ton corps dit lise bourbeau

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klknnTon corps dit: Aime-toi! de Lise Bourbeau Ton corps...sais-tu ce qu'il te dit ? Ton corps te parle sans arrêt, jour et nuit. Malheureusement, comme la plupart des gens sont très peu conscients, ils ne comprennent pas son langage. Comment puis-je affirmer que le corps parle ? Parce qu'il est le reflet de ce qui se passe à l'intérieur de nous. De tous les corps composant le corps humain, il est le plus dense et le plus grossier. Parmi les trois corps du plan matériel, c'est-à-dire les corps mental, émotionnel et physique, de par sa nature tangible, il est celui dont nous sommes le plus proche. Lorsque je dis que ton corps te parle, je veux dire que ces trois corps te parlent mais qu'il est plus facile d'entendre le corps physique comparativement au corps émotionnel et au corps mental. Ça peut prendre cinquante ans à une personne avant qu'elle réalise qu'elle a une façon de penser (corps mental) qui n'est pas bonne pour elle. Ça peut prendre des mois, voire des années à une personne avant qu'elle se rende compte d'une émotion qui encombre son corps émotionnel et qui finit par produire un blocage. Il va sans dire qu'une blessure physique ne passe pas inaperçue. L'humain s'en aperçoit très vite bien qu'il lui arrive souvent de se blesser sans même s'en rendre compte, sans en être conscient. Par exemple, il s'aperçoit tout à coup qu'il y a un bleu sur une jambe ou une égratignure sur une main, et n'a aucune idée d'où ça vient. D'où l'importance de devenir conscient. Quand tu es conscient, tu te rends compte rapidement d'une attitude qui te nuit ou de gestes qui te sont nuisibles. Tu peux tout de suite y voir et apporter un correctif plutôt que de continuer à souffrir des conséquences de ces gestes ou de cette attitude. Je te suggère donc fortement d'utiliser ton corps physique pour conscientiser plus rapidement. Voici quelques façons que ton corps 1

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klknnTon corps dit: Aime-toi!de Lise Bourbeau

Ton corps...sais-tu ce qu'il te dit ?

Ton corps te parle sans arrêt, jour et nuit. Malheureusement, comme la plupart des gens sont très peu conscients, ils ne comprennent pas son langage.

Comment puis-je affirmer que le corps parle ? Parce qu'il est le reflet de ce qui se passe à l'intérieur de nous. De tous les corps composant le corps humain, il est le plus dense et le plus grossier. Parmi les trois corps du plan matériel, c'est-à-dire les corps mental, émotionnel et physique, de par sa nature tangible, il est celui dont nous sommes le plus proche. Lorsque je dis que ton corps te parle, je veux dire que ces trois corps te parlent mais qu'il est plus facile d'entendre le corps physique comparativement au corps émotionnel et au corps mental.

Ça peut prendre cinquante ans à une personne avant qu'elle réalise qu'elle a une façon de penser (corps mental) qui n'est pas bonne pour elle. Ça peut prendre des mois, voire des années à une personne avant qu'elle se rende compte d'une émotion qui encombre son corps émotionnel et qui finit par produire un blocage.

Il va sans dire qu'une blessure physique ne passe pas inaperçue. L'humain s'en aperçoit très vite bien qu'il lui arrive souvent de se blesser sans même s'en rendre compte, sans en être conscient. Par exemple, il s'aperçoit tout à coup qu'il y a un bleu sur une jambe ou une égratignure sur une main, et n'a aucune idée d'où ça vient.

D'où l'importance de devenir conscient. Quand tu es conscient, tu te rends compte rapidement d'une attitude qui te nuit ou de gestes qui te sont nuisibles. Tu peux tout de suite y voir et apporter un correctif plutôt que de continuer à souffrir des conséquences de ces gestes ou de cette attitude.

Je te suggère donc fortement d'utiliser ton corps physique pour conscientiser plus rapidement. Voici quelques façons que ton corps physique utilise pour te parler.

TA FAÇON DE T'ALIMENTER

As-tu remarqué que la plupart du temps, tu manges sans vraiment savoir si tu as véritablement faim ? De plus, quand tu manges ou quand tu bois quelque chose, est-ce bien ce dont ton corps a besoin à ce moment-là ?

Je te suggère, pendant au moins une semaine, d'écrire tout ce que tu manges et bois à la fin de chaque jour, de te demander si tu avais vraiment faim et si c'est ce dont tu avais besoin. Si non, vérifie pourquoi tu as mangé ou bu quand même. Souviens-toi que µlorsque tu as soif, c'est toujours de l'eau que ton corps réclame.

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Si tu réalises que tu manges ou bois souvent par habitude, c'est-à-dire parce que c'est l'heure de manger, parce que tu es supposé manger ou pour ne pas gaspiller quelque chose, ton corps te dit que tu diriges aussi ta vie de cette façon. Il te dit qu'en général, dans les autres domaines de ta vie, tu ne prends pas le temps de t'arrêter pour savoir ce que tu veux vraiment, tu agis par habitude, comme un robot. Ce n'est plus toi qui diriges ta vie mais ton mental qui a assimilé certaines habitudes et croyances et qui te fait t'y conformer parce qu'autrement ce serait mal de ne pas les suivre.

Si tu manges par émotion, c'est-à-dire que tu as la sensation d'un vide intérieur et tu manges pour tenter de remplir ce vide, ton corps te dit que tu vis des émotions mais que tu ne veux pas leur faire face. Tu aimes mieux les refouler, les contrôler et manger ou boire à la place. À force d'agir ainsi, tu te coupes de plus en plus de ton senti. À la longue, quand tu ne pourras plus les refouler, tu auras l'impression de perdre le contrôle d'où la peur de perdre le contrôle. Ton corps te dit qu'il est beaucoup plus bénéfique pour toi d'exprimer tes émotions à la personne concernée mais n'oublie pas que ça doit être fait dans l'amour et non dans l'accusation.

Si tu manges par appétit ou gourmandise, c'est-à-dire quand l'un de tes sens te pousse à manger, bien que tu n'aies pas faim, ton corps te dit que tu es facilement influençable par les autres. Tu sais peut-être ce que tu veux, mais tu te laisses convaincre par les autres du contraire.

Comme tu vois, ta façon de te nourrir est très révélatrice au sujet de ton attitude intérieure.

Ce que tu manges est aussi très révélateur. Observe ce que tu manges en faisant le lien avec les qualificatifs que tu mettrais aux aliments. Exemple: le café peut être stimulant, les épices piquantes, le sucre une douceur, de l'attention, une récompense, etc.

Ton corps te dit que tu manges ou bois de ces choses, qui ne sont pas nécessaires au maintien de la santé du corps physique, pour compenser un manque soit de piquant, de stimulant ou de douceur dans ta vie. Maintenant que tu en es conscient, il n'en tient qu'à toi de te donner ce qui te manque plutôt que de faire du transfert dans la nourriture. Tu peux aussi vérifier le degré de ce manque par le nombre de fois où tu as ces besoins.

TES MALAISES ET MALADIES

À chaque fois que le corps physique fait mal, il te dit que ton corps émotionnel et mental ont mal.

Pour être en harmonie, ces trois corps doivent être au service de ton être. Quand tu as mal, c'est que les corps du plan matériel se sont désunis de ton être, ou ton Dieu intérieur, et qu'ils tentent tant bien que mal à diriger ta vie. Il leur manque la guidance de ton Dieu intérieur pour mener à bien cette tâche.

Quand toi, ton être veut quelque chose, la vraie fonction de ton corps mental est d'utiliser ses ressources pour manifester ce que tu veux. Le rôle de ton corps émotionnel est de désirer et de sentir ce que tu veux. Et ton corps physique est conçu de façon à pouvoir faire les actions en fonction de ce que tu veux. Mais, hélas combien de fois

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voyons-nous le contraire se produire.

Voici quelques exemples:

Une personne veut changer de travail ou veut investir de l'argent dans une petite entreprise. Elle s'empêche de le faire parce que son mental ramène du passé une mémoire qui est en contradiction avec ce qu'elle veut dans le moment présent. Cette mémoire lui dit de ne pas y aller, de ne pas avancer vers ce qu'elle veut car il pourrait lui arriver des imprévus ou des obstacles et qu'elle pourrait le regretter. Il est certain qu'elle a dû déjà en être témoin ou qu'elle a dû déjà vivre cette expérience à un moment donné. Elle a enregistré dans sa mémoire sa perception de cette expérience qui a dû être désagréable. Elle laisse maintenant cette mémoire diriger sa vie au lieu de se diriger vers ce qu'elle veut. Et voilà que cette personne se retrouve avec un mal de jambes !

Une autre personne désire de l'aide, du soutien comme, par exemple, une mère de famille qui a la charge des enfants, de la maison, du budget, etc. Elle s'empêche de demander de l'aide, elle se met tout sur le dos car elle croit que cette charge revient à la mère. Elle a sûrement appris cela étant plus jeune. Soit qu'elle croit qu'un homme ne peut pas faire ces choses ou qu'elle ne serait pas une bonne épouse ou une bonne mère si elle ne faisait pas toutes ces tâches. Elle se retrouve donc avec un mal de dos. Son mal s'aggrave si elle ose demander de l'aide et qu'on la lui refuse car cela vient renforcer ce qu'elle croit: elle doit voir à tout par elle-même. Cela devient donc de plus en plus un fardeau. Il est important de réaliser que cette personne n'a pas mal dans le dos parce que les autres ne la soutiennent pas mais que c'est parce qu'elle croit qu'elle doit tout faire par elle-même pour être une bonne personne. Cette croyance a pour effet que les autres ne la soutiennent pas. Il nous arrive toujours les choses auxquelles nous croyons! Le corps, dans son intelligence, utilise la partie qui a un lien avec la pensée mentale qui bloque un désir de se manifester.

Comme tu vois par ces deux courts exemples, tu peux devenir conscient beaucoup plus vite grâce à ce qui se passe dans ton corps physique.

Il existe bien d'autres moyens à utiliser pour mieux te connaître tels que la morphologie de ton corps, ta façon de marcher, de te vêtir, de décorer ta maison, de conduire ta voiture, etc.

N'est-il pas merveilleux de constater combien ton corps peut devenir un grand ami dans ta vie de tous les jours ainsi que tout ce qui se passe dans ton monde physique ?

Lise Bourbeau

Accepter? Oui mais...3

"C’est plus facile à dire qu’à faire !" diras-tu. C’est vrai. Et il en est ainsi parce qu’on ne l’a jamais appris. En grandissant, nos modèles (parents) nous ont plutôt montré, par leur exemple, à réagir avec émotions, à juger, à critiquer et à ne pas être vrais. Ils nous ont inculqué ce qu’ils avaient assimilé de leurs parents qui, eux, à leur tour, avaient appris de leurs ascendants, etc. Nos parents ont donc agi au meilleur de leurs connaissances. Ils n’ont expérimenté rien d’autre que ce qu’ils avaient appris auparavant. Par contre, il est grand temps que quelqu’un comme toi brise cette chaîne sans fin.

Pour arriver à accepter véritablement, tu dois avant tout t’accepter toi-même, c’est-à-dire te donner le droit d’être qui tu es présentement. Il est essentiel également de réaliser que notre but sur terre consiste à accepter que tout ce qui vit demeure l’expression de Dieu; le moyen le plus rapide et efficace pour y parvenir est de pratiquer l’amour véritable. L’Univers nous place donc sans cesse devant différentes situations pour nous en donner l’opportunité. C’est en général tout ce qu’on a jugé, critiqué et pas accepté de nos parents (les deux personnes les plus importantes pour l’évolution de chacun de nous) qui se répète. L’Univers nous donne toujours des opportunités pour nous dépasser et pour faire nos processus d’amour.

Pense à quelqu’un qui te dérange beaucoup et avec qui tu vis des émotions. Donne-toi le droit de vivre ces émotions dans le moment et, au lieu d’accuser l’autre, réalise que c’est une bonne opportunité pour apprendre à aimer.

Au lieu de critiquer et de juger, pense plutôt que l’autre fait au meilleur de sa connaissance selon ce qu’il a appris. Si tu es capable, sens la peur qui le fait agir ainsi.

Répète-toi: "Je ne suis pas d’accord, je ne comprends pas, mais je constate que c’est ainsi pour le moment. Tout est temporaire et je sais que je vais retirer quelque chose de cette expérience."

N’oublie pas que l’amour commence par soi-même ! Procède de la même façon envers toi-même lorsque tu t’aperçois que tu te juges, tu te critiques, etc.

Lise Bourbeau

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Agissez-vous en fonction de ce que vous voulez?Dans quelle catégorie vous retrouvez-vous?

Vous êtes une personne qui: Sait vraiment ce qu'elle veut et passe à l'action en fonction

de ceci. Connaît réellement ce qu'elle veut et ne peut se décider à passer à l'action.

A conscience de ce qu'elle veut et doute de sa décision parce qu'elle a peur de se tromper.

Sait ce qu'elle veut et a besoin de l'accord ou de l'approbation de quelqu'un d'autre pour aller vers ce qu'elle veut.

Discerne ce qu'elle veut et se laisse facilement influencer à changer d'idée par ceux qui ont peur pour elle.

Sait ce qu'elle ne veut pas et ignore ce qu'elle veut. Reste toujours aux aguets pour que ce qu'elle ne veut pas ne lui arrive plus.

Comme vous pouvez remarquer, il y a beaucoup de catégories de personnes qui n'agissent pas en fonction de ce qu'elles veulent.

Pourquoi? Parce que nos peurs nous dirigent, elles deviennent plus fortes que notre volonté d'aller vers ce que nous voulons.

Souvenez-vous qu'avant de passer à l'action, vous devez bien définir ce que vous voulez.

Pour y arriver, la question suivante est recommandée: «Si toutes les circonstances étaient parfaites, si j'avais la certitude que de me diriger vers ce que je veux ne dérangerait personne et si j'avais tout le temps, les connaissances et l'argent nécessaires, qu'est-ce qui ferait mon bonheur dans tel domaine?» Une fois le besoin bien défini, demandez-vous ce que ce besoin, une fois manifesté, vous aiderait à être? N'oubliez pas: autorisez-vous à être absolument tout ce que vous voulez.

Nous n'avons pas de comptes à rendre à personne sur cette terre, excepté à nous-même. Nous avons tous besoin de vivre toutes sortes d'expériences d'être afin de découvrir lesquels états d'être sont les plus intelligents, donc les plus bénéfiques pour nous.

Un excellent moyen qui nous aide à ne pas oublier ce que nous voulons consiste à vérifier comment nous nous sentons avec le fait d'être ce que ce besoin va nous apporter.

Donc, une fois le besoin défini et ce qu'il vous aidera à ÊTRE et que cela fait «WOW» à l'intérieur de vous lorsque vous vérifiez comment vous vous sentez, ces étapes

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devraient être suffisantes pour vous décider à passer à l'action vers ce que vous voulez.

Rien ne vous empêche de partager avec ceux qui vous entourent vos buts, vos rêves, vos besoins, mais soyez prêt à accepter le fait que vos proches ne sont pas obligés d'être d'accord avec vous ou d'avoir les mêmes aspirations. De plus, il est possible que certains essaient de vous décourager ou de vous faire changer d'idée parce qu'ils sont influencés par leurs propres peurs. Lorsque cela se produit, soyez assez sage pour reconnaître que leurs peurs leur appartiennent et que vous, pour votre part, préférez écouter votre courage plutôt que vos peurs pour arriver à ce que vous voulez. Voilà un bel exemple d'amour de soi!

Ce qui semble représenter un des plus grands obstacles à nous diriger vers ce que nous voulons est le souvenir des expériences désagréables vécues qui s'avéraient opposées à ce que nous voulions. Ces expériences peuvent avoir été vécues par nous-même ou par nos proches.

Prenons l'exemple d'une jeune femme qui a vécu quelques échecs amoureux. Elle sait qu'elle veut arriver à vivre une belle relation durable et harmonieuse avec un conjoint. Elle connaît donc ce qu'elle veut mais malheureusement, elle reste aux aguets pour ne pas revivre les mêmes expériences du passé.

Un tel lui rappelle un de ses anciens conjoints soit par son apparence ou par son comportement et tout de suite, elle décide qu'il sera comme l'autre et ceci l'influencera à ne pas se laisser aller et à ne pas lâcher prise avec lui.

Elle peut même commencer à généraliser et à croire que «les hommes sont tous pareils et il est difficile de leur faire confiance. » Il se peut qu'elle aille jusqu'à se faire croire qu'elle n'a plus besoin de quelqu'un dans sa vie, qu'elle est mieux toute seule, oubliant ainsi ce que son ÊTRE veut vivre. PLUS NOUS METTONS DE L'ÉNERGIE SUR CE QUE NOUS NE VOULONS PAS ET PLUS CES EXPÉRIENCES DÉSAGRÉABLES CONTINUENT DE SE RÉPÉTER.

Cette jeune femme aurait donc intérêt à noter sur papier ce qu'elle veut vraiment pour elle-même et non ce qu'elle veut que l'autre soit ou fasse pour la rendre heureuse. Elle doit réaliser que personne au monde n'a le pouvoir de rendre quelqu'un d'autre heureux. Le bonheur ne peut venir que de l'intérieur de soi.

Si, par exemple, cette jeune femme a eu de la difficulté avec un conjoint parce qu'il n'était pas assez présent à cause de ses nombreuses activités, elle doit écrire sur sa liste «être capable d'être bien et de me sentir aimée même si je me retrouve seule. » Si elle veut avoir un conjoint qui demeurera à ses côtés pour lui faire plaisir, cela deviendra une attente de l'autre et ceci ne pourra être qualifié de «besoin» pour cette jeune femme.

Il devient donc impératif de faire la différence entre un caprice, une préférence et un besoin de notre ÊTRE. Tous les «je veux» que vous formulez doivent représenter vos besoins.

Le fait de savoir ce que nous voulons et d'agir en fonction de nos besoins représente ce qui nous rend véritablement heureux. Nous savons que pour y arriver, nous devons

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utiliser notre puissance intérieure et lorsque nous réussissons à agir ainsi, nous devenons de plus en plus fier de nous-même.

Lise Bourbeau

Aimes-tu de la bonne façon?

Ta façon d'aimer est bonne pour toi si elle ne te cause pas d'émotions désagréables. Les émotions comme la colère, l'impatience, la rancune, la tristesse, le sentiment de rejet, etc. sont des signes qui t'indiquent que ta façon d'aimer a besoin d'amélioration, si, bien entendu, tu désires être plus heureux/heureuse dans tes relations (amis, enfants, conjoint, etc.)

Aimer, c'est accepter les désirs, les opinions, les comportements des autres, même si tu n'es pas d'accord et même si tu ne comprends pas pourquoi ils sont ainsi. Aimer reste le moyen par excellence pour arriver au bonheur véritable, ce à quoi nous aspirons tous. Nous avons tous à apprendre à aimer malgré toutes sortes de situations difficiles telles la violence, la jalousie, l'indifférence, le rejet, la pauvreté, etc. Il est difficile pour certains de s'ouvrir à l'acceptation, car ils craignent qu'en acceptant la situation dérangeante, elle ne changera jamais et qu'ils devront ainsi toujours vivre avec. J'ai constaté que c'est le contraire qui se produit. Tente l'expérience !

L'amour (l'acceptation) a un pouvoir de guérison énorme et pas seulement au niveau physique. L'acceptation mène définitivement à la transformation de la situation dérangeante. Cette transformation peut se produire de plusieurs manières et, souvent, de façon inattendue. Toutefois, chacun a des limites et il est important d'en tenir compte et de les respecter.

Il est impossible de te sentir aimé des autres si tu ne peux t'aimer toi-même. Si tu te sens jugé ou critiqué, c'est que toi-même, tu te juges et te critiques intérieurement. À quand remonte la dernière fois où tu t'es dit : « Je m'aime », en le ressentant vraiment en toi ? En t'acceptant, c'est-à-dire en te donnant le droit d'être qui tu es, d'avoir certains comportements avec lesquels les autres et toi-même n'êtes pas toujours d'accord, et en ayant toujours en tête où tu veux en arriver, tu développeras l'amour de toi graduellement. De plus, je te suggère de faire une liste de toutes tes qualités et de la mettre à jour à chaque semaine. Cela t'aidera à entrer en contact avec la personne merveilleuse que tu es.

Lise Bourbeau

Amour de soi et égoïsme

Faites-vous partie des personnes qui ont peur de passer pour une égoïste si vous vous permettez de faire, d'avoir ou d'être ce que

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vous voulez? Si oui, révisons ensemble si votre peur de l'égoïsme est bien fondée.

S'aimer se reflète à travers différents comportements : répondre à nos propres besoins pour être bien; nous donner le droit d'être humain avec nos imperfections et nous permettre d'être différent sans chercher à nous changer pour faire plaisir à l'autre. Ça se traduit également par le fait de savoir que nous avons encore des blessures non guéries qui nous font parfois agir de façon contraire à ce que notre coeur désire pour ensuite être capable d'aller de l'avant sans nous sentir coupable.

Être égoïste signifie vouloir prendre quelque chose qui ne nous appartient pas de quelqu'un d'autre pour satisfaire nos propres désirs ou caprices.

Commençons avec des exemples dans le «avoir» pour vérifier si c'est de l'amour de soi ou de l'égoïsme:

Vous gagnez un montant d'argent et vous ne voulez pas en donner à vos proches qui s'attendent à en recevoir. Ce comportement reflète de l'amour pour soi, car vous n'enlevez rien qui appartient aux autres, vous choisissez plutôt d'écouter ce que vous voulez. C'est celui qui s'attend à en recevoir qui représente la personne égoïste.

Dans vos temps libres, vous avez une journée de congé et vous n'avez pas le goût d'aller visiter votre vieille maman qui s'ennuie. Ce n'est pas de l'égoïsme, mais plutôt de l'amour de soi, car votre temps n'appartient pas à votre maman. Si elle se trouve malheureuse parce que vous n'y allez pas, c'est elle qui devient égoïste.

Passons maintenant à d'autres exemples reliés au «faire»:

Vous avez un talent ou une profession de coiffeur, par exemple, et la famille s'attend à ce que vous leur offriez le service gratuitement et sur demande. Dire non n'est pas égoïste, ça signifie plutôt que vous respectez vos limites.

Vous voulez aller en vacances avec votre conjoint pendant une semaine ou deux sans les enfants (quel que soit leur âge). Même si les enfants pleurent pour y aller, votre choix de les laisser avec une gardienne ne révèle pas de l'égoïsme. Encore une fois, votre temps (ou présence) ne leur appartient pas. Vous ne faites qu'écouter un besoin important pour l'harmonie du couple.

Voici deux autres exemples au niveau du «être»:

Vous êtes malheureuse parce que vous vous sentez abandonnée par le conjoint qui travaille beaucoup. C'est égoïste de votre part de lui exiger de moins travailler afin qu'il passe plus de temps avec vous. Vous pouvez faire votre demande et lui exprimer votre préférence, mais votre conjoint n'est pas égoïste s'il sent le besoin de travailler et ne répond pas à votre demande. Il comble son besoin, donc il est dans l'amour de soi et si vous dépendez de lui pour être heureuse, vous êtes dans la peur de ne pas être aimée plutôt que dans l'amour

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de soi. Vous aimer dans cette circonstance, c'est d'accepter que si le conjoint ne peut être là, vous décidez de vous trouver des divertissements ou occupations qui vous rendront heureuse.

Vous êtes fatigué et votre soeur vous invite à une soirée familiale. Vous ne voulez vraiment pas y aller, car vous savez que vous avez plus besoin de repos que d'une sortie. Vous n'osez pas dire non, car vous avez peur de passer pour une égoïste, puisque vous seriez la seule personne de la famille manquante. Encore une fois, ne pas y aller n'est nullement égoïste, car vous n'enlevez rien à votre famille: tout ce que vous faites est que vous ne répondez pas à leurs attentes.

Comme vous pouvez le constater, l'amour de soi, c'est être à l'écoute de ses propres besoins. Souvenez-vous que lorsque vous dites ou faites quoi que ce soit par peur d'être égoïste, vous n'agissez pas par amour pour vous-même.

En agissant par peur de quelqu'un ou de quelque chose, vous vivez automatiquement de la colère face à vous-même et, trop souvent, cette colère s'exprime envers quelqu'un d'autre, ce qui a pour effet de vous faire vivre plusieurs autres émotions.

Même si vous trouvez difficile d'agir par amour pour vous au risque d'être jugé d'égoïste aux yeux des autres, vous constaterez tous les bienfaits d'agir par amour plutôt que par peur.

De plus, vous constaterez que votre entourage sera peut-être surpris ou choqué ou déçu au début, mais au fur et à mesure que vous vous permettrez d'écouter vos besoins plutôt que de vous conformer aux attentes des autres, votre entourage vous le permettra. C'est ainsi que nous devenons conscients de notre degré d'acceptation. De plus, vos proches vous admireront d'être capable d'écouter vos besoins. Vous deviendrez un bon modèle pour eux.

Cela ne vous empêche pas de donner ou de faire plaisir aux autres, car lorsque vous le faites par amour, vous êtes assuré de recevoir des autres par amour puisqu'on obtient la récolte de ce qu'on sème.

Lise Bourbeau

Avez-vous vraiment des problèmes?

Je crois sincèrement depuis longtemps que si le mot problème n'avait jamais existé dans le vocabulaire français, beaucoup de difficultés auraient été évitées. Je préfère de beaucoup utiliser le mot "expérience". Révisons ensemble la définition que le dictionnaire donne de ces deux mots:

Problème : Difficulté qu'il faut résoudre pour obtenir un résultat; situation instable ou 9

dangereuse qui exige une décision.

Expérience : Épreuve considérée comme un élargissement ou un enrichissement de la connaissance, du savoir, des aptitudes.

N'êtes-vous pas d'accord avec moi que le deuxième terme est de beaucoup préférable au premier?

Je suis d'accord avec vous que ce qui vous arrive vous semble réellement au premier abord être un problème et voici quelques-uns des problèmes dont j'entends parler régulièrement autour de moi:

"J'ai un problème d'argent" "J'ai un problème de communication"

"J'ai un problème à me trouver un conjoint" "J'ai un problème avec mon fils ou j'ai un enfant problème"

"J'ai un problème de poids" "J'ai un problème de santé"

"J'ai des problèmes dans ma vie de couple" J'ai un problème à me trouver un emploi"

Maintenant, comment pouvons-nous transformer ces problèmes en expériences? En tout premier lieu, vous devez accepter que tout ce qui arrive dans votre vie est votre propre création. En général, vous ne créez pas ces problèmes d'une façon consciente, je ne crois pas que l'humain soit aussi masochiste que cela, mais il nous arrive toujours ce à quoi nous croyons et de là vient l'expression: "La pensée crée". Vos pensées sont toujours déterminées par vos croyances, alors lorsqu'il vous arrive quelque chose dans votre vie qui ne vous plaît pas et qui est contraire à ce que vous voulez, il est clair que vous entretenez une croyance qui est contraire à vos besoins. C'est d'ailleurs pour cette même raison que nous pouvons affirmer qu'il nous arrive toujours ce dont nous avons besoin. C'est notre Dieu intérieur qui, connaissant nos vrais besoins, voit à ce qu'il nous arrive ces problèmes afin de nous aider à devenir conscients que nous avons oublié notre essence spirituelle ou notre Dieu intérieur et que nous laissons nos croyances non bénéfiques diriger notre vie.

Avec cette perception d'un problème, il est beaucoup plus facile de le voir comme une expérience nous permettant de s'améliorer, alors ce problème devient un projet à réaliser.

Revenons aux problèmes cités plus haut et transformons-les ensemble en projets afin de vivre une expérience enrichissante.

Argent

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Les pensées d'inquiétude engendrent l'inquiétude. Les pensées de prospérité engendrent la prospérité. Devenez conscient de vos pensées concernant l'argent, notez-les au fur et à mesure qu'elles se présentent et ce, à tous les jours. Demandez aux gens qui vous entourent de vous faire remarquer ce que vous dites ou faites concernant l'argent. N'oubliez pas, plus vous donnez, plus vous recevez, c'est une des lois de la prospérité. Dernièrement, qu'avez-vous donné avec générosité, sans arrière-pensée, sans rien attendre en retour et juste pour le plaisir de donner? Prenez-vous le temps d'étudier la prospérité? Ce ne sont sûrement pas les cours et les livres qui manquent à ce sujet! Décidez que vous n'avez plus de problèmes, seulement des projets visant à changer votre attitude intérieure qui bloque l'abondance dans votre vie présente. En changeant votre attitude et vos croyances, vous agirez automatiquement d'une façon différente.

Communication

Si vous avez de la difficulté à communiquer, faites la liste des peurs qui se cachent derrière cette difficulté et donnez-vous le droit d'avoir ces peurs. Vous n'avez sûrement pas eu de modèles dans votre famille qui vous ont appris à communiquer. Ne vous critiquez pas, ne vous jugez pas pour autant, surtout ne vous forcez pas à communiquer comme quelqu'un d'autre, si vous avez tendance à vous comparer à quelqu'un qui communique facilement.

Tout projet a son point de départ. Le contracteur qui a le projet de bâtir un édifice doit commencer par la fondation. Dans ce cas-ci, commencez par avouer vos peurs aux personnes avec qui vous avez de la difficulté à communiquer et donnez-vous le droit de ne pas aller plus loin pour le moment. Vous pouvez dire quelque chose comme: "J'ai beaucoup de choses que je voudrais te dire mais, pour le moment, je ne peux pas car j'ai peur de... Ces peurs n'ont rien à voir avec toi, elles m'appartiennent. J'ai comme projet maintenant de dépasser ces peurs mais j'ai besoin d'y aller graduellement. Quand je serai prêt, je te dirai ce que j'ai à dire." Sachez qu'aussitôt que vous vous donnez le droit d'avoir peur, la transformation commence. C'est lorsque vous ne vous acceptez pas que tout bloque et que rien ne change.

Trouver un conjoint

Se pourrait-il que vous ayez beaucoup trop d'attentes? Plutôt que de faire une liste de tout ce que vous voulez chez un conjoint, fiez-vous à votre Dieu intérieur qui connaît vos vrais besoins. Il vous fera arriver la bonne personne et au bon moment. Vous devez cependant planifier ce nouveau projet et faire des actions. Quelles actions pouvez-vous faire à chaque semaine? Ça pourrait être de dire bonjour avec un beau sourire à au moins trois hommes nouveaux; ou quelque chose d'autre. Lorsque quelqu'un se présente à vous, de quelque façon que ce soit, donnez-vous le temps d'apprendre à le connaître (au moins trois mois) avant de décider qu'il ne vous convient pas. Durant vos premières rencontres sur quoi vous basez-vous pour dire: "Non, pas lui ou pas elle"? Sûrement sur la liste que vous avez élaborée dans votre tête et qui est elle-même basée sur vos croyances et peurs venant du passé! Lorsque vous vous créez un idéal de conjoint, cet idéal est souvent irréaliste et il répond rarement à vos vrais besoins. Dans bien des cas, la raison pour laquelle une personne dit "non" à quelqu'un de nouveau est la raison pour laquelle elle devrait dire "oui". L'aspect de son caractère qui vous déplaît

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est un reflet de cet aspect que vous ne voulez pas voir en vous-même.

Enfant problème

Il y a rarement un enfant à problème, le problème résidant beaucoup plus dans l'attitude du parent face aux besoins de l'enfant. Dès que vous êtes sincèrement intéressé aux besoins de l'enfant et que vous oubliez vos croyances du passé face à l'éducation d'un enfant, il se produit une nette amélioration au niveau de la relation entre vous et votre enfant. Pour apprendre à être plus à l'écoute des besoins intérieurs de votre enfant, faites-lui part de vos difficultés, de vos espoirs et de votre désir d'être plus à son écoute. Devenez complice de votre enfant plutôt qu'être le contrôleur et le dirigeant, demandez-lui de vous aider dans votre démarche. Je sais que cela demande beaucoup d'humilité de la part d'un parent mais les résultats de la transformation des rapports avec l'enfant sont tellement merveilleux que ça en vaut vraiment la peine, pour un parent, de faire des efforts.

Poids

Le surplus de poids est une protection que vous avez créée comme mécanisme de défense. L'attitude première derrière le poids excédentaire est: "Je suis capable d'en prendre. Vous ne m'aurez pas." À force d'en prendre de tout bord et de tout côté, vous devez vous bâtir une carapace. Cette habitude que vous avez d'en prendre vous punit et vous brime beaucoup plus qu'elle ne vous sert. Vous avez donc de la difficulté à vous faire plaisir car vous croyez plus à vous punir. Une personne avec un problème de poids a même de la difficulté à avoir du plaisir à manger. Soit qu'elle se prive (elle se punit) ou si elle mange, elle se sent coupable par la suite parce qu'elle a soit trop mangé ou soit qu'elle n'a pas mangé les bonnes choses (elle se punit encore en s'accusant). Vous êtes tellement habitué à "en prendre" que vous en avez même de la difficulté à recevoir. Quand on vous donne quelque chose, vous croyez avoir pris quelque chose et vous vous sentez obligé de donner quelque chose en retour (vous vous punissez encore). La plus grande peur derrière cette attitude est la peur d'avoir honte, d'être humiliée ou de faire honte et d'humilier quelqu'un d'autre. Cette honte peut se manifester dans plusieurs domaines comme la nourriture, le sexe, l'habillement, les connaissances, etc. Vous pourriez vous donner comme projet de devenir plus conscient du niveau de la honte et de l'humiliation que vous ressentez et de tout ce que vous prenez dans la vie qui ne vous appartient pas.

Santé

Lorsqu'une partie de votre corps est malade, elle vous rend un service. Votre Dieu intérieur utilise cette partie de votre corps pour vous envoyer un message. Un malaise ou une maladie, étant un blocage d'énergie, devient une indication que vous vous bloquez intérieurement par une ou plusieurs croyances non bénéfiques pour vous. Afin de découvrir rapidement le message, demandez-vous à quoi vous sert cette partie malade et faites-y le lien avec une situation dans votre vie. Exemple: un ulcère d'estomac qui vous brûle et dérange votre digestion, la question à poser pour faire le

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lien est: "Quelle situation ou quelle personne présentement dans ma vie me brûle et que j'ai de la difficulté à digérer?" Vous verrez qu'avec cette perception d'un malaise, ce n'est plus un problème de santé que vous avez, mais que vous vivez une expérience qui vous aide à régler quelque chose dans votre vie. Pour vous aider davantage, j'explique en détails la signification métaphysique de plus de trois cents malaises et maladies dans mon livre intitulé "Qui es-tu?"

Vie de couple

Vous devez accepter qu'il n'y a aucun hasard quand ou pourquoi vous avez été attirée par votre conjoint. Un conjoint doit être utile dans votre vie spirituelle, non seulement dans votre vie matérielle ou sociale. Comment? En acceptant l'idée qu'il est votre miroir. Tout ce que vous lui reprochez est exactement le reflet de ce que vous n'acceptez pas de vous-même. Vous ne pouvez voir en lui quelque chose qui ne vous appartient pas. En voyant combien il vous est utile pour vous aider à vous connaître, votre relation ne sera plus la même. Si vous dites: "Mais c'est lui qui me reproche tout et me critique sans cesse!" souvenez-vous que vous ne pouvez pas récolter quelque chose que vous n'avez pas semé. Occupez-vous seulement de devenir consciente de vos propres critiques et ce sera déjà là un projet qui vous tiendra bien occupé.

Emploi

Se pourrait-il que vous ayez trop d'attentes, comme la personne qui veut un conjoint? Qu'avez-vous fait dernièrement afin de trouver un emploi? Voici une suggestion: à partir de lundi prochain, vous avez un nouveau genre d'emploi à temps plein, de 9h00 à 17h00 à tous les jours! Vous allez donner votre nom partout, vous y allez en personne et non par téléphone ou par courrier. Vous prenez une rue et vous vous arrêtez à tous les commerces. Vous allez me dire: "Mais je ne peux pas travailler n'importe où.". Qui dit cela? Votre tête ou votre Dieu intérieur? En faisant confiance en votre Dieu intérieur qui sait exactement ce dont vous avez besoin, vous n'avez pas à vous inquiéter, il vous arrivera l'emploi dont vous avez besoin. Ne refusez rien, ce n'est peut-être pas le genre de travail ou la rémunération que vous auriez voulu mais acceptez l'emploi qui vous est offert. Si ce n'est pas le travail qui vous convient à long terme, c'est cependant quelque chose dont vous avez besoin à court terme pour vous amener à autre chose. Ce sera une expérience formidable que de faire face à vos peurs et de vous ouvrir à quelque chose de nouveau.

Pour tout autre problème non mentionné dans cet article, faites la même chose. Transformez-le en projet, en expérience utile. Vous ne pouvez qu'être gagnant avec cette attitude. Surtout n'oubliez pas, vous avez toujours le pouvoir de choisir! Vous pouvez choisir une vie de problèmes et de malheur ou une vie d'expériences et de bonheur.

Lise Bourbeau

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FAITE-LE TEST ! Déterminez votredegré de confiance :

Cochez ci-contre la case correspondant à votre réponse

Top of Form  Jamais Parfois Souvent Toujours 1. Je me permets de me tromper sans m'accuser 2. Je me permets de me tromper sans avoir peur d'être critiqué par les autres. 3. J'avoue aux autres mes peurs, faiblesses ou limites sans avoir peur d'être jugé. 4. Je peux faire une critique constructive à quelqu'un sans avoir peur d'être rejeté. 5. Je peux réessayer plus d'une fois même si je considère que la première fois fut un échec. 6. Je peux accepter qu'un de proche ne soit pas d'accord avec moi sans me remettre en cause. 7. Je peux avouer à mon conjoint mes désirs sexuels sans avoir peur d'être jugé. 8. Je peux révéler une de mes peurs ou faiblesses à mon enfant sans peur d'être jugé d'être un mauvais parent. 9. Je peux parler en public facilement. 10. Lorsque je ne

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comprends pas, je peux poser une question devant plusieurs autres personnes, sans avoir peur d'être jugé ignorant, lent à comprendre ou stupide. 11. J'évite de me comparer quand je rencontre mieux que moi. 12. Je me fais au moins trois compliments par jour. 13. Je fais mes demandes pour avoir ce que je veux. 14. Je peux me sentir bien même si je n'arrive pas à performer à mon goût. 15. Je peux me révéler ou faire une demande même si je suis presque assuré que l'autre ne sera pas d'accord. 16. Même si quelqu'un me dit non, je sais que cette personne m'aime autant. 17. Je préfère être vrai que dire ce que je crois que l'autre veut entendre. 18. Quelqu'un de cher peut me dire une vérité que je n'aime pas sans avoir peur. 19. J'ose de nouvelles expériences en acceptant d'avance et sans peur de ne peut-être pas réussir. 20. Je prends des décisions sans l'approbation ou l'accord de quelqu'un d'autre. 

Plus votre pourcentage est élevé plus votre degré de confiance l'est aussi.

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Pourquoi certaines personnes ont-elles beaucoup plus confiance en elles que d'autres ?Est-ce héréditaire ? Est-ce un hasard ? Est-ce appris ? Est-ce un acquis ? Suffit-il d'être encouragé pour développer cette confiance ?... Voilà beaucoup de questions que se posent souvent ceux qui n'ont pas confiance en eux !

6 points clés pour situé une personne qui a confiance en elle !

Elle demeure confiante et elle vit dans la certitude que toutva s'arranger

Elle ne se dévalorise pas suite à un échec Elle ne s'identifie pas seulement à ses performances

Elle connaît sa valeur, elle reconnaît qui elle est Elle sait que ce n'est que dans l'expérience que l'on peut apprendre réellement

Elle peut se confier et se révéler même si les autres ne sont pas d'accord car elle sait qu'on ne peut pas être d'accord en tout. Elle sait de plus qu'elle peut être aimée et appréciée même par ceux qui ne sont pas d'accord avec elle.

Je suis assurée que d'atteindre un jour ce niveau de confiance en soi est le plus grand désir de tous. Pourquoi est-ce donc si difficile d'y parvenir? La cause principale du manque de confiance est la quantité de croyances erronées, c'est-à-dire ce que nous avons appris et cru comme étant vrai depuis notre enfance.

4 différentes expériences ayant bloqué votre confiance.

Suite à l'exemple d'un ou des deux parents qui n'avaient pas confiance en eux Suite à des expériences, étant jeune, où l'on s'est fait dire qu'on ne faisait rien de

bon Suite à toute expérience dévalorisante qui a pu provoquer un complexe

d'infériorité Suite à une réprimande, critique ou rejet pour avoir osé, étant jeune, avoir eu

confiance en soi.

Quelle que soit l'origine de la croyance, plus cette dernière est forte, plus elle a du pouvoir sur celui ou celle qui l'entretient. Cette croyance a pour effet de maintenir cette

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personne dans la peur.

Vivez-vous l'une de ces 3 peurs ? Peur de prendre trop de place si on se permet d'avoir confiance en soi, pouvant

engendrer la peur d'être critiqué ou jugé d'orgueilleux, donc D'ÊTRE MOINS AIMÉ Peur d'avoir à prendre des décisions et de ne pouvoir aller jusqu'au bout, pouvant

engendrer la peur d'être jugé d'incompétent, donc D'ÊTRE MOINS AIMÉ

Peur de se tromper ou de faire fausse route, pouvant engendrer aussi la peur d'être critiqué, donc D'ÊTRE MOINS AIMÉ.

Plus une personne croit que se permettre d'avoir confiance en soi équivaut à être moins aimée, moins elle s'autorise à être elle-même; Elle croit que manquer de confiance en elle, avec les conséquences que cela engendre, est moins douloureux à vivre que le fait de ne pas être aimée.

À partir du moment où les conséquences du manque de confiance en elle la feront souffrir davantage que l'idée de ne pas être aimée, elle sera mûre pour décider que sa croyance et sa peur de ne pas être aimée ne sont plus nécessaires ou ne sont plus vraies pour elle. Dès lors elle pourra changer son attitude intérieure.

On peut vérifier le degré de confiance d'une personne par sa capacité de se révéler, de se confier sans avoir peur d'être jugée par les autres.

Voici une carte routière pour augmenter votre degré de confiance : Commencez par décider de vous révéler un peu plus chaque jour. Par contre, il est important de bien faire la différence entre "se révéler", "se plaindre" ou "vouloir changer l'autre". Se révéler, c'est se confier, s'ouvrir, parler de soi, de ce qu'on ressent sans chercher la pitié, l'accord ou l'approbation de l'autre. Certaines personnes croient que lorsqu'elles parlent de leurs problèmes aux autres, elles se révèlent automatiquement. Bien souvent ces paroles sont dites dans l'intention de changer l'autre, de vouloir les manipuler ou les contrôler. Elles sont basées sur la peur. Une personne qui se confie vraiment le fait sans peur, sans arrière-pensée.

Décidez, de plus, de toujours être vrai. Plutôt que de ne pas dire la vérité, choisissez de ne rien dire en étant conscient de la peur qui se cache et qui vous empêche de dire la vérité. Donnez-vous le droit d'avoir encore cette peur ici et maintenant en sachant que tout se transforme avec l'acceptation.

Ouvrez-vous et acceptez la vérité des autres. N'oubliez pas que lorsque vous dites à quelqu'un d'autre : "Je veux la vérité", il est fort probable que cette vérité ne fasse pas votre affaire. Surtout ne condamnez pas cette personne car elle ne voudra plus vous dire la vérité. Plus vous encouragez les autres à vous faire assez confiance pour vous dire une vérité qui vous déplaît, plus vous développez la confiance en vous.

Lorsque vous réalisez que vous manquez de confiance en vous dans un certain domaine, 17

donnez-vous le droit, osez l'avouer et vous verrez que vos limites s'élargiront.

Lorsque vous avez de la difficulté à avoir confiance ou faire confiance à quelqu'un, osez lui avouer en réalisant que vous vous basez sur le connu et qu'il vous est impossible pour le moment d'y arriver. L'autre personne vous respectera pour votre franchise. Les termes "avoir confiance" et "faire confiance" sont utilisés en général de la façon suivante :

" Avoir confiance " en soi ou en quelqu'un est proche d' " être confiant ". Quand on est confiant, on se fie à l'énergie divine en soi ou en l'autre, on sait que ça va s'arranger, qu'on va s'en sortir d'une manière ou d'une autre.

" Se faire confiance " ou " faire confiance " à quelqu'un est plutôt basé sur le connu, sur une expérience du passé.Exemple : " Je ne peux plus lui faire confiance après tout ce qu'il m'a fait ". On peut dire aussi : " Je ne suis pas capable d'avoir confiance en cette personne ". Ce genre d'expression est plus basé sur une intuition que sur une expérience du passé.

Osez risquer et vous donner le droit de ne pas réussir en sachant que tout n'est qu'expérience; Ne vous laissez plus arrêter par les " supposés échecs " du passé. Ces derniers vous ont servi, il ne reste qu'à découvrir comment.

Ne vous valorisez plus par vos performances, mais plutôt par ce que vous "êtes". Ne croyez plus que vous êtes "spécial" seulement lorsque vous avez les résultats escomptés. N'attendez plus les résultats pour être heureux; Soyez plutôt heureux de toute la créativité que vous développez (à tout moment dans tous les domaines de votre vie).

Vous verrez qu'en reprenant confiance en vous, vous retrouverez votre puissance intérieure et votre vie en sera de beaucoup améliorée.

Vous vous ouvrirez à l'abondance au même degré que votre ouverture à la créativité. Plus vous créez votre vie selon vos besoins, plus vous êtes dirigé dans la bonne direction.

Vous développerez davantage d'amour pour vous-même et attirerez donc plus d'amour vers vous.

Lise Bourbeau

Comment bien vivre sa colère ?

Êtes-vous une personne colérique ? Ne répondez pas trop vite à cette question ! La plupart des gens ne se croient pas colériques mais en réalité, tous les humains vivent de la colère à des degrés différents, de façon différente et pour des raisons différentes.

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Comment vivez-vous les situations suivantes ?

Quelqu'un vous fait une promesse, s'engage à faire quelque chose et ne le fait pas.

Vous prêtez un objet ou de l'argent et l'autre ne vous le remet pas, ou vous remet l'objet endommagé.

Quelqu'un vous ridiculise ou vous humilie devant d'autres personnes. Votre conjoint(e) oublie votre anniversaire.

Vous êtes sûr(e) d'avoir raison alors qu'une autre personne vous obstine.

Les situations précédentes impliquent au moins une autre personne. Que se passe-t-il en vous lorsque vous vivez une des situations suivantes ?

Vous oubliez quelque chose d'important. Vous avez dit oui à quelqu'un alors que vous auriez voulu dire non.

Vous avez trop mangé de chocolat ou abusé de tout autre aliment ou substance. Quelque chose que vous n'auriez pas dû dire revient contre vous.

Vous voulez exprimer quelque chose à quelqu'un et vous n'y arrivez pas. Vous avez laissé quelqu'un profiter de vous.

La majorité des gens vivent de la colère face à eux-mêmes dans ces situations. Cette colère est plus ou moins consciente et vécue à des degrés différents par chacun.

Pourquoi vivons-nous autant de colère alors que nous préférons le calme dans notre vie?

À chaque fois que la colère prend le dessus, nous ne sommes plus nous-mêmes. Nous nous laissons envahir par une partie de nous qui souffre et qui est là pour nous indiquer une blessure non réglée. Cette blessure vient d'une situation douloureuse vécue étant jeune avec un parent et où le pardon n'a pas été encore fait.

Cinq blessures principales sont à la base de cette colère : La trahison, le rejet, l'abandon, l'humiliation et l'injustice. Tant et aussi longtemps que les blessures ne seront pas réglées par le pardon véritable, elles demeureront des plaies ouvertes qui feront mal à chaque fois que quelqu'un ou une situation viendra réveiller ou toucher cette vieille blessure. Plus la blessure est importante, plus la plaie est ouverte, et plus la colère est forte.

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Lorsque nous croyons vivre de la colère envers une autre personne, c'est une illusion. En réalité, c'est toujours face à soi-même. Inconsciemment, nous nous en voulons de ne pas nous être occupé de nos blessures. Nous nous en voulons de nous être laissé avoir, de n'avoir pu nous exprimer ou faire nos demandes clairement ou de n'avoir pu nous affirmer sans accuser l'autre. Lorsque nous sommes dans notre coeur, nous n'accusons pas l'autre et nous pouvons nous exprimer calmement en nous plaçant dans la peau de l'autre. Au niveau de l'âme, nous savons que nous attirons ces personnes et ces situations pour nous aider à devenir conscients de ce qu'il nous reste à régler. En fait, nous sommes en colère parce que nous nous en voulons de ne pas demeurer dans notre coeur, c'est-à-dire d'être vraiment nous-mêmes. C'est seulement lorsque nous sommes réellement nous-mêmes que nous nous sentons bien.

Il est intéressant de constater que nous ne nous mettons pas tous en colère pour les mêmes raisons et dans les mêmes circonstances. Cela vient des croyances développées par chacun, par peur de souffrir, et selon la personnalité de chacun. Voici plusieurs exemples:

Le perfectionniste trop idéaliste veut tellement que tout soit parfait, qu'il est en général un perpétuel insatisfait. Il vit beaucoup de colère, mais surtout face à lui-même, car il se critique beaucoup. Il essaie de contrôler sa colère le plus possible car pour lui, colère est synonyme d'imperfection. Chez le perfectionniste, la colère se traduit par une attitude tendue, stressée et nerveuse. Le contrôle qu'il s'impose est très exigeant et néfaste pour son système nerveux.

Les personnes ambitieuses qui recherchent sans cesse le succès vivent de la colère lorsqu'il y a perte de temps. Elles ne se donnent pas le droit de perdre du temps et vivent donc de la colère envers elles-mêmes si cela se produit. Elles ne tolèrent pas non plus ceux qui leur font perdre leur temps et vivent de la colère envers eux lorsque cela se produit. Ces personnes manifestent leur colère par de l'impatience et de l'intransigeance. Elles ne s'arrêtent pas trop à leur colère car cela leur ferait perdre du temps.

Les personnes à caractère contrôlant vivent surtout de la colère envers ceux qui ne gardent pas leurs engagements et ceux qu'elles jugent irresponsables. Elles se permettent de montrer leur colère car elles aiment bien montrer leur force, leur pouvoir. Par contre, elles s'en veulent ensuite car elles voudraient être assez fortes pour ne pas se laisser déranger.

Les personnes plutôt rigides sont championnes pour se faire croire que tout va bien, que tout est merveilleux et qu'elles ne vivent pas de colère. Elles préfèrent ne rien sentir, ainsi elles évitent de souffrir. Ce sont des personnes à qui on a souvent demandé de performer étant jeunes et qui continuent de croire qu'en ne sentant pas, elles performeront mieux. En général, elles semblent au-dessus de tout, calmes et impassibles.

Les personnes dépendantes vivent de la colère surtout envers les autres. Elles recherchent de l'attention à tout prix. Elles vivent donc de la colère principalement avec ceux qui devraient, selon elles, leur donner de l'attention ou avec ceux qui semblent l'abandonner. Cette colère se manifeste surtout par des problèmes ou des maladies pour attirer l'attention. Elles jouent souvent à la victime. Toutes les maladies qui finissent par "ite" sont des manifestations de la

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colère. Le foie est l'organe le plus touché par le refoulement de la colère. On observe aussi des problèmes de blocage aux intestins lorsque la personne se retient trop, surtout au niveau de ses désirs.

Ceux qui se sentent facilement rejetés vivent une colère profonde mais choisissent de fuir plutôt que de montrer leur colère. Ils fuient la situation ou la personne en se réfugiant dans l'alcool, la drogue ou les médicaments. Cette colère est une émotion indésirable qui bloque le corps émotionnel, c'est-à-dire le corps des désirs et de la capacité de sentir la joie, le bonheur et l'amour. C'est d'ailleurs la cause de toutes sortes de malaises et maladies au niveau du corps physique.

Cette colère est une émotion indésirable qui bloque le corps émotionnel, c'est-à-dire le corps des désirs et de la capacité de sentir la joie, le bonheur et l'amour. C'est d'ailleurs la cause de toutes sortes de malaises et maladies au niveau du corps physique.

Lorsque vous vous apercevez que vous vivez de la colère :

1. Prenez trois bonnes respirations.

2. Ensuite " et le plus important " donnez-vous le droit de vivre cette colère. Acceptez l'idée que vous êtes humain, que certaines blessures intérieures ne sont pas encore réglées et que cette colère peut vous permettre de les découvrir pour enfin les guérir.

Ces deux premières étapes vous aideront à vous recentrer.

Reconnaissez ensuite que c'est en réalité envers vous-même que vous êtes en colère. La plupart des gens s'en veulent de ne pas avoir bien précisé ou bien communiqué quelque chose, de s'être laissés avoir, d'avoir agi sans réfléchir ou de ne pas avoir écouté leur intuition par exemple.

Lorsque votre colère implique une autre personne, il est important de lui exprimer ce que vous avez vécu en lui avouant la colère que vous vivez face à vous-même. Il ne doit y avoir aucune accusation envers l'autre.

Ne vous en voulez surtout pas car vous continueriez ainsi à entretenir cette colère envers vous-même. Sachez qu'il est tout à fait normal pour un humain de réagir lorsque quelqu'un vient toucher une de ses plaies, qu'elle soit physique ou psychologique.

Je recommande également de faire le miroir avec la personne concernée. Cette technique est formidable pour vous aider à vous connaître davantage et devenir plus conscient(e). Notez de quoi vous accusez l'autre d'être et ensuite vérifiez si ça vous arrive d'être comme ça des fois. Cet exercice n'a pas comme but de vous sentir coupable d'être comme ça mais plutôt pour vous aider à prendre conscience pourquoi vous êtes comme ça à certains moments. Ceci vous aidera à avoir plus de compassion pour vous-même et pour les autres.

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Par la suite, allez encore plus loin et vérifiez à quel moment vous avez, dans le passé, accusé un de vos parents de la même chose. Ce parent est généralement celui du même sexe que la personne avec qui vous avez vécu une colère. Cela peut vous aider à faire le pardon avec votre parent.

Le mieux est de faire ce travail intérieur le plus vite possible. Si vous attendez, si vous refoulez la colère, la blessure s'en trouvera grossie et aggravée et il vous sera de plus en plus difficile de l'exprimer. Vous avez toujours le choix!

Lorsque vous êtes confronté à la colère de quelqu'un d'autre :

1. Prenez trois bonnes respirations.

2. Dites à l'autre calmement mais avec fermeté que vous n'avez pas l'intention de parler avec une personne qui n'est plus elle-même.

3. Préférez attendre qu'elle se ressaisisse et se recentre. Vous pouvez lui suggérer de prendre plusieurs bonnes respirations.

Il est dans votre plus grand intérêt de choisir de reconnaître et d'exprimer vos colères si vous voulez arriver à en vivre de moins en moins. Vous pourrez ainsi récupérer toute l'énergie qui vous était nécessaire pour entretenir cette colère et l'utiliser pour vous créer une vie de paix et d'harmonie plutôt qu'une vie remplie d'émotions désagréables telles que la colère.

Lise Bourbeau

Comment dédramatiser ?

Selon le dictionnaire, une personne dramatise lorsqu'elle donne un tour dramatique à un événement et à une situation en exagérant sa gravité.

Par exemple, les gens dramatisent souvent quand:

Une salle de bain est en désordre. Un enfant s'approche trop d'une piscine.

Quelqu'un est en retard pour un rendez-vous. Ils voient une souris, une araignée, etc.

Ils ont pris 5 kilos. Un contretemps dérange leurs plans.

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Vous pensez peut-être que ces situations ne sont pas vraiment dramatiques comparativement à perdre son emploi, faire faillite, apprendre que son adolescent se drogue, avoir une maladie grave, votre conjoint vous quitte pour quelqu'un de plus jeune, un être cher décède, etc. Comment pouvez-vous affirmer que ces situations sont des drames? Pourquoi dans les mêmes circonstances, certains demeurent très calmes alors que d'autres en font des drames?

Ces réactions dépendent des limites de chacun tant aux niveaux physique, émotionnel et mental.

Voici le portrait type d'une personne qui dramatise facilement

Elle est hyper-émotive Son imagination est telle qu'elle perd le contrôle Ses peurs la font paniquer

Elle a un grand besoin d'attention.

Il existe une différence entre dramatiser et exagérer. Prenons l'exemple d'un couple en vacances au bord de la mer. Monsieur décide de nager très loin et en le voyant aussi loin, madame commence à imaginer toutes sortes de scènes qui lui font peur. Même si elle sait que son mari est un bon nageur, son imagination est plus forte que sa raison. Si elle est dans tous ses états quand son mari revient parce qu'elle vit des émotions, elle dramatise.

Si elle lui dit seulement: "Avais-tu pensé aux requins avant de t'éloigner ainsi?" et qu'elle ne vit pas d'émotions, c'est seulementde l'exagération.

Quand nous dramatisons, nous craignons de subir les conséquences d'une situation donnée ou d'en être tenus responsables.

Pour illustrer ceci, reprenons les exemples du début:

Une salle de bain en désordre: la mère croit que les enfants profitent d'elle, qu'ils sont indifférents au fait qu'elle a d'autres choses à faire que de toujours nettoyer. Elle ne se sent pas aimée.

Un enfant qui s'approche trop d'une piscine: le parent a peur d'être traité d'irresponsable si quelque chose arrivait à son enfant.

Quelqu'un est en retard pour son rendez-vous: avoir peur de perdre l'estime de l'autre, un emploi, avoir peur de se faire juger, etc.

Voir une souris ou une araignée: peur de se faire envahir. L'animal n'est qu'un rappel de la peur vécue face aux humains.

Avoir pris cinq kilos: peur de ne plus être désirable et de se retrouver seul.

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Un contretemps qui dérange vos plans: avoir l'impression de ne pas être respecté ou avoir peur de ne pouvoir faire face aux conséquences.

Une personne qui dramatise tient l'autre responsable de son bonheur ou de son malheur. Elle se croit aussi responsable des autres. Sans s'en rendre compte, elle ne pense qu'à elle-même.

Une personne responsable assume les conséquences de ses propres choix et actions et non celles des autres.

En reprenant les exemples plus tragiques du début, voyons ensemble comment une personne responsable réagirait.

Perdre un emploi : elle ne traite pas son patron d'injuste. Elle accepte plutôt le fait que le hasard n'existe pas. En vérifiant au plus profond d'elle-même, elle s'aperçoit qu'elle n'avait plus rien à apprendre avec ce travail et qu'elle avait un désir secret de passer à autre chose. L'univers s'en est occupé pour elle.

Faire faillite : elle n'accuse pas le système ou la situation économique. Elle se dit plutôt que cela lui donne l'occasionde vivre de nouvelles expériences en créant du nouveau.Plutôt que de devenir déprimée, elle se renforce grâce à une telle attitude.

Adolescent qui se drogue : elle n'accuse pas son enfant et ne s'accuse pas en tant que parent en se sentant coupable de la décision de l'adolescent. Elle sait que cette décision appartientà l'adolescent et que ce dernier aura à en assumer les conséquences tôt ou tard. Elle partage avec lui comment ellese sent dans cette situation et lui dit qu'elle n'a aucune intention d'en subir les conséquences pour lui. Par contre, elle lui offrede l'aider dans la mesure du possible selon ses limites etses capacités.

Maladie grave : plutôt que de paniquer, elle utilise sa maladie pour tenter de reconnaître l'attitude intérieure qui a déclenché cette maladie. Elle est ensuite reconnaissante pour ce que cette maladie lui a permis de conscientiser.

Conjoint qui quitte l'autre : plutôt que d'accuser le conjoint, elle prend contact avec sa peur d'être abandonnée. Elle réalise qu'elle s'est elle-même créé cette peur et elle l'assume afin d'être moins dépendante de quelqu'un d'autre pour son bonheur.

Un être cher qui meurt : elle ne voit aucune injustice et ne se sent pas abandonnée. Elle accepte sa décision de retourner dans le monde de l'âme. Elle respecte le choix de l'autre même si elle s'ennuie de sa présence physique.

Être ainsi responsable aide à demeurer centré. Toute personne centrée sait qu'il y a toujours une solution à tout et en étant plus calme, plus observatrice des événements,

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elle prend nécessairement les bonnes décisions.

La personne qui perd le contrôle et dramatise est décentrée et se crée nécessairement des problèmes. Elle en vient même à avoir plusieurs malaises et maladies tels des problèmes nerveux, des maux de tête, des indigestions, des problèmes d'intestin, de foie et de pancréas. C'est surtout le système digestif qui est le plus affecté. Plus une personne dramatise et plus elle devient victime. Plus elle est victime, plus elle s'attire des maladies graves, surtout des maladies rares.

Pourquoi?

Parce que la victime obtient beaucoup d'attention avec des événements ou maladies tragiques. Elle finit par croire que sans ces drames, elle n'aura plus d'attention. Heureusement que rien dans notre monde matériel n'est permanent. Tout est temporaire. Seul celui qui croit qu'une situation désagréable est permanente la recrée sans cesse avec son pouvoir créateur, se donnant ainsi raison.

Dans la vie, nous avons tous le choix entre:

L'amour inconditionnel et l'amour conditionnel (Je t'aime si...) L'amour et la peur

La foi ou la peur Lâcher prise ou vouloir contrôler.

Ces choix nous permettent d'accéder ou non au bonheur, à l'harmonie ou à une vie misérable.

Pour terminer, voici en résumé ce que je suggère aux personnes qui sont portées à dramatiser facilement et qui veulent changer cette attitude.

1. En devenir conscient en vérifiant auprès de vos proches si nécessaire.

2. Se donner le droit d'être ainsi pour le moment en reconnaissant les peurs vécues.

3. Avoir de la compassion pour soi et pour les autres en se plaçant dans la peau de l'autre.

4. S'excuser auprès de la personne que vous avez accusée tout en voyant la partie de vous qui a peur.

5. Apprendre à en rire et à lâcher prise. Reconnaître que vouloir tout contrôler vous demande beaucoup plus d'efforts que de lâcher prise.

6. Se souvenir que plus vous dramatisez, plus vous vivez d'émotions. Vous malmenez votre système et vous vous créez des maladies.

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7. Se poser les questions suivantes: "Cette situation est-elle si tragique? Si je mourais dans quelques instants, serait-ce aussi important? Comment puis-je grandir en tant qu'être humain à travers cette expérience?"

Vous vous rendrez vite compte que le fait de dédramatiser vous aidera à être beaucoup plus maître de votre vie ce qui vous aidera à créer ce que vous voulez vraiment.

Lise Bourbeau

Comment faire respecter son espace?

Tout ce qui vit sur terre a naturellement besoin d'espace vital. Lorsque l'être humain a l'espace vital qui lui est nécessaire, cela le rend plus vivant, énergisé et créatif. Un être humain sans son espace vital est comme un animal sans territoire. C'est contraire aux lois biologiques et naturelles.

L'être humain a besoin d'espace physique, d'espace émotionnel et d'espace mental. Sans cela, il a le sentiment de n'être rien, de manquer d'amour. Votre espace physique, c'est l'endroit où vous habitez, votre chambre, votre lit, vos biens, votre espace au travail, vos outils de travail et tout ce qui vous appartient. C'est aussi votre corps : votre santé, la nourriture que vous ingérez, les odeurs et les touchers des autres. C'est également votre vie et votre mort. Votre espace émotionnel est formé par vos désirs, vos buts, vos choix quotidiens, votre horaire, votre temps, vos amis, votre travail, votre ressenti ainsi que la beauté présente dans votre vie. Votre espace mental quant à lui est défini par votre choix d'études, vos connaissances, vos pensées, croyances et peurs, votre courrier, vos engagements et vos moments de solitude pour réfléchir.

Votre capacité à délimiter et faire respecter votre espace physique, est le reflet de votre capacité à délimiter et respecter votre espace émotionnel et mental. C'est le reflet de votre capacité de vous affirmer, de vous respecter et faire respecter les besoins de votre être. Observez si vous vous respectez et si vous vous faites respecter dans tout ce qui concerne votre monde physique et vous saurez à quel degré vous respectez votre espace émotionnel et mental.

Vous aspirez probablement - comme tout le monde - à avoir tout l'espace voulu, mais peut-être pensez-vous que c'est impossible en vivant et travaillant avec d'autres personnes ayant elles, des besoins différents. Par exemple :

Vos enfants crient en s'amusant alors que vous voudriez du silence pour vous reposer;

Vous n'aimez pas les amis de votre conjoint ou vice-versa;

Votre conjoint aime accumuler de vieux objets alors que vous préférez vous en débarrasser;

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Vous aimez et voulez sortir souvent alors que votre conjoint préfère rester à la maison.

Vous vous demandez probablement: Comment arriver à avoir mon espace vital si précieux et pourquoi certaines personnes y arrivent-il plus facilement que d'autres? Si vos parents - surtout le parent du même sexe que vous - ne vous a pas montré par l'exemple à délimiter et respecter votre espace, vous aurez plus d'efforts à faire pour y arriver. La plupart des parents ne sont pas structurés et disciplinés, ils ne savent pas se respecter. Ils sont soit trop dans le " laisser-faire " ou trop dans le contrôle et la retenue des enfants. C'est la raison pour laquelle la plupart d'entre nous avons à apprendre à délimiter l'espace dont nous avons besoin.

Voici quelques indices permettant de vérifier si vous avez de la difficulté à délimiter et respecter votre espace :

Vous ne respectez pas l'espace des autres : vous voulez les contrôler et les changer. Si c'est le cas, les autres agissent sûrement de la même façon avec vous;

Vous croyez au " vivre et laisser vivre " dans le monde du " avoir et faire "; par exemple, les autres membres de la famille font ce qu'ils veulent dans votre espace et vous croyez que c'est de les aimer que de les laisser faire.

Vous vous sentez coupable de réclamer votre espace. Exemple : Quelqu'un vous crie dans les oreilles, vous l'arrêtez fermement et vous vous sentez coupable par la suite d'avoir été aussi ferme ou direct;

Vous avez peur qu'on vous traite d'égoïste lorsque vous ne voulez pas prêter quelque chose ou donner de l'argent à quelqu'un, ou lorsque vous osez faire vos demandes. Exemple : Vous n'osez pas demander d'éviter de fumer dans votre auto.

Vous faites des pirouettes pour ne pas être rejeté ou abandonné.

Vous développez une maladie - que vous avez créée inconsciemment - pour avoir la paix et récupérer l'espace dont vous avez besoin.

Moins vous respecterez et ferez respecter votre espace, plus les autres vous envahiront. C'est comme un animal qui ne délimite pas son territoire avec sa senteur, les autres animaux vont empiéter son territoire. Souvenez-vous que ce que les autres vous font est un reflet de ce que vous vous faites à vous-même et de ce que vous faites aux autres. Les accuser et vouloir que les autres vous donnent de l'espace ne vous amènera nulle part. Ça doit d'abord venir de l'intérieur de vous. Voici quelques suggestions pour y arriver.

Devenez conscient de ce que vous voulez vraiment en prenant quelques minutes pour tout noter. En revoyant les définitions de l'espace physique, émotionnel et mental, précisez ce qui serait l'idéal pour vous.

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Décidez ensuite que vous seul pouvez établir votre espace. Discutez-en avec les personnes qui vous entourent. Demandez-leur ce que serait l'idéal pour eux au niveau de leur espace. Voyez ensemble comment chacun pourrait trouver satisfaction. Il existe toujours des solutions gagnantes pour chacun.

Vous n'arriverez probablement pas à respecter et faire respecter votre espace complètement du premier coup. À la fin de chaque journée, vérifiez si vous vous êtes senti étouffé, si vous sentez avoir manqué d'espace ou si vous ne vous êtes pas senti respecté par vous-même ou par quelqu'un d'autre. Si c'est le cas, notez dans quelle situation et réfléchissez sur ce que vous pourrez faire différemment la prochaine fois.

Donnez-vous le droit de ne pas être capable de faire respecter votre espace tout à fait encore, sachant qu'un jour vous y arriverez.

Chaque jour, notez ce qui vous a fait vous sentir dans votre espace et félicitez-vous de l'avoir fait.

N'oubliez pas que vous avez le droit d'avoir des besoins différents des autres. Souvenez-vous de ces besoins, ils sont importants. Personne au monde ne peut délimiter votre espace à votre place. C'est votre responsabilité de le faire et c'est seulement ainsi que vous arriverez à vivre dans votre propre espace vital tout en respectant l'espace des autres. Sachez que tout comme il y a suffisamment d'air pour tous, il y a suffisamment d'espace sur cette planète pour tout ce qui y vit !

Lise Bourbeau

Comment gérer le stress au quotidien ?

Malgré les différents aspects de la société qui ont évolués au fil du temps et qui allègent nos tâches quotidiennes, j’entends régulièrement les gens dire que le stress augmente d’année en année et ce, peu importe le pays où je suis.

Il va sans dire que tout le monde vit un certain degré de stress. Ce degré est plus ou moins élevé dépendamment de la sensibilité et de la capacité émotive de chacun à gérer son moment présent ainsi que les changements qui en découlent. Cela dit, un des aspects de l’Ère du Verseau, dans laquelle nous sommes présentement, est qu’elle apporte beaucoup de changements dans nos vies, souvent inattendus, ce qui peut nous faire vivre plus de stress qu’à l’accoutumée.

Afin de déterminer votre degré de stress, je vous suggère de prendre quelques instants pour répondre aux questions suivantes. Lorsque vous aurez terminé d’y répondre, attribuez à chacune de vos réponses une cote entre 0 et 10, 0 représentant la situation la moins stressante. Puis, additionnez les chiffres pour connaître votre pourcentage de stress.

  Qu’est-ce qui vous cause le plus de stress ?

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Êtes-vous perfectionniste au point d’aller au-delà de vos limites pour atteindre votre but ?

Croyez-vous que vous êtes responsable du bonheur des autres?

Avez-vous si peu d’estime de vous-même que vous vous trouvez toujours nul, quoi que vous fassiez ?

Avez-vous sans cesse besoin de l’attention des autres pour vous sentir aimé, ce qui vous pousse à faire constamment des pirouettes pour y arriver et vous fait vivre du stress ?

Vous imaginez-vous des malheurs ou des malchances qui pourraient survenir dans votre vie ?

Votre stress est-il causé par de l’insécurité financière ou la peur de perdre votre emploi ?

Avez-vous peur de vous retrouver seul ?

Tentez-vous sans cesse d'être à la hauteur des attentes des autres ? Trouvez-vous que vous manquez toujours de temps ?

Si vous considérez que votre résultat est trop élevé, cela signifie que ce que vous avez fait jusqu’à présent ne vous apporte pas les bénéfices escomptés. ACCEPTEZ-VOUS tel que vous êtes pour le moment et réalisez qu’il serait important pour vous de vous ouvrir à d’autres alternatives.  Acceptez que vous vous en faites trop, que vous êtes trop exigeant envers vous-même ou que vous dramatisez parfois.

Lorsque vous êtes stressé, prenez un certain recul et observez-vous comme si vous regardiez un film, SANS VOUS JUGER. Gardez à l’esprit que ce que vous vivez n’est ni bien ni mal, que vous préféreriez demeurer calme et serein, mais que ça vous est impossible POUR LE MOMENT. Restez en contact avec votre besoin et avec ce que vous voulez ÊTRE dans ce genre de situation et trouvez un autre moyen que celui que vous utilisiez pour y arriver. Ne vous attardez pas sur ce que vous ne voulez pas être (par exemple, stressé, énervé) mais concentrez-vous plutôt sur ce que vous voulez être, soit calme et centré.

Lise Bourbeau

Comment se décider et passerà l'action ?

Je suis heureuse de constater que les gens sont de plus en plus conscients qu'ils ont de la difficulté à savoir ce qu'ils veulent, à se décider ou encore à passer à l'action. Depuis quelques années, il semble y avoir une énergie de plus en plus forte qui nous pousse à agir. Il est évident que si vous ne savez pas ce que vous voulez ou que d'avoir à vous décider vous est pénible, le fait de passer à l'action vous sera d'autant plus difficile.

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Certains réussissent tout de même à passer à l'action, cependant, ce vers quoi ils tendent risque souvent de ne pas être ajusté à leurs vrais besoins.

Pour vous aider à vous situer et pour savoir où vous en êtes rendu présentement face à ce processus, voici une brève description de cinq types de personnes que je rencontre fréquemment :

La personne qui ne peut se décider à passer à l'action. En général, cette personne demande des conseils à qui veut bien l'écouter mais elle finit par ne rien faire. Puisqu'aucune autre personne ne peut savoir ce qui est véritablement bon pour une autre, elle reçoit donc plusieurs différents conseils qui compliquent sa prise de décision. Ce type de personne laisse ainsi passer beaucoup d'opportunités intéressantes, et se sent malheureuse de ne pas vivre beaucoup d'expériences. Elle admire ou envie donc les autres qui vivent pleinement leur vie mais elle ne croit pas que cela lui est aussi possible. Elle n'est donc pas du tout en contact avec son pouvoir de créer et elle se cherche sans cesse.

La personne qui se décide mais qui, au moment de passer à l'action, se laisse facilement influencer par l'extérieur. Cette personne, du genre à décider ce qu'elle veut, se rend dans un magasin pour acheter une chose mais elle revient avec autre chose, le vendeur ayant réussi à l'influencer et à la convaincre d'acheter autre chose. C'est aussi le genre de personne qui, en revenant chez elle après une dure journée, décide de prendre un bon bain et de se reposer durant toute la soirée. Le téléphone sonne et quelqu'un s'annonce pour lui rendre visite. Elle n'ose pas lui dire: "Non pas ce soir, car je suis fatiguée et je me suis promise de me reposer"; elle dit plutôt: "C'est bien, je vous attends." Cette personne vit souvent de la colère face à elle-même car, tout en sachant ce qu'elle veut, elle se rend bien compte qu'elle n'écoute pas ses besoins. Elle sait au plus profond d'elle-même qu'elle ne s'aime pas comme elle voudrait être aimée.

La personne qui sait ce qu'elle veut et qui décide qu'"un jour" elle le fera. "Un jour je vais partir d'ici, un jour je vais lui dire ce que je pense véritablement, ... je vais me payer une folie, ... je vais changer de lunettes, ... de dentier, ... je vais maigrir, ... j'arrêterai de fumer, ... je vais voyager", etc. Ce type de personne parle généralement au futur ou au conditionnel. "Je ferai" ou "J'aimerais". Elle a une ou plusieurs peurs qui l'empêchent de passer à l'action maintenant. Elle camoufle ses peurs en parlant sans cesse de ce qu'elle fera un jour. Elle ne vit pas son moment présent car son passé l'influence beaucoup. Craignant de voir se renouveler une expérience désagréable, elle remet sans cesse à plus tard la réalisation de ce qu'elle sait vouloir.

La personne qui ne décide pas vraiment selon ce qu'elle veut, et qui agit beaucoup. Cette personne agit souvent par devoir, par habitude, pour faire plaisir aux autres ou parce que c'est bien d'agir ou mal de ne pas agir. Cette attitude se voit aussi chez quelqu'un qui a peur de manquer le bateau ou de passer à côté de quelque chose. Elle s'éparpille disant oui à tout ce qui passe. Elle ne se donne pas le droit de lâcher un projet en cours de route même lorsqu'elle devient consciente que sa décision n'est pas très bonne pour elle. Elle se force à continuer jusqu'au bout. C'est aussi le genre de personne qui se croit la seule responsable du bien-être et du bonheur de tous ceux qui l'entourent. Elle est prise dans un tourbillon

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d'actions; elle ne s'arrête pas pour se demander si ce qu'elle fait répond vraiment à ce qu'elle a besoin, à son propre bien-être.

La personne qui décide, passe à l'action mais qui arrête en cours de route. C'est souvent le signe d'une personne qui ne croit pas mériter le bonheur ou le succès. Elle lâche tout juste avant d'arriver à son but. Elle est aussi le genre à s'imposer des choses, sans vérifier au préalable, si ce qu'elle décide tient compte de ses limites. En surestimant ses forces, elle en abuse et ne peut se rendre jusqu'au bout. Cette personne recherche la perfection dans ce qu'elle fait. Comme il est seulement possible d'atteindre la perfection dans le "être" et non dans le "faire", elle n'est donc jamais satisfaite et finit par se décourager car elle craint de ne pas atteindre son idéal de perfection. Elle a souvent peur de se faire juger ou critiquer. Elle trouvera donc une bonne raison pour justifier et expliquer pourquoi elle lâche en cours de route.

Si vous n'appartenez pas à aucune de ces catégories, vous devez donc faire partie de ceux qui savent ce qu'ils veulent, se décident et passent à l'action.

Il se peut fort bien que vous vous reconnaissiez dans une catégorie pour un certain aspect de votre vie et dans une autre pour un autre aspect. L'important est de devenir plus conscient de vos comportements et de votre attitude. En vous connaissant davantage, il est plus facile pour vous de savoir ce que vous voulez conserver ou modifier dans ces comportements.

Une chose est commune à ces cinq types de personne; il n'y a pas d'harmonie entre leur principe masculin et leur principe féminin. Pour pouvoir créer quoi que ce soit dans la vie, cette harmonie doit exister. C'est le principe féminin en soi qui connaît nos vrais besoins et qui décide et le principe masculin qui fait des actions dans le monde matériel pour satisfaire ou concrétiser nos besoins.

Lorsqu'il y a un manque d'harmonie à l'intérieur de soi, cela se reflète dans le monde matériel, c'est-à-dire qu'il y a aussi un manque d'harmonie dans les relations homme-femme. De plus, cette dysharmonie peut finir par se refléter dans le corps physique, par des maux de hanches, de jambes ou pieds, maux associés à la peur de ne pas aller de l'avant. Les maux de gorge, de gencives et de dents sont associés à la peur de passer à l'action ou à la peur de dire quelque chose et bien d'autres.

Comment retrouver cette harmonie? Premièrement, en sachant ce que vous voulez vraiment. Posez-vous la question suivante: "Si toutes les circonstances étaient parfaites, c'est-à-dire si j'avais l'argent et le temps nécessaires et que cela ne dérangerait personne, qu'est-ce qui me rendrait heureux en ce moment?" Vous allez dire que c'est de rêver en couleurs que de croire que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez dans la vie. Vous avez le choix d'y croire ou non.

Si vous voulez arriver un jour à créer votre vie telle que vous la voulez, vous devez commencer quelque part, c'est-à-dire par y croire. Au début, il est certain que vos peurs et vos croyances vont interférer et vont vous convaincre que vous ne pouvez pas y arriver. Commencez alors par de plus petites choses et posez-vous la question suggérée aussi souvent que nécessaire.

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Lorsque vous ne croyez pas qu'il vous est possible d'avoir ce que vous voulez, profitez-en pour découvrir quelles peurs vous empêchent d'y croire. Au moins vous saurez que ce n'est pas ce que vous voulez qui est impossible mais bien le fait de croire que ce n'est pas possible qui rend la démarche impossible.

L'étape la plus importante est de décider de débuter par quelque chose. Vous n'avez pas à décider, dès le début, d'un plan d'action complet et comprenant toutes les étapes pour y arriver. La personne qui s'astreint dès le début à planifier toutes les étapes de son projet court le risque de se décourager ou d'être dirigée par son plan d'action, ce qui lui demandera beaucoup de contrôle pour ne pas dévier de ce plan d'action. Selon mon expérience, il est plus facile de planifier comment débuter, de garder en tête son but, son désir, sa préférence, et d'accepter d'être guidé en cours de route. Nous sommes beaucoup mieux guidés dans le mouvement et dans l'action. Par exemple, si vous voulez un jour savoir danser, vous décidez de vous inscrire à un cours de danse et c'est dans le mouvement pendant que vous dansez, que le professeur peut mieux vous guider.

Votre professeur est votre Dieu intérieur qui vous guide gratuitement et qui est présent à vos besoins vingt-quatre heures par jour. Dans la réalisation de votre projet, vous passez d'une étape à l'autre en étant à l'écoute de votre intuition ou de votre Dieu intérieur. Vous vivez une journée à la fois tout en sachant que vous êtes continuellement guidé. Vous arriverez de la sorte à ce que vous avez vraiment besoin et d'une façon beaucoup plus harmonieuse.

Sachez que vous ne faites jamais d'erreurs, vous ne faites que vivre des expériences qui vous donnent l'occasion de grandir et de vous améliorer en tant qu'être humain.

Donnez-vous aussi le droit d'avoir des limites, tous les humains ont des limites, il n'y a que le plan spirituel qui est illimité: le plan matériel qui comprend les niveaux physique, émotionnel et mental, est limité. Ce n'est pas une faiblesse que d'avoir des limites; c'est très humain. Si, après avoir passé à l'action, vous vous apercevez que c'est trop pour vous, vous pouvez vous donner le droit de changer d'idée sans vous critiquer et sans vous juger inutilement. En vous acceptant ainsi, vous deviendrez conscient beaucoup plus vite de ce qui est mieux pour vous, et vous saurez quelle nouvelle direction prendre.

N'oubliez pas, en cours de route, d'avoir de la gratitude pour tout ce qui vous arrive. Remerciez-vous et félicitez-vous tous les jours. Révisez en soirée les actions que vous avez faites durant la journée qui répondent à vos besoins. Vous finirez par croire que vous pouvez créer votre vie selon vos besoins et ce, dans tous les domaines.

Il n'est pas toujours facile de savoir si ce que l'on désire répond à un besoin. Dites-vous bien que lorsque votre désir est en harmonie avec votre être, votre plan de vie, sa réalisation se fera dans l'harmonie, c'est-à-dire sans souffrance et sans obstacles qui peuvent sembler insurmontables. C'est un indice qui ne ment pas.

Si ce que vous voulez vous créée plus de problèmes que de joie, je vous suggère de réviser la motivation soutenant ce désir. Était-ce pour améliorer votre qualité de vie ou pour prouver quelque chose à quelqu'un, ou par peur de manquer ou de perdre quelque chose ou quelqu'un ?

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Tout au long des étapes, n'oubliez pas de vous remémorer ce que vous voulez véritablement et garder bien vivante en vous la vision de ce que vous voulez. Soyez enthousiaste, confiant tout en acceptant qu'il y a peut-être encore mieux quelque part ailleurs mais que vous ne le connaissez pas pour l'instant.

Notre Dieu intérieur, qui sait tout de nous, demeure toujours notre meilleur guide. En se rappelant sans cesse que Dieu ne nous veut que du bon, que de l'amour et de la joie, il est plus facile d'accepter de changer de direction en cours de route, puisque que l'on sait que c'est pour le mieux.

Je termine en vous rappelant cette pensée :

"Les circonstances ne sont jamais favorables pour agir, c'est votre décision qui rend les circonstances favorables."

Lise Bourbeau

Comment se libérer de ses pensées et émotions toxiques pour mieux communiquer ?

Pour bien communiquer, nous devons nous rappeler ce qu'est la communication. Selon le Petit Robert, communiquer signifie « être en relation ». La communication est une relation d'influence réciproque entre individus, car elle se compose de deux facettes : la transmission et la réception.

Nous transmettons de l'information par la parole lorsque nous partageons ce que nous vivons ou ce que nous désirons. Nous recevons de l'information par l'écoute. Par conséquent, l'écoute s'avère aussi importante dans l'art de communiquer que la capacité de parler. Il est aussi important de savoir transmettre son message que de savoir recevoir celui de l'autre. Certaines personnes éprouvent plutôt de la difficulté à communiquer leurs sentiments ou à faire leurs demandes clairement et d'autres personnes ont plus de problèmes à bien écouter.

Et vous, savez-vous quelles sont vos forces et vos faiblesses ? Je vous suggère de vérifier avec vos proches pour savoir si, selon eux, vous avez plus de facilité à parler qu'à écouter. La plupart des gens ne se connaissent pas assez. C'est toujours une bonne idée de vérifier avec ceux qui nous connaissent bien. La réponse que nous recevons n'est pas toujours à notre goût, mais cette habitude de vérifier avec d'autres se veut un excellent exercice pour diminuer notre ego.

De plus, il est très important de nous rappeler que la communication ne se fait pas seulement avec la parole et l'écoute. Nous communiquons tous d'une façon verbale et non-verbale. La communication verbale comprend les mots et le ton utilisés, le timbre et les intonations de la voix, etc. La communication non-verbale comprend le regard, l'expression du visage, les gestes, les mouvements du corps, l'apparence, etc.

Les statistiques nous disent que les mots ne comptent que pour 7 % de la 33

communication, la voix pour 38 % et le non-verbal pour 55 %. Vous avez sûrement vécu l'expérience d'entendre une personne dans un état de colère vous dire : « Fais ce que tu veux, ça ne me dérange pas » et vous saviez tout de suite par son non-verbal que ce qu'elle vous disait n'exprimait pas ce qui se vivait en elle. Ne vous leurrez donc pas avec les mots que vous utilisez, car nous communiquons davantage avec le non-verbal.

Pourquoi est-ce donc si difficile de bien communiquer ? Nous savons tous que la mauvaise communication est à la base de la majorité de nos problèmes, autant personnels que professionnels. Regardons ensemble à quel point les blessures de l'âme nous empêchent de transmettre ou de recevoir de l'information. Ces blessures sont au nombre de cinq : REJET, ABANDON, HUMILIATION, TRAHISON et INJUSTICE. Elles englobent toutes les émotions ou les croyances toxiques qui nous habitent. Souvenons-nous que lorsque l'humain ne vit aucune peur, qu'il est lui-même, il communique très facilement. Chacune des difficultés vécues survient lorsqu'une de nos blessures est activée et qu'elle prend le dessus sur nous. Alors, nous ne sommes plus nous-même. Toutes ces blessures sont vécues à des degrés divers et avec des personnes différentes. Voilà pourquoi nous ne communiquons pas de la même façon avec les personnes qui nous entourent.

Commençons avec les difficultés de transmettre, c'est-à-dire d'exprimer ce que nous ressentons ou de faire des demandes claires et précises.

Lorsque votre blessure de REJET est activée, vous devenez très vague ou décousu dans votre façon de vous exprimer. Votre voix devient encore plus faible. Il est alors très difficile pour l'autre de savoir ce que vous voulez dire au juste. À moins que l'autre ait la capacité de vous poser plusieurs questions pour éclaircir ce que vous dites, votre demande ou ce que vous voulez exprimer ne sera pas compris. Cette blessure vous fait aussi vous sauver et vous empêche même de parler. Vous aimeriez que l'autre devine ce que vous vivez ou ce que vous voulez.

Quand votre blessure d'ABANDON s'éveille, vous vous plaignez facilement : ce qui a le don d'exaspérer l'autre. Votre ton pleurnichard est souvent accompagné du timbre de voix d'un enfant. Vous êtes un spécialiste pour faire vos demandes, mais vous les faites en vous plaignant. Lorsque vous exprimez ce que vous vivez, ce que vous ressentez, vous êtes porté à dramatiser et à donner beaucoup de détails, ce qui peut aussi rendre l'autre impatient.

Lorsque votre blessure d'HUMILIATION est déclenchée, vous voulez tellement aider l'autre personne que vous prenez une voix douce comme si vous vous adressiez à un enfant. Vous êtes spécialiste pour avoir l'air calme quand l'autre sait que vous êtes énervé ou en colère. Vous avez beaucoup de difficulté à faire vos demandes car vous croyez que les autres vont deviner ce que vous voulez, comme vous aimez bien le faire pour les autres.

Quand votre blessure de TRAHISON s'active, vous avez de la difficulté à être précis dans vos demandes, car vous vous attendez à ce que l'autre comprenne très vite. Vous vous impatientez trop vite et manquez de tolérance, ce qui rend une communication harmonieuse très difficile. Vous parlez rapidement et sautez facilement d'un sujet à l'autre, rendant ainsi l'écoute difficile pour l'autre. Vous êtes porté à hausser le ton. Vous croyez qu'en parlant plus fort, vous pourrez vous faire comprendre plus vite, mais ça ne se produit pas. Vous voulez avoir raison à tout prix. Vous savez exprimer vos sentiments

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lorsque vous voulez manipuler l'autre ou le séduire. Votre peur de vous faire avoir et votre difficulté à faire confiance aux autres vous empêchent aussi de vous dévoiler.

Lorsque votre blessure d'INJUSTICE est éveillée, votre ton devient sec et froid. Lorsque vous donnez de l'information, vous donnez des détails souvent inutiles pour être sûr de ne pas vous tromper. Vous êtes aussi porté à répéter deux ou trois fois pour vous assurer d'être compris. Vous vous dévoilez difficilement, car vous avez fermé votre capacité de sentir. Au lieu de parler de ce que vous ressentez, vous parlez de détails physiques.

Maintenant, regardons ensemble les difficultés de recevoir l'autre, c'est-à-dire d'écouter, lorsque nous ne sommes pas nous-même, c'est-à-dire lorsque notre ego prend le dessus et que nous nous retrouvons dans des peurs pour nous-même.

Lorsque votre blessure de REJET est activée, vous n'écoutez plus. Vous semblez écouter, mais vous fixez l'autre sans le voir ou l'entendre. Vous pouvez même finir par paniquer et marmonner quelque chose avant de prendre la fuite. Ou bien, si on vous parle d'un sujet qui vous semble menaçant, vous changez de sujet. Vous ne répondez pas vraiment à la question que l'on vous pose. Vous avez de la difficulté à regarder l'autre dans les yeux quand vous écoutez. Vous êtes souvent occupé à vous créer vos propres scénarios mentalement pendant que l'autre parle.

Quand votre blessure d'ABANDON se déclenche, vous êtes porté à couper la parole à l'autre et à ramener le sujet à vous. Vous aimez tellement parler des drames dans votre vie que votre capacité d'écoute devient très faible. Vous cherchez sans cesse l'attention des autres, vous voulez qu'ils vous parlent, mais ils n'ont pas l'occasion de parler longtemps.

Lorsque votre blessure d'HUMILIATION s'éveille, vous voulez tellement aider l'autre que vous essayez de minimiser ce qui leur arrive. Vous leur offrez de l'aide avant même qu'ils ne vous en demandent. Vous avez de la difficulté à laisser parler l'autre de ce qu'il ressent et à demeurer objectif. Si quelqu'un vous demande ce que vous vivez, au lieu de lui répondre, vous avez le don de retourner la conversation sur l'autre.

Quand votre blessure de TRAHISON est activée, vous coupez la parole rapidement, car vous sautez aux conclusions avant d'avoir laissé l'autre terminer. Vous croyez avoir tout compris alors que ce n'est pas le cas. Vous avez de la difficulté à terminer une communication, car vous voulez avoir le dernier mot à tout prix et surtout avoir raison. Au lieu d'écouter ce que l'autre a à dire, vous êtes plus occupé à le convaincre de votre façon de penser. Vous faites aussi la même chose avec une demande de quelqu'un d'autre si vous n'êtes pas d'accord. Vous aimez bien être la vedette au cours d'une conversation.

