uicn guide pedagogique francais

GUIDE PÉDAGOGIQUE

Apprendre à devenir uncitoyen du littoral

Programme Régional d’Éducation à l’Environnement

Programme Régional de Conservationde la Zone Côtière et Marine en Afrique de l’Ouest

Le Guide pédagogique a été rédigé par l’équipe de coordination du PREE : Fréderic AIRAUD, Pierre CAMPREDON,Oumar SY et Sophie VILLENEUVE (rédacteur principal).

Il a bénéficié des commentaires et conseils de Gora KANE, Lamine BARRY, Ana MARQUES, Maïmouna AbdallahiSALECK, Ahmed SENHOURY, Mamadou Saliou DIALLO, Nicolau MENDES.

Traduction des versions anglaise et portugaise : Linda HERBERTSON et Sara RODRIGUES.

Schémas et dessins : Manuel JULIO et Fernando JULIO CORREIA.

Ce Guide pédagogique est aussi une synthèse – modeste et partielle – de connaissances et de savoirs collectés auprèsdes usagers de la zone côtière, des personnels des aires protégées et des scientifiques que nous remercionscollectivement.

Sa publication en 3 langues (français, anglais et portugais) a été rendue possible grâce au Programme Régionald’Education à l’Environnement qui constitue une composante du Programme Régional de Conservation de la zone Côtièreet Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), généreusement financé par la Fondation MAVA pour la Nature, l’Ambassadedes Pays-Bas à Dakar et l’Agence Espagnole de Coopération Internationale.

Citation de l’ouvrage : PRCM (2011). Apprendre à devenir un citoyen du littoral d’Afrique de l’Ouest – Guide pédagogique.Programme Régional d’Education à l’Environnement : UICN Guinée-Bissau.

La terminologie géographique employée dans cet ouvrage, de même que sa présentation, ne sont en aucune manièrel’expression d’une opinion quelconque de la part de l’UICN sur le statut juridique ou l’autorité de quelque pays, territoireou région que ce soit, ou sur la délimitation de ses frontières.Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de l’UICN.

La reproduction de cette publication à des fins non commerciales, notamment éducatives, est permise sans autorisationécrite préalable du détenteur des droits d’auteur à condition que la source soit dûment citée. La reproduction de cette publication à des fins commerciales, notamment en vue de la vente, est interdite sansautorisation écrite préalable du détenteur des droits d’auteur.

Copyright © 2012 Union Internationale pour la Conservation de la Nature

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Trésor fragile et convoité / Le littoral ...................................................... 20

Du poisson pour demain / La pêche durable.......................................... 33

De l’assiette au collier / Les coquillages ................................................. 46

L’eau, c’est la vie ! / Les zones humides ................................................ 57

Ambassadeurs de la biodiversité / Les espèces protégées ................... 73

Aires merveilleuses et précieuses / Les aires marines protégées .......... 87

Prends soin de ta planète / La pollution ............................................... 100

Attention ça va chauffer! / Le changement climatique ......................... 115

La ruée vers l’or / Les mines et le pétrole ............................................ 129

On a de la visite! / Le tourisme responsable ........................................ 143

PREFACE ....................................................................................... 04

INTRODUCTION ............................................................................ 06

OBJECTIFS, FONCTIONNEMENT DES FICHES THEMATIQUES ET

OUTILS PEDAGOGIQUES .............................................................. 07

OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE ............................................................... 07

FONCTIONNEMENT ET CONSTRUCTION DES FICHES THEMATIQUES . 08

LES OUTILS PEDAGOGIQUES .................................................................. 11

CONSEILS PÉDAGOGIQUES ..................................................................... 15

MA FICHE ENVIRONNEMENTALE ............................................................ 18

TABLE DES MATIERES

LES FICHES THEMATIQUES

4

PREFACE

Notre monde change de jour en jour. Les sociétés évoluent

et deviennent de plus en plus complexes. Quant aux

paysages qui peuplaient nos souvenirs d’enfance, ils ont

été souvent transformés au point d’être méconnaissables.

Toute la frange côtière du Sénégal est désormais occupée

ou exploitée par l’homme. Les grandes marées, associées

aux effets du changement climatique, menacent de

submerger certains quartiers de Saint Louis, Rufisque ou

Joal. Il en va de même sur le littoral des autres pays de notre

région. Tout va si vite qu’on se demande s’il y a encore la

possibilité de maîtriser l’évolution du monde.

Les spécialistes des populations disent que d’ici la fin du

siècle nous serons 4 fois plus nombreux sur le continent

africain, ce qui accroitra la pression de l’homme sur la

nature. Les scientifiques et tous ceux qui exploitent les

ressources de la nature s’accordent pour dire que celles-

ci s’amenuisent. Les gens de ma génération sont

naturellement préoccupés par cette inquiétante situation.

Aussi mettent-ils tous leurs espoirs dans la jeunesse, dans

son esprit d’ouverture, sa capacité d’adaptation et

d’innovation, son dynamisme, son émerveillement devant

les beautés de la nature pour imaginer les voies d’un futur

meilleur. Les enfants, on le sait, aiment apprendre et

découvrir ; ils ne sont pas encore enfermés dans des

habitudes et des comportements figés.

Il nous faut donc compter sur eux pour assurer un meilleur

équilibre entre l’homme et la nature. Pour ce faire, il faut les

préparer dès maintenant à comprendre le monde, à savoir

comment s’y comporter, à apprendre à vivre de façon

pacifique avec les autres, à utiliser les ressources que nous

offre si généreusement le littoral tout en veillant à les

préserver pour que leurs propres enfants puissent à leur

tour en bénéficier.

Dans cette prise de conscience de leurs responsabilités de

demain, l’éducation au sens le plus large, a un rôle essentiel

à jouer car elle peut leur inculquer les connaissances et

valeurs qui leur permettront de comprendre les problèmes,

de saisir l’importance vitale des enjeux, et, surtout, de

susciter en eux la volonté d’agir, c'est-à-dire d’acquérir le

savoir, le savoir-faire et le savoir-être nécessaires à la

conservation et la gestion durable de l’environnement et

des ressources naturelles.

5

Ahmadou Makhtar MBOW

Ancien directeur général de l’UNESCO

Mais l’éducation, pour devenir ainsi le moteur des effortsde sauvegarde de l’environnement, doit se réorienter enfonction de cette prise de conscience, s’inspirer dans sonesprit, ses contenus, ses méthodes, et ses outils d’unevéritable éthique de l’environnement à l’échelle locale,nationale, régionale et mondiale.

C’est pourquoi je voudrais saluer le travail réalisé par lesacteurs du Programme Régional d’Education àl’Environnement, élaboré et mis en œuvre par l’UnionInternationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Enparticulier le Guide pédagogique présenté ici et soncomplément le Cahier de connaissances sur le littoralouest-africain, traduits en 4 langues, qui constituent desoutils précieux pour les enseignants des 7 pays du PRCMchargés d’éveiller la conscience et de nourrir l’imaginationdes enfants pour qu’ils apportent les bonnes réponses auxproblèmes de la conservation du littoral.

Dans le Cahier de connaissance autant que dans le Guide,l’accent a été mis sur le rôle que l’éducation à l’environnementdoit jouer pour développer l’esprit de responsabilité et desolidarité, dans le cadre national comme entre pays etrégions, esprit dans lequel je vois un des fondements d’unecompréhension internationale authentique.

Tout en sachant que ces outils ne sont pas destinés à sesubstituer aux documents officiels des Ministères del’Education, je suis sûr qu’ils pourront leur être d’un apportutile au moment où chaque pays s’apprête à intégrerl’éducation à l’environnement dans ses programmesscolaires. Il est bon que dans un monde qui change nouspuissions nous efforcer de maitriser le cours de notreévolution, d’où l’importance de l’éducation qui prépare ànotre avenir.

Pour ma part, j’ai la conviction que l’homme, grâce à sacapacité de réflexion, d’action, d’adaptation et d’anticipation,saura affronter les problèmes du présent et ceux à venirconcernant l’environnement dès lors qu’il concilie lesexigences du développement avec la nécessité desauvegarder et de mettre en valeur de façon rationnelle lesressources naturelles.

Puissent les efforts déployés par le PREE contribuer à unemeilleure prise de conscience par nos enfants desresponsabilités qui leurs incombent aujourd’hui et demaindans la recherche d’une meilleure qualité de vie pour touset d’un meilleur équilibre entre l’homme et la nature, c’estmon vœu le plus cher !

6

Le programme régional d’éducation à l’environnement(PREE) du PRCM a pour objectif « de placer les acteursnationaux et locaux d’éducation et d’animationcommunautaire en condition de transmettre aux jeunesgénérations les éléments de la compréhension des enjeuxenvironnementaux du littoral ouest-africain ».

Dans le cadre de ce programme et dans le souci del’atteinte de cet objectif, le PRCM (Programme régional deconservation de la zone côtière et marine en Afrique del’ouest) propose aux enseignants/animateurs deux outilsd’éducation et d’animation :

Le Cahier de connaissances « A la découverte del’environnement côtier et marin en Afrique de l’Ouest » :outil pédagogique contenant des informations de basesur l’environnement du littoral ouest-africain pour lapréparation de sessions d’éducation à l’environnement,destiné aux enseignants/animateurs et aux participants.

Le Guide Pédagogique « Apprendre à être un citoyen dulittoral » : document contenant les éléments nécessairesà la réalisation, en classe et sur le terrain, de différentesactivités d’éducation à l’environnement. Il contient desorientations et des conseils pédagogiques pourl’utilisation de dix fiches thématiques traitant chacuned’un sujet précis, destiné aux enseignants/animateurset aux enfants.

Ces deux outils, individuellement et collectivement, visentà faire vivre une expérience d’éveil, de découverte, deformation qui porte tous les acteurs impliqués

(professeurs/animateurs et participants/apprenants) versl’acquisition de connaissances, de compétences,d’aptitudes, d’attitudes, de valeurs, pour prendreconscience et agir au bénéfice de l’environnement du littoralouest-africain.

Cette expérience d’apprentissage est basée sur le concret(activités, explications, expérimentations, transmission), surla participation des différents acteurs (enseignants /animateurs et enfants) et sur la découverte par l’apprenant :l’enfant au cœur du projet.

Les outils ont pour objectif d’aborder les différents enjeuxenvironnementaux de la zone côtière et marine d’Afrique del’Ouest. Ils sont conçus de manière à être « clairs, concis etcompris » afin d’être moteurs et motivateurs. Ils deviennentles éléments facilitateurs et ludiques d’un grand défiéducatif. Ce défi exige, des professeurs/animateurs, uneimplication personnelle forte capable de stimuler la curiositéet la créativité de la jeunesse.

Le Guide Pédagogique est divisé en deux parties :Partie I : Objectifs, fonctionnement des fiches thématiqueset outils pédagogiquesPartie II : 10 Fiches thématiques (personnages, histoires,activités diverses, conseils pédagogiques, outils deréalisation, informations théoriques, etc.)

Il est important de souligner que ces outils sont non-formelset viennent en appoint des documents officiels du Ministèrede l’Education de chacun des pays.

INTRODUCTION

7

Cette partie montre une vue d’ensemble destinée à préparerles activités thématiques environnementales. Elle permetune appropriation des objectifs d’apprentissage, dufonctionnement de chaque thème, de la construction desfiches et des différents outils ludiques utilisés. Elle intègreégalement des conseils pédagogiques globaux qui aident àla prise en main du document par l’enseignant/animateur età l’application d’une pédagogie active. Cette partie setermine par la présentation d’un outil pédagogique pourl’enfant : « ma fiche environnementale sur le thème… ».

Ce Guide « Apprendre à devenir un citoyen du littoral » viseà proposer une démarche pédagogique adaptée àl’éducation environnementale. Une démarche souple etflexible qui est utilisée en fonction de son milieu, de sesconditions, de ses moyens, de ses centres d’intérêt et deson degré d’implication.

Dans un seul document, les enseignants/animateursretrouvent des informations et des contenus nécessaires à laréalisation simple et efficace de leurs sessions avec leur public(élèves, jeunes, enfants, etc.). Des objectifs à la réalisation desactivités, le Guide est conçu pour une compréhension aiséeet une adaptation aux différents acteurs.

OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE

Chaque fiche thématique comprend plusieurs objectifs. Lesobjectifs permettent aux enseignants/animateurs d’orienterles activités et ainsi faire progresser les enfants dans leurapprentissage.

OBJECTIFS GÉNÉRAUX

Les « objectifs généraux » sont applicables à chacune desfiches thématiques :

Amener l’enfant à faire le lien entre les facteurscontribuant ou non à un environnement meilleur;Sensibiliser à la fragilité ;Faire prendre conscience des causes et desconséquences ;Participer à l’amélioration ;Encourager la participation aux actions et initiativesd’atténuation et d’adaptation ;Réfléchir sur les risques et les avantages ;Améliorer la compréhension ;Connaître les rôles de chacun dans la conservation dela nature et la gestion des ressources ;Apprendre à agir pour être solidaire des générationsfutures.

DE QUOI PARLONS-NOUS ?

Les éléments de « De quoi parlons-nous ? » concernentdirectement le thème abordé. Ils sont regroupés sous 4volets communs à chaque fiche thématique. La déclinaisonse trouve au début de chaque fiche thématique :

1. Quel est le sujet ? Comment ça fonctionne ? Qu’est-ce que c’est ?;

2. Pourquoi ça existe ? Les causes, les conséquencespositives et négatives, les effets, les risques;

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’êtrehumain ;

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir.

OBJECTIFS, FONCTIONNEMENT DES FICHES THEMATIQUES ET OUTILS PEDAGOGIQUES

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES

Les « objectifs pédagogiques» sont regroupés sous 3 catégories. Les objectifs sont déclinés selon la thématique au début dechaque fiche.

FONCTIONNEMENT ET CONSTRUCTION DES FICHES THEMATIQUES

Le document comporte 10 fiches thématiques qui peuvent être utilisées de façon indépendantes mais aussi en recoupantdes informations de plusieurs d’entre elles.

Les fiches sont présentées dans un ordre prédéfini ce qui ne doit pas empêcher les enseignants/animateurs de se concentrersur celles qui leurs semblent les plus appropriées à leur contexte et leur intérêt (situation géographique, problématiquesenvironnementales locales, nombre de participant, projet global en classe, etc.).

Connaissances Savoir-faire Savoir-être

- Modalités et techniques du sujet- Rôles des personnes concernées- Liens entre culture et nature - Données et informations diverses

sur le thème

Apprendre à :

- Observer- Questionner- Chercher de l’information- Formuler des hypothèses- ExpérimenterS’exercer à :

- Utiliser du matériel- Organiser une expérimentation- Imaginer et réaliser un projet- Identifier et reconnaître- Connaître et transmettre

- Respect- Solidarité- Responsabilité citoyenne- Esprit critique / argumentation- Equité- Ouverture- Tolérance- Gestes adaptés- Etre force de changement

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LES 10 THÈMES PROPOSÉS ET LEUR PERSONNAGE

Chaque fiche thématique est animée par des personnages et contient plusieurs activités. Toutes les activités sont accompagnéesde conseils de mise en place et d’informations théoriques utiles au bon déroulement. Chaque fiche thématique est construiteselon le schéma suivant.

Thèmes Titres Personnages

Le littoral Trésor fragile et convoitéLe pélicanWore

La pêche durable Du poisson pour demainLe poissonAzul

Les coquillages De l’assiette au collierLe coquillageLuana

Les zones humides L’eau, c’est la vie !La goutte d’eauWata

Les espèces protégées Ambassadeurs de la biodiversitéLe lamantinFoutou

Les aires marines protégées Aires merveilleuses et précieusesLe dauphinDoudou

La pollution Prends soin de ta planète !Le sac poubelleZazou

Le changement climatique Attention ça va chauffer !Le soleilMonsieur Sol

Les mines et le pétrole La ruée vers l’orLa goutte de pétroleMinégasse

Le tourisme responsable On a de la visite ! La touristeEmilia

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STRUCTURE D’UNE FICHE THÉMATIQUE

Titre et sujet - « Pourquoi ce titre ? » : signification du titre et avant-goût du sujetSection : information pour l’enseignant/animateur

De quoi parlons-nous ? (sujet, pourquoi ?, évolutions, solutions)Objectifs pédagogiques (connaissances, savoir-faire, savoir-être)

Section : Notre thème, notre invitéHistoire de l’invité (le personnage associé au thème)Exercice de compréhension

Section : C’est quoi ?Association de définitions

Section : Ce que je connais ? Questions, réflexions, réponsesActivité « Découverte » : activité pédagogique pour la découverte du thèmeRecherche : nous enquêtons ! 1 : recherche active d’informations sur le sujetActivité « Exploration » : activité pédagogique d’approfondissementRecherche : nous enquêtons ! 2 : recherche active d’informations sur le sujet

Section : Des infosBougeons un peu ! : activité pédagogique éducative, sportive, artistique, etc.Activité pratique : activité d’application des connaissancesDes infos près de moi, j’enquête ! : jeu de rôles d’enquêteursAu jeu ! : activité ludique

Section : ActionAction 1: activité pédagogique variéeAction 2: activité pédagogique variée

Section : Et chez moi ?Discussion de groupe pour réfléchir aux comportements à adopter

RécapitulonsQuestions Quizz : évaluation des connaissances acquises et évolution de l’invité sur l’arbre d’apprentissage

Des projetsProposition de projets : projets réalisables en classe ou à la maison

*Outil pédagogique : « Ma fiche environnementale sur le thème… » - A réaliser avec les enfants pour chaque thème.

Note - le terme « activités » regroupe tous les types d’activités d’apprentissage proposées : scientifiques,expérimentales, artistiques, sportives, coopératives, compétitives, intellectuelles, scolaires, sensorielles, etc.

LES PERSONNAGES

Différents personnages accompagnent chacune des thématiques :Madame la professeure : Madame Tarta, la tortue marine. Présentesur toutes les fiches, elle anime des activités et donnent lesinformations théoriques.Les élèves : Nina et Abdou. Présents sur toutes les fiches, ilsapprennent en même temps que les élèves.L’invité : un personnage différent pour chaque fiche. Il représente lethème abordé et vit l’aventure avec Madame Tarta, Nina et Abdou(ex. : Azul, le poisson pour la fiche sur la pêche durable).

L’objectif des personnages est de fixer le rôle de l’enseignant/animateuret celui de l’enfant. L’enseignant/animateur est un accompagnateur del’apprentissage qui cherche à motiver et à stimuler la curiosité de sesélèves. Il a accès à des connaissances qui servent à nourrir lesquestionnements de ses élèves et les amènent à apprendre par eux-mêmes. Les enfants sont amenés à partir chercher des informations, àdécouvrir, à prendre part au débat, à exprimer leurs connaissances etleurs points de vue. Les élèves participent avec l’enseignant/animateuret avec le groupe. L’enseignant/animateur peut même s’effacer àcertains moments. Les personnages élèves, Nina et Abdou, font prendreconscience à l’enfant de sa responsabilité, mais surtout de sa capacitéà agir.

Le personnage invité accompagne les élèves dans leur découverte d’unthème. Ils s’entraident à progresser, à se rapprocher des objectifsd’apprentissage. La progression des élèves est représentée parl’évolution du personnage invité sur l’arbre d’apprentissage (Voir section« Arbre d’apprentissage »).

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LES OUTILS PEDAGOGIQUES

Madame Tarta est une tortue de mer. Elle aune très grande connaissance de la biodiversité

du littoral ouest-africain. Sa famille, ses amis etelle-même y sont présents partout.

Elle est aussi très expérimentée en ce qui concerne lesthèmes abordés. Elle est une espèce menacée. Lesconstructions en bord de mer détruisent ses lieux deponte. La pollution la rend malade et la menace commeles sacs plastiques qu’elle avale en les confondant avecdes méduses. Elle trouve refuge dans les aires protégées.Les changements climatiques l’affectent aussi soit parl’érosion des plages où elle pond soit en modifiant laproportion de mâles et de femelles parmi ses enfants.Elle redoute les filets de pêche dans lesquels elle a perdubeaucoup d’amis. Et elle fait parfois des cauchemars enpensant aux marées noires qui peuvent détruire sonhabitat. Elle pense souvent à ses amis les dauphins et leslamantins avec lesquels elle partage ses inquiétudessur l’évolution de l’environnement et sesespoirs. Elle se dit qu’avec les enfants, il estpossible de construire un avenir meilleur.

Voilà pourquoi cette grande voyageuse a choisi dedevenir professeur pour transmettre et apprendretoujours…

Bienvenuedans l’aventure de notre littoral ! Je

suis la professeure Tarta. C’est un plaisir dedécouvrir avec vous notre

environnement !!!

12

Ninaest une sportive. Elle est dynamique et très

curieuse. Abdou est bricoleur. Il est très organisé et aime jouer destours.

Tous les deux aiment le bord de mer et ce qu’ils peuvent ydécouvrir. Ils se demandent souvent si la nature sera toujoursaussi belle, riche et généreuse. Abdou et Nina ont remarqué queles pêcheurs attrapent moins de poisson et que les coquillagessont de plus en plus petits. Ils voient leur plage changer par

l’extraction du sable, par la pollution et par les constructions enbord de mer. Ils ne peuvent plus jouer comme ils le faisaientautrefois. Ils voudraient voir plus souvent les dauphins sauter horsde l’eau ou les tortues venir pondre sur leur plage.

Une nuit, il y a quelques temps, Nina et Abdou observaienttranquillement les tortues sur la plage. Tout-à-coup, une

grande et belle tortue s’approche d’eux. Elle remarqueleur curiosité, leur envie de connaître. Heureuse de lesrencontrer, Madame Tarta leur a proposé de les

accompagner vers la grande aventure de l’éducation àl’environnement.

Vous venez avec nous dans nos aventures ?

Madame Tarta, Nina, Abdou et leurs nouveaux amischerchent ensemble des solutions et décident d’agirpour protéger la nature. Ils ont envie de partager cetteaventure avec tous les enfants !

Nous sommes Nina et Abdou !Nous avons la chance de découvrir,

d’acquérir des connaissances et de rencontrerde nouveaux amis avec Madame Tarta.

Une belle aventure !!!

L’arbre d’apprentissage est le lien entre toutes les fiches. Cet outilludique a pour objectif principal de suivre la progression collectivedes enfants en termes de connaissances, de savoir-faire et desavoir-être.

L’arbre possède une dizaine de branches qui correspondentchacune à une thématique, à l’enseignant/animateur d’associerchaque branche à un thème. Le personnage invité se déplace à

partir des racines vers la branche associée à son thème. Le butest d’atteindre la cime de l’arbre (là où toutes les branches serencontrent et que la transversalité des thèmes créel’environnement). Les avancées du personnage correspondent àla progression du groupe.

L’enseignant/animateur est juge de la progression du groupe selonles critères suivants :

L’ARBRE D’APPRENTISSAGE

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Connaissances : aptitude des enfants à répondre auxquestions et autres exercices proposés par l’enseignant /animateur ;Savoir-faire : capacité des enfants à traduire en actions età participer à la mise en œuvre d’activités ;Savoir-être : volonté des enfants à adopter descomportements en harmonie avec les principes del’éducation environnementale.

Les modalités de déplacement des personnages invités dansl’arbre d’apprentissage sont laissées à la discrétion del’enseignant/animateur. Il est suggéré de faire correspondrela vitesse de déplacement du personnage avec le rythme, lenombre et la durée des activités. Comme plusieurs thèmespeuvent être abordés simultanément, il peut y avoir plusieurspersonnages se déplaçant sur l’arbre.

Pour que tout le groupe puisse s’intéresser à la thématiqueet pour la faire vivre, l’arbre d’apprentissage est affiché dansla salle. Il peut être reproduit sur un panneau ou un mur pourobtenir des proportions plus visibles pour l’ensemble desenfants. Les personnages sont reproduits ou photocopiéspour les faire vivre dans l’arbre. L’implication des enfantsdans cette préparation est le début d’une grande aventure engroupe.

Dans les écoles ou structures d’animation qui le désirent,chaque enfant peut disposer de son propre arbred’apprentissage sur lequel il peut s’auto-évaluer. Dans ce cas,l’arbre peut être reproduit par photocopie ou dessiné parl’enfant dans son cahier.

Exemple :L’enseignant/animateur choisit la fiche « De l’assiette au collier » (thème : les coquillages). Les enfantsreproduisent l’arbre (le colore) et le personnage Luana. Au fur et à mesure de leurs apprentissages eten fonction des modalités établies par l’enseignant/animateur, Luana gravira l’arbre.

A vous, les enfants,de reproduire et de mettre

de la couleur !

Branche du thèmeCoquillages

Jecommence mon

ascension! C’est unbeau défi que je relève

grâce aux enfants!!!

Littoral

PêcheC

oquillagesZ

ones humides E

spèc

espr

otég

ées

prot

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Aire

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clim

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Mines et pétrole

Tourisme

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Tourisme

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LES ICÔNES

Les icônes sont différents symboles insérés dans les fiches thématiques. Ils indiquent des informations pour la bonneréalisation de l’activité.

Idée pour l’enseignant/animateur : un conseil, une suggestion, trucs et astucespour l’animation ou pour la réalisation

Madame Tarta présente les informations théoriques

Durée de l’activité : une horloge indique le temps approximatif pour la durée d’uneactivité. En cas d’absence d’horloge, l’activité se déroule sous plusieurs séances.

Activité : activité intellectuelle, sportive, coopérative, de découverte, sensorielle, etc.

Expérimentation/Recherche : activité d’apprentissage, de découverte par le parti-cipant (une enquête).

Individuel : symbole déterminant que l’activité se réalise individuellement

Equipe de 2 : symbole déterminant que l’activité se réalise à deux

Equipe de 3 : symbole déterminant que l’activité se réalise à trois

Equipe de 4 et plus : symbole déterminant que l’activité se réalise à 4 et plus. Lechiffre indique le nombre de membres par équipe.

Collectif : symbole déterminant que l’activité se réalise en grand groupe.

Différentes organisations de l’activité : un temps en équipe de 2 et un tempscollectif (selon l’affichage).

A la maison : activités et projets à réaliser chez soi

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L’enseignant/animateur est le motivateur, celui qui stimulele désir de réaliser les activités, de participer, de développerun intérêt chez les enfants. Voici quelques petits conseilspour faciliter votre appropriation des fiches, pour les vivreavec les enfants et appliquer une pédagogie active.

Préparer une fiche :

Choisir une fiche parmi les 10 fiches thématiquesproposées. Faire votre choix en fonction de votreprogramme, de vos intérêts, de votre situationgéographique, de votre motivation et de celle desenfants ;Lire l’ensemble de la fiche choisie pour avoir une visionglobale de la fiche et ainsi pouvoir faire une sélectiond’activités en fonction du programme. Connaître la ficheapporte flexibilité, connaissances et maîtrise del’animation.

Préparer les activités :

Lire l’activité, les conseils et les informations théoriquespour pouvoir mettre en place l’activité. Une activitépréparée, organisée est une activité intéressante et quiatteint ses objectifs ;Observer les icônes pour la distribution des équipes,pour prévoir le temps de réalisation ou pour connaîtrela nature du jeu. Faire les équipes à l’avance ou utiliserdes techniques d’animation pour faire les équipes avecles enfants;Déterminer si une activité doit se faire en plusieursséances (comme pour les enquêtes où il est fortementsuggéré de travailler en plusieurs temps) ;

Vérifier le matériel nécessaire :• Reproduire les images en quantité nécessaire pour

la réalisation (photocopies ou dessins) ;• Pour la réalisation artistique (comme les dessins)

utiliser les supports de votre choix mais adaptés àl’activité (papier, carton, cahier de l’élève, ardoise,etc.) et les moyens disponibles (crayons, stylos,craies, feutres, peinture, etc.). Prévoir quelquematériel scolaire comme règle, taille-crayon,gomme, ciseaux, etc. ;

• Prévenir les enfants quelques jours avant lesactivités et faire récupérer du matériel (boîte decarton, papier journal, objet récupéré, sachetplastique, etc.).

CONSEILS ET CONSIGNES POUR LES ACTIVITÉS COMMUNES À TOUTES LES

FICHES :

« HISTOIRE DE L’INVITÉ »

Pour présenter le thème, l’enseignant/animateur est conviéà faire découvrir aux élèves l’histoire de l’ « invité ». Au filde l’histoire, les élèves récolteront des informations surl’invité, mais surtout sur le thème abordé.

• L’histoire peut être lue par l’enseignant/animateur oupar différents élèves (exercice de lecture);

• Faire ressortir les mots nouveaux. Chercher lesdéfinitions. Indiquer-les sur un carton près de l’arbred’apprentissage;

• Discuter avec les élèves de l’histoire. S’assurer qu’ilsont bien compris le thème à étudier.

L’invité peut à partir de là commencer son parcours surl’arbre d’apprentissage.

CONSEILS PÉDAGOGIQUES

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« EXERCICE DE COMPRÉHENSION DE L’INVITÉ »

Les réponses sont données à titre indicatif. Bien connaîtrel’histoire auparavant pour pouvoir répondre aux questionsdes enfants.

« ASSOCIATION DE DÉFINITIONS »

Reproduire le rectangle des définitions sans les traits. Lesenfants le reproduisent dans « ma fiche environnementale ».Il est du rôle de l’enseignant/animateur d’expliciter les motset les définitions, en s’aidant si besoin du Cahier deconnaissances.

Pour une pédagogie active, l’enseignant/animateur nedonne pas toutes les informations pour permettre à l’élèvede s’interroger, de réfléchir.

« RECHERCHE : NOUS ENQUÊTONS ! »

Sortir avec les enfants pour aller à la rencontre despersonnes ressources (celles qui détiennent desinformations) et trouver les réponses aux différentesquestions proposées. Regrouper les informations recueilliespar l’ensemble du groupe.

L’activité peut se faire avec le groupe entier ou en petitsgroupes. Chaque petit groupe récolte des informations etpartage ensuite avec les autres.

« LES INFOS PRÈS DE CHEZ MOI, J’ENQUÊTE ! »

Scinder l’activité en plusieurs séances. Construire leséléments préalables à l’enquête avec les enfants.Accompagner les enfants.

Conseils pour la mise en place de l’activité :

• Faire une présentation de l’enquête aux élèves. • Selon l’âge des élèves, préparer avec eux les

différentes étapes de l’enquête, les questions à poser,la structuration de leur récolte ainsi que les consignespour le rapportage des informations.

• La phase d’enquête s’étale sur plusieurs jours. Vientensuite une phase d’analyse des informations et deprésentation des résultats. Pour la phase de restitution,il s’agit de la présentation des résultats des groupes.Les informations sont classées selon vos critères etaccompagnées de proposition pour l’avenir.

• Déterminer des temps de travail.

Pour bien préparer l’enquête :Avant de partir à la recherche d’informations, tout bonenquêteur se prépare. Pour ce faire, il doit :

• faire la liste des personnes qu’il faut rencontrer• faire la liste des lieux qu’il faut observer• faire la liste des questions possibles• préparer le matériel nécessaire: bloc-notes, crayon,

appareil photo, etc.

« ET CHEZ MOI ? » Objectifs :

• Réfléchir aux comportements à adopter• Mettre en relation les connaissances acquises et leur

application dans la vie du quartier ou du village

Conseils pour la mise en place de l’activité :Par discussion en groupe, recueillir les idées des élèves surle thème proposé.

Ecrire le thème au tableau et lancer la discussion en groupe. Après les échanges, il faut trier et analyser, ensemble, les

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idées des élèves puis les faire réfléchir sur les choses les plusimportantes.

A la fin de l’activité, sélectionner 2 ou 3 mesures que les élèvess’engagent à respecter et à transmettre dans leur maison. Cesmesures peuvent faire la une d’une activité artistique et être affichéesen classe.

L’enseignant/animateur est le porteur de la continuité. Si l’élève estmotivé à faire des actions à la maison et s’il y a un suivi en classe,les savoir-être grandiront et s’installeront dans les comportementsau quotidien.

« QUESTIONS QUIZZ » Les réponses aux questions QUIZZ font progresser l’invité dans sabranche de l’arbre d’apprentissage. Les questions sont posées à unélève ou à l’ensemble du groupe, au choix de l’enseignant/animateur.Les questions peuvent être posées par écrit ou à l’oral.

« PROPOSITIONS DE PROJETS » Les projets sont transversaux. Ils peuvent être réalisés pendant, avantou après la découverte du thème.

CONSEILS POUR ANIMER LES THÉMATIQUES ENVIRONNEMENTALES :Animer, c’est aussi se préparer ! : le Cahier des connaissances vousapporte des éléments importants pour compléter les informationsdu Guide pédagogique ;L’enfant est au cœur du projet. L’enseignant/animateur doit doncencourager, alimenter, informer et à la fois laisser à l’enfant l’espacedont il a besoin pour se questionner, faire des recherches, découvrir,s’exprimer, etc. L’enseignant/animateur et les enfants forme uneéquipe ;Donner aux enfants des responsabilités : noter au tableau,construire les équipes, participer aux choix d’activités, collaborerà l’avancée du personnage en s’auto-évaluant ;

Utiliser les personnages pour accompagner votre fonctiond’animation :

• Utiliser les images des personnages pour vous exprimer àtravers eux, pour vous accompagner dans vos explications etainsi permettre aux enfants de naviguer dans un univers à lafois d’apprentissage et d’imaginaire ;

• Faire évoluer le personnage sur l’arbre d’apprentissage permetaux enfants de faire le point sur leurs acquis ;

• Ne pas hésiter à les utiliser dès le début de l’aventure : lesprésenter, les faire reproduire et ainsi, ils accompagnentl’arbre d’apprentissage ;

Reproduire la fiche « Ma fiche environnementale » pour chaqueenfant et pour chaque thème en l’adaptant à celui-ci. Ellereprésente le suivi de l’enfant par rapport au thème et elle est unpoint de repère dans l’avancée du personnage ;Evaluer les connaissances des enfants est à la fois une techniqued’animation et une vérification des apprentissages : évaluationformelle ou non, à vous de choisir.

EN SAVOIR PLUS ! :Cahier de connaissances – A la découverte de l’environnementcôtier et marin d’Afrique de l’Ouest : disponible en formatpapier en quatre langues (français, anglais, portugais et arabe)et sur le site internet du PRCM www.prcmarine.org dans larubrique « Documentation » puis « Publication ».

MA FICHE ENVIRONNEMENTALE La fiche « Ma fiche environnementale sur le thème… » est le dernierélément de la partie 1. Cette fiche peut être reproduite par les enfantsdans les cahiers ou sur des feuilles prévues à cet effet, photocopiéeet distribuée. Elle est l’outil pédagogique de l’enfant qui lui permetde noter tout ce qu’il a appris.

Ma fiche environnementale sur le thème… ................................................................Titre : ........................................................................................................................

Notre thème, Notre invité ! Découvre son histoire…

Dessine le personnage invité ! Fais-le parler !

C’est quoi ?

Retranscris les mots et les définitions. Fais les associations.

Activité « Découverte » : .................................................. (titre)

Recherche : nous enquêtons ! : Des questions pour animer notre enquêteThème de l’enquête : ...............................................................

Note 2 questions et leurs réponses

..........................................................................................

..........................................................................................

Quelles sont tes impressions ?.....................................................................................................Quels sont les éléments importants retenus ?.....................................................................................................

Activité « Exploration » : .................................................. (titre)


...............................

...............................

...............................

...............................

...............................

............................................................

............................................................

............................................................

............................................................

............................................................

Ce que je connais !

Quel estle thème abordé et le titre

de la fiche ?

Et toi, qui es-tu ? Qu’as-tu enviede découvrir dans cette fiche ?

Participeavec nous pour découvrir de

nouvelles choses et exprimer ce quetu sais !!!

Recherche : nous enquêtons ! : Des questions pour animer notre enquêteThème de l’enquête : ...............................................................

Note 2 questions et leurs réponses

..........................................................................................

..........................................................................................

Je suis ...............................................

Mes caractéristiques :...........................................

Mes activités préférées :..............................................

Ce que j’apporte :...................................................

Mes constatations :..............................

Quels sont les comportements à adopter ?...............................................................................................................Quels sont mes engagements ?...............................................................................................................

Bougeons un peu ! ......................................... (titre)

Des infos près de moi, j’enquête !

J’élabore ma fiche d’enquête …Quel est le thème de mon enquête ?.....................................................................................................Quelles sont les personnes à rencontrer ?.....................................................................................................Quelles sont les questions à poser ?.....................................................................................................Je prépare mon enquête sur le terrain…Je récolte des informations…J’analyse les résultats, je partage…


Activité pratique : ........................................................ (titre)

Quelles connaissances ai-je pu mettre en pratique ?.....................................................................................................

Des infos Action

Et chez moi ?

Dessine le personnage invité ! Fais-le parler !

Et moi, quelles sont les informations

que j’ai retenues ? Que puis-je faire maintenant ?

...................................................................................

.................................................................................

..................................................................

J’aimerais bien enconnaître plus ! Et toi ?

Deux actions au programme !!! Desactivités pour approfondir le thème et pour te

faire expérimenter de nouvelles choses ! C’està ton tour de passer à l’action…

Tu veux t’amuseravec nous ?

