ude de l’activitÉ l’extrait rg-17 chez la souris
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LPGPC
FACULTÉ DES SCIENCES DOMAINE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
MENTION PHYSIOLOGIE ANIMALE PHARMACOLOGIE ET COSMÉTOLOGIE LABORATOIRE DE PHARMACOLOGIE GÉNÉRALE DE PHARMACOCINÉTIQUE ET DE
COSMÉTOLOGIE
ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ ANALGÉSIQUE DE
L’EXTRAIT RG-17 CHEZ LA SOURIS
Mémoire pour l’obtention du diplôme de MASTER
Option : PHARMACOLOGIE
Présenté publiquement par
RAJAONARIVELO Lalasoa Carina Laétitia
Le 23 Août 2017
Devant le jury composé de :
Président : Mme RANDRIANAVONY Patricia Professeur
Rapporteur : M. RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy Professeur titulaire
Examinateur : M. RASAMINDRAKOTROKA Andry Professeur titulaire de Chaire
Année universitaire : 2016 – 2017
Nom et prénoms : RAJAONARIVELO Lalasoa Carina Laétitia
Date et lieu de naissance : 16 Avril 1993 à Tamatave
Adresse : Lot B 211 Amboaroy Alasora (Tana 103)
Téléphone : 0344609043 – 0327418729
Email : [email protected]
ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ ANALGÉSIQUE DE
L’EXTRAIT RG-17 CHEZ LA SOURIS
Année universitaire : 2016 – 2017
Promotion : HASINA
Option : PHARMACOLOGIE
Laboratoire : Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique et de Cosmétologie
Mention : Physiologie Animale, Pharmacologie, Cosmétologie
B.P : 8351
Email : [email protected]
DOMAINE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
Remerciements
Mes remerciements vont en premier lieu au Professeur Titulaire RANDIMBIVOLOLONA
Fanantenanirainy, le Directeur du Laboratoire de Pharmacologie Générale, de
Pharmacocinétique et de Cosmétologie (LPGPC) de m’avoir acceptée dans son laboratoire pour
effectuer mon stage, sans cela ce travail n’aurait pas été réalisé.
J’exprime également au Professeur RANDRIANAVONY Patricia, mes sincères reconnaissances.
Vous avez montré une telle patience à mon égard. Je vous remercie pour les conseils, les critiques
et les efforts fournis afin que ce travail puisse être présentable et à la hauteur des attentes.
Je tiens aussi à exprimer au Professeur Titulaire de Chaire à la Faculté de Médecine
d’Antananarivo, RASAMINDRAKOTROKA Andry mes remerciements pour avoir accepté de
juger ce mémoire.
Je remercie le Docteur Nat QUANSAH qui m’a fait l’honneur d’apporter ses compétences dans
la réalisation de ce mémoire.
Je remercie les étudiants de la promotion HASINA, merci pour votre collaboration. Tout
particulièrement mes meilleures amies, vous avez fait de ces quelques années une belle aventure,
merci pour les fous rires et les soutiens mutuels.
Je remercie toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce
travail.
Et le meilleur pour la fin, je remercie ma famille, tout spécialement ma mère, pour le sacrifice
qu’elle a fait afin de me permettre d’être là où je suis maintenant. Je remercie particulièrement
mes cousines LINGO HARIMBOLA, ESMERALDA DIARY MARSON et la famille BRUNO
MARSON.
Merci infiniment !