Lorsque votre blessure d'INJUSTICE se déclenche, vous êtes plus occupé à écouter si ce que l'autre dit est juste. Si vous vous rendez compte qu'il manque un détail, vous guettez le moment où vous pourrez interrompre pour l'ajouter ou pour vous informer sur ce qui manque. Vous avez la critique facile, ce qui vous fait écouter davantage ce qui se passe dans votre tête plutôt que d'écouter l'autre. Lorsque l'autre vous parle de ses sentiments, vous vous arrangez pour changer le sujet le plus possible en posant des questions sur des détails plus physiques.

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Je vous suggère de réviser votre façon de transmettre et de recevoir autant dans votre vie professionnelle que votre vie personnelle. Quelles blessures sont activées avec ces personnes ? Rien ne vous empêche de vérifier avec elles pour comparer si elles vous voient de la même façon que vous.

Alors, si vous voulez avoir de meilleures relations dans votre vie, vous devez vous demander ce que vous devez faire une fois conscient qu'un changement s'impose dans votre façon de communiquer.

Après plusieurs années de recherches à ce sujet, je suis arrivée à la conclusion que toutes les formes de communication peuvent se concentrer en cinq catégories. Elles peuvent vous aider autant dans votre façon de transmettre aux autres que dans votre façon de recevoir, d'écouter. L'idéal est d'apprendre à écouter les autres pour savoir bien différencier ce qu'ils vous communiquent. Sachant que l'écoute est tout aussi importante que la parole, vous savez que si vous apprenez à bien écouter, vous aurez comme résultat une bonne écoute des autres. Cette loi du retour est immuable dans tous les domaines. Cependant, il se peut que l'autre ait besoin de votre écoute, car il veut vous partager des choses difficiles qu'il vit dans le moment. Si vous ne vous sentez pas capable à ce moment-là de bien écouter, il est important d'informer l'autre de votre limite actuelle.

La première forme de communication est le PARTAGE. Lorsque l'autre vous partage quoi que ce soit, vous n'avez qu'à l'écouter. Vous n'avez pas à lui répondre s'il ne vous a pas demandé de questions. Par exemple, votre conjoint arrive à la maison en disant : « Ah! ce qu'il fait chaud aujourd'hui. » Vous n'avez pas à répondre qu'hier, il faisait plus chaud. Avez-vous remarqué ce que vous vivez lorsque vous partagez un incident qui vous est arrivé et que l'autre vous donne son avis « non demandé » ou commence avec plein de questions d'inquisition ou vous coupe la parole ou change de sujet ? Alors, si vous voulez être écouté lorsque vous partagez, apprenez à le faire avec les autres. Assurez-vous qu'il n'y ait aucune phrase avec un point d'interrogation avant de commencer à donner votre opinion ou à répondre : accueillir l'autre dans ce qu'il partage est suffisant.

Une deuxième forme de communication est lorsqu'il y a une DEMANDE D'AIDE VÉRITABLE. Elle peut être pour une faveur que l'autre vous demande ou pour un conseil. Quelle que soit la demande, il est fortement recommandé de poser au moins trois questions à l'autre pour s'assurer de ce qu'il veut véritablement avant d'acquiescer ou de refuser l'aide demandée. Il est très rare qu'une personne fasse sa demande d'une façon très claire et précise du premier coup. Très souvent, elle ne sait pas exactement quel est son problème. Ces questions de clarification sont non seulement profitables à la personne qui reçoit la demande, mais encore plus à la personne qui demande de l'aide.

Vous allez remarquer, en étant de plus en plus attentif à la communication, que la plupart du temps, vous allez recevoir une DEMANDE D'AIDE CACHÉE. Ce qui signifie que la personne vous demande de l'aide, mais il n'y a pas de question dans sa demande. Elle parle d'une situation problématique, on perçoit une demande d'aide, mais elle n'est pas précisée par la personne. Par exemple, quelqu'un vous dit : « Je n'en peux plus de vivre avec un conjoint qui est aussi indifférent avec moi. » Il ne sert à rien de commencer à lui donner des conseils, car vous ne savez même pas encore si cette personne veut votre avis. Elle veut peut-être seulement se plaindre et se faire prendre en pitié. Assurez-vous donc que, dans cette forme de communication, la personne veut votre aide. Ensuite,

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posez-lui quelques questions pour savoir quelle sorte d'aide elle attend de vous et vous serez donc en mesure de lui dire si vous pouvez l'aider ou non.

Souvenez-vous que n'importe qui peut demander de l'aide à une autre personne, mais que cette dernière n'est pas obligée de dire oui. Il se peut qu'elle ne soit pas en mesure d'aider à ce moment-là ou qu'elle ne sache pas comment le faire.

Une autre forme de communication est une QUESTION LÉGITIME c'est-à-dire une question d'information sur quelque chose ou un détail à ajouter. Vous n'avez qu'à répondre si vous connaissez la réponse. Vous n'avez pas besoin d'ajouter une quantité d'informations non demandées.

La dernière forme de communication et la plus difficile à gérer est lorsque vous percevez du DOUTE dans ce que l'autre vous dit, c'est-à-dire que vous sentez que cette dernière doute de ce que vous venez de dire ou doute de vos capacités. Il est très facile alors de tomber dans le piège et de réagir fortement, par exemple : « Toi et tes idées, tu sais bien qu'elles ne m'ont jamais aidé! » Il est impératif de revenir avec une question comme « pourquoi me dis-tu quelque chose comme ça ? Veux-tu savoir autre chose ou veux-tu m'expliquer davantage ce que tu veux dire ? ». Il ne faut surtout pas essayer de convaincre l'autre en répétant ce que nous venons de dire ou ce que nous croyons. L'autre personne ne vous écoutera pas tant et aussi longtemps qu'elle sera en état de doute.

Plus vous apprendrez à bien écouter et à bien différencier les formes de communication, plus il vous sera facile de bien transmettre aux autres ce que vous avez à communiquer. De plus, la décision de bien transmettre et de recevoir sans peur vous aide à réduire l'importance de vos blessures dans votre vie. C'est vraiment un art, la bonne communication, et personne au monde ne devient excellent dans le monde artistique sans beaucoup de pratique, de patience et de persévérance.

Alors, décidez dès maintenant à vous pratiquer. La première étape consiste à découvrir vos difficultés selon les blessures activées avec différentes personnes. Ensuite, soyez très alerte dans la forme de communication utilisée par les autres en écoutant attentivement. De plus, je vous suggère de partager à vos proches votre intention de mieux communiquer et de vous laisser savoir dans les mois qui suivent s'ils ont remarqué un progrès.

Lise Bourbeau

Comment voir le bon côté de la vie

Ne crois-tu pas que ça serait une bonne idée de prendre la résolution de voir toujours le bon côté de tout ce qui t’arrive plutôt que de voir le côté négatif ou de faire des projections négatives qui, pour la plupart du temps, n’arrivent presque jamais ?

Est-ce difficile pour toi de voir le bon côté rapidement ? Crois-tu que cela n’est possible que lorsque les événements ne sont pas trop difficiles, ou encore pénibles ?

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Voici plusieurs exemples de personnes qui ont vu le côté positif en premier :

- Celui qui traverse la rue et qui passe à un cheveu de se faire frapper par une auto qui a tourné le coin à toute vitesse et qui affirme : « Merci mon Dieu d’avoir eu la présence d’esprit de bouger assez vite pour avoir la vie sauve! » au lieu de dire : « Quelle mauvaise journée! J’ai failli me faire tuer par un fou qui ne sait pas conduire ! »

- Celui qui a fait une crise cardiaque et qui dit : « Merci à mon cœur d’avoir flanché, car grâce à cet avertissement, j’ai réappris à jouir de la vie plutôt que de tout prendre trop à cœur. »; au lieu de dire : « Quelle malchance ! Maintenant que j’ai eu une crise cardiaque, je ne pourrai plus rien faire, je devrai toujours faire attention car mon cœur n’est plus assez fort pour faire une vie normale. »

- Celle dont son mari l’a laissée pour une femme plus jeune et qui finalement lui en est reconnaissante, car grâce à cette expérience, elle s’est rendu compte de ses nombreux talents et capacités, ce qu’elle n’avait jamais réalisé auparavant à cause de sa grande dépendance à son conjoint; au lieu d’accuser son mari de la trahir, d’en vouloir aux hommes et de se plaindre sans cesse.

- Celui qui vient de se faire congédier et qui réalise très vite qu’au plus profond, ce travail ne comportait plus de défis pour lui et qu’il était prêt à affronter une nouvelle expérience de travail, mais qu’il n’aurait jamais osé prendre la décision lui-même; au lieu de s’apitoyer sur son sort, de perdre confiance en lui et de croire qu’il ne pourra plus trouver autre chose.

Alors, comment arriver à adopter cette nouvelle habitude de voir le bon côté le plus rapidement possible ?

Pour commencer, sache qu’il est normal et humain d’avoir de la difficulté à le faire spontanément, surtout lorsqu’il nous arrive un incident désagréable tout à fait inattendu. Avec de la pratique, tu verras qu’il te sera possible d’y arriver de plus en plus rapidement.

Le seul moyen pour y arriver est de changer notre attitude intérieure, c'est-à-dire savoir au plus profond de soi que, quoi qu’il arrive dans la vie, il n’y a jamais de hasard et que tout est géré par une Intelligence supérieure que nous appelons DIEU. En effet, tout ce que nous attirons à nous dans la vie comporte toujours une grande utilité pour nous. Tous les événements, toutes les personnes ainsi que l’attitude de toutes ces personnes face à nous surviennent pour attirer notre attention sur un besoin de notre être qu'il nous serait impossible de reconnaître autrement.

Lorsque nous serons beaucoup plus conscients de nos besoins profonds, nous n’aurons plus besoin de nous attirer plusieurs situations pour les découvrir. Parfois nous nous attirons des situations ou des personnes positives pour nous aider à découvrir ces besoins et parfois nous attirons vers nous des situations ou des personnes négatives. Pourquoi? Lorsque c’est négatif, c’est pour nous inciter à réaliser que nous entretenons une croyance qui ne nous est pas bénéfique.

Prenons les quatre exemples plus haut : le premier croyait inconsciemment que pour obtenir de l’attention il lui fallait des situations dramatiques. Le deuxième, qu’il faut

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travailler dur dans la vie et prendre tout à cœur avant d’avoir le droit de se faire plaisir. La troisième personne, qu’il ne faut pas faire confiance aux hommes et le quatrième, que tout travail apporte la sécurité et qu’il ne faut pas le quitter.

En acceptant l’idée que nous attirons TOUJOURS ce dont nous avons besoin pour nous diriger vers un monde de plus en plus harmonieux et qu’il nous arrive TOUJOURS ce que nous croyons (ou encore ce à quoi nous nous attendons), cette attitude est le point de départ nécessaire pour arriver à voir le bon côté des choses rapidement. Alors, une fois le choc passé suite à une situation dite désagréable, le comportement à développer est de se dire : « Pourquoi ai-je attiré cet événement ou cette personne dans ma vie? Qu’est-ce que cela m'apporte de positif et que puis-je apprendre grâce à cette expérience? » Même si la réponse ne vient pas tout de suite, ne désespère pas, répète-toi cette question à quelques reprises et tu verras que la réponse arrivera. Lorsqu’elle ne vient pas, c’est ton ego qui ne veut pas que tu la voies. En étant persévérant et en insistant pour voir le bon côté, ton ego s’apercevra que tu es vraiment décidé à voir la réalité et il cédera devant ta force.

Lise Bourbeau

Connais-tu ta raison d'être ?

Les gens à qui je demande la raison pour laquelle ils font de la croissance personnelle me répondent fréquemment qu'ils se cherchent. Malgré leur succès en affaires, l'acquisition de plusieurs biens matériels, une vie familiale et amoureuse satisfaisantes, la grande majorité de ces gens sont de plus en plus conscients qu'il leur manque quelque chose. Ils cherchent ce quelque chose.

Parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils cherchent, ils cherchent parfois très longtemps. Pourtant, ce qu'ils cherchent est tout près, à l'intérieur d'eux: Dieu.

La raison d'être de chacun d'entre nous sur la planète Terre est de redevenir conscients de qui nous sommes véritablement. Nous sommes Dieu, c'est-à-dire cette énergie créatrice qui a décidé de vivre l'expérience de Dieu incarné dans la matière.

Malheureusement, durant les milliers d'années qui ont été nécessaires pour que cette descente dans la matière soit complète, une grande partie des êtres ont oublié qu'ils étaient Dieu manifesté dans la matière. Ils ont fini par croire que Dieu était incompatible avec leur nature humaine. Ils ont ainsi fait de Dieu quelque chose ou quelqu'un situé à l'extérieur d'eux-mêmes. La plupart ont commencé à croire qu'ils étaient soit leur corps mental, leur corps émotionnel ou leur corps physique. Ils se sont identifiés à ce qui leur semblait le plus rapproché d'eux.

Et toi, qui crois-tu être ?

Nous avons tous choisi un certain plan de vie avant de naître. Quel que soit le tien, tu l'as choisi en fonction du besoin, ressenti profondément en toi, de redécouvrir ta véritable raison d'être, donc ta nature véritable.

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Quelle que soit la route choisie, tu ne peux être heureux si tu oublies ta raison d'être. Voilà pourquoi si peu de personnes sont véritablement heureuses sur cette planète. Elles se font accroire qu'elles le sont mais ce bonheur est éphémère et illusoire parce que c'est un bonheur matériel. Cela n'a rien à voir avec le bonheur spirituel que tous et chacun désirent au plus profond d'eux.

Et toi, te considères-tu une personne heureuse ? Ton bonheur est-il réel ou illusoire ? Tout dépend de la source de ce bonheur !

Voici quelques exemples de bonheur illusoire, parce que d'ordre matériel:

Avoir un beau corps à son goût. Perdre les kilos en trop. Acheter un vêtement neuf. Manger un bon repas ou un bon dessert.

Être en présence de l'être aimé. Se faire dire par quelqu'un d'autre: "Je t'aime"

Recevoir un compliment. Savoir que ceux que l'on aime sont heureux.

Obtenir un diplôme. Avoir raison.

Gagner de l'argent ou en faire beaucoup. Faire un travail parfait, sans erreurs.

Faire un voyage ou partir en vacances. Se marier.

Acheter une nouvelle maison.

Ces exemples, qui touchent les plans physique, émotionnel et mental, sont d'ordre matériel. Comme tout ce qui est matériel a un début et une fin, ce genre de bonheur est donc toujours à renouveler puisqu'il ne dure pas longtemps.

Prenons comme exemple, faire de l'argent. Celui qui n'obtient du bonheur qu'en faisant de l'argent devra toujours en faire plus pour être heureux. Tout comme une drogue, ça lui en prend toujours plus pour arriver au même niveau de satisfaction. Ceci amène l'humain à s'enliser dans un cercle vicieux difficile à briser. Par contre, celui qui veut utiliser l'argent pour atteindre le bonheur spirituel voit l'argent comme une énergie divine. Comme ce qui est spirituel est éternel, il sait que l'argent sera toujours présent dans sa vie pour se procurer ce dont il a besoin. Il est conscient que l'argent est un moyen d'échange parmi d'autres existant sur cette planète. L'argent n'est pas une fin en

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soi mais bien un moyen pour que l'humain se reconnaisse comme Dieu incarné dans la matière.

Un autre exemple de bonheur éphémère : se croire heureux quand quelqu'un nous dit: "Je t'aime". Une personne qui a besoin de cela pour se croire aimable ou pour se sentir spéciale ne peut être véritablement heureuse car elle devient dépendante des autres pour combler son besoin. Elle donne ainsi tout son pouvoir aux autres, elle est à la merci des humeurs des autres. C'est aussi toujours à recommencer. La personne qui voit, entend et ressent Dieu quand elle se fait dire: "Je t'aime", entend ces mots d'une façon différente de celle qui n'est pas consciente de sa nature divine. Elle sait que l'autre vient de dire: "J'aime ce que je perçois de toi car cela me rappelle la beauté divine en moi." Au lieu d'être heureuse temporairement, cette personne est heureuse pour l'autre qui vient de dire inconsciemment: "Je m'aime pour ce que je suis".

Ces deux exemples ainsi que les exemples de bonheur matériel mentionnés plus haut doivent être utilisés pour reprendre contact avec Dieu. Voir Dieu partout dans le monde matériel, et utiliser le plan matériel pour s'identifier au plan spirituel: voilà le vrai bonheur !

Nous voulons tous arriver un jour à être bien dans notre peau, donc à nous sentir bien dans la matière. Ce bien-être est possible quand, après avoir reconnu qui nous sommes véritablement, nous continuons à vouloir ces choses matérielles, tout en ne dépendant pas d'elles pour notre bonheur. Elles ne doivent être présentes que pour nous aider à voir Dieu partout, c'est-à-dire à reconnaître la présence de cette grande force créatrice qui ne peut créer que paix, harmonie, amour, abondance et santé.

Quand tu ne ressens pas d'harmonie dans un certain domaine, peu importe lequel, c'est tout simplement parce que tu as oublié Dieu. En oubliant Dieu, tu te sens donc séparé de l'ensemble de la création. Tu as des peurs. Tu te sens seul face aux problèmes extérieurs. L'harmonie ne veut pas nécessairement dire ne jamais rencontrer d'obstacle d'ordre matériel. Plutôt, c'est de savoir que quelque soit l'obstacle matériel rencontré, il existe toujours une solution en soi et que l'on peut dépasser cet obstacle dans la facilité et la paix d'esprit, en se souvenant du grand pouvoir créateur de Dieu en soi. Voilà ce que je veux dire par réapprendre à être Dieu en utilisant la matière. Dieu se manifeste sans cesse autour de toi et en to i! Voilà ta seule raison d'être !

Lise Bourbeau

Est-ce préférable d'être perfectionniste ou non ?

La majorité des personnes qui sont plus on moins perfectionnistes sont attirées par le développement personnel. Pourquoi ? Parce que le désir de devenir plus parfaites ou d'avoir une vie plus parfaite les amène à s'engager dans une démarche intérieure.

Paradoxalement, il est souvent question que le fait d'être perfectionniste empêche d'être bien et de lâcher prise et cause souvent un grand stress au niveau du temps.

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Plusieurs en sont donc venus à la conclusion qu'il vaut mieux ne pas être perfectionniste ou l'être à un degré très minime.

Il importe d'accepter le fait que si vous avez une nature de perfectionniste, vous ne pouvez changer cette caractéristique. Vous ne pouvez qu'apprendre à mieux gérer ce qui vous est naturel.

Il y a de grands bienfaits à être perfectionniste :

Vouloir nous améliorer ou améliorer notre qualité de vie Rechercher sans cesse des nouveaux moyens

Être capable de voir les détails d'une tâche ou d'un projet Garder contact avec la beauté

Vivre dans l'ordre

Et vous, comment exprimez-vous votre perfectionnisme ?

Vous critiquez-vous pour la moindre petite erreur ? Recommencez-vous plusieurs fois la même tâche ? Êtes-vous un éternel insatisfait ?

Êtes-vous angoissé au niveau du temps et avez-vous l'impression d'en manquer souvent ?

Vous en demandez-vous trop, en ne respectant pas vos limites? Vous sentez-vous coupable si vous vous reposez avant d'avoir tout terminé ?

Vivez-vous de la colère quand un détail n'est pas à votre goût, oubliant ainsi le but de la tâche ou l'ensemble de la situation ?

Avez-vous de la difficulté à vous féliciter ou à vous faire des compliments ? Portez-vous plus attention à l'erreur ou à l'oubli plutôt qu'à tout ce qui a été fait

de bien ? Entretenez-vous des obsessions ou des fixations dans certains domaines ?

Cette dernière description s'adresse à ce que j'appelle le perfectionniste-idéaliste. L'opposé du mot idéal est la réalité, ce qui veut dire qu'une personne idéaliste n'est pas réaliste. Elle se demande l'impossible et perd de vue ses limites, ses possibilités et ses besoins. Elle se retrouve beaucoup trop dans la performance parfaite selon ses critères de perfection qui s'avèrent, pour la plupart du temps, impossibles à atteindre.

En plus de se critiquer elle-même, elle critique ceux de son entourage qui ne sont pas assez parfaits, selon ses critères. Elle vit donc perpétuellement de la colère intérieure,

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car il est rare qu'elle laisse paraître cette colère, considérant une personne colérique comme imparfaite. C'est le genre de personne qui se crée des maladies en « ite » (laryngite, bursite, etc.).

Pourquoi y a-t-il autant de personnes perfectionnistes-idéalistes ? Parce qu'avec l'ère du Verseau, nous savons au plus profond de nous, que nous devons nous diriger vers un monde plus spirituel, donc devenir plus conscients que nous sommes composés de l'énergie divine, que nous nommons Dieu. Quand nous parlons de Dieu, le mot « perfection » nous vient, car nous avons enregistré dans nos gènes, depuis le début des temps, que DIEU EST PARFAIT.

Ce qui cause le problème chez les perfectionnistes, c'est qu'ils recherchent cette perfection au niveau du « faire » alors que la perfection divine ne se retrouve que dans le « être ». Effectivement, nous sommes tous des êtres parfaits dans le sens que nous créons sans cesse, d'une façon parfaite, ce que nous pensons ou croyons dans notre monde. Si vous avez peur de ne pas pouvoir gérer une certaine situation, c'est ce qui vous arrivera. Tous les humains, sans exception, arrivent à créer leur vie telle qu'ils la conçoivent.

Le perfectionniste-idéaliste croit « être » parfait quand il réussit à bien « faire ». Il s'identifie à ce qu'il fait. Il se demande donc l'impossible, car il est utopique de croire que l'humain puisse atteindre la perfection dans le monde matériel, c'est-à-dire dans le monde physique, émotionnel ou mental.

Que faire alors ?

Donnez-vous le droit d'avoir des limites aux plans physique, émotionnel et mental.

Quand vous vous sentez stressé ou angoissé, demandez-vous ce qui vous ferait plaisir, si vous aviez le temps de le faire. Devenez ainsi conscient de vos besoins et de vos désirs pour arriver à les écouter de plus en plus.

Vivez l'expérience, au moins une fois par jour pour commencer, de ne pas réviser un travail et faites-vous confiance.

Acceptez l'idée que, si quelqu'un vous critique, il n'est pas en train de vous dire qu'il ne vous aime pas, il ne critique pas ce que vous ÊTES, mais bien ce que vous venez de FAIRE et que cette critique peut être constructive pour une prochaine fois.

Au lieu de tout faire pour ne pas refaire la même erreur, utilisez vos erreurs pour vous améliorer. Voyez l'utilité de l'erreur.

Prenez au moins 3 occasions chaque jour pour vous faire un compliment ou vous féliciter.

Sachez qu'il n'y a personne sur cette Terre qui puisse arriver à la perfection imaginée par l'humain, dans ce qu'il fait. Il y a toujours de la place pour de l'amélioration. Sinon, en croyant que vous avez atteint la perfection dans un secteur, vous vous fermez à de nouveaux moyens qui pourraient vous aider à atteindre une plus grande excellence dans ce domaine.

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Lise Bourbeau

Est-ce que les jeunes d'aujourd'hui sont assez responsables?

Voilà une question que les parents d'aujourd'hui se posent fréquemment. Les jeunes d'aujourd'hui semblent avoir la réputation d'être beaucoup moins responsables que les jeunes de lagénération précédente.

Combien de fois entendons-nous les plaintes suivantes venant de parents:

"Quand deviendras-tu mature? Moi, à ton âge,je travaillais déjà!"

"Je me demande où les jeunes d'aujourd'hui s'en vont! Ils ne s'intéressent à rien de sérieux! Ils ne veulent que jouer avec leurs jeux vidéo!"

"Que vais-je faire avec mon jeune? Seulement 15 ans et il ne veut plus aller à l'école! Il est devenu paresseux!"

"Ma fille de 16 ans ne sait même pas cuisiner ou faire le ménage! Moi, à 10 ans, je faisais tout cela!"

"Ma fille ne s'intéresse qu'aux garçons et à sa musique qui nous casse les oreilles! Moi qui espérais avoir une fille qui deviendrait quelqu'un. Quelle sorte d'avenir l'attend?"

"Je suis continuellement inquiète! Mes deux adolescents prennent de la drogue et je trouve cela épouvantable que le système laisse ces choses-là arriver!"

"Comment se fait-il que les enfants d'aujourd'hui soient aussi impolis? Dans mon temps, nous n'aurions jamais osé parler ainsi à nos parents!"

"Les jeunes d'aujourd'hui ne savent pas du tout économiser! Comment pourront-ils fonder une famille?"

Je suis convaincue que vous pourriez facilement continuer cette liste de plaintes.

Nous leur en mettons beaucoup sur le dos ces pauvres adolescents! Les plaintes énoncées ci-haut viennent de parents qui ne comprennent pas la notion de responsabilité et c'est d'ailleurs la raison majeure pourquoi ils ont tant de difficulté avec leurs enfants.

Les jeunes d'aujourd'hui aspirent à prendre la responsabilité de leur vie très tôt. Déjà à

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deux ans, l'enfant veut s'habiller seul, veut s'occuper de sa nourriture seul, etc etc. Ses parents lui disent qu'il est trop petit. Et voilà! Beaucoup de problèmes vécus à l'adolescence commencent dès la jeune enfance. L'enfant se sent lésé, ne se sent pas respecté. Il faut se rappeler souvenir que les nouveaux enfants ( enfants d'aujourd'hui) ont des besoins différents.

Voici une liste, par ordre d'importance, des besoinsdes enfants traditionnels:

1. La sécurité 2. L'affection

3. La communication 4. Le respect

En ce qui concerne les enfants nouveaux, cet ordreest inversé:

1. Le respect 2. La communication 3. L'affection

4. La sécurité

Avec des parents qui veulent tout diriger, les jeunes d'aujourd'huisont continuellement frustrés. Les parents font exactement le contraire de ce qui est requis pour préparer leurs enfants à voler de leurs propres ailes.

Si ces parents étaient plus conscients de la notion de responsabilité, nos jeunes d'aujourd'hui pourraient voler de leurs propres ailes beaucoup plus tôt que les jeunes d'autrefois.

Malheureusement c'est encore une petite minorité qui y parviennent puisque peu de parents connaissent la loi de la responsabilité.

Afin qu'un enfant devienne un adulte responsable, il doit l'apprendre quelque part. En général, cette notion de responsabilité lui est enseignée par ses parents. L'enfant apprend également beaucoup plus avec le parent du même sexe que lui.

Quelle est la vraie responsabilité d'un parent?

Le parent doit s'occuper des besoins matériels de son enfant jusqu'à ce qu'il atteigne ses 17 ans inclusivement. Je ne parle pas ici de caprices ou désirs de l'enfant mais bien de ses besoins, ceci tout en respectant ses propres limites en

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tant que parents.

Le parent doit considérer son enfant comme un être qui a choisi de revenir sur cette planète et que ses parents faisaient partie de son choix. Le parent doit arrêter de croire que l'enfant ne connaît rien, ne sait rien et ne peut rien. Il doit respecter les capacités de l'enfant en lui permettant de vivre des expériences. Le parent doit arrêter de tout décider pour l'enfant et dès son jeune âge. Exemple: Décider ce qu'il va porter, ce qu'il va manger, qui devraient être ses amis, les études qu'il devra faire, etc. Le parent doit accepter que les goûts et besoins de l'enfant peuvent être tout à fait différents des siens. Le parent doit aussi arrêter de projeter sur son enfant ses propres désirs qui n'ont pas été comblés. Exemple: "Mon enfant ne souffrira pas comme moi, je vais lui donner tout ce que je n'ai pas eu".

Le parent doit enseigner à son enfant la notion de responsabilité par son exemple, c'est-à-dire de comprendre que chaque être humain doit subir ou assumer les conséquences de ses choix et de ses décisions. Il n'y a pas une personne sur cette planète qui peut être responsable des actions de quelqu'un d'autre. Ainsi, le parent arrêtera de se sentir coupable quand il ne l'est pas. Chaque personne récolte ce qu'elle sème.

Le parent doit se servir de son enfant afin d'apprendre à se connaître à travers lui; il peut ainsi devenir conscient de ce qu'il n'accepte pas de lui-même. Chaque fois qu'un enfant fait réagir son parent, l'univers utilise ce moyen ou cet incident pour que ce parent devienne conscient qu'il ne se donne pas la permission de vivre ouvertement l'attitude qu'il juge dérangeante chez son enfant. Le parent se contrôle, c'est pourquoi il vit de la colère lorsqu'il voit que son enfant, lui,ose le faire.

Le parent doit apprendre à aimer davantage avec son enfant. Aimer signifie "donner le droit à l'autre d'être ce qu'il veut être, l'accepter dans ses opinions". Comment l'enfant peut-il vouloir communiquer si son parent a toujours raison? Comment peut-il apprendre à exprimer ses émotions s'il n'a pas le droit d'être négatif, de vivre des colères, de pleurer? Comment peut-il apprendre à sentir si, aussitôt qu'il avoue une peur, le parent lui dit: "Mais non voyons, tu te fais des idées" ou "ça ne fait pas peur" ou "tu as peur pour rien!"

Le parent doit apprendre à lâcher prise avec son enfant. Comment ? En lui donnant des conseils, en le guidant au meilleur de sa connaissance tout en sachant que la décision finale appartient à son enfant; le parent doit aussi laisser l'enfant subir les conséquences de cette décision finale.

Le parent doit apprendre à être vrai avec son enfant. Il doit lui exprimer franchement ses inquiétudes, ses doutes, ses hésitations, ses espoirs, ses attentes, ses limites tout en précisant que l'enfant n'en est aucunement responsable. Être vrai avec son enfant requiert d'abord et avant tout une bonne dose de franchise avec soi-même. Une démarche quelque peu exigeante à court terme mais combien salutaire à long terme.

Lorsqu'un enfant vit ce genre de relations avec ses parents, il lui est alors très facile de 46

faire la coupure lorsqu'il décide que le temps est venu pour lui de quitter le foyer familial.

Lorsque les parents sont possessifs, contrôlants, irrespectueux envers leur enfant, cet enfant aura davantage de difficulté à être responsable. Pourquoi? Parce que depuis qu'il est tout jeune, il reçoit et apprend de ses parents qu'il ne peut penser pour lui-même et agir par lui-même. Il se fait sans cesse dire quoi faire ou quoi ne pas faire, comment être ou ne pas être d'abord par ses parents et par d'autres adultes plus tard.

Ce genre de parents sont les premiers à se plaindre et à dire à combien ils trouvent cela pénible d'être parents, qu'ils ont donc hâte que leur jeune soit assez mature pour voler de ses propres ailes! Ils le disent mais leur comportement prouve le contraire.

On rencontre dans le règne animal de bons exemples de comportement de parents responsables. Au point de vue de la responsabilité, c'est souvent mieux que chez les humains. Exemple: La mère oiseau, après avoir bien nourri son petit oiselet, décide, le moment opportun arrivé, de le lancer hors du nid, voilà le petit oiseau volant de ses propres ailes et apprenant à vivre par lui-même!

Le jeune qui ne quitte pas la maison des parents au moment opportun est généralement retenu par l'un ou l'autre de ses parents parce qu'il n'est pas prêt à le laisser aller. Le lâcher prise doit venir du parent en premier, l'enfant lui suivra.

Si en grandissant, l'enfant agit d'une façon difficile à supporter par ses parents, plus cette attitude est en train de leur dire qu'il est urgent qu'ils arrêtent de vouloir tout contrôler. La vie de leur enfant n'est pas la leur.

Plus l'enfant est révolté, plus il tente d'exprimer le fait qu'il trouve ses parents irrespectueux et voire même souvent "niaiseux", non intelligents. Graduellement, cet enfant perd le respect des parents ainsi que des adultes en général. C'est d'ailleurs souvent la principale raison qu'un enfant craint de devenir lui-même adulte. Ce monde ne l'attire pas. Cet enfant aura donc plus de difficulté à se prendre en mains puisqu'il n'a aucune raison intelligente de le faire.

Il est donc impératif, pour un parent qui veut sincèrement aider son enfant à voler de ses propres ailes, de décider dès maintenant de prendre la responsabilité de sa propre vie et d'arrêter de croire qu'il est responsable du bonheur ou du malheur de son enfant. Après avoir présenté à son enfant les conséquences possibles de ses choix, ce parent doit lui laisser vivre ses propres expériences. Ce faisant, le parent développe sa capacité d'aimer de façon inconditionnelle, surtout lorsqu'il n'est pas d'accord avec le choix de son enfant.

Cette relation d'amitié entre parent et enfant n'est possible que si le parent est prêt à se remettre en question en tant qu'individu. Le parent doit être assez souple pour constater que certaines des valeurs qui ont servi à sa propre éducation ne sont plus ajustées aux besoins des enfants d'aujourd'hui. Faire du ménage à ce niveau est des plus important si le parent veut créer et maintenir une ligne de communication ouverte, vraie et satisfaisante.

Lise Bourbeau

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Est-il possible de faire plaisir à toutle monde ?

Les questions suivantes me sont souvent posées par des personnes de différents sexes, âges et cultures.

« Comment puis-je me faire plaisir quand je sais que cela déplaît à mon mari ? » « Comment écouter mon besoin alors que les besoins de mes proches me

semblent plus urgents ? »

« Pourquoi ai-je de la difficulté à être bien quand l'autre est malheureux ? » « Pourquoi ai-je si peur de passer pour égoïste ou sans-coeur ? »

Avant de répondre à ces questions très communes, voici une petite histoire très symbolique :

Un jour, il y a longtemps, un père et son fils de 12 ans eurent un long trajet à parcourir et ne possédaient qu'un âne. Le père décida de laisser son fils s'asseoir sur l'âne pendant qu'il marchait à côté. Ils rencontrèrent un étranger qui dit au fils : « Comment peux-tu être aussi égoïste et laisser ton père marcher à côté de toi? Tu es jeune et plein de vigueur, tu devrais être celui qui marche. » Le père et le fils décidèrent de changer de place et maintenant, le fils marchait à côté de l'âne. Un peu plus loin, ils rencontrèrent une autre personne qui dit au père : « Comment pouvez-vous être aussi sans-coeur et laisser votre jeune fils marcher de la sorte! Après tout, vous êtes le père et un adulte; vous devriez marcher à côté de l'âne. »

Ils se regardèrent tous les deux et décidèrent de s'asseoir tous les deux sur l'âne. Après un certain temps, ils rencontrèrent un autre individu qui leur dit : « Comment pouvez-vous être aussi ingrats tous les deux et faire autant travailler ce pauvre âne qui me semble bien fatigué! N'avez-vous pas honte d'être assis ainsi tous les deux et de laisser ce pauvre âne faire tout le travail? » Le père et le fils, ne sachant plus trop quoi faire et se sentant coupables d'avoir fatigué leur âne, décidèrent de marcher tous les deux à côté de l'âne pour que ce dernier puisse se reposer. Un peu plus loin, ils rencontrèrent une autre personne qui leur dit : « Quelle sorte d'idiots êtes-vous? Vous avez un âne et vous ne l'utilisez même pas! »

La morale de cette petite histoire : IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE PLAISIR À TOUT LE MONDE.

Si chacun d'entre nous peut se souvenir de cela, quelle vie agréable nous aurions! Comme il sera plus facile d'être heureux! Hélas, le contraire se produit. Notre éducation familiale et religieuse nous a appris que nous devons nous oublier pour les autres sinon, nous ne sommes que des égoïstes et des sans-coeur. Par conséquent, nous avons appris à ignorer nos vrais besoins. Les seules occasions où nous nous accordons le droit de les

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écouter sont lorsque ceux-ci répondent aux besoins des autres et correspondent à leurs croyances.

Nous avons également intégré la notion que, lorsque nous faisons plaisir à ceux que nous aimons, ils nous aiment davantage. Nous n'avons jamais appris la différence entre FAIRE PLAISIR À QUELQU'UN et AIMER QUELQU'UN. Ce sont deux concepts tout à fait différents. Nous pouvons faire plaisir à quelqu'un sans l'aimer véritablement et nous pouvons aimer quelqu'un sans lui faire plaisir.

Prenons l'exemple d'un couple où madame veut aller au cinéma toutes les semaines tandis que monsieur préfère regarder la télévision dans son fauteuil préféré à la maison. Madame croit que lorsque monsieur accepte d'aller au cinéma, il lui confirme qu'il l'aime et monsieur, de son côté, croit que lorsque madame regarde un film à la télévision avec lui, elle lui prouve son amour. Un couple qui s'aime véritablement accepte d'avoir des préférences différentes et l'un comme l'autre accepte de se faire plaisir seul si l'autre n'en a pas envie au même moment. Pour que ce soit de l'amour véritable, quand l'un des deux décide de faire plaisir à l'autre en faisant ce dont il n'a pas vraiment envie, cette décision doit être prise par amour pour l'autre et non par peur de lui déplaire ou par peur d'une dispute.

Aimer véritablement signifie accepter la différence de l'autre sans vouloir le changer. C'est aussi accepter d'avoir des préférences ou des croyances différentes de l'autre et de ne pas ignorer nos besoins de façon à plaire à l'autre. Je répète : lorsqu'une personne CHOISIT de faire plaisir à qui que ce soit, ce choix doit être fait pour le plaisir de faire plaisir. Souvenons-nous de ce que stipule la loi du retour : si nous aimons que les autres choisissent de nous faire plaisir, il n'en tient qu'à nous d'agir de la même façon le plus souvent possible.

Comme la petite histoire du début le démontre, nous devons toutefois nous rappeler qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde en même temps. Le plus difficile à accepter s'avère les choix que font les autres, surtout nos proches, avec lesquels nous ne sommes pas d'accord. Parce qu'ils savent ce qui nous ferait plaisir et qu'ils disent nous aimer, nous croyons qu'ils devraient toujours agir en fonction de ce que nous aimons. CETTE CROYANCE ENGENDRE UNE ATTENTE COMPLÈTEMENT UTOPIQUE.

Un enfant peut choisir de vivre l'expérience de prendre dela drogue et ceci ne signifie pas qu'il n'aime pas ses parents; il a tout simplement quelque chose à apprendre à travers cette expérience.

Une personne peut être très impatiente avec un collègue de travail et elle n'est pas en train de dire qu'elle ne l'aime pas : elle ne sait tout simplement pas comment exprimer ce qu'elle vit.

Un homme peut vouloir sortir avec les copains un soir par semaine et cela n'a rien à voir avec l'amour qu'il a poursa partenaire.

Une femme peut décider qu'elle a besoin d'être seule pendant quelques jours. Cela ne veut pas dire qu'elle n'aime plus son partenaire et ses enfants : elle répond à son besoin, c'est tout.

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Un couple peut vouloir partir seul en vacances sans les enfants sans que ce geste signifie qu'ils n'aiment pas leurs enfants.

Plus une personne se sent responsable du bonheur des autres et plus elle éprouvera des difficultés à écouter ses besoins, surtout si elle croit que ses proches ne seront pas d'accord. L'attitude à développer est alors la suivante :

1. Avant de prendre une décision, vérifie si c'est bien ce que tu veux en imaginant que cela ne dérange personne autour de toi.

2. Quand tu crois que cela pourrait déranger quelqu'un, vérifie auprès de cette personne si c'est bien la réalité. Très souvent, nous supposons qu'il en est ainsi sans une vérification préalable.

3. Si l'autre dit que cela le dérange, vérifie à l'intérieur de toi si tu lui enlèves véritablement quelque chose qui lui appartient du fait d'écouter ton besoin. Dans l'exemple du couple cité ci-dessus, si monsieur disait à madame que cela le dérangeait qu'elle aille au cinéma seule ou avec une amie, est-ce qu'elle lui enlèverait véritablement quelque chose en le faisant? Non, elle ne fait que ne pas lui donner ce qu'il veut. Sa partenaire ne lui appartient pas.

4. Rappelle-toi qu'être égoïste consiste à enlever quelque chose à quelqu'un qui ne t'appartient pas, et ce, pour ton strict plaisir. L'égoïsme ne correspond pas à NE PAS DONNER À L'AUTRE ce qui lui ferait plaisir.

5. Apprends à exprimer ce que tu veux pour toi, incluant ce que tu ressens, et énonce à quel point ce que tu veux pour toi contribuera à te rendre heureux.

Autres points à considérer :

Développe ta capacité d'acceptation du fait que l'autre peut se faire plaisir même si cela ne te convient pas. Il en a le droit. Surtout, souviens-toi qu'il n'est pas en train de te dire qu'il ne t'aime pas.

Sois plus attentif aux besoins de l'autre et demande-lui ce qui lui ferait le plus plaisir. Ensuite, quand tu choisiras d'écouter son besoin, fais-le pour le plaisir de lui faire plaisir et non par peur de ne pas être aimé ou par peur de passer pour un égoïste si tu ne le faisais pas. Par contre, si tu ne veux pas ou ne peux pas le faire, donne-t'en le droit. Explique-leur alors qu'acquiescer à leur demande t'amènerait à dépasser tes limites pour le moment.

Fais confiance à la loi du retour qui est immuable. Tu n'as pas besoin d'avoir des attentes face aux personnes à qui tu as fait plaisir. La loi du retour s'en occupe; en effet, nous récoltons TOUJOURS ce que nous avons semé selon la motivation que nous avions au moment de la semence.

Lise Bourbeau

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Êtes-vous dans le contrôle ou le lâcher prise ?

Pour le savoir, voici quelques exemples. Lisez-les bien, ensuite vérifiez ce que vous feriez dans de tels cas.

Votre conjoint a de la difficulté à se contrôler dans les réunions de famille ou d'amis. Il boit trop et vous avez déjà eu honte de son comportement. Que faites-vous?

Votre adolescent est souvent insolent et impoli avec vous. Il agit ainsi même s'il y a d'autres personnes en votre présence. Que faites-vous?

Vous cherchez vos clés depuis cinq minutes. Que faites-vous? Vous avez un surplus de poids indésiré. Que faites-vous?

Vous avez des boutons sur le visage. Que faites-vous? Votre conjoint et vous avez une opinion tout à fait différente sur l'éducation des

enfants. Que faites-vous? Votre conjoint veut acheter quelque chose d'assez dispendieux et vous n'êtes pas

d'accord. Que faites-vous? Vous voulez aller à un certain endroit avec votre conjoint en sachant qu'il n'aime

pas vraiment cela. Que faites-vous? Votre patron insiste pour que vous exécutiez une tâche d'une certaine façon

même si vous la considérez pas du tout intelligente ou pas pratique. Que faites-vous?

Vous avez changé votre façon de vous alimenter dans le but d'améliorer votre santé alors que le reste de la famille n'est pas intéressé à changer. Que faites-vous?

Quelqu'un dit ou fait quelque chose qui vous met en colère. Que faites-vous?

Regardons ensemble maintenant la différence entre contrôler et lâcher prise.

Contrôler, c'est vouloir tout diriger à notre façon en voulant que le résultat soit selon nos désirs et nos croyances. Lâcher prise, c'est agir tout en n'étant pas attaché au résultat. C'est laisser aller, faire confiance aux autres, en tout ce qui vit. C'est demeurer ouvert pour laisser venir des solutions non prévues.

À chaque fois qu'il y a une retenue, des attentes, de la résistance, de l'impatience, de l'inquiétude, c'est du contrôle. Vous voulez contrôler les résultats.

Une personne peut diriger, c'est-à-dire donner une direction à quelque chose ou à 51

quelqu'un tout en acceptant que le résultat ne soit pas comme elle veut. Cette personne peut lâcher prise.

Revenons aux exemples cités plus haut.

Si vous êtes du genre à prévenir votre conjoint avant la réunion de famille ou d'amis de mieux se comporter, de le surveiller ou même de ne pas accepter une invitation, vous êtes dans le contrôle. Si vous êtes capable d'observer la situation sans émotions et de reconnaître que quoi qu'il fasse, lui seul aura à en subir les conséquences, vous êtes dans le lâcher prise.

Avec votre adolescent, si vous lui faites la morale et vivez des émotions, vous êtes dans le contrôle. Si vous pouvez lui dire calmement que vous ne tolérez pas ce langage ou cette attitude dans votre espace et que s'il persiste à agir ainsi, vous vous permettez de quitter cet espace, vous êtes dans le lâcher prise.

Cependant, cela doit être fait, non pas pour lui donner une leçon mais bien parce que son attitude dépasse vos limites. Ceci peut se comparer à quelqu'un qui ne peut tolérer l'odeur du cigare et qui quitte une pièce lorsqu'un fumeur de cigares s'y trouve. Vous ne quittez pas pour qu'il cesse de fumer mais bien parce que cette odeur dépasse votre seuil de tolérance. Vous connaissez vos limites.

Lorsque vous cherchez vos clés et que vous vous choquez et devenez impatient, vous êtes dans le contrôle. Lorsque après quelques minutes de recherche, vous vous arrêtez même si vous ne les avez pas trouvées et que vous êtes capable de passer à autre chose pour vous changer les idées, vous êtes capable de lâcher prise.

Si vous avez un surplus de poids et que vous contrôlez votre alimentation ou que vous attendez d'avoir maigri pour vous acheter des vêtements neufs ou que vous vivez des émotions en observant votre poids, vous êtes dans le contrôle. Pour savoir si vous vivez des émotions, observez si vous vous accusez de quelque chose.

Quand vous pouvez accepter ce poids en sachant que rien au monde n'est permanent, que ce poids n'est pas permanent, que votre enveloppe terrestre n'est pas votre âme, quand vous pouvez prendre soin de votre apparence physique en décidant d'être une "belle grosse personne" pour le moment et que vous êtes capable de manger sans vous accuser ni vous sentir coupable, vous êtes capable de lâcher prise.

Lorsque vous avez des boutons sur le visage, si vous pouvez les laisser se guérir et disparaître par eux-mêmes, vous êtes dans le lâcher prise.

Concernant l'éducation des enfants, si vous essayez de convaincre votre conjoint que votre façon est meilleure que la sienne ou si vous critiquez sa façon, vous voulez contrôler.

Si vous pouvez accepter que votre conjoint a une façon différente de la vôtre de démontrer son amour envers ses enfants et que vous aidez vos enfants à accepter qu'il peut y avoir différentes approches pour leur éducation, vous lâchez prise.

Lorsque vous n'êtes pas d'accord pour l'achat de quelque chose qui ferait plaisir à l'autre et que vous utilisez tout votre pouvoir de persuasion pour l'en dissuader, vous

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voulez contrôler.

Si, à la place, vous suggérez que chacun dans le couple ait son argent et son budget, vous lâchez prise. Cela peut se faire en joignant les revenus du couple, en payant conjointement les dépenses communes et en séparant en deux ce qui reste. Ainsi chacun peut faire les achats personnels qu'il veut.

Lorsque vous insistez pour que votre conjoint vous accompagne partout, c'est du contrôle. Si, au contraire, vous lui faites part de votre désir d'avoir sa présence mais que vous l'assurez que vous ne serez pas déçu s'il ne vient pas et que vous vous organisez autrement, vous lâchez prise.

Au travail, si vous critiquez les demandes du patron (à l'intérieur de vous ou en présence d'autres personnes), vous voulez le contrôler ainsi que sa façon de travailler.

Si vous pouvez accepter que c'est lui le patron et qu'il a le droit de diriger sa compagnie comme il le veut, vous serez sûrement capable de lui faire part de votre opinion tout en acceptant qu'il n'est pas obligé d'y adhérer. De plus, vous pourrez faire le travail à sa façon en vous souvenant qu'il vous paie pour le faire. Vous saurez aussi que si vous voulez diriger vous-même, vous devez devenir patron. Ça, c'est du lâcher prise.

Au sujet de votre alimentation, si vous insistez pour que les membres de votre famille s'alimentent comme vous-même parce que vous croyez que leur santé serait meilleure, vous voulez les contrôler.

Si vous êtes capable d'accepter que chaque personne sur cette planète soit la seule responsable de sa santé, il sera facile pour vous de lâcher prise. Cela ne vous empêche pas de leur faire part de votre opinion ou de vos croyances mais ils ne sont pas obligés d'y adhérer parce que vous y croyez ou que ça vous fait vous sentir mieux.

Si vous avez l'habitude de refouler votre colère pour mille et une raisons, vous vous contrôlez. Lorsque vous sentez la colère monter en vous et que vous réalisez que cette colère vient de votre façon de penser, de voir ou de réagir aux autres, vous pouvez exprimer ce que vous vivez tout en sachant que cette colère vous appartient et que vous vous en occuperez. Il n'y a pas d'accusation à l'endroit de l'autre. C'est ainsi qu'on lâche prise d'un sentiment de colère.

Il est important de se souvenir que tous les humains ont des limites. Le monde matériel étant limité, nous avons tous des limites physiques, émotionnelles et mentales. Lorsqu'une personne se contrôle trop ou veut trop contrôler les autres, ça lui demande beaucoup d'efforts. Quand elle sera rendue à ses limites, elle perdra le contrôle. Voilà une excellente raison pour cesser de vouloir contrôler.

De plus, le contrôle est à la base de plusieurs malaises ou maladies physiques. En voici quelques-unes: la constipation, l'enflure, les problèmes du nerf sciatique, les maux de dos, les crampes, les raideurs, les problèmes de mâchoire et tous les problèmes aux articulations du corps tels les orteils, chevilles, genoux, hanches, doigts, poignets, coudes, cou.

Il y a aussi certaines maladies qui nous indiquent que nous sommes rendus à l'étape de la perte de contrôle. En voici quelques-unes: diarrhée, vomissement, incontinence

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d'urine, hémorragie, insomnie, tremblements, maladie de Parkinson, dystrophie musculaire et toute perte de contrôle dans la nourriture, les breuvages et les larmes.

Pourquoi est-ce si difficile de lâcher prise? Parce que nous vivons les peurs suivantes:

Peur que les autres aient le dessus sur nous Peur de se tromper

Peur de ne pas être assez beau ou correct pour être aimé Peur d'être soumis

Peur de perdre le contrôle de soi Peur de l'inconnu

Peur de perdre quelqu'un ou quelque chose Peur de manquer de quelque chose

Peur de passer pour indifférent.

Pour arriver à lâcher prise, je vous suggère fortement de vérifier auprès de vos proches s'ils ont constaté que vous êtes plus souvent dans le contrôle que vous ne le croyez. Demandez-leur des exemples. Ceci est important car nous sommes toujours les derniers à se voir.

Ensuite, continuez d'être ce que vous êtes tout en prenant l'habitude de ne pas vous attacher autant aux résultats, à vouloir que tout se passe selon vos goûts, besoins, désirs ou croyances.

Cela ne vous empêche pas de faire vos demandes et de garder vos préférences en tête. Lâcher prise ne veut pas dire ne plus rien faire et être soumis. Au contraire, vous continuez à agir, à faire des actions mais lorsque les choses ne vont pas comme vous aviez prévu, souvenez-vous que votre Dieu intérieur en sait plus que votre mental.

Vivez l'expérience de Lui faire confiance. Dites-vous qu'il y a sûrement quelque chose de mieux pour vous car Dieu ne veut que du bon pour tous et chacun. C'est cela, ne pas être attaché aux résultats!

Lorsque nous insistons pour que les événements se déroulent comme nous le voulons, nous cherchons à donner raison à notre mental, nous le laissons diriger. Comme le mental humain n'est que de la mémoire, lorsqu'il nous dirige, nous ne faisons que répéter du déjà appris ou vécu dans le passé.

Par contre, en faisant confiance à notre Dieu intérieur et en acceptant un résultat différent, nous nous ouvrons à du nouveau, à quelque chose que nous n'aurions pas envisagé par nous-mêmes.

Prenez l'habitude de faire vos demandes en disant intérieurement :"Voilà ce que je veux

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ou mieux!", il sera alors plus facile pour vous d'accepter de lâcher prise des résultats imprévus. Vous savez qu'il ne peut qu'en ressortir du bon car c'est ce que vous avez décidé pour vous-même.

Apprenez à dire OUI à ce qui est. Vous aurez l'agréable surprise de découvrir que les obstacles ne vous semblent plus des obstacles. Vous les surmonterez plus facilement. De plus, vous vivrez beaucoup moins d'émotions et votre paix intérieure se reflétera partout autour de vous. Pourquoi? Parce qu'en lâchant prise et en acceptant de vous laisser diriger par votre Dieu intérieur, vous vous dirigez vers le monde spirituel, un monde illimité.

Lise Bourbeau

Êtes-vous une personne dépendante ?

Avant de lire cet article, voici un test qui vous aidera à répondre à cette question. Je vous suggère de prendre le temps nécessaire pour bien répondre à chacune des questions suivantes.

Répondez avec un des mots suivants :JAMAIS - PARFOIS - SOUVENT - TOUJOURS

1. Je change d'idée lorsque quelqu'un que j'estime a une opinion différente de la mienne.

2. J'ai de la difficulté à me décider sans l'accord ou l'avis de quelqu'un. 3. Je veux être reconnu lorsque je me dévoue pour quelqu'un.

4. J'ai besoin qu'on me complimente pour croire que j'ai bien agi. 5. J'ai besoin d'être extraordinaire avant de me complimenter.

6. Je perds mon intérêt pour ce que j'ai à faire lorsque je suis seul. 7. J'ai besoin d'ouvrir la radio ou la télévision dès que j'arrive chez moi.

8. Je me sens abandonné ou rejeté lorsqu'on ne s'occupe pas de moi. Je recherche leur attention.

9. J'attire les gens à problèmes. Ils se confient facilement à moi en cherchant de l'aide de ma part.

10. Je sens qu'il ne me reste plus de temps pour moi. Je suis trop occupé à faire des choses pour les autres.

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Donnez-vous les points suivants:Jamais = 0 Parfois = 1 Souvent = 3 Toujours = 5

40 à 50 points = très dépendant20 à 40 points = moyennement dépendant10 à 20 points = peu dépendant0 à 10 points = félicitations, vous avez beaucoup d'estime pour vous-même

Je vous suggère de faire remplir ce questionnaire par quelqu'un qui vous connaît beaucoup pour vérifier vos réponses car, parfois, notre ego nous joue des tours et nous avons de la misère à nous voir tel que nous sommes d'une façon objective.

Que veut dire "Être une personne dépendante"?On peut affirmer qu'une personne est dépendante lorsqu'elle ne peut se réaliser sans l'action ou l'intervention d'une autre personne. Elle se place, de la sorte, sous l'autorité de cette personne. On peut conclure que la dépendance se situe au niveau affectif parce que son bonheur ne peut être complet que lorsqu'elle affecte ou est affectée par une autre personne.

Pourquoi devient-on dépendant? C'est très simple; on ne s'aime pas assez. On manque d'estime pour soi-même et on développe une pauvre image de soi. Un autre facteur important est le manque de responsabilité. La plupart des parents, ne connaissant pas la loi spirituelle de la responsabilité voulant que chaque personne soit le propre créateur de sa vie, ne peuvent pas l'enseigner à leurs enfants. Ignorant cette grande vérité, nous avons cru, étant jeunes, que les autres étaient responsables de notre malheur ou de notre bonheur. Alors, lorsqu'il n'y a personne pour répondre à nos besoins affectifs, nous devenons des personnes en manque d'affection et en attente envers les autres, situation hautement désagréable et inconfortable.

Voici donc les étapes que nous passons pour devenir dépendants:

1. L'enfant vit un manque affectif. Cela ne veut pas dire que les parents de cet enfant ne l'ont pas aimé. Le manque est réel du point de vue de l'enfant parce qu'il a été enregistré ainsi dans sa mémoire, selon sa propre perception et son senti.

2. Ce manque fait vivre une douleur à l'enfant qui est enregistrée dans ses corps physique, émotionnel et mental.

3. L'enfant décide de croire que ce manque lui est imputable, c'est-à-dire il croit qu'il n'est pas assez aimable, pas assez important pour qu'on s'occupe de lui selon ses désirs. Il s'accuse de manquer de quelque chose en lui et que c'est pour cette raison que les autres ne s'intéressent pas assez à lui. Il entretient une très pauvre image de lui et se replie sur lui-même un peu plus chaque jour.

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4. Pour survivre, il décide de tout faire pour arrêter cette douleur incessante. Il adopte un comportement qui n'est pas vraiment le sien. Il devient ce que les autres aimeraient qu'il soit.

5. Il trouve un dérivé physique qui l'aide à moins ressentir le stress de la douleur vécue. Ce dérivé l'aidera à créer une illusion de plénitude pour remplir le vide ressenti causé par le manque. Il devient convaincu que le bonheur recherché doit venir de l'extérieur. Une personne dépendante ne peut se passer d'un substitut (dérivé physique) pour remplir son vide affectif. Les substituts suivants sont les plus populaires:

o La cigarette

o L'alcool

o Les drogues et médicaments

o Le café ou thé

o Le sucre (bonbons, chocolat, biscuits, desserts, etc.)

o Les boissons gazeuses (cola, etc.)

o La télévision, radio, téléphone

o Les sports

o La lecture

o Le sexe

o L'ordinateur, l'Internet

Pour vérifier si vous ne pouvez vous passer de ces substituts, je vous suggère de vous abstenir de l'un d'eux pendant une semaine. Si au bout de la semaine, vous n'avez pas ressenti de manque ou de souffrance, cela signifie que ce n'est pas une dépendance, mais plutôt une préférence ou une habitude.

Cet exercice vous aidera à devenir conscient de votre degré de dépendance. Par exemple, si vous ne pouvez vous passer de sucre pour plus d'une journée, votre dépendance au sucre est plus grande que si vous vous en abstenez pendant cinq jours. Par contre, cet exercice est nul si vous vous contrôlez. Aussitôt que vous sentez le manque, si vous vous forcez à continuer à vous en abstenir, votre dépendance ne sera pas amoindrie.

La vraie dépendance n'est pas le sucre ou tout autre substitut utilisé; elle est affective. Si vous réalisez que vous êtes dépendant de plusieurs substituts physiques, c'est une indication que votre dépendance affective est forte. Il existe différentes formes de dépendances affectives, les voici:

Accord ou opinion des autres: On peut rechercher l'amour des autres en croyant que, lorsqu'ils sont d'accord avec nous, ils nous indiquent ainsi qu'ils nous aiment. Une personne pense ainsi parce qu'elle n'a pas confiance en sa propre

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opinion. Elle a trop peur de se tromper. Cela est une conséquence de son manque d'estime. Il se peut aussi que ce soit une personne qui change d'idée ou qui se remet en question aussitôt qu'une autre personne lui exprime son désaccord ou qui n'a pas la même opinion qu'elle dans son choix ou sa décision.

Reconnaissance et remerciement: Le genre de personne à être dépendante de la reconnaissance est celui qui croit ne jamais en faire assez pour être aimé. Elle se dévoue surtout pour être reconnue. Aussitôt qu'on la reconnaît, elle se sent énergisée et aimée. Son manque affectif est momentanément comblé.

Compliments: La personne qui a besoin de compliments pour se sentir aimée est celle qui ne se croit pas suffisamment bonne. Elle doute facilement d'elle-même. Elle se compare souvent, avec ce qu'elle considère être mieux qu'elle, et elle éprouve beaucoup de difficultés à se faire elle-même des compliments. Elle est du genre à essayer d'impressionner les autres.

Présence: Nombreuses sont les personnes qui ne peuvent demeurer seules pendant plusieurs heures, encore moins une semaine, et se sentir bien. Ce genre de personne se sent facilement rejeté, abandonné et isolé des autres. Pour elle, la présence d'une personne est une marque d'amour et d'affection. S'il y a une présence dans la maison ou pas trop loin, elle se sent bien. Dès qu'elle est seule, elle perd intérêt à tout. Ce qui l'intéresse à deux devient ennuyant lorsque seule. Elle tourne souvent en rond quand elle est seule. Aussitôt qu'elle est avec quelqu'un d'autre, elle reprend contact avec son énergie. Une personne vivant seule peut se retrouver dans cette catégorie car la radio ou télévision sert de remplacement. Le téléphone peut aussi jouer le rôle.

Attention: Une personne peut dépendre de l'attention desautres en plus de leur présence, ce qui dénote un plus grand degré de dépendance. Celle qui a besoin d'attention, recherche par tous les moyens possibles qu'on lui parle et qu'on s'occupe d'elle. Elle cherche sans cesse à se valoriser à travers l'autre, car elle ne peut le faire seul. Elle ne sait pas quand arrêter de parler ou quand partir lorsqu'elle rend visite à quelqu'un. Elle est souvent encombrante.

Se sentir utile: La personne qui est dépendante de se sentir utile est celle qui aime bien se croire indispensable au bonheur des autres. Elle est donc attirée par des personnes à problèmes multiples qui sont d'ailleurs portées à se confier à elle. C'est une personne qui aime "faire" pour les autres. Elle croit sincèrement qu'on doit s'oublier pour les autres. Elle a donc de la difficulté à reconnaître ses propres besoins. Même si parfois elle se plaint que les autres profitent d'elle, cela ne l'empêche pas de continuer à vouloir être utile. Ceci l'aide à combler le vide créé par son manque d'amour pour elle-même.

Être dirigé ou dominé: Certaines personnes ne peuvent être bien si elles ne sont pas dirigées par d'autres. Ça ne veut pas dire qu'elles sont nécessairement soumises. Pour ce genre de personne, lui dire quoi faire, comment le faire et pourquoi le faire est une marque d'amour. Elle manque de confiance en ses propres décisions. Ceci affecte donc l'estime qu'elle se porte et a donc besoin de se sentir estimé par les autres pour combler son manque affectif.

Comme vous voyez, on exprime notre dépendance de plusieurs façons. Si vous vous retrouvez dans plusieurs de celles-ci, ceci indique que vous faites beaucoup de

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pirouettes pour être aimé et qu'il est grand temps que vous commenciez à vous aimer tel que vous êtes plutôt que de dépenser autant d'énergie à essayer d'être aimé.

Degré de la dépendance physique = Degré de la dépendance affective = Degré du manque d'amour pour soi

Quelles sont les conséquences d'être dépendant ?

Les trois corps du corps matériel de l'être humain sont affectés. Le corps mental est mal utilisé car il sert à entretenir plusieurs fausses croyances sur soi, telles que décrites plus haut. Ces croyances génèrent des peurs, de l'angoisse, de la culpabilité, de la colère, des déceptions, du ressentiment et même la haine pour soi ou les autres. Le corps émotionnel est aussi bloqué car la personne dépendante écoute rarement ses propres désirs et besoins. Tous les moments utilisés à tenter d'être aimée l'empêchent d'être elle-même. Lorsque quelqu'un d'autre vient combler sa dépendance ou lorsqu'elle fait du transfert dans une dépendance physique parce qu'elle ne trouve personne pour combler sa dépendance, elle vit dans l'illusion du bonheur. Quant au corps physique, il est affecté chaque fois qu'une personne remplit son vide intérieur par l'un des substituts mentionnés auparavant. Elle ne donne pas à son corps physique ce dont il a réellement besoin pour être en santé. Elle use donc ce dernier avec le stress, le rend fatigué et finalement le rend malade. Par contre, lorsque vous devenez conscient d'une dépendance physique, je vous suggère fortement de dire merci à votre corps car il vous aide à découvrir que vous êtes dépendant affectif et vous aide de plus à diminuer le stress relié à la douleur affective.

Que peut-on faire pour diminuer sa dépendance ?

Lorsque vous devenez conscient d'une dépendance physique, tel un grand besoin de sucre, prenez le temps de remarquer ce qui manque affectivement dans votre vie lorsque cette envie de sucre est forte. Est-ce un manque d'accord, de reconnaissance, de présence, d'attention, de vous sentir utile ou d'être dirigé par un autre? Cela vous permet de faire un lien entre la dépendance physique et la dépendance d'une autre personne pour être bien. (Un petit rappel: Pour devenir conscient d'une dépendance physique, il s'agit de vérifier combien de temps on peut s'en passer sans qu'il y ait une souffrance provoquée par ce manque.) Prenons comme exemple une personne avec les deux dépendances suivantes : la télévision pour combler son manque de présence et le sucre lorsqu'elle manque de reconnaissance. Au moment où elle s'aperçoit qu'elle mange du sucre, elle saura tout de suite qu'elle manque de reconnaissance. Lorsqu'elle ne peut se passer de la télévision, elle saura qu'elle a besoin d'une présence pour être heureuse. Si c'est votre cas, trouvez un moyen de vous reconnaître ou de vous remercier vous-même. Si vous en êtes incapable, je suggère à ce moment-là de demander à quelqu'un d'autre de le faire pour vous. Le fait d'avouer à quelqu'un que vous avez découvert votre dépendance affective ainsi que les moyens que vous utilisez pour la combler, vous aidera grandement à vous rétablir. Je vous rappelle que l'étape la plus importante pour qu'il y ait une transformation éventuelle consiste à vous donner le droit d'être dépendant au niveau affectif (et physique) pour le moment. Si vous essayez de vous contrôler dans votre dépendance physique parce que vous ne l'acceptez pas, ceci signifie que vous ne vous donnez pas le droit d'être dépendant affectif. Ne pas s'en donner le droit est le meilleur moyen pour continuer à être dépendant. Plus on veut

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changer quelque chose et moins ça change. Plus on accepte un état en s'en donnant le droit (même sans être d'accord) et plus ça change. Pourquoi ? Parce que se donner le droit est une marque d'amour pour soi et cet amour a un pouvoir de guérison plus rapide que n'importe quel autre moyen. Vous reprendrez graduellement contact avec la personne merveilleuse que vous êtes et vous aurez de plus en plus d'estime pour vous-même. Donnez-vous le temps d'y arriver. Tous les humains sont dépendants à différents degrés. Nous sommes tous ici pour apprendre à nous aimer davantage. Donc, donnez-vous le droit d'être humain avec ses manques temporaires.

Lise Bourbeau

Êtes-vous une personne spirituelle ?

Comment peut-on déterminer si une personne est spirituelle ? Parce qu'elle est très pieuse ? Qu'elle va à la messe tous les dimanches ? Qu'elle est végétarienne ou parce qu'elle médite tous les jours ?

Non ! Une personne spirituelle est tout simplement celle qui se sent en harmonie avec elle-même et avec tout ce qui l'entoure : la nature, les animaux, les êtres humains. Elle accepte que tout ce qui vit sur cette planète représente une expression de Dieu, c'est à dire que Dieu s'expérimente à travers tout. Elle apprend à se connaître à travers ce qu'elle voit et ce qu'elle remarque chez les autres, et ce, sans jugements ni critiques. Elle utilise aussi chaque situation de sa vie, désagréable ou non, pour apprendre quelque chose sur elle-même dans le but d'améliorer sa qualité de vie. Elle se souvient de son grand pouvoir de créer sa vie. Elle sait donc que lorsqu'elle souffre, elle oublie Dieu, c'est-à-dire son pouvoir de créer sa vie comme elle la veut.

Par contre, ça ne veut pas dire que la personne spirituelle a déjà tout maîtrisé sur la terre ou qu'elle a atteint l'état christique. Mais grâce à sa spiritualité, quand un obstacle survient dans sa vie, elle trouve facilement une solution. La vie cesse alors d'être un éternel combat et elle devient plus sereine.

Pour développer votre spiritualité, apprendre à aimer d'un amour inconditionnel et universel est certainement le moyen le plus rapide. Une autre méthode consiste à vivre le moment présent, à ne jamais regretter le passé, mais l'utiliser comme expérience et à ne pas s'inquiéter pour l'avenir, car le futur est déterminé par le moment présent. Devenez plutôt observateur de chaque expérience vécue, que celle-ci soit négative ou positive, en sachant que chacune se produit pour vous aider à devenir conscient de ce que vous voulez être.

 

Lise Bourbeau

Êtes-vous une personne vraie ?60

Vous arrive-t-il de vous poser les questions suivantes :

"Que veut dire exactement "être vrai ?" "Dois-je dire tout ce que je pense pour être considéré comme étant une personne

vraie ?" "Certaines vérités ne sont-elles pas mauvaises à dire ?"

Être vrai c'est avoir la capacité de penser, faire, dire et ressentir la même chose. Si vous pensez ou ressentez quelque chose et que vous n'agissez pas en conséquence, vous n'êtes pas vrai avec vous-même et/ou avec les autres.

Pour être vrai nous ne devons pas nécessairement dire tout ce que nous pensons et ressentons. Ce qui importe c'est que lorsque nous décidons de parler ou d'agir, ces paroles et actions doivent correspondre à ce que nous pensons et ressentons.

Regardons ensemble les peurs qui nous empêchent d'être vrais. Pourquoi certaines personnes ont-elles beaucoup plus confiance en elles que d'autres ? Est-ce héréditaire ? Est-ce un hasard ? Est-ce appris ? Est-ce un acquis ? Suffit-il d'être encouragé pour développer cette confiance ? Voilà beaucoup de questions que se posent souvent ceux qui n'ont pas confiance en eux.

LA PEUR DE DÉPLAIRE :

Vous a-t-on déjà demandé votre opinion sur quelque chose que vous n'aimiez pas ou que vous trouviez laid ? Comment avez-vous répondu?

Avez-vous fait comme la majorité de ceux qui, pour ne pas déplaire à l'être aimé (et de qui ils veulent être aimés) se trouvent de bonnes raisons pour ne pas dire ce qu'ils pensent véritablement ?

Il est fréquent qu'une personne dise être d'accord avec son conjoint, acceptant ses propositions, par peur de lui déplaire. D'autres se forcent et font toutes sortes de pirouettes pour plaire à l'autre, allant ainsi à l'encontre de leurs désirs.

PEUR DE LA RÉACTION ET SURTOUT DE LA COLÈREDE L'AUTRE :

C'est une des plus grandes peurs empêchant les humains d'être vrais. En voici plusieurs exemples : La mère qui dit à son enfant :

"Je te donne la permission mais ne le dis pas à ton père." L'enfant qui cache ses notes scolaires à ses parents. L'épouse qui ment à son conjoint sur le prix de ses achats.

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Monsieur qui invente des excuses lorsqu'il arrive tard chez lui.

Madame qui fait croire à son mari qu'elle a été occupée toute la journée alors qu'elle a vu une amie et n'a rien fait.

Les personnes qui fument, boivent, mangent en cachette ont aussi peur de la réaction d'une autre personne.

PEUR DE NE PAS DONNER L'IMAGE VOULUE :

Cette peur se retrouve surtout chez les personnes rigides qui se contrôlent beaucoup. Le jugement ou l'opinion des autres est très important. Ces personnes cherchent à bien paraître en tout temps.

Elles ont tendance à se mentir. Par exemple, lorsqu'elles se disent "Je n'ai plus de dépendance à la cigarette, au chocolat ou à l'alcool", elles sont très souvent dans le contrôle et envient ceux qui se le permettent encore.

Elles ont aussi tendance à contrôler leur poids, leur alimentation, leurs gestes, leurs sorties, leurs amis, l'apparence de leur maison, enfin tout ce qui pourrait être jugé imparfait par les autres. De plus elles cachent parfois la vérité à leurs enfants ou à leur conjoint. Lorsque cela pourrait nuire à l'image du parent ou du conjoint parfait qu'elles essaient d'entretenir.

PEUR DE NE PAS ÊTRE À LA HAUTEUR :

Cette peur se retrouve chez les personnes qui, une fois engagées dans quelque chose, se croient obligées de performer même si cela finit par dépasser leurs limites. Elles finissent ainsi par se retrouver dans des situations qui ne concordent pas avec ce qu'elles désirent ou ressentent. Ce sont souvent des personnes idéalistes et perfectionnistes qui croient ne jamais en faire assez ou qui croient que ce qu'elles font n'est jamais assez bien.

PEUR DE PASSER POUR UN INGRAT :

Voici quelques exemples de mensonges qui cachentcette peur :

Dire: "Merci, ton cadeau me fait bien plaisir" alors que ce n'est pas le cas. Inviter quelqu'un chez vous parce que l'autre vous a invité alors que vous ne vous

plaisez pas en sa compagnie.

Rendre visite à vos parents régulièrement alors que vous préféreriez les voir moins souvent.

Choisir une carrière pour faire plaisir aux parents, alors qu'un autre métier vous conviendrait mieux.

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Faire l'amour avec votre conjoint/e parce qu'il/elle vient de vous offrir une belle sortie ou un cadeau, alors que vous ne le désirez pas.

Se croire obligé d'accepter d'aider quelqu'un qui vous a déjà rendu service alors que vous aviez déjà planifié autre chose.

PEUR DE PERDRE OU DE MANQUER :

Les personnes qui ont peur du manque sont du genre à mentir sur leur déclaration d'impôts ou sur une déclaration faites à une compagnie d'assurance. D'autres vont se faire donner une lettre du médecin disant qu'elles ne peuvent travailler, pour recevoir un montant compensatoire quand en fait, elles pourraient travailler. Elles vont s'absenter de leur travail pendant une journée se déclarant malade, alors qu'elles ont une autre activité.

Les conjoints qui ne peuvent se parler franchement de ce qu'ils vivent ont peur de perdre l'autre. Ils savent que leur relation est très superficielle mais ils font l'autruche, faisant semblant de ne pas s'en rendre compte. Certains vont même se montrer affectueux et attentifs devant le conjoint, pour ensuite critiquer à qui veut bien les écouter dès que ce dernier est parti.

Ces personnes vont souvent dire : "Cela ne me dérange pas", alors qu'elles sont bel et bien dérangées par ce qui vient d'arriver ou de se dire. Ce comportement est motivé dans la plupart des cas, par la peur de perdre quelqu'un ou quelque chose.

Comme vous pouvez le constater les mensonges cachent toutes sortes de peurs ! Quand vous vous rendez compte que vous n'avez pas été vrai, cherchez la peur qui a causé votre retenue. Le bon côté du mensonge est qu'il permet de devenir conscient de peurs provenant d'une ou plusieurs blessures survenues durant l'enfance. Les blessures les plus fréquemment rencontrées sont : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice.

Tous les exemples cités précédemment cachent l'une de ces blessures. Mentir est une protection humaine. Les personnes qui mentent croient qu'en n'étant pas vraies, elles ne ressentiront plus ces blessures. Cette croyance est fausse ; elle ne crée qu'une illusion de protection. La blessure demeure entière et les peurs l'alimentent.

Se mentir et mentir aux autres amène des conséquences non bénéfiques :

Cela crée des malaises dans les relations. Le mensonge bloque notre capacité de créer notre vie selon nos vrais besoins,

donc bloque notre créativité. À force de bloquer nos besoins, le corps physique finit par en être affecté, en

devenant malade. Les malaises les plus courants chez ceux qui ne disent pas la vérité sont les maux de gorge, de mâchoires, de dents, de gencives ; des torticolis et des laryngites.

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Des problèmes aux jambes, aux pieds et au nerf sciatique apparaissent chez ceux que la peur empêche d'avancer.

La gravité de la blessure vécue plus jeune et le degré de peurs entretenues depuis détermineront la gravité de la maladie. Il est donc urgent de décider d'être plus vrai, même si cela peut sembler difficile au début.

Pour y arriver, je suggère les étapes suivantes :

1. Donnez-vous le droit de ne pas avoir été vrai en sachant que vous aviez tout simplement peur de souffrir.

2. Décidez d'être vrai à partir de maintenant tout en sachant qu'au début vous ne serez pas toujours capable de le faire. Avec la pratique, vous y parviendrez.

3. Annoncez cette décision aux gens de votre entourage. Expliquez-leur que vous ne savez pas comment cette décision affectera votre façon d'agir et de parler, et qu'ils devraient se préparer à voir une différence. Vous devez vous donner le droit d'être maladroit au début.

4. Lorsque vous avez peur de dire la vérité, prenez une bonne respiration, avouez votre peur et utilisez votre courage pour oser être vrai. Vous serez très heureux de constater que votre peur n'était pas réelle car elle était basée sur une expérience du passé qui ne reflète pas nécessairement la réalité d'aujourd'hui.

5. À la fin de chaque journée, faites une rétrospection de la journée et notez les moments ou vous n'avez pas été vrai envers vous-même ou avec une autre personne. Notez ensuite quelles peurs se cachaient derrière les mensonges. Permettez-vous d'avoir ces peurs en acceptant qu'il soit humain d'avoir peur.

6. Dans la mesure du possible, revenez le lendemain sur cette peur et avouez-la à la personne impliquée s'il y a lieu.

Vous aimerez tellement les récompenses qui viennent avec le fait de devenir de plus en plus vrai qu'après un certain temps, cela se fera naturellement.

Vos relations s'amélioreront grandement et votre créativité se développera tout autant. Vous retrouverez votre individualité, votre "vrai moi" et vous cesserez d'entretenir des personnalités fausses qui vous grugent beaucoup d'énergie. Ces énergies serviront à créer votre vie, et vous ouvrirez ainsi les portes de l'abondance dans tous les domaines.

Lise Bourbeau

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Êtes-vous vraiment coupable lorsque vous vous sentez coupable?

La culpabilité est un des domaines où nous devons être particulièrement vigilants. Le sentiment de culpabilité a pris des proportions démesurées depuis plusieurs siècles et il est grandement temps de réviser nos croyances dans ce domaine.

On dit d'une personne qu'elle est coupable, blâmable ou condamnable, lorsqu'elle a commis une faute. Qu'est-ce ou non qu'une faute et qui a le droit de décider si ce qu'une personne a fait est une faute véritable ? Une faute est un acte qui a été commis dans l'intention de faire du mal. Lorsque vous vous sentez coupable, lorsque vous vous accusez, prenez-vous le temps de vérifier quelle était votre intention ? Même durant un procès où l'accusé est de toute évidence coupable, on ne le condamnera jamais automatiquement sans preuves de préméditation. Notre loi est claire : avant de pouvoir déclarer quelqu'un coupable d'un délit quelconque, il faut être sûr de son intention de faire du mal.

Beaucoup de parents se sentent à tort coupables envers leur enfant qui a « mal tourné », s'est éloigné ou qui s'est même suicidé. Ils croient qu'ils n'ont pas été d'assez bons parents et que s'ils avaient agi différemment, leur enfant aurait « tourné » différemment. C'est peut-être vrai, mais ce sentiment de culpabilité aggrave la situation plutôt que de l'aider. Se sentir coupable ne change jamais rien à une situation. De plus, ceux qui s'accusent deviennent souvent malades sont malheureux et ce sentiment de culpabilité empêche également de trouver une solution au problème car s'accuser nous décentre, nous empêche d'être dans la lumière de notre coeur, qui seule peut nous indiquer la bonne direction à prendre. Plutôt que de s'accuser, ces parents doivent donc s'accepter, reconnaître qu'ils ont agi au meilleur de leur connaissance. Ils doivent comprendre que ce n'est pas parce qu'une personne devient un père ou une mère qu'il ou elle devient un saint ou une sainte. Les parents ont tous des blessures intérieures non réglées, des peurs, des limites et des comportements et attitudes appris de leurs propres parents; c'est ce qui les influence plus tard dans leur nouveau rôle de parent. Comment peut-on alors s'attendre d'un homme n'ayant connu que violence étant jeune, qu'il devienne un père doux ? S'il devient doux en se contrôlant parce qu'il ne veut pas être comme son père, il perdra le contrôle un jour ou l'autre. Aucun être humain ne peut se contrôler indéfiniment.

Je vois deux causes dominantes au fléau de la culpabilité chez l'humain : le manque de compréhension de la loi de la responsabilité et la grande quantité de croyances mentales accumulées au fil des générations qui dictent ce qui est bien ou mal.

Première cause au sentiment de culpabilité : Le manque de compréhension de la loi de la responsabilité.

Une personne responsable sait assumer les conséquences de ses décisions, ses actions, ses réactions, ses paroles, etc. Elle accepte l'idée que tous ceux qu'elle aime sont aussi des êtres responsables et qu'ils doivent aussi assumer les conséquences de leurs actes. Ainsi, chaque personne apprend à se prendre en main plutôt que devenir dépendante de quelqu'un.

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La personne qui se sent responsable du bonheur, de la santé ou du bien-être de ceux qu'elle aime n'est pas vraiment une personne responsable bien que cette personne croît l'être. Elle n'aime généralement pas apprendre cette vérité car elle croit que son comportement est signe de bonté et d'amour. Ce genre d'amour est malsain car il est possessif, contrôlant et basé sur la peur de ne pas être aimé. À première vue, être vraiment responsable peut sembler égoïste mais au contraire, c'est un amour et une façon d'être qui libère tous ceux concernés.

De plus, il est important de réaliser que plus vous vous accusez de ne pas faire quelque chose pour les autres, plus ils vous accusent dès que vous ne répondez pas à leurs attentes. Les autres sont un reflet de ce qui se passe en vous. La loi de la responsabilité est directement liée à la loi du retour, la loi de cause à effet. Gardez cependant en tête que ce n'est pas parce qu'une personne vous accuse que vous êtes automatiquement coupable. Cela se produit plutôt pour vous montrer que vous vous accusez de cette même chose, mais probablement inconsciemment. Une fois que vous le reconnaissez, vérifiez en vous et vous découvrirez que vous vous accusez sans être coupable.

Deuxième cause au sentiment de culpabilité : Les croyances

Aussitôt que vous vous sentez coupable, sachez que c'est votre tête qui vous accuse et jamais votre coeur. Par « tête » j'entends votre ego avec ses innombrables croyances et qui n'est que l'accumulation de toutes les choses apprises dans le passé. Si vous avez appris par exemple qu'il est mal de trop manger, trop boire, trop fumer, manquer de patience, etc., vous vous sentez probablement coupable à chaque fois que vous vous retrouvez dans une de ces situations. Êtes-vous vraiment coupable ? C'est plutôt une partie de vous, une croyance mentale, qui essaie de vous convaincre que vous avez commis une faute. Ce n'est pas parce que votre tête vous dit que quelque chose est mal que vous êtes une mauvaise personne avec de mauvaises intentions.

Je trouve très malheureux que les personnes qui se sentent coupables croient que ce sentiment de culpabilité les aidera à « bien faire » à l'avenir. Elles se disent inconsciemment: « Si je m'accuse assez et si je m'en veux assez, j'arriverai peut-être à ne plus faire ce que ma tête juge comme étant mal ».

Avez-vous remarqué que plus vous vous accusez en espérant ne pas recommencer, plus vous recommencez ? C'est automatique et normal et tant que l'humain se laisse diriger par son ego, il tourne en rond dans le même problème. La seule façon de s'en sortir est de retourner dans son coeur, de se recentrer. Comment y arriver ? En se donnant le droit d'être humain avec ses faiblesses, ses limites, ses peurs. Au lieu de s'accuser d'avoir trop mangé par exemple, donnez-vous le droit d'avoir trop mangé en regardant quel besoin vous venez ainsi de remplir. Il s'agit généralement d'un besoin psychologique. Si c'est votre seul moyen pour répondre à votre besoin dans le moment, pourquoi pas ? Soyez sans crainte, ça ne sera pas toujours ainsi. Au contraire, s'accepter et se donner le droit amorce immédiatement une transformation. On commence ainsi à arrêter de tourner dans le même cercle vicieux.

L'acceptation est impossible à comprendre par l'ego, car ce dernier ne connaît que les données mentales déjà enregistrées. Il ne peut comprendre les lois qui gouvernent le coeur. C'est à vous de convaincre votre ego des avantages à écouter votre coeur.

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Puisque votre ego a très peur de disparaître, il est utile de le rassurer. Dites-lui que vous l'utiliserez lorsque ce sera nécessaire et que puisque la culpabilité vous rend trop malheureux et que ça ne vous apporte pas ce que vous voulez, vous avez décidé de vous donner le droit d'être humain et de vivre dans l'amour de soi.

Que fait-on lorsque nous savons que notre intention était de blesser quelqu'un ?

Il est suggéré de vous pardonner en acceptant que c'était une partie souffrante en vous qui était en réaction et voulait faire du mal à l'autre. Ce n'est jamais vous dans votre coeur qui veut faire du mal à quelqu'un. Souffrir fait partie d'être humain et c'est notre ego qui accuse l'autre de nous faire souffrir qui nous porte à vouloir se venger. Il est très important de ne pas vous en vouloir et de ne pas vous accuser. De toute façon, ce n'est pas en vous sentant coupable que cela changera quoi que ce soit à la situation. Décidez que si vous vous sentez mal ce n'est pas parce que votre tête vous dit que c'est mal, mais plutôt parce qu'il n'est pas intelligent d'agir comme vous l'avez fait. Il n'est en effet pas intelligent d'agir sous l'influence de mauvaises intentions parce que la loi du retour, qui est immuable, vous attirera la même chose. Grâce au pardon véritable, vous arrêtez l'effet de la cause que vous aviez mise en mouvement. Seul ce pardon véritable envers soi a le pouvoir d'arrêter la roue du karma ou du retour. En ce qui concerne l'autre personne, vous lui dites que vous êtes désolé de lui avoir causé du tort et que vous acceptez qu'elle puisse souffrir et avoir une réaction à son tour. Vous acceptez ainsi la loi du retour.

En conclusion, rappelez-vous l'importance de vérifier votre intention coupable lorsqu'une petite voix intérieure vous accuse. Vous constaterez que vous n'êtes pas coupable. Soyez alors ferme et reprenez la maîtrise de votre vie en disant à cette petite voix que vous n'êtes pas coupable, tout comme vous le diriez à une personne qui essaierait de vous culpabiliser lorsque vous savez que vous n'êtes pas coupable. Lise BourbeauÊtes-vous plus souvent gagnantque victime?

Pourquoi y a-t-il autant de personnes "victime"?

La réponse à cette question n'est pas évidente parce que ces personnes ne sont pas conscientes qu'elles jouent ce rôle. Je dis bien "jouer un rôle" parce qu'elles ont oublié leur pouvoir de créer et leur capacité de pouvoir changer leur sort.

Regardons ensemble ce qu'est une victime. Selon le dictionnaire, une victime est "une personne qui subit les injustices de quelqu'un ou qui souffre d'un état de chose".

C'est une personne qui se sent impuissante; elle est convaincue que quelqu'un d'autre ou quelque chose d'autre a le dessus sur elle.

Voici quelques exemples:

Madame se plaint que monsieur ne veut jamais aller nulle part. Elle est donc confinée à la maison.

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Une mère qui se plaint du fait d'avoir des enfants ne lui laisse aucun temps pour elle.

Monsieur qui se plaint que sa femme est froide et veut rarement faire l'amour.

Un employé qui se plaint que son patron profite de lui et que plus il en fait, plus il lui en demande. De plus, son patron n'est même pas reconnaissant.

Bien qu'une victime semble souffrir d'une certaine situation, elle ne fait rien pour l'améliorer car au plus profond d'elle-même, elle ne connaît pas d'autres moyens pour avoir la même attention qu'elle obtient avec ses problèmes. Aussi, plus une personne utilise les problèmes pour avoir de l'attention, plus elle pense que la vie est injuste et plus elle fait abuser d'elle. Ce sont ces personnes qui se font violer, voler, agresser de différentes façons. J'ai pu constater que la grande majorité d'entre nous avons une partie victime qui se manifeste à divers degrés et dans différents domaines bien qu'il ne soit pas évident de s'en rendre compte parce que nous nous croyons des experts en la matière et que nous nous permettons de devenir sauveteur dans ce même domaine.

Lorsqu'une personne agit ainsi en sauveteur, elle se crée l'illusion, l'impression d'être dans son pouvoir. Elle se cache son impuissance et sa peur de se faire avoir.

Vous connaissez certainement des personnes qui agissent comme dans les exemples suivants:

La personne qui se plaint de manquer d'argent est lapremière à donner des conseils aux autres pour les aider à ne pas en manquer.

Celle qui est toujours malade est la première à conseiller les autres qui sont malades en leur disant quel spécialiste consulter. Elle connaît tous les médecins, les médicaments, les cures nécessaires.

Et vous, dans quel domaine vous plaignez-vous? L'argent, l'attention, la compréhension, la justice, l'énergie, la santé, le sexe, la reconnaissance, le temps, etc? Si vous n'en êtes pas sûr, demandez à ceux qui vous connaissent bien. C'est ainsi, pour ma part, que j'ai découvert que j'étais victime du temps.

J'étais souvent dérangée et en réaction avec les personnes qui se plaignaient. J'avais le goût de les secouer, je voulais qu'elles se prennent en main. Je manquais vraiment de tolérance. J'ai donc décidé de faire le miroir et de me demander dans quel domaine je pouvais bien me plaindre. Comme je ne le trouvais pas, j'ai demandé à ceux qui travaillaient avec moi de m'éclairer et ils m'ont dit que je me plaignais souvent de manquer de temps. Pour en devenir vraiment consciente, j'ai eu besoin d'aide car je suis assurée que seule, je ne me serais pas rendue compte du nombre de fois où je me plaignais car rares sont ceux qui réussissent à en devenir conscients seuls.

Par la suite, pour m'en sortir, j'ai demandé à ceux qui travaillaient avec moi de me dire: "Pauvre Lise!" à chaque fois que je me plaignais du manque de temps.

Cette méthode est très efficace mais pas facile pour l'ego. Au début, comme ils me le

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disaient souvent et que ça semblait les amuser, je ne trouvais pas ça drôle. Après quelques jours, j'ai commencé à en rire avec eux et, à partir de ce moment-là, mon attitude intérieure a commencé à changer. Maintenant, je m'entends souvent dire: "Comme je suis fière de moi aujourd'hui; j'ai réussi a en faire plus que ce que j'avais planifié." Ma conscience du temps s'est transformée.

Les éléments intéressants à noter dans mon histoire sont que j'avais toujours cru que je n'avais pas de problèmes de temps et que j'étais devenue l'experte pour aider les autres à gérer leur temps. De plus, croyant n'avoir aucun problème à ce niveau, je détestais recevoir un conseil à ce sujet. Je n'écoutais pas les autres.

Je vous conseille fortement de faire face à votre partie victime car, sinon, la situation de manque que vous vivez empirera. Pourquoi ? Pour deux raisons. La première: pour réussir à avoir de l'attention, vous devrez vous faire arriver des situations toujours plus dramatiques et deuxièmement :la plupart des gens tendent à s'éloigner des victimes car ils finissent par en avoir assez de leurs plaintes.

La deuxième raison est le fait que la victime reçoit sans cesse une projection de "pauvre" ou de "manque" venant des gens dans son entourage car, lorsqu'ils pensent à elle, ils disent ou pensent: "Pauvre Jean-Louis" ou "Pauvre Lise", ce qui nourrit beaucoup l'élémental de victime.

Voici les moyens que je propose pour sortir de ce rôle de victime :

1. Demandez à ceux qui vous connaissent de vous le dire lorsque vous vous plaignez.

2. Donnez-vous le droit de ne pas aimer vous le faire dire.

3. Ne faites pas de contrôle, c'est-à-dire n'essayez pas de ne plus vous plaindre. Donnez-vous plutôt le droit de le faire.

4. Acceptez le fait que ce manque vous apporte une certaine attention.

Comment saurez-vous que vous aurez dépassé cet état de victime ? Lorsque vous n'éprouverez plus le sentiment de manquer de la dite chose ou état. Je suis convaincue que tous ceux et celles qui jouent un rôle de victime ont tout ce qu'il faut pour devenir forts, solides et prospères dans le domaine où ils ont un manque.

Il ne vous reste qu'à décider de quel côté vous voulez aller : victime ou gagnant !

Lise Bourbeau

Guérison et amour?

