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Tr torn — IMM (^= Fages| 10Centimes — FftïIlON M MATIN — 10Cento {«%kPagres} Mardi 18 Septembre 1017 Tflfrwri««mrBra«mra.teMt^ Aiiainisiraleup- Déléijuê- Gérant O. RAN DOL. ET Aëfiiinistraïion, Impressions etAnnonces, TÉL. 10.4:7 35, Hue Fontenolle, 35 A&resse Télégraphique : EA1TD0LEÏ Ea7ï0 Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR -JORDAN Téléphoae Secrétaire Général : TH. VALLÉS! Rédacilon, 35, rue Fonfenelle - Té!. 7.60 ANNONCE§ AU HAVRE.. Bureau du Journal, 112, boul1 de StrasDourg. L'AGENCE IIAYAS,8, place de Ia Bourse, est seulo ehargée de recevoir les Annonces pour le Journal. Ls PETITHAVRE est désignépeur les AnnoncesJndiciaireset lêgeles bsiwOmm A PARIS . ORGANE RÉPUBLIGAIN DÉMOGRATIQUE 1— Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNESVIENTS 35 Fr. Lo Havre, la Seine-Infórieure, l'Eure, l'Oise et la Somme Autres Départements {{Union Postale Dn s'ationneègclenwnt,SANSFRAIS, danstons tesBarsaux deFrancs de Posts Trois Mois Six Mois T Fr. Fr. 8 » Xï5 Fr, S3 » SS Ff. Ux Au lo IpÉip Hiisse Les événements, en Russie, se précipi- feent. Kous avons donné chaque jour les in¬ formations qui nous sont parvenues au sujet do l'attitude prise par le général Kor¬ nilof et des événements qui s'eu sont suivis. Kornilof avail-il Ie désir sincère de réa- gir vigoureusement contre un état d'anar- cliie d'culant plus deplorable qu'il se pro¬ duit en presence de la menace allemande et menerait infailiiblement ia Russie a une estastrephe? Elait-il maneeuvré, peut ctre sans le sa- voir, par des influences oceultes, cn vue <j'une restauration tsariste obsolument im¬ possible. et qui d'ailleurs ne pourrait que servir les enne mis de PEnlente ? Faut-il eroire A la loyauté « d'un soldat qui sait mal farder la vérité », mals dont Limitative surait cté d'autant plus impru- dente quelle ne pouvait que désorganiser encore davantoge i'armée russe et énerver la défense ? Quoi qu'il en soit, le général Kornilof n'a pas été suivi par ses troupes qui paraissent avoir ignoré, dès l'abord, qu'on les voulait faire marcher sur Pétrograd. Et comrne le mouvement qu'il avail aussi préparé parmi les troupes canlonnées en Finlande avait complètement échoué, le général Kornilof s'est rendu au général Alcxeief, On avait annoncé que Kcrensky s'était proclamé diclaleur. Lc bruit a été en- suite démenti. Et un communiqué effl- ciel da gouvernement provisoire a lalt eonnaitre que «. jusqü'a ia constitution compléte du Cabinet et en presence des circonstanees extraordinaires acluelies, le gouvernement provisoire a confié toutes les affaires de PEtat a MM. Kerenskv, pré¬ sident du Ccnsei! ; Terestchenko, ministre des affaires ctrangères ; ie général Ver- khovsky, ministre de ia guerre; Pamiral Ycrderèvsky, ministre de ia marine, et Kikitine, ministre des postes et télégra- phes ». Soit en tout cinq minislres, ce qui est pea. Mais cinq hemmes de véritabie valeur peuvent encore faire une besogne excellente. D'ailleurs, ce n'est que provi¬ soire. Et, au surplus, i'imposant cortege de trentc ministres et sous-secrétaires d'Etat n'est point rigoureusement indispensable. Enfin, dans un manifeste que nous pu- blions d'antre part, le « gouvernement pro¬ visoire declare que la Russie est en état de République ». II importait, en effet, de préciser enfin le régime politique de la Russie trop iong- temps demeuró dans l'indécis et le chaos. El les puissances de i'Entente ne pourront que se félicïler de cette decision néeessaire. Non settlement l'idée républicaine ren¬ contre, dans son principe, une sympathie presque unanime en Russie, mais c'est Je seul régime capable de réu'nir en un seul faisceau lentes les forces éparses et dont ccrtaines avsient des tendances plus_ ou nroins sép.aralistes ; e'est le seul régime qui les puisse coordonner et les diriger vers 1action pour la défense et la conservation mérne de la nation russe. Th. Vallek. CONSEiL SESHIKISTRES Le cossei! des ministres, réoni lendi ma¬ lie 'a l'EIysée, sous la présicence de M Poin- caré, a procédé a l'excmen de la situation diplomatique et militaire li a fixê ies gran¬ ges ligms da ia déciaraticn icinistérislle, dont ies t .rones seront défiaitivement an-ê tés dans nn nouveau conseil qui se tiendra msrdi. Le ministre de l'intérieur a sonmi3 au con¬ seil des mesuras tendant A assurer la cen¬ tral! atioa de la détivrance et do visa des passeports (ies passeports diplomatiques se- rOEt strictement réservés aux membres du corps diplomatique et aas chargés de mis¬ sion). li a d'aulra part indiqué les conditions dans lesquelles it e.ntend assurer, d'aceord avec ies autres départements mifiistêrieis, Ia coordination dss services de poiice natio¬ nals. ^ LARENTREE DELACHAiBRE Igiisip'Èiilsllüeiapa Dêehrationsdu ministre desaffairesétrangèresdeSnéde Dans une interview eccordëe A na journa¬ liste, M. Lindman, ministre des affaires étrangères da Suede, a iait Ia declaration suivauto : Ja désire snrtcut faire ressortir to fait que nous na prenor s pas cette affaire a la légère. Nous avoirs pris' ia decision de remédier a lapcssibiliréda retour do sereblabtes fai s. D'ailieurs, dès que je fus informé des dó- clsrations da M. Lansing, je donnai A uos agents dipicmaliques l'ordro de c^s .'r isn- médiateinent ces prasiqnes. Geia eüt été fait plus lót, et tout natureiiement, ei mon at¬ tention avait f-tó aitirée sur eet état de cha¬ ses. I! füt si-fii d'un mot dn ministre des Elats-Unis ou de celui de Ia Graude-Bretagce poer obtenir le résuliat des ré. Je u'avais, pour ma part, sbsotument aucnn soupc-on quo cea pratiques possent soulever use ob¬ jection quelconqce, avant d'avoir connu ies révéiatiems qui out été falies par Washing¬ ton. La Suèdeessaiedes'expliquer L'Ageuce snédeiar, a la suite da declara¬ tions pubiiées par l'.-lïicci.atci Press et trans- mises par soa correspond snt, communique de tongues explications, d'cü ij results que i'état de gnerre ent re les Etats Cuis et i'Aile- magno fut proclamé ie Gavrii et que ies re laiibns dip;c-matiqueseni:re ces deux puis¬ sances furent rompnes ie 20 du nieme tnois. Ce fut le 20 avrii que ia iógation sucdoise a Consiantuic-pie se ciiargea des intéréts. amé- ricains en ïurquie. Les téiégratnraes américains déposfs & SiockhoSm peur ctrs expédiés étaient, dsns ies premiers temp?, écrits en francais ; puis on en remit en anglais. Le i« mai 1917, Ie ministre s&órteis aemanda que les lé égram- mes amèrfcains fesseut loujonrs rédigê3 en fiancisis. / En ce qui concsrue le ch'ffrs des Eiats Uuis remis au ministre suèdois a Gcnsian- tinople, une possibility de controle existait, msb a la iégation de Suède on n'nsa pas tcujaurs de cette freuüé paree qu'on se lbit a !a toyanté des fonctionaaires américaius. Ls Suèda essaia ainsi vainement da crêer une coafusion dan3 l'esprit da pablie entre ia ió'a dipiomatiqas naturel qu'eile a joué autrefois comme chargés des intéréts amé- ricains, et ia complicité da roa ministre h Baenos-Ayres avec ia politique de piraterie des Alieraantis. Onattendla rêponseallemande Lo corrpf pondant è Sioekliolm des jour- iraux améïïcains a intervicwé l'amira t Lml- maiin, ministre d«s affaires éirargèrrs söé- dcia, qui a anuoacé que ia réponse d» ffsr- lia aux representations da la Stèdo n'a pas encore été rrcae. La Hollandset lesEtats-Unis Le ministre de Ffcdiaode aura it Gemande son rappel eslimaut que soa autorité est di- miauée a la suite de ia conduite du ininisire de Suède. Oa croit a Washington qus d'antres dlplo- matea neutros deraandtront leur déplace inent, craigna&t d'èire souppormés tie sen¬ timents gerroanophu s. Le Département d'Eiat dément que ce soit la raison da dópart da ministro de lloiiande. La Neutr&litèdu Mexique Un jmirnai du soir, rcclaöisnt l'expuision de von Ec-kbardt, déctare que ie gonvernc- maat aêsire maintsrir sa stricto neotraiiié. Conlormémcnt è ia coss'itntion mexi- caine, von Ec-khardt •davrait êire expnité, ea sa quaiité d'étranger pernicieus. En Argentine La manifestation qui dfivait avoir lieu öi- rcsfiRche a propos da l'affaire du cemte de Luxburg a éfé interditeè Batnos-Ayres. M. Po«yrr*d033,miiiistr» des affaires étran¬ gères, o'ira nas demaia a ia séanc jdu S nat pour répoadre a l'mteroeiiation qui lui est adressés ac sujet de i'.-ffrire da Luxburg.car il coasidère quo l'expuision de ce denier ne termis® pas la question. On attend les explications de i'Alt&inagno. Le ministre a déclaré que la gc-uverne- rr.&st sgireit sans precipitation, mais qn'ii défendrait énergiquement ia dignitéda pays et n'adnaettrait pas de solution equivoque. Le retard da ia réponse da PAllemsgne est aUribué aux difficuités et è la lenteur de transmission. La mouvement grévists sur ies chernins do ter prund une tournure grave. Dï3 «état» sfrienx ont été occas'oncés an matérie] ronia&t par des attentats incendiai- res qui oatprovoqné ia ccssaiicn du iravaii sar tes tramways de Rosario. D'autres com¬ pagnies devront faire de mème. A la reprise des travans dj la Gharnbre, M. Painievé déciarera qu'il emploiera tonte eon énergie è meser & birn ies operations militaires et affirmera qu'il o;t ré olu è'don- ner uao soiutioa rapide aux événements ia- térisnrs. II est probïble que l'effaire Tarmei sera êvoqcée au débnt de Ia séance. On croit qa'uae demande de poursuites aura iiea canire M. Turmei. Les interpellations Le gouvernement acceptera anjonrd'hni la discussion immédiate des interpeiiations sur la politique générale, da facon a per- xnettre a la Ghambre de manifester, sans retard, soa sentiment h l'égard da nouveau Gafeinet. En ce qui concerns l'interpellation sur is cas ce M. Turmet, ls gouvernement esiims qu'ea i'état, rl'e ne pant être acceptée et que i'sjourncniêïit du débat doit êire pfo- noeCé. En Belgiqueoccupée La mission de M, ven Sandt On 3anEOECéque M.von Saedi, te gouveraenr ïivii aiiemand en Belgique, avait 616 révoqvé Oa Htpresd aujouró'bui «ieBeriie que M.von Sandt s eté rais es congé iilimité sprès avoir résiisó la sèparaiion adminislrativo de ia Brlgique et que te gouTerneaiöBi «Lemasd I's chargé d'écriie l'liis- ioire de i'occupsüon alieajanle de la Beigiquect celte de i'occup&tioajdicjaajicte tie lx fologge et de li Liikusaie, -«a*- AUX ETATS-UNIS COMMUNIQUÉS OFFICIELS FRAIMOE 17 sepfembre, 14 heures. La nuit a été marqués par des actions d'ar- tiilcrie assez vives, nolamment dans In région de la fc-rma de Froidmont, k l'Ouest de Cracnne et dan3 le secteur de Mass/ges. Après un 'violent bombardement, Ie 3 Aliemands ont prononcé une atta¬ que sur noa positions de Ia forêt a'Apremont. Quelques fractions ennemies qui avaient rèussi «i prendre pied cans ros êléments avan¬ cés, en ont été rejeiées eprbs un vif combat. Notre ligne a été intégralement ré- tablie. Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur 170s posies de Violu a échoué sous nos feux. 23 heures. Sur la rive drci'.e de la Meuse, asxez grande aciii/itê e'e®deux artilleries, en particulier dans ta région au Nord de la coie 344 ei du bois des Caunères. Nous avons repoussé un coup do m&in en¬ nemi dar.s ie secteur du canal du Rhóne au Rhin. Rien k signaler sur le rests du front. Le i bil! des ennemis i L'adoption au « bi!! des ennemis » par Ia Stoat, au cours da la séance da ieusi der- nier,- permettra d'atteindre 1,273,000person- nes, aont 87,080 Anstro-Atiemantis. Ces person nts seront employees k das tra¬ vans de guerre, mais exemptéas du service combattant. Un complet anarchiste On annonce que la décoaverle d'cne grande quantitê de dynamite au camp de i'armée aationsie de Massachusetts a rëvélé l'organisalion, contre lo gouvernement, d'un complot anarchists d'uns grande im¬ portance. Interdiction d'exporter Lo gouvernement américain a öéeidé qn'è parür de jeadi proehain il ne serait pius ac- cordé aucune iicesce d'exporiation póur ies pays suivants : Atiemggne (y compris colo¬ nics, possessions ea protectorats), Autriche- Hoï:g<ie, Albaaie, Bs'gique cccupés, Ba-ig-i- rie, Danemaik (y compris colonies, posses¬ sions ou protectorats), Espagna (y com pris coionies, possessions ou protecïoraisj.Grèca, Höllamie, grand-duché de Luxemhourg.Nor- vège, Ssède, Suisse ét Tarquie. AVÏAXIOV Dans la journée d'liier, quatre avions alie¬ mands et tin ctrachen ont été abattus par nos pilotes. Un sixième appareil ennemi a óté abattu par le tir üe nos canons rpéciuux . Er,fir six autres avions aliemands, gravemsnt endem- magés ii la suite de oombats avec nos aviateurs, sont tombés clans leurs lignes. Noire aviation de bombardement s'est mon- trée particulièrerrrsnl activa dans ia journée du 16 et cel e du 17 septembre. De nombreuses sorties ont ë'.é tffectuées par nos apparsüs qui ont lancê quinze mille kilos dé p"ojecti!es sur tes étab issements de l'ennemi, parmi lesquels il faut signaler les casernes et usines de Stuttgart, le camp ü'aviation de Cotmar, les dépöts-de Logelbach, les établissements mili- taires au Sud üe Meiz, la gare de Thionville, l'usine Ueckingen, la gare de Sarrebouig, etc. Au cours des quarante-huit heures écouléss, notre artillerie a tirè sur les organisations de¬ fensives de l'ennemi, vers Women, sin si que sur ses canio-ntiemonts de Praet, Bosch, Keyem, Beerst, Eessen, Roggeveli et Zarran. L'ariiilerie ennemis n'a résgi que friblemont. De ro mbreuses bombes or.t été iancóss sur nos cahtonnemonts.' Notre aviation a été active dans hi jturnée du i6 septembre. GRAWDE-gRSTAGWE 10 sspScrabre,2! fi.i?. Des coups de main ennemis ont été exécutés cotte nuit vers le cans' a'Ypres k Comines, k l'Est de Messines. Queiquts-uns de nos hommes ont d:Sps.ru. Ce matin, k la suite d'un violent bombarde¬ ment, l'inhwtsrie allemande a ter,té d'elftduar ur.e avance au Nord da Lvrgemarck. Noire con- tre-batierie immédiate a empêohé l'attaque de se développer. Grande activitè des deux artilleries au cours üe la journée, dans Is secteur d'Ypres. Lo temp s ns s'eti pas arr.éliorê hier et un vio¬ len: vent d'Ouest a osntinué degêner la rentres c'e nos pilotes au retour do l&urs expédiiions de bombat dement et de leurs combats k l'intérieur des lignea ennemies. Los rppareils cfartillerie et do phoiogr pbie ont continué leur travail. Trois tonnes d'exph ifs ont été jetèes sur deux terrains d'&viation k l'Est de Courtrai, sur un aérocbome et un dépót de munitions au Nord-Est de Cambrai. sur li-s canton ntm.ents et baraquemssts ennemis. Six aércphunm aliemands ont été abattus en combats aerient, deux autres contrair, ts d'atler rir désemparés. Quatre c/eer,ö'.res ne sont pas rentrés. la sail qtjatrb riEunns matin Uns visile (hs gteéral cochsf snAicsos Pans, !7 sepiembre. Le général Pélsin est silé cos jours d;r- ciers cn Aissoe rendre visite aux popttla- Ite-ns iibéré». Lr-général s'est rendu ch: z ies malres et tes iwubies des principales corutQun»?, B'osqaérvnt dss beseurs locaax au point da vae de i isdusirie et da t'agri- coitcre, s'iBforaaant dee rapports dc-s popm- iatioos civiles avec l'armce et l'adminis<ra- Uon militaire. 17 septembre, 14 heures. Nos régiments ang/sis et écossais ont exe¬ cute rvcc sbccès, pendant la nuit, des coups ce main sur les positions aliemandes k l'Est d'Ep-ihy, aux abords üs la voie forrêe d Arras k Cambrai et au Sud de Gavreile. Cas opêrutions nous ont permis de ramener, des prisonniers, do capturer daux mitrailleu¬ ses, da tucr d3 nombreux occupants et de faire sautc-r des abris, des emplacements de mortiers do tranchées et des dépots de munitions. L'artillerie adverse s'est mo-ntrée asssz ac¬ tive, cette rui it, a l'Est d'Ypro s. UNE MANIFESTATION öes aSocSRlïsieej saédol® Stockholm, 57septembre. Les soclaiistes ont teit eujourd'hat h SSt-ckho!m one désosomdration qui lat avsnt teut une protesutisn csofre l'aff.-.ife des té- iégrsmmrs. II y out 13,000 manifestants des órateure, d»it Branting, candidate aux éieciicns, piirvmt la parole. La iongcw résotottoa qui fat votée critique té«èrement la créauliió iaouïa de fonction- naires respectables sné^ois et souiigue forte- raent que ie people exige de re ster dsns une neatrtóité parfaite, sans services prniaux et coupabi-es. Etle prpetema ia nsceasité da changement de systems gouverr.ementa! da la Sacde qui deit cansister en une neutraii- té irréprcchibis. —I 'iHEfi'1 IM|1111 LaGosférsnca seoralfsfe dsSlockhoim Siock'noltn,i7 septembre. Le comi'.é orgacisateur de la cenf rence de Stockholm a adressé aux partss affiiiés a 1'lniehoas.iobale ud macifesto aisaut «jue ie projet de sa réunir ea conférence a Stock¬ holm r.'est pas abahdcncé. I! sera repris a^ssitót qus ia question dss passeports ssra .rëglée. 21 heures. L'ennemi qui tentail ce matin, a la faveur d'un bombardement, d'eïïectuer un coup de main sur ros tranchées au Sud de Lombsert- zyuo, a été pris sous un feu violent et-a subl de hordes pertes avant d'avoir pu aborder nos lignes. Aotivitó ds noire artillerie au cours dj la journée dans les cteur d'Ypres L'ariillsrie alle¬ mande a été un psu moins active, snuf dans le secteur su Sud de Lens et vsrs Niroport. La visibiiité, qui s'est fort améliorêe dans la journée d'h er, nous a permis de faire bcau- coup ds bon travail d'artiilerio et de photo¬ graphic. Les avjatcurs ennemis, toujours irès favorisés par u-n fort vent d Ouest. ont montré de l'aoti- viié pendant iea inlervailes de beau temps, lis cr,t jeté, au cours de la rnatiné a, k l'imèrieur de nos lignes, 50 bombes qui n'ont ocoasionné quo trés pcu de o'ég&is. Nos pilotes ent jeté 143 bombes sur lea ter¬ rains a'avialion et lescanlonnemenis ennemis. Leurs mitrailleuses ont en outre envoys piu- sieurs milliere de balles sur divers cbjec'ifs A te,'re ; une formation d'infantarie, forte ds 2,000 hommes, prise k une hauteur d'environ tronie mètres sous le feu de nos mitrailleuses, a été disperses. Six appareils aliemands ont été abattus en ccmb*ts aériens, quatre autres ont été oen- traihls k alter rir desemparés, un onzième avion ennemi a été abattu dans noa lignes par nes canons spéciaux. Hult des r.ötres ne sont pas rentrés. 1TAUS Home, 11 septembre. Sur Ie front duTrentin, escarmouches dans le va! Ginuicaria et en Carniolo. Grande aotivitó de l'artillerie sur le plateau dó Bamsizza. Dana ia nuit du 15 au 16 septembre, l'ennemi tent a da reprehdre le terrain perdu la veille et fut repousse è plusieurs reprises ; rous evens fait des prisonniers. RUSSIE Petrograd, 17 septembre. Dana la direction de Riga, nous avons cccupé un important seoteur ennemi, prés de la ferme ds Kromberg . Nona avons psrdu ce secteur k ia suite d'uno cotitre-attaque ennomia Au Nord Ouest da Goussialine, nous nous sommes emp&rés d'uno forêt, prés da Ye,er- si- k. Au Caucsse, les Turcsnous ont refoulè d'uno crêie sur la.frontière turco persane . Dans la direction das monts de Sn/va et ds Resell, nous avons livró do nombreux combats aériens, les 12 ct 13 septembre. Nous avons dsscendu deux appareils. DANS LES PALKANS FRAiMQE Sslocijne, !6 septembre. Dans la nuit du 15 au 16 septembre, l'artil¬ lerie ennemi» a manifesté u o certaina activiié dans la valiéa du Vardar. Duns la journée du 16, ca/me sur le front. Une petite colonne ennsmie a éié prise sous le feu do notre artillerie sur los auteurs situaes A l'Ouest du /ac Malik. Una action aériennfl eoiitiödesna, viresennemis Lofidres, 17septembre. (Ojftciel) — Nos aviatetirs navals ont Jbom- berdé, la 13 septembre, des navire» «noemis entre Osteude et Blankenbérghe. Dj-#böm- b;s furent iettej sur de» contrr-terp, Hears et des chaiuiiers patrouiilenrs. Un contro- tovoiBenr fut atleint et daux chaiuiiers lu- rent probabtemeut hóuiés. L'AFFAiRE JURMEL Paris, i7 septembre. A 1$ suite des cnqnötes coccorca'tu i'aff'iirc Tiirniel et de révélatioDS, notamment dsns one corre&pbudance rvJaiive Aöes m rc-has iroportent.-, négociéi en 191Get 1917avec unc maisofi situés en p -y» nfeutre, p- r ant sur plusieura tuiiiters debceais, sembiant d-.sti- bés au ravitaiilement as l'Ailerasgne, ie mi¬ nistre do ia justice a present i'ou vertui e d'une information poor commerce avec i'eunerai. Lr juge d'instraction Gilbert, chargé de i'fcffure, eatendra ies paraonnca me tees A cette «fffire et incalpera celles qui seroat p^couuues coupahles. Terrible collision en mer Paris, f7 septembre. L r psqr.ebot Orencque et Ie bailment pétro- l'u-r Bonvit sor.t estrés en collision te 42 s-piembra en-Méditerranée. A ia suite d'tsn incendie qni se dëclara, la Bmtet cóala par explosion. II n'y est ancu- ne victime. L'Orencque put aiteindre la.cöte algérienne. Qaelqaes imtigènes qu'il trauspo'rtait ont dispara. Le Format des Joixmaux Paris, 17 septembre. Les ic.hriclnfs ds papier' nor végiens anno- lain leurs traités, Ie gouvernement soéJcis proh-bsr.t !a sortia dn papier, on prévod que ies tuurnaux vont êire obligés prochauis- meat de rédaire ie nombrs «ie ieui s pages, sauf A obtenir une importetioa da t'Amé- riqua. LieÈïionoBts i@Rossis La rêpubUqusest proclamèe Le gouvernement provisoire pttbiie !e ma¬ nifeste suivaut : « La rebellion du général Kornilov est ré- primée, mais le trouble qu'eiie a porié dans les racgs de l'arinée et dans le pays est grand. » De nonvaan nn danger mortel menace la patrio et sa f bprté. » Considérant qu'il est nécessaire de préci¬ ser le régime politique du pays, et tenant comp- ts de a sympathie - nanima et de l'ent- ousi&s- mc pour l'idée répobheaine qui ont transpire nettement de la conference ci'Etat de Nloscou, Ie gouvernement provisoir . óéalare quo la Russia est en état de Répubiique. « La ntce:iiiö urgente öe "mesores décl- slves A preno'r», sans dc-iai, pour rótahlir l'ordro de l'Etat, ébranlé, a eng gé ie gou¬ vernement provisoire A remeiue tout son pooTOir Acinq ministres avec is présiden', du Conseil ea lête. « Le gcoveri-eramt provisoire sa pose, com mo prcbtèmes principanx : le rétablis- seroeai. do l'erdra dans l Etatetla régéné- rstion de ia c-pjcitó combative dans I'armée. « E aut persuade qua, seals, la concen¬ tration do tomes its forces vives du p^y3 peut tirer la ptfrie Ge Ia pénibte simation oii elle csf, ie gouvernement tendra A se Compléter, en auirant dans ses rangs des repré/eatants de tons les étémeats qui met- tent ies intéréts éteraeisi et commons de ia patrie au-dessas des interets privês des partis oa des classes. a Le gouvernement provisoire est sur de röussir trés procbainement dans l'accom- plissernent dg cette laehe. » La rêsolution du Soviet L'agsnce It-uter appre.sd de Petrograd, en date da 14 s«-phmbro, qua le Gonse 1 des délegoéadcs Guvrisr3 et soldrts, dins une réunioa pténière tenue Ie 13 dans la soiree, a void paar279 voix contre 413 la resolution scivaute, f rc-po és par au maxima iste, M. K^merer: « Lo Soviet declare que tes pirtis das clas¬ ses m -yennes et des cadets, dont ia partici¬ pation A la révoita de Kornilof est hors de doute, doiveut non seuiement ê ra leans hors da poa voir, mais qiiel'iiléö mêHied'pua coalition irresponsabie doit être défiuitive» ment abacdotinée. « ite Conseil est d'opinion que ia seuie so¬ lution de la situation actnelle, qui est into¬ lerable, don être tronvée dans la creation d'un gouveroemeat compose de représentant? du proiélariat révoloiionnaiie et "des paysats, basant sen action sur les principes sui- vacts : « 1» Proclamation ö'ana répubiique démc- crjtiquö ; « 2» Remise immédiate, saus rachat, aux comités de paysans et ea attendant ia convc- calioa de i'Assemblée constituante, de toutes Irs ierres appartenant aux propriétairss fon- clers ; a 3» Introduction da contrö'e, psr los osvriers, de la production iadustrieiia et de ls dist-ib ition des proluits', nationalisation ds loutc-s ies branch's importances d'in- dustrie, taxation sans pitia da capital et de ia propriety, confiscation des benefices de guerre ; « 4o Déclsration que tou3 les traités se¬ crets sont leans poqr nuis et non aienus. Progositioa immédiate Atons Ifssbelligérants d'urM paix générale democrat iqoe ; « 3» Ea mèmé temps, ies mesures ei-après drtroiü. être décrétées : « GvssaUon de toates mesures répresssi- ves diiigees contre les classes et les organi¬ sations ouvrières. Abolition da la peine ca- pit ue au front. Rétiblissem'nt de la überté absclus de propaganda poutiqua et de toutes les organisations inflitsires démocraiiques. Bannissement dn commandsmant des ar¬ mé» «is tou3 ies partis hostiiss aux révoia- tio*»aires. « Droit pour tes associations locales d'éiira des eommissaires. « Dissolution do la Danraa et «ia Conseil d'empire et convocaiion immédiate da i'As- üüsribtea constituante. AbalHion des privi'èges p#rmi ies cigsses da ia société et égaiila da tou» les citoyens dsvant la ioi. » La ictchedifficile de Af. Kerensky E !>rs les exigences croissaoits des oiaxl- maüstt-g et l'iaiiiü'érence pias oa moins hos- tite des partis modérés, la position ds M. Kerensky tea.be dsvenir trés difficile. Comma ies téiégrammes qui apportcmt das informs tiocs antheatiques mettent jusqu'A deux on trois jours pour vwair do Petrograd — jamais ces retards B'nnt été pius regret- ta-;!e» — it es! possible quo ia situation ait évoliió (i-pi is ts3 dernières noaveües re¬ plies a Paris. On douto cepeadant qu'etle ait pu a'amfclior r d'uno manière décifive. M. K;'re»»ky, dont ia politique a tocqoors enn- sisté A élargir ie pius possible la base du gouveraemect, no sembliit pas avoir perdu l'espoir de fsire entrer dans so» ministère les représentants des partis mederés. On ne saitqueiie force effective its lui apporteraient, snrtout si ie gouvernement doit roster a Petrograd. La propaganda maximaiiste gsgne du Ur- rsia : « Le maximatitme, écrit le Dien, s'est re'.evö trè- vita de l'échec qu'il avait subi ea jfiitlet. Nans sommes tons témoins de ce fait : la parite « réaliste » do la démocratie rui-se rrcuie, sans ré?ist«nce sér lease, sous la poussée. Las téiégrammes de Petrograd confirmant cette constatation. lis permettsni mérat da peaser que le programme actaei <tes maximalistes comporte la pais immé¬ diate. Si une répresston énergiqus et un réveil du sentiment nat onai na mettent pas fin A cstte propagande si avantaganse ponr l'Alie- rnqjne, I'état intérieur ds ia Russia justifiera les icqaiétudes les plus sérieuses. Le fl Directoire » russe I,e » Directoire » dont la cré&uoa a été en- visagée ne corsiituerait pas une forme nou¬ velle de gouvarnerneat et ness substituerait pas au ministère qui a existé jusqu'ici. II formerait one sorta d9 War cabinet ou de « comité da guerre », analogue A ceax qui fODCtio.'-nenten Aagieterre eten Franco.. CommentKornilof mobilisa con'rs Fetrograd Ua téiégramme da Pstrogr te do ree ie ri¬ ch d'un officier revenant de Mohilev, 'in qnartier general dn ténéra! Karrnlot, qui t'onrnit ua premier comprs reuau eigne do foi des événsmeotó qui osê précédó ia rêteïl- lic-a. Un certain nombra de bataiilons d'infan- te-ie de choc, parfaitement disciplines, qui formaient ia noyau de3 fores du général Kornilof dans sen offftussva de Gaticie, sont arrivés sameli AMohilev ; on les avait infor- rr.és qua l'on av it besoin d'eux pour ren- forcer te front dc Riga ; a la vérttd, on avail l'intention de les faire marcher contre Po- trograd. Lé génóra' Kornilof ies passa trés solvn- neliemcnt en revue et prépara cette nuit- A sa proclamation A I'armée, ordonnant de ia tirer A nn grand nombre d'exump aires. Les lypogrsphes sociatistes, refusa-u da compo¬ ser ie texte qai leur avait été remis, un of¬ ficier a la tête d'un détachemanl da tufko- maus envatrit i'ateiier de composition, ms- naca de sabrer les réCilcitrants s'its pjrsis- taient dms lear retus. obisnant ainsi i';ra- pressioi) da la proelamat oi; par la suite, les imprim urs r curant égal anient la pro* clamition da M. Karaask'/qtii fut iirae de pair avac celie du général Kornilof et dont de nombreux examptaires furent envoyis pjrtont. Cependant Ie soviet local menait une v'- goiiicose campagne parmi les bataiflous choc a qui fut remise ia proclamation de M, Keret: ski. dont le résoliai fut que la majo- rote dra soldata drmandèrcn! A êire imni-- dialement renvoyee au front. Les jmpri. meurs empi'aiect ia proclamation ds M. K?t r<nski dans tous les trains traversant Mohi¬ lev a destination do front. Le batailion des chevaliers de Sunt Gr-or- ge so sépara des rebelies, so dfclarant prêt a mourir pour Is gouvernement piovi>oire el lacqa mccne l'ordre d'attaqusr ia générai Kornilof. La population civile de ia région étaitéga- lement contre !e général, mais l'asscciation locale des officiers de terra et de mar pnbiia en manifeste nontenant Ie général Kornilöf et affirmant qu'il éiait le seul homma capa- bie de sanver la Russie. Un autre officier racc-nto qu'il fut appelé A Mohilev cn compagnie d'un officier ds Chacon des régiments de Mmcon, soi diaant pour apprendre la manière anglaise de 'aucer ies bombes. Mais on i'informa, A son arrivée, que c'élait un ouvrags heaucoap plus sérienx qni i'attendait. On Ini dit qa'un nouveau sonlèvsmentdes exirömistes avait été organise A Pétrograd, que des mi¬ nistres s'y tronvaient compromis, que 'ia hut en éiait la conclusion d'une paix ' sépa- rée. Les soidats démobiüsês devaient, parait- ü, a Ier de maison en maison massecrer les bourgeois ; la senie possibililè de Öéjoucr la complot était de s'assnrer l'assistance dss troupes du front. Le général Kornilof' avait dépAcrp oyè ia majeure par, is do son armée coïure Pétrograd et s'était iraprovisé dicta- tear temporeire ; On croyait d'ailleurs que M Kerensky était d'aecoid ayec lui. Les cfflssars ree-rent chicun 150 roubles pour leurs dépenser. lis r'-gigcèrent Moscoa Iaudi, en apnrenant la vérné et en Ihant ia pro- ciamaiion de M Kerenski; Le cjênéral Lukomskyest arrêtê Le géeé- ai L-.ikomsky a é«ó arrè é en ruê- nse temps quo le général Korniloff, auquftt il s'étai/. join'. Le Général Kak dine Le grand Goased dos troupe, osaqnes da Don, siégeast a Novotchorkssk, ay-mt recu l'ordre dn gouvernement provisoire d'ariê- ler i'afaman Katsdiae a répondu qa'it na pouvait pas obeir a eet ordre, Kiiedi.ns de- vant assisier ie 16 septembre commc ataman déteguóaia conference militaire habitueüe des délégués cosaques pour foarmr toates les explications nécessaires. En rriêine temps, ie Gonseii a vaté une ré- solruion protestant contre l'accueation p-'.r- téa con ra les cosaques d'avoir sympathicé avec la coütre-revolution. Un ordre du jour du général Valouiev Le gsaérai Ya oniev, commandant ea chef da front Oaest, a lancê un ordre du jocr A fes arinëss, annonpant qua i'ennemi s'eui- vra des suceès df IVgi. I! ne somdi*il e pas et prépare ia rupture des fronts do D. insk et de Minsk. S'i; rénssit, ia Patrie et la Libarté seroat perdees. II exhorte les soidais A laisser au gouver- nement ia solution des questions intérieur» et da ne plus penserqu'an mamtien de ia discipline et de ia capacitó combattanta dei armées. Un démenti de M. Savinkof M. Sivinkof, qui gérait prêcédsmmsnt Ie ministère de is guerre et qui a été chargé pendaat queiqaes jours ds commander la piece do Petrograd, déclare qu'ü n'a pas dis- tribué aux maximalistes ies 40.000 fasils dont i! a été question. I! craignait trop qu'iis n'en fi-sent nieavais usage. a m LaOuBStion de laPaix Ls r-5ponce de l Allemagiie h la Noie poutilicale Ssion ie carrespandant da Diüy Tdrgraph &Rotterdam, ls bureau da la prosse du mi- nistèro des affaires étrangëre3 de Berlin ëxéculerait an ce moment, sous Ia direclion de M. de Kühlmrnn, une asscz habile ma¬ noeuvre ayaiBt pour objet de troniper ies allies et ies nentres sur ies intentions da. gouvernemrnt inipériat. Le3 journaux aueuiands firêntrécomment grans bruit au sujet de la prochsine ré¬ ponse du goaveraernent allemacda la note da pape. Dans la journée de samedi, oa annoaci que la répoase allemande serail commnnlquée aux agencesdans le cours da ia journée. Puis soudain, A3 heures da l'après midi, la nouvelle fat démentie par têlépboae. Oa apprit simaitaném3nt qu3 trois journaux de Berlin de tsndauees poii- tiqaes divers83 avaient été sapprimés. Cette manoeuvre tend évidemment Acon« vainer o ies alliés qoe Ie gouvernement alla- mand fait les plas grands efforts pour pró-' santer un programme de paix raisonnable et qa'it en est empêché par ta résistance i'opinion pubiique aliemande. D'après le cörrespondant du Daily Telt' graph a Rotterdam, Ja réponse allemande A la r;o e pontificale ne contiendrait ausoia- ment aucune- précision. M. Micïiaelis espèrs !a paix Le Berliner National Zeitmg annonce que Inrsque ie chanceder impérjal Michaslif qeit- ta Stuttgard, une fonls énorme était masséa A ia g-tre, ehantant i'hymnc national. Lo chaccsiier apparut A ia portièrs da son, wagon ei dit aux assistants : « Espérons qua nous aurocs iajaix cstte

