transséries et analyse complexe e ective

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Transséries et Analyse Complexe Eective Soutenance d'habilitation de Joris van der Hoeven Orsay, 29 avril 2008 http://www.T E X macs .org

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Page 1: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et Analyse Complexe E�ective

Soutenance d'habilitation de Joris van der Hoeven

Orsay, 29 avril 2008

http://www.TEXmacs.org

Page 2: Transséries et Analyse Complexe E ective

Partie I : Transséries

[LN] JvdH. Transseries and real di�erential algebra, volume 1888 of Lecture Notes in Mathematics .Springer-Verlag, 2006.

[CT] M.C. Schmeling. Corps de transséries . PhD thesis, Université Paris-VII, 2001.

[1] JvdH. Operators on generalized power series. Journal of the Univ. of Illinois , 45(4):1161�1190, 2001.

[2] JvdH. A differential intermediate value theorem. In B. L. J. Braaksma, G. K. Immink,M. van der Put, and J. Top, editors, Di�erential equations and the Stokes phenomenon,pages 147�170. World Scienti�c, 2002.

[3] Matthias Aschenbrenner, Lou van den Dries, and JvdH. Di�erentially algebraic gaps. SelectaMathematica, 11(2):247�280, 2005.

[4] JvdH. Transserial Hardy �elds. Prépublication 2006-37, Univ. Paris-Sud, 2006. Accepted forpublication.

[5] JvdH. Complex transseries solutions to algebraic di�erential equations. Prépublication 2001-34, Orsay, 2001.

Page 3: Transséries et Analyse Complexe E ective

Partie II : Analyse Complexe E�ective

[1] JvdH. E�ective complex analysis. JSC , 39:433�449, 2005.

[2] JvdH. On e�ective analytic continuation. MCS , 1(1):111�175, 2007.

[3] JvdH and J.R. Shackell. Complexity bounds for zero-test algorithms. JSC , 41:1004�1020,2006.

[4] JvdH. A new zero-test for formal power series. In Teo Mora, editor, Proc. ISSAC '02 , pages117�122, Lille, France, July 2002.

[5] JvdH. Counterexamples to witness conjectures. JSC , 41:959�963, 2006.

[6] JvdH. Computations with e�ective real numbers. TCS , 351:52�60, 2006.

[7] JvdH. E�ective real numbers in Mmxlib. In D. Saunders, editor, Proc. ISSAC '06 , Genova,Italy, July 2006.

[8] JvdH. Zero-testing, witness conjectures and di�erential diophantine approximation. Prépu-blication 2001-62, Orsay, 2001.

[9] JvdH. Majorants for formal power series. Prépublication 2003-15, Orsay, 2003.

[10] JvdH. D-algebraic power series. Prépublication 2001-61, Orsay, 2001.

Page 4: Transséries et Analyse Complexe E ective

Partie II : Analyse Complexe E�ective

[11] JvdH. Fast evaluation of holonomic functions. TCS , 210:199�215, 1999.

[12] JvdH. Fast evaluation of holonomic functions near and in singularities. JSC , 31:717�743,2001.

[13] Joris van der Hoeven. E�cient accelero-summation of holonomic functions. JSC , 42(4):389�428, 2007.

[14] JvdH. Around the numeric-symbolic computation of di�erential Galois groups. JSC , 42:236�264, 2007.

[15] JvdH. Lazy multiplication of formal power series. In W. W. Küchlin, editor, Proc. ISSAC '97 ,pages 17�20, Maui, Hawaii, July 1997.

[16] JvdH. Relax, but don't be too lazy. JSC , 34:479�542, 2002.

[17] JvdH. Relaxed multiplication using the middle product. In Manuel Bronstein, editor, Proc.ISSAC '03 , pages 143�147, Philadelphia, USA, August 2003.

[18] Joris van der Hoeven. New algorithms for relaxed multiplication. JSC , 42(8):792�802, 2007.

[19] JvdH. Newton's method and FFT trading. Prépublication 2006-17, Orsay, 2006.