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES FIGURES…………………...……………………………………......………...……...I
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………….……....……II
LISTE DES SIGLES ET DES ABRÉVIATIONS……………………...…………………..…...III
I. INTRODUCTION……………………………………………………………………….……1
II. MATÉRIELS ET MÉTHODES……………………………………………………………..5
A. ÉTUDE PHYTOCHIMIQUE…………………………………………………………..……5
1. Préparation de l’extrait………………………………………………………...…………….5
2. Criblage phytochimique……………………………………………………………..……….5
B. ÉTUDE PHARMACOLOGIQUE…………………………………………………...………7
1. Animaux d’expérimentation……………………………………………………..…………..7
2. Préparation des produits à administrer et voie d’administration……………...………….7
3. Étude de l’activité de l’extrait RG-17 sur des douleurs expérimentales………...………...7
a. Étude de l’activité de l’extrait RG-17 sur la douleur provoquée par l’acide acétique…...7
b. Étude de l’activité de l’extrait RG-17 sur la douleur provoquée par l’eau chaude………8
C. EXPRESSION ET ANALYSES DES RÉSULTATS…………………………………..…...8
III. RÉSULTATS…………………………………………………………………………….……9
A. PHYTOCHIMIE…………………………………………………………………………...…9
1. Rendement………………………………………………………………………………….....9
2. Résultats du criblage phytochimique...……………………………………………………...9
B. PARTIE PHARMACOLOGIQUE……………………………………..….………………10
1. Effet de l’extrait RG-17 sur la douleur provoquée par l’acide acétique………......…….10
2. Effet de l’extrait RG-17 sur la douleur provoquée par la chaleur…………………..…...11
IV. DISCUSSION………………………………………………………………………………..13
V. CONCLUSION…………………………………………………………….…………...........15
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………...16
I
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Physiologie des voies de la douleur (MARCHAND F. et coll., 2005)…………...……….2
Figure 2. Classification des analgésiques selon l’échelle de l’OMS (OMS, 2004)………..……..….3
Figure 3. Photographie du dispositif expérimental pour le test d’immersion de la queue de la
souris.............................................................................................................................................……8
Figure 4. Photographie d’une souris dans un bocal en verre de 14 x 30 cm, avec une torsion dorso-
abdominale et un mouvement d’étirement de la patte postérieure après l’injection intra péritonéale
de l’acide acétique à 0,6 %.................................................................................................................10
Figure 5. Variation du nombre de contorsions abdominales après injection intrapéritonéale de
l’acide acétique à 0,6 % chez les souris traitées avec l’extrait RG-17 administré par voie orale aux
doses respectives de 150 , 300 et 600 mg/kg par rapport à celui du lot témoin pendant
15min d’observation (𝑚̅̅ ̅̅ ± e.s.m ; n = 4 ; P ˂ 0,05)……………..…….……………....…………....11
Figure 6. Variation du temps de retrait de la queue de la souris hors de l’eau chaude après
l’administration par voie orale de l’extrait RG-17 aux doses respectives de 150 , 300 et 600
mg/kg par rapport à celui du lot témoin durant les différents temps d’observation (�̅� ±
e.s.m ; n = 4 ; *P ˂ 0,05)…………………………………………….…..………………..………...12
II
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I. Différents tests utilisés pour déterminer les familles chimiques présentes dans l’extrait
RG-17 (FONG H. H. S. et coll., 1977)…………………...………………………………..……...….6
Tableau II. Résultats du criblage phytochimique effectué sur l’extrait RG-17………………..……9
III
LISTE DES SIGLES ET DES ABRÉVIATIONS
A.I.N.S : Anti-inflammatoires Non Stéroïdiens
coll. : collaborateurs
cm : centimètre
◦C : degré Celsius
e.s.m : écart-type standard à la moyenne
g : gramme
h : heure
HCl : acide chlorhydrique
H2SO4 : acide sulfurique.
IASP : International Association for the Study of Pain
LPGPC : Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique et de Cosmétologie.
�̅� : moyenne
min : minute
Mg : Magnésium.
mg/kg : milligramme par kilogramme
ml/kg : millilitre par kilogramme
n : nombre de répétition des tests
NaCl : Chlorure de sodium
NaOH : Soude
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
P : probabilité
% : pourcentage
r : rendement
s : seconde
t : test de student
UV : ultra-violet
INTRODUCTION
1
I. INTRODUCTION
La douleur est une sensation que chaque être humain ressent au moins une fois dans sa vie. Pour
certains, elle est juste passagère, tandis que pour d’autres, la douleur est permanente. La prévalence
moyenne de la douleur pour la population mondiale est de 11 %, elle est de 30 % dans les pays
industrialisés (CROOK J. et coll., 1984 ; HARSTALL C. et OSPINA M., 2003). Il a été démontré
qu’il existe un rapport entre l’âge, le genre et la douleur : en vieillissant la perception de douleur
augmente, et plus de 20 % des hommes et des femmes âgés (> 60 ans) ont une prévalence croissante
de la douleur. Mais la fréquence de ces douleurs, que ce soit persistantes ou temporaires, semble se
stabiliser avec l’âge (SEBAG-LANOE R., 2002).