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Page 1: Tr torn— IMM (^= Fages| … torn— IMM (^= Fages| 10Centimes—FftïIlONMMATIN—10Cento {«%kPagres} Mardi18Septembre1017 Tflfrwri««mrBra«mra.teMt^ Aiiainisiraleup-Déléijuê-Gérant

Tr torn— IMM (^= Fages| 10Centimes—FftïIlONMMATIN— 10Cento {«%kPagres} Mardi18Septembre1017Tflfrwri««mrBra«mra.teMt^

Aiiainisiraleup-Déléijuê-GérantO. RAN DOL. ETAëfiiinistraïion,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.4:7

35, Hue Fontenolle, 35

A&resse Télégraphique : EA1TD0LEÏ Ea7ï0 Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR -JORDANTéléphoae

Secrétaire Général : TH. VALLÉS!

Rédacilon, 35, rue Fonfenelle - Té!. 7.60

ANNONCE§

AU HAVRE.. Bureau du Journal, 112, boul1de StrasDourg.L'AGENCE IIAYAS,8, place de Ia Bourse, estseulo ehargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

Ls PETITHAVREest désignépeur les AnnoncesJndiciaires et lêgelesbsiwOmm

A PARIS .

ORGANE RÉPUBLIGAIN DÉMOGRATIQUE1 —

Le plus fort Tirage des Journaux de la Région

ABONNESVIENTS

35 Fr.Lo Havre, la Seine-Infórieure, l'Eure,l'Oise et la SommeAutres Départements{{Union PostaleDns'ationneègclenwnt,SANSFRAIS, danstons tesBarsaux deFrancs de Posts

Trois Mois Six Mois

T Fr. 4» Fr.

8 » Xï5 Fr,S3 » SS Ff.

UxAu

lo IpÉip HiisseLes événements, en Russie, se précipi-feent.Kous avons donné chaque jour les in¬formations qui nous sont parvenues ausujet do l'attitude prise par le général Kor¬nilof et des événements qui s'eu sontsuivis.Kornilof avail-il Ie désir sincère de réa-gir vigoureusement contre un état d'anar-cliie d'culant plus deplorable qu'il se pro¬duit en presence de la menace allemandeet menerait infailiiblement ia Russie a uneestastrephe?Elait-il maneeuvré, peut ctre sans le sa-voir, par des influences oceultes, cn vue<j'une restauration tsariste obsolument im¬possible. et qui d'ailleurs ne pourrait queservir les enne mis de PEnlente ?Faut-il eroire A la loyauté « d'un soldatqui sait mal farder la vérité », mals dontLimitative surait cté d'autant plus impru-dente quelle ne pouvait que désorganiserencore davantoge i'armée russe et énerverla défense ?Quoi qu'il en soit, le général Kornilof n'apas été suivi par ses troupes qui paraissentavoir ignoré, dès l'abord, qu'on les voulaitfaire marcher sur Pétrograd. Et comrne lemouvement qu'il avail aussi préparé parmiles troupes canlonnées en Finlande avaitcomplètement échoué, le général Kornilofs'est rendu au général Alcxeief,On avait annoncé que Kcrensky s'étaitproclamé diclaleur. Lc bruit a été en-suite démenti. Et un communiqué effl-ciel da gouvernement provisoire a lalteonnaitre que «. jusqü'a ia constitutioncompléte du Cabinet et en presence descirconstanees extraordinaires acluelies, legouvernement provisoire a confié toutesles affaires de PEtat a MM. Kerenskv, pré¬sident du Ccnsei! ; Terestchenko, ministredes affaires ctrangères ; ie général Ver-khovsky, ministre de ia guerre; PamiralYcrderèvsky, ministre de ia marine, etKikitine, ministre des postes et télégra-phes ». Soit en tout cinq minislres, ce quiest pea. Mais cinq hemmes de véritabievaleur peuvent encore faire une besogneexcellente. D'ailleurs, ce n'est que provi¬soire. Et, au surplus, i'imposant cortege detrentc ministres et sous-secrétaires d'Etatn'est point rigoureusement indispensable.Enfin, dans un manifeste que nous pu-blions d'antre part, le « gouvernement pro¬visoire declare que la Russie est en état deRépublique ».II importait, en effet, de préciser enfin lerégime politique de la Russie trop iong-temps demeuró dans l'indécis et le chaos.El les puissances de i'Entente ne pourrontque se félicïler de cette decision néeessaire.Non settlement l'idée républicaine ren¬contre, dans son principe, une sympathiepresque unanime en Russie, mais c'est Jeseul régime capable de réu'nir en un seulfaisceau lentes les forces éparses et dontccrtaines avsient des tendances plus_ ounroins sép.aralistes ; e'est le seul régimequi les puisse coordonner et les diriger vers1action pour la défense et la conservationmérne de la nation russe.

Th. Vallek.