Tu veux enquêter avec moi ? Rien demieux pour récolter de l’information sur notre

thème… Au travail enquêteur !!!

Décris l’activité de ton choix en indiquant son titre et lesactions principales réalisées. Explique le déroulé de l’activité !........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Si tu prends des engagements, que tuadoptes de nouveaux comportements, tu es un

citoyen responsable ! Il ne manque que toi dansnotre équipe… Dessine-nous tous ensemble !!!Au jeu!!!

Le littoral

Trésor fragile et convoité

Sujet : Le littoralPourquoi ce titre ? Le littoral est le point derencontre entre la terre et la mer.Cet espace particulier prenddifférentes formes : les falaises,les plages, les vasières, lesestuaires, les archipels.Convoité par les différentsêtres vivants, le littoral est aussiun lieu prisé par l’homme :toutes les capitales sontinstallées en bord de mer ainsique la majeure partie desactivités économiques.L’occupation de l’espace etl’exploitation de ses ressourcesnaturelles fragilisent parfois lelittoral. Quelles sont les causeset les conséquences del’exploitation humaine ?Pourquoi le littoral est-ilfavorable aux activitéshumaines ? Quels sont lesattitudes à adopter pourassurer la bonne santé dulittoral ? La fiche « Trésor fragileet convoité » montre la richessedu littoral, son importance pourles gens et sa grande fragilité.Ce thème sensibilise sur lesimpacts, les rôles et laresponsabilité de tous.

21

TRESOR FRAGILE ET CONVOITE – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur

1. Quel est le sujet ? Comment ça fonctionne ? Qu’est-ce que c’est ? :

Le littoral. Les falaises, les plages, les vasières, les estuaires etles archipels. Le littoral exploité et occupé par les hommes. Entrela terre et la mer : un équilibre fragile et perturbé par les activitéshumaines. Sa richesse, les convoitises et sa fragilité.2. Pourquoi ça existe ? Les causes, les conséquences

positives et négatives, les effets, les risques :Les humains convoitent le littoral car ils associent les avantagesde la mer et de la terre (pêche, transport, accès au continent,commerce, tourisme, etc.). On y construit les villes, les capitales,les ports, les stations touristiques, les centres industriels. Onexploite en construisant des infrastructures, en prélevant dusable, etc. Toutes ces activités perturbent les équilibres naturels: risques d’inondation, d’érosion, salinisation des sols, pollutionet surexploitation des ressources naturelles. Ajoutons à cela,l’élévation du niveau de la mer, provoquée par les changementsclimatiques, qui modifiera profondément le littoral que nousconnaissons aujourd’hui.

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’être humain :

D’une économie de subsistance à une économie de marché avecdes grandes villes, des usines, des ports, transports maritimesen lien avec le développement du commerce international et lescircuits d’exportation de produits (poissons, minerais, pétrole,bois…) et d’importation de marchandises. Occupation duterritoire littoral ; non respect des règles traditionnelles de gestiondu territoire et des sites sacrés. La croissance démographique etl’exode rural des gens de l’intérieur vers la côte rendent plusdifficile un développement harmonieux et durable.4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Nettoyer les plages. Replanter les mangroves. Eviter lesconstructions sur le littoral. Eviter la pollution. Exploiter demanière durable les ressources naturelles du littoral. Protéger lesespaces sensibles.

De quoi parlons-nous ?

Objectifs pédagogiques


• Les différents habitats côtiers• Les différentes activités humaines sur

le littoral : pêche, urbanisation,pollution, infrastructures et tourisme,extraction du sable et du pétrole

• Les conséquences de ces activités surl’environnement

• Les définitions• Les bonnes pratiques

Etre capable de :

• Identifier les conséquences desactivités humaines

• Interpréter le paysage du littoral et lesdégradations de l’environnement

• Faire l’inventaire des activitéshumaines dépendantes du littoral et deses ressources

S’exercer à :

• Utiliser ou représenter une carte• Imaginer et réaliser un projet• Connaître, transmettre, militer

• Respect• Responsabilité citoyenne• Esprit critique / argumentation• Gestes adaptés

Wore est une jeune femelle pélican. Elle passe sa vie au bordde la mer où elle trouve sa nourriture. Elle aime par dessustout voler le long du littoral où il y a toujours quelque chose àvoir. Dans les eaux peu profondes, il y a de la vie partout :des bancs de poissons parfois pourchassés par d’autres

poissons ou par des dauphins, des algues qui semblent danser avec lesmouvements de la mer, les vagues qui se brisent en arrivant sur la plage.

Wore observe aussi des pêcheurs qui mettent leurs pirogues à l’eau ettraversent les vagues avec courage pour aller mouiller leurs filets au large.Quand la mer est basse, elle voit des groupes de femmes se rendre sur lesvasières où elles ramassent des coquillages. Elle aperçoit des vols d’autresespèces d’oiseaux au-dessus des mangroves. Et parfois aussi des touristesallongés sur le sable ou se baignant au bord de l’eau avec leurs enfants.Que tout cela est amusant à voir depuis le ciel !

Après avoir survolé la côte, Wore se pose sur l’eau pour rejoindre d’autrespélicans qui cherchent leur nourriture. Ils se mettent à plusieurs pour piégerles poissons. Elle apprend des adultes comment pêcher avec succès. Ils luiracontent des histoires du passé : que la pêche était plus facile autrefois carles poissons étaient plus grands et plus nombreux, que l’eau était plus claireet n’avait pas cet arrière-goût d’eau usée ou de pétrole qu’elle a de plus enplus et qui salit les plumages éclatants des pélicans.

Et puis maintenant le bord de mer n’est plus sauvage comme autrefois. Leshommes ont construit de grandes villes qui apportent leurs pollutions,déchets plastiques, eau des toilettes, rejets des usines qui appauvrissent lamer. Les pêcheurs sont devenus nombreux et les poissons plus rares,parfois ils coupent les mangroves en quête de bois pour fumer leurspoissons. Même les coins les plus tranquilles, ces belles plages où nousavions l’habitude de nous reposer, sont occupées par les touristes. Et lesîles où nous allions faire nos nids sont parfois recouvertes par la mer qui atendance à être de plus en plus haute à cause du réchauffement du climat…

Wore n’en croit pas ses oreilles. Elle réalise maintenant, en écoutant letémoignage des anciens pélicans, que le littoral souffre des excès del’homme, cet homme qui se croit le seul propriétaire de la planète et qui nela respecte même pas. Il pourrait par exemple être plus propre, ou biendonner aux poissons le temps de se reproduire ne serait-ce que pour enlaisser à ses enfants plus tard, et aussi aux pélicans…

Wore décide alors d’aller rendre visite à Madame Tarta et ses deux élèves,Nina et Abdou, pour leur raconter ce que disent les vieux pélicans et voiravec eux ce qu’il est possible de faire pour redonner la vie à la mer, commentla rendre plus propre et plus poissonneuse pour le bonheur de tous, humainset oiseaux solidaires ! (c.c. 13-15, 56 ; 57).

Histoire : Wore découvre le bord de la mer

22 Trésor fragile et convoité / Le littoral

Section : Notre thème, notre invité

Exercice de compréhension de l’histoire de l’invité, Mes bonnes actions :

Je suis Wore, l’invitée pélican! Je veux protéger le littoral.Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : Pélican, long bec, regard perçantJ’aime (mes activités) : adore observer les plages, les pirogues despêcheurs, se nourrit des poissons dans la merMes bonnes actions (ce que j’apporte) : elle respecte le bord demer, elle observe ce qu’elle voit du ciel et le partageMes constations (ce qui est détruit) : le littoral est perturbé par les

activités humaines – villes, infrastructures, pollution…

Tous ensemble, découvrons le trésor fragile etconvoité qu’est le littoral ! Nina, Abdou, Wore et tous les

enfants, au travail !

Association de définitions

23Trésor fragile et convoité / Le littoral

Section : C’est quoi ?

Activité «Découverte» – Dessiner le littoral

Section : Ce que je connais ? Questions, réflexions, réponses

Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître le littoral ! Associez les termes à

la bonne définition…

C’EST QUOI ? ASSOCIE CHAQUE TERME À LA BONNE DÉFINITION EN RELIANT PAR UN TRAIT :

Littoral milieu naturel du littoral constitué de vases et oùvivent les crabes et les coquillages

Falaise rivage couvert de sable où les vagues se brisent

Vasière zone de contact entre la terre et la mer

Plage côte rocheuse sculptée par la mer

Erosion usure et transformation de la terre par les eaux

Découvrons les différentes imagesdu littoral pour comprendre cet habitat !

Activité « Découverte » : Dessiner le littoral

Chaque enfant a en tête une image du littoral. Dessinera-t-il la rencontre avec lafalaise, avec la plage ou avec la mangrove ? Peu importe son choix et sonmélange, il doit aussi montrer la vie humaine, animale et végétale sur son littoral.

Discuter en groupe sur le thème du littoral.

Recherche individuelle et création.

Présentation des dessins et commentaires.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Pour aider les élèves à se lancer,

l’enseignant/animateur peut dessiner quelquesreprésentations et/ou montrer quelques images(Cahier de connaissances page 13 à 15).


Et si nous enquêtions pour enconnaître davantage sur le thème ?

Recherche : nous enquêtons ! - 1 Activités humaines sur le littoral

Quelle bonne idée ! Et j’ai déjà plusieursquestions à poser… Partons enquêter tous

ensemble ou en petits groupes !

Questions pour animer notre enquête ! : « Les activités humaines sur le littoral »

Quelles sont les activitéshumaines observées sur

le littoral ?

Combien de tempsfaut-il pour aller de

votre maison à la mer ?

Quelles sont lescapitales des pays de lasous-région qui sont au

bord de la mer ?

Est-ce que votre famillea toujours vécu à

proximité de la mer ?

Quel est le métier devos parents? Est-ceque le métier de vosparents dépend du

littoral ?

Pourquoi les famillesviennent s’installer au

bord de la mer ?

Quel est le nombred’habitants dans votre

ville ou village ?

Dans les transportsmaritimes, qu’est-cequi arrivent et qu’est-

ce qui sort ?

Dans le transportmaritime, quels bateaux

sont utilisés ?

A quoi sert un port ?Où se trouvent les

sites touristiques devotre pays ?

Quels sont les différentstypes de port ?

Qu’est-ce qui attire lestouristes dans les sites

touristiques ?

Pour quelles raisonsles usines

s’installent-elles enbord de mer ?

Quelles sont les usinesen bord de mer ?

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Les activités humaines observées sur le littoral sont les suivantes : villeset villages, transport maritime, port, pêche, tourisme, usines, agriculture,exploitation des ressources naturelles.

Les bateaux utilisés pour le transport : pirogue monoxyle, grandepirogue, bateau à voile, bateau à moteur, ferry, porte-container, pétrolier,minéralier… Les transports maritimes transportent des marchandises,des personnes.

Les différents types de port : pêche, commerce, minéralier, plaisance,terminal pétrolier, etc.

Les usines au bord de la mer sont : traitement depoisson, production de glace, dessalement de l’eau

de mer, diverses manufactures agroalimentaires,usines de traitement des minerais, raffinerie etstockage du pétrole, cimenterie, centrale électrique,chantier naval, entreprises de transport et de

construction, transformation et exportation de bois/grume. Ces usines sont en bord de mer pour faciliter letransport, l’accès à leur matière première, l’accès à la maind’œuvre, l’accès à l’eau et l’énergie, les synergiesindustrielles, la présence de l’administration, la capacitésupposée d’absorption de la pollution, etc.


Recherche : nous enquêtons ! 2 – Les ressourcesnaturelles sur le littoral

Avantages : développement d’emplois directs et indirects,formation, vie côtière plus facile que la vie rurale (sécheresse,appauvrissement des sols), ports, barrages ou usines fortutiles, construction de routes, commercialisation des produitsalimentaires ou artisanaux, etc.

Inconvénients : disparition de certaines espèces de poissons, lepoisson pour les populations à proximité diminue (il part versl’exportation), les captures dépassent les capacités derenouvellement des poissons (surpêche), accroissement deshabitants par ville (pollutions, constructions qui nécessitent desmatières premières comme le sable ou le bois, érosion, inondation),risques liés aux usines (les produits toxiques), destruction del’environnement, dégradation de l’environnement social et culturel, …

Activité « Exploration » : Activités humaines et changements du littoral

Jeu d’association :D’un côté, les différentes activités humaines sur le littoral, de l’autre desavantages et des inconvénients. Les élèves doivent faire l’association.

Répertorier quelques activités humaines sur le littoral.

Relever pour chaque activité, deux avantages et deux inconvénients.

Dessiner les activités humaines choisies. Inscrire les avantages et les inconvénients.

Présentation des résultats à l’ensemble du groupe et expositiondes travaux des élèves dans la salle de classe

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Pour aider les élèves, l’enseignant/animateur nomme quelques activités. • Faire une liste préalable des avantages et inconvénients afin de pouvoir

alimenter celle des élèves.

Informations théoriques :Activités humaines sur le littoral : villes et villages, transport maritime, port,pêche, tourisme, usines, agriculture, exploitation des ressources naturelles.

Le littoral est un milieu très recherché par l’homme car il associe lesavantages de la mer et de la terre. Cependant, certaines activités humainestransforment le littoral (construction de ports ou de barrages), génèrent dela pollution (pollution marine par les déchets toxiques, les eaux usées) et desdérangements ainsi qu’une surexploitation des ressources naturelles.

Que font les humains sur le littoral ?Découvrir les avantages et les

inconvénients de leurs activités…

Nous jouons les détectives…Notre mission : en découvrir davantagesur les richesses naturelles du littoral !

Activité «Exploration» : Activités humaines etchangements du littoral

Questions pour animer notre enquête ! :« Les ressources naturelles sur le littoral »

Quelles ressourcesnaturelles trouve-t-on sur le littoral ?

Pour chaqueressource, commentest-elle collectée?

Pour chaqueressource, où la

trouve-t-on ?

A quoi sert cetteressource?

Qui l’achète?Est-elle utilisée surplace ou exportée?

Vers où est-elle exportée ?

Les ressourcessont-elles plus ou

moins abondantes ?

Par qui et commentest-elle transformée ?

Et voici des questions pour réalisernotre enquête ! A nous de jouer !


Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Les ressources naturelles du littoral sont : sel, bois de mangrove, sable,poissons, coquillages…Exploitation de chaque ressource :• sel : exploitation traditionnelle (on fait bouillir l’eau de mer ce qui consomme

beaucoup de bois et fatigue les femmes) ou évaporation solaire (naturelleou sur une bâche plastique).

• bois de mangrove : coupe du bois pour le feu ou le fumage du poisson. Lesfemmes récoltent les huîtres en coupant parfois les racines.

• sable : extraction du sable pour la construction des bâtiments en ciment.• poissons : ressource exploitée par les hommes. Les pêcheurs font parfois

des migrations, pression de pêche souvent excessive, pêche de poissonsjuvéniles (poisson qui ne s’est pas encore reproduit), utilisation de filetsdestructeurs (monofilaments en nylon qui continuent à attraper des poissons

même longtemps après avoir été abandonnés ou perdus parles pêcheurs : on appelle cela la « pêche fantôme ». C’estvraiment du gâchis). Les chalutiers détruisent les fonds marinsen les raclant avec leurs grands filets. Le poisson pêché enAfrique, surtout le poisson noble (comme le mérou) est exporté leplus souvent à l’étranger, pêche de requins non durable (parceque les requins grandissent et se reproduisent lentement et qu’ilsjouent un rôle très important car ce sont les super-prédateurs del’océan). Différentes formes de transformation (séché, salé,fermenté, conservation avec glace ou congélation) selon lesdifférentes destinations.

• coquillages : pour la consommation sur place ou pour le commerce (entraîneune pression accrue sur la ressource). Ressource exploitée par les femmes.

Bougeons un peu ! – Balade sur le littoral

Section : Des infos

Une balade pour observer etcomprendre les éléments du littoral et pour

découvrir la laisse de mer ! Youhou !!!

Bougeons un peu ! : Balade sur le littoral

Explications :Partons sur le littoral observer les éléments abordés dans les activitésprécédentes : présentation du littoral, les différentes activités humaines, lesressources naturelles. Séance d’observation et de prises de notes. Récolted’informations, d’images, etc. Découverte de la laisse de mer.

Partir en groupe se promener sur le littoral. Si cela est impossible, visionnerdes vidéos ou feuilleter des livres présentant des images du littoral.

Noter. Faire des photos ou dessiner pour une présentation/exposition.

Préparer l’exposition avec images et commentaires.

Identifier les différents éléments du littoral : les milieux (plage, falaise,mangrove, estuaire), les ressources, les activités humainesLa laisse de mer est ce que dépose la mer sur la plage après chaquemarée. Est-ce que les éléments sont toujours naturels ? Qu’observez-vous ? des algues, des morceaux de bois, des restes d’animaux, desdéchets, des plastiques ? D’où viennent-ils ? Ont-ils desconséquences sur la vie sauvage ?

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Choisir au préalable l’endroit que vous allez faire découvrir aux élèves. • Si le littoral est inaccessible, choisir une vidéo ou des images. Les

consulter au préalable.

Informations théoriques :Types de littoral : littoral à falaise, les plages, les vasières (images

dans cahier de connaissances).Sur les plages, la mer, par un jeu de vagues et de courants,

apporte de nombreux éléments nutritifs comme le plancton, lavégétation aquatique, les animaux échoués, etc. Ces éléments

constituent la laisse de mer. Les crustacés (crabes), les petitséchassiers ou des chacals, l’homme parfois exploitent cesressources. La mer transporte également un grand nombre dedéchets : leur observation doit aider à faire réfléchir sur nos modesde consommation.

27

Activité pratique – Les conflits et leurs effets

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Réfléchir et noter les relations entre les éléments

pour accompagner les élèves dans leur recherche.Préparer quelques questions.

• Donner trois ensembles par équipe. Chaqueéquipe partage ses idées avec l’ensemble dugroupe.

Informations théoriques :Exemples : coupe de mangrove et pêche. C’est dansla mangrove que se reproduisent les poissons et lescrevettes car ils y trouvent abri et nourriture. La coupe de mangrove estmauvaise pour la pêche car cela fait disparaître les lieux de reproductionet de refuge des poissons.Pêche et pétrole : l’exploitation du pétrole en mer présente de nombreuxrisques de pollution. Les ressources de la pêche sont renouvelables carelles se reproduisent, contrairement au pétrole. Il faut donc prendre lemaximum de précautions avec l’exploitation du pétrole.Usine et tourisme : les risques de pollution de l’eau par les usinesdiminuent la qualité du tourisme.Pêche et tourisme : les deux activités peuvent s’entendre car les touristesaiment manger du poisson, assister au débarquement des captures, aller

pêcher eux-mêmes. Des conflits sont possiblessi les zones où l’on fait sécher le poissondégagent de fortes odeurs ou attirent des insectes.Extraction de sable et tourisme : pour construire lesbâtiments et les complexes touristiques (restaurantset hôtels), on a tendance à prendre le sable desplages. Mais si on extrait tout le sable, les plagespeuvent disparaître et les touristes ne pourront en profiter.De plus, la disparition du sable des plages peut accélérerl’érosion et affecter les infrastructures touristiquesconstruites en bord de mer.

Les effets des activitéshumaines sur le littoral doivent nous

faire réfléchir Wore…

Activité « Exploration » : Activités humaines et changements du littoral

Explications :

De nombreuses activités humaines ont besoin d’un accès direct au littoral :pêche, tourisme, industries, transports, etc. Chaque usager pense à sespropres besoins sans se soucier des autres ou sans faire attention à sonimpact sur l’environnement. Parmi les ensembles d’activités, identifier leséléments qui sont en conflit, en contradiction ou en accord et décrivez leseffets qu’ils produisent.

Pêche+

pétrole

Pollution urbaine+

tourisme

Pollution urbaine+

pêche

Pêche+

tourisme

Usine+

tourisme

Extraction de sable+

tourisme

Coupe de mangrove +

pêche

Agriculture demangrove

+pêche

8 ensembles à retranscrire. Lesquels sont en conflits ? Quels sont les effets ouconséquences ?

Trésor fragile et convoité / Le littoral


Les infos près de moi, j’enquête !

Les infos près de moi : J’ENQUETE !

Le thème : Les menaces du littoral

causes conséquences

Pollution

Erosion

Salinisation des sols

Croissance démographique

Surexploitation des ressources

Changement climatique

Après avoir récolté ses informations, l’enquêteur doit présenter ses résultatsau groupe. C’est le moment de recouper les informations, de vérifier.

Explications :

Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre de différentespersonnes pour enquêter (scientifiques, ONG environnementales, pêcheurs,femmes, etc.).Objectifs :• Découvrir les menaces qui pèsent sur le littoral• Savoir quelles sont les causes• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à poser au quotidien

Pistes de questions

Les habitations en bord de mer traitent-elles les eaux usées ?Les gens utilisent-ils des poubelles ? Les gens utilisent-ils dessacs réutilisables ? Prélève-t-on du sable sur la plage pour laconstruction ? Le climat est-il modifié ? La côte est-elleaménagée en respectant l’environnement ? Y-a-t-il desbarrages ? La pluviométrie est-elle constante ? Comment est laqualité de l’eau ? Combien y-a-il d’enfants par famille ? Lesfamilles habitent la ville ou la campagne ? Le commerce est-illa principale source de revenus ? Y-a-t-il une entreprise quiexploite les ressources naturelles du littoral ? Y-a-t-il unsystème de surveillance de l’exploitation des ressources ? Oùprend-on le bois pour cuisiner ou pour fumer le poisson ? Y-a-t-il des endroits ayant subi la déforestation ? Y-a-t-il beaucoupde voitures, d’usines qui rejettent des fumées ? Comment gère-t-on l’électricité ? Quelles sont les autres sources d’énergie ?Est-ce-que le littoral a changé ? Y a-t-il des conflits entredifférents usagers du littoral ?…

Réfléchir,enquêter et s’amuser !

C’est un défi detaille ! Comment allons-

nous faire Nina ?

Prêts pour jouer lesenquêteurs ?


Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :

Pollution

Manque de traitement des eaux usées et des déchets desvilles et des usinesHabitude des gens de jeter tous leurs déchets par terresans se soucier des conséquencesUtilisation sans limite des sachets plastiquesDéchets toxiques en provenance d’autres pays

La Nature en mauvaise santé La pêche menacée Le tourisme menacéL’Homme en mauvaise santé (choléra, diarrhée,paludisme…)

Erosion

Destruction de la végétation du littoralExtraction de sableChangement climatiqueAménagement côtier mal planifié (bâtiment au bord de l’eau)

InondationDestruction de maisons et de quartiersDestruction des aménagements mal planifiésDisparition des plages

Salinisation des sols

Elévation du niveau de la merDéforestationSurexploitation des nappes phréatiques d’eau douceConstruction de barragesBaisse des précipitations (sahélisation et changementclimatique)

Plus d’eau pour boireBaisse des rendements de l’agricultureDestruction de la mangrove

Croissancedémographique

Exode ruralFamilles très nombreuses sans contrôle des naissances

Surexploitation des ressources naturellesConflits pour l’accès à la terre et aux ressources naturellesProduction accrue de déchetsAugmentation de la pauvreté Chômage

Surexploitation desressources naturelles

On ne tient pas compte des générations futuresOn ne pense qu’à gagner de l’argent aujourd’huiOn laisse des grandes entreprises étrangères venir exploiternos ressources sans précautionManque de surveillance de l’exploitation des ressourcesnaturelles (pêche, bois, chasse…)

Retombées insuffisantes et trop limitées pour les populationslocalesLes chances de développement de la jeunesse sont réduitesLe métier de pêcheur est menacéOn n’aura peut-être plus de poisson à manger demain

Changement climatique

Tous les gaz et les fumées que l’on rejette par les voitures,les usines, les feux de brousse, etc.Toutes les forêts que l’on coupeTout le pétrole et le charbon que l’on bruleLe gaspillage de l’électricité

Les saisons sont bouleversées (les pluies n’arrivent plus auxmêmes périodes, il pleut moins ou beaucoup plus)Il y a plus de risques de grosses tempêtesLes océans seront malades et la vie marine sera menacée(l’eau des océans devient plus acide)Le niveau de la mer remonte et les maisons et villages sur lacôte risquent d’être submergés par l’eau de mer

Causes ConséquencesMenaces


Au jeu ! : Le parcours du littoral

But du jeu :Le littoral est un milieu riche et fragile. Il est riche par ses paysages différents,par sa vie humaine et animale, par sa faune et sa flore.

Les élèves se retrouvent dans un parcours imaginaire. En équipe de deux, undes partenaires doit traverser le parcours sous les indications de l’autre. Celuiqui traverse le parcours a les yeux bandés.

Le but du jeu est d’arriver au bout du parcours le plus rapidement possiblesans se tromper dans les mouvements et sans sortir des bordures duparcours. Le parcours est dessiné sur le sol. Il a la longueur que vous désirezet le nombre de virages que vous souhaitez. Les mouvements du participantayant les yeux bandés sont commandés par les indications de son coéquipier.

Matériel : Liste d’indications, tracer le labyrinthe, foulard ou bouts detissu pour bander les yeux.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Les élèves peuvent modifier le trajet, inventer de nouvelles

épreuves !• Demander à chaque équipe d’apporter un bout de tissu ou un

vêtement pour couvrir les yeux.• Les indices proposés peuvent être modifiés selon le lieu et les

messages que l’enseignant/animateur a envie de transmettre. • Animer l’activité en extérieur.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Demander aux élèves d’apporter le matériel nécessaire à

l’activité quelques jours avant sa réalisation : cartonrécupéré.

• Afficher dans le local ou dessiner quelques imagesd’oiseaux que les élèves peuvent observer dans leurrégion. Cette étape peut faire partie d’une activitépréliminaire où les élèves recherchent des imagesd’oiseaux, les reproduisent et les affichent.

Action 1 : Ornithologie

Section : Action

Je suis un oiseau du litto-ral. Il y a de nombreux oiseaux àdécouvrir et à observer. Partons

ensemble !

Au jeu ! – Le labyrinthe du littoral

Tous ensemble, nous partonssur le littoral pour jouer avec la

mer, le sable, les vasières, la vieanimale et végétale !!!

Vous marchez dans une vasière, vos pieds s’enfoncent et vosmouvements sont lents.

Vous rentrez dans la mangrove. Vous devez vous pencher,ramper pour passer entre les racines des palétuviers.

Au passage, vous récolter quelques coquillages et vous portezune bassine sur la tête.

Vous êtes sur une plage de sable ou vous pouvez courir poursauter dans la mer et nager un peu.Vous prenez une embarcation pour longer le rivage ; puisqu’ily a des vagues vous devez vous asseoir et bien vousaccrocher pour ne pas tomber.

Vous laissez l’embarcation et vous arrivez le long d’une falaise.Vous devez escalader et vous tenir contre la paroi pour grimper.


Action 2 : La laisse de mer

Observation des oiseaux et étude de leur comportementSi vous pouvez organiser une sortie en nature avec un biologiste possédant de vraiesjumelles, les enfants auront alors la chance de se familiariser avec cet instrument.

Fabriquer des « fausses jumelles » pour s’amuser à les repérer :• Agrafer ou coller deux tubes de carton (ou tout autre matériel adapté) côte-à-

côte.• Couper des feuilles de papier recyclé (magazines ou cartons) en petits

morceaux. • Coller les morceaux de papier en les superposant. Donner un effet de

camouflage.• Laisser sécher et attacher un lien pour pouvoir les porter autour du cou.

Action 1 : Ornithologie

Explications :L’ornithologie est l’observation et la reconnaissance des oiseaux. Il s’agit d’identifier lesoiseaux du littoral. Quels sont-ils ? Où vivent-ils ? De quoi se nourrissent-ils ?Fabrication et utilisation de « fausses jumelles » pour jouer et focaliser son attention.Promenade autour de l’école pour observer les oiseaux, chercher leur nom et regarder cequ’ils font (repos, recherche de nourriture, toilette, fabrication d’un nid, nourrissage deleurs petits).

Chercher dans le cahier des connaissances ou autres guides, livres,dictionnaires, les oiseaux qui vivent sur le littoral.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• La récolte doit se faire en petite quantité. Elle sert à

observer le contenu de la laisse de mer.

Informations théoriques :La végétation marine apportée par la mer se décompose surla plage avec l’aide de petits crustacés (les puces de mer) quisont eux-mêmes consommés par des oiseaux. Les vaguesamènent aussi du plancton que de petits oiseaux picorent ensuivant le fil de l’eau. Les animaux échoués comme lespoissons ou les oiseaux morts sont consommés par lescrabes et parfois par de petits mammifères. Les bois flottéssont aussi décomposés et, quand on les soulève, on remarquequ’ils constituent des abris pour toute une petite fauned’insectes. Le résultat de cette chaine alimentairefinit par produire de la matière organique où lavégétation peut se développer, aidant ainsi à fixer lesdunes qui vont protéger le littoral de l’invasion de lamer. A ces éléments naturels s’ajoutent des déchetssolides (bouteilles en plastique, vieux filets, chaussures,ampoules électriques, boulettes de pétrole, etc.) quimettent des dizaines d’années à se décomposer,constituant des nids bactériens et salissant les plages.

Action 2 : La laisse de mer

Explications :Nous nous familiarisons avec la part naturelle qui compose la laisse de mer (tout ce que la merdépose sur la plage : bout de bois, plastique, algues, cadavres d’animaux, coquillages, plumesd’oiseaux…) et reconstituons la chaîne alimentaire de ce milieu de vie particulier, en déterminant lesrôles de chaque élément.

L’atelier débute par une balade sur la plage à la quête de déchets de toutes sortes composantla laisse de mer (éléments déposés sur la plage après chaque marée).

Familiarisation avec la part naturelle et utile qui compose la laisse de mer et reconstitution de lachaîne alimentaire de ce milieu de vie particulier en se posant à chaque fois les questions surl’origine des éléments de la laisse de mer : Où vivent-ils ? Que mangent-ils ?

Chercher des solutions pour minimiser l’impact des pollutions sur les plages.

Tri de la récolte (toujours fructueuse !) - séparation des déchets naturels et non naturels.Cela permet d’aborder la notion de durée de vie des déchets et de réfléchir aux problèmesposés par les déchets non naturels qui polluent la plage.

Qu’est-ce que lalaisse de mer Mme Tarta ?

Quel est son rôle ?

Partons l’observerAbdou ! La laisse de merest importante et elle est

fragile.


THÈME : « QU’EST-CE QU’UN CITOYEN DOIT FAIRE POUR ÊTRE RESPONSABLE ETRESPECTUEUX DE LA FRAGILITÉ DU LITTORAL ?» :Voici des pistes de réflexion :• Ne plus jeter de déchets dans la rue et dans la mer. Toujours jeter nos

déchets dans les poubelles lorsqu’il y en a ;• Trouver une solution pour le traitement des déchets ;• Ne pas surexploiter les ressources naturelles, essayer de penser à la

part disponible « demain » ;• Replanter des mangroves ou des arbres du littoral ;• Refuser les sachets plastiques dans le commerce;• Nettoyer les plages ;• …

Des projets : proposition de projetsA réaliser en classe ou à la maison

Les projets proposés sont des activités qui ajoutentun petit plus au thème. Ils permettent aux enfants de

découvrir et de participer. Les projets peuvent êtreréalisés avant, pendant ou après la découverte du thème.

L’adaptation des êtres vivants au bord de la mer : Afin de survivre à ces conditions de vie difficiles, les animauxutilisent différentes stratégies en fonction du type de milieu (sable,rochers ou falaises, zones estuaires dont les mangroves) surlequel ils vivent. Découvrir, en cherchant et les observant, lesdifférentes stratégies.A observer !!!• S’enfouir dans le sable : les vers de vase, les crabes, les

coquillages• Se protéger dans une coquille : coquillages• Se protéger du soleil : puces de mer, insectes cachés sous les

laisses de mer• Eliminer le sel par les feuilles : les mangroves• Produire des racines aériennes : les mangroves• Se fixer sur les rochers : les moules, certaines huîtres• Se repérer dans les eaux troubles : les poils qui couvrent le corps

des lamantins, les moustaches des loutres ou des phoques• Respirer autrement : provisions d’air dans les joues des poissons

périophtalmes pour survivre à marée basse hors de l’eau

Nettoyage de la plageImpliquer les participants, mais aussi la communauté. En faire unrendez-vous annuel !

Accompagnement des femmes dans la mangrovePartir à la découverte de la mangrove ! Découvrir cet universunique où les femmes récoltent, protègent et cultivent descoquillages. Comprendre le fonctionnement des mangroves etleur apport essentiel à l’équilibre du littoral.

Des projets transversalité !

Questions QUIZZ pour Wore

Qu’est-ce que le littoral ?Quelles sont les

conséquences desmenaces sur le littoral ?

Quelles sont les menacesqui pèsent sur le littoral ?

Qu’est-ce que le littoralapporte aux activités

humaines ?

Quelles ressources sontexploitées sur le littoral?

Quelles sont lesprincipales activités

humaines exercées sur lelittoral ?

Est-ce difficile d’obtenir unterrain en bord de mer ?

Quels sont lesespèces animales

du littoral ?

Qu’est-ce que la laissede mer ?

Récapitulons - Questions Quizz transversalité !

Section : Et chez moi ?

Abdou, Nina et moi, nous nousquestionnons sur les comportementsà adopter dans notre vie quotidienne…

Que faire pour être un citoyenresponsable ?

Comment êtrerespectueux de lafragilité du littoral ?

Wore, les questions Quizzte permettent d’évoluer sur l’arbred’apprentissage. A toi de jouer !!!

La pêche durable

Du poisson pour demain

34

Sujet : La pêchedurable

Pourquoi ce titre ? Le poisson est une dessources d’alimentationimportantes pour l’être humain.Depuis des siècles, l’êtrehumain pêche du poisson,mais aussi des mollusques etdes crustacés, pour se nourrir.Les techniques de la pêcheartisanale traditionnelle ontévolué et une pêche artisanalecommerciale s’est beaucoupdéveloppée. Aux captures de lapêche artisanale s’ajoutentcelles de la pêche industrielle.Le nombre de pêcheursaugmente et les techniques depêche sont de plus en plusefficaces, ce qui contribue àl’épuisement des ressources enpoisson et donc à nuire à laqualité de l’alimentation despopulations. Quelles sont lesconséquences de la surpêche ?Quels sont les gestes àadopter pour assurerl’avenir, la durabilité de lapêche? « Du poisson pourdemain » sensibilise sur lesdifférentes formes de pêche etleurs impacts, sur les rôles et laresponsabilité de tous et lesréflexions sur l’avenir de cesressources.

DU POISSON POUR DEMAIN – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur

1. Quel est le sujet ? Comment ça fonctionne ? Qu’est-ceque c’est ? :

La pêche, sa durabilité. Les différents types de pêche (artisanalede subsistance, artisanale à vocation commerciale ouindustrielle). Le commerce lié à la pêche : les ressources de lamer sont considérées comme des marchandises (avec commeprincipal objectif de gagner de l’argent).2. Pourquoi ça existe ? Les causes, les conséquences

positives et négatives, les effets, les risques :Pour se nourrir. Pour le commerce (local, national ou pourl’exportation) et création de sous-produits. Pour les cérémonies.

L’essor de la pêche artisanale commerciale et les industries detransformation ont permis le développement de nouvellesopportunités d’emplois. Avec une pêche industrielle tropdéveloppée et une pêche artisanale mal conduite, il y a unesurexploitation et donc une augmentation de la pression sur laressource (capacité de renouvellement). Les espèces deviennent

rares, il y a moins de poisson, ce qui affecte la sécuritéalimentaire. 3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’être hu-

main :D’une économie de subsistance à une économie de marché.Utilisation de technologies modernes (moteur, filet, glace sur lesbateaux, GPS pour la navigation). Exode de l’intérieur du paysvers la côte. Migration des pêcheurs d’un pays à un autre etémigration clandestine.4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Il ne faut pas pêcher plus vite que ce que la mer est capable deproduire. Limiter le nombre de bateaux et d’engins de pêche.Réglementer les sites sensibles (reproduction, croissance desjuvéniles). Respecter la taille minimale de 1ère capture ainsi quela taille des mailles des filets. Promouvoir une aquacultureadaptée.




• Les différentes catégories de pêche(artisanale, industrielle)

• Les modalités et techniques de lapêche artisanale

• La place de la pêche industrielle• Les causes et conséquences de la

surpêche• L’importance de la pêche pour la

sécurité alimentaire

Etre capable de :

• conduire une enquête auprès desacteurs de la pêche pour recueillir desinformations

• indiquer sur une carte la migration desespèces selon les saisons

• mesurer la longueur, desbateaux/pirogues, le poids despoissons pêchés

• calculer les coûts et bénéfices desactivités de pêche

• composer une recette de cuisine àbase de poisson

Respecter :• les habitats et périodes sensibles• l’évolution des êtres vivants « de

l’alevin au poisson adulte »• la réglementation des activités de

pêche (écocitoyenneté)Être solidaire :• des voisins (du quartier, du village,

des autres pays) et des générationsfutures dans l’exploitation desressources

Faire preuve de responsabilité :• En participant à des actions de

sensibilisation/protestation (au sujetdes bonnes ou mauvaises pratiquesde pêche)

Azul est un vieux poisson. C’est un poisson démersal ; c'est-à-dire qu’il vit toujours près du fond et aime bien les zonesrocheuses. Il est donc plutôt solitaire. Il vit près de la côtedepuis toujours.