La douleur est une expression sensorielle et émotionnelle désagréable, en réponse à une lésion
tissulaire réelle ou potentielle (GUIRIMAND F. et LE BARS D., 1996). Elle peut être aigüe, c’est-
à-dire de courte durée et constitue un signal d’alarme. Mais la douleur peut devenir chronique,
lorsqu’elle dure plus de 3 ou 6 mois ; dans ce cas, elle devient une maladie. Sur le plan
pathologique, il existe différents types de douleur : la douleur nociceptive, la douleur psychogène,
la douleur neuropathique et la douleur mixte. La douleur nociceptive est due à la stimulation
excessive des nocicepteurs. Tandis que la douleur neuropathique ou neurogène est due au
dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central. Ensuite la douleur psychogène ou
idiopathique constitue une énigme car la douleur exprimée et ressentie ne peut pas être expliquée
par une atteinte organique des tissus ou du système nerveux ; elle est souvent liée à une diminution
du seuil de la sensibilité et/ou à une réactivité accrue aux stimulations. Et enfin la douleur mixte,
qui est souvent l’ensemble de plusieurs composantes telles que la composante nociceptive et la
composante neuropathique accompagnée de souffrance morale (LAROCHE F. et SOYEUX E.,
2008).
Il existe 4 étapes depuis le stimulus douloureux jusqu’à la perception de la douleur : la transduction,
la transmission, la modulation et la perception (Figure 1). La transduction constitue la première
étape. Il s’agit de la transformation du stimulus, qui peut être mécanique, chimique ou thermique en
influx nerveux ou message douloureux au niveau des nocicepteurs qui sont des terminaisons libres
de fibres nerveuses. Ensuite cet influx nerveux se propage dans le système sensitif vers le système
nerveux central, c’est la transmission qui constitue la deuxième étape du mécanisme. L’information
nociceptive peut être véhiculée par 2 types de fibres qui se différencient selon leur diamètre et la
présence ou pas de la gaine de myéline pour véhiculer. Les fibres A, faiblement myélinisées
transportent l’influx nerveux à une vitesse moyenne. Tandis que les fibres C, non myélinisées,
2
conduisent lentement l’influx (LAMONT L. A. et coll., 2000). La transmission de l’influx nerveux
vers la moelle épinière entraîne la libération d’un grand nombre de substances.
Elles peuvent inhiber ou activer le processus douloureux. Parmi les substances activatrices, les
bradykinines sont les plus puissants des nocicepteurs. Elles déclenchent ensuite la libération de
substances telles que l’histamine et les prostaglandines qui intensifient le processus. Les
bradykinines se lient également aux terminaisons axonales des récepteurs de la douleur, ce qui
génère un potentiel d’action. Les substances inhibitrices comme les endorphines ou les
enképhalines empêchent la transmission de l’influx nerveux vers le système nerveux central. Seul
l’influx nerveux de forte intensité arrive au cerveau constituant l’étape finale du mécanisme des
voies de la douleur qui est la perception (GUIRIMAND F. et LE BARS D., 1996).
Figure 1. Physiologie des voies de la douleur (MARCHAND F. et coll., 2005)
Les mécanismes endogènes inhibiteurs de la sensation de douleur afin que celle-ci ne devienne pas
chronique, mettent en jeu des substances endogènes qui sont des morphines naturelles appelées
endorphines ou endomorphines. Ce sont des peptides opioïdes qui agissent en se liant sur les
récepteurs µ (mu), κ (kappa) et δ (sigma) localisés sur les membranes des cellules nerveuses
cérébrales. Ces endorphines sont sécrétées au cours du stress ou de la douleur et possèdent des
3
propriétés analgésiques. Elles inhibent ou bloquent la transmission de la douleur (CARLE Y.,
2008).
Pour remédier à la douleur, des médicaments sont disponibles sur le marché, « les analgésiques » ou
« les antalgiques ». Ces médicaments suppriment ou atténuent la sensation de douleur sans pour
autant causer une perte de conscience ainsi qu’une dépression des autres sensations (BOSSOKPI L.
P. I., 2003).
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2004), les analgésiques peuvent être classés en 3
paliers (Figure 2).
3ème palier
Analgésiques opioïdes forts (Morphine)
Action contre les douleurs sévères
2ème palier
Analgésiques opioïdes faibles (Codéine, Tramadol)
Action contre les douleurs modérées
1er palier
Analgésiques non opioïdes (Paracétamol, A.I.N.S)
Action contre les douleurs faibles
Figure 2. Classification des analgésiques selon l’OMS (OMS, 2004)
Les analgésiques périphériques sont classés dans le premier palier. Leur mécanisme d’action
s’explique par l’inhibition de la transduction soit en empêchant la production des substances
algogènes (prostaglandines, bradykinine, histamine) qui assurent cette transformation du message
douloureux en un influx nerveux, soit en augmentant le seuil de sensibilité des nocicepteurs aux
substances algogènes.