CONSEiLSESHIKISTRESLe cossei! des ministres, réoni lendi ma¬lie 'a l'EIysée, sous la présicence de M Poin-caré, a procédé a l'excmen de la situationdiplomatique et militaire li a fixê ies gran¬ges ligms da ia déciaraticn icinistérislle,dont ies t .rones seront défiaitivement an-êtés dans nn nouveau conseil qui se tiendramsrdi.Le ministre de l'intérieur a sonmi3 au con¬seil des mesuras tendant A assurer la cen¬tral! atioa de la détivrance et do visa despasseports (ies passeports diplomatiques se-rOEt strictement réservés aux membres ducorps diplomatique et aas chargés de mis¬sion).li a d'aulra part indiqué les conditionsdans lesquelles it e.ntend assurer, d'aceordavec ies autres départements mifiistêrieis,Ia coordination dss services de poiice natio¬nals. ^

LARENTREEDELACHAiBRE

Igiisip'ÈiilsllüeiapaDêehrationsduministredesaffairesétrangèresdeSnédeDans une interview eccordëe Ana journa¬liste, M. Lindman, ministre des affairesétrangères da Suede, a iait Ia declarationsuivauto :Ja désire snrtcut faire ressortir to fait quenous na prenor s pas cette affaire a la légère.Nous avoirs pris' ia decision de remédier alapcssibiliréda retour do sereblabtes fai s.D'ailieurs, dès que je fus informé des dó-clsrations da M. Lansing, je donnai A uosagents dipicmaliques l'ordro de c^s .'r isn-médiateinent ces prasiqnes. Geia eüt été faitplus lót, et tout natureiiement, ei mon at¬tention avait f-tó aitirée sur eet état de cha¬ses. I! füt si-fii d'un mot dn ministre desElats-Unis ou de celui de Ia Graude-Bretagcepoer obtenir le résuliat des ré. Je u'avais,pour ma part, sbsotument aucnn soupc-onquo cea pratiques possent soulever use ob¬jection quelconqce, avant d'avoir connu iesrévéiatiems qui out été falies par Washing¬ton.

La Suèdeessaie des'expliquerL'Ageuce snédeiar, a la suite da declara¬tions pubiiées par l'.-lïicci.atci Press et trans-mises par soa correspond snt, communiquede tongues explications, d'cü ij results quei'état de gnerre ent re les Etats Cuis et i'Aile-magno fut proclamé ie Gavrii et que ies relaiibns dip;c-matiqueseni:re ces deux puis¬sances furent rompnes ie 20 du nieme tnois.Ce fut le 20 avrii que ia iógation sucdoise aConsiantuic-pie se ciiargea des intéréts. amé-ricains en ïurquie.Les téiégratnraes américains déposfs &SiockhoSm peur ctrs expédiés étaient, dsnsies premiers temp?, écrits en francais ; puison en remit en anglais. Le i« mai 1917, Ieministre s&órteis aemanda que les lé égram-mes amèrfcains fesseut loujonrs rédigê3 enfiancisis. /En ce qui concsrue le ch'ffrs des EiatsUuis remis au ministre suèdois a Gcnsian-tinople, une possibility de controle existait,msb a la iégation de Suède on n'nsa pastcujaurs de cette freuüé paree qu'on se lbita !a toyanté des fonctionaaires américaius.Ls Suèda essaia ainsi vainement da crêerune coafusion dan3 l'esprit da pablie entreia ió'a dipiomatiqas naturel qu'eile a jouéautrefois comme chargés des intéréts amé-ricains, et ia complicité da roa ministre hBaenos-Ayres avec ia politique de pirateriedes Alieraantis.

Onattendla rêponseallemandeLo corrpf pondant è Sioekliolm des jour-iraux améïïcains a intervicwé l'amira t Lml-maiin, ministre d«s affaires éirargèrrs söé-dcia, qui a anuoacé que ia réponse d» ffsr-lia aux representations da la Stèdo n'a pasencore été rrcae.LaHollandset lesEtats-UnisLe ministre de Ffcdiaode aura it Gemandeson rappel eslimaut que soa autorité est di-miauée a la suite de ia conduite du ininisirede Suède.Oa croit a Washington qus d'antres dlplo-matea neutros deraandtront leur déplaceinent, craigna&t d'èire souppormés tie sen¬timents gerroanophu s.Le Département d'Eiat dément que ce soitla raison da dópart da ministro de lloiiande.

LaNeutr&litèduMexiqueUn jmirnai du soir, rcclaöisnt l'expuisionde von Ec-kbardt, déctare que ie gonvernc-maat aêsire maintsrir sa stricto neotraiiié.Conlormémcnt è ia coss'itntion mexi-caine, von Ec-khardt •davrait êire expnité,ea sa quaiité d'étranger pernicieus.

En ArgentineLa manifestation qui dfivait avoir lieu öi-rcsfiRchea propos da l'affaire du cemte deLuxburg a éfé interditeè Batnos-Ayres.M. Po«yrr*d033,miiiistr» des affaires étran¬gères, o'ira nas demaia a ia séanc jdu S natpour répoadre a l'mteroeiiation qui lui estadressés ac sujet de i'.-ffrire da Luxburg.caril coasidère quo l'expuision de ce denierne termis® pas la question. On attend lesexplications de i'Alt&inagno.Le ministre a déclaré que la gc-uverne-rr.&st sgireit sans precipitation, mais qn'iidéfendrait énergiquement ia dignitéda payset n'adnaettrait pas de solution equivoque.Le retard da ia réponse da PAllemsgne estaUribué aux difficuités et è la lenteur detransmission.La mouvement grévists sur ies cherninsdo ter prund une tournure grave.Dï3 «état» sfrienx ont été occas'oncés anmatérie] ronia&t par des attentats incendiai-res qui oatprovoqné ia ccssaiicn du iravaiisar tes tramways de Rosario. D'autres com¬pagnies devront faire de mème.

A la reprise des travans dj la Gharnbre,M. Painievé déciarera qu'il emploiera tonteeon énergie è meser & birn ies operationsmilitaires et affirmera qu'il o;t ré olu è'don-ner uao soiutioa rapide aux événements ia-térisnrs.II est probïble que l'effaire Tarmei seraêvoqcée au débnt de Ia séance.On croit qa'uae demande de poursuitesaura iiea canire M. Turmei.

Les interpellationsLe gouvernement acceptera anjonrd'hnila discussion immédiate des interpeiiationssur la politique générale, da facon a per-xnettre a la Ghambre de manifester, sansretard, soa sentiment h l'égard da nouveauGafeinet.En ce qui concerns l'interpellation sur iscas ce M. Turmet, ls gouvernement esiimsqu'ea i'état, rl'e ne pant être acceptée etque i'sjourncniêïit du débat doit êire pfo-noeCé.

EnBelgiqueoccupéeLa mission de M, ven SandtOn 3 anEOECéque M.von Saedi, te gouveraenrïivii aiiemand en Belgique, avait 616 révoqvé OaHtpresd aujouró'bui «ieBeriie que M.von Sandts eté rais es congé iilimité sprès avoir résiisó lasèparaiion adminislrativo de ia Brlgique et que tegouTerneaiöBi «Lemasd I's chargé d'écriie l'liis-ioire de i'occupsüon alieajanle de la Beigiquectcelte de i'occup&tioajdicjaajicte tie lx fologge etde li Liikusaie,

-«a*-

AUX ETATS-UNIS

COMMUNIQUÉSOFFICIELS

FRAIMOE17 sepfembre, 14 heures.

La nuit a été marqués par des actions d'ar-tiilcrie assez vives, nolamment dans In régionde la fc-rma de Froidmont, k l'Ouest de Cracnneet dan3 le secteur de Mass/ges.Après un 'violent bombardement,Ie 3 Aliemands ont prononcé une atta¬que sur noa positions de Ia forêta'Apremont.Quelques fractions ennemies qui avaientrèussi «i prendre pied cans ros êléments avan¬cés, en ont été rejeiées eprbs un vif combat.Notre ligne a été intégralement ré-tablie.Dans les Vosges, un coup de main ennemisur 170s posies de Violu a échoué sous nosfeux.

23 heures.Sur la rive drci'.e de la Meuse, asxez grandeaciii/itê e'e®deux artilleries, en particulier dansta région au Nord de la coie 344 ei du bois desCaunères.Nous avons repoussé un coup do m&in en¬nemi dar.s ie secteur du canal du Rhóne auRhin.Rien k signaler sur le rests du front.

Le i bil! des ennemis iL'adoption au « bi!! des ennemis » par IaStoat, au cours da la séance da ieusi der-nier,- permettra d'atteindre 1,273,000person-nes, aont 87,080Anstro-Atiemantis.Ces person nts seront employees k das tra¬vans de guerre, mais exemptéas du servicecombattant.

Un complet anarchisteOn annonce que la décoaverle d'cnegrande quantitê de dynamite au camp dei'armée aationsie de Massachusetts a rëvélél'organisalion, contre lo gouvernement,d'un complot anarchists d'uns grande im¬portance.

Interdiction d'exporterLo gouvernement américain a öéeidé qn'èparür de jeadi proehain il ne serait pius ac-cordé aucune iicesce d'exporiation póur iespays suivants : Atiemggne (y compris colo¬nics, possessions ea protectorats), Autriche-Hoï:g<ie, Albaaie, Bs'gique cccupés, Ba-ig-i-rie, Danemaik (y compris colonies, posses¬sions ou protectorats), Espagna (y com priscoionies, possessions ou protecïoraisj.Grèca,Höllamie, grand-duché de Luxemhourg.Nor-vège, Ssède, Suisse ét Tarquie.

AVÏAXIOVDans la journée d'liier, quatre avions alie¬mands et tin ctrachen ont été abattus par nospilotes. Un sixième appareil ennemi a ótéabattu par le tir üe nos canons rpéciuux . Er,firsix autres avions aliemands, gravemsnt endem-magés ii la suite de oombats avec nos aviateurs,sont tombés clans leurs lignes.Noire aviation de bombardement s'est mon-trée particulièrerrrsnl activa dans ia journée du16 et cel e du 17 septembre. De nombreusessorties ont ë'.étffectuées par nos apparsüs quiont lancê quinze mille kilos dé p"ojecti!es surtes étab issements de l'ennemi, parmi lesquelsil faut signaler les casernes et usines deStuttgart, le camp ü'aviation de Cotmar, lesdépöts-de Logelbach, les établissements mili-taires au Sud üe Meiz, la gare de Thionville,l'usine Ueckingen, la gare de Sarrebouig, etc.

Au cours des quarante-huit heures écouléss,notre artillerie a tirè sur les organisations de¬fensives de l'ennemi, vers Women, sin si quesur ses canio-ntiemonts de Praet, Bosch, Keyem,Beerst, Eessen, Roggeveli et Zarran. L'ariiilerieennemis n'a résgi que friblemont.De ro mbreuses bombes or.t été iancóss surnos cahtonnemonts.'Notre aviation a été active dans hi jturnée dui6 septembre.

GRAWDE-gRSTAGWE10sspScrabre,2! fi.i?.

Descoups de main ennemis ont été exécutéscotte nuit vers le cans' a'Ypres k Comines, kl'Est de Messines. Queiquts-uns de nos hommesont d:Sps.ru.Ce matin, k la suite d'un violent bombarde¬ment, l'inhwtsrie allemande a ter,té d'elftduarur.e avance au Nord da Lvrgemarck. Noire con-tre-batierie immédiate a empêohé l'attaque dese développer.Grande activitè des deux artilleries au coursüe la journée, dans Is secteur d'Ypres.Lo temps ns s'eti pas arr.éliorê hier et un vio¬len: vent d'Ouest a osntinué degêner la rentresc'e nos pilotes au retour do l&urs expédiiions debombat dement et de leurs combats k l'intérieurdes lignea ennemies.Los rppareils cfartillerie et do phoiogr pbieont continué leur travail.Trois tonnes d'exph ifs ont été jetèes surdeux terrains d'&viation k l'Est de Courtrai, surun aérocbome et un dépót de munitions auNord-Est de Cambrai. sur li-s canton ntm.entset baraquemssts ennemis.Six aércphunm aliemands ont été abattus encombats aerient, deux autres contrair, ts d'atlerrir désemparés.Quatre c/eer,ö'.res ne sont pas rentrés.

la sailqtjatrb riEunns matin

Unsvisile(hsgteéralcochsfsnAicsosPans, !7 sepiembre.

Le général Pélsin est silé cos jours d;r-ciers cn Aissoe rendre visite aux popttla-Ite-ns iibéré». Lr-général s'est rendu ch: zies malres et tes iwubies des principalescorutQun»?, B'osqaérvnt dss beseurs locaaxau point da vae de i isdusirie et da t'agri-coitcre, s'iBforaaant dee rapports dc-s popm-iatioos civiles avec l'armce et l'adminis<ra-Uon militaire.

17 septembre, 14 heures.Nos régiments ang/sis et écossais ont exe¬cute rvcc sbccès, pendant la nuit, des coups cemain sur les positions aliemandes k l'Estd'Ep-ihy, aux abords üs la voie forrêe d Arras kCambrai et au Sud de Gavreile.Cas opêrutions nous ont permis de ramener,des prisonniers, do capturer daux mitrailleu¬ses, da tucr d3 nombreux occupants et de fairesautc-r des abris, des emplacements de mortiersdo tranchées et des dépots de munitions.L'artillerie adverse s'est mo-ntrée asssz ac¬tive, cette rui it, a l'Est d'Ypro s.

UNE MANIFESTATIONöes aSocSRlïsieej saédol®

Stockholm, 57septembre.Les soclaiistes ont teit eujourd'hat hSSt-ckho!m one désosomdration qui lat avsntteut une protesutisn csofre l'aff.-.ife des té-iégrsmmrs. II y out 13,000 manifestantsdes órateure, d»it Branting, candidate auxéieciicns, piirvmt la parole.La iongcw résotottoa qui fat votée critiqueté«èrement la créauliió iaouïa de fonction-naires respectables sné^ois et souiigue forte-raent que ie people exige de re ster dsns uneneatrtóité parfaite, sans services prniaux etcoupabi-es. Etle prpetema ia nsceasité dachangement de systems gouverr.ementa! dala Sacde qui deit cansister en une neutraii-té irréprcchibis.

— I 'iHEfi'1 IM|1111

LaGosférsncaseoralfsfedsSlockhoimSiock'noltn,i7 septembre.

Le comi'.é orgacisateur de la cenf rencede Stockholm a adressé aux partss affiiiés a1'lniehoas.iobale ud macifesto aisaut «jue ieprojet de sa réunir ea conférence a Stock¬holm r.'est pas abahdcncé. I! sera reprisa^ssitót qus ia question dss passeports ssra.rëglée.

21 heures.L'ennemi qui tentail ce matin, a la faveurd'un bombardement, d'eïïectuer un coup demain sur ros tranchées au Sud de Lombsert-zyuo, a été pris sous un feu violent et-a subl dehordes pertes avant d'avoir pu aborder noslignes.Aotivitó ds noire artillerie au cours d j lajournée dans les cteur d'Ypres L'ariillsrie alle¬mande a été un psu moins active, snuf dans lesecteur su Sud de Lens et vsrs Niroport.La visibiiité, qui s'est fort améliorêe dans lajournée d'h er, nous a permis de faire bcau-coup ds bon travail d'artiilerio et de photo¬graphic.Lesavjatcurs ennemis, toujours irès favoriséspar u-n fort vent d Ouest. ont montré de l'aoti-viié pendant iea inlervailes de beau temps, liscr,t jeté, au cours de la rnatinéa, k l'imèrieurde nos lignes, 50 bombes qui n'ont ocoasionnéquo trés pcu de o'ég&is.Nos pilotes ent jeté 143 bombes sur lea ter¬rains a'avialion et lescanlonnemenis ennemis.Leurs mitrailleuses ont en outre envoys piu-sieurs milliere de balles sur divers cbjec'ifs Ate,'re ; une formation d'infantarie, forte ds2,000 hommes, prise k une hauteur d'environtronie mètres sous le feu de nos mitrailleuses,a été disperses.Six appareils aliemands ont été abattus enccmb*ts aériens, quatre autres ont été oen-traihls k alter rir desemparés, un onzième avionennemi a été abattu dans noa lignes par nescanons spéciaux.Hult des r.ötres ne sont pas rentrés.

1TAUSHome, 11 septembre.

Sur Ie front duTrentin, escarmouches dans leva! Ginuicaria et en Carniolo.Grande aotivitó de l'artillerie sur le plateaudó Bamsizza.Dana ia nuit du 15 au 16septembre, l'ennemitent a da reprehdre le terrain perdu la veille etfut repousse è plusieurs reprises ; rous evensfait des prisonniers.

RUSSIEPetrograd, 17septembre.

Dana la direction de Riga, nous avons cccupéun important seoteur ennemi, prés de la fermeds Kromberg .Nona avons psrdu ce secteur k ia suite d'unocotitre-attaque ennomiaAu Nord Ouest da Goussialine, nous noussommes emp&rés d'uno forêt, prés da Ye,er-si- k.Au Caucsse, les Turcsnous ont refoulè d'unocrêie sur la.frontière turco persane .Dans la direction das monts de Sn/va et dsResell, nous avons livró do nombreux combatsaériens, les 12 ct 13 septembre.Nous avons dsscendu deux appareils.

DANS LES PALKANSFRAiMQE

Sslocijne, !6 septembre.Dans la nuit du 15 au 16 septembre, l'artil¬lerie ennemi» a manifesté u o certaina activiiédans la valiéa du Vardar.Duns la journée du 16, ca/me sur le front.Une petite colonne ennsmie a éié prise sous lefeu do notre artillerie sur los auteurs situaes Al'Ouest du /ac Malik.

Unaactionaériennfleoiitiödesna,viresennemis

Lofidres, 17septembre.(Ojftciel) — Nos aviatetirs navals ont Jbom-berdé, la 13 septembre, des navire» «noemisentre Osteude et Blankenbérghe. Dj-#böm-b;s furent iettej sur de» contrr-terp, Hearset des chaiuiiers patrouiilenrs. Un contro-tovoiBenr fut atleint et daux chaiuiiers lu-rent probabtemeut hóuiés.

L'AFFAiRE JURMELParis, i7 septembre.

A 1$suite des cnqnötes coccorca'tu i'aff'iircTiirniel et de révélatioDS, notamment dsnsone corre&pbudance rvJaiive Aöes m rc-hasiroportent.-, négociéi en 191Get 1917avec uncmaisofi situés en p -y» nfeutre, p- r ant surplusieura tuiiiters debceais, sembiant d-.sti-bés au ravitaiilement as l'Ailerasgne, ie mi¬nistre do ia justice a present i'ou vertui ed'une information poor commerce aveci'eunerai.Lr juge d'instraction Gilbert, chargé dei'fcffure, eatendra ies paraonnca me tees Acette «fffire et incalpera celles qui seroatp^couuues coupahles.

Terrible collision en merParis, f7 septembre.

L r psqr.ebot Orencqueet Ie bailment pétro-l'u-r Bonvit sor.t estrés en collision te 42s-piembra en-Méditerranée.A ia suite d'tsn incendie qni se dëclara, laBmtet cóala par explosion. II n'y est ancu-ne victime.L'Orencque put aiteindre la.cöte algérienne.Qaelqaes imtigènes qu'il trauspo'rtait ontdispara.

Le Format des JoixmauxParis, 17septembre.

Les ic.hriclnfs ds papier' nor végiens anno-lain leurs traités, Ie gouvernement soéJcisproh-bsr.t !a sortia dn papier, on prévod queies tuurnaux vont êire obligés prochauis-meat de rédaire ie nombrs «ie ieui s pages,sauf A obtenir une importetioa da t'Amé-riqua.