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L'état normal de l'être humain est la santé, le bonheur, la paix intérieure et l'harmonie dans tout. Pourquoi avons-nous autant de difficulté à vivre dans cet état ? Parce que l'humain a oublié son côté divin, sa grande capacité de créer sa vie telle qu'il la souhaite. Il est beaucoup trop influencé par son ego allant même jusqu'à croire qu'il est cet ego.

La plus grande raison d'être des malaises et maladies physiques est de nous indiquer que notre façon d'utiliser nos capacités émotionnelles et mentales n'est pas bénéfique pour nous.

Plus la maladie ou le malaise est sérieux, plus il fait souffrir, plus grande est notre souffrance causée par une attitude intérieure. L'attitude intérieure qui nous fait si mal nous empêche d'être nous-même. Voilà pourquoi je considère que tous les malaises et toutes les maladies sont là pour nous aider. Ce sont des cadeaux de notre Dieu intérieur qui ne veut que notre bonheur. Ils ne sont pas une punition de Dieu comme bien des personnes semblent le croire. Ce sont plutôt des signes nous poussant à réaliser que nous avons oublié notre Dieu intérieur.

Les malaises ou les maladies sont là pour attirer votre attention sur une attitude intérieure non bénéfique pour vous et que vous ne voyez pas encore. Vous recevez ce message parce qu'il est devenu important pour votre santé émotionnelle et mentale de transformer cette façon de penser ou attitude que vous entretenez depuis trop longtemps. Plus la maladie est grave et plus il est urgent de s'occuper non seulement du côté physique mais aussi des autres dimensions.

Comme le moyen par excellence pour redevenir conscient de qui nous sommes est l'amour inconditionnel, toute maladie est donc un message que notre attitude est contraire à l'amour. Dans chaque malaise ou maladie on peut découvrir une attitude mentale qui empêche la personne d'avoir, de faire et d'être ce qu'elle veut véritablement par peur de souffrir. Son ou ses désirs ainsi bloqués engendrent une réaction de colère et d'accusation. Elle s'accuse elle-même ou accuse quelqu'un d'autre. Cette attitude est contraire à l'amour véritable.

Nous sommes dans l'amour véritable lorsque nous nous permettons d'être tel que nous le voulons, ou que nous le permettons aux autres; quand nous acceptons de vivre différentes expériences en étant prêts à en assumer les conséquences ou en laissant les autres assumer leurs propres conséquences.

Voici quelques exemples :

1. Une mère de famille a presque toujours mal dans le bas du dos, de la taille en descendant. Ce mal s'aggrave après plusieurs heures de sommeil et la réveille tôt le matin. Elle se sent donc obligée de se lever plus tôt, croyant même parfois que son corps la réveille parce qu'il est mieux pour elle de se lever. En pensant ainsi, elle se laisse berner par son ego. En réalité, ce qu'elle veut c'est se reposer davantage.

Comment arriver à cette certitude ? Lorsque, dans votre vie, vous trouvez que quelqu'un ou quelque chose vous empêche d'avoir, de faire ou d'être quelque chose, c'est signe d'un désir véritable

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en vous. Vous avez le droit d'avoir ces désirs même si votre tête ou quelqu'un d'autre n'est pas d'accord. Par exemple, lorsque vous dites: "Mon mal de gorge m'empêche d'être à l'aise en m'exprimant", vous dites en fait que vous désirez être à l'aise en vous exprimant. Mais la plupart des gens ne veulent pas le voir ainsi.

À chaque fois, sans exception, que quelque chose ou quelqu'un vous empêche quoi que ce soit, c'est simplement un moyen utilisé par votre Dieu intérieur dans votre monde physique, pour attirer votre attention sur une attitude mentale, une croyance, une façon de penser qui vous empêche d'aller vers vos désirs.

Dans notre exemple, la mère de famille reçoit donc le message qu'elle désire se reposer, mais son attitude intérieure l'en empêche. Regardons à quoi sert la partie malade. Le dos est le soutien du corps, le bas du corps reflète davantage le domaine du "avoir"; le milieu du corps le domaine du "faire" et le haut du corps, du cou en montant, le domaine du "être". On peut donc conclure que l'attitude non bénéfique de cette mère de famille a un lien avec sa façon de gérer le soutien. Elle reçoit le message qu'elle s'en met trop sur le dos dans les domaines du "avoir" et du "faire". Elle se croit le soutien de la famille. Il est fort possible qu'elle ne fasse pas assez confiance aux autres pour la soutenir. Elle se croit donc obligée de voir à tout. Elle s'en demande tellement qu'elle ne se permet pas de se reposer autant qu'elle le désire et selon ses besoins. Ce n'est donc plus elle avec son coeur qui décide dans sa vie, c'est son ego avec ses croyances. Agir ainsi est également un bon moyen de tout contrôler. Tout cela est contraire aux lois de l'amour.

Il est aussi très normal pour une personne qui ne s'aime pas assez pour aller vers ses désirs, d'avoir des attentes envers les autres. Elle voudrait bien que les autres membres de la famille la soutiennent plus, lui donnent l'amour qu'elle ne peut se donner. Comme il est impossible que les autres nous rendent heureux, elle est donc frustrée, en colère, vit des émotions et trouve les autres ingrats, paresseux ou égoïstes. Elle est aussi en colère face à elle-même puisqu'elle sait au plus profond d'elle-même qu'elle n'écoute pas son coeur. Tout cela contribue à créer et aggraver le malaise ou la maladie, même si l'attitude qui en est la cause est souvent inconsciente. Son mal de dos est justement là pour l'aider à devenir consciente de cette attitude intérieure qui lui fait mal.

2. Prenons maintenant un homme qui, suite à une crise cardiaque, est empêché de travailler. Son message est qu'il désire travailler mais il a une attitude intérieure qui croit qu'il ne devrait pas travailler autant. Peut-être qu'il prend cela trop "à coeur", il est trop sérieux. Il a besoin de "travailler dans la joie" et non par obligation ou dans la compétition.

3. Une personne a mal aux jambes et cela l'empêche d'aller aussi vite qu'elle veut. Son message est qu'elle désire aller vite mais une partie d'elle croit qu'en allant vite il lui arrivera quelque chose de désagréable. Elle a besoin de découvrir cette croyance qui la bloque et surtout de constater que ce à quoi elle croit n'est pas la vérité absolue pour elle. En général, ce genre de croyance est entretenu par d'autres membres de la famille.

4. Une dame souffre de diabète. "Qu'est-ce que votre diabète vous empêche de faire, d'avoir ou d'être?" lui ai-je demandé. Elle me répond: "Il m'empêche surtout de fréquenter mes amies. Nous aimions bien nous inviter ou aller au restaurant

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ensemble. Nous prenions soit un café avec un bon dessert ou un verre de vin. Maintenant que je n'ai plus droit au sucre, j'évite ces sorties car je serais trop tentée. Ça me manque beaucoup." Sa réponse nous montre qu'une petite voix à l'intérieur d'elle dit qu'il n'est pas bien de trop fréquenter ses amies. Après lui avoir demandé ce qui pourrait arriver de désagréable si elle se permettait de réaliser ce désir, soit fréquenter ses amies, elle me dit qu'elle serait une mauvaise mère. Depuis que ses enfants sont plus grands, ils ont besoin d'elle et plus ils ont besoin d'elle, plus elle a envie de sortir. Au lieu de s'aimer et se donner le droit d'avoir besoin de ces sorties, elle s'est créé une maladie qui l'oblige à demeurer à la maison. Ce n'est donc pas son coeur qui décide mais sa tête, son ego.

Ces quelques exemples démontrent l'effet du manque d'amour de soi sur le corps physique. Le fait de croire à quelque chose qui nous empêche d'être bien et d'aller selon nos désirs occasionne une douleur mentale. La dimension émotionnelle souffre également du fait de ne pouvoir réaliser ses désirs. C'est au moment où les corps mental et émotionnel sont arrivés à leur limite que les malaises et maladies commencent à se manifester dans le corps physique. Voilà pourquoi il est important de s'occuper de nos malaises physiques au plus tôt.

Il n'est pas suffisant de seulement devenir conscient de la cause de la maladie pour que cette dernière se transforme. Il est impératif de retourner à l'amour de soi. Notre corps n'attire pas notre attention sur ce que nous disons ou ne disons pas, ou sur ce que nous faisons ou ne faisons pas. Il attire plutôt notre attention sur notre attitude intérieure non bénéfique.

Voici les étapes à suivre dès que l'on découvre l'attitude intérieure où la façon de penser qui nous nuit:

a. Se donner le droit d'avoir des peurs et des croyances qui ne sont pas nécessairement bénéfiques.

b. Accepter que cette façon de penser nous a aidé jusqu'à maintenant car nous étions convaincus qu'elle nous protégerait contre la souffrance.

c. Devenir conscient que cette attitude intérieure n'est plus vraie pour nous; que même si ce que nous craignons se produisait, nous sommes maintenant capables d'y faire face.

d. Oser agir en fonction de nos désirs véritables, ce qui nous encouragera à créer une nouvelle attitude mentale, donc de nouveaux résultats.

e. Se faire soigner par la médecine de notre choix pour aider le corps physique, tout en s'occupant des dimensions émotionnelle, mentale et spirituelle.

f. Surtout se rappeler de bien remercier le corps d'avoir accepté de collaborer avec notre Dieu intérieur afind'attirer notre attention.

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C'est ainsi que les humains arrêteront de se battre contre la maladie. Il est grand temps que l'espèce humaine devienne consciente que le combat ne peut pas apporter la paix intérieure. Avez-vous déjà observé deux personnes ou deux pays arriver à la paix en se battant ? C'est tout à fait contraire aux lois de l'intelligence.

On ne peut arriver à la paix que par la voie de l'amour, de la compréhension et de la tolérance. La médecine a jusqu'ici essayé de se battre contre la maladie, les virus, le cancer, etc. On doit se rendre à l'évidence que cette méthode ne fonctionne pas. Malgré les milliards de dollars dépensés à chaque année et malgré les grandes découvertes scientifiques, plusieurs maladies telles que le cancer, le sida, les maladies de coeur, l'asthme, les allergies, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire, etc. continuent à augmenter.

Lorsque la science utilisera ses grandes connaissances pour aider les gens à se découvrir, à devenir de meilleures personnes, à continuer leur évolution spirituelle, je suis convaincue que des progrès énormes au niveau des possibilités de guérison en médecine seront observés.

Au lieu de traiter la maladie comme un ennemi en voulant la combattre, nous devons tous la comprendre et surtout reconnaître son utilité pour l'âme. Nous devons tous sans exception, y compris le monde scientifique, utiliser les critères de l'intelligence dans cette nouvelle époque qui arrive. Ceux qui continueront à entretenir la guerre, la bataille et les peurs vont contre l'énergie nouvelle et les conséquences seront de plus en plus difficiles à gérer et à assumer.

L'intelligence, c'est se diriger vers un monde d'amour. De cette façon, la guérison s'observera non seulement au niveau des individus mais à tous les niveaux.

Lise Bourbeau

Je deviens ce que je pense

Les expressions «je deviens ce que je pense» et «je pense, donc je suis» sont connues par la plupart des gens, mais elles ne semblent vraiment comprises et intégrées que par peu de personnes. En réalité, derrière nos pensées se cachent nos croyances. Depuis notre enfance, nous avons décidé de façon inconsciente de croire à plusieurs notions provenant de notre environnement et de nos observations. Ces décisions ont surtout été basées sur des peurs… Peur de ne pas être aimés, peur de souffrir à cause de nos sentiments de rejet et d’abandon…

Devenir conscients de nos pensées - Démasquer nos croyances

Nous pensons donc en fonction de nos croyances et elles affectent ce qui se passe dans notre vie. Voilà pourquoi il est si important de devenir conscients de nos pensées pour connaître les croyances qui les sous-tendent. Cependant, comme la plupart des humains ne sont conscients qu’à environ 10 à 15 % de leurs pensées, nous devons utiliser

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d’autres moyens pour devenir conscients de nos croyances : par nos paroles, nos gestes, notre alimentation, nos maladies, enfin, tout ce qui se passe dans notre monde physique.

Prenons l’exemple d’une jeune femme qui croit qu’elle est moins jolie et intelligente que sa sœur. Il se peut qu’elle ne soit pas consciente d’avoir cette croyance. Elle doit donc rester attentive à ce qu’elle pense pour réussir à la démasquer, par exemple lorsqu’elle se prépare pour une sortie : déploie-t-elle plein d’efforts pour être plus jolie, pour avoir un plus beau corps? Doute-t-elle de sa capacité d’attirer l’attention des autres? Croit-elle les compliments que les autres lui font ou se dit-elle qu’ils essaient de la faire se sentir bien ou qu’ils sont polis?

La croyance a toujours le dernier mot

Si cette femme ne réussit pas à devenir consciente de ses croyances, n’étant pas suffisamment attentive à ses pensées, elle pourra y arriver en observant son alimentation : essaie-t-elle de se remplir, de se faire plaisir en mangeant des sucreries, surtout à des moments où elle doute d’elle-même et où elle se critique? Mange-t-elle beaucoup plus ou beaucoup moins lorsqu’elle se retrouve dans des situations où elle se sent comparée, où elle se compare à sa sœur?

Les croyances mises en maux

Elle peut aussi observer ce qui se passe dans son corps. Sent-elle des tensions? Elle doit se demander alors à quoi elle pense ou ce qui se passe en particulier à ces moments-là. De plus, son corps peut lui parler à travers toutes sortes de messages, par exemple, une éruption de boutons quand elle se critique et qu’elle a peur d’être jugée; une indigestion quand on porte plus attention à sa sœur (car elle ne peut digérer la situation); une grippe qui l’empêche d’assister à une fête de famille (ce qui l’aidera à ne pas être comparée à sa sœur), etc.

Si elle ne porte aucune attention à tout ce qui se passe en elle et autour d’elle, elle se transformera peu à peu en ce qu’elle ne veut pas, c’est-à-dire qu’elle deviendra ce qu’elle croit inconsciemment d’elle-même : pas aussi jolie et intelligente que sa sœur. Plus sa croyance se montrera forte, plus cette manifestation se réalisera rapidement.

J’ai même vu des personnes effectuer des tours de force incroyables pour dépasser leur frère ou sœur à qui elles se comparaient, sans même se douter de ce qu’elles croyaient puisque qu’elles expérimentaient elles-mêmes le succès. Mais à quel prix!!!… Leurs croyances finissant par prendre le dessus, elles se sont transformées en tout ce qu’elles avaient peur de devenir… Ces états d’impuissance et de perte d’énergie les ont cependant aidées à démasquer leurs croyances et à comprendre que tout ce qui leur arrivait n’était pas dû à la malchance, mais plutôt à l’influence des croyances qu’elles nourrissaient.

Il nous arrive ce à quoi nous croyons

Rappelons-nous que même si nous ne sommes pas conscients de ce que nous croyons, il nous arrive quand même ce à quoi nous croyons. Pourquoi? Tout simplement parce que l’humain est composé de trois dimensions : le corps physique, émotionnel et mental et

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c’est ce dernier qui détient le plus de pouvoir. Il nourrit nos croyances et nos pensées en leur fournissant l’énergie nécessaire pour les entretenir et leur donner la force de façonner notre réalité. Voilà pourquoi le mental influence autant les deux autres dimensions.

La plupart des gens ne réalisent pas que leurs croyances sont plus puissantes que les gestes qu’ils posent. Ils croient qu’en accomplissant des actions positives, ils vont accéder à ce qu'ils veulent. Prenons l’exemple d’une femme qui, par peur d’être abandonnée un jour, se montre gentille, douce et serviable avec son mari et ses enfants. Malgré tous les gestes qu’elle pose, elle reste quand même motivée par la peur de…. Donc, ce dont elle a peur se manifestera un jour.

Certaines personnes, au contraire, se demandent comment il se fait qu’après avoir pensé à quelque chose de négatif, un résultat positif se soit produit? Cela signifie que si elle dit : « J’ai peur de ne pas réussir mon examen » et qu’au fond d’elle-même son vouloir réussir et la croyance en sa capacité de réussir se révèlent plus importants que sa peur de ne pas réussir, c’est sa croyance qui va l’emporter!

Tout vient de l’intérieur de soi, sans exception.

Toute manifestation physique commence par une croyance ou un désir. Le jour où les humains auront véritablement compris et intégré cette notion de responsabilité, d’énormes changements sur la planète Terre se produiront. Il suffit qu’un individu commence pour qu’ensuite des milliers et des millions d’autres décident de vivre dans leur certitude de ce qu’ils veulent plutôt que dans la peur de ce qu’ils ne veulent pas.

Et vous, quand déciderez-vous de vivre dans la certitude de qui vous êtes?

Le secret pour y arriver consiste à toujours se demander si ce que l’on pense, fait, ressent et dit correspond à ce que l’on veut véritablement dans la vie ou plutôt à ce que l’on ne veut pas. Lorsque la réponse devient claire, il ne reste plus qu’à prendre les moyens nécessaires pour nous diriger vers ce que l’on veut.

Lise Bourbeau

L’acceptation de nos limites et dépendances

ACCEPTER SES LIMITES ET SES DÉPENDANCES !!! Quel défi pour la plupart des gens ! Pourquoi en est-ce un ? Parce que tout le monde est dépendant à des degrés variables et de façon différente. Je n’ai encore jamais rencontré une personne sans dépendances ni connu quelqu’un qui s’acceptait totalement dans ses dépendances et, surtout, dans ses limites face à ces dépendances.

Avant de pouvoir accepter nos dépendances, nous devons en devenir conscients. Les plus faciles à constater sont celles d’ordre physique, tels le sucre, la cigarette, l’alcool, la drogue, les médicaments, le pain/pâtes/café/cola, les jeux, la télévision/Internet, le sexe, etc.

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Ces dépendances d’ordre physique ne reflètent que les véritables dépendances qui sont d’ordre affectif. Ces dépendances physiques sont donc très utiles pour devenir conscients de notre degré de dépendance affective. Voici un moyen pour y arriver :

Tentez de vous passer d’une de ces dépendances pendant plusieurs jours. Si vous arrivez à vous en abstenir pendant au moins une semaine, sans souffrir de manque et sans vous contrôler, ce n’est pas une dépendance, mais plutôt une préférence ou une habitude. Si vous avez de la difficulté à vous en passer après quelques heures, la dépendance s’avère alors forte. Après quelques jours, la dépendance est moins forte, mais tout de même présente.

Cet exercice se fait seulement dans le but de devenir conscient de vos dépendances d’ordre physique et du degré de chacune. Vous ne devez pas faire cet exercice pour devenir conscient de votre capacité de vous contrôler. Dès que vous commencez à ressentir une souffrance causée par le manque, prenez conscience de votre dépendance et redonnez-vous le droit de vous en procurer.

Je sais que certaines dépendances peuvent être très nuisibles à votre santé ou à votre vie, mais le fait de vous contrôler ne peut que vous aider temporairement et lorsque vous arriverez au bout de votre capacité de vous contrôler, vous perdrez alors le contrôle et vous vous accuserez davantage. Le contrôle ne fait qu’alimenter le cercle vicieux. C’est toujours à recommencer. Certaines personnes perdent le contrôle dans la même substance et d’autres font du transfert dans autre chose. Par exemple, une personne peut s’abstenir de sucre et perdre le contrôle dans des achats inutiles. Une autre peut s’abstenir d’alcool et perdre le contrôle dans le sucre.

Deux moyens existent pour juger le degré de notre dépendance. Le premier est cité plus haut et le deuxième est de vérifier le degré d’effets nocifs que cette dépendance physique apporte dans votre vie. Par exemple, il y a plus d’effets nocifs à prendre de la drogue qu’à jouer sur l’ordinateur ou à regarder la télévision plusieurs heures par jour. Donc, lorsque vous devenez conscient d’une dépendance physique très nocive pour vous, je vous suggère de vous donner le droit de faire du transfert vers un autre substitut moins nocif. Le fait de prendre conscience de votre grande dépendance et de choisir ensuite de la remplacer par une dépendance moins nocive vous aidera à atteindre votre but ultime, celui de devenir une personne autonome.

Ceci est important, car je connais plusieurs personnes qui, parce qu’elles arrivent à arrêter une dépendance complètement, se considèrent comme étant moins dépendantes, mais en fait il y a simplement eu un transfert de dépendance, mais elles n’en sont pas conscientes et font du déni sur les substituts utilisés. Il est difficile ainsi de devenir vraiment conscient du degré de notre vraie dépendance affective.

En effet, un dépendant affectif l’est tant et aussi longtemps qu’il n’arrive pas à s’aimer, à s’accepter complètement. Ça peut être résumé ainsi :

Degré de la dépendance physique=

Degré de la dépendance affective=

Degré du manque d’amour pour soi

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La plupart des gens croient que leur carence affective provient du manque d’affection, d’amour reçu dans leur enfance. La réalité est tout autre. Nous avons tous ressenti un manque affectif étant jeunes. Ce sentiment de manque est causé par nos blessures et croyances apportées dans notre bagage accumulé depuis plusieurs vies. Combien de parents ont fait tout ce qui leur était possible pour montrer ou prouver leur amour à leurs enfants et ceux-ci ne se sont tout de même pas sentis aimés ? Pourquoi ? Parce que les parents n’ont pas exprimé leur amour de la façon que les enfants l’auraient voulu et ceux-ci ont perçu l’amour reçu par leurs parents à travers leurs blessures, ce qui a faussé la réalité.

Prenons, par exemple, deux sœurs. Une est faible physiquement et pas trop douée à l’école. L’autre est très énergique, très débrouillarde et apprend tout facilement. Il est fort possible que les parents s’occupent beaucoup plus de celle qui est faible, faisant très confiance à celle qui est plus forte. Celle-ci peut vivre du rejet, de l’injustice, de la jalousie, de l’envie ou de la colère parce qu’elle ne reçoit pas autant d’attention que l’autre. Celle qui reçoit plus d’attention peut aussi le vivre difficilement en étant jalouse de la liberté d’action de sa sœur ou en accusant ses parents de ne pas lui faire assez confiance. Les deux sœurs ne se sentent pas aimées, alors que les parents ont fait ce qu’ils croyaient le mieux pour leurs enfants.

Après être devenu conscient du degré de vos dépendances physiques, il est temps de devenir conscient de votre dépendance affective. Cette dernière est exprimée de plusieurs façons :

En étant bien seulement si les autres sont d’accord avec nous ou ont la même opinion;

En cherchant sans cesse la reconnaissance ou les compliments; En nécessitant la présence ou l’attention de quelqu’un;

En cherchant à toujours être utile, au détriment de nos besoins; En étant bien seulement si quelqu’un d’autre nous dirige ou nous domine.

Il est suggéré de faire une introspection à la fin de chaque jour et de noter combien de fois vous avez utilisé un comportement de personne dépendante. Cet exercice doit être fait SANS JUGEMENT NI CONDAMNATION. Il se veut un exercice de conscientisation. Le fait d’en devenir conscient, sans vous accuser, représente une autre étape vers l’acceptation et l’autonomie.

Vous pouvez, de plus, demander à vos proches de vous aider à en devenir conscient, de vous donner un coup de main pour faire votre liste à la fin de la journée. Nos proches voient souvent des choses que nous ne voulons pas encore regarder.

Accueillez vos limites du moment, acceptez qu’un jour, vous vous aimerez tellement que vous ne dépendrez plus que les autres vous prouvent leur amour afin que vous soyez heureux et bien dans votre peau. Donnez-vous le temps d’arriver à atteindre ce genre d’amour de vous-même et surtout donnez-vous le droit d’être humain et d’être limité pour le moment.

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Le problème de base de nos dépendances est que nous croyons que l’amour doit venir de l’extérieur quand, en réalité, notre entourage ne peut que nous donner le genre d’amour que nous nous donnons à nous-mêmes. Le jour où nous acceptons ce fait si important est celui où la guérison débute, où l’autonomie commence.

Vous allez dire « C’est facile de dire que tout ce que nous avons à faire c’est accepter, mais comment arrive-t-on à cette acceptation? ». Voilà la question que j’entends très souvent. Notre plus grande difficulté est d’essayer de comprendre mentalement la notion d’acceptation. Cette dernière est une notion spirituelle, donc au-delà de notre compréhension mentale. Nous devons l’expérimenter afin que notre mental puisse placer ce genre d’expérience dans sa mémoire, rendant ainsi les expériences d’acceptation de plus en plus faciles. Quand vous aurez senti tous les bienfaits et le bien-être que l’acceptation véritable vous apporte, vous voudrez la vivre encore et encore.

Accepter signifie se donner le droit d’être ce que vous êtes, c’est DIRE OUI à ce qui se passe même si cela ne répond pas à vos attentes, même si vous n’êtes pas d’accord. DIRE OUI en vous rappelant qu’un jour vous arriverez à ÊTRE CE QUE VOUS VOULEZ ÊTRE, en vous souvenant surtout que

vous ne pouvez devenir ce que vous voulez êtresans avoir accepté d’être ce que vous ne voulez pas être.

Vous donner le droit signifie être capable d’observer qu’aujourd’hui, par exemple, vous avez mangé beaucoup de sucre. C’est un fait, une constatation, ce n’est pas un péché, ni mal, ni une condamnation, c’est ce que vous êtes aujourd’hui. Ensuite, vous vous demandez de qui vous avez été dépendant aujourd’hui, avec qui avez-vous vécu des émotions à cause de vos attentes non manifestées. De qui vous auriez voulu être aimé d’une autre façon aujourd’hui? Si cette personne avait répondu à vos attentes, vous vous seriez senti comment? N’ayant pas répondu à vos attentes, vous avez eu recours à un substitut physique pour vous aider à vous sentir mieux. Ce substitut a eu son utilité aujourd’hui.

Une fois devenu conscient de votre dépendance affective, vous réalisez que le jour où vous répondrez à vos propres attentes, où vous serez capable de vous sentir aimé par vous-même, vous n’attendrez plus à ce que ce soit les autres qui le fassent.

Donc, au lieu de vous condamner ou de vous promettre que vous ne recommencerez plus à manger autant de sucre, remerciez plutôt ce substitut de vous avoir aidé à vous sentir mieux aujourd’hui, même si c’est une illusion et que c’est temporaire. Vous pouvez, du même coup, expliquer à votre corps que vous lui avez donné un travail supplémentaire pour digérer, assimiler et éliminer tout ce sucre et que vous le remerciez beaucoup d’avoir la patience d’attendre le jour où vous vous aimerez assez pour être plus autonome. En disant à votre corps que vous ne pouvez faire mieux pour le moment et que vous appréciez son aide, celui-ci ressentira votre acceptation et il sera très heureux de vous accepter à son tour.

Le corps est d’une intelligence extraordinaire et a tout ce qu’il faut pour se renouveler sans cesse. Il se fera un plaisir d’éliminer tout ce dont vous n’avez pas besoin. Par contre, aussitôt que vous vous sentez coupable, votre corps le sait et il réagira en fonction de vos croyances. Si vous croyez que ce sucre vous fera grossir, c’est ce qu’il fera. Si vous croyez que ce sucre vous donnera le diabète, c’est ce qui se produira. Tout

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ce que vous créez mentalement a un énorme pouvoir dans votre monde physique. Apprendre à bien utiliser ce pouvoir est une preuve d’intelligence et de sagesse.

Chaque fois que vous vous acceptez, vous avancez d’un pas vers l’autonomie et peu à peu, vous deviendrez de moins en moins dépendant et de plus en plus autonome. Pourquoi? Parce que chaque action d’acceptation est un acte d’amour envers soi et seulement l’amour véritable a le pouvoir de guérison physique, émotionnelle et mentale.

Lorsque nous nous acceptons, notre entourage nous accepte au même degré.

Il est très difficile de croire que s’accepter tout simplement puisse avoir un tel pouvoir de transformation. Vivez l’expérience et vous goûterez au bonheur de devenir de plus en plus autonome. Soyez tolérant envers vous-même, félicitez-vous pour chacune de vos victoires. Surtout, demeurez conscient des changements qui s’opèrent en vous chaque année, ces transformations qui vous amènent vers ce que vous voulez être.

Dites OUI à vous-même!

Lise Bourbeau

L'argent, une énergie?

La plupart des gens voient l'argent comme un bien quand, en réalité, il est tout simplement une énergie. Comme toute autre forme d'énergie sur la terre (l'air, le soleil, le vent, l'eau, etc.), l'argent existe en abondance. Être dans l'abondance au niveau monétaire signifie avoir plus d'argent que nécessaire pour satisfaire nos besoins. Ce surplus est utile pour pouvoir profiter des opportunités qui passent. Comme nous avons tous des besoins différents, l'état d'abondance diffère donc d'une personne à l'autre.

Dans notre monde matériel, l'argent équivaut à un moyen d'échange pour nous procurer des biens. Voici un exemple qui démontre bien que l'argent est une forme d'énergie. En échange de vos services, on vous a remis de l'argent avec lequel vous vous êtes procuré un journal. En achetant ce journal, vous payez en réalité pour l'énergie que plusieurs personnes ont investie pour le produire. À leur tour, ces personnes utiliseront l'argent reçu pour acheter autre chose, payant ainsi pour l'énergie que d'autres personnes ont utilisée, etc. C'est un enchaînement. L'argent est une énergie qui circule sans cesse. Le secret de l'abondance consiste à laisser cette énergie circuler librement au lieu de la bloquer comme plusieurs le font.

La cause de ce blocage? La peur. Alors, si l’argent ne circule pas à votre goût dans votre vie, vérifiez quelles sont vos peurs face à l’argent. En voici quelques-unes :

Peur d’en manquer? Peur d’en avoir trop? Peur de ne pas savoir le gérer?

Peur pour vos vieux jours?

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Il semble y avoir encore plus de peurs reliées au fait d’en avoir beaucoup. Posez-vous la question suivante : « Si j’en avais beaucoup, que pourrait-il m’arriver de désagréable, ou de difficile à gérer? »

Vous découvrirez ainsi ce que vous croyez et ce qui bloque l’énergie monétaire de circuler dans votre vie.

Sachez que vous avez le droit d’avoir tout l’argent que vous désirez, car vous serez le seul à assumer les conséquences. C’est aussi un moyen pour découvrir votre capacité à bien gérer cette énergie, c'est-à-dire votre capacité à utiliser votre argent pour être plus heureux au lieu de devenir plus stressé.

Lise Bourbeau

Laisser renaître l'enfant intérieur

De plus en plus d'individus ont oublié leur enfant intérieur.Dès notre naissance, les adultes dans notre vie nous forcent à être "normal" comme eux. Avec le temps, nous adoptons une personnalité pour répondre aux demandes des adultes. Devenus adultes, nous oublions donc (ou presque) notre individualité première, notre "Je suis". En observant le comportement des adultes vis-à-vis les enfants qui insistent à être eux-mêmes, il est facile de constater comment l'enfant intérieur de ces adultes a lui aussi été profondément refoulé. Ce refoulement de l'enfant intérieur écrase la spontanéité, la joie de vivre, la créativité, l'authenticité, la capacité de s'exprimer, la confiance en l'Univers, la capacité d'être naturel ainsi que lerespect de soi.

En effet, dès le très jeune âge, les adultes font la morale en ce qui a trait au bien, au mal, au correct, au pas correct, au supposé, au pas supposé, au normal, au pas normal, etc...

L'enfant pur qui n'est pas encore affecté ou influencé par le monde des adultes, ne s'inquiète pas devant ces critères arbitraires, élaborés par le mental. Il "est" ce qu'il est. Il n'analyse pas qu'il est pour faire, dire ou ressentir quoi que ce soit; il est spontané, il ne se juge pas ou ne se critique pas même s'il se trompe; il admet son erreur sans se juger.

Lorsque nous nous jugeons ou que nous nous critiquons, nous nous basons nécessairement sur le passé, sur ce qui nous a déjà été appris. C'est donc l'intellect, avec sa capacité de se souvenir, qui nous mène et qui nous dirige. Prenons comme exemple, le temps des fêtes avec ses traditions et ses coutumes. Nous exigeons d'eux de s'habiller, de se coiffer, de se comporter selon nos goûts et nos croyances d'adulte. Nous leur achetons les cadeaux que nous aurions aimé recevoir étant enfants et nous nous attendons à ce que nos enfants soient reconnaissants. Si un enfant se rebiffe parce qu'il ne veut pas embrasser tous ses oncles et tantes, nous le disputons, nous lui faisons la morale, nous essayons par tous les moyens possibles de le faire changer d'idée.

Nous lui enseignons donc que lorsqu'il est spontané et qu'il est lui-même, il n'est pas 80

correct et nous lui donnons l'impression de ne pas l'aimer autant. Il apprend que faire comme les autres veut dire être aimé davantage. Si l'enfant décide de croire à cela, voilà qu'une partie de lui est refoulée et cet enfant risque de continuer à faire des pirouettes pour être aimé, tout au long de sa vie d'adulte. La vie devient très lourde lorsque nous laissons notre mental (intellect) décider de notre comportement.. Nous devons constamment s'y référer avant de faire quoi que ce soit. Nous devenons alors, par choix, son prisonnier. Nous ne sommes plus maîtres de notre vie, puisque nous avons élu notre mental comme notre maître.

Si parfois nous osons agir selon notre intuition, nos désirs, sans vérifier avec le mental, et que cela s'avère être le contraire de ce que ce dernier croit, nous nous sentons tout de suite coupable. De là est engendré le besoin de se punir et de souffrir car nous nous sommes déclarés coupable. Du même coup, nous étouffons notre joie de vivre. Plus nous nous accusons, plus nous nous jugeons et plus il devient difficile de laisser notre créativité s'exprimer. Être créatif ne veut pas nécessairement dire "inventer" quelque chose, ça veut dire aussi savoir ce que nous voulons, décider de le faire arriver dans notre vie et de passer à l'action. Être créatif fait aussi partie de vivre le moment présent.

Lorsque nous répétons une action machinalement, nous le faisons sur du déjà appris; ceci n'est donc pas être dans le moment présent. C'est en créant que nous nous sentons remplis de bonheur. Par la suite, il n'y a plus ce sentiment de vide à l'intérieur de nous, vide que nous devons combler absolument, peu importe comment. Quand nous nous laissons diriger plus jeunes, il devient difficile d'avoir confiance en soi et d'oser passer à l'action sans avoir peur des résultats à l'âge adulte. Nous oublions de voir tous les bienfaits à retirer d'une expérience vécue même si le résultat ne s'avère pas ce que nous avions anticipé. Pour être créatifs sans être stressés, nous devons nous ouvrir à tous les résultats possibles, tout en sachant qu'il n'y a pas d'erreurs, qu'il n'y a que des expériences et que nous y apprenons toujours quelque chose de bénéfique. C'est ainsi que nous développons la confiance en l'Univers.

Le jeune enfant (pas encore influencé par le monde des adultes) ne s'inquiète pas de son prochain repas ou du lendemain. Il est comme un oiseau qui veut apprendre le plus vite possible à voler de ses ailes afin de faire ses propres expériences. Il n'analyse pas le comment ni le pourquoi. Il est spontané, naturel. Par après, l'enfant commence à analyser et à demander "pourquoi" lorsqu'il devient plus conscient du monde mental des adultes et de leur comportement peu naturel. Il est déconcerté; il cherche à comprendre. Alors commencent les peurs en lui; il s'habitue lentement au raisonnement des adultes; il oublie sa spontanéité et sa capacité de risquer sans peurs.

Je sais qu'en lisant ces lignes, le mental de la plupart des lecteurs se révolte et dit: "Quel non sens! Nous ne pouvons pas laisser un enfant à lui-même. Nous devons le diriger. S'il n'a pas peur, il risquera n'importe quoi et il lui arrivera des accidents, ou d'autres malheurs !" Croyez-vous que vos enfants sont des idiots ? Qu'ils n'ont aucun instinct de survie ou aucune intuition ? Croyez-vous sincèrement que les accidents ne sont que pour les personnes qui n'ont peur de rien, enfants ou adultes ? Au contraire ce sont la peur et la culpabilité qui causent le plus grand nombre d'accidents. L'adulte doit guider son enfant au meilleur de sa connaissance afin que cette âme qui est revenue dans ce corps d'enfant ré-apprenne à vivre dans ce nouvel environnement terrestre. Guider ne veut pas dire diriger mais veut dire donner des conseils, suggérer, enseigner par l'exemple, tout en respectant le choix de l'enfant. Si ce dernier choisit le contraire, ce

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choix lui appartient, il apprendra ainsi que toute action a une conséquence et qu'il doit assumer les conséquences de ses décisions. Cet enfant deviendra un adulte responsable.

Tous les parents désirent avoir des enfants responsables mais la plupart font le contraire de ce qui est nécessaire pour arriver à ce résultat. Ils traitent leur enfant comme des idiots en voulant tout diriger pour lui, en ne lui faisant pas confiance. Ils décident pour lui de l'heure des repas, de ce que son corps a besoin de manger, de ses vêtements, de ses heures de sommeil, de ses amis, de ses sorties, de ses études et même parfois du métier qu'il devra exercer plus tard. L'enfant grandit avec la croyance qu'il ne peut rien décider par lui-même ou qu'il n'a pas la force nécessaire pour endosser les conséquences de ses actes.

Nous devons, dès le jeune âge, enseigner à l'enfant ses droits d'enfant ainsi que les droits des parents envers l'enfant. En réalité, aucun être humain n'a de droit spécifique sur un autre. L'enfant ne doit pas croire que ses parents sont responsables de son existence parce qu'ils l'ont mis au monde. Il doit reconnaître que ce fut son choix de revenir s'incarner et qu'il n'est qu'un "hôte" chez eux. Cependant, par la procréation, les parents s'engagent à s'occuper de leur enfant jusqu'à ce que celui-ci puisse subvenir à ses propres besoins. Si les parents veulent bien en faire plus, ce sera un cadeau de plus pour lui.

Les parents n'ont pas de droits sur leur enfant non plus. Ils ne peuvent exiger qu'il leur soit soumis simplement parce qu'ils sont ses parents. Il doit y avoir un respect mutuel entre enfants et parents. Par exemple: si un enfant accomplit une tâche pour laquelle une autre personne aurait dû être spécialement engagée s'il ne s'en était pas occupé lui-même, cette tâche devient un travail utile pour tous et il devrait être rémunéré au même titre qu'un autre l'aurait été. On lui enseigne ainsi que l'accomplissement d'un travail ou d'une tâche lui donne des droits. En dehors de cela, dans sa vie d'enfant ou d'adulte, il n'a aucun droit. Ce qu'il reçoit en surplus est un cadeau.

Un autre exemple, durant le temps des fêtes ou lors d'un anniversaire, personne n'est obligé de faire un cadeau à une autre personne. Ce n'est pas un dû; c'est tout simplement devenu une coutume. Le parent n'est pas plus obligé de faire un cadeau à l'enfant que l'enfant au parent. L'enfant qui s'attend à recevoir des cadeaux, en croyant que ça lui est dû, sans penser lui aussi à en faire, aura de la difficulté, dans sa vie d'adulte à être en harmonie dans sa capacité de donner et de recevoir. Il deviendra un preneur.

Un autre aspect de l'enfant intérieur avec lequel nous devons reprendre contact est la capacité de s'exprimer. Le jeune enfant encore pur, crie, pleure, est pensif, sourit, rit de bon coeur, dit "non" ou "oui" selon ses besoins, enfin il est naturel. Être naturel est un des aspects qui est le plus étouffé, brimé, contrôlé par les adultes. "Sois beau et tais-toi." Voilà ce que l'enfant perçoit de ses parents très souvent. Lorsqu'il pleure à un moment qui dérange un adulte, on fait tout pour l'arrêter de pleurer, même au prix de lui faire du tort, en lui donnant une suce avec du sucre, en lui donnant une bouteille de lait ou de la nourriture. Lorsqu'il grandit, on l'enferme dans sa chambre en le traitant d'insupportable. Si le bébé pleure malgré le fait que ses besoins physiques soient comblés, il serait tellement plus bénéfique de lui enseigner de se donner le droit de pleurer et que c'est son choix à lui. Le parent qui sait qu'il a fait au meilleur de lui-même pour son enfant n'a pas à se sentir coupable si l'enfant choisit de pleurer. L'enfant

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apprendra à se laisser aller, à vivre sa peine et assumera sa décision de pleurer. Il ressentira également qu'il est aimé pareil.

Autrement, on lui enseigne que lorsqu'il a de la peine, il n'a pas le droit de l'exprimer voire même de la ressentir. À la place, il doit soit boire ou manger ou encore se convaincre qu'il est insupportable, qu'il n'est pas correct d'avoir de la peine. Même chose que lorsque l'enfant dit qu'il a peur, on essaie de le convaincre qu'il n'a pas peur, que sa peur n'est pas bien fondée, plutôt que de lui enseigner à accepter cette peur.

Quel monde merveilleux ce serait si tous les adultes pouvaient se sentir à l'aise d'exprimer ce qu'ils sont, de se donner le droit de dire "non" ou "oui" à eux-mêmes ou aux autres au lieu de faire le contraire de ce qu'ils ressentent pour être "correct" ou "aimés" des autres.

Si l'enfant pouvait donner son opinion ou avait le droit de dire qu'il n'est pas d'accord avec ses parents sans se faire clouer le bec ou se faire culpabiliser, il y apprendrait le respect. L'enfant grandit en croyant que son opinion, son idée, ne vaut pas grand chose, qu'il est même mieux de la taire afin d'être aimé davantage. Comment s'attendre à ce que l'enfant respecte ses parents ou le monde des adultes en général? Comment s'attendre, une fois devenu adulte, que cette personne se respecte et s'aime pour ce qu'elle est? Au contraire, cette personne développera plutôt plusieurs aspects d'une personnalité qui vise à plaire aux autres et refoulera ainsi complètement sa propre individualité.

Ainsi sont rassemblés peu à peu les éléments qui finissent par créer les problèmes de communication, de relation, de poids, les maladies, le stress, d'alcool, de drogue, etc. Il est donc impératif, même urgent pour chacun de nous de se prendre en mains; de devenir conscient qu'en étouffant l'enfant en nous, nous avons perdu une clé importante pour notre bonheur et que nous en sommes le seul responsable. C'est le résultat de notre réaction à l'éducation reçue de nos parents et de nos éducateurs. Nous oublions qu'ils nous ont donné ce qu'ils pouvaient, ce qu'ils savaient, ce qu'ils avaient eux-mêmes reçu de la génération précédente.

Heureusement que maintenant avec l'ère du Verseau, nous sommes entourés d'aide afin de se prendre en main et de retourner au naturel de l'enfant plutôt que de rester dans le normal des adultes. Nos parents et éducateurs n'ont pas eu cette chance. Alors en faisant notre propre transformation, nous les aidons très souvent, sans le rechercher, à faire la leur.

N'attendez plus, décidez aujourd'hui-même que vous pouvez reprendre contact avec l'enfant en vous et passez à l'action. Vous seul pouvez le faire ; aucune autre personne, encore moins la société, ne peut le faire pour vous! Reprenez contact avec votre puissance intérieure! Devenez conscient de votre belle lumière intérieure!

Lise Bourbeau

Le couple idéal existe-t-il ?

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Voilà une question que de nombreuses personnes se posent. En ce qui me concerne, j'ai constaté qu'il n'existe pas un modèle particulier du couple idéal. Pourquoi ? En regardant la définition du mot idéal, on constate qu'un idéal est un concept intellectuel qui a comme source l'imaginaire de la personne. Voici cette définition : "Qui est conçu et représenté dans l'esprit, sans être ou pouvoir être perçu par les sens. Qui atteint toute la perfection que l'on peut concevoir ou souhaiter." Autre fait intéressant, c'est que le dictionnaire nous dit que le contraire du mot "idéal", c'est la "réalité"! Ainsi, lorsqu'on entretient des pensées de couple idéal, on se coupe très souvent de la réalité.

Quand vous pensez au couple idéal, il s'agit donc de découvrir ce qui serait l'idéal pour vous tout en demeurant réaliste. Vous devez être alerte et ne pas vous laisser influencer par les romans et les films avec leurs images et leurs histoires peu réalistes. Arrêtez de chercher "l'âme soeur", c'est-à-dire arrêtez de croire qu'il ne peut y avoir qu'une personne qui puisse être votre âme soeur.

Que vous viviez en couple dans le moment ou que vous viviez seul bien qu'ayant le désir de former un couple heureux bientôt, il est important de réaliser que chaque humain doit y mettre du sien pour atteindre son idéal. De plus, comme un idéal vient de notre imagination, attendez-vous et préparez-vous à accepter l'idée que votre idéal d'aujourd'hui peut être différent de celui de demain ou du mois prochain ou de l'année prochaine.

Pour ma part, j'aime mieux utiliser l'expression "viser l'excellence". Ainsi, nous arrêtons de vivre dans l'espoir d'atteindre un certain idéal et nous visons plutôt l'amélioration constante de notre vie de couple du moment. Pour arriver à cela, voici quelques moyens ou suggestions, en utilisant l'acrostiche des mots COUPLE IDÉAL.

"C" pour communication :

Une bonne communication dans le couple commence par une bonne écoute. En prenant en considération que plusieurs personnages ou personnalités se retrouvent dans chaque personne, prenez le temps de bien écouter lequel de ces personnages vous parle lorsque votre conjoint parle. Est-ce le père ou la mère ? L'époux ou l'épouse ? L'homme ou la femme de carrière ? L'enfant ou l'adulte ?L'amant ou l'amante ?

Voici quelques exemples :

"M'aimes-tu ?" (l'enfant) "Fais attention à toi, mange moins, couvre-toi..." (la mère)

"Que dirais-tu d'une petite sortie à deux ce soir ?" (l'amant) "Je suis débordé de travail; ne me dérange pas !" (l'adulte)

"Tu ne m'aides jamais, je dois toujours tout faire à la maison !" (l'épouse)

Lorsque vous vous rendez compte que c'est l'enfant qui parle, ne lui répondez pas comme à un conjoint; lorsque c'est l'adulte qui parle, ne lui répondez pas avec votre personnalité d'amante. Continuons avec cet exemple. Si l'épouse répond : "Voyons chéri, laisse ton travail de côté; j'ai le goût d'une soirée d'amoureux, cela créera une

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atmosphère détendue." S'il dit non, elle sera déçue, boudera peut-être et il y a de fortes chances qu'il se sente coupable. S'il dit oui, elle aura gagné mais au fond, elle se sentira coupable de l'interrompre dans son travail et lui s'en voudra de s'être laissé manipuler. Tandis que lorsque vous êtes à l'écoute et que vous prenez quelques secondes pour sentir qui vous parle vraiment, vous verrez que la communication deviendra beaucoup plus facile.

Lorsque vous trouvez cela difficile de communiquer, n'hésitez pas à le dire à votre conjoint. Il est tout à fait normal d'avoir des difficultés dans certains domaines. Tous les couples vivent cela. Avouez à l'autre quelle peur vous vivez. Vous serez surpris d'apprendre que l'autre vit la même peur.

Sachez de plus qu'à chaque fois que vous vivez une émotion et que vous accusez l'autre, cela ne s'appelle pas de la communication, mais plutôt de l'accusation. Communiquer véritablement, c'est être vrai, donner l'heure juste à l'autre dans ce que vous vivez et non dans ce que vous voudriez que l'autre vous fasse vivre. Attendre que l'autre vous rende heureux n'aidera jamais à améliorer une vie de couple.

"O" pour ouverture :

Soyez ouvert à la nouveauté dans votre vie. Ne vous enlisez pas dans la routine et les habitudes. Cette nouveauté peut se manifester dans le domaine physique (habillement, alimentation, vie sexuelle, etc.) émotionnel (nouveaux désirs, exprimer sentiments) et mental (connaissances par des lectures, stages, changer de croyances, etc.)

"U" pour utilité :

Trouvez-vous intelligent de garder des choses qui ne vous sont plus utiles ? Vous êtes sûrement d'accord avec moi qu'il est préférable de s'entourer de choses utiles. Il en va de même avec les personnes. Si nous avons choisi tel conjoint, c'est parce que nous savons, même si c'est inconscient en général, que nous en avons besoin, qu'il sera utile à notre évolution.

Il est donc important de réviser régulièrement en quoi votre conjoint vous est utile. Je ne parle pas de la perception que vous avez de l'autre durant l'amour-passion, c'est-à-dire durant la période des premiers mois où une relation commence, parce que ne pouvant se passer l'un de l'autre, la dépendance est très prononcée. Lorsque l'amour-passion s'éteint, c'est là que l'amour véritable a une chance de s'établir et que l'utilité d'établir une relation avec l'autre prend son sens.

Faites une liste de l'utilité de votre conjoint dans les domaines physique, émotionnel, mental et spirituel. En ce qui me concerne, le domaine spirituel prime sur les autres et ne doit pas être perdu de vue. Malheureusement, étant le domaine le plus subtil, il est le plus facile à oublier, C'est le domaine où nous utilisons notre conjoint en tant que miroir pour apprendre à se connaître, à s'aimer davantage et à aimer l'autre.

"P" pour partenaires:

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Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que serait l'attitude idéale de deux partenaires en affaires.

Voici ma perception :

Les deux s'aident le plus possible. L'un n'a pas intérêt à abaisser ou à critiquer l'autre. Lorsque l'un se trompe, l'autre essaie de l'aider à se sortir de son problème.

Les deux reconnaissent et utilisent au maximum leurs forces et s'aident dans leurs faiblesses.

Ils sont complices dans tout (tâches, argent, peines, joies, etc.) Il n'y a pas de peur entre les deux. Aucun n'est sur ses gardes avec l'autre.

Voilà ce que vous devez mettre en pratique avec un conjoint.

"L" pour lâcher prise:

Lâcher prise, c'est arrêter de vouloir tout contrôler. Ne plus tenter de changer l'autre pour sa propre satisfaction. C'est accepter les différences de l'autre, même si on n'est pas d'accord. C'est arrêter d'être en attente de résultat quelconque afin d'être heureux.

"E" pour engagement:

Il ne peut y avoir d'union stable à long terme sans engagement. Par contre, chacun doit s'engager selon ses besoins et ne doit pas exiger que l'autre s'engage à la même chose.

Je me souviens des deux premières années de ma vie avec mon mari, je ne pouvais m'engager véritablement avec lui car j'espérais encore découvrir l'homme idéal de qui j'avais fait une liste des critères auxquels il devait correspondre. Comme il ne détenait qu'environ la moitié de ces critères, je continuais à regarder ailleurs. Au bout de deux ans, j'ai réalisé que ça me prendrait au moins trois hommes pour répondre à mon idéal d'homme.

J'ai donc décidé de m'engager à aimer cet homme, à avoir une union exclusive et que je ferais tout en mon pouvoir pour arriver à une relation excellente avec lui. Lorsque je lui ai fait part de ma décision, il m'a répondu qu'il ne pouvait s'engager à la même chose. Il n'était pas encore assez sûr de notre relation. Sur le coup, mon ego a été blessé et déçu car selon mon ego, cet homme aurait dû être très heureux de ma décision et aussi vouloir vivre le reste de sa vie avec moi. Heureusement, j'ai eu la sagesse à ce moment-là de réaliser que je n'avais pas le droit de l'obliger à s'engager. J'ai pris cet engagement parce que moi, j'en avais besoin. Quelques années plus tard, il a pu s'engager et nous nous sommes mariés. Nous sommes ensemble maintenant depuis 14 ans. Nous avons réalisé tous les deux que notre idéal de relation de couple change régulièrement.

Il est important d'apprendre à s'engager dans les aspects physiques de la vie de couple. 86

Exemple: argent, travaux ménagers, éducation des enfants, etc. Ceci permet de donner une meilleure direction à la vie de couple. Toujours se souvenir par contre que celui qui se désengage doit être prêt à en assumer les conséquences et non pas les faire vivre à l'autre.

"I" pour intimité:

L'intimité dans un couple ne veut pas nécessairement dire la "vie sexuelle" du couple. C'est plutôt la capacité de donner la possibilité à l'autre de nous connaître pleinement et d'être une source de changement pour soi. C'est donc la capacité de révéler ses pensées intimes comme à son plus grand ami. Il y a un don de soi fait dans le plaisir, la joie et non dans la peur que l'autre profite de soi. Ce genre d'intimité qui permet des relations sexuelles satisfaisantes vécues dans l'abandon et la fusion des deux êtres.

"D" pour demandes:

Dans la plupart des couples, il y en a toujours un qui sait plus faire ses demandes que l'autre. Ce dernier désire que le premier fasse de la télépathie. Il est donc important de savoir s'accepter ainsi et de ne pas essayer de changer l'autre. Et surtout, celui des deux qui fait ses demandes ne doit pas croire que l'autre doit y accéder automatiquement; ne pas croire que lorsque l'autre accède à ses demandes, c'est une preuve d'amour. Et celui qui a peur de faire ses demandes ne doit pas croire que si l'autre devine ses désirs, que c'est aussi une preuve d'amour.

Nous avons le droit de faire des demandes car nous avons tous besoin des autres à un moment ou l'autre de notre vie. Quand l'autre répond à notre demande, tant mieux, mais si non, nous devons trouver un autre moyen d'arriver à ce que nous voulons.

Lorsque quelqu'un dit "non" à une de vos demandes, réaliser qu'il ne fait que se respecter et vous exprimer ses propres limites. Cela n'a rien à voir avec l'amour qu'il vous porte. Si vous dites parfois "oui" à une demande de l'autre, même si ce n'est pas votre préférence, faites-le par amour pour l'autre et non avec attentes que l'autre fasse la même chose pour vous plus tard.

"E" pour espace:

Nous avons tous besoin d'espace vital. Il est important de faire respecter cet espace, en reconnaissant et en respectant vos propres besoins. L'espace vital comprend votre espace physique (exemple : pouvoir s'isoler au besoin), émotionnel (exemple : avoir vos propres désirs) et mental (exemple : études ou cours de votre choix).

Personne ne possède une autre personne. Votre conjoint n'est pas "votre femme" ou "votre mari"; c'est plutôt une personne, une âme qui a choisi de faire un bout de chemin avec vous pour que vous puissiez tous les deux grandir ensemble.

"A" pour amour:

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L'amour véritable se manifeste en voulant le bonheur de l'autre, en se basant sur les besoins de l'autre. C'est accepter, donner le droit à l'autre d'être ce qu'il est maintenant avec ses peurs, ses limites, ses désirs et ses différences. Le tout même si vous n'êtes pas d'accord, même si vous ne comprenez pas. L'amour véritable ne vient pas facilement aux humains; ce qui est plutôt habituel, c'est "aime-moi", "plais-moi", "fais des choses pour moi".

L'idéal d'amour dans un couple, c'est que les deux aient l'intention sincère d'apprendre à aimer avec l'autre. Ainsi, plus vous donnez de l'amour et plus vous en recevez. Vous n'aurez plus à faire des pirouettes pour être aimé.

"L" pour liberté:

L'idéal, c'est que les deux membres du couple se sentent libres, mais qu'aucun des deux n'aient le goût d'en abuser.

Un conjoint ne doit pas avoir de comptes à rendre à l'autre, ni avoir besoin d'une permission ou d'une approbation pour faire quelque chose. Par contre, dans une bonne relation de couples, les deux ont le goût de tout partager avec l'autre, en se sentant complètement libres de prendre quelque décision que ce soit.

Cette liberté est vécue dans tous les domaines, que ce soit au plan sexuel, dans la gestion de l'argent, des occupations, d'une carrière, de l'alimentation, de l'évolution, etc.

S'il n'y a pas cette liberté, ça devient une relation parent - enfant et une relation de pouvoir où chacun est le dominant - dominé à tour de rôle.

En conclusion, vous devez accepter l'idée qu'une relation de couple harmonieuse se construit et se développe avec de la discipline, de la volonté, de la détermination, de la patience, de la tolérance et surtout avec beaucoup d'amour.

Ce genre de relation de couple n'arrive pas tout seul. Ça s'acquiert. Il s'agit de prendre la décision d'y arriver un jour et vous mettrez en mouvement l'énergie nécessaire pour y arriver.

Aimez votre conjoint !

Respectez vos limites ainsi que les siennes !

Donnez ce que vous voulez recevoir !

Sachez qu'une relation de couple qui répond à votre idéal est à la portée de tous. Il ne vous reste qu'à décider que c'est ce que vous voulez et de croire que tout est possible à celui qui veut et qui décide.

Lise Bourbeau

Destin et libre arbitre88

Selon le dictionnaire, le destin et le libre arbitre sont tout à fait à l'opposé l'un de l'autre.

Le destin est une puissance qui, selon certaines croyances, fixerait de façon irrévocable le cours des événements.

Le libre arbitre est une volonté libre, sans contraintes, ayant le pouvoir de décider, d'agir à sa guise.

Lequel des deux dirige l'humain ? Certains croient que c'est le destin et d'autres, le libre arbitre. Les deux sont vrais. Selon mes recherches et observations, j'en ai conclu que nous avons tous un destin tracé d'avance et le libre arbitre.

Au niveau matériel, c'est-à-dire aux plans physique, émotionnel et mental, le libre arbitre existe. Au niveau spirituel, il n'existe pas. Au niveau matériel, l'humain a la possibilité de vivre toutes les expériences qu'il veut, aussi longtemps qu'il le veut. Tandis qu'au niveau spirituel, il n'y a qu'une seule possibilité: retrouver sa voie vers la Source de toute lumière.

Nous sommes tous des manifestations de Dieu, des êtres de lumière, venus vivre des expériences dans la matière. Mais ayant trop descendu dans la matière, nous avons oublié qui nous étions véritablement.

Certaines grandes expériences dans notre vie ont été décidées avant de naître et peuvent être considérées comme étant le destin. En réalité, ces expériences sont choisies par l'âme dans le seul but de retourner à la lumière, à l'amour. L'âme sait avant de naître qu'elle a besoin de certaines expériences pour reprendre contact avec l'amour et pour voir Dieu davantage en elle-même et en ceux qui l'entourent.

Voici quelques exemples de décisions irrévocables,définitives :

Le lieu de naissance Nos parents et leur environnement Les forces et les faiblesses du corps

Un handicap physique, émotionnel ou mental Le ou les enfants dont nous aurons besoin

Le ou les conjoints dont nous aurons besoin Le ou les métiers dont nous aurons besoin

Certains incidents majeurs, comme un feu, une faillite, un certain voyage, etc.

Certaines expériences devront donc nous arriver, quoi que nous disions, faisions ou 89

voulions. Ce qu'aucune personne ne sait d'avance, par contre, c'est comment elle réagira à ces expériences. Selon les lois divines, c'est l'amour qui doit régir le comportement humain.

Quand l'être humain réagit en choisissant l'amour et le pardon plutôt que le ressentiment et la haine, les expériences désagréables bien qu'inévitables sont plus faciles à vivre. Quand il résiste, ces mêmes expériences seront encore plus difficiles parce qu'en résistant, il tente d'échapper à son destin. Cette tentative est futile parce qu'il a besoin de cette expérience pour apprendre une leçon de vie dont il a besoin pour retourner à sa lumière.

Prenons l'exemple d'une personne qui choisit avant de naître d'avoir un gros corps pour apprendre à aimer une personne obèse afin de réaliser que Dieu est autant vivant dans les grosses personnes que les petites ! Pour y arriver, elle choisira un parent qui sera obèse ou qui fera sans cesse du contrôle pour ne pas l'être. C'est donc un parent qui a lui aussi besoin d'apprendre à accepter les grosses personnes. Si cette personne ne juge pas son parent et arrive à l'aimer inconditionnellement, elle pourra être très heureuse, même si elle-même a un corps plus gros que la moyenne. Elle saura que ce qui la fait évoluer, ce n'est pas la grosseur de son corps mais plutôt l'amour qu'elle portera à ce corps.

Malheureusement, la personne qui prend du poids a beaucoup de difficulté à s'accepter, et son entourage ne l'accepte pas plus. Il lui suggère toutes sortes de moyens pour maigrir qu'elle essaie sans résultat permanent. Ou elle résiste aux autres qui veulent la changer parce qu'elle sait au plus profond d'elle-même qu'elle est ici pour apprendre à s'accepter et que les autres ne font que lui refléter sa propre non-acceptation.

Le fait de ne pas s'accepter influence donc le genre de personnes qu'on rencontre, notre choix de carrière et peut aussi nous porter à développer certaines maladies.

Dans cet exemple, comme la décision de faire l'expérience de vivre avec un surplus de poids, selon les normes humaines, avait été prise avant de naître, cette décision détermine son destin. Cependant, cette personne a la possibilité de l'accepter ou non après sa naissance. Voilà son libre arbitre. Tout au long des diverses expériences qu'elle vit, cette personne a toujours la possibilité de changer la perception qu'elle a d'une grosse personne, si tel est son choix. Elle peut continuer à dire toute sa vie: "J'ai un problème de poids" ou décider: "Je suis une belle grosse personne. Je vais donc m'habiller et agir comme une personne qui se trouve belle".

Prenons maintenant l'exemple d'un homme qui fait faillite. Cette faillite fait partie de son plan de vie, de son destin. Suite à cette faillite, il peut choisir de s'accepter et d'accepter la situation pour en ressortir plus fort en apprenant grâce à cette expérience.

Il peut aussi utiliser son libre arbitre pour choisir d'en vouloir à la vie, à certaines des personnes impliquées, à l'économie, à lui-même et ne jamais accepter la situation. Il provoquera ainsi toute une série d'expériences subséquentes qui n'avaient pas été prévues dans son destin, comme par exemple une dépression, une séparation, ne plus oser entreprendre quoi que ce soit, se critiquer sans cesse, ne pas se trouver un autre travail intéressant, certaines maladies, etc.

On dit que le libre arbitre est le plus grand cadeau que l'humain ait reçu car aucune

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autre forme de vie sur la Terre a ce pouvoir. Mais c'est aussi le pire cadeau puisque la grande majorité ne l'utilise pas pour choisir l'harmonie, la compassion, le pardon, la tolérance des différences, etc.

Ceux qui se croient très libres et prennent toutes sortes de décisions contraires à l'amour se jouent de bien mauvais tours. Il leur arrive toutes sortes d'incidents pour les ramener dans la voie de l'amour, de la lumière. Leur Dieu intérieur les y incite constamment, qu'ils en soient conscients ou non. Personne ne peut être heureux avec un choix qui l'éloigne de Dieu. Comme tous et chacun aspirent au bonheur, nous vivons sans cesse des expériences pour nous ramener lorsqu'on se sert très souvent de son libre arbitre pour devenir l'esclave de ses sens, ses émotions, ses désirs, l'argent ou de son ego avec toutes ses croyances erronées. Il est grand temps de réaliser que la liberté du plan matériel n'est pas la vraie liberté.

Je vous suggère fortement d'utiliser votre libre arbitrepour vous pratiquer à devenir libre, c'est-à-dire ne plus dépendre de:

vos habitudes malsaines vos émotions étouffantes

l'amour de vos parents la gratitude de vos enfants

certains aliments et breuvages vos croyances inutiles

vos compulsions

La vraie liberté vient avec l'amour, le calme, le lâcher prise, arrêter de vouloir tout contrôler, le détachement du matériel, la joie du travail et l'entraide, vouloir donner plus que recevoir, ne plus vouloir léser quelqu'un, le désir de s'élever vers le beau, le bien, le vrai, la justice et le respect de chacun.

Lise Bourbeau

Le jour de la Saint Valentin

Quelle bonne idée d’avoir une journée pour souligner l’amour

Le jour de la St-Valentin est reconnu en tant que fête des amoureux, mais peu à peu, les cartes de souhaits de la St-Valentin s’adressent à tous ceux que nous aimons.  Voici donc ce que je propose pour cette journée mémorable du 14 février : prenez le temps et le plaisir d’exprimer de l’amour à au moins 14 personnes durant la journée. Je sais que plusieurs ont de la difficulté à s’exprimer, mais montrer de l’amour à une autre personne peut se faire de plusieurs façons.

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  Voici des exemples:  1) Dire qu’on l’aime; 2) Faire un compliment; 3) Faire une caresse; 4) Donner un cadeau ou offrir des fleurs; 5) Exprimer à l’autre notre reconnaissance; 6) Donner un regard rempli d’amour; 7) Faire quelque chose pour faire plaisir à l’autre; 8) Effectuer une tâche que l’autre n’aime vraiment pas faire; 9) Donner une tape affectueuse sur l’épaule; 10) Offrir le petit déjeuner au lit; 11) Inviter quelqu’un pour une sortie ou un repas; 12) Lui dire quelque chose comme "Si tu n’existais pas, il faudrait que je t’invente"; 13) Donner une carte qui exprime ce que nous ressentons.  Peut-être êtes-vous en train de penser que vous n’avez pas 14 personnes dans votre entourage à qui exprimer votre amour. Rien ne vous empêche de choisir des personnes avec qui vous travaillez. Ça peut même être un étranger à côté de vous dans un magasin. Qu’est-ce qui vous empêche de lui faire un compliment ?  Vous pouvez distribuer des coeurs en carton à tous ceux que vous rencontrez avec un beau message sur chacun. Imaginez l’effet que ça peut avoir chez une personne qui n’a reçu aucune marque d’affection ou d’amour depuis longtemps.  Une bonne idée pour ne pas oublier votre résolution de la journée est de vous dessiner un coeur sur le poignet pour qu’il soit bien en vue.  Joyeuse St-Valentin !

Lise Bourbeau

Le langage du corps

Je parle toujours du corps physique comme étant "notre plus grand ami sur la terre". L'expérience que j'ai accumulée depuis plus de vingt ans à enseigner aux gens la façon de se servir de notre corps afin de mieux se connaître m'a convaincue du bien-fondé de cette affirmation.

Afin d'être capable d'écouter notre corps, plusieurs facteurs sont à prendre en considération. Un des plus importants est le fait de devenir plus conscient. Heureusement qu'il existe plusieurs moyens pour y parvenir.

Nous pouvons devenir plus conscients en apprenant à "sentir" dès que nous sommes en contact avec quelque chose. Il est bon de faire une pause et de se demander: "Comment je me sens face à cela ?" Il est très possible qu'au début ça ne soit pas évident car sentir ou ressentir notre univers intérieur ne nous a jamais été enseigné. Par

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contre nous savons c'est quoi se sentir mal, même si nous ne pouvons identifier les émotions causant le malaise.

Les personnes qui affirment se sentir toujours bien se font souvent des accroires. Généralement, ils se sentent bien parce que quelqu'un d'autre vient de répondre à leurs attentes. Pour eux, c'est ce qui se rapproche le plus de leur conception d'être bien. Malheureusement ce n'est qu'une illusion. En effet, si la personne ou la circonstance extérieure à l'origine de ce bonheur s'estompe ou disparaît soudainement, voilà qu'un malaise revendique la place!

Le vrai bonheur a comme point d'origine l'intérieur de soi; aucune influence extérieure, quelle qu'elle soit, ne peut assurer ce bien être.

Les mots utilisés, soit en paroles ou en pensées, sont un autre des moyens disponibles pour devenir conscients. Ces mots ou pensées peuvent affecter directement une partie de votre corps puisque le corps est assujetti au mental et à ce que vous croyez.

En voici quelques exemples:

J'en ai plein le dos" (dos) Il me tombe sur les nerfs" (système nerveux)

Je ne peux plus le sentir" (nez) Ça, je ne le digère pas!" (estomac)

Ça m'écoeure!" (région du coeur) Je ne pourrai pas y arriver!" (jambes)

Elle me fait chier!" (diarrhée) Je ne peux plus endurer de voir ce désordre" (yeux)

Ça me démange de lui dire" (démangeaisons) J'ai peur que ça ne marche plus" (jambes ou hanches)

J'ai peur de perdre..." (rétention d'eau ou constipation) J'ai une crotte sur le coeur" (région du coeur)

Réalisez-vous le grand pouvoir que vous avez ? Au lieu d'utiliser ce pouvoir pour vous créer des choses non bénéfiques, pourquoi ne pas l'utiliser afin de vous créer de belles choses?

Il est important d'accepter l'idée que vous seul créez votre vie. Tout ce qui vous arrive ne peut jamais être la faute de circonstances extérieures. Reconnaître cette vérité peut changer votre vie, sinon c'est admettre que votre vie est entre les mains de quelqu'un d'autre.

Chaque fois que vous refusez de reconnaître votre grand pouvoir créateur et que vous 93

accusez quelqu'un d'autre de vos malheurs, une grande colère se déclenche en vous puisque vous refusez de faire face à la réalité.

Un bon moyen de découvrir les croyances qui ne sont plus bonnes pour vous est de regarder quelle partie du corps est affectée et de se demander à quoi cette partie du corps sert. La première réponse qui vous vient l'identifie clairement. Exemple: une jeune dame me fait part qu'elle a très mal au poignet et à la main droite. Je lui demande: "Si tu ne pouvais plus du tout utiliser cette main, ça t'empêcherait de faire quoi?" Plusieurs réponses sont possibles. Elle peut répondre: "Ça m'empêcherait de faire de la dactylo, du ménage, de soulever mon enfant, etc." Elle me dit plutôt: "Ça m'empêcherait de jouer au tennis" Le message de son corps a un lien direct avec le tennis. Elle m'avoue qu'elle jouait au tennis d'une façon compétitive alors qu'en réalité elle désirait jouer seulement pour le plaisir. Elle croyait qu'il lui fallait performer en jouant du tennis sinon elle ne méritait pas de se payer un abonnement annuel et de prendre un après-midi par semaine pour ce jeu. L'étape suivante consiste à dire merci à son corps pour le message et par la suite d'agir en fonction de ce qui la ferait se sentir bien. En changeant de comportement, c'est-à-dire en se donnant le droit de jouer par plaisir, cette nouvelle croyance finit par prendre le dessus sur l'ancienne et le malaise disparaît.

Je pourrais citer plusieurs exemples de ce genre qui nous font réaliser l'importance de nos pensées, de nos peurs, de nos croyances et comment elles dirigent notre vie. Heureusement qu'en devenant conscients, nous pouvons transformer notre vie.

Une autre bonne façon de devenir plus conscient est d'observer son alimentation. Combien de fois dans une semaine vous demandez-vous si vous avez vraiment faim avant de manger ? Quand vous êtes sûr d'avoir faim, vérifiez-vous avec votre corps ce dont il a vraiment besoin ? Quand vous avez soif est ce que vous buvez de l'eau ? C'est une des meilleures nourritures pour lui ! Votre corps a sa propre intelligence et ne veut que l'harmonie (il se guérit et se cicatrise seul, n'est-ce-pas ?). Le corps veut manger seulement quand il a faim et seulement ce dont il a besoin pour être en santé.

Si vous n'écoutez pas votre corps en ce qui concerne l'alimentation, voici ce que certains comportements peuvent signifier:

Si vous mangez par habitude, c'est-à-dire toujours à la même heure ou parce que c'est supposé ou correct, c'est que vous avez donné beaucoup de pouvoir à votre mental et qu'il dirige votre vie. Cette décision n'est pas la meilleure car le mental se base sur la mémoire pour fonctionner. Le mental n'a pas le pouvoir de diriger votre vie. Son seul pouvoir est de vous empêcher de vivre votre moment présent. Le mental doit plutôt être au service du coeur.

Si vous mangez par émotions, le corps vous dit que vous avez beaucoup d'attentes, vous ne croyez pas que vous pouvez être heureux en vous acceptant tel que vous êtes ou en acceptant les autres tels qu'ils sont.

Si vous ne pouvez voir, sentir, entendre, goûter ou toucher de la nourriture sans y résister, même si votre corps n'en a pas besoin à ce moment-là, c'est que vous mangez par appétit, c'est-à-dire que c'est un de vos sens qui vous incite à manger ou à boire. Le corps vous dit alors que vous avez peur de manquer de quelque chose ou de perdre quelqu'un. .

Si vous mangez n'importe quoi sans faire attention à la qualité de votre nourriture, ceci veut dire que vous ne croyez pas à votre valeur et que vous ne

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méritez pas d'écouter vos vrais besoins dans la vie. Vous faites passer les autres avant vous et tout ceci vous fait vivre de la frustration.

Manger gras, manger de la viande, peut dénoter une personne colérique, agressive, même si cette colère est souvent refoulée.

Si vous mangez sucré, ceci vous informe que vous ne vous faites pas beaucoup de compliments et que vous n'êtes pas assez doux envers vous-même. Vous êtes plutôt exigeant et rarement satisfait. Vous devez être extraordinaire pour être content de vous. Vous êtes probablement du genre à faire des pirouettes pour être aimé.

Si vous mangez salé, ça vous indique que vous avez tendance à ajouter votre grain de sel partout. Vous donnez sûrement votre opinion même si elle ne vous est pas demandée et vous êtes porté à la critique, qu'elle soit en pensées ou en paroles.

Je vais maintenant mentionner brièvement d'autres moyens pour mieux se connaître:

La façon de s'habiller, le choix de vêtements et de couleurs. Les rêves. La façon de conduire une auto.

La décoration de chaque pièce de la maison. Le gestuel.

La morphologie. Les sports que nous choisissons.

La façon de danser; etc.

Une fois que vous devenez conscient de l'un de vos aspects, acceptez-le, car il fait partie intégrante de votre personnalité. Vous l'avez créé.

Si l'un de ces aspects vous cause des problèmes, décidez de ce que vous voulez à sa place. L'énergie qui avait servi à créer l'ancien comportement sera dorénavant transformé et remodèlera graduellement ce nouvel aspect de vous, dès l'instant. Par la suite, donnez-vous le temps d'y arriver en sachant que l'aspect de vous qui existe depuis plusieurs années ne peut se transformer du jour au lendemain; bien que parfois ça peut se produire. Tout ceci dépend de votre volonté et votre degré d'écoeurement vis à vis cet aspect.

Ce processus de changement s'avère plus difficile lorsque nous avons créé en soi deux aspects qui se contredisent. Exemple: une animatrice d'Écoute Ton Corps ne peut pas croire qu'elle est une bonne animatrice, parce qu'un autre aspect d'elle, qui croit à la critique, lui dit qu'elle aurait pu faire mieux. Elle se tape sur la tête et elle ne se sent pas bien avec cela. Elle tente de s'en sortir en décidant de croire que oui elle donne de bons cours et qu'elle est une bonne animatrice. Mais voilà qu'un autre aspect d'elle prend le

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dessus et lui dit que si elle croit à cela, elle deviendra orgueilleuse et se prendra pour une autre. Alors, qu'elle adopte une croyance ou l'autre, elle n'est pas bien. Il y a une dualité en elle, une bataille. Elle devra décider ce qui la rend la plus heureuse. Si c'est croire qu'elle est bonne, elle dira merci aux deux autres aspects qui croyaient l'aider mais elle n'a plus besoin de ce genre d'aide.

Dès l'instant où c'est clair et que la décision est prise, nous nous centrons en nous-même et voilà la guérison qui arrive. Vous voyez sûrement l'importance de devenir conscient pour réussir à faire ce travail intérieur. Peu à peu nous développons ainsi notre propre individualité et nous pouvons laisser tomber ces aspects de nous qui servaient à cacher notre vulnérabilité.

Je ne peux que vous conseiller, en terminant cet article, de ne pas attendre de trop souffrir avant de passer à l'action. Lorsque le corps physique souffre, il est en train de nous dire qu'il est très urgent de changer sa façon de penser, son comportement, car ce n'est non seulement son corps physique qui souffre mais c'est aussi son âme. Cette souffrance vous dit que vous n'êtes pas dans la meilleure direction et selon votre plan de vie. Vous retardez ainsi votre évolution. Êtes-vous si attaché à cette planète et voulez-vous y revenir pour plusieurs vies encore?

Vous avez le choix. Vous pouvez dès cet instant décider que vous vous prenez en main et que vous allez vous créer une vie de bonheur, d'amour, de paix, d'harmonie, de santé et d'abondance. Il suffit d'y croire et de sentir au plus profond de vous que vous avez le pouvoir d'y arriver. Reprenez votre pouvoir, dites à votre mental que vous savez maintenant qu'il ne peut décider pour vous, il ne peut que vous assister au besoin. Bonne chance

Lise Bourbeau

L'énergie de Pâques

Le printemps arrive et nous apporte une belle énergie de renouveau. Nous recevons en même temps l’énergie de Pâques qui coïncide avec la pleine lune du printemps. Pâques symbolise la résurrection, c’est-à-dire la renaissance à quelque chose de nouveau suite au fait de délaisser quelque chose d’ancien devenu inutile.

Cette notion de résurrection nous indique que la vie est éternelle, que nous nous renouvelons sans cesse, que ce soit durant cette vie ou au cours de plusieurs autres. Alors, pourquoi restons-nous dans des situations qui nous font mal? Pourquoi vivons-nous une vie aussi déséquilibrée? Voilà deux questions qui méritent d’être répondues.

Si nous prenions le temps d’être heureux dans la vie, nous améliorerions la qualité de vie de tous. Le bonheur est atteignable par l’équilibre. Je vous suggère d’utiliser l’énergie merveilleuse que nous recevons en mars pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour avoir une vie plus équilibrée, plus harmonieuse.

L’exercice suivant vous aidera à déterminer les domaines de votre vie où l’établissement d’un meilleur équilibre vous serait avantageux.

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Basé sur une semaine typique pour vous, quel serait l’équilibre idéal dans les domaines mentionnés ci-dessous et notez vos observations: L’alimentation - L’alcool/Le tabac - Les médicaments - L’exercice physique - Le travail - Les achats - La télévision/Le cinéma - Internet/Jeux vidéos - Le téléphone - Le sexe - Le développement personnel - L’éducation - Les loisirs/Passe-temps - Le sommeil/Le repos - Les émotions/Les pensées d’inquiétude - La communication - Les relations amicales/familiales/intimes. Si vous êtes du genre à vous en demander beaucoup, à être rigide et exigeant envers vous-même, soyez alerte pour ne pas être irréaliste ou trop rigide. Par exemple, en ce qui concerne les exercices physiques, si vous écrivez que l’équilibre correspond une heure d’exercice tous les matins, il se peut que vous soyez en train d’énoncer ce que serait la perfection dans ce domaine et non ce qui serait équilibré pour vous. Vous auriez intérêt à être plus flexible en inscrivant, par exemple, de quatre à sept heures par semaine plutôt qu’une heure par jour.

Ensuite, notez votre propre réalité :  A quel pourcentage estimez-vous être équilibré dans ces domaines? Vous allez peut-être vous rendre compte que vous êtes souvent tout l’un ou tout l’autre. Le fait d’en devenir conscient vous permet donc d’évaluer à quel niveau votre juste milieu se situe. Je vous invite ensuite à aller plus loin. Notez maintenant quelles peurs vous habitent lorsque vous vous éloignez de l’équilibre que vous désirez. Il est important ensuite de vous donner le droit d’avoir ces peurs, mais persévérez toujours jusqu’à ce que votre but soit atteint. Cet exercice n’a pas pour but de vous culpabiliser, mais bien de vous fixer un but. Souvenez-vous, la vie est éternelle, donc soyez patient, donnez-vous le temps d’atteindre l’harmonie et l’équilibre désirés.Sachant que vous ne pouvez avancer qu’un pas à la fois, et que cela s’avère bien suffisant, je vous encourage à développer la bonne habitude de cultiver votre bonheur dès maintenant. Le bonheur devrait être présent tout le long de la route menant à la réalisation de votre but, et non seulement lorsque celui-ci sera atteint.

Je vous souhaite de JOYEUSES PÂQUES !   

L’énergie de Pâques "la suite"

Suite au précédent article sur "l’énergie de Pâques", dans laquelle j’écrivais sur l’énergie de renouveau reçue tous les printemps et l’énergie spéciale de Pâques, qu’avez-vous mis en marche de nouveau dans votre vie pour être plus heureux, plus fier de vous, plus en paix? Il n’est jamais trop tard si ce n’est déjà fait. Pour passer à l’action, nous devons commencer par le décider et ensuite poser une action, puis une autre, puis une autre… peu importe l’action.

Il y a malheureusement trop de personnes qui ne passent pas à l’action, ayant peur de ne pas poser la bonne. Quelles que soient les actions que vous choisissez, même si elles s’avèrent inutiles pour arriver à votre but, elles ne sont jamais infructueuses. Elles vous auront servi à savoir que ce n’est pas ce dont vous avez besoin pour le moment et elles vous dirigeront vers d’autres actions. Il est impossible d’apprendre à marcher sans tomber. Il en est ainsi pour tout ce que nous voulons apprendre de nouveau.

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Lise Bourbeau

 Le pour et le contre de l'envie

Le dictionnaire décrit le mot "envier" ainsi : "Désirer ardemment un avantage que quelqu'un a, ou regretter de ne pas l'avoir". L'envie est un sentiment vécu par tous les êtres humains mais à des degrés différents. L'important est d'être conscient des moments où on ressent de l'envie et de savoir comment gérer ce sentiment. Il est important aussi de faire la différence entre l'envie et la jalousie.

La jalousie implique trois personnes. La personne jalouse a peur qu'une tierce personne lui enlève une personne qu'elle aime et qu'elle considère comme lui appartenant. Elle a peur de perdre. La jalousie est destructrice car la personne jalouse veut généralement "détruire" la personne qui se fait menaçante. Elle se détruit également car elle se dévalorise en ne se faisant pas assez confiance.

L'envie implique seulement deux personnes. La personne envieuse n'a pas peur de perdre; elle veut plutôt avoir ce que l'autre possède. L'envie commence très jeune et s'observe facilement chez les enfants lorsqu'ils jouent ensemble. Ils envient la nouvelle trottinette de leurs amis, leur Nintendo, leur Playstation, etc. Les parents ont l'impression que leurs enfants veulent tout et cette attitude les dérange. Ils trouvent qu'ils font beaucoup trop de demandes.

L'envie peut être destructive ou constructive selon notre façon d'y réagir.

Plusieurs parents sont incapables de dire non à leur enfant qui insiste pour obtenir ce qu'un ami possède. Ils lui achètent aussitôt ce qu'il demande. Voici ce que les enfants apprennent avec une telle expérience: il s'agit d'envier quelque chose pour que leur désir se manifeste automatiquement dans leur vie. Lorsque cet enfant deviendra adulte et qu'il enviera un voisin ou un proche, ses parents ne seront plus là pour lui donner automatiquement ce qu'il veut. Il commencera graduellement à se considérer comme une personne qui n'est pas chanceuse. Il commencera aussi à croire que "la vie est injuste". Il se demandera: "Pourquoi les autres et pas moi?" L'envie devient destructive lorsqu'une personne se dévalorise ainsi et commence à se croire incapable d'obtenir ce que quelqu'un d'autre possède. Plus cette croyance sera forte, plus le sentiment d'envie envers les autres sera présent et prononcé.

C'est dès leur jeune âge qu'il faut donc apprendre aux enfants à gérer leurs envies pour qu'elles deviennent constructives. Comment? En leur faisant comprendre que le sentiment d'envie utilisé de la bonne façon peut donner l'énergie nécessaire et les moyens pour manifester leurs désirs. L'enfant doit savoir qu'il a le droit d'envier ses amis et désirer tout ce qu'il veut. Il ne doit toutefois pas en vouloir aux autres de posséder ce qu'il ne possède pas encore lui-même. Il ne doit pas non plus s'attendre à ce que ses désirs se manifestent automatiquement, simplement en désirant. Il doit apprendre à utiliser ses sentiments d'envie pour découvrir son pouvoir de créer sa propre vie. Il faut aider l'enfant à voir ce qu'il pourrait faire - et ce qu'il est réellement prêt à faire - pour manifester ce qu'il désire. Plus vite votre enfant apprendra à réagir

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ainsi à son envie, mieux il saura gérer ses envies et à manifester ce qu'il désire.

Il doit plutôt remercier cet ami de l'aider à devenir conscient de quelque chose qui lui ferait plaisir.

En tant qu'adulte, comment réagir à tes envies? Lorsque tu deviens conscient d'une envie, tu dois d'abord te féliciter d'en être devenu conscient et je te suggère de dire merci à la personne qui possède quelque chose qui, à prime abord, semble être désirable pour toi. Ensuite, demande-toi: "Est-ce que j'ai vraiment besoin de cet objet ou de cet avantage? En quoi cela m'aiderait-il dans ma vie? Cet objet ou avantage m'aiderait surtout à être comment? Est-ce que je le veux vraiment?"

Si tu réalises que tu le veux vraiment, ton sentiment d'envie sera bénéfique si tu l'utilises pour aller de l'avant et trouver le moyen nécessaire pour manifester ce que tu veux. Tu dois ensuite utiliser ton énergie créatrice et passer à l'action.

Il est possible que l'énergie et/ou les actions nécessaires pour manifester ce dont tu as envie soit au-delà de tes limites. Si tu envies par exemple la vitesse de compréhension d'une personne ou l'habileté d'une autre dans un sport, tu dois t'assurer que les actions nécessaires pour développer ces mêmes qualités ne dépassent pas tes limites. D'un autre côté, ton sentiment d'envie dans ces domaines te fera peut-être découvrir des forces que tu ne soupçonnais même pas chez toi. Demande-toi: "Est-ce que mon désir est assez fort pour me motiver à faire tout ce qu'il faut pour y arriver?"

Si ça te semble trop lourd, dis-toi qu'il n'est pas nécessaire de faire arriver tout ce que tu veux dans ta vie. Un désir peut être remplacé par un autre ou tout simplement mis de côté. Vouloir aller au-delà de tes limites est une grave injustice envers toi-même car ainsi tu t'en demandes trop et tu n'écoutes pas vraiment tes besoins. Dans un tel cas, tes désirs sont probablement basés sur une peur. De plus, si tu réalises que tu ne tiens pas vraiment à ton désir ou que tu ne peux trouver en quoi cela te servirait, je te suggère de chercher la peur qui se cache derrière ton envie.

Le fait d'apprendre qu'une personne possède quelque chose que tu n'as pas, éveille sûrement une blessure en toi. C'est cette blessure qui crée ton sentiment d'envie. La blessure la plus courante derrière l'envie est l'injustice. Trouves-tu injuste que quelqu'un d'autre possède plus que toi? Si c'est le cas, cela signifie également que tu trouves injuste de posséder toi aussi plus qu'un autre. Ce sentiment est destructeur pour toi car il t'empêche de manifester dans ta vie des avantages ou des choses que tes proches n'ont pas. Tu bloques toi-même la manifestation de tes désirs. Voilà une raison d'envier ceux qui osent se permettre d'envier les autres!

Maintenant que tu connais le côté constructif et destructeur de l'envie, je te suggère de te donner le droit de vivre de l'envie mais de l'utiliser à bon escient et d'une façon constructive, soit en développant ta force créatrice, soit en t'aidant à découvrir certaines peurs qui ne sont plus bénéfiques pour toi.

Lise Bourbeau

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Les besoins des corps physiques et énergétiques

Le corps physique a cinq besoins vitaux; quand ces besoins ne sont pas comblés, il en résulte la maladie et possiblement la mort du corps physique. Voici ces besoins :

PREMIER BESOIN : LA RESPIRATION

Malheureusement pour nous, les occidentaux, ce besoin est l'un des plus négligés et oubliés depuis notre tendre enfance. Nous ne savons même pas que nous respirons. Nous inspirons juste assez d'air dans les poumons pour nous maintenir en vie mais pas suffisamment pour nous énergiser. Les orientaux, dans leur vieille sagesse, reconnaissent ce besoin vital et enseignent l'art de la bonne respiration aux enfants dès leur jeune âge.

Nous, les occidentaux, avons placé beaucoup plus d'importance sur l'alimentation et parce que notre façon de respirer n'est pas adéquate, cela nous empêche très souvent de nous alimenter de la bonne façon. Pourquoi ? Parce que le fait de bien respirer nous aide à demeurer centrés et lorsqu'une personne est centrée, il est beaucoup plus facile pour elle de savoir si elle a véritablement faim et si oui, ce dont son corps a besoin.

L'air que nous respirons est rempli de "prana" (mot sanskrit qui signifie "énergie vitale subtile"). On trouve le prana dans l'air qu'on respire, dans la terre qu'on foule, dans l'eau qu'on boit et dans la lumière du soleil. Les méridiens du corps sont les canaux physiques par lesquels le prana circule. Il est certain que plus l'air que vous respirez est pur et plus le prana est dense et revivifiant. Ce prana peut être mesuré par les "ions négatifs" de l'air. Il y a, par exemple, beaucoup plus d'ions négatifs en campagne qu'en ville et plus en montagne qu'en campagne.

Quand vous travaillez ou passez la journée à l'intérieur d'une maison et surtout si l'air est climatisé (air inerte), il est impératif pour votre corps physique de respirer l'air de l'extérieur en prenant une bonne marche, par exemple, à tous les jours.

La façon de respirer doit aussi devenir plus consciente. Comme nous ne l'avons pas appris en bas âge, nous devons faire notre propre apprentissage maintenant.

Prenez le temps de sentir l'air entrer jusqu'au fond des poumons. Pour ce faire, votre ventre doit se gonfler. La respiration est bonne lorsque vous sentez votre ventre se gonfler en premier, ensuite la poitrine et puis les côtes. Vous savez ainsi que vos poumons sont complètement remplis d'air. Cette respiration doit se faire tout doucement, naturellement, sans forcer. Aussitôt que vous êtes seul, prenez le temps de sentir votre respiration.

Pour vous aider à respirer de cette façon, je vous suggère de faire l'exercice suivant au moins 20 minutes par jour ou deux fois 10 minutes:

Respirer en comptant 2 secondes 100

Retenir en comptant 8 secondes

Expirer en comptant 4 secondes Pause en comptant 4 secondes

Recommencer

Faites cet exercice en étant très conscient de l'air qui entre en vous et de l'air qui en ressort. Voyez de la belle lumière blanche qui entre en vous et dans l'expiration, sentez que votre corps laisse sortir les toxines accumulées durant la journée. Le fait de retenir cette lumière pendant 8 secondes vous permet de donner le temps à l'air et au prana qu'elle contient de bien vous pénétrer et d'énergiser une quantité maximum de sang.

Vous pouvez monter à 3-8-5-5 ou 4-8-6-6 si vous vous sentez mieux ainsi.

Cet exercice est particulièrement utile quand vous vivez de la peur. Avez-vous remarqué que, lorsque vous avez peur, vous ne respirez plus ? En faisant cette respiration consciente, cela vous permet de faire face à votre peur d'une façon beaucoup plus calme, plus centrée.

DEUXIÈME BESOIN : L'INGESTION

L'ingestion comprend l'eau et la nourriture.

Vous savez que vous ne pouvez vivre plus de quelques minutes sans air et pas plus de quelques jours sans eau. C'est la preuve de leur importance pour le corps physique.

Nous avons tous besoin d'au moins 2 à 3 litres d'eau par jour, donc de 8 à 12 verres d'eau. Alors, aussitôt que vous avez soif, le corps réclame de l'eau et non un café, du lait, des jus, des colas ou une bière.