4
Par contre, les analgésiques centraux sont classés dans les paliers 2 et 3. Ils agissent directement au
niveau de la moelle épinière ou au niveau du cerveau. Ils inhibent la transmission du message
douloureux vers le cerveau ou la perception douloureuse. Les analgésiques centraux, qui sont les
opioïdes faibles, potentialisent l’action des systèmes anti-nociceptifs endogènes particulièrement au
niveau de la corne dorsale de la moelle. Ils se fixent sur les récepteurs opioïdes sans les activer
(PASCOE P. J., 2000 ; TONCY E. et KEROACH S., 1999). Mais les opioïdes forts, au niveau
médullaire, renforcent le rôle physiologique des enképhalines et inhibent la libération de la
substance P. Au niveau du bulbe rachidien, ils bloquent les neurones nociceptifs (LAMONT L. A.,
2002 ; PAPICH M., 1997 ; PAPICH M. G., 2000 ; TONCY E. et KEROACH S., 1999).
De ce fait, même si Madagascar soit devenu l’Ile rouge depuis quelques années, il ne reste pas
moins, un pays riche en faune et flore. La médecine traditionnelle à base de plantes possède une
grande place dans le quotidien de la population malagasy. Plusieurs plantes avec des vertus
antidouleur se trouvent parmi les plantes malagasy, parmi elles, Ageratum conyzoides
(Anajazavavy) appartenant à la famille des ASTERACEAE dont la décoction de ses feuilles est
utilisée pour soulager les règles douloureuses. Une autre, Ficus marmorata (Lazo) de la famille des
MORACEAE, la décoction de son écorce est utilisée pour soulager les maux du bas du dos (JEAN-
PIERRE N., 2012). La décoction des feuilles d’Acrostichum aureum (Saro) appartenant à la famille
des POLYPODIACAEAE peut calmer les maux du ventre. La décoction des feuilles d’Uvaria
manjensis (Lambo) de la famille des ANNONACEAE est utilisée contre les douleurs rhumatismales
(DEBRAY M. et coll., 1971).
D’après les enquêtes ethnobotaniques que nous avions effectuées à Alasora, un village situé dans la
région périphérique nord d’Antananarivo, les tiges feuillées de la plante à partir de laquelle l’extrait
codé RG-17 a été obtenu, sont utilisées par la population locale contre la douleur musculaire. Ce qui
nous a incités à étudier l’activité analgésique de son extrait hydro alcoolique sur des modèles de
douleurs provoquées expérimentalement chez les souris.
MATÉRIELS
ET
MÉTHODES
5
II. MATÉRIELS ET MÉTHODES
A. ÉTUDE PHYTOCHIMIQUE
1. Préparation de l’extrait
Des tiges feuillées ont été récoltées dans la région d’Antananarivo en novembre 2016. Elles ont été
séchées dans une salle aérée, à l’abri du soleil, à la température ambiante pendant 30 jours. Une fois
séchées, elles ont été broyées avec un broyeur à marteau (BROOK CROMPTON©), 200 g de la
poudre ainsi obtenue ont été macérés à froid dans un mélange Ethanol – Eau (60 : 40) à la
température ambiante, pendant 3 jours. Le macérât a ensuite été filtré sur du coton hydrophile, et le
filtrat obtenu a été évaporé dans un distillateur à la température de 80 °C et dans un bain marie, à la
température de 100 °C.
L’extrait sec obtenu a été codé RG-17, puis pesé et le rendement (r) a été calculé selon la formule :
𝑟 (%) =masse du produit final
masse du produit initial𝑥 100
2. Criblage phytochimique
Pour déterminer les familles chimiques présentes dans l’extrait RG-17, un criblage phytochimique a
été effectué. Des réactifs spécifiques pour chaque famille chimique ont été utilisés ; la présence de
famille chimique correspondante se traduit par l’apparition de précipité, ou par le changement de
coloration (FONG H. H. S. et coll., 1977) (Tableau I).
Les résultats du criblage phytochimique ont été exprimés en :
+++ : Présence en forte teneur
++ : Présence en teneur moyenne
+ : Présence en faible teneur
+/- : Présence en très faible teneur
6
Tableau I. Différents tests utilisés pour déterminer les familles chimiques présentes dans l’extrait
RG-17 (FONG H. H. S. et coll., 1977).