LieÈïionoBtsi@RossisLa rêpubUqusest proclamèe

Le gouvernement provisoire pttbiie !ema¬nifeste suivaut :« La rebellion du général Kornilov est ré-primée, mais le trouble qu'eiie a porié dansles racgs de l'arinée et dans le pays estgrand.» De nonvaan nn danger mortel menacela patrio et sa f bprté.» Considérant qu'il est nécessaire de préci¬ser le régime politique du pays, et tenant comp-ts de a sympathie - nanima et de l'ent- ousi&s-mc pour l'idée répobheaine qui ont transpirenettement de la conference ci'Etat de Nloscou,Ie gouvernement provisoir . óéalare quola Russia est en état de Répubiique.« La ntce:iiiö urgente öe "mesores décl-slves A preno'r», sans dc-iai, pour rótahlirl'ordro de l'Etat, ébranlé, a eng gé ie gou¬vernement provisoire A remeiue tout sonpooTOir Acinq ministres avec is présiden',du Conseil ea lête.« Le gcoveri-eramt provisoire sa pose,com mo prcbtèmes principanx : le rétablis-seroeai. do l'erdra dans l Etatetla régéné-rstion de ia c-pjcitó combative dans I'armée.« E aut persuade qua, seals, la concen¬tration do tomes its forces vives du p^y3peut tirer la ptfrie Ge Ia pénibte simationoii elle csf, ie gouvernement tendra A seCompléter, en auirant dans ses rangs desrepré/eatants de tons les étémeats qui met-tent ies intéréts éteraeisi et commons deia patrie au-dessas des interets privês despartis oa des classes.a Le gouvernement provisoire est sur deröussir trés procbainement dans l'accom-plissernent dg cette laehe. »

La rêsolution du SovietL'agsnce It-uter appre.sd de Petrograd, endate da 14 s«-phmbro, qua le Gonse 1 desdélegoéadcs Guvrisr3 et soldrts, dins uneréunioa pténière tenue Ie 13dans la soiree,a void paar279 voix contre 413 la resolutionscivaute, f rc-po és par au maxima iste, M.K^merer:« Lo Soviet declare que tes pirtis das clas¬ses m -yennes et des cadets, dont ia partici¬pation A la révoita de Kornilof est hors dedoute, doiveut non seuiement ê ra leanshors da poa voir, mais qiiel'iiléö mêHied'puacoalition irresponsabie doit être défiuitive»ment abacdotinée.« ite Conseil est d'opinion que ia seuie so¬lution de la situation actnelle, qui est into¬lerable, don être tronvée dans la creation d'ungouveroemeat compose de représentant? duproiélariat révoloiionnaiie et "des paysats,basant sen action sur les principes sui-vacts :« 1»Proclamation ö'ana répubiique démc-crjtiquö ;« 2» Remise immédiate, saus rachat, auxcomités de paysans et ea attendant ia convc-calioa de i'Assemblée constituante, de toutesIrs ierres appartenant aux propriétairss fon-clers ;a 3» Introduction da contrö'e, psr lososvriers, de la production iadustrieiia et dels dist-ib ition des proluits', nationalisationds loutc-s ies branch's importances d'in-dustrie, taxation sans pitia da capital et deia propriety, confiscation des benefices deguerre ;« 4o Déclsration que tou3 les traités se¬crets sont leans poqr nuis et non aienus.Progositioa immédiate Atons Ifssbelligérantsd'urM paix générale democrat iqoe ;« 3» Ea mèmé temps, ies mesures ei-aprèsdrtroiü. être décrétées :« GvssaUon de toates mesures répresssi-ves diiigees contre les classes et les organi¬sations ouvrières. Abolition da la peine ca-pit ue au front. Rétiblissem'nt de la übertéabsclus de propaganda poutiqua et de toutesles organisations inflitsires démocraiiques.Bannissement dn commandsmant des ar¬mé» «is tou3 ies partis hostiiss aux révoia-tio*»aires.«Droit pour tes associations locales d'éiirades eommissaires.« Dissolution do la Danraa et «ia Conseild'empire et convocaiion immédiate da i'As-üüsribtea constituante. AbalHion des privi'ègesp#rmi ies cigsses da ia société et égaiila datou» les citoyens dsvant la ioi. »

La ictchedifficile de Af.KerenskyE !>rs les exigences croissaoits des oiaxl-maüstt-g et l'iaiiiü'érence pias oa moins hos-tite des partis modérés, la position ds M.Kerensky tea.be dsvenir trés difficile.Comma ies téiégrammes qui apportcmt dasinforms tiocs antheatiques mettent jusqu'Adeux on trois jours pour vwair do Petrograd— jamais ces retards B'nnt été pius regret-ta-;!e» — it es! possible quo ia situation aitévoliió (i-pi is ts3 dernières noaveües re¬plies a Paris. On douto cepeadant qu'etle aitpu a'amfclior r d'uno manière décifive. M.K;'re»»ky, dont ia politique a tocqoors enn-sisté A élargir ie pius possible la base dugouveraemect, no sembliit pas avoir perdul'espoir de fsire entrer dans so» ministèreles représentants des partis mederés. On nesaitqueiie force effective its lui apporteraient,snrtout si ie gouvernement doit roster aPetrograd.La propaganda maximaiiste gsgne du Ur-rsia : « Le maximatitme, écrit le Dien, s'estre'.evö trè- vita de l'échec qu'il avait subiea jfiitlet. Nans sommes tons témoins de cefait : la parite « réaliste » do la démocratierui-se rrcuie, sans ré?ist«nce sér lease, sousla poussée. Las téiégrammes de Petrogradconfirmant cette constatation. lis permettsnimérat da peaser que le programme actaei<tesmaximalistes comporte la pais immé¬diate.Si une répresston énergiqus et un réveildu sentiment nat onai na mettent pas fin Acstte propagande si avantaganse ponr l'Alie-rnqjne, I'état intérieur ds ia Russia justifierales icqaiétudes les plus sérieuses.

Le fl Directoire » russeI,e » Directoire » dont la cré&uoa a été en-visagée ne corsiituerait pas une forme nou¬velle de gouvarnerneat et ness substitueraitpas au ministère qui a existé jusqu'ici. IIformerait one sorta d9 War cabinet ou de« comité da guerre », analogue A ceax quifODCtio.'-nenten Aagieterre eten Franco..

CommentKornilof mobilisacon'rs Fetrograd

Ua téiégramme da Pstrogr te do ree ie ri¬ch d'un officier revenant de Mohilev, 'inqnartier general dn ténéra! Karrnlot, quit'onrnit ua premier comprs reuau eigne dofoi des événsmeotó qui osê précédó ia rêteïl-lic-a.

Un certain nombra de bataiilons d'infan-te-ie de choc, parfaitement disciplines, quiformaient ia noyau de3 fores du généralKornilof dans sen offftussva de Gaticie, sontarrivés sameli AMohilev ; on les avait infor-rr.és qua l'on av it besoin d'eux pour ren-forcer te front dc Riga ; a la vérttd, on availl'intention de les faire marcher contre Po-trograd.Lé génóra' Kornilof ies passa trés solvn-neliemcnt en revue et prépara cette nuit- Asa proclamation AI'armée, ordonnant de iatirer Ann grand nombre d'exump aires. Leslypogrsphes sociatistes, refusa-u da compo¬ser ie texte qai leur avait été remis, un of¬ficier a la tête d'un détachemanl da tufko-maus envatrit i'ateiier de composition, ms-naca de sabrer les réCilcitrants s'its pjrsis-taient dms lear retus. obisnant ainsi i';ra-pressioi) da la proelamat o i ; par la suite,les imprim urs r curant égal anient la pro*clamition da M. Karaask'/qtii fut iirae depair avac celie du général Kornilof et dontde nombreux examptaires furent envoyispjrtont.Cependant Ie soviet local menait une v'-goiiicose campagne parmi les bataiflous d«choc a qui fut remise ia proclamation de M,Keret: ski. dont le résoliai fut que la majo-rote dra soldata drmandèrcn! A êire imni--dialement renvoyee au front. Les jmpri.meurs empi'aiect ia proclamation ds M. K?tr<nski dans tous les trains traversant Mohi¬lev a destination do front.Le batailion des chevaliers de Sunt Gr-or-ge so sépara des rebelies, so dfclarant prêta mourir pour Is gouvernement piovi>oireel lacqa mccne l'ordre d'attaqusr ia généraiKornilof.La population civile de ia région étaitéga-lement contre !e général, mais l'asscciationlocale des officiers de terra et de mar pnbiiaen manifeste nontenant Ie général Kornilöfet affirmant qu'il éiait le seul homma capa-bie de sanver la Russie.Un autre officier racc-nto qu'il fut appeléA Mohilev cn compagnie d'un officier dsChacon des régiments de Mmcon, soi diaantpour apprendre la manière anglaise de'aucer ies bombes. Mais on i'informa, Asonarrivée, que c'élait un ouvrags heaucoapplus sérienx qni i'attendait. On Ini ditqa'un nouveau sonlèvsmentdes exirömistesavait été organise APétrograd, que des mi¬nistres s'y tronvaient compromis, que 'iahut en éiait la conclusion d'une paix ' sépa-rée.Les soidats démobiüsês devaient, parait-ü, a Ier de maison en maison massecrer lesbourgeois ; la senie possibililè de Öéjoucr lacomplot était de s'assnrer l'assistance dsstroupes du front. Le général Kornilof' avaitdépAcrp oyè ia majeure par, is do son arméecoïure Pétrograd et s'était iraprovisé dicta-tear temporeire ; On croyait d'ailleurs queM Kerensky était d'aecoid ayec lui. Lescfflssars ree-rent chicun 150 roubles pourleurs dépenser. lis r'-gigcèrent Moscoa Iaudi,en apnrenant la vérné et en Ihant ia pro-ciamaiion de M Kerenski;Le cjênéral Lukomskyest arrêtêLe géeé- ai L-.ikomsky a é«ó arrè é en ruê-nse temps quo le général Korniloff, auqufttil s'étai/. join'.

Le Général KakdineLe grand Goased dos troupe, osaqnes daDon, siégeast a Novotchorkssk, ay-mt recul'ordre dn gouvernement provisoire d'ariê-ler i'afaman Katsdiae a répondu qa'it napouvait pas obeir a eet ordre, Kiiedi.ns de-vant assisier ie 16 septembre commc atamandéteguóaia conference militaire habitueüedes délégués cosaques pour foarmr toatesles explications nécessaires.En rriêine temps, ie Gonseii a vaté une ré-solruion protestant contre l'accueation p-'.r-téa con ra les cosaques d'avoir sympathicéavec la coütre-revolution.

Un ordre du jour du général ValouievLe gsaérai Ya oniev, commandant ea chefda front Oaest, a lancê un ordre du jocr Afes arinëss, annonpant qua i'ennemi s'eui-vra des suceès df IVgi.I! ne somdi*il e pas et prépare ia rupturedes fronts do D. insk et de Minsk.S'i; rénssit, ia Patrie et la Libarté seroatperdees.II exhorte les soidais A laisser au gouver-nement ia solution des questions intérieur»et da ne plus penserqu'an mamtien de iadiscipline et de ia capacitó combattanta deiarmées.Un démenti deM. Savinkof

M. Sivinkof, qui gérait prêcédsmmsnt Ieministère de is guerre et qui a été chargépendaat queiqaes jours ds commander lapiece do Petrograd, déclare qu'ü n'a pas dis-tribué aux maximalistes ies 40.000 fasilsdont i! a été question. I! craignait trop qu'iisn'en fi-sent nieavais usage.a — m

LaOuBStiondelaPaixLs r-5ponce de l Allemagiie

h la Noie poutilicaleSsion ie carrespandant da Diüy Tdrgraph&Rotterdam, ls bureau da la prosse du mi-nistèro des affaires étrangëre3 de Berlinëxéculerait an ce moment, sous Ia direclionde M. de Kühlmrnn, une asscz habile ma¬noeuvre ayaiBt pour objet de troniper iesallies et ies nentres sur ies intentions da.gouvernemrnt inipériat.Le3 journaux aueuiands firêntrécommentgrans bruit au sujet de la prochsine ré¬ponse du goaveraernent allemacda la noteda pape. Dans la journée de samedi, oaannoaci que la répoase allemande serailcommnnlquée aux agencesdans le cours daia journée. Puis soudain, A 3 heures dal'après midi, la nouvelle fat démentie partêlépboae. Oa apprit simaitaném3nt qu3trois journaux de Berlin de tsndauees poii-tiqaes divers83 avaient été sapprimés.Cette manoeuvre tend évidemment Acon«vainer o ies alliés qoe Ie gouvernement alla-mand fait les plas grands efforts pour pró-'santer un programme de paix raisonnableet qa'it en est empêché par ta résistance d»i'opinion pubiique aliemande.D'après le cörrespondant du Daily Telt'graph a Rotterdam, Ja réponse allemande Ala r;o e pontificale ne contiendrait ausoia-ment aucune- précision.

M. Micïiaelis espèrs !a paixLe Berliner National Zeitmg annonce queInrsque ie chanceder impérjal Michaslif qeit-ta Stuttgard, une fonls énorme était masséaA ia g-tre, ehantant i'hymnc national.Lo chaccsiier apparut A ia portièrs da son,wagon ei dit aux assistants : « Espérons quanous aurocs iajaix cstte

Page 2: Tr torn— IMM (^= Fages| … torn— IMM (^= Fages| 10Centimes—FftïIlONMMATIN—10Cento {«%kPagres} Mardi18Septembre1017 Tflfrwri««mrBra«mra.teMt^ Aiiainisiraleup-Déléijuê-Gérant

Le Petit H.iVie — Hardi 18 SèptemKre1917

LE CAS TURMELUne déclaration de M. Paul DaschanelUn rédacteur du journal Le Temps a dft-Boacdé a M. Paul Daschanel, président de iaChambre, ce qn'il savait, an sujet de la som¬me trouvée dans un vestiaire de la Chambre.11lui a répondn :« Le 10 jnillet, un questeur m'informaqu'un garcon de la Chambre, en rangeantflesvestiaires, avait trouvé la veiile dans la par-tie de l'un d'eux a'.tribuée k M. Tunnel,nnt enveloppe onverte, saus-adresse, conte-nant 23.000 francs en billets de la Banquesuisde (aucnne autre p:èce, aucnne indica¬tion) ; qn'il l'avait, suivant la règle, remisea soti-ch' f ; que celrri-ei i'avait fortée k laqpesture, et qa'ecfin la qr.eeture I'avait dé-pr.sée a la caisse, en attendant qu'on vlot larcciamer.« Peu après, tin aulre questeur m'informaqu'un individu paraissant suspect vcaait datemps ea temps s'entretersir avec M. Turmeldans la sille des Pas Perdus. II ma pria demc-tlre ie ministre da ('intérieur au courant.L'iudividn enqueslion fut surveilié.« L'enqtróic continna pendant la sépara-tion de la Chambre. fi'antre psrt, M. Tor-mei avait quitté Paris dès le 17 jutllet, jecrois. Ii était è Loudéac, ct il ne reviat pasavant nctre prorogation.« Etant dooné ces cireoastacces, nousEvon» décidó de contineer a recevoir iestclairc ssements que i'eeqnêle pouvait four-mr et de voir noire collègue dè3 la rentrée,d'auires procédés pouvant présenter, il tonsles points de vue, des inconvénients plusgraves.« Voos savcr. le reste. »Une iettre de M. Turme»

D'aulre part, M. Turmel a éié convoquélondi nialio, dans le cabinet du présidentde ia Chambre, en préieoce des questenrs.Vivtm nt et Ionpoement poussé de (aireconn, itre i'origme de lasomme troavéedansson vestiaire, ainsi que ics norns des roai-rons qui Ia lui ont versée, il s'y est refasó.Un quart d'b.eure après, il est revenu de-macdcr une audience et il a écrit la leltresuivante :

Paris, 17septembre.Morsleur le président,Messieurs les questears de la Chambredes députés.

Le payeo-etit qui m'a é(6 fait Fa ètö par Ia Ban|tie fédérale suisse et arait pour objet Ie payetnei.t de eonseils donnés pour bénéficierde droitsfiscaux cl simiiaires, en France.

I. TUBMEL.Le Figaro dit qua Ie gouvernement ne sedécidc ra pas a repondre a l'interpellation deM Turmel tant que le député ne promeltrapas d'expïiquer ia provenance de la sommeen billets suisses.

Un engagement naval dans la Balliqueserait prochain

Une dépêche de Stockholm, 16 septembredit que, selon un tóiégramme, lei naviresde guerre ademands ont dfttrnit les champsde mines qui protégeaient l'entrée du gonede Riga devenue aiasi libro.La lloite russe s'est retirée dans Ie Nordvers sa base principale.Un grand nombre de sons-marins allemanos ont fait leur réapparition dans leseaex Calandaices et Ton s'attend k una atta¬que navaie.L'entrée da golfe de Finlande est délenönspar ies forces principals de la flotte russe« Sans laisser de traces »D'après des détails donnés par fes journaox sur I'attaque des sons-marins de deuxgoéiettes ar.glaises, il sembleralt que les pi¬rates ess&yent de cooler ie3 navires « sanslaisser de ir, ces ».Lv goélette Jane Williams- n, d'Arlovv, estconiée le 10septembre dausl'après-midi parnn socs-marin qui ensuite continue son feusur l'équipage réfugié dans un canot ; lorsqua l'équipage fut recueiili par un chalulieranglais, on tronvadans ie canot lecapitainele tecond ct un matelot bieisés et trois autres hommes morls.Le 11 seplcmbro, Ia goélette William , deDublin, est altsqnée par un sous-marin quila coule et qui ouvre ensuite ie feu surl'équipage avec des shrapnels, un hommea été fa'essé.

LAGÏÏIEEEAÉRIENNEUn avion en Hammes

Un appareil qu'ailaient livi er deux avia-leurs roiliiaires, ies frèrc s Tessier, cs1.tombéen llsmmes sur le lerritoire do Beauchamps.Les avia'.onrs ont été carbonises.Uns tentative d'évaslon de GarrosL'Aftmblodt apprend qu'un Suédois dunoin dc Kavl llolmborg vient d'être arrö é enAUemsgoe pour avoir lenté do fairs évaderle eéièbre aviatear francais lloiand Garros.

ie GèaéralRiberprayest tué devantVerdun

Un clief valeurenx, lo généra! Riberpray,vient da trouver une mort glorieuss devantVerdun. Ancien professeur il l'Ecoie deguerre, oü il fut chargé duraut un certaintemps du cours do lorufications, le vaiilantsoldat, qni avait rempu les fonctions desous chef de cabinet do M: Berteanx, au mi¬nistère de ia guerre, partit au débat do laguerre comroo colonel dn 10e régiment dugénie. La science et ia bravoure qa'il dé-ploya au Bois-le.Prêtre le fit nommer rapide-mect générai de brigade. G'est en renouve-lant ies móme3 exploits eomme générai dedivision au bois des Caurières, qu'il vient detomber au champ d'honneur.

EN ANGLETERREComment est mort lord KitchenerM. Cooper, le depute anglais qui interpellaè la suite du sinistre oü périt lord K tchener,cléclare dans Ie SundayUn aid qu'il n'y a plusaucuu doute a avoir sur ta mort de lordKitchener. Ii a été noyé et 1«naufrago dontii tut victime a été causé par une bombapiacée sous la salie a manger du croiseurpar des agents atlemands.

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lïJV SUISSE

chen et ie capiiaintOutn. It y a cn danscelteaffairevicgt-cinqarrestalions.Rehmrecevait1,500francspar moisd'ap-poimementsflxrs,et 1000francspar Infor¬mation intéressantesur la France.Cet ar¬gent lui était payépar Ie service qllemandd'espioncago.II se faisaitexpédierdes mou-choirset desgants de France,sur iesquelsoa écrivaitavecuneeners spéciale le&ren-seignementsqu'on voaiaitdonner.

ProcésenliantstrafcisonenItalicLes journaux annorcent que les débatsde plusienrs procés en haute trahison vontsa dérouler devant Ie tribunal militaire deRome.Panni les inculpés de ces divers procés setri uvent ceox journaliste?, M. Santoro, di¬recteur d'uuefevue maritime, qui, avant iaguerre, séjourna en Autr.che, et M. Mansue-ti, correspondant romain d un journal mila-nais.

Cn arrêle vingl-cinq espions allemandsOa vient d'ariêter dms p-usieurs villes deSuisse et en pariicmivr i Geuève, unequan-tité d'espions qui travaiiiaient conire laFrance. Le chef de la bande est un certainHermann Hehm qui diiigeaitses sons Ordresavrc sa fernme Jniie Robellas, origlnaire duVal-is. Rebm est nn ancien luibur qui -ha-bi'ait Ia Suisse depnis queique temps.On a tronvé clirx lui, k l'imérieur d'unbuste de pldtre, une gro>.-esomme d'argent.II etait en rapport avec dis Allemands duconsulat de Genèv<\ nn lientenant-coionelsuisse. II remeU.it ses ienseignem> nts èdeux espions aücmaudsnotoires,Snnons-

LeComitéd'AcüonEeonomiqueLe Journal Ojjiciel pub! ia FarrêLÖ soïvant'Cxant ies attibutions et ie fonciionneaientdu Comité économique, icslitué pir Ia dé-cret du 12 septembre :Article premier. — Le Comité écorsonai-quo a pour mission de coordonner Factiondes adraiüisiratious et services chargés desintéréts écotomiques du prys, particniière-ment en ce qui concerna ie ravitailiementde l'armée et de la population civile, en raa-tières, matérieis et objets d'alimentation,leur production, acquisition ot réparlition,ainsi qce les transports et affrètemeiits denavires.Il snit i'exécuiion des mesures prises keet r fft.Art. 2. — Les sous secrélaires d'Etat aublocus, aux lioances, au commerce ct auxtransports maiitimes prenneEt part auxtravaux du Comité pour l'exanien cle3all ti¬res rentraut dans leurs allribuiions.Art. 3.— Le Comité économique se réunif,sur la convocation do son président, unoou plufisttrs fois chaque ssmaine, snivanties btsoins.Le secrétaire du Comité communique auxdépa' tements intérêssés les décisions, aprèsconfirmation,' s'tl y ar lieu, par le Conseii de3ministresT

DANSLESMES DEGIMïELe nsiDistèré de la guerre communique la notesuivanle su sujet du décret du -7septembre 1917et de l'arróió du 3 du rr.èmsmois :Ed. vue ds coordonner les efforts d"s mi-nistres del'armement et de la guerre afia deporter au maximum le rendement des usi-nes travaillant a la fabrication des materielsde guerre et d'assurer aux ouvrier3 nne uni-lé de régime au point de vue des salaircs, ilimporbit de donner au miniffra de la guerreles pouvo rs spéciaux qui avaient ête attri-hués au ministre de l'armement per Ie dé¬cret du 17 janvier 1917et d'étendre la pro-c"dure de conciliation et d'arbitr^ge prévuepar ce décret.Cette réforme est réaliséa par Is décret du7 septembre 1917.Désormais, les dffférends enlre palrons etoavriers seront réglés par des comités, ausein desquels les onvriers seront appelés daffirmer et k détendro directement leurs in-te»êto. - — __Un arrêté faisant suite au décret préciseles conditions d'applicaiion immédjste dessalaires pratiqués par lo ministère de l'ar¬mement.