Page 5: Transséries et Analyse Complexe E ective

Perspectives

� Transséries

� Théorème de valeurs intermédiaires pour les fonctionnelles

� Correspondance avec les nombres surréels

� Lien avec la désingularisation des champs de vecteurs

� Accéléro-sommation de transséries

� Théorie des modèles pour les H-corps et les corps asymptotiques

� Analyse complexe e�ective

� Implantations dans Mathemagix

� Algorithmique e�cace aux di�érents niveaux de la hiérarchie numérique

� Columbus : outil d'exploration graphique de fonctions analytiques

� Fonctions analytiques calculables en plusieurs variables

� Etc.

Page 6: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries

� Exemples

f1 =1x+

2x2

+3x3

+ ���

f2 = x+ log x+ log log x+ ���

f3 = ex+

x

log x+

x

log2 x+���

+ex+

x

log x+

x

log2 x+���

x+

ex+

x

log x+

x

log2 x+���

x2+ ���

� Motivations et histoire

� Calcul asymptotique universel pour des fonctions réelles

Page 7: Transséries et Analyse Complexe E ective

� L-fonctions de Hardy et corps de Hardy

� Non-oscillation ¡! ordres de croissance

� Dé�nition

(Dahn-Göring, Écalle, vdH)

Soit x� 1 une variable � in�niment grande �

Une transsérie f 2T est une série formelle généralisée

f =X

m2T

fmm;

avec fm2R et où les transmonômes m2T sont de la forme

m = loglx= log ���l�log x ou

m = exp g; g 2T�

avec T�= ff 2T: supp f � 1g

� Opérations

Page 8: Transséries et Analyse Complexe E ective

(Écalle, vdH, van den Dries/Macintyre/Marker)

¡ T est un corps

¡ T est totalement ordonné par 6

¡ T est un corps asymptotique (valué) pour 4

¡ T est stable pour @ etR, qui sont compatibles avec 6 et 4

¡ T est stable par � et �¡1, qui sont compatibles avec 6, 4 et @

¡ T est réel clos

¡ T est di�érentiellement réel clos

Page 9: Transséries et Analyse Complexe E ective

Exemples

� Transséries réticulées

Mmx � #use"numerix";#use"algebramix";#use"symbolix";#use"analyziz";#use"multimix";

Mmx � x := in�nity(0x);

Mmx � 1

x¡ 1

Mmx � 1

1¡ x¡1¡ exp(¡x)

Mmx � integrate(exp(¡x2); x)

Mmx � lengthen (product(x; x); 2)

Mmx � integrate(xx; x)

Mmx � product(logx; x)

Mmx �

� Transséries à échelle �nie

Mmx � �(x)

Mmx � ��x2+

1

x

��(x)

Mmx � �xed_point(f 7! x+ f � xp

)

Mmx �

Page 10: Transséries et Analyse Complexe E ective

� Transséries bien fondées

Mmx � �xed_point�f 7! 1

x+ f �x2+ f � exp(log(x)2)

Mmx � �xed_point(f 7! x+ f � log(x))

Mmx � �xed_point�f 7! 1

x+ f � exp(x)

Mmx � �xed_point�f 7! 1

x+ f � (exp(x)+x)

Mmx �

� Transséries imbriquées

f =e xp

+f(log x)=e xp

+e log xp

+e log log xp

+elog log log x

p+e

���

� Transséries de forces supérieures

exp!(x+1) = eexp!(x)

exp!2(x+1) = exp!(exp!2(x))���

Page 11: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

Page 12: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0

Page 13: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

Page 14: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

degP

Page 15: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

degP deg�vP

Page 16: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

degP deg�vP

�P(f)= valP+f

Page 17: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

degP deg�vP

�P(f)= valP+f �P ;�v(f)= val�vP+f

Page 18: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

degP deg�vP

�P(f)= valP+f �P ;�v(f)=deg�vP+f

Page 19: Transséries et Analyse Complexe E ective

Équations algébriques asymptotiques

Algèbre Algèbre asymptotique

P (f)= 0 P (f)= 0; (f � v)

degP deg�vP

�P(f)= valP+f �P ;�v(f)=deg�vP+f

F F F F

Page 20: Transséries et Analyse Complexe E ective

Polygones de Newton di�érentiels

P (f)= p(f ; f 0; :::; f (r))= 0; f � v

Pentes ne se lisent pas directement à partir du � polygone de Newton �

P =P0+ ���+Pd

P2=(F 0)2¡FF 00+ ���

Page 21: Transséries et Analyse Complexe E ective

Ascensions

P " unique polynôme di�érentiel avec

(P ")(f � ex)=P (f) � ex

Par exemple :