Familles chimiques Tests Réactifs Observations
ALCALOIDES DRAGENDORFF,
MAYER,
WAGNER
Précipitation
ANTHOCYANES
BATH-SMITH
HCl à froid Coloration rouge
LEUCOANTHOCYANES HCl concentré +
bain marie
Coloration rouge violacée
COMPOSÉS
PHENOLIQUES
Gélatine 1 % Précipitation
COUMARINES NaOH 10 % Fluorescence à l’UV
FLAVONOIDES WIL-STATER Ruban de Mg +
HCl concentré
Coloration rouge
POLYSACCHARIDES + 3 volumes
d’éthanol
Trouble
SAPONINES MOUSSE HCl + agitation Persistance d’une mousse (3
cm d’épaisseur) après 30 min
SUCRES RÉDUCTEURS Liqueur de Fehling
+ bain marie
Précipitation rouge brique
TANINS Gélatine + NaCl Précipitation verte
STÉROIDES ET
TRITERPÈNES
LIBERMAN
BURCHARD
Anhydride acétique
+ H2SO4
Coloration violette
SALKOWSKI H2SO4 Anneau de séparation
7
B. ÉTUDE PHARMACOLOGIQUE
L’activité de l’extrait RG-17 a été étudiée chez la souris in vivo sur des douleurs expérimentales.
Deux stimuli ont été utilisés pour provoquer la douleur : un stimulus chimique et un stimulus
thermique (KOUAKOU-SIRANSY G. et coll., 2010).
1. Animaux d’expérimentation
Des souris de race Swiss (mâle) de 20 à 28 g ont été utilisées. Elles ont été élevées à l’animalerie du
Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique et de Cosmétologie (LPGPC) de la
Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo. La température moyenne de l’animalerie a été
de 25 °C avec une alternance de lumière et d’obscurité de 12h/12 h. Elles ont été nourries avec de
la provende (AGRIVAL CPO) et ont eu accès libre à de l’eau. Avant chaque manipulation, les
souris ont été mises à jeun pendant 12 h (MISHRA D. et coll., 2011).
2. Préparation des produits à tester et voie d’administration
L’extrait RG-17 a été dissout dans de l’eau distillée, et administré par voie orale chez la souris aux
doses de 150, 300 et 600 mg/kg (GUPTA M., 2016). Le volume de solvant contenant le produit à
administrer a été fixé à 10 ml/kg de poids corporel (KOUAKOU S. L. et coll., 2010).
3. Étude de l’activité de RG-17 sur la douleur expérimentale
L’activité de l’extrait RG-17 a été étudiée in vivo chez la souris sur la douleur provoquée par
l’injection intra-péritonéale d’une solution d’acide acétique et sur la douleur provoquée par la
chaleur.
a. Étude de l’activité de RG-17 sur la douleur provoquée par l’acide acétique
Pour provoquer une douleur expérimentale, une solution d’acide acétique (0,6 %) a été injectée par
voie intrapéritonéale chez la souris (SAWADOGO W. R. et coll., 2006).
Des souris mises à jeun pendant 12 h ont été utilisées ; elles ont été réparties en 4 lots : 1 lot témoin
et 3 lots qui ont reçu l’extrait RG-17. Les animaux du premier lot ont reçu 10 ml/kg d’eau distillée,
et les animaux des autres lots ont reçu l’extrait aux doses respectives de 150, 300 et 600 mg/kg dans
10 ml/kg d’eau distillée.
Trente minutes après, 10 ml/kg d’une solution d’acide acétique (0,6 %) ont été injectés par voie
intra péritonéale (SAWADOGO W. R. et coll., 2006). Ensuite, chaque souris a été placée dans un
8
bocal en verre de 14 cm de diamètre et de 30 cm de hauteur pendant 15 min, et leurs réactions ont
été observées (HANG L. et coll., 2007).
b. Étude de l’activité de RG-17 provoquée par l’eau chaude
L’activité de RG-17 a été étudiée sur une douleur expérimentale provoquée par la chaleur. Des
souris mises à jeun pendant 12 h ont été utilisées. Elles ont été réparties en 4 lots de 4 souris, avec 1
lot témoin et 3 traités avec l’extrait. Les souris du lot témoin ont reçu 10ml/kg d’eau distillée et
celles des 3 autres lots ont reçu l’extrait aux doses de 150, 300 et 600 mg/kg respectivement par
voie orale. L’extrait a été injecté dans 10 ml/kg d’excipient.