Azul représente une des 24 000 espèces de poisson qui nagent dans leseaux du globe. Faisant partie de la grande famille des dorades, il vit dans lamer. Ils sont 14 000 espèces différentes à vivre dans la mer. Les 10 000autres espèces vivent dans les eaux douces.

Azul est très attaché à sa côte ouest-africaine. Il y a connu tous ses amis,fait grandir sa famille et vu arriver les petits-poissons qui ont fait de lui PapiAzul !

Même s’il ne vit pas en banc (en grand groupe) comme les poissonspélagiques, il a eu la chance de rencontrer, dans sa longue vie, toutes sortesde confrères. Il est d’ailleurs fasciné, depuis très longtemps, par les poissonscartilagineux comme les raies et les requins. Ces derniers, qui sont desprédateurs, l’ont toujours un peu inquiété et il préfère se tenir loin de leursgrandes mâchoires.

Autrefois, Azul n’avait pas besoin d’aller bien loin pour se nourrir. Aujourd’hui,il met du temps à trouver les petits poissons qui composent son déjeuner. Ilarrive même qu’il n’ait plus le temps de faire sa sieste, calé entre deuxrochers. Azul est très inquiet. Il tente de comprendre pourquoi le nombre depoissons est en diminution. Pourquoi les habitats sont détruits par ces grosbateaux qui raclent les fonds marins avec leurs filets ? Pourquoi les petitshameçons des pêcheurs ont été remplacés par d’immenses filets avec despetites mailles qui attrapent même les jeunes poissons et qui capturentparfois ses compagnons que sont les dauphins, les lamantins ou les tortuesmarines ?

Il est très inquiet pour les poissons, pour sa famille, pour l’ensemble desanimaux marins, mais aussi pour les populations humaines. Celles-ci nesemblent pas se rendre compte que dans peu de temps elles ne pourrontplus déguster le bon poisson venu de la mer.

Papi Azul, même s’il est âgé, a envie d’apprendre, de comprendre et de fairepartager à ses enfants les raisons de son inquiétude. Il voudrait pouvoircontribuer à l’amélioration de la situation actuelle. Pour ce faire, il fait appelà la professeure Tarta et ses deux élèves, Nina et Abdou, pour mieuxcomprendre les différents types de pêche, pour en découvrir les avantageset les inconvénients, pour voir l’évolution d’hier à aujourd’hui et pour élaborerdes bonnes pratiques pour demain. (C.C. pages 38 à 46 et 61 à 68)

Histoire : Azul, poisson papi !


Exercice de compréhension de l’histoire de l’invité

Je suis Papi Azul, l’invité poisson! Je veux comprendre lasituation liée à la pêche et aux poissons. Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : Papi, un poisson démersal (vit près dufond et de la côte), une dorade, solitaireJ’aime (mes activités) : balades, faire la sieste, rencontrer des copainsMes bonnes actions (ce que j’apporte) : les poissons sont une bonnenourriture pour les humains, j’ai une volonté d’améliorer la situationMes constations (ce qui est détruit) : le nombre de poissons diminuent,il y a des filets avec des toutes petites mailles, et des gros bateaux qui

détruisent les fonds avec leurs filets

Tous ensemble, découvrons les actions à poserpour avoir du poisson pour demain ! Nina, Abdou,

Papi Azul et tous les enfants, au travail !

35Du poisson pour demain / La pêche durable

36 Du poisson pour demain / La pêche durable



Activité «Découverte» – Les différents types de pêche


Un défi de vocabulaire pourmieux connaître la pêche !

Associez les termes à la bonnedéfinition…


Pêche traditionnelle pêche de subsistance à proximité des villages avec desnasses et des filets éperviers

Pêche artisanale élever des poissons ou organismes marins dans desbassins

Pêche industrielle pêche avec des pirogues pour capturer des poissons dansle but de les manger et de vendre le surplus

Surpêche pêche avec de grands navires et beaucoup de technologie

Aquaculture capture de poissons à un rythme supérieur à leur capacitéde renouvellement

Activité «Découverte» : Différents types de pêche

Explications :

Les élèves ont différentes images représentant des actions de pêche. Ils doiventassocier chaque image à un type de pêche.

Présenter les trois différents types de pêche. Découvrir et expliquer lescaractéristiques, le fonctionnement et les conséquences de chaque type.Pêche traditionnelle / Pêche artisanale commerciale / Pêche industrielle.

Observer les images de pêche. Les décrire et les associer à untype de pêche.

Quand les associations sont faites, discuter sur les impacts positifs etnégatifs de chaque type de pêche.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Reproduire les titres et les images. Découper les

images et les mélanger. Les élèves ont 9 imagesà associer à 3 types de pêche.

• Reproduire un ensemble d’images pour chaqueéquipe. Sinon, coller les images sur un mur de laclasse, identifier-les par un numéro. Les élèvesdoivent associer l’image (son numéro) au bontype de pêche.

• Pour mieux comprendre chaque type de pêche,aller à la rencontre des pêcheurs.

Découvrons les différents typesde pêche et distinguons les impacts dechacun sur les populations de poissons !


Recherche : nous enquêtons ! 1 – La pêche artisanaleInformations théoriques :

De nombreuses informations sur chaque typede pêche sont disponibles dans le Cahier desconnaissances « A la découverte del’environnement du littoral d’Afrique de l’Ouest ».

Pêche traditionnelle

Pêche artisanale commerciale

Pêche industrielle



Questions pour animer notre enquête ! : « Pêche artisanale»

Qui sont les gens quivont pêcher ?

A partir de quel âge lesjeunes partent-ils à la

pêche ?

Quelles sont les ethniesqui pratiquent le plus la

pêche artisanale ?

Comment les jeunesapprennent-ils à pêcher ?

Est-ce qu’il faut savoirnager pour pêcher ?

Qu’est-ce qu’il fautsavoir pour aller à la

pêche ?Quelles sont les

caractéristiques desembarcations de la

pêche artisanaletraditionnelle ?

Longueur, architecture,décoration, choix de l’arbre

Quels sont les enginsde pêche utilisés parla pêche artisanale ?

Quelles sont les modesde propulsion desembarcations ?

Quelles sont lescaractéristiques desembarcations de la

pêche artisanalecommerciale ?

Quels sont les enginsde pêche utilisés parla pêche industrielle ?

Quelles sont lescaractéristiques desembarcations de la

pêche artisanaleindustrielle ?

Où sont situés les lieux depêche? Distance moyenne

par rapport à la côte.

Quel est le coût d’unesortie de pêche ?

Quelle est la duréemoyenne d’une sortie

de pêche ?

Quelle est la quantitéminimale de poissonspour qu’une sortie depêche soit rentable ?

Quels sont les risquesassociés à la pêche

artisanalecommerciale ?

Quels sont les avantagesde la pêche artisanale

commerciale ?

Et si nous enquêtions pour en connaîtredavantage sur la pêche artisanale ? Ses modalités, ses

techniques, ses avantages et ses inconvénients…


Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Types d’embarcation : pirogue monoxyle (taillée dans un tronc d’arbre),pirogue dite sénégalaise ou salam (bordées avec des planches, beaucoupplus grande), voilier, chalutier industriel.

Mode de propulsion des embarcations : rame, voile, moteur.

Certaines espèces de poissons deviennent rares. Les pêcheurs ont tendanceà utiliser des mailles de filet plus petites afin de capturer des poissons detoutes tailles accélérant ainsi l’effondrement des stocks.

Pour s’assurer de la rentabilité d’une pêche, il faut calculer le lieu de pêche(la distance entre le lieu de pêche et le port), la durée et le coût d’une sortieen mer pour évaluer la quantité de poisson nécessaire.

Les villages sont passés d’une économie de subsistance (pêche pour sapropre consommation) à une économie de marché (pêche pour vendre lepoisson). Pour cela, les pêcheurs utilisent les technologies plus modernes(comme des bateaux plus grands et plus solides capables d’aller en hautemer et équipés de moteurs et de bacs à glace).

Les avantages de la pêche commercialeImportantes retombées économiques et sociales : construction debateaux, fabrication de filets, vente et réparation de moteurs,fabrication de glace, traitement, transport, commerce des produitset création d’emploi.

Les inconvénients de la pêche artisanale commercialeLes quantités de poissons pêchées sont trop grandes par rapportaux capacités de renouvellement des populations de poissons sauvages. Onne laisse plus les poissons atteindre l’âge adulte où ils pourront se reproduire.La pêche artisanale commerciale ne respecte pas toujours les règles de lapêche traditionnelle (récupération de toutes les parties de poisson). Parexemple, certains pêcheurs capturent les requins uniquement pour leursailerons et rejettent le reste dans la mer (c’est un véritable gâchis !). Lesfemmes transformatrices sur les lieux de débarquement ne sont plus lesprincipales acheteuses. La majeure partie des prises est commercialisée endirection de l’Europe ou de l’Asie. Ce changement risque d’affecter lapopulation humaine (le poisson offre des qualités nutritionnelles élevées etconstitue une part importante de notre alimentation). On risque une perte dupatrimoine régional (car la gastronomie est une expression de notre culture).

Jeu de pêche :Quand les poissons sont capturés par les pêcheurs, ils sont gardés dans le bateau jusqu’au port. Comment font-ils pour que le poisson ne s’abime pas ? (glace, etc.)Il est important, pour notre santé, de savoir reconnaître si le poisson est frais.

Comment jouer ?Au sol, plusieurs poissons en papier. Avec des cannes à pêche, sortons ces poissons de l’eau. Mais ce n’estpas tout de les pêcher, il faut savoir dire s’ils sont frais ou pas. Comment les reconnaître ?

Fabrication des cannes à pêche. Chaque élève part à la recherche d’un bout de bois auquel sera fixéune ficelle ou un fil à pêche.Les poissons - des poissons sont découpés et décorés par les élèves. La touche finale est misepar l’enseignant/animateur.

Les poissons sont dans la mare (sur le sol), les élèves, tour à tour, doivent pêcher un poisson.Lorsqu’ils ont pêché, ils doivent déterminer si le poisson est bon ou non et dire pourquoi.

Quand tous les poissons sont pêchés, les élèves avec l’enseignant/animateur discutent desconséquences sur la santé et sur les façons de reconnaître la fraîcheur d’un poisson.

Découvrons commentreconnaître la fraîcheur d’un

poisson ! Quels sont lessignes montrant que le poisson est bon pour la

consommation ?

Activité «Exploration»: Pêchons les bons poissons !!!

Activité « Exploration » : Pêchons les bons poissons !!! Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place del’activité :

• Fabriquer une canne àpêche en modèle. Fairedécorer les cannes.

• Reproduire les images depoissons (faire différentestailles). Les élèves lesdécoupent et les décorent.Vous les finalisez en accentuantles signes de fraîcheur oud’altération : branchies plus oumoins rouge, œil plus ou moinsterne, aspect de la peau.


• Pour la pêche, imaginer que les élèves sont dansune embarcation et tout autour, il y a les poissons.A vous de voir comment joindre le fil au poisson(avec du scotch, une pince à linge, ou un bout deficelle, etc.).

• Aller au port voir les poissons avec les élèves,observer la fraîcheur des poissons et questionnersur les modes de conservation ou detransformation.

Informations théoriques :Pour reconnaître la fraîcheur d’un poisson : couleur

des branchies rosées ou rouge, l’œil brillant,aspect de la peau…

Modèle de poisson

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Taille et nombre de poissons : les espèces dites pélagiques (qui vivent en bancs) peuvent êtrepetites (sardinelles, ethmaloses) ou grandes (barracudas, thons) et l’on peut en capturer degrandes quantités d’un seul coup car elles vivent en bancs. Les espèces dites démersales (commele thiof ou la badèche, le capitaine, la dorade) peuvent atteindre de grandes tailles à l’âge adultemais leur surpêche fait que les grandes tailles se font plus rares. On en capture rarement degrandes quantités à cause de la surpêche mais aussi parce qu’elles vivent de façon plus solitaire.

Exemples d’espèces de poissons menacées : Thiof / Mérou qui sont des espèces dont ladisparition est annoncée, ou les requins qui sont pêchés pour leurs ailerons.

Les facteurs qui influencent les captures : saisons, marées, sites, concurrence avec les autrespêcheurs, diminution des stocks, etc.

Les autres animaux qui peuvent être pêchés sont les crustacés (crevettes, langoustes, crabes),les mollusques (poulpes, calamars, volutes), les tortues marines, les mammifères marins (dauphins,lamantins).

Recherche : nous enquêtons ! 2Espèces capturées par la pêche artisanale

Questions pour animer notre enquête ! : « Pêche artisanale»

Observer la variété des poissons etfaire l’inventaire des noms locaux

Quelle est la taille des poissonspêchés près de chez vous ?

Quelles sont les principales espècesde poissons pêchées près de chez

vous ?

Mesurer la taille et estimer le poids dequelques poissons

Est-ce qu’il y a une réglementationsur la taille des mailles des filets ?

Pourquoi ? Est-ce que tous lespêcheurs les respectent ?

Existe-t-il un lien entre les engins depêche et la taille des poissons ?

Est-ce que tous les poissonspêchés, pour une même espèce,

sont adultes ?

Quel est le plus gros poissonque vous ayez déjà pêché ou

déjà vu au port ?

Que peut-il se passer si lespoissons sont pêchés avant de

devenir adulte ?

Est-ce que les pêcheurs pêchentsouvent des gros poissons ?

Combien de poissons lespêcheurs pêchent-ils en général ?

En nombre et en poids

Pourquoi la taille des poissons a évolué ?

Autrefois, est-ce que les pêcheurspêchaient plus de poissons ?

Quels sont les animaux marinsautres que les poissons qui sont

capturés ?

Si les pêcheurs pêchent plus oumoins de poissons aujourd’hui,

pourquoi ?

Nous jouons lesdétectives…

Notre mission : découvrir lesespèces de poissons capturées

par la pêche artisanale?

Et voici desquestions pour réalisernotre enquête ! A nous

de jouer !


Bougeons un peu ! – Corps du poisson !

Section : Des infos

Nous allons apprendre à connaître lecorps des poissons ! Donc, de Papi Azul !

Réfléchissons et ensuite, direction le port…

Bougeons un peu ! : Corps du poisson !

Explications :En observant les poissons et en discutant avec les pêcheurs, on peuts’amuser à deviner quels sont les poissons qui vivent à la surface, au fond,en solitaire, en groupe (en banc), près de la côte, au large.En observant bien la bouche des poissons, on peut s’amuser à deviner qu’est-ceque mange chaque espèce de poisson ? taille de la bouche, lèvres, dents, becs…Est-ce que certains poissons ont des mécanismes de défense ? Aiguillonsvenimeux, piquants, etc.

Nommer les différentes parties du corps des poissons (nageoire,bouche, œil, ouïes, etc.). Lister les différences que vous notez entreles corps des différents poissons que vous connaissez.

Conclusion et restitution en classe : les différences permettent d’exprimerla diversité des modes de vie des poissons. Qu’est-ce que le poissonmange ? Où vit-il ? Possède-t-il des mécanismes de défense? …

Direction le port. Appliquer les notions apprises en classe. Observer,avec les pêcheurs et les vendeurs, les différentes parties du corpsdes poissons. Noter les différences. Taille de la bouche, lèvres, dents,bec, nageoires, etc. Ces différences peuvent nous aider à deviner lemode de vie des différentes espèces observées.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Chaque groupe reproduit l’image du poisson. Faire la même activité avec

d’autres types de poisson pour observer les différences caractéristiques(nageoire, dents, ventre, etc.).

• Lors de la visite au port, prévenir les pêcheurs et les vendeurs afin qu’ilspuissent se préparer aux questions des enfants. Avant la visite, préparerdes feuilles de notes avec les éléments à observer chez les poissons :une fiche d’observation.

Informations théoriques :Image de poisson à reproduire

• 24 000 espèces de poissons dans le monde : 14 000 viventen mer et 10 000 dans les lacs et rivières

• 2 grands groupes de poissons : cartilagineux (requins et raies)et osseux (les plus nombreux)

• 2 catégories : pélagiques (vivent en banc, en pleine mer,changent de territoire) et démersaux (vivent près des côtes etdes fonds, sédentaires)

Les poissons respirent sous l’eau. Ils aspirent l’eau et la laissent sortir parles branchies (peignes minuscules qui captent l’oxygène présent dansl’eau). Les poissons se déplacent avec les nageoires. La nageoire caudale(queue) donne la propulsion (ce qui permet d’avancer) et les autresnageoires dirigent, stabilisent, manœuvrent. L’alimentation varie selon lespoissons : plancton (petites algues et animaux microscopiques ; que l’onne peut pas voir à l’œil nu), plantes aquatiques, mollusques, crustacés ouautres poissons. Beaucoup de poissons sont prédateurs (ils mangentd’autres poissons ou animaux). Pour la reproduction, les œufs sont en règlegénérale libérés dans l’eau par la femelle et fécondés par le mâle. Les œufset les larves qui naissent après l’éclosion deviennent des alevins. Ils sontdes proies faciles. Les survivants deviennent des juvéniles avant d’atteindrele stade adulte.

Pour se protéger des prédateurs, les poissons ont le dos plus sombre quele ventre : vus du ciel les oiseaux les confondent avec la mer et lespoissons de fond avec le soleil.

1 Bouche2 Œil3 Ouïes4 Nageoire dorsale5 Nageoire latérale6 Queue7 Ligne latérale 5 3

1

2

4

76


Couleurs de femmes

Explications :Les élèves doivent comprendre le rôle des femmes dans la pêche artisanale.Il s’agit d’un jeu de rôles où tous les participants sont des femmes du littoral.Ensemble, vous déclinez vos différentes tâches liées à la pêche.Dessiner les différentes tâches que les femmes accomplissent et décorer !

Devenir des femmes impliquées dans la pêche artisanale. Dessiner lesfemmes comme vous les percevez !

Noter les tâches que les femmes ne font pas.

Faire la liste de toutes les tâches, liées à la pêche, effectuées par lesfemmes. Simuler un jeu de rôles représentant les femmes en action(habillement, textes, situation, etc.)

Quels sont les rôles des femmesdans la pêche artisanale ? Les femmesréalisent des tâches essentielles… Mais

qui peut nous aider à les présenter…Avec Nina, Abdou et tous

les enfants, nous saurons le faire !!!

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Donner le sujet du travail quelques jours à l’avance afin que les

élèves puissent observer les femmes qu’ils connaissent et même lesquestionner.

• Inviter une femme à venir expliquer son travail, ses tâches.

Informations théoriques :Les femmes ne montent pas dans les bateaux pour allerpêcher. Elles ont des rôles particuliers. Les femmes font lapêche à pied dans les mangroves, avec les nasses. Ellessont présentes au débarcadère. Elles achètent etcommercialisent le poisson. Elles transforment le poisson(séché, salé, fumé). Elles préparent la cuisine.

Activité pratique – Couleurs de femmes

Le thème : La pêche

Après avoir récolté ses informations, l’enquêteur doit présenter sesrésultats au groupe. C’est le moment de recouper les informations,de vérifier.



Qu’est-ce que la pêche artisanale ?.....................................................................................

.....................................................................................

Qu’est-ce que la pêche industrielle ?..................................................................................

..................................................................................

Les avantages et les inconvénientsde la pêche artisanale.....................................................................................

.....................................................................................

Les avantages et les inconvénientsde la pêche industrielle...................................................................................

................................................................................

Questionner sur les habitats des poissons et les périodes sensibles............................................................................................................................................................................

........................................................................................................................................................................


C’est un défi de taille !Comment allons-nous faire

Nina ?

Prêts pour jouerles enquêteurs ?

Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre dedifférentes personnes pour enquêter (femmes, pêcheurs,vendeurs, autorités, associations de protection de la nature, etc.).Objectifs :• Etablir une comparaison entre les deux types de pêche (les

avantages et inconvénients de chacun)• Respecter les habitats, les périodes et les zones sensibles• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à poser au quotidien


Pistes de questionsQuelles sont les différences entre pêche artisanale et pêcheindustrielle ? types d’embarcations, techniques de pêche,espèces ciblées, destination du poisson, etc.Qui fait la pêche industrielle ? Qui fait la pêche artisanale ?A qui profite la pêche industrielle ? A qui profite la pêcheartisanale ?Où sont vendus ou consommés les poissons attrapés par lapêche industrielle ? artisanale ?L’impact de la pêche industrielle sur l’environnement marin ?Habitats et périodes sensibles : Connaissez-vous des lieux où ilest interdit de faire la pêche ? Savez-vous où les poissons sereproduisent ? Comment s’appellent ces lieux ? Où lespoissons grandissent-ils ? Peut-on pêcher dans ces endroits ?Connaissez-vous des endroits sacrés ou protégés où il estinterdit de faire la pêche ? Y-a-t-il des périodes plus favorablesque d’autres pour pêcher ? Existe-il des périodes de l’annéeoù la pêche est interdite pour certaines espèces ?

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Se référer au chapitre sur le pêche du Cahier de connaissances (pages61 à 67/tableau des caractéristiques comparées de la pêche industrielleet de la pêche artisanale, page 67).

Au jeu ! – Jeu du commerceJouons à la marchande de

poissons !!! On a besoin de poissonsfrais, de pièces pour négocier, d’étales

pour nos marchandises !!!

Au jeu ! : Jeu du commerce

But du jeu :Le jeu consiste à installer un marché de vente aux poissons. De jouer auxvendeurs et aux acheteurs.

Matériel :Les participants découpent des faux poissons et les décorent, ils leurdonnent vie. Les fausses pièces de monnaie sont découpées. Elles servirontpour la négociation. Un étal est installé pour la vente.

Comment jouer :Faire deux marchés aux poissons. Les deux équipes pourront se visiterpar la suite.En premier, chaque équipe prépare les éléments du jeu : les poissons (ilspeuvent ajouter d’autres animaux marins comme les crabes, lescrevettes, les coquillages, les ailerons de requins, etc.), les pièces, lekiosque de vente.Lors de la préparation des poissons, ils doivent faire des poissons trèsbons et d’autres moins bons, des poissons adultes et des poissonsjuvéniles. Ce sera à l’acheteur de faire le bon choix !Ensuite, chaque équipe installe son point de vente. A tour de rôle, uneéquipe vend et l’autre achète. L’objectif est de vendre tout son poisson,mais aussi de se procurer les meilleurs poissons possibles.Quand les échanges se terminent, les participants se regroupent et analysentensemble la provenance des différents poissons. Sont-ils bons pour laconsommation ? Ont-ils été pêchés dans un contexte de pêche responsable ?Faire une liste des éléments d’une pêche responsable.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Pour la confection de la marchandise, les enfants font des poissons de toutes

sortes et de toutes tailles (adultes et juvéniles).• Suggérer des couleurs, rappeler des informations apprises. Ils peuvent même

ajouter d’autres marchandises de la mer (crustacés, coquillages, ailerons derequins, etc.). Ils préparent leur kiosque.

• Le travail de préparation peut se faire sur deux ou trois périodes.• Si le groupe est volumineux, vous pouvez faire plusieurs équipes.• Cette activité pourrait aussi se faire dans un vrai marché en suivant pour une

journée une vendeuse de poisson (de l’achat à la vente).


Informations théoriques :Etapes de création d’unpoisson

Faire des pièces de valeursdifférentes :

Les 5 étapes du parcours dupoisson : le pêcheur, les acheteurs, les transformateurs, les distributeurs, les consommateurs.

Action 1 : Parcours du poisson

Section : Action

Sur une carte ou un dessin d’une carte,reproduire le trajet des poissons. Avec desimages à chaque point important.

Répondre aux questions suivantes : D’où vientle poisson ? Qui le pêche ? A qui est-il vendu ?Où et comment est-il transformé ? Qui l’achète ?Où, comment et par qui est-il mangé ?

Présenter à l’ensemble du groupe.Et analyser s’il s’agit de critères depêche responsable.

Action 1 : Parcours du poisson

Explications :Vous choisissez trois espèces de poissons que vousaimez bien. Il faut imaginer leur itinéraire depuis leur lieude pêche jusqu’à votre assiette.Où va le poisson ? Qui l’achète ? Où et comment est-iltransformé ? Où est-il mangé ?Présenter le tout sur une carte avec différents dessins.

Choisir trois espèces de poissons. Lesreprésenter par une image ou un dessin. Pourcela, faire une recherche.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Faire une liste de poissons pouvant être choisis par

les enfants et mettre à disposition des cartes dulittoral, du pays ou reproduire grossièrement une carte.

• Présenter la liste des éléments qui font état d’unepêche responsable.

Informations théoriques :Une pêche durable ou responsable est une pêche quirespecte des règles environnementales, économiques etsociales établies par l’Etat et les communautés :• Utilisation des engins et techniques de pêche qui

réduisent les captures accessoires (juvéniles, espècesprotégées comme les tortues marines et lesmammifères marins), ne détruisent pas les habitats(chalutage de fond, poisons ou explosifs) ;

• Respect d’un repos biologique (ne pas pêcher lespoissons pendant la saison de reproduction);

• Respect des tailles minimales pour chaque espèce depoisson (pour que les poissons aient la possibilité dese reproduire au moins une fois) ;

• Réduction des pressions de pêche dans les zones oùles poissons se reproduisent et où ils grandissent(bord de mer, mangroves et estuaires) ;

• Respect des droits des travailleurs (pêcheurs,transformatrices, consommateurs) et des populationslocales ;

• Partage équitable des produits de pêche etcontribution à la sécurité alimentaire et à la lutte contrel’exode rural et l’émigration ;

• Contribution au maintien des traditions (culinaires,artistiques, musicales), des croyances, etc.

Quel est l’itinéraire d’un poissonde son lieu de pêche à votre assiette ?

Et si on le découvrait ensemble !


Action 2 : Histoires de pêche

Action 2 : Histoires de pêche

Explications :Partons rencontrer les pêcheurs pour récolternon pas des poissons, mais des histoires depêche ! Demander aux pêcheurs de vousraconter la fois où ils ont pêché le plus grospoisson de leur vie, la fois où ils ont fait unerencontre insolite en mer, la fois où ils ont dufaire face à une tempête en mer, la fois où ilsont eu le plus peur ou été le plus heureux enmer, la fois où ils ont été le plus loin pourchercher du poisson, etc.En faire l’enregistrement ou l’écrire pourpouvoir les partager.Pour motiver les participants, l’enseignant /animateur propose quelques lectures decontes de pêcheurs.

Les histoires s’accompagnent de dessins,de photos, de chansons, de musique etpourraient faire l’objet d’une pièce dethéâtre.

Explications :A jouer sur la plage ou dans un espace aéré. 10 joueurs au minimum. 1/3 des joueurs forment un filet de pêcheurs en se donnant la main, les mains vers le ciel.Les autres joueurs sont les poissons. Les joueurs « le filet » comptent jusqu’à dix. Pendantle décompte (1, 2, 3, …) les poissons passent entre les mailles du filet. Quand les joueurs« le filet » arrivent au chiffre 10, le filet se resserre et les joueurs baissent les bras. Lespoissons attrapés agrandissent le cercle du filet. Le jeu recommence jusqu’à ce qu’il nereste qu’un seul poisson. Le dernier poisson gagne le jeu.

Jouer avec les élèves ! Le décompte peut diminuer à chaque jeu ou bien les joueurs « filets » peuventse mettre d’accord à l’avance sur un nombre pour mieux surprendre les joueurs « poissons » !!!

THÈME : « QUE PEUT-ON FAIRE POUR ENCOURAGER LA PÊCHE DURABLE ?» :Voici des pistes de réflexion :• Partager les informations et les idées avec notre famille et nos amis• Connaître les lieux où il est interdit de faire la pêche• A partir de quelle taille les poissons se reproduisent-ils ?• Où les poissons se reproduisent-ils ?• Où les poissons grandissent-ils ?• A partir de quelle taille les poissons se reproduisent ?• Peut-on pêcher dans ces endroits ?• Connaissez-vous des endroits sacrés ou protégés où il est interdit de pêcher ?• Apprendre l’histoire en visitant ces lieux.• Connaître les périodes pour faire la pêche.• Connaître les engins de pêche qui menacent les populations de poisson• …


Action 3 : Filet de pêcheur

Action 3 : Jeu du filet de pêcheur

Il paraît que les pêcheurs ont beaucoup d’his-

toires à raconter…

Allons les rencontrer Abdou !

Et découvrons les aspectsculturels de la pêche.

Je ne veux surtoutpas me faire prendre dans

les mailles d’un filet !!!

Abdou, Nina et moi, nous nousquestionnons sur les comportements à

adopter dans notre vie quotidienne… Quoifaire pour être un citoyen responsable ?

Comment agir pourpratiquer une pêche

durable ?


Questions QUIZZ pour Azul

Papi Azul, les questions Quizz tepermettent d’évoluer sur l’arbre

d’apprentissage. A toi de jouer !!!

Quels engins de pêchemenacent le plus les

populations de poissons ?

Pourquoi ne faut-il paspêcher les petits

poissons ?

Quel est le rôle desfemmes dans la pêche

artisanale ?

Où sont consommés lespoissons pêchés dans

notre village ? dans notrepays ?

Quels sont les impacts dela pêche industrielle ?

Quels sont les lieux où il nefaut pas pêcher ?

Quelles sont les périodesoù il ne faut pas pêcher?

Pourquoi le poisson est-ilimportant dansl’alimentation?

Que devons-nous fairepour continuer longtemps

à pouvoir attraper dupoisson ?

Quels sont les signes d’unpoisson frais ?

Qu’est-ce quel’aquaculture ?

Nommer cinq parties ducorps du poisson.

Quels sont les avantagesde la pêche artisanale ?

Exposition de photos ou de dessins de pêche : Sous les trois types de pêche, faire préparer une exposition. Desimages en lien avec la pêche traditionnelle, des images pour lapêche artisanale commerciale et des images pour la pêcheindustrielle. Les images peuvent être récoltées dans des journauxou magazines, des photographies que vous avez prises, desdessins.Le groupe est séparé en trois. Un groupe par type de pêche. Pouragrémenter l’exposition, accompagner les images decommentaires, de phrases de pêcheurs, etc.Ajouter une section qui présente, en images, les avantages et lesinconvénients de chaque type de pêche. Animer l’exposition avecun spectacle fait de chants et de danses des pêcheurs.Trouver un titre à votre exposition.

Sortie avec des pêcheurs:L’occasion parfaite pour alimenter votre « enquête », pour faire desphotos ou des dessins pour votre exposition, pour recueillir leschants de pêcheurs quand ils hissent leurs filets ou leur piroguesur la plage !

Fabriquer une embarcation miniature – pliage de papier


Des projets : proposition de projetsA réaliser en classe ou à la maison.

Les projets proposés sont des activités qui ajoutent un petit plus au thème.Ils permettent aux enfants de découvrir et de participer. Les projets peuvent

être réalisés avant, pendant ou après la découverte du thème.

Nettoyage de la plage des pêcheursOrganiser un groupe, mobiliser les villageois et les pêcheurs. Tous ensemble, faire unnettoyage de la plage. En faire un rendez-vous annuel !


Les coquillages

De l’assiette au collier

47

Sujet : Les coquillagesPourquoi ce titre ? Les coquillages sont unesource alimentaire riche enprotéine importante pour leshabitants du littoral. Lesfemmes collectent,transforment et commercialisentles coquillages. Huîtres depalétuviers, arches ou volutes,les femmes, souvent engroupe, parcourent les vasièresà marée basse pour lesrécolter. La récolte desubsistance a fait place à uneexploitation à des finscommerciales qui risque deprovoquer une diminution descoquillages. Les coquillagesnutritifs ont aussi d’autresvocations ; monnaie, bijoux,tradition, construction demaisons, etc. Quelles sont lesmenaces pour les coquillages ?Quels sont les gestes à adopterpour qu’il y ait toujours descoquillages à manger? « De l’assiette au collier »présente la vie des coquillages,les menaces et leurs impacts etsensibilise sur les attitudes àadopter et les rôles de chacunpour maintenir cette ressource.

DE L’ASSIETTE AU COLLIER – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur

1. Quel est le sujet ? Comment ça fonctionne ? Qu’est-ce

que c’est ? :

Les coquillages. La vie et les particularités des coquillages. La

récolte des coquillages (la façon dont elle est faite) et leur

commercialisation. Les menaces qui pèsent sur les coquillages.

2. Pourquoi ça existe ? Les causes, les conséquences

positives et négatives, les effets, les risques :

Les coquillages sont parfois en diminution. Les femmes les

récoltent pour se nourrir ou pour en faire le commerce. Les

coquillages sont également utilisés pour d’autres usages

(traditionnel, monnaie, bijoux, gris-gris, offrandes, souvenirs

touristiques, construction, etc.).

Les principales menaces sont la surexploitation (pression exercée

sur la ressource qui est trop grande par rapport à la capacité de

renouvellement), la coupe des racines de palétuviers pour la

récolte des huîtres et la pollution de l’eau.

La ressource en coquillages tend vers une diminution et les

coquillages sont de plus petite taille. Ils sont importants dans

l’alimentation des populations du littoral et sont parfois une

source principale de revenus.

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’être hu-

main :

Passage d’une économie de subsistance à une économie de

marché. Des récoltes plus volumineuses mais avec des

techniques moins respectueuses de la ressource. Une pollution

de l’eau par les villes, les industries.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :

Faire la culture des huîtres, réensemencer, pratiquer la jachère,

mettre en réserve des portions de vasières pour protéger les

adultes et favoriser la reproduction. Gestion des eaux usées et

des déchets pour diminuer la pollution de l’eau. Ne pas couper

les racines des palétuviers pour récolter les huîtres.




• Les différents coquillages • Définitions• La récolte et la transformation des

coquillages• Les usages des coquillages• Les menaces sur les ressources en

coquillage• Comment bien gérer les coquillages

Etre capable de :

• Distinguer les différents coquillages etleurs usages

• Identifier les menaces qui pèsent surles coquillages

• Identifier les sources de pollution S’exercer à :• Fabriquer des bijoux avec des

coquillages

• Bonnes pratiques pour exploiter lescoquillages

• Responsabilité par rapport auxgénérations futures

• Ne pas polluer notre environnement

48 De l’assiette au collier / Les coquillages

Luana vit sur une vasière. Elle se nourrit des animaux et plantesminuscules dans l’eau de mer qui va et vient dans le chenal au fil des

marées. Ils sont nombreux ses copains et elle, mais tout de mêmemoins nombreux qu’avant. Luana est un coquillage, plus précisément unearche.

Elle partage sa vasière avec d’autres coquillages les mélongènes et les volutes. Elleaime son milieu de vie, le rythme des marées et toutes ces femmes en habits colorésqui viennent les cueillir, elle et ses amis. Elles arrivent en groupe et, à mains nues ouavec de petits outils, elles cherchent les coquillages dans la vase. Leurs machettespermettent de détacher les huîtres des racines des palétuviers ; mais parfois il arriveque les femmes coupent directement la racine blessant ainsi le palétuvier.

Luana regarde les femmes travailler. Elles en dépensent de l’énergie pour faire leurrécolte ! Elles creusent la vase avec leurs mains, elles transportent des kilos decoquillages sur leur tête, elles cherchent le bois pour les cuire, elles les font sécherau soleil avant d’aller les vendre. Tout ça pour un prix finalement si petit ! Luanaest impressionnée par leur travail mais elle se questionne aussi sur lesconséquences de toute cette énergie sur son environnement. Est-ce que lesfemmes vont laisser assez de temps aux coquillages pour se reproduire ? Est-ceque la mangrove retrouvera suffisamment de forces pour pousser à nouveau ? Cesefforts fournis par les femmes et la nature sont-ils payés à leur juste prix ?

Le milieu naturel est perturbé, Luana le ressent. Elle sait que ses amis et ellereprésentent une nourriture importante pour les habitants du littoral. Mais ils nesont plus assez nombreux pour répondre à la demande. Ils sont souventsurexploités. Luana et ses copains sont sous pression, ils n’ont plus le temps degrandir et de se multiplier.

Luana se souvient que par le passé les coquillages, comme elle, servaientuniquement à nourrir les habitants du village. Ils étaient fiers d’offrir leurs protéinesaux gens pour qu’ils soient en bonne santé! Aujourd’hui, les gens les ramassentpour gagner de l’argent. cela peut pousser à exagérer les prélèvements et les fairedisparaître un jour.

A côté de la surexploitation et de la coupe des racines de palétuviers, Luana a uneautre inquiétude : la qualité de l’eau. Cette eau que les coquillages filtrent pour senourrir et qui est parfois pleine de saletés. Autrefois bonne, elle est maintenantenvahie par les déchets, les pollutions des villes, des industries et des produits

toxiques. Luana a constaté la fragilité de ses compagnons et surtout lesconséquences de la pollution sur leur croissance et leur santé. Luana pense aussià ceux qui les mangent, humains ou prédateurs comme les oiseaux. Son ami lepoisson-scie ou cet oiseau nommé huîtrier-pie risquent d’être intoxiqués. Luanaest préoccupée par cette situation.