De plus, si vous vous aimez, vous surveillerez la qualité d'eau que vous buvez. Il existe différentes théories sur la qualité de l'eau. Certains disent que l'eau distillée est la meilleure, d'autres l'eau purifiée par osmose, d'autres l'eau de source. Décidez vous-même en essayant plusieurs sortes d'eau et suivez votre intuition. Une bonne façon de vérifier sa qualité est de laisser un verre d'eau à la température de la pièce pendant 24 heures et d'y goûter. Si après quelques secondes dans votre bouche son goût vous déplaît, ce n'est pas l'eau dont vous avez besoin.

Une excellente habitude à prendre est de toujours avoir un verre d'eau à votre portée ou une bouteille d'eau lorsque vous êtes à l'extérieur, comme en auto par exemple. Pendant quelques jours, notez combien de verres d'eau vous buvez afin de vérifier si vous écoutez cet important besoin de votre corps.

Pour ce qui est de la nourriture, il existe plusieurs excellents ouvrages sur le sujet de la bonne alimentation, c'est-à-dire comment donner à son corps ce dont il a besoin en minéraux, vitamines, protéines, glucose (sucres) et lipides (gras essentiels). Vous devez aussi être conscient de la qualité des ingrédients que vous achetez et que vous ingérez.

De plus, assurez-vous que vous avez véritablement faim avant de manger. Ce n'est que 101

dans ce cas que votre corps vous fait savoir facilement ce dont il a le plus besoin. Faites confiance à votre corps qui est d'une intelligence parfaite si vous le laissez être un corps, sans interférence de la part de votre mental qui essaie souvent de lui dicter sa conduite.

Ouvrez-vous aussi à de nouvelles façons de vous alimenter. Ne laissez plus ce que vous avez appris dans le passé vous diriger pour le reste de votre vie.

Vous remarquerez que plus vous apprendrez à être vous-même, en reconnaissant votre grande puissance intérieure, et plus vous ne voudrez qu'ingérer des aliments naturels, c'est-à-dire des aliments produits par notre belle planète Terre.

Comme le corps humain ne peut transformer par lui-même l'énergie cosmique (soleil) et l'énergie tellurique (terre), il doit se faire aider par les fruits et les légumes. Ceux-ci absorbent ces énergies et baissent leur vibration pour que l'humain puisse l'absorber. C'est donc par les fruits et légumes que l'humain s'énergise le plus. Ensuite viennent les autres aliments que la terre nous fournit comme les légumineuses, le riz, le blé, etc. Que cette façon de vous alimenter soit un but à atteindre; vous n'en serez que plus heureux et en meilleure santé.

TROISIÈME BESOIN : LA DIGESTION ET L'ASSIMILATION

Il est certain que si vous ne mangez que ce dont votre corps a besoin et au moment où il en a besoin, ceci facilite énormément la digestion et l'assimilation.

Ce qui rend la digestion plus difficile est le fait de faire de mauvaises combinaisons alimentaires, comme par exemple du dessert en finissant le repas. Votre corps préfère avoir eu le temps de digérer les protéines et les gras avant votre ingestion de sucre. Ces mauvaises combinaisons demandent beaucoup de travail de la part du corps pour arriver à tout digérer, ce qui provoque une baisse d'énergie à la suite d'un tel repas. Manger votre dessert au moins deux heures après le repas est donc une bonne habitude à prendre.

Par contre, vous devez aussi prendre en considération votre état d'être ou d'esprit pendant que vous mangez. Si vous êtes perturbé ou en train de vous disputer ou de faire la morale à quelqu'un, cela affectera votre digestion. Si vous ne pouvez digérer l'attitude de quelqu'un, vous n'êtes pas plus en état de digérer votre nourriture. Les deux sont indissociables.

En plus, si pendant que vous mangez ou tout de suite après, vous vous sentez coupable parce que votre ego vous fait accroire que ce que vous mangez n'est pas bon pour vous ou que cela vous fera engraisser, soyez assuré que votre digestion et votre assimilation en seront affectées.

Je vous suggère donc de manger avec amour en remerciant l'Univers et tous ceux qui ont contribué à produire cette belle nourriture et de vous donner le droit d'en jouir.

QUATRIÈME BESOIN VITAL : L'ÉLIMINATION

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Pouvez-vous imaginer votre vie si votre corps décidait de ne plus éliminer ?

En vous alimentant de la façon suggérée plus haut, vous ne devriez pas avoir de problèmes d'élimination. Pour aider davantage votre corps dans cette fonction, certaines actions s'avèrent très utiles.

Ne vous retenez pas quand votre corps vous indique le besoin d'éliminer. Aidez-le en prenant l'habitude d'aller aux toilettes en vous levant le matin et dans la demi-heure suivant un repas. Pourquoi ? Parce que c'est un réflexe naturel pour le corps de vouloir éliminer l'ancienne nourriture pour faire place à celle qui vient d'être ingérée. Il est aussi naturel d'éliminer le matin au lever vu que votre intestin a fait du travail pendant votre sommeil.

Des selles normales sont celles qui ne sont ni trop molles ni trop dures et qui flottent sur l'eau. Aussi, quand vous mangez de façon naturelle et végétarienne, vous pouvez remarquer que les selles sont très peu odorantes.

Deux facteurs rendent l'élimination difficile : le surplus de gras animal et lorsque vous vivez des situations où vous vous contrôlez. Lorsque vous vous retenez d'être, de dire ou de faire quelque chose par peur, moins vous lâchez prise et plus le corps a de la difficulté à lâcher prise des déchets qu'il a pour tâche d'éliminer. Tous les corps (physique, émotionnel et mental) sont reliés ensemble.

Une autre bonne habitude à prendre est de dire merci à votre corps, à votre système digestif pour le travail fantastique qu'il fait pour vous 24 heures par jour, à chaque fois que vous éliminez.

CINQUIÈME BESOIN : L'EXPLORATION ET LE REPOS

Ceci comporte bouger, travailler, s'amuser, se reposer et le sommeil.

Avez-vous remarqué que ceux qui demeurent inactifs pendant plusieurs mois deviennent inertes, sans vie ? Le corps humain a besoin de bouger afin de créer.

Faites-vous votre travail dans la joie ? Voyez-vous les bons côtés et l'utilité de ce que vous faites chaque jour?

Prenez-vous le temps de vous amuser ? Depuis une semaine, qu'avez vous fait d'amusant ? Si rien, il est temps d'y voir. Prenez-vous le temps de vous reposer sans vous sentir coupable ? Le faites-vous dans la joie ? Personne d'autre au monde ne peut le faire pour vous.

Décidez dès aujourd'hui d'avoir un bel équilibre dans votre vie physique, c'est-à-dire :

Bien respirer consciemment Manger et boire selon votre faim et vos activités physiques

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Avoir du plaisir, vous amuser, pas nécessairement prendre un temps à part pour le faire, mais vous amuser tout en ayant d'autres activités. Rire davantage.

Vous reposer, prendre des moments de détente seul, à chaque jour, selon vos besoins.

Dormir selon vos besoins de sommeil et non selon ce que vous avez appris dans le passé. Vous savez que votre corps a sommeil quand vos yeux deviennent lourds.

En ce qui concerne votre corps d'énergie, il n'a pas de besoin car il est complet par lui-même. Ce corps sert comme liaison avec nos autres corps subtils, c'est-à-dire émotionnel et mental. Ce corps d'énergie est branché à la source intarissable qui est Dieu. Seulement l'humain, par le pouvoir de son mental, peut se couper de son énergie. Par contre, l'énergie demeure là en abondance.

Prenons l'exemple de la lumière du soleil. Est-ce parce que nous nous enfermons dans une pièce à la noirceur qu'il n'y a plus de lumière ? Ou est-ce parce qu'il fait nuit qu'il n'y a plus de soleil ? Non, c'est plutôt parce que nous sommes coupés de la lumière de quelque façon. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise énergie. Il n'y a que de l'énergie.

L'humain a toujours le choix de bien utiliser son énergie ou non. S'il l'utilise pour digérer un tas de choses dont son corps physique n'a pas besoin ou pour avoir des émotions ou pour vivre des angoisses mentales, il abuse ainsi de sa réserve d'énergie. Comme ce corps d'énergie est là pour alimenter les trois corps du plan matériel de l'être humain et qu'il abuse de façon physique, émotive et mentale, il lui manque nécessairement d'énergie pour ses autres corps. Voilà pourquoi il est important de bien nourrir ces trois corps pour ne jamais manquer d'énergie. C'est le fait de mal nourrir vos corps qui vous coupe de l'énergie universelle.

Au moment où votre réserve devient basse, votre corps physique a sommeil. Durant votre sommeil, vos corps subtils se détachent partiellement pour donner une chance à votre corps d'énergie de réénergiser le corps physique.

Cependant, si vos corps émotionnel et mental sont trop alourdis par les émotions et l'angoisse mentale, ils pourront à peine se distancer de votre corps physique et vous serez peu reposé à votre réveil.

Je couvrirai dans les prochains articles comment bien nourrir vos corps émotionnel et mental afin de toujours être rempli d'énergie.

Quand vos trois corps sont en harmonie, vous vous ouvrez ainsi à reconnaître votre divinité. Plus vous êtes en contact avec votre Dieu intérieur et plus l'ouverture à l'énergie universelle est grande.

N'oubliez pas: lorsque vous vous sentez désénergisé, rappelez-vous que vous seul avez le pouvoir de reprendre contact avec l'énergie qui n'était pas disparue. Elle s'est retrouvée cachée derrière les nuages formés par une activité physique, émotionnelle ou mentale non bénéfique pour vous.

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Lise Bourbeau

Les besoins du corps émotionnelLe corps émotionnel, un des trois corps du plan matériel avec le corps physique et le corps mental, a besoin d'être bien alimenté pour être en santé. Toute carence crée un blocage, ce qui conduit inévitablement à un malaise ou à une maladie dans un de ces trois corps.

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 Jamais Parfois Souvent

Trèssouven

t Toujours 1. Je me permets de me tromper sans m'accuser 2. Je fais des actions régulièrement afin d'atteindre mes buts.  3. Je me considère une personne créative.  4. Je suis optimiste. Quand je désire quelque chose, je peux facilement le visualiser comme déjà manifesté.  5. Je peux espérer la réalisation d'un désir mais sans attendre cela pour être heureux.  6. Je fais confiance à mon intuition sans me laisser influencer par l'extérieur ou par mes pensées.  7. J'ose prendre des risques pour arriver à manifester mes désirs.  8. Je me sens à l'aise facilement lorsque j'arrive dans un nouveau groupe ou un nouvel environnement.  9. Je sens que je fais une

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différence dans la vie de mes proches.  10. Je prends le temps de me faire régulièrement des compliments ou des cadeaux.  11. J'ai toute l'affection dont j'ai besoin.  12. Parmi les gens qui m'entourent, je vois facilement leur beauté avant leur point noir.  13. Quand je fais des achats, je choisis la beauté en premier.  14. Je me sens entouré de beauté dans mon quotidien.  15. Je trouve la vie belle.  

Comment déterminer vos résultats au test :

Jamais = 1 point Parfois = 2 points Souvent = 3 points

Très souvent = 4 points Toujours = 5 points

Entre 60 et 75 points : vous nourrissez très bien votre corps émotionnel. Vous vous permettez d'avoir des désirs et vous les réalisez très facilement. Pour créer votre vie, vous utilisez bien votre énergie émotionnelle qui est très magnétique. Vous êtes une personne plus sensible qu'émotive.

Entre 45 et 60 points :vous êtes dans la bonne direction. Vous nourrissez assez bien votre corps émotionnel mais il vous manque de confiance en vous-même et en l'Univers. Vous ne croyez pas assez que vous avez le droit de désirer ce que vous voulez et que vous avez tout ce qu'il faut pour le manifester. Il vous arrive d'en douter. Votre tête prend parfois le dessus sur votre intuition et votre senti.

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Entre 30 et 45 points :Vous bloquez souvent vos désirs avec vos croyances mentales. Celles-ci prennent trop d'importance dans votre vie. Cela vous fait donc vivre de la colère, de la déception et plusieurs autres émotions engendrées par des attentes non répondues. En ne vous permettant pas de manifester vos propres désirs, vous voulez que les autres y répondent pour vous. Vous devenez donc une personne trop émotive.

30 points et moins :Il est urgent que vous vous fassiez plus confiance et que vous reconnaissiez votre importance. Vous avez le droit d'avoir des désirs et de les manifester comme toute autre personne. Vous êtes une personne trop émotive qui laisse son ego prendre le dessus avec toutes ses croyances du passé. Vous bloquez ainsi votre sensibilité. Prenez le temps de désirer quelque chose et de tout mettre en mouvement pour le réaliser.

Le corps émotionnel a été créé pour sentir, pour être sensible à ce qui se passe dans notre monde matériel dans le seul but de savoir que Dieu est partout.

Voilà pourquoi la beauté est le plus grand besoin du corps émotionnel. La personne qui arrive à ne voir que la beauté de toutes les personnes qui l'entourent et la beauté de son environnement peut facilement reconnaître Dieu dans tout ce qui vit. Plus votre corps émotionnel est en bonne santé, plus vous êtes attiré par la beauté et plus celle-ci est importante dans toute votre vie.

On reconnaît un corps émotionnel en santé par la sensibilité d'une personne et non par son émotivité. Être sensible, c'est pouvoir sentir tout en étant observateur de ce qui se passe en soi et chez les autres.

Être émotif, c'est être plus à l'écoute de ce qui se passe dans notre tête, ce qui nous fait vivre des émotions à cause des critiques, jugements et accusations venant de notre ego.

La sensibilité vous aide donc à être plus en contact avec les besoins de votre être qui, par le corps émotionnel, vous permet de connaître vos désirs à partir desquels vous pouvez déterminer ce que vous voulez.

Un corps émotionnel en mauvaise santé se reconnaît par des malaises physiques dans son système digestif, c'est-à-dire des troubles de L'estomac, du foie, des intestins, du pancréas. De plus, le corps émotionnel ayant un lien direct avec les liquides du corps, il peut y avoir des troubles de circulation, d'enflure, de rétention d'eau, de vessie ou de larmes incontrôlées.

Afin d'avoir une bonne santé émotionnelle, vous devez donc vous donner le droit d'avoir des désirs en sachant que c'est ainsi que vous arriverez à vraiment reprendre contact avec votre Dieu créateur.

Il est vrai qu'il peut arriver que vous désiriez quelque chose qui ne répond pas nécessairement à un besoin de votre être mais ce n'est qu'en l'expérimentant et en assumant les conséquences de votre décision que vous arriverez un jour à savoir facilement faire la différence entre un désir bénéfique ou non. Un désir non bénéfique est celui qui est motivé par la peur.

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Voilà pourquoi il est si important d'avoir des buts et de respecter les besoins du corps émotionnel. Souvenez-vous qu'un but est quelque chose de vérifiable, quantifiable, mesurable. Exemple : faire un voyage, parler anglais, etc. De plus, vérifiez si ce but est motivé par la peur ou non, c'est-à-dire si vous n'atteignez pas ce but, si votre désir ne se manifeste pas, cela vous occasionne-t-il de la peur pour vous ou pour quelqu'un d'autre?

Ensuite, il est important de faire des actions au moins à toutes les semaines face à ce que vous voulez. C'est ce qui fait la différence entre avoir un but et rêver. Le rêveur ne passe pas à l'action.

Soyez prêt à imaginer du nouveau pour y arriver. Ceci vous aidera à développer votre créativité qui est un autre besoin du corps émotionnel. Aussitôt qu'une idée est suivie d'une décision et d'une action, soyez fier de votre création. La créativité doit être présente dans votre quotidien jusque dans les petites choses.

Gardez toujours espoir face à ce que vous voulez. Prenez le temps de visualiser vos désirs comme étant déjà manifestés. L'espoir qui est un autre des besoins du corps émotionnel vous aide à voir la lumière qui est immanquablement au bout du tunnel.

Avez-vous remarqué qu'aussitôt que vous perdez espoir en quelque chose, cela tue votre désir? Vous vous sentez donc frustré, désénergisé, abattu et même déprimé car vous savez qu'un désir refoulé, non reconnu vous empêche d'être bien dans votre peau.

Ayez confiance en vous, en l'Univers qui est là pour supporter les besoins de tout ce qui vit sur notre planète. Vous ne faites pas exception. Aussitôt qu'un désir se forme en vous, tout ce qui est nécessaire à sa manifestation est déjà créé. Il s'agit pour vous de prendre contact avec les moyens de réaliser vos buts et pour cela, vous devez avoir confiance que les moyens existent déjà.

Un moyen pour vérifier votre confiance en vous-même et en tout ce qui vous entoure est votre capacité de vous confier, de vous révéler sans avoir peur de vous faire juger. Cette confiance est un autre besoin du corps émotionnel. Laissez-vous aider, supporter par ceux qui veulent bien le faire. Ne vous isolez pas, n'essayez pas de tout faire par vous-même.

Sachez qu'où que vous soyez, vous appartenez à ce groupe, à cet environnement et que si l'Univers vous y place, il y a sûrement du bon pour vous à cet endroit. Sentez que vous appartenez là où vous êtes. Personne ne vous appartient; c'est plutôt vous qui appartenez à l'Univers et cet Univers, qui s'appelle aussi Dieu, ne veut que votre bonheur. Ce sens d'appartenance nourrit très bien votre corps émotionnel. Si vous ne le ressentez pas, cela peut vous faire sentir très mal là où vous êtes et bloquer ainsi plusieurs de vos désirs.

En développant tous les aspects déjà mentionnés, vous verrez que vous vous sentirez de plus en plus spécial. Vous saurez que vous faites une différence dans la vie des personnes qui vous entourent, au travail comme dans vos relations personnelles.

Savoir que vous affectez votre entourage vous remplira à tel point que vous n'aurez plus autant besoin de toutes sortes de marque d'affection venant de la part des autres. Cette affection viendra de l'intérieur de vous. Cela ne vous empêche pas d'en recevoir de

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l'extérieur ( vous en recevrez même plus) mais vous n'en dépendrez plus pour être heureux. L'affection est un grand besoin du corps émotionnel. Cela explique pourquoi tant de personnes attendent des marques d'affection de l'extérieur car ils ne sentent pas assez leur propre importance, leur propre capacité d'affecter les autres.

Tout ceci ne peut faire en sorte que vous aider à vous considérer une belle personne, à voir le beau dans ce qui vous entoure et de trouver la vie belle en général.

Rechercher la beauté, ne vouloir que de la beauté dans votre vie signifie que vos désirs et vos buts doivent apporter plus de beauté dans votre vie et dans votre environnement.

Les moyens pour y arriver seront automatiquement beaux, harmonieux, écologiques.

Nous verrons dans le prochain article quels sont les besoins de votre corps mental.

Lise Bourbeau

Les besoins du corps mental

Jusqu'à maintenant, nous avons vu ensemble l'importance de bien alimenter vos corps physique, énergétique et émotionnel et comment le faire.

Chacun de ces corps a besoin de nourriture pour être en bonne santé. Comme la plupart des gens ne sont pas conscients de cette importance, ils les nourrissent très peu ou très mal.

Comme le corps mental est le plus puissant des trois corps du plan matériel, il est très urgent de réaliser qu'en nourrissant mal ce corps, cela influence directement les deux autres.

Il est vrai qu'on ne peut faire un changement dans l'un de ces corps sans affecter les deux autres car ils sont intimement reliés. Par exemple, lorsque vous décidez de mieux nourrir votre corps physique, vous pouvez graduellement sentir des transformations s'opérer autant au plan émotionnel qu'au niveau du plan mental.

Par contre, lorsque le changement s'opère dans la dimension mentale, les transformations physiques et émotionnelles sont plus rapides et durables. D'ailleurs, notre corps mental est ce qui nous différencie des autres créatures vivant sur cette planète. Il nous permet de manifester dans le plan matériel le pouvoir créateur de notre Dieu intérieur. C'est pourquoi nous, les humains, dominons et influençons directement tout ce qui se passe sur la planète Terre, à partir du règne minéral en passant par le règne végétal et le règne animal.

Comme notre seule raison d'être est de vivre des expériences en tant qu'énergie divine vivant dans une enveloppe matérielle, nous avons besoin d'un corps mental pour penser, mémoriser, analyser, synthétiser et visualiser ce que nous voulons vivre comme expérience. Ensuite, nous avons besoin d'un corps émotionnel pour désirer, sentir ce que nous voulons, créant ainsi un aimant, une énergie magnétique autour de nous pour attirer les éléments nécessaires à la manifestation de ce désir. En dernier lieu, nous

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avons besoin d'un corps physique pour manifester physiquement l'expérience choisie consciemment ou inconsciemment.

En nourrissant bien notre corps mental, nous nous assurons de ne pas oublier que nous sommes des dieux créateurs incorporés dans la matière et que nous devons laisser notre énergie divine diriger notre vie. C'est ce que j'appelle être centré sur notre puissance divine.

Lorsque nous oublions notre DIEU intérieur et que nous laissons notre ego, c'est-à-dire le petit "moi" qui est une création de notre plan mental, diriger notre vie, nous sommes décentrés; nous nous éloignons de notre moment présent. Comment ? Le mental humain, étant composé de mémoires, nous ne pouvons faire autrement que de vivre dans le passé lorsque nous le laissons diriger notre vie.

Ce à quoi nous aspirons est l'utilisation de notre mémoire pour nous aider à mieux vivre notre moment présent et non l'inverse, c'est-à-dire bloquer la possibilité de goûter au moment présent à cause d'une mémoire douloureuse. Vous arrive-t-il souvent de vouloir faire quelque chose ou de désirer avoir quelque chose et de vous en empêcher après qu'une petite voix venant de votre mental vous avertisse de faire attention à cause d'une expérience dans le passé ? Si oui, vous ne faites que répéter le passé. Par après, vous vous en voulez car vous savez que vous avez donné votre pouvoir à cette mémoire et que vous avez ainsi bloqué le désir de vouloir revivre la même expérience sans peur.

Souvenez-vous que tout ce que vous avez enregistré dans votre mémoire est votre perception des différentes expériences du passé. Cette perception est rarement semblable à la réalité de l'expérience. Il est reconnu que plusieurs témoins d'un même accident, lorsque questionnés quelques minutes plus tard, ont tous une version différente des faits. Cela prouve bien que nous enregistrons les faits à travers nos croyances, nos peurs, notre éducation, c'est-à-dire à travers nos filtres humains.

Le mental a été créé pour être au service de l'être humain et non pour le diriger. Vous laisser diriger par lui est aussi illogique que de croire qu'une autre personne peut savoir quand vous avez faim et ce dont votre corps physique a besoin sans que vous le lui disiez.

Voici donc quelques moyens suggérés pour bien nourrir votre dimension mentale, ce qui vous aidera à demeurer ouvert au mental supérieur, c'est-à-dire au monde de l'intelligence (mental supérieur) plutôt qu'à celui de l'intellectuence (le mental inférieur), permettant ainsi à votre être spirituel de diriger votre vie dans le monde matériel.

Raison d'être :

En étant conscient de votre raison d'être ici sur cette planète, vous ne pouvez que vous diriger vers un monde meilleur. Cependant, ne confondez pas "raison d'être" avec un but. Avoir un but nourrit votre corps émotionnel; et c'est quelque chose de vérifiable, quantifiable, mesurable. Il relève des domaines du avoir et du faire.

Qu'elle est votre raison d'être ? Ne cherchez plus. Selon moi, nous avons tous la même raison d'être sur cette planète : celle de vivre des expériences matérielles (physique, émotionnel et mental) tout en se souvenant que nous sommes Dieu, des êtres de

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lumière. Ce qui diffère d'une personne à l'autre sont les moyens utilisés pour y arriver. Par contre, le moyen par excellence enseigné dans toutes les philosophies est l'amour inconditionnel.

En joignant votre raison d'être à votre quotidien, que ce soit en tant que mère de famille, qu'employé d'usine, patron d'entreprise, secrétaire, mendiant, chômeur, prisonnier, malade, psychologue, enfant, adulte, etc., il vous sera beaucoup plus facile d'accepter une situation et de la vivre dans l'amour. Sinon, souvenez-vous que toute expérience non vécue dans l'amour véritable, c'est-à-dire dans l'acceptation de l'expérience, se répétera pour vous donner l'occasion d'apprendre à accepter. Alors, pourquoi ne pas décider dès maintenant d'utiliser toutes vos expériences de vie à votre avantage pour vous aider à atteindre la paix intérieure plutôt que leur résister mentalement et de vous créer ainsi des peurs et un mal-être intérieur qui vous éloignent de votre raison d'être.

Respect :

Pour parvenir à cette paix, vous devez développer le respect de vous-même et des autres. Respecter veut dire accepter les différences, ne pas vous juger ou juger les autres en vous basant sur ce que vous avez appris, sur vos croyances mentales.

Respecter, c'est se donner le droit ainsi qu'aux autres d'avoir des faiblesses, des limites, des peurs; c'est s'accepter en tant qu'humain en sachant que nous nous dirigeons tous vers le divin, chacun à sa façon et à son rythme.

Respecter, c'est ne pas profiter d'une situation d'autorité (parent, patron, professeur, médecin, politicien, policier, militaire, etc) pour abuser des autres ou pour imposer ses croyances et désirs aux autres.

Se respecter, c'est s'aimer assez pour prendre le temps d'écouter ses vrais besoins et de faire respecter son espace vital tout en respectant celui des autres.

Intégrité :

Pour développer votre intégrité, vous devez vous respecter. Une personne intègre émane le respect. Elle ne se sent bien que dans l'honnêteté absolue. Elle est incorruptible. Elle ne se laisse pas influencer par les croyances populaires telle que: "C'est permis, tout le monde le fait."

Une personne intègre est honnête partout : les heures de travail, les promesses faites à ses proches, envers elle-même. Elle agit, pense et parle en fonction de ses valeurs profondes. Autant un physicien ne se fera pas acheter pour fausser ses découvertes scientifiques, autant l'homme d'affaires ne se laissera pas influencer pour fausser la déclaration de ses revenus. De plus, un étudiant intègre ne sera pas tenté de tricher pour avoir un meilleur résultat scolaire et la mère de famille ne dérogera pas à ses valeurs pour éviter que l'un de ses enfants perde la face ou pour sauver les apparences.

Sécurité : 111

La sécurité véritable qui nourrit bien le corps mental est la tranquillité d'esprit qui vient de la pensée qu'il n'y a aucun danger à redouter. En développant cette sécurité, vous aidez énormément à apaiser le degré d'inquiétude mentale. De plus, vous utilisez votre force mentale pour vous rappeler que vous avez tout en vous pour trouver une solution à tout problème ou obstacle.

Assurez-vous de ne pas être de ceux qui croient que la sécurité vient de l'extérieur. Vous sentez-vous plus en sécurité lorsque vous avez un surplus d'argent ? Lorsque vous avez un conjoint qui vous aide financièrement ? Lorsque vous avez un travail qui vous semble permanent ? Lorsqu'il y a toujours quelqu'un qui règle tout pour vous ? Si oui, tout ceci contribue à maintenir un faux sentiment de sécurité. C'est plutôt une tentative de tranquiliser votre insécurité. Vous pouvez aimer recevoir de l'aide extérieure mais si vous en dépendez pour vous sentir bien, c'est que vous avez perdu le contact avec votre grande capacité de créer vous-même votre vie.

Individualité :

Il est certain qu'en nourrissant bien votre corps mental avec les moyens mentionnés précédemment, vous deviendrez plus conscient de qui vous êtes véritablement. Savez-vous qui vous êtes ou vous laissez-vous influencer par ce que les autres attendent de vous ? Si oui, au lieu de développer votre individualité, vous affichez plusieurs personnalités seulement pour plaire aux autres ou pour être aimé. Il se peut aussi que vous ayez développé certaines personnalités pour résister à l'un de vos parents en vous forçant pour être une personne différente de lui. Dans un cas comme dans l'autre, vous n'êtes pas vous-même. Tant et aussi longtemps que vous ne vous permettez pas d'être vous-même, c'est-à-dire vous donner le droit d'être différent, d'avoir des peurs, des faiblesses, des limites, des désirs, des croyances différentes des autres, vous vous sentirez pris dans un moule, dans un masque. En vous le permettant, vous vous ouvrez ainsi à mieux connaître la direction de votre plan de vie et de mieux le suivre dans la joie et l'acceptation.

Guidage :

Un autre moyen pour que votre corps mental se sente bien nourri est de savoir que vous pouvez guider les autres. C'est un besoin du plan mental de l'être humain qui a souvent comme effet qu'il ne se mêle pas de ses affaires. Nous voulons tous guider mais nous avons grand intérêt à apprendre comment le faire.

Vous pouvez débuter en vérifiant votre capacité de vous laisser guider. Acceptez-vous facilement l'idée que les autres veulent votre bien lorsqu'ils vous guident ou vous conseillent ? Appréciez-vous vous faire guider sans pour autant en dépendre ? Si oui, alors, vous êtes sûrement un bon guide pour les autres. Par contre, si vous croyez qu'ils ne devraient pas le faire parce que vous avez l'impression qu'ils veulent vous obliger à quelque chose et qu'ils ont des attentes, vous préférez sûrement tout faire seul et vous ne vous permettez pas de demander de l'aide. Ce faisant, vous n'êtes pas en position d'aider les autres. Pourquoi ? Parce que vous avez aussi des attentes lorsque vous guidez. Souvenez-vous qu'un vrai guide n'a pas d'attentes. Vous pouvez souhaiter aider les autres mais en autant qu'ils le veulent bien. Vous ne devez pas vous sentir lésé si la

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personne que vous guidez choisit de ne pas vous écouter. Elle seule a le pouvoir de décision en ce qui concerne sa vie.

Apprenez à guider pour le seul plaisir de mettre votre expérience et vos connaissances au service des autres, sans attentes. Vous constaterez qu'à chaque fois que vous guidez ou conseillez les autres, de cette façon, vous apprenez quelque chose d'utile pour vous-même. Voilà votre récompense.

Vérité :

Voici le plus important besoin du corps mental: l'expression dela vérité.

Comment pouvez-vous savoir si vous êtes vrai ? Lorsque ce que vous pensez et ressentez est cohérent avec ce que vous dites et ce que vous faites.

Lorsqu'on vous demande votre opinion, pouvez-vous répondre selon ce que vous pensez ? Ou vous trouvez-vous toutes sortes d'excuses pour ne pas être vrai tel que : "Je ne veux pas blesser l'autre.", "Ce n'est pas de ses affaires.", "J'ai peur de sa réaction.", "J'ai peur de me faire rejeter ou disputer ou blâmer.", "Ces choses-là ne se disent pas.", "Ce n'est pas poli.", etc, etc.

Être vrai ne signifie pas que vous devez tout dire aux autres mais souvenez-vous que lorsque vous ouvrez la bouche pour parler, il n'y a pas d'excuses pour ne pas dire la vérité. Lorsque vous avez trop peur pour la dire, être vrai consiste à reconnaître cette peur et d'oser l'exprimer à l'autre ainsi : "J'aime mieux ne pas répondre à cette question car j'ai peur de te dire la vérité." Je vous assure que l'autre personne vous respectera beaucoup plus que si vous répondez ce que vous croyez que l'autre veut bien entendre.

Quand vous n'êtes pas vrai, l'autre personne ne saura peut-être pas consciemment que vous avez menti mais elle le sentira par ses corps subtils qui captent la poussière mentale laissée par le mensonge. Cette poussière a pour effet de créer un malaise entre vous deux et lorsque vous mentez plusieurs fois à la même personne, le malaise grossit et peut affecter sérieusement votre relation.

Il est important de vous pratiquer à être vrai avec les autres car c'est ainsi que vous découvrirez votre capacité d'être vrai avec vous-même. Si vous vous mentez sans cesse, il va de soi que votre corps mental ne peut pas vous aider à manifester vos besoins, ce qui est pourtant son plus grand rôle.

Pour conclure, plus vous nourrissez bien votre corps mental, plus il sera à votre service. De plus, il est celui qui peut, plus que tout autre chose, vous aider à prendre contact avec votre mental supérieur, avec l'intelligence.

Lorsque l'intelligence dirigera votre vie plutôt que votre mental inférieur, vous commencerez à réaliser ce que veut dire "être au paradis sur Terre."

Lise Bourbeau

Les besoins du corps spirituel113

Jusqu'à présent, nous avons vu ensemble les besoins des corps physique, émotionnel et mental.

Vous vous demandez sûrement: "Quels sont les besoins du corps spirituel?". En réalité, ce que nous appelons le "corps" spirituel n'en est pas un car un corps appartient au monde matériel. Le terme est utilisé pour distinguer la partie matérielle de la partie spirituelle en nous.

Le corps spirituel n'a aucun besoin car il est un tout; il est déjà complet et parfait. Nous n'avons donc pas à le "nourrir" car seulement ce qui appartient au monde matériel a besoin de nourriture pour vivre.

Notre tâche consiste donc à reprendre contact avec ce tout. Nous avons à nous ressouvenir qu'il existe et c'est en nous conscientisant que cela peut se produire. Mais pour conscientiser véritablement, nous devons expérimenter dans le monde spirituel, c'est-à-dire le monde de l'amour.

Une personne peut évoluer beaucoup dans le monde matériel, c'est-à-dire dans les domaines physique et psychologique, sans toutefois être consciente de son être spirituel.

Mais que veut dire au juste "être spirituel"?. Au long de mon cheminement, j'ai moi-même été exposée à différentes visions de la spiritualité. Voici les principales.

Certains croient qu'une personne est spirituelle lorsqu'elle:

appartient à une religion assiste à la messe chaque semaine prie beaucoup

est charitable, encourage les bonnes oeuvres est médium ou clairvoyant

voit l'aura fait partie d'un ordre religieux.

Que croyez-vous? En ce qui me concerne, chacune des descriptions plus haut, peut appartenir à une personne spirituelle ou non.

Ma définition personnelle est la suivante: une personne spirituelle est celle qui sait qu'elle est Dieu et qui sait que tout ce qui existe dans le plan matériel est aussi des manifestations de Dieu sous différentes formes.

Voici quelques critères qui permettent de différencier une personne spirituelle d'une personne strictement matérialiste.

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Une personne spirituelle sait que Dieu est énergie et que la volonté de cette énergie est de prendre toutes sortes de formes afin de vivre des expériences dans l'amour. La personne matérialiste, pour sa part, croit que Dieu est un personnage à l'image d'un humain, qui vit de la peine ou de la joie et qui est là pour guetter tout le monde, les punir ou les récompenser.

Une personne spirituelle sait qu'elle est la seule créatrice de sa vie. Elle prend la responsabilité de tout ce qui lui arrive parce qu'elle sait que le hasard n'existe pas et que tout ce qui lui arrive est là pour l'aider à grandir davantage. La personne matérialiste croit plutôt que tout vient de l'extérieur; lorsqu'il lui arrive quelque chose d'agréable, elle se dit "chanceuse" et croit que c'est passager. Par contre, lorsqu'une expérience désagréable survient, elle se dit "malchanceuse" et en jette la faute

sur quelqu'un d'autre ou blâme une situation extérieure à elle. Elle sait de plus que Dieu, étant pur amour, ne juge jamais l'humain dans son

choix. Dieu lui permet de s'éloigner de l'amour car Il sait que l'humain apprendra avec les conséquences.

La personne spirituelle sait qu'elle a plein pouvoir sur sa façon de penser, d'agir ou de réagir dans son monde matériel et que tout ce qu'elle récolte est le résultat de ses choix intérieurs. La personne matérialiste croit très souvent qu'elle n'a pas le choix: elle doit endurer certaines personnes, situations, maladies ou la société en général.

La personne spirituelle sait qu'au niveau spirituel elle n'a pas de choix: elle doit retourner à la lumière originelle et chaque incarnation la rapproche davantage de ce but ultime. La personne matérialiste croit qu'il n'existe que ce qu'elle perçoit par ses sens et que la vie se termine lorsque son corps physique meurt. Elle ne croit pas qu'il y a une volonté supérieure qui dirige le grand tout. Elle croit plutôt au hasard, à la chance et à la malchance.

La personne spirituelle se dirige de plus en plus vers l'illimité. Elle croit en sa grande puissance intérieure et se dépasse régulièrement. Elle reconnaît ses limites du moment présent mais ne se laisse pas arrêter pour autant parce qu'elle sait que tout ce qui vit est en mouvement et que les limitations du monde matériel sont temporaires. La personne matérialiste se croit souvent incapable, limitée et se remet difficilement d'un échec. Elle envie plutôt ceux qui osent plus qu'elle car elle ne croit pas assez à sa puissance intérieure.

Sachant que tout bouge toujours, la personne spirituelle ne s'attache à rien dans le monde matériel. Elle sait qu'elle ne possède rien ni personne, que tous les biens et personnes qui l'entourent ne sont là que pour l'aider à grandir, à reprendre contact avec Dieu et avec l'amour. La personne matérialiste, pour sa part, est possessive et croit que ce qui l'entoure lui appartient. Elle a peur de perdre ses possessions et lorsque quelque chose ou quelqu'un disparaît de sa vie, elle éprouve alors une sensation de manque mélangée à de la colère et à du ressentiment.

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Au sujet du détachement, il est important de réaliser que "détachement" n'est pas synonyme de "renoncement". Certaines personnes croient qu'en renonçant à tout bien matériel, elles seront plus spirituelles. Le seul moyen pour savoir si vous vivez dans le détachement consiste à vivre l'expérience d'avoir des biens ou de l'argent et de vérifier votre degré d'attachement. Si cela ne vous crée aucunement la peur de les perdre et que vous demeurez en harmonie intérieure devant la possibilité de perdre ces biens, vous avez développé la capacité de vivre dans le détachement. Si, plus tard, vous choisissez une vie de renoncement, cela se fera davantage dans l'harmonie et le détachement véritable.

Voilà donc plusieurs moyens pour vous aider à reprendre contact avec votre être spirituel. Plus vous vous dirigerez vers votre lumière intérieure, plus vous éprouverez le bonheur de découvrir Dieu partout, dans tout ce qui vit. Vous aurez de plus en plus de plaisir à utiliser votre monde matériel pour vous aider à voir Dieu partout. Par contre, n'oubliez pas que lorsque vous vivrez des peurs ou des problèmes vous semblant injustes ou insurmontables, ce sera simplement pour vous aider à devenir conscient que vous aviez oublié Dieu. Heureusement, plus vous vivrez dans la lumière et moins ces moments de peur se manifesteront dans votre vie. Ils deviendront de plus en plus espacés et dureront de moins en moins longtemps.

Lise Bourbeau

Les bienfaits de la persévérance

Plusieurs personnes me demandent ce qui est à la base du succès de l’école de vie ÉCOUTE TON CORPS. Je réponds toujours que c’est grâce à ma persévérance. J’ai eu l’occasion de développer cette grande persévérance pendant mes seize années dans la vente qui ont précédé la création de mon école. La vente n’était pas un métier facile, car travaillant pour mon compte personnel, des moments difficiles survenaient et me décourageaient. Dans mon cas, ce fut plus difficile durant les années où j’étais seule avec mes trois adolescents et que je ne savais jamais d’un mois à l’autre le salaire que je gagnerais.

C’est durant ces années que j’ai développé la persévérance. Qu’est-ce que la persévérance ? Dans le dictionnaire, on écrit que c’est « continuer à faire quelque chose en faisant preuve de ténacité, être déterminé, volontaire. »

Malheureusement, certaines personnes croient qu’être persévérant signifie être entêté et rigide. C’est pourquoi elles ne veulent pas être ainsi ou si elles le sont, elles trouvent qu’être persévérant est très difficile, douloureux et stressant.

J’ai dû vivre tous ces aspects avant d’arriver à savoir ce qu’était la persévérance. Par exemple, dans les années 90, j’ai fondé un centre de santé Écoute Ton Corps dans les Laurentides alors que j’avais déjà mon école de développement personnel à Montréal. J’avais donc deux entreprises à gérer. Mon temps était pris bien au-delà de mes limites, mais étant bien rigide, je ne voulais pas admettre que c’était difficile. Les personnes rigides ne veulent pas admettre l’aspect négatif des choses ou des personnes. Elles se font croire que tout va bien, nient la réalité, se causant ainsi beaucoup de stress.

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J’ai également été entêtée, ne voulant pas écouter les conseils de mon associé qui savait que je m’en demandais trop et que je m’endettais beaucoup trop. Je voulais lui prouver que j’étais capable. J’utilisais mal mon autorité en ne vérifiant même pas ce que mon équipe vivait dans cette situation. Dans le temps, je croyais qu’étant la patronne, ils devaient tous se soumettre à mes décisions.

Aujourd’hui, je remercie sans cesse cette expérience qui m’a aidée à me découvrir et à réaliser que je n’ai pas à m’en demander autant ni à toujours vouloir prouver quelque chose. J’ai enfin réalisé, au bout de deux ans, que c’était trop pour moi et j’ai fermé ce centre de santé en me créant une énorme dette.

Aujourd’hui, je sais qu’être persévérante, c’est de savoir ce que je veux, de me demander ce que ce désir va m’aider à ÊTRE et si ça m’enthousiasme (ça fera WOW! à l’intérieur de moi). Il ne reste qu’à trouver les actions nécessaires pour y arriver.

Il est primordial de faire la différence entre ce que nous voulons être et les moyens que nous utilisons pour y arriver. Lors de l’expérience citée ci-dessus, je voulais être fière. Je croyais que le moyen idéal était d’avoir un grand centre de santé. En réalité, ce n’était qu’une façon parmi tant d’autres. Lorsqu’un moyen s’avère trop difficile, le mieux est de le reconnaître et d’utiliser notre énergie à en trouver un autre au lieu de s’entêter au premier moyen trouvé, en gardant notre besoin bien en vue.

Lorsque j’ai lâché prise et fermé ce centre de santé, mon premier livre est sorti, ne sachant pas du tout que ce pouvait être un autre moyen pour être fière de moi. Je l’ai bien constaté lorsqu’il a commencé à battre tous les records de vente.

Depuis, quoi qu’il arrive dans ma vie, si ce que j’entreprends n’apporte pas les résultats escomptés, je reviens toujours à qu’est-ce que je veux être ? et quelles actions puis-je faire pour y arriver ? plutôt que de m’accuser de ne pas y être arrivée tout de suite. L’important est de ne pas s’arrêter sur ce qui ne va pas, mais plutôt de s’attarder sur la solution et PASSER À L’ACTION.

Lise Bourbeau

Les blessures de l'âme

Il y a environ 15 ans, j'ai découvert les travaux de recherches du psychiatre américain John Pierrakos au sujet des blessures de l'âme et ça m'a fascinée. Depuis ce temps, je n'ai cessé d'observer des milliers de personnes afin de me spécialiser dans ce domaine et surtout de faire le lien très important entre les blessures intérieures et l'apparence extérieure de l'humain. Voici plusieurs de mes observations personnelles.

Ces blessures sont au nombre de cinq et sont, en ordre chronologique, le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Nous naissons tous avec plusieurs de ces blessures, mais elles sont vécues à des degrés différents. Ces blessures ont été créées dans une vie précédente et sont toujours présentes, car elles n'ont pas été acceptées.

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Nous pouvons donc en déduire qu'une blessure de rejet, par exemple, aurait commencé alors que la personne rejette une autre personne et ne s'accepte pas dans cette situation. Cette expérience de rejet vient suite à un rejet de soi. Ça devient un cercle vicieux : on se rejette, on rejette les autres et on se fait rejeter... Toujours pour devenir conscient du rejet envers soi. Il en est ainsi pour toutes les blessures. La blessure apparaît aussitôt que la non-acceptation commence, tout comme de nombreuses plaies, blessures ou maladies peuvent apparaître tout à coup dans le corps d'un humain. Si ce dernier ne s'occupe pas de la guérison de cette blessure, elle devient de plus en plus grave et, au moindre toucher, elle fera de plus en plus mal. Nous sommes donc responsables de nous occuper personnellement de la guérison de nos blessures de l'âme afin de nous créer une meilleure qualité de vie.

Tout ce qui vous arrive de désagréable, de difficile, de stressant peut être relié à une de vos blessures. Ça inclut tout ce qui vous arrive aux plans mental (anxiété, peurs, etc.), émotionnel (culpabilités, émotions, colères, etc.) et physique (malaises, maladies, accidents, etc.).

Dès la conception du bébé, les blessures commencent à être activées par ses parents ou ceux qui jouent le rôle de parent. Il est donc TRÈS IMPORTANT de nous souvenir que nous ne souffrons pas de nos blessures À CAUSE de nos parents, mais plutôt du fait que nous avons besoin de ce genre de parents avec leurs propres blessures pour devenir conscient des nôtres, afin de déclencher le désir de vouloir les guérir.

Aussitôt qu'une blessure est activée et que nous ne l'acceptons pas, nous réagissons automatiquement. Tout comme si quelqu'un touche à une plaie ouverte sur votre corps, vous allez réagir. Cette réaction dépend de la gravité de la plaie. Plus elle fait mal et plus la réaction est forte et rapide. Pour les blessures de l'âme, j'appelle cette réaction « porter son masque ». Pourquoi? Parce que lorsque nous nous sentons blessés et que nous ne prenons pas notre responsabilité, nous accusons l'autre de nous blesser (ou nous nous accusons de nous sentir blessé) et nous ne sommes pas nous-même. Prendre notre responsabilité, c'est simplement sentir cette blessure et reconnaître que ce n'est pas l'autre qui nous blesse, mais que la souffrance vient du fait que nous ne nous sommes pas encore occupé de la guérison de la blessure.

Prenons l'exemple de quelqu'un qui vous marche sur le gros orteil qui est infecté et enflé. Vous allez sûrement réagir et il y a de fortes chances que vous disiez des choses pas trop aimables ou même que vous poussiez la personne très fortement, risquant de la blesser. Vous trouvez sans doute que cette réaction est tout à fait normale, mais pensez-y bien : si votre orteil était guéri et que le même incident se produisait, vous n'auriez probablement aucune réaction. Ce qui vient à dire que lorsque nous sommes en réaction, nous souffrons et nous ne sommes plus nous-même : voilà la raison pour laquelle nous appelons l'attitude réactionnelle « porter notre masque ». Chaque blessure a son masque respectif, c'est-à-dire que le comportement réactionnel n'est pas le même.

Voici donc une description rapide de ces cinq blessures, avec leur masque descriptif, afin de les reconnaître rapidement, autant dans l'attitude, le comportement que dans l'apparence physique. Plus vous vous voyez dans plusieurs aspects de cette description, plus la blessure est importante. Par exemple, si tout le corps répond à la description, la blessure est beaucoup plus grosse que si seulement une partie de votre corps y répond.

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REJET :

Éveil de la blessure dès la conception jusqu'à l'âge d'un an. Éveillée par le parent du même sexe. Ne s'est pas senti accueilli, accepté. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du même sexe.

Masque : fuyant.

Attitude et comportement du fuyantil croit ne pas avoir le droit d'exister. Se demande ce qu'il fait sur cette planète. Il se considère comme nul et sans valeur. Il se coupe facilement du monde extérieur en fuyant dans son monde. Il trouve aussi de nombreux moyens de fuite (astral, sommeil, drogue, alcool, etc.) Une façon de se couper du monde physique est de s'intéresser à tout ce qui est mental, intellectuel. S'isole et même si en présence des autres, se sent seul, car il prend tellement peu de place qu'il devient presque invisible aux yeux des autres. Il est souvent un perfectionniste obsessionnel dans certains domaines. Il se crée un idéal inatteignable. Panique facilement suite aux scénarios qu'il est très habile à construire.

Corps physiquepetit corps étroit, mince. Le haut du corps contracté, replié sur lui-même. Parties du corps plus petites ou manquantes, exemple : pas de fesses. Parties du corps asymétriques. Le tour des yeux cernés qui donne l'impression d'un masque autour des yeux. Tendance aux problèmes de peau. Petits yeux. Voix basse, éteinte.

ABANDON :

Éveil de la blessure entre la naissance et l'âge de trois ans. Éveillée par le parent du sexe opposé. Ne s'est pas senti soutenu et a surtout manqué de nourriture affective. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du sexe opposé.

Masque : dépendant.

Attitude et comportement du dépendantil recherche l'attention, le support et surtout le soutien de son entourage à tout prix. Il peut même devenir victime et souvent malade seulement pour de l'attention. Il a de la difficulté à fonctionner seul. Difficulté à se tenir droit, s'appuie sur les autres personnes ou sur quelque chose. Grande affinité de comédien, d'être la vedette dans une rencontre. Fait régulièrement des demandes, non par besoin, mais surtout pour avoir de l'attention. En vieillissant, de plus en plus angoissé à l'idée d'être seul.

Corps physique un corps long mince, sans tonus. Système musculaire sous-développé. Épaules tombantes. Dos courbé. Parties du corps tombantes ou flasques ou situées plus basses que la norme, exemple : des fesses basses. Grands yeux tristes ou tombants. Voix d'enfant ou voix plaintive.

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HUMILIATION :

Éveil de la blessure entre l'âge d'un et trois ans. Éveillée avec le parent qui réprimait toute forme de plaisir physique. Peut être un des deux parents ou les deux. S'est senti brimé dans sa liberté de connaître le plaisir physique.

Masque : masochiste.

Attitude et comportement du masochisteune personne très sensuelle qui aime les plaisirs associés avec les sens, mais qui les refoule par peur de déborder, de perdre le contrôle et d'avoir honte. Fait tout pour ne pas être libre, donc devient très serviable et s'occupe des besoins de ses proches avant les siens. Souvent dégoûtée d'elle-même, elle se traite de sans-coeur, de cochonne, d'indigne. Se récompense souvent avec de la nourriture, lui donnant raison d'être dégoûtée d'elle-même. Attire des situations en public pour se faire humilier.

Corps physiqueun corps fait en rondeurs, le visage rond, les bras ronds, le corps rond, etc. Généralement, un surplus de poids. Taille courte. Vêtements souvent trop serrés. Les yeux ronds, ouverts et naïfs d'un enfant. Voix douce, mielleuse.

TRAHISON :

Éveil de la blessure entre l'âge de deux et quatre ans. Éveillée avec le parent du sexe opposé. S'est senti trahi, manipulé ou qu'on lui a menti. Ses attentes non répondues par ce parent. Perdu confiance. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du sexe opposé.

Masque : contrôlant.

Attitude et comportement du contrôlant ayant une forte personnalité, il aime contrôler les autres pour qu'ils répondent à ses attentes. Prend beaucoup de place dans un groupe. Cherche à être spécial et important. Intolérant et impatient avec les gens lents. Tente d'imposer son point de vue à tout prix. Très séducteur et manipulateur. Sceptique avec les autres, peur de se faire séduire. Difficulté à s'engager avec les personnes du sexe opposé. Ne fait pas confiance facilement. Ne peut tolérer de se faire mentir, mais ment souvent aux autres. Spécialiste à mettre le blâme sur les autres, ne prend pas sa responsabilité, mais veut que tout le monde le croie très responsable.

Corps physique chez l'homme, épaules plus larges que les hanches. Exhibe de la force et du pouvoir dans le haut du corps. Chez la femme, la force est plus dans le bassin et les hanches sont plus larges et fortes que les épaules. Force dans les fesses, les cuisses, les jambes. Grands yeux avec regard intense et séducteur. Voix forte.

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INJUSTICE :

Éveil de la blessureentre l'âge de quatre et six ans. Éveillée avec le parent du même sexe. S'est senti bloqué dans le développement de son individualité. A souffert de la froideur et de l'insensibilité de ce parent. Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du même sexe.

Masque : rigide.

Attitude et comportement du rigide très perfectionniste, il veut vivre dans un monde parfait. S'est donc coupé de sa sensibilité pour ne pas sentir les imperfections. Semble un éternel optimiste même si rien ne va. Admet rarement vivre des problèmes, de la fatigue ou même des malaises physiques. Ne respecte pas ses limites, car ne les sent pas. Se contrôle facilement (poids, nourriture, colère, etc.) Passe pour froid et insensible. Se croit apprécié pour ce qu'il fait et non pour ce qu'il est. Très exigeant face à lui-même.

Corps physique un corps bien proportionné, droit, rigide ou parties du corps très raides, rigides. Un cou raide avec souvent les nerfs du cou qui ressortent. Mâchoire serrée. Mouvements rigides, saccadés. S'habille serré pour montrer sa petite taille et souvent en noir pour se couper de son senti. Apparence très soignée et semble sexy mais non sensuel. Ventre plat qu'il s'efforce de rentrer. Fesses rondes et bombées. Teint clair. Yeux perçants avec regard direct, brillant et vivant. Voix sèche.

 Comment arrive-t-on à guérir ces blessures ?

La première étape consiste à vous accepter, à vous observer lorsque vous vous sentez blessé. Vous pouvez vous sentir rejeté ou abandonné, par exemple, sans pour autant porter votre masque. Vous n'avez qu'à vous dire que, dans le moment, vous vous sentez rejeté, vérifiez tout ce que cela vous fait vivre autant dans vos pensées, vos sentiments ainsi qu'aux endroits où ça se passe dans votre corps physique. Cette capacité de s'observer est magique. Vous n'avez pas à être d'accord avec ce que vous vivez pour arriver à vous observer ainsi. Seulement le fait de vous observer fait dissoudre la douleur et vous vous rendrez compte que ça ne fait plus aussi mal. Le fait de nous observer nous aide aussi à mieux respirer, ce qui aide la douleur. Cette technique d'observation est aussi appelée de l'acceptation.

Une autre étape aidante est celle d'accepter que TOUS les humains, sans exception, naissent avec des blessures. Plus vous vous donnerez le droit de vivre ces blessures, plus vous aurez de la compassion et de la tolérance pour les autres lorsque vous les verrez porter leurs masques et réagir émotionnellement. Donc, plus vous vous observerez, plus il vous sera facile d'observer les autres, sans les juger ni les accuser.

Un moyen très efficace pour la guérison de nos blessures est d'être très attentif à notre comportement avec les autres. Aussitôt que vous vous apprêtez à réagir en fonction de vos blessures, prenez une bonne respiration

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et demandez-vous « si j'agissais selon mon besoin, qu'est-ce que je ferais dans le moment? ». Prenons par exemple la femme qui est fatiguée après une bonne journée de travail et qui voit que son fils (ou son mari) veut beaucoup d'attention. Sa préférence serait de s'isoler pour se reposer. À cause de sa blessure d'abandon, elle a peur que son fils ou son mari se sente abandonné si elle agit comme elle le désire. Il y a de fortes chances qu'elle ne parle même pas de sa préférence et qu'elle se force pour donner l'attention demandée. Si c'est le cas, c'est sa blessure qui a gagné, elle a porté son masque. Afin de guérir la blessure, elle peut reconnaître sa peur d'abandonner ceux qu'elle aime, leur partager sa peur tout en leur disant que ce soir, elle a besoin d'être seule. Elle ose ainsi affronter sa peur tout en sachant que c'est sa blessure d'abandon qui lui cause ce genre de peur. Il se peut fort bien que la façon de gérer la situation soit faite de façon réactionnelle par exemple, elle pourrait dire à son mari : « Veux-tu bien me ficher la paix, ce soir, j'ai besoin d'être tranquille. Arrange-toi tout seul. » Si c'est le cas, lorsqu'elle se calmera et se recentrera, il sera bon qu'elle avoue que, jusqu'à maintenant, sa peur d'abandonner était si forte qu'elle n'écoutait pas son besoin et que, maintenant, elle doit apprendre à écouter son besoin sans être en réaction. Elle doit surtout se donner le droit de passer par ces étapes nécessaires. Il en est ainsi pour toutes les blessures.

Peu à peu, à mesure que les blessures se guérissent, vous allez redevenir ce que vous voulez être : le fuyant prendra la place qui lui revient et osera s'affirmer; le dépendant sera plus capable d'être seul, de demander de l'aide seulement pour le besoin et non pour de l'attention; le masochiste vivra sa sensualité sans culpabilité ni honte et écoutera ses besoins avant ceux des autres; le contrôlant vivra sa personnalité de chef et dirigeant sans vouloir contrôler les autres et sera plus vrai; le rigide retrouvera sa grande sensibilité naturelle et se donnera le droit de ne pas être toujours parfait (dans le monde physique bien sûr).

J'ai énuméré seulement une infime partie de tous les changements merveilleux qui apparaîtront dans votre vie au fur et à mesure que vos blessures diminueront. Votre entourage saura bien vous faire remarquer vos belles transformations. Il ne vous reste qu'une étape à faire et c'est celle de décider de vous occuper de votre guérison dès maintenant et non attendre que les autres changent pour avoir une meilleure qualité de vie. Cela peut seulement se faire en vous acceptant !

Les parties en nous qui s'opposent

Avez-vous souvent eu l'impression qu'il y a plusieurs personnes en vous qui jasent entre elles et qu'elles le font indépendamment de votre volonté?

Eh bien, vous ne vous trompez pas! Ces différentes parties en vous existent effectivement et elles deviennent un problème lorsqu'elles prennent le dessus et qu'elles mènent votre vie.

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Comment ces parties en vous sont-elles créées? Elles sont des créations du plan mental, donc elles sont une illusion. Vous vous dites sûrement: "Chez moi, ce n'est pas une illusion, elles existent vraiment et elles sont même très présentes", je peux vous affirmer qu'elles sont vraiment une illusion puisque dans le monde spirituel, le monde de l'être, tout ce qui est du plan matériel est illusion.

La seule réalité se situe au niveau de l'être; le plan matériel, qui comprend nos dimensions mentale, émotionnelle et physique n'est que l'ombrage du plan spirituel, tout comme l'ombrage du corps physique n'est qu'une illusion.

L'être humain est venu sur cette Planète en voulant vivre l'expérience de la matière; c'est-à-dire que nous étions déjà des Êtres de Lumière, nous savions que nous étions Dieu; nous avons voulu savoir comment nous nous sentirions à exprimer Dieu dans la matière tout en apprenant à aimer dans cette expérience de vie.

Pour ce faire, nous avons dû nous créer un corps de matière, ce processus a débuté par la création du corps mental qui nous apportait la possibilité de penser, raisonner, mémoriser et analyser. Ensuite, nous avons créé le corps émotionnel qui nous permettait de ressentir et d'avoir des désirs. Par la suite, grâce au corps physique, nous avons commencé à ressentir des sensations à travers les cinq sens physiques: le toucher, le goûter, l'odorat, l'ouïe et la vue.

Au lieu de garder contact avec notre individualité et de se souvenir de qui nous étions véritablement, c'est-à-dire une créature divine, nous avons graduellement commencé à croire que nous étions notre mental. Nous nous sommes identifiés un peu plus davantage à nos pensées et c'est de là que ces différentes parties en vous ont débuté.

La mémoire qui enregistre un incident est à l'origine de toute nouvelle partie en nous. Une personne en harmonie utilise ses mémoires du passé seulement  lorsque celles-ci lui sont utiles. Malheureusement, très peu de gens font preuve d'un tel degré de conscience et de sagesse.

Lorsqu'une mémoire occupe beaucoup de place dans nos pensées, elle commence déjà à diriger notre vie. Graduellement, si nous lui cédons toujours un peu plus de notre pouvoir et lorsqu'elle est laissée à elle-même, ce processus aboutit à la création d'une partie. Cette dernière peut également être appelée une peur ou une croyance.

Voici quelques exemples:Un jeune enfant veut jouer et ne veut pas ranger sa chambre. Sa mère le dispute, le punit ou lui fait des gros yeux. Il apprend à ce moment-là qu'un petit garçon peut jouer seulement lorsque son travail est bien fait et terminé; le contraire n'est donc pas correct. En vieillissant, il accumule dans sa mémoire plusieurs autres incidents similaires, et il en conclut qu'une personne qui veut se faire aimer par quelqu'un d'autre ne peut se permettre de jouer ou de s'amuser avant d'avoir terminé son travail. S'il croit à cette conclusion, il vient de se créer un personnage en lui que l'on peut appeler "le pousseur". Devenu adulte, à chaque fois que cet homme voudra s'amuser, le "pousseur" en lui dira: "Que fais-tu à t'amuser? Ne vois-tu pas qu'il te reste ceci et cela à faire?" Si ce pauvre homme choisit de continuer à jouer, il se sentira coupable et ne pourra pas être pleinement heureux en jouant. S'il choisit d'écouter le "pousseur" et de se remettre au travail, il ne sera pas plus heureux puisqu'une autre partie de lui, qui a besoin de

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s'amuser, sera déçue, frustrée et vivra de la colère. Cette partie lui dira: "Quand t'arrêteras-tu? Tu sais que tu as parfois besoin de t'amuser, toutes ces tâches que tu as à faire ne peuvent-elles pas attendre?" Cette dernière partie sait fort bien que le "pousseur" n'est jamais satisfait. Au fur et à mesure que cet homme complète une des choses sur sa liste de "pousseur", ce dernier en ajoute une nouvelle au bas, donc si il continue à écouter son "pousseur", il ne s'amusera jamais.

Ce dialogue intérieur se répétera sans cesse tant qu'une nouvelle décision ne sera pas prise et qu'une nouvelle attitude ne sera pas adoptée.

Voici un autre exemple de différentes parties en vous que j'ai pu observer chez plusieurs animatrices d'Écoute Ton Corps. Ces personnes font leur formation afin d'enseigner la philosophie d'Écoute Ton Corps. Au début de leur carrière, en retournant chez elles après un cours, une petite voix se fait entendre: "Tu n'as pas été très bonne ce soir, tu as oublié telle chose, tu as bafouillé à tel endroit, tu as pris trop de temps pour présenter telle chose, etc. Crois-tu que tes clients sont satisfaits? Leur en as-tu donné assez pour leur argent? Es-tu certaine que tu peux être animatrice? N'es-tu pas un peu trop prétentieuse, après tout, tu es encore loin d'être parfaite, comment peux-tu enseigner une telle philosophie de vie? etc."

Tout à coup, une autre petite voix se fait entendre et lui répond: "J'ai vraiment fait de mon mieux ce soir, je sais que j'ai aidé plusieurs personnes puisque plusieurs sont venues me remercier avant de partir. Lorsque j'aurai plus d'expérience, j'arriverai à faire mieux mais je dois débuter quelque part. Aussi, je suis ici pour mon évolution et ce que j'apprends à travers cet enseignement est extraordinaire pour moi. Si je suis heureuse à faire ce travail et que je grandis sans cesse, ça ne peut qu'aider ceux qui viennent à moi, n'est-ce pas? Je suis heureuse d'avoir appris telle ou telle chose ce soir." La première petite voix reprend: "En es-tu bien sûre? Est-ce possible que tu te fasses des accroires?" Et le dialogue continue.

Voilà donc deux parties en vous qui s'opposent, une qui a appris qu'elle ne doit pas trop se féliciter car elle deviendra orgueilleuse ou elle arrêtera peut-être de vouloir s'améliorer, l'autre croit qu'il est important d'être positif et que toute critique est négative, elle a donc de la difficulté à considérer une critique comme étant une chose constructive. Alors, lorsqu'une de ces parties en vous prend le dessus, l'autre ne peut pas être heureuse. Pour cette animatrice, quelle que soit l'attitude qu'elle adopte, elle ne se sentira pas bien puisqu'elle vit de l'insatisfaction continuelle.

Voici un autre exemple de parties en nous qui s'opposent fréquemment: le cas de "l'économe" et de la "dépensière."

Lorsque la "dépensière" décide d'acheter quelque chose, surtout si elle paye plus cher que prévu ou que c'est quelque chose qu'elle n'a pas vraiment besoin, l'autre partie, "l'économe", dispute, critique et l'accuse de trop dépenser. Elle lui dit: "Tu n'as pas honte? Tu exagères! Regarde donc autour de toi, tous ceux qui ont de la difficulté, ne crois-tu pas que tu devrais économiser au cas où un jour tu aurais toi aussi des difficultés financières?"

Lorsque "l'économe" gagne, la "dépensière" lui dit: "Je commence à en avoir assez, je travaille, je gagne honnêtement mon argent, il me semble que je mérite de m'offrir des

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petites folies de temps à autre. Qu'est-ce que ça me donne de toujours travailler si je ne peux pas me payer du luxe? De plus, qui dit que j'aurai besoin de cet argent plus tard? Je serai peut-être morte! Ou bien l'argent ne vaudra peut-être plus rien plus tard!", et ainsi de suite. Je suis certaine que vous pourriez en ajouter.

Voyez-vous comment tous ces dialogues intérieurs sont issus du plan mental de l'être humain? Tout est basé sur quelque chose déjà appris dans le passé et qui est revécu sans cesse.

Une personne qui est en harmonie et intelligente, vit plutôt son moment présent. Pour y arriver, elle doit être capable de vérifier, au niveau de son coeur, ce qui répond le plus à son besoin du moment, sans laisser la possibilité au mental d'interférer.

Il est toutefois très difficile d'ignorer notre mental car nous lui avons donné beaucoup de pouvoir depuis très longtemps. Nous l'avons malheureusement laissé diriger notre vie sans qu'il n'ait été créé pour cela, et il n'a pas la capacité de diriger. Nous ne laisserions pas un enfant diriger une entreprise, n'est-ce pas? Le mental a été créé pour être au service de l'être humain et non pour être son maître. Il est grand temps que nous reprenions la vraie direction de notre vie, sinon, nous resterons pris dans le cercle vicieux des émotions et nous perdrons le contact avec notre sensibilité véritable.

Un moyen très efficace pour découvrir nos différentes parties en nous est d'utiliser la notion du "miroir" avec ceux qui nous entourent (cette notion fera peut-être l'objet d'un article futur). Elle est une partie importante de l'enseignement d'Écoute Ton Corps.

Par ailleurs, j'ai découvert et expérimenté une façon de dialoguer avec nos différentes parties en nous pour les convaincre d'être à notre service plutôt que de vouloir diriger notre vie. La voici:

Placez deux chaises de façon à ce qu'elles soient une en face de l'autre et assoyez-vous. Prenez cinq à dix minutes pour vous détendre et ensuite pensez à une partie de vous qui vous dérange particulièrement. Supposons que c'est celle qui vous dit toujours que vous n'êtes pas assez bonne, pas à la hauteur de la situation, qui vous critique souvent.Sur cette chaise vous dites: "Je veux parler à la partie de moi qui me critique sans cesse, je veux savoir dans quel but tu me critiques et comment tu crois m'aider en me critiquant, en m'abaissant".

Vous changez alors de chaise et vous répondez à ces questions, vous continuez ainsi en alternant de chaise à chaque fois qu'une répond et que l'autre parle.

Voici quelques suggestions de questions à lui poser: "Quel âge j'avais lorsque je t'ai créée?" "Peux-tu me dire dans quelles circonstances?"

Y a-t-il un autre moyen que tu pourrais prendre pour m'aider?"

Faites-lui part de vos sentiments, de vos désirs, suggérez-lui une entente, négociez ensemble une nouvelle attitude pour les trois prochains mois. Remerciez-la d'avoir voulu vous aider à sa façon et aidez-la à accepter le fait qu'elle vous a déjà été utile mais que maintenant il est temps pour vous de passer à autre chose.

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Vous constaterez que peu à peu, avec du temps et de la patience, vos multiples parties en vous auront de moins en moins de pouvoir sur vous et qu'elles finiront par se fondre en vous. Vous serez ainsi plus en contact avec votre véritable identité et vos vrais besoins du moment.

Lise Bourbeau

L'importance de s'ajuster à la nouvelle époque

Sentez-vous la vitesse à laquelle tout change ? Y résistez-vous ou aimez-vous ces changements ?

Nous avons le privilège de vivre dans une période de l’histoire qui est très excitante et en même temps très déstabilisante. Cette période, certains l’appellent le NOUVEL ÂGE, d’autres l’ÈRE DU VERSEAU.

Chaque 2160 ans, une nouvelle ère débute sur la Terre et il y a une période de transition d’environ soixante années entre l’époque que nous quittons et celle qui commence. Ces époques (ères) sont au nombre de douze, il faut donc près de 26,000 ans pour compléter un cycle. Nous avons pu sentir les effets de cette nouvelle énergie dès les années cinquante.

Plusieurs écoles de pensée nous disent que nous serons véritablement entrés dans l’ère du Verseau le 21 décembre 2012.  Certains disent aussi que l’axe de la planète redeviendra droit (au lieu d’être incliné) durant cette année 2012 et que nous assisterons à des séismes. J’ai appris qu’il est vrai que l’axe de rotation de la Terre s’est déplacé vers l’extérieur. Mais il est rassurant de savoir que ça fait 13,000 ans que cet axe se déplace très lentement de la verticale vers l’extérieur et qu’à compter de 2012, peu à peu, le mouvement se fera à l’inverse de l’extérieur vers le centre, c’est-à-dire que l’axe retournera à la verticale.  Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir, sachant qu’il faudra 13,000 ans pour que l’axe de rotation de la Terre y parvienne.

Je suis d’avis que c’est un grand privilège de vivre sur cette planète à notre époque. Cette nouvelle ère, dans laquelle nous entrons, est celle où l’ÊTRE doit passer avant l’AVOIR et le FAIRE. C’est-à-dire que ce que nous désirons (l’avoir) et ce que nous faisons (le faire) doivent toujours nous aider à ÊTRE ce que nous voulons être. 

Par contre, ceux qui, au lieu de privilégier la paix intérieure et l’amour de soi, choisissent de se laisser diriger par leur ego et toutes ses peurs, vivent beaucoup plus de difficultés qu’il y a vingt ans.  Quand nous sommes dans l’amour, nous nous donnons le droit d’expérimenter tous les états d’être - qu’ils soient jugés négatifs ou positifs - qui jalonnent notre vie. Nous vivons dans la paix intérieure quand nous apprenons de nos expériences et que, peu à peu, nous choisissons d’être ce qui est le plus intelligent pour nous.

Chacune de nos pensées, de nos décisions se matérialise beaucoup plus rapidement qu’avant. Pourquoi ? Parce que pour sortir de notre léthargie, de l’ancienne époque et développer une nouvelle conscience, nous devons nous créer des événements-chocs.

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Cette nouvelle époque génère une énergie nouvelle et le développement des facultés féminines.  C’est la femme en nous qui est consciente de ce dont nous avons besoin, de ce que nous sentons et ressentons. Depuis trop longtemps, nous avons laissé notre ego diriger notre vie et celui-ci se base uniquement sur nos mémoires, sur ce qui a été appris dans le passé. Pour vivre notre moment présent, nous devons lâcher le passé et sentir ce qui se passe à chaque instant. C’est le seul et unique moyen qui nous permet de savoir de quoi notre âme a véritablement besoin pour évoluer. L’ego n’a aucune idée des besoins de notre âme, il se fie tout simplement aux notions de bien ou de mal qu’il a mémorisées. Il est donc influencé la plupart du temps par ce qu’ont décidé d’autres personnes.

Prenons l’exemple d’un homme qui veut être artiste peintre. Quand il prend le temps de vérifier comment il se sent à l’idée d’aller vers son désir et d’en faire son métier, il ressent un grand enthousiasme à l’intérieur de lui. C’est son énergie féminine qui est à l’œuvre. Quelques secondes à peine après cette introspection, son ego prend le dessus sous la forme d’une petite voix intérieure qui lui dit : « À quoi penses-tu ? Tu le sais bien que les artistes sont tous pauvres. Ceux qui arrivent à percer, à être connus, sont très peu nombreux et en général, ça se passe après leur décès. Tu veux te marier, avoir une famille, donc oublie cette idée. Suis les conseils de ton père et deviens commerçant comme lui. » S’il écoute la petite voix de son ego, c’est qu’il se laisse diriger – probablement d’une façon inconsciente – par la peur et il risque d’être malheureux tant et aussi longtemps qu’il ne se permettra pas de vivre l’expérience d’ÊTRE ce que son cœur veut et d’être ce qui l’enthousiasme. C’est pour aider les humains à s’ajuster à cette nouvelle époque et à son énergie féminine plus présente que, chaque année, tout s’accélère depuis près de soixante ans. J’ai eu la chance de vérifier l’impact de cette accélération au cours des vingt-sept dernières années, depuis la fondation de mon école. Il y a une énorme différence entre les résultats que l’on pouvait atteindre à ce moment-là et ceux que l’on observe maintenant. Je vois souvent des transformations radicales durant un atelier de deux jours, alors qu’il y a vingt ans, cette même transformation aurait nécessité un an ou deux.Nous avons tous une chance exceptionnelle de bénéficier de l’énergie créée dans l’univers par cette nouvelle époque. Si vous vous ajustez facilement aux changements dans votre vie, cela veut dire que vous suivez le courant. Vous vous dirigez davantage vers ce qui vous rendra heureux. Si vous résistez à ce nouveau courant, c’est comme si vous nagiez dans une rivière à contre-courant ; vous vous épuiserez et un jour ou l’autre, vous risquerez de couler.

C’est cette résistance qui explique l’augmentation de maladies graves, voire mortelles, que l’on remarque depuis une cinquantaine d’années. Les statistiques confirment que malgré les milliards de dollars investis dans la recherche,  il y a une recrudescence de nouvelles pathologies. La violence, les divorces, les drames familiaux, les guerres continuent de plus belle et sont une manifestation de la résistance générale actuelle.

D’ici 2012, tout va continuer à s’accélérer donc profitez-en, décidez dès maintenant de ce que vous voulez dans votre vie. Faites une description de la vie merveilleuse que vous désirez, qui vous enthousiasme, en faisant abstraction de vos petites voix intérieures qui essaient de vous faire peur. Rassurez ces petites voix en leur confirmant

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votre choix et que vous serez en mesure d’assumer les conséquences de vos décisions. Ces petites voix de votre ego craignent surtout que vous ne puissiez assumer ces conséquences. Voilà pourquoi vous devez les rassurer. Quand votre ego se rend compte que vous êtes dans votre certitude, il se met de côté, vous observe et vous laisse mener votre vie à votre guise.

À partir de 2012, l’énergie nouvelle sera définitivement implantée et ceux qui se seront ajustés vivront beaucoup plus dans la paix intérieure. Ceux qui résisteront auront des difficultés à la mesure de leur résistance. Comme tout s’accélère, les effets de leurs pensées négatives, de leur violence intérieure, se manifesteront dans leur vie toujours plus rapidement. J’ose espérer que ces problèmes les aideront à choisir de changer ce qui se passe à l’intérieur d’eux.

Souvenons-nous que toute manifestation extérieure dans notre vie est un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Nous sommes les seuls maîtres de notre vie et nous créons sans cesse. Alors, pourquoi ne pas décider consciemment de créer ce que vous voulez au lieu de choisir inconsciemment ce que vous ne voulez pas ?

Lise Bourbeau

L'influence des émotions sur la digestion

Pour Lise Bourbeau, chaque problème physique est directement lié à une façon de penser. Ainsi, la difficulté de digérer un aliment correspondrait à une difficulté à bien digérer, c'est-à-dire à accepter une autre personne ou une situation.

Si nous éprouvons des difficultés à accepter une situation, à accepter l'attitude et le comportement de quelqu'un, cela engendrera beaucoup d'émotions. Mais quelle est la différence entre une émotion et un sentiment?

Une émotion est une activité mentale d'accusation, donc de non-acceptation. Dès que nous commençons à nous accuser ou accuser quelqu'un d'autre, nous ne sommes plus en train de sentir : notre ego vient de prendre le dessus sur notre cœur, car il n'est pas d'accord avec ce qui se passe. L'activité mentale prend le dessus et les émotions se manifestent, principalement la colère. Il y a toujours plusieurs autres émotions associées à la colère : l'agressivité, l'impatience, l'intolérance, la frustration et cela peut même aller jusqu'à la rancune et la haine. Nous retrouvons toujours derrière toutes ces émotions un grand sentiment de peine ou de tristesse. Pourquoi ? Parce que notre âme est peinée à l'idée que nous arrêtions de sentir.

Un sentiment correspond plutôt à la capacité de sentir en observant ce qui se passe, sans activité mentale, ni accusation. Par exemple, un sentiment d'admiration à la vue de quelque chose de beau, un sentiment de joie à entendre le rire d'un enfant, etc. Il peut aussi provenir d'une situation considérée comme négative, comme un sentiment de peur quand on manque de tomber, un sentiment d'abandon quand quelqu'un nous a oublié, etc. Pour que ce soit considéré comme un sentiment, nous devons sentir ce qui se passe intérieurement et être capable de regarder ces sentiments sans les juger en bien ou en mal. C'est la capacité de sentir et de se donner le droit d'être humain et

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surtout d'avoir des peurs provenant de nos blessures non guéries de l'âme. Une personne qui peut arriver à sentir ainsi, sans jugement, est alors capable d'agir ainsi avec les autres : elle peut observer que quelqu'un d'autre vit des choses difficiles, sans le juger. Ainsi, elle s'évitera de vivre des émotions et, par conséquent, des problèmes de digestion.

L'estomac et le cœur étant très près un de l'autre, la plupart des gens méprennent l'un pour l'autre. La personne qui n'est pas dans son cœur, c'est-à-dire qui n'aime pas d'une façon inconditionnelle, essaie de remplir son estomac. La personne qui est dans son cœur est celle qui peut observer tout ce qui se passe, toutes les personnes autour d'elle sans jamais juger personne de bon ou de mauvais, de correct ou non. Elle accepte que tout un chacun est différent.

Par contre, la personne qui ne l'est pas est celle qui juge, qui critique facilement aussitôt que les choses ne se produisent pas selon ses attentes ou que les gens autour d'elle n'agissent pas selon ses attentes ou ses croyances. Prenons l'exemple de madame qui ne peut accepter la mauvaise habitude de son mari de souvent remettre au lendemain ce qu'il doit faire. Elle qualifie ce comportement de « mauvaise habitude » selon des critères fondés sur ses croyances apprises étant jeune. Chaque fois qu'il agit ainsi, la colère prend le dessus en elle, qu'elle soit exprimée ou non. Si elle l'exprime pas, celle-ci lui causera encore plus de dommages dans son corps physique.

Vivre cette colère l'empêche d'être dans son cœur et de sentir les peurs réveillées en elle et l'empêche également de découvrir ce que vit son mari, ce qui l'aiderait à découvrir les peurs qui l'empêchent de passer immédiatement à l'action.

Pourquoi est-ce si difficile d'accepter les autres sans les juger et si facile de vouloir les changer ? Cela provient principalement de nos blessures de trahison ou d'injustice.

La blessure de trahison est activée lorsque l'autre agit tout à fait à l'opposé de ce que nous nous attendions. Nous croyons qu'une personne qui nous aime devrait toujours essayer de nous plaire. Nous ne différencions pas « plaire » et « aimer ». Quelqu'un peut choisir de ne pas nous plaire, c'est-à-dire de ne pas agir selon nos attentes, et nous aimer quand même.

Par exemple, ce n'est pas parce que monsieur choisit de remettre à demain ce que madame veut aujourd'hui qu'il est en train de lui dire qu'il ne l'aime pas. Il ne fait qu'affirmer sa préférence. Si écouter sa préférence le met dans une situation précaire, cela ne concerne que lui, car ce sera lui qui aura à en assumer les conséquences. Le fait que madame vive autant d'émotions provient sûrement du fait qu'elle croit que ce sera elle qui aura à en assumer les conséquences : c'est faux. La notion de responsabilité dit bien que personne dans ce monde ne se trouve ici pour assumer les conséquences des autres. Ceux qui ne respectent pas cette loi de la responsabilité sont ceux qui vivent beaucoup d'émotions, qui se sentent souvent très coupables ou qui essaient de culpabiliser les autres.

La blessure d'injustice est activée lorsque nous croyons que ce n'est pas juste ou pas justifié ou pas assez parfait. Nous avons surtout peur d'être jugé nous-même. Prenons l'exemple du père qui ne peut digérer la façon de vivre, de s'habiller, de se coiffer de son fils et qui se met dans tous ses états car le fils ne veut plus continuer ses études. Depuis qu'il est né, il rêve de le voir réussir de longues études et surtout de mener une

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brillante carrière. Sa motivation est principalement la peur de ce que vont dire les autres si son fils traîne dans les rues, car monsieur a réussi, même sans études universitaires, à se faire une place dans la société. Il croit sincèrement qu'il est très injuste de la part de son fils de ne pas profiter de l'opportunité qu'il a de faire de longues études, alors que lui, le père, ne l'a pas eue, venant d'un milieu très pauvre. Sa difficulté à digérer cette situation et le comportement de son fils affectent directement sa capacité à digérer sa nourriture.

Le corps physique est d'une intelligence parfaite et représente un outil formidable pour attirer notre attention sur la façon de vivre en harmonie. En effet, êtes-vous obligé de toujours indiquer à votre estomac comment s'y prendre pour digérer tout ce que vous lui donnez ? Non, au contraire, vous faites bien confiance à votre corps qui sait comment digérer par lui-même. Il en est ainsi avec tout ce qui se passe autour de nous. Nous n'avons pas à dire à tout le monde comment vivre leur vie, nous devons leur faire confiance car ils savent au plus profond d'eux ce dont ils ont besoin et, quelles que soient leurs décisions dans la vie, ils apprendront quelque chose qui leur sera utile un jour.

Cela n'empêche pas de donner des conseils, de vouloir diriger une autre personne, mais il y a une nette différence entre diriger et vouloir contrôler. La personne qui dirige donne son avis ou son conseil et lâche prise par la suite sur ce que fera l'autre avec ce conseil. Elle ne vivra donc pas d'émotions si l'autre a une opinion différente et n'aura donc pas de problèmes de digestion.

Ce qui vient d'être dit s'applique aussi avec nous-même. Chaque fois que nous ne pouvons digérer notre propre comportement ou attitude intérieure, nous affectons notre façon de digérer les aliments. Ne pas nous digérer signifie vivre de la colère contre nous-même et vouloir nous changer à tout prix quand nous agissons à l'opposé de ce que dit notre ego, qui correspond à l'accumulation de toutes nos croyances.

Un des moyens par excellence pour nous aider à mieux digérer ce qui se passe autour de nous est la technique du miroir. Elle se montre infaillible, car elle est basée uniquement sur la notion de le responsabilité et de la compassion. Chaque fois qu'une personne nous dérange, nous fait vivre de la colère, il importe de regarder de quoi nous accusons cette personne. Revenons à l'exemple de madame qui est dérangée par le comportement de son mari. Ce qui la dérange, c'est le fait qu'il remette ce qu'il doit faire au lendemain. Elle doit se demander alors de quoi elle l'accuse. Si elle l'accuse d'être paresseux, cela indique qu'elle entretient la croyance qu'être paresseux s'avère inacceptable. Nous nous trouvons tous ici sur cette planète pour apprendre à nous accepter, autant dans nos aspects positifs que négatifs. Malheureusement, suite à notre éducation, nous avons appris que tout ce qui est considéré comme négatif demeure inacceptable. Qui décide de ce qui est négatif ou non ? l'ego seulement. Car ce qui se révèle négatif pour une personne peut se montrer très positif pour une autre.

Ainsi, nous apprenons que madame, n'acceptant pas l'aspect paresseux de son mari, n'accepte pas plus cet aspect d'elle-même. Cela signifie que lorsqu'elle se voit vivre un peu de paresse, elle se sent coupable et s'en veut. Elle peut même se cacher quand elle a envie d'un moment de paresse. Cela peut même aller jusqu'à ne jamais s'autoriser aucun moment de paresse. Plus elle s'en prive, plus elle voudra l'interdire aux autres et plus elle vivra des émotions lorsque quelqu'un s'autorisera quelque chose qu'elle n'ose se permettre sans se sentir coupable.

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Cette technique du miroir est excellente pour nous aider à accepter tous les aspects de nous-même. Si madame prend le temps de se regarder, lorsqu'elle vit un moment de paresse, sans se juger ni se critiquer, elle verra bien qu'elle respecte ses limites et qu'elle a, à certains moments, le droit de vouloir ne rien faire. En se donnant ce droit, il lui sera donc beaucoup plus facile de savoir ce que vit son mari, car, dans ses moments de paresse, lui aussi a la même intention.

Il est étonnant de découvrir, avec cette technique, que lorsque nous accusons les autres de quelque chose et que nous croyons ne pas être ainsi, en réalité, d'autres personnes nous accusent de la même chose. Madame pourrait, par exemple, demander à son mari si, à un certain moment, il l'a trouvée paresseuse, dans quelque domaine que ce soit. Il trouve peut-être qu'elle est paresseuse dans le domaine de l'exercice physique ou pour s'occuper de ses comptes.

Pour terminer, chaque fois que vous avez un problème de digestion, au lieu de vous demander : « Qu'ai-je mangé ou bu qui est difficile à passer dans le moment ? », je vous suggère de plutôt vous demander : « Qui est-ce que j'ai de la difficulté à digérer dans le moment, quel comportement ne passe pas et ne répond pas à mes attentes ? ». En faisant ce genre de travail d'acceptation, vous découvrirez qu'il n'y a personne sur cette terre qui a pour mission de toujours répondre à vos attentes et qu'en plus, vous n'êtes pas ici pour répondre aux attentes des autres et vous aurez le bonheur de constater que vos relations en seront nettement améliorées. Je vous souhaite bonne digestion !

Lise Bourbeau

 L'orgueil a-t-il pris le dessus dans votre vie ?

L’orgueil est une des nombreuses manifestations de la peur, mais vient également du côté parfait de l’être humain. Ce dernier a conscience qu’il possède cette perfection divine à l’intérieur de lui, mais il l’exploite de façon inadéquate en voulant toujours avoir raison au détriment des autres.

Il existe deux formes d’orgueil : mental et spirituel.

L’orgueil mental caractérise celui qui pense tout connaître. Aussitôt que l’on met en doute les connaissances de celui-ci, l’orgueil fait surface et c’est le début d’une longue obstination pour faire comprendre son point de vue.

Il donne l’impression d’être le seul gagnant et les autres sont les perdants. La force et le pouvoir que l’orgueil semble procurer ne représentent qu’une illusion, car, en réalité, l’orgueilleux est toujours perdant.

Lorsque vous vous voyez dans un contexte d’obstination, il est important de vérifier ce qui vous motive. En général, lorsqu’une personne a une opinion différente des autres, sans vivre de peurs, elle accepte assez facilement cette différence sans s’obstiner. Quand l’obstination prend le dessus, il y a en général une ou plusieurs peurs qui vous motivent. Demandez-vous alors : « Que pourrait-il m’arriver si je donnais le droit à

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l’autre de différer de moi ? » Ainsi, vous ne laisserez pas l’orgueil vous envahir et vous découvrirez une croyance non bénéfique. Un excellent moyen de terminer une obstination avec quelqu’un est de dire : « Pouvons-nous accepter que nous ne sommes pas d’accord à ce sujet ? »

Le côté mental doit être utilisé pour s’élever et non pour s’abaisser et diminuer les autres. Les actes de simplicité et de sincérité vous font vivre un sentiment de bonheur beaucoup plus extraordinaire que celui de toujours avoir raison.

Attention à l’orgueil spirituel ! Alors que l’orgueil mental se caractérise par « je sais mieux que toi », l’orgueil spirituel nourrit l’idée « je suis mieux que toi », car plus une personne fait du développement personnel, plus elle devient consciente et plus grand devient le danger de laisser l’orgueil spirituel prendre le dessus. Cette personne se sent généralement supérieure aux autres : « Parce que tu n’es pas aussi évolué que moi, alors moi, je suis mieux que toi.. »

Il est important de faire attention quand vous devenez plus conscient. Que vous soyez d’un grade supérieur à un autre ne veut pas nécessairement dire que l’être de l’autre se trouve inférieur au vôtre. C’est uniquement son degré de conscience qui s’avère inférieur. La pureté de son âme demeure aussi parfaite que la vôtre, seule l’expression diffère.

Si vous regardez les autres comme étant plus petits que vous, c’est comme se comparer à un éléphant et prendre les autres pour des souris. Est-ce qu’un éléphant a plus de valeur qu’une souris en tant qu’animal ?

Il est dit que l’orgueil représente le plus grand fléau de l’humanité. Il demeure à l’origine des grands déchirements de la vie sociale, des rivalités entre les peuples, des guerres, des intrigues, de la haine et des rancunes contre les autres.

Certaines personnes ne se considèrent pas comme orgueilleuses, mais accusent les autres de l’être. Si c’est votre cas, cela signifiera que votre orgueil est aussi fort que celui de l’autre même si vous ne vous obstinez pas ouvertement. Le fait de penser que vous avez raison et que l’autre a tort représente tout autant de l’orgueil que le fait de le dire.

L’orgueilleux est celui qui se connaît le moins. Il est tellement infatué de lui-même que toute tentative pour l’éclairer s’avérerait sans succès. Il ne veut rien savoir. L’orgueilleux ne tolère aucune contradiction.

Quand l’orgueil prend le dessus, vous n'êtes plus vous-même, vous n’exprimez pas votre DIEU intérieur. Vous vous laissez influencer. Vous perdrez beaucoup de choses, que ce soit au niveau de l’amour, de vos relations, de votre santé et de votre bonheur ! En vaut-il la peine ?

L’orgueil est l’exaltation de votre moi inférieur qui représente votre personnalité, contrairement au JE qui représente votre moi supérieur, votre individualité. À mesure que vous développerez votre individualité, votre orgueil perdra de son emprise sur vous.

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L’orgueil vous fait résister à toutes transformations intérieures. Il essaie continuellement de vous empêcher de voir DIEU en chacun, de faire des actes de pardon, d’exprimer vos sentiments ou émotions, d’être vrai, d'apprendre sur vous-même en suivant des cours ou en lisant des livres.

Si, dans le moment, vous vivez de la rancune contre quelqu'un et qu’il vous est impossible, d’abord, de lui demander pardon de lui en vouloir, et, ensuite, d’avoir omis de reconnaître l’amour dans ses gestes ou paroles, ce sera que vous laissez votre orgueil vous en empêcher. Demander pardon et faire acte d’amour ne signifient pas de perdre ni de gagner.

Tout revient à la même chose : l’amour. Chaque acte d’amour finit par régler tous les problèmes et transforme tout dans la vie. L’amour a un grand pouvoir de guérison aux niveaux physique, mental et émotionnel.

Comme nous avons mentionné plus haut, derrière l’orgueil se cachent toujours une ou plusieurs peurs : celles de ne pas être aimé, d’être rejeté, jugé, critiqué, de ne pas être à la hauteur d’une situation, de perdre quelque chose ou quelqu'un.

Pour contrer l’orgueil, vous devez d’abord reconnaître et vous avouer votre peur du rejet. Avec cette perception, vous serez en mesure de ressentir votre grande souffrance à l’idée de ne pas être aimé.

On ne peut se débarrasser du jour au lendemain d’un orgueil qui existe depuis des générations et des vies. On y parvient tout doucement par de petites victoires quotidiennes, en faisant acte d’amour.

Le meilleur moyen d’apprendre à maîtriser votre orgueil lorsque vous faites face à quelqu'un qui veut avoir raison consiste à ne pas vous obstiner. Acceptez l’idée que, dans le moment, cette personne possède une vérité qui lui est importante. Sa vérité s’avère aussi vraie pour elle que la vôtre l’est pour vous. Dis lui: « J’accepte ton point de vue, même s’il diffère du mien. »

Lorsque vous réalisez que vous avez laissé votre orgueil prendre le dessus lors d'une discussion, je vous suggère d'aller voir la personne concernée. S’il y a lieu de demander pardon, faites-le. Expliquez-lui que vous venez de réaliser que vous vous étiez laissé dominer par votre orgueil. Dites-lui que vous réalisez que vous vouliez avoir raison à tout prix et que votre orgueil avait pris le dessus. Avouez-lui que vous avez maintenant décidé de vous prendre en main, mais qu’il faudra être patient avec vous, car rien ne peut se faire du jour au lendemain.