Après l’administration de l’eau et de l’extrait, les souris ont été placées individuellement dans une
boîte de contention qui laisse sortir 2 à 3 cm du bout de leur queue.
Après 15, 30, 45, 60, 90 et 120 min de l’administration de ces produits, la queue de la souris a été
plongée dans de l’eau chaude maintenue à la température de 50 °C (EZEJA M. I. et coll., 2011 ;
REDDY S. K. et coll., 2012). Pour éviter les dommages tissulaires causés par la chaleur, le temps
maximal d’immersion de la queue de la souris a été fixé à 15 s (MISHRA D. et coll., 2011).
Figure 3. Photographie du dispositif expérimental pour le test d’immersion de la queue de la souris.
C. EXPRESSION ET ANALYSES DES RÉSULTATS
Les résultats issus de ces tests ont été exprimés en moyenne ± écart type réduit (�̅� ± e.s.m). Ces
moyennes ont été comparées entre elles en utilisant le test « t » de Student, avec un degré de
signification de P ˂ 0,05 (VANDERLINDE F. A. et coll., 2009)
RÉSULTATS
9
III. RÉSULTATS
A. PHYTOCHIMIE
1. Rendement de l’extraction
Après l’évaporation à sec du filtrat, 187 g d’extrait résineux d’une couleur verdâtre ont été obtenus,
ce qui donne un rendement de 11,5 %.
2. Résultats du criblage phytochimique
Le criblage phytochimique de l’extrait RG-17 révèle la présence d’une forte teneur en alcaloïdes, en
anthocyanes, en tanins, en flavonoïdes, en stéroïdes et en triterpènes. Tandis que les sucres
réducteurs, les composés phénoliques y sont présents en teneur moyenne. Par contre, l’extrait
renferme une faible teneur en coumarines et une très faible teneur en polysaccharides, saponines et
en leucoanthocyanes (Tableau II).
Tableau II. Résultats du criblage phytochimique effectué sur l’extrait RG-17
Familles chimiques Teneur
ALCALOIDES +++
ANTHOCYANES +++
TANINS +++
STÉROIDES +++
TRITERPÈNES +++
FLAVONOIDES +++
COMPOSÉS PHENOLIQUES ++
SUCRES RÉDUCTEURS ++
COUMARINES +
POLYSACCHARIDES +/-
SAPONINES +/-
LEUCOANTHOCYANES +/-
10
B. PARTIE PHARMACOLOGIQUE
1. Effet de l’extrait RG-17 sur la douleur provoquée par la solution d’acide acétique
L’injection intrapéritonéale de la solution d’acide acétique à 0,6 % provoque des mouvements
d’étirement des pattes postérieures et des torsions de la musculature dorso-abdominale (Figure 4).
Ces réactions musculaires ont été observées et leur nombre a été compté pendant 15 min. Le
nombre de contorsions observées chez les témoins est supérieur à celui des animaux traités avec
l’extrait. Chez le lot témoin le nombre de contorsions dorso abdominales est égal à 34,5 ± 1,29
pendant les 15 min d’observation, contre 28 ± 2,16 ; 22 ± 2,16 et 13 ± 2,16 chez les souris traitées
avec l’extrait aux doses respectives de 150, 300 et 600 mg/kg (P < 0,05) (Figure 5).
Torsion dorso-abdominale
Mouvement d’étirement de la patte postérieure
Figure 4. Photographie d’une souris dans un bocal en verre de 14 x 30 cm, avec une torsion dorso-
abdominale et un mouvement d’étirement de la patte postérieure après l’injection intra péritonéale
de l’acide acétique à 0,6 %.
11
Figure 5. Variation du nombre de contorsions abdominales après injection intrapéritonéale de
l’acide acétique à 0,6 % chez les souris traitées avec l’extrait RG-17 administré par voie orale aux
doses respectives de 150 , 300 et 600 mg/kg par rapport à celui du lot témoin pendant
15 min d’observation (𝑚̅̅ ̅̅ ± e.s.m ; n = 4 ; P ˂ 0,05).
2. Effet de l’extrait RG-17 sur la douleur provoquée par la chaleur
Lorsque la queue de la souris est plongée dans l’eau chaude, la souris réagit en retirant sa queue. Le
temps de latence avant ce retrait de la queue chez les animaux traités avec l’extrait est supérieur à
celui des témoins. Il est égal à 1,23 ± 0,05 s chez le témoin, contre 2,02 ± 0,32 et 3,12 ± 0,65 s chez
les animaux traités avec l’extrait aux doses respectives de 300 et 600 mg/kg (P < 0,05), par contre la
différence n’est pas significative chez les animaux traités avec l’extrait à la dose de 150 mg/kg avec
un temps de 1,21 ± 0,07 s (Figure 6).