F 0" =F 0

ex

F 00" =F 00¡F 0

e2x

F 000" =F 000¡ 3F 00+2F 0

e3x

���

Page 22: Transséries et Analyse Complexe E ective

Ascensions

P " unique polynôme di�érentiel avec

(P ")(f � ex)=P (f) � ex

Par exemple :

P = (F 0)2¡FF 00

P " =(F 0)2¡FF 00+FF 0

e2x

P "" =FF 0

ex e2ex +

(F 0)2¡FF 00+FF 0

e2x e2ex

���NP = FF 0

Page 23: Transséries et Analyse Complexe E ective

Ascensions

P " unique polynôme di�érentiel avec

(P ")(f � ex)=P (f) � ex

Par exemple :

P = (F 0)2¡FF 00

P " =(F 0)2¡FF 00+FF 0

e2x

P "" =FF 0

ex e2ex +

(F 0)2¡FF 00+FF 0

e2x e2ex

���NP = FF 0

Conséquence :

1� log `� log x =) P (`)� ` `0

x

Page 24: Transséries et Analyse Complexe E ective

Polynômes de Newton di�érentiels

Théorème. Il existe un unique NP 2RfF g, tel que

cP "l=NP

pour tout l su�samment grand, et

NP 2R[F ] (F 0)N:

Dé�nition. m� v est un monôme débuteur () NP�m2/RFN

Page 25: Transséries et Analyse Complexe E ective

Monômes débuteurs

Lemme. Pour i< j avec Pi=/ 0, Pj=/ 0, il existe un unique (i; j)-égalisateur e2T tel queN(Pi+Pj)�e

ne soit pas homogène.

Page 26: Transséries et Analyse Complexe E ective

Monômes débuteurs

Lemme. Pour i avec Pi=/ 0, on a

m est un monôme débuteur pour Pi(f)= 0

()

my=m0

mest une solution de RPi(g)= 0 modulo

1x log x log2x ���

Page 27: Transséries et Analyse Complexe E ective

Résultats

Théorème. Il existe un algorithme théorique pour trouver toutes les solutions à une équationdi�érentielle asymptotique algébrique.

Théorème. Toute solution transsérielle d'une équation di�érentielle algébrique à coe�-cients réticulés est à nouveau réticulée.

Corollaire. �(x) et f(x)= 1

x+

1

elog2 x

+1

elog4 x

+ ��� sont di�érentiellement transcendants surR.

Théorème. Soient P 2TfF g et f < g 2T avec P (f)P (g)< 0. Alors il existe un h2Tavec f <h< g et P (h)= 0.

Corollaire. Tout P 2TfF g de degré impair admet une racine dans T.

Corollaire. Tout L2T[@] monique se factorise en facteurs de la forme

@ ¡ a ou @2¡ (2 a+ by) @+(a2+ b2¡ a0+ a by):

Page 28: Transséries et Analyse Complexe E ective

Résultats

Théorème. Il existe un algorithme théorique pour trouver toutes les solutions à une équationdi�érentielle asymptotique algébrique.

Théorème. Toute solution transsérielle d'une équation di�érentielle algébrique à coe�-cients réticulés est à nouveau réticulée.

Corollaire. �(x) et f(x)= 1

x+

1

elog2 x

+1

elog4 x

+ ��� sont di�érentiellement transcendants surR.

Théorème. Soient P 2TfF g et f < g 2T avec P (f)P (g)< 0. Alors il existe un h2Tavec f <h< g et P (h)= 0.

Corollaire. Tout P 2TfF g de degré impair admet une racine dans T.

Corollaire. Tout L2T[@] monique se factorise en facteurs de la forme

@ ¡ a ou @2¡ (2 a+ by) @+(a2+ b2¡ a0+ a by):

Page 29: Transséries et Analyse Complexe E ective

Résultats

Théorème. Il existe un algorithme théorique pour trouver toutes les solutions à une équationdi�érentielle asymptotique algébrique.

Théorème. Toute solution transsérielle d'une équation di�érentielle algébrique à coe�-cients réticulés est à nouveau réticulée.

Corollaire. �(x) et f(x)= 1

x+

1

elog2 x

+1

elog4 x

+ ��� sont di�érentiellement transcendants surR.

