tripale janvier 2013
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Tripale janvier 2013TRANSCRIPT
TRIPALE Magazinele Supplément
JANVIER 2013
EVRAprofession Hélicier50 Ans de passionau service del'aviation légère
UULLMM ""FFRREECCCCIIAA""LLaa ffllêêcchhee LLaattiinnee
PORTRAITMr Pierre FRANCOIS
"J'ai piloté le Short Sandrigham"
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BONNE ANNEE 2013 !
Que cette nouvelle année soit synonyme de joie, de santé et de prospérité pour vous-même et vosproches.Qu'elle nous permette d’assouvir notre passion commune dans un esprit de liberté de partage et deresponsabilité.Nous nous efforcerons tout au long de l’année de vous proposer de belles images parcourantl’actualité, les nouveautés de notre aviation légère, mais également l’histoire cette année devrait eneffet voir notre patrimoine aéronautique s’enrichir de plusieurs résurrections d’appareils anciensrestaurés pour ne pas dire reconstruits grâce à la patience et la ténacité de plusieurs associations quiverront ainsi le fruit de leurs efforts récompensés.Efforçons nous tous ensemble de partager cette passion en la faisant découvrir au plus grandnombre et plus particulièrement aux jeunes qui sont les forces vives de notre futur.A toutes et à tous, je souhaite une année 2013 pleine de réussite ...Marc TAURAN
C’est sur l ’aérodrome de Coulommiers à l’est de
Paris que Jean François LEDRU nous attendait
pour nous présenter le Freccia « la flèche latine».
Une machine conçue et réalisée par la société
PRO MECC qui est un sous traitant de l ’ industrie
aéronautique. Souhaitant diversifier ses activités la
société racheta les droits, voilà quelques années,
d’un u l m composite dont el le reprit l ’étude et qui
connut la commercial isation sous le nom de
« Sparviero », l ’accueil très positif du marché
encouragea les dirigeants de l’entreprise à
poursuivre le développement de la machine qui
al lait donner naissance en 2011 au « Freccia ».
Des lignes plus fluides, plus tendues, une
aérodynamique plus fine ont permis de gagner à la
fois en performances et en élégance.
Le FRECCIA entre ainsi dans le club très fermé du
segment haut de gamme des multi axes de
dernière génération. Equipé en base du moteur
ROTAX 91 2 ULS de 1 00 CV il atteint la vitesse de
240 km/h en croisière à 75% du régime, et
décroche tous volets sortis à 65 km/h, un écart de
1 à 4 qui en dit long sur les choix aérodynamiques
de la cellule.
Le « Freccia » c’est aussi une des cabines les plus
spacieuses du marché avec plus de 1 20 cm de
largeur aux coudes, qui associée aux palonniers
réglables en longueur donne un confort de haut
niveau, et pour une fois
mon mètre quatre vingt dix
ne s’est pas senti à l ’étroit.
L’ergonomie du poste de
pilotage a bénéficié d’un
grand soin également,
toutes les commandes
tombent en effet bien sous
la main, le large accoudoir
central renforce le
sentiment de confort. Bref
avec le « Freccia » on a
bien vite envie de s’instal ler
à bord pour faire de
grandes ballades
qu’autorisent son autonomie et ses faibles
consommations.
L’appareil de Jean François LEDRU est équipé du
Rotax91 2 ULS de 1 00cv et d’une hélice tripale
(tiens tiens. . ) dernier modèle de chez DUC, le
modèle « Flash » qui est parfaitement adapté et a
permis de gagner à la fois en consommation et en
vitesse de croisière. Le niveau sonore à bord est
également très faible ce qui renforce une fois de
plus le confort des occupants.
De notre prise en main nous retiendrons la grande
stabil ité du FRECCIA, son confort, une bonne
gestion des bruits parasites aérodynamiques, une
qualité de finition exemplaire à laquelle nous ont
habitué maintenant les machines composites, sans
oublier un point essentiel son positionnement prix
qui à un
peu moins
de 80000 €
ttc prêt à
voler équipé
PSV
standart,
parachute
de secours,
et Rotax 91 2 ULS de 1 00cv le place en tête des
biplaces le plus accessible dans le segment haut
de gamme.