Luana veut tenter de changer les choses. Elle a déjà mobilisé une équipe decoquillages pour mieux comprendre la situation et ainsi trouver des pistes desolution. Mais ils n’ont pas toutes les réponses à leurs questions.

Pour se faire aider, Luana et ses amis font appel à la professeure Tarta et à sesdeux élèves, Nina et Abdou. Ensemble ils vont étudier la vie des coquillages. Ilstravailleront pour comprendre l’évolution entre hier et aujourd’hui et pour adopterde bons comportements pour demain. (C.C. pages 32-36).

Histoire : Luana le coquillage


Je suis Luana, l’invitée coquillage ! J’aimerais démontrer l’importance des coquillages. Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : une arche (un coquillage) qui vit dans lesvasièresJ’aime (mes activités) : regarder les femmes travailler et être bercée par lerythme des maréesMes bonnes actions (ce que j’apporte) : je suis une nourriture riche enprotéinesMes constations (ce qui est détruit) : les coquillages sont victimes d’unepression de pêche parfois excessive. Les milieux sont fragilisés avec

les coupes des racines de palétuviers, la pollution de l’eau,

Tous ensemble, découvrons la vie des coquillages !Nina, Abdou, Luana et tous les enfants, au travail !


49De l’assiette au collier / Les coquillages



Activité « Découverte » – Dessine-moi un coquillage


Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître les coquillages ! Associez les

termes à la bonne définition…


Mollusque élevage des huîtres

Coquillages ramassage des coquillages

Mangrove mollusques pourvus d’une coquille

Collecte corps mou invertébré

Ostréiculture forêt de palétuviers poussant dans la vase

Bivalve mollusque au large pied charnu lui permettant de se déplacer

Gastéropode coquille en deux parties

Les coquillages ont une apparence dansleur milieu naturel. Après la récolte, ils ont un

nouveau rôle. Réfléchissons à tout ça !!!

Activité « Découverte » : Dessine-moi un coquillage

Explications : Les élèves dessinent deux coquillages. Le premier est dans sonmilieu naturel, la vasière. Le second est récolté et mangé. Comment vousimaginez la vie d’un coquillage ?

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Ne pas dévoiler les images des coquillages à cette

étape. Laisser les élèves imaginer et chercher.• Si les mangroves sont accessibles, aller observer les

coquillages dans leur milieu naturel.

Informations théoriques :Des images de coquillages sont disponibles àl’activité « Exploration ».

Autres usages des coquillages : protéger les rivagesde l’érosion marine, utilisé comme monnaie (cauris),bijoux pour les femmes, fabrication de gris-gris,fabrication de la chaux, construction.

Faire quelques recherches ou observations pour réaliser les deuxdessins. Observer et discuter sur les différentes formes de coquillages.

Enumérer à quoi sert le coquillage vivant pour l’être humain.

Enumérer ce que l’on peut faire ensuite avec les coquilles.

Où vivent les coquillages ?

Les coquillages vivent àquelle profondeur ?

Les coquillages viventdans quel milieu naturel ?

A quoi ressemblent-ils ?coquille ou corps mou ?bivalve ou gastéropode ?

mobile ou immobile ?

Que mangent-ils? Comment mangent-ils

Qui sont les prédateursdes coquillages?

Est-ce que les coquillagessont capables de se

déplacer ?

Comment sereproduisent-ils ?

Jeu d’association :Découverte des images de coquillages : arche, huître de palé-tuvier, volute. Le but de l’activité est de savoir reconnaître lestrois principaux coquillages étudiés !

Les élèves découvrent les images des coquillages etleurs noms. Ils observent. Ils décrivent chaque coquillageen fonction des connaissances acquises préalablement.

Faire l’association.

Les élèves découvrent les formes des coquillages. Ilsles associent aux différents coquillages.

Répéter l’activité en mélangeant toutes les images et lesmots. Faire associer les formes et les noms. Toutesautres variantes.


Et si nous enquêtions pourdécouvrir les modes de vie des

coquillages ?

Les coquillages que j’observe,qui sont-ils ? Comment s’appellent-ils ?

De quelle famille font-ils partie ?Quelle bonne idée ! Et j’ai déjà plusieurs

questions à poser… Partons enquêter tousensemble ou en petits groupes !


Milieu de vie : enfoui près de la surface des vasières (arche), accroché engrappes aux racines de palétuviers ou fixées aux rochers (huîtres), jusqu’à

90 mètres de profondeur dans les vasières (volute). On retrouve aussi lamélongène, le murex et le cône dans les vasières.

Les arches et les huîtres sont des bivalves. Ils se nourrissent en filtrant l’eau.La volute est un gastéropode. Elle enveloppe d’autres coquillages dans samasse charnue pour les digérer. Le murex et le cône perforent la coquilled’autres coquillages pour les tuer avant de les consommer.

Les coquillages se reproduisent par fécondation externe (c'est-à-dire que les adulteslibèrent des œufs dans l’eau), après fécondation les larves se fixent sur un support.

Recherche : nous enquêtons ! 1 – La vie des coquillages Activité « Exploration » : Différents coquillages

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Chaque image ou mot doit être sur un papier individuel.• Récolter les coquillages et insérer-les dans l’activité. Les élèves peuvent

ainsi les toucher (variante : reconnaître le coquillage au toucher).

Informations théoriques :

Arche bivalve

Huître Volute

OmbreArche

OmbreHuître

OmbreVolute

Activité « Exploration » : Différents coquillages

Questions pour animer notre enquête ! : « Les activités humaines sur le littoral »


Pour l’enseignant/animateur


Pour la collecte des coquillages, il faut : ne pas couperles racines de palétuviers (huîtres), respecter lesbonnes saisons (laisser les coquillages se reproduirependant la saison des pluies en général), garder lescoquillages de taille adulte et relâcher les juvéniles.

Les coquillages sont transformés par fumage,séchage, cuisson, fermentation. Les coquillages sontplus riches en protéines que les poissons.

Exemple d’utilisation des coquillages : chez lesBijagós en Guinée-Bissau, la femme offre unplat de mélongène à l’homme qu’elle souhaiteépouser. Les cauris qui servaient autrefois demonnaie, sont utilisés pour faire des bijoux ou pourdeviner l’avenir. Les coquilles d’arche servent à fairede la chaux ou entrent dans la composition dubéton pour la construction des maisons. Les beauxcoquillages sont vendus aux touristes comme souvenir.

Qui ramasse lescoquillages? Hommes,femmes ou enfants ?

Comment les coquillagessont collectés ?

Où les coquillages sont-ilscollectés?

Quels outils sont utiliséspour la collecte?

A quelle saison a lieu lacollecte des coquillages ?

A quelle marée a lieu lacollecte des coquillages ?

Comment les coquillagessont-ils transportés?

Quelles sont les bonnespratiques de la collecte?

Comment sont transformésles coquillages ?

Qui transforment lescoquillages?

Où achetons-nous lescoquillages ? Qui achète les coquillages ?

Qui vend les coquillages ? Les coquillages sontvendus sous quelle forme ?

Les coquillages sont vendusà quel prix ?

Qui cuisine les coquillages ? Comment les coquillagessont-ils cuisinés ?

Aimez-vous manger descoquillages ?

Y-a-t-il des platstraditionnels ou de

cérémonie à base decoquillages ?

Existe-t-il des occasionsparticulières pourconsommer les coquillages ?

Quelle est la valeur nutritivedes coquillages par rapportau poisson et à la viande ?

Recherche : nous enquêtons ! 2 – Circuit de la collecte à l’assiette

Nous jouons les détectives…Notre mission : découvrir les rôles

de chacun dans la collecte descoquillages ?

Et voici des questionspour réaliser notre enquête !

A nous de jouer !

Questions pour animer notre enquête ! : « Circuit de la collecte à l’assiette »

Explications :Dans un premier temps, les participants discutent sur l’hygiène des coquillages et desprécautions à prendre. Le jeu du coquillage « douteux » consiste à repérer les pollutions qui peuvent contaminer lecoquillage.

Discussion sur l’hygiène des coquillages :Qu’est-ce que l’hygiène des coquillages? La consommation des coquillages peut-elle présenter un risque ? Quels types d’infection peuvent transmettre les coquillages ?Quelles sont les causes de ces infections ? Quelles précautions prendre ?

Jeu du coquillage douteux :Dans un terrain déterminé, la majorité des participants sont des coquillages. Certainssont choisis pour être des « pollutions » qui contaminent les coquillages. Pour déterminerles « pollutions », tous les participants sont assis en cercle les yeux fermés,l’enseignant/animateur tourne autour du cercle et touche l’épaule de ceux qu’il désigne. Le jeu peut commencer et tous les coquillages se mettent en mouvement. Les « pollutions » tentent de contaminer les bons coquillages en les touchant. Si un boncoquillage est touché par une pollution, il devient un coquillage « douteux ». Il doit sedéplacer en reculant (ou un autre signe, à vous de décider).Si un bon coquillage repère un coquillage douteux, il doit, pour le sauver (le rendre bonà la consommation), l’encercler avec 3 autres coquillages bons. Le coquillage « douteux »est au milieu et les 4 bons coquillages sont autour et forment un cercle en se tenant lamain. Dans cette position, aucune pollution ne peut les contaminer. Quand la voie estlibre, les 5 coquillages retrouvent le jeu. Pour neutraliser une « pollution », les coquillagesdoivent la « nettoyer » en posant les mains sur les épaules du joueur pollution par derrière.Le coquillage ne doit pas être touché avant. Une fois les mains posées, la « pollution » est neutralisée pour environ 30 secondes. Et le jeu continue jusqu’à ce que les « pollutions » ou les coquillages gagnent.


Bougeons un peu ! – Hygiène des coquillages

Section : Des infosL’hygiène des coquillages est un sujet

important. Il faut savoir reconnaître les coquillagesbons à la consommation. Mais pourquoi certainscoquillages sont contaminés ? Tu veux jouer pour

comprendre ?

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Expliquer les règles du jeu avec des

exemples concrets. Simuler le jeu. Délimiter leterrain de jeu et en informer les joueurs.Environ 1 enfant sur 10 est une pollution.

• Variantes : les coquillages peuvent êtrespécifiques (arche, huître ou volute). Ils ontainsi des caractéristiques qui influencent lejeu. Vous pouvez insérer au jeu d’autrescontaminants, ou des femmes qui viennentchercher des coquillages.

Informations théoriques :L’Hygiène signifie la propreté. Si lescoquillages sont victimes depollutions organiques etchimiques (absorbées par lesbivalves), ils représentent desrisques pour la consommation.La méthode de conservation etde transformation peut altérer lafraicheur du produit.Prendre des précautions : faireattention à l’odeur, consommer lescoquillages frais, contrôler lespollutions (ne pas jeter ses déchetsen mer et dans les bolons).

Bougeons un peu ! : Hygiène des coquillages


Et tous ces coquillages, ont-ils lachance d’avoir une deuxième vie ???

Prêts pour jouer lesenquêteurs ?

C’est un défi de taille !Comment allons-nous

faire Nina ?

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Préparer des exemples d’utilisation des coquillages pour alimenter

la discussion. Rechercher auprès de la famille et des amis.

Informations théoriques :Utilisation des coquillages :• Jeter les cauris pour prédire l’avenir• Bijoux et vêtements• Construction et décoration des maisons• Fabrication de chaux pour peindre pour les maisons• Terrain gagné sur la mer par accumulation de coquilles

(Polder)• Tas de coquillages sur les tombes et tumulus (au Saloum)• Cérémonie (par exemple, chez les Bijagós en Guinée-

Bissau, offrande d’huitres aux anciens)• Les cauris comme l’ancienne monnaie de tout le continent africain• Gris-gris• Souvenirs pour les touristes

Activité pratique – Coquillages jolis

Explications :Les coquillages sont bons pour la consommation et ont unedeuxième vie. Que fait-on de leur jolie coquille ?

Discussion sur l’utilisation des coquillages.

Suite à la discussion, les équipes choisissent un objet ou uneutilisation du coquillage. Chaque équipe présente son choix.Récolte de coquillages et transformation au choix pour chaqueéquipe.

Le thème : Les menaces des coquillages et les bonnes pratiques


Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre dedifférentes personnes pour enquêter (femmes, transformatrices,scientifiques, consommateurs, artisans, etc.).Objectifs :• Découvrir les menaces pour les coquillages et leurs causes• Découvrir les bonnes pratiques au quotidien• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à poser au quotidien


Ne vous inquiétez pasMadame Tarta ! Si vous saviez comme

nous sommes jolis…


Quelles sont les menaces ?.....................................................................................

.....................................................................................

Quelles sont les causes ?.....................................................................................

.....................................................................................

Qu’est-ce qui peut être fait ?.....................................................................................

.....................................................................................

Quelles sont les bonnes pratiques au quotidien ?.........................................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................................................


Coquillages jolis

>>


Pistes de questionsEst-ce que les coquillages récoltés ou achetés sont petits ? Est-ce que laquantité de coquillages récoltée est respectueuse de son renouvellement ?Est-ce qu’il est pratiqué des techniques particulières comme l’ostréiculture ?Est-ce que les femmes laissent les vasières se reposer ? Est-ce que lescoquillages sont récoltés durant la saison des pluies ? Est-ce que les racinesde palétuviers sont intactes ? Y-a-t-il une industrie pouvant polluer la mer ?Y-a-t-il des déversements d’eaux usées directement dans la mer ? …


Au jeu ! – Viseur sous-marin

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Remplacer l’élastique ou la ficelle par un bout de sac plastique fait

tout aussi bien le travail.• Fabriquer votre propre viseur sous-marin afin de montrer un modèle

aux élèves.• Si le matériel est restreint, faites une fabrication pour plusieurs

participants.

Quelles sont lesmenaces ?

Explications : les causesQu’est-ce qui peut être fait ?

Les bonnes pratiques

Surexploitation

• Récolte plus grande que lepouvoir de renouvellement despopulations de coquillages

• Plus qu’une activité desubsistance, un commerce

• Prise de coquillages n’ayantpas atteint la maturité doncdéfavorable à la reproduction

• Taille minimale en utilisant untamis justement calibré

• Ajuster les prélèvements auxcapacités de production

• Faire de l’ostréiculture• Réensemencement des zones

appauvries en coquillages

Mauvaise gestion• Récoltes à tout moment de

l’année• Pas de repos pour les vasières

• Jachère (ne pas exploitercertaines zones pour permettreaux populations de coquillagesde se reconstituer)

• Ne pas ramasser pendant lasaison des pluies (période dereproduction)

• Relâcher les juvéniles de Yet• Mise en réserve intégrale de

portions de vasières pourprotéger les adultes et favoriserla reproduction

Destruction del’habitat

• Coupe des racines depalétuviers pour sauver dutemps et récolter plus

• pêche industrielle à la drague

• Ne pas couper les racines depalétuviers au moment de larécolte des huitres

• Bannir les prélèvementsindustriels de coquillages

Pollution

• Les eaux usées des villes etvillages

• Les industries et usines• Les déchets

• Contrôler et réduire lespollutions en mer et surle littoral

>>

Abdou, Nina et moi, nous nousquestionnons sur les comportements à adopter dans notre vie quotidienne…

Que faire pour être un citoyenresponsable ?

J’adore observer lesautres coquillages ! Vous

venez avec moi pour obser-ver mon univers ?

Comment être respectueux des coquillages ?


But du jeu :Fabriquer un viseur permettant d’observer les coquillages sous l’eau. Matériel : • Un bout de tuyau en plastique pas trop long • Papiertransparent (film alimentaire) • Un élastique ou une ficelle

Fabrication d’un viseur sous-marinUne seule étape ! Prendre le tuyau en plastique et recouvrir une extrémitéavec le papier transparent. Plaquer le papier le long du tuyau et serrer le toutavec un élastique ou une ficelle.Tu peux maintenant choisir un poste d’observation dans les rochers, lesvasières ou sur la plage. Plonge le bout de ton tuyau enveloppé de filmtransparent dans l’eau et pose ton œil sur l’autre extrémité. Observe !

Au jeu ! : Viseur sous-marin

Explications :Constituer un mini-musée pour rassembler tous les trésors recueillispar les enfants.

Matériel :6 grandes boîtes d’allumettes (ou différents formats de contenants)

ColleSupport cartonné (boîte récupérée ou carton de couleur)Sable ou coton

Construction du mini-musée :Coller côte-à-côte 3 boîtes, faire de même avec les 3 autres Coller les 2 rangées de boîtes ensemble Fixer le tout sur un support cartonné

Aménagement du mini-musée ! Modifier les cloisons en en supprimant pour faire desespaces plus grands ou en ajoutant des cloisons en carton.Tapisser les compartiments avec du coton, ou avec du sable. Identifier les espaces pour indiquer quel coquillage est présenté.Le mini-musée est opérationnel.


Action 1 : Plats de coquillageSection : Action Action 2 : Collection de coquillages

Et si on récoltait des coquillagespour préparer un plat ? Allons-y tous ensemble !

Photographier ou dessiner les plats et faire une exposition.

Préparation d’un plat. Les participants peuvent choisir unerecette connue ou en inventer une. Pour l’occasion, on peutmême réutiliser le four solaire ! Dégustation !

Action 1 : Plats de coquillage

Explications :Partons sur une vasière ou dans la mangrove à la récolte de coquillages.Ensuite, préparons un plat.Les coquilles sont conservées pour une autre activité.

Récolte de coquillages avec des femmes expérimentées.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Chaque groupe écrit sa recette pour créer un livre de recettes

de la classe!

Madame Tarta, comment puis-jemettre en valeur mes trésors de la mer ?

Cher Abdou, pour pouvoir partager testrouvailles, nous pouvons constituer

un mini-musée !

THÈME : « QU’EST-CE QU’UN CITOYEN DOIT FAIRE POUR ÊTRE RESPONSABLE ET

RESPECTUEUX DES COQUILLAGES?» :

Voici des pistes de réflexion :

• Partager les informations et les idées avec notre famille et nos amis• Acheter les coquillages de bonne taille• Ne pas jeter de déchets dans la mer (ni ailleurs !)• Ne pas manger de coquillages durant la saison des pluies• Encourager notre entourage à faire des gestes citoyens

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Distribuer les tâches de chacun des membres du groupe :

récolte, fabrication, identification, décoration, etc.• Fabriquer un modèle ou dessiner les plans pour aider les

élèves dans leur réalisation. Pour protéger le mini-musée,le recouvrir d’un carré de verre.

Action 2 : Collection de coquillages

56

Luana, les questions Quizzte permettent d’évoluer sur l’arbre d’apprentissage. A toi de jouer !!!



Des projets : proposition de projetsA réaliser en classe ou à la maison.

Les projets proposés sont des activités qui ajoutent un petit plusau thème. Ils permettent aux enfants de découvrir et de participer.

Les projets peuvent être réalisés avant, pendant ou après ladécouverte du thème.

Organiser un reboisement de mangroveLa quantité d’huîtres disponibles pour la consommation dépend beaucoup del’état des mangroves. Si des zones de mangrove sont dégradées dans votrerégion, les enfants peuvent se mobiliser et organiser un reboisement de palétuvier.

Citer quelques facteursqui menacent les

coquillages?

Pourquoi ne faut-il pasrécolter les petits

coquillages ?

Pourquoi ne faut-il pasrécolter les coquillages en saison des pluies ?

Comment collecter leshuîtres de palétuviers de

façon responsable ?

Pourquoi faut-il éviter lespollutions de la mer ?

Pouvez-vous nommertrois espèces différentes

de coquillages ?

Quels sont les lieux où ilne faut pas collecter des

coquillages?

Quelles sont les périodesoù il ne faut pas collecter

les coquillages?

Pourquoi les coquillagessont-ils importants dans

notre vie?

Quelques conseils pour reboiser ta mangrove: Choisir l’espèce de palétuvier qui convient : le palétuvier rouge(rhizophora) est plus facile ; il se caractérise par des semences enforme de haricot, les propagules.

Identifier un site dans une zone inondée chaque jour par la marée, enchoisissant les sols vaseux et non sableux ; il est bon de demanderconseil aux anciens ou aux femmes collectrices de fruits de mer poursélectionner le site.Les propagules sont collectées quand elles sont mûres et prêtes àtomber, vers le mois de septembre. Faire une bonne provision depropagules avant de commencer en allant les chercher dans lesarbres, dans l’eau, par terre ; trier en laissant de côté celles qui sonttrop vertes, pourries ou mangées par les crabes. Se mettre en ligne à plusieurs et planter les propagules bien droiten enfonçant 1/3 dans le sol, tous les mètres le long d’une ligne etavec un espace de 2 mètres entre leslignes. Faire un suivi régulier pour vousassurer que les jeunes palétuviers sontplein de vigueur.Faire la fête, organiser la journée de lamangrove, recommencer tous les ansà la même époque. Source : ONG OCÉANIUM - Sénégal

Organiser une exposition photo, de dessins ou de collages sur lescoquillagesAvec toutes les connaissances acquises sur les coquillages, jouerles artistes. Présenter les coquillages sous toutes les formes : dansleur milieu naturel, lors de la vente, en pleine transformation, enplats cuisinés, etc.Inviter les autres groupes à venir découvrir l’univers des coquillages.

Organiser un concours de confection de vêtements et de bijoux àbase de coquillagesLes coquillages inspirent… Confectionner vêtements et bijoux selonvotre inspiration, vos trouvailles. Un jury est mis en place pourchoisir, selon des critères établis par le groupe, le vêtement et lebijou gagnant. Il peut y avoir plusieurs catégories : culturel,artistique, original, etc.

De l’assiette au collier / Les coquillages

Questions QUIZZ pour Luana

L’eau, c’est la vie !

Les zones humides

58

L’EAU C’EST, LA VIE ! – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur




• Les différents types de zones humides• Le cycle de l’eau• Les services rendus par les zones

humides• Les dangers qui menacent les zones

humides

• Construire un niveau d’eau• Réaliser des expériences sur

l’évaporation, la désalinisation, etc.• Construire un filtre à eau traditionnel• Nettoyer une zone humide

Sujet : Les zoneshumides

Pourquoi ce titre ?Les zones humides sont lesmaisons de toutes les eaux,stagnantes ou courantes,douces ou salées. Ces milieuxaquatiques sont d’uneimportance vitale pourl’ensemble de la biodiversité etpour l’être humain. L’équilibrefragile de l’eau est bousculépar la pollution qui lacontamine et qu’elle dispersepar la pluie, les courants, sesmouvements. La déforestationou la constructiond’infrastructures (comme desbarrages) peuvent provoquerl’assèchement des zoneshumides importantes pour lerenouvellement des eauxsouterraines et nappesphréatiques mais aussi pourde nombreuses espèces depoissons et d’oiseaux. Quellessont les conséquences de telsbouleversements ? Quelsgestes peuvent être faits pourconserver cette ressource ? « L’eau, c’est la vie » expliquecomment se constituent lesressources en eau douce,présente des milieux uniques,riches en biodiversité,démontre les dangers, lesimpacts de la pollution, de lacontamination et appelle à laresponsabilité de tous.


Les différents types de zones humides. L’eau qui alimente lesfleuves, les lacs, les sources parcourant un chemin. L’eau potableest essentielle à la survie, mais quelle est sa provenance. Le cyclede l’eau.

2. Pourquoi ça existe ? Les causes, les conséquencespositives et négatives, les effets, les risques :

Les zones humides sont riches en biodiversité et fournissentd’importants services à la société. L’eau est une ressourcestratégique pour la santé, l’agriculture, la pêche, etc. Les zoneshumides sont vulnérables par rapport aux activités humainesnon-respectueuses, principalement la surexploitation desressources naturelles, la déforestation, la pollution. L’eau polluéeest dangereuse pour la santé.

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’êtrehumain :Depuis la nuit des temps, l’eau est considérée comme uneressource stratégique : toutes les civilisations sont nées àproximité d’un fleuve ou d’une zone humide. La déforestation, lesbarrages plus ou moins bien conçus, la sécheresse, leschangements climatiques, la pollution généralisée et la croissancedémographique ont entrainé, depuis quelques dizaines d’années,des répercussions sur les quantités disponibles et la qualité del’eau. Aujourd’hui, la question de l’eau fait l’objet de débats, elleest parfois source de conflits.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Protéger les forêts, ne pas polluer les sols car la pollution s’infiltredans les nappes d’eau douce sous-terraines, ne pas polluer leszones humides, ne pas surexploiter les ressources naturelles,considérer les sources et les zones humides comme des trésorspour notre qualité de vie et celle des générations futures.

• Economiser l’eau• Respecter la propreté et la santé de

son environnement• S’engager pour le respect des zones

humides

59L’eau, c’est la vie ! / Les zones humides

Wata est née dans l’océan, au large de l’Atlantique. Elle était unegoutte d’eau salée alors et personne ne voulait la boire. Un jour

que le soleil tapait fort, il faisait si chaud qu’elle s’est transforméeen vapeur d’eau et s’est envolée vers le ciel. Et là, avec toutes ses copinesgouttes, elles ont formé un nuage. Elles ont voyagé sous cette forme et c’étaitmagnifique de regarder les nuages dans le bleu du ciel, le vent les poussaitvers les côtes.

Puis le nuage a éclaté, Wata est devenue pluie et elle a arrosé la terre. Elle aaimé sentir revivre les arbres et la végétation tout autour. Elle a nourri unesource puis a rejoint d’autres sources et ensemble, elles ont formé des petitscours d’eau, puis des rivières avant de devenir un fleuve. Wata ne s’arrêtaitjamais, le fleuve suivait sa pente et, poussée par le courant, elle a fait unvoyage merveilleux. Partout où elle passait, elle voyait sourire les gens car elleapportait la vie, de l’eau à boire pour eux et leurs troupeaux, de l’eau pourarroser les cultures. Elle a vu les enfants venir se baigner et s’éclabousser enpoussant des cris de joie, a entendu les histoires amusantes que se racontentles femmes en lavant le linge au bord du fleuve. Elle a vu nager autour d’elledes animaux étranges comme les lamantins et des milliers de poissons parmiles plantes aquatiques.

A un moment, elles sont passées, ses copines et elle, près d’une grande villeet elles se sont retrouvées toutes sales. Wata avait honte de sentir mauvais etpersonne ne s’approchait d’elle, comme si le fleuve était mort. Avec le temps,elle a retrouvé sa transparence et son sourire. Un beau jour, elle est arrivée ànouveau vers la mer et, avec ses copines, elles ne comprenaient plus rien,elles devenaient à nouveau des gouttes d’eau salée ! Wata avait l’impressionde revenir à son lieu de naissance…

Elle et ses copines les gouttes d’eau ont alors fait appel à Madame laProfesseure Tarta et ses deux élèves, Nina et Abdou, qui leur ont tout expliqué.Comment et pourquoi elles sont revenues sur leur lieu de naissance etpourquoi les gens disent tout le temps que l’eau c’est la vie !

Histoire : Le grand voyage de Wata

Exercice de compréhension de l’histoire de l’invité:

Je suis Wata, l’invitée ! Je veux comprendre l’es-sentiel de l’eau. Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : salée, vapeur d’eau, pluie, eaudouce. Je ne m’arrête jamais.J’aime (mes activités): voyager dans le ciel (nuage), sur la terre(fleuve) et en mer.Mes bonnes actions (ce que j’apporte ) : j’arrose la terre, sème lavie, apporte à boire.Mes constations (ce qui est détruit) : l’eau est salie par lapollution et rejetée par les autres car elle a une mauvaise odeur


Tous ensemble, nous allons vivre un grandvoyage et découvrir pourquoi l’eau, c’est la vie !

Nina, Abdou, Wata et tous les enfants, au travail !

60 L’eau, c’est la vie ! / Les zones humides

Activité « Découverte » – L’eau, l’humain et la terre


L’activité se déroule en 3 parties. Une première implique l’être humain et l’eau.Une deuxième explique pourquoi on appelle la terre « la planète bleue ». Unetroisième partie, une expérience, démontre la quantité d’eau potable sur la terre.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Préparer une représentation des images pour aider les enfants dans leur

découverte.• Préparer le matériel pour l’expérience de la découverte de la quantité

d’eau douce sur la Terre. La réaliser une fois avant.

Dessiner un corps humain (chaque enfant). Ecrire de quoi il estcomposé (parties du corps, muscles, os, sang, organes, dents, peau,etc.). Que faut-il à l’être humain chaque jour ? Réfléchir et discuter.Quel est l’élément essentiel à sa survie ? Réfléchir et discuter.Découvrir la quantité contenue dans le corps humain et le représentersur le dessin.

Regarder une image de la planète Terre vue du ciel.Qu’observez-vous ? Quel nom est donné à la Terre et pourquoi ?Toute cette eau est donc utile pour l’être humain… Mais s’agit-il seulement d’eau douce, donc potable (bonne à la consommation) ? Discussion.

*Expérience sur la découverte de la quantité d’eau douce sur la Terre.

Sais-tu que le corps humain est fait engrande partie d’eau ? Connais-tu la distribution

de l’eau sur la planète ? Découvrons l’importancede l’eau et les enjeux de l’eau potable !

Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître les zones humides ! Associez

les termes à la bonne définition…Activité « Découverte » :

L’eau, l’humain et la terre




Zone humide grande étendue d’eau douce alimentée par lespluies ou des rivières

Estuaire embouchure des fleuves et des rivières côtières

Lac, étang réserve d’eau située sous le sol et qui alimenteles puits et les sources en eau potable

Bas-fond étendues d’eau (permanentes ou temporaires,naturelles ou artificielles, stagnante oucourante, salée ou douce)

Nappe phréatique plaine humide peu profonde inondée pendant lasaison de pluies ou on peut cultiver


*Expérience : Quantité d’eau douce sur la Terre

Pour comprendre la faible distribution d’eau douce par rapport à l’eau salée, voici l’expérienceà réaliser :

• Prendre deux bouteilles d’eau de 1,5 litres, les remplir.• Expliquer aux élèves que ces 3 litres d’eau représentent toute l’eau disponible sur la planète

terre.• Calculer 90 ml d’eau (soit 6 grandes cuillères ; puisque une grande cuillère contient générale-

ment 15 ml d’eau). Verser dans un verre transparent. Ceci représente les moins de 3% d’eaudouce de la Terre.

• Prélever ensuite 60 ml de ce verre (soit 4 grandes cuillères) et le verser dans un second verretransparent. Cette quantité représente l’eau douce des glaciers et des pôles.

• La toute petite quantité d’eau restante dans le premier verre représente l’eau douce disponiblepour l’usage et les besoins des êtres humains, des plantes et des animaux !

• Cet exercice offre de nombreuses applications pour le cours de mathématiques !

Informations théoriques :Le corps humainLe corps humain est composé à 65% d’eau (45 litres pour une personne de 70 kg) ce qui explique sonimportance pour l’organisme. Sans eau, l’humain ne peut pas vivre plus de 3 jours. Chaque partie du corpsest composé d’eau et celle-ci est indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. L’eau apportedes minéraux indispensables.

L’eau fonctionne dans le corps humain comme sur la Terre, elle fait un cycle.

Il y a l’eau absorbée par l’être humain : l’eau des boissons, des aliments. Il y a la part de l’eau qui est rejetée : par larespiration, la transpiration, les urines. Il y a l’eau utilisée par l’organisme : la salive, le sang, les différents sucset sécrétions.

« L’eau c’est la vie : on peut passer plusieurs jours sans manger mais pas sans boire. L’eau est aussi indispensable pour la cuisine, pour la toilette, pourarroser les jardins, pour faire pousser le riz et toutes les autres cultures agricoles, pour abreuver le bétail. »

La planète TerreEnviron 75% de la planète estrecouverte d’eau. L’eau estdouce ou salée. Les océansreprésentent plus de 97% de

l’eau présente sur la Terre (doncde l’eau salée). Moins de 3% est

de l’eau douce.

L’eau douce est distribuée dans l’atmosphère, lesglaciers, les nappes souterraines, les lacs, lesfleuves et rivières. L’eau douce circule selon uncycle, un système fermé. On ne peut pas produirede nouvelles quantités d’eau douce, il n’y en aurajamais plus qu’il n’y en a aujourd’hui : c’estpourquoi il faut en prendre soin, bien la gérer etne pas la gaspiller.




Là où se trouvent les zones humides, les ressources naturelles sont plusabondantes qu’il s’agisse des plantes (comestible comme les nymphéas ou pourl’artisanat comme le rotin) ou de poissons, ou encore de gibier. La biodiversitéen général est très riche que ce soient les oiseaux, les mammifères, les poissons,les amphibiens, les reptiles et les insectes, etc.

Ces espèces utilisent la zone humide dans ses 3 dimensions : son périmètre, sasurface, sa profondeur, ce qui explique en partie cette diversité.

Les zones humides ont un autre intérêt vital : elles stockentl’eau pendant la saison des pluies (dans la zone humide elle-même mais aussi de façon sous-terraine dans les nappesphréatiques). Ces réserves permettent de disposer d’eau pendantla saison sèche. De plus, pendant que l’eau traverse les sédimentsvers la nappe sous-terraine, elle est filtrée et purifiée, ce qui la rendpotable.

Recherche : nous enquêtons ! 1 – Les zones humides à l’échelle locale

Et si nous enquêtions pour enconnaître davantage sur le thème ?

Questions pour animer notre enquête ! : « Zones humides à l’échelle locale »

Existe-t-il une zone humide au sein du terroir villageois, àproximité de votre ville ?

Les zones humides de votre terroir sont-ellescomposées d’eau douce ou d’eau de mer ?

Est-ce une zone humide naturelle (mer, rivière, lac,marais) ou artificielle (réservoir d’eau, barrage) ?

Quelles sont les dimensions, la forme,la profondeur de la zone humide de votre terroir?

Sa profondeur (ou son débit pour les eaux courantes)varie-t-elle au cours de l’année ? A-t-elle varié au cours

des 10 ou 15 dernières années ?

Est-ce de l’eau stagnante (étang, lagune, bas-fonds,réservoir) ou courante (fleuve, source) ?

Est-elle couverte de végétation sur ses rives ? Y a-t-ildes plantes à la surface de l’eau ? Y a-t-il des plantes

sous l’eau ?

La végétation des zones humides est-elle utilisée parl’homme ? Pour en faire quoi ? Par les animaux ?

Quels sont les animaux qui fréquentent la zone humide,autour, à la surface ou sous l’eau ?

Y-a-t-il des pêcheurs qui exploitent la zone humide ?Que pêchent-ils ?

Y a-t-il des chasseurs qui fréquententla zone humide ? Que chassent-ils ?

L’eau est-elle utilisée directement pour la boisson, pour selaver, pour arroser les cultures, pour abreuver le bétail ?

Est-ce que la zone humide est protégée ? Par uneprotection coutumière traditionnelle, par des mesures

officielles ? Lesquelles ?

Est-ce que la zone humide est polluée ? Par desdéchets solides? Par des eaux usées ? Par des

produits chimiques ?

Quelles sont les conséquences de ces pollutions sur lasanté de la zone humide, sur l’abondance des

ressources naturelles, sur la biodiversité ? Sur la santéhumaine ? Sur la santé du bétail ? Sur le paysage ?

Existe-t-il des ouvrages réalisés par l’homme enrelation avec la zone humide : barrage, retenue,

système d’irrigation ?

Quelle bonne idée ! Et j’ai déjà plusieurs questions àposer sur les caractéristiques et utilisations des zones

humides, sur les zones humides de mon terroir… Partonsenquêter tous ensemble ou en petits groupes !


Les zones humides d’eau douce sont alimentées directement par la pluie maispeuvent l’être aussi indirectement par l’alimentation d’une rivière ou d’unfleuve. Exemple : les fleuves de la région sont alimentés par les eaux de pluie duFouta Djalon en Guinée ce qui illustre l’interdépendance des pays de la régionet le besoin de bien gérer une ressource commune.

Les arbres, avec leur feuillage et leurs racines freinent l’érosion des solsprovoquée par la pluie et aident à capter l’eau sous la terre : leur protectionest donc nécessaire tout autour des zones humides. Par leur transpiration lesarbres nourrissent les nuages qui leur redonnent de la pluie : les forêtscontribuent ainsi directement à entretenir le climat. Si on coupe les forêts etles arbres, on risque d’accélérer l’érosion des sédiments emportés par la pluie.La pluie qui tombe sur un sol sans arbre ne pénètre pas dans la terre, là oùelle serait utile à la végétation et aux réserves souterraines d’eau douce pourles êtres humains.

Compte tenu de leur importance vitale, l’eau et les zones humides occupentune place de choix dans la culture des communautés locales (leurs croyances,leurs musiques, leurs danses): on pense par exemple à la légende de MamiWata, la mère des eaux, aux chants du Cap-Vert sur les îles et la mer, auxdanses des Bijogôs sur les requins.