Théorème. Soient P 2TfF g et f < g 2T avec P (f)P (g)< 0. Alors il existe un h2Tavec f <h< g et P (h)= 0.

Corollaire. Tout P 2TfF g de degré impair admet une racine dans T.

Corollaire. Tout L2T[@] monique se factorise en facteurs de la forme

@ ¡ a ou @2¡ (2 a+ by) @+(a2+ b2¡ a0+ a by):

Page 30: Transséries et Analyse Complexe E ective

Résultats

Théorème. Il existe un algorithme théorique pour trouver toutes les solutions à une équationdi�érentielle asymptotique algébrique.

Théorème. Toute solution transsérielle d'une équation di�érentielle algébrique à coe�-cients réticulés est à nouveau réticulée.

Corollaire. �(x) et f(x)= 1

x+

1

elog2 x

+1

elog4 x

+ ��� sont di�érentiellement transcendants surR.

Théorème. Soient P 2TfF g et f < g 2T avec P (f)P (g)< 0. Alors il existe un h2Tavec f <h< g et P (h)= 0.

Corollaire. Tout P 2TfF g de degré impair admet une racine dans T.

Corollaire. Tout L2T[@] monique se factorise en facteurs de la forme

@ ¡ a ou @2¡ (2 a+ by) @+(a2+ b2¡ a0+ a by):

Page 31: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Construction. 9 corps Tcx de transséries complexes réticulées.

La construction fait intervenir une in�nité de choix comme

z �� 1

eiz �� 1

ezeiz �� 1

La construction en tant que � corps fort � est unique.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 32: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Théorème. Tout équation di�érentielle asymptotique P (f) = 0; f � v sur Tcx admet aumoins deg�vP solutions dans Tcx.

Corollaire. Tout P 2TcxfF g nTcx admet une racine dans Tcx.

Corollaire. Tout L2T[@] se factorise en facteurs d'ordre 1.

Remarque. Tcx n'est pas di�érentiellement clos.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 33: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Théorème. Tout équation di�érentielle asymptotique P (f) = 0; f � v sur Tcx admet aumoins deg�vP solutions dans Tcx.

Corollaire. Tout P 2TcxfF g nTcx admet une racine dans Tcx.

Corollaire. Tout L2T[@] se factorise en facteurs d'ordre 1.

Remarque. Tcx n'est pas di�érentiellement clos.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 34: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Théorème. Tout équation di�érentielle asymptotique P (f) = 0; f � v sur Tcx admet aumoins deg�vP solutions dans Tcx.

Corollaire. Tout P 2TcxfF g nTcx admet une racine dans Tcx.

Corollaire. Tout L2T[@] se factorise en facteurs d'ordre 1.

Remarque. Tcx n'est pas di�érentiellement clos.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 35: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Théorème. Tout équation di�érentielle asymptotique P (f) = 0; f � v sur Tcx admet aumoins deg�vP solutions dans Tcx.

Corollaire. Tout P 2TcxfF g nTcx admet une racine dans Tcx.

Corollaire. Tout L2T[@] se factorise en facteurs d'ordre 1.

Remarque. Tcx n'est pas di�érentiellement clos.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 36: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Théorème. Tout équation di�érentielle asymptotique P (f) = 0; f � v sur Tcx admet aumoins deg�vP solutions dans Tcx.

Corollaire. Tout P 2TcxfF g nTcx admet une racine dans Tcx.

Corollaire. Tout L2T[@] se factorise en facteurs d'ordre 1.

Remarque. Tcx n'est pas di�érentiellement clos.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 37: Transséries et Analyse Complexe E ective

Généralisations

Théorème. Tout équation di�érentielle asymptotique P (f) = 0; f � v sur Tcx admet aumoins deg�vP solutions dans Tcx.

Corollaire. Tout P 2TcxfF g nTcx admet une racine dans Tcx.

Corollaire. Tout L2T[@] se factorise en facteurs d'ordre 1.

Remarque. Tcx n'est pas di�érentiellement clos.

Construction. Tout corps de transséries admet une clôture imbriquée.

Construction. 9 des corps de transséries de forces supérieures.

Conjecture. Pour un corps de transséries su�samment grand, le théorème des valeurs inter-médiaires est vraie pour des fonctionnelles faisant intervenir la dérivation et la composition.

Conjecture. Il existe une correspondance entre la classe des nombres surréels et la classedes corps de transséries de forces ordinales.