L'Affiairs du «BonnetRouge»Un gardirn de la'paix a apportéè M. Cha-not, directeur de Ia police municipale, unpaquet trouvé llottant sur la Seine, conte-nant des lettres manuscritc s, paraissant êtrola propiiété du Bonnet Rouge et du direc¬teur.M. Chanot a transmis le paquet au caoi-taiue Bouchardon.Ce!ui-cl a entecda Iuadi matin diffé¬rents lémoius parmi Iesquels plusieurs dac-tylograpbes appantnaot au Donnet Rouge,Get apres-midi, il eciendra Marion, en pré-sence de son avocat, M8Gauniche.

Eu qiselQiies Mots—Président, s Bordesux. use corférencc sur leprojet « Snïsse-Oc an », M. de Mo:zie a déctsróque c'f,s.tpar Bordea.x que s'établira le tralie quipermeitr* a ia Suisse üe n'êlro pas tributaire de1'Allcmagne.— Le générai Moshopoulos, gouverneur doConcu, a adressé un ordre do jous*aux troupesslliées, disant qu'il était fier de se trouver parmielles.—On coasidère Ie prince Lubomirski comtneIe presidenl probable du nouveau Conseii de ró-gence de Pologne.— Le roi de Bavièrea recu M.von Hublmann,secrétaire d'Etat drs affaires étrangères.— Lo parii socialistc allemand lieadra, le 14oc-tobre et les jours suivanls, un congrès a Wurz-tourg.— Ea Anglclerre, toules les horloges offieiellesont été, dans Ia nuit de dimanche a iund-, è3 beures, reeulêes a 2 beures du malin.

INFORMATIONSGrave Accident

A la suite d'un ébousemmt è l'arssnal deRennes, douze ouvriers mobilisés ont étébleasés.M. Painievé a décerné la métailie militai¬re k deux ouvriers grièvameni blessé3.

laArrestatlon des incendiaires deCalhédrale de Saint-EtienneL'ei quê e ouverte sur le cambrioiage et Iatentative d'incendie de la cuhédraie deSaint Etienne a amene l'arrestation des au¬teurs de ce méLd!. Ce sont quatre gamins :Jo-mo y Peignot, 15 ans 1/2 ; Cami ]<-Pichot,17ans ; Antoine Fieuret. 15 ans 1/2; Jean-Murie Francon, 17 ans. lis ont fait des aveuxcomplets.

NosAbonnementsL'obligationnons ayant été imposéc defixer le prix du numéro du Petit Havrea 10 centimes,il cn résaltc.que le Tarif denosAbonnementssc trouve desonnaisdlablicommesuit :Le Havre, Ia Selne-Inférïeure, i'Eure,l'Oise ct la Somme: trois mois, 7 fr. ; sixmois, i3 fr.; un an, 25 fr.Aulresdépartemenls: trois mois,8 fr. ;six mois, 15 fr. ; un an, 28 fr.Unionpostale: trois mois, 13 fr. ; sixmois,25 fr. ; un an, 45 fr.Ons'abonneégalement sans frais danstous les bureauxde posteen France.

Questionséoonomiques

UnnouvelAuxiliairede fa Marine-

• ___ .Du front. . .

Cenouvel auxiliaire n'est pas précisé-ment uminconnu ; Fliydravioucstdumè-me%e quel'avion et celui ci est déjaunevieilic connaissance.L'un et 1'autre ont debeauxetaIs de servicesmais la carrière deriiyJravion s'annonce sous les meilleursauspices.Audébut de la guerre, cet appareil dereconnaissanceavailélé adjointd'einbléeanos patrouilieurs. La rccrudescèncede lacampagnesous-marine lui a donnc sou-dainementun roleplus considerableet l'ona dü sans retard cn augmcnler 1c nombrejusque la U'op réduit. Ce n'est pourlantqu'un débutmodesles.II est question,pourl'hydravion,d'auiresobjectifsque les soas-marins.On faisaitressortir ces jours-ci qu'em-ployéct combinéavec ies navires de sur¬face, les bombardes,les dragueurs, Icsna¬vires de plongée,et les mouiileurs de mines, Fliydravionpeut et doit êlre, dans laguerre dc cóte, une unilé offensive.I! ser-virait aveceffieacitéa la deslruclion desbatteries, de leursmagasinset casemates,et dansIé réglagcdu tir des Mliments dehautemer.E'nsomme.cc n'est pasune nou¬veautépuisquedans les attaqueseontrelesnids desous-marinsdeZeebrugc,unepartiede ce programmea élé réalisée.Laméthodeemployéeaurait cependanthesoind'être élargie en reprenant par labasetoulesnos théoricssur Ic « siègema¬ritime », en faisant entrer en ligne decomple« eet instrumentsi puissant,si sou-ple, si commodea qui sait ct a qui oses'enservir. »Commearmede combat l'hydraviondé-bute. Lestcchniciens sauront lui préparerun avenir glorieux.La place qu'il oecuped'ores et déjadans nos unités navales endonnela certitude. Mais il est un autrepoint-sur leq.t-el, saus risquer d'indiscré-tionmilitaire,on peut insister : e'est sonempioicomme« batiment de commerce»,—parfaitement comme«navire volant»1L'avionmaritime,depuisquelquetemps, arendu degrands services.dansles relationsintermaritimes.II est tout désigné dès aprésentpour les services postauxexpress.Onpensea en faire une sorte de « malleaérienne». Pour le moment, l'idée paraitpeut-êtrehardie ou de réaiisationajourna-ble. II n'en est pas moins acquis que lesAnglais,pour éviter les longs transportsentre leur ilc et les Itides, ont jeté toutrécemmentles bases d'une ligne aériennede Londres en Exlrême-Orient, avec denombreusesescales,cela va de soi.Ainsise précise peu a peu Ie röle deFliydravionqui, désormais, au-dessus desmers, franchira rapidement les distances,permetlra les éclianges de courriers, et,dans un avenir peut-ctrepas trés éloigné,assurera le transport des passagers ayantdes raisonsitnpérieusesd'écoarter les tra-versées.On Fa vu ii y a peu de tempslorsquel'un de noshommesd'Etat passalaManchesur un de cesesquifslégers.Y a-t-il vruimentd'auires emplois, horsdc la guerre, réservés aux hydravions?Sansrien prophéliser,on peut dire qu'ilssont nombreux : surveillance des cóles,sauvetage,Iraliopostalaussi bien dc paysa paysque des flottilles de pêcheurs auxporlsd'attacbe, croisièrescótières, inspec¬tion maritime,transports divers au-dessusdes baies, d'iies a iles, etc., clc. Désa pré¬sent Fusage dé Fliydravioncommeauxi¬liaire de ia marine rnarchandeest sorli dudomainede la fanlaisie. Aux hommes ré-fléchisqui, méthodiquement,le régleront,l'adapleront,il procurera sürement, dansles compétitionséconomiques,des avantages certains. Nesoyonspas les derniers inous en renJrc compte, nous qui, cheznous, avons vu s'éiever majeslueusementde noseaux Ics premiershydravions.

U.nHavrais.

Grave accident au camp de SatoryUngrave accident s'est produit an c-inp de Sa¬tory.Au cours d'expériences, une grenade que mani-palsit Ie sergt-nt du génie B audoin, age de qua-rante deux ans. a éciató. tuunt le malheurenxsous-ofiicier. Un sapeur, ns.i mé Leroux, a étégrièvement blessé ; on l'a transporté a l'bopilalmilitaire.

Les dynamiteurs de QnébecJoseph TremMay, arrêté sous 1'ineulpaton decompiiciiéduDs1'aitentatcontre lord Aibolsisn, aété condamné a buit jours de prison pour avoirrefusé de témoigBercontre Eli Lalutnière, princi¬pal accusé.II a décUré n'oser ioformer Ia justice par crain-te d'être frappé, ainsi que sa femine et ses en-faots. par les malfaiteurs reslés en liberlé.Deuxindividus soupconnés d'svoir trempé dansie c .nipiot ent pa se sauver dans la montagno deLaurentuct sontactivemcBtrecherches,

Morts au Cliamp d'honiieiiï'La nouvelle est parsenuc hier de fa mortdu jeune soldat Norbert Seguin.fils denoiracoccitoyea M Seguin, tailleur, boulevardde Strasbourg, 67.Soldat de la classe 1915, afféCté d'abord èline section de brancardiers, puis an 24«d'iofanterie, il passa p: r la suite au 129«,puts f it fioaiement versé au 5®.C'f-tait tin de ces jeunes doat le courageeach ut sous soa sounrt tme Urmeté et unerésuiotion virile qui ont accompli legranddetioir avec un dévouement abeoiu.Robert Segoin a éte tuó sur le frontde , au cours d'une attaque ennemie.Trois de ses camarades, liont uu lieutenantet uu aspirant, sont tombés k sss cötés.M. P.irrain, premier clörc de M®Gosselin»notaire, déjè cruellement éprouvê par iadisparition d'un de ses fils survenne il y aun an, vient d'avoir la douleur d'apprendrela mort de soa fils André, soas-lieutenant au4038régiment d'infanterie, tomüé au eiiampo'houneur k ,1e , frappé d'unebalie en pieine poitrine au moment oü ilcnlrainait sa section.

ï.érjtos» dTionnrurSont inscnti sur Ie tableau special de laLégion d Honnenr, pour clwviii' r : Brox,lieutenant au 236° d'infanterie ; Brumon,sous-iieutenaata titie temporaire au 274®.

yiéüiallfc militaireLa Médaille militaire a été coniérée ausoldat Georges Consell. du 3J9« régimentd'infanterie, avec le motif suivant :« Agent de liaison trés courageux. Au cours de1'aUtquedu 1917a élé tres gricvementblessc cn assnrant Ia liaison sur un terrain dé-couvcrt et violemment battu par te feu de l'en-ncmi. Déja eité a t'ordre. «Antérieurement, M. Gtorges Conseii a déjütétó cité a i'ordre du regiment :k Agent de liaison trés brave ct (rès dévouê,volontaire pour les missions périlieuses. »II a été bicssé trois fois.Domicilié au Havre, rue Berthslot, 38, ilest lo fils de M Frarc.ois Conseii, anciencombattant d» 1870 et étabii entrepreneurde couverture, 63, rue de l'Egiise.

CltatloM sk TSrdre (lu Jou .»Du Regiment :

M.E. Saint-Marlin,de Fécamp, caporal au 167.régiment ó'infaBterie, a été cité en ces termes al'ordrc du régiment :o Sradö énergiquo ; a conduit sa fraction aveccslme et bravoure dans les diffêrenles affairesauxquclles a pris part soa ucité durant la pé¬riode duM. Henri Ledcnlu, demeurant i Boibee, ruoAzsiias-Selie. brancardier su 329»d'infanterie, aété cité a Fordro cu régiment en ces termes :c Au régiment drpuis ic débnt do la campagne,déji cité a I'ordre pour sa conduite au feu a labataillodo la Somme, s'est encore sigaalé par sondévouement &u cours des operations en coopé-rant a la relève,des biessés sous les feux les plusviolents dc l'artillerie cnnemic. »M.Georges Duval, so'det au 120»d'infanterie'demeurant chez soa pére adoptif,M.Amédée Pol"Joppe,run Saint-Eostache, a Bolbec, a élé l'objetda ia citation suivoiile :« A enievé trois Iignes de tranchées ailemandes-et conservé lo gain effeclué maigré une violcnieoontre-atiaque. S'est portö av-c Ia pius grandebravoure, sous un feu violent, a i'aitaque d'unviilage fortement dóf«.nduet puissamment orga-ni'é. A enievé Ic village, piis un canon, cinqmi'raiüeutes et fait 170piisonric s. »M.SI(reet Bigot,de Féeamn, B, rue do la Fon-laine, cavalier au 4»cuirassiers a pied, a été deuxfois eilé : Ordrede ta division :« Grenadier(i'élite,chargé de fecoiinailre et de fou ller io psrc ducba'esn do la 41.. ., a rempii sa mission maigréun violent barrage d'artilierie etlc tir coniinudemilrai'leuses ennemies. » Ofdro de ia iingade :« Soldit cóura*eux, syant parlicipö a do nom¬breuses patrouilles, lilessó Ircs gravemeut aucours de ï'une d'eiics, dans uno rencontre aveci'cnncmq la nuit du 21janvier 1917.»M. EmileCriqaiocbe, 37, ruo Queua-de-Renard,a Fr.camp,soldal au 11»d'arlillcrie, mort pour laFrance,a eu lacitaüon postbumo suivanle ; «Excl-lent canonnier, conscieuckux et courageux. Aé!é lué a son posle psr Féclatemcijt d'un obusennemi, dans la nuit du 29 au 39avril I9i; »Le soldat Justin Prolo, du 159»régiment d'in¬fanterie. a été cité en ces termes a l'ordro du ré¬giment :« Soidatayant donné maintes fois des preuvesdé courage ct de dévouement. Dans les périodesdu au et du au 4917,coaime cui¬sinier do compagnie, a toujours assure d'une fa-C.onpaifaile, maigré les bombardsments les plusintense?, te ravitailiement de son unilé en pre¬mière ligne. »M.Proto es' domicilié rue Charles-Alexandre-Lesutur, a Sainte-Adresse.

Fécamp, caporal au 163»I'ordre du régiment en

M. E SaintMarlin,dad'infanterie, a étó cité aces termes :♦ Gradéénergique: a conduit sa fraction aveccslme et bravoure, dans les diffêrenles affairesauxquelies a piis part son unité üurant ta périodedu au 1917.»M. Louis-Juste Buboc. soidat colonial, de Ber-nières, a éié d'abordl'ot jei do la citaiioa suivantea i'ordre du régiment, en dsie du 18mai 1917:» Biessé en se porlant bravement a l'assau! despositions emrcmies maigré unTeu violent d-"m-facterie et d'artilierie. »A élé cité a Fordrode la brigade pour le motifsuivant :« Volonlaïre par deux fois pour fai-e une pa¬trouille destinée a simuler une altsquo sur iestranchées ennemies ; s'est parfaitemeat comportósous Ie feu, montrant ie pius grand courage et Ieplus bel espnt de sacrifice. »Le soldat Louis Duboc avait été blessé deuxfois et cité a I'ordre du régiment avec Croix deguerre, en 19151916.Titulaire do la médaille dcTunisie et du llaroc, ce braveappariient a i'arméefl'Orjentdepuis novembre 1916.Ii est lo neveu daM.A. Hecquet, le devoué trésorier de la Socieléd'Emul&tiondc Bolbec.

De l'Artillerie lourdeLe maréchal des logis Léon Afi'agard,du 84'ré¬giment d'artilierie lourde, a été cité en ces ter-mes a I'ordre de l'artillerie lourde. :« Sous-officierénergique, dévoué et conscien-cieux. S'est fait reroarquer par son attitude, ionautorilé sur ses hommes dans 'les moments lespius diffieilesdes journées do préparstion d'atta-que du 191', sur ia . Au front de¬puis ie début de la campagne, a éié déja b:essódruxfois. Rend a sa batlerie les meirleurs ser¬vices. »M.Léon Aflsgsrd, av3nt la guerre, étsit journa-lier. 11est domicilie rue K:éber, 21.

®5e2sa«flffliastNous e>ppf,no::savec piaisir qua M.Vassia,vice-consul o'Itabe, vient dc re promn,par Je gouvernement franqah, officier derinstrection pubiique.C'est un jaste hommage k notre ami qui,depuis quaranto années, professo au Havrela langue italienne, sou dans les cours pn-b'ies, organises nagnère a l'Hdtel de YUIe,EO-t.a ia Sociétédes Employes de CommerceNos felicitations a M. Va-sia dont la dis¬tinction sera accaeillie avec ia plus légitimesympathie.

D.'coralion beigeJeudi dernier, k 3 heures dé Uaprès-midi,è l'flospice Générai, le general comte deGronne, accompagné dn commandantBronyère, la P ace beige, et du médeein-chef francais Mercioile, a remis an brigadierPerraudin, ds ia gendarmeris de Saovic, lacroix de cliavaiier de I'ordre de Lêopo'd.Cette belle distinciion a été accocdee ausyropashique brigadier en recompense desservices qu'il a rendus a la gendarmeriebeige et aux réfugiés.M Piiratidin est en traitement, poar ma-iad.o, k l'IIospice Générai.

Nonvclles MiiitaireaM. le lieutunaijt colonel Ariiüd, daest pr. m <colonel et maintenuM. Saubourra, lientcn-.nt-colonei aap^ssd au 129®,commandant dn depót.M Limesit-, capitaine, faisant fonctionsde major au 129®,est nommó capitaine dacompagnie au corps.

236®,

28®,

Canftefl ?5unirlpal du UnvreUna reunion du Conseii municipal auralieu è I'Hotel de Ville, le Mardi 18 Septem¬bre, d 6 heures du soir.

OP.DRE DD JCÜR1. Communications;ï. Compte administralif deffexcrcice 1916: rap¬port ;3. Indemnitês familialesan personnel ouvrierdes services municipaux.modification;3 bis Conseiimnnicipal. procés-verbaux, steno¬graphic, demande de M B »nel ;4. Plantons, indemniié a'habillement, augmen-laiion : rapport •5. Personnel de la police, rétribution d'beuressupplcruentaire de service : rapport ;6. Emprunt auprès de -la Caisse des Retraitesdes Cbeminsde fer de l'Etat. contrat : rapport ;7 Crlaiion d'un impó>municipal de guerre surles plus-values ; voeu: rapport ;8. Créaliond'un fonds de subvention pour lesSoeiéiés cooperatives : rapport ;9. Coaiilé d'assislance «ux travaiileurs indo-cbmois. publication sur l'lndt chine et la main-ü'iearreindochlooiseeaFrsace,souscription;

10 Les Etanlissemtn s (t'Ariilkde beige pen¬dant la «uerre. souscription ;II. OEuvremiternell', demanded'aogmentationde subvention : rapport ;13. Association franco-norvégienne, demandede subvention : rapport ;13. Associationdes grand3 ports franf&is, de¬mande da subvention : rapport ;11. Charbon (anihracite), fournilure, marebó :rapport ;13. Charbonpour la popuiaiion civile, demandedc M.I.ecomte : rapport;15. Achaide lail condénsê, marchê : rapport ;47. lioucherie municipale, situation : rapport-;18. Création d'un Comito de surveillance désprix ;19. Union Amicale des SlénogropbnsPrévost-Delsuusy, démandede subvention • 'apport ;20. Société dc gymnaslique F «Avenir du Ha¬vre »,'demande de subvention : rapport ;21. Ecolodes Dousnes. demande de subventioncomplémentaire : rapport ;22. Ecoles communaies, livres de prix, affecta¬tion du crédit ; rapport;S3. Cantincs scoiaires, Ecoles maternelles, in-dimnité de rcmbmirsemect : rapport ;24. Cüs-c des Eco'es, marches avec les four-nissrnrs 14»trimestre) : rapport ;24lis Forél de Menigeen, avenue circulaire,ConsoiidaUondes talus, rapport ;23. Etubüssemenlsde fcienfaisance,avis sur di-verses dèlibérations;26. Hospices,comptes de 1916,budget a^-ition-nel de 1917. rappoit ;27. Bureau dc bienfaissnee. comptes de i916,budget addiiionnclde (917: rapport ;28. LegsViofietto,affictaüon des arrérages de1917: rapport;29. Legs Lecourt, affectation des arrfrages de1917: rapport :30. Personnel des Fourneaux économiques, de¬mande d'augmcnlation de salaire : rapport ;31 Prix de vente de3 briques, réviiiou : rap¬port ;32. Société Itavrsise d'Energie électrique, de¬mande a'ciabfissemcat d'une galerie sous ie trot¬toir SudEst de ia rue Chtrles-Lsffile: rapport ;33. Ecote de lilies rue Massilton,remplacementde la chsud ére ;3i Ecolo dc garcoss rus Jran-M.icé,remplace¬ment des irouitieres : rapport ;33. Groupe scolairc de l'Eure, pianchcr3du rez-do-cnaussóo, proposilions : rapport ;36. Héle!de Ville,fermeture par des portes descscaüers latéraux : rapport ;37. Conteniieux questions diverses ;38. Pensions do retraites ;39 Demaadcsde spcourv; rapport ;40. Fournilure des etïets d babiitcmant au por-?or.nel dc la police, de Foc'roi et des sapeurs-ponpier?, demande (Faugrneniationdes prix : rap¬port ,41. Lvcée de gsreonxet lycöc de fifips. bour¬ses communsles pour F^cée scolairo 19171918:rapport ;42. Eoole Normaled'instituteurs et d'instiluiri-ces. demandes do bourses de trousseau : rap¬port ;43. Bourses de séjour en Anglclerre : rapport ;li. Ecoles nalionaies d'Aris et métiers, deman-des de bourses, anaoe scoiaire 1917/1918: rap¬port ;43. Cons'rvatoire national de Musique et deDMamation, demande de renouveiiement debourse : rapport ;46. Ecole'supérieure de Commerce,demandedebourse de FEtat, avis du Conseii municipal : lap-port ;47. Assisiance aux families nombreuses et suxfemmes en conches ;48. Asiie dc Itïlteville, demandes d'admissionrapport ;49. OrpbelinatMassey, demandes d'atimisstonrapport ;50. Assistance aux vicillards.