L’eau est un conducteur de pollution en provoquant la dilution et la dispersiondes polluants (eaux usées, produits toxiques). Une pollution en amont d’unfleuve peut se répandre jusqu’à son embouchure par la force du courant.L’eau peut aussi transmettre des maladies graves lorsqu’elle est polluée oulorsqu’elle est stagnante : l’eau de pluie dans un vieux pneu ou un bidon peut

abriter des milliers de larves de moustiques, l’eau d’un fleuve ralentie parun barrage peut provoquer le développement de la bilharziose.

L’eau est une ressource renouvelable, un bien collectif et vital : chacun d’entrenous a donc la responsabilité de ne pas la gaspiller et de ne pas la salir. Ellefait partie des biens que nous devons transmettre aux générations futures.

Activité « Exploration » : Mon terroir, ses zones humides, sa faune et sa flore

Suite à une observation et une discussion en groupe, les équipes font lareprésentation de leur terroir : ses zones humides et les richesses qu’ellesabritent.

Observer son terroir. Sur une carte, en s’y promenant. Prendre desnotes.

Faire une représentation simple et graphique de votre terroir : inclure enpriorité les zones humides (rivière, lac, étangs, bras de mer…).

Faire un inventaire de quelques espèces (plantes et animaux) quevous observez dans les zones humides. Les représenter en faisantdes dessins.

Affichage de la représentation du terroir et de ses habitants.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Détenir une carte, même sommaire, du village et identifier

préalablement les zones humides. La carte sert de référence.

Où sont situées les zones humides ?Puis-je les repérer, les identifier ? Quellesespèces vivent dans les zones humides ?

Activité « Exploration »: Mon terroir, ses zoneshumides, sa faune et sa flore


Quelles sont lesprincipales zoneshumides de votre

pays ?

Pouvez-vous énoncerquelques caractéristiques

des différentes zoneshumides : les estuaires,les fleuves, les étangs,

les bas-fonds, lessources ?

Comment ces zoneshumides sont-ellesalimentées en eau ?

Quelles sont les activitéshumaines qui peuvent se

développer dans ceszones humides ?

Savez-vous si ces zoneshumides ont été

transformées par l’homme,ou par d’autres facteurs ?

Pourquoi ces zoneshumides sont-elles

précieuses à conserver ?

Ces zones humidesbénéficient-elles de

mesures de protection dela part des populations,

des communes, de l’Etat ?

Comment fait-onconcrètement pour les

protéger ?

Connaissez-vous desmythes ou des légendes

qui se rapportent auxzones humides ?

Nous jouons les détectives…Notre mission : découvrir les zones

humides du pays, les différentstypes, de leurs caractéristiques ?

Et voici des questionspour réaliser notre enquête !

A nous de jouer !



Dans les pays côtiers de notre sous-région, l’eau n’est pas distribuée demanière égale : il y a des pays désertiques comme la Mauritanie où il pleutmoins de 50 mm par an et d’autres comme la Guinée ou la Sierra Leone oùil peut pleuvoir jusqu’à 4000 mm par an. Heureusement, les fleuves peuventtransporter d’énormes quantités d’eau depuis les sources du Fouta Djalonjusque vers le Sénégal et la Mauritanie. Le Cap-Vert reçoit de faiblesquantités de pluies mais les populations ont su s’adapter en construisant depetits réservoirs et en cultivant des espèces appropriées au climat dans lefond des vallées appelées « ribeiras ».

En général, les populations de la région font preuve d’ingéniosité pourexploiter les zones humides à des fins agricoles (exemple des cultures dedécrue le long des fleuves, ou des rizières dans les bas-fonds).

Ces zones humides constituent des hauts lieux de la biodiversité,par exemple en accueillant des populations d’oiseauxaquatiques considérables, et notamment des migrateurs

partageant leur existence entre l’Europe et l’Afrique. On ytrouve aussi des mammifères comme les hippopotames, leslamantins ou les loutres. La pêche y est une activité principaleet le bétail en dépend directement.

Les zones humides, un peu comme des éponges, permettent destocker et de filtrer de grandes quantités d’eau pendant la saisondes pluies. Elles constitueront de formidables réservoirs d’eau pourles populations, les animaux et les plantes pendant la saisonsèche.

Recherche : nous enquêtons ! 2 - Les zones humides à l’échelle nationale et régionale

Questions pour animer le débat :« Les zones humides à l’échelle nationale et régionale »


Malgré la gamme élargie de produits et de services fournis par leszones humides et malgré les systèmes traditionnels de gestion quien reconnaissent la valeur vitale, les zones humides tendent à sedégrader ou à disparaitre. L’eau est détournée pour d’autresusages (production d’électricité), est surexploitée (irrigation descultures), repart vers la mer ou s’évapore à cause de ladégradation des forêts ou de la sécheresse. Dans les grandesvilles, la présence d’habitations et de routes goudronnéesempêche l’eau de s’infiltrer dans le sol, provoquant desinondations et le gaspillage de l’eau (aggravé par la vétusté desréseaux de distribution d’eau potable). La pollution menace aussidangereusement les zones humides : déchets, eaux usées,produits chimiques, pollutions industrielles, etc. Ces pollutionss’infiltrent sous la terre, gagnent les nappes phréatiques etaffectent la qualité de l’eau. Certaines pollutions sontirrémédiables et peuvent affecter gravement la santé : parexemple, les piles abandonnées sur le sol se dégradent peu à peuet leurs composants très toxiques polluent les réserves d’eausouterraines et donc l’eau des puits.

Les changements climatiques entrainent des répercussions sur lerégime des pluies (fréquence et intensité) et les températures donton ne connait pas encore bien les répercussions à long terme surles zones humides. La dégradation ou la perte des zones humides,alliées à leur caractère vital entrainent parfois des conflits d’usageentre les communautés et parfois des guerres entre les pays.

Des conventions internationales, comme la Convention deRamsar, permettent de protéger les zones humides et leurbiodiversité. Pour sauvegarder les zones humides, bien collectifpar excellence, on doit promouvoir auprès de la jeunesse lecomportement citoyen, l’apprentissage de la démocratie et lasensibilité aux droits des générations futures.

Bougeons un peu ! – Des zones humides à votre service

Quel est la définition deszones humides ? A quoi

servent-elles ? Allez Nina ! On peutjouer pour apprendre !!!

Bougeons un peu ! : Catégories des zones humides

Les enfants partent à la découverte des zones humides et de leurs rôles.L’activité se concentre sur 4 catégories de zones humides : les estuaires, les lacset étangs, les bas-fonds, les nappes souterraines. Jeu d’association.

En guise d’introduction, se remémorer la définition des zoneshumides. L’inscrire dans la classe.

Faire la liste des différents types de zones humides que nousconnaissons.

Faire la liste de tous les services que nous fournissent les zoneshumides.

Faire un jeu d’association entre les différentes zones humides et lesdifférents services.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :

• La discussion sur la définition des zones humides peut se faire avec toute laclasse. Pour les étapes suivantes, on peut faire des groupes et demanderensuite à chaque groupe de présenter les résultats de son travail ; ce quipermet de corriger tous ensemble et de faire un récapitulatif.

Section : Des infos

>>


Indications pour le jeu d’association :Informations théoriques :

Définition « Zones humides » :étendues d’eaux naturelles ouartificielles, permanentes outemporaires, où l’eau eststagnante ou courante, douce ousalée, y compris des étendues d’eaumarine dont les profondeurs à maréebasse n’excèdent pas 6 mètres.(Convention de RAMSAR)

Différents types de zones humides :• Mare• Ruisseau• Fleuve• Estuaire • Nappe d’eau sous terraine• Lac• Rivière• Bas-fond• Bord de mer

Différents services fournis par les zones humides :• Eau potable• Pêche • Loisirs et détente • Plantes comestibles • Voie de navigation• Agriculture• Chasse• Lieu de reproduction des animaux sauvages• Plantes utiles pour la confection d’artisanat

Eaupotable

Agriculture Pêche ChasseLoisirs

et détenteReproduction

animaux sauvagesPlantes

comestiblesPlantes confection

d’artisanatVoie de

navigation

Mare X X X X

Lac X X X X X X

Ruisseau X X X

Rivière X X X X X X X X

Fleuve X X X X X X X

Bas-fond X X X X X X

Estuaire X X X X X X X

Bord de mer X X X X

Nappe sous

terraineX

Wata, il nous faut des outils pourmesurer les évolutions de nos zones

humides… Comment faire ?

Activité pratique – Pluviomètre

Et si on en fabriquait !!!

>>

Les appareils ou outils de mesure sont nécessaires pour suivre l’évolution saisonnière et annuelle des pluies. Il est intéressant de suivre les quantitésde pluie tombées et de comparer les tendances avec le niveau d’eau dans les puits, le niveau des rivières ou du fleuve, la présence d’oiseaux ouautres animaux sauvages et le succès des travaux agricoles.

Pour fabriquer un pluviomètre, récupérer le matériel nécessaire :• Une bouteille d’eau vide• Couteau ou ciseaux• Règle• Des petits cailloux• Un papier récupéré pour faire l’échelle graduée• Du ruban adhésif large

Réaliser son pluviomètre• Découper le haut de la bouteille de façon à obtenir un entonnoir.

Retirer le bouchon. • Retourner l’entonnoir et insérer dans le reste de la bouteille qui forme un cylindre avec un fond.• Découper le papier de manière à obtenir un rectangle de 5 cm de largeur par 20 cm de hauteur.• Graduer, à l’aide d’une règle, tous les 5 mm.

A 1cm, noter 10. A 2 cm, noter 20 et ainsi de suite jusqu’à 10 cm où vous notez 100.Le nombre (10 ou 20 ou …) correspond à la quantité de litres d’eau tombée au sol par mètre carré.

• Coller l’échelle graduée à l’extérieur de la bouteille. Recouvrir le papier en entier afin de la protéger de la pluie.Placer le papier de manière à ce que le 0 de l’échelle soit placé au-dessus de la base évasée de la bouteille(pour l’exactitude des résultats)

• Remplir le fond de la bouteille avec des petits cailloux. Ne pas dépasser la barre du 0.• Le pluviomètre doit être placé dans un endroit dégagé (par exemple au milieu de la cour de l’école) ; il est enfin prêt pour l’utilisation.

Expérimenter ! S’il n’y a pas de pluie, tester le pluviomètre en simulant la pluie !!!Après chaque pluie, les élèves pourront mesurer la quantité d’eau qui est tombée et faire un suivi précis de la pluviométrie en notantdans un cahier la date et la quantité de pluie mesurée dans le pluviomètre. Essayer de voir s’il y a une relation entre les quantités de pluieet la profondeur ou la taille de la zone humide du village (mare, étang ou lac).


Pluviomètre



nous faire Nina ?


Le thème : Historique de la zone humide

Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre de différentespersonnes pour enquêter (des scientifiques, des chasseurs, des pêcheurs,les femmes qui lavent le linge à la rivière etc.).Objectifs :• Découvrir le fonctionnement de la zone humide• Découvrir les menaces qui planent sur les zones humides• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à poser au quotidien


Etat de la zone humide aujourd’hui(taille, profondeur, diversité etabondance des animaux et plantessauvages):

Etat de la zone humide il y a plusieursannées (taille, profondeur, diversité etabondance des animaux et plantessauvages) :- -

Quelles sont les menaces :--

Quelles sont les conséquences :--




Informations théoriques:

Les menaces pour les zones humides : la surexploitationdes poissons, la déforestation des berges des zoneshumides, les produits chimiques issus de l’agricultureintensive, les aménagements humains (hydro-électricité,barrage), le développement de l’urbanisation, lesaménagements portuaires, la pollution…

Pistes de questionsQuels sont les animaux que l’on rencontre dans la zone humide ?Quelles sont les plantes qui poussent dans la zone humide ? Lazone humide est-elle bien conservée ? Si sa qualité s’est dégradée,quelles en sont les causes, et quelles sont les conséquences surla qualité de l’eau, sa disponibilité, la production de ressourcesnaturelles, la biodiversité, les maladies liées à l’eau (amibes,diphtérie, paludisme, bilharziose, etc.) ?

Quelle est la situation de l’eau potable dans le village, la commune :est-elle abondante, de bonne qualité, doit-on aller loin pour lachercher, qui va chercher l’eau, faut-il payer pour avoir de l’eau ? Leniveau des puits et la qualité de l’eau ont-ils évolué ? Si l’eau est demauvaise qualité, est-on obligé d’acheter de l’eau minérale ? quedeviennent les bouteilles ou les sachets en plastique ?

Enquêter auprès des pêcheurs et des chasseurs sur les espècesprésentes, leurs mœurs, leur évolution au cours des saisons et desannées ; certaines espèces ont-elles diminué, augmenté, disparu ?



Les trois quarts des pluiestombent dans l’océan (cequi boucle le cycle). L’autrequart tombe sur lescontinents, elle ruisselle ous’infiltre à travers la terre etles roches. Une partie decette eau tombée estcaptée naturellement àl'infiltration par les plantes.L'eau infiltrée rejoint, dans un temps plus ou moins long, un cours d'eau.L'eau va de nouveau aller dans l'océan, les lacs et va reprendre le mêmechemin. Cependant une partie de l'eau infiltrée est totalement piégée parles roches : elle forme des nappes phréatiques et ne devient accessible à

l'homme qu'après creusement ou forage de puits.

C'est un cycle qui recommence à chaque fois sans qu’il y aitpossibilité d’ajouter de l’eau à ce cycle. L’humanité dispose d’une

quantité d’eau déterminée qui ne pourra jamais être augmentée ; d’oùl’importance d’en prendre soin et de ne pas la gaspiller.

Au jeu ! – La danse du cycle de l’eau !

Au jeu ! :la danse du cycle de l’eau

But du jeu :Comprendre les différents états de l’eau et le chemin qu’elle parcourt.

Discussion :Quels sont les trois états possibles de l’eau ?Donner des exemples pour illustrer chaque état.

Pour effectuer son cycle, l’eau se transforme.Observer un schéma du cycle de l’eau.

En petits groupes, jouer un rôle.L’objectif est de reproduire le cycle de l’eau.Imaginer les différents états de l’eau et comment les exprimer.Etre en mouvement pour montrer le déplacement et latransformation de l’eau.

Informations théoriques :L'eau est présente sous trois formes pendant le cycle de l'eau :• liquide : dans l'océan, les lacs, les rivières, la pluie.• solide : sous forme de glace dans les régions froides (montagnes, pôle

nord et pôle sud). • gazeux : lors de l'évaporation (vapeur d'eau) et de la condensation

(dans les nuages).

L'eau des lacs, des cours d'eau et surtout celle des océans et des mers,chauffée par le soleil s'évapore, c'est l'évaporation (elle passe de l’étatliquide à l’état gazeux ; un peu comme quand on fait bouillir de l’eau etqu’on voit de la vapeur se dégager). Certaines formations végétales (lesplantes et les arbres, surtout dans la forêt dense) rejettent également del'eau, on appelle cela l’évapotranspiration. Cette eau rejoint alorsl'atmosphère sous forme de vapeur d'eau. L'air chaud et humide s'élève.En s'élevant il se refroidit : les gouttes d'eau se regroupent pour formerdes nuages, c'est la condensation. Cette eau, contenue dans lesnuages, retombe sur les océans et les continents lors des pluies.


• Préparer des exemples visuels pour les états de l’eau : Solide,Liquide et Gazeux.

• Reproduire le schéma du cycle de l’eau pour qu’il soit visible pourtous les élèves.

Condensation

Précipitations Evapo-transpiration

Energie solaire

EvaporationNappe d’eau souterraine

Ruissellement

Tu viens avec nouspour vivre mon aventure degoutte d’eau et pour voyager

dans le cycle de l’eau !


Action 1 : Sauvons l’eau

Explications :Comment faire attention à l’eau dans notre école ? Les élèves doivent mettreen place des comportements citoyens, les suivre, les contrôler afin de fairedes gestes concrets pour éviter les eaux stagnantes porteuses d’insecteset de maladies et pour éviter la contamination des réserves d’eau.

Repérer et analyser les différentes pratiques et situation autour etdans l’école : les eaux stagnantes, les réserves d’eau pour lessanitaires, le puits, etc. Tous les endroits où il y a de l’eau !Questionnez-vous :• L’eau est en mouvement ou non ?• Depuis combien de temps l’eau est dans la réserve ?• Quels objets sont utilisés pour récupérer l’eau dans le puits ou

dans la réserve ? …

Faire un état de la situation : quels sont les bons comportements(ceux à conserver et à encourager) ? Quels sont lescomportements à modifier, les lieux à réaménager, etc. ?

Faire une proposition (de tout le groupe) aux dirigeants. Dans cetteproposition, inclure les constats, les solutions à court terme et lesrègles ou comportements à adopter par tous les usagers. Proposerde faire une campagne d’affichage des bonnes pratiques à adopterdans les locaux.

Action 1 : Sauvons l’eau !Section : Action

Dans votre école, faîtes-vous attention àl’eau ? En particulier les eaux stagnantes, les sources,

les puits. Découvrons quelles propositions faire pour unebonne gestion de l’eau, organisons-nous et engageons-

nous à respecter de nouvelles règles.

Venez les enfants ! Allonsobserver une zone humide…

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Faire une liste des différentes pratiques du milieu (dans l’école et

autour de l’école) afin de nourrir les discussions des élèves.• Faciliter la mise en place des propositions que les élèves

apportent. Proposer de nommer un comité de gestion qui seramodifié tous les mois afin de permettre à tous de participer. Cecomité fait le suivi auprès des élèves, encourage et contrôle.

• Un projet qui s’inscrit dans le temps !

Action 2 : Visite d’une zone humide

Action 2 : Visite d’une zone humide

Explications :Il s’agit d’appliquer les connaissances acquises. Rien de mieux qued’observer avec tous ses sens !

Prendre des notes, faire des dessins et des croquis, prendre desphotos, etc.Préparer une exposition sur l’eau et son importance pour les plantes,les animaux et les êtres humains !



• Pour la visite, il serait intéressant de demander à un spécialiste dela zone de vous accompagner. Il pourrait ainsi vous renseigner surle fonctionnement de la zone humide, sur sa biodiversité.

• Demander aux élèves de préparer des questions.


THÈME : « QUE PEUT-ON FAIRE POUR PROTÉGER LES ZONES HUMIDES?»


• Réaliser un inventaire illustré des espèces de faune et flore sauvage

habitant notre zone humide et suivre leur évolution

• Installer un niveau d’eau et un pluviomètre artisanal pour suivre

l’évolution de la zone humide en relation avec le climat

• Militer auprès des adultes pour créer une aire protégée

communautaire sur une zone humide de notre terroir ou pour

rétablir des règles d’usage traditionnelles pertinentes

• Partager les informations et les idées avec notre famille et nos amis

• S’adresser aux autorités pour savoir ce qu’elles font pour protéger

les zones humides et pour les encourager à mettre en place un

système de gestion des déchets

• Créer un « club nature » avec la classe

• Protéger et restaurer une zone humide en plantant des arbres, en

protégeant une colonie d’oiseaux, en nettoyant les déchets

domestiques, en encourageant les usagers à respecter l’équilibre

du site

• Protéger les sources d’eau douce

• Dialoguer avec les chasseurs et les pêcheurs



Comment protéger nos zoneshumides ?

Wata, les questions Quizzte permettent d’évoluer sur l’arbred’apprentissage. A toi de jouer !!!


Questions QUIZZ pour Wata

Citer les principalescatégories de zones

humides ?

Faire la descriptiond’une zone humideprès de chez vous :

sa faune, sa flore, sesactivités humaines.

Quels sont lesprincipaux produits etservices fournis par les

zones humides ?

Quelles sont lesmenaces qui pèsent sur

les zones humides ?

Que pouvons-nous fairepour protéger les zoneshumides ? Dans notre

village, dans notre pays,dans le monde.

Quelle est la proportiond’eau d’un être humain ?

Quels sont les troisétats de l’eau ?

Quelle est la proportionde la surface de la

planète qui estrecouverte d’eau ?



Des projets : proposition de projetsA réaliser avec l’enseignant/animateur ou à la maison

Les projets proposés sont des activités qui ajoutent unpetit plus au thème. Ils permettent aux enfants de

découvrir et de participer. Les projets peuvent être réalisésavant, pendant ou après la découverte du thème.

Fabrication d’un niveau d’eauPour calculer le niveau d’eau de la zone humide et ainsi suivre sesévolutions. Il suffit de construire une règle en bois ou en métal avec des graduations(tous les 5 cm par exemple). Cette règle doit être plantée verticalementau fond de l’eau en fin de saison sèche au moment ou le lac ou la rivièresont à leur plus bas niveau. Idéalement le niveau « Zéro » de la règle doitêtre placé au fond du lac ou de la rivière. Une fois installé le niveau d’eau,les enfants peuvent faire un suivi chaque semaine ou chaque mois pourmieux comprendre l’évolution de leur zone humide tout au long del’année. Ces informations pourront être comparées avec le suivi despluies (avec le pluviomètre) et permettront de mieux mesurer le lien entreles pluies et le niveau des zones humides.

Jeux de mots avec l’eauL’eau est l’essence de la vie. La nature dépend de l’eau propre poursurvivre. Les humains se servent de l’eau de diverses manières.• Rassembler des photos ou images (magazines, journaux) qui montrent

comment les êtres vivants utilisent et dépendent de l’eau.• En observant toutes ses photos, se questionner sur sa propre utilisation

au quotidien.• Trouver une liste de mots qui référent ou qui ont un rapport avec l’eau

(cycle, soif, rivière, fleuve, pluie, nuages, etc.).• Créer des « arbres de mots » : écrire les mots au tableau et les reliés

entre eux par famille ou lien.• A partir des différents liens, écrire quelques définitions de l’eau. (ex. :

L’eau est une substance que les animaux utilisent quand ils ont soif. Lapluie vient de la condensation des nuages. Etc.)

Contes et légendes ayant l’eau comme thèmePartir à la bibliothèque ou aller à la rencontre des hommes et femmes duvillage pour trouver des contes ou légendes sur l’eau.Les écrire et les afficher dans une exposition sur le thème de l’eau.Accompagner de dessins.

Protéger les sources d’eau douce avec les femmesLes femmes vont chaque jour à la source ou au puits. Les accompagneret observer leurs comportements pour les encourager à respecter lasource, à observer les effets nocifs qu’il peut y avoir, etc.

Intervention en classe des techniciens des zones humidesInviter un spécialiste ou un technicien en classe. Proposer-lui de venirfaire un exposé sur les zones humides de votre région, sur ce que ceszones apportent à votre environnement et comment faire pour lesrespecter. Demander aux élèves de préparer des questions, descommentaires.

Journée mondiale des zones humides : le 2 févrierChaque année le 2 février, c’est la Journée mondiale des zones humidespour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides,le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la merCaspienne. Chaque année depuis 1997, des organismesgouvernementaux, des organisations non-gouvernementales et desgroupes de citoyens à tous les niveaux de la société profitent del'occasion pour lancer des actions de sensibilisation du public auxvaleurs et aux avantages des zones humides en général.A vous de jouer !!


Les espèces protégées

Ambassadeurs de la biodiversité

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Sujet : Les espècesprotégées

Pourquoi ce titre ? Le monde qui nous entoure estpeuplé de plantes etd’animaux. Une flore et unefaune d’une richesseinestimable. Cet universsauvage, qu’on appelle aussibiodiversité, est exploité parl’être humain. L’équilibre de lanature est parfois remis encause. Ce phénomène abesoin qu’on lui accorde toutel’attention nécessaire avantque les espèces ne soientmenacées de disparaître.Quelles sont les conséquencesdes comportements humainspour la biodiversité ? Quelssont les gestes à faireaujourd’hui pour améliorer lasituation? « Ambassadeurs dela biodiversité » explique lesévolutions des différentesactivités humaines vis-à-visdes espèces sauvages,sensibilise sur les impacts ainsique sur les rôles etresponsabilités de chacunpour l’avenir.

AMBASSADEURS DE LA BIODIVERSITE – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur


Les espèces animales et végétales sont nécessaires à l’équilibrede la nature et occupent une place importante dans la culture dessociétés humaines. Quand ces espèces sont vulnérables etrisquent de disparaitre elles sont protégées par la loi, d’oùl’expression d’espèce protégée. Découvrons les espècesprotégées et ce qui les rend précieuses ou fragiles. Découvronsquelles sont les actions que l’on peut réaliser pour les protéger.


Les activités humaines risquent parfois de perturberl’environnement ou de faire disparaitre des espèces. La chasseet la pêche sont les causes les plus directes mais il existe desorigines très diverses à la disparition des espèces : dégradationdes habitats naturels, pollutions, commerce, etc. Pour éviter leurdisparition des mesures légales sont prises à l’échelle des paysou de la communauté internationale afin de protéger les espècesqui sont les plus en danger d’extinction.

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’êtrehumain :

Autrefois les espèces animales et végétales étaient utilisées pourles besoins immédiats des communautés, pour leur subsistanceet dans leur univers culturel. Avec le développement deséchanges commerciaux ces espèces sont devenues desmarchandises comme les autres. La croissance démographiqueet économique a de plus entrainé des bouleversements dansl’équilibre de la nature qui menacent les habitats et la survie denombreuses espèces utiles à l’homme.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Encourager les communautés à respecter les règles de protectiondes espèces. Ne chasser ou pêcher que les espèces abondantes.Ne pas consommer de viande d’espèce protégée chez soi ou aurestaurant. Ne pas vendre ou acheter des espèces protégées oude produits qui en dérivent. Protéger les espaces naturels richesen biodiversité.



• Les espèces emblématiques de sonenvironnement

• L’organisation des principales espècesanimales par classe (mammifères,oiseaux, reptiles, amphibiens, etc.)

• L’écologie de quelques espèces : oùelles vivent, ce qu’elles mangent, leursprédateurs

• Les principales causes de disparitiondes espèces

Etre capable de :

• Observer la nature sans la déranger• Conduire une enquête auprès des

chasseurs pour recueillir desinformations

• Indiquer sur une carte les routes demigration de quelques espèces

• Repérer les mauvaises pratiquescontraires à la protection des espèces

• Respecter la vie dans sa diversité• Se sentir responsable d’un patrimoine

commun de l’humanité


75Ambassadeurs de la biodiversité / Les espèces protégées

Foutou est un animal peureux : ses parents lui ont appris quela viande de lamantin est très appréciée des chasseurs et iln’a pas envie de finir découpé en morceau sur la place dumarché… Alors il nage sans faire de bruit ce qui lui permetd’approcher discrètement les autres animaux. Personne n’apeur de lui d’ailleurs car il ressemble à une bonne grossevache de mer et il ne mange que de la végétation aquatique.

Qu’il soit sous l’eau ou qu’il vienne à l’air libre pour respirer, il bavardeavec toutes les espèces qu’il rencontre : comment va la famille ?Comment va la santé ? Il est au courant de toutes les histoires. Et il estfrappé d’entendre ses amis se plaindre trop souvent à cause de ladestruction de la nature, de la pollution de la mer et de la qualité de la viequi n’est plus aussi bonne qu’autrefois.

Il décide alors d’inviter tous les animaux et d’organiser une conférenceoù chacun pourra parler de ses problèmes et où, tous ensemble, ilschercheront des solutions. La tortue prend la parole pour raconter quedes hommes n’arrêtent pas de lui voler ses œufs une fois qu’elle a ponduet même, parfois, le sable des plages où elle creuse son nid. Le requininforme ses collègues que la plupart des membres de sa famille ontdisparu parce que les hommes adorent manger des soupes fabriquéesavec leurs ailerons. Le perroquet se lamente non seulement parce queles grands arbres dans lesquels il fait son nid sont coupés mais aussiparce que ses congénères sont capturés pour devenir des animaux decompagnie en Europe, où ils finissent par mourir de froid et de tristesse.Le palmier rônier est aussi bien triste. Il se sent de plus en plus seul àforce de voir couper tous ses voisins qui deviennent des charpentes demaison. Des poissons, comme le mérou et la badèche ne sont pas plusheureux et regrettent d’être si recherchés pour les repas des hommes.Et les crocodiles en ont marre de finir en ceintures ou en chaussures deluxe !

Devant un tel concert de lamentations la conférence des animaux décidede réagir. Tout en comprenant bien que les hommes ont besoin d’eux, ilsveulent les rencontrer pour leur demander de ne pas exagérer : il faut

arrêter de voir disparaitre les espèces les unes après les autres sans quoile monde deviendra un désert où l’homme lui-même et ses petits aurontdu mal à se nourrir.

Devant la détermination de ses collègues, Foutou décide d’allerrencontrer Madame la Professeure Tarta et ses deux élèves Nina etAbdou pour savoir comment convaincre les humains de la nécessité deprotéger les animaux et comment chacun d’entre eux pourra devenir unambassadeur de la biodiversité. (C.C 26-60)

Histoire : Foutou le lamantin


Exercice de compréhension de l’histoire de l’invité :

Je suis Foutou, l’invité lamantin! Je veux convaincreles humains de la nécessité de protéger les espèces.

Tu veux bien m’aider ?Je suis (mes caractéristiques) : peureux, me nourrit de lavégétation aquatiqueJ’aime (mes activités): bavarder avec toutes les espèces, leshistoiresMes bonnes actions (ce que j’apporte) : rassembler les animauxet tenter de convaincre les humainsMes constations (ce qui est détruit) : les pêcheurs menacent leslamantins. Les autres espèces disparaissent à force de vouloirsatisfaire les besoins des humains (bois pour les maisons, œufsde tortues, ailerons de requins).

Tous ensemble, découvrons les différentes espècesprotégées et devenons ambassadeurs de la biodiversité!

Nina, Abdou, Foutou et tous les enfants, au travail !

76 Ambassadeurs de la biodiversité / Les espèces protégées



Activité « Découverte » – Sauvages ou domestiques


Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître la biodiversité ! Associez les

termes à la bonne définition…


Biodiversité espèce végétale ou animale quibénéficie d’un statut de protectionlégale

Flore Représente la diversité des êtres vivantset des écosystèmes : faune, flore,milieux et les interactions entre eux

Faune ensemble des plantes

Ecologie étude des milieux où vivent les êtresvivants et les rapports entre les deux

Espèces protégées ensemble des animaux

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Faire une liste d’exemples d’espèces sauvages et

domestiques.

Informations théoriques :Définitions :Sauvage : qui vit en liberté dans la nature (pour lesanimaux), qui pousse et se développe naturellementsans être cultivé (pour les végétaux), que la présencehumaine n’a pas marqué (pour les milieux), qui n’apas besoin de l’homme pour s’alimenter et pour sereproduire.

Domestique : qui vit auprès de l’homme pourl’aider ou le distraire (pour les animaux), quipousse et se développe en étant cultivé (pourles végétaux). Espèce animale ou végétale quel’homme arrive à élever ou à faire pousser enétant capable de les alimenter et de les faire sereproduire en captivité.

Espèce sauvage ? Domestique ? Quel estla différence ? Découvrons…

Les enfants apprennent à faire la différence entre une espèce sauvage etune espèce domestique.

Rechercher les définitions suivantes :• SAUVAGE (pour espèce sauvage)• DOMESTIQUE (pour espèce domestique)

Discuter en petits groupes pour nommer différentes espèces (fauneet flore). Etablir une liste d’environ 20 animaux et plantes.Répartir les animaux et les plantes listés en deux catégories : lesespèces sauvages et les espèces domestiques.

Parmi les espèces sauvages, choisir une espèce (faune ou flore) et ladessiner.

Activité « Découverte » :Sauvages ou domestiques


Recherche : nous enquêtons ! 1 – Les espèces protégées à l’échelle locale

Quelle bonne idée ! Et j’ai déjàplusieurs questions à poser… Partons

enquêter tous ensemble ou en petits groupes !

Et si nous enquêtions pour en connaîtredavantage sur les espèces menacées ?

Questions pour animer notre enquête ! : « Espèces protégées à l’échelle locale »

Quelles sont les espèces de plantes directementutilisées dans votre village, et pour quelle utilité ?

L’alimentation ? La pharmacopée ? L’artisanat ? Laconstruction des maisons ? Pour d’autres usages ?

Est-ce que les plantes utilisées sont cultivées ? Cesplantes ont-elles été domestiquées ?

Est-ce que les espèces domestiquées sont présentesdans la nature ? Est-ce que l’on trouve d’autres

espèces dans la nature ?

Où est-ce qu’on trouve les espèces de végétauxutilisées dans le village (notion de milieu naturel) ?

Dans la forêt ? La savane ? Le bord de mer ?

Est-ce que les plantes sauvages sont exploitées pourun usage local ou bien pour le commerce ?

Quelles sont les espèces animalesqui nous entourent ?

Distinguer les espèces sauvages des espècesdomestiques.

En quoi certaines espèces sauvages sont utiles àl’homme ?

Les espèces domestiques ont-elle d’autres formesd’utilité en dehors de l’usage qu’en font les humains ?

Est-ce que les espèces sauvages sontcommercialisées ? Pour l’alimentation ?

Pour d’autres raisons ?

Existe-t-il, au sein de votre communauté, des contes oudes légendes qui font intervenir des animaux sauvages ?

Existe-t-il un animal totémique lié à votre famille, àvotre village ?

Les animaux totémiques de votre village sont-ils toujoursabondants dans votre environnement ?

Est-ce que les plantes ou les animaux interviennentdans le domaine de l’art ou des représentations

culturelles ? sculpture, dessin, danse, décoration demaison, de pirogues, etc.

Est-ce que les espèces sauvages de plantes oud’animaux sont en diminution ou ont déjà disparu

dans le terroir villageois ?

Pour quelles raisons certaines plantes sauvagesdisparaissent ?

Pour quelles raisons certaines espèces animalessauvages disparaissent ?

Certaines espèces sauvages ont-elles déjà disparucomplètement ou presque ?

Est-ce qu’il serait nécessaire de protéger les espècessauvages en diminution?

Y a-t-il eu par le passé des décisions des ancienspour protéger telle ou telle espèce ?

Comment peut-on les protéger aujourd’hui ?>>


Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :A coté des plantes domestiques (plantes cultivées, céréales, légumes, arbresfruitiers, plantes d’ornement) ou des animaux domestiques (poules, canards,moutons, chèvres, vaches, ânes, chevaux, chiens, chats, etc.), il existe desespèces sauvages qui vivent dans la nature sans avoir besoin de l’homme.Certaines espèces sauvages sont utilisées par l’homme directement.Exemples : pour les plantes comme les rôniers (pour les charpentes) etautres arbres utilisés pour la menuiserie ou le charbon de bois, le fumagedu poisson, ou encore les précieuses plantes médicinales. Les animauxsauvages sont exploités au travers de la chasse ou de la pêche ou, de façonindirecte, comme les abeilles pour leur miel ou les oiseaux et les mammifèrescomme attraction pour les touristes qui veulent les observer.

Les espèces animales ou végétales peuvent rendre d’autres services àl’humanité. Ainsi les oiseaux, les chauves-souris ou les abeilles jouent unrôle déterminant pour la pollinisation des plantes. Certains oiseaux commeles cigognes ou les garde-bœufs se nourrissent de criquets qui peuventendommager les cultures. Les vautours nettoient les poubelles et aident àaméliorer l’hygiène des villages en faisant disparaître les déchets animaux.Les lamantins, en broutant la végétation aquatique, entretiennent leschenaux dans les bras de mer. Les tortues marines se nourrissent deméduses et d’algues : sans elles la mer deviendrait insupportable pour lesautres êtres vivants.

Les espèces sauvages ont aussi une importance culturelle et spirituelle :elles apparaissent dans les expressions artistiques diverses mais aussidans le cadre de certaines légendes ou rituels traditionnels.

Un milieu naturel en harmonie, riche en espèces diverses (en biodiversité),exprime la santé de l’environnement dont l’homme a besoin pour vivre etpour son bien-être en général. Mais certaines activités humaines peuventdéranger ou affecter les espèces sauvages. Lorsque la chasse ou la pêcheexercent une pression trop intensive sur une espèce, celle-ci peut diminuerdangereusement ou même disparaitre. C’est ainsi que le poisson-scie adisparu de la région principalement à cause de l’utilisation de plus en plus

répandue des filets de pêche dans lesquels il se faitprendre facilement avec son rostre en forme de scie.Certains animaux comme les gazelles, les antilopes ou lesbuffles sont recherchés par certains chasseurs pour en fairele commerce de la viande auprès des restaurants et leursnombres sont en diminution. Les tortues marines sont souventcapturées dans les filets des pêcheurs. De nombreux oiseaux,comme les perroquets, sont capturés pour être vendus commeanimaux de compagnie, de même que certains mammifèrescomme les chimpanzés dont on tue les mères et parfois touteleur famille pour récupérer et vendre les petits.

Les espèces sauvages peuvent être aussi menacées de disparition pourd’autres causes. Lorsque les humains détruisent des forêts pourl’agriculture ou bien dégradent des zones humides par la pollution, cesmilieux naturels sont abandonnés par les espèces sauvages. Certaines sereplient vers les milieux cultivés comme les hippopotames dans les rizièresou les singes dans les arbres fruitiers, provoquant des dégradations etparfois des conflits avec les agriculteurs. L’extension des villes et desvillages réduit rapidement les surfaces de milieux naturels nécessaires àla survie des espèces sauvages végétales et animales.