Page 38: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 39: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 40: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 41: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 42: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 43: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 44: Transséries et Analyse Complexe E ective

Transséries et théorie des modèles

Dé�nition. Corps de Hardy transsériel : corps de Hardy & souscorps de T.

Théorème. Soit T un corps de Hardy transsériel et T dalg sa clôture di�érentiellementalgébrique dans T. Alors T dalg peut être muni d'une structure de corps de Hardy transsérielétendant T.

Théorème. T : corps de Hardy transsériel. H�T : extension di�érentiellement algébriquede corps de Hardy. H Liouville clos et di�érentiellement Hensélien. Alors H se modélisecomme corps de Hardy transsériel.

Dé�nition. H-corps : corps di�érentiel avec 6 appropriée.

Dé�nition. Corps asymptotique : corps di�érentiel avec 4 appropriée.

Proposition. Si un H-corps K admet une lacune � 1

x+

1

x log x+ ���, alors K admet deux

clôtures Liouvilliennes avec expR ��1.

Théorème. (ADH) 9 corps Liouville clos de transséries K, avec 2/ K, mais % � 1

x2 +1

x2 log2x + ��� 2K. Or %� 2 0+ 2.

Page 45: Transséries et Analyse Complexe E ective

Analyse complexe e�ective

� Objectif

Automatiser autant de l'analyse complexe que possible

� Rôle central de l'analyse complexe

� La plupart des problèmes explicites de l'analyse et du calcul formel admettent dessolutions analytiques ou semi-analytiques.

� Abordable en temps raisonnable, car arithmétique e�cace :

séries formelles nombres �ottants en précision multiple.

� Représentable en espace raisonnable :

prolongement analytique germe en un point su�t.

� Analyse automatique des singularités :

maîtrise des singularités contrôle numérique.

� Exemple fondamental

� Entrée

Page 46: Transséries et Analyse Complexe E ective

f 0=�(f) : système d'équations di�érentielles algébriques sur Q[i]

f(0)= c2Q[i]n : conditions initiales non singulières dans Q[i]n

z 2Q[i] : point où f(z)2Cn converge

"2Q> : tolérance

� Sortie

f~(z)2Q[i]d avec kf~(z)¡ f(z)k<"

Page 47: Transséries et Analyse Complexe E ective

Bases théoriques

� Nombres calculables

x�"2Q> x~2Qjx~¡xj<"

x2Rcom

� Pièges

(Turing) Il n'existe pas d'algorithme pour tester si x2Rcom est nul.

(Grzegorczyk) Toute fonction calculable Rcom!Rcom est continue.

(Denef-Lipschitz) Pour f et z comme dans l'exemple fondamental, il n'y a pas d'algo-rithme pour tester si f (z)= f0+ f1 z+ ��� converge.

Page 48: Transséries et Analyse Complexe E ective

� Fonctions analytiques calculables

Dé�nition 1. Germe analytique avec méthodes pour calculer

1. La série f0+ f1 z+ ��� 2Ccom[[z]]com.

2. Borne �f 6 �f pour le rayon de convergence de f.

3. Borne ddf ee�>kf kr=supjzj<r jf(z)j pour tout r 2Rdig;>, r < �f.

4. Prolongement analytique f+z pour tout z 2Ccom, jz j<�f.

Dé�nition 2. Surface de Riemann Rf calculable (d'en bas) et un algorithme d'incar-nation � 2Rf

com 7!�f ;� dans chaque point.

Théorème. Pour f comme dans l'exemple fondamental, f est calculable sur sa surfacede Riemann.

� Tests de nullité

Page 49: Transséries et Analyse Complexe E ective

Théorème. (Denef-Lipschitz, Shackell, Péladan-Germa, vdH, ...) Soit f 2Q[i][[z]]n comme dans l'exemple fondamental. Alors pour tout P 2 Q[i][F1; :::; Fn],on peut tester si P (f1; :::; fn)= 0.

Théorème. Généralisations aux é.d.p.s. et au cas singulier.