Si une personne orgueilleuse se présente à vous, essayez de voir toute la souffrance et la peur dans son comportement. Cette personne cherchera peut-être à vous changer, à vous faire peur par ses attitudes tranchantes et autoritaires. Mais ne vous laissez pas impressionner, car, en réalité, elle est probablement plus effrayée que vous. Ne cherchez pas à lui répondre du même ton avec votre tête.

Vous serez peut-être bouleversé en lisant ces lignes, en vous rendant compte à quel point vous êtes orgueilleux ! Mon but ne consiste pas à vous renverser, ni à vous faire sentir coupable, mais plutôt à vous faire devenir plus conscient et vous permettre de

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voir où vous en êtes et quelles décisions restent à prendre. Si vous vous apercevez que vous êtes un être orgueilleux, il sera alors grand temps de le réaliser, car, jusqu’à présent, c’est ce qui vous empêchait d’aimer et peut-être d'être réellement aimé. Regardez ce qu’il vous en a coûté dans votre santé, votre paix intérieure, vos relations, votre bonheur et votre amour avec les autres. Êtes-vous prêt à continuer à payer ce prix ?

Je crois que si vous avez réussi à lire cet article au complet, vous avez définitivement le potentiel de vous prendre en main. S’occuper de son orgueil représente un besoin fondamental. Ce bel acte d’amour envers vous-même vous aidera. Croyez-moi !

Lise Bourbeau

L'orgueil, vous vous reconnaissez?Parler d'orgueil s'avère toujours un sujet délicat, car j'ai remarqué que la plupart de nous n'aiment pas avouer qu'ils se laissent diriger par lui. Nous sommes tellement occupés à critiquer ceux que nous considérons comme orgueilleux qu'il devient très difficile pour notre ego d'admettre que nous puissions l'être autant que ceux que nous critiquons.

Révisons ensemble la définition du mot orgueil : opinion avantageuse le plus souvent exagérée qu'on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération d'autrui. Estime excessive de sa propre valeur et de ses connaissances. La personne orgueilleuse est donc convaincue d'avoir raison et surtout de devoir tout faire pour arriver à convaincre les autres de ce qu'elle croit.

Comme notre système de croyances entretient notre orgueil, plus nos croyances sont fortes et plus l'orgueil devient maître de notre vie. De plus, étant une création de notre plan mental, cet orgueil se montre très subtil, donc, difficile à détecter chez soi. Il se manifeste sous différentes formes sans que nous en soyons conscients. Voilà pourquoi l'Univers s'organise pour nous mettre en contact avec des gens orgueilleux afin de nous aider à devenir conscients de notre propre orgueil.

Avant d'aller plus loin, je vous présente un test qui vous aidera à déterminer à quel point l'orgueil vous domine très souvent à votre insu. Dans la case de droite, indiquez votre degré (de 0 à 10) dans chaque situation, 0 correspondant à JAMAIS et 10 à TOUJOURS.

Avec les autres     Quand je suis en désaccord avec ce qu'ilsaffirment, je ne les laisse pas finir de dire ce qu'ils ont à communiquer parce que je veux prouver mon point, c'est-à-dire je leur coupe la paroleplutôt que de les laisser terminer.

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   Je les critique facilement ouvertement ouintérieurement. ---

   

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Je suis intolérant avec ceux qui ne comprennent pas assez vite. ---

   Quand ils sont en désaccord avec moi, je suis porté à me justifier avec des oui mais ou non mais, plutôt que de leur demander des précisions. 

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   J'ai de la difficulté à reconnaître mes torts par la suite. ---

      Avec moi-même     Quand j'agis ou je parle d'une façon que je juge inacceptable, j'ai de la difficulté à me le pardonner 

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   Je me sens indigne d'être aimé pour ce que je suis.  ---

   Je me déprécie en espérant que les autresvont me remonter. ---

   Je me sens accusé rapidement et je me défends avant de vérifier si les autres m'accusent.

---

   Je crois que je suis inférieur, moinscompétent que les autres. ---

Pour découvrir à quel point l'orgueil prend le dessus dans votre vie, vous additionnez les 10 chiffres. Ce résultat vous donnera votre pourcentage de comportement orgueilleux dans votre quotidien. Pour que ce test soit plus juste, il est fortement recommandé de demander à une personne qui vous connaît bien de le compléter pour vérifier si ses résultats correspondent aux vôtres.

Il se peut que vous ayez développé plus de comportements orgueilleux avec les autres qu'avec vous-mêmes. Souvenez-vous que nous agissons avec les autres de la même façon que nous le faisons avec nous-mêmes. La seule différence est que certains se révèlent plus conscients de leurs comportements extérieurs et d'autres, de leur attitude intérieure.

Prenons l'exemple de la personne qui se croit inférieure au niveau des connaissances par rapport aux autres : elle les trouve donc supérieurs à elle. Cela signifie que si cette personne arrivait un jour à détenir toutes les connaissances désirées, elle se trouverait supérieure aux autres. L'orgueil est donc présent d'un côté comme de l'autre.

Celui qui a un comportement très orgueilleux ouvertement avec son entourage donne souvent l'impression d'une grande confiance en lui. Mais sa façon d'agir dénote qu'il se

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déprécie et c'est la raison pour laquelle il essaie autant de les impressionner avec sa performance ou ses connaissances.

Il devient donc impératif de devenir conscient de notre orgueil afin d'y remédier au plus tôt. Sinon, le prix est cher à payer, surtout au niveau des relations avec les autres et de l'estime de soi.

Les secrets pour transformer l'orgueil en humilité et en amour de nous consistent à reconnaître que nous sommes tous des humains avec nos forces et nos faiblesses et à nous donner le droit de les avoir. Acceptons l'idée que chaque fois où l'orgueil nous domine, nous venons de vivre une situation où nous ne nous croyons pas assez aimés et nous nous sentons rejetés. Cette situation, nous faisant souffrir, nous porte à réagir. Un autre moyen pour réussir à diminuer notre orgueil implique d'observer les personnes que nous jugeons orgueilleuses et de commencer à voir le petit enfant à l'intérieur qui a peur de ne pas être aimé et qui se sent facilement rejeté. Développer notre compassion pour ces personnes nous permettra d'apprendre à le faire avec nous-mêmes.

Lise Bourbeau

Mes enfants... mes guides ?!

Pour plusieurs parents, cette affirmation est difficile à accepter... mais il en est tout de même ainsi.  Les enfants de la nouvelle génération, de l'ère du Verseau, sont en général beaucoup plus évolués que leurs parents. La sagesse acquise depuis plusieurs vies s'exprime plus rapidement. Dès leur jeune âge, ils possèdent donc un niveau de conscience que les personnes de notre génération mettront plus de 40 ans à atteindre. Si vous voulez vraiment évoluer et apprendre à vous connaître davantage (ceci devrait être l'unique but d'avoir un enfant), observez bien ce que vous disent vos enfants et surtout ce qui vous dérange le plus en eux. Vous saurez très vite les attitudes ou comportements que vous n'acceptez pas en vous. Cela vous permettra d'apprendre graduellement à aimer chacun de vos aspects, c'est à dire à vous donner le droit d'être humain, ce qui est la raison d'être de chacun.  Si votre enfant persiste à dire qu'il peut faire une certaine chose et que vous l'en empêchez, vous retardez son évolution et cela vous indique en même temps que vous vous empêchez aussi d'effectuer des choses que vous voudriez faire. Si votre enfant vous dit de vous mêler de vos affaires, il en a le droit! Il vous demande ainsi l'espace vital nécessaire pour son évolution. Lorsque vous êtes occupé à gérer le bonheur des autres (selon votre propre version du bonheur), vous empiétez sur votre temps pour gérer votre propre bonheur. Vous êtes sur Terre pour votre propre évolution et non celle des autres! Quant à vos enfants, vous êtes là pour les guider du mieux que vous le pouvez, sachant qu'ils sont libres de décider de ce qu'ils veulent. Alors, remarquez surtout ce que vos enfants vous disent, ce que reflètent leurs pensées plutôt que ce qu'ils font. En effet, ils agissent souvent à l'encontre de ce qu'ils pensent vraiment, uniquement pour vous faire réagir, car ils manquent d'espace et de respect.

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Laissez-les être ce qu'ils veulent être tout en faisant respecter votre espace et vous verrez une belle transformation !

Lise Bourbeau

Perdre sans se perdre

Si on considère que le mot perdre signifie être privé de la possession de quelque chose ou de quelqu'un, ne plus avoir, il est normal et humain, si cela vous arrive, d'avoir de la difficulté à vivre l'expérience. C'est le fait de croire que vous possédiez quelque chose ou quelqu'un qui rend la situation plus difficile. L'objectif est donc d'arriver à croire que vous ne possédez rien, que tout est de passage dans votre vie. On y parvient en pratiquant le détachement, ou pour être plus précis, le non-attachement.

Voici différentes pistes qui vous aideront à vous détacher en reconnaissant pourquoi l'Univers planifie certaines " pertes " dans votre vie. Nous savons que le hasard n'existe pas et que tout ce que nous attirons a une signification particulière et surtout un but précis: celui de nous ramener vers les besoins de notre ÊTRE.

-Parfois, perdre quelque chose est absolument nécessaire pour faire de l'espace, de la place pour autre chose dont nous avons besoin mais dont nous sommes inconscients; par exemple, perdre un emploi.

-Il arrive fréquemment que nous perdions quelque chose car nous nous sentons coupable de l'avoir (par exemple : perdre de l'argent) ou parce que nous culpabilisons de la façon dont nous l'utilisons.

-Souvent, à la suite d'une perte, on est amené à se rendre compte combien elle était nécessaire pour reprendre contact avec notre force intérieure. Il a fallu puiser dans cette force non reconnue pour pouvoir faire face à l'épreuve : une faillite, un incendie, pire encore, la perte d'un conjoint ou d'un parent qui comptait beaucoup.

-Une autre raison pour perdre quelque chose ou quelqu'un est de nous aider à prendre conscience de notre degré de dépendance envers l'objet de cette perte. Plus il est difficile d'accepter de perdre et plus cette perte est pour attirer notre attention sur le fait que nous ne vivons pas librement; notre bonheur dépend trop de ce bien ou de cette personne.

Il faut donc changer notre perception sur tout ce qui nous entoure et surtout sur nos proches. NUL NE POSSÊDE QUOI QUE CE SOIT ET SURTOUT PAS UNE AUTRE PERSONNE. Nos parents ne sont pas NOS parents et ceci s'applique à tous ceux que nous aimons. Ce sont des âmes de passage dans notre vie pour nous permettre de grandir le plus possible ensemble.

Si vous êtes de ceux qui ont de la difficulté avec l'idée de perdre quelqu'un de cher, vous vous attirerez beaucoup de souffrance lorsque ces âmes décideront qu'elles ont terminé ce qu'elles étaient venues faire sur cette Terre. Aucune âme n'est ici pour

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arranger la vie des autres. Notre raison d'être se résume à une seule et unique chose : se connaître davantage, redécouvrir qui nous sommes et nous permettre d'être ce que nous voulons être. Vivre en famille et en couple trouve là sa principale justification, celle justement de nous permettre de nous découvrir grâce à ces personnes qui nous entourent.

Il en va de même avec tous les biens qui passent entre nos mains. Il est mieux d'accepter l'idée que l'Univers nous permet d'avoir ces biens dans le moment pour nous aider dans notre vie et que, lorsque nous en n'avons plus besoin, du point de vue de notre être, l'Univers s'arrange pour que ces biens disparaissent ou aillent ailleurs afin de nous diriger vers autre chose.

Si vous adoptez cette attitude, il vous sera beaucoup plus facile de faire face à ce que vous croyez être une perte car vous saurez au plus profond de vous-même qu'autre chose de mieux pour vous est en route. Si vous persistez à pleurer votre perte, vous fermez la porte à cette autre chose qui veut se manifester dans votre vie. La clé de cette porte se trouve en vous. Lorsque vous êtes capable de savoir et de sentir que ce qui vient de vous arriver n'est là que pour vous aider à aller vers du mieux, c'est alors ce qui vous arrivera.

Lise Bourbeau

Portrait d'un mangeur

Comme nos trois corps, physique, émotionnel et mental ne peuvent être divisés, la façon dont on nourrit notre corps physique est une indication de la façon dont on nourrit nos deux autres corps. Pour moi, la vie physique n'est qu'un reflet de ce qui se passe au-delà du physique.

L'alimentation a beaucoup d'importance depuis le tout début de notre vie car le premier contact avec la vie physique du bébé est son alimentation. Aussitôt que bébé se réveille, on lui donne quelque chose à boire. Il y a même des parents qui réveillent leur bébé pour le nourrir. Ils ne penseraient pas à le réveiller pour le bercer, le cajoler ou lui parler. Ainsi, la nourriture a continué tout au long de notre enfance à être utilisée selon la façon de vivre et les croyances de nos parents.

Chez certains, l'enfant mange parce qu'il faut, d'autres utilisent la nourriture comme moyen de " récompense " ou de " punition " ou bien quand l'enfant a de la peine ou manque d'attention, on lui donne quelque chose à manger ou à boire. La nourriture sert donc à compenser, à remplacer ce qui manque.

J'ai donc constaté qu'on pouvait manger ou boire pour quatre raisons différentes: (lorsque je mentionne boire, je parle de tous les breuvages excepté l'eau).

Par habitude

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Ici se situent ceux qui boivent ou mangent par habitude, c'est-à-dire à des heures bien précises tous les jours; ou le font pour faire comme tout le monde; ou bien mangent quelque chose pour ne pas gaspiller (exemple : s'obliger à finir son assiette ou manger avant que ça se gâte); ou par peur de déplaire soit à la personne qui a préparé le repas ou qui offre quelque chose ou lors d'un repas de famille. Bref, c'est une personne qui ne prend pas le temps de se demander si elle a faim et ce qu'elle veut; ce qui la dirige c'est la notion de bien-mal, supposé, pas supposé, correct ou non ou l'opinion des autres. C'est son mental qui contrôle son estomac.

Par émotion

Une personne mange ou boit par émotion lorsqu'elle le fait pour combler un vide intérieur. Elle n'a pas nécessairement faim ou soif. Elle sent ce vide en elle et elle dit ou pense : "Qu'est-ce que je pourrais bien manger (ou boire) ?" Elle ouvre les portes du frigo ou du garde-manger et elle cherche quelque chose à se mettre sous la dent. C'est aussi le genre de personne qui mange debout ou rapidement sans trop se rendre compte de ce qu'elle absorbe.

Par gourmandise

Ici se situent ceux qui se laissent influencer par un de leurs sens. Ils ne savent même pas s'ils ont faim, mais lorsqu'ils voient de la nourriture, la sentent, y touchent, en entendent parler ou y goûtent, ils ne peuvent dire non.

Par faim

Une personne mange ou boit par faim lorsqu'elle est consciente de vraiment avoir faim ou soif de quelque chose en particulier. Elle prend le temps de se demander si elle a vraiment faim. Ensuite, elle vérifie en elle ce dont elle a besoin en offrant à son corps plusieurs options. Elle le sent en elle lorsque son corps dit oui à ce qu'elle lui propose. Si toutefois elle ne peut donner à son corps ce dont il a vraiment besoin parce qu'elle n'y a pas accès, elle en est consciente et lui donne ce qui se rapproche le plus, en tant qu'élément nutritif.

Pour savoir quelle catégorie domine chez vous, je vous suggère de noter, à la fin de chaque jour, ce que vous avez mangé et bu. Notez aussi l'eau que vous donnez à votre corps. À la fin de chaque semaine, faites la compilation.

Si vous vous retrouvez dans la catégorie par habitude, votre corps vous dit que vous vous laissez trop contrôler par vos croyances dans votre vie en général. Ces dernières viennent de ce que vous avez appris. Vous êtes donc très influencé par vos peurs et par le passé. Vous ne vous fiez pas assez à votre intuition et vous risquez de passer à côté de plusieurs bonnes occasions nouvelles. Vous devez être de ceux qui résistent aux nouvelles idées qui ne correspondent pas aux vôtres. Si vous mangez par émotion, votre corps veut vous dire que vous vivez beaucoup plus d'émotion que vous voulez bien admettre. Vous êtes du genre à essayer de vous couper de votre "senti". Il se peut que vous viviez de la colère, de la frustration, de la déception, de la peine ou de la solitude,

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etc. et ne voulant pas voir cette émotion, vous essayez de compenser, en vous récompensant, en vous donnant de l'attention avec la nourriture.

Votre corps vous dit de plus que vous avez beaucoup d'attentes, vous attendez après les autres pour être heureux. Vous voudriez que les autres remplissent votre vide intérieur qui vient du manque d'amour que vous avez pour vous-même.

Si vous mangez par gourmandise, votre corps vous dit que vos sens sont insatisfaits psychologiquement. Vous vous laissez donc influencer par vos sens, c'est-à-dire par ce que vous voyez des autres, vous entendez, vous ressentez. Vous êtes du genre à vous sentir responsable du bonheur des autres et avez de la difficulté à laisser ceux que vous aimez faire leurs choix, surtout des choix avec lesquels vous n'êtes pas d'accord. Il se peut de plus que vous ayez la critique facile. Comme votre bonheur dépend du bonheur des autres, lorsque vous vous sentez en état de manque de bonheur, vous mangez par gourmandise.

Lorsque vous mangez par faim, vous pouvez en conclure que vous faites la même chose dans d'autres domaines de votre vie. C'est-à-dire que vous avez la sagesse de vous poser des questions avant d'agir, de parler ou de prendre une décision. Si vous mangez par faim 50% du temps, vous savez donc que vous gérez votre propre vie 50% du temps. C'est ainsi que vous pouvez savoir à quel degré vous écoutez vos vrais besoins dans votre vie.

Ce que vous venez de lire n'a pas été écrit pour que vous décidiez de vous changer. Au contraire, si vous dites : "Il faut que ça change", rien ne changera. Soyez surtout reconnaissant d'avoir un moyen de vous connaître et continuez à écrire ce que vous mangez et buvez seulement pour vous connaître. Ensuite, vous vous observez, vous vous donnez le droit d'être ainsi et vous verrez que graduellement, il y aura une transformation vers ce que vous voulez.

Et maintenant, en plus des quatre catégories précédentes, voici plusieurs façons de s'alimenter et leurs significations:

Manger pour se débarrasser : Une personne qui vit beaucoup dans le "il faut", qui s'en impose, et qui ne croit pas qu'il est important de se faire plaisir.

Ne jamais savoir quoi manger : Une personne qui ne peut se décider dans la vie. Elle dépend des autres pour lui dire ce qui serait bien pour elle. Elle n'est pas assez en contact avec son intuition. Elle a peur de se tromper, de prendre la mauvaise décision.

Savoir ce qu'on désire manger, mais manger la première chose qui vient à la place : Une personne qui ne se croit pas assez importante ou qui ne mérite pas se faire plaisir. Le plaisir des autres passe avant le sien.

Manger ou boire très vite, ou avaler tout rond : Une personne qui ne prend pas le temps de goûter à la vie. Elle n'est pas dans son moment présent. Elle se réfère souvent à son passé ou s'inquiète pour l'avenir.

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Manger souvent des aliments qu'il faut mordre : Une personne agressive. Elle aime contrôler et veut que les choses se passent à sa façon. C'est aussi une personne qui se rend la vie plus difficile que nécessaire, qui manque de joie de vivre.

Manger très lentement : Une personne qui essaie d'étirer ce moment de plaisir car elle manque de se faire plaisir dans d'autres domaines.

Manger d'une façon méthodique : Une personne qui mange un mets à la fois, dans l'assiette (exemple : manger toutes les pommes de terre, ensuite la viande, etc.). Cette personne est de genre à ne pas vouloir se faire diriger par qui que ce soit. Elle veut tout faire à sa façon et quand elle le décide.

Sortir de table aussitôt le repas terminé : Une personne qui ne permet aucune forme de paresse, pour elle ou les autres. Elle se pousse sans arrêt car il y en a tellement à faire.

Manger debout au comptoir ou devant la télé : Une personne qui ne veut pas être consciente de ce qui se passe. Elle voudrait bien croire qu'elle a le contrôle de sa vie, mais c'est une illusion. Cette personne peut vivre aussi assez souvent de la honte et de la culpabilité.

Se resservir avant que l'assiette soit vide : Une personne qui a peur de manquer, qui est insécure pour plus tard. Elle ne veut rien manquer, ce qui la fait en prendre trop. Elle manque de discernement.

Se priver de nourriture : Elle n'a plus de goût pour la nourriture parce qu'elle a fermé la porte à son désir de vivre et d'agir.

Ne pas pouvoir arrêter de manger : ceci a un lien avec la peur d'être abandonné.

Pour terminer, je répète que toutes ces significations sont pour vous aider à vous connaître davantage et non pour vous critiquer. Une fois que vous découvrez ces nouveaux aspects de vous, la première étape est de vous donner le droit d'être ainsi; accepter que ce que vous êtes dans le moment soit influencé par des croyances et des peurs que vous entretenez depuis très jeune.

Chaque jour, dites merci à l'Univers d'avoir la chance de vous connaître à travers votre alimentation, même si vous n'êtes pas d'accord avec ce que vous avez mangé et bu. Cette attitude est de beaucoup préférée par votre corps et votre âme que toutes les accusations faites normalement. Plus vous vous donnerez de l'amour et plus vous serez énergisé. Cette nourriture spirituelle est aussi importante que toute nourriture physique.

Lise Bourbeau

Pourquoi avons-nous autant de peurs?

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Cette question, très courante de nos jours, est due au nombre croissant de personnes ayant de plus en plus de peurs.

La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d’un danger ou d’une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace. Le cerveau envoie d’abord un message aux glandes surrénales. Celles-ci produisent immédiatement l’adrénaline, qui a pour rôle de libérer la réserve de glucose du corps permettant à celui-ci de réagir adéquatement. Il en résulte une plus grande force physique pour se défendre, un cerveau plus alerte pour prendre une décision rapidement, etc. Ce surplus d'énergie peut même éviter certains de mourir d'une crise cardiaque.

Il existe deux sortes de peurs : les peurs réelles et les peurs irréelles.

Peurs réellesVoici quelques exemples de peurs réelles :

Un gros chien se jette sur vous; Une auto se dirige tout droit sur vous ou votre enfant; Une personne lève le bras pour vous frapper;

Il est naturel et utile d’avoir peur lorsqu’on est face à une situation dangereuse. Cela permet de réagir adéquatement, d’avoir la force nécessaire et des réflexes assez rapides pour se protéger.

Peurs irréellesLa plupart des peurs vécues par les êtres humains sont malheureusement des peurs irréelles. Elles ne présentent aucun danger réel. Elles proviennent plutôt de l’imagination humaine, mal utilisée.

Le cerveau ne peut faire la différence entre une peur réelle et une peur irréelle. Dans l’un ou l’autre des cas, il réagit de la façon décrite ci-dessus. Dans le cas d’une peur irréelle, étant donné qu’il n’y a pas de danger véritable, l’adrénaline n’est pas utilisée par le corps et devient en quelque sorte un poison pour celui-ci, car elle se répand dans le corps, n'étant pas consommée par un effort physique. Quant aux glandes surrénales, plus elles sont exploitées à des fins inutiles, plus elles se fatiguent, s’usent et répondent éventuellement moins bien lors d’un danger réel. Le corps n’a alors plus le glucose – ou l’énergie – nécessaire pour répondre adéquatement au danger. C’est ainsi qu’une personne en arrive à paniquer, à devenir impuissante devant une situation dangereuse ou menaçante.

L’imagination chez l’être humain devrait être utilisée pour le faire se sentir bien, et non pour le faire se sentir mal en se créant toutes sortes de peurs non fondées. Comment en arrive-t-on à développer ces peurs? L’imagination fait partie du mental et est directement influencée par nos croyances mentales. Les croyances mentales sont formées pour la plupart pendant notre enfance suite à des expériences douloureuses. Ces expériences peuvent avoir été vécues, observées ou apprises. Dans tous les cas,

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nous avons associé ces expériences à la douleur et avons développé la peur qu’elles se produisent à nouveau.

Voici quelques exemples de peurs irréelles au niveau physique, émotionnel et mental, qui ne représentent aucun danger réel et qui ont toutes été créées par l’imagination.

Peurs irréelles au niveau physique : Peur d’un animal (chien, araignée, souris, etc.) alors qu’il n’y a aucune menace; Peur de l’eau, des orages, de la noirceur, etc.

Peurs irréelles au niveau émotionnel et mental : Peur de faire rire de soi, du ridicule; Peur de l’avenir, de manquer d’argent; Peur de la maladie, de la mort;

Peur de se tromper, de l’échec;

Il est important de vous souvenir que chaque fois que nous laissons une peur prendre le dessus, c’est comme si nous nourrissions la croyance derrière cette peur. C’est ainsi qu’elle devient de plus en plus grande, que la peur de souffrir et d’être blessé devient plus présente et se ressent plus fortement. Elle peut même aller jusqu’à devenir obsessive et se transformer en ce qu’on appelle une phobie. Une phobie se nourrit de l’énergie de la personne, ce qui explique le manque d’énergie observé chez les personnes qui en souffrent.

Plus la peur est grande et plus elle indique qu'elle est basée sur une blessure importante vécue très jeune. Voici cinq blessures importantes qui semblent être à la base de la majorité des croyances et des peurs que nous nourrissons :

Le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice.

Lorsque vos peurs prennent le dessus sur vous et que vous vous laissez envahir, vous n’êtes plus le maître de votre vie. En voici quelques exemples, car la liste est longue. Cela vous arrive lorsque… :

… vous vivez une émotion. Les émotions surviennent lorsqu’il y a accusation de soi ou de quelqu’un d’autre. Cela indique que vous avez peur pour vous-même.

… vous doutez ou vous vous méfiez de vous-même ou de quelqu’un d’autre.

… vous mentez. Quelle peur se cache derrière ce mensonge? La peur d’être réprimandé? De ne pas être aimé, respecté? La peur d’être pris en défaut? La peur de montrer votre vulnérabilité? La peur de l’autorité?

… vous vous justifiez, que vous voulez absolument que l’autre comprenne et vous approuve.

… vous voulez avoir raison à tout prix.

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… vous vous sentez facilement attaqué et que vous adoptez un comportement de défensive.

… vous vous privez d’acheter, de faire ou dire quelque chose.

Les peurs ont tout de même un côté positif. Elles peuvent vous aider à devenir conscient de désirs que vous ne vous permettez pas de reconnaître par peur d’une conséquence désagréable et difficile à gérer. Derrière chaque peur se cache un désir non manifesté. La façon la plus intelligente de réagir à une peur est de l’utiliser pour devenir conscient de ce désir que vous avez bloqué en vous.

Voici quelques questions simples à vous poser pour y arriver.1. « Qu’est-ce que cette peur m’empêche d’avoir et de faire; ou comment

m'empêche-t-elle d’être? »

Si vous avez peur des chiens par exemple (peur irréelle physique) et que devant un chien vous figez, vous manquez de courage et que cela vous empêche d’avancer, cela pourrait signifier que vous vous empêchez d’avancer dans votre vie ou que vous manquez de courage dans une situation donnée.Autre exemple : la peur de vous tromper (peur irréelle mentale) pourrait vous empêcher de prendre des risques, d’aller vers du nouveau, d’être créatif, etc.

Chaque fois que quelqu’un dit « … m’empêche de… », ça signifie en fait « … j’ai le désir de… ». Ce qui nous empêche surtout d’être (et non avoir ou faire) est le signe d’un besoin de l’âme.

2. « Que pourrait-il m’arriver de désagréable si je me permettais de… »

Dans l’exemple du chien, vous vous demanderiez : " Que pourrait-il m’arriver de désagréable si je me permettais d’avancer comme je le veux dans ma vie, si j’étais courageux plutôt que de figer sur place? »Réponse possible : « Si j’avançais et que j’étais courageux, je ferais le métier de mon choix, mais cela déplairait à mes parents. Je risquerais d’être jugé comme étant une personne ingrate et égoïste, surtout après tout ce que mes parents ont fait pour moi. "

Dans l’exemple de la peur de se tromper, la question serait : « Que pourrait-il m’arriver de désagréable si je prenais des risques, si j’allais vers du nouveau, si j’étais créatif ? »Réponse possible : " Je pourrais me tromper. Les gens pourraient penser de moi que je ne suis pas compétent et que je n’arrive jamais à rien dans la vie. "

Sachez une chose. Même si vous vous empêchez de faire quelque chose ou d’être tel que vous voulez être, ça ne changera pas l’opinion des autres à votre égard. Ils vous trouveront quand même égoïste ou incompétent, mais peut-être pour une autre raison. Ce que l’on veut éviter à tout prix finit toujours par se produire d’une façon ou d’une autre alors pourquoi vous empêcher d’aller vers vos désirs?

3. « Ce à quoi je crois est-il fondé? Est-ce vrai? »

En vous posant cette question, vous réaliserez que la plupart du temps, votre peur n’est pas fondée. Elle pourrait être vraie à l’occasion, mais c’est loin d’être le cas à tous les coups!

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4. Accepter…Cette partie en vous qui a peur est convaincue qu’elle vous aide et qu’elle vous évite le pire. Il est donc important de l’accepter et de ne pas lui en vouloir puisqu’elle est là pour votre bien. Remerciez-la lorsque vous en devenez conscient et expliquez-lui que vous voulez désormais apprendre à gérer vous-même ce qui vous fait peur. Rassurez-la en lui disant qu’en cas de besoin, vous ferez appel à elle. En attendant, elle peut se mettre à l’écart et seulement observer que vous pouvez bien vous en sortir tout seul.

Agir ainsi avec vos peurs vous aidera à reprendre la maîtrise de votre vie, à ne plus vous laisser influencer par toutes ces croyances mentales qui vous font peur au point de ne plus être libre d’être vous-même.

Ne vous en faites surtout pas. Tout être humain a des peurs. Nous sommes tous sur Terre pour apprendre à redevenir nous-mêmes. Voilà pourquoi il est si important de faire face à toutes nos peurs, graduellement, plutôt que de faire comme si elles n’existaient pas. En redevenant nous-mêmes, nous récupérons l’énergie qui était nécessaire à garder ces peurs vivantes et nous pouvons utiliser cette énergie à des fins plus créatrices pour nous-mêmes.

Soyez patient et tolérant dans ce processus. Vos nombreuses peurs proviennent de loin, souvent même de vies précédentes. En les prenant une à la fois, gérer vos peurs deviendra un processus de plus en plus naturel et facile. Cela vous permet de vivre pleinement, car chaque peur est un reflet inconscient de votre peur de mourir et de votre peur de vivre, N’oubliez pas que les peurs plus tenaces demandent plus de compassion puisqu’elles proviennent de blessures plus profondes. Il s’agit de se donner du temps, tout simplement. Vous verrez que moins il y aura de peurs en vous, plus la foi qui vous habite reprendra sa place pour donner lieu à une vie beaucoup plus agréable et satisfaisante.

Lise Bourbeau

Pourquoi prendre des résolutions ?

Pour la plupart d'entre nous, le début d'une nouvelle année est un temps propice pour prendre des résolutions. Mais pourquoi ? Serait-ce parce que la plupart savent qu'ils ont de fortes chances de ne pas les tenir longtemps?

Regardons ensemble ce qui motive une personne à prendre une résolution. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi tant de personnes ont le goût, de prendre une ou plusieurs résolutions au début d'une année? Pourquoi cette décision n'est-elle pas prise au milieu de l'année? C'est parce que le début d'une nouvelle année apporte une énergie régénératrice sur la Terre. Les humains de même que tout ce qui vit sur la Terre en sont affectés, qu'ils en soient conscients ou non, qu'ils y croient ou non. Cette énergie s'intensifie à chaque décennie, davantage à chaque centenaire et devient très forte lors d'un millénaire.

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À cause de cette énergie idéale pour bâtir et construire, je ne serai pas du tout surprise de voir encore plus de gens prendre des résolutions.

Selon le dictionnaire, une résolution est une décision volontaire arrêtée après délibération. Généralement, une résolution vient d'une bonne intention.

En voici quelques exemples:

Arrêter de fumer Être moins colérique Être plus discipliné

Perdre du poids Être plus patient

Économiser pour faire un voyage Prendre plus de temps pour soi

Atteindre un certain objectif au travail Mieux s'alimenter

Il est facile de constater que toutes ces résolutions sont soutenues par une bonne intention. Donc, comment se fait-il que la majorité des personnes n'arrivent pas à les tenir?

Voici plusieurs raisons importantes:

Le fait d'oublier de vérifier la motivation. En effet, même si vous avez une bonne intention, quelle est la motivation derrière votre décision, votre résolution ? Est-ce de la peur ? Si oui, cette décision deviendra tellement lourde que vous ne pourrez pas la garder très longtemps. Prenons, par exemple, "arrêter de fumer". Cette décision vient-elle du fait que vous avez peur du cancer ou peur d'être moins aimé parce que quelqu'un vous laisse savoir qu'il n'aime pas votre habitude ? Quand il y a une peur derrière ce qui vous motive à prendre une décision, il est alors important de réaliser que cette décision ou résolution ne vient pas de vous. Elle est influencée par quelqu'un ou par un facteur extérieur. Vous ne répondez pas à votre besoin, vous répondez aux désirs ou croyances de quelqu'un d'autre. Il est très difficile de réaliser un désir quand celui-ci est motivé par la peur. Pourquoi? Parce que l'image que crée la peur est toujours présente, même si la plupart du temps la personne n'en est pas consciente. Comme une peur est basée sur une croyance, cette dernière l'emporte presqu'à tout coup. Souvent on entend quelqu'un dire: "Je ne comprends pas, je désire vraiment arrêter de fumer, j'ai souvent essayé mais je n'y arrive pas."La peur l'emporte sur le désir. Une résolution doit plutôt être motivée par l'amour et non par la peur. Quand vous vous rendez compte que vous avez agi par peur, donnez-vous le droit d'avoir peur présentement. Parlez à cette partie de vous qui

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a peur. Acceptez qu'elle veut vous aider. Faites-lui part de votre désir et prenez le temps que ça prendra pour en arriverà une entente avec cette partie de vous. Les différentes parties de votre personnalité sont ouvertes à la négociation. Elles veulent seulement être rassurées que vous ne voulez pas les faire disparaître. Vous pourrez prendre votre résolution après qu'une entente aura été conclue entre votre désir et votre peur.

Le manque de précision. Savez-vous exactement ce que vous voulez? Vos demandes sont-elles claires, précises? Une fois que vous savez que ce qui vous motive n'est pas la peur, prenez le temps de noter clairement ce que vous voulez. Pour y arriver, prétendez que toutes les circonstances sont parfaites. Ensuite, vérifiez si ce que vous voulez est bon pour votre amélioration spirituelle. En quoi ce désir vous aide-t-il à être une meilleure personne? N'hésitez pas, par la suite, à faire vos demandes. L'Univers ainsi que votre Dieu intérieur ne veut rien d'autre que votre bonheur.

Le manque de discipline. Supposons que votre résolution est de mieux vous alimenter. Une fois que les deux premières étapes sont complétées, il est important de vous établir une discipline qui s'avère nécessaire si vous voulez garder votre résolution plus longtemps. Pour se discipliner, il faut être réaliste. Notez dans votre agenda ce que vous planifiez de faire à chaque semaine pour mieux vous alimenter. De plus, une personne disciplinée a des idées précises sur comment elle veut atteindre sont but mais se donne le droit de déroger parfois, sans s'accuser. Elle revient tout simplement à son plan initial ou elle s'en crée un autre si elle réalise qu'elle s'en demandait trop. Une personne rigide s'impose l'obligation de continuer à adhérer à son plan initial. Elle est motivée par le "il faut". Elle ne se donne pas le droit de déroger. La discipline est motivée par le "être " et la rigidité par le "faire".

Dépendre des autres. Plusieurs personnes prennent une résolution à la condition que quelqu'un d'autre prenne la même dans le but que l'autre l'aide à continuer et qu'il l'encourage. Ces personnes ont peur de manquer de volonté. Ce n'est pas une bonne idée car aussitôt que l'un lâche, l'autre suit. Si vous décidez, d'un commun accord avec quelqu'un d'autre de prendre la même résolution, ayez une entente précisant ce que vous ferez si l'un des deux change d'idée. Prenons par exemple "vouloir perdre du poids". Révisez ensemble les étapes précédentes mentionnées plus haut, faites votre plan tout en n'oubliant pas de décider ensemble ce que vous feriez si l'un des deux lâche en cours de route.

Se donner un défi trop élevé. Quand vous prenez une résolution et que vous vous établissez une discipline; avez-vous l'impression que ce sera difficile à faire ? Cette nouvelle décision vous semble-t-elle comme un poids supplémentaire sur vos épaules? Si oui, vous vous forcez probablement de dépasser vos limites. Si vous voulez arriver à votre but trop vite, c'est une indication que vous êtes impatient. Le degré de votre impatience vous indique le degré de votre désir de tout contrôler. Vouloir contrôler est le contraire de lâcher prise. C'est aussi une indication que vous êtes dans votre tête et non dans votre coeur. Il est beaucoup plus sage de vous donner un peu plus de temps, de ne pas forcer vos limites. C'est le meilleur moyen pour tenir vos résolutions jusqu'au bout. Vous éviterez la fatigue et le stress qu'engendre le contrôle.

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Les peurs inconscientes. Il est aussi recommandé de vérifier s'il y a en vous des peurs inconscientes qui peuvent vous empêcher d'atteindre votre but. Prenez le temps de vérifier comment vous vous sentez à l'idée d'atteindre le but désiré. Par exemple, "être plus patient". Avez-vous peur que si vous devenez patient que les autres puissent vous manipuler plus et par conséquent profiter de vous? Si oui, cette peur peut être assez forte pour faire en sorte que vous vous trouverez un moyen de ne pas garder votre résolution. Un autre exemple: "Perdre du poids". Comment vous sentez-vous à l'idée d'être mince? Avez-vous peur d'être trop belle? De vous faire harceler par les hommes? Que votre mari soit jaloux? D'avoir l'impression de ne pas prendre assez de place? Prenez le temps de vérifier comment vous vous sentez en visualisant le résultat déjà obtenu. Si vous découvrez des peurs, dialoguez avec elles, tel qu'expliqué auparavant.

Mots négatifs utilisés. Soyez conscient des mots que vous utilisez quand vous pensez ou parlez de ce que vous voulez. Quand vous parlez souvent au conditionnel comme "J'aimerais", "je voudrais", "ce serait agréable", etc, vous êtes en train d'exprimer une peur inconsciente. Écouter le sens caché de certaines expressions courantes est un moyen simple et très accessible pour découvrir vos peurs inconscientes. Aussi quand vous dites "je ne veux plus...", votre attention est portée sur ce que vous ne voulez pas. Comme le subconscient ne comprend que les images, il va vous aider à faire arriver ce que vous ne voulez pas car c'est l'image que vous lui avez donnée. Quand vous vous apercevez que vous utilisez une phrase négative, reformulez-la.

Manque de récompense. En même temps que la résolution, vous aimez-vous suffisamment pour choisir un moyen de vous récompenser quand vous gardez votre résolution? Vous pouvez aussi vous offrir une bonne récompense quand le résultat est obtenu. Mais encore mieux, vous offrir de petites récompenses tout au long de votre plan d'action. Ces récompenses n'ont pas besoin de toujours être dans le plan physique ou matériel. Elles peuvent être des paroles douces, de la reconnaissance envers vous-même, etc.

Révisons ensemble une marche à suivre suggérée pour tenir votre résolution de nouvelle année.

1. Savoir ce qui vous motive à prendre cette résolution. La motivation doit venir d'un désir profond en vous et non d'une peur.

2. Être précis dans ce que vous voulez. Pouvoir le visualiser le résultat clairement comme si déjà accompli.

3. Vous faire une discipline dans l'action. Prendre le temps de noter dans votre agenda ce que vous ferez à chaque semaine et à quel moment.

4. Vous assurer que cette résolution est pour vous-même, même si quelqu'un accepte de se joindre à vous.

5. Vérifier vos limites pour ne pas vous décourager dès le début. 6. Être alerte et n'utiliser que des mots d'action, au présent et non au conditionnel.

Pour couronner le tout, n'oubliez pas les étapes de la loi de manifestation. 148

1. Visualiser ce que vous voulez. (Plan mental). 2. Sentir ce qui se passe en vous en imaginant le résultat déjà obtenu (Plan

émotionnel).

3. Faire des actions concrètes. (Plan physique).

Pour terminer, je vous suggère un excellent moyen que j'utilise depuis plusieurs années au début de chaque année. Voici ce que vous faites: Vous prétendez que l'année 2011 est déjà finie et que vous êtes au 1er janvier 2012. Vous écrivez une lettre adressée à "Ma chère amie" ou à "Mon meilleur ami" et vous la datez du 1er janvier 2012.

Vous la débutez avec "Comme nous ne nous sommes pas donnés de nouvelles depuis un an, j'ai le goût aujourd'hui de te faire part de l'année merveilleuse que je viens de passer. Vous vous laissez aller à écrire tout ce que vous voulez qui vous arrive en 2011 en prétendant dans votre lettre que tous ces désirs sont déjà manifestés. N'oubliez pas de mentionner comment vous vous sentez par rapport à chaque événement. Cette lettre doit être écrite d'une façon spontanée, sans réfléchir, sans essayer de l'écrire parfaitement ou d'avoir tout en ordre. Vous ne devez pas la recommencer pour la mettre au propre (je m'adresse ici aux perfectionnistes). Pourquoi? Parce qu'en la réalisant et la recopiant, vous courez le risque de vouloir y changer quelque chose. Votre lettre perdra de sa spontanéité.

Une fois terminée, vous la cachetez, vous écrivez votre nom sur l'enveloppe avec la mention "À ouvrir le 1er janvier 2012 ". Placez-la dans un lieu sûr que vous n'oublierez pas.

Un an plus tard, quand vous lirez votre lettre, vous serez agréablement surpris de constater que la grande majorité de qui y est mentionné s'est manifesté.

Lise Bourbeau

Qui dirige votre vie : vous ouvos croyances ?N'essayez même pas de répondre à cette question car la majorité des humains ne peuvent pas le faire. Pourquoi ? Parce qu'ils sont conscients d'à peine 10% de ce qu'ils pensent, ressentent, disent et font. Cette constatation est alarmante quand on considère le fait que l'inverse s'applique: les humains sont inconscients à 90% du temps.

Cette notion est très difficile à accepter par l'ego humain. Nous aimerions bien croire que nous savons toujours ce qui se passe. Quand je parle de conscient, je veux dire savoir simultanément ce qui se passe aux plans physique, émotionnel et mental.

Ce qui est encore plus alarmant, c'est que nous avons tous développé un gros ego en laissant notre mental nous diriger. Cet ego se développe au fur et à mesure que nous fabriquons des croyances.

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Qu'est-ce qu'une croyance ? C'est une conclusion tirée à un moment de notre vie suite à un événement qui a eu un impact sur soi. Cette conclusion s'est avérée une décision prise pour nous protéger. C'est pourquoi l'ego est convaincu que, pour nous protéger, nous devrions toujours l'écouter. Comme un parent qui, voulant trop protéger son enfant, ne le laisse jamais sortir dehors. Même si l'intention du parent est bonne, est-ce que cela veut dire que cette décision est bonne pour l'enfant ? On sait bien que non. Il en est ainsi avec les croyances que nous avons acquises et que l'ego utilise pour vouloir nous protéger.

Exemple: un enfant tombe malade et reçoit enfin le genre d'attention qu'il désirait depuis longtemps. Il arrive à la conclusion qu'il faut être malade pour avoir l'attention qu'il désire. Il prend donc la décision (en général de façon inconsciente) de devenir malade aussitôt qu'il a besoin d'attention. Cela le protège de souffrir de rejet ou d'abandon.

Un autre exemple: un enfant fait rire de lui lorsqu'il pose des questions parce qu'il a de la difficulté à comprendre. Il prend la décision de faire semblant de comprendre, de ne plus poser de questions pour se protéger de revivre ce genre d'humiliation. Il croit ou est arrivé à la conclusion que ne pas comprendre du premier coup veut dire être considéré inférieur et faire rire de soi.

Depuis notre tendre enfance, nous avons pris des centaines de décisions de ce genre, c'est-à-dire nous avons accumulé des centaines de croyances dans notre plan mental. Comme la plupart de ces croyances ne sont pas conscientes, elles nous dirigent à notre insu. Elles deviennent même des créatures mentales qui nous parlent dans notre tête. C'est comme si nous devenions une multitude de personnages vivant dans le même corps. Nos actions et réactions sont décidées par ces parties en nous à notre insu. Comme cela se passe de façon inconsciente, nous sommes assurés que c'est nous (notre être) qui décidons quand, en réalité, nous ne décidons pas, nous sommes en réaction.

Revenons aux exemples donnés. Cet enfant devenu adulte, qui croit qu'il faut être malade pour avoir de l'attention, sera davantage porté à "attraper" les maladies des autres et sera même plus prône aux accidents. Le danger avec une telle croyance, c'est que s'il n'a pas assez d'attention avec des maladies ordinaires, il aura besoin de maladies de plus en plus graves et rares pour faire en sorte que les autres lui portent attention. Par ailleurs, il deviendra convaincu qu'il n'a rien à voir avec tous ses problèmes physiques. Il va plutôt se plaindre qu'il n'est pas chanceux, qu'il a une consistance fragile, etc. Il ne pourra pas admettre que c'est sa façon de penser qui cause ses problèmes. Son ego préfère qu'il continue d'être malade car il croit que c'est le moyen par excellence pour lui éviter de se sentir rejeté ou abandonné.

La même chose pour l'enfant devenu adulte qui a peur de faire rire de lui. Ce dernier s'empêche de parler, voire même refuser un nouveau poste, par peur de ne pas tout comprendre tout de suite. Il évitera tout pour ne pas faire rire de lui. Il est convaincu qu'il dirige lui-même sa vie mais, en réalité, c'est sa croyance (une partie de son ego) qui le fait agir de façon à éviter une autre expérience d'humiliation.

Comme vous pouvez le constater par ces deux exemples, l'humain a une capacité énorme de croire qu'il dirige sa propre vie. Et bien non! Nous écoutons plutôt toutes ces petites voix en nous qui croient nous aider ou nous protéger, nous convainquant d'agir à l'opposé de ce que nous voulons, c'est-à-dire à l'opposé de ce que notre être veut véritablement.

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Voici d'autres exemples très courants tirés des différents domaines de la vie:

Domaine Croyance Conséquences

Santé Manger 3 repas par jour pour être en

santé

Manger lorsque le corps n'en a pas

besoin . User son corps et le faire vieillir.

Relation parent-enfant

Parents responsables du

bonheur des enfants

S'accuser aussitôt que l'enfant ne réussit pas, qu'il est malheureux ou malade. Crée des problèmes de dos.

Relation intime

Si je m'occupe bien de l'autre, il ne m'abandonnera

pas.

Faire sans cesse des pirouettes pour l'autre, ne pas être vrai et ne

pas écouter ses propres besoins.

Problèmes de dépendance.

Argent Aimer l'argent n'est pas assez spirituel.

Avoir des problèmes financiers et surtout ne

jamais avoir de surplus. Problèmes au bas du dos et au nerf

sciatique. Poids Manger les choses

que j'aime fait engraisser

S'accuser chaque fois qu'on s'accorde une

douceur, être frustré et chercher à maigrir continuellement.

Problèmes de poids. Travail Quand je prends

mon travail à coeur, au sérieux, je suis une bonne

personne.

Trop en faire au travail jusqu'à faire profiter de

soi. Problèmes cardiaques éventuels

ou burn-out. Sexualité C'est le sexe qui

garde deux personnes ensemble.

Faire des pirouettes, se forcer à faire l'amour au détriment de ses besoins. Frustration.

Problèmes aux organes génitaux.

Loisirs On peut se permettre de

s'amuser seulement quand

Ne jamais arrêter, toujours être dans l'action. Se sentir

coupable quand on 151

toutes nos tâches sont accomplies.

s'arrête et qu'il reste quelque chose à faire.

Hypoglycémie.

Nous utilisons notre énergie mentale, sous forme de mémoire, pour créer toutes nos croyances. J'appelle ces dernières des excroissances mentales. Comme les excroissances physiques que nous créons avec de la matière physique (tumeurs, kystes, verrues, etc.) ne sont pas naturelles et utiles pour le corps humain, les croyances mentales ne sont pas plus naturelles ni utiles.

Si vous voulez devenir le maître de votre vie, vous devez devenir conscient de toutes vos croyances et décider qu'à l'avenir, vous voulez vous-même diriger votre vie.

Comment devenir plus conscient ? À chaque fois que vous décidez quelque chose, prenez les quelques secondes nécessaires pour vous demander si c'est ce que vous voulez vraiment ou si votre décision est basée sur une peur.

Si elle est basée sur une peur, posez-vous la question: "Si je me permettais d'avoir, de faire ou d'être ce que je veux vraiment, que pourrait-il m'arriver de désagréable ? "La réponse à cette question est une croyance non bénéfique.

Un autre moyen consiste à vérifier ce qui se passe en vous lorsque vous critiquez ou accusez (vous-même ou une autre personne). Chaque critique ou accusation est une réaction activée par une de vos croyances. Ce n'est pas vous qui accusez mais bien une de vos parties qui croit que ceci ou cela est mal ou non acceptable.

Une autre façon de découvrir des croyances non bénéfiques est de faire une liste de ce que vous voulez véritablement si toutes les circonstances étaient parfaites. Cette liste doit couvrir tous les domaines de votre vie. Ensuite, soulignez tout ce que vous n'avez pas ou ce que vous ne croyez pas possible d'avoir un jour. Posez-vous la question : "Si je me permettais d'avoir ou de faire ceci ou cela, cela m'aiderait à "être" quoi ? Si je me permettais d'être ainsi, que pourrait-il arriver de désagréable ou de non acceptable ?" Vous découvrirez ainsi une partie de vous qui vous empêche d'être ce que vous voulez, croyant toutefois vous aider. Mais en réalité, elle vous bloque.

En d'autres mots, tout ce qui vous arrive qui est contraire à ce que vous désirez, que ce soit aux plans physique, émotionnel ou mental, est une indication que vous laissez une croyance non bénéfique vous diriger. Vous deviendrez le maître de votre vie lorsque vous agirez en toute conscience et que ce sera votre coeur qui dirigera.

Malheureusement, autant votre ego est convaincu de vous aider, autant il ne peut pas savoir ce qui est véritablement bon pour vous. Pourquoi ? Parce que la dimension mentale de l'humain a été créée pour être au service de l'être. Le mental, étant de la mémoire, ne peut fonctionner qu'à partir de ce qu'il a enregistré depuis l'enfance. L'être humain, voulant toujours vivre de nouvelles expériences, doit donc diriger sa vie en dictant à son mental ce qui est bon pour lui ou non.

Reprenons les deux exemples cités du début. Celui qui croit qu'il faut être malade pour avoir de l'attention va continuer à se faire arriver des maladies tant qu'il y croira. Par contre, même si cette croyance lui évite la souffrance d'un rejet ou d'un abandon, cette

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personne ne se sent pas bien car elle se coupe de plusieurs autres expériences à cause de ses maladies. Elle doit donc décider un jour qu'elle en a assez d'être malade et prendre une autre décision, celle qu'elle peut avoir de l'attention d'une façon qui ne lui nuira pas.

L'autre personne doit décider qu'elle peut accepter de ne pas tout savoir, voire même de l'avouer aux autres, sans croire qu'elle fera nécessairement rire d'elle ou être humiliée.

Malheureusement, la plupart d'entre nous éprouvons des difficultés à prendre ce genre de décision car nous avons laissé nos croyances diriger pendant tellement longtemps, qu'il est difficile de se faire à l'idée qu'il peut en être autrement.

Habituellement, avant de décider de ne plus nous laisser diriger par une croyance, nous attendons que les effets de celle-ci nous fassent souffrir davantage que la souffrance ressentie en la laissant nous diriger. Par exemple, lorsque la personne qui est toujours malade souffrira plus de cette situation que le rejet ou l'abandon qu'elle pourrait vivre en n'étant pas malade, elle se remettra en question.

Mais pourquoi attendre si longtemps? Pourquoi ne pas se prendre en main et décider de faire tout en notre pouvoir pour devenir conscients de nos croyances non bénéfiques ? Ainsi nous pourrons y remédier avant de trop souffrir. Nous créerons ainsi un monde avec moins de souffrance, où il fait bon vivre.

Lorsque vous découvrez ces croyances, il est important de ne pas vous en vouloir d'avoir cru à quelque chose qui vous a empêché d'être vous-même. Acceptez l'idée que vous pensiez sincèrement vous protéger grâce à elles. Lorsque vous réalisez que vous n'avez plus besoin d'un certain vêtement ou d'un objet chez vous, vous en voulez-vous de l'avoir acheté ? Non, car au moment de l'achat, vous étiez sûr qu'il vous serait utile. Maintenant que vous n'en avez plus besoin, vous le laissez aller. Vous devez agir ainsi avec vos croyances.

Chaque croyance dissoute vous fera sentir soulagé, plus léger. Votre ego prendra moins de place. Cela vous permettra d'être de plus en plus dans votre coeur, c'est-à-dire à l'écoute de vos vrais besoins. En étant dans votre coeur, vous serez plus dans la lumière et il vous sera beaucoup plus facile d'y voir clair pour vous et les autres.

Lise Bourbeau

Qui es-tu?

La plupart des gens passent toute une vie sans jamais savoir réellement qui ils sont. Peut-être que tu bases ton identité selon ton éducation ou ton instruction (perspective qui ne vient que de ta dimension mentale) ou selon ce que tu vois dans le miroir (idée fondée seulement sur ton aspect physique) ou selon tes réactions face aux autres ou aux événements dans ta vie (ceci ne représente que ton aspect émotionnel).  

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Tu es beaucoup plus que ce que tu penses, vois et sens: tu es une lumière d'amour qui désire seulement rayonner mais qui l'a oublié et qui en est empêchée par les fausses conceptions que tu as de toi-même. Tu es un être divin qui ne veut vivre que dans l'amour !  Pour arriver à penser, voir et sentir cette vérité, tu dois te défaire des peurs, des notions de bien et de mal, des croyances inconscientes non bénéfiques que tu as acquis en grandissant. Tu dois aussi apprendre à laisser ton Dieu intérieur, qui sait exactement ce qui est bon pour toi, te guider. Les émotions désagréables, inquiétudes, maladies, accidents, etc, viennent te rappeler que tu as oublié ton Dieu intérieur qui ne veut que de l'amour et de l'harmonie pour toi.  Par contre, même si tu t'es égaré ou que tu as choisi d'écouter autre chose que ton DIEU intérieur, IL est toujours là ! IL te laisse penser, parler ou agir à ta guise. IL t'observe et te laisse apprendre par tes expériences (souvent appelées "erreurs" par les gens). IL respecte tes choix par amour pour toi. IL attend que tu décides de mettre fin à tes expériences désagréables en passant à l'action. Une première action pour y arriver, c'est de t'accepter tel que tu es. Également, tu y réussiras en sentant et en réalisant que tu es une personne spéciale, qui peut tout, qui mérite ce qu'il y a de plus beau sur terre et rien de moins ! Tu es une personne extraordinaire !

Lise Bourbeau

Récoltons-nous toujours ce quenous semons ?

Je me fais poser fréquemment cette question, car il se passe souvent des incidents dans notre vie où nous ne pouvons imaginer avoir semé la même chose que la récolte. La réponse à cette question est TOUJOURS OUI, car c'est une loi immuable qui gère cette récolte. Cette loi s'appelle la loi du retour ou la loi de CAUSE ET EFFET.

La raison pour laquelle beaucoup de gens s'interrogent sur la véracité de ce « toujours » est le fait qu'ils croient que la récolte leur revient par les mêmes actions. Voici donc l'élément primordial à ne pas oublier pour bien comprendre cette loi: elle agit en fonction de notre attitude (peurs, accusations, croyances, etc.) et non en fonction de nos actions.

Prenons l'exemple d'une maman qui a un fils qui ne veut plus la voir, encore moins lui parler. Cette maman vit beaucoup d'émotions et accuse son fils. Si on lui demandait ce qu'elle a bien pu semer, elle dirait sans doute qu'elle n'a jamais fait ça à personne dans sa vie. Selon les apparences, il est vrai qu'il semble difficile de comprendre ce qu'elle a semé. Dans ce cas, elle doit regarder ce qu'elle accuse l'autre d'ÊTRE. Trouve-t-elle son fils ingrat, entêté, orgueilleux, égoïste ? Elle récolte donc une personne dans sa vie avec, selon elle, un comportement ingrat, entêté, orgueilleux et égoïste. Pour savoir ce qu'elle a semé, elle doit s'intérioriser et se demander ce qui a pu se passer entre elle et son fils où elle s'est accusée ou jugée de la même chose. Ce n'est pas toujours avec la même personne, mais il est bon de vérifier là en premier. Par exemple, elle aurait pu se juger de la même chose dans une situation qu'elle a vécue avec son père.

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Lorsqu'elle trouve la situation qui aurait pu provoquer ce genre de jugement de la part de son fils, elle doit regarder quelle a été son intention à ce moment-là. Il y a de fortes chances qu'elle découvre que son intention n'était pas de nuire à l'autre. Elle voulait peut-être le protéger ou vouloir lui donner une leçon afin qu'il change pour le mieux ou elle exprimait tout simplement ses propres limites à elle. En prenant conscience de sa propre intention, elle arrivera à s'accepter dans cette situation, donc accepter l'autre également.

Si elle ne peut trouver une situation où son fils aurait pu la juger ou l'accuser de la même chose, le seul moyen pour le savoir sera de vérifier avec lui. On sait qu'il ne veut plus lui parler, mais si elle l'appelle ou si elle lui écrit en lui disant qu'elle est en train de faire un travail sur elle afin de découvrir ce qu'elle a semé, il sera beaucoup plus ouvert à la rencontrer ou à lui parler. L'élément le plus important pour que cela se produise est qu'il ne doit sentir aucune accusation de la part de sa mère. Il doit sentir qu'elle prend entièrement sa responsabilité et qu'elle sait maintenant que la situation difficile entre eux deux ne vient pas de lui, mais bien d'une récolte de quelque chose qu'elle a semé.

La récolte est plus facile à découvrir lorsque la situation difficile se passe avec une autre personne. Les situations où nous récoltons quelque chose de désagréable et qui n'impliquent pas une autre personne directement demandent un plus grand travail d'intériorisation.

Prenons l'exemple de monsieur qui a été très à l'aise financièrement depuis de nombreuses années et qui se retrouve au bord de la faillite. Pour découvrir ce qu'il a semé, il doit prendre conscience de ce qu'il a mis en mouvement pour s'attirer cela. Avait-il peur d'être pauvre ? A-t-il tout fait pour réussir dans le seul et unique but de ne pas se faire juger par les autres ? Se valorisait-il seulement par son argent ? On peut constater par cet exemple que sa motivation première était de ne pas être pauvre et/ou de ne pas être jugé par les autres. Comme le subconscient ne prend pas en considération les mots négatifs et se fie seulement aux images qui viennent avec nos pensées, nos croyances, nos actions, voilà la raison pour laquelle nous finissons par récolter ce que nous avons semé en nous.

Pourquoi devons-nous toujours récolter ainsi ? Parce qu'afin de vivre dans le bonheur total et la paix intérieure, nous devons arriver un jour à vivre toutes les situations dans l'amour, c'est-à-dire dans l'acceptation sans aucun jugement de bien ni de mal. Arriver un jour à reconnaître que tout est expérience et que nous devons apprendre à faire le tri parmi toutes ces expériences pour découvrir ce qui est le plus intelligent pour nous-même.

Notre Dieu intérieur est d'une intelligence parfaite. Il ne veut pas nous punir, il veut simplement nous aider à devenir conscient de tout ce que nous n'avons pas encore accepté de nous-même. Nous le récoltons donc sous forme d'expériences difficiles et aussitôt que nous nous acceptons et que nous acceptons l'autre, même si ce genre d'expérience revenait, elle ne serait plus vécue de la même façon.

Dans les deux exemples cités plus haut, la maman ne s'acceptait pas en tant que personne entêtée, orgueilleuse, ingrate et égoïste. S'accepter veut dire se donner le droit d'être ce que nous sommes à chaque instant en considérant que nous sommes humains avec des limites. Ce n'est qu'ainsi qu'elle arrivera à ce qu'elle préfère être.

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Dans le deuxième exemple, cet homme ne se donnait pas le droit d'être pauvre et ne reconnaissait pas sa propre valeur au-delà de l'argent. Ce genre d'homme a la même difficulté à accepter ces traits de caractère chez les autres.

Lorsque vous récoltez une situation qui vous fait souffrir énormément et que la semence est difficile à trouver, il est fort probable que ça vienne d'une autre vie. Le meilleur moyen de retrouver l'harmonie est d'accepter la situation et vous accepter dans ce que vous vivez.

En conclusion, sachons que la récolte est toujours pour nous aider à devenir conscient de ce qui se passe au plus profond de nous et de savoir si ces façons d'être sont acceptées ou non. Vous aurez l'agréable surprise de découvrir qu'au fur et à mesure que vous vous accepterez, vous attirerez davantage tout ce qui vous apporte bonheur et harmonie. La clé, c'est l'acceptation!

Lise Bourbeau

 Savez-vous donner véritablement ?

Selon les lois de la prospérité, il est dit que plus on donne et plus on reçoit, plus on s'ouvre à l'abondance. Un grand nombre de gens doutent de cette loi car ils disent ou pensent souvent que même s'ils donnent, ils ne reçoivent pas autant en retour.

Cette loi n'est efficace que pour ceux qui donnent véritablement, c'est-à-dire ceux qui donnent pour le simple plaisir de donner, donc sans aucune attente. Très peu de personnes savent donner de cette façon car cela ne faisait pas partie de leur éducation. La plupart de nous avons plutôt appris à donner pour toutes sortes de raisons, excepté la bonne, c'est-à-dire celle de vouloir faire plaisir à l'autre, selon les désirs de l'autre. Quand je parle de don, je ne parle pas seulement de donner des biens ou de l'argent mais aussi du temps, de l'attention, un sourire, un compliment, une bonne pensée, etc.

Je vais maintenant élaborer sur les différentes façons qu'on a de donner et les différentes raisons pour lesquelles les gens donnent. Peut-être vous reconnaîtrez-vous dans l'une d'entre elles...

Donner par devoir ou parce qu'il faut :

Si vous appartenez à cette catégorie, vous donnez parce que vous avez appris qu'une bonne personne agit ainsi. Exemples: faire quelque chose pour son enfant, son conjoint, ses parents, etc. sans avoir véritablement le goût de le faire. La plupart du temps, vous ne vous demandez même pas si vous en avez le goût ou non. Vous savez seulement que si vous ne donnez pas, vous vous sentirez coupable. Vous donnez même des choses ou du temps sans vérifier si c'était ce dont l'autre avait besoin. Vous donnez pour satisfaire votre tête, votre ego, qui vous dit qu'il faut le faire. Vous donnez même quand cela ne fait pas votre affaire ou celle de la personne à qui vous donnez. De plus, il est à peu près sûr que vous croyez que les autres devraient agir comme vous. Vous devez être déçu

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quand ils ne le font pas!

Ce qui motive ce genre de don : la peur de ne pas être considéré comme une bonne personne.

Donner pour rendre l'autre heureux :

Si vous donnez pour cette raison, c'est que vous vous croyez responsable du bonheur de ceux que vous aimez. Vous croyez devoir répondre à toutes leurs attentes. En agissant ainsi, vous ne pouvez pas éprouver beaucoup de plaisir car cette croyance vous amène souvent à dépasser vos limites. Le fait de croire que vous êtes responsable du bonheur des autres vous incline à croire que les autres sont responsables du vôtre. Vous avez donc des attentes envers ceux qui vous entourent. Exemple: si vous vous forcez pour toujours être à l'heure pour préparer les repas de votre conjoint parce que c'est ce qu'il veut, vous vous attendez, probablement, à ce qu'il soit toujours à l'heure lui aussi. Cette façon de penser ne peut qu'engendrer beaucoup de culpabilités quand vous osez parfois ne pas répondre aux attentes des autres. Il est grand temps de devenir conscient qu'il n'y a pas une personne sur cette planète qui possède le pouvoir d'en rendre une autre heureuse. Le bonheur ne peut venir que de l'intérieur de soi.

Ce qui motive ce genre de don : la peur de déplaire à l'autre ou de rendre l'autre malheureux.

Donner parce que c'est la coutume, la tradition :

Si tel est le cas, vous êtes le genre de personne qui se force pour donner des cadeaux à tous ceux qu'elle aime dans le temps des fêtes, aux anniversaires, etc. Qu'arrive-t-il si, par exemple, vous donnez un cadeau dans le temps des fêtes à quelqu'un qui ne vous en donne pas un en retour ? Allez-vous continuer à lui en donner à chaque année ? Je suis certaine que non car ce genre de don est fait avec attentes. De plus, vous vous sentez sûrement coupable quand vous n'avez pas le goût de donner ou quand vous avez oublié une date d'anniversaire.

Ce qui motive ce genre de don : la peur de se faire juger d'ingrat ou de marginal.

Donner dans le but de manipuler:

Vous donnez de cette façon quand vous vous efforcez d'être gentil ou très attentif envers quelqu'un en sachant que vous avez une faveur à lui demander ou quand vous voulez vous faire pardonner pour une faute quelconque. Ce genre de don vous crée un malaise au niveau mental car vous savez que vous n'êtes pas vrai; les détours faits pour arriver à vos fins le démontrent.

Ce qui motive ce genre de don : la peur de laisser paraître sa vulnérabilité ou peur d'admettre sa dépendance à l'autre.

Donner pour avoir de la reconnaissance :

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Si vous agissez ainsi, vous êtes le genre de personne qui ne connaît pas vraiment sa valeur. Vous êtes très serviable, mais vous vous attendez de recevoir un "merci". Vous tentez de vous rendre indispensable. Vous en prenez souvent beaucoup sur votre dos et vos épaules, souvent plus que vos limites.

Cette façon d'agir est souvent la cause d'un surplus de poids. Elle vous fait vivre aussi beaucoup d'émotions car vous avez de la difficulté à accepter que l'on vous critique. Quand on vous dit que vous auriez dû agir autrement, le coeur vous manque. Vous pensez : "Veut-il ma peau ? Je fais tout pour lui et ce n'est pas encore assez." Vous recherchez avidement la reconnaissance. Quand vous reconnaîtrez véritablement votre valeur, vous aurez plus de respect pour vos limites et vous saurez que vous êtes aimé et reconnu même si vous en prenez moins sur vos épaules.

Ce qui motive ce genre de don : la peur de ne pas être aimé, reconnu.

Donner parce que vous avez reçu.

Si vous êtes ce genre de personne, vous avez beaucoup de difficulté à recevoir gratuitement. Vous ne pouvez croire qu'on ait pu vous donner seulement pour vous faire plaisir et sans attentes. Vous vous sentez obligé de donner en retour. Vous avez peur qu'on vous traite d'ingrat, de non reconnaissant et de profiteur. Il y a aussi la peur de ne plus rien recevoir si vous êtes vu de cette façon. De plus, vous croyez que les autres vous donneront quelque chose parce que vous leur en avez donné. Vous avez donc des attentes quand vous donnez.

Ce qui motive ce genre de don : la peur d'être jugé de profiteur, de ne pas être assez reconnaissant ou d'ingrat.

Comme vous pouvez le constater, les différentes façons de donner énumérées plus haut sont toutes des façons comportant des attentes. Ces façons, étant motivées par la peur, forment un blocage au niveau mental, émotionnel et physique. Tant et aussi longtemps que vous n'apprendrez pas à donner sans attentes, vous vivrez les mêmes angoisses et émotions, donc il n'y aura aucun changement dans votre vie.

Pour créer un déblocage, il faut de l'amour de soi qui est l'essence même de la vie. Pour que quelque chose bouge, évolue, se transforme, ça prend de la vie, de l'amour ! Voilà pourquoi vous devez donner sans attentes (avec amour).

Si vous voulez recevoir au centuple, vous devez donner seulement pour le plaisir de donner. Afin de vérifier si vous savez donner sans attentes, regardez si vous pouvez donner de façon suivante et vous sentir bien par après :

Donner de l'argent à votre enfant en sachant fort bien qu'il l'utilisera pour s'acheter ou faire quelque chose avec lequel vous n'êtes pas d'accord. De plus, être capable d'éprouver du plaisir à sentir le plaisir qu'il vivra lui-même en utilisant cet argent.

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Donner un cadeau à quelqu'un à son anniversaire quand vous savez que cette personne oublie presque toujours les anniversaires des autres. De plus, lui donner quelque chose qui, vous le savez pour l'avoir vérifié ou entendu, lui fera plaisir.

Ne pas vivre d'émotions quand vous donnez quelque chose à quelqu'un et que ce dernier vous dit que ce n'est pas à son goût. Offrir à la place de changer ce cadeau avec plaisir.

Une autre façon de vérifier si vous donnez vraiment sans attentes est d'observer votre façon de recevoir. Un bon donneur est aussi un bon receveur. Si tous refusent de recevoir, les donneurs donneront à qui ? Si vous êtes capable de recevoir un compliment, une attention ou un objet sans sentir que vous avez besoin de donner en retour, voilà un bon signe démontrant que vous reconnaissez que l'autre a tout simplement voulu vous faire plaisir sans attentes.

Alors, allez-y donc, pratiquez-vous à donner sans attentes. Vous verrez que la récolte ne tardera pas à venir. Cependant, vous ne pouvez savoir quand, comment ou par qui cette récolte vous parviendra. Laissez l'univers s'en occuper. La grande loi de cause à effet est constamment à l'oeuvre. Rien ne l'arrête. C'est une loi universelle immuable.

Pratiquez-vous à vouloir donner davantage plutôt que d'avoir peur du manque, de perdre ou de ne pas en avoir assez. La vie sera beaucoup plus agréable pour vous. Elle vous remplira de joie de vivre !

Lise Bourbeau

Savez-vous vous engager?

Il ne peut y avoir de bonnes relations, qu'elles soient avec le conjoint, les parents, les enfants, les amis, au travail sans qu'il y ait d'engagement. Voici un test pour vous aider à vérifier votre capacité de vous engager véritablement.

Répondre par JAMAIS, PARFOIS, SOUVENT ou TOUJOURS. Ensuite, donnez-vous 0 point pour les jamais, 2 points pour les parfois, 4 points pour les souvent et 6 points pour les toujours. Additionner le tout et reportez-vous à l'interprétation des résultats ci-bas.

Top of Form  Jamais Parfois Souvent Toujours 1. Quand je reçois une invitation, j'ai de la difficulté à dire oui ou non immédiatement à cette

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invitation.2. J'aime être sûr avant de m'engager par peur de prendre la mauvaise décision.3. Après avoir pris une décision me concernant, je remets à plus tard sa mise en exécution. (ex.: suivre un régime ou faire des exercices physiques).4. Après avoir promis quelque chose à quelqu'un, il m'arrive d'oublier.5. Je trouve que les autres ne s'engagent pas assez avec moi.6. Lorsque je rencontre un nouveau compagnon, je crois qu'il est mieux d'attendre plusieurs mois avant de s'engager.7. Aussitôt que ma relation de couple ne va plus à mon goût, je commence à penser que je dois peut-être laisser mon conjoint ou ma conjointe.8. Dans quelque domaine que ce soit, j'attends que l'autre s'engage avec moi avant de m'engager moi-même.9. Je crois à l'union libre dans un couple. Ainsi, si la relation ne fonctionne pas, il est plus facile de se quitter.10. Je crois vivre davantage mon moment présent en disant oui à une demande à la toute dernière minute.11. Mon patron ou mes collègues de travail doivent me rappeler certaines choses que je dois faire.12. Une fois engagé, je me force pour tenir cet engagement car c'est irresponsable de se désengager.

Interprétation des résultats

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0 point: Bravo, vous êtes l'exception. Vous savez vous engager parfaitement. Je vous suggère, par contre, de demander à quelqu'un qui vous connaît bien de refaire ce test pour vous. Il nous arrive fréquemment de ne pas se voir tels que nous sommes. Cette recommandation vaut pour tous.

2 à 24 points: Vous savez bien vous engager. Vous êtes déjà assez conscient de la valeur de l'engagement. Vous êtes sur la bonne voie. Les possibilités sont très bonnes pour que les autres aient le goût de s'engager avec vous.

26 à 52 points: Vous êtes dans la moyenne des gens qui n'ont pas une bonne compréhension du sens accordé au mot engagement. Vous avez une certaine peur de l'engagement. Ne soyez pas surpris si les autres ne s'engagent pas assez avec vous ou ne gardent pas leur engagement.

54 à 72 points: Vous avez de sérieux problèmes d'engagement. Il est urgent pour vous d'y remédier car les peurs que vous entretenez ne peuvent que nuire à vos relations. Souriez! Il n'est pas trop tard!

S'engager signifie "se lier ou lier quelqu'un par une promesse, un contrat ou une convention. C'est savoir honorer une décision".

Un engagement n'est possible que dans le monde matériel, c'est-à-dire dans le "faire" et dans le "avoir". Un engagement doit être mesurable, quantifiable; c'est la contrepartie matérielle de la responsabilité au plan spirituel.

Vous ne pouvez pas vous engager au niveau du "être". Par exemple, "être patient", "être généreux", "être fidèle", etc. Qui peut dire si vous gardez votre engagement ou non? Quand quelque chose n'est pas mesurable, l'évaluation de l'état observé est tout à fait relative et fortement subjective. Ce qu'une personne appelle "généreux" peut ne pas l'être du tout pour une autre.

Par contre, vous pouvez vous engager à ne pas crier plus d'une fois par jour, à ne pas avoir de relations sexuelles avec un autre partenaire ou à contribuer une certaine somme d'argent à tous les mois au budget familial. Il est donc possible de vérifier si l'engagement est tenu ou non.

Pourquoi certaines personnes ont-elles de la difficulté à s'engager?

Le fait d'avoir de la difficulté à vous engager dans une relation intime est généralement causé par une mauvaise expérience dans votre première relation amoureuse, celle vécue avec votre parent du sexe opposé. Vous êtes-vous senti trahi par ce parent ? Vous a-t-il laissé tomber à un certain moment ? Vous a-t-il déçu dans la confiance que vous lui faisiez ?

Il n'est pas rare que le même genre d'expérience se répète plus tard, ce qui confirme votre croyance voulant que vous ne voulez pas vous engager avec quelqu'un car cela fait trop souffrir.

Si vous avez de la difficulté à vous engager dans d'autres domaines, ça peut être causé par la peur de prendre des risques, par peur de vous tromper, ne pas prendre la bonne

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décision, par peur de ne pouvoir remplir votre promesse parce que vous doutez de vos capacités. Si vous avez de la difficulté à vous désengager cela peut être par peur du rejet, de ne pas être aimé, de blesser, etc., lorsque vous changez d'idée. Vous vous imposez donc de tenir votre engagement. Vous ne vous permettez pas de vous désengager, c'est ce qui fait que vous devenez une personne rigide. Il y a aussi les personnes qui veulent que les autres s'engagent avant de le faire eux-mêmes par peur de se faire avoir, de faire profiter d'eux.

Toutes ces raisons sont basées sur de la peur. Elles ne sont donc pas bénéfiques. Elles ne correspondent pas à vos désirs véritables.

Vous vous demandez peut-être: "Pourquoi est-il si important de s'engager ?"

Voici quelques bienfaits qu'on peut retirer d'un engagement :

Le fait de vous engager dénote que vous êtes dans votre pouvoir et que c'est vous qui dirigez votre vie. Vous ne pouvez devenir maître de votre vie que lorsque vous vous engagez à réaliser votre vie selon votre vision et vos buts. En vous engageant de la sorte dans votre vie extérieure, vous devez vous engager à l'intérieur de vous-même pour commencer.

Abraham Maslow qui fut le premier psychologue à étudier les gens heureux et à succès, a déclaré que ces derniers avaient tous les trois dénominateurs communs suivants :

o Ils savent ce qu'ils veulent.

o Ils s'engagent à leur vision.

o Ils prenent la responsabilité des conséquences de leurs choix.

L'engagement développe aussi la discipline. Le fait de savoir se désengager encourage aussi la flexibilité et la discipline et permet de ne pas devenir rigide.

L'engagement donne une direction dans le domaine choisi. Votre relation de couple est grandement améliorée lorsque vous savez qui fait quoi, qui paie quoi, qui fait quoi avec les enfants, au travail, etc.

L'engagement apporte une stabilité dans votre vie. Savoir s'engager et se désengager permet de développer l'estime de soi.

Un autre bénéfice est le fait que vous récolterez ce que vous semez : les autres s'engageront beaucoup plus avec vous.

De plus, en vous engageant, cela vous permet de devenir conscient de vos limites car comment pouvez-vous savoir jusqu'où vous pouvez aller sans l'avoir expérimenté ?

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Cela vous permet de devenir plus conscient de vos peurs et de vos croyances lorsque vous avez à vous engager ou à vous désengager.

Comment arrive-t-on à s'engager ?

En premier lieu, le plus important à se rappeler est le fait que vous ne vous engagez jamais avec les autres mais seulement avec vous-même! Lorsque vous croyez que c'est avec les autres, cela ne fait que flatter votre ego.

Supposons que vous vous engagez à vous occuper de votre santé, vous devez être précis, c'est-à-dire déterminer combien de fois par jour ou par semaine vous allez faire quoi, manger quoi ou boire quoi, etc.

S'il vous arrive de douter de votre capacité de respecter votre engagement, regardez quelle peur et quelle croyance se cachent derrière vos doutes. Vous les trouverez en vous demandant: "Que peut-il m'arriver si je respecte mon engagement de m'occuper de ma santé ?". La réponse peut être : "Ma vie va devenir trop ennuyante", "Je vais me couper de certains plaisirs", ou "Je vais être trop différent des autres". Prenez le temps de vérifier si cela est véritablement vrai. L'avez-vous vraiment expérimenté ? Ou est-ce une croyance ou une peur achetée de quelqu'un d'autre ?

Il se peut que vous vous rendiez compte que vous vous en êtes trop demandé, que vos attentes sont au-delà de vos limites. Il est alors important de vous donner le droit de vous désengager. Donnez-vous la permission de revenir sur votre décision. Vous devez le faire avec vous-même et avec les autres. Ce n'est qu'ainsi que vos limites se transformeront. En effet, en vous donnant le droit d'avoir des limites, celles-ci auront de moins en moins de pouvoir sur vous à l'avenir.

Par contre, n'oubliez pas que vous récoltez ce que vous semez. Si vous vous désengagez souvent, les autres le feront aussi avec vous. Cela vous permettra tout de même de vérifier si vous vous donnez le droit de vous désengager. Si oui, cela ne vous dérangera pas quand les autres le feront. De plus, vous aurez le plaisir de constater que les autres accepteront bien votre désengagement. Il arrive souvent que ça fait l'affaire des deux !

Combien de fois certaines personnes se forcent à tenir un engagement par peur de déplaire à l'autre et l'autre de même. Si l'un des deux avait été vrai et avait osé se désengager, l'autre en aurait été soulagé.

Par contre, si vous êtes de ceux qui se font une gloire de se désengager en disant : "Je me fais un cadeau, je me désengage ou je ne finis pas quelque chose. Auparavant, je n'aurais jamais pu faire cela !", vous ne vous acceptez pas dans votre désengagement. Vous dites cela pour vous déculpabiliser. Vous êtes parmi ceux qui se forçaient à garder leur engagement et une telle attitude démontre que vous allez maintenant à l'autre extrême.

Il est important aussi de vous rappeler l'importance de ne pas s'engager au nom de quelqu'un d'autre ou de se désengager sans sa permission.

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En conclusion, souvenez-vous que la raison principale pour vous engager est d'être plus heureux, que ce soit dans une vie de couple, au travail, avec les enfants. Autrement, si votre engagement vous rend plus malheureux, il n'est pas intelligent.

Voilà pourquoi vous devez vous engager avec votre coeur, sans attentes et en vous donnant le droit de découvrir vos limites grâce à cet engagement.

Lise Bourbeau

Se voir à travers les autres

Saviez-vous que la façon dont vous voyez tout ce qui vous entoure — autant les objets, la nature que les personnes – est un reflet de ce que vous êtes et surtout de ce que vous croyez être dans le moment ? Eh bien, c’est vrai !

Il y a plusieurs avantages à accepter ce fait. Cela vous permet de :

Découvrir ce que vous ignorez de vous-même; Savoir ce que vous acceptez ou non de ce que vous êtes;

Développer de la compassion pour les personnes qui vous dérangent; Développer la notion de responsabilité, réduisant ainsi la culpabilité envers vous-

même et la culpabilisation des autres.

Regardons ensemble comment vous découvrir à travers les gens qui vous entourent.  Prenons l’exemple d’un collègue de travail qui vous énerve. Ce n’est pas ce qu’il fait ou dit qui vous fait réagir, mais bien votre jugement de ce qu’il est. Pour vous voir à travers ce collègue, vous devez vous poser la question : Je le juge ou je l’accuse d’ÊTRE quoi ? Supposons que la réponse soit : Je l’accuse de me manquer de respect, donc d’ÊTRE irrespectueux. Cette réponse indique que vous n’acceptez pas une personne irrespectueuse, signifiant que lorsque vous êtes ainsi, vous ne vous acceptez pas. Moins vous voulez voir que vous êtes ce que vous jugez les autres d’être, plus vous vous attirerez des gens que vous jugerez d’être ainsi et plus ils vous dérangeront. Pourquoi puis-je affirmer avec certitude que vous êtes ainsi ? Parce que ce que nous voyons chez les autres est notre miroir. Nous ne pouvons donc que voir ce qui nous appartient. Cet énoncé est une vérité d’ordre spirituel et elle existe pour tout le monde.

Si vous voulez utiliser tous ceux qui vous entourent pour vous connaître et développer davantage d’amour et d’acceptation dans votre vie et, par-dessus tout, améliorer vos relations, voici quoi faire lorsque vous découvrez un aspect de vous-même inconscient et non accepté.

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La première étape est de vérifier, avec la personne que vous jugez, dans quelle circonstance cette dernière vous juge d’être la même chose, comme p.ex irrespectueux. Elle vous donnera probablement un exemple qui vous surprendra, car, selon vous, lorsque vous agissez ainsi, vous êtes loin de vouloir lui manquer de respect.

Deuxième étape : regardez quelle était votre intention ou motivation dans l’exemple donné par cette personne. Sachez alors que l’autre personne a la même intention que vous au moment où vous la jugez d’irrespectueuse.

Selon la loi de cause et effet, nous récoltons toujours selon notre intention. Troisième étape : partagez à l’autre ce que vous avez découvert et remerciez-la de vous avoir permis de faire cette découverte ; la seule raison pour laquelle elle vous dérangeait était le fait que vous n’acceptiez pas d’être irrespectueux. Je sais que ce n’est pas votre préférence d’être jugé d’irrespectueux par les autres mais…

…le seul moyen pour arriver à être ce que nous voulons être est de passer par l’étape de nous accepter dans ce que nous ne voulons pas être. Voilà la principale raison pour laquelle nous devons attirer à soi les personnes nécessaires qui vont nous aider à découvrir ce que nous n’acceptons pas de soi.

Lorsque vous voyez quelqu’un que vous jugez d’être quelque chose de négatif, mais qui ne vous dérange pas, cela vous indique que vous vous donnez le droit d’être PARFOIS ainsi. Vous savez alors que vous vous dirigez vers ce que vous voulez être de plus en plus souvent.

Cet exercice du miroir peut tout aussi bien être utilisé avec un aspect que vous admirez chez quelqu’un, une caractéristique que vous ne croyez pas être. Supposons que vous admiriez une personne organisée. Cela indique que vous êtes en réalité une personne organisée, mais, ne l’acceptant pas, vous faites tout pour ne pas sembler être organisé. Il vous reste donc à vérifier de quoi vous avez peur si vous vous permettiez d’être organisé comme vous le désireriez.

Que votre jugement soit basé sur quelque chose qui vous dérange ou que vous admirez, souvenez-vous que vous vous empêchez de voir que vous êtes ainsi par peur de ne pas être aimé. Cette peur est aussi basée sur une de vos blessures de l’âme qui est le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison ou l’injustice.

Vous avez donc intérêt à profiter de tous les miroirs qui vous entourent afin de mieux vous connaître, de vous accepter et surtout, d’utiliser ce moyen qui est le plus efficace pour améliorer les relations de tous genres.

Lise Bourbeau

Vivez-vous de la culpabilité ?

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Quelle est l'émotion la plus fréquente ? La culpabilité!  La loi nous révèle qu'une personne véritablement coupable est celle qui choisit de faire du mal à quelqu'un d'une façon volontaire et consciente. Elle se définit ainsi dans le monde matériel. Au point de vue spirituel, une personne n'est jamais coupable. Comment puis-je arriver à cette affirmation ?  Prenons l'exemple du père qui, tellement exaspéré par l'attitude de son fils, perd le contrôle et le frappe violemment. La réaction normale et humaine de ce père est de se sentir coupable par la suite. Il s'en veut de cette perte de contrôle. En réalité, veut-il véritablement faire du mal à son enfant? Non, il avait outrepassé ses limites. Même si une de ses parties mentales lui indique que c'est mal, qu'il est coupable, son coeur, lui, dit de se donner le droit d'avoir des limites. Plus il se sentira coupable et plus ce même incident sera susceptible de se reproduire. Voilà pourquoi la culpabilité est inutile. De plus, toute personne qui se sent coupable se fait accuser par les autres au même degré qu'elle s'accuse elle-même. Ceci est un excellent moyen pour devenir conscient de ta propre culpabilité.  Comment puis-je confirmer qu'il n'y a jamais de culpabilité, et ce, même lorsqu'une personne fait du mal volontairement, par vengeance par exemple ? C'est la partie souffrante en elle qui a pris le contrôle de cette personne.  Lorsque tu t'aperçois que tes gestes, tes paroles ou tes pensées ont pu nuire à quelqu'un d'autre, tu peux être désolé pour la personne et même le lui exprimer, mais il est très important de le faire avec compassion pour tes limites ou tes souffrances, sans accusation. Si tu ne le fais pas, tu voudras te punir pour neutraliser ta culpabilité. Les moyens les plus utilisés par les humains pour se pénaliser sont les accidents ou les douleurs soudaines. Même si cela se fait inconsciemment, les gens ont appris que lorsqu'ils sont déclarés coupables, ils doivent payer le prix. Voilà pourquoi il est si important d'arrêter de se croire coupable. Il est beaucoup plus intelligent de prendre la responsabilité de nos faits et gestes au lieu d'agir contre soi.

 Lise Bourbeau

Vivez-vous des émotions ?

Vous avez probablement répondu oui à cette question, sauf si vous faites partie de ceux qui s'imaginent le contraire.

Quand vous sentez quelque chose d'agréable, ce n'est pas une émotion mais plutôt un sentiment. L'émotion vient avec une activité mentale activée par une peur pour soi. L'émotion crée toujours une perturbation intérieure.

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Les émotions sont causées, à prime abord, par les attentes que nous avons envers les autres sans qu'il y ait eu d'engagement clair au préalable. Observez les occasions où vous vivez de la colère, de l'agressivité, de la frustration, de la déception, etc. À quoi vous attendiez-vous qui n'a pas été clarifié d'avance avec l'autre? La plupart du temps, nous nous imaginons que ceux qui nous entourent agissent ou pensent comme nous. Nous présumons aussi, sans vérifier, que le conjoint se comporte de la même façon que nos parents. Par exemple, une femme s'attend à ce que son mari sorte les poubelles, tonde le gazon, etc, alors qu'un homme compte sur son épouse pour préparer les repas, s'occuper des enfants, etc. Il existe un tas d'autres situations similaires qui causent invariablement des émotions. Nous pouvons aussi vivre des émotions quand nous avons trop d'attentes envers nous-mêmes.

Les émotions comme la colère, l'agressivité, la peine, etc, sont des messages du corps émotionnel signifiant que vous n'aimez pas de la bonne façon en ce moment. Quant à la peur et la culpabilité, elles vous indiquent que vous ne faites pas assez confiance en votre grande puissance intérieure et que vous ne mettez pas en pratique la loi de la responsabilité.

Pour apprendre à maîtriser vos émotions, il suffit de vous exercer à aimer. Maîtriser une émotion n'a rien à voir avec la contrôler. Nous croyons souvent l'avoir maîtrisée alors que nous l'avons simplement dominée, c'est-à-dire que nous l'avons enfouie profondément pour qu'elle ne nous fasse plus souffrir consciemment.

Vous maîtriserez vos émotions lorsque vous serez capable d'en prendre la responsabilité et de les exprimer aux autres sans les accuser et lorsque que vous arrêterez de vous accuser vous-même.

Lise Bourbeau

Votre principe masculin est-il dominant en vous ?

Chaque personne est constituée d’un principe féminin et d’un principe masculin. Par contre, selon le plan de vie de chacun, il y en a un qui est présent plus souvent et qui donne le pas à l’autre. Par exemple, une personne qui se dirige dans le domaine scientifique a un principe masculin dominant. Une autre qui est plutôt artiste vit le contraire, son féminin est plus actif. Si une personne se dirige dans l’aide aux autres, le domaine social, et si elle ne laisse pas l’intuition de son côté féminin se manifester, elle ne pourra pas être véritablement au service de l’autre, car elle s’accrochera surtout aux techniques apprises.

Voici quelques indices pour savoir à quel moment votre principe masculin est à l’oeuvre.

Vous aimez prendre le temps de réfléchir avant de prendre une décision au lieu d’être spontané.

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Vous voulez que les informations soient précises, vous donnez plein de détails pas toujours nécessaires pour les autres.

Quand vous désirez quelque chose, vous restez très persévérant, vous avez de la difficulté à changer d’idée.

Vous aimez les choses concrètes, si c’est trop vague ou irréel pour vous, vous ne vous sentez pas bien.

Vous êtes plus rationnel qu’intuitif.

Vous vous sentez plus à l’aise de donner que de recevoir. Vous êtes gauche dans l’expression de vos sentiments. Vous préférez montrer

votre force et votre courage. Vous passez à l’action rapidement, sans savoir si cela répond véritablement à

votre besoin.

L’important est de se souvenir que lorsque votre principe masculin est à l’œuvre, si vous ne laissez pas votre principe féminin l’aider en quoi que ce soit, il s’avérera difficile pour vous de savoir si vous répondez véritablement à votre besoin.