MT
""FFRREECCCCIIAA""LLaa FFllêêcchhee LLaattiinnee
Votre contactJean-Francois [email protected]+33 6 20 54 58 42
Pour notre second reportage nous sommes allés
à la découverte d’un métier et d’une entreprise, la
société EVRA qui fabrique depuis maintenant plus
d’un demi siècle les hélices qui équipent nos
appareils. Richard EVRA qui dirige l ’entreprise
famil iale nous a reçu et a accepté de nous
présenter en détai l son métier : fabricant d’hél ices.
Depuis la sélection des bois en scierie, leur débit,
le séchage puis le collage et enfin le façonnage
des hélices i l nous présente toutes les étapes de
fabrication.
Ayant fait leur réputation par la production
d’hél ices bois bipales, l ’entreprise à été une des
première à innover et proposer des modèles tri
puis quadri pales à pas fixe. On se souvient du
modèle qui équipait l ’ORION de Jean Grinvald à
sa sortie.
Depuis quelques années l’entreprise a recentré
son activité sur des modèles pour moteur de 80 à
1 00 cv principalement destinées à équiper les
ULM. La nécessité de maitriser le poids des ses
hélices sur ce marché a poussé Richard EVRA à
innover en créant le modèle « PERFORMANCES
LINE » de structures mixtes bois/carbone
permettant un gain de poids significatif tout en
préservant la sol idité et donc la sécurité grâce
notamment à son
longeron interne en
bois. Réalisées en bi
ou tri pales, ces
hélices sont montées
sur moyeux usinés
dans la masse dans la
plus pure tradition
aéronautique.
Les modèles
« Performance Line »
équipent aujourd’hui
en série les appareils
W9 de la marque
Dynamic.
En marge de ces
productions actuel les, l ’entreprise entretient
également la mémoire de l’aviation ancienne,
propriétaire des l icences Mervil le (les hélices de
Stampe entres autres) Richard EVRA collabore
souvent avec les collectionneurs du monde entier
qui viennent faire entretenir leur hélices ou en
faire fabriquer une neuve.
Ainsi sur ces racks nous pouvions voir plusieurs
modèles anciens destinés à un Caudron G3 , un
Stampe, ou encore un Fokker DR1 comme vous le
découvrirez dans l’émission.
Un savoir faire irremplaçable que l’entreprise met
à la disposition des clubs, des constructeurs
amateurs, et des collectionneurs.
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Rencontre du troisième type avec un géant des
airs et des mers
« Le Short Sandrigham des Ailes de la Vil le »
Adossée au Musée de l’Air et de l ’Espace,
l ’association « les Ailes de la Vil le » s’est fixée
depuis 2008 un double objectif :
Parvenir à la restauration d’un avion de légende, le
Short « Sandrigham » dont i l ne reste que trois
exemplaires dans le monde, et de l ’autre animer
un chantier de ré insertion pour des jeunes en
rupture avec le monde du travail . Embauchés en
qualité de salariés pour une période de 6 mois
reconductible, les stagiaires encadrés par une
équipe soudée ré apprennent peu à peu les règles
d’une vie sociale normale, et en même temps les
gestes et techniques de la chaudronnerie
aéronautique. L’objectif est de remettre sur le
marché de l’emploi industriel ces jeunes gens.
Mais l ’objectif ne s’arrête pas là car depuis jui l let
201 2 l ’association oriente également ses stagiaires
vers les métiers de l’aéronautique, de
l ’aéroportuaire, des métiers de pistes, partout où
des débouchés concrets d’embauche peuvent
avoir l ieux.
Soutenue par des fonds publics, des fondations,
de grandes entreprises du secteur aéronautique et
aéro
portuaire, la région et Pole Emploi,
l ’association parvient tant bien que
mal à placer à l ’ issue de leurs
stages la quasi-total ité de ses
stagiaires sous contrats CDI ,
redonnant à ces jeunes personnes
un nouveau départ dans la vie.
Une aventure passionnante mais
au combien diffici le qui prouve une
fois de plus que l’aviation est
toujours une formidable aventure
humaine.
En même temps que ce retour à
une vie normale des stagiaires le
Short Sandrigham retrouve lui aussi une troisième
vie.