0
5
10
15
20
25
30
35
40
témoin 150 mg∕kg 300 mg∕kg 600 mg/kg
Nom
bre
de
con
tors
ion
s ab
dom
inale
s
Doses
12
Figure 6. Variation du temps de retrait de la queue de la souris hors de l’eau chaude après
l’administration par voie orale de l’extrait RG-17 aux doses respectives de 150 , 300 et
600 mg/kg par rapport à celui du lot témoin durant les différents temps d’observation
(�̅� ± e.s.m ; n = 4 ; *P ˂ 0,05).
*
*
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
15min 30min 45min 60min 90min 120min
Tem
ps
de
retr
ait
de
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ueu
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so
uri
s (
en s
)
Temps d'observation (en min)
DISCUSSION
13
IV. DISCUSSION
Ce travail avait pour but d’étudier l’activité de l’extrait RG-17 sur des douleurs expérimentales, en
utilisant des stimuli chimique et thermique chez la souris.
L’injection d’une solution d’acide acétique par voie intrapéritonéale provoque une douleur chez la
souris. Cette méthode est utilisée pour étudier l’effet analgésique périphérique d’une substance (LE
BARS D. et coll., 2001). L’acide acétique provoque une sensation douloureuse qui se manifeste par
un mouvement d’étirement des pattes postérieures et de torsion de la musculature dorso-abdominale
chez la souris (KOSTER R. et coll., 1959) considérés comme des réflexes témoignant d’une douleur
viscérale (HAMMOND D. L., 1989 ; VYKLICKY L., 1979). Cette douleur est due à la libération
de sérotonine, d’histamine, de bradykinine et de prostaglandines qui stimulent ensuite les neurones
nociceptifs périphériques à l’origine de la sensation douloureuse au niveau de l’abdomen
(FREDERICO A. V. et coll., 2009 ; WANTANA R. et coll., 2009). La diminution du nombre de
ces réactions chez les souris traitées avec l’extrait par rapport à celui du lot témoin indique une
activité analgésique périphérique de cet extrait.
D’après les résultats que nous avions obtenus, le nombre de contractions abdominales chez les
souris traitées avec l’extrait RG-17 diminue. Ce qui nous permet de dire qu’il possède une activité
analgésique périphérique. Cette activité pourrait être due à l’inhibition de la libération de ces
médiateurs chimiques, comme le cas des décoctés des feuilles et des racines de Peterocarpus
erinaceus Poir. (FABACEAE) avec les flavonoïdes, les tanins, les triterpènes et stéroïdes
(OUADREOGO N. et coll., 2012).
Dans la deuxième série de tests, nous avons utilisé la chaleur appliquée au niveau de la queue de
l’animal comme stimulus pour provoquer la douleur. Ce stimulus génère un influx douloureux sous
forme de potentiel d’action au niveau de la moelle épinière. Le potentiel d’action est conduit vers le
système nerveux central, lieu de perception du message douloureux. Ce qui entraine alors un réflexe
spinale, qui est le retrait de la queue de la souris (ABBOTT F. et YOUNG S., 1988 ; FURST S. et
coll., 1988 ; LE BARS D. et coll., 2001).
D’après nos résultats, l’extrait RG-17 augmente le temps de retrait de la queue de la souris. Ceci
signifie que le réflexe de l’animal est retardé, autrement dit, la perception de la douleur est inhibée.
Cette augmentation du temps de réaction des souris face à la douleur provoquée par la chaleur chez
les lots traités avec l’extrait RG-17 par rapport à celui du groupe témoin indique un effet
analgésique central de l’extrait. Cet effet pourrait être dû par l’occupation éventuelle des récepteurs
µ (mu) (DHARMASIRI M. G. et coll., 2003). Comme c’est le cas rapporté sur l’extrait de
14
Mitracarpus scaber (RUBIACEAE) dont l’activité serait due aux flavonoïdes, aux saponines, aux
tanins et aux hydrates de carbone (OKUNADE A. et CLARK A. M., 1999 ; KOUAKOU S. L. et
coll., 2010).