Pour que les êtres humains puissent continuer à bénéficier des servicesrendus par les espèces, il faut éviter de les surexploiter ou bien de détruireleur environnement naturel : il faut les protéger. Si certaines espèces trèscommunes ou parfois dangereuses pour la santé (les moustiques parexemple !) n’ont pas besoin qu’on les protège, les autres ont besoin qu’onleur accorde une attention particulière. Pour ces espèces dites protégées,on prend des mesures légales – qui interdisent ou limitent leur capturecomme c’est le cas des perroquets, des oiseaux de mer, des lamantins,des tortues ou des chimpanzés. On dit alors que ces espèces sontprotégées. On peut également créer des espaces protégés qui englobentdes milieux naturels où vivent une grande diversité d’espèces oubiodiversité. Des règles traditionnelles sont parfois encore en vigueur pourprotéger telle ou telle espèce dont la capture ou la consommation de leurviande sont considérées comme tabou.

>>


Quelles sont lesespèces de la faune

sauvage de votre paysque vous connaissez ?

Quelques-unes ontdonné leur nom à desclubs sportifs ou à desmarques commerciales,pouvez-vous en citer ?

Quelles sont lesespèces de la faune

sauvage quiapparaissent souventdans les contes et les

légendes ?

Savez-vous dansquelle partie du pays

on a le plus dechances de rencontrerles animaux des contes

et légendes?

Quelles espèces trouve-t-on généralement ensavane ? en forêt ? aubord de la mer ? dansles mers profondes ?

Savez-vous ce quemangent les espèces dela savane? de la forêt ?du bord de mer ? des

mers profondes ?

Avez-vous eul’occasion d’observer

des espèces de lasavane, de la forêt, du

bord de mer ?

Quelles sont lesespèces qui ont besoin

d’être protégées ?

Pourquoi, les espècessont-elles recherchées

ou exploitées et parqui ?

Comment fait-onconcrètement pour

protéger les espècessauvages?

Existe-t-il des lois quiprotègent la faune et la

flore sauvage ?

Qui est chargé de fairerespecter les lois pourprotéger les espèces?


Tout le groupe part à l’aventure ! Une activité d’observation pour découvrir la faune etla flore sauvage de notre village. En main, cahier et crayon pour noter les observationset faire des croquis ou des dessins, appareil-photo pour prendre une image del’espèce choisie ou livre d’identification des espèces. Le groupe peut prélever deséchantillons des plantes observées (feuilles, graines, fleurs, morceau d’écorce…)

Avant de quitter le local, discuter sur les différentes espèces qu’il est possibled’observer à proximité. Faire une liste des différentes possibilités.

Promenade d’observation. Prise de notes. Photos. Croquis.

Retour à l’école. Elaboration d’une fiche d’observation pour chaque espècesauvage rencontrée (avec son nom, sa taille, sa couleur, son comportement,toutes les informations collectées auprès des adultes et bien sûr un dessin).

Exposition des différentes fiches auprès du reste de la classe et affichagedans la salle.

Quels sont les espèces locales ? si j’identifiais une espèce :

sa famille, sa description, …

Activité « Exploration »: Sortie dans la faune et la flore Recherche : nous enquêtons ! 2 – Espècesprotégées à l’échelle nationale et régionale

Activité « Exploration » : Sortie dans la faune et la flore

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• L’observation se fait en groupe dans le respect du milieu où nous nous

déplaçons. • Lors de la discussion préalable à la visite, présenter le lieu choisi et

déterminer ainsi les différentes espèces possibles d’observer. • Pour élaborer les fiches d’identification des espèces, présenter les

différents éléments qu’il est important de trouver dans une fiche.Chaque élève élabore sa fiche.

Informations théoriques :Eléments de la fiche d’identification : nom de l’espèce végétale,animale, sa famille (poisson, amphibien, mammifères, reptile,oiseau, insecte), forme générale, description, taille, couleurs,comportement (se nourrit, dort, mobile ou immobile ?), solitaire ouen groupe, est-ce une espèce rare ? Est-elle utilisée ? Est-ellemenacée ? Est-elle protégée ? Est-elle utile pour les hommes ?

Nous jouons les détectives…Notremission : en découvrir davantage sur les

espèces de notre pays ?

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Questions pour animer notre enquête ! :« Espèces protégées à l’échelle nationale et régionale »


Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Il existe sur la planète un très grand nombre d’espèces vivantes. On aidentifié près de 300 000 espèces de végétaux et plus d’un million d’espècesanimales, surtout des insectes. A l’échelle globale, on compte environ 6000espèces de mammifères et 8600 espèces d’oiseaux. Ces espèces serépartissent en fonction des continents et des milieux. Ainsi, en Afrique del’Ouest, on peut observer 1300 espèces d’oiseaux. Certains milieux, commeles forêts denses, sont plus riches en espèces que d’autres. Les milieuxdésertiques où le climat est rude, sont pauvres en espèces végétales etanimales. Le nombre d’espèces animales en un lieu donné peut varier aucours de l’année, souvent parce qu’elles doivent s’adapter aux conditionsdu milieu (les mares d’eau douce sont rares en fin de saison sèche et attirentainsi un grand nombre d’espèces) ou à des besoins particuliers (les oiseauxmarins qui se reproduisent en colonies recherchent les îlots inhabitésdépourvus de prédateurs). Les besoins différents au cours de l’annéeengendrent des migrations qui expliquent la présence ou l’absence, parfoissoudaines, de certaines espèces.

On observe à notre époque une diminution généralisée despopulations de nombreuses espèces en raison de ladégradation des habitats naturels (disparition desforêts, des mangroves, assèchement des zones

humides, pollutions diverses, surpopulation humainedes zones côtières), de l’exploitation abusive desespèces par le braconnage, la chasse, la pêche, lacapture d’animaux vivants, ou la commercialisationd’espèces végétales pour le bois, le charbon de bois,

les plantes médicinales. Souvent des abus sont commispour commercialiser la viande de brousse auprès des

restaurants. Certaines espèces sont capturées par accident,comme les lamantins dans les filets des pêcheurs. Lesanimaux ou les plantes sont en danger de disparition lorsquele rythme de capture ou de collecte est supérieur auxcapacités de reproduction et de renouvellement despopulations sauvages ; c’est particulièrement le cas pourdes espèces qui ont des cycles de vie lents et complexes

comme les tortues marines (à cause des menaces naturelles de prédationpar d’autres animaux et des captures intentionnelles ou accidentelles parles hommes, on estime que sur 1000 bébés tortues marines nouveau-néesseulement une atteindra l’âge adulte).

En raison de la place primordiale de la nature dans les traditions et coutumesdes communautés, la disparition d’espèces sauvages appauvrit aussi laculture et la spiritualité humaines. Leur disparition entraine aussi desconséquences sur la sécurité alimentaire car nombre d’entre ellescontribuent à fournir des protéines de qualité, comme les coquillages quisont d’une grande valeur nutritive.

Pour faire face à l’érosion de la biodiversité, les communautés ou les Etatsont pris des décisions pour protéger les espèces. Certaines règlestraditionnelles interdisent la chasse ou la pêche d’espèces définies ou nel’autorisent qu’à l’occasion de cérémonies bien déterminées. Parmi cesrègles figure également la protection à des périodes de l’année ou dans desespaces particuliers, souvent riches en biodiversité ou importants pour lareproduction des espèces ou pour les plantes médicinales. Descommunautés interdisent la vente des coquillages pour éviter qu’ilsdisparaissent, ou encore formulent des tabous à l’égard de certainesespèces comme les chimpanzés.

Les Etats formulent des lois en faveur de la protection des espèces, ouadhèrent à des conventions internationales destinées à sauvegarder lesespèces les plus vulnérables, interdisant leur chasse (ou leur pêche), leurcapture ou leur vente. Des conventions internationales s’adressentparticulièrement aux espèces migratrices qui sont ainsi protégées tout aulong de leur parcours migratoire (comme c’est le cas des tortues marinesqui effectuent des migrations entre la Mauritanie et la Guinée-Bissau ou decertains oiseaux qui effectuent des migrations entre l’Europe et l’Afrique del’Ouest). Pour sauvegarder les espèces, mais aussi les milieux naturels quiconstituent leurs habitats, on doit promouvoir auprès de la jeunesse uncomportement citoyen vis-à-vis des patrimoines naturels et culturelscommuns, l’apprentissage de la démocratie et la sensibilité aux droits desgénérations futures.

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Bougeons un peu ! Les menaces pour la biodiversité

Découvrons les menacesqui planent sur nos espèces !

C’est parti !!!

Une espèce est menacée quand la taille de sa populationdiminue excessivement (elle est en déclin). Quelles sontles menaces ? Comment se manifestent-elles ? Quepeut-on faire ?

Le professeur écrit au tableau la liste desmenaces qui pèsent sur les espèces protégées(colonne 1 du tableau ci-dessous) et demandeaux élèves de réfléchir sur les conséquences deces menaces pour les espèces protégées.(indications dans la colonne 2 du tableau)

Les élèves réfléchissent en petits groupes sur lessolutions « que faire ? » pour chaque menace.(indications dans la colonne 3 du tableau)

Chaque groupe présente ses résultats et leprofesseur engage une discussion et un débatavec les élèves sur les liens de causes à effets.


Section : Des infos

Bougeons un peu ! :Menaces pour la biodiversité

CAUSES OU MENACES MANIFESTATION QUE FAIRE ?

Pollution par produitstoxiques

Un poisson absorbe le produittoxique. Il est mangé par unprédateur qui s’intoxique…

Ne pas jeter ses déchets dans la nature(chercher à les réutiliser, les recycler ou

les détruire)

Filets de pêche

Les tortues marines,les dauphins ou les lamantins

peuvent être capturésaccidentellement

Interdire l’utilisation de filets dans les zonessensibles ou ces animaux se concentrent

(encourager une pêche plus sélective avecdes hameçons)

Déforestation oudestruction des forêts

Beaucoup de plantes sauvages utilespour les hommes disparaissent

Replanter des arbres à chaque fois quel’on en coupe un

Déforestation oudestruction des forêts

Les animaux sauvages perdentleur habitat (leur « maison »)

et leurs populations diminuent Protéger les forêts et habitats naturels

Chasse

Braconnage pour la vente de laviande de brousse dans les

restaurants ou comme animal decompagnie

Interdire la chasse des espèces menacéesRespecter un repos biologique (période del’année ou les animaux se reproduisent et

ou ils sont donc plus vulnérables)

Surexploitation desanimaux et des plantes

sauvages à des finscommerciales

Disparition de beaucoupd’animaux et de plantes utiles pour

les hommes

Interdire la collecte ou la capture de cesespèces dans des zones ou à despériodes de l’année ou elles sont

particulièrement sensibles et vulnérables

Extraction de sablesur les plages

Accélération de l’érosion etdisparition des sites ou les tortues

marines viennent pondre

Interdire l’extraction de sable sur lesplages et promouvoir des alternatives.

Protéger les plages fréquentées par lestortues marines

Pêche avec des filetsayant des toutes petites

mailles (comme lesmoustiquaires)

Tous les poissons sont capturésmême les plus jeunes qui n’ont pas

encore eu le temps de se reproduire.Si les poissons n’ont plus le tempsde se reproduire, leurs populations

disparaissent.

Interdire la capture des poissonsqui n’ont pas encore atteint la tailleadulte (il faut permettre aux pois-

sons de se reproduire au moins unefois avant de les capturer)


Mon emblème pour la protection

Comme pour les clubs sportifs, les projets de développement, les revuesou magazines, créons notre « emblème » pour notre mouvement de protection : notre club nature ! Choisir une espèce (faune ou flore) qui représente votre cause !

Faire un inventaire des espèces utilisées comme symbole pour lesclubs sportifs, les organisations qui protègent l’environnement, lesprojets de développement, les entreprises, les magazines ourevues, etc. (environ 6 exemples)

Suite à l’inventaire, imaginer les raisons pour lesquelles les gensont choisi ces espèces.

Avec votre groupe, vous créer un club pour protéger la biodiversité.Choisir une espèce comme emblème et expliquer les raisons de ce choix.

Préparer le logo de votre club nature.

Présenter votre club nature et son logo !!!

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Les équipes de football ont souvent un animal totémique.Par exemples : les Lions du Sénégal, les Requins bleus du Cap-Vert,l’éléphant « Sily » de Guinée, les renards « Djurtus » de Guinée-Bissau, ou encore les Scorpions de Gambie.

Des entreprises privées ont choisi des animaux comme emblème,comme le puma ou le crocodile. Des organisations de conservationde la nature ont aussi choisi des animaux comme emblème, commele panda par exemple.

Activité pratique – Mon emblème pour la protection

Le thème : L’état de la biodiversité de mon village




nous faire Nina ?


Les espèces les plus menacées:..................................................................................

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Les évolutions des populations desdifférentes espèces:..................................................................................

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Les mesures ou décisions prisespar les populations pour sauverces espèces:..................................................................................

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Les mesures ou décisions prisespar le gouvernement pour sauverces espèces :..................................................................................

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Après avoir récolté ses informations, l’enquêteur doit présenter sesrésultats au groupe. C’est le moment de recouper les informations, devérifier.

Les infos près de moi, j’enquête !Je ne suis pas souvent choisie comme

symbole pour un logo ! Je suis pourtant uneespèce exceptionnelle !!!

Ne soyez pas triste ! La biodiversitéest représentée par des ambassadeurs

surprenants et vous en faîtes partie !

Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre dedifférentes personnes pour enquêter (pêcheurs, chasseurs,fonctionnaires des eaux et forêts ou de l’environnement,scientifiques et biologistes, ONG environnementales, etc.).Objectifs :• Découvrir les espèces qui ont augmenté ou diminué (les

évolutions)• Comprendre les causes qui déterminent leur évolution• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à faire au quotidien


Vous avez envie de découvrir ma façon de vivre ? Partons tous

ensemble à la découverte !!!

Pistes de questions• Quelles sont les espèces sauvages que l’on trouve dans mon

village ? Existent-elles toujours ? Quelles utilisations fait-on desespèces ? Y-a-t-il des règles traditionnelles ? Questionner surles menaces : la pollution ? L’urbanisation ? La déforestation ?La pression de pêche ? La chasse ? Le braconnage ? Y-a-t-ildes aires protégées ? Quelle est la réglementation ? …

Au jeu ! – Le parcours de Foutou

Au jeu ! : Le parcours de Foutou !

But du jeu :Sur le principe d’une chasse au trésor, les participants doivent suivre les différentes étapes indiquées par Foutou, notre ami le lamantin. Ils vont d’un point à un autre,récoltent des indices, relèvent des défis. Jeu coopératif : tous les participants débutent et terminent en même temps.

Matériel :Les indices à imprimer ou à reproduire. Les indices doivent être cachés préalablement par l’enseignant/animateur dans les différents points d’arrêt.

Indice départ :Vous êtes tous réunis pour en découvrir davantage sur Foutou.Foutou a un poids d’environ 750 kg. Reproduisez ce poids avec le bon nombre d’élèves. Si vous réussissez, l’enseignant/animateur vous remet le deuxième indice.

Indice enseignant/animateur :Bravo ! Vous avez réussi le défi.Maintenant, rendez-vous là où vous pouvez trouver de la nourriture pour Foutou.Indice végétation (si possible aquatique) :Super ! Vous avez découvert de quoi se nourrit Foutou !Foutou est un animal mythique. Ses caractéristiques physiques et ses comportements ont donné naissance aux légendes des sirènes.Rendez-vous dans un lieu de votre village où l’on se rassemble pour raconter des histoires.

Indice lieu de rassemblement du village :Génial ! Les lieux inspirent les histoires et les chants. Fredonner une chanson où l’on parle d’animaux, de mammifères marins, de sirènes, de légendes.Prochaine étape, rendez-vous là où Foutou peut être protégé (là où vous vous sentez en sécurité ; autour d’un grand arbre ou dans la salle de classe !)

Indice lieu de sécurité :Encore bravo ! Dans certains endroits, Foutou se sent en sécurité. Répondre aux questions suivantes afin de connaître les menaces qui planent sur le lamantin.- Pourquoi les chasseurs capturent-ils encore le lamantin alors que cela est interdit ?- Le lamantin souffre de la destruction de la nature. Comment son environnement se dégrade-t-il ?

Indice Fin :Vous en savez maintenant plus sur Foutou le lamantin. Il fait partie des espèces menacées d’extinction.Pour terminer ce parcours, discuter sur les autres espèces menacées. >>




• Tout le groupe se déplace en même temps. Si le groupe estvolumineux, faire des sous-groupes de 8 à 10 élèves (chaquesous-groupe doit être animé). Faire commencer les groupes endécalage les uns des autres. Certains ont le point de départ àl’indice 1 et d’autres à l’indice 3, etc.

• Reproduire et découper tous les indices et les placer au lieuindiqué après le numéro. Les élèves ne doivent pas connaître leuremplacement.

• Les indices proposés peuvent être modifiés selon le lieu et lesmessages que l’enseignant/animateur a envie de transmettre.

• Impliquer les personnes présentes dans les différents lieux. Ils sontdes sources d’informations et de motivation.


Image de lamantin = voir Cahier de connaissance photographie enbas à gauche de la 1e page de la fiche..Le Lamantin se nourrit de végétation aquatique (principalement lesfeuilles et les fruits de palétuviers – les arbres de mangrove). Il brouteavec son museau et ses lèvres charnues. Il a besoin de boire del’eau douce qu’il trouve au niveau de sources sous-marines. Pour

respirer, il a besoin de venir à la surface pour remplir ses poumonsrégulièrement avant de replonger et disparaître sous l’eau.La chasse aux lamantins est encore pratiquée malgré son

interdiction, pour le commerce de sa viande ou pourl’utilisation de différentes parties du corps à des fins demédecine traditionnelle. Il est aussi menacé par les filets de

pêche qui le capturent accidentellement. Il souffre de ladégradation de son habitat : disparition des mangroves, pollutionde l’eau, aménagements comme les barrages et les digues quil’empêchent de se déplacer librement dans les bras de mer et lesestuaires, etc.

Action 1 : Masques et légendes

Explications :Fabrication de masques représentant nos ambassadeurs de labiodiversité et écriture de légendes. Le tout suivi d’une fête desensibilisation sur le thème de la biodiversité.

Chaque équipe choisit son ambassadeur.

Fabrication d’un masque par équipe et écriture d’une légendequi pourra être le scénario d’une petite pièce de théâtre.

Présentation animée du masque et de la légende;

Action 1 : Masques et légendes

Section : Action

Quel ambassadeur choisissez-vous ? Lequel représente votre culture,

vos espèces à protéger?



Voici un modèle de base pour réaliser unmasque. Il faut modifier la forme, la taille, créerde la symétrie, ajouter des éléments (oreilles,nez, bouches, dents, poils, etc.) et décorer !!! Quelques exemples :

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Action 2 : Herbier d’espèces sauvages

Action 2 : Herbier d’espèces végétales menacées

Explications :Un herbier est une collection de plantes (feuilles ou fleurs) séchées. Pourles sécher, il faut aplatir les végétaux en les coinçant entre deux feuilletsd’un livre, d’un cahier ou d’un journal. Les plantes doivent être identifiées.

Prenez un cahier ou créez un petit livret en agrafant des feuillesensembles.Sur la page de couverture, décorez de façon à présenter joliment votreherbier.Après avoir fait une recherche auprès des anciens sur les espècesvégétales menacées, partez sur le terrain (avec eux si possible) pourcueillir les feuilles ou les fleurs de plantes bien identifiées. Placez-lesentre deux feuilles du cahier où vous les laissez sécher. Inscrire le nomtraditionnel de la plante à côté ainsi que toutes les informationscollectées (sur son usage par exemple).A noter - les différentes tâches à réaliser peuvent être distribuées entreles membres de l’équipe : cueillette, fabrication du livret, décoration,identification et collecte d’information…Présentez votre herbier au groupe ! Amusez-vous à interroger lesgrandes personnes pour savoir si elles connaissent bien les plantes devotre herbier.

Qu’est-ce qu’un herbierMme Tarta ?

Et chez moi ?

THÈME : « QUE POUVONS-NOUS FAIRE POUR PROTÉGER LES ESPÈCES MENACÉES»Voici des pistes de réflexion :• Réaliser un inventaire illustré de quelques espèces de faune et

flore sauvage habitant notre environnement et suivre leur évolution • Rassembler de la documentation sur ces espèces auprès de

personnes-ressources• Créer une pépinière dans l’école en récupérant des graines ou des

boutures des plantes menacées et les planter ensuite dans nosjardins ou notre village

• Militer auprès des adultes pour créer une aire protégéecommunautaire sur notre terroir ou pour rétablir des règles deprotection traditionnelles pertinentes

• Partager les informations et les idées avec notre famille et nosamis

• On peut s’adresser aux autorités pour savoir ce qu’elles font pourprotéger les espèces

• Créer un « club nature » avec la classe et faire fabriquer un T-shirtavec son logo ; on peut en vendre et avec les bénéfices acheterune paire de jumelles ou un livre sur la faune pour le club

• Ecrire une histoire, une chanson ou une pièce de théâtre autourd’une espèce menacée qui serait protégée pardes enfants et présenter un spectacle lors de lajournée mondiale de l’environnement

• On peut dialoguer avec les chasseurs et lespêcheurs



Un herbier est une collection deplantes. Il permet d’apprendre àconnaître les espèces végétales

menacées.

Comment protégernos espèces menacées ?


Questions QUIZZ pour Foutou

Citez quelques espècesprotégées présentesautour de chez vous

Quelles sont lesmenaces qui peuventfaire disparaître une

espèce ?

Connaissez-vous desespèces autrefois

abondantes et maintenantdevenues rares ?

Que pouvons-nous fairepour protéger ? dans le

quartier ? dans le pays ?

Citer 5 espèces demammifères sauvages

Citer 5 espèces depoissons

Citer 5 espècesd’oiseaux sauvages

Pourquoi les héronsgarde-bœufs sont-ils

utiles ?

Pourquoi les tortuesmarines sont-elles

utiles ?

Citer 3 espècesanimales

caractéristiquesde la forêt

Citer 3 espèces animalescaractéristiques de la

savane


caractéristiques deszones humides


caractéristiques dubord de mer

Citer 5 plantessauvages

Pourquoi les chauves-souris sont-elles utiles ?


Foutou, les questions Quizz tepermettent d’évoluer sur l’arbre

d’apprentissage.A toi de jouer !!!


Les projets proposés sont des activités qui ajoutent unpetit plus au thème. Ils permettent aux enfants dedécouvrir et de participer. Les projets peuvent être

réalisés avant, pendant ou après la découverte du thème.

Créer une pépinière à l’école :Récupérer des graines des espèces d’arbres qui poussent naturellementautour de notre village. Essayer de faire pousser des graines d’arbres quisont les plus menacés ou qui sont devenus rares autour de notre village.Recycler les sachets plastiques pour les remplir de terre et y planter lesgraines. Regrouper les sachets contenant la terre et graines dans unendroit à l’extérieur, de préférence un peu à l’ombre. Responsabiliser lesélèves pour arroser au moins une fois par jour (le matin ou le soir).

Dès que les jeunes arbres atteignent 30 à 50 cm, organiser une journéede l’arbre lors de laquelle les enfants pourront planter les jeunes arbresdans la cour de l’école, le village ou la cour de leur maison.

Campagne sur les espèces protégées :Faire une présentation des espèces protégées de notre pays. Faire del’affichage !Agir en sensibilisant les principaux acteurs de la biodiversité !

Cartographier des zones où l’on retrouve les espèces menacées. Afficherdans le local.

Ecrire une charte des comportements à adopter pour le respect de labiodiversité.


Les aires marinesprotégées

Aires merveilleuses et précieuses

Sujet : Les airesmarinesprotégées

Pourquoi ce titre ?Certaines régions sont fragiles etaccueillent des animaux ou desplantes rares ou que l’on neretrouve nulle part ailleurs. En lesprotégeant, on prend soin destrésors naturels qu’ellesrenferment que ce soit leur faune,leur flore ou encore la beauténaturelle des paysages. Depuisdes siècles, la démarche deprotection existe. Nos ancêtresdélimitaient des sites sacrésprotégeant ainsi une zone auxcaractéristiques naturellesparticulières (forêt, fleuve, source,mangrove, montagne, grotte…).Plus officiellement, depuisquelques décennies, lesgouvernements ont décidé deprotéger les espaces où l’ontrouve les habitats, les plantes etles animaux les plus rares etfragiles. Pour quelles raisonsprotège-t-on certaines régions ?Quels sont les différentsmécanismes de protection ?Qu’est-ce qui détermine lanécessité d’une protection et doncla notion de richesse et de fragilité ?« Aires merveilleuses etprécieuses » explique la notiond’aires protégées, aborde lesfacteurs qui perturbent et les rôleset la responsabilité de tous pourun avenir environnemental positif.

AIRES MERVEILLEUSES ET PRECIEUSES – FICHE THEMATIQUE

Section : Informations pour l’enseignant/animateur


Certains espaces naturels du littoral sont plus précieux ou plusfragiles que d’autres et ont besoin d’être protégés par l’homme :les aires marines protégées. Découvrir ces espaces et ce qu’ilscontiennent de précieux. Comprendre leur fragilité. Comprendrecomment ces espaces sont protégés.


Certains espaces sont des lieux importants pour la reproductionde ressources naturelles, pour la biodiversité ou encore pour desraisons de coutumes traditionnelles. A notre époque ces espacessont de plus en plus convoités et les ressources s’amenuisent,alors que les populations en dépendent directement pour leuralimentation, leur santé ou leur économie. C’est pour cette raisonque l’on décide de protéger certains espaces.

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’être hu-main :

L’être humain a de tout temps protégé certains espaces dans sonenvironnement pour préserver des ressources fragiles ou pourdes raisons religieuses. Il existe encore de nombreuses forêtssacrées ou des îles sacrées dans la région. Avec la croissancedémographique et économique, on observe une dégradationaccélérée de la nature. Les pays ont donc pris la décision deprotéger de grandes surfaces de leur territoire.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Encourager les communautés à protéger les espacesstratégiques de leur environnement : lieux de reproduction despoissons et de la faune sauvage en général, mangroves et autresforêts, bord de mer, etc. Faire reconnaitre officiellement cesespaces pour qu’ils bénéficient d’une protection légale. Participerà leur surveillance et au respect des règles.


Objectifs pédagogiquesConnaissances Savoir-faire Savoir-être

• Connaître les espaces naturels riches etsensibles de son environnement

• Connaître les ressources naturelles et labiodiversité des espaces protégés

• Connaître les règles de protection• Connaître les aires marines protégées

de son pays et de sa région

Etre capable de :

• Faire une carte indiquant les principalesaires protégées de sa région

• Repérer des activités humaines quirisquent de dégrader un espace protégé

• Participer au nettoyage des déchetsdans une aire protégée

• Protéger la nature• Respecter les règles

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89Aires merveilleuses et précieuses / Les aires marines protégées

Doudou le dauphin tourne en rond dans la baie oùvit sa famille. Il rêve de partir en voyage et connaitrede nouveaux horizons : un copain lui a dit l’autre

jour que l’eau était plus bleue loin des côtes. Sesparents lui donnent finalement la permission de partir

avec un groupe d’adultes pour aller pêcher au large.

Une fois arrivé là-bas, il entend des bruits effrayants, des sonsqui font vibrer la mer et qui perturbent sons sens de l’orientation.

Les autres dauphins lui disent que ce sont de gros chalutiers depêche et qu’il ne faut pas s’en approcher de peur d’être capturédans leurs filets. Ensemble ils décident alors de se rapprocher descôtes où ils espèrent trouver de quoi manger. Mais les poissonssont rares et petits et là, encore, il faut faire attention aux filets despêcheurs.

Alors, un grand-père dauphin décide de les emmener dans une airemarine protégée. Et là, Doudou retrouve sa joie de vivre : onn’entend plus le bruit des moteurs, on ne voit plus de filets et lespoissons nagent dans tous les sens. Il est tellement content qu’ilse met à faire des bonds hors de l’eau. Il aperçoit même un grouped’enfants dans un bateau qui semblent pousser des cris de joie enle regardant faire ses cabrioles !

Puis les dauphins adultes lui disent qu’il est l’heure de rentrer à lamaison. Ils se dirigent alors vers la baie familiale, traversant ànouveau des eaux sales et sans poisson au large d’une grande ville.Doudou, tout content de retrouver ses parents, leur raconte sonaventure. Les moments passés dans cette aire protégée étaient simagnifiques ! Pourquoi on ne pourrait pas décider nous aussi deprotéger notre baie ?

Comme cela n’est pas très facile, et qu’il faut s’entendre avec lespêcheurs, Doudou décide de faire appel à Madame la professeureTarta et ses deux élèves, Nina et Abdou, pour savoir ce qu’est uneaire marine protégée et comment s’y prendre pour en créer unedans la baie où il vit avec sa famille. (C.C 46-52 et 77-78)

Histoire : Doudou, jeune dauphin


Tous ensemble, découvrons ces airesmerveilleuses et précieuses! Nina, Abdou, Doudou

et tous les enfants, au travail !



Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître le littoral ! Associez les termes à la

bonne définition…

Exercice de compréhension de l’histoire de l’invité :

Je suis Doudou, l’invité dauphin! Je veux mieuxconnaître les aires protégées et les défendre. Tu veux

bien m’aider ?Je suis (mes caractéristiques) : jeune, je rêve de voyage, de zones protégéesJ’aime (mes activités) : faire des sauts et m’amuser dans les vaguesMes bonnes actions (ce que j’apporte) : repérer des eaux propres loin despollutionsMes constations (ce qui est détruit) : les chalutiers, les filets de pêche, lapollution détruit des espaces magnifiques


Plage de sable lieu de repos et d’alimentation pour lesgrands mammifères (singes, buffles,gazelles, éléphants)

Mangrove lieu d’alimentation pour beaucoupd’oiseaux d’eau

Forêt lieu de reproduction et de croissancepour les poissons

Vasières lieu de ponte pour les tortues marines

90 Aires merveilleuses et précieuses / Les aires marines protégées

Activité «Découverte» – Local / national




• Reproduire les images avant l’activité économise du temps. Vousles découpez et remettez des ensembles mélangés aux différentsgroupes. Un ensemble par groupe.

• Faire prendre conscience de la bonne connaissance deséléments de proximité et de la méconnaissance liée auxéléments plus éloignés de nous.

• Les enfants fixent les schémas sur un support. Ils créent alorsune jolie exposition.

Quels sont les éléments sur lesquels j’aides informations ? Lesquels m’échappent ?

Y-a-t-il un lien avec la proximité et l’éloignementgéographiques ?

Explications :Plusieurs images sont disponibles pour recréer un village, une région,un pays. Des éléments se rapportent à la proximité (local) et d’autresau lointain (national).

Reproduire et découper les images.

Classer les images du plus près de votre vie au plus éloigné devotre vie.

Prenez les images pour les placer comme si vous reconstruisiez unschéma de votre village, votre région, votre pays.

Activité « Découverte »: Local / National


maison Village/quartier école puits potager

bétail gouvernement rizière Pêche artisanale littoral

pêche industrielle usine parcs nationaux Autres pays routes

Eléments de grande proximité (local / familial)

Eléments légèrement éloigné (local / communautaire)

Eléments nationaux (national / régional)


Questions pour animer notre enquête ! : « Espaces protégés à l’échelle locale »

Est-ce qu’il existe desendroits fragiles que l’on

protège à la maison?

Est-ce qu’il existe desendroits fragiles dans monvillage ou dans ma région?

Pourquoi ces endroits sont-ils fragiles ? à la maison ou

dans mon village ?

De quelles menaces cesendroits sont-ils protégés?

Comment fait-on pour lesprotéger ?

Est-ce que les mesuresde protection sont bien

acceptées et respectées?Est-ce qu’il y a parfois des

conflits ou desmésententes quant aux

règles d’accès et d’usage?

Est-ce que les règles sontorales ou écrites?

Qui a décidé des règles?

Qui est chargé de fairerespecter les règles?

Est-ce que les mesures deprotection établies sont

utiles? Pourquoi et pour qui ?

Les mesures de protectionvous paraissent-elles

suffisantes?

Quelles sont lesdifférences entre lesprotections par les

communautés ou par lesautorités ?

Quelle bonne idée ! Et j’ai déjà plusieursquestions à poser… Existe-t-il des sites fragiles ousensibles de proximité ? Y-a-t-il des règles et des

mesures pour les protéger ? Partons enquêter tousensemble ou en petits groupes !

Recherche : nous enquêtons ! 1 - Les espacesprotégés à l’échelle locale

Et si nous enquêtions pour en connaîtredavantage sur le thème ?

monument culturel ou naturel). Dès ce premier niveau, on peutfaire réfléchir l’enfant aux notions de règles (en partant des règlesà la maison définies par la famille) et ce que cela induit, aux notionsde richesse et fragilité de certaines ressources naturelles (dont on abesoin pour manger, pour se soigner ou pour gagner de l’argent :fruits de la forêt, bois, poissons, huîtres, plantes médicinales), decomportement responsable, d’intérêt collectif, d’autorité, de droit desgénérations futures (pour ne pas que nous détruisions tout sanspenser à ceux qui viendront après). »

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Les élèves remarquent qu’ils ont beaucoup de choses à protéger pour leurfamille ou leur village :« On a tous des choses à protéger que ce soit à l’échelle familiale (enclos,jardin, bétail, puits) ou villageoise (forêt, source d’eau potable, lieux de pêche,

En s’inspirant du jeu « Local/National », en petits groupes, faire une représentation deson terroir villageois. Dans cette identification, reproduire les éléments composant levillage, la mer, la forêt, la rivière, la mangrove, les champs, les puits, les routes, leschemins et aussi les espaces protégés qui existent (traditionnels ou officiels). Faireapparaître les espaces que vous jugez sensibles ou importants pour les ressources(eau, bois de chauffe, poissons, coquillages, fruits sauvages, médicamentstraditionnels, gibier…) et qui mériteraient d’être protégés. Identifier des espaces quiont été transformés. Noter si cela a affecté l’environnement et les ressourcesconsidérées comme importantes pour notre alimentation et notre bien-être.

Avant de faire leur représentation, les élèves observent leur quartier, des cartes.Ils rassemblent les informations dont ils ont besoin pour réaliser leur mission.

En sous-groupes, ils produisent leur représentation.

Faire une analyse des propositions, des transformations remarquées. Quepouvons-nous faire ?

A quoi ressemble mon terroir (village ouquartier) ? Suis-je capable de le représenter et

d’identifier les espaces protégés ? Je dois aussireconnaître les espaces qui devraient être protégés.

Activité « Exploration »: mon terroir

Activité « Exploration » : mon terroir



• Pour aider les élèves à se lancer, l’enseignant/animateur peutdessiner quelques représentations et/ou montrer quelques images.Proposer un plan de travail.

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La décision de protéger un lieu ou un espace vient souvent despréoccupations issues des populations locales ou alors des autoritéspubliques par rapport à la conservation d’espèces animales ou végétalesrares et menacées ; surtout dans des cas où il y a une grande diversitéd’espèces (ex : plages de ponte de tortues marines, forêts abritant dessinges ou d’autres animaux menacés de disparition, rivières et bras de merou l’on trouve des lamantins, bancs de sable ou vasières importants pourles oiseaux d’eau…). Souvent on protège aussi des espaces parce que l’onsouhaite assurer la durabilité de ressources naturelles importantes pournotre alimentation ou pour les activités économiques (par exemple pours’assurer qu’il y aura toujours de l’eau potable, des poissons, descoquillages, des fruits sauvages, des plantes médicinales, du bois pourcuisiner, etc). Une fois prise la décision de protéger un lieu, il peut y avoirplusieurs options : la protection peut-être traditionnelle (ex. : bois, caps ourivières sacrés où on organise des cérémonies et où il y a des règles et desinterdits), communautaire (aires protégées communautaires), assumée parl’Etat pour préserver de grandes surfaces du territoire (Réserves naturellesou Parcs nationaux).


Recherche : nous enquêtons ! 2 – Les airesmarines protégées à l’échelle nationale

Nous jouons les détectives…Notre mission : découvrir les airesmarines protégées de notre pays ?

Existe-t-il des airesmarines protégéesdans votre pays?

Où sont situées les airesmarines protégées de

votre pays?

Connaissez-vous lesdimensions des airesmarines protégées de

votre pays?Pour quelles raisonsavons-nous créé les

aires marines protégéesde votre pays ?

Avez-vous déjà visité unedes aires marines

protégées de votre pays?

Pourquoi ces espacesont-ils besoin d’être

protégés, de quoi, de qui?

Comment fait-on pourles protéger ?

Quels bénéfices apportela protection ?

Quelles contraintesapporte la protection ?

Y-a-t-il descommunautés qui vivent

à l’intérieur des airesmarines protégées ?

Y-a-t-il descommunautés

avantagées par lesmesures de protection ?

Y-a-t-il descommunautés

pénalisées par lesmesures de protection ?