Chambre «5e Ccmoivrce cïss EïavrreRégime general desprohibitions d'entiéeLe n inistre du com merco appelle l'atten-tion du commerce sur I'ar.' ête fixant le ré-g me générai des prohibitions o'eotrée, pu-biié au Journal officiet,ie II septembre der-nier.Un exemplaire do ce journal, sur lequelont éié inentionnés les errata publiés les 13et 16 septembre, est dépose au secrétariat dela ChTOibre de comme! ce, oü ies intéresséspourront en prendre commanication.

Associationd'aideaux VeuvesDE MILITAIRES DE LA GRAMDEGUERRE{Armies de terre et de Mer)

Le Comité du Havre a tenu son assembléegénérale le 17 septembre 1917. A cette occa¬sion M. Dubosc, président, a psésenté tinsnbstantiel rapport sur le fonctionnement del'ceuvre.Nous en extrayons les passages suivants :Mesdames,Messieurs,

I! vous semblera ptml-ètre que,depuis la consti¬tution de notre Association, ii s'est écoule unti mps assi z long jusqn'a ce que nous convo-qnions notre C<-mitéd'bonnear et ie bureau di¬recteur en Assembléegenérale.Dósirantavant tout que notre oeuvre fut es-scntirl etnent bavrsise, nous tenions, avant devous réunir, a metlre la chose entièrmtent aupoint et a obtenir noire complete autonomie.Ma'gréles mulliples difii-ultés que nou. avonseu a surmonter c'est maintenant chose faite.t.e Comité Centra! a Paris do l'Asso 'i-eiond'Aideaux Veuves nous demandant une trés fortort'dcvance qui s'éievait jusqu'a 250/0 de dos re¬cettes, nous avions, eDprésence de ces exigen¬ce?, cré-éure oeuvre a'Assistance aux Veuves,entièreinent indépendante.G'esia;ors que M. le baionnier Leaucber. pré¬sident .du Comité de la 3» rèeion 'militairedeRouen, s'est aimsblement eiitrcmis pour obtenirde r.ous ('affiliation de notre oeuve au Comitécentral. Ce dernier, en raison de notre insisiance,est revenu sur ses exigences premières. Aussi,par esprit do solidarityet ü'union, et dans i'inté-röt de noire oeuvre, nous avons dissous notrepremière associ tionNous fonunes devenus Sous-Comitéda I'Asso-cialion d'aide aux Veuvcs des Mifitairesde iagrande Guerre, a:mfes de terre et de iner, a Pa¬ris, et üépendant du Comité do la 3»région deBouin.Sans avoir aucuno redevance ó verser a cettapuissante organisation nationale, reconnuc d'uli-li.é pubiique,nons profi-onsde lous IcsavmlHgesqui lui sont r»sorvês de co fait, ét pouvons no-lammerit recevoir de3 döus ot legs avec affecta¬tion spéciale aux veuv'esde notre arrondissemestdu Havre. Nous sommes parliculicrementüeureuxd'avoir pu obienir un tel résnltatVous connaissez 1- cornpo'iiion de notre Bu¬reau directeur qui «si ainsi coastitiió :M. Albert Dub>se, poisident ; Mmes veuvesHenri Spicq et AndreTtiomïssin, vice- presiden¬tes ; M.Louis Drlamaie tresorier ; MmesveuvePierre co Roux, secrétaire, veuve Raoul Laihsm,trésorière adjointe, veuve MauriceP uiilard, se¬crétaire adjo me, veuve Charles Duvalet veuveAugusie Voisin, assesseurs ; MM.Paul Auger,Fr nk Basset,HermannDuPasquier, EugènePres-•cbfz.No'reComitéd'honneur s° composait a t'originede M.le gouverneur du Havre, du M.te sous-pré-b t et de M.Ie maire du Havre ; notre Bureaudirecteur a peasó devoir completer ee Comiiéetit a pu s'assmer lo précieuxconcours des person-naiites suivante» qui ont repondu s notre deman¬de avec ie plus g and empressement :M. i'abbéAlleaume. aichipiétre du Havre, M.leparieur Lefon, M.le rabbin MarxCahen, MmesGeorgesAncel, Boyer Fr mort. Ei Latham,Mar-conrt, Masquelier, O'Reilly, Raou'-Duval, luiesRoederer, Juies Siegfriedel Signidy.MgrJutien avait Dienvoufn, avant son dêpartpour son nouveau diocès• accepter de faire,parlie de noire Comiié d'honneur, mais son eloi-gnement de no re ville nous pnve, a noto vifregret, de son éminente collanarsti n.C'est avec fiorté que nous piaqonsnotre oeuvresous le patronage de ce Comité d'honneur dontchaque nom est la person»ificationd'un dévoue¬ment a toutes fo-dations charitables.Vous connabsez le but de notre oeuvre : nousvoulons apporter une aide ma'érieiie et moraleaux veuves des militaires et matins de la grandeguerre.C'est 14un programme trés vaste et qui nêces-sitera bien des efforts.Aussi, nous n'avons pasIrop de toutes les bonnes volontés gronpees au-lour de nous pour mener a bien notre tScbe.Le rapport rend hommage au dévouementde toutes les dames taisant partie du bureaudirecteur qui sont elles-irêmes des veuvcsde la guerre, et sivent, mieux quo toutesutres, apprécier Ja détresse des pauvresveuves qui viennent, toutes eplorées, soiii-citer i'appui du Comité.Nos concitoyens ont répoudu avec tin grandétan de générosité a notre appel pui-que nousavons rtcueiili a «e jour Ia aouu»« m «ë.iixu&ACS«

Nos depenses se sont élevées jusqu'ici É3-612fr. 70.Nous nous sommes attachés surtout 4 donnerdes secours imnfédtalse! non des secours régu¬liers. A natro avis, c'est la mtilieure métbodo aemployer envers les veuves de toutes conditionsq»l s'adrcssent a nous.D'ailleurs,a cöiè de Féppni mora!, notre but estde procurer du travail ou des situations stablesa nos protégêes,

Nous avions d'abord a nous occuper des veu¬vcs. rnères de famifle, 'iésiranl rosier avec l»ursenfan's ct les élever. Pour ces veuves, qui doi-yent être encoiir8gées et protégées ea premierlieu, nous avons envisage lo travail ó domiciloetacquis a cel effet des machines a coudre. L'Ass's-tance par teTrava l, que dirigu avec tani de tom-péiencu et de dcvouciuent MmeLatham,Uur pro¬curera peu a peu, nous en avons ia certitude, untravail régulier et rémunérateur. Nous nous pro¬posons d'scquérir de nouv Res machines a cou¬dre el des machines a tricoter pour en pourvoirles v( uve» qui en auront bosoin.Par l'obligeante enlremiso de Mme? Bover etFremont, dévouées leprésen'aute d'OEivres quiont assumé la tSchudu procure" des emp ois oudu tra»,ail aux Bmmes en générai, nous avons eula bonne fortune de pouvoir placer bon nombrade nos pro!»gves.15aoutre plusieurs families ont été, par nossoms, envoyees a ta campsgne et cn ont retiré toplus grand profit.L'eijsemble de toules ros bonnes volontés, quonous avons eu to bonheur do grouper autour donou?, permettra ceriainemcnt a noire associationó'apponer uno alténuaóon nu grandes mtsèiesm i eriellos et moraits que nous avons 4 coeurdosout»ger.Etant donnéos nos ressources, il vous pnraitrapeut-être que les dèpens s engagé s par nousnefontpas en harmonie avec t'importanca donos lecettes.C'est t'impression qui se dégagcde l'examen <'escbiffre*.mais il ne faat pas perdro do vue quenotre CEuvredevra doanor soa pieio effort sur¬tout apiés la guerre. It y auia, a ce m,uncut, unopériode do Iransilion, sans doute tres dure, apasser.C'est done une mosure do prulenco nécessaireque do timiter nos dépaoses au minimum t (ij quonoire sciion nuisso s'exercer le plus lorg empspossible.Vous ssvez a qiroi tendent nos rfforls. Nousehorcherons loujours a faire mieux, aussi nousatlendons de votre expé.'ieitca et de voire eoeurles idéés quo vous ponrriez nous soum Itre etqui nous perm Itraient üe soulager encore plusefficacemcnt los grandes misères maiérielies etmorales qui nous sont signatöes.C'estdone sous voire proieciion que nous p!a-Consces r.oftiesfemmes qui oat tout donné pouria Franca et qui ont i nt souffert. tl fautq w nousrccherchions celles que la limiditó ou Famour-propre empcchcat do venir sponianément a nous«findo lour épargeer co qu'eiles croiraiant êtroune humfiia'ionen sollicitant notre appui.Aucuno loforlune ne laiss.»insensiMesles fem-rat'-sde grand coéurqui ont bien vouiu nous pré-ter leur concours. Leur précieuse collrboratiouqu'eiles nous continuerout aciivemcnt —nous enavons la cerlitudo—nous permettra d'atteindre lebut quo nous nous sommes assigné.

Aüprofildes(EiivrtsdeGuerreduHavreLoterie de la « Journéa Kavraiso »Deuiième listo de souscription

MM.Henri Lesag , 20 fr ; les Employé» de I«maison Lesage. lu ; Lecoq frères, 10 ; CompagnieFrar fpiisedes Extraits Tinctoriaux et Tannapts,l,00u ; M. L. Devaux. admifiistraleur de laditoCompagnie.SO;M et MmeEdonard Macléod,100;Dtnifl Ancel et fils, l,60ü; Pellard, 10; Mom-vert et C»,50; Fred. A:setin, 10; Gabsin frö-re3, 200. '

Poar les Igrlealtrnrgdes S»i«yisrsivnhia

Notre ancien coneitoyea, M.Caruiile Ciiar-vet, actnellemeut metuUre de ia Chrrubred'Agriculture du département d'A'ger, et daConseii municipal de Meerad, avail fait vo-t»r par cette derniére ass mblée une nioüoriteodant Afar ilitar l'instaiiatian dans lescom-rnenes d'Aigérie des agriculteurs des paysenvahis, dont 1intention serait de coloniser.M. Charvet vieut a ca sujet de r<c-voir unahelle iettre de rFtnerciement3 de M. FLnriViet, maite de XI®arrondissement de Pu-is,président du Couute de direction du DevoirSocial, oeuvre en faveur de (aqnelie le Con¬seii municipal aviit, en même temps et tou¬jours sur la proposition de eotre ancien con-oitoyen, voté nne subvention. De cette iet¬tre, que publient les Nouvellcs d'A'ger. nonsreproduisons co passage reiatif è i'etabiisse-ment des agriculteurs en A'gérie:Je crois, pour réaliser celte belle pensée aupointdevue pralique, que, après ententr ooire les iliffé-n rites eonimunes (Jel'Afriquedu Nurd, il y au¬rait lieu de faire conn itre aux families des ré-gious envahies, par voia de pub icité, ies faci-iiéïqui leur seraient offertes. Nous nous chargerion3voiorliers de cclle propagande ; il est trés doux,dans le cataclysmeaussi pénible quo celui quanous iraversoBS,de constater les sentiments dasoiidarité que vous avez bien vouiu exprimer au*populations qui ont souffert.Ce réeonfort qui leur vient de si loin sera d'an-tact pius appréeié, et, quelle que soit ia sui'.sdonnée au voeu formulé par le Conseii municipalde voire commune, je snis certain qo'ii aura atj:point do vuo moral une repercussion important!et qu'il est appeié lout au moins a apporter unaconsolation aux maiheureuse3 families viclinesde Ia guerre.

®rast8j»«»rfgi eommrreiaiii I®.V.|( tir Toin ierrée

A partir dé mardi 18 septembre, et jus¬qu'a nouvel avis, les transports de mar-chanüi-es de 2® et 3®categories seront ac«ceptés d.us les condiuons h bfiuelies engare Icca'le, aux Docks, sur les eiiiDrunche-ments et sur les bassins.

Fnndalion Jllrlifl fiaulifpLe maire de la ville du Havre, prêsiaeut de InCommissionarlministretivo du Bureau de bien.faisanee, informe s s concitoyens qu'il sera pro¬cédé, le 15novembre prochain, a la distributionde la somme du 2,t.00fr. a vingt veuves, a raisoado 100fr, pour chacune d'elles, en conforaiité dala donation faite par M. Jean-MichelGautier.Les veuves qui désirent participer a cetie dis¬tribution devront réunir les conditions sui-vsnte3 :1»HabiterIe Havre depuis trois ans au moic»au f5 novembre prochain;2»Avoir nu moins trois eufants vivants donlI'ainénesoit pas agó de plus de 14, ans ac-.complis■;3°Ne pas recevoir, autant que possible, de se.cours réguliers oe FAssisiancepubhque.Les demandes, accompsgnées de Bullelins denaissanco sur papier fibre) des eufants au-des-sous de ii ans, devront èlre remises avant ia1" novembre prochaiD„a M. Ie secrétaire-dircc-leur du Bureau, rue de la Mailleraye,39.Les veuves ayant été comprises da; s Ia réparli¬tion de l'année précèdente ne peuvent öuo ad»mises a formuier une nouvelle demande.

Ka dfMritelion «les SangllersLe Journal Oflicielpublie un arrêiè du ministredo l'sgriculture ótiieiant que des primes serontaüouèes par i'Etat pour la destruction des san-giiers.Gesprimes seront fixées de Ia manièro sui¬vante :50 fr. ar sangüer pesanf plus de 30kilogr.20fr par marcassin pesant de 3 a 30 kilogr.10fr. par petit marcassin pesant moins ds3 kilogrPour tons renseignements complémentairess'adresser dans les mairies.

Cyeli-fe victime d'na aeefdrn#M Charles Wegel, négociant, 5, boulevardde Strasbourg, infonna ia police, landiaprès-midi, vers deux heures et demie, qu'un acci¬dent mortel s'était produit dans la roe Mar-cean, prè9 des Magasins généraux.M. Laroze, curamissai e de la 6e section,onvrit aussiiöt une enquête. Ii coustata,dans ia i"ne inaiquée, juste en lace de la medu Doek, la présence da cadavre d'unhornme jeune, étendn sur nne bicyclette etbaigïjaDt dans une mare de *a»?4; la car-veijeda muihgui'diuavaitéléprojetée.de

Page 3: Tr torn— IMM (^= Fages| … torn— IMM (^= Fages| 10Centimes—FftïIlONMMATIN—10Cento {«%kPagres} Mardi18Septembre1017 Tflfrwri««mrBra«mra.teMt^ Aiiainisiraleup-Déléijuê-Gérant

tê Petit Havre —■Mardi18 Septembre1917beite criaienne, a quelques mètres ducorps.i.e cadavre de I'iDfortnné cyoliste fnttrans-porté è la Morgue ; on iroura alors dans lespoches dos vêtements un porlc-monnaiocomenant 11 fr. GS. une clef, uDe pipe, nncontemn, nn portefeuille et des papiers ancom d'Eraüe Barbier, .égé de 23 ans, né dansIes Co is da Nord, mobilisé depnis le IS juin1916 «ux travaux da port, dornicitfé rueo'Edroiile, 33.D'après les declarations rrcneillics par lapolice, M Bailrer aliait è bicycleite dans ladirection des bissios, tenant la gauche de lachaussée, h ons vilcsse asstz grande, quandil fut renversé par une automobile militairebi tee que c rodoisait te chauffeur Jules Jon-ret. agé de 28 ans, des C. T. II., de la rued'Arcole.It semble établi one cette auto avangaitleutement, tur la drode de la rue, pour en-trer dans les Msgasins généranx, et que lechauffeur prit iouies les precautions possi¬bles, etendan! notamment le bras gauchepour prévenir i'accident.It sera procédé aux constatations médtco-légaies hsbituelles.

FA ITS LOCAÜXDaas Ia soirée de dimauchc. un Beige nommólleniy, vint cbez M.GillesLamberl, 59 ans, cor-connier, 46, rue Louis-Phiiippe, c', «prés svojröéfoneé la porta, ssisit ure boulfilio et ea frappale cordonnier. Celui-ci, qui avait une blessure a!a levre supérieure, a porie plainle a la police depetmanenee, en declarant quo le Beigeétait un dests anciens ouvriers.—Vers deux beures et dernie de I'après-midf,dimanelie,la jeune SimonnoHoily,Sgée (te4 ans,Houtles parents sont domicilies 5, rue de 1'Atlas,travei sait seule la iuo d'Etretat quar,d elie futronversëe psr ie tsxi-aulo n° 9 5!i-Y-l que con-duisaii 1. piopiiélai e, M.DenisGhirardi, demcu-ï'ant route d'Oclevile. 18.a Sauite-Adresse.llelevéo par le coauBeur, 1'enfanS,qui avaitone fracture de la euisse gauche et une blessurea h tê'e. fut trsiiiporlèe a la pharmacie Schmiti,puis a PHospiec Ginéral cü the est resleo enira lemcr.t. 'Un témoin, M. Fernsnd De'avalsde, employé,me Tbieoll'n', to. a déciarè a 1 police que l'autolenait ia droiie dc la chaussée, abant a une viiesseirès inodérée, mais que le chauffeur, par suite dupassage d un car éleelrique, no pouvait prévoirl'aceident.— Lundi. è 5heures irois quarts, le posle cen¬tral des sapeurs-pompiors était aveiii qu'un in-ceniiie venait do so déclarer a bord du steamerbeige Amêhe,smirrè au quai de Marseille (partieSmli. ... ,En pereant un trou dans le gaillard arnerea l'aide de la itin.iéro oxhydrique,un hommeduboid avait mis le feu a des ci/isses de poudre,cordages el liquides Inflammables piacés sous legaibasd. _Les fourgons-pompes n52 et 3 furent dingessur le quai de Marseille.Sons les ordres du sous-lieutenant David, il fallal a peine vingt minutespour êcaiter tout danger ; on no fit usage qued'une petite lance. Les dcg&tss'élèvent a un mil-Iier de francs.—AndréDelvaux, 42 ans, sujet beige. i>ansdomicile, a èié arrété par l'agent Loyer,a lEpi-a-Pin. en vertu d'un mendat d'arrfit du Parquet duliavte, pour participationa un cambrMage com-tnis dans une épicerio de la rue des Bempai'lset,en outre vol d'une bicycleHc.Son complice dans le cambriolage, un nommèBetrue. a èié arrêlé anssüót après leur méfait.Delvauxfit rébeiiion au point que des soldalsargiais durent irdervtnir pour l'amener au postodc police de la rue Guillaume-de-Marceilles.Puis,avaot biisê Ia porie des W--C., il s'évada en tra-versanl un dorioir de la caserne de passage eten descendant d'une fenêtre dans la rüe, a l'aiaed'un drrp.11est BClivementrecherché.

•mijtgf*

OBSÈQUES DE RfHLITAiRELe» obè.wes da eoidat belpe Pornox (Al*-sèr e) au 2« carabiniers, domicilie a Water-maê (B'iUique), auront iieu le mercredi 19septembre, a 8 henres et demio da matin,a i'Hospice Genera!, rue Gastave-Flaubert,USbis.

La Peilte Pensionnalrelitejtiiis{itHiss!MiialiLe <iant de Molly (Dramc)

14, rue Ed.-Larue Pathéet HarryJournal,ets.Aujourd'hui, Solréo

iliumGAUMOMTF?aoc?scaBEBTiNidansCapriceTragiqae

KURSAAL t.'SSPsapHarfilssipetJesditipermaneEtöb2Ii.1/2iItle sole a S*henres

L'EXPLOSION DUFORTD2GrandDrams d'aetualitó

MEKCKGDI KELACHE

Communications<§ivers$sExplosions de miaes — Nos conciloyenssont prCvenus qu it sera procédé sur les tr&vauxdu port a une serio ti'éclatements de mines, auxdales et beures sutvantes :Mardi18septcmbrc, marée du soir è 8 b. 43.Mercredi19,mareo du mailn a 9 heures, maréedu soir a 9 b. 1/4.Jeudi 20,marée du matin a 9 h. 1/2, marée dusoir a 9 b 3/4.Vendrrdi 21 marée du matin a 10beures, maréedu soir a 10 h. 1/i.SsmediSg. marée du matin a 10b. 1/2, maréedu soir Ou b. 3/4.