Le criblage phytochimique a montré que l’extrait RG-17 contient des alcaloïdes, d’anthocyanes, de
flavonoïdes, de stéroïdes, de tanins et de triterpènes. L’effet analgésique de l’extrait pourrait être dû
à la présence des alcaloïdes ou des flavonoïdes. Ces deux composés inhibent la sensation de
douleur, en empêchant la production des prostaglandines (FERREIRA S. H., 2002 ; UCHE F. et
APRIOKU J., 2008).
CONCLUSION
15
V. CONCLUSION
Les résultats obtenus constituent une base scientifique justifiant l’utilisation en médecine
traditionnelle des tiges feuillées de la plante à partir de laquelle l’extrait RG-17 a été obtenu. En
effet, cet extrait possède à la fois une activité analgésique périphérique et centrale. Cet effet
analgésique pourrait être dû aux alcaloïdes, stéroïdes, triterpènes ou flavonoïdes présents dans
l’extrait. Des études ultérieures permettront d’isoler les molécules responsables de cette activité.
15
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ÉTUDE DE L’ACTIVITÉ ANALGÉSIQUE DE L’EXTRAIT RG-17 CHEZ LA
SOURIS
Auteur : RAJAONARIVELO Lalasoa Carina Laétitia
Adresse : Lot B 211 Amboaroy Alasora (Tana 103)
Téléphone : 0344609043 – 0327418729
E-mail : [email protected]
Année universitaire : 2016 – 2017
Rapporteur : Pr RANDIMBIVOLOLONA
Fanantenanirainy
RÉSUMÉ
Ce travail a eu pour objectif d’étudier l’activité de l’extrait RG-17 sur la douleur expérimentale
chez les souris. Afin d’étudier l’activité analgésique, une solution d’acide acétique (0,6 %) a été
injectée par voie intrapéritonéale. Cela provoque des contorsions abdominales au nombre de 34,5 ±
1,29 chez les souris du lot témoin contre 28 ± 2,16 ; 22 ± 2,16 et 13 ± 2,16 chez les souris traitées
avec l’extrait aux doses respectives de 150, 300 et 600 mg/kg (P ˂ 0,05). En plongeant la queue des
souris dans l’eau chauffée à 50 °C, les souris du lot témoin retirent leur queue au bout de 1,23 ±
0,05 s contre 2,02 ± 0,32 et 3,12 ± 0,65 s chez les souris traités avec l’extrait aux doses respectives
de 300 et 600 mg/kg (P ˂ 0,05). Ces résultats montrent que l’extrait RG-17 possède une activité
analgésique à la fois périphérique et centrale. Le criblage phytochimique effectué sur l’extrait révèle
la présence d’alcaloïdes, d’anthocyanes, de tanins, de stéroïdes, de triterpènes et de flavonoïdes.
Cette activité pourrait être due à la présence des alcaloïdes, stéroïdes, triterpènes ou flavonoïdes
dans l’extrait.
Mots clés : analgésique périphérique, analgésique centrale, douleurs expérimentales, souris.
ABSTRACT
This study was carried out to investigate the activity of extract RG-17 on experimental pain in mice.
Acetic acid solution (0.6 %) was injected intraperitoneally for the study of peripheral analgesic
activity. This induces abdominal cramps of 34.5 ± 1.29 in control animals versus 28 ± 2.16; 22 ±
2.16 and 13 ± 2.16 in the mice treated with the extract RG-17 at doses 150, 300 and 600 mg/kg
respectively (P ˂ 0.05). Immersion of the tail of the mice in heated water (50 oC) was used to cause
experimental pain in the study of the extract’s central analgesic activity. The extract RG-17 at doses
300 and 600 mg/kg increases the time it takes the mice to withdraw the tail from the hot water; the
duration is 2.02 ± 0.32 and 3.12 ± 0.65 s respectively versus 1.23 ± 0.05 s for the control group (P ˂
0.05). These results show that extract RG-17 possesses both peripheral and central analgesic
activities. Phytochemical screening of the extract revealed the presence of alkaloids, anthocyanins,
tannins, steroids, triterpenes and flavonoids. The analgesic activity exhibited by extract RG-17
could be due to the presence of alkaloids, steroids, triterpenes or flavonoids in the extract.
Key words: peripheral analgesic, central analgesic, experimental pains, mice
Laboratoire : Laboratoire de
Pharmacologie Générale, de
Pharmacocinétique et de
Cosmétologie
B.P : 8351
E-mail : [email protected]
Faculté des Sciences.
Université d’Antananarivo
Université d’Antananarivo.