Est-ce quel’instauration d’airesmarines protégées

génère des conflits ?

Est-ce que les mesuresde protection sont

utiles? pour qui ? pourquoi ?

Les mesures deprotection vousparaissent-elles

suffisantes ?

Si vous visitiez une airemarine protégée, qu’est-

ce que voussouhaiteriez y voir ?

Qu’est-ce que l’on a ledroit de faire ou de ne

pas faire dans ces airesmarines protégées ?



Il y a des intérêts collectifs nationaux (et internationaux) qui dépassentles intérêts des communautés locales : la mangrove n’est passeulement utile localement, elle sert à protéger le littoral national destempêtes et de l’érosion, à produire des ressources halieutiques(poissons, crustacés et coquillages) pour le pays, etc. Des populationsmigratrices de tortues marines ou d’oiseaux occupant de très vastesespaces (et donc « appartenant » à plusieurs pays : certaines espècesd’oiseaux effectuent des migrations annuelles entre l’Europe et

>> Questions pour animer notre enquête ! : « Les aires protégées de mon pays »


l’Afrique de l’Ouest) se regroupent en un lieu et une périodedonnés pour se reproduire, justifiant une responsabilité de

protection vis-à-vis de la communauté internationale. Lescontraintes provoquées par le besoin de protection ont des

répercussions sur les habitants usagers traditionnels, ou bienrisquent de susciter des conflits avec ceux qui ne respectent pasles règles. Evoquer ici les notions liées à la définition, au respectdes règles, aux sanctions, etc. Tout cela fait partie du

comportement citoyen, de l’apprentissage de la démocratie, de lasensibilité aux droits des générations futures.

Informations sur les aires marines protégées des 7 pays de l’espace du PRCM :

PAYSNom de l’aire

marine protégéeSurface

Habitats naturels et espècesles plus emblématiques

SénégalAire marine protégée deKayar

171 km2Fosse marine de Kayar et plagePoissons (ressources halieutiques)

SénégalAire marine protégée com-munautaire du Bamboung

70 km2Mangrove et bolonsLamantin, poissons et oiseaux

SénégalAire marine protégée deJoal Fadiouth

174 km2Herbiers marins, plages de sable, bolonsPoissons, tortue marine, dauphin

Gambie Parc National du Niumi 49,4 km2Forêt, lagune, marais, vasièreOiseaux, lamantin, dauphin et coquillages

GambieRéserve de la zone hu-mide de Bao Bolong

220 km2

Mangrove, vasières et savaneHippopotame, lamantin, crocodile, oiseaux etpoissons

Gambie Parc national de Tanbi 60 km2MangroveLamantin, dauphin, loutre à joue blanche, colobe

GambieRéserve des rives du Tanjiet de l'Ile Bijol

6,12 km2Mangrove, estuaire, dune côtière et savaneOiseaux et dauphins

Guinée

Bissau

Aire marine protégéecommunautaire d’Urok

545 km2Mangroves et vasièresLamantin, dauphins, oiseaux, poissons et requins

Guinée

BissauParc national d’Orango 1 582 km2

Mangroves, lagunes, savanes et palmeraiesHippopotames marins, oiseaux, poissons, tortuesmarines, lamantins, crocodiles et dauphins

Guinée

Bissau

Parc national marin deJoao Vieira e Poila

495 km2

Forêts, plages, bancs de sableSite exceptionnel pour les tortues marines, oiseaux, poissons, perroquets gris

Guinée

Bissau

Parc naturel des man-groves du fleuve deCacheu

886 km2

Mangroves, forêtsOiseaux, poissons, lamantins, hippopotames etdauphins

Guinée

BissauParc national deCantanhez

1 047 km2

Forêts denses, mangrovesChimpanzés, buffles, éléphants, antilopes,colobes, oiseaux, poissons, dauphins et lamantins

GuinéeAire marine protégée deTristao et Alcatraz

647 km2Mangroves, bancs de sable et forêtsOiseaux, poissons, dauphins et lamantins

Sierra

Leone

Aire marine protégée deYawri Bay

295 km2

MangrovesOiseaux, poissons, lamantins, dauphins et tortues marines

PAYSNom de l’aire

marine protégéeSurface

Habitats naturels et espècesles plus emblématiques

Cap-VertRéserve intégrale deSanta Luzia

32 km2

Nurserie pour petits poissons pélagiques(comme les sardines)Couloir de migration pour les tortues marines,les dauphins, les baleines, les requins

Mauritanie Parc national duBanc d’Arguin

11 700 km2

Milieu désertique sur la partie continentaleBancs de sables, vasières, herbiers marins Oi-seaux, tortues marines, dauphins, grande di-versité de poissons

MauritanieRéserve Satellite duCap Blanc

2,1 km2 Falaise et côte rocheusePhoque moine

MauritanieParc national duDiawling

160 km2 Plaines d’inondation, marais et dunesOiseaux, poissons et phacochères

SénégalParc national duDelta du Saloum

760 km2Mangrove, estuaires, forêt sèche et savaneLamantin, dauphin, tortues marines et coquil-lages

SénégalParc national de laLangue de Barbarie

20 km2Lagune, cordon dunaire et plages de sableOiseaux et tortues marine

SénégalParc national desîles de la Madeleine

0,45 km2Milieu insulaire (fonds rocheux)Poissons, baobab nain et oiseaux

SénégalRéserve naturelle dePopenguine

10 km2Savane, colline et falaise de grèsMammifères, oiseaux

SénégalAire marine proté-gée d’Abéné

119 km2MangrovePoissons, dauphins


Explications :Les enfants créent leur aire protégée. Ils doivent déterminer le rôlede chacun et les mécanismes qui assurent la protection du site.Présentation de leur aire protégée et de son fonctionnement.

Les élèves déterminent ce qu’ils doivent et/ou ce qu’ilsveulent protéger. Cette volonté de protection correspond-elleà un intérêt local (communautaire) ou à un intérêt national ?

Jeu de rôles. Chacun des membres du groupe a un rôle àjouer pour expliquer les raisons de la création de l’aire marineprotégée, pour présenter son fonctionnement, les règles etles bénéfices de l’aire marine protégée.

Quelles sont les spécificités de ce que l’on veut protéger ?Lieu de reproduction, d’alimentation ou de concentration dequels animaux ou de quelles plantes ? Lieu important pour ladurabilité de certaines ressources naturelles ? Lesquelles ?Pourquoi faut-il protéger ce lieu ? Quelles sont les menaces ?Faire un schéma (ou une carte) de la zone où ils souhaitentcréer une aire marine protégée.

Quel est le type de protection le plus adapté ? Aire traditionnelle/sacrée, aire communautaire ou parc national ?Comment devons-nous décider des règles ?Quelles règles proposerions-nous ?Quelles sont les activités importantes à mener pour protégerle site ?

Section : Des infos

Bougeons un peu ! :création d’une aire protégée

Jouons un rôle : créons une aireprotégée ! Pour comprendre leur

fonctionnement, leurs règles… C’est parti!!!

Bougeons un peu ! – Création d’une aire protégéePour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Les aires marines protégées sont identifiées et créées pour conserver unebiodiversité exceptionnelle (animaux, plantes, habitats naturels rares, uniques oumenacés) ou garantir la durabilité de ressources naturelles importantes pour lasécurité alimentaire ou l’économie des populations locales (exemple desmangroves pour les poissons et donc la pêche). La volonté de protection peutvenir d’une initiative locale ou communautaire mais elle peut aussi venir de lavolonté d’un État pour protéger une région exceptionnellement riche enbiodiversité que le pays souhaite conserver pour y limiter les pressionsextérieures pouvant dégrader le site. Le processus de création d’une aireprotégée nécessite un long et profond travail de concertation avec lespopulations résidentes du site pour que les règles soient décidées ensemble etque tout le monde adhère à la démarche de conservation.Une fois l’aire protégée créée, il est indispensable que des gens fassent un suivirégulier des populations des espèces animales ou végétales les plus fragiles (enles comptant régulièrement) pour mieux comprendre leur évolution et êtrecapable de savoir si les règles définies sont efficaces (on appelle cela le suiviécologique). Il faut aussi assurer une surveillance des activités humaines dansl’aire protégée pour s’assurer que les règles de protection sont respectées partous (on appelle cela la surveillance). Il faut tout le temps continuer à discuteravec les habitants du site pour adapter ou faire évoluer les règles et s’assurerque tout le monde les accepte et les a bien comprises (on appelle cela laconcertation ou encore la gestion participative). Il est aussi important desensibiliser tous les habitants (adultes et enfants) de l’aire protégée et desalentours pour qu’ils comprennent bien pourquoi on a décidé de réglementerles activités humaines dans cet espace (on appelle cela la sensibilisation ouencore l’éducation environnementale) et enfin il est nécessaire de soutenir lesactivités économiques qui valorisent et ne mettent pas en péril la biodiversité etcontribuent à améliorer les conditions de vie des populationsrésidentes en créant des revenus et des emplois (on appelle celal’appui au développement durable des communautés). Pourqu’une aire protégée fonctionne bien, il faut que toutes cescomposantes soient réunies et développées ensemble. Ce n’estpas facile mais si tout le monde est motivé et convaincu du bien-fondé de l’aire protégée, tout est possible ; surtout si les enfantsdeviennent les plus grands défenseurs de la Nature !


Plus d’informations sur les aires marines protégées sontdisponibles sur le site internet du Réseau des AMP en Afriquede l’Ouest : www.rampao.org


Carte des aires marines protégées en Afrique de l’Ouest (2010) :



• En fonction de l’âge des enfants, présenter un tracé du pays.Ensemble, déterminer l’emplacement des villes, des cours d’eau,etc. Ensuite, chaque groupe continue son travail pour délimiter lesaires protégées.

• Pour la légende, montrer aux élèves des modèles de légendes parcode de couleurs ou par forme.

Dessiner une carte de votre pays. Localiser les aires protégées de votrepays. Faire une légende pour identifier les différents milieux naturels.

Faire le dessin de la carte de votre pays en indiquant les villesprincipales, les cours d’eau, les routes, etc.

Faire des recherches pour découvrir les différents milieux, les airesprotégées. S’il y a différents types d’aires protégées, il faut les identifier.

Faire une légende en utilisant des couleurs différentes pour chaqueélément (aires protégées) que vous désirez identifier.

Comparer avec les autres équipes pour améliorer votre carte.

Activité pratique – Carte des aires protégées

Doudou, sommes-nous capablesd’identifier les aires protégées de notre pays ?

Nous allons travailler Madame Tarta etréussir à repérer sur une carte de notre pays

les différents milieux !

Carte des aires protégées



Tous ensemble, nouspartons à la découverte des7 pays ! Quelles sont leurs

caractéristiques ???

C’est un défi de taille !Comment allons-nous faire

Nina ?

Le thème : Les aires protégées


Les différents types d’airesprotégées connues (traditionnelles,communautaires ou officielles) :...................................................................................

...................................................................................

Les habitats, les animaux et lesplantes les plus fragiles que l’onsouhaite protéger...................................................................................

...................................................................................

Les menaces poussant à laprotection :.....................................................................................

.....................................................................................

Les règles dans les airesprotégées :.....................................................................................

.....................................................................................



Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre dedifférentes personnes pour enquêter (anciens, professeurs,représentants du gouvernement, scientifiques, etc.) :Objectifs :• En découvrir davantage sur les aires protégées• Découvrir les évolutions des ressources naturelles• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à poser au quotidien

Pistes de questions

Quelles sont les évolutions des ressources naturelles ? Y-a-t-il des lieuxsacrés ? Quelles sont les caractéristiques particulières de ces lieux ? Quelssont les animaux ou les plantes que l’on cherche à protéger ? Y-a-t-il desrègles de protection dans le village ? Pour quelles raisons élabore-t-onces règles ? Qui décide des règles ? Comment les règles sont-ellesrespectées ? Existent-ils des espaces menacés et par quoi ?...


Au jeu ! – Jeu des 7 pays

Au jeu ! : Jeu des 7 pays

Le jeu est de réunir les éléments constituant chaque famille ou groupe.Chacun des 7 pays a 6 caractéristiques qu’il faut réunir.Chaque participant a un bout de papier sur lequel apparaît un mot. Il doitretrouver les autres éléments qui caractérisent le pays !

Matériel : Morceaux de papier indiquant les 7 familles (nom des pays)et les 6 caractéristiques.

Comment jouer ?• Chaque participant a reçu un papier qui identifie un élément d’un

pays. Quand le signal est donné tous les participants se mettenten mouvement et crient le mot afin de pouvoir trouver lesmembres de sa famille (les éléments du pays).

• Les participants se rassemblent pour tenter de reconstruire lafamille en trouvant : le pays, le drapeau, la capitale, un animal caractéristique, une aireprotégée, une langue officielle.

• La première famille pays qui se forme gagne.



• Choisir le nombre de familles en fonction du nombre d’élèves. Si lenombre d’élèves est supérieur au nombre d’éléments, mettre deux ou troisélèves par élément. Si le nombre d’élèves est inférieur au nombred’éléments, diminuer le nombre de familles ou éliminer des catégories.

• C’est l’occasion de faire de la géographie !

Informations théoriques :Les éléments du jeu des 7 pays

Action 1 : Exposition des activités humaines

Explications :La plupart des aires protégées sont habitées. Les personnes utilisentles ressources naturelles pour leur alimentation ou pour des activitéséconomiques. Certaines pratiques peuvent mettre en danger labiodiversité et les ressources naturelles. Quelles sont les activitéshumaines et quelles peuvent-être les conséquences ?Représentation et exposition des indices et des conséquences deces activités.

Répertorier les activités humaines dans certaines zonesprotégées.

Représenter ces activités humaines par des photos, desdessins, des schémas.

Découvrir les indices laissés par ces activités et en récolterdes preuves (par exemple : un morceau de filet pour la pêche,les cendres après les brulis, un morceau de charbon, descoquilles vides…).

Exposition pour sensibilisation !

Action 1 : Exposition des activités humaines

Section : Action

Dans mes balades, j’observe lesactivités humaines dans les aires protégées…

Découvrons ensemble les conséquences !

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Faire une liste des activités humaines qu’il y a dans une aire

protégée près de vous. Cette liste permettra aux élèves de faireleur enquête.

Drapeau CapitaleAnimal

caractéristiqueAire protégée

Langueofficielle

Mauritanie Nouakchott Phoque moineParc nationaldu bancd’Arguin

Hassanya

Sénégal Dakar PélicanParc nationaldu delta duSaloum

Français

Gambie Banjul LamantinParc Nationaldu Niumi

Anglais

Cap-Vert Praïa BaleineAire protégéedes îles deSanta Luzia

Portugais

Guinée-Bissau

BissauHippopotamemarin

Parc Nationald’Orango

Portugais

Guinée Conakry Chimpanzé

Aire marineprotégée deTristao etAlcatraz

Français

SierraLeone

Freetown Tortue marineAire protégéede Yawri Bay

Anglais




• A vous de mettre l’ambiance pour que les élèves soient réceptifs etfassent appel à tous leurs sens. Profiter de l’occasion pour faireprendre conscience aux élèves de l’importance des sens et de lachance qu’ils nous donnent pour découvrir !

Action 2 : Les sens merveilleux et précieux

Action 2 : Les sens merveilleux et précieux

Explications :Activité sensorielle. Les aires protégées offrent des merveilles et toute lanature possède des secrets que nos sens peuvent découvrir.

Activité en extérieur pour faire travailler les sens :Fermer les yeux et décrire la nature par les bruits que vous entendez !Fermer de nouveau les yeux et décrire la nature par les odeurs que voussentez !Trouver dans la nature :*quelque chose de doux * quelque chose de léger*quelque chose de dur *quelque chose de rond* quelque chose de blanc *quelque chose de rugueux*quelque chose qui sent bon * quelque chose de coloréEssayer de décrire toutes les formes géométriques (cercle, carré,rectangle, triangle…), les lettres de l’alphabet et les couleurs que vouspouvez observer dans la nature.Vous connaissez la nature sous un angle différent, celui de vos sens !

Découvrir la nature par lessens… Mais comment faire ?

Et chez moi ?

Abdou, Nina et moi, nous nousquestionnons sur les comportements àadopter dans notre vie quotidienne…

Quoi faire pour être un citoyenresponsable ?

THÈME : « QUE POUVONS-NOUS FAIRE POUR PROTÉGER LA NATURE ?»


• Partager les informations et les idées avec notre famille et nosamis

• Demander aux autorités pour savoir ce qu’ils font pourprotéger la nature

• Créer un « club nature » avec la classe• Surveiller les milieux et les espèces sensibles qui nous

entourent• Protéger et restaurer des milieux naturels, en plantant des

arbres par exemple, en protégeant une colonie / un dortoird’oiseaux pendant la durée de sa présence, en nettoyant lesdéchets domestiques sur un site naturel

• Protéger les sources d’eau douce• Dialoguer avec les chasseurs et les pêcheurs• Informer les membres de la communauté

Viens avec moi Abdou ! Ouvrebien tes yeux, tes oreilles, tes narines…

L’aventure des sens commence !!!

Comment êtrerespectueux de la

fragilité du littoral ?


Questions QUIZZ pour Doudou

Pourquoi crée-t-on desaires protégées ?

Pourquoi dit-on queles aires protégées

sont merveilleuses etprécieuses?

Comment crée-t-on desaires protégées ?

Nommer des airesprotégées que vous

connaissez?

Dans les aires protégéesque vous connaissez,quels sont les milieux

que l’on essaye deprotéger ?

Quels sont les milieuxnaturels que l’on protège

en priorité ?

Dans les airesprotégées que vousconnaissez, quelssont les plantes ou

les animaux quel’on essaye de

protéger ?

Quelles sont lesmenaces qui poussent à

la protection?

Comment fait-on pourprotéger un lieu ?

Quels sont lesbénéfices de la

protection?

Quels sont lesinconvénients de la

protection?


Doudou, les questionsQuizz te permettent d’évoluer sur

l’arbre d’apprentissage.A toi de jouer !!!

Des projets : proposition de projeA réaliser en classe ou à la maison


découvrir et de participer. Les projets peuvent êtreréalisés avant, pendant ou après la découverte du thème.

Créer une réserve naturelle éducative :A l’aide des conseils des anciens et des professeurs, les élèvespeuvent identifier une zone encore naturelle et sauvage à proximité del’école et du village. Les élèves et leur professeur peuvent effectuer uninventaire des plantes et des animaux que l’on rencontre dans cettezone. Ils peuvent ensuite proposer aux autorités la création d’uneréserve naturelle éducative. La réserve constituera un site privilégiépour la découverte de la nature, l’éducation environnementale et lamise en pratique des activités proposées dans ce guide. Si le milieu aété dégradé, les élèves pourront replanter des arbres, construire desnichoirs pour les oiseaux et sensibiliser les habitants pour qu’ils limitentles dérangements humains.

Visite d’une aire protégée :Pour appliquer la théorie, rien de mieux que d’aller sur le terrain !

Intervention externes (techniciens d’AP, techniciens des eaux et forêtsou de l’environnement, administrateurs, membres des comités degestion d’une AP, pêcheurs):Faire venir en classe des spécialistes des aires protégées pour faireune présentation et permettre aux élèves de poser des questions surle fonctionnement des aires protégées.

Le fil d’Ariane :Les sens, vous connaissez ! Pourquoi ne pas en faire profiter les autres ?A l’extérieur de votre local, installer un fil d’Ariane : une corde surlaquelle vous suspendez des objets de la nature avec des texturesdifférentes. La corde est attachée de façon à faire un trajet dequelques mètres. A tous les mètres, les participants, les yeux bandésdécouvrent un objet de la nature : il est rugueux ou doux, dur ou mou,etc. Une découverte pour les doigts et une attraction pour tous !


Prends soin de ta planète !

La pollution

101

Sujet : La pollution

Pourquoi ce titre ?Notre planète est-elle enbonne santé ? Les activitéshumaines ont pollué l’air, l’eau,la terre, la mer. Laconsommation de produitsemballés est de plus en plusgrande et la production dedéchets est plus volumineuse.Plus on produit des déchets(toxiques ou non) moins laplanète est saine, plus elle estpolluée. Quelles sont lesconséquences de la pollutionsur l’environnement, sur notresanté ? Quels sont lessolutions possibles ? « Prendssoin de ta planète ! »sensibilise sur les impacts dela pollution, sur laresponsabilité de tous et traceles pistes possibles vers laprévention et la guérison.

PRENDS SOIN DE TA PLANETE ! – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur


La pollution. Les différents types de déchets. Les différents typesde pollution : la dégradation constante de la qualité des eaux etdes terres.


Rejet des eaux usées et des déchets dans la mer. Les effluentsindustriels. Les milieux marins près des grandes villes sontdésormais des zones mortes. Toutes formes de déchetsdomestiques sont rejetés : certains sont biodégradables d’autrespas. Ils sont emportés par le vent vers la mer et détruisent les

conditions de vie. Les animaux marins confondent les déchetsavec leur nourriture. Le même phénomène se déroule sur terre.

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’être hu-main :

Avant, la consommation était moins importante et donc lesdéchets produits moins nombreux. Il y a eu une augmentation dessachets plastiques, de l’emballage, des moteurs polluants, etc.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Règle des 3 R : réduire, réutiliser, recycler. Chacun peut contribuerau quotidien à maintenir un environnement plus propre, sain etproductif.



• Définitions• Origines et types des déchets • Biodégradable et non biodégradable • Causes et conséquences de la pollution• Produits les plus dangereux• Recyclage et réutilisation• Règles des « 3 R » • Durée de dégradation de chaque

catégorie de déchets

Etre capable de :• Nettoyer son quartier, la plage, la cour

de l’école• Trier les déchets• Recycler les déchets• Fabriquer un composteur• Utiliser un incinérateur• Utiliser une poubelle pour jeter un déchet• Encourager les autres à faire de même• Prendre conscience que chacun des

petits gestes compte • Refuser les sacs plastiques• Ramasser un déchet qui traine• S’opposer à la pollution d’une mare ou

d’une plage

• Respect• Solidarité• Responsabilité civique• Esprit critique et argumentation

102 Prends soin de ta planète / La pollution

Quand vous sentez une odeur bizarre, quand vousrepérez des tas d’immondices, Monsieur Zazoun’est pas loin.

Originaire d’une grande ville côtière, MonsieurZazou, sac poubelle, voit défiler chaque jour des tonnesde déchets : déchets domestiques, eaux usées,

déchets industriels, etc. Et pour lui, sac poubelle costaud et dodu, il al’impression d’être chaque jour plus grand et plus gros…

Les emballages des produits achetés au marché ou à la boutique, les sacsplastiques distribués dans les commerces, les restes de cuisine, le papier,le carton, le plastique, les piles et autres produits plus ou moins toxiquesviennent remplir le ventre de Monsieur Zazou. Ce qui chagrine MonsieurZazou, c’est qu’on l’abandonne n’importe où dans les rues, dans lesjardins publics, sur la plage, tout près de la population et aussi dans lamer.

Il est peut-être un sac poubelle rondelet et nauséabond, mais il aimeraitne pas participer à la pollution du monde ! Au cours des dernières années,il s’est baladé dans les villages, dans les villes, sur les fleuves en passantpar la mer et les airs. Il s’est laissé porter par le vent, par les eaux et parles courants. Là où il s’est arrêté, il a mis des dizaines d’années à sedécomposer en morceaux de plus en plus petits qui ont envahi la terre etla mer.

Tous ces morceaux de plastique sont avalés par les poissons et lesanimaux qui les confondent avec leur nourriture et les rendent malades.Monsieur Zazou a souvent entendu parler de tortues marines mortes pouravoir confondu des sachets plastiques avec des méduses ou encored’oiseaux et de dauphins étouffés par des déchets en plastique. Incapabled’être digéré par la terre, Monsieur Zazou sait que beaucoup de maladiesse développent à cause de lui.

Monsieur Zazou porte maintenant un message de prévention. Il a deschoses à dire sur ce qu’il a vu, senti et ressenti. Il sait qu’il est là pour

encore des dizaines d’années et il voudrait devenir plus qu’un simpledéchet et avoir une deuxième chance en étant réutilisé. Il veut tenter dechanger les choses, de transmettre ses découvertes. Il est conscient quela santé de l’environnement et celle des êtres vivants est en danger.

Monsieur Zazou fait appel à la professeure Tarta et ses élèves, Nina etAbdou, pour mieux comprendre la notion de pollution, pour connaître sesorigines et ses conséquences, les évolutions entre les comportementsd’hier et ceux d’aujourd’hui ainsi que découvrir les bons gestes pourdemain. (C.C. page 70 - 71)

Histoire : Zazou, pollueur reconverti !



Je suis Zazou, l’invité sac poubelle! Je veuxchanger des choses, faire de la prévention.

Tu veux bien m’aider ?Je suis (mes caractéristiques) : costaud, dodu, nauséabond,je suis un sac poubelle pratiquement indestructible et sourcede maladiesJ’aime (mes activités) : voyager, me laisser transporter et êtreréutiliséMes bonnes actions (ce que j’apporte) : je transporte unmessage de prévention, raconte mon histoire. Je veuxdevenir plus qu’un déchet.Mes constations (ce qui est détruit) : les déchets, dont lessacs poubelle, polluent la terre, la mer, les cours d’eau, l’air

et tuent les animaux.

Tous ensemble, découvrons ce qu’est lapollution et comment prendre soin de notre planèteNina, Abdou, Zazou et tous les enfants, au travail !

103Prends soin de ta planète / La pollution

Faire la collecte des différents déchets (à la maison, dans la cour de l’école,sur une plage…).

Faire 4 cercles au sol correspondant chacun à des origines diverses. Ecriresous chaque cercle l’origine : animale, végétale, minérale (pierre) et autre.Chacun leur tour, les élèves doivent présenter leur déchet au groupe, expliquerpourquoi ils l’ont choisi puis le placer dans le cercle qui correspond à sonorigine.

Une fois que tous les élèves ont placé leur déchet, on vérifie en groupe quel’on n’a pas commis d’erreur. On peut maintenant se demander cercle parcercle si les objets qui s’y trouvent peuvent être « digérés par la terre » ou non.Les élèves découvrent ainsi que les déchets d’origine animale, végétale etminérale sont biodégradables alors que les autres ne le sont pas. On peut réfléchir à l’origine des déchets et ce qu’ils impliquent dans notrefaçon de vivre. Lesquels sont plus favorables pour l’environnement et aucontraire lesquels resteront longtemps dans la nature et pourront intoxiquerles plantes, les animaux et même les êtres humains.



Activité «Découverte» – Biodégradable ou pas ?


Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître la pollution ! Associez les termes

à la bonne définition…

C’EST QUOI ? ASSOCIE CHAQUE TERME À LA BONNE DÉFINITION EN RELIANT PAR UN TRAIT:

Déchet séparer les déchets et les classer parcatégorie

Biodégradable objet ou matière rejeté car considérécomme inutilisable ou inconsommable

Produits dangereux action de récupérer et de réutiliser undéchet pour lui donner une nouvelle vie

Recyclage objet ou matière qui peut êtredécomposé naturellement, « mangé parla terre »

Tri produits chimiques, pétrole, huile

Je veux découvrir les différents types dedéchets et comprendre ce que signifie

biodégradable…

Activité «Découverte» : Biodégradable ou pas?

Explications :Les participants sélectionnent une dizaine de déchets. Les déchets doivent être dedifférentes origines : • Végétaux (branche, feuille, graine, paille…)• Animaux (os, plume, arrête de poisson…)• Reste de nourriture• Plastique• Métal• Verre• Et autres (pile électrique par exemple)Ils réfléchiront au temps mis par chaque déchet à se dégrader (à disparaîtrecomplètement). Ils peuvent aussi prendre des déchets et tenter de savoir depuiscombien de temps ils ont été jetés.

>>




Il y a deux grandes catégories de déchets :• les déchets biodégradables : d’origine animale ou végétale, ils se

décomposent seuls avec le temps, ils disparaissentcomplètement. La terre peut les « digérer ». Ils sont globalementinoffensifs pour l’environnement et peuvent même enrichir la terre.(ex. : arrêtes de poisson, branches d’arbres, épluchures de fruits,algues sèches, plumes d’oiseaux, os d’animaux…)

• les déchets non-biodégradables : d’origines diverses, certains nese décomposent pas ou se décomposent très lentement, certainsne disparaissent jamais. La terre ne peut pas les digérer. Ils posentde gros problèmes pour l’environnement. Ils polluent l’eau, la terre,la mer et l’air ; ils mettent en danger la survie de tous les êtresvivants. (ex. : sacs plastique, bouteille de verre, boîte de conservemétallique, pile électrique, sandale en plastique, …)

Les déchets abandonnés mettent plus ou moins de temps à êtredécomposés. Le fait de les enfouir accélère ce processus. Voir «tableau de temps de dégradation des déchets » à l’activité suivante.

Les choix que l’ont fait pendant nos achats au marché sontimportants et influent sur les déchets produits. Il faut donc savoirreconnaître la catégorie de l’objet acheté et de son emballage(biodégradable ou non) pour développer un comportement

d’acheteur responsable en essayant d’acheter le moins possiblede produits emballés avec du plastique par exemple ou en

refusant les sachets plastiques pour plutôt utiliser des paniers oudes sacs. A chaque fois que nous avons un déchet en main, avantde s’en débarrasser, questionnons-nous sur son origine, sur letemps qu’il mettra à se décomposer et sur les conséquences denotre geste pour la santé, la planète et les générations futures.

Quelle bonne idée ! Et j’ai déjà plusieursquestions à poser…Partons enquêter tous


Recherche : nous enquêtons ! 1Qu’est-ce que la pollution ?

Quels sont les types de déchets ? Etles types de pollution ? Et si nous enquêtions

pour en connaître davantage sur ce sujet ?

Qu’est-ce que lapollution ?

Dans votre quartier,qu’est-ce que vousvoyez sur le sol ?Est-ce propre ?

Quelle est l’origine de cequi recouvre le sol ?

D’où viennent lesdéchets retrouvés sur

le sol ?

Si des déchets sontlaissés sur le sol, est-cequ’ils vont disparaître ?

Combien de tempsmettent les déchets à

disparaître ?

Combien de temps lesobjets sont utilisés

avant de devenir desdéchets ?

Qu’est-ce qui estbiodégradable ?

Qu’est-ce qui n’estpas biodégradable ?

Quels sont les différentstypes de pollution ?

Qu’est-ce qui peutpolluer l’air ?

Qu’est-ce qui peutpolluer la terre ?

Qu’est-ce qui peutpolluer l’eau ?

Qu’est-ce qui peutpolluer la mer ?

Où vont les déchets quisont laissés au sol ?

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Questions pour animer notre enquête ! : « Pollution et déchets »


Qu’est-ce qui est biodégradable ? Qu’est-ce qui n’est pas biodégradable ?

Tout ce que la terre peut « digérer »• os, arrête, plumes• branches, feuilles• épluchures de fruits et légumes• papier, carton• débris végétaux

Tout ce qui n’a pas une origine naturelle• plastique• métal• verre• piles électriques• huiles, pétrole• produits chimiques• déchets biomédicaux


les plus rapidement « biodégradables » se dégradant de 12 mois à 10 ans se dégradant de 10 ans à 1000 ans

Papier : 2 semaines à 1 mois Mouchoir en papier : 3 mois Épluchures de fruit et légume : de 3 à 6 mois Papier journal : de 6 à 12 mois Boîte en carton : jusqu’à 5 mois Allumette : 6 mois

Filtre de cigarette : 1 à 5 ans Papier de bonbon : 5 ans Chewing-gum : 5 ans Huile de vidange : 5 à 10 ans

Canette en aluminium : de 10 à 100 ans Bouteille en plastique : 100 à 1000 ans Pneu en caoutchouc : 100 ans Briquet plastique : 100 ansPlanche en bois (peinte) : 13 à 15 ans Boîte de conserve : 50 ans Récipient en polystyrène : 50 ans Objet en polystyrène : 80 ans Pile électrique : 200 ans Couche jetable : 400 à 450 ans Sac en plastique : 450 ans Filet de pêche en nylon (monofilament): 600 ans

Verre : durée indéterminée

AIR TERRE EAU DOUCE MER• Gaz d’échappement de

voitures, avions et bateaux• Fumée• Fumée du tabac• Gaz irritants et cancérigènes

issus des produits chimiques.

• matières plastiques• piles électriques• produits chimiques• verre• métal

• pesticides et engrais • rejets ménagers• eaux usées (égouts)• produits chimiques• déchets solides (plastiques, métal,

verre, piles électriques…)

• pétrole et huiles (marées noires et rejetd'hydrocarbures des bateaux)

• eaux usées (égouts)• produits chimiques• déchets solides (plastiques, métal, verre, …)

Durée de vie des déchets…

Les déchets sont emportés par les vents, par la pluie, par les rivières et tout va à la mer.

Les différents types de pollutions :


Jeu d’association :D’un côté, les types de pollution (pollution de l’air, de l’eau, dela mer et de la terre), de l’autre les déchets qui polluent.

Comment jouer ?

Pour un ou plusieurs joueurs. Le but du jeu est d’associerles déchets à l’élément qu’ils polluent.

Les élèves dessinent des représentations de l’eau, dela terre, de la mer et de l’air.

Les élèves énumèrent et dessinent différents typesde déchets et des choses qui polluent

Les élèves associent les types de déchets avec l’élémentnaturel qu’ils affectent. (ex. : le gaz pollue l’air, les eauxusées polluent l’eau, le plastique pollue la terre…)

Affichage au mur des associations de dessins etvalidation par le groupe.

Quels sont les différentstypes de pollution ? Quels

déchets créent ces pollutions ?

Activité «Exploration» : Air, Terre, Mer, Eau !

Activité « Exploration » : Air, Terre, Mer, Eau !


Types de pollution Déchets et sources de pollution (quelques exemples)

Pollution de l’air

Gaz d’échappement des camions, voitures, motos, avions et bateauxFumée des groupes électrogènes et tout autre moteurFumée des cigarettesFumée et gaz toxiques (par exemple quand on brûle du plastique)Fumées des usines

Pollution de l’eau

Produits utilisés en agriculture (engrais, insecticide)Déchets ménagers (poubelles de la maison)Eaux usées (égouts)Pétrole et huile

Pollution de la mer

Pétrole et huileHuiles et carburants utilisés pour les bateauxEaux usées (égouts)Déchets ménagers (poubelles de la maison)

Pollution de la terre

Piles électriquesSacs plastiquesPapier / cartonMétalVerre

Recherche : nous enquêtons ! 2Quelles sont les conséquences de la pollution ?


Nous jouons les détectives…Notre mission : découvrir les

conséquences de la pollution !


Les animaux sauvages susceptibles d’être malades àcause de la pollution : baleines, tortues, oiseaux,poissons. Ex. : ils mangent des morceaux de plastiquessans le savoir et tombent malades (cela peut formercomme un bouchon dans leurs intestins et provoquer leurmort). En 2010, des scientifiques ont retrouvé plus de 250 kgde plastique dans le ventre d’une baleine retrouvée morte surune plage. Les tortues marines mangent parfois les sachetsplastiques qu’elles confondent avec des méduses. Lesoiseaux peuvent aussi confondre leur nourriture avec desdéchets plastiques et tomber malade ou mourir à cause despoisons qu’ils peuvent avaler.

Les produits chimiques (pétrole, produits chimiques agricoles, huiles devidange, produits hautement toxiques), tout comme le sel, le sucre, le laitpeuvent se dissoudre dans l’eau et devenir invisibles. Ainsi, sans nous enrendre compte, on peut boire de l’eau polluée et ensuite tomber malade. Sion laisse trainer les déchets, ils finiront un jour ou l’autre par polluer l’eaudes puits que nous buvons.

Questions pour animer notre enquête ! :« Conséquences de la pollution »

La pollution attaquequi ? Attaque quoi ?

Vous ou un de vosproches, avez-vous

déjà eu une maladie àcause à la pollution ?

Quelles sont lesmaladies que lesdéchets peuvent

provoquer ?

Est-ce que vousvous êtes déjà

blessés à cause desdéchets ?

Qu’est-ce qui peutarriver si nous

buvons de l’eaupolluée ?

Qu’est-ce qui peutse développer dansles eaux stagnantes

ou dans lesdéchets ?

Quelles sont lesconséquences de la

pollution de l’air, de laterre et de l’eau sur

notre santé ?

Avez-vous déjà vudes animaux

sauvages maladesou morts à cause de

la pollution ?Lesquels ?

Est-ce que leschèvres ou les

moutons peuventtomber malades en

mangeant desdéchets ?

Saviez-vous que lesanimaux sauvages

confondent parfois lesdéchets avec leur

nourriture ?

Si le sol est couvertde déchets et desacs plastiques,

est-ce que l’eau depluie peut s’infiltrer

dans le sol ?

Quelles sont lespollutions invisibles ?


Informations théoriques :La pollution provoque les maladies suivantes : malaria, choléra,tétanos, asthme, allergie, intoxication alimentaire. Pour plusd’informations, contacter le centre de santé.