Page 50: Transséries et Analyse Complexe E ective

Hiérarchie numérique

Problème d'analyse

Problème robuste

algorithme formel

Problème numérique

algorithme certi�é

algorithme numérique Solution numérique

Solution garantie

Solution analytique

algorithme algébriqueProblème arithmétique Solution exacte

Page 51: Transséries et Analyse Complexe E ective

Développements rapides en séries

� Multiplication de polynômes

C : anneau e�ectif

M(n): coût pour multiplier deux polynômes de degrés <n dans C[z]M(n)=O(n logn log logn) : multiplication FFT

� Multiplication de séries tronquées

Entrée : a0+ ���+ an¡1 zn¡1 et b0+ ���+ bn¡1 z

n¡1

Sortie : (a b)0+ ���+(a b)n¡1 zn¡1

� Multiplication détendue

Entrée : �ux a0; a1; ::: et b0; b1; :::

Sortie : �ux (a b)0; (a b)1; :::

Contrainte : imprimer (a b)i dès que a0; :::; ai et b0; :::; bi soient connus

b=ea=

Z(a0 b):

Page 52: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

bn

b6

b5

b4 a0b4

b3 a1b3

b2 a2b2

b1 a3b1

b0 a4b0

a0 a1 a2 a3 a4 a5 a6 an

Page 53: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3

2

1

0 1 1 1

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 54: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3

2

1 1 1

0 1 1 1 1 1

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 55: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3

2 1 2

1 2 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 1

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 56: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3 5

65

25

21 2 1 1

1 2 1 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 11

2

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 57: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6

5

45

815

3 5

2

5

65 5

6

5

6

25

21 2 1 1 1

1 2 1 1 1 1 11

2

0 1 1 1 1 1 11

2

1

6

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 58: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6

51330

52

4 136

5

815 5

8

5

8

3 5

2

5

65 5

6

5

6

5

6

25

21 2 1 1 1

1

2

1 2 1 1 1 1 11

2

1

6

0 1 1 1 1 1 11

2

1

6

1

24

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 59: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell

b(z)=X

n=0

1Bn

n!zn=ee

z¡1 b=ef =

Z(f 0 b)

n (b0)n bn Bn bn

6203720

203

5203120

1330

52 1330

1330

4 136

5

815 5

8

5

8

5

8

3 5

2

5

65 5

6

5

6

5

6

5

12

25

21 2 1 1 1

1

2

1

6

1 2 1 1 1 1 11

2

1

6

1

24

0 1 1 1 1 1 11

2

1

6

1

241

120

1 1 1

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 60: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3

2

1

0 1 1 1

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 61: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3

2

1 1 1

0 1 1 1 1 1

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 62: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3

2 1 2

1 2 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 1

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 63: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6

5

4

3 5

65

2 5

21 2 1 1

1

23

211 2 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 11

2

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 64: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6

5

45

815

3 5

2

5

65 5

6

5

6

2 5

21 2 1 1

1

23

211 2 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 11

2

1

6

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 65: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6

51330

52

4136

5

815 5

8

5

8

5

1625245

63 5

2

5

65 5

6

5

6

2 5

21 2 1 1

1

23

21

1

245

241

61 2 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 11

2

1

6

1

24

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 66: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

n (b0)n bn Bn bn

6203720

203

5203120

1330

52 1330

1330

4136

5

815 5

8

5

8

5

1625245

63 5

2

5

65 5

6

5

6

2 5

21 2 1 1

1

23

21

1

245

241

61 2 1 1 1 1

0 1 1 1 1 1 11

2

1

6

1

241

120

1 11

2

1

6

1

241

1201

720(f 0)n

Page 67: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

bn

b6 M(1)M(2)

M(4)b5 M(1)

b4 M(1)M(2)

b3 M(1)

b2 M(1)M(2) M(2) M(2)

b1 M(1)

b0 M(1)M(1)M(1)M(1)M(1)M(1)M(1)

a0 a1 a2 a3 a4 a5 a6 an

Page 68: Transséries et Analyse Complexe E ective

Multiplication détendue rapide

bn

b6 M(1)M(2)

M(4)b5 M(1)

b4 M(1)M(2)

b3 M(1)

b2 M(1)M(2) M(2) M(2)

b1 M(1)

b0 M(1)M(1)M(1)M(1)M(1)M(1)M(1)

a0 a1 a2 a3 a4 a5 a6 an

R(n)6 2�2M

�n2

�+4M

�n4

�+ ���+nM(1)

�6 2M(n) log2n:

Page 69: Transséries et Analyse Complexe E ective

Nombres de Bell (suite)