Servies des Eanx. — Arret d'nvi. —Pourréparatioa surbraconement d'abonné. la conduited'psu de ia rue do Norraandie (cnlre les ruesKébert et de i'Observasoire)sera fermée aujoureü bui mardi, a 9 beures du matin ct pour ua-pauie üela journóc.

§ulleün des .§8siê(ês.ïeunesse Soclallste du Ilavre. — Ge so'r,a8U 1/2 P'éci os, au siége soeitl, 73, rue Kr~nsst-neuau (focald.- l'Iadependaate}, causerie parun membre du groupe socialiste.Tous ies jeune* gens s'intéressant a ia ques¬tion sociaie soat cordialement invités.

Socioïé Amicale di'S Accordéonistes Hrs-vrais. — Les soeiéieires soat priés de rnpporterd'tiigoDCOles instruments qui sont en leur pos¬session. In dimanehe 23 courant, au siege social,rue Labédoyère,62.

TRIBUN AUXTribunaldeSimplePoliceAudience du 14 Seplemire 1917Présidence de M. Contray, Juge de Paix

(3®Arroudissement)An cours de ct Ue audience les condam-nations suivantes out été prononcées :Bixes et lapages. 8 : Automobiles(excèï de Vi¬tesse), 9 ; Accidentsdc travail (défaut de certifi¬ed médictil),3 ; Ibfractions a i'arrêté visant ioséjour des élrangers izone spéciale),2 : Epieiers(défaut d'éliquetsge du prix des denrées), 4 ; Bou¬cher Ivente de v'randeau-dessus de Ia tsxe), 1 ;Logeurs (défautde declarations de locMairesj,1! ;Döbitants(militaires sux beures interdites), 3 ;Cbienserran's non muselés; 2 ; Ro.ulagaisbandonde vóilure, elc.l, 13; Jet ée matières V. P., IYonte aux ebords des camps, 6 (Tramways ivoya-gcursmontés sur le mafebepied-, 10; Fumeurssur les quais, 22; Grappiliages, 20 ; bicyclettes(défaut ue Inrnièro', etc.. 7 ; Jeux d'argent sur lavoie pubiique.34jOpposition a des jugements, 60.Les condamnations varient enlro 1 et 5 francsd'amende ct de 1 a 3 jours do prison.

fi. CAILLARD,6EIBBE8ES-MlfISTÏ,17, ril IirllTO llI

THÊBTRES« COgGERTSFolies-Bergère

Ce foir, è 8 h. 1/2. Immense snccès : LesAs, record de lores ; Delsonn, comique pï-centriq ; D^rlonn, énigme vocal ; Camilla,jongt e equilibriste ; Lohanna, danseuseavec s i ^t-nt.Cot cert par tonte la troupe.Location de 11 henres a midi et de 1 h. 1/2it 5 heures.On demande des figurantes pour la Revue.S'aüresser au bureau de location.

Tlsêêtre-Cirque Omnia

Aujourd'hui mardi, soirée 4 8 h. 1/2.Dé"ut du nouveau programme, avec :©rage, interprètes Sigi oret ot Marisel)ai,vray ; ïSöVtriBgui* ; LesMillions de Rigu-din, par Prince ; Les D nses tnf antines. Der-acres acluaiitcs de la guerre et du Pathé-ournaI. Location onverte.

Seleci-PalaceAujourd'hui relachs, demain è 8 h. 1/2,continua'ion du trés bsau programme :ï,c Pïè'ge, drame en 4 parlies ; Lis Aven-tures d s Pie is wekeles, comique; Di-inièresAclnalites de la Guerre, eic. Attraction:liaison's Duo (extraordiuaires êqmiüms-tes sur ül de f«r).

§ullstlMd$$£porttE,eolï»aI!-As:et'®eJf <I©ï»

Grand match au profit de l'GSuvre du ballonsur le front v

II A hl C bat II A C psr 3 buts § 2La réouverture de footbell asfociation sur !eterrain do Sanvic s'est cfftciuêe dimanehe der¬nier avec un jolt succes. Un public nombreuxavait répondu a l'appel des organisateurs et asuivi Ie match avec un iniérêt passionnó.Le rèsultat annoncé en téle surprendra un grandnombro de sportsmen qui s'aitendaiect a ucevictoire plus notie de l'équipe anglaise.La psrtie fut trés animöo cl lo jeu, trés riie,malgró te peu d'entralnement denos concitoyens.Lapremière mi-tempsdonna i'avantage tour a touraux deux teams sacs qu'aucnn but ne fut marqué.Le début de la reprise vit nos allies dominer as-sez nettement et réussir deux buts. Le ffAGsem¬ble baltu dés iors, mais, a la suite do beaux ef¬forts, les Itsvrais marquenf deux fois par Fontre-mise de Leiber et rétablissent air.si l'équilibre.Sur la fin du match, l'inler-droit du RAMGdonnole gain du maich a son équipe.Le onze du Royal ArmyMédiealCorps n'a rienperdu da sa vaieur Son jeu est toujours tréspuissant et seieniifiqne.En face d'eux, les Hsvrais, beaucoop plus lé¬gers, soulienneat bi<n le choc et ont droit 4 descompliments. Frémoct au but fut excellent. Lesd(3uxjeunes arriéres Lenobieet Coignet firent desdébuts pleins de p omesses. La iigne de dernisavec Avenel, Steinbauser, Delahaye, fut trés ensouffle et marqua toi«-peusi-meut les avants. Al'avant.Bficka, Soetewey,Lfibar, Van deD Bren-den et Burei combincrent btcn et doivent êtrefélieités.Qucnddeux ou Irois manquants do dimaneheauront repris leur place dans l'équipe, le onze ouclub doyen sera certainement d'uno force aum ins égsie a celui des années précédenles. Unous reste mainienant s souhaiter a nos conci"-toyens, bonne chance pour les competitions na-tionaies qui s'ouvriront prochainement.

Jeu de Balie ,C'est.ainsi qu'on le prévoyait. l'équipe du S' ca¬rabiniers qui a enlevé dimanehe dernier, dohaute luflc. la première dumi-fina!e du cbampion-nat. L'équipe couple de nombreux pariisans etnous dovons rcconnaitre qu'elte a les plus grau-des chsaees de remporter la superbe coupeofferte aux va nqueurs par le British Gifts.Pour dimanehe23, nous cu ons done en pre¬sence: le 2»génie, Ie 4' chasseurs a pied, le 6*de l gne et Debroux (Le Havre).

BOURSE DE PARIS17 SECTEMCnEli)17

Feailletondu PETIT HAVRE 91

LaFauvettet FaubourgGRAND ROMAN

Far Henri G-SEMAXKT

TUOISIEME PARI IB

— Ja lo voudrsis, repartit da Bnssiares,car je scuff e, je l'avoue ; mais si nous enatte guons un, il laudra redoubled de pru¬dence C'est toujonrs en ees enaroits ques'en bmqoent !es piilards du desert poureuipteudrp les car vanes.— A ia giace de Dien 1 répliqna Mauriceavpe un gestp d'irisoi ciance réHgnée.« J'.óme mieux nsquer de combsttre quedoester sans boire ; cela devient intolé-rauie.— AHons, mon ami, un peu de courage !« E' t ncz, si vous n'y pouvez plus tenlr,hnvi z nn peu. »En même temps, de Bussiares passa I'ou-tre. piesque vide, 4 son compagnon.M.iurice y appiiqua ses lèvres desséchées;il b t 4 pane qudques gouttes.—Non, dit-ii ré^oiament, j'attendrai com-BJPVOUS.Et, sans regrets apparents, il rendit lape u de bone.Les deux fugitifs continuèrent alorsd'avancer sans purler davantage jusqu'4 ceque le soleil trop ardent les obligeat des'anê'.er pour leur si»-stecoutumière.Lorsqu'iis se remirent en route, exposésmai no desa ierés, u- • suite de dfcura-gein ru invincible seaibitut sêue euipaiédejilaurtce,

MARCEE BES CHANGESLondres S7 13 »/» a 27 »/»Italië 76 »/» a 78 » aCanada S 75 »/» a 5 89 » »Bsnagne 6 43 t/2 a 6 491/2Ilollanbe 2 42 1 2 a 2 46 t 3Suisse la 1/2 a 1231/2Ncw-Yorx S 67 1/2 a 8 72 hiNorvège I 77 t;2 a 1 81 1/2/retrograde 9>1-2 a lul 1/2Suèdfc t 93 1,2 a i 97 1/2

SanvicCarnets de ehnrhon. — Demain mercredi, dadeux heures a qualre heures do I'cpres-midi,dis-tribulion, sur presentation de la carle de sucre,des carnets de cba'bon qui n'ont pas été reels,més, la semaino derifiérc. Après eelte distribu¬tion, tcs coupons du mois de scpicmbro serontdétachés des camels.DJsormais, pour to servica des carnets de ehav-bon, commepour le service des-cartes de sucre,s'adresser a ia insirie le jeudi de c'oaqu3semaine,do deux heures a quatre beures.Familie rec/ierchée. — La fsmiüe du soldatMalmt«Sarcei-Stanislas),originaire doBertoncourt(Ardennes), est pride de donner son adrcsssc a iamairie de Saavie.

IVSonliviiliersEtat Cieil.—Naissances.— Du 11 septenr.bre;Raymonde Denis, rue du Vivier, 3. — Du!3 :Pauline Gosselin, rue du Doctour-Bonnet,23 :Aline Naaubert, hameau do ïtéautè.Publicationsde manages. — Lucien-ArlburL6*collier, ajusicur. rue aux Chit?, 34, et Gsrmainc-Frai-cjise iisztrl, sins profession, rue»Pierre-Diimo-.t, è Graviile-Salnte-Honorine; Louis Au-gustin I.eroux. ouvrier d'nsino, rtie d/Etretat, 211,a Graville-Ssinte-lIocorinp, ct Louise-tlorieuseCantaif, ménagère, rue do Gournay, a Montivii-tiers.

ManégliseVeldepammes tie terra. —Depnis le 9 septem-bre, on a arraead SOIoieds environ de pummesdo iér-redans un chum>assez élotjfné de ta fermedoMmeAugnstc Lemaiire,cultivatrice.au bameaudnCirresu -Pique.Le prejudice est estimd a 120frsncs.LeargOiidarmesdo Montiviliirs reclierchent lesvolcurs.Gonfrevil'e-'i'Orchsr

Conseilmunicipal— LeCotisoiis'est réuni a IaMailio, sous ia prsidrnce doll If. Chapel, maire.Présents iMMScavini, adjoint, Fisset, Ilébourg,Yougnv, Paifrsv, Cornet, Neclouxet Yaquet.Mobilises: MM.Guerricr, Baaville.Absents : MM.Basset, Fernez, Levsrey et Dé-hri4* PYpvioAcM.'AlfredComet est élu secrétaire.Le procés-verba!de la demière séancs est lu etadopté sans observations.Citation a l'ordre du régiment. — M.le prési¬dent donee lecture de la citation a l'ordre du ré¬giment du soldatMoïseBrennetot, da 59"régimentd'ict'imterie, 11°compagnie :«ü'un courage et d'une énergie a lonto épreuve.Apiés Fassaut a, avec ses camsrades, organisóune oosilion violemment bombardéeet a rèussi üarrêter piusieurs conire-aMaques.A inöigé a l'en-sirmi de trés sériauses pern s lo .»beminde d'oaterture d'une qmlriéme c'asic auxicolesoeMayviae, — A eau-o do raagmentatlonconstante de la population du quarlier de May-viile, le Conseil décido l'ouverture do deux nou-vcitos classes, ce qui, du reste, avait ó!è prévupar MM.Scbnei'ier qui ont fourni tout le maiérie!nécessaire, et le Conseilmunicipal, qui a inscritau budget un supplément de credits pour leurfonctionnement a putir du 1" octobre prochain.Reparations aux Chtminsvicinaux n' 3 et 3. —M.le président dit qu'en presence des grossesreparations a faire aux chemins vicinaux c 2 et3, devenus impraticables par suite de l'intensitédu passsge des automobiles b.-lges, pour le trans¬port de ieurs monitions de guerre, il s'est enten-du avec l'au'oritè beige, pour la quote-part apayer par la commune. D'aprcs le rapport de MM.t'agt nt-voyer chef et dYrrondisscnnnt, Ia com¬mune aura a rembourser a l'armée betge t/10 dela dép nse, soit 1.838francs pour la reparationdu chimin vicinal r.° 2. sur une longueur de2.251Qièlres.do i'église de Gonfreville-l'Orcber ala limited'Hsrfleur.La commune devra payer en outre 1/6 do la dé-pense, soit 689fr., pour la reparation, déja faite,du chemin vicinal n»3, sur une longueur de 1,300mètres, eutre la mairie et la route nationale n»14.Le Conscii déclare approuver cetle conventionet décideque ces sommes seront prélevées sur lebudget addüionnel do (9"7, sprès aulorisation del'Adiuinistralion supérieure.Rien n'éiant plus a l'ordre du jour, la séance aété levée a midi.

BolbecAccidentmortel. Ssmedi, vers onze beures dumaun, ie nommê Edouard Mordsnt, ügé de 59ans, demeurant a Bolbec, rue Pierre-Fauquet-I,en>8ilrp,cour Limare, domestique su seriice deM.Barre, avricudeur, ferme de la Barre, a Saint-Eustaehe-!a Foiöt, a été victime ü'un accident quilui a coüié la vie.Sonant des abattoirs de Bolbec d'oü il venaitde chercher un bunneau de furaier, Mordantcon-duisait son attelage route du Havre pour repren-dre le chr-mindc la ferme de son patron, qu-ndil lit un faux pas ettomba. Lemaiheureux B'ayantpu se gaicr a t-mus, l'une des roues de son ban-neau lui passa sur I« corps.Relevó avec des blessures, la figure eonges-tionnée et saus eonnuisssnee, l'infortuné Mordantfut tran-porté en voituro a i'böpital Fauquet. Uneheure après son arrivée dans eet étsblissemintet matgré les soins dont il a été entouré, lo pau-vre bomme expirait.Le docteur Bonyssou, médecin-cbef de l'böpilalsuxiliaire 19, qui a été appeió a constater le dé-

II se laissait aller au trot de son méhari,sans volobté, sans lorces, au risque ce tom-ber a terre.—A boire ! répétait-il 4 chaqna momentd'uiie voix lamentable.« Je vons en prie, Bossiares, trou vez nonsde l'ean avant ce sosr, ou je renoncp a vonssuivre. »Sih n.'ieurement, l'cx-capitaine lui tenditl'outre.— Comment, encor-' ? s'exclama Maurice,stupéfail de tant d'abnegation ; niais vous ?— Ja m'en passerai ; buvcz tont et pre-ncz oatier ce.« Nous aliens arriver prés de Berrian d'iclene heure ou deux ; nous nous arrêterons aquelques centaines de niètres de cette oasispour y passer la nuit.« Ei je vous rjromets, je vous jure, d'ai-ler vous che roller d« l'eau a tons tisquf s. »D lioi ivcment vaincii par cette gênéresité,ce ueiouement quasi fraterne), ie sous-lientenanr repoossa l'outre tendue. II vou-lnt faire bonne cooienance, en dépit dessouffrances ventables qu'ii endurait.D'aidents, tls approchaient ce Berrian,dool ips paimiers se d-<s aient comme nneverte barr ére 4 ('horizon vermeil.Les rayons du soitii obliqtiaient, deve-naient moins ardt-nts, le soir approchait.Tout 4 coup, piusieurs déionations reten-lirei t derrière l'une des haules done3 contles fug tifs coiiiournaient la base.— Qu'esi-co que cela? fit de Bussiaresnnxieux en arrêtant brusquement sa mon-ture.— Une attaque? detnanda Maurice.— (lui, trés probabiemint un combatcontre une cartvane.— Eh bten i alions voir, cela secoueranotre engoiirdisssment.—•A'ors, tenez-vous bien, mon ami; nousöilütis essay cr de faire prendre te grandUOl4cesarotuadairesi

cès, a déclaré que Mordant avait en Ie thoraxfraeturê.II Misseune vettve et des ecfants qui ont étéprévenus avec tous les ménagemenls possiblesdu malheur qui les frappait.

NoiniotBrace accident.—Vendu di dernier, duns Ia soi¬rée, le nommè Henri Galtct, Sgé de26 ans, bascu-leur a Ia sucreria Oo Bolbrc-Nointot, est lombad'une hauteur öe cinq mètres environ sur ie sol.Dans sa cbutc, il s'est fraeluré la cuissedroite.Déposé dans une voilnre do l'iisice, Gallot a-été transporló a l'höpital Fauquet de Bolbec,poury reeevoir les soras nécessaires. Samedi matin,le docteur Bouyssou a procédé è la reduction dola fracture.Gallot,dont l'élat est assez salisfaisant, avaitjiété réformé commeMessóa la guerro et est deplus privé d'un oeil.Saïnt-Blac!ou-dc-!a-Br!èFe

Suicide.- Le 12 courant, vers 2 h. 1/2 daVaprès-midi,en adant dans sa grange, MbeClé-menco David, agée do 33 ans.cuHivatriCe,consta-ta que son onele, M Victor Delaunay, agè de52 ans, cultivateur, venait de so pendre a uneperebe.Appelés snssüöt par la callivatriee, des voisinss'empressèrcnt au secours du dêsespéré, mais Iamort avait jait son ceuvre.La gendbrmerie do Godcrvii'.ea ouvert une cn-quéie au sujet do ce suicido.

FécampLesBracesda "JacquesCceur».--Oïil été sflichéesaux labicaux d lionnour das navires et des marinsdu commerce dans les bureaux de Finscriptionmarhime do Fécamp ies distinctions suivantes :«Trois-mStsJacques-Cieir, a Mmsvotive P. CsBor.ne. Témoiguagc olllciet da satisfaction endato da 29 aoüt 1917« pour la bonne attitudo doson équipage tors d'une attaque do sous-iaaricsurvenue ie 23juin I9i7. »M J.-B II /bert, do Fécamp, capitaine duJaeques-Cosir.Citation a.l'ordre do la brigade oteroix de guerro « pour l'onergic et le couragedéployés en tenlaut da se porter au secours d'unntviro torpiiió puis en riposiant a un sous-jasna ennemi qu'tl t'orqia piongsr. »M. Fraroois Vsrict, de Fécamp, second duJcequ s-Caear.Citation a l'ordre du régiment otcroix (io guerro « pour l'iniiiative et i'énergiedont il a fait preuvo en ripostant lui-rnémo *upremier couo de canon d'uo aous-msrin qui dutplonger ct abandonacr la cbasse après quelquescoups lires. »UnAtordage.—UnBcscapêet deux disparus deFCcamp.—Dans la nuu du ö nu 7 septvuib/e, tocüHluuorJianne a été couló par ahordageacciaen-tel avcc ie vapeur anplais Kinluclc,i.e cornmond«m du Jcnnre. M.Bené Caron, Ï4ans. inscrit r,° 4323a Fécamp.cü i! habito131,rueThéagèce Boufart, second maïtrc (ie manoeuvre,a été sauvó.

LéopoldDebays, 15 ans. inscrit r.»23V2,a Fécsmp, (ü i! habito, 2, rue d'Etreiat, raa-rié cl pére do familie, originairo d'Yport, faisantnaguère la pèehe cn isMnde.ct le matelot LouisToniain, 23,d'Elclol. insc it a Fécamp, n« 7284,fsisiüt avant la euerre la pêche a T<rro-Neovo,ont pöfi en mor. cl leurs families ont été p-óve-nues psr l'administratioa do ITaseriptioa mari¬time,Uniïoyê. —Jeu li. vers trois heures de l'aprés-naidi,on a repêché dans la bassin du sus le csda-vre d'un doyó, qui a été reconnu pourfitreM.WilliamSteward, 53 ans, caplMiaedu remorqaeoranglais Ssa-Gull,du port de Huil, dispara dans Ianuïi du 6 au 7 sopiembre dernier. Samontre étaitariö:ée a 3 h. 30. Le cadavre a été transporté ala morgue.Ss!n!-Velery-en-Csux

Examende pilote. M. Sérapbin Carpeniier,mono, roedes Pénitents, a Sliai-Yalery-en-Caux,inscrit a Fécamp, n«3400,moblisé a MontebourgManche),a subi avec succes, é Fécamp, l'examend'uspirant pilote temporaire, pour ia station doSaint-Valery.