Prenons l’exemple d’une personne qui réfléchit à ses futures vacances. La force de son principe masculin consiste à savoir les actions à prendre pour arriver à son but. Son principe féminin lui dira comment elle se sent avec les différents choix qu’elle a en tête. Le principe féminin saura également pourquoi elle veut prendre des vacances, c’est-à-dire à quel besoin cela répondra. Ensuite, c’est le principe masculin qui sait le meilleur moment ainsi que les actions à poser pour manifester ces vacances.

Donc, peu importe le principe prédominant (celui qui passe avant l’autre) si vous laissez les deux se compléter et s’entraider au besoin, tout se passera bien.

Revenons à l’exemple du thérapeute avec une dominance masculine, mais qui accepte son principe féminin. Il commencera la rencontre avec son client en utilisant les méthodes apprises et, peu à peu, il laissera sa capacité de sentir et son intuition le guider pour décider quelle méthode utiliser avec son client.

Si le thérapeute est dominant féminin, il débutera l’entrevue en posant des questions en se basant sur ce qu’il ressent de la personne et s’il ne veut pas accepter l’aide de son côté masculin, il risque de se laisser distraire par les propos du client et la consultation ira dans tous les sens. Il perdra le fil de l’entretien. Il manquera de direction et de méthode précise, le propre du principe masculin.

Il est possible, de plus, que vous vous aperceviez que, dans le domaine personnel, un principe est dominant et dans un autre secteur, professionnel par exemple, l’autre principe est dominant. Il importe peu à quel moment ou dans quel domaine un principe est conducteur, l’important est de se rappeler que les deux doivent être complices, des partenaires dans votre vie.

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Le grand avantage à avoir de bonnes relations entre vos deux principes est que cela vous aidera à vivre de bien meilleures relations avec les personnes des deux sexes. Vous pouvez donc vérifier votre capacité à laisser les deux principes bien s’entendre en vous, en étant attentifs à vos relations autant personnelles que professionnelles.

Lise Bourbeau

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INFOLETTRES

Saviez-vous...

...que notre mental ne peut jamais nous donner une réponse juste?

Afin de comprendre pourquoi il en est ainsi, il faut d’abord savoir que la plus grande utilité de l’énergie de votre dimension mentale est de vous aider à mémoriser. Sans mémoire, vous ne pourriez pas faire grand-chose. Vous pouvez vous représenter la dimension mentale comme une très grande pièce remplie de petites cases.

Tout ce que vous mémorisez est gardé dans ces cases auxquelles vous avez accès en tout temps. En accédant à une case en particulier régulièrement, vous y ajoutez des détails et elle grossit, ce qui la rend plus facile à retrouver. Par contre, une information enregistrée lors d’un événement peu fréquent, comme un itinéraire pour vous rendre à un nouvel endroit, sera probablement inaccessible trois ans plus tard. Ce n’est qu’en retournant à cet endroit souvent que vous ajouterez des détails à cette situation, comme ce que vous avez vu et expérimenté le long de cette route, les gens que vous avez rencontrés, etc. Éventuellement, vous accédez à cette information spontanément. Vous savez exactement où se situe cette case.

 Cela dit, et contrairement à ce que la plupart d’entre nous croyons, notre dimension mentale ne nous aide pas à décider, à comprendre, à faire des liens, à trouver des solutions. Seule notre intelligence peut faire tout ça. La mémoire aide plutôt notre intelligence à fonctionner normalement, surtout dans les situations où nous avons besoin de peser le pour et le contre, de vérifier les conséquences possibles d’une action quelconque, d’organiser un horaire, de planifier notre avenir, etc.

La mémoire et l’intelligence ont donc des fonctions différentes. Alors, quand vous essayez de comprendre quelque chose mentalement, vous devenez de plus en plus confus et indécis. Pourquoi? Parce que vous vous fiez seulement à votre mémoire, donc aux expériences du passé. 

L’intelligence, quant à elle, se manifeste toujours dans le moment présent. Elle représente la faculté de savoir ce que nous devons faire et dire au moment voulu. Une personne intelligente est généralement de nature spontanée, elle a confiance en elle et fait confiance à son DIEU intérieur, à son intuition. Elle a la capacité de synthétiser et elle utilise son discernement pour agir en fonction de ce qu’il y a de mieux pour elle. Elle sait que ce qu’elle possède, pense ou fait doit se montrer utile. Elle est surtout consciente des conséquences de ses actions, de la loi de cause à effet.

Pour illustrer ce qui précède, prenons l’exemple d’une dame qui s’est retrouvée seule après avoir vécu trois échecs amoureux. Suite à ces échecs, elle a pris la décision de

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demeurer célibataire pour le reste de ses jours afin de ne pas revivre ce genre d’expérience. Sa décision n’est pas intelligente – pour elle – car elle laisse les expériences du passé diriger sa vie. Elle a pris une décision mentale. À cause de sa décision, elle essaiera de se convaincre qu’elle est bien seule et ignorera la petite voix en elle qui lui dit qu’il serait agréable d’avoir un compagnon de vie. Elle n’écoutera pas son besoin, elle l’étouffera, croyant ainsi qu’elle souffrira moins. Malheureusement, plus elle refoulera son besoin, plus elle souffrira. Éventuellement, cette souffrance se manifestera dans son corps physique.

Si elle était en contact avec son besoin, elle ferait le bilan des difficultés qu’elle a vécues avec les trois premiers conjoints ce qui l’aiderait à découvrir ce qu’elle a à apprendre dans le domaine de la vie amoureuse. Elle saurait que ce sont certaines parties en elle qu’elle ne veut pas voir qui ont attiré ces expériences difficiles et que ses conjoints sont passés dans sa vie pour l’aider à devenir consciente de ce qu’elle n’accepte pas d’elle-même.

Le mental ne peut pas penser ainsi. Il ne connaît pas vos vrais besoins ni comment y accéder. Il ne fait qu’accumuler de l’information pour vous aider à synthétiser et à arriver à des conclusions bénéfiques pour vous. Bien des gens se glorifient d’avoir une excellente mémoire. Il est effectivement très utile d’avoir une bonne mémoire, mais si c’est votre cas, soyez attentif. Vous risquez d’utiliser votre mental dans les circonstances où votre intelligence devrait décider. Souvenez-vous toujours que votre intelligence veut que votre présent et votre futur soient heureux, paisibles, harmonieux et qu’il est IMPOSSIBLE pour le mental de connaître vos besoins. Voilà pourquoi il devient si confus quand vous lui demandez d’accomplir quelque chose qui est au-delà de ses capacités.

Soyons intelligents! Servons-nous de nos facultés comme il se doit. Plus nous les utiliserons à bon escient, plus elles se développeront et seront à notre service.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous...

...que nous souffrons tous d’au moins quatre des cinq blessures de l’âme?

Cet article se veut un rappel pour tous ceux qui ont appris ce que sont les blessures de l’âme, soit en lisant mon livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ou en participant à l’atelier Caractères et blessures. Pour ceux qui ne les connaissent pas, elles sont le REJET, l’ABANDON, l’HUMILIATION, la TRAHISON ET l’INJUSTICE.

Chacun d’entre nous naît avec ces blessures puisque leur guérison fait partie de notre plan de vie. Ainsi, chaque problème que nous vivons, dans quelque domaine que ce soit, est toujours lié à une blessure qui nous fait souffrir. Le degré de notre souffrance physique et psychologique est une indication de l’ampleur de notre blessure.

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Il arrive assez souvent que des gens me disent qu’ils n’ont plus qu’une seule blessure à guérir. En réalité, ces personnes se laissent plutôt leurrer par leur ego. Je peux affirmer ceci puisque je travaille avec les blessures depuis vingt ans et, honnêtement, je ne connais personne qui n’ait qu’une seule blessure, incluant moi-même.  Certes, à mesure que notre ego diminue, c’est-à-dire que nous nous libérons de nos croyances non bénéfiques, nos blessures diminuent. Toutefois, il est quasi impossible de les guérir toutes au cours d’une seule vie puisque nous les avons depuis des milliers d’années.

Parfois, certaines situations sont plus douloureuses que d’autres, ce qui peut faire en sorte qu’une blessure est plus active qu’une autre à un moment précis de notre vie ou même que deux blessures soient activées en même temps. Cela ne veut pas dire que les autres blessures sont guéries. Il est important ici de se rappeler que nous ressentons davantage nos blessures lorsque d’autres les activent, tout comme une plaie est plus douloureuse quand une autre personne la touche. Pour mieux illustrer ma pensée, prenons l’exemple d’une femme qui vient de se faire congédier. Elle vit du rejet et possiblement de l’injustice face à cette situation. Elle peut avoir mal au point d’en oublier ses autres blessures. Tout comme si vous souffrez d’une forte migraine, vous pouvez oublier votre mal de dos pendant un certain temps.

Mais pourquoi nos blessures font-elles si mal? Simplement parce que nous ne savions pas, jusqu’à maintenant, comment les guérir. Rappelons-nous aussi que ce n’est jamais une autre personne qui nous blesse, mais plutôt notre propre perception de l’incident en question, car nous percevons les événements à travers nos filtres – nos blessures – quand nous souffrons.  Lorsque nous laissons nos croyances nous envahir et nous convaincre, nous nous faisons mal à nous-même puisque chacune de nos croyances est liée à une des cinq blessures.

La seule blessure qui ne s’applique pas à tout le monde est la blessure d’humiliation. Seul votre corps peut vous indiquer si vous avez cette blessure ou non, ce qui ne veut pas dire que vous ne vous sentez jamais humilié si vous ne l’avez pas. Une situation que vous trouvez humiliante peut concerner une autre blessure. Prenons l’exemple d’un homme qui renverse sa tasse de café sur sa chemise blanche durant une réunion d’affaires importante. Il se sent humilié, mais il est possible que cette situation ravive plutôt sa blessure d’injustice s’il a peur du jugement des autres sur son apparence, peur que son geste maladroit affecte sa réputation d’homme parfait et toujours bien mis. S’il souffre de la blessure d’humiliation, il se dira plutôt : « J’ai l’air d’un vrai cochon! Pourquoi faut-il que je me fasse toujours arriver de telles situations? ». Il peut même le dire aux autres pour les faire rire, ce qui l’aide à cacher sa blessure. Celui qui souffre d’injustice essaiera plutôt d’enlever la tache au plus vite ou empruntera une chemise à quelqu’un d’autre. Chaque blessure fait vivre des émotions et des réactions différentes.

En résumé, on ne doit pas s’attacher aux mots. Vous pouvez trouver une situation injuste alors qu’elle touche davantage votre blessure de trahison et ainsi de suite pour toutes les blessures. Les moyens utilisés pour découvrir quelles blessures sont activées dans une situation donnée sont bien décrits dans mon livre sur les blessures. Je vous suggère de vous y référer pour en apprendre davantage à ce sujet.

J’aimerais terminer cet article en vous invitant à demeurer vigilant au sujet de vos blessures. Rappelez-vous que ce n’est que par l’amour véritable que nous pouvons les guérir. Comme l’amour est synonyme d’acceptation, chaque fois que vous vous rendrez compte que vous rejetez, abandonnez, humiliez, trahissez ou êtes injuste, que ce soit

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avec quelqu’un d’autre ou avec vous-même, accueillez-vous dans ces situations sans vous critiquer. Donnez-vous le droit d’avoir des blessures. Soyez tout simplement heureux de voir vos blessures diminuer sans penser qu’un jour elles seront guéries.

À titre informatif, sachez qu’une personne sans blessure arriverait à vivre avec toutes sortes de personnes, dans toutes sortes de situations sans jamais les critiquer, incluant elle-même. Je crois sincèrement que nous vivrons cet état sublime un jour, mais pas dans cette vie-ci puisque nous avons beaucoup de rattrapage à faire. Soyez fier chaque fois que vous vous rendez compte que vos blessures font de moins en moins mal et qu’elles sont activées de moins en moins souvent. Vous saurez ainsi que votre âme est heureuse de se libérer de ses souffrances et que vous vous dirigez vers la paix intérieure.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous...

... qu’en réalité UN fait peut être sujet à de MULTIPLES interprétations ?

Effectivement, quel que soit le fait en question, chaque personne qui en est témoin l’interprète à sa façon. C’est d’ailleurs la cause principale des désaccords entre les gens, que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel.

Tout ce qui vous dérange, vous stresse ou vous fait sentir mal est causé par ce que vous avez interpreté du fait réel. Prenons l’exemple d’un directeur de compagnie qui annonce à ses trente employés qu’il a décidé de fermer sa compagnie dans deux semaines. Voilà un fait. Croyez-vous que les trente personnes vont réagir de la même façon ? Assurément non.

Un employé peut dire : « YOUPPIE, je voulais justement fonder ma propre entreprise et je n’avais pas le courage de le faire. Je viens d’avoir la réponse qu’il est temps de réaliser mon rêve. » Un autre peut  être anéanti parce qu’il croit qu’à l’âge de cinquante ans, il ne pourra jamais se trouver un autre emploi. Un troisième peut vivre beaucoup de colère et en vouloir à son patron d’annoncer cette nouvelle à la dernière minute. Il pourrait penser qu’après avoir passé vingt ans de sa vie au service de cette compagnie et étant le plus ancien employé, il aurait dû être prévenu avant les autres.

Prenons maintenant un autre exemple au plan personnel. Monsieur dit à madame qu’il n’a encore jamais mangé un rosbif qui arrive à la cheville de celui de sa mère, tellement elle a une façon spéciale de le préparer. Madame vit immédiatement de la colère : « C’est ça, dis-le-moi que je ne fais pas bien la cuisine. Tu n’as pas besoin de prendre ce genre de moyen détourné. Autant me dire en même temps que tu ne m’aimes pas autant que ta mère...» Le pauvre n’a jamais dit à sa femme qu’elle n’est pas bonne

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cuisinière et qu’il aime mieux sa mère qu’elle. Voilà le genre d’interprétation qui se fait couramment.

Ce qui est malheureux, c’est que la plupart des gens ne réalisent pas que ce qui les dérange résulte de leur propre interprétation. Ils ne peuvent lâcher prise, car ils sont convaincus de détenir la vérité. En réalité, ils ne lâcheraient pas prise de la vérité, mais bien de la croyance en leur interprétation.  Dans l’exemple précédent, cette dame détient-elle la vérité ? On sait bien que non, mais pour sa part, elle le croit sincèrement. Je suis même sûre que si elle répétait à une amie les propos de son mari, les mots seraient tout à fait différents des siens.

Il est donc sage de vous arrêter aussitôt que vous vous rendez compte de vivre quelque chose de désagréable, soit des accusations, des émotions, de la culpabilité, de la peur, etc. Ensuite, prenez le temps de prendre quelques bonnes respirations pour tenter de vous centrer. Le fait de savoir que ces émotions sont dues à votre interprétation vous aidera à prendre quelques instants pour vous demander quelles sont les différentes interprétations qui auraient pu résulter de ce fait. Quelle était la motivation possible de l’autre ? En agissant ainsi, vous vous retrouverez dans votre cœur plutôt que dans votre tête où l'ego s’amuse à vos dépens.

Dans la première situation, en se plaçant dans la peau du patron, il est facile de déduire qu’il avait de bonnes raisons de ne pas avertir son personnel plus tôt. De plus, il avait tous les droits de faire ce qu’il veut avec SON entreprise. En prenant sa décision, il n’a jamais eu l’intention de dire à ses employés qu’ils étaient nuls ou qu’il n’avait pas apprécié leurs bons services. Il écoutait tout simplement son besoin. On sait de plus que cette décision devait être très difficile pour lui. Comme il est impossible de faire plaisir à tout le monde, il n’aurait jamais pu utiliser un moyen qui convienne à tous ses employés. Le seul moyen valable est celui qui lui convient et qui relève de son essor.

Dans le deuxième exemple, je suis sûre qu’une fois sa colère atténuée, cette dame s’apercevra que son mari n’a jamais dit les choses qu’elle a cru entendre. De plus, il a le droit de préférer le rosbif de sa mère. Les goûts ne se discutent pas. Quand elle dit à son mari que le voisin est tellement méticuleux que son garage est toujours très en ordre (en sachant que son mari fait le contraire), est-elle en train de dire qu’elle n’aime pas son mari ou qu’elle aime mieux le voisin ?

Soyons donc davantage conscients des interprétations que nous prêtons à tout ce qui se passe autour de nous. Nous éviterons ainsi bien des désagréments, beaucoup d’émotions, et nous arrêterons d’alimenter nos peurs de ne pas être aimés ou d’être imparfaits.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous...

…qu’il est déconseillé de demander de l’aide à nos proches décédés ?

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J’entends très souvent des gens qui me disent combien ils sont portés à demander de l’aide à des membres de leur famille ou des amis décédés. Encore la semaine passée, une dame me parlait de son amie décédée à qui elle parle tous les jours et demande de l’aide très souvent. Quand je lui ai demandé depuis combien de temps son amie est partie et qu’elle m’a répondu quinze ans, je n’ai pu m’empêcher d'avoir un mouvement de surprise.

Il est important d’accepter le fait que lorsqu’une âme quitte cette terre, c’est qu’elle a fini ce qu’elle avait à faire avec ce corps et dans cet environnement. Elle retourne dans le monde de l’âme pour rejoindre sa famille d’âmes et retrouver son guide spirituel qui l’aide à faire le bilan de ce qu’elle a appris dans cette vie passée. Ensuite, elle est aidée à reconnaître ce qui lui reste encore à accomplir et à apprendre, afin d’atteindre la paix intérieure, l’harmonie complète. Lorsque cette âme sera prête à revenir, elle se choisira un autre corps et un autre environnement pour continuer le travail dont elle a besoin.

Les périodes entre chaque vie peuvent être comparées aux vacances scolaires dont les enfants ont besoin. Chaque vie est un retour à l’école de la vie terrestre. Si un étudiant n’a pas fait ou appris ce qu’il devait durant une année scolaire, il doit recommencer avant de pouvoir continuer son parcours. Nous vivons la même chose au niveau des besoins de notre âme.

Chaque âme veut atteindre la fusion avec son esprit, c’est-à-dire atteindre l’amour inconditionnel d’elle-même. Nous partageons tous cette même raison d’être. Une âme doit donc revenir sous différents aspects afin de vivre des expériences pour pouvoir s’accepter. Voilà pourquoi nous revenons dans un environnement où il y a des gens qui nous dérangent pour attirer notre attention sur ce que nous n’acceptons pas de nous-mêmes.

Quand nous retournons dans le monde de l’âme, c’est pour apprendre ce dont notre âme a besoin pour atteindre son but.  Hélas, nous ne pouvons expérimenter dans le monde de l’âme ce que nous y apprenons. Nous pouvons seulement le faire sur la terre.  Ce qui nous empêche d’apprendre rapidement et qui nous oblige à revenir maintes fois sur la terre, c’est LE POUVOIR QUE NOUS AVONS DONNÉ À NOTRE EGO. Le plus grand travail que nous avons tous à accomplir est de devenir conscients du pouvoir de notre ego et ensuite d’apprendre à être dans notre cœur plutôt que dans notre tête.

Si vous parlez à vos proches décédés ou leur faites des demandes, vous les empêchez de poursuivre leur travail dans le monde de l'âme. C’est exactement comme si vous passiez votre temps à aller parler ou à aller demander de l’aide à une collègue de travail. Vous la dérangeriez et la retarderiez dans son travail.

Ce qui est étrange c’est que bien des gens demandent de l’aide à des personnes décédées qui n’auraient pas su comment les aider de leur vivant. Par exemple, comment une personne qui n’arrivait pas à gérer sa propre vie et qui avait toujours des problèmes de santé, d’argent, de pauvre estime d’elle-même, pourrait-elle aider ses

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proches alors qu'elle n’avait pas encore appris à le faire pour elle-même ? De son côté, l’âme dans l’au-delà qui de son vivant se croyait responsable du bonheur des autres, va se sentir très coupable de ne pas pouvoir aider lorsqu'un proche lui demande de l’aide.

De plus, si vous croyez que c’est l'aide extérieure qui vous permet de résoudre un problème, vous perdez contact avec votre propre puissance intérieure et vous donnez trop de pouvoir aux autres.

Nous avons tous un ange gardien (guide spirituel) qui nous est assigné à notre naissance et ce guide se fait souvent aider par d’autres guides pour certaines spécialités. Donc, quand vous croyez vraiment ne pas pouvoir y arriver tout seul ou qu’il n’y a personne dans votre entourage qui puisse vous aider, vous pouvez demander d’être guidé de l’au-delà. Un vrai guide ne donnera jamais une réponse définitive. Il vous aidera à trouver vos propres réponses – comme tout guide devrait faire ici-bas.

La plus grande faveur et le plus bel acte d’amour que vous puissiez offrir à un proche qui décède, c’est de le voir baigner dans sa lumière pour l’aider à retrouver son guide le plus vite possible. Cela l’aidera à réaliser qu’il a terminé ce qu'il avait à faire dans sa vie passée – plutôt que de le retenir ici avec vos demandes – et ça l’encouragera à être bien dans le monde de l’âme. En réalité, quand nous quittons cette terre, nous retournons dans notre vraie DEMEURE.  La terre est comparable à une école et le monde de l’âme à notre maison familiale.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous...

…qu’être PERFECTIONNISTE est plus souvent nuisible que bénéfique pour vous?

En revenant de Tahiti où j’ai donné plusieurs ateliers récemment, je me suis fait la remarque que, quel que soit le pays où j’enseigne, ce que je constate le plus souvent chez les gens que je rencontre c’est la culpabilité qu’ils ont, engendrée par une trop grande recherche de perfectionnisme.

Je n’ai rien contre le fait d’ÊTRE PERFECTIONNISTE. J’en suis une moi-même et je sais très bien que cette attitude peut être très bénéfique. En ce qui me concerne, elle m’a beaucoup aidée, surtout dans ma carrière. Cela dit, depuis de nombreuses années, je suis alerte quant à ma façon d’exprimer ce perfectionnisme, car je me sentais sans cesse coupable. Ce qui est triste, c’est que la plupart des perfectionnistes ont tellement peur de découvrir leurs défauts qu’ils occultent leurs peurs et leurs culpabilités. Ils prennent des années à devenir conscients de leur peur de se tromper.

Je me suis rendu compte que cette attitude est particulièrement présente chez les gens qui souffrent d’injustice*. Cette blessure nous amène à devenir de plus en plus rigides envers nous-mêmes et les autres, c’est-à-dire que nous agissons avec une telle rigueur que nous en oublions d’écouter et surtout de sentir nos besoins ainsi que ceux des autres.

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Le perfectionnisme a besoin d’être géré, ce que la plupart des perfectionnistes ne font pas, car cette attitude s’exprime trop souvent par de l’idéalisme. Ainsi, comme l’opposé du mot idéal est le mot réalité, on peut en conclure que les perfectionnistes-idéalistes ne sont pas réalistes.

Voici quelques traits de caractère du perfectionniste-idéaliste :

il n’est jamais satisfait; il a peur de se faire prendre en défaut; il révise plusieurs fois ses travaux avant de les remettre;

il doute facilement de lui-même; il se tape sur la tête aussitôt que quelqu’un n’est pas d’accord avec lui ou lui fait

une remarque; il se justifie ou s’excuse beaucoup, espérant ne pas être accusé : il s’accuse

tellement lui-même qu’il ne peut en prendre davantage des autres; il n’arrive pas à se reposer véritablement tant que sa liste de tâches n’est pas

terminée. S’il décide de se reposer quand même, il se sent coupable et a peur d’être pris en défaut;

il perd beaucoup de temps sur des détails inutiles; il manque donc souvent de temps;

il ne se félicite ou se fait des compliments que lorsqu’il accomplit quelque chose d’exceptionnel;

il croit qu’il EST ce qu’il FAIT. À la moindre erreur, il se dit des choses comme « Je suis idiot »;

il se valorise par ses succès; il croit qu’il EST ses succès ou ses échecs.

 Si vous vous reconnaissez en tant que perfectionniste-idéaliste, souvenez-vous que vous attirez toujours à vous ce dont vous avez peur. Voilà pourquoi vous avez l’impression que les autres vous critiquent, ne sont pas satisfaits, vous en demandent plus, etc. Ils sont dans votre vie pour vous aider à découvrir que c’est ce que vous vous faites sans cesse. LES AUTRES NE SONT QUE VOTRE REFLET. De plus, il arrive souvent que vous sautiez tout de suite à la conclusion qu’on ne vous trouve pas assez parfait et que vous êtes pris en défaut lorsqu’on vous donne un conseil (par exemple sur la façon d’effectuer une tâche), alors qu’on ne cherche qu’à vous aider et non à vous nuire.

Comme vous avez de la difficulté à accepter le fait que VOUS N’ÊTES PAS CE QUE VOUS FAITES, vous vivez rapidement de la peur et de la culpabilité à la moindre erreur ou à la moindre critique.

QUE FAIRE? Comme pour toute chose que vous voulez régler dans votre vie, la première étape, qui est la plus importante, est de vous accueillir dans votre façon actuelle de

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rechercher la perfection. Sentez que vous avez tellement peur d’être imparfait et injuste que vous en êtes devenu très injuste envers vous-même. Acceptez le fait que votre intention a toujours été bonne; c’est seulement le moyen que vous utilisez qui n’est pas bénéfique pour vous.

Ensuite, prenez le temps de vérifier comment vous vous sentez, ce qui ferait votre bonheur dans différentes situations. Enfin, donnez-vous le droit de ne pas réussir, d’échouer parfois et surtout d’avoir des limites.

 Peu à peu, vous utiliserez mieux votre perfectionnisme. Vous continuerez à rechercher l’excellence, mais vous saurez vous accueillir et accepter que vous avez des limites, qu’il vous arrive parfois de ne pas réussir comme vous l’aviez planifié. Cela s’appelle du LÂCHER-PRISE.  Vous pouvez rechercher l’excellence tout en continuant à vous aimer même si les résultats ne sont pas tels qu’anticipés.

Vous avez peut-être peur de passer à l’autre extrême, c’est-à-dire d’avoir une attitude de je-m’en-foutisme. Sachez que c’est très peu probable puisque votre amour de la perfection est inné; vous continuerez donc à la rechercher, mais en vivant l’expérience différemment. Rappelez-vous régulièrement qu’IL EST IMPOSSIBLE DE TOUT CONTRÔLER DANS LA VIE. L’Univers sait des choses que nous ne savons pas et, très souvent, quand nous n’arrivons pas à la perfection désirée, c’est qu’il y a autre chose de mieux pour nous.Avec amour,

Lise Bourbeau

 Saviez-vous...

… que vous pouvez utiliser votre travail pour évoluer?

On ne choisit jamais sa profession par hasard et celle-ci peut nous aider à :

découvrir une partie de ce que nous sommes venus apprendre dans cette vie; découvrir ce que nous n’avons pas accepté de nos professeurs et/ou du parent

qui s’occupait de notre apprentissage scolaire lorsque nous étions jeunes;

se connaître à travers nos collègues de travail afin d'apprendre l’amour véritable.

 Prenez quelques instants pour décrire en quoi consiste votre travail. Par exemple, je décrirais mon propre travail de la façon suivante :créer des ateliers; communiquer clairement mon enseignement; bien écouter pour aider les gens à trouver eux-mêmes leurs réponses; demeurer calme et centrée face aux différentes personnalités que je rencontre chaque

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jour; être et enseigner la dimension spirituelle tout en me permettant de bien vivre la dimension matérielle. Tous les mots en caractères gras font partie de mon plan de vie, de ce que j’ai à apprendre et il est naturel qu’au début ça soit difficile et que ça demande des efforts.

Ce que vous vivez au travail est la continuité de ce que vous viviez à l’école (ou à la maison) lorsque vous étiez jeunes, par rapport à votre façon d’apprendre et vos relations avec ceux qui vous enseignaient. Par exemple, peut-être qu’on se moquait de vous parce que vous étiez lents, qu’on vous imposait de tout apprendre, qu’on s’attendait à ce que vous soyez parfaits et que vous ne fassiez jamais d’erreurs. Vous revivez au travail toutes les expériences difficiles du passé que vous n’avez pas acceptées.

Le meilleur moyen pour découvrir ce qui n’est pas réglé de votre enfance est d’être alerte à toutes vos émotions, culpabilités et peurs, et de faire la technique du MIROIR avec la personne impliquée que vous accusez et avez de la difficulté à accepter en ce moment. Quand une personne vous fait réagir, elle devient votre miroir. Cela signifie qu’elle vous renvoie à une partie de vous que vous ne voulez pas voir, car vous la considérez comme inacceptable. Disons par exemple que vous êtes dérangée par votre patron, car vous le trouvez trop exigeant et injuste envers vous. Cela vous aide à devenir conscient que vous n’acceptez pas ces aspects de vous-même. En vérifiant avec lui ou d’autres personnes, vous comprendrez qu’eux aussi vous trouvent parfois exigeant et injuste, et cela vous aide à devenir conscient d’une partie non acceptée de vous-même jusqu’ici. En vous observant bien, vous constaterez en plus que vous êtes exigeant et injuste avec vous-même. Plus vous repoussez une partie de vous-même, plus elle devient forte avec le temps et plus vous attirez des gens qui vous reflètent cette partie, simplement pour vous aider à en devenir conscient et à l’accepter, donc à vous aimer davantage.

TOUT DANS VOTRE VIE EXISTE POUR VOUS AIDER À VOUS AIMER, VOUS ACCEPTER. Dès que vous vous donnerez le droit d’être parfois exigeant et injuste, vous verrez que ce genre de comportement ne vous dérangera plus chez les autres. Voilà la grande intelligence de la création humaine.

 Avec amour,

Lise Bourbeau

Savez-vous...

... que vos enfants sont vos guides?

Pour plusieurs parents, cette affirmation est difficile à accepter... mais il en est tout de même ainsi. Cette dernière ne concerne pas seulement les parents, mais elle s’applique à tout le monde. Les enfants que vous côtoyez ou avec qui vous travaillez ont tous quelque chose à vous apprendre.

Les enfants de la nouvelle génération, de l'ère du Verseau, sont en général beaucoup plus évolués que leurs parents. 

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Ils se sont incarnés à cette période pour faire avancer l’évolution humaine plus rapidement. Si on prend le temps d’écouter ce qu’ils ont à dire ainsi que d’écouter les questions qu’ils posent, on peut reconnaître leur sagesse acquise depuis plusieurs vies. Dès leur jeune âge, ils possèdent déjà un niveau de conscience que les gens de notre génération mettront bien des années à atteindre. 

Vous percevez peut-être les enfants nouveaux étant souvent réactifs plutôt qu’évolués? Et bien, ce sont justement leurs réactions qui vous aident à devenir plus conscient. Les enfants des générations précédentes n’auraient jamais osé réagir et parler à leurs parents ou à leurs éducateurs de la même manière que les enfants d’aujourd’hui. Voilà pourquoi on peut dire qu’ils sont là pour nous faire avancer plus vite.

Alors, si vous voulez vraiment évoluer et apprendre à vous connaître davantage (généralement l'unique but d'avoir un enfant) observez bien ce que vous disent vos enfants et surtout ce qui vous dérange le plus en eux. Par exemple, quand un enfant vous manque de respect, il est en train de vous dire que vous lui faites la même chose en plus de vous manquer de respect à vous-même. Le plus important, c’est de reconnaître que ce qui vous dérange chez l’enfant représente les attitudes ou comportements que vous n'acceptez pas en vous. 

Autre exemple, si votre enfant persiste à dire qu'il peut faire une certaine chose et que vous l'en empêchez, vous retardez son évolution et en même temps cela indique que vous vous empêchez aussi de faire cette chose. De quoi avez-vous pour lui? Cela vous indique que vous avez la même peur pour vous-même. Vous pouvez découvrir une autre peur, en vous demandant de quoi vous avez peur pour vous si ce que vous craignez pour votre enfant arrivait. Nous n’avons jamais peur pour les autres, nous avons toujours peur pour soi. Les autres sont là pour nous aider à découvrir nos peurs.

Vous arrive-t-il qu’un enfant vous dise de vous mêler de vos affaires? Il ne fait que vous demander ainsi l'espace vital nécessaire à son évolution. Il veut attirer votre attention sur le fait que vous n’avez pas eu un enfant pour le contrôler, mais plutôt pour apprendre à travers lui. Au lieu de vouloir qu’il adhère à vos croyances, sachez que vous êtes là pour le guider du mieux que vous le pouvez, tout en vous souvenant que cet enfant est libre de décider de ce qu'il veut, mais qu’il doit en assumer les conséquences. Êtes-vous en train de dire que je dois laisser mon enfant faire ce qu’il veut? me direz-vous. S’il veut faire quelque chose qui empiète sur votre espace et que vous lui partagez que c’est au-delà de vos limites, il se fera un plaisir de vous respecter. Je ne dis pas de laisser FAIRE les enfants ce qu’ils veulent, mais bien les laisser ÊTRE ce qu’ils veulent. Les moyens qu’ils utilisent pour ÊTRE ce qu’ils veulent ne sont pas toujours acceptables, mais je sais, par expérience, que lorsque vous respectez votre enfant, il se fera un plaisir de respecter vos limites.

Prenons l’exemple d’un ado qui laisse tout à la traîne à la maison. Vérifiez avec lui ce que ça lui apporte de vivre ainsi. Ça l’aide à ÊTRE quoi? Est-ce qu’il se sent bien quand il arrive dans sa chambre avec un tel désordre? S’il persiste que oui, que ça l’aide à savoir qu’il est libre de faire ce qu’il veut, vérifiez avec lui s’il ressent qu’il manque de liberté dans la famille. Ainsi, vous pouvez arriver à un compromis. Vous pouvez en plus lui expliquer que vous ne vous sentez pas libre dans votre propre maison quand vous arrivez et qu’il a tout laissé à la traîne derrière son passage. Dans sa chambre, ça n’empiète pas dans votre espace, mais dans les autres pièces de la maison, oui. Donc, vous pouvez arriver à l’entente qu’il est libre de faire ce qu’il veut dans sa chambre,

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mais qu’il en est entièrement responsable de la nettoyer quand bon lui semblera.  Pour le reste de la maison, il doit aider à ranger comme le reste de la famille. Il aura ainsi la complète liberté qu’il veut. Par la suite, vous devez garder votre engagement, c’est-à-dire ne pas aller dans sa chambre pour la nettoyer ou la ranger. Vous verrez que les choses commenceront à changer graduellement.

La relation entre un enfant et un adulte évolue quand l’adulte accepte l’idée qu’il veut apprendre sur lui-même et surtout découvrir les aspects de lui qu’il n’accepte pas. N’hésitez surtout pas à partager ces réflexions à l’enfant. Même très jeune, l’enfant comprend ce langage de l’ère du Verseau. Il sait intuitivement qu’il est ici pour apprendre à s’aimer, c’est-à-dire accepter qu’il peut être ce qu’il veut et qu’il est responsable de sa vie et des conséquences de ses décisions. Quand ses parents lui rappellent cela, il le sait que c’est vrai.

Souvenez-vous que ce qui vous dérange de lui est la même chose que ce qui le dérange de vous. Donc, dès que l’un de vous est en réaction à l’autre, aussitôt que vous pouvez en parler, le mieux ce sera pour devenir conscient d’un autre aspect sur lequel vous avez tous les deux à travailler. Ce n’est qu’ainsi que votre vie deviendra de plus en plus formidable ainsi que vos relations avec les autres et avec vous-même.

Avec amour,

Lise Bourbeau

 

Savez-vous...

...quelle est la différence entre la MAÎTRISE et le CONTRÔLE? Il est important de le savoir, sinon vous contrôlez peut-être beaucoup votre vie en croyant que c’est la façon d’en être le maître.

Cet article ne concerne pas la maîtrise au plan physique (comme être maître d’un métier quelconque) mais plutôt de l’attitude qui influence votre comportement.

Être maître de soi signifie être maître de ses actions, de ses réactions et de ses décisions. Une personne qui est maître d’elle-même se révèle d’un naturel calme et sait conserver son sang-froid, même dans les situations embarrassantes. Lorsqu’une situation ne va pas à son goût, elle est capable de ne pas dramatiser et peut même en rire. Elle prend sa responsabilité et laisse les autres prendre la leur.

Ce n’est pas du tout la même attitude qu’une personne qui se contrôle. Le contrôle indique une retenue de soi ou de quelqu’un d’autre; c’est vouloir que les choses aillent comme on veut et avoir des attentes. Ce genre de personne est motivé par la peur, tandis que celle maître d’elle-même demeure centrée.

Prenons l’exemple d’un père qui ne peut plus tolérer que son adolescent passe tous ses moments libres devant l’ordinateur. Comme il est sportif, il est convaincu que son fils devrait sortir davantage de la maison et s’intéresser aux sports. Il se ferait ainsi de bons amis.

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Le père contrôlant va imposer à son fils un nombre limite d’heures qu’il peut passer devant l’ordinateur, va le surveiller et va même jusqu’à l’inscrire à un sport. Vous pensez peut-être qu’il a raison d’agir ainsi, que ce n’est pas bon pour un jeune homme de passer tout son temps devant un ordinateur. L’intention de ce père est bonne. Par contre, il n’est pas conscient qu’il est motivé par la peur. Il va certainement dire qu’il a peur pour son fils, qu’il pense à sa santé physique et mentale. Ce que la personne contrôlante ne sait pas, c’est que la réalité est tout autre. Quand nous avons peur pour une autre personne, la vérité est que nous avons plutôt peur pour nous-même.

Si ce père maîtrisait la situation, au lieu d’imposer sa volonté à son fils, il prendrait sa responsabilité en se demandant de quoi il a peur pour lui-même si son fils continue ainsi encore longtemps. Sa réponse pourrait être qu’il a peur que ses amis et sa famille le jugent de mauvais père (comme il a jugé son propre père de l’être), que ce sera sa faute si son fils n’est pas heureux ou ne réussit pas dans la vie.

Après cette prise de conscience, il pourrait partager sa peur avec son fils et lui dire ce qu’il souhaite pour lui, mais que la décision lui appartient. Il peut offrir à son fils de l’aider si ce dernier le veut. Il devra ensuite accepter le choix de son fils en sachant que ce dernier

sera le seul à assumer les conséquences de sa décision.

Notre ego nous joue bien des tours. Il veut nous faire croire que lorsque nous cherchons à nous contrôler ou à contrôler une autre personne, nous sommes maîtres d’une situation, alors que c’est tout à fait l’opposé. On peut croire aussi que nous prenons ainsi notre place, que nous nous affirmons. Aussitôt que vous êtes influencé par une peur, sachez que ce n’est plus de la maîtrise. Vous vous faites plutôt contrôler par votre peur.

C’est la même chose quand vous vous contrôlez. Si vous êtes au régime par exemple, vous vous privez de certaines choses par peur de grossir. Vous n’êtes donc pas maître de votre vie. Combien de fois ai-je entendu des femmes me dire à quel point elles sont fières d’être maître de leur vie, puisqu’elles arrivent à suivre leur régime alors que leur conjoint en est incapable par manque de volonté.

La personne qui veut mincir et qui est maître d’elle-même fait ses choix en fonction de ce qu’elle préfère, comme choisir des aliments qu’elle aime et qui sont bons pour elle, faire des exercices physiques qui lui plaisent, etc. Les fois où il lui est difficile de suivre son plan, elle ne se tape pas sur la tête : elle est tout simplement consciente que, ce jour-là, elle n’a pas écouté son vrai besoin, que demain est un autre jour et qu’elle arrivera à atteindre son but en respectant son propre rythme. Elle ne vit pas d’émotions telles que la culpabilité et la peur à cause de ça.

Voilà pourquoi on peut dire qu’être maître de sa vie, c’est demeurer centré. Cette personne reste centrée sur ce qu’elle veut, sur son besoin tout en se donnant le temps d’y arriver. Même si elle ne prend pas le chemin tracé au départ, la vie continue quand même.

Avec amour,

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Lise Bourbeau

P.-S. J’ai reçu un très grand nombre de souhaits d’anniversaire et je vous en remercie tous. J’ai été très touchée par votre gentillesse, par votre attention particulière et par tous les beaux messages d’amour que j’ai reçus. Je vous souhaite à mon tour de recevoir tout ce que vous m’avez souhaité au centuple. Je vous aime tous.

Saviez-vous que...

...vous seul connaissez vos besoins?

Tout d’abord, il importe de faire la différence entre un besoin et un désir. Un désir se situe principalement au niveau du faire et du avoir, alors que le besoin se situe au niveau du être. Par exemple, vous pouvez désirer manger du chocolat, ne rien faire une journée donnée, faire du sport, aller en vacances, etc. Si vous répondez ainsi à votre besoin d’être reposé, de faire le plein d’énergie, vous faites d’une pierre deux coups.

Cependant, la grande majorité de nos désirs ne répondent pas à un besoin du moment. Voilà pourquoi les gens ne se sentent pas satisfaits après avoir comblé un désir. Je me souviens que pendant longtemps, quand j’étais déçue, quand je vivais des émotions, j’avais le désir d’aller magasiner et de m’acheter une gâterie, comme une paire de souliers dont je n’avais pas vraiment besoin mais qui me plaisait. En réalité, cet achat ne comblait rien au niveau de mon être. Ce désir comblait un vide à l’intérieur de moi. Quel était mon véritable besoin alors?

Pour le trouver, je me suis demandé ce que le problème M ’EMPÊCHAIT D’ÊTRE (si vous mettez en pratique cette technique, vous pouvez remplacer le mot être par me sentir si c’est plus facile pour vous). Ces situations qui me faisaient vivre de grosses émotions m’empêchaient d’être calme, de relaxer, etc. Ces besoins n’étaient pas comblés par une paire de souliers. J’étais peut-être joyeuse sur le coup, mais une fois revenue chez moi, la cause des émotions était encore là.  C’est seulement en découvrant ce qu’on veut ÊTRE qu’on peut trouver les moyens (au niveau du avoir ou du faire) pour y parvenir.

Maintenant, lorsque ce même genre de situation se produit, je ne cours plus au magasin pour combler mon vide intérieur. Je cherche plutôt à savoir ce qui me permettrait d’être calme (personnellement, j’utilise la technique du miroir, car elle me permet de faire la paix avec la ou les personnes concernées ainsi qu’avec moi-même en m’acceptant telle que je suis à ce moment-là). J’aime toujours m’acheter des souliers, mais ce n’est plus avec la même motivation qu’auparavant.

On ne peut jamais connaître les besoins des autres et personne ne peut connaître nos besoins car nous sommes les seuls à pouvoir répondre à la question suivante : ce que je désire en ce moment m’aidera à être quoi?

La raison d’être de chacun de nous est d’ÊTRE ce que nous voulons être à tout moment, et ce, dans l’acceptation, c’est-à-dire sans aucun jugement de bien ou de mal. Nous

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sommes tous des dieux qui expérimentent sans cesse. Nous pouvons être ce que nous voulons, que ce soit positif ou négatif, car c’est toujours nous qui devons en assumer les conséquences. Cette notion de responsabilité nous aide sans cesse à devenir plus intelligents, c’est-à-dire à faire des choix qui auront de bonnes conséquences pour nous. Quand nous nous accueillerons dans tout ce que nous décidons d’ÊTRE, sans aucune culpabilité, nous aurons atteint le but ultime d’être ici, dans le moment présent.

Tant et aussi longtemps que nous n’écoutons pas nos besoins à cause de nos nombreuses peurs et croyances, nous vivons dans le regret, dans les émotions, à cause de nos nombreux besoins non satisfaits. Nous créons un cercle vicieux : comme nous n’arrivons pas à répondre à nos propres besoins, nous espérons que quelqu’un d’autre le fera à notre place sans réaliser que nous demandons l’impossible. Nous continuons donc à alimenter nos émotions et nos peurs.

Je peux vous assurer qu’en décidant ce que nous voulons et qu’en nous acceptant dans ce « JE VEUX », les personnes autour de nous acceptent facilement ce que nous voulons. Quand une personne est dérangée par un désir ou un besoin que nous avons, c’est signe que nous n’acceptons pas de le vouloir, nous nous sentons donc coupable. Il n’en tient qu’à nous d’agir autrement.

Avec amour,

Lise Bourbeau

 Saviez-vous que...

...la douleur est un moyen beaucoup trop souvent utilisé pour évoluer?

En effet, bien des gens ne s’arrêtent pas pour se poser des questions tant qu’ils ne souffrent pas assez dans leur corps pour le faire, ce qui est très regrettable. D’autres croient qu’il est normal d’être malade et de souffrir alors que ce n’est pas du tout naturel. Au lieu de prendre le temps de comprendre ce que leur corps est en train de leur communiquer par la douleur, ils ne font que l’arrêter par des médicaments, des soins physiques, etc. Je ne dis pas qu’il ne faut pas s’aider physiquement lorsqu’on a mal, mais plutôt que cette aide devrait être accompagnée d’une introspection. Sans introspection, la douleur reviendra puisque l’attitude qui en est la cause ne peut pas disparaître par la simple prise de médicaments.

En plus des maladies, les accidents qui blessent une partie de votre corps sont, eux aussi, des messages. Généralement, l’accident vous rappelle que vous vous sentez coupable, alors que vous ne l’êtes pas, et que vous voulez vous punir. Le fait de prendre le temps de trouver la cause métaphysique d’un accident et d’en comprendre le message permet au corps de guérir beaucoup plus rapidement. Sachez aussi qu’une douleur physique est toujours proportionnelle à celle vécue au plan psychologique. Le corps est un merveilleux instrument qui tâche constamment d’attirer votre attention sur les aspects de vous-même que vous n’acceptez pas et n’aimez pas.

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Outre les personnes qui se font arriver des accidents ou des maladies pour évoluer, il y a aussi celles qui croient qu’il est normal d’être malade et de souffrir en vieillissant. Combien de fois ai-je entendu dire qu’il était normal d’avoir plein de bobos à partir d’un certain âge. Cette croyance est basée sur des normes, des structures, des coutumes, des lois établies par la société que la majorité des gens acceptent. Depuis très longtemps, la société essaie de nous diriger selon sa propre notion de ce qui est normal ou non au lieu de donner libre cours au NATUREL. Et vous, que voulez-vous? Être normal et ne pas écouter vos besoins ou vous diriger vers l’état naturel de votre être?

Il y a d’autres personnes, surtout celles qui souffrent de la blessure d’injustice, qui ont une grande tolérance à la douleur. Ces personnes ont encore plus de difficulté à écouter leur corps, donc leurs besoins, et à s’aimer lorsqu’elles se considèrent imparfaites selon leurs normes. Celles qui ont une blessure de rejet arrivent même à nier complètement la douleur. Habituellement, le corps de ces deux genres de personnes doit envoyer des messages physiques plus importants afin d’attirer leur attention.

L’ère du Verseau, dans laquelle nous entrons, fera en sorte que de moins en moins de gens souffriront. En effet, elle incite de plus en plus de gens à être attentifs au moindre petit signal physique, émotionnel ou mental. Ils préviennent ainsi la souffrance en étant plus conscients d’une façon régulière.

Comme je l’ai mentionné plus haut, il n’y a aucune douleur qui n’est que physique : chaque douleur a un lien avec une attitude émotionnelle et mentale. Elle est là pour nous dire que nous nous laissons diriger par une façon de penser (croyance) qui nous empêche d’aller vers nos besoins, une façon de penser qui entretient une peur d’être ce que nous voulons être. Cette attitude nous empêche d’être ce que nous voulons être, donc de nous aimer.

Aussitôt que vous avez une douleur, demandez-vous dans quelle situation elle vous affecte le plus ou vous empêche le plus d’être bien. Votre réponse vous permettra de découvrir la direction que doit prendre votre démarche intérieure. Demandez-vous aussi ce que votre douleur vous empêche d’ÊTRE. Vous saurez alors ce que vous désirez être, donc ce que vous voulez pour vous-même. Ensuite, identifiez la peur que vous avez pour vous-même si vous osez être ce que vous voulez afin de découvrir ce que votre Dieu intérieur tâche de vous dire au moyen de la douleur. Une chose est certaine, c’est qu’il vous dit toujours de vous aimer davantage, c’est-à-dire de vous accueillir dans tous vos états d’être et ce, chaque jour, même si ce que vous êtes vous semble mal, anormal ou n’est pas accepté par d’autres. S’aimer c’est s’accepter même si nous ne sommes pas ce que nous voulons être à chaque instant. C’est arrêter de se taper sur la tête, de vouloir se changer. Le simple fait de vous accepter en étant ce que vous ne voulez pas vous aidera à aller vers ce que vous voulez être.

Il ne vous reste qu’à décider si vous voulez continuer à souffrir afin de vous aimer davantage ou si vous voulez prendre le temps de devenir plus conscient pour éviter des souffrances inutiles. Voilà une belle réflexion à faire en ce début d’année.

Avec amour,

Lise Bourbeau

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Saviez-vous que...

...prendre la décision de pardonner, c’est choisir de ne pas passer notre douleur à l’autre?

Tant qu’on en veut à une personne, qu’on ne peut lui pardonner, c’est qu’on veut en réalité la faire souffrir pour ce qu’on l’accuse de nous faire vivre.

Si vous avez vécu une expérience difficile avec quelqu’un, vécu une situation où vous vous êtes senti rejeté, abandonné, humilié, trahi par cette personne ou que vous l’avez trouvée très injuste envers vous, il est tout à fait normal, en tout premier lieu, de lui en vouloir.

Dès que vous en voulez à quelqu’un, vous n’êtes plus dans votre cœur. Votre ego a pris le dessus et veut que votre douleur soit de la faute de l’autre.

Quand vous accusez une personne ou que vous cherchez à la faire sentir coupable, c’est signe que vous ne prenez pas votre responsabilité. Tant et aussi longtemps que vous entretenez ce sentiment, vous ne réglez rien. Au contraire, vous planifiez même de continuer à le vivre longtemps. Votre Dieu intérieur fait tout ce qui est en son pouvoir pour attirer votre attention sur le fait qu’il est temps de pardonner et de vous réconcilier.

Pardonner ne veut pas dire se soumettre. Cela ne peut se faire qu’au moment où vous devenez responsable, ce qui implique que vous reconnaissez que vous êtes le créateur de tout ce que vous attirez à vous.

Chaque situation à laquelle vous êtes confronté est là pour vous rappeler qu’inconsciemment vous vous accusez d'être comme l'autre. Voilà pourquoi vous attirez à vous les personnes dont vous avez besoin pour en devenir conscient.

Le pardon doit se faire à partir de ce que vous accusez l’autre d’ÊTRE. De quoi accusez-vous cette personne d'être? Ensuite, demandez-vous à quel moment vous ÊTES ainsi, avec vous-même ou avec d’autres, et quelle est votre intention à ce moment précis. Vous réaliserez que lorsque vous ÊTES dans cet état d’esprit, vous n’êtes pas une personne méchante. Cela vous aidera à vous placer dans les souliers de l’autre, à avoir de la compassion pour lui, et ainsi le pardon sera fait.

Quand vous refusez de pardonner, vous croyez punir l’autre, mais en réalité, c’est à vous-même que vous faites le plus de tort. Dans un prochain article, je parlerai de toutes les conséquences nuisibles possibles et des avantages à pardonner.

Avec la fin de l’année qui approche, pourquoi ne pas prendre la décision de faire la paix avec vos proches? Quelle belle façon de se préparer pour une nouvelle année!

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L’équipe d’Écoute Ton Corps se joint à moi pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une année 2011 formidable. Que l’amour soit votre plus grand guide dans tout ce que vous faites, dites, pensez et ressentez. Si vous êtes nouvellement abonné, je vous invite à lire la fin de mon message dans l’infolettre de décembre 2009 pour y découvrir un exercice intéressant que je suggère de faire à la fin de chaque année. Avec amour, Lise Bourbeau

Savez-vous ...

...vraiment ce que le mot intimité signifie dans une relation de couple?

J’entends tellement souvent des gens se plaindre de leur conjoint et être convaincus de vivre une relation de couple intime. Dans les faits, les couples qui vivent une réelle intimité sont rares.

La plupart croient que l’intimité ne se situe qu’au plan sexuel alors que l’intimité et la sexualité sont deux choses bien distinctes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai créé un nouvel atelier l’an passé appelé Intimité et sexualité.

L’intimité entre deux personnes correspond à donner la possibilité à l’autre de se faire découvrir pleinement et d’être une source de changement et d’amélioration commune. Vous vivez donc une vraie relation intime si vous êtes capable de vous confier, de vous révéler à votre partenaire sans avoir peur du jugement de ce dernier. Pour que l'intimité soit possible dans un couple, la relation entre les deux partenaires doit être empreinte de respect, de sincérité, de réciprocité, d'amour, d'ouverture et de compréhension. Deux personnes peuvent devenir très intimes sans qu’il n’y ait de relations sexuelles, comme deux grands amis, et inversement, quelqu’un peut avoir des relations sexuelles sans vivre aucune intimité.

Lorsque les gens se confient à moi au sujet de leur couple, je leur demande s’ils ont dit à leur conjoint ce qu’ils me disent. La réponse est toujours négative. Qu’est-ce qui empêche deux partenaires de se confier l’un à l’autre, de révéler ce qui se cache au plus profond d’eux? Il peut y avoir plusieurs raisons. Une de ces raisons est l’attitude orgueilleuse de la personne qui se confie à moi : elle croit que

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l’autre n’est pas correct et qu’il faut absolument le changer, qu’elle est supérieure à lui. Bref, que l’autre devrait penser, sentir et agir comme elle afin de devenir son égal. Une deuxième raison qui empêche quelqu’un de se confier à son conjoint, c’est la dépendance affective et donc la peur de perdre l’autre.

Récemment, une amie se plaignait ainsi de son conjoint et me disait qu’elle pensait même à le laisser. Pendant notre conversation, il l’a appelée sur son portable et j’ai été étonnée du contraste entre ce qu’elle venait de me dire et la façon dont elle lui parlait. Elle était tout miel, lui lançait des « mon chéri » par-ci, « mon trésor » par-là et a terminé en lui disant qu’elle l’aimait. Une telle attitude démontre un grand manque d’intimité. L’image qu’elle lui donne est tout autre que ce qu’elle vit intérieurement. Les conséquences de ses actes sont très pénibles pour son couple. Elle m’a avoué que lorsqu’elle n’en peut plus, elle fait de violentes colères et le pauvre ne sait plus à quoi s’en tenir, la colère étant démesurée par rapport à l’incident du moment. Tout ça se produit parce qu’elle se retient de dire ce qu’elle ressent au fur et à mesure à cause de sa grande dépendance et de sa blessure d’abandon. Malgré le fait qu’ils s’aiment beaucoup, je crois sincèrement que ce genre de relation est voué à l’échec si rien ne change à cause du manque d’intimité et de confiance entre eux. Quand je lui ai dit le fond de ma pensée, elle a été surprise : elle était convaincue de vivre une belle intimité à cause de leur vie sexuelle.

Comment arriver à vivre cet état d’intimité profonde et durable dans un COUPLE? En apprenant à aimer, à accepter l’autre et soi-même; en se donnant l’espace nécessaire et le droit d’être ce que nous sommes maintenant; en exprimant ses désirs et en donnant des conseils sans ATTENTES; en apprenant à s’engager dans son cœur et à établir une relation de complicité avec l’autre; en apprenant à ÉCOUTER et à COMMUNIQUER; en reconnaissant également que nous grandissons à travers nos différences. Vous saurez que vous êtes intime avec votre conjoint le jour où vous vous sentirez très à l’aise de lui confier ce qui se passe en vous, tout comme vous le feriez avec un très bon ami d’enfance à qui vous vous confiez depuis longtemps.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Savez-vous ...

...pourquoi nous continuons sans cesse à nous SENTIR COUPABLES malgré le travail que nous faisons sur nous-mêmes? Puisqu’on m’a souvent posé cette question, j’ai cru bon écrire sur le sujet afin de partager mes idées avec vous.

Il est vrai qu’en devenant plus conscient de ce qui se passe à l’intérieur de soi, on peut avoir l’impression de se sentir davantage coupable et surtout plus souvent. Mais ce n’est pas le cas. Cette impression est due au fait que nous étions au départ très peu conscients du degré de notre sentiment de culpabilité. Notre cheminement personnel nous fait découvrir cet aspect de nous et à quel point la culpabilité dirige notre vie.

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Je sais que ce n’est pas toujours facile de se découvrir – surtout pour l’ego – mais c’est une étape nécessaire à l’amélioration de notre qualité de vie et surtout à la diminution de notre degré de culpabilité.

Ceci m’amène à vous parler du sens des mots « ÊTRE COUPABLE » qui est de se blâmer, se condamner, se croire fautif parce que nous estimons avoir fait quelque chose de MAL, ce qui est très relatif. Qu’est-ce qui vous assure que ce que vous avez fait est mal, que c’est une faute? Votre éducation, vos valeurs, vos croyances, voilà ce qui détermine votre degré de culpabilité et donc à quel degré vous culpabilisez les autres.

Les autres facteurs les plus importants pour lesquels nous nous sentons aussi coupables sont :

1. se laisser influencer par la notion de bien et de mal des autres et ainsi les laisser diriger notre vie;

2. croire que se blâmer suffisamment nous empêchera de recommencer;

3. croire que se sentir coupable veut dire que nous sommes une bonne personne et donc ceux qui ne se sentent pas coupables se donnent le droit de faire ce qu’ils veulent et sont indifférents au tort qu’ils peuvent faire aux autres.

Il faut comprendre que notre sentiment de culpabilité a des conséquences néfastes sur nous-même ainsi que sur nos relations. En voici quelques-unes.

Plus nous nous sentons coupables de quelque chose, plus nous entretenons et augmentons nos blessures qui sont à la source de ce sentiment. Notre souffrance intérieure s’intensifie.

Nos relations sont affectées, car nous accusons les autres au même titre que nous nous accusons nous-même. Nous créons donc des relations de pouvoir, c’est-à-dire que nous cherchons à imposer notre code moral et nos croyances à nos proches.

Nous puisons dans notre réserve d’énergie de nos corps émotionnel et mental, ce qui, à la longue, finit par affecter notre corps physique qui devient plus fatigué et malade.

Nous nous attirons des malaises ou des maladies douloureuses pour nous punir et neutraliser notre culpabilité. Souvenons-nous que nous avons tous appris que quelqu’un qui est déclaré coupable de quelque chose doit être puni et subir les conséquences de ses actes.

Nous nous attirons des accidents, une autre façon de s’autopunir.

Alors, aussitôt que vous vous rendez compte que vous vous sentez coupable, que vous accusez une autre personne de quelque chose ou que vous essayez de la faire se sentir coupable, mettez en pratique les suggestions suivantes.

Remerciez-vous d’être devenu conscient de ce sentiment. Ne vous blâmez surtout pas. Observez-vous tout simplement et accueillez le fait que dans telle situation ou avec telle personne la culpabilité a pris le dessus.

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Lorsque vous culpabilisez une autre personne, réalisez que ceci vous permet de découvrir que vous vous culpabilisez pour la même chose.

Puisque derrière toute culpabilité se cache une peur, demandez-vous de quoi vous avez peur pour vous dans cette situation. Je dis « pour vous » parce qu’en réalité vous n’avez jamais peur pour les autres, mais plutôt de ce qui vous arriverait si les autres vivaient ce que vous craignez.

Devenez une personne responsable en prenant conscience que vous seul créez votre vie suivant vos décisions, vos actions et vos réactions et que vous devez en assumer les conséquences.

Si l’objet de votre peur se concrétisait, êtes-vous convaincu que vous ne pourriez pas en assumer les conséquences? Souvenez-vous que la plupart de vos peurs sont irréelles, qu’il y a de fortes chances qu’elles ne deviennent jamais réalité. À titre d’exemple, une personne qui se sent coupable de trop manger, de trop s’amuser, de paresser de temps à autre, doit se demander si elle est convaincue qu’elle ne pourrait pas gérer les conséquences de ses actions, soit le jugement des autres, l’objet de sa peur. S’il s’avère que les conséquences sont trop lourdes à porter pour vous, qu’elles sont au-delà de vos limites, agissez intelligemment, soit en choisissant ce qui vous semble être le plus bénéfique pour vous et qui a le moins de conséquences nuisibles.  Ainsi, vous changerez certains comportements ou attitudes PAR AMOUR pour vous et non parce que votre ego vous fait croire qu’ils sont mauvais.

Rappelez-vous que continuer à se sentir coupable ou à culpabiliser les autres nous entraîne dans un cercle vicieux qui nous fait sans cesse revivre la situation que nous n’aimons pas.

Si vous vous sentez coupable d’avoir fait quelque chose d’odieux ou que vous trouvez inacceptable, ayez de la compassion pour la partie souffrante en vous qui a agi ainsi. ACCEPTEZ-VOUS. L’acceptation n’est pas synonyme de « ÊTRE D’ACCORD ». Au contraire, on peut ne pas être d’accord avec un comportement ou un état d’être tout en ayant de la compassion pour la partie en nous qui a perdu le contrôle ou qui était si souffrante qu’elle ne savait pas comment agir autrement.

Quand vous croyez avoir fait une erreur, souvenez-vous que la vie n’en fait pas, qu’elle ne vous apporte que des EXPÉRIENCES qui s’avèrent très souvent utiles. Si vous vous jugez d’avoir fait une erreur, c’est signe que vous croyez qu’il est possible de ne jamais en faire. Est-ce réaliste?

Pour terminer, j’aimerais souligner à nouveau que l’étape la plus importante est l’ACCEPTATION, L’ACCUEIL de votre culpabilité. Soyez reconnaissant d’en être devenu conscient, ce qui vous donne l’occasion de vous diriger vers la RESPONSABILITÉ et l’INTELLIGENCE qui sont les moyens les plus efficaces et rapides pour remédier à la culpabilité.

Avec amour,

Lise Bourbeau

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 Saviez-vous ...

... qu’une des plus grandes causes de perte d’énergie est la CRITIQUE?

Lorsqu’une de nos abonnées a demandé à savoir pourquoi les gens (surtout les femmes) passent autant de temps à critiquer les autres en leur absence, j’ai eu envie d’écrire sur le sujet parce qu’il est vrai que la critique est pratique courante, autant envers les autres qu’envers soi.

Pourquoi une personne critique-t-elle? Parce qu’elle dit à haute voix ce qu’elle pense des autres alors qu’elle se dit la même chose intérieurement à son propre sujet. Ainsi, chaque jugement que l’on porte envers les autres est LE REFLET de ce que nous n’aimons pas de nous-mêmes.

La plupart du temps, nous ne sommes même pas conscients que nous nous reprochons l’objet de notre critique puisque notre ego nous joue des tours : il nous fait croire que nous n’agissons pas de la même façon que ceux que nous critiquons.

Prenons l’exemple de Marie qui critique sa belle-sœur, à qui veut bien l’entendre, à propos de son apparence physique, du désordre dans sa maison et de son mauvais caractère. Si nous demandons à Marie si elle croit avoir les mêmes défauts ou le même comportement que sa belle-sœur, elle dira sûrement que ce n’est pas le cas puisqu’elle croit être entièrement différente d’elle. Par contre, en analysant davantage la situation, elle réaliserait qu’elle aimerait bien se laisser aller de temps à autre et s’autoriser à être impatiente ou à vivre de la colère comme sa belle-sœur. Elle s'en empêche, car elle croit qu’il est mal vu de se laisser aller et qu’une personne patiente et souriante est une bonne personne. Elle vit donc en fonction de ce qu’elle a appris au lieu de vivre selon ses besoins..  

Les personnes comme Marie qui ne veulent pas prendre conscience du fait que les choses qu’elles critiquent représentent des aspects d’elles-mêmes qu’elles ont refoulés ou n’ont pas acceptés sont portées à critiquer les autres. Elles se contrôlent pour ne pas agir de la même façon, mais ce contrôle ne peut pas durer indéfiniment : un jour, elles finissent toutes par perdre le contrôle et se critiquent énormément. Plus elles font des efforts pour ne pas agir comme l’objet de leurs critiques, plus elles agissent dans le sens contraire.

Le jour où elles se donneront le droit d’avoir des forces et des faiblesses, elles ne seront plus portées à critiquer les autres.

Si nous pouvions voir toute l’énergie que l’on perd en critiquant, nous accepterions davantage les autres et nous-mêmes. S’accepter est d’ailleurs une avenue plus sage pour atteindre nos objectifs que celle de gaspiller notre énergie en critiquant, ce qui ne génère habituellement pas les résultats souhaités. Plus nous critiquons, moins ça change. Plus nous acceptons, plus ça change. 

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Rappelons-nous que les autres sont notre miroir, que ce que nous critiquons en eux reflète ce que nous sommes, tout comme ce que nous voyons dans notre miroir est le reflet de notre apparence physique. Tant et aussi longtemps que nous n’assimilerons pas cette notion, nous continuerons à perdre notre énergie.

Cela dit, nous pouvons constater certains aspects positifs ou négatifs chez les autres, mais sans porter de jugement. Constater signifie qu’on peut observer un état d’être chez une autre personne, ou en soi, mais sans vouloir contrôler cet aspect pour le changer.

Ce sont les conséquences désagréables d’un comportement qui nous poussent à le changer et non parce qu’on croit que c’est mal d’être ainsi. En ce qui concerne les autres, pourquoi vouloir les changer? Ils doivent assumer eux-mêmes les conséquences de leurs comportements.

Arrêtez de critiquer et gardez votre énergie!

Avec amour,

Lise Bourbeau

 Saviez-vous que...

... la JEUNESSE est un état d’être et non un âge quelconque? Depuis quelques années, je me fais dire toujours plus souvent que je ne vieillis pas malgré les années qui passent. J’ai donc réfléchi à ce qui fait la différence entre ceux qui vieillissent avant leur temps et ceux qui demeurent jeunes plus longtemps. Ma réflexion m’a menée à la conclusion que l’élément le plus important pour freiner le vieillissement est d’avoir des buts, un idéal à poursuivre.

Plusieurs exemples peuvent appuyer mon affirmation. Je pense, entre autres, aux mères au foyer qui prennent un coup de vieux quand les enfants quittent la maison parce qu’elles ne se trouvent pas d’autres occupations, d’autres buts à atteindre. Je pense aussi à ceux qui n’ont travaillé que pour leur retraite et qui n’ont plus aucun défi lorsqu’ils y sont. C’est souvent le cas de ceux qui ne travaillent que pour la sécurité matérielle plutôt que pour ce que peut leur apprendre leur travail. Ils vieillissent généralement très vite quand ils restent à la maison à ne rien faire.

Un autre facteur important pour rester jeune est de garder la capacité d’être étonné et émerveillé comme les enfants, d’être capable de jouer comme eux, de faire des activités amusantes, joyeuses, qui font rire. Hélas! nombreux sont les adultes qui ne rient plus depuis belle lurette. Je connais beaucoup de couples dans cette situation et pour lesquels le quotidien devient un fardeau, une routine ennuyante.

J’ai lu un jour une pensée qui disait : « Vous êtes aussi jeune que votre foi et aussi vieux que votre doute ». Je crois que cette façon de penser est un autre élément essentiel pour conserver la jeunesse du corps, du cœur et de

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l’esprit. En effet, il n’est pas étonnant de voir les gens qui n’ont plus confiance en eux-mêmes ou aux autres, ou doutent de tout, vieillir plus rapidement.

Je suis convaincue que nous pouvons tous demeurer aussi jeunes que notre capacité à être ouverts à tout ce qu’il y a de nouveau. J’ai entendu si souvent les gens me dire qu’ils étaient trop vieux pour s’intéresser aux nouveautés, comme celles qui relèvent de l’électronique ou de l’informatique. Ils abandonnent avant même d’avoir essayé. Comment peut-on savoir si on a des aptitudes pour quelque chose sans l’essayer? Un grand peintre ne le serait jamais devenu s’il n’avait pas un jour décidé de prendre un pinceau et de faire des essais. Il est même fort probable que ses premières œuvres étaient complètement ratées. Rares sont les personnes qui réussissent quelque chose de nouveau du premier coup. Et vous? Qu’avez-vous appris de nouveau dans les six derniers mois?

Quand vous essayez quelque chose de nouveau et que vous vous apercevez que ça ne vous convient pas du tout, passez à autre chose. Souvenez-vous que dans la vie on ne fait jamais d’erreurs, on ne vit que des expériences. Il va de soi que le corps physique s’use avec les années puisque toute machine est ainsi faite. Par contre, nous pouvons l’aider en prenant soin de son aspect énergétique, soit en choisissant de la nourriture énergisante, c’est-à-dire la plus naturelle possible, et en écoutant ses besoins *. Faire de l’exercice physique au quotidien aide aussi énormément le plan énergétique; dix à vingt minutes par jour peuvent être suffisantes.

En ce qui me concerne, je me suis rendu compte que la beauté m’énergise beaucoup. Je vous suggère donc de prendre le temps de faire le tour de votre maison, de vos choses personnelles, et de vous demander si vous trouvez tout beau. Si ce n’est pas le cas, donnez, vendez ou recyclez ce qui ne vous plaît plus. N’acceptez plus d’être entouré de quoi que ce soit que vous ne trouvez plus beau puisque la beauté est le plus grand besoin du corps émotionnel.

Pour terminer, je vous conseille de vous regarder  dans le miroir chaque matin lorsque vous vous levez et de vous dire : « JE T’AIME. Que puis-je faire pour toi aujourd’hui qui te ferait plaisir? ». Puis, avant de vous coucher, regardez-vous à nouveau dans le miroir et dites-vous : « JE T’AIME ET JE TE FÉLICITE POUR… ». Trouvez au moins trois choses qui vous ont procuré un sentiment de fierté au cours de la journée. Je vous assure que votre sommeil sera sans contredit plus énergisant que si vous vous tapez sur la tête avant de vous endormir.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que...

... la plupart des gens ne savent pas ce que veut dire le mot RESPECT?  En effet, plusieurs croient que respecter signifie obéir, être soumis, ne pas dire ce qui pourrait déranger, etc.

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Je vous suggère un petit exercice sur le sujet. Pensez à trois personnes que vous croyez respecter ou à qui vous croyez devoir le respect comme vos parents par exemple puisque la plupart d’entre nous ont appris que nous devions les respecter. Donc, en pensant aux personnes que vous avez choisies, demandez-vous si vous osez parfois leur désobéir ou ne pas écouter leurs conseils sans vous justifier ou vous sentir coupable. Vous arrive-t-il parfois de vouloir donner votre opinion, mais de vous en abstenir, sachant qu’elle ne plaira pas?

J’ai entendu tellement de personnes me raconter des histoires sur des situations où elles faisaient soi-disant preuve de respect. Une de ces histoires m’a été racontée par une femme qui voulait dire à sa mère qu’elle l’ennuyait, qu’elle n’avait plus envie de lui parler à tous les jours ni de la voir aussi souvent parce qu’elle répétait sans cesse les mêmes choses, mais qui s’abstenait de le faire par respect pour elle et parce qu’elle n’était plus très jeune.

Il va sans dire que cette femme était souvent frustrée après ses conversations avec sa mère ou ses visites chez elle. Elle allait jusqu’à mentir pour écourter les rencontres ou les conversations. Peu importe l’attitude qu’elle adoptait, elle se sentait coupable. Elle agissait en croyant respecter sa mère, mais n’écoutait pas ses propres besoins et s’en accusait, se sentait coupable vis-à-vis d’elle-même. Mentir la faisait aussi se sentir coupable. Si elle avait osé dire à sa mère qu’elle en avait assez d’entendre la même chose et qu’elle ne voulait plus lui parler tous les jours, elle se serait tout de même sentie coupable.

Le seul moyen de sortir d’un tel cercle vicieux est d’apprendre ce qu’est le vrai respect en commençant par soi-même.  Le RESPECT DE SOI, c’est être capable d’être soi-même et d’écouter ses propres besoins sans laisser les autres nous en détourner ou nous influencer à changer d’idée pour leur faire plaisir. C’est respecter son ESPACE VITAL et, par le fait même, le faire respecter des autres.

Dans l’exemple précédent, supposons que le besoin de la femme était de parler par téléphone à sa mère une fois par semaine et de la voir une fois par mois. Si elle s’était respectée, elle l’aurait tout simplement dit à sa mère sans lui demander si ça lui convenait.

La mère pourrait être en désaccord, se sentir rejetée ou, pire encore, se mettre à pleurer. La réaction dépend du degré de dépendance de l’une envers l’autre, ce degré étant toujours le même entre deux personnes. La seule différence est qu’une des deux personnes en est généralement plus consciente que l’autre.

Si vous vivez une telle situation, le processus d’apprentissage du respect de soi pourrait vous sembler ardu si la personne réplique vivement ou avec autorité. Si c’est le cas, souvenez-vous que votre ancienne forme de respect était basée sur la peur. Il est probable que l’autre continue à vous faire peur puisque c’est toujours ainsi qu’elle obtenait ce qu’elle voulait. Vous devez rester ferme et continuer à vous respecter. Vous vous apercevrez assez rapidement que les autres vous respecteront davantage.

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Souvenez-vous aussi que faire part de vos besoins aux autres n’est pas un manque de respect, même si ça les dérange. Toutefois, vous manquez de respect si vous vous attendez à ce que les autres répondent à vos besoins et que vous vous mettez en colère lorsque vos attentes ne sont pas comblées. Vouloir que les autres pensent à nos besoins avant les leurs constitue toujours un manque de respect.

Revenons à mon exemple. Si la dame exprime son besoin, mais que la mère continue de l’appeler, elle manque alors de respect envers sa fille. Cela dit, ça signifie aussi que sa fille a de la difficulté à écouter ses propres besoins et qu’elle se sent encore coupable puisque sa mère continue de la faire sentir coupable.

Je vous assure que si vous vous accueillez dans votre décision de vous respecter et de vous faire respecter, les autres agiront respectueusement à votre égard. Ainsi, le meilleur moyen de mesurer votre degré de respect envers vous-même est d’observer à quel point les autres vous respectent dans vos besoins.

Avec amour,

Lise Bourbeau

 Saviez-vous que...

... plaire à tout le monde est impossible?

La plupart des gens croient que c’est possible. Si vous vous sentez mal à l’aise ou coupable lorsque vous dites ou faites quelque chose qui semble déplaire à quelqu’un ou êtes déçu, frustré, voire en colère quand quelqu’un ne fait pas ou ne dit pas ce qui vous plaît, vous faites partie de ceux qui croient qu’il est possible de plaire à tout le monde, surtout à ceux que vous aimez.

Que ressentez-vous lorsque votre partenaire oublie l’anniversaire de votre naissance ou de votre rencontre malgré l’importance que revêt cet événement pour vous? Plusieurs personnes répondront que ça ne les dérange pas, qu’elles y sont habituées. Par contre, si vous tentez de convaincre les autres que ça ne vous dérange pas ou si vous y pensez, c’est signe que cette situation vous déplaît.

 Afin de comprendre pourquoi il est IMPOSSIBLE de toujours plaire à ceux

qu’on aime, il faut d’abord prendre conscience qu’il y a une différence entre PLAIRE et AIMER. Plaire constamment à tous vos proches (parents, conjoint, enfants, amis, collègues de travail) signifie être attentif à toutes leurs demandes, se souvenir de tout ce qui leur fait plaisir, ce qui, vous en conviendrez certainement, est au-delà des limites de quiconque. S’il est dans vos habitudes d’agir ainsi, il est impératif et urgent que vous fassiez la différence entre plaire et aimer.

PLAIRE signifie faire plaisir en agissant en fonction de ce qui plaît à quelqu’un. AIMER signifie accepter les différences, les désirs, les peurs, les limites, les talents et les défauts de quelqu’un, SANS PORTER DE JUGEMENT et sans vouloir changer l’autre. On

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peut donc en conclure qu’AIMER est une notion spirituelle et que PLAIRE est une fonction mentale (matérielle).

Ainsi, si les gens que vous aimez décident de ne pas vous faire plaisir, ça ne signifie pas qu’ils ne vous aiment pas : ils expriment tout simplement leurs LIMITES. Tout le monde a le droit d’en avoir. De plus, s’AIMER ne signifie pas seulement respecter les limites des autres, mais aussi les siennes. Lorsque vous décidez de ne pas agir selon les désirs d’une autre personne par respect pour vous-même ou vice versa, dites-vous que c’est UN ACTE D’AMOUR.

Revenons à l’exemple du partenaire qui n’arrive pas à se souvenir des dates d’anniversaire. Son incapacité à le faire n’a aucun lien avec l’amour. Vous penserez peut-être que cette personne devrait tout de même faire un effort pour plaire à sa conjointe puisque c’est ce que la majorité des gens font pour ceux qu’ils aiment. Je vous répondrai qu’il y a certainement des choses que cette personne aime faire, mais que sa conjointe n’aime pas et auxquelles elle ne participe pas, comme regarder toutes les parties de football à la télé. Si la conjointe vaque à ses occupations pendant que son partenaire regarde le football, est-ce une preuve qu’elle ne l’aime pas? Et si elle va magasiner sans son conjoint parce qu’il ne veut pas la suivre, est-ce que ça signifie qu’il ne l’aime pas? Dans les deux cas, la réponse est non. C’est plutôt une preuve d’AMOUR DE SOI.

PERSONNE NE PEUT CONSTAMMENT FAIRE PLAISIR AUX AUTRES. Quand une personne décide de faire plaisir à quelqu’un simplement pour le plaisir de le faire, ça devient un choix et non une obligation. Par contre, faire plaisir à quelqu’un DE PEUR de ne pas être aimé ou de passer pour un égoïste crée des attentes de part et d’autre et engendre un sentiment de culpabilité. Ne préférez-vous pas vivre dans l’amour véritable?

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que...

... la BEAUTÉ est le plus grand besoin du corps émotionnel ? En effet, sans beauté, les hommes seraient dépressifs et perdraient le goût de vivre. Mais qu’est-ce que la beauté ? Sa définition est très relative et personnelle à chaque individu. Certaines personnes s’extasient devant un tableau alors que d’autres n’y trouvent rien de beau ou vont aimer certaines couleurs, certains vêtements, un genre de musique, un type d’architecture en ne pouvant imaginer que les autres ne trouvent pas que c'est beau.

L’important, c’est ce que nous ressentons au contact d’une chose ou d’une personne. Pour ressentir la beauté et en jouir pleinement, nous devons apprendre à le faire. En effet, on peut s’exclamer d’admiration à la vue de quelque chose de beau, mais ne rien ressentir ou ressentir la beauté au plus profond de nous-même sans être capable de l’extérioriser.

Pour y parvenir, prenez l’habitude de rechercher ce que vous trouvez beau dans tout ce qui vous entoure et dans toutes les

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personnes que vous côtoyez tout en prenant le temps de ressentir ce que cette beauté vous fait vivre intérieurement. Si vous ne portez attention qu’aux défauts, vous aurez un corps émotionnel en manque de nourriture puisque c’est surtout ce qui se passe dans votre for intérieur qui l’alimente.

Cela dit, il est encore plus important de faire cet exercice avec vous-même, c’est-à-dire de faire une rétrospective quotidienne de ce que vous avez trouvé de beau en vous, soit dans votre apparence physique, dans votre comportement ou dans votre attitude et de le noter. Vous verrez qu’il est beaucoup plus agréable de porter attention à ce qui est beau en vous plutôt qu’à ce que vous trouvez désagréable ou indésirable. Soyez aussi conscient que plus vous mettez de l’énergie sur quelque chose de beau, plus vous l’alimentez et plus c'est profitable. De plus, en mettant de l’énergie sur la beauté, vous alimenterez rapidement et efficacement votre corps émotionnel.

Une bonne façon d’entreprendre cette démarche est de faire le ménage de votre maison, de vos vêtements, bref, de tout ce que vous possédez et de jeter, vendre ou donner tout ce qui ne vous plaît pas. Ce n’est pas une tâche facile, mais je peux vous assurer de ses bienfaits; vous ferez ainsi place à de nouvelles BELLES choses. Et puisque tout ce qui est dans notre monde physique reflète notre monde psychologique, vous serez naturellement porté à faire ce ménage en vous. Vous découvrirez alors de nouveaux aspects de vous qui vous enthousiasmeront.

Si vous prenez la bonne habitude de vous entourer de beauté et de la rechercher chaque jour, votre vie émotionnelle sera transformée. Vous aurez plus de facilité à identifier ce que vous voulez, vous poursuivrez vos buts plus facilement, serez moins hyperémotif et développerez plus de confiance en vous. Bref, votre vie émotionnelle sera plus équilibrée. De plus, vous serez ravi d’entendre vos proches dire que vous êtes de plus en plus beau avec le temps. C’est votre beauté intérieure qu’ils verront en premier.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que...

... le mensonge exprime une peur ou un sentiment de culpabilité et que c’est en acceptant ce fait qu’on arrive à mentir de moins en moins?

Si vous ne vous sentez pas concerné par ce sujet, sachez que je n’ai encore jamais rencontré une personne qui ne mente jamais. Pourquoi? Parce que tout le monde a peur ou se sent coupable à un moment donné au cours de sa vie. Jeunes, nous avons tous appris à mentir afin d’éviter de faire face à nos peurs. De plus, je suis certaine que vous avez entendu vos parents mentir plusieurs fois. Un exemple typique est celui d’un parent qui demande à son enfant de répondre au téléphone et de dire qu’il est absent.

Il est important de comprendre que nous ne mentons jamais dans le but de nuire aux autres, mais plutôt à cause de notre incapacité

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à être vrai. Nous mentons pour ne pas avoir à prendre nos responsabilités, c’est-à-dire assumer les conséquences de nos actions.

Voici quelques exemples.

Un enfant brise une vitre de son voisin. Par peur de se faire réprimander et croyant éviter les conséquences de son geste, il ment.

Une personne promet à une autre de l’appeler, mais oublie de le faire. Elle lui explique par la suite qu’elle a tenté de la joindre à plusieurs reprises sans succès. Elle ment par peur du jugement de l’autre et d'être moins aimée.

Un employé est en retard à son travail. Puisqu’il n’a pas d’excuse valable, il la prépare avant même d'arriver.

Ces exemples appuient mon affirmation précédente, soit que derrière chaque mensonge se cache un sentiment de culpabilité, une peur de devoir assumer des conséquences ou de ne pas être aimé.

Comment mettre fin à ce comportement? La solution est toute simple : il s’agit d’être vrai.  Mais avant d’entreprendre votre démarche pour être vrai, j’aimerais vous rappeler qu’il est impossible d’être ce que nous voulons être sans avoir préalablement accepté d’être ce que nous ne voulons pas être. Ainsi, chaque fois que vous mentirez, prenez le temps d’accepter votre humanité et vos peurs au lieu de vous critiquer. Puis, posez-vous la question suivante : « De quoi et de qui avais-je peur dans cette situation? » Lorsque vous aurez trouvé la réponse, vérifiez si vous êtes prêt à faire face à ces peurs.

Chaque fois que vous mentez, vous pouvez décider de faire face à vos peurs ou les laisser prendre le dessus. Vous avez toujours ce choix. Par contre, sachez qu’il y a toujours des conséquences à vos décisions, qu'elles soient agréables ou non.

Si vous décidez d’y faire face, vous devez aller voir la personne concernée et lui avouer que vous avez menti parce que vous aviez peur. Cette simple action fera en sorte que l’autre vous fera beaucoup plus confiance à l’avenir. De toute façon, même si vous n’avouez jamais que vous avez menti, l’autre personne le ressent. Plus il y a de mensonges entre deux personnes, plus la relation est conflictuelle. Il est impossible d’avoir une relation vraie et intime avec un conjoint, un enfant ou un ami quand il y a mensonge.

Si vous laissez la peur prendre le dessus, c'est parce que vous êtes convaincu que dire la vérité aura des conséquences terribles auxquelles vous ne pourrez pas faire face. Dans ce cas, il est très important de vous donner le droit d’avoir peur. Le moyen le plus efficace pour arriver à vous accepter dans cette situation est de réaliser que si vous mentez, d’autres vous mentiront à leur tour. Vous récolterez ce que vous sèmerez.

Vous saurez que vous vous acceptez quand vous mentez lorsque vous ressentirez facilement la peur d’une personne qui vous ment. En acceptant d’être ce que vous ne voulez pas être, vous pourrez franchir la dernière étape de ce cheminement, soit celle de la vérité.

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Avec amour,

Lise Bourbeau

Savez-vous ...

... quelle est la différence entre ÉCOUTER SON CORPS et ÉCOUTER LES BESOINS DE SON CORPS? J’entends si souvent l’expression J’écoute mon corps utilisée à tort et à travers que j’ai cru bon écrire cet article pour la clarifier.

Cette expression est le plus souvent utilisée par ceux qui écoutent leurs désirs ou leurs caprices afin d’ignorer leur sentiment de culpabilité. À titre d’exemple, on peut penser à une personne qui a très chaud et qui décide de boire une bière au lieu de boire de l’eau. En agissant ainsi, elle n’écoute ni le message ni le besoin de son corps. Si elle l’écoutait, elle saurait que lorsque son corps a soif, c’est qu’il a besoin d’eau. Je dois vous avouer que j’ai moi-même agi de la sorte pendant de nombreuses années quand j’avais mal dans le bas du dos. Chaque matin, ce mal de dos me réveillait et me poussait à me lever. J’étais convaincue qu’en me levant j’écoutais mon corps puisque le mal disparaissait dès que je commençais à vaquer à mes occupations.

Ces exemples ne représentent pas des personnes qui écoutent leur corps. Qu’est-ce donc au juste qu’écouter son corps?

ECOUTER SON CORPS, c’est être attentif à tous les messages que nous recevons de nos corps physique, émotionnel et mental. Ces messages nous indiquent à quel degré nous écoutons leurs besoins.

ÉCOUTER LES BESOINS DE SON CORPS signifie lui donner ce dont il a besoin. Sur le plan physique, cela signifie le nourrir quand il a faim, le reposer quand il est fatigué ou lui permettre de dormir quand il a sommeil. En ce qui concerne les deux autres corps, comme ceux-ci sont beaucoup plus subtils, il est plus difficile d’identifier les moments où nous n’écoutons pas leurs besoins.

Voilà pourquoi je vous recommande de devenir conscient de votre corps physique d’abord. Celui-ci est toujours un reflet de ce qui se passe dans vos deux autres corps. Donc, aussitôt que vous ne serez pas bien dans votre corps physique, vous saurez que vous n’êtes pas bien dans vos deux autres corps et que vous n'écoutez pas certains de leurs besoins.

Quand il y a un malaise, qu’il soit physiologique ou psychologique, c’est toujours un message que nous recevons à l’effet que nous n’écoutons pas un ou certains de nos besoins.

Si je reviens à mon mal de dos, le message que je recevais était que J’AVAIS BESOIN DE DEMEURER AU LIT PLUS LONGTEMPS pour me reposer davantage. Mais je ne le faisais pas, car j’entretenais la croyance que je n’avais pas le droit de VRAIMENT me reposer tant et aussi longtemps que mes tâches n’étaient pas toutes finies. Lorsque votre corps fait mal, prenez le temps de vérifier ce que ce mal vous empêche

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de faire et d’être. Vous découvrirez ainsi LE VRAI BESOIN DE VOTRE CORPS. Dans mon cas, le mal m'empêchait d'être bien dans mon lit et de me reposer. J’avais donc besoin d'être bien dans mon lit.

Écouter son corps, c’est reconnaître qu’il vous parle. Remerciez-le de vous aider à découvrir vos vrais besoins.

Ce faisant, vous pouvez aussi pratiquer l’amour véritable en vous donnant le droit d’écouter ce besoin maintenant ou non. Le fait de découvrir ce dont vous avez besoin ne vous oblige pas à passer à l’action tout de suite. Le fait d’être conscient que votre ego vous empêche de l’écouter devrait vous aider à le combler éventuellement.

Vous avez donc tout à fait le droit de ne pas écouter vos besoins si c'est au-delà de vos limites pour le moment. Soyez-en conscient et acceptez-vous. Ainsi, vous écouterez vos besoins de plus en plus.

Au fur et à mesure que vous apprendrez à écouter les messages de votre corps physique, vous décèlerez plus rapidement les besoins de vos corps émotionnel et mental, soit avant que votre corps physique les reflète. Vous saurez que vous avez écouté les besoins de vos corps émotionnel et mental lorsque vous ne vous sentirez pas coupable, que vous ne serez plus dans le contrôle ou dans la peur.

Plus vous pratiquerez les moyens enseignés pour vous accepter dans vos forces et vos faiblesses, plus vous écouterez les besoins de vos trois corps et deviendrez une personne épanouie spirituellement.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que ...

... la majorité des gens cherchent un partenaire qui leur apportera tout ce qu’ils désirent ?

Il y a environ 30 ans, quelques années après mon divorce, j’ai dressé une liste de tout ce que je voulais d’un futur conjoint, de ce qu’il pourrait m’apporter qui me ferait sentir bien. Ça m’a pris du temps pour réaliser que je n’étais pas du tout réaliste, que ça m’aurait pris au moins trois partenaires pour combler tous mes besoins et qu’au fond j’étais très prétentieuse de croire que je méritais cela.

J’ai finalement compris qu’il me suffisait de demander à rencontrer un homme qui m’aiderait à me connaître davantage, à grandir spirituellement et avec qui je pourrais VRAIMENT apprendre à aimer.

Nous devons réaliser que nous sommes rendus à l’ère du Verseau et non plus à l’époque des mariages de convenance. À cette époque, pas si lointaine, les femmes devaient trouver un partenaire ou entrer en communauté pour assurer leur survie. Se marier par

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amour était très rare. L’homme était roi et maître de sa femme, de ses enfants, des finances familiales, bref de toutes les décisions importantes. La femme devait même porter le nom de famille de son conjoint. Ce n’est qu’au début de la dernière époque, l’ère des Poissons, qu’un changement s’est fait sentir et qu’un grand homme appelé Jésus est venu nous enseigner l’amour inconditionnel. Toutefois, comme nous avons développé un immense ego au fil du temps, nous commençons à peine à mettre en pratique cet enseignement d’amour, deux mille ans plus tard.

L'ère du Verseau nous offre l’opportunité de mettre en pratique l’amour inconditionnel et de vivre intelligemment et vivre en couple nous aide à atteindre cet objectif. Vivre intelligemment signifie reconnaître que nous sommes responsables de ce qui nous arrive, c’est-à-dire que nous nous attirons tout ce dont nous avons besoin. Si nous attirons des personnes ou des circonstances que nous n’aimons pas, qui ne répondent pas à nos besoins, ce n’est pas intelligent de persister dans la même voie. La solution n’est pas de se débarrasser de ce que nous n’aimons pas, mais plutôt de prendre conscience de ce qu’il y a en nous qui attire cela.

J’ai rencontré plusieurs couples qui se sont séparés dans le respect et l’amour lorsqu’ils ont réalisé qu’ils avaient appris tout ce qu’il y avait à apprendre ensemble. Leur vie intime a pris fin, mais ils sont demeurés de bons amis et continuent de vouloir ce qu’il y a de mieux pour l’autre.