Construit
par la firme
SHORT en
1 943 il est
incorporé
au Costal
Command
de la RAF
et patrouil le
inlassablement sur l ’Atlantique nord à la recherche
des U-Boot Allemands, i l sert également de
couverture aux nombreux convois qui si l lonnent
l ’océan pour amener vers l ’Angleterre hommes et
matériels en vue de l’ invasion finale. En 1 947 il est
démobil isé et retourne aux atel iers SHORT qui le
démil itarise et le transforme pour le transport de
passagers. De « Sunderland » le grand guerrier
devient « Sandrigham » hydravion de ligne. I l entre
au registre Français en 1 958, et servira auprès de
RAI d’appareils de transport sur la Polynésie
Française. En 1 975 le fi ls de l ’un de ses plus
célèbre pilote « le Cdt PEARSON » s’en porte
acquéreur et l ’offrira au Musée de l’Air et de
l ’Espace.
Aujourd’hui à l ’abri d’une « cathédrale »
spécialement construite pour lui le grand oiseau
blanc panse ses blessures et démarre petit à petit
une troisième vie.
Chantier colossal, le grand hydravion demandera
encore de nombreuses années d’efforts pour
retrouver toute sa superbe, i l reste cependant
d’ores et déjà une des pièces maitresses des
collections du Musée.
Un jour viendra où il fera la fierté de tous ses
restaurateurs, et de toutes les personnes qui de
près ou de loin ont permis cette fantastique
résurrection.MT
LLee SSHHOORRTT ""SSaannddrriigghhaamm""
eett lleess aaiilleess ddee llaa vviillllee
En ce 1 7 décembre 201 2 nous avions rendez vous
avec l’histoire avec un grand H
Nous étions conviés à rencontrer Monsieur Pierre
FRANCOIS qui fut le dernier pi lote Français du
Short « Sandrigham » qui appartient au Musée de
l’Aire et de l ’Espace.
Transformé sur la machine en 1 966, Pierre
François fut l ’un des quatre pilotes qualifiés sur
cette extraordinaire machine pour assurer la l igne
sur la Polynésie Française au départ de Tahiti . Une
aventure de deux années et demie au terme
desquelles i l accomplit un mil l ier d’heure de vol sur
le grand hydravion.
Reliant tous les archipels, le Réseau aérien inter
insulaire « RAI I » assura la l igne mais aussi les
évacuations sanitaires des populations locales vers
les centres de santés de Tahiti .
De l’aveu même de Pierre FRANCOIS, plus qu’un
« job » une récompense de voler sur ces iles et
particul ièrement aux commandes de cette machine.
Transformé sur l ’appareil par le Cdt WITTMANN qui
lui-même fit toute sa carrière civi le sur les Shorts
mais aussi toute la seconde guerre mondiale,
Pierre FRANCOIS se souvient de toutes ces
anecdotes, comme cette fois ou après avoir heurté
ce qui semble être une noix de coco, un passager
anglais vint demander au capitaine si c’est normal
qu’i l y a de l’eau dans le « bateau » (l ’hydravion
était un Flying Boat pour les sujets de sa gracieuse
majesté !)
Autant d’histoires crousti l lantes qu’i l était venu
partager ce 1 7 décembre avec les stagiaires de
l’association qui purent ainsi s’approprier un peu
plus la machine sur laquelle i ls travail lent chaque
jour.
Une pause pleine d’émotion grâce à la générosité
d’un homme venu soutenir ces jeunes gens et leur
redire que « Rien n’est jamais perdu, si on désire
quelque chose très fort et que l’on travail le dur pour
l ’obtenir, alors on parvient toujours à réaliser ses
rêves »
Un moment de partage que nous sommes heureux
de pouvoir vous transmettre à notre tour dans notre
émission et qui en ce début d’année 201 3 prends
plus que jamais du sens. MT
PPOORRTTRRAAIITT
Mr Pierre FRANCOIS"J'ai piloté le SHORT Sandrigham"
AAGGEENNDDAA JJAANNVVIIEERR 22001133Musée de l'Air et de l'Espace:Les rendez-vous de l'Astronomie et de l 'Espace
Le 1 2/01 , à partir de 1 4h, accès gratuit
Conférence animée par Michel Viso, responsable de l’exobiologie au CNES Paris.
L'existence d'une vie extraterrestre demeure une hypothèse. Cette interrogation s’est exprimée de façon diverse, a traverséles siècles depuis Giordano Bruno jusqu'aux scientifiques de notre 21ème siècle. Cependant l'exploration des corps duSystème Solaire par des sondes, les observations précises et spectrographiques des télescopes terrestres et spatiaux onttransformé cette quête en une véritable activité de recherche scientifique.plus d'infos sur : http://www.museeairespace.fr/actualites/aviation/20/lesrendezvousastronomieespace3/
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