< Avaut tont, pré pare z vos armes. »Eu deux ou trois minutes ies deux com¬pagnons s'assurèrent du bon état de lenrsfusils, préparèrent des munitions de re-chame, pb-cèrent ieurs sabres touareg entravers do la selle, davant eux, et reparti-rent a une vive allure.An moment même oü ils arrivaient 4l'extrémitè de la dune et débouchaient danscn vallon assrz étioit, de nouvelies detona¬tions retentirent plus prés d'eux.Et ce qu'ils virent les plongea sondaindans une sorte de stupéfaction si profondequ'elie continait 4 l'éponvante.Ils dcmecraient muets, les ysnx lisgards,comme figés sur le spectacle étrange quis'offrait 4 sux.A moins de deux cents mètres de l'ondroit<üils te tiouvHeut, un groupe de sepi 4buit guerriers touareg tirait des coups dofusil sur un bHloa de forme étrange se ba-lang nt 4 nne trentaine de mètres dn scl.Dt-ux d'entre ces b ndits avaienr. pn saisirla corao de guide-rope qui pendait, et ilssVflo gaiem d'attirer 4 terre l'aérostat enpa>tiv degoiille.Djns la uactdle, nn homroe de hante sta-tnre se tenait debout, l'atutade résolue,un revolver dai<s oh«qne ma n.Il attendait, évulemment, le moment pro-ptce pour tirer sur ses eunemis.Bi-ntêt le ballon dont l'cnveloppe étaitdéch ree par les coap3 de feu, se mit 4 des-c-ndre en tonrnoyant, tel un énorme oiseaublesse.Autour de lui, les Touareg voletaicnt autrot de Ieurs drom. daires, poussant des crisfarouche.-, des hurlements de triomphe.Dans quelques secondes, ils allaient at-teindra l'komrne de la nacelle, le massacrer,sans nu! douto, et aelrever la destruction deson appareil.—GlurgeoüscescanaillesI CMde Bus¬siares.

LASTCONDENSE .FARINE LACTEEj

LA MARQUÉ PREFEREE.

ETATCIVILDü EAVMNA1SSANCES

Du.17 seplemire. - Snzsnse f!OCRNI:IEN.ruede la Fontaine, 16 ; Maurice SIMON,place Saint-Vincent de-Paul, 12; Odette CRILLOT,cours delaRepublique, 1 bis ; «fcmgniseDUPONT,boulevarddc Strasbourg, 125 bis ; Jesnnice MOTELAY,7,ruo Lefcvreville ; Renö REGNER,rue d'Arcole.;58 ; Marcel PEHSON,bouievard de Gravillo,9Blanche PLEY,impasse Poiilclte.

DECÉSDa 17 sepiembre— Daniel VERDIÈRE."mois,rue GustavoFlaubert, 37 ;Lucienne VfEUXBLED.21ans, modiste, rue de>Paris,74; Louise AUBEBT,épouse AUDOU,41 aa3, sans profession, ruoFrangois-Mozeline.58 ; Juies T1FFAY,54 ans, re¬traite des douanes, ruo du Docteur-Suriray, 18 ;AlexandrineDENAERDT,1mois, rue Eafile-Zrla.47 : André YAltlN,14jours, rue Dicquemare,30;Cêiine GHR1STOT,3 mois, rue de I'Arscnal, 9 ;Marie VINGENT,épouse BELLENGER,28 ans,jojirnalière, rue Frangois-Mazrlice, 98 ; LéonieDUFAL, épouse THOMAS.28 ans, journaiière, aGraville; Suzanne GO.IP.IX, 31 ans, sans profes¬sion, ruo de l'Eglise, 51; BlancheGOUEL,veuveTIREL,56 ans. sans profession, ruo Accelot, 2.

MILITAïaï SAlphonse HAMAND,34 sns, brigadier au 3«ré¬giment d'artilieris beige, ïtopilal militaire beige ;Bruno RU'IN,30 ans, caporf.1au 61«régiment ü'in-fanlerie allemande, HospiceGénéral.

BIBLIOGRAPHIEEn campagne avce Ia LéglonEtrangêre, par Albert Eriaode. 1 vol .Paris, payot f.t c«, éditeurs, 3 fr 50.I.e 1" régiment de msrehe de la Lègion étran-gère vient de reeevoir —lo premier de Franco —!a fourragére auxcouleurs de ia MédailleMilitaire,réservéc aux unilés ayant été l'objct de quatrecitations a l'ordre do l'armée. Le moment estdone bien cboii-ipour nous présenter qmIques-uns de ces braves, venus de tou3 les pays dumonde, saus êire attiré* par autre chose que ledésir de paiticiper A cetle lutte colossale contrel'Al emsgc et ses complices, pour Ia liberté despeuuli s et des hommes.M.AlbertErlando, qui a combatlu avec eux,nous donne dans ces pages une pitloresqne des¬cription de la formationd'un bataiilondu (•»étran-ger, il nous en öécrit les types si divers desinauvaises lêies et des rêveurs, des Busses eldes Esptgnols ; puis il les suit au feuet nous lesmontre moursnt béroïquement pour la France.La simplicité.la vie. i'émotion anssi qui règnentdsns tout cel ouvrage, le rendent d'antsnt plusintéressant et l'on aait gié a l'auteur d'avoir ra-contè snulement la vio dö3 volontaires et desvieux iêgionnaires qui les encsdrai/ nt et de neS'cire point lsissó entrainer comme tant d'autresAdisserter sur Ia guerre ou sur des élats d ames.Les conclusions d'ordre psychologique, le icc-teur les deduit lui-même de ees récits, de cesanecdotes, de ces gestes que M Erlsnde raconteavec vigueur, humour, couleur et verve.

F. P.

Ees Etudes de Ia Guerre pubtiêessous la direction de Roné pdacx.-— Sommairedu l" numéro : Nore programme ; t.o messagede Guiiiaume li au president Wilson to aoiit1914); Que sont devenus les télégrammes aux-qur-lsil faitallusion ; L'bypoibèsed'une nouvelle« Dépéched'Ems » ; Les inventionsdu comic doPourtaiós, ambassadeur d'Allema.'ne ; Répousofrar.gaiseet réponse russe. —Unebrochure tn 8dc 80pages. —Prix : 1fr. 50.Cette nouvelle publication, consscrée 4 l'étudeminutieuse des origines de la guerre et (1el'bis-toiro diplomatiquedo l'Europe, sera un incompa¬rable instrument de travail. Sa partio criiique,rédigée par des spécialistos. et sa partio docu¬mentaire, contenant fes textes in-txlenso con-trólés sur les originanx des pieces capitaies,offrent un égal iniérêt pour les ebercheurs et leshisloriens.

Spéclislitó SSottiXA L'ORPHELIHE. 13-15. rus Thiers

-csssa^let co hcsircsSa£ ':*napersoaseisitfèam cowiiperte&

£.iloraiciieTELEPHONE 93

Vous-ölespries de bien vouioir assisterauxconvoi. service et inhumation deMadameVsuveEdouardLUPOUSnée Aimóa Hugénio SIMENEL.

tnlevée scbitement a i'affection des sipns, AMontivilllers,1®15septembre i&l?,a l'ago de73BH3,Quiauront Beu fe mercredi 13 courant, aneuf heures et demie du maiin, en l'EgliseSVmt-Micbddu ilav-e, sa paroisêo.On se rèumra a l'Eglise.De la part de :M" oeucetFenriGAILLARD,Id Henri COLBOC,actuellement au front, etMadame,Sa*enf-nls ;DeniseGAILLAFD,sa D°litc-fi!!e;Cf" ClémcnceGAILLARD,Cl et M<"D. SIMENEL,leur Fills et Petits-Enfantsld""oeuceL SIMENEL,ses Enfanis et Petits-Enfanls,Ctm''oeuceL. F/DEUN,ses Enfanis et Petits-E fonts,ft!"»csuoeEd. SIMENEL,ses Enfantset Petits-Enfan.sld et "d"'A VAVASSEUR,Ieurs Enfants etPetitsEnfants.Ses ircres. fcours, befiu-frèro, belles-soeu^s. nevenx et nièces ;Cl. t'abbé PALFRAY,mobilise, son nilenl ;Cl""DeuceL. AUZOU,ses Enfantset PetitsEnfants;Of" oeucePOULAIN,ses Enfonts et PetitsEnfants,Ses tantp» et cousins ;Les Families PALFRAY,BLESTEL,GUITTON,GODART,SIEURINMAZE,AYRIL,OELAHAYE;f,1"'MixLERQUXArmani!et Fsni SPELIEBct desAmis.Selon ta vul nté de la défutte, les fliursnaturelles seront seulesficceptêts.II ne ssra pao c-nvoyó do lettres cYin-vitatioa, le próaent avis en tenant liau.

Le Havre. 121,rne Thiers.

Tuéa rinnemiVous êies priê do bien vou'oir assister auservice religieux qui sera cèlébré lemeieredi19septembre 1917,a buil beures du matin, enl'églhe Said-Leon, a lr mémoiredcftlcnsieur Clément CALAIS

Sildal au SS' régimentd'infanterie colcnialeluê a l'ennemio Ie 21 avtil 1917, a l'dgc de36aEs.De la part delVsuoeClémentCALAISet ssn Fils ;M"' Vense MariaDESRUES,sa soeiri-;NI.et M'" LeanLABBÊet Ieurs Enfants;Le< Families V/ANOIED,TtUEULLENT,OELA-fr'OTTEet les Amis.LoHavre, 11. rue Féneton. {775lz)

Af""oeuceEdmondTHIBOUT; la Familiee! les jAmis, remt-rceni les pvis tnies qui ent bu r. ivouiu assister au service religieux cêlebre jen ia mémoire doMonsieur' Edmortd THIBOUTC peril au 330" Itéjimeut xl'l fantcrie

til. GustcoePOUPELfils, mobiusé, déeoré deta c-O'x d.' gu<rrt et ses Enfants;La Familiee! Iss Amis,Remerclent les personncs qui ont bien vouinassister aux convoi, service et inhumation deMadamsE-ut&veP0UPE-,fiisNés Lucie NEZ

ncB&FvBStiXsz.sssaiaBBeafi! et 01" JulesVIEUXBLEO,ses péreet mèrc;Al RenöVIEIJX3LEO,*ou frère ;Af'jeuos VIEUXBLEO.sa «rand'mère :Les families VIEUXBLEO,LUCAS,VIZONNEAU,Et les Amis. rOnt la douleur de vous faire part da la perticruelie qu'ils viennent d'éprouver en la per-soone deMadenmiseilaLucisnns-LouiseVIEUXBLEOdécédée le dimanehe 16 septemnre i917, at heure 30 du msiin a l'age de 20 an3, munieles Sicrements de i'Egiise.Et vous prient de bien vouioir assister 4 sesconvoi, service et inhumation, qui aurontlieu lo mercredi 19courant, a sept beurestrente du niitiu, en l'êgliso Xotre-Dame, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, 74,rue de Paris.

PfieileusoarliBijsjit soaAas!La présent avis tiendra lieu de lettred'invitation (77ö"z

Les Families lil ARDONNIER PEt.ALONDRE,\LIAfiO,LACOTTE, Marie RETOUT; et la\Familie,Bemerc'ent les personncs qui ontbien vouiuassister aux convoi. service ct inhumationdeMademoiselle Sflnrie LIARD

Ar" ceuccCUSSY; MtY!Paul e! HenriCUSSY;Al"'MargueriteCUSSY; Al.et Ah' LOUVET;laFemilteet les Amis,Kerneici>nties personnes qui ont bien vouiuassister aux convoi, service et inhumation d>Mademoiselle Lucia CUSSY

Vous êies prié de bien voutoir assister auxconvoi, service ct inhumation deMadame Louise AUDOUNée AUBEET

décédéele 16septembre 1917.■tanssa4i«année,munie des Sacrèmenls de l'Eglise.Qui auront lieu te mardi 18courant, è quatrebeures et demio du soir, en l'eglise Saint Léon,sa paroisse.Reunion au domicile mortuaire, 58, rueFracgois-Maselino.De la part de :Al Joseph AUDOU.son êpoux. mobilisö ;BI""EmilienneAUOOUet AndréAUDOU,ses e«-iwtv et les FamiliesÜELAHAiS,PRE/RE,AUDOUEt les Amis. ? 778b

T,l.AbetMONTANETet ses Enfants;M Adulpbe 01ONTANET ei ses Enfants;ld»• JulietteMONIANET;lil"' Lucenne LEMÊTEIL;La Familieet les Amis,Ontla douleur de vous faire psrt du décès deMadame Msrie MONTANETNée Marie MARIE

dècédéo 4 Paris, le li septembro 1917,dans sa51°année.L'inhumation a eu lieu a Paris.

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26 Pasd'iirrêt2 . Arr de3h 45ü5h. 4528 'rem dei 6 u 20m.Arr 'je 4I) 30- 6 " SO29. rem.dép.a 7 20m.Itern.soir 3 h 4533.Arr,Je 6 h. 5 a 8 h. 5

PremierdepartdeQaillebeufa 6 henres dn maltadernierdepartdeQuulebonf 7 lenresdu soir.PremierdepartdePort JérömeA6 henres30dn ma¬tin, dernierdepartde Port-JérOmeat h. 30du soir.Pendantla journécd'an-êtmensuefle,le serviceestasurêpar uncauot.(A ('except.o* desarrets ei dessusindiqtlés)• Henre tnclenn*

« Et surtoot, ne tirons pas, nous ponr-rions atteindre ce malhourenx aéronante.En avar.t, Mrurice, pour ia Franca et i'hu-maniié 1 .Ce fut vite exêcntê.L^s méhara, exchés par do rndes pres-sions sur la cou, se lancèrmt au grandvtrot,raaigré leor fatigue trés évidente.De Russiares et Maurice se rnèrent en roê-me temps, l'di me haute, sur ies indigènes,snrpris de cette brusque intervention.lis frappaimt de furieux coups de sabre,exécutaicnt des mouiinets terribies et meur-triers.Tent en chargeant, de Bnssiares avait lan-cé, de toute la force de ses poumons, nnsèui mot qui était tout a la fuis un cri deguerre et une explication courte, mais pre¬cise :— France !— Oui.otti, France ! s'écria 'e malheurenxassiége, en comnrengant è tirer, de sou có'té,sur ses sauvages agresseors.A ce moment precis, le ballon (oucha Iesol et s'y concha sur le cóté, lament blo.H y eut nne courte mêlée, puis les Toua¬reg, démoraiisés par i'attaqae vigoureusedes deux fugitifs, s'enfuirent bientót danstoutes ies directions, laissant deux ou troisble sés a terre.Bussiares et Maurice firent aIor3 agenouil-ler lenrs montures, se mirent sur pied etcoururent a l'aéronaute.Celui-ci venait de bondir hors de sa na¬celle et, sans para it ft se soucier des costu¬mes touareg de ses liberateurs, il venait èeux, les mains tendues, dans nn mouve¬ment de frenche gratitude.— Qui qne vous soyez, dit-il avec élan,graud merci I Vous vein z de me sauver lavi° 1—Nou»sommesFransais,repartitdeBus-Miares,

— Et joyeux d'être arrivés si fort è pro¬pos, ajouta Maurice.Ea même temps, cbacun des deux offi¬ciers prei ait utte des mains offertes et iapressait vigooreusement.To <ten agissant ainsi, le regard pourtantsi ioyal de Maurice s'était tfétourné du visage da 1'aéronaQie. II demeure it obstinémentfixe sur un dromadaire éter da non loin deia et dont le pobraii, ouvert d'un coup desabre, laissait échapper des flots do sang fu-mant.— Qu'avrz-vous done, mon ami 1 deman-da Bussiare3, surpris de cette attitude inex¬plicable.— A boire ! è boire ! vociféra Ie sons-lieu-tenan , tont en se précipitantcotnme un fouvers l'aninial agonisant.II avait apetgo, suspendue è son fiinc,une outre pleine.D'un seu! coup de sabre, il trancha les la¬rdéren de cuir qui retenaient la précieusepeau de bouc.Et, sans souci de ses compagnons, et dupeu de commodité de ('operation, il appliquases lèvres brü antes è Foriftce et but a loagstraits.Da Bussiares et i'aéronante s'étant appro-chês, il leur tendit l'outre ea disant d'unevoix humble :— Pvrdonnez-moi ce mouvement d'égoïs-me, je n'y tennis plus, je serais devena fou 1A soa tour, Bus.-iares, sans répondre, sedésairéra longuement.— II etait temps I déclara-t-il easuite,comme pour s'exc -sar, lui aussi, aux yensde sou nouveau compagnon. Depais hier,nou* mourions de soit 1— Qui docc ê'-es-vous ?— De* ingulfs ; et nous vcnons de si loin !sonp ra Maurice.— Nous alions nous présenter, ajoutaBussiares avec gravité.«C'estan asajeangUis,tropsoarentijua-

lifié da ridicule, ct qui a pourtant dn boa,memo dans le désert.— Je lo reconnais, lepartit i'aéronante, etj'aurais dü commencer. Perettettez mói donede réparer cette omission :« Messieurs, je me nomruo Gaston de Beu-vardes, aérouaute, résidmt mooienïanémenlè Most .pna-Sapenenr, prés d'Alger. Je suisp/rti de cett" demière villa, en b 'Hon, poartenter une folie entreprise qui, sans vous.m'aurait coïué ia vie.— De Beuvardes ? mnrmurait Bnssiarestout en par issant cben-her ne sa memoire.Ii me semble bitn avoir connu co nom-lajadis.— Pent être bien, Monsieur, si vous aveahabit Puns?—Ob ! trés peu Iongt mps... pourtant?Et /ie Bussiares s'inierrooipit poar re-muer a nonvean fes-eo ivtnirs.— Attendez done, repnt-il bieniöt, n'êtos-vous pas appasenté è la familie ae Mire-court ?—Eo eff'f, je suis Ie cousin germaiu, parmon pè'e, de M ie Jeanne de Mireco-rt.— Alors, Monsieur, ajouta de Russiares,gagi é par one soudaiue émotion, remer-cio s ta Providence qui nous réunic d'unefagen si tragique ; nous sommes en paysdvm'. ié.« Je suis la capitaine Georges de Bus¬siares.— M. de Bnssiares, vons ? s'écria l'aéro¬naute, stup-ifait, en se reculant d'un pas,comme pour mieux examiner son sauvénr»« Est-ce possible, vous, vivant encore ?« Je n'avais pas i'honnenr de vous con-naitre, maisj'ai trés souvent entendn parttrde vous par mat cousins en tsrmes des pinsflaneurs« Ne iüre»-vnns pas victime d'one aven-tur*1«*' inltnaira et iragique, il y a plusde üii uu« l

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II faut done sosgner son intestin.Mais-comment1 Le céièbra profasseur Trousseau a montréque 1'abusdes pilulesdites laxatives, loin de fairedisparailre la constipation, avait poureffelde la rendre plus rebelle,plus invétérée. Toutes les. pilules a base deproduits chimiques,en eïïet, commelescaux salines les plus réputées out Jentêmeinconvenient: elles dótruisent ientement les mnqueuses intesti-naies qui cessect alorsdesecréter le mucus indispensable au bon fonetion-nement de l'intestin. Et aprcs avoiramend quelquesselles, elies sont cau«ede désordresirréparableset laissentsouventk la suite de leur emploiprolongs)des entérites que rien ne pourra plus guérir.

Commentdonccombaltre iaConstipation?La nature nouspermetde répondre; e!Ie nous fournit desplanteslaxativesqu il fautsavoireltotsir,d'une actionsüre et d'une parfaiteinocuité.Le TI-IÉ DES FAMILLES esEbienconnupour être un produituniquementè basede ces plantesde cltoix. G'est-doneau thé des families que i ondemanderala cure radicaic de la constipation.Le HIB DES FAMILLES assure une selle quotidienne sans doulenr, nicoiiques.Sonemploicontinun'offreaucun danger ; bien au contraife,puis-qu il régéaère a la lortgueriatestia.Lc THÉ DES FAMILLES a encored'autres avantagesque plusieursanndesde succès(voir les lettres d'attestations) a permis de conslater. Nanseuie-ment il réguiarise les selles, maisencore il agit commeun puissantanti-septiqua de I intestin, s'opposant a Tenvaliissementdes vers, et ccla estimportantsurtout pour les enfant;; cbezlesquels1'infection par les versest de3 pins dangereuss».Le THÉ DES FAMILLLES est donele dépuratif,le Iaxatifel Ic vermifun'epar excellence. 11est, d'autre part, d'un goüt trés agréable, facile°4prendre, convenant aux jeunes enfants comme aux personucs ies plus

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De PARIS A ROUEN et an HAVRE

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ROTE.—Les trains directs porlês 4 co tableau ne prennent que les voyageurselTectuantun parcours d'au mofns 100kilometres en 1" classe,110kilometresen »«classe et 220kil. en 3-cl. Par exception, seront admis sans supplément doprlx en 1" et en f classe : 1' dans les trains 11.303et 11.307,i Rotien, los voyageu»pour les au deli de Brêautê BeuzeviUe; 2»dans les trains 11.306et 11.310les voyageurs en provenance des au-de!a de Bréauté Beuzevillepour Rouen

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Yvfar noit»,mirt it la,Yilkin Havre,pourla legalisationie la signatureQ. ®Aa©®ïiEï,l apposes