Un couple au sein duquel chaque partenaire veut se connaître davantage permet au couple de rendre la relation meilleure d’année en année. On doit apprendre à accepter que notre partenaire soit différent de nous au lieu d’avoir des attentes et de vouloir le changer. C’est comme ça qu’on apprend à aimer véritablement. Il est bon aussi de garder à l’esprit que ce que nous n’aimons pas chez notre partenaire représente un aspect de nous-même que nous ne voulons pas voir. Notre partenaire est notre reflet à 100 %, et ce, en tout temps. Je dois cependant préciser que ce reflet se situe toujours au niveau de l’ÊTRE et non des comportements. Si vous voulez vous connaître et grandir avec votre partenaire, portez attention à comment vous juger ce qu’il est.

Si vous croyez qu’il est extraordinaire, c’est que vous l’êtes aussi au même degré. Vous ne l’êtes peut-être pas dans le même domaine, mais au niveau de l’être, il est votre reflet. Si vous jugez qu’il est sans-cœur, vous l’êtes aussi. Ne laissez surtout pas votre ego vous convaincre du contraire.

En résumé, si vous voulez avoir une relation amoureuse agréable, habituez-vous à l’idée que les temps ont BEAUCOUP CHANGÉ et que le meilleur moyen d’y parvenir est d’être constamment à l’affût de ce que vous pouvez apprendre sur vous-même que ce soit un aspect positif ou négatif. Ainsi, au lieu de ne regarder que ce que l’autre nous apporte, nous prenons conscience que nous apportons la même chose à l’autre.

Avec amour,

Lise Bourbeau Saviez-vous que ...

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... vous aidez les autres de la même façon dont vous voudriez être aidé ?

La plupart des gens sont naturellement portés à aider une personne en difficulté. Cependant, il est tout aussi fréquent que la personne en difficulté ne veuille pas d’aide. Voilà pourquoi il est très important DE VÉRIFIER si votre aide est souhaitée et, le cas échéant, sous quelle forme. Il se peut que l’aide qui vous est demandée soit au-delà de vos limites. Dans ce cas, cette façon de faire vous donnera l’occasion de vous respecter dans vos besoins et d’offrir l’aide qu’il vous est possible de donner tout en exprimant vos limites et ce, SANS VOUS SENTIR COUPABLE.

Nous pouvons tous demander de l’aide à qui bon nous semble, mais nous devons toujours nous souvenir que l’autre n’est pas obligé d’accepter de nous la donner et vice versa.

Cela dit, pourquoi y a-t-il autant de personnes qui croient que c’est leur mission de rendre leurs proches heureux et qui ne se permettent pas d’être bien et heureuses tant et aussi longtemps qu’un proche souffre ou vit une situation difficile ?

Si c’est votre cas :

Vous espérez le même traitement de la part des autres. Vous aimez quand les autres se préoccupent de vous. Pourquoi ? Parce que ça vous donne l’illusion d’être aimé. Cette façon de penser est typique de ceux qui souffrent de la blessure d’abandon qui vous fait croire que n’importe quelle forme d’attention ou de soutien est une expression d’amour.

Lorsque l’on vous donne des conseils, vous les écoutez rarement. Ce ne sont pas les conseils ou les encouragements que vous voulez, mais seulement l’attention qu’ils vous procurent. Ces conseils vous donnent habituellement l’impression que les autres ne se mêlent pas de leurs affaires et ça vous dérange. C’est parce que vous êtes inconscient de ce grand besoin de soutien et d’attention des autres que ça vous embête.

Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, je vous suggère de vous autoriser à avoir une blessure d’abandon non guérie. Admettez que vous recherchez l’attention des autres même si leur forme d’aide ou leurs conseils ne vous conviennent pas. Vous devez cependant réaliser que vous faites la même chose avec les autres. Si vous croyez que l’aide qui vous est apportée équivaut à l’amour que l’on vous porte, vous croyez également que votre amour passe par l’aide que vous apportez aux autres (même s’ils n’en ont pas fait la demande).

Reconnaissez ce fait et dites-vous que le jour où vous vous aimerez assez, où vous vous donnerez toute l’attention dont vous avez besoin, vous ne serez plus dépendant de l’attention des autres.

Pour vous aider à devenir plus conscient de votre façon d’aider les autres, je vous suggère de remarquer à quel point il vous est difficile d’écouter quelqu’un parler de ses problèmes sans être aussitôt porté à lui faire une suggestion ou à lui donner un conseil qui, selon vous, l’aiderait grandement à trouver une solution à ses problèmes. Soyez

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conscient qu’une personne qui raconte ses problèmes le fait aussi pour avoir de l’attention, que ce soit conscient ou non.

Beaucoup de personnes sont convaincues que les problèmes leur attirent plus d’attention que les bonnes nouvelles. Pourquoi croyez-vous que les journaux vendent plus d’exemplaires en relatant les problèmes de ce monde ? Je pense, à titre d’exemple, à un Californien, qui, un jour, a eu la brillante idée de fonder un journal qui ne parlerait que de bonnes nouvelles et qui a dû fermer ses portes au bout d’une seule année d’opération…

En cette nouvelle année qui débute, prenez le temps de vous donner de l’attention au moins une fois par jour. N’est-ce pas une belle résolution ? En même temps, laissez savoir à vos proches que vous voulez apprendre à les aider seulement quand ils le demandent et qu’ils peuvent vous faire part des fois où vous oubliez de vérifier s’ils ont besoin d’aide avant de faire ou de dire quelque chose.

Vous serez agréablement surpris de découvrir à quel point ce genre de respect améliore les relations et diminue la culpabilité. Vous arriverez peu à peu à aider PAR AMOUR et non POUR ÊTRE AIMÉ.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que ...

... l’année 2010 sera une année cruciale pour celles à venir ?

Plusieurs prédictions ont annoncé l’importance qu’aura l’année 2010. Depuis une trentaine d’années, nous avons beaucoup senti l’influence de la nouvelle époque (l’Ère du Verseau). Nous nous retrouvons maintenant tout près de son début officiel. Ainsi, les décisions que vous prendrez d’ici la fin de 2012 auront un très gros impact sur votre vie. Il est temps, plus que jamais, de prendre des décisions basées sur ce dont vous avez réellement besoin au lieu de les baser sur la peur. Bref, basez-les sur votre amour-propre.

Si vous aviez une baguette magique et que vous pouviez réaliser trois choses que vous avez à cœur, quelles seraient-elles ?  Imaginez que vos décisions n’affectent personne et que vous avez tout ce qu’il faut pour les concrétiser. OSEZ IMAGINER AU-DELÀ DE TOUT CE QUE VOUS AVEZ PU IMAGINER JUSQU’À MAINTENANT. Pourquoi ? Parce que l’énergie que nous recevons de l’univers est pleine de créativité. TOUT EST POSSIBLE ! Vous pouvez croire que ce n’est pas possible. VOUS AVEZ LE CHOIX. Tout dépend de ce que vous faites avec ce choix. Pourquoi est-ce si important que vous fassiez un choix approprié pour vous ? Pour la simple raison que tout se manifeste de plus en plus rapidement. Alors, pourquoi choisir quelque chose que vous ne voulez pas ?

Seules les personnes qui décident d’avoir une vie heureuse, agréable et harmonieuse peuvent profiter pleinement des immenses possibilités qui s’offrent à nous à l’heure

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actuelle. Nous vivons à une période importante de l’histoire de notre planète. C’est un privilège de faire partie des âmes incarnées à ce moment-ci de notre histoire, alors DÉLIVRONS-NOUS DE NOS PEURS sinon elles se manifesteront de plus en plus rapidement.

Peut-être faites-vous partie de ceux qui disent vraiment vouloir quelque chose, mais que c’est le contraire qui se manifeste. Si c’est votre cas, sachez que toute manifestation dans votre vie est votre propre création. Elle ne peut être créée par une autre personne. Ce que vous récoltez est ce qui est le plus fort en vous. Prenons l’exemple d’une personne qui veut rencontrer un partenaire compatible avec qui elle vivrait une belle relation, mais qui n’y parvient pas. Elle découvre ainsi qu’il y a une peur en elle qui est plus forte que son désir.

Quelle peur ? me dira-t-elle. Je le désire vraiment depuis plusieurs mois. Quand j’y pense, ça m'enthousiasme et je ne ressens pas de peur. Saviez-vous que nous sommes conscients d’environ 10 % de nos peurs ? Notre vie est donc contrôlée à 90 % par nos peurs, et ce, à notre insu. Voilà pourquoi il est si important et urgent de devenir plus conscient.

Revenons à mon exemple. Cette personne doit accepter qu’elle crée sa propre vie. Si elle n’a pas de partenaire, c’est qu’il y a quelque chose en elle qui l’en empêche. Elle doit se poser la question suivante : Qu’est-ce qui pourrait m’arriver de désagréable si j'avais un partenaire compatible avec qui je vivrais une belle relation ? Ensuite, elle doit porter attention aux réponses qui montent en elle. Si elles tardent à venir, il est préférable de ne pas forcer de réponses, mais plutôt de continuer à répéter cette même question quotidiennement jusqu’à ce qu’elles viennent. Lorsqu’elle découvre sa peur, entretenue par une ou des croyances, elle doit rassurer cette petite voix en elle en lui disant qu’elle est outillée pour y faire face et en assumer les conséquences.

Afin de vous aider à mettre en mouvement ce que vous voulez vraiment pour cette nouvelle année, laissez-moi vous suggérer un moyen qui a eu d’excellents résultats auprès de milliers de

personnes. Écrivez une lettre destinée à un présumé grand ami lointain que vous n’avez pas vu depuis un an. Imaginez que vous écrivez cette lettre le 31 décembre 2010. À titre

d’exemple, elle pourrait débuter ainsi…

Le 31 décembre 2010

Mon très cher ami, J’éprouve un grand plaisir à te donner de mes nouvelles. Je veux te raconter la merveilleuse année que je viens de passer. Voici tout ce qui m’est arrivé et tout ce que j’ai appris durant cette dernière année…

Écrivez tout ce qui vous vient à l’esprit en imaginant que vous avez passé la plus merveilleuse année de votre vie et que tout ce que vous désiriez s’est manifesté.

IL EST TRÈS IMPORTANT de ne pas relire votre lettre et, surtout, de ne pas la mettre au propre (avis aux perfectionnistes). Cette lettre doit être spontanée. Cachetez-la et

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écrivez sur l’enveloppe À OUVRIR LE 31 DÉCEMBRE 2010.  Prenez note de la lire l’an prochain dans votre agenda et inscrivez l’endroit où vous l'avez placé.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que ...

... vous vous sentez bien non pas parce que votre vie va bien, mais votre vie va bien parce que vous vous sentez bien ?

Très peu de gens ont VRAIMENT intégré cette notion, c’est-à-dire savent que c’est vrai et peuvent la mettre en pratique régulièrement. Et vous ? Êtes-vous du genre à croire que vous vous sentez bien seulement quand votre vie va bien, va à votre goût, selon vos attentes ? Si oui, vous faites partie de la majorité des gens.

Combien de fois ai-je entendu des phrases telles que… Enfin, je peux dormir en paix, je commence à me sentir mieux maintenant que ma belle-mère est placée et qu’elle ne dérange plus notre intimité… J’ai finalement réglé mon problème d’argent, je commence à respirer et à me sentir mieux…J’ai tellement de problèmes avec mes enfants ces temps-ci, je suis sans cesse stressé…Il y a tellement à faire, il m’arrive plein d’imprévus, je ne sais plus où donner de la tête… Ce que ces personnes ont en commun, c’est que toutes donnent leur pouvoir à des situations ou des personnes extérieures. N’étant plus en contact avec leur propre pouvoir, elles se coupent de la capacité de  la vie qu’elles désirent. Afin d’arriver à se sentir bien, ces personnes s'obligent à attendre que la situation extérieure change. En fait, elles prennent le risque d’attendre bien longtemps, car elles ne peuvent contrôler ce que les autres décideront et feront.

Pour parvenir à mettre en pratique de se sentir bien avant toute chose, malgré les obstacles et les problèmes qui surgissent, ces personnes ont besoin de changer leur attitude intérieure.

Le moyen par excellence pour se sentir mieux est sans contredit la gratitude. Si chacune des personnes citées plus haut commençait sa journée en remerciant son Dieu intérieur pour tout ce qui est agréable dans sa vie, déjà elle démontrerait et mettrait en mouvement ce qu’elle veut dans sa vie (davantage de choses et de situations agréables). Cela est infiniment plus pertinent intelligent que de reconnaître sans cesse ce qui est désagréable, car cela crée davantage de désagréments dans la vie.

De façon quotidienne, il nous arrive à tous de multiples incidents et expériences pour lesquels nous pouvons avoir de la gratitude. Même lors d’une expérience désagréable, notre attitude pourrait être de dire : Merci pour cette expérience. Grâce à elle et à la personne concernée, j’ai appris telle chose sur moi. Je suis devenu conscient d’un aspect de moi que je n’accepte pas. Je comprends maintenant pourquoi je m’attire des gens qui agissent ainsi avec moi. Merci, merci, merci. 

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Plus vous vous sentez bien, en paix et heureux, même si la vie ne se déroule pas toujours comme vous voulez et même si vos attentes ne sont pas comblées, plus vous allez attirer des situations qui vont vous amener à vous sentir bien. Ceci semble peut-être illogique mais cette notion qui est plutôt spirituelle que matérielle est véridique.  Je vous rappelle que plus nous voulons contrôler et changer une situation, plus celle-ci continue tout en prenant de l’ampleur. Plus nous acceptons une situation en voyant son bon côté, plus cette même situation se transforme pour le mieux.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Saviez-vous que ...

... ceux qui cherchent à avoir le POUVOIR sur les autres sont ceux qui sont le moins en contact avec leur propre POUVOIR ?        Regardons ensemble ce que signifie « chercher à avoir le POUVOIR sur les autres ». On peut classer dans cette catégorie une personne qui :

veut avoir le dernier mot ; dit « Je suis d’accord avec toi, MAIS… » ; tente à tout prix de convaincre les autres du bien-fondé de sa façon de penser ;

conseille vivement quelqu’un qui lui partage un problème, sans attendre que cette personne lui demande son opinion ;

s’assure de souligner les erreurs des autres en les critiquant ; agit de façon à punir l’autre, par exemple en boudant, en l’ignorant, en le

ridiculisant, en lui faisant des remarques désobligeantes devant les autres ; fait tout pour que les autres n’aient pas le pouvoir sur elle, comme refuser de

l’aide, etc.

Ce genre de personne veut donner l’impression qu’elle est vraiment dans son pouvoir alors que c’est tout le contraire. Plus elle cherche à prouver qu’elle détient beaucoup de pouvoir, plus ce comportement indique que cette personne a des peurs provenant de son manque de contact avec son propre pouvoir.

Que veut dire « ÊTRE DANS SON POUVOIR » ? Le pouvoir se manifeste dans le monde matériel, c’est-à-dire au niveau du faire et de l'avoir. C'est la capacité de faire quelque chose, d’accomplir une action, de produire un effet. Une personne est donc dans son pouvoir lorsqu’elle est en contact avec ses talents, sa

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capacité de penser, de choisir, de désirer… bref tout ce dont elle a besoin pour créer elle-même sa vie.

La puissance est plutôt d’ordre spirituel, c’est-à-dire qu’elle se manifeste au niveau de l’Être. C’est notre force intérieure qui sait que nous sommes DIEU, que nous créons notre propre vie, qu’elle soit telle que nous la souhaitons ou non.

Quelqu’un qui cherche à avoir le pouvoir sur les autres se crée une illusion de POUVOIR à cause d’une incapacité à sentir le leur. Comme cette illusion est temporaire, ils continuent d’adopter des comportements similaires à ceux mentionnés ci-dessus.

Il est intéressant de constater que dans une relation entre deux personnes, celle qui parvient à avoir le pouvoir sur l’autre est en réalité faible et que celle qui laisse l’autre prendre le pouvoir sur elle s’attire ce genre de personne pour devenir consciente qu’elle aussi n’est pas en contact avec son propre pouvoir. Une agit avec force, l’autre avec faiblesse, mais en réalité ni l’une ni l’autre n’est plus forte ou plus dans son pouvoir que l’autre. Chacune a des peurs à découvrir et à gérer.

Si vous vous voyez comme étant une personne qui cherche à avoir le pouvoir sur les autres ou qui laisse les autres avoir le pouvoir sur vous, je vous suggère de dresser une liste de tous vos talents et de tous vos pouvoirs. Ensuite, prenez quotidiennement le temps d’utiliser un ou plusieurs de vos pouvoirs, par exemple prendre une décision au lieu d’attendre que quelqu’un d’autre la prenne pour vous, prendre contact avec votre pouvoir de décider.

Voici comment vous pouvez prendre vos propres décisions : fermez les yeux et visualisez les différents choix qui s’offrent à vous. Vérifiez votre degré d’enthousiasme (sur une échelle de 1 à 10) pour chaque choix. Vous pourrez ainsi déterminer le choix à faire selon ce dont vous avez le plus besoin. Ensuite, dressez une liste de tout ce que vous pouvez mettre en marche pour réaliser ce choix. Peu importe si votre choix se manifeste ou non; au moins vous sentirez que vous écoutez vos besoins en utilisant votre propre pouvoir et ce sentiment vous apportera force et énergie.

Plus vous serez dans votre pouvoir, plus vous serez capable de lâcher prise sur le contrôle de la vie des autres. Vous serez plutôt porté à leur rappeler leur propre pouvoir de créer leur vie eux-mêmes. Ça ne veut pas dire que personne n’aura plus jamais besoin de vous, de votre aide ou de vos conseils, mais plutôt que vous serez capable d’attendre que ce soit LEUR PROPRE DÉCISION de vous le demander. Il en va ainsi pour vous-même. Tout en étant dans votre pouvoir, vous pouvez décider que vous avez besoin d’une autre personne pour arriver à votre désir sans l’obliger à vous la donner. Vous saurez trouver l’aide d’une personne qui est en mesure de vous la donner.

En reprenant ainsi votre pouvoir, vous vous sentirez de plus en plus énergisé.

Avec amour,

Lise Bourbeau 207

CONNAISSEZ VOUS ...

... la différence entre la confiance en soi, l’estime de soi et l’amour de soi ?

Bien que ces trois aspects de soi semblent difficiles à différencier, il y a tout de même des particularités différentes pour chacun. J’ai choisi de traiter ce sujet suite à la demande d’une de nos fidèles lectrices de l’infolettre d’Ecoute Ton Corps.

LA CONFIANCE EN SOI est l’assurance, le courage qui vient de la conscience qu’on a de sa propre valeur. Je ne parle pas ici de l’assurance qui vient après avoir expérimenté quelque chose et l’avoir bien appris. La personne avec une vraie confiance en elle n’oublie pas sa valeur même lorsqu’elle tente une expérience pour la première fois. Elle est tellement en contact avec sa valeur intérieure que, même si elle rate son coup lors d’une première expérience, elle est capable d’être bien dans sa peau et d’accepter de n’avoir pas réussi. Elle ne

s’en veut pas, elle sait que ça fait partie de l’apprentissage nécessaire pour apprendre quoi que ce soit.

Tandis qu’une personne sans confiance en elle est ébranlée au moindre échec. Elle juge ce qu’elle est par ses résultats et non par sa valeur. Elle hésitera ou n’osera pas recommencer par peur d’un autre échec.

On peut reconnaître une personne qui a vraiment confiance en elle par sa capacité de se confier, de parler ouvertement d’un échec, sans peur d’être critiquée ou d’être jugée. Plus une personne a peur de se faire juger et n’ose pas se révéler telle qu’elle est, moins elle a confiance en elle.

L’ESTIME DE SOI est associée à l’image que l’on a de soi-même, contrairement à la confiance qui est plus en rapport avec la valeur de l’être. L’image de soi est basée sur ce que nous croyons de nous. On peut vérifier cette image en faisant une liste de toutes les qualités et les défauts que nous voyons en nous. Une personne avec une pauvre image d’elle-même est celle qui a de la difficulté à se trouver des qualités. Elle se déprécie facilement.

L’estime de soi se situe beaucoup plus au niveau du senti. C’est la réponse à la question Comment est-ce que je me sens avec l’image que j’ai de moi-même ?

On peut donc dire que la confiance en soi nous aide particulièrement à passer à l’action, à oser risquer. Elle se situe plus dans le FAIRE. Tandis que l’estime de soi se situe davantage au niveau du SENTI. Il est vrai qu’une influence directement l’autre. Le fait d’améliorer notre image a pour effet d’améliorer notre estime et par conséquent, va aider à développer davantage de confiance en soi.

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L’AMOUR DE SOI est autre chose. C’est la capacité de se donner le droit, de s’accepter, dans tous nos états d’être, qu’ils soient positifs ou négatifs. C’est être capable de se regarder, s’observer dans ce que nous sommes à chaque instant, sans aucun jugement de bien ou de mal.

C’est s’accepter dans nos limites, nos peurs, nos faiblesses, nos croyances, notre différence, nos goûts, etc. C’est être capable de s’observer même si nous avons des comportements négatifs. La plupart des gens s’aiment quand ils agissent en fonction de ce qu’ils ont appris: être gentil, sympathique, poli, aimable… Ce n’est pas de l’amour véritable. Ce genre d’amour est basé sur la peur de ne pas être aimé. L’amour véritable, inconditionnel, est celui qui ne juge pas.

C’est être capable d’admettre que nous sommes sur cette terre pour vivre des expériences et qu’il n’y a pas d’erreurs, seulement des expériences différentes pour devenir plus conscient, plus intelligent et nous aider à développer notre discernement pour arriver à écouter nos besoins. Nous voulons tous, au plus profond, vivre une vie harmonieuse dans tous les domaines. Afin d’y arriver, nous devons nous accepter dans ce que nous ne voulons pas être avant d’arriver à être ce que nous voulons être. Voilà l’amour de soi tant recherché.

Avec amour,

Lise Bourbeau

SAVIEZ-VOUS QUE...

... lorsque vous êtes attaché à vos biens, vous bloquez la circulation de l’abondance?

Nous apprenons qu’avec l’Ère du Verseau, nous entrons dans une époque de prospérité et d’abondance. Voilà pourquoi cette nouvelle époque s’appelle l’Âge d’Or. Cela signifie que l’humain devient si créatif et conscient de ses besoins qu’il aura de plus en plus de facilités à attirer à lui tout ce dont il a besoin. Cela indique aussi que nous nous aimons assez pour savoir que nous avons droit à tout ce qui peut faciliter notre vie matérielle.

Par contre, en même temps, nous devons apprendre à ne pas être attachés à nos biens. Prenez quelques instants pour vérifier en vous votre degré d’attachement à ce que vous avez acquis. Évaluez de un à dix, combien d’émotions vous vivriez si, dans les jours qui viennent, vous perdiez tout ce que vous possédez. Seriez-vous découragé? En feriez-vous une dépression? Crieriez-vous à l’injustice? Accuseriez-vous quelqu’un d’autre? J’ai connu des personnes qui sont allées jusqu’au suicide suite à une perte importante.

Êtes-vous plutôt du genre à vous dire que si, par le passé, vous avez réussi à attirer à vous de l’abondance, vous avez encore en vous tout ce qu’il faut pour en attirer encore?

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Voilà l’état d’être auquel nous voulons adhérer, l’état de prospérité. Être prospère signifie savoir que quoiqu’il arrive, nous avons en nous des possibilités infinies pour faire circuler l’abondance dans notre vie.

Ceux qui sont attachés à leurs biens bloquent cette prospérité. Pourquoi? Parce que leur ego leur fait croire qu’ils SONT ce qu’ils possèdent et ce qu’ils font.

Vous n’êtes pas ce que vous faites ou ce que vous avez. VOUS ÊTES UN DIEU EN PUISSANCE QUI PEUT CRÉER TOUT CE DONT VOUS AVEZ BESOIN. Alors pourquoi y a-t-il autant de personnes qui ont des difficultés, qui vivent dans la pauvreté? C’est parce qu’elles ne réalisent pas encore qui elles SONT. Si elles perdent leurs biens ou leur travail, elles sont convaincues qu’elles ne sont plus rien et se laissent aller au découragement. Voilà pourquoi elles s’attachent tellement à leurs acquis. C’est la peur qui les domine.

Lorsque vous réalisez que vous êtes un être créateur, vous savez que toute l’abondance qui arrive dans votre vie passe à travers vous pour vous aider dans votre vie matérielle. ELLE NE FAIT QUE PASSER, vous ne devez donc pas l’arrêter en voulant la retenir. Imaginez que lorsque vous avez peur de perdre quelque chose, vous êtes en train d’ériger un barrage dans votre rivière d’abondance Lorsque votre barrage devient assez important, la rivière d'abondance ne circule plus dans votre vie.

 Vous pouvez aimer quelque chose sans y être attaché. Cela implique savoir que si nous perdons quelque chose ou quelqu’un que nous

aimons beaucoup, l’Univers a l’intention de nous envoyer quelque chose d’encore mieux. Le fait de nous ouvrir à CE MIEUX l’attire automatiquement. En développant cette façon de voir les choses, vous apprenez aussi à pratiquer le lâcher-prise.

Le secret est de toujours être en contact avec ce que vous voulez et de savoir ce que cela vous aidera à ÊTRE lorsque vous l'obtiendrez. Si ça ne vous enthousiasme pas, cela signifie que ça ne répond pas à un besoin.

Il se peut par contre que vous réalisez que votre désir n'était peut-être pas le meilleure moyen d'ÊTRE ce que vous vouliez. Par exemple, certaines personnes désirent avoir leur propre maison à la campagne pour ÊTRE en paix. Une fois la maison obtenue, elles réalisent que ça implique continuellement de longs déplacements pour se rendre au travail. Elles n’ont plus de temps pour se reposer à cause de tous les travaux d’entretien de cette maison et de son terrain. De plus, elles s’aperçoivent que cet entretien coûte plus cher que prévu et par conséquent, elles n’ont plus les moyens de se payer des vacances.

Si c’est votre cas, avant de vous décourager et de vous en vouloir d’avoir pris cette décision, commencez à planifier ce que vous voulez à la place. Sachez que vous ne faites jamais d’erreurs, vous ne vivez que des expériences.

Donc, restez ouverts à l’abondance et peu à peu, il vous sera plus facile de déterminer ce que vous voulez afin de répondre à un réel besoin et de laisser aller tout ce dont vous

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n’avez plus besoin. Vous n’aurez plus peur de perdre, car vous saurez que l’état naturel de l’humain est de vivre dans cet état de prospérité.

Avec amour,

Lise Bourbeau

SAVIEZ-VOUS ...

... quelle est la différence entre la FERMETÉ et la RIGIDITÉ ?

Avant de lire ce qui suit, je vous suggère de prendre quelques instants pour réfléchir à cette question. Que répondriez-vous à quelqu’un qui vous demande d’expliquer cette différence ?

Voici quelques synonymes du mot fermeté : détermination, persistance, assurance et résolution. Une personne ferme ne se laisse pas influencer par les autres, rien ne l’ébranle, elle est constante et cohérente avec ses besoins. Il n’y a aucune peur dans ce qu’elle dit ou fait. Qu’elle dise oui ou non à quelqu’un, elle le dit en tenant compte de ses besoins.

Par exemple, un dimanche après-midi ensoleillé, vous êtes invité par un ami, à une fête au bord de sa piscine. À votre arrivée, votre hôte vous offre une bière et à ce moment-là vous n’en avez pas envie. Vous dites Non merci, je préfère un grand verre d’eau. Il est fort probable que votre ami tente de vous convaincre en disant par exemple Ah ne viens pas ‘casser’ notre fête. Tu vois que les autres ont tous un verre. Allons, prends une bière et amuse-toi avec nous. Si vous êtes ferme, vous allez  le remercier à nouveau, mais vous ne changerez pas d’idée. Dans cet exemple, il n’y a aucune peur. Vous respectez le fait que les autres aient envie d’une bière à ce moment-là et en même temps, vous respectez le fait que vous n’en ayez pas envie.

Si vous faisiez preuve de rigidité, vous diriez non par peur. Ça peut être par peur de devenir alcoolique comme un de vos parents ; par peur d’être jugé, car vous voulez garder la réputation d’une personne qui a de la volonté ; par peur de déroger à votre croyance qu’on ne doit pas boire de l’alcool avant 17h ou encore par peur de trop boire et de perdre le contrôle comme certains de vos amis peuvent le faire. Il est aussi fort possible que vous jugiez les autres qui, eux, se permettent de prendre un verre.

Dans la rigidité, il y a toujours de la peur et la réponse est toujours non. La personne rigide a des critères de perfection qui sont très élevés. C’est la raison pour laquelle ce genre de personne critique beaucoup. Elle se critique elle-même tellement qu’elle fait tout pour ne pas se faire critiquer par les autres. Voilà pourquoi elle doit se contrôler. Par conséquent, quand elle voit d’autres personnes se permettre ce qu’elle ne se permet pas, elle vit des émotions. Elle essaie alors de les culpabiliser, espérant ainsi qu’ils agiront comme elle, ce qui l’aidera à ne plus vivre d’émotions.

Personne n’aime être en compagnie de quelqu’un qui nous reflète ce que nous n’acceptons pas de nous-mêmes. La personne rigide se fait croire qu’elle est bien plus heureuse quand elle se contrôle, car ainsi elle est parfaite. Elle ne veut pas sentir à quel

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point elle se prive de plaisir en agissant ainsi. C’est la raison pour laquelle elle réagit fortement quand elle est témoin du fait que certaines personnes osent se faire plaisir, et ce, sans se sentir coupables.

Un autre synonyme de fermeté est autorité. La ligne est mince entre les deux. Il est très facile de les confondre. Il arrive souvent que des gens exerçant une certaine autorité se croient fermes alors qu’en réalité, ils sont rigides. Prenons l’exemple du professeur qui veut imposer ses règlements sans prendre en considération le besoin de ses élèves. Cette attitude dénote de la peur, c’est donc de la rigidité. La personne ferme accepte d’entendre le point de vue de l’autre et lui permet d’exprimer ses besoins. Cette personne n’oublie pas ses propres besoins pour autant, mais arrive à trouver un terrain d’entente.

Nous avons tous intérêt à devenir plus alertes à ce sujet. Plus nous apprendrons à être fermes, plus nous respecterons nos besoins, ce qui aura pour effet que les autres nous respecteront à leur tour. C’est aussi un excellent moyen de créer davantage un monde intelligent. Avoir de la fermeté s’avère donc être une qualité importante puisqu’elle permet de nous connecter avec notre pouvoir de créer, sans pour autant rechercher le pouvoir ou le contrôle sur les autres.

Avec amour,

Lise Bourbeau

SAVIEZ-VOUS ...

...qu'avoir des buts dans la vie se situe tout en haut de la pyramide de nos besoins ? Cette pyramide ou hiérarchie des besoins a été créée par Abraham Maslow il y a plus de cinquante ans et elle est, encore aujourd’hui, utilisée par la majorité des psychologues.

Cette classification est généralement représentée sous la forme d'une pyramide qui, de la base au sommet, distingue cinq niveaux de besoins :

1. À la base, il y a les besoins d’ordre physique (respirer, boire, manger, se reposer, etc.) ;

2. viennent ensuite, les besoins de sécurité et de protection (avoir un toit sur la tête, un revenu qui nous assure un lendemain ainsi qu’une stabilité psychologique),

3. puis nous trouvons les besoins d'appartenance – besoins d’ordre social - (faire partie d'une famille, d'un groupe, d'une tribu, avoir un conjoint, se sentir aimé).

4. Arrivent ensuite les besoins d'estime de soi, (être bien avec soi-même, se faire des compliments, pouvoir se regarder dans le miroir le matin, se respecter)

5. et enfin,  les besoins d'auto-accomplissement ou auto-actualisation apparaissent au sommet de la hiérarchie (se réaliser soi-même à travers une œuvre, un engagement, un projet).

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Ce psychologue a  très bien su discerner la hiérarchie des besoins. Par exemple, il est très difficile pour quelqu’un de s’inscrire à des cours de développement personnel ou de faire du travail sur lui-même si ses besoins de base ne sont pas satisfaits ou s’il vit beaucoup d’insécurité.

Dr. Maslow a reconnu que les besoins élémentaires (physiologiques et de sécurité) étant assouvis, la personne cherche ensuite à combler les besoins d'ordre supérieur de façon à alimenter sans cesse ses motivations.

Si je vous demandais de faire une liste de vos buts à court terme (d’ici un an), à moyen terme (d’ici 5 ans) et à long terme (plus tard dans ta vie) et que je vous donnais trois minutes pour le faire, en seriez-vous capable ? Qu’est-ce qu’un but ? C’est un objectif que l’on se propose d’atteindre, une fin à laquelle on tente de parvenir. C’est quelque chose de concret, de mesurable, de vérifiable et d’atteignable. Un but est du domaine matériel (dans l’avoir et le faire)  et doit nous aider, au plan spirituel, à être bien, heureux.

Quel que soit le but que vous poursuivez aujourd’hui, est-ce qu’à l’idée de l’atteindre un jour, vous êtes excité, ça fait ‘WOW’ à l’intérieur de vous?  À court terme, ce but peut être faire un voyage, parler une autre langue, obtenir un diplôme, atteindre un poids confortable pour votre corps, changer votre mobilier de salon, mettre de l’ordre dans vos papiers...

Ce qui est important est de demeurer en contact avec le bonheur que vous vivrez au moment d’atteindre votre but. Pour y arriver, il est fortement recommandé de planifier à quel moment vous croyez pouvoir l’atteindre. Par la suite, si vous devez repousser la date prévue, ne vous en voulez pas, ne vous sentez pas coupable, continuez à visualiser ce que vous ressentirez au moment où cet objectif sera atteint.

Il est aussi possible de changer vos objectifs en cours de route. Des situations ou des personnes pourraient vous aider à découvrir qu’un autre but répondrait davantage à vos besoins. Peu importe ce que vous voulez, ne cessez jamais d’avoir quelque chose qui vous motive. Le fait de déterminer des buts, des objectifs vous aide à vivre une vie beaucoup plus excitante, plus intéressante et surtout cela vous incite à devenir créatifs, à vous dépasser pour finalement vous sentir très fier de vous-même. Voilà ce que veut dire auto-accomplissement ou auto-actualisation.

Il est vrai que vos besoins d’ordre supérieur ne peuvent être satisfaits que si les besoins précédents le sont, mais le fait d’avoir des buts ne peut qu’accélérer la satisfaction de vos besoins physiques, besoins de sécurité, d’appartenance, d’estime et d’amour de soi.

Avec amour,

Lise Bourbeau

SAVIEZ-VOUS QUE...

... l’intuition est seulement pour soi et non pour les autres ? Pour commencer, qu’est-ce que l’intuition ? C’est une certitude, une connaissance claire, directe, immédiate de

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quelque chose, sans avoir recours au raisonnement ou sans l’avoir déjà appris. En résumé, c’est un SAVOIR INSTANTANÉ.

Hélas, plusieurs personnes méprennent le psychisme pour de l’intuition. C’est le cas quand, tout à coup, vous pensez avoir une réponse ou une solution pour une autre personne. Parce que ça vous est arrivé spontanément, vous croyez que c’est de l’intuition et que vous détenez la vérité pour l’autre personne, alors qu’en vérité, c’est du psychisme.

Il se peut que vous sachiez quelque chose concernant une autre personne (en général, quelqu’un de proche), mais lorsque votre intuition est à l’œuvre, cette information s’adresse à vous et non à l’autre. S’il vous est permis de voir une réalité pour quelqu’un d’autre, c’est pour vous aider à vous préparer psychologiquement.

Quand l’intuition se manifeste, il n’y a pas de malaise. Ce détail important permet de savoir si vous avez confondu une vision psychique au sujet de l’autre et une intuition. Quand vous voyez quelque chose qui pourrait arriver dans le futur à quelqu’un de proche, ce que vous pressentez est du psychisme. Vous êtes connecté à cette personne par votre plexus solaire et vous pressentez un malheur ou une situation désagréable. Il ne sert à

rien de courir au téléphone pour avertir cette personne, car il se peut que ce que vous pressentiez soit coloré par vos peurs au sujet de l’autre.

Si vous voulez absolument aider cette personne, le seul moyen consiste à lui poser des questions pour l’aider à trouver ses propres réponses. Quand vous ne vous croyez pas responsable du bonheur de l’autre et que vous devez absolument l’aider, votre intuition vous aide à lui poser les bonnes questions. Je suis certaine que personne au monde ne peut vraiment savoir l’avenir d’une autre personne. Au moment où quelqu’un voit l’avenir de quelqu’un d’autre, c’est toujours en fonction de ce que vit cette personne à ce moment même. Si cette dernière change quoi que ce soit dans ses croyances, dans son attitude intérieure, elle vient de transformer son avenir. Donc, ce qui a été pressenti par la personne psychique n’est plus vrai.

Quand c’est de l’intuition, ça n’engendre aucune peur et ça ne peut nuire à personne. Autant pour les autres que pour vous-même. Utilisez de plus en plus votre intuition pour connaître vos besoins. Aussitôt qu'une idée, une pensée ou une image quelconque vous vient, prenez le temps de vérifier comment vous vous sentez. Est-ce que ça vous rassure, est-ce que ça vous aide ? Est-ce que ça fait WOW en vous ? Est-ce que vous sentez que de savoir cela vous aide à comprendre ou à faire quelque chose ? Voilà plusieurs questions à vous poser qui peuvent vous aider à savoir si c’est vraiment votre intuition.

Ça prend de la pratique pour bien discerner d’où viennent toutes ces idées ou pensées qui nous arrivent spontanément. Lorsque ce n’est pas spontané, que vous êtes en train de réfléchir au sujet en question, ça ne correspond pas à de l’intuition. C’est une conclusion mentale suite à votre réflexion. Cela ne veut pas dire que cette conclusion ne répond pas à votre besoin. Le mental doit aussi être utilisé pour trouver les moyens nécessaires pour

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satisfaire nos besoins. Donc, l’intuition nous aide à devenir conscient d’un besoin et le mental, avec sa capacité de réfléchir, nous aide à le manifester.

Avec amour,

Lise Bourbeau

SAVIEZ-VOUS QUE...

... la dépendance et l’indépendance sont intimement reliées?

En effet, les personnes qui font tout pour être indépendantes ne font que nier leur dépendance affective. Commençons par bien définir ces deux mots.

Être dépendant, c’est dépendre de quelqu’un ou de quelque chose pour son bonheur.  Être indépendant, c’est être en réaction à la DÉPENDANCE. Au plus profond d’elle-même, la personne ne veut pas admettre qu’elle puisse être dépendante. Elle décide donc de devenir indépendante, c’est-à-dire de ne compter que sur elle-même.

Prenons l’exemple d’une femme vivant avec un conjoint et deux adolescents et ayant un comportement indépendant. Elle a vu sa mère être très dépendante de tout le monde. Elle ne pouvait rien faire seule et s’arrangeait pour se faire aider constamment.

Ayant décidé de ne pas être comme sa mère, elle ne veut pas faire de demandes. Elle s’occupe seule de toutes les tâches de la maison tout en travaillant à l’extérieur. C’est elle qui fait tout pour les enfants, les voiturer ici et là, s’assurer qu’ils font leurs travaux scolaires, etc. Elle (son ego) trouve toutes sortes d’excuses qui expliquent pourquoi son mari ne peut pas l’aider. Elle dit aussi qu’elle veut laisser ses enfants jouir de leur enfance et de leur adolescence et qu’ils n’auront pas à subir ce qu’elle a vécu avec sa mère qui avait toujours besoin d’aide. Elle est convaincue qu’ainsi elle est une bonne maman, bien meilleure que la sienne.

Par contre, cette femme est sans cesse frustrée, stressée et se plaint que le rôle de mère et d’épouse ne soit pas facile. Elle a souvent mal au dos. Elle se rend rarement compte qu’elle se plaint. Les fois où elle s’entend se lamenter, elle s’empresse d’ajouter que ça lui fait plaisir même si elle trouve cela pénible et se console en se disant qu’un jour les enfants seront partis de la maison.  Au fond d’elle-même, elle espère de plus en plus que ces derniers ainsi que son mari vont un jour s’apercevoir de tout ce qu’elle fait, avoir pitié d’elle et offrir EUX-MÊMES d’aider. Ce serait une vraie preuve d’amour.

Comme ils ont été habitués à se faire servir, ils ne pensent même pas à offrir leurs services. Ils sont convaincus que c’est le rôle d’une maman et que d’ailleurs celle-ci est heureuse de le faire. Ses enfants et son mari agissent en fonction de la décision qu’elle a prise. Elle ne se rend pas compte qu’avant que ça change à l’extérieur d’elle, elle doit changer quelque chose à l’intérieur.

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Les manifestations physiques ne sont qu’un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Le jour où cette dame réalisera qu’elle est dépendante affective tout comme sa mère l’était, elle pourra prendre une autre décision. En faisant tout elle-même, elle se croit indépendante, mais elle ne réalise pas qu’elle est devenue dépendante de la dépendance de ses proches envers elle.

Ce qu’elle veut, c’est arriver à être AUTONOME. Qu’est-ce qu’une personne autonome? C’est celle qui  a la faculté d’agir librement et, surtout, de pouvoir décider elle-même de ce qu’elle veut. Si elle n’arrive pas à satisfaire ses besoins par ses propres moyens, elle est capable de faire ses demandes et de solliciter de l’aide au besoin. Elle n’a besoin ni de l’approbation, ni de la présence continuelle de quelqu’un d’autre ou besoin de quelqu’un en particulier pour se sentir bien.

Lorsqu'elle aura fait la paix en elle avec sa mère, c’est-à-dire les étapes de la réconciliation et du pardon de soi, elle pourra facilement prendre une nouvelle décision d’être autonome. En partageant avec son mari et ses enfants ce qu’elle a découvert sur elle-même, tout changera à la maison. Elle continuera d’être heureuse d’aider sa famille, mais bien parce que ce sera son choix et non en réaction à sa mère. Quand elle aura besoin d’aide, elle sera capable de le demander et d’accepter de se faire dire non

sans croire qu’on ne l’aime pas. Une personne autonome sait faire ses demandes, mais sait en même temps que si on lui dit non, elle peut toujours trouver quelqu’un d’autre pour l’aider. Elle sait surtout écouter ses besoins et respecter ceux des autres.

En conclusion, si vous vous voyez comme une personne indépendante, sachez que ce n’est que pour cacher votre dépendance. Visez donc être une personne autonome plutôt qu’indépendante.

SAVIEZ-VOUS QUE...

...ce que les autres pensent de vous n’est pas de vos affaires ?

Faites-vous partie de ceux qui ont souvent peur de ce que les autres penseront de vous si vous osez être vous-même ? Vous empêchez-vous de dire, de faire ou de décider quelque chose en croyant qu’une autre personne ne sera pas d’accord ? Cela indique que votre réputation passe avant vos besoins.

Il est grand temps que nous apprenions à lâcher prise sur notre réputation. Vous êtes-vous déjà arrêté pour devenir conscient que votre réputation n’est pas à l’intérieur de vous ?  Elle se situe seulement dans la perception des autres. Vous n’avez donc aucun contrôle sur ce que les autres peuvent penser ou décider à votre sujet.

Dès que vous vous laissez influencer par ce que pensent les autres ou par ce qu’ils pourraient penser si vous agissiez d’une certaine façon, vous venez de leur donner votre pouvoir. Lorsque nous nous rendons compte qu’il est impossible de plaire à tout le monde et

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d’être tous d’accord dans les différents domaines, il devient plus facile de lâcher prise sur notre réputation.

Nous devons donc apprendre à accepter qu’il y aura toujours quelqu’un qui aura une opinion différente de la nôtre dans bien des domaines et que vous ne pouvez pas répondre aux attentes des autres. L’avantage de bien intégrer cette notion vous aidera à accepter que vous n’êtes pas d’accord vous aussi avec les autres et que vos jugements à leur égard ne les concernent pas. Ce n’est pas parce que vous êtes en désaccord que l’autre personne devrait changer.

Il est dommage de réaliser combien de fois les relations sont affectées entre les gens et une personne ayant une certaine réputation. Je me souviens, lorsque mes enfants étaient d’âge préscolaire, une dame avait une très mauvaise réputation dans notre rue. Nous étions toutes des jeunes mamans et les autres mères ainsi que moi ne voulions pas que nos enfants jouent avec ceux de cette dame. Pourquoi ? Parce que nous n’étions pas d’accord avec sa façon de gérer ses enfants. Elle sortait dans la rue souvent mal habillée, criait après ses enfants et utilisait un langage vulgaire.

Un jour, j’ai rencontré cette dame lors d’une rencontre de plusieurs mamans sur la rue. Ma voisine avait décidé de faire un acte de gentillesse à son égard et de l’inviter. Ce ne fut pas long que toutes ont réalisé la gentillesse de cette dame, son  cœur d’or ainsi que son grand sens de l'humour. Cette rencontre n’aurait pas été aussi agréable sans elle. Son comportement brusque et sa façon de parler n’avaient rien à voir avec ce qu’elle était réellement. Ce fut une belle leçon pour nous toutes.

Chaque fois que vous vous entendez dire des choses négatives de quelqu’un, que vous les calomniez, prenez le temps de vous arrêter et de vous demander qui sera gagnant par ces paroles. Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec les autres, mais cette opinion vous appartient. Personne n’est ici pour changer le comportement des autres.

Vous saurez que votre réputation ne dirigera plus votre vie au moment où vous serez capable d’entendre quelqu’un vous dire qu’il n’est pas d’accord avec vous et que vous ne changerez pas pour autant. Vous continuerez à être et à faire ce qui vous convient en acceptant que les autres aient le droit de ne pas être d’accord. Ce jugement de leur part vient de l’intérieur d’eux et non du vôtre.

Bon printemps!

SAVIEZ-VOUS...

... que lorsque vous critiquez ou jugez quelqu’un d’autre, cela signifie que vous n'acceptez pas la partie de vous qui est pareille ?

Je sais que cet énoncé est inacceptable par l’ego, mais il n’empêche pas que ce soit vrai. Notre ego ne peut accepter ni comprendre tout ce qui découle des lois spirituelles. Il veut toujours que les autres ne soient pas corrects. On ne peut blâmer notre ego, car, étant composé de mémoire mentale, il n’a pas la capacité d'agir autrement. Il n’y a que nous, dans notre puissance intérieure, qui puissions accepter ce concept qui est appelé la NOTION DU MIROIR.

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J’utilise cette technique depuis plus de trente ans et je n’ai encore jamais trouvé un autre moyen qui puisse aider autant les relations. Grâce à cette technique, on peut rapidement trouver ce qui se passe en soi pour attirer une difficulté relationnelle.

Voici les étapes à faire en se basant sur l’exemple suivant : vous avez prêté une somme d’argent à votre frère. Celui-ci vous a promis de vous remettre cette somme dans les six mois suivants. Quand arrive l’échéance, il ne paie pas et repousse sans cesse le moment de vous rembourser. Vous vivez de plus en plus de colère face à lui.

Quand on vous parle de miroir, je suis à peu près certaine que votre première réaction est : Mon frère ne peut pas être mon miroir, car je ne ferais jamais cela, surtout à quelqu’un de la famille. Je paie toujours mes dettes. Cette réaction vient de votre ego qui veut absolument que votre frère soit la cause du problème. En réalité, si vous acceptez le fait que nous sommes tous des êtres créateurs à chaque instant de notre vie, vous devrez accepter que vous créez cette situation avec votre frère à cause de ce qui se passe à l’intérieur de vous. TOUT CE QUI NOUS ARRIVE DE L’EXTÉRIEUR A COMMENCÉ À L’INTÉRIEUR DE NOUS.

1. La première étape consiste à vous demander de quoi vous accusez ou jugez votre frère. La précision importante que j’ai découverte au fil des années est le fait que cette technique ne peut être faite qu’avec l’ÊTRE et non le FAIRE. Alors, vous jugez ou critiquez votre frère d’ÊTRE quoi dans le fait qu’il ne garde pas sa promesse ?Supposons que votre réponse soit Je le juge d’être irresponsable et profiteur. Revenons à ce qui est écrit au début de cet article : lorsque vous critiquez ou jugez quelqu’un d’autre, cela signifie que vous n'acceptez pas la partie de vous qui est pareille. Vous venez donc de découvrir que vous ne vous donnez pas le droit d’être irresponsable et profiteur, c’est-à-dire que vous ne vous acceptez pas d’être ainsi. Il y a donc de fortes chances que vous ne puissiez pas voir les situations où vous êtes irresponsable et profiteur. Lorsque cela vous arrive, vous devez l’interpréter d’une autre façon.Par exemple, vous êtes peut-être irresponsable lorsque vous voulez que les autres assument vos conséquences, dans le cas où vous en avez trop pris sur vos épaules et vous voulez que les autres vous aident. Vous pouvez qualifier cela comme une « capacité de faire ses demandes ». Par contre, je peux vous assurer que les autres le qualifient autrement. Ils vous trouveraient peut-être irresponsable et profiteur. Il est remarquable de découvrir à quel point notre ego nous joue des tours.

2. Je vous suggère alors de vérifier avec votre frère dans quelles circonstances il vous a jugé d’être irresponsable et profiteur en lui expliquant que vous venez d’apprendre que ce que nous jugeons les autres, ces derniers nous jugent de la même chose. Par contre, il faut vous souvenir que ces jugements ne sont pas nécessairement pour les mêmes comportements.

3. Quand vous avez trouvé les circonstances où vous avez ÉTÉ comme votre frère, la prochaine étape consiste à constater que votre motivation ou votre intention n’était pas mauvaise dans ces situations. Si votre intention était de vous aider à vous sortir d’un pétrin, de remplir vos obligations, je peux vous assurer que votre frère a les mêmes intentions. Il veut aussi se sortir d’un pétrin et remplir

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certaines obligations importantes pour sa carrière, par exemple. Cette étape vous permettra d'avoir plus de compassion pour vous-même et pour votre frère.

Nous attirons ce genre de situation pour nous aider à découvrir ce que nous n’acceptons pas de nous-même. Le jour où vous admettez qu’il vous arrive d’être irresponsable et profiteur, que ce n’est pas votre préférence, mais que vous êtes humain comme nous tous, vous verrez des changements se produire très rapidement.

N’oubliez pas que nous devons accepter d’être ce que nous ne voulons pas être avant d’arriver à être ce que nous voulons être.

SAVIEZ-VOUS...

... qu’une attente n’est justifiée que lorsqu’il y a eu entente au préalable ?

Durant les vingt-six dernières années d’enseignement, je n’ai encore jamais trouvé une source plus importante d’émotions et de stress que celle générée par les attentes.

Qu’est-ce qu’une entente ? C’est le fait de s’entendre sur un certain sujet ou dans un domaine quelconque avec une ou plusieurs autres personnes.

Ce n’est pas un engagement. Il peut y avoir une entente sans avoir d’engagement. Par exemple, un couple peut s’entendre de vouloir visiter l’Italie durant leurs prochaines vacances. Mais ni l’un ni l’autre ne s’est engagé à s’occuper de l’organisation du voyage ni de payer le tout. L’engagement vient en général APRÈS l’entente. Nous pouvons aussi nous engager envers nous-même tandis qu’une entente implique au moins une autre personne. Je peux m’engager (me promettre) qu’à partir de demain, je fais au moins une heure de marche ou d’exercice aux deux jours.

Ce n’est pas un ordre. Combien de fois a-t-on entendu ou vu quelqu’un se mettre en colère en disant : « Je t’ai dit hier que tu devais faire cela aujourd’hui. » et « Tu n’as jamais dit que tu ne le ferais pas! » Dans ces situations, il n’y a pas eu d’entente entre les deux.

Voilà pourquoi il y a autant d’émotions vécues (colère, frustration, désappointement, agressivité, impatience) causées par des attentes. Les gens en général présument qu’ils sont en droit d’avoir des attentes lorsqu’ils demandent quelque chose et que l’autre ne dit rien. Il arrive même que celui-ci n’ait même pas entendu ce que l’autre lui avait demandé.

Madame est sur son départ pour aller faire les courses et monsieur lui dit à la dernière minute : « N’oublie pas, chérie, de me rapporter le journal ». Elle revient sans journal et il se met en colère. Il est même prêt à jurer qu’elle a dit le faire alors qu’en réalité, elle l’a bien entendu lui dire quelque chose, mais étant préoccupée par le dernier appel téléphonique qu’elle venait de recevoir, elle ne l’écoutait pas vraiment.

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Alors, pour qu’il y ait une vraie entente dans une situation comme la précédente, il faudrait que monsieur lui demande si elle veut bien lui acheter son journal et attende sa réponse.

On s’attend à ce que nos enfants soient respectueux et reconnaissants. On s’attend à ce que notre conjoint se souvienne de notre anniversaire. Celui qui ne cuisine pas dans le couple s’attend à ce que l’autre ait toujours un repas prêt pour lui. Madame s’attend à ce que monsieur baisse le siège de toilette. Y a-t-il eu des ententes claires à ces sujets? En général, non.

Il y a des situations où il est normal d’avoir des attentes, par exemple lorsque nous voyageons et qu’on nous dit que le train ou l’avion partira à telle heure, il est justifié de vivre de l’impatience lorsque l’horaire n’est pas respecté.

Nous avons malheureusement beaucoup d’attentes en dehors de notre vie personnelle alors qu’il n’y avait pas eu d’ententes. Par exemple, attendre derrière une longue file au magasin ou à la banque. Ils ne se sont jamais engagés à nous servir dès notre entrée dans l’établissement.

Ce serait sûrement une bonne résolution à prendre pour ce début d’année. Dès que vous vous rendez compte que vous vivez de la colère, demandez-vous s’il y avait eu une vraie entente. Quand la réponse s’avère négative, prenez une bonne respiration et devenez conscient que c’est le prix à payer pour ne pas avoir fait d’ententes et d'avoir des attentes irréalistes. Dites-vous que vous allez y arriver avec de la pratique.

Si la réponse est oui, il y avait eu une entente claire (selon vous). Je suggère de vérifier avec l’autre personne si l’entente était aussi claire pour elle. Quand vous vivez ce genre d’expérience avec une personne qui oublie facilement ses ententes et même ses engagements, il est recommandé d’avoir une entente additionnelle sur les conséquences, le prix à payer, lorsqu’un des deux ne respecte pas son entente.

Le meilleur moyen que j’aie trouvé pour m’aider avec ceux qui font des ententes et prennent des engagements sans les tenir, c’est de faire la technique du miroir. Je parlerai de cette technique dans une prochaine infolettre.

SAVIEZ-VOUS QUE...

… Savoir est l’opposé de croire ? En effet, tant et aussi longtemps que nous croyons à quelque chose, nous ne sommes pas dans notre savoir, dans notre certitude. Prenons un exemple pour bien illustrer la différence entre ces deux mots.

Monsieur a un poste important dans une grande firme de publicité. Depuis plus d’un an, il se sent de moins en moins bien  en raison de la pression qu’il reçoit de la part des dirigeants de la compagnie. Il se rend compte que la qualité de son travail se détériore, que les dirigeants ne se préoccupent pas de l’aspect humain des relations avec les employés. Il se sent comme une machine qui doit produire toujours plus.

De ce fait, il finit par se demander : Qu’est-ce que je veux? Qu’est-ce qui me ferait vraiment plaisir et me comblerait de satisfaction ? La réponse ne tarde pas à se présenter : Créer ma propre société de publicité et, ainsi, réaliser mon rêve de travailler

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avec une petite équipe, comme une famille, où tout le monde participerait aux décisions de la compagnie. Il sent la grande joie intérieure qui l’habite à cette idée.

Mais quelques secondes après ce sentiment, une petite voix l’envahit pour lui dire : Tu n’y penses pas ? Tu détiens un avenir assuré avec cette compagnie, tu as deux fils qui s’apprêtent à faire de longues études. Comment planifies-tu pouvoir te débrouiller financièrement ? Un homme de 45 ans ne pose pas de tels gestes. Avec ce genre d’ idée, tu te diriges tout droit vers un surcroît de stress et d’importantes difficultés financières. Voilà ce que présume Monsieur. En effet, cette croyance est très répandue et il l’a certainement entendue plusieurs fois dans sa famille pour qu’elle soit aussi forte chez lui.

Tant et aussi longtemps qu’il va laisser cette croyance avoir le dessus, il ne pourra passer à l’action. Par contre, il commencera sans doute à réfléchir à l’investissement financier nécessaire, aux personnes qui pourraient l’aider ou s’associer avec lui. Cela lui permettra de ressentir qu'il peut y arriver, mais tant qu’il ne décidera pas que c’est ce qu’il veut véritablement, il est probable qu’il ne passera jamais à l’action.

Pour arriver à se décider et ensuite passer à l'action, il doit se centrer, visualiser ce qu’il veut et le sentir en lui. C’est grâce au sentiment de grand bonheur, de ‘WOW’ en soi, que nous pouvons parvenir à SAVOIR ce que nous voulons vraiment. Quand ce savoir est acquis, personne ne peut nous arrêter.

Lorsque ce monsieur saura que c’est ce qu’il veut et qu'il est prêt à assumer toutes les conséquences de sa décision, il passera à l’action car il le voudra véritablement.

Comme vous voyez, dès qu’il SAIT qu'il est dans la bonne direction, il commence à mettre de côté la partie en lui qui croit le contraire. Mais tant qu’il n’est pas dans son SAVOIR, il peut sans cesse être freiné par sa croyance et ses peurs.

Pour arriver à créer votre vie, vous devez utiliser votre pouvoir de créer, votre volonté et votre savoir, lesquels ne peuvent qu'être ressentis. Plus vous êtes dans votre certitude et plus vous savez ce que vous voulez, moins vos croyances ont du pouvoir sur vous. En outre, celles-ci ont fortement tendance à diminuer, n’étant plus alimentées par vos peurs.

Je profite de cette fin d’année, pour vous souhaiter d’aborder l'année 2009 avec confiance et bonheur. Il suffit de prendre quelques instants pour noter tout ce que vous voulez pour cette nouvelle période qui s’offre à vous. Vous pouvez même y ajouter

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quelques désirs supplémentaires même s’ils vous semblent trop extravagants pour le moment.

Ensuite, n’oubliez pas le plus important, qui est de DÉCIDER que vous avez tout en vous pour créer la vie que vous voulez. Une fois que vous sentez bien cette décision en vous, écrivez-la en bas de votre liste pour 2009 : « Je sais que j’ai tout en moi pour manifester tous les désirs sur cette liste et je DÉCIDE de passer à l’action pour y arriver ».

Ensuite, il ne vous reste qu’à signer votre nom. Les quelques minutes que vous prendrez pour faire ce petit exercice peuvent changer cette nouvelle année qui s’amorce.

SAVIEZ-VOUS QUE...

… vous apprenez beaucoup plus de vos expériences dites négatives que de celles qui vous semblent positives ? Ce genre d’affirmation ne semble pas très encourageant, n’est-ce pas ? Hélas, c’est pourtant bien le cas.

Prenons l’exemple de quelqu’un qui a toujours beaucoup d’énergie pour bien mener à terme tout ce qu’il a à faire chaque jour. Il ne prend pas le temps de se questionner sur le pourquoi de cette grande énergie. Il la prend pour acquis. Il peut parfois constater que d’autres en ont moins que lui, mais cela ne l’aide pas à savoir pourquoi il en autant. La vie se déroule ainsi d’une façon inconsciente.

Puis un jour, son énergie commence à diminuer et il se rend compte plusieurs mois plus tard qu’il a peine à terminer ses journées. Vidé d’énergie, il a de plus en plus de difficultés à emboîter le pas pour entamer sa journée jusqu’à ne plus avoir envie de faire quoi que ce soit.

Il finit par se poser des questions comme celles-ci : Que m’arrive-t-il ? Pourquoi suis-je si vidé à la fin d’une journée normale de travail ? Je ne me reconnais plus. S’il croit par exemple que ce manque d’énergie est de la faute du nouveau patron qui est plus exigeant, il ne trouvera jamais sa réponse. Il y a malheureusement trop de personnes qui trouvent toujours une cause extérieure aux problèmes qui leur arrivent.

Par contre, dès l’instant où il décide qu’il veut trouver les causes physique, émotionnelle et mentale de ce problème, il sera dirigé dans la bonne direction. Des réponses peuvent venir de quelqu’un qui l’aidera ou d’une phrase qu’il entend « par hasard », ou d’un livre, ou d’une émission de télévision, etc.

Il peut également se poser des questions pour trouver les causes émotionnelle et mentale telles que Ce manque d’énergie m'empêche d’avoir ou de faire quoi ? (Quelque chose qui lui tient le plus à cœur). Ça peut être de se payer de belles sorties ou de faire son travail avec plus de joie et d’intensité ou d’être joyeux avec sa famille lorsqu’il rentre du travail. Quelle que soit sa réponse, il doit se demander alors De quoi ai-je peur si mon désir devenait réalité? Il découvrira une peur qui l’a toujours habité, mais dont il était inconscient. Il y a toujours une peur qui se cache derrière un désir non réalisé.

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Donc, grâce à son manque d'énergie, il vient de découvrir une peur en lui qui l'influence depuis longtemps sans qu'il en ait été conscient. Il en est ainsi pour tous les problèmes d’ordre physique, émotionnel ou mental. Nous les attirons vers nous pour nous aider à comprendre des leçons de vie que nous n’avons pas encore su reconnaître d’une autre façon.

L’étape suivante est de se donner le droit d’être humain avec des peurs à apprivoiser. Nous en avons tous. Nous avons tous le même but : devenir toujours plus conscients de tout ce qui nous habite, de tout ce qui nous empêche de vivre une vie remplie de bonheur, d’harmonie et de joie de vivre et de l'accepter.

Voici la bonne nouvelle : Plus nous devenons conscients de nos peurs qui attirent des expériences dites « négatives », plus nous sommes en mesure d'en prévenir d'autres qui pourraient s’avérer plus dramatiques.

Prenons l’exemple d'une femme qui passe très près de la mort suite à un arrêt cardiaque. Elle a sûrement négligé ses corps physique, émotionnel et mental en ignorant les signes avant-coureurs de son arrêt cardiaque. Nous devons réaliser que nous avons trois corps à soigner lorsque nous vivons une situation problématique. En travaillant sur les trois en même temps, nous mettons toutes les chances de notre côté pour résoudre le problème à sa source.

Voilà la raison la plus importante de chercher à éveiller votre conscience le plus tôt possible, et ce, afin de prévenir plusieurs situations désagréables et négatives dans votre vie. Dans la nouvelle époque dans laquelle nous entrons, l’Homme, devenant de plus en plus conscient et intelligent, voudra prévenir plutôt que guérir.

SAVIEZ-VOUS QUE...

… la matérialité et la spiritualité ne peuvent être dissociées ? En effet, nous ne pouvons pas vivre seulement dans un monde matériel ou uniquement dans un monde spirituel. Nous vivons sur une planète matérielle où la vie spirituelle se veut omniprésente. Vous souhaitez une vie spirituelle profonde ? Sachez que la vie matérielle et la vie spirituelle se vivent simultanément.

J’ai donné une conférence il y a peu de temps au sujet des peurs qui bloquent l’abondance dans notre vie et je me suis rendu compte qu’il y a encore de nombreuses personnes qui tendent à séparer les deux.

Les personnes qui croient qu’être spirituel signifie se passer de tout ce qui n'est pas indispensable pour vivre, sont encore influencées par l’énergie de l’ère précédente, l'Ère des Poissons, qui encourageait cette croyance. Dans mon enfance lorsque j’entendais des paroles comme « les riches ne peuvent aller au ciel », je trouvais cela incohérent en raison de ce que je pouvais remarquer chez nos éducateurs religieux. Le prêtre de notre paroisse vivait dans la plus belle maison du village et nous savions tous que l’église était très riche.

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L’Ère du Verseau nous apporte maintenant une énergie d’intelligence pour nous aider à atteindre une abondance dans tous les domaines. Le mot ABONDANCE signifie « une quantité plus que suffisante ». L’opposé s’appelle le MANQUE.

Il reste à chacun de nous de décider quel est le degré d’abondance qui est le plus intelligent (et souhaitable) pour nous. Car si le fait d’atteindre une plus grande abondance dans votre vie développe des peurs, du stress, de l’inquiétude, cette abondance n’est pas intelligente pour vous, puisque cette option devrait vous simplifier la vie et non la compliquer.

Par contre, vous devez vivre l’expérience d'en avoir beaucoup avant d’être en mesure de déterminer si cette abondance vous convient ou non. Donc, décidez dès maintenant que vous voulez vivre cette « abondance » pour ensuite prendre des décisions éclairées, et non décider d'avance que vous aurez de la difficulté à vivre cette expérience. Car croyez-moi, plusieurs personnes ont peur de vivre dans l'abondance qu'elles en soient conscientes ou non.

Nous savons tous que le fait de vivre dans le manque cause également du stress et peut compliquer notre vie et cela est vécu souvent par ceux qui ne sont ni dans le manque, ni dans l'abondance, ils sont dans le "juste assez". Ces derniers qui vivent en permanence dans cette situation sont portés à vivre dans la peur tant et aussi longtemps qu’ils n’ont pas développé l’attitude de prospérité en eux.

ÊTRE PROSPÈRE signifie savoir qu’il y en aura toujours, que nous ne manquerons jamais de rien. Il est beaucoup plus facile de développer cette attitude prospère lorsque nous sommes dans l'abondance, car nous nous trouvons davantage en contact avec notre grande puissance intérieure qui fait arriver cette abondance, et peu à peu, cette foi totale en l’Univers se manifeste dans notre vie. Voilà donc une autre bonne raison de nous ouvrir à l'abondance, de nous mettre en contact avec l’énergie divine toujours présente en nous et en l’Univers grâce à laquelle nous créons notre vie selon nos besoins.

Pour savoir si vous êtes une personne prospère, vérifiez comment vous vous sentez au fur et à mesure que vous attirez plus d’abondance dans votre vie. Vous sentez-vous mieux ? Plus paisible ? Plus heureux ? Plus enthousiaste? Plus généreux ? Plus reconnaissant envers la vie?  Si ce n’est pas le cas, vous avez sûrement des peurs face à l'abondance qui vous empêchent du même coup d'avoir un état de prospérité intérieur.

Ceux qui renient le monde (côté) matériel, renient par conséquent le monde spirituel; car c'est notre ouverture à l'énergie spirituelle qui attire une vie matérielle abondante. L'Ère du Verseau prône le détachement plutôt que le reniement. C’est-à-dire apprécier le matériel et même en jouir, mais sans y être toutefois attaché, ni en dépendre pour notre bonheur. N'ayez pas peur de perdre ce que vous possédez, car si vous avez eu la puissance de le matérialiser, dans le passé, cette puissance est toujours présente en vous jusqu’à la fin de vos jours.

SAVIEZ-VOUS QUE...

... bien des gens croient encore que l’intelligence vient du corps mental ? Je veux profiter de cet article pour bien faire la différence entre l’intelligence et l’intellectuence*.

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Une personne intelligente prend le temps de vérifier si ses décisions la concernant répondent bien à un de ses besoins et si les conséquences seront agréables pour elle. Si elle sent qu’il pourrait y avoir des conséquences désagréables, même néfastes, elle prend le temps de vérifier si elle pourrait y faire face. De plus, ce n’est pas son entourage qui décide pour elle.

La personne intelligente s’assure que ce qu’elle fait, dit, veut, pense ou décide est utile pour elle. Et de plus), elle trouve des moyens simples pour arriver à ses fins. Plus vous vous dirigez vers la simplicité, plus votre intelligence vous guide. Si vous vous compliquez la vie ou votre façon d’agir, cela indique que c’est votre intellect qui dirige.

L’intellect est aussi appelé le mental inférieur. Le mental est fait d’une matière subtile qui nous aide à mémoriser, organiser, planifier, analyser, etc. Il est donc notre mémoire et ne peut venir que du passé.

Voilà pourquoi l’intelligence ne peut pas venir du corps mental, car elle ne peut exister que dans le moment présent alors que l’intellect se base sur ce qui a été appris par le passé. Il est important de se souvenir que notre ego est aussi constitué de matière mentale. L’ego est l’ensemble de toutes nos croyances.

Une personne intellectuelle est surtout intéressée par ce qu’elle apprend, elle cherche à obtenir des diplômes, est très fière de ses connaissances et elle a de la facilité à mémoriser. Elle ne s’attarde pas à savoir quelle est l’utilité de ses connaissances et surtout pas leur utilité au plan spirituel. Tandis qu’une personne intelligente qui recherche à acquérir de nouvelles connaissances le fera surtout pour simplifier ou améliorer sa qualité de vie. Son intellect est au service de son intelligence.

Une personne intellectuente laisse sa mémoire ou son ego gérer toutes les décisions dans sa vie. Elle est surtout dans le bien/mal, correct/pas correct, supposé/non supposé. En agissant ainsi, elle n’écoute pas ses besoins, mais plutôt tout ce qu’elle a appris grâce à son éducation familiale, religieuse, scolaire ou sociale. En ce faisant, elle nourrit sa peur de ne pas bien ‘faire’, alimentant ainsi son ego. Hélas, sa vie devient un cercle vicieux. Plus elle a peur, plus son ego grandit et plus celui-ci prend de l’importance, plus il la dirige en lui faisant peur.

L'ère du Verseau est celle du développement de l’intelligence. Voilà pourquoi il est de plus en plus difficile pour nous tous de nous sentir bien dans notre peau lorsque nous n’agissons pas d’une façon intelligente. On peut comparer le courant de l’intelligence au courant d’un fleuve. Plus nous entrons dans l’ère du Verseau, plus le courant devient important et rapide.

Ceux qui refusent de suivre le courant et qui au contraire vont à l’inverse du courant, s’épuisent rapidement et vivent des difficultés de plus en plus grandes. Cela explique que, malgré les recherches de pointe et les grands progrès de la médecine, il y ait une recrudescence de cancers, de problèmes cardiaques, de dystrophie musculaire, de diabète, de problèmes respiratoires, d’allergies, etc. Il y a aussi de plus en plus de divorces, de violence, de meurtres, de problèmes de relation de toutes sortes, malgré le fait que depuis de nombreuses années, nous ayons beaucoup d’aide psychologique.

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J’ai appris que nous vivons maintenant dans un temps accéléré et plus accentué. Cela explique pourquoi une personne qui entretient des peurs voit celles-ci s’accentuer rapidement. Il en est ainsi pour toute émotion ou tout autre sentiment, négatif ou positif. Par exemple, si vous décidez de vivre dans l’amour, dans la foi, dans la responsabilité, cette façon de vivre s’apprend beaucoup plus rapidement qu’auparavant. En un an ou deux, votre vie peut changer complètement. Il y a quelques années à peine, vous auriez pu devoir travailler vingt ans sur vous pour arriver au même résultat.

Alors, pourquoi ne pas prendre dès maintenant la décision de vivre dans l’intelligence ? Vous avez tout à gagner. Cependant, souvenez-vous que vous seul pouvez le décider. Si vous attendez que quelqu’un ou quelque chose change avant de vous décider, rien ne se transformera dans votre vie.

SAVIEZ-VOUS...

... qu’il est important de respecter l’ORDRE DES CHOSES dans les relations familiales afin d’arriver à un équilibre ? En effet, cet ordre semble de plus en plus difficile à respecter et à reconnaître dans nos temps modernes. J’irais même jusqu’à dire que la plupart des gens ne savent malheureusement plus ce que ce terme ORDRE DES CHOSES veut dire. Nos ancêtres le savaient intuitivement. La vie sous toutes ses formes est gérée par l’ordre des choses, par exemple les marées, la nature et la plupart des animaux. Il n’y a que les humains et les animaux très influencés par les humains qui défont l’ordre, allant ainsi contre les lois biologiques.

Voici certaines caractéristiques de cet ordre dans nos relations familiales. Ce qui suit est aussi important pour les nombreuses familles reconstituées d’aujourd’hui.

Pour garder un équilibre, nous devons nous souvenir de ce qui est arrivé en premier dans la famille. Comme l’amour du couple a précédé l’arrivée des enfants, l’ordre est perturbé quand un parent fait toujours passer son enfant avant son conjoint. L’enfant le sait intuitivement et se sent plus en sécurité si l’ordre est maintenu.

Quand une nouvelle famille est fondée, la hiérarchie dans les systèmes est inverse. La nouvelle famille – un nouveau système – doit avoir la priorité sur la famille de naissance. Quand une personne fait passer sa famille d’origine avant sa nouvelle famille, l’ordre est perturbé et les problèmes se manifestent.

Quand un parent divorcé veut se remarier, il n’a pas à demander la permission à son enfant et celui-ci n’est pas obligé d’être d’accord et accepter le nouveau partenaire. Il est important de donner le droit aux enfants de ne pas être attirés par le nouveau conjoint. Celui-ci aussi n’est pas obligé d’accepter les enfants de son conjoint. Le fait que tous savent qu’ils ne sont pas obligés de se forcer aide à mieux vivre la nouvelle relation.

Dans une famille reconstituée, le nouveau parent ne peut pas prendre de décisions à la place du vrai parent, à moins que celui-ci lui en ait donné l’autorisation. Par contre, il peut faire respecter son espace par les enfants de son conjoint. C’est le même genre de situation que lorsque vous invitez des gens chez vous avec leurs enfants. C’est à vous à faire respecter votre espace

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par ces enfants. Vous ne pouvez pas attendre que ce soit leurs parents qui les obligent à respecter votre espace.

Une famille reconstituée n’est pas considérée comme un nouveau système. Dans ce genre de famille, il est important de se souvenir que les personnes qui sont arrivées en premier soient respectées. Prenons un couple qui se marie avec chacun un enfant d’un mariage précédent. L’enfant de monsieur était là avant sa nouvelle conjointe et si celle-ci insiste pour qu’il la fasse passer en premier avant son propre enfant, la relation ne durera pas longtemps. Par contre, il ne doit pas y avoir d’exagération de la part des enfants, au détriment du nouveau conjoint. Il doit être clair que le parent qui a un nouveau conjoint fasse savoir à son enfant que ce conjoint ne le remplacera jamais, mais qu’il tient à bâtir quelque chose de solide avec ce conjoint.

Il est aussi déconseillé au nouveau conjoint d’adopter l’enfant de l’autre conjoint – à moins que celui-ci soit décédé. L’enfant croit qu’il est obligé de renier son vrai parent à ce moment-là.

Pour plus d’information à ce sujet, je vous conseille le livre Les liens qui libèrent de Bert Hellinger.

SAVEZ-VOUS...

... quelle différence il y a entre la JALOUSIE et l’ENVIE ? Je suggère que vous répondiez d’abord à cette question avant de poursuivre votre lecture. Comment l’expliqueriez-vous à quelqu’un qui entend ces deux mots pour la première fois?

Le premier indice pour faire la différence est que l’ENVIE se manifeste entre deux personnes alors que la JALOUSIE se passe entre trois personnes. Si vous dites « Je suis jalouse de ma sœur quand je la vois aussi bien organisée et qu’elle ne semble jamais stressée », ce n’est pas de la jalousie, mais bien de l’envie. Par contre, si vous dites « Je suis jalouse de ma sœur quand mon mari me compare sans cesse à elle », cela dénote plutôt de la jalousie.

On dit que la jalousie est un sentiment d’inquiétude que fait naître le désir de possession exclusive de la personne aimée. (extrait du livre Le Grand Guide de l’être). Cette possessivité rend le sentiment de jalousie toujours destructif. Elle dénote une grande insécurité affective de la part de la personne qui est jalouse. Voilà pourquoi cette dernière est considérée dépendante affective. Le fait de croire que l’être aimé lui appartient finit par étouffer ce dernier s’il se laisse manipuler.

Par contre, la jalousie peut aussi se manifester entre deux personnes et un objet – au lieu d’une troisième personne. Voici l’exemple d’une dame qui me racontait à quel point son mari s’occupe de son auto neuve. « Le jour où il me traitera comme son auto, je serai la femme la plus comblée au monde », me dit-elle, exaspérée. Elle croit donc l’auto responsable de lui enlever son mari.

Souvenez-vous, par contre, qu’il y a de la jalousie uniquement lorsque la personne jalouse vit des émotions d’inquiétude et la peur de perdre l’être aimé au point d’affecter son comportement, par exemple, épier l’autre, etc. Si la personne ne fait que constater que l’être aimé apprécie beaucoup une autre personne ou un objet, mais que ça ne

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suscite en général aucune émotion ou réaction particulière, ce n’est qu’un constat, pas de la jalousie.

Revenons à l’exemple du conjoint avec son auto : si l’épouse lui dit souvent « Quand vas-tu lâcher ton auto? Ne trouves-tu pas que tu exagères? » emprunt d’un ton émotif, on peut dénoter dans ces questions de la jalousie.

La différence avec l’envie est que cette dernière peut aussi bien être constructive que destructive. Tout dépend de la motivation. Si vous enviez ce qu’une autre personne a fait ou ce qu’elle est et que cela vous fait vivre de l’insécurité, de l’irritation ou de la colère, cette envie est motivée par votre manque d’estime de vous-même. Elle est par conséquent destructive, car elle collabore à vous dévaloriser davantage.

Mais si l’envie est motivée par un sentiment d’admiration, elle se veut constructive, car elle vous apporte l’énergie nécessaire pour manifester dans votre vie ce dont vous enviez chez les autres. Rien ne vous empêche de vérifier auprès de ces gens comment ils sont parvenus à réaliser ce que vous admirez d’eux. Un autre côté constructif à l’envie est qu’il vous aide à découvrir des désirs ou des besoins demeurés jusque-là dans votre inconscient

Pour résumer, se rappeler que la personne jalouse manque d’amour pour elle-même au même degré qu’elle a peur de se faire enlever l’être aimé. Elle se croit aimée uniquement lorsque l’être cher s’occupe d’elle. Quant à la personne envieuse, elle manque d’estime d’elle-même au même degré qu’elle envie les autres. Elle ne croit pas ou n’est pas consciente qu’elle peut par elle-même se créer la vie qu’elle désire.

SAVEZ-VOUS...

... ce qui vous motive dans la vie ? Est-ce la PEUR ou l’AMOUR ? Voilà une question très importante à se poser régulièrement et qui ne prend que quelques instants, mais qui peut changer radicalement votre vie. Par exemple, avant de dire ou de raconter quoi que ce soit, avant de faire une demande ou poser un geste ou avant de prendre une décision, prenez-vous le temps de vérifier ce qui vous motive ? Cette question est aussi importante si vous décidez de ne rien dire et de ne rien faire.

Souvenez-vous que chaque décision ou action motivée par la peur n’est jamais la décision la plus favorable pour vous. Vous écoutez les petites voix du passé au lieu d’écouter votre cœur. Prenez donc quelques instants de plus pour vérifier ce que vous voulez véritablement dans cette situation. Cela modifiera à coup sûr votre élan pour faire, dire ou décider, à savoir si vous étiez motivé par la peur ou l’amour. Il est, de plus, impératif de vous souvenir qu’à chaque fois que vous agissez par peur, vous donnez de l’énergie à cette dernière, et il devient le moyen le plus sûr de manifester dans votre vie ce dont vous avez peur. En conclusion, choisissez l’AMOUR comme motivation première. Ainsi, plus vous agirez par amour pour vous-même. Plus vous donnerez de l’énergie à cet amour et plus il se manifestera dans votre vie.

SAVIEZ-VOUS QUE...

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... bien des gens s’empêchent d’être fiers par peur d’être orgueilleux? En effet, de nombreuses personnes ne font pas la différence entre la fierté et l’orgueil. Un bon moyen pour faire cette différence est de se souvenir que la fierté est vécue face à soi-même tandis que l’orgueil est vécu face à une ou plusieurs autres personnes.

La fierté, c’est tout ce qui touche une fibre en soi, qui rehausse l’estime de soi et notre valeur personnelle. L’orgueil c’est l’opinion avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle, mais ce, aux dépens de la considération d’autrui. Être orgueilleux c’est vouloir prouver aux autres que nous sommes ou que nous faisons ou que nous savons mieux que les autres.

Dans la fierté, il y a de l’amour pour soi et dans l’orgueil il y a de la peur, en général inconsciente, de ne pas être aimé.

Prenons l’exemple de celui qui, au travail, obtient un poste qu’il voulait depuis un certain temps. Celui qui est fier dira à ses proches à quel point il est fier de lui, de sa persévérance, de sa détermination et enfin de tout ce qu’il a fait pour y arriver. Lorsqu’une personne partage ce genre de succès avec fierté, elle est toujours bien accueillie par les autres. Ces derniers sont contents pour elle et la félicitent spontanément. Ils reconnaissent la valeur de la personne qui parle.

Par contre, si cette personne a un comportement orgueilleux, dans son discours, elle fera sentir les autres inférieurs, elle fera tout pour obtenir des compliments et sera très déçue de ne pas en recevoir. Elle sera donc portée à en rajouter. Ce qui se dégage chez une personne de ce genre c’est je suis mieux que toi (ou l’autre) et j’espère que tu vas le reconnaître.

Et toi ? Es-tu fier de ce que tu as, fais ou es? Te permets-tu de te féliciter ? Et lorsque tu le partages avec quelqu’un d’autre, sens-tu de la fierté de la part de ce dernier?

Certains me demandent : « Si c’est de la fierté, pourquoi dois-je en parler aux autres ? » La seule raison pour laquelle j’encourage les gens à partager les événements (expériences) dont ils sont fiers est justement pour vérifier si c’est vraiment de la fierté qu’ils éprouvent ou non. Nous le savons tout de suite par la réaction des autres. Quand ils commencent à se justifier de ne pas être aussi bons que nous ou s’ils ont une réaction d’envie ou de jalousie, ce n’est pas de la fierté que nous ressentons. Après plusieurs partages de ce genre, on devient capable de savoir si ce que nous vivons est de la fierté ou non et nous ne sentons plus le besoin de nous « vanter » à qui que ce soit.

Par contre, je me suis rendu compte que même si on ne parle pas de ce dont nous sommes fiers, quelqu’un d’autre le fera pour nous. L’autre vient ainsi refléter notre propre fierté.

 SAVIEZ-VOUS QUE...

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... lorsque votre corps vous parle par un malaise ou une maladie, il ne vous dit pas de changer de COMPORTEMENT, mais plutôt de vous ACCEPTER face à ce que vous n’aimez pas de vous?

Je me rends compte que j’entends très souvent dire « Mon corps me parle, je vais devoir arrêter ceci ou changer cela. » Même si vous vous forcez pour changer votre façon d’agir, rien ne changera en vous et le malaise ou la maladie va partir et revenir sans cesse.

Prenons l’exemple de la dame qui a mal au dos parce qu’elle ne sait pas dire non aux autres et qu’elle prend tout sur son dos. Si elle se dit : « Je dois arrêter de me laisser avoir, je dois apprendre à dire non et écouter mes propres besoins » et qu’elle se force pour le faire, rien ne changera. Ce sera du contrôle. Il se peut qu’elle arrive à dire non à certaines personnes, mais elle continuera à attirer des gens qui vont lui faire plein de (de multiples… ou de nombreuses…) demandes et ce sera toujours difficile pour elle de dire non. Ce « non » ne sera pas fait dans l’acceptation. Une partie d’elle continuera à se sentir mal d’agir ainsi.

RIEN NE SE TRANSFORME SANS ACCEPTATION. J’ai parlé de ça dans l’infolettre de janvier 2008 et je le répète encore. PERSONNE NE PEUT ARRIVER À ÊTRE CE QU’IL VEUT ÊTRE TANT QU’IL N’A PAS ACCEPTÉ D’ÊTRE CE QU’IL NE VEUT PAS ÊTRE. Donc, cette dame doit se donner le droit d’être incapable de dire non pour le moment, elle doit réaliser que c’est ce qu’elle a appris et que cette façon de penser est basée sur la peur de ne pas être aimée ; Elle a le droit d’être humaine et d’avoir encore certaines difficultés et lorsqu’elle prend sur son dos les tracas des autres, elle n’est pas une mauvaise personne pour autant. Donc, je répète, elle doit simplement se donner le droit de ne pas être capable de dire non.

Nous devons nous rappeler sans cesse que tous les humains veulent arriver à vivre l’aspect positif et négatif de toute attitude. Nous n’avons même pas à nous dire « je dois arriver à être capable de…. ». Notre âme sait que nous voulons vivre l’expérience d’être capable de… ainsi qu’être incapable de …dans l’ACCEPTATION.

Nous n’avons qu’à nous donner le droit d’expérimenter ce que nous ne voulons pas être et l’Univers s’occupe de nous aider à être ce que nous voulons être.

Donc, en conclusion, aussitôt que votre corps vous parle par un malaise ou une maladie, souvenez-vous que vous n’avez pas besoin de changer votre comportement, mais plutôt de changer votre attitude face à ce que vous êtes et n’êtes pas dans le moment. ADOPTEZ UNE ATTITUDE D’ACCUEIL PLUTÔT QUE DE CRITIQUE.

SAVIEZ-VOUS QUE...

... que les maux de dos coûtent plus de trente milliards de dollars par année en Amérique? Il y a une augmentation de 10 % depuis dix ans. Plus de 70 % de la population souffre de maux de dos à des fréquences et degrés différents. Dans 85 % des cas, ces gens ne connaissent pas la cause de leur mal au dos. Ils ne savent pas plus pourquoi le mal disparaît tout seul.

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Même après une intervention chirurgicale, les maux de dos reviennent souvent.

Si vous souffrez de maux de dos, voici quelques causes métaphysiques...

Soit que vous endossiez quelque chose qui ne vous appartient pas

soit que vous vous sentez responsable du bonheur/malheur d'un autre

ou bien vous en avez plein le dos d'une situation ou d'une personne

ou encore, vous faites partie de ceux qui se sentent coupables d’avoir des dettes ou de ne pas pouvoir faire face à certaines obligations financières.

Le bas du dos a souvent un lien avec les charges financières et physiques. Le milieu du dos est plutôt relié au travail. Le haut du dos est principalement lié aux charges affectives.

Quel message recevez-vous? Surtout pas celui de vous accuser encore davantage et de vouloir vous changer. Votre corps vous dit plutôt de vous donner le droit dans le moment d’en prendre trop et d’accepter le fait que vous ne savez pas encore écouter vos besoins avant ceux des autres. Vous avez certainement trop peur de passer pour sans-cœur ou égoïste. Je vous rappelle que de s’occuper de ses propres besoins en premier correspond à de l’amour pour soi et c’est loin d’indiquer de l’égoïsme (qui signifie de vouloir que les autres s’occupent de nous avant leurs propres besoins).

Prenez conscience de votre grand cœur et de vos bonnes intentions et dites à votre corps que vous arriverez un jour à vous aimer assez pour vous donner plus d’amour.

SAVIEZ-VOUS QUE...

... à quel point vous avez une vie privilégiée? Je veux dire quelques mots à ce sujet, car je fais un voyage dans le moment en Afrique et ce que je vois me fait frissonner chaque jour. Ces gens qui, pour la plupart, ne se plaignent pas sont venus me rappeler les statistiques que j’ai lues il y a quelques mois. Saviez-vous que, sur notre belle planète de sept milliards d’habitants, il y en a 840 millions qui se couchent avec la faim, deux milliards qui souffrent de malnutrition, un milliard de personnes qui vivent avec moins d’un dollar (0.75 euro) par jour, un autre milliard avec moins de deux dollars (1.40 euro) par jour, plus de deux milliards qui n’ont pas d’installations sanitaires de base et un milliard qui n’ont pas accès à de l’eau propre ou à une habitation adéquate? Je sais que ça ne donne rien de ruminer à ce sujet et de crier à l’injustice. Par contre, nous pouvons décider de trouver tout près de chez nous une famille démunie et l’aider selon nos moyens physiques et psychologiques. Nous pouvons prendre quelques minutes par jour et visualiser ces gens démunis baignant dans leur lumière pour qu’ils deviennent conscients de leur pouvoir d’améliorer la qualité de leur vie. Et surtout, dire merci et apprécier tous les petits bonheurs de chaque jour que nous prenons souvent trop pour acquis…

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Après avoir visité plusieurs villages africains et les avoir vus vivre dehors dans le sable poussé sans arrêt par le vent, sans eau courante, voir les femmes aller chercher de grandes cuvettes d’eau à plusieurs kilomètres et les transporter sur leur tête, je savoure à plein la possibilité de prendre une douche ou de n’avoir qu’à ouvrir un robinet pour boire un verre d’eau. L’eau est une denrée tellement précieuse...

MERCI, MERCI, MERCI pour tous les petitsbonheurs souvent non reconnus.

 SAVIEZ-VOUS QUE...

... chacun de nous, sans exception, joue à la victime? Eh bien oui!, mais à des degrés distincts et dans des domaines différents. Que signifie jouer à la victime et pourquoi utiliser le terme jouer? Un jeu est une activité où il y a une personne gagnante et une autre perdante. Alors, se croire une victime de quelque chose ou de quelqu’un signifie que nous nous considérons perdant. Nous donnons ainsi tout notre pouvoir à l’autre que nous reconnaissons être le gagnant sur nous.

Dans quels domaines vous considérez-vous perdant? Pour les trouver, écoutez-vous parler et penser. À quels moments vous plaignez-vous que ça ne va pas comme vous voulez, qu’il vous manque quelque chose? Ça peut être au niveau de la santé, de l’instruction, des biens, de l’argent, du temps, des loisirs, de l’écoute, du respect, etc. De qui vous plaignez-vous dans vos connaissances personnelles et professionnelles? Il se peut que vous vous plaigniez d’une organisation quelconque, comme les systèmes médical, gouvernemental, politique, alimentaire, etc.

Si vous ne vous reconnaissez pas comme jouant à la victime dans les exemples cités plus haut, je vous suggère de vérifier avec vos proches ou vos collègues de travail en leur demandant de vous signaler les moments où vous vous plaignez. Un moyen très efficace est de leur permettre de vous dire Pauvre toi! chaque fois que vous vous plaignez. Ce moyen m’a beaucoup aidée à devenir consciente à quel degré je me sentais victime du temps. Mais, attention! Ce n’est pas facile à entendre et difficile pour l’orgueil!

Lorsque vous avez découvert à quel moment vous jouez à la victime, sachez que cette situation continue à se manifester dans votre vie seulement parce que vous donnez votre pouvoir à l’autre. Vérifiez ce que vous voulez véritablement POUR VOUS dans la situation où vous vous considérez perdant. Ensuite, prenez le temps de planifier ce que vous pouvez faire pour que ça se produise. Vous aurez l’agréable surprise de réaliser qu’en reprenant contact avec votre pouvoir de créer votre vie VOUS-MÊME, vous récupérez votre énergie que vous donniez auparavant à la chose ou à la personne qui était gagnante sur vous.

SAVIEZ-VOUS QUE...

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Lorsque vous donnez un conseil à quelqu’un ou lorsque vous êtes dérangé par le comportement d’un autre, ce sont deux façons de vous connaître?

En effet, lorsque vous donnez un conseil à quelqu’un QUI NE VOUS L’A PAS DEMANDÉ, en croyant vraiment aider cette personne, vous êtes en train de vous donner le même conseil qui répond à un de vos besoins. Par exemple, si vous dites à quelqu’un qu’il devrait être plus raisonnable dans ses dépenses et économiser davantage, c’est vous, en réalité, qui avez besoin de ce conseil.