� Calcul exactMmx � use"numerix";use"algebramix";use"analyziz";

Mmx � B1:Series(Rational)== exp(exp(series(0; 1))¡ 1)

Mmx � 250!B1[250]

Mmx �* Précision double

Mmx � bit_precision := 64; time_mode();

Mmx � B2:Series(Floating)== exp(exp(series(0.0; 1.0))¡ 1.0);

Mmx � B2[10000]

Mmx �* Précision sextuple

Mmx � bit_precision := 192;

Mmx � B3:Series(Floating)== exp(exp(series(0.0; 1.0))¡ 1.0);

Mmx � B3[10000]

Mmx �

Page 70: Transséries et Analyse Complexe E ective

Instabilité numérique & calcul multi-précision

Page 71: Transséries et Analyse Complexe E ective

Fonctions holonomes

� Dé�nition(s) de fonction holonome sur K=Q[i] ou K= Q̂

Lr f(r)+ ���+L0 f =0 Li2K[z]

�s fn+s+ ���+�0 fn=0 �i2K[n]

f 0=Lf Li;j 2K(z)

fn+1=� fn �i;j 2K(n)

� Exemples

Fonctions élémentaires exp, log, sin, cos

Fonctions spéciales erf, Si, Ci, Ai, polylogarithmes, hypergéométriques, etc.

60% des fonctions spéciales dans Abramowitz & Stegun

Stabilité pour +, �, �, @,R, �, �, Borel, Laplace, etc.

� Constantes holonomes sur K

Page 72: Transséries et Analyse Complexe E ective

c= limz!1f(z), avec �f > 1, f0; :::; fr¡12K, Lr(0)=/ 0.

� Khol : �f > 1

� Krhol : f au pire régulier singulier en z=1

� Kshol : cas général

Page 73: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

�7�6�5�4�3�2�1�0

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 74: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

1 �e

01

7!

!=

1 1

01

7

! 1 1

01

6

! 1 1

01

5

! 1 1

01

4

! 1 1

01

3

! 1 1

01

2

!�1 10 1

��1 10 1

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 75: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

�7�6�5�4�3�2�1�0

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 76: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

(�7�6) (�5�4) (�3�2) (�1�0)

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 77: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

�6:::7�4:::5�2:::3�0:::1

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 78: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

(�6:::7�4:::5) (�2:::3�0:::1)

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 79: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

�4:::7�0:::3

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 80: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

(�4:::7�0:::3)

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 81: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

�0:::7

� Analyse en complexité

�0:::7

�0:::3

�0:::1

�0 �1

�2:::3

�2 �3

�4:::7

�4:::5

�4 �5

�6:::7

�6 �7

M(n logn)

���

(n/2)M(2 logn)

nM(logn)

Page 82: Transséries et Analyse Complexe E ective

Évaluation rapide de fonctions holonomes

� Diviser pour régner

(Brent, Chudnovsky2, Karatsuba, vdH, ...)

�0:::7

� Analyse en complexité

Séries de type Li;j ; z 2Qalg Li;j 2Qalg, z 2Ccom

Pn=01 fn

(n!)�zn O(M(n) logn) O(M(n) log2n)

Pn=01 fn z

n O(M(n) log2n) O(M(n) log2n log logn)P

n=01 fn (n!)

� zn O(M(n) log3n) O(M(n) log3n)

Page 83: Transséries et Analyse Complexe E ective

Factorisation dans K(z)[@]

� Théorème de densité(Schlesinger, Écalle, Ramis, Martinet, vdH)

Soit L2K(z)[@] et z0 non singulier

Soit GalL;z0�GLr(C) le groupe de Galois di�érentiel en z0

On peut calculer M�GLr(Kshol) �ni, avec GalL;z0= hMi� Lien avec la factorisation

a) Si L=K1K2, alors GalL;z0 laisse kerK2 invariant.

b) Si V �Cr est invariant pour GalL;z0, alors L=K1K2 avec V = kerK2.

� Algorithme

1) Précision de calcul p := 64

2) Calculer un espace invariant V non trivial sous l'action de Ma) Un tel V n'existe surement pas ) retourner failed

b) Espace invariant V candidat ¡! factorisation candidat L=K1K2

3) Si L=/ K1K2, faire p := 2 p et retourner à l'étape 2

4) Retourner (K1; K2)