Si, par contre, vous êtes dérangé par la façon dont une personne gère son argent, car vous la jugez de dépensière, cela vous aide à découvrir que vous n’acceptez pas du tout votre partie dépensière. Cela implique que vous en voulez à un de vos parents (en général le parent du même sexe que vous) à ce sujet. Ou sa façon de gérer son argent vous a causé des problèmes ou vous lui en voulez de ne pas avoir été le modèle que vous auriez aimé avoir au sujet de l’argent.

Lorsque vous découvrez une partie non acceptée, je vous rappelle que l’opposé n’est pas plus accepté. Dans l’exemple ci-dessus, vous n’acceptez pas plus la partie économe en vous. Que vous soyez économe ou dépensier, vous n’êtes pas satisfait, vous n’êtes pas en paix.

Vous savez que vous acceptez votre attitude et comportement face à l’argent lorsque vous êtes bien d’une façon ou de l’autre.

SAVIEZ-VOUS QUE...

La majorité d’entre nous a une dépendance physique qui est tout simplement un reflet d’une dépendance affective?

Il est important de nous en rendre compte, car nous faisons souvent du contrôle en nous forçant à fumer moins, à moins manger certains aliments quand, en réalité, tant et aussi longtemps que notre dépendance affective n’est pas réglée, notre dépendance physique « contrôlée » sera transférée à une autre. Cela explique pourquoi les gens qui arrêtent de fumer se lancent dans les bonbons ou autre chose.

Nous pouvons découvrir nos dépendances physiques de deux façons. La première est de tenter de nous en passer pendant une semaine. Si, au bout de quelques heures, nous commençons déjà à sentir un manque, la dépendance est forte. La deuxième façon est par la gravité des conséquences de cette dépendance. Si, par exemple, elle affecte notre santé ou notre vie familiale ou professionnelle, la dépendance est importante.

Le degré de notre dépendance physique équivaut à notre degré de manque d’amour pour nous-même.

Nous manquons tellement d’amour pour nous-même  que nous en attendons des autres. Comme personne n’est sur cette terre avec la mission d’assurer le bonheur d’un autre, nos attentes sont en général insatisfaites et nous vivons beaucoup de déceptions et de colère. C’est à ce moment que nous essayons inconsciemment de compenser avec une dépendance physique, croyant que cette dernière remplacera la personne de qui nous attendons de l’amour.

Nous devons réaliser que personne ne peut nous donner ce que nous ne nous donnons pas à nous-même. Cela signifie que les autres peuvent faire toutes les pirouettes au monde pour vous

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aider, cela ne servira à rien, car vous ne pouvez sentir véritablement l’amour des autres que lorsque vous vous aimez vous-même.

En conclusion, la seule façon où vous pourrez diminuer vos dépendances physiques est en augmentant l’amour que vous vous donnez, c’est-à-dire vous accepter tel que vous êtes à chaque instant, sans jugement ni critiques, reconnaître que vous avez des limites comme tout le monde et cesser d’être aussi exigeant avec vous-même.

SAVIEZ-VOUS QUE...

La majorité des gens consomment vingt fois la quantité de sel (sodium) dont le corps a besoin. J’ai remarqué que plusieurs ajoutent du sel à leurs aliments avant même de goûter. C’est devenu une habitude qui peut leur coûter cher un jour.

En effet, tout ce sel en surplus affecte certaines fonctions du corps dont la rétention d’eau et la bonne fonction des reins.

Au plan métaphysique, les gens qui ont besoin d’ajouter du sel à tout ce qu’ils mangent sont ceux qui aiment bien mettre « leur grain de sel » à ce qui se passe dans leur vie. Nous pouvons reconnaître les personnes qui aiment bien avoir le contrôle sur les situations ou les gens autour d’eux. Ils aiment en général avoir le dernier mot. Ils font difficilement confiance aux autres. C’est le comportement d’une personne qui souffre de la blessure de trahison.

Ceux qui ont l’habitude de goûter dans le but d’ajouter du sel en conséquence de leur goût sont plutôt très perfectionnistes. Ils trouvent que la personne qui a cuisiné ne l’a pas fait parfaitement (toujours selon leur sens de la perfection). Ils sont ainsi dans leur vie, ils aiment que tout soit parfait et interviennent au besoin avec les autres personnes si ce n’est pas« correct », « bien », « parfait ». Ce sont souvent des personnes idéalistes, c’est-à-dire pas assez réalistes dans leurs demandes pour eux-mêmes et les autres. C’est un des comportements d’une personne qui souffre de la blessure d’injustice.

Je vous invite à vous observer prochainement et simplement vous accueillir dans ce que vous découvrirez.

 SAVIEZ-VOUS QUE...

Sans engagement, une relation ne peut pas être harmonieuse? Il en est ainsi dans toutes les sortes de relations.

Les gens, en général, trouvent cela normal au niveau professionnel. Ils savent qu’il ne peut y avoir une harmonie au travail s’il n’y a pas d’engagement de la part de l’employé comme de l’employeur. Si le patron paie son personnel quand ça lui plaît et si l’employé apparaît au travail quand ça lui tente, ça ne pourra fonctionner.

Il y a deux expressions bien connues en relation avec ce principe : mettre les pendules à l’heure et donner l’heure juste.

Dans un couple, un engagement doit être pris face à l’exclusivité dans le couple, à propos des travaux ménagers, pour la distribution et l’utilisation de l’argent gagné par les deux parties, face à l’éducation et l’instruction des enfants, etc.

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Il est fortement suggéré de prendre en considération les forces et les faiblesses de chacun avant de décider dans quoi chacun s’engage. Si ni l’un ni l’autre n’a de force dans un domaine particulier, par exemple l’entretien ménager, il devra quand même y avoir un engagement. Ça peut être de le faire faire par une autre personne et les deux paient chacun leur part.

Je rencontre souvent des couples où seulement l’un des deux est prêt à s’engager au niveau de l’exclusivité sexuelle, ce qui crée des problèmes. Personne ne peut obliger un autre individu à s’engager dans quoi que ce soit. Dans ce cas, il peut y avoir un autre engagement, tel que s’engager à être vrai et avouer à l’autre s’il a vécu ou s’il a l’intention de vivre une expérience sexuelle avec une autre personne.

Tous ces accords doivent être pris le plus tôt possible. Le grand avantage de savoir s’engager, c’est que ça rend la vie beaucoup plus agréable, dans le sens qu’une direction est établie. Les deux savent à quoi s’attendre de part et d’autre, évitant ainsi d’expérimenter toutes les émotions vécues chez tant de couples.

Il serait temps que vous révisiez les engagements que vous avez avec les personnes importantes dans votre vie.

Je termine en remerciant tous ceux qui m'ont envoyé des voeux par email pour mon anniversaire. Ça m'a fait chaud au coeur d'ouvrir toutes ces cartes virtuelles alors que j'étais à Annecy en tournée.

SAVIEZ-VOUS QUE...

Le sentiment de culpabilité est responsable de 90 % de notre karma désagréable? « Karma » est un mot sanskrit qui signifie œuvre, action. Hélas, plusieurs personnes croient que ce mot signifie punition. Le karma, c’est la récolte de chacune de nos actions positives et négatives. Quand on fait allusion à un karma collectif, on parle de la récolte d’une famille, d’un pays, d’une race, d’une religion, etc.

Le karma peut aussi être appelé la loi du retour, la loi de cause et effet, la loi du boomerang, la récolte selon la semence, etc. Tout ce qui sort de nous, selon notre attitude intérieure ou notre intention, nous revient. Alors, pourquoi le sentiment de culpabilité tient-il une si grande place dans les situations désagréables que nous vivons? Parce que c’est devenu un fléau partout dans le monde à cause du manque d’amour.

J’ai eu l’opportunité d’enseigner dans 22 pays jusqu’à maintenant et quels que soient la race, la religion, la couleur, la culture, l’âge, le métier, le sexe, j’ai dû me rendre à l’évidence que tous, sans exception, ressentent beaucoup la culpabilité.

Le plus nuisible, c’est le manque de conscience de cette culpabilité en général. La plupart des gens sont conscients d’à peine 5 % de leur sentiment de culpabilité. Voilà pourquoi nous devons répéter plusieurs incidents désagréables et même revenir vie après vie pour en devenir conscients.

Je vous suggère donc, en cette nouvelle année, de DÉCIDER d’être plus alerte à ce qui se passe en vous.

Quand vous vous sentez coupable, c’est parce que vous vous en demandez trop pour le moment. Vous avez oublié de vous donner le droit de vivre toutes sortes d’expériences en tant qu’humain

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et c’est vous qui allez assumer les conséquences. Prenez le temps de bien réviser ce que veut dire l’AMOUR DE SOI et surtout la notion de RESPONSABILITÉ, moyen par excellence pour arrêter cette culpabilité de ronger notre vie.

Chaque malaise ou maladie qui vous arrive représente aussi un autre moyen pour devenir conscient que vous vous sentez coupable de quelque chose, que vous ne vous acceptez pas dans un certain comportement ou une attitude intérieure. Soit que vous vous en vouliez pour quelque chose ou que vous en vouliez à quelqu’un d’autre. Souvenez-vous qu’à chaque fois que vous accusez une autre personne, c’est pour vous aider à devenir conscient que vous vous critiquez de la même chose quand vous agissez ainsi.

Regardez quelle partie du corps fait mal, faites le lien avec l’utilité de cette partie de votre corps et vous aurez ainsi une piste sur la cause du sentiment de culpabilité. Par exemple, si vous avez mal aux jambes, celles-ci sont nécessaires pour aller de l’avant. Vous devez donc examiner de quoi vous vous accusez ou de quoi vous vous en voulez face à votre façon d’aller de l’avant. Il ne vous reste donc qu’à vous donner le droit de ne pas pouvoir agir et être ce que vous voulez POUR LE MOMENT. Les messages de votre corps vous indiquent toujours de vous accepter dans ce que vous n’aimez pas de vous et non de vous changer. Tout changement dans votre vie ne peut se produire qu’au moment où vous vous acceptez dans vos limites, dans ce que vous n’aimez pas être. C’est le seul moyen pour arriver à être ce que vous voulez être un jour.

De plus, lorsque vous vivez une douleur physique importante, je vous suggère de faire ce qu’il faut pour vous aider physiquement (visiter votre médecin ou thérapeute et/ou prendre un médicament ou un produit naturel) tout en travaillant sur votre sentiment de culpabilité. Votre traitement fera effet encore plus rapidement lorsque vous accepterez l’attitude en vous que vous ne trouviez pas « correcte ».

SAVIEZ-VOUS QUE...

En numérologie, l'année 2008 est une année UN. Cela signifie que nous recevons beaucoup d’énergie de l’Univers pour débuter quoi que ce soit dans notre vie. Il est donc temps de passer à l’action, de débuter un projet ou de développer une nouvelle attitude. Profitons tous de cette énergie qui est là ... elle est disponible à ceux qui seront assez sages de l’utiliser.

SAVIEZ-VOUS QUE... les gens souffrent d’un trop-plein psychologique? Voilà pourquoi il devient de plus en plus urgent de faire le tri parmi les lectures que nous faisons, les émissions radiophoniques et télévisuelles ainsi que les films et les jeux vidéo que nous choisissons.

Faites-vous vos choix en fonction de vos besoins, c’est-à-dire par rapport à  ce qui peut améliorer votre qualité de vie? Choisissez-vous plus d’écouter la vie des autres, négligeant ainsi la vôtre?

En étant exposés à autant de drames humains, nous nous sommes peu à peu désensibilisés de notre propre douleur et de celle des autres. Voilà pourquoi nous devons reprendre contact avec notre capacité de sentir. Un moyen excellent pour y arriver est de nous entourer de beauté qui représente le plus grand besoin de notre corps émotionnel. Voyez-vous facilement du beau dans tout ce qui vous entoure ainsi que dans toutes les personnes que vous côtoyez?

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La technologie moderne est d’une grande utilité, mais elle contribue aussi à la perte d’intimité (téléphone portable, vidéo, télévision, Internet, etc.). Utilisez-vous votre discernement à ce sujet? Prenez-vous le temps désiré avec votre conjoint, vos enfants, votre famille, vos amis? Et surtout, prenez-vous le temps d’être seul avec vous-même?

Voilà quelques sujets à méditer durant le temps des fêtes, période recommandée pour faire le point sur l’année qui se termine. Ainsi, il vous sera plus facile de savoir ce qui répondra le plus à vos besoins durant l’année qui vient.

SAVIEZ-VOUS QUE... il y a une différence entre une résolution et une décision? Il est toujours fortement suggéré de commencer une nouvelle année avec de nouvelles résolutions. Il est fort probable que vous le faites régulièrement. Avez-vous remarqué que, hélas, nos bonnes résolutions de début d’année ne durent pas longtemps? En effet, très peu de gens peuvent affirmer qu’ils ont tenu toutes leurs résolutions de l’année. Pourquoi? Parce que nos résolutions sont souvent basées sur des peurs ou sur des « il faut ». Ce genre de résolution est rarement une décision qui vient du cœur.

Si vous prenez le temps de remarquer ce qui se passe en vous lorsque vous dites Je décide que durant cette nouvelle année qui débute, je me simplifie la vie ou je suis plus tolérant avec moi-même et les autres, et ce qui se passe lorsque vous dites Je prends la résolution que, durant cette nouvelle année, je me simplifie la vie… Dans la résolution, on entend davantage le mot J’AIMERAIS me simplifier la vie et j’espère que je vais y arriver. Tandis que dans la décision, on ressent davantage de force derrière ce que la personne veut. Une résolution provient davantage de nos désirs tandis qu’une décision découle de notre volonté.

Je vous suggère donc de noter tout ce que vous voulez voir arriver durant cette année qui vient. Ensuite, vérifiez ce qui motive ces désirs. Est-ce par peur de quelque chose ou par peur de quelqu’un? Si c’est le cas, tout ce que vous arriverez à faire, c’est du contrôle pendant un certain temps pour finir par le perdre dans ce domaine ou un autre. 

La motivation doit venir de votre cœur. Cela implique que vous pensiez aux conséquences agréables pour vous en atteignant vos buts.  Vous êtes conscient que vous le faites par amour pour vous et non pour être aimé par quelqu’un d’autre. Ensuite, pour savoir si vous êtes vraiment décidé et que ce n’est pas seulement une bonne résolution, voyez si vous pouvez noter des moyens concrets pour arriver à ce que vous voulez. Vous mettez ainsi un grand mouvement en place pour supporter vos décisions.

Une autre suggestion est de placer le papier où vous avez noté vos décisions pour l’année dans une enveloppe et d’y jeter un coup d’œil le premier de chaque mois pour vous aider à devenir conscient de ce qui a été fait. Il y a beaucoup trop de gens qui ne remarquent que ce qui n’est pas accompli, oubliant de se féliciter pour tout ce qui a été fait. Prenez le temps de noter sur ce même papier tout ce qui s’est amélioré dans votre vie durant le mois précédent grâce à la mise en application de vos décisions.

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Pour terminer, je vous invite à relire la signification du mot DÉCISION dans LE GRAND GUIDE DE L’ÊTRE, mon livre le plus complet que j’aie écrit, en collaboration avec Micheline St-Jacques.

SAVIEZ-VOUS QUE... votre corps fabrique 10,000 nouvelles cellules souches à tous les jours? Une cellule souche est une cellule indifférenciée qui, d’une part, peut donner des cellules spécialisées (par exemple, restaurer un organe en particulier) et, d’autre part, peut se renouveler indéfiniment. Ce sont elles qui seraient responsables de la régénération des membres chez certaines espèces.

Pouvez-vous imaginer ce que cela représente? Réalisez-vous qu’à tous les matins, vous pouvez décider de ce que vous voulez faire avec ces cellules souches?

Malheureusement, la plupart des gens sont inconscients de ce potentiel.

Alors, pourquoi ne pas leur donner une direction précise? Par exemple, leur demander de garder votre corps jeune et en santé, d’améliorer l’état de vos cheveux ou de votre peau, ou de garder votre cerveau très alerte, ce qui vous aidera à trouver les solutions à certains problèmes. Vous pouvez même demander à ces cellules d’aider votre cerveau à créer une nouvelle connexion qui vous aidera à prendre une nouvelle habitude plus saine pour vous.

Quoi qu’il en soit, ce sont VOS cellules et seulement vous en êtes le créateur. Profitez-en!

SAVIEZ-VOUS QUE... votre relation à l’argent peut être un symbole de votre relation avec votre mère? En effet, l’argent peut représenter la sécurité affective donnée par maman étant jeune. On sait que l’enfant en besoin va naturellement vers sa maman. Symboliquement, c’est comme si sa mère devenait sa banque.

Regardez donc votre attitude face à l’argent. (Vous avez aussi la même attitude face à vos biens.) Voici quelques exemples :

Vous voulez avoir plus d’argent mais vous en manquez souvent. Se peut-il que vous en ayez voulu à votre mère de ne pas vous donner assez de sécurité affective et, par conséquent, vous vous en voulez de ne pas en donner assez aux autres? Ou vous vous en voulez de trop leur en donner, ne voulant pas être comme votre mère, parce que cela vous empêche d’écouter vos besoins?

Vous manquez de respect face à l’argent en l’éparpillant, en ne sachant même pas où il va, en ne l’utilisant pas pour des choses utiles ou en en parlant d’une façon négative. Avez-vous critiqué votre mère d’être irrespectueuse et, en conséquence, vous vous en voulez de ne pas vous respecter et de ne pas respecter les autres?

Vous avez souvent peur de manquer d’argent ou de perdre ce que vous avez déjà, c’est-à-dire que vous êtes possessif avec vos acquis (argent et biens). Se peut-il que vous ayez reçu de la sécurité affective de la part de votre mère mais

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que, selon vous, il n’y en avait jamais assez, ce qui vous faisait faire des pirouettes pour en avoir toujours plus? Il est donc fort probable que vous continuiez à vivre de la même façon dans vos relations affectives.

Prenez le temps de bien vérifier quelle est votre relation à l’argent et une fois que le lien avec votre mère est établi, il ne vous reste qu’à vous réconcilier avec elle et à vous pardonner, c’est-à-dire l’accepter dans ses limites, dans sa façon d’être, même si cela ne vous convenait pas.

Vous accepter demeure l’étape la plus importante. Souvenez-vous que vous devez vous permettre d’être ce que vous ne voulez pas être dans le moment afin d’arriver à être ce que vous voulez être. Permettez-vous d’avoir des limites, des blessures, des peurs tout en vous rappelant où vous voulez vous rendre un jour et ce que vous voulez devenir.

SAVIEZ-VOUS QUE …. Lorsque vous buvez du café ou de la bière, vous perdez l’eau de votre corps plutôt que de lui en fournir? J’ai souvent entendu des commentaires tels que « je bois une bière ou un café et j’ai l’impression d’en uriner trois ». Il est effectivement démontré que lorsque vous buvez une tasse de café, votre corps a besoin de trois tasses d’eau pour compenser la perte d’eau due à l’effet diurétique du café. Comme vous le savez, un adulte doit boire en moyenne huit verres d’eau par jour (deux litres) afin de remplacer toute l’eau qu’il perd par la vessie et par les pores de la peau.

Beaucoup de personnes croient que ces deux litres d’eau sont contenus dans les liquides qu’ils boivent ou mangent alors que ce n’est pas le cas. Pour être en bonne santé, pour que les organes du corps fonctionnent correctement et pour que les toxines soient bien éliminées, nous devons absolument boire de l’eau pure (H2O). Quand on ajoute quoi que ce soit à l’eau, du thé ou du café par exemple, celle-ci devient une substance à digérer par le corps. L’eau pure, quant à elle, passe directement dans le système sans avoir à passer par le processus de digestion.

Pourquoi ne pas prendre la bonne habitude dès maintenant de toujours avoir une bouteille d’eau avec vous? Elle sera votre rappel de vous aimer assez pour prendre bien soin de votre corps. Souvenez-vous qu’en prenant soin de votre corps physique, vous prenez soin de vos corps émotionnel et mental. On ne peut dissocier ces trois corps. Un changement dans un des trois corps apporte invariablement un

changement dans les deux autres corps.

SAVIEZ-VOUS QUE... lorsque vous vivez une difficulté avec une autre personne, l’autre vit la même chose avec vous? Prenons comme exemple une dame qui vit beaucoup d’émotions avec un collègue de travail. Ce dernier est sans cesse dans son espace, lui disant quoi faire ou ne pas faire, la surveillant sans cesse pour trouver quelque chose à critiquer. Elle en perd ses moyens et devient tellement en colère qu’elle n’ose pas s’exprimer, de peur de perdre le contrôle. Elle ne fait que penser à tout ce qu’elle voudrait lui dire sans oser le faire. Sachez que son collègue vit la même chose envers elle.

Si vous vivez une situation désagréable avec quelqu’un et souhaitez de tout cœur que ça arrête, vous devez avant tout prendre votre responsabilité en vous disant qu’il y a certainement une bonne raison pour laquelle vous vous attirez ce genre de situation avec ce genre de personne. Acceptez l’idée que l’autre vit cette situation envers vous de la même façon que vous la vivez avec l’autre. Vérifiez ensuite ce que vous ressentez et vous saurez ce que l’autre ressent, car il ressent la même chose que vous.

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Il en va de même avec vos peurs. Demandez-vous de quoi vous avez peur dans cette situation et réalisez que l’autre a les mêmes peurs. Dans l’exemple ci-dessus, si la personne a peur de se faire avoir et contrôler de plus en plus par son collègue, ce dernier a lui aussi peur de se faire avoir et contrôler, mais peut-être pas de la même façon. De plus, les mêmes accusations sont faites de part et d’autre. Prenez le temps de noter tout ce dont vous accusez l’autre et vous saurez maintenant de quoi l’autre vous accuse ou quels jugements il porte sur vous.

Pour éveiller davantage votre compassion pour l’autre et pour vous-même, rappelez-vous que tout ce que vous vivez avec une autre personne est tout simplement un reflet de ce que vous avez vécu étant jeune avec le parent du même sexe que cette personne. Dans l’exemple ci-dessus, la personne a vécu avec son collègue les mêmes émotions qu’avec son père et a porté les mêmes accusations sur son collègue qu’elle a porté sur son père dans le passé (ou celui qui a joué le rôle de père).  Son collègue quant à lui a vécu les mêmes émotions et porté les mêmes accusations qu’avec sa propre mère. Tant et aussi longtemps que nous n’avons pas accepté une situation vécue avec un parent, cette même situation continue à se répéter dans notre vie d’adulte avec des personnes du même sexe que le parent que l’on a accusé ou jugé.

Il ne vous reste plus qu’à parler avec l’autre personne pour lui partager ce que vous venez de découvrir : que vous aviez besoin de cette difficulté pour devenir conscient(e) d’une rancune non réglée envers un parent. Accueillez-vous dans le fait que vous en avez voulu à ce parent et à cette autre personne car votre peur, éveillée par une de vos blessures, était très grande. C’est seulement lors du pardon de soi que nous arrivons à la guérison complète de quoi que ce soit, et qu’il y a transformation.

SAVIEZ-VOUS QUE…. le médecin japonais Dr Emoto a prouvé scientifiquement le grand pouvoir de la gratitude? J’ai pris le temps de lire son livre Les messages cachés de l'eau et quelle fut mon agréable surprise de voir confirmé ce que je venais d’écrire dans l’infolettre, à l’effet que celui qui reçoit, ainsi que celui qui manifeste de la gratitude reçoivent beaucoup d’énergie.

Ce médecin prouve, avec des photos de cristaux d’eau de sources différentes, le pouvoir des mots et des actions sur l’eau. Il prend une photo avec une caméra ultrarapide d’une molécule d’eau congelée et peut prouver ainsi la pureté de l’eau. Il a ainsi découvert que l’eau du robinet chlorée qui donne un cristal déformé et terne peut résulter en un cristal très beau et pur une fois mis en contact avec les mots AMOUR et GRATITUDE. Il avait découvert la puissance du mot AMOUR depuis un certain temps, mais quand il a eu l’idée d’ajouter le mot GRATITUDE, un cristal encore plus beau et plus profond s’est formé.

Quand on considère que l’humain adulte est constitué de 70 % d’eau (90 % à la naissance), il devient très intéressant de savoir l’effet que la gratitude peut avoir sur notre système. L’eau de notre corps qui alimente tous les tissus et les organes peut donc ainsi contribuer à améliorer sans cesse notre état de santé. Merci Dr Emoto de transmettre le fruit de vos recherches au monde entier, nous aidant tous ainsi à être encore plus décidés à mettre le plus d’amour et de gratitude dans notre vie.

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SAVIEZ-VOUS QUE… vos défauts et tout ce que vous n’aimez pas de vous sont vos plus grands atouts? Ils sont simplement trop amplifiés, pas bien exploités. Vous devez apprendre la manière de les doser, c’est-à-dire comment les utiliser différemment et non vouloir les réprimer.

Lorsque vous voulez refouler un aspect de vous, vous tentez habituellement de le cacher aux yeux des autres. Vous ne voulez pas que ces derniers découvrent vos côtés négatifs. Ça prend beaucoup d’énergie pour cacher les parties en nous que nous ne voulons pas montrer aux autres.

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Essayez de mettre un objet, un fruit par exemple, dans une main et vous devez cacher cet objet du matin jusqu’au soir pour que personne ne le voie. À la fin de la journée, vous verrez l’énergie que vous aurez utilisée pour arriver à ça.

Au lieu de vouloir réprimer ces parties en vous, devenez conscient de l’aspect positif de cet aspect. Sachez que nous possédons toujours les deux côtés (positif et négatif) de toute caractéristique en nous-même. Si vous n’aimez pas votre aspect colérique et que Attention : Certains liens ne sont plus fonctionnels, car nous avons complètement changé notre site web depuis la publication de cette infolettre.

vous montrez toujours votre côté doux et patient aux gens de votre entourage, cela signifie que vous n’êtes pas ce que vous voulez être. Le fait de vous forcer à toujours être une personne douce et de refouler votre colère peut même vous rendre malade.

Vous avez intérêt à apprendre à vivre des colères à l’occasion en utilisant bien cette énergie. Une sainte colère peut être très bénéfique. Elle peut vous aider à vous affirmer, à faire vos demandes et à ne pas tolérer des situations qui ne vous conviennent pas. Faire une sainte colère, c’est admettre que nous sommes en colère parce que nous avons trop enduré et il n’y a pas d’accusation envers les autres. Peu à peu, vous serez parfois une personne douce, parfois moins douce, selon votre besoin.

C’est ce que nous appelons SE DONNER LE DROIT D’ÊTRE HUMAIN, avec des limites physiques, émotionnelles et mentales.

 

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du pouvoir de l’intention, à quel point

votre intention, votre motivation intérieure, dirige votre vie.

Il arrive fréquemment que les actions posées et notre intention semblent

paradoxales, mais il est bon de nous souvenir que c’est notre intention qui

compte, qui apporte le résultat. Prenons l’exemple de quelqu’un qui se cherche du

travail. Il peut faire toutes sortes d’actions qui, pour d’autres personnes, ne semblent

pas être les bonnes pour arriver à son but. Cependant, s’il est dans sa certitude qu’il

trouvera du travail d’ici deux semaines et qu’il se visualise heureux d’avoir trouvé un

travail, il atteindra son but. Par contre, l’autre qui, malgré plusieurs actions pour se

trouver un emploi, entretient la peur de se faire fermer une porte au nez et de se faire

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dire non n’en trouvera pas. Voilà pourquoi il est intéressant de regarder les résultats

que vous obtenez et vous pouvez ainsi découvrir votre intention la plus forte en vous.

Je ne dis pas que l’intention de cette personne est de ne pas trouver d’emploi, mais

plutôt que son intention inconsciente, c’est de ne pas souffrir d’un refus. Sa peur étant

plus grande que son désir, c’est donc le résultat qu’elle aura.

Le subconscient ne comprend que les images qui viennent avec l’intention, donc si

vous avez peur de quoi que ce soit, c’est cette image que le subconscient reçoit et qui

devient votre intention première.

Voilà pourquoi il est si important que vous deveniez de plus en plus conscient de ce que

vous voulez véritablement. Sachez que votre intention dégage assez de pouvoir pour

attirer à vous les gens et les circonstances nécessaires pour l’atteindre.

Si, en plus de connaître votre intention, vous savez ce que le résultat vous aidera à

ÊTRE, cela aura encore plus de force.

Pour vous assurer que vous n’avez pas de peur plus grande que votre désir,

demandez-vous de quoi vous avez peur si vous avez ou n’avez pas le résultat

escompté (car vous pouvez avoir peur dans les deux cas). Lorsque vous découvrirez

votre peur, vous pourrez sentir si elle est plus grande ou non que votre désir. Le fait que

vous en soyez conscient fera toute la différence.

C’est une bonne idée, dès votre lever le matin, de décider ce que vous voulez pour

cette journée. Décidez en vous demandant quelle est votre intention derrière ce désir.

Est-ce que vous préparez votre journée en fonction des besoins des autres (donc par

peur de déplaire) ou en fonction de vos propres besoins? Cela vous aidera à être quoi?

Il est ensuite plus facile de vous rendre compte que les moyens que vous utilisez ne

sont pas toujours les bons et il est temps d’en trouver d’autres.

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complètement changé notre site web depuis la publication de cette infolettre.

Ensuite, il est bon de faire une rétrospection à la fin de la journée pour vérifier tous les

petits miracles qui sont arrivés dans la journée grâce à l’intention que vous aviez. J’ai lu

quelque part que les miracles sont naturels pour les humains, que ceux qui n’en font

jamais arriver vont à l’encontre de l’ordre des choses. Par exemple, vous pouvez

décider qu’aujourd’hui, vous devez trouver le moyen pour vous mettre à jour dans votre

paperasse et que cela va vous aider à être paisible. Même si vous ne savez pas trop

comment vous allez y arriver, en restant en contact avec ce que vous voulez, il y a de

fortes chances que vous attiriez à vous plein de personnes et de petits incidents qui

vous aideront. Ce qui vous arrive n’est pas des coïncidences. Celles-ci sont des petits

miracles qui se manifestent grâce à votre intention.

Êtes-vous conscient de vos intentions? Pour les connaître, demandez-vous

POURQUOI vous voulez quelque chose. En quoi ça vous aidera? Le fait d’en être

conscient vous rend la tâche plus facile de tenir votre intention. L’opposé d’« intention »

est « indétermination ». Donc, tant et aussi longtemps que vous demeurez attentif et

conscient de votre intention, vous développerez votre détermination pour faire arriver ce

que vous voulez véritablement.

Je vous invite tous dès maintenant à trouver un désir, votre intention à le faire arriver et

à quoi cela vous aidera à ÊTRE. Vous aurez sûrement des résultats agréables

prochainement.

Nos intentions personnelles influencent également les intentions de la société en

général. Je suis heureuse de constater qu’il y a plusieurs organismes et des individus

qui utilisent le pouvoir de l’intention à l’échelle planétaire. Grâce à Internet, il y a de plus

en plus de mouvements pour inciter les gens à la paix mondiale. Il a été prouvé à

plusieurs reprises que si des milliers de personnes méditent tous en même temps pour

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la paix pendant une heure, cela provoquera une baisse de violence à grande échelle.

Le mois passé, je vous ai présenté quelques petits extraits

de mon prochain livre, intitulé AMOUR, AMOUR, AMOUR,

qui sortira cet été et qui traite principalement d’acceptation.

En voici un autre qui aidera ceux qui se plaignent de ne

jamais avoir assez de temps pour eux-mêmes.

La difficulté de s’occuper de ses propres besoins est en général la cause première du

manque de temps vécu par un nombre grandissant de personnes. Fais-tu partie de

ceux qui se plaignent de ne jamais avoir assez de temps pour penser à eux? Si oui, je

te suggère d’être plus alerte à ce que tu fais chaque jour. Une bonne idée est de noter

tout ce dont tu fais qui n’est pas productif et ensuite, ce que tu fais de productif.

Tu seras surpris de découvrir le nombre d’heures passées à une occupation qui t’a fait

plaisir, car nous croyons souvent que nous passons nos journées à faire des choses

par obligation. C’est la peur d’être égoïste, d’être centré sur nous, qui nous empêche de

voir que la réalité est beaucoup plus agréable que nous le croyons.

Tu peux, de plus, te demander ce que t’ont rapporté toutes tes activités productives de

la journée. Qu’elles soient faites pour toi ou pour un autre, tu t’apercevras à quel point

tu les fais pour toi-même.

Plusieurs se plaignent de ne jamais avoir assez de temps pour eux, mais j'entends très

souvent des gens dire qu'ils aimeraient beaucoup ne rien faire un jour. Si tu rêves du

jour où tu ne « feras rien », que veux-tu dire par cette expression? T’asseoir et faire de

la contemplation? Je me suis rendu compte au fil des années que « ne rien faire »

semble très difficile, voire impossible, pour les personnes très actives de nature. Pour

ma part, faisant partie de ces personnes, j’ai choisi de définir « ne rien faire » par « ne

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rien faire de productif ». Quand je marche pour le plaisir d’être avec la nature, je ne fais

rien. Par contre, quand je marche d’un bon pas pour garder la forme, je fais quelque

chose de productif.

Le fait de tout noter ainsi pendant au moins trois semaines t’aidera beaucoup à

améliorer ta relation avec le temps. Si tu te rends compte que tu fais beaucoup

d’activités par obligation qui ne te plaisent pas, ce sera un signe que tu agis plus par

peur que par amour pour toi. Tu dois réviser tes engagements en tenant plus compte de

tes besoins.

T’accepter et t’aimer, c’est te donner le droit de penser à toi en premier. Si tu ne

t’occupes pas de tes besoins, qui va s’en charger? Tu sauras que tu t’acceptes

véritablement dans l’écoute de tes besoins lorsque les autres t’admireront pour ça, au

Attention : Certains liens ne sont plus fonctionnels, car nous avons

complètement changé notre site web depuis la publication de cette infolettre.

lieu de t’accuser d’être égoïste ou égocentrique. S’ils te critiquent ou te jugent ainsi,

c’est parce que tu ne t’acceptes pas. Alors, remercie-les de te critiquer. Dis-leur que

leurs critiques te permettent de devenir conscient de l’acceptation qu’il te reste à faire.

Tu verras que, par la suite, tu deviendras plus attentif à tes propres critiques envers toimême

Suite à l’infolettre du mois dernier, dans laquelle j’écrivais sur

l’énergie de renouveau reçue tous les printemps et l’énergie

spéciale de Pâques, qu’avez-vous mis en marche de nouveau dans

votre vie pour être plus heureux, plus fier de vous, plus en paix?

Il n’est jamais trop tard si ce n’est déjà fait. Pour passer à l’action,

nous devons commencer par le décider et ensuite poser une action,

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puis une autre, puis une autre… peu importe l’action.

Il y a malheureusement trop de personnes qui ne passent pas à l’action, ayant peur de

ne pas poser la bonne. Quelles que soient les actions que vous choisissez, même si

elles s’avèrent inutiles pour arriver à votre but, elles ne sont jamais infructueuses. Elles

vous auront servi à savoir que ce n’est pas ce dont vous avez besoin pour le moment et

elles vous dirigeront vers d’autres actions. Il est impossible d’apprendre à marcher

sans tomber. Il en est ainsi pour tout ce que nous voulons apprendre de nouveau.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Fondatrice

~ Petit aperçu ~

Lise Bourbeau désire partager avec vous quelques notions traitées dans

son prochain livre AMOUR AMOUR AMOUR en souhaitant que cela

puisse vous aider à vous aimer et vous accepter davantage.

… Être égoïste, c’est vouloir que l’autre s’occupe de nos besoins avant

les siens; c’est prendre pour soi au détriment de l’autre; c’est croire que

les autres sont responsables de notre bonheur; c’est enlever quelque

chose à l’autre pour notre propre plaisir. Vous n’êtes pas égoïste si vous n’avez pas le

goût de répondre au besoin de l’autre. C’est plutôt l’autre qui veut absolument que vous

répondiez à son besoin qui l’est. En disant non, vous ne faites qu’exprimer vos propres

besoins ou limites.

… Il est faux de croire que ceux qui nous aiment auront toujours envie de nous faire

plaisir au moment où cela nous convient. Ceux qui veulent continuer de croire à cette

notion éprouveront beaucoup de désappointement, de frustration et de colère au cours

de leur vie. Il est IMPOSSIBLE de toujours plaire à ses proches. Ceux qui s’efforcent de

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Attention : Certains liens ne sont plus fonctionnels, car nous avons

complètement changé notre site web depuis la publication de cette infolettre.

le faire font preuve d’un grand manque d’amour pour eux-mêmes. En conséquence, ils

douteront que les autres puissent les aimer véritablement, car ils ne s’aiment pas euxmêmes.

… Plus les parents s’acceptent tels qu’ils sont, plus leur enfant les acceptera et moins il

voudra adopter des comportements contraires aux leurs pour les faire réagir.

… Accepter une autre personne signifie lui donner le droit d’ÊTRE ce qu’elle veut et non

lui permettre de FAIRE tout ce qu’elle veut.

… On n’a jamais peur pour les autres, mais seulement pour soi. Le vrai problème dans

toute situation est la peur pour soi qui s’éveille.

… Au moment où nous sommes en processus d’accepter une autre personne, toutes

les personnes impliquées dans cette situation, et ce, sur plusieurs générations,

reçoivent l’énergie nécessaire pour accepter et s’accepter à leur tour. Ce processus est

complété seulement lorsque nous pouvons nous pardonner, nous donner le droit d’avoir

fait aux autres ce que nous les avons accusés de nous faire.

… Lorsque c’est très difficile de se réconcilier avec quelqu’un, c’est simplement parce

qu’il nous rappelle, d’une façon pénible, ce que nous ne pouvons pas accepter de nous même.

Le printemps arrive et nous apporte une belle énergie de renouveau. Nous recevons en même temps l’énergie de Pâques qui coïncide avec la pleine lune du printemps. Pâques symbolise la résurrection, c’est-à-dire la renaissance à quelque chose de nouveau suite au fait de délaisser quelque chose d’ancien devenu inutile.

 

Cette notion de résurrection nous indique que la vie est éternelle, que nous nous renouvelons sans cesse, que ce soit durant cette vie ou au cours de plusieurs autres. Alors, pourquoi restons-nous dans des situations qui nous font mal? Pourquoi vivons-nous une vie aussi déséquilibrée? Voilà deux questions qui méritent d’être répondues.

Si nous prenions le temps d’être heureux dans la vie, nous améliorerions la qualité de vie de tous. Le bonheur est atteignable par l’équilibre. Je vous suggère d’utiliser l’énergie merveilleuse que

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nous recevons en mars pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour avoir une vie plus équilibrée, plus harmonieuse.

L’exercice suivant vous aidera à déterminer les domaines de votre vie où l’établissement d’un meilleur équilibre vous serait avantageux.

Basé sur une semaine typique pour vous, quel serait l’équilibre idéal dans les domaines mentionnés ci-dessous et notez vos observations.

L’alimentation - L’alcool/Le tabac - Les médicaments - L’exercice physique - Le travail - Les achats - La télévision/Le cinéma - Internet/Jeux vidéos - Le téléphone - Le sexe - Le développement personnel - L’éducation - Les loisirs/Passe-temps - Le sommeil/Le repos - Les émotions/Les pensées d’inquiétude - La communication - Les relations amicales/familiales/intimes.

Si vous êtes du genre à vous en demander beaucoup, à être rigide et exigeant envers vous-même, soyez alerte pour ne pas être irréaliste ou trop rigide. Par exemple, en ce qui concerne les exercices physiques, si vous écrivez que l’équilibre correspond une heure d’exercice tous les matins, il se peut que vous soyez en train d’énoncer ce que serait la perfection dans ce domaine et non ce qui serait équilibré pour vous. Vous auriez intérêt à être plus flexible en inscrivant, par exemple, de quatre à sept heures par semaine plutôt qu’une heure par jour.

 

Ensuite, notez votre propre réalité : à quel pourcentage estimez-vous être équilibré dans ces domaines? Vous allez peut-être vous rendre compte que vous êtes souvent tout l’un ou tout l’autre. Le fait d’en devenir conscient vous permet donc d’évaluer à quel niveau votre juste milieu se situe.

 

Je vous invite ensuite à aller plus loin. Notez maintenant quelles peurs vous habitent lorsque vous vous éloignez de l’équilibre que vous désirez. Il est important ensuite de vous donner le droit d’avoir ces peurs, mais persévérez toujours jusqu’à ce que votre but soit atteint.

 

Cet exercice n’a pas pour but de vous culpabiliser, mais bien de vous fixer un but. Souvenez-vous, la vie est éternelle, donc soyez patient, donnez-vous le temps d’atteindre l’harmonie et l’équilibre désirés. Sachant que vous ne pouvez avancer qu’un pas à la fois, et que cela s’avère bien suffisant, je vous encourage à développer la bonne habitude de cultiver votre bonheur dès maintenant. Le bonheur devrait être présent tout le long de la route menant à la réalisation de votre but, et non seulement lorsque celui-ci sera atteint.

Je vous souhaite de JOYEUSES PÂQUES!

SAVIEZ-VOUS QUE les deux plus grandes causes de décès dans presque tous les pays développés sont le cancer et les problèmes cardiaques? Cette statistique est très révélatrice. Elle nous dit que l’humain, supposément plus évolué, a de plus en plus de difficulté à s’aimer et à aimer les autres. Les problèmes cardiaques indiquent un manque d’amour de soi, l’habitude de trop prendre les choses à cœur, de ne pas écouter ses propres besoins. Malheureusement, la plupart continuent à croire qu’aimer véritablement, c’est s’oublier, s’en faire, s’inquiéter pour les autres. Cette croyance n’apporte que de la frustration, de la colère, du désappointement et surtout beaucoup d’attentes, car lorsqu’on s’oublie pour les autres, on s’attend à ce que les autres fassent la même chose pour nous.

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Nous pouvons donc constater, selon les statistiques médicales, que cette croyance n’est vraiment pas bénéfique, car les maladies cardiaques ne cessent de croître. Il est devenu urgent de partager la vraie notion d’amour au plus grand nombre de personnes afin qu’elles apprennent à s’aimer davantage.

Le cancer est la maladie d’une grande rancune, voire même de la haine, entretenue par une personne envers un de ses parents depuis son enfance. Cette rancune est une réaction tout à fait normale et humaine pour un enfant qui s’est senti rejeté ou abandonné et qui a souffert seul sans personne pour le consoler. Cette personne continue de souffrir dans l’isolement, car elle a appris qu’il est très mal d’en vouloir à un parent, donc elle préfère nier sa souffrance. C’est le genre de personne qui affirme fortement qu’elle n’en veut absolument pas à un parent, car sa mère ou son père a fait son possible et n’avait pas le choix de réagir de la sorte. Cette rancune non exprimée la gruge de l’intérieur et finit par se manifester par un cancer.

Voilà un autre exemple de manque d’amour de soi, de ne pas s’accepter dans le fait qu’on a le droit d’en vouloir à son parent. Il n’y a pas de personnes méchantes en ce bas monde, mais seulement des personnes souffrantes, et ce, que ce soit un enfant ou un parent. C’est pour cette raison que nous insistons tellement à Écoute Ton Corps sur la réconciliation et le pardon de soi.

Je souhaite de tout mon cœur que les milliers de personnes qui lisent mes livres et qui assistent aux ateliers d’Écoute Ton Corps puissent mettre en pratique cet enseignement d’amour de soi et des autres, aidant ainsi à changer les statistiques et à prévenir tous ces cancers et maladies cardiaques.

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ABCES: BLOCAGE PHYSIQUE

Un abcès est un amas de pus localisé. On distingue les abcès chauds et les abcès froids. Dans l'abcès chaud (de loin le plus fréquent), la collection purulente se développe rapidement et s'accompagne des quatre signes de l'inflammation: tumeur, rougeur, chaleur et douleur. L'abcès froid est caractérisé par une collection de liquide ormé lentement et sans que n'apparaissent de signes d'inflammation.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Un abcès est une indication de colère refoulée depuis un bon moment et qui engendre un désespoir intérieur, un sentiment d'impuissance et d'insuccès. Le plaisir de la vie se noie dans la tristesse et la colère. Comme ce malaise est aussi douloureux, une culpabilité est également vécue face à cette colère. Pour trouver dans quel domaine la personne vit cette colère, elle doit se référer à l'endroit où l'abcès se trouve. Si c'est sur une jambe, la colère est vécue face à la direction que prend sa vie, son avenir, ou en rapport avec un endroit où elle planifie aller.

BLOCAGE MENTAL

Dans tes pensées comme partout ailleurs, si tu ne fais aucun ménage, la saleté et l'infection s'installent. Il est donc grand temps de faire le ménage dans tes pensées. Se peut-il que tu aies des pensées malsaines envers toi-même ou quelqu'un d'autre? Dans ta colère, aurais-tu des désirs de faire du mal à quelqu'un et les aurais-tu refoulés au point que tu ne puisses plus les retenir maintenant? Il y a probablement aussi un sentiment de honte relié à une peur qui se cache en toi.

ACOUPHENE: BLOCAGE PHYSIQUE

Ce malaise est une sensation auditive de sifflement, de tintement ou de bourdonnement perçue par quelqu'un, et qui ne vient d'aucune stimulation extérieure. Ces bruits ne sont perceptibles que par cette personne. Ce n'est pas de l'hallucination. Ce malaise est directement relié au centre d'équilibre.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Ces sensations sont causées par un trop plein de bruit mental. Se peut-il que tu te laisses trop déranger par ce qui se passe en toi, par tes pensées, t'empêchant ainsi de bien écouter ce qui se passe à l'extérieur? De plus, les personnes affectées par ce problème ont souvent peur de

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perdre l'équilibre, le contrôle d'elles-mêmes. Elles veulent donc donner l'impression d'être équilibrées et cachent très bien leurs peurs.

Ce trouble peut se manifester chez une personne qui a de la difficulté à écouter le silence car, pour elle, le silence peut représenter une personne fermée, froide.

BLOCAGE MENTAL

Il est important de réaliser que tu as tendance à te méprendre entre ton intellect et ton intuition. Ce que tu crois être ton intuition est en réalité un truc de ton ego. Ce que tu écoutes est davantage ton intellect. Tu veux tellement te montrer courageux et équilibré que tu te laisses diriger par ta perception mentale des qualités liées à l'intuition. Celle-ci n'arrive pas à percer la cacophonie de tes pensées, ce qui affecte ton équilibre intérieur. Accepte d'entendre des critiques à ton sujet. Après les avoir entendues, tu demeures libre d'en faire ce que tu veux.

Écoute davantage ce qui vient de l'extérieur, ce qui te permettra de mieux utiliser ton discernement. Accepte que ta perception du silence vient probablement d'expériences vécues étant jeune et qu'il peut être très sage parfois de demeurer silencieux plutôt que de dire n'importe quoi.

ALLERGIE: BLOCAGE PHYSIQUE

L'allergie se définit comme une augmentation de la réactivité de l'organisme à une substance étrangère, habituellement après un contact antérieur avec cette substance, ce qui fait apparaître des manifestations plus ou moins violentes, sans commune mesure avec la réaction observée lors du premier contact. On l'explique aussi par une hypersensibilité, mettant en jeu des phénomènes immunologiques.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Une personne allergique vit en général de l'aversion envers quelqu'un d'autre et ne peut plus le tolérer. Elle éprouve de la difficulté à s'adapter à quelqu'un ou à une situation. C'est une personne qui se laisse beaucoup trop impressionner par les autres, surtout par celles qu'elle veut impressionner. Elle est même souvent susceptible. Elle se sent souvent agressée et se défend au-delà de ce qui est nécessaire plutôt que d'affronter ce qu'elle veut fuir.

La personne allergique vit une contradiction intérieure. Une partie d'elle aime quelque chose et une autre partie la lui défend. Il en va de même pour les personnes. Elle aime beaucoup quelqu'un et elle en dépend. Une partie d'elle désire la présence de l'autre et une autre partie

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lui dit qu'elle devrait s'en passer, n'acceptant pas cette dépendance. Elle finit par trouver des défauts à la personne aimée. Très souvent, les personnes allergiques avaient deux parents qui croyaient à des notions opposées dans plusieurs domaines. Un autre aspect de l'allergie est qu'elle devient un moyen pour attirer l'attention. Surtout si la forme d'allergie fait en sorte que la personne s'étouffe et qu'elle a besoin de l'intervention des autres pour s'en sortir.

BLOCAGE MENTAL

Si tu souffres d'allergie, trouve la situation ou la personne envers qui tu vis de l'hostilité et qu'en même temps, tu recherches son approbation, en général une personne proche. Tu crois que lorsque tu agiras selon les attentes de cette personne, tu seras vraiment aimé. Reconnais que tu es devenu dépendant de l'approbation ou de la reconnaissance de cette personne. Tu n'as plus à croire que tu dois être soumis pour être aimé.

Il est intéressant de remarquer qu'une personne devient allergique à quelque chose qu'elle aime. Par exemple, aimer les produits laitiers et en être allergique. Si tu es allergique à un aliment, se peut-il que tu aies de la difficulté à t'accorder le droit d'éprouver le plaisir provenant des bonnes choses de la vie?

De plus, ce serait beaucoup plus facile et agréable pour toi de croire que tu peux obtenir l'attention de ceux que tu aimes sans te rendre malade. Ce n'est pas parce que tu as eu de l'attention en étant malade par le passé, que tu dois continuer à croire que c'est la seule façon d'en avoir maintenant.

Si tu es allergique à la poussière ou à un animal, se peut-il que tu te sentes facilement agressé par les autres? Pourquoi crois-tu que les autres veulent t'agresser? Je te suggère de vérifier tes propres pensées d'agressivité. En général, les peurs que nous vivons face aux autres sont un reflet de ce qui se passe en nous.

Au lieu de croire que ton allergie vient d'un certain facteur extérieur, je te suggère de vérifier ce qui s'est passé dans les 24 heures précédant une réaction allergique. Tu as intérêt à regarder quelle personne tu trouves intolérable ou insupportable. Comme tu ne peux changer les autres, il ne te reste qu'à apprendre à regarder avec les yeux, du coeur.

ARTHRITE: BLOCAGE PHYSIQUE

C'est une maladie rhumatismale des articulations de nature inflammatoire qui s'accompagne de tous les signes caractéristiques de l'inflammation (gonflement, rougeur, chaleur, douleur), signes qui peuvent se retrouver au niveau d'une ou de plusieurs articulations. La douleur est

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ressentie en dehors des mouvements et fait souffrir le malade aussi bien le jour que la nuit. La douleur articulaire et l'inflammation survenant la nuit est donc très évocatrice d'arthrite. Cette maladie crée, de plus, des raideurs articulaires qui peuvent gêner considérablement celui qui en souffre.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Selon la médecine, il y a différentes sortes d'arthrite. La gravité du problème indique la gravité du blocage émotionnel, mental et spirituel.

En général, l'arthrite se manifeste chez une personne qui est dure envers elle-même, qui ne se donne pas le droit d'arrêter ou de faire ce qu'elle aime et qui a de la difficulté à faire ses demandes. Sa préférence, c'est que les autres la reconnaissent assez pour lui offrir ce dont elle a besoin. Lorsque les autres ne répondent pas à ses attentes, elle est déçue, vit de l'amertume et du ressentiment. Elle peut même avoir des désirs de vengeance bien qu'elle se sente impuissante. Cela lui fait vivre de la colère qu'elle refoule bien. Elle a un sens critique intérieur très fort.

L'endroit où l'arthrite se loge donne une indication du domaine de sa vie qui est affecté. Par exemple, si c'est dans les articulations des mains, elle aurait intérêt à développer une attitude différente lorsqu'elle travaille avec ses mains. Si elle a besoin d'aide, elle doit le demander plutôt qu'attendre que les autres fassent de la télépathie et devinent qu'elle désire de l'aide.

Les personnes souffrant d'arthrite ont souvent l'air dociles mais en réalité, elles vivent de la colère intérieure et s'en veulent beaucoup d'éprouver un tel sentiment. Tout comme l'arthrite paralyse, les émotions paralysent tout autant. Ces personnes ont intérêt à arrêter d'accumuler ces émotions paralysantes.

BLOCAGE MENTAL

Si tu souffres d'arthrite, vérifie pourquoi il est si difficile pour toi de faire tes demandes. Si c'est parce que tu crois qu'en faisant ce que tu aimes, tu vas exagérer et devenir égoïste, je te suggère de bien vérifier si cela est vrai. Tu as aussi intérêt à vérifier la définition du mot égoïste. Accepte l'idée que tu peux te permettre de dire non lorsque tu ne veux pas faire certaines tâches et que lorsque tu décides de les faire, tu dois les faire avec plaisir et non en critiquant à l'intérieur de toi.

Si tu t'en imposes beaucoup parce que tu veux de la reconnaissance, avoue-le et reconnais que tu le fais pour toi et non parce que quelqu'un d'autre t'y oblige. Donne-toi le droit de rechercher de la reconnaissance en faisant des choses pour les autres. En effectuant tes tâches dans la joie

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plutôt que dans la critique mentale, tu trouveras la vie plus douce et tu deviendras plus souple et agile.

BRAS: BLOCAGE PHYSIQUE

Les bras sont parmi les membres les plus utilisés car ils ont de multiples fonctions. Ils nous sont nécessaires pour passer à l'action de façon générale et aussi, pour prendre quelqu'un ou quelque chose. Nous en avons besoin pour embrasser une autre personne; ils nous sont aussi utiles pour jouer. Un mal de bras peut donc affecter une ou plusieurs de ces fonctions.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Ce problème est fréquent chez une personne qui ne se sent pas assez utile à son travail et qui doute de ses capacités. Elle éprouve de la tristesse et du chagrin, ce qui la pousse à se replier sur elle-même en s'apitoyant sur ses souffrances.

Pourrait aussi en souffrir une personne qui a de la difficulté à prendre dans ses bras ceux ou celles qu'elle aime et qu'elle s'en sente coupable. Elle a intérêt à vérifier ce qui l'empêche de prendre quelqu'un dans ses bras.

Une personne peut avoir mal au bras parce qu'elle se sent incapable de montrer sa force pour aider quelqu'un. Le bras droit a un lien avec donner et le bras gauche avec recevoir, accueillir.

Le mal de bras se manifeste aussi chez une personne qui a tout ce qu'il faut pour embrasser une nouvelle situation et qui se laisse beaucoup influencer par ses pensées ou par les autres, ce qui l'empêche de passer à l'action.

Comme les bras sont l'extension de la région du coeur, cela indique que nous devons utiliser nos bras pour exprimer notre amour, plutôt que de sentir le poids de quelqu'un ou de quelque chose sur les bras, c'est-à-dire se croire obligé de s'en occuper ou de le protéger. Ce n'est pas par hasard que les bras ont été placés à cet endroit précis du corps. Nous devons embrasser une personne ou une situation avec amour et travailler avec amour. Voilà ce que notre coeur veut.

Si c'est le bras droit, il se peut que la personne ne se sente pas à la hauteur d'être le bras droit de quelqu'un.

BLOCAGE MENTAL

Si tu es du genre à douter de toi, de tes capacités, de ton utilité, c'est que tu te laisses déranger par une petite voix dans ta tête qui essaie de te convaincre que tu n'es pas assez capable, ou

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que tu n'as pas la compétence nécessaire pour entreprendre ce que tu veux. Il se peut aussi que tu penses n'avoir pas assez de connaissances pour le faire.

Si tu as peur de ne pas être le bras droit de quelqu'un, as-tu vérifié si ces peurs étaient bien fondées? Quels que soient les messages de ton ego, tu dois te décider à passer à l'action avec confiance et croire plutôt que tu possèdes ce qu'il faut pour y arriver. Seulement tes doutes peuvent t'arrêter et te faire manquer ton but. S'il était bénéfique pour toi de ne pas passer à l'action, tes bras ne feraient pas mal. Le mal que tu ressens est là pour te faire comprendre que ta façon de penser te fait mal. Si tu observais quelqu'un comme toi à l'oeuvre, quelles sont les qualités que tu lui trouverais? Le fait de t'admirer va t'énergiser beaucoup plus que le fait de douter de toi-même.

Si ton mal vient plutôt du fait que tu as de la difficulté à montrer ton affection et ton amour aux autres en les prenant dans tes bras, ton message est là pour t'aider à vivre une nouvelle expérience en osant le faire. Cela ne veut pas dire que tu dois toujours le faire mais plutôt te donner le droit de changer ton attitude mentale face à ta manière de démontrer de l'affection. Tu n'as plus à croire que tu es une personne froide.

COCCYX: BLOCAGE PHYSIQUE

Le coccyx est la partie terminale de la colonne vertébrale. Cet os, qui vient de la fusion des cinq premières vertèbres coccygiennes, est d'une extrême sensibilité. Le problème qui y est relié le plus souvent est la douleur ressentie en position assise. Les fractures du coccyx se consolident en général très bien.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Le coccyx, étant la base de la colonne, représente nos besoins de base. La personne qui en souffre s'inquiète au sujet de ses besoins de base et ne fait pas assez confiance à l'Univers pour l'aider. Elle voudrait bien que quelqu'un d'autre s'occupe d'elle mais elle ne veut pas s'avouer dépendante. Si le coccyx ne fait mal qu'en position assise, c'est qu'elle se sent coupable de s'asseoir sur son derrière et de vouloir que quelqu'un d'autre s'occupe d'elle. Elle veut donc se montrer très active et au devant des autres, plutôt que de montrer sa dépendance.

Il se peut aussi que ce soit une personne qui se sente coupable d'être assise pendant que quelqu'un d'autre a besoin de travailler; ou qu'elle se sente coupable d'être assise quelque part pour se faire plaisir, comme aller au cinéma seule ou aller prendre un cours, etc. Comme c'est une personne dépendante, elle est convaincue que les autres dépendent aussi d'elle.

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BLOCAGE MENTAL

La première étape consiste à devenir plus conscient de tes pensées et à reconnaître que tu veux que quelqu'un s'occupe de toi parce que tu ne te fais pas assez confiance, ni à toi, ni à l'Univers. Pourquoi est-ce mal d'avouer que, pour le moment, tu veux qu'on s'occupe de toi? Cela ne veut pas dire que tu demeureras ainsi toute ta vie. Plus tu renieras que tu es une personne dépendante, plus tu le deviendras. Ose te donner le droit de l'être en te disant que c'est une situation temporaire car, comme tout bouge dans la vie, cette attitude intérieure en toi bougera aussi. C'est cela l'amour de soi.

De plus, avant de décider que les autres dépendent de toi et que tu ne peux te faire plaisir sans la présence ou l'accord de ceux que tu aimes, il est important pour toi de vérifier si cela est vrai. Que la réponse soit oui ou non, cette démarche permettra à chacun d'exprimer ses besoins personnels.

CONSTIPATION: BLOCAGE PHYSIQUE

Une personne souffre de constipation lorsque ses selles séjournent trop longtemps dans l'intestin et que le rythme de l'évacuation intestinale est ralenti de façon variable, avec des selles dures et sèches. Pour qu'il y ait constipation, il doit y avoir une évacuation difficile accompagnée de selles dures et sèches. S'il y a un rythme ralenti mais que les selles sont normales, ce n'est pas de la constipation.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Comme la fonction du gros intestin est d'évacuer ce qui n'est plus utile au corps, la constipation a un lien direct avec lâcher prise des vieilles pensées qui ne sont plus utiles. Une personne qui retient ses selles en est une qui se retient souvent de dire ou de faire quelque chose, par peur de déplaire ou de ne pas être correct, ou par peur de perdre quelqu'un ou quelque chose.

Il se peut aussi que ce soit une personne mesquine qui s'attache trop à ses biens et qui ait de la difficulté à laisser aller ce dont elle n'a plus besoin au cas où elle en aurait besoin un jour, ce qui est peu probable. La constipation peut se produire également au moment où une personne se sent forcée à donner quelque chose, tel que donner de son temps, de sa personne ou de l'argent. Quand elle donne, c'est pour ne pas se sentir coupable mais elle préférerait le garder

pour elle.

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Ça peut être une personne qui a des idées fixes sur un incident du passé et qui dramatise cet incident. Elle ne peut lâcher prise de ses idées. Ce stress, causé par la difficulté de se détacher du passé, engendre des soucis, des idées noires, de la fureur, de la peur d'être humilié et même de la jalousie.

BLOCAGE MENTAL

Si tu souffres de constipation, ton corps te dit qu'il est grand temps que tu laisses aller les vieilles croyances qui ne te sont plus bénéfiques. Fais de la place pour du nouveau. Ton corps te dit qu'il a besoin de laisser l'intestin évacuer comme il se doit si tu veux ingérer de la nouvelle nourriture. Il en est ainsi pour tes pensées. Soucis, idées noires, etc. doivent être traités comme des déchets du plan mental et évacués de la sorte. Le fait de croire que tu dois toujours te retenir par peur de perdre quelqu'un ou quelque chose n'est pas bon pour toi. Il vaudrait beaucoup mieux pour toi de vérifier s'il est vrai que tu serais perdant si tu te permettais de dire ou faire ce que tu veux. Voilà une nouvelle attitude qui te sera sûrement plus bénéfique.

DEMANGEAISON: BLOCAGE PHYSIQUE

Une démangeaison est une sensation au niveau de l'épiderme, incitant à se gratter. C'est une sensation plus ou moins irritante, selon le degré de la démangeaison.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Une démangeaison se produit chez une personne qui a extrêmement envie de quelque chose mais qui ne se le permet pas, ou qui se sent bloquée par quelqu'un d'autre ou par les circonstances. Elle se préoccupe et cela lui fait vivre de l'impatience et de l'exaspération.

BLOCAGE MENTAL

Lorsque tu souffres de démangeaison, l'endroit où elle est localisée est une bonne indication du domaine dans lequel tu te sens bloqué et dont tu as envie. Regarde l'utilité de cette partie de ton corps. Ensuite, réfère-toi à cette partie du corps, telle que décrite dans ce livre. Comme la démangeaison affecte la peau et que la peau a un lien avec la personnalité, il est fort probable que tu te refuses cette envie, par peur de blesser quelqu'un d'autre ou par peur de ce que quelqu'un d'autre puisse penser de toi.

Au lieu d'en arriver au point où ton désir te démange à t'en arracher la peau, il serait plus sage de vérifier si cette envie est réaliste ou si ce n'est pas tout simplement un caprice. Si c'est un caprice, permets-toi de le remettre à plus tard en lâchant prise et en arrêtant de tout vouloir

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contrôler à ta façon. Si cette envie est réalisable, ose affronter tes peurs en faisant tes demandes et en passant à l'action.

DOS (mal au): BLOCAGE PHYSIQUE

Le dos comporte de nombreux muscles mais lorsque nous parlons de mal de dos, nous parlons surtout de la colonne vertébrale qui est une longue tige osseuse flexible, depuis la tête, qu'elle supporte, jusqu'au bassin qui la soutient. La colonne vertébrale est un empilement de trente-trois (33) vertèbres qui se répartissent comme suit: les cervicales, dorsales, lombaires, sacrées et coccygiennes. La description du mal de dos qui suit couvre les régions sacrée, lombaire et dorsale. Pour la région coccygienne, se référer à COCCYX. Pour les cervicales, se référer à COU.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

La personne qui a mal au BAS DU DOS, c'est-à-dire dans la région du SACRUM, la partie la plus basse du dos, est celle pour qui la liberté est sacrée et qui a peur de perdre sa liberté de mouvement quand les autres ont besoin de son aide. C'est souvent une personne qui a peur pour sa survie.

Éprouver une douleur de la lombaire cinq à la dorsale onze, DU BAS DU DOS À LA TAILLE, a un lien avec la peur du manque due à de l'insécurité matérielle. En effet, le dos étant le soutien du corps humain, tout mal de dos a un lien avec ne pas se sentir assez soutenu. Le bas du dos est relié au domaine du avoir. Exemples: avoir des biens matériels, avoir de l'argent, avoir un conjoint, avoir une maison, avoir des enfants, avoir un bon métier, avoir des diplômes, etc. Avoir mal à cet endroit signifie que cette personne a besoin d'avoir pour se sentir soutenue mais qu'elle n'ose pas se l'avouer ou l'admettre aux autres. Elle s'en met donc plein le dos car elle fait tout elle-même.

Elle est très active dans le domaine physique car sa peur du manque se manifeste surtout au niveau matériel, ce qui pour elle représente un bon soutien. Elle a, de plus, de la difficulté à demander de l'aide des autres et lorsqu'elle se décide enfin à en demander et qu'elle ne la reçoit pas, elle se sent encore plus coincée et le mal de dos empire.

La personne ayant mal au HAUT DU DOS, c'est-à-dire de la dorsale dix jusqu'aux cervicales, de la taille jusqu'au cou, est celle qui souffre d'insécurité affective. C'est une personne pour qui le faire est très important car c'est ce qui la sécurise. Lorsque quelqu'un fait quelque chose pour elle, elle se sent aimée. Elle-même, d'ailleurs, manifeste son amour pour les autres en faisant des choses pour eux. Par contre, elle peut avoir suffisamment mal au dos pour se donner l'excuse de ne pas tout faire parce qu'elle a peur que si elle en fait trop, on ne l'aidera plus.

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Elle attend donc beaucoup des autres et lorsque ses attentes ne sont pas comblées, elle a l'impression d'en avoir beaucoup sur le dos. Comme elle a de la difficulté à faire ses demandes, elle se sent davantage coincée lorsqu'après enfin avoir osé le faire, l'autre ne répond pas à ses demandes. Le mal de dos empire. Il se peut aussi que le mal de dos se manifeste chez une personne qui se sent beaucoup surveillée dans ce qu'elle fait. Elle sent souvent quelqu'un sur son dos.

BLOCAGE MENTAL

Si tu as mal dans le BAS DU DOS, dans la région du sacrum, au lieu de croire que tu vas perdre ta liberté en aidant quelqu'un d'autre, deviens plus conscient de tes limites; exprime-les à la personne concernée et agis en conséquence. Souviens-toi que si tu veux récolter de l'aide, tu dois en avoir semé auparavant. Il se peut que tu aies vécu, par le passé, l'expérience de sentir que tu te faisais avoir en voulant aider mais cette peur de revivre la même expérience t'empêche de donner, ce qui t'aiderait à recevoir davantage. Si tu as peur pour ta survie, réalise que c'est seulement la partie dépendante affective en toi qui croit que tu ne peux survivre seul. Tu as tout ce qu'il faut pour y arriver.

En ce qui concerne le mal dans le BAS DU DOS À LA TAILLE, il s'agit d'accepter que tu as le droit d'aimer avoir des biens matériels ou d'avoir quoi que ce soit pour te sentir sécure et soutenu. Tu en retireras ainsi beaucoup plus de plaisir. Même si au plus profond de toi, tu crois que ce n'est pas bien de trop aimer le matériel, tu devras commencer par te donner le droit d'en avoir, pour ensuite être capable de te sentir soutenu même sans tous ces avoirs.

Au lieu de croire que personne ne s'occupe de toi, je te suggère de commencer à faire tes demandes un peu plus. Cependant, réalise que ce n'est pas parce que tu demandes quelque chose que les autres se doivent d'y répondre. Comme certaines personnes ont moins besoin de tout cet avoir, ils ne comprendront peut-être pas tes besoins. En te donnant le droit d'avoir ces besoins, il sera plus facile pour toi de le leur expliquer.

Pour le mal du HAUT DU DOS, de la taille au cou, tu dois arrêter de croire que tu dois tout faire pour assurer le bonheur des autres. Tu seras toujours du genre à aimer faire des choses pour les autres, mais c'est ta motivation qui doit changer. Lorsque tu veux faire quelque chose pour quelqu'un que tu aimes, fais-le avec amour, pour le plaisir de faire plaisir. Tu n'as plus besoin d'être le soutien affectif de tout le monde.

De plus, accepte l'idée que les autres ne pensent pas tous comme toi et qu'ils doivent tout faire pour te rendre heureux. Ils peuvent t'aimer même s'ils ne font pas des choses pour toi ou qu'ils

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ne répondent pas à tes attentes. Tu auras donc à apprendre à faire tes demandes, en leur disant que tu as encore besoin qu'ils fassent des choses pour toi pour te sentir aimé et qu'un jour, en t'aimant suffisamment, tu n'en auras plus besoin.

ENGOURDISSEMENT: BLOCAGE PHYSIQUE

Un engourdissement est une sensation de paralysie passagère, peu douloureuse, ressentie essentiellement au niveau des membres.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Comme l'engourdissement se produit en général au niveau des jambes, des mains ou des bras, il a un lien avec le faire. Il se manifeste chez une personne anxieuse mais qui ne veut pas sentir. Soit qu'elle cherche à cacher sa sensibilité face aux autres dans ce qu'elle fait ou projette de faire, soit qu'elle s'en demande trop dans ce qu'elle fait et ne veut pas sentir ce qu'elle vit. Elle se prive donc d'être la personne sensible qu'elle est en réalité et se laisse plutôt envahir par son anxiété.

BLOCAGE MENTAL

Lorsqu'un de tes membres s'engourdit, le message de ton corps est le suivant: "Arrête de te faire accroire que ce qui se passe ne te fait rien, que tu es insensible." Cette attitude te ralentit dans ce que tu veux faire. Regarde plutôt de quoi tu aurais peur si tu osais t'avouer, ou avouer à quelqu'un d'autre, ce que tu ressens. Vérifie si ton anxiété est bien fondée. Donne-toi le droit de prendre des décisions différentes dans ce que tu fais (mains ou bras) ou ce que tu projettes de faire dans l'avenir (pieds ou jambes).

Si l'engourdissement se produit dans une autre partie du corps, regarde à quoi sert cette partie et cela te dira dans quel domaine tu veux cacher ta sensibilité.

ESTOMAC: BLOCAGE PHYSIQUE

L'estomac est un organe important de la digestion, situé entre l'oesophage et l'intestin grêle. Grâce aux sucs gastriques qu'il sécrète, il transforme les aliments en liquide. Les problèmes d'estomac les plus courants sont les ULCÈRES, les GASTRITES (brûlements), les HÉMORRAGIES gastriques, les CANCERS et les problèmes de DIGESTION (vomissements, indigestions, etc.) Vérifier la description individuelle du problème en question, en plus de la description qui suit.

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BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Tous les problèmes d'estomac ont un lien direct avec la difficulté d'accepter ou de bien digérer une personne ou un événement. La personne qui en souffre vit surtout de l'intolérance et de la peur face à ce qui n'est pas à son goût. Elle résiste aux idées nouvelles, surtout celles qui ne viennent pas d'elle. Elle a de la difficulté à s'ajuster à quelqu'un ou quelque chose qui vient contredire ses plans, ses habitudes ou sa façon de vivre. Elle a un critique intérieur assez fort, ce qui l'empêche de lâcher prise et de laisser parler son coeur qui lui, ne veut qu'accepter inconditionnellement. Il se peut que ce soit une personne qui s'accuse de manquer d'estomac, c'est-à-dire de manquer d'audace.

BLOCAGE MENTAL

Le message que tu reçois de ton estomac est d'arrêter de vouloir tout contrôler en résistant aux idées des autres. Au lieu de croire que tu es impuissant parce que tu ne peux pas changer les autres ou une situation, deviens conscient de ta propre puissance pour créer ta vie. Fais davantage confiance aux autres, tout comme tu dois faire confiance à ton estomac d'être capable de digérer tes aliments.

Tu n'as pas besoin de dire à ton corps comment être un corps et comment faire son travail de digestion. Il en est ainsi pour ton entourage. Tous et chacun avons une façon différente de voir la vie. Ce n'est pas pour rien que l'estomac est placé dans la région du coeur. Nous devons tous accepter avec amour, c'est-à-dire accepter la différence de tous et chacun. Les pensées du genre "C'est injuste" ou "pas correct" ou "idiot", etc. que tu alimentes ne sont plus bénéfiques pour toi. Elles bloquent ton évolution comme ton estomac bloque la digestion de ta nourriture. En devenant plus tolérant face aux autres, tu deviendras plus tolérant face aux aliments que tu absorbes.

FIBROMYALGIE: BLOCAGE PHYSIQUE

La fibromyalgie est considérée comme un ensemble de pathologies et surtout des douleurs musculaires diffuses partout dans le corps et qui durent plus de trois mois. Cette affection est plus fréquente chez les femmes.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Cette affection semble se produire chez une personne qui vit une grande culpabilité depuis son jeune âge. Elle s'est sentie "brisée" par une situation où elle se sentait coupable de vivre, d'exister. Par exemple, la petite fille qui se sent de trop et imagine que ses parents seraient

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mieux sans elle. Par la suite, elle se sent "brisée" facilement au point qu'elle a l'impression que ses os vont briser. Elle en devient rigide.

BLOCAGE MENTAL

Ton corps te dit d'arrêter de croire que tu es de trop, qu'on ne veut pas s'occuper de toi. Tu n'as pas à te rendre malade pour qu'on s'occupe de toi. Accepte l'idée que les autres s'occupent beaucoup plus de toi que tu ne l'imagines. C'est ta façon de penser qui t'empêche de voir la réalité. En devenant plus flexible et plus confiant, il te sera plus facile de réaliser l'amour que les autres ont pour toi, même s'ils ne l'expriment pas à ta façon, selon tes attentes. Se référer en plus à MUSCULAIRES.

GENOU: BLOCAGE PHYSIQUE

Le genou est l'ensemble articulaire le plus important de la jambe. L'articulation du genou est porteuse du poids du corps en position debout et elle est nécessaire pour marcher sans boiter, pour monter et descendre un escalier, pour s'asseoir, pour se baisser et remonter. La définition qui suit concerne tout problème pouvant affecter la fonction naturelle du genou et toute douleur au genou.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Un mal au genou ou un problème qui gène l'une de ses fonctions est signe d'un manque de flexibilité dans la façon d'envisager l'avenir. Un tel mal se manifeste chez une personne qui est orgueilleuse, entêtée, et qui ne veut pas plier face aux idées ou conseils des autres. Cette personne se fait plus de mal que de bien avec cette attitude inflexible car elle s'empêche de trouver des moyens plus faciles pour faire face à son avenir. Si le mal est causé par de l'ARTHRITE ou de l'ARTHROSE, se référer en plus à ces maladies.

BLOCAGE MENTAL

Ce mal t'aide à devenir conscient qu'il est temps d'arrêter de te faire accroire que tu es flexible. Souviens-toi que ton corps veut toujours t'avertir de quelque chose dont tu n'es pas conscient. Tu n'as plus besoin d'avoir peur de perdre le contrôle si tu acceptes les idées nouvelles des autres et si tu te permets d'envisager ton avenir ou l'avenir de ceux que tu aimes d'une autre façon. Tu n'as plus à croire que plier veut dire être à genoux devant l'autre ou être une personne soumise. Ton inflexibilité peut provenir de la peur de devenir comme un de tes parents. Sache que tu es un être distinct de tes parents et que, bien qu'il existe des similitudes, tu peux diriger ta vie à ta façon. Par contre, nous avons tous besoin de nous faire aider parfois.

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GORGE (mal de): BLOCAGE PHYSIQUE

La gorge est un carrefour aéro-digestif en forme de cheminée, permettant la communication des fosses nasales avec le larynx et de la bouche avec l'oesophage. Elle joue un rôle essentiel dans les phénomènes de la respiration, du langage et de la déglutition.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

On peut voir, dans la description ci-haut, que la gorge a un rôle important. Son message est triple. Si le mal de gorge est accompagné d'une difficulté à respirer, il est une indication que cette personne a de la difficulté à aspirer la vie. Se référer à POUMONS.

Si le mal de gorge empêche la personne de parler correctement parce qu'elle a perdu la voix, se référer à LARYNGITE.

S'il s'agit d'un serrement à la gorge, cette personne se sent prise à la gorge c'est-à-dire qu'elle se sent contrainte de faire ou dire quelque chose par une autre personne. Elle se sent sous pression.

Quand la gorge fait mal lorsque la personne avale, la question à se poser est: "Qui ou quoi ai-je de la difficulté à avaler dans le moment? Quel est le morceau qui ne passe pas?" Ce peut être une émotion devenue un drame, donc tellement grosse qu'elle ne passe pas. Ou cette personne peut avoir de la difficulté à avaler quelqu'un ou à accepter ce qu'elle a créé. Cela lui fait vivre de la colère et de l'agressivité envers elle-même ou quelqu'un d'autre. Lorsqu'un morceau ne passe pas, la personne a souvent une attitude de victime, de "pauvre moi".

BLOCAGE MENTAL

C'est dans la gorge que se trouve le centre de la créativité. Il est donc important pour toi de te donner le droit de créer ce que tu veux et de vivre les expériences désirées sans te culpabiliser ou avoir peur de déranger les autres. Tu dois apprendre à accepter avec amour ce que tu crées plutôt que de t'en vouloir d'avoir créé ou décidé quelque chose. C'est ainsi que tu en arriveras à ta véritable individualité.

Voici un exemple personnel: À quelques reprises, j'ai eu de gros maux de gorge au début d'une série de conférences et de stages; j'avais de la difficulté à avaler le fait d'avoir cinq soirs de conférences ou de stages à donner dans un très court laps de temps, en plus de mes autres engagements. Je croyais que mon corps me disait que c'était trop et je m'apitoyais sur mon sort. En réalité, il me disait que c'était moi qui avais planifié cet horaire et que personne ne m'y avait

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forcée. Aussitôt après avoir accepté de faire toutes mes conférences avec amour, même si je trouvais que j'en avais beaucoup, le mal de gorge a disparu.

Il est intéressant de remarquer que la gorge est le passage entre le coeur et la tête, donc, en métaphysique, entre l'amour de soi et le je suis. En créant ta vie selon tes vrais besoins, tu t'ouvres à ton je suis véritable et tu t'ouvres aussi à l'abondance. C'est pourquoi te donner le droit de créer ta vie comme tu la veux t'aide à développer ta créativité. Tu dois aussi laisser de côté le pas normal lorsque tu décides quelque chose qui ne convient peut-être pas à ton entourage.

Si tu te sens pris à la gorge, sache que c'est ta perception. Personne ne peut te prendre ainsi; il n'y a que toi qui peux te laisser prendre. De plus, ne te laisse pas déranger par les autres qui peuvent devenir des morceaux qui ne passent pas parce que tu ne peux pas les contrôler. En voulant contrôler les autres, il ne te reste ni l'énergie, ni le temps nécessaire pour créer ta propre vie.

(HALEINE, mauvaise: BLOCAGE PHYSIQUE

L'haleine est l'odeur de l'air expiré. Normalement, l'haleine est presque inodore. Si la mauvaise haleine provient d'une affection physique comme un problème de DIGESTION, CARIE DENTAIRE, etc., se référer au problème concerné. La description qui suit se réfère principalement à la personne dont la mauvaise haleine ne provient pas d'un état pathologique.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Ce genre de mauvaise haleine semble venir des profondeurs de la personne qui en est affectée. Elle indique que cette personne vit une grande douleur intérieure et qu'elle a des pensées de haine, de vengeance ou de forte colère envers la ou les personnes qui l'ont blessée. Ces pensées, dont elle a souvent honte au point de ne pas vouloir en être consciente, la font mourir à petit feu à l'intérieur. En conséquence, cette mauvaise haleine contribue à éloigner ses proches alors qu'en réalité, c'est leur présence qu'elle désire le plus au monde.

BLOCAGE MENTAL

Si tu as des doutes sur ton haleine, je te suggère de demander à plusieurs personnes qui te connaissent de te dire la vérité à ce sujet. Ensuite, il est important de vérifier si cela provient d'un état pathologique. Si non, ce message est d'une grande importance pour toi car il peut t'aider à régler une attitude intérieure très malsaine pour toi. Il n'y a pas de blessure assez grande qui ne puisse être guérie par le pardon véritable. Tu n'as plus à vivre de sentiment

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d'impuissance et tu peux laisser aller la honte que tu entretiens en toi. Accepte le fait que tu es une personne aimable et redécouvre ce grand coeur à l'intérieur de toi.

HÉMORROÏDES: BLOCAGE PHYSIQUE

Les hémorroïdes sont des varices ano-rectales; elles sont l'effet de la dilatation des veines du rectum et de l'anus. Une des principales causes est la constipation. La diarrhée peut aussi en être un élément important.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Les hémorroïdes sont une indication de pression créée par des états émotionnels et des peurs dont on ne veut pas parler ni montrer. Cette retenue devient un fardeau. Elles se manifestent chez une personne qui se force, qui se crée une pression, surtout dans le domaine matériel. Par exemple, ça peut être une personne qui se force pour faire un métier qu'elle n'aime pas vraiment. Comme les hémorroïdes se situent au rectum, la partie terminale du gros intestin, la personne en souffrant est du genre à se forcer pour terminer quelque chose. Elle s'en demande trop. La tension est surtout créée pour avoir quelque chose ou quelqu'un à cause d'une insécurité matérielle et d'une difficulté à prendre des décisions.

BLOCAGE MENTAL

Plus ton attitude intérieure d'insécurité est prononcée et plus tu souffres d'hémorroïdes. Pour pallier à cette insécurité, tu te forces à faire pour avoir. Se peut-il aussi que lorsque ça ne va pas assez vite, cela te mette le feu au derrière? Tu dois surtout développer la confiance en l'Univers, c'est-à-dire te fier davantage à notre mère, la planète Terre, qui est là pour approvisionner tous ses enfants.

Tu as grand intérêt à apprendre le "lâcher prise", à te faire davantage confiance et à exprimer ce que tu ressens, en te donnant le droit d'avoir des peurs dans le domaine matériel.

HYPOGLYCÉMIE: BLOCAGE PHYSIQUE

L'hypoglycémie, maladie du pancréas, se manifeste lors d'une baisse anormale du taux de glucose dans le sang. Elle se reconnaît surtout par une fringale de quelque chose de sucré, des malaises, des vertiges, des crampes digestives, des palpitations, des pâleurs et surtout des sueurs froides.

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BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Le pancréas, en métaphysique, a un lien avec les émotions, les désirs et le mental humain (l'intellect). La personne hypoglycémique est du genre à vouloir s'occuper des désirs des autres au détriment de ses propres besoins. Elle ne se sent pas libre. Son corps lui dit qu'elle a besoin de se payer des petites douceurs sans se sentir coupable. Elle est trop occupée à vouloir que tout son entourage soit heureux. L'hypoglycémique vit aussi beaucoup de peurs et est très apte à souffrir d'AGORAPHOBIE. Je suggère d'y référer.

BLOCAGE MENTAL

Il est grand temps que tu conserves ton énergie pour toi et que tu arrêtes de croire que tu dois être la mère ou le père de tes proches. Reprends contact avec l'enfant en toi qui désire jouer, s'amuser. Tu as dû apprendre, étant jeune, que tu n'avais pas le droit de penser à toi. Comme tu ne te donnais pas assez d'amour, tu en voulais de tes proches et bien que tu en aies reçu, ce n'était pas encore suffisant. Tu as donc décidé que l'amour fait souffrir parce que tu n'en avais jamais assez. La vie t'a fait grandir beaucoup trop vite mais il n'est pas trop tard pour te reprendre.

Tu n'as plus à croire que s'occuper de soi signifie être égoïste. Une personne égoïste est celle qui impose ses désirs à quelqu'un d'autre pour son propre intérêt. Une personne qui pense à elle avant de répondre aux attentes des autres est une personne qui s'aime. Aime-toi davantage et tu récolteras bien plus d'amour de la part des autres.

IMPUISSANCE: BLOCAGE PHYSIQUE

L'impuissance chez l'homme est un trouble assez fréquent, caractérisé par l'impossibilité d'obtenir une érection suffisante pour permettre l'acte sexuel.

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Chaque homme a été, est ou sera impuissant à une heure quelconque de sa vie; l'érection est en effet un phénomène fragile. Lorsque cela se produit, ça ne doit pas être dramatisé ou ridiculisé. Au contraire, il s'agit seulement de vérifier dans quelle situation, précédant son expérience d'impuissance sexuelle, cet homme s'est senti impuissant. Une perte d'érection à répétition avec la même femme peut venir du fait que cette femme soit devenue la mère de cet homme dans ses rapports avec lui ou que cet homme veuille s'assurer de ne pas souiller la femme aimée. Il se peut aussi que ce soit un moyen inconscient utilisé pour satisfaire le désir de priver sa partenaire.

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BLOCAGE MENTAL

Cette impuissance sexuelle est là dans ta vie pour te montrer que tu te crois impuissant face à une situation, dans un autre domaine, et que cette croyance n'est pas bénéfique pour toi. Il arrive fréquemment qu'une personne se sente impuissante parce qu'elle veut trop pour quelqu'un d'autre; elle aurait intérêt à laisser les autres régler leurs propres problèmes.

Si tu souffres d'impuissance à cause d'une mauvaise expérience sexuelle antérieure, ton corps te dit qu'il n'est pas bon pour toi de continuer à croire que si cette expérience t'est déjà arrivée une fois, qu'elle continuera de se répéter. Seulement toi, en y croyant, peux continuer à la manifester. On dit bien qu'il nous arrive toujours ce à quoi nous croyons.

Si tu utilises l'impuissance sexuelle pour priver ta partenaire, sache que c'est toi que tu prives car en te bloquant physiquement, tu bloques aussi ton énergie de créativité. Cette attitude ne fait que nourrir ton ego et non tes relations.

Si tu souffres d'impuissance parce que tu considères ta partenaire comme une mère, vous vivez une relation père/mère. C'est une relation où les deux partenaires essaient d'avoir le pouvoir l'un sur l'autre, ce qui est très malsain pour un couple. Ton impuissance est là pour te dire qu'il est temps que tu reprennes contact avec ta puissance intérieure et d'arrêter de croire que tu es puissant seulement quand tu as du pouvoir sur le sexe opposé.

La description ci-haut s'applique aussi à l'impossibilité d'éjaculation.

LARYNGITE: LOCAGE PHYSIQUE

Une laryngite est une inflammation au niveau du larynx, l'organe essentiel de la phonation. Elle se traduit par un enrouement avec toux rauque et parfois par une difficulté de la respiration. (Pour la laryngite diphtérique, se référer à CROUP).

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Comme la personne qui souffre de laryngite perd la voix, partiellement ou totalement, son corps lui dit qu'elle s'empêche de parler à cause d'une peur. Cette personne désire dire quelque chose mais elle a peur de ne pas être écoutée ou craint de déplaire à quelqu'un. Elle ravale donc ses paroles mais celles-ci restent prises dans sa gorge (ce qui donne souvent un mal de gorge). Elles sont prêtes à sortir. Elle n'arrive pas à les faire taire.

Une personne peut aussi avoir peur de ne pas être à la hauteur des attentes de quelqu'un si elle dit ce qu'elle a à dire. Elle peut aussi avoir peur du jugement de quelqu'un qu'elle considère

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comme une autorité en la matière. Ou encore, une personne vient de dire quelque chose à quelqu'un et s'en veut d'avoir trop parlé; elle se promet de se fermer à l'avenir. Elle ferme donc sa voix par peur de s'échapper encore une fois.

Il se peut aussi que cette personne ait une demande importante à faire mais qu'elle préfère se taire plutôt que de risquer d'être rejetée. Il arrive même qu'elle fasse des détours pour ne pas avoir à parler à quelqu'un.

BLOCAGE MENTAL

Quelle que soit la peur que tu vives, elle n'est pas bonne pour toi parce qu'elle t'empêche de t'exprimer à ta guise. Si tu persistes à croire qu'il est mieux pour toi de ne pas t'exprimer, tout ce refoulement finira par te nuire énormément et ce ne sera plus seulement ta gorge qui en sera affectée. De plus, le fait de t'exprimer t'aidera à ouvrir davantage ton centre d'énergie relié à la créativité et situé dans la gorge.

Accepte l'idée que tu ne pourras jamais t'exprimer d'une façon qui plaira à tous et chacun. En te donnant le droit de t'exprimer à ta manière, les autres aussi t'en donneront le droit. Sache de plus que ton opinion est aussi importante que celle de tous ceux qui t'entourent et que tu as autant le droit qu'eux de l'exprimer. Lorsque tu as une demande à faire, le pire qui puisse t'arriver est que l'autre dise non. Se faire dire non ne veut pas dire que l'autre ne t'aime pas, ni qu'il dit non à ce que tu ES. Il dit non à ta demande seulement!

MENSTRUATION (Problèmes de): BLOCAGE PHYSIQUE

La menstruation est une fonction physiologique, caractérisée par un écoulement sanguin utérin qui se produit chez la femme non enceinte. La durée moyenne du cycle menstruel est de 28 jours mais une durée variant entre 25 et 32 jours est également considérée normale. Les problèmes reliés aux menstruations sont les suivants: aménorrhée (absence de règles), douleurs menstruelles, gonflement, douleurs aux seins, douleurs au pelvis, ménorragie (saignement abondant), métrorragie (saignement important en dehors des règles).

BLOCAGE ÉMOTIONNEL

Un problème de menstruations chez la femme indique que celle-ci a de la difficulté à accepter sa féminité. Surtout depuis son adolescence, elle est en réaction vis-à-vis sa mère qui a été son premier modèle de femme. Cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas féminine mais plutôt qu'elle trouve le rôle de femme peu enviable car elle doit suivre trop de règles. Elle aurait préféré, souvent inconsciemment, être un homme au point même d'en vouloir aux hommes de vivre

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quelque chose qu'elle croit ne pouvoir vivre étant femme. Elle s'efforce souvent de jouer le rôle de l'homme mais elle s'en sent coupable inconsciemment.

BLOCAGE MENTAL

Avec tes problèmes de menstruation, ton corps te dit que ce que tu as décidé étant jeune, au sujet de la femme en général, n'est pas la réalité. Cette façon de voir la femme te fait mal et nuit à ton bonheur. Le fait de te retrouver souvent en réaction te fait vivre des émotions qui viennent nuire davantage à ta paix intérieure. Tu peux faire ce que tu veux, surtout que maintenant, de plus en plus de femmes jouent des rôles autrefois réservés strictement aux hommes.

Tu n'as plus à suivre les règles apprises concernant les différences entre les rôles de la femme et de l'homme. Au lieu d'envier les hommes, tu aurais intérêt à avoir envie d'eux, ce qui te permettrait une belle relation homme-femme. Même si tu choisis parfois de jouer le rôle d'un homme, donne-toi le droit d'avoir besoin de lui sans pour autant en devenir dépendante. En arrêtant de vouloir jouer tous les rôles de l'homme, tu auras aussi plus de chance de faire de la place à l'homme désiré.

Il se peut aussi que tes problèmes viennent de croyances populaires véhiculées dans ta famille. Se peut-il qu'on t'ait fait croire, étant jeune, qu'être menstruée était honteux, péché, une maladie, sale, etc.? As-tu appris qu'il était normal d'avoir des problèmes lors des menstruations? Si oui, il n'en tient qu'à toi de réviser tes croyances à ce sujet et d'accepter que la menstruation soit une fonction non douloureuse, tout à fait naturelle et nécessaire pour la femme.

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