Les animaux domestiques peuvent être affectés par la pollution :consommation de plastique, eaux usées, rejets industriels. Ilspeuvent s’étouffer ou s’intoxiquer et en mourir.

Section : Des infos

Et si on analysait nos achats et essayait demodifier nos mauvaises habitudes ? Si on

réduisait notre production de déchets et que l’onapprenait à trier ? C’est un beau défi !

Bougeons un peu ! – Les déchets, au régime !

>>

Explications :Les participants font la récolte de déchets domestiques (des déchetsde la classe ou de la maison). De préférence des déchets dont ilsconnaissent l’origine (pourquoi ils les ont achetés ?). Ils analysent lesdéchets recueillis pour connaître leur utilisation (indispensable ou non).Ils s’interrogent sur les alternatives d’achat et sur leur productionpersonnelle de déchets. Tri des déchets et réutilisation.

Sélectionner des déchets à la maison ou dans la classe. Lesmettre dans un carton ou une bassine pour pouvoir les exposer.

Jouer à la Course aux déchets*. C’est l’apprentissage du tri desdéchets.

Discussion - essayer de découvrir ce que peuvent devenir lesdéchets : comment les réutiliser ? leur donner une autre vie ?

Réfléchir sur la possibilité de choisir des emballages ou desproduits moins polluants. En discuter aussi à la maison avec sesparents et ses amis.

Prendre conscience de la diversité et de la quantité de déchets quechacun produit. Que pouvons-nous faire ?

Observer les différents déchets et/ou l’emballage utilisé pourchacun des produits. Classer par types de déchets (végétaux,animaux, ou autres. Voir « activité découverte ») et distinguer lesplus polluants (biodégradable ou non et le temps de dégradation).

Identifier chaque déchet, son origine et son utilité.

Classer les déchets par ordre d’importance et d’utilité desproduits qu’ils contenaient. Du plus important pour monalimentation ou mon bien-être au moins important.

Bougeons un peu ! : Les déchets, au régime !

>>Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Préparer une sélection de déchets englobant les principales

catégories (papier/carton, plastique, verre, métal, piles)• Pour la course aux déchets faire une copie des images ou dessiner

les images et titres. Préparer un contenant (carton ou panier) pourles images des déchets et 6 bacs de tri. Proposition : au lieu demettre des bacs identifiés pour le tri, proposer à 6 enfants de tenirles feuilles représentant les 6 catégories afin de réceptionner lesimages apportées par leurs camarades. Le jeu peut se répéterplusieurs fois et peut se réaliser avec de vrais déchets.

• Au sujet des emballages des produits, chercher à faire réfléchir lesenfants sur les alternatives les moins polluantes. Exemples : il estmoins polluant d’acheter une boîte métallique de café que de seprocurer des petits emballages individuels en plastique. Il est moinspolluant d’acheter une bouteille d’eau en plastique que des sachetsd’eau individuels que l’on jettera par terre une fois l’eau bue alorsque l’on peut réutiliser la bouteille. Il vaut mieux aller au marché ou àla boutique avec son panier et refuser ainsi le sac en plastique. Pouracheter la farine, le riz, le lait en poudre, l’huile, il est moins polluantd’apporter son bocal, sa boîte ou sa bouteille à remplir par lecommerçant.

• Pour approfondir l’étape sur la réutilisation, proposer aux élèvesd’observer et de questionner sur la réutilisation des déchets dans leurquartier. Exemples : bouteilles de plastique réutilisées pour l’huile, les jus.Boîtes métalliques et objet en verre réutilisés pour conserver des denrées.


*Course aux déchets :

Comment jouons-nous ?L’objectif de l’activité est d’apprendre à reconnaître et à trier les déchets. Pour ce faire,vous utilisez les titres et images du « tableau de tri ».A une extrémité de l’espace de jeu (classe ou cour de l’école), dans un carton ou panier,toutes les images de déchets sont rassemblées. Chaque image est individuelle. A l’autreextrémité, les « bacs de tri » : 6 bassines ou espaces dessinés sur le sol, identifiés parles titres (papier, métal, verre, plastique, produits toxiques, déchets d’origine animale ouvégétale). Les participants doivent tirer une image de déchet du carton/panier etaller le porter dans le bon bac de tri à l’autre extrémité de l’espace de jeu. A la fin, on vérifie si les enfants ont fait les bons choix.

Le jeu se joue en deux groupes d’enfants minimum pendant un temps limité aucours duquel ils devront trier un maximum de déchets. Il s’agit d’un jeu de rapidité,comme une course à relais mais c’est aussi une activité d’apprentissage. Une foisle temps écoulé, on vérifie si la distribution des déchets par bac de tri est correcte.


Explications :Le recyclage, c’est important pour la santé de notre environnement et ça peut être amusant !Fabrication d’instruments de musique à partir de déchets récupérés : bocaux de verre,boîtes de carton, boîtes de métal, pots et bouteilles de plastiques, sacs de plastique.

Récupérer des bocaux de verre (six à huit), ils deviendront un carillon. Récupérerdes bouteilles de plastiques de différents formats, elles deviendront des maracasou des flûtes. Récupérer des boîtes de métal, elles deviendront des tambours oudes triangles. Récupérer des boîtes de carton, elles deviendront des guitares oudes balafons.N’utiliser que des matières recyclées. Bien les nettoyer avant l’utilisation.Explications pour la fabrication :Pour le carillon : remplir les différents bocaux de verre avec des niveaux d’eaudifférents. Aligner les bocaux par ordre de niveau d’eau. En tapant légèrementdessus avec un bout de métal ou de bois récupéré, vous obtenez des sonsdifférents (du plus aigu au plus grave). Pour faire joli, vous pouvez colorer l’eau.Pour les maracas et les flûtes : remplir les différentes bouteilles en plastique dematières différentes (sable, cailloux, bouts de coquillage, etc.). Refermer le bouchonet secouer. Flûtes : poser la bouche près du goulot de la bouteille et souffler. Mettrede l’eau dans la bouteille et le son change. Peut se faire de préférence avec despetites bouteilles.Pour les tambours ou les triangles : des boîtes en métal de différentes taillesémettent des sons différents en les tapant du côté plein. Pour le triangle, plier unbout de métal en forme de triangle. Tenir d’une main et taper doucement un autrebout de métal sur le triangle.Pour les guitares : les boîtes de carton doivent être assez petites et avoir leurcouvercle (six côtés fermés). Prendre un côté et faire un trou d’environ 8 cm dediamètre. Mettre 6 élastiques (ou lanières de sacs plastiques ou de chambres à air)autour de la boîte de sorte qu’ils passent au-dessus du trou. Tirer les élastiquespour obtenir des sons.

D’autres instruments peuvent être imaginés et fabriqués par les enfants.Décorer les différents instruments avec des matières récupérées seulement ! Papierjournal, lanières ou petits morceaux de sacs plastiques de différentes couleurs,canettes de boisson gazeuse, etc.Faire un orchestre et présenter devant la classe et les autres enfants de l’école.Inventer une chanson sur le tri et la réutilisation des déchets. Les actions apportent les discussions ! C’est le moment de discuter de laréutilisation des déchets et aussi des déchets qu’il n’est pas possible de réutiliser.Qu’en fait-on ?

Intitulé des bacs de tri PAPIER METAL VERRE

Images des déchets àreproduire

Intitulé des bacs de tri PLASTIQUEPRODUITSTOXIQUES

DÉCHETSORGANIQUES

Images des déchets àreproduire

Tableau de tri

La plupart des produits en eux-mêmes ne sont pas polluants,c’est la façon dont on les jette qui provoque la pollution del’environnement. On peut même considérer que plusieursd’entre eux sont utiles s’ils sont bien réutilisés ou recyclés d’oùl’importance du tri. Exemples : les restes de cuisine peuventnourrir les animaux (poules, cochons et animaux domestiques)et la terre (en faisant du compost), tous les contenants de verre,de plastique ou de métal peuvent être réutilisés (à conditionqu’ils n’aient pas contenu de produits toxiques – pesticides,détergent, essence – et qu’on les nettoie bien avant de lesréutiliser).

Activité pratique – Recyclage musical

Je cherche depuis longtemps uneidée originale pour apprendre à

réutiliser, à recycler !!!

Et si on faisait un recyclagemusical !!! C’est créatif,amusant et instructif !!!

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Recyclage Musical !


Déchets Que faire avec ? Comment s’en débarrasser ?Epluchures delégumes et de fruits

• On peut les donner à manger aux animaux domestiques• On peut faire du compost (un peu comme le fumier) pour enrichir la terre On peut les enterrer

Restes de nourriture (os de viande,arrêtes de poisson)Feuilles etbranches d’arbres

Sachets etbouteilles plastiques

• On peut les réutiliser lorsque l’on va acheter des choses• On peut les recycler en fabriquant de nouveaux objets avec : sacs en tresses de plastiques,

nattes, poupées• On peut les faire fondre (en les faisant bouillir avec de l’eau et du sable) pour fabriquer des

pavés, des seaux…• On peut remplir les bouteilles de sable et s’en servir pour construire des murs ou des maisons

On peut toujours les brûler dansun incinérateur (fût métallique parexemple) ou une fosse même sicela produit des fumées toxiques

Boîtes de conservemétalliques

• On peut les réutiliser pour conserver des choses• On peut trier les objets métalliques, les garder pour les donner ou les vendre aux personnes

qui les réutilisent • On peut les réutiliser comme instrument de mesure• On peut les recycler (en les faisant fondre) pour fabriquer d’autres objets métalliques :

casseroles, malles, mallettes, plateaux, jouets, …

Le métal va rouiller avec letemps… il est difficile de s’endébarrasser ; on peut toujours lesenterrer même si cela n’est pasidéal

Bouteilles de verre

• On peut les réutiliser pour conserver l’eau, les jus de fruits, l’huile, les arachides, …(N.B. Acheter de préférence des jus de fruits locaux plutôt que des boissons importées)• On peut utiliser les bouteilles dans la construction (mur, bordure de jardin)• On peut les casser en poudre et les réutiliser comme matériel de construction ou comme

matière première pour fabriquer de nouvelles bouteilles (dans les usines)

Lorsqu’elles sont cassées, onpeut toujours les enterrer.

Piles électriques

• Ne jamais les jeter par terre et dans l’eau parce qu’elles contiennent des produits très toxiquesqui peuvent tuer les plantes et les animaux et polluer l’eau que nous buvons

• Essayer d’utiliser des piles rechargeables, des lampes électriques à dynamo, ou des systèmessolaires

• Interpeller les autorités et les producteurs de piles pour recycler ces produits très polluants

La seule solution est de lesstocker dans une boîte puis de lesfaire traiter par les entreprises

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Les mots pour le tri, la destruction, le recyclage :• composter : produire de l’engrais végétal en récupérant les déchets organiques (provenant des plantes et des animaux)• incinérer: réduire en cendres, brûler les déchets• enterrer : enfouir les déchets dans la terre (seulement les déchets qui ne sont pas toxiques)• réutiliser : se servir d’un déchet pour quelque chose d’utile • recycler : récupérer les déchets, les transformer et les utiliser pour d’autres fins

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Le thème : La pollution dans mon quartier ou mon village (est-il propre ?)




nous faire Nina ?


Les comportements ethabitudes de la population:...................................................................................

...................................................................................

Ce qu’en pensent les gensrencontrés :...................................................................................

...................................................................................

Ce que le gouvernement met enplace (traitement des eaux,gestion des déchets, etc.) :.....................................................................................

.....................................................................................

Quelles sont les initiativesindividuelles ou collectives:

.....................................................................................

.....................................................................................


Les infos près de chez moi, j’enquête !

Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre dedifférentes personnes pour les interroger (habitants, commerçants,éboueurs, représentants de l’Etat, etc.).Objectifs :• Découvrir comment la population gère ses déchets• Découvrir les risques liés à la santé des humains et des animaux• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à faire au quotidien

Pistes de questionsComment les déchets sont gérés à la maison ? Dans les maisons voisines? Est-ce que je jette les déchets à la poubelle ? Que font les gens deleurs déchets ? Existe-t-il des systèmes de traitement des déchets ? Quedeviennent nos déchets ? Existe-t-il des systèmes de traitement deseaux usées ? Est-ce que l’eau est potable ? Quels sont les transportsutilisés ? Où sont acheminés les déchets ? Y-a-t-il déjà eu des maladiesdues aux déchets et à la pollution ? Est-ce que l’on réutilise les déchets? Y-a-t-il une usine qui produit des déchets ? …

Action : Une école propre

Explications :

Comment garder notre école propre ? Les élèves doivent adopterdes comportements citoyens, les suivre, les contrôler afin de fairedes gestes concrets pour diminuer la pollution.

Repérer et analyser différentes pratiques dans l’école : lesbons comportements, les comportements à améliorer, leshabitudes, ce qui pourrait être fait, etc.

Proposer différentes solutions à mettre en place : recyclage,installation de poubelles, messages de prévention, etc. Fairele choix d’une ou deux solutions.

Mettre en place ce pour quoi les participants se sont engagés.Faire un suivi auprès de l’école et des participants. Faire lecontrôle. S’assurer que les comportements s’inscrivent dansla durée.

Action : Une école propre

Section : Action

Je voudrais comprendre les étapes du triMme Tarta !

A l’école, nous faisons attention à l’environnement !Pour cela, nous allons mettre en pratique certaines

informations recueillies, nous organiser et nousengager à respecter de nouvelles règles !

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Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Faire une liste des différentes pratiques du milieu (dans l’école

et jusqu’au quartier) afin de nourrir les discussions des élèves.• Faciliter la mise en place du geste citoyen (solution) que les

élèves choisissent. Proposer de nommer un groupe d’enfantsqui sera chargé d’encourager les autres et de veiller au respectdes règles établies.

Et chez moi ?

THÈME : « QUELS SONT LES COMPORTEMENTS QUE MA FAMILLE ET MOI POUVONSADOPTER POUR AMÉLIORER NOTRE QUALITÉ DE VIE ET RENDRE NOTRE QUARTIERPLUS PROPRE ?»Voici des pistes de réflexion :• Partager les informations et les idées avec notre famille et nos

amis• Utiliser des poubelles pour les déchets• Choisir des produits locaux avec un minimum d’emballage• Utiliser un sac de course ou un panier (toujours lemême)• Faire du compost pour valoriser les déchets organiques• Délimiter des zones précises pour les latrines• Encourager notre entourage à faire des gestes citoyens

et à ne plus jeter ses déchets n’ importe où



Comment améliorer notrequalité de vie ?

Questions QUIZZ pour Zazou

Qu’est-ce qu’undéchet ?

Qu’est-ce qu’undéchet

biodégradable?Donnez des exemples

Donnez des exemplesde déchets ?

Qu’est-ce qu’un déchetnon-biodégradable ?Donnez des exemples

Qu’est-ce qui provoquela pollution ?

Quelles sont lesconséquences

de la pollution sur leshommes ?

Quels sont lesdifférents types de

pollution ?

Quels sont les déchetsque l’on peut enterrer ?

Quels sont les déchetsque l’on peut recycler ?

Quels sont les déchetsque l’on peut réutiliser ?

Face aux déchets, quefaut-il faire ?

Qu’est-ce que le tri ? Comment détruire lesdéchets ?

Quelles sont lesconséquences de la

pollution sur lesanimaux ?

Qu’est ce que lerecyclage ?


Zazou, les questionsQuizz te permettent d’évoluer surl’arbre d’apprentissage. A toi de

jouer !!!

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Les projets proposés sont des activités qui ajoutent un petit plus au thème. Ils permettent aux enfants de découvrir et de participer. Les projets peuvent être réalisés avant, pendant ou après la découverte du thème.

Activités manuelles: Récupération de déchets et fabrication d’objetsPhotophore avec les bocaux de verre (pour protéger les bougies du vent)Matériel : un bocal de verre, de la peinture, une bougie.Réalisation : Peindre le bocal ou y coller des choses récupérées (coquillages, papiers, tissus, etc.), déposer la bougie au fond du bocal et allumer !

Pots à crayons pour le rangement de l’école avec les boîtes en métalMatériel : boîtes de métal avec un fond, éléments récupérés (papier, cartons, images de magazines, tissues, coquillages, herbes, etc.), colle,ciseau Réalisation : nettoyer la boîte de métal, décorer la boîte, y ranger les crayons ou autres objets.

Fabrication d’un « bombolon » avec les grands contenants de plastiqueMatériel : bouteille en plastique, papier journal, ciseau ou cutter, colle blanche (peut être fabriqué avec de la farine et de l’eau), deux bouts debois pour les baguettesRéalisation : Découper une fente rectangulaire au milieu de la bouteille. Découper des bandes de papier journal que vous collez (avec la colleblanche) sur la bouteille. Recouvrir entièrement sauf la fente. Laisser sécher. Peindre et décorer au choix. Décorer les deux baguettes.

Jeux de dames avec des bouchons pour les pièces et un carton pour le plateauMatériel : bouchons de toutes sortes (2 types différents), carton récupéré, éléments pour dessiner le plateau de jeuRéalisation : les bouchons deviennent les pièces du jeu. Il doit y avoir un nombre égal pour chaque joueur. Le carton sert à l’élaboration du plateau de jeu. Pour délimiter les cases, peindre ou collerdes bouts de papier ou de brindilles récupérés.

Jeux de quilles avec les bouteilles d’eauMatériel : 5 bouteilles de plastiques vides, papier de couleur ou sacs plastiques de couleur, sable ou petits cailloux, une balleRéalisation : Remplir chaque bouteille de sable ou de petits cailloux. Refermer la bouteille. Décorer chaque bouteille avec des papiers de couleurs récupérés (magazine, journaux, etc.) ou avec des sacs plastiques. Fabriquer une balle avec un petit sac plastique rempli de sable que vous modelez pour obtenir une balle. Placer les quilles, lancer les balleschacun son tour et amusez-vous à les faire tomber. Celui qui fait tomber le plus de quilles a gagné !!!Une variante du jeu peut être effectuée avec une pyramide de boîtes de conserve ou de canettes. Le joueur lance la balle pour essayer de fairetomber le maximum de boîtes : c’est le « chamboule-tout » !!


Fabrication de parachutes avec des sacs de plastiquesMatériel : sacs plastiques de toutes les tailles, ficelle (bout de ficelle ou detissus), ciseau, poids à suspendre au parachute (un objet, un petit caillou,un jouet, etc.)Réalisation : Découper un carré dans un sac plastique. Plus le carré estgrand et plus le poids peut être lourd. Attacher une ficelle à chaque coin(donc 4 ficelles de la même longueur). Relier les 4 bouts libres de ficelleau poids et attacher. Uniquement à l’extérieur, plier le parachute et lancerle en l’air le plus haut possible.

Fabrication d’un cerf-volantMatériel : deux baguettes en bois léger (bambou ou raphia idéalement),des sacs plastiques, de la colle et du filRéalisation : Faire une croix avec une baguette longue et une baguettecourte. Associer les deux baguettes à l’aide d’un bout de ficelle en plaçantla baguette courte au tiers de la baguette longue. Découper un morceaude plastique solide qui couvre la croix et relie les quatre coins. Coller leplastique à la croix de baguettes. Fabriquer la queue du cerf-volant avecun bout de ficelle de un à deux mètres auquel on aura attaché despapillons en plastique tous les 20 centimètres et attacher à la partie la pluslongue de la croix. Accrocher la longue ficelle au croisement des deuxbaguettes. Pour lancer le cerf-volant, aller dans un endroit dégagé où il ya du vent. Le lancer face au vent en tirant par à-coups sur la ficelle et lelaisser prendre de la hauteur !

Fabrication d’un composteur : Projet sur 3 mois ! Peut se lier avec un projetde jardin potager !Le compost, appelé aussi «or brun», est l'ingrédient magique d'un bonjardinage. Il fournit les nutriments qui servent à enrichir le sol et à le fertiliser.Il maintient l'humidité et l'aération du sol, en retenant l'eau. Le compost estla meilleure manière de valoriser les déchets organiques ; c'est-à-dire lesdéchets issus des plantes et des animaux (épluchures, restes de cuisine…).

Les ingrédients du compost : les matières organiques (paille, herbecoupée, déchets organiques de cuisine, mauvaises herbes, plantes,feuilles, fumier, cendre de bois, os d'animaux, arêtes de poissons, plumes,morceaux de cuir ou de papier, terre).

Conteneurs à compost : une fosse creusée dans le sol(1 mètre x 1 mètre sur 40-50 cm de profondeur), unevieille bassine ou un grand sac en plastique résistant,avec des trous d'aération. Il est important de maintenirsa «cuisson», en le gardant humide et en l'aérant.

Fabrication du compost : une couche de bâtons au fond, ensuite, descouches d'herbe, de feuilles, de fumier et de terre. Mélanger les matièreshumides et les matières sèches, et alterner le vert (encore humide) et lemarron (déjà sec). Couper les grosses feuilles en morceaux. Ajouter unedernière couche de terre, faire un trou au milieu pour laisser entrer l'air,arroser le tas et le couvrir avec de l'herbe ou une toile pour maintenirl'humidité. Au bout de cinq jours environ, le tas commence à chauffer sousl'action des bactéries qui le décomposent. Maintenir l'humidité ducompost en arrosant de temps en temps. Le retourner après environ sixsemaines en maintenant toujours l'humidité. Le tourner de nouveau aprèsquelques semaines et ainsi de suite jusqu’à environ trois mois. Tester :s'il est sombre, friable, léger et humide, il est prêt à l'emploi.

Utilisation du compost : étaler sur le sol avant de planter et en ajouter unpeu tous les 15 jours autour des plantes en croissance.

Concours de la maison la plus propre : Nommer un comité d’élection. Toutes les familles désirant s’inscriremanifestent leur intérêt. Le comité circule dans les différentes maisons afinde nommer la maison la plus propre et saine pour l’environnement. Lecomité peut aussi décerner des mentions pour de belles initiatives, debons comportements. Faites paraître les résultats !

Visiter un atelier de forgeron et de recyclage du métal et de l’aluminiumSe renseigner s’il y en a près de chez nous : c’est une bonne manière dedécouvrir concrètement ce que c’est que le recyclage

Nettoyage d’un lieu public (école, quartier, plage, etc.) Impliquer les participants, mais aussi les parents des élèves et autresmembres de la communauté. Essayer d’en faire un rendez-vous annuel !


Le changementclimatique

Attention ça va chauffer !

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Sujet : Leschangementsclimatiques

Pourquoi ce titre ? Notre planète est touchée par unphénomène inquiétant : leréchauffement climatique. Leschangements climatiques sont lesconséquences de phénomènesnaturels mais surtout del’accroissement des activitéshumaines. Les changements duclimat sont dus à la modificationde la composition del’atmosphère (couche de gazautour de la planète) qui estbouleversée par les rejets dansl’atmosphère de gaz et de fuméedes usines, des feux de forêts etde tous les véhicules à moteur.L’accumulation de ces gaz (dontle gaz carbonique issu de toutecombustion) dans l’atmosphère atendance à piéger les rayons dusoleil et donc à provoquerl’augmentation de la températureà la surface de la terre. Quellessont les conséquences de ceschangements ? Quels sont lesgestes à faire aujourd’hui pourtenter d’améliorer ce phénomène ?« Attention ça va chauffer ! »explique les différentes évolutionset leurs causes, sensibilise sur lesdifférents impacts, ainsi que surles rôles et responsabilités dechacun d’entre nous et lesinitiatives à entreprendre pours’adapter aux changementsclimatiques ou pour atténuer seseffets.

ATTENTION ÇA VA CHAUFFER ! – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur


Les évolutions du climat : modifications des quantités de pluies(répartition différente dans le temps et dans l’espace),augmentation du niveau de la mer (due à la fonte des glaces etde la banquise aux pôles nord et sud mais aussi à la dilation del’eau due à la chaleur), augmentation des températures.

2. Pourquoi ça existe ? Les causes et conséquencespositives et négatives, les effets, les risques :

Les changements climatiques sont la conséquence des activitéshumaines en pleine expansion économique partout dans lemonde : principalement les émissions de gaz (dont le gazcarbonique) par les usines, les moyens de transports et lesgroupes électrogènes (à chaque fois que l’on brûle du pétrole, ducarburant, du bois ou du charbon) et la déforestation qui diminuela capacité naturelle des forêts et de la végétation à absorber cesgaz présents dans l’air. Ainsi nous observons des phénomènes

extrêmes : sécheresse, désertification, inondations, disparitiond’espèces animales et végétales, montée du niveau des mers,acidification des océans.


Il y a plus d’humains sur la planète qui utilisent beaucoup plusd’énergie, plus d’industries et de transports qui rejettent des gaz,donc plus de pollution. Il y a aussi moins de forêts : 13 millionsd’hectares de forêts sont coupés chaque année au niveaumondial ; la planète perd environ 200 km2 de forêt par jour.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Encourager l’économie d’énergie (pétrole, gaz, bois), promouvoirles énergies renouvelables (eau, soleil, vent, bois), éviter deconstruire en bord de mer (pour se protéger de l’élévation duniveau de la mer), protéger les forêts et planter des arbres.



• Le climat et son évolution• Les divers types de climats• Les causes du changement climatique• Les effets du changement climatique

sur l’environnement naturel et humain• Les moyens de lutte contre les effets

des changements climatiques

Etre capable de :

• Relever la température• Mesurer la pluviométrie• Planter et entretenir des arbres• Jouer un rôle dans une pièce de

théâtre pour sensibiliser sur lechangement climatique

Respecter :• sens de l’économie d’eau,

d’électricité, de bois,• solidarité envers les autres peuples,

les autres êtres vivants et lesgénérations futures,

• responsabilité citoyenne, individuelleet collective face au changementclimatique

117Attention ça va chauffer ! / Le changement climatique

Quand c’est la nuit pour les uns, quelque part, versl’est ou vers l’ouest, c’est le jour pour d’autres.Monsieur Sol ne prend jamais de repos. Il nouspermet même de voir la lune au milieu du ciel plongé

dans l’ombre. Mais, Monsieur Sol ne prend pas lamême place selon la situation géographique du pays : il

est plus fort et plus chaud en Afrique qu’en Europe. Il lui arrivemême de s’absenter plusieurs semaines par an près des pôles.

Les plantes ont besoin de l’énergie du soleil pour pousser. Tout le mondeaime le soleil qui nous réchauffe. A nous aussi il nous donne de l’énergieet sans lui la vie ne serait pas possible.

En général, les rayons de Monsieur Sol sont très appréciés. Ils sont unesource d’énergie fabuleuse. Sans lui les hommes et les animaux finiraientpar mourir de froid et la nuit permanente empêcheraient les plantes depousser. Mais de nos jours il se passe un phénomène étrange. A cause dela pollution provoquée par les activités humaines (fumées des usines, gazd’échappement des véhicules et déforestation) l’air emprisonne les rayonsde Monsieur Sol et il fait de plus en plus chaud sur la terre.

Ce n’est pas seulement la température qui augmente mais c’est tout notreclimat qui change. Dans certaines régions il y a de moins en moins depluies, ou alors elles n’arrivent plus au bon moment pour les cultures, dansd’autres endroits ce sont les tempêtes qui deviennent plus fréquentes. Ona l’impression que les saisons sont déréglées et que l’homme ne peut rienfaire face à la sécheresse ou aux inondations. C’est aussi le niveau de lamer qui augmente dû à la fonte des glaces au niveau du pôle nord et dupôle sud mais aussi parce que, en se réchauffant, le volume de l’eau sedilate… un peu comme si la mer allait déborder et emporter les maisonsconstruites trop près de la plage.

Monsieur Sol est désolé par cette situation. Son but n’est pas desurchauffer la planète !!! Il cherche alors des pistes pour mieux comprendrele phénomène. Il voudrait pouvoir changer les choses et éviter lescatastrophes que prédisent les hommes de science.

Pour ce faire, il se souvient de sa vieille amie tortue, Madame Tarta. Ildécide donc de prendre contact avec elle et ses deux élèves, Nina etAbdou, pour comprendre, un peu mieux, ce qui se passe. Monsieur Solveut des informations sur le climat, il veut comprendre pourquoi etcomment les hommes sont arrivés à changer le climat et savoir commentnous pourrions tous ensemble trouver des solutions à ce problème. Ilaimerait connaître et partager avec les enfants les gestes à faire pour unavenir ensoleillé☺. (C.C. page 75-76)

Histoire : Monsieur Sol, seul et unique



Je suis Monsieur Sol, l’invité Soleil! Je veux trouver dessolutions aux changements climatiques. Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : le soleil, je ne prends jamais de repos, jen’ai pas la même intensité selon la situation géographiqueJ’aime (mes activités) : permettre aux plantes de grandir, aux hommes dese réchauffer et voir clairMes bonnes actions (ce que j’apporte) : mes rayons sont une sourced’énergie fabuleuseMes constatations (ce qui est détruit) : la pollution provoquée par lesactivités humaines s’accumule dans l’atmosphère et emprisonne mes

rayons ; il fait de plus en plus chaud sur la terre, le climat change.

Tous ensemble, découvrons lechangement climatique ! Nina, Abdou,

Monsieur Sol et tous les enfants, au travail !

118 Attention ça va chauffer ! / Le changement climatique



Activité «Découverte» – Les éléments du climat


Un défi de vocabulaire pourmieux connaître le changement

climatique! Associez les termes àla bonne définition…


Climat Gaz produit lorsque l’on brûle quelque chose : pétrole,essence, bois, charbon, papier, carton…

Changements climatiques Phénomène climatique se traduisant par une fortediminution des pluies

Gaz carbonique Couche d’air qui entoure la Terre et où apparaissent lesnuages, la pluie

Atmosphère Evolution due à l’augmentation de la température modifiantles saisons et le rythme des pluies

Sécheresse Défini par le rythme des saisons, les quantités de pluies etles températures

Découvrons les mots pour parler duclimat et les instruments de mesure des

éléments climatiques !

Activité «Découverte»: Les éléments du climat

Explications :

Les élèves doivent déterminer ce qu’est le climat et quels sont les mots pour parler duclimat. Ils découvrent les instruments pour la mesure de quelques élémentsmétéorologiques. Expérimentation. Présentation météo.

Discussion - comment mesure-t-on le climat ? Quels sont les mots pour parler duclimat ? (température, humidité, pluie, vent, ensoleillement, saison, nuage, etc.)

Dessiner les différents éléments du climat.

Quels sont les instruments qui permettent de mesurer ces éléments ? Si vous yavez accès, apprenez à les utiliser.

En petits groupes, préparer un bulletin météorologique.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Cette activité débute par une discussion

en groupe. Les enfants doivents’interroger, ouvrir le dictionnaire,questionner, découvrir les mots pour parlerdu climat, etc. Ecrire au tableau les idéesévoquées par les élèves. A chacun deséléments est lié un instrument de calcul. Enfaire la découverte.


Recherche : nous enquêtons ! 1connaître son climat


Quelle bonne idée ! Et j’ai déjà plusieursquestions à poser sur le climat de ma région, les

saisons, la diversité des climats… Partons enquêtertous ensemble ou en petits groupes !

Questions pour animer notre enquête ! : « Connaître son climat »

Quel temps fait-ilaujourd’hui ?

Quand commence lasaison des pluies ?

Est-ce que le climat estconstant tout au long

de l’année?A quelle période de

l’année pleut-il le plus?

A quelle époque del’année fait-il le plus

chaud ?

Quand commence lasaison sèche ?

A quelle époque del’année fait-il le plus

froid ?

Dans quelle partie dupays pleut-il le plus ?

Est-ce le même climatdans tout le pays ?

Dans quelle partie denotre pays pleut-il le

moins ?

Dans quelle partie denotre pays fait-il le

plus froid ?

Dans quelle partie denotre pays fait-il le plus

chaud ?

La nature change-t-elleavec les différences de

climat ?

Quelles sont lesprincipales activitéshumaines en saison

des pluies ?

Est-ce que vousconnaissez des climats

différents du votre ?

Si la pluie estinsuffisante que risque-

t-il de se passer ?

Quelles sont lesprincipales

différences entre cesclimats ?

Quels sont lesdifférents climats quel’on rencontre sur la

planète ?

J’ai encore tellement de choses àapprendre sur le climat ! Et si nous enquêtions

pour en connaître davantage sur ce sujet?

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Quelques différents climats : équatorial, tropical, désertique,tempéré, polaire. Les principales caractéristiques qui diffèrententre les climats sont la température, la pluviométrie (pluies) et lerythme des saisons.

Depuis la Mauritanie (50 mm de pluie par an) jusqu’à la Sierra Leone(3000 mm de pluie par an) l’importance des pluies va ens’accroissant. Cela a un impact déterminant sur la végétation etdonc sur l’agriculture et l’importance des forêts. On peut parexemple cultiver du riz pluvial depuis la Casamance vers le sud.

Les différents éléments utiles pour préparer un bulletin météorologique :le soleil (pour la température), les nuages (pour la pluie), le vent (sadirection et sa vitesse), le taux d’humidité. Les enfants peuvent présenterla météo de la veille ou du jour (c'est-à-dire le temps qu’il a fait : soleil,nuage, températures maximale et minimale, pluie, vent, heure du lever etdu coucher du soleil, pleine lune, demie lune, quart de lune…).

>>

Thermomètre Pluviomètre Baromètre Hygromètre Girouette Anémomètre

Mesure de latempérature

Mesure de laquantité depluie(précipitation)

Mesure de lapressionatmosphérique

Mesure dutauxd’humidité

Indique ladirectiondu vent

Mesure dela vitessedu vent

Instruments de mesure pour les données météorologiques


En cas de changement dans l’importance (sécheresse) ou de l’époquedes pluies (retard dans les premières pluies ou saison plus courte), il peuty avoir de graves conséquences dans la région car l’agriculture dépenddirectement de la pluie. Dans les pays où la pluie diminue, les forêtsdisparaissent peu à peu ce qui contribue aussi à changer le climat. Deplus, les forêts aident à maintenir des températures plus basses, à garderl’humidité de l’air et à conserver l’eau de pluie dans le sol grâce à leursracines. Sur les sols qui ont perdu leur couverture végétale c’est ensuitele vent qui peut poser un problème en faisant voler la poussière et la terresuperficielle. Cela est mauvais pour l’agriculture et l’élevage et en mêmetemps rend la vie plus difficile pour les communautés humaines. D’oùl’intérêt de planter des arbres.

La végétation et les forêts sont importantes pour lutter contre leschangements climatiques parce qu’elles absorbent une partie du gazcarbonique rejeté par les activités humaines.

>>

Jeu d’association :D’un côté la carte du monde (le planisphère) avec différentes couleurs représentantles différentes zones climatiques. De l’autre, les noms des différents climats. Lesélèves déterminent quel climat va avec quel emplacement géographique.

Les élèves observent le planisphère dessiné par l’enseignant/animateur sur letableau. Ils identifient les continents, les pays. Ils découvrent différents climatsprésentés et leurs principales caractéristiques.

En équipe de 2 ou 3, les élèves reproduisent le planisphère et ses couleurs. Ilsassocient les climats aux différentes zones géographiques colorées.

Pour chaque climat, les élèves imaginent une représentation qu’ils traduisent pardessin ou par un découpage.

Les différentes cartes des climats du monde et leurs représentations sontaffichées dans le local.

J’ai bien envie de découvrir lesdifférents climats et leurs

caractéristiques !

Activité «Exploration» - La carte du monde

Activité « Exploration » : La carte du monde



Les climats du monde Les régions continentales du globe connaissent un climat qui dépend deleur latitude (positionnement nord-sud), de leur altitude et de la distancequi les sépare desprincipaux plansd'eau de la Terre(mers et océans).La carte ci-dessous montreun découpage descontinents selon 6différents types derégimesmétéorologiques.

Caractéristiques des climats :Climat polaire / zone polaire : régions arctique et antarctique, le plus chaudest sous 10° celcius, pas d’agriculture, nuit polaire dure plusieurs mois,vents violentsClimat méditerranéen / zone tempérée : climat tempéré, absence de gelen hiver (humide et doux) et des étés chauds et secs (voir arides)Climat désertique / zone aride : sécheresse toute l’année (aridité),températures différentes dans les déserts chauds et les déserts froids, trèsfaible précipitation, rare végétationClimat tropical / zone tropicale : régions entre les tropiques, 2 saisons(humide et sèche), chaud toute l’année, la pluviosité détermine les saisonsClimat équatorial / zone équatoriale : régions voisines de l’équateur, chaudet humide toute l’année.Climat de montagne / zone de haute montagne : dans les régionsmontagneuses, hivers froids, étés frais et humides, altitude diminue lestempératures, plus de neige en altitude


Carte à reproduire au tableau et à faire dessiner par les enfants :

Nous jouons les détectives…Notre mission :découvrir quels sont les changements, les

évolutions sur le climat observés dans le pays ?

Recherche : nous enquêtons ! 2Les évolutions du climat

Et voici des questions pourréaliser notre enquête ! A nous de

jouer !

Est-ce que le rythmedes saisons est régulier

d’année en année ?

Est-ce que le climat atoujours été le même ?

Est-ce que la saisonsèche est de plus en

plus chaude ?

Est-ce que lesquantités de pluie

tombées ont changépar rapport au passé ?

De quelle manière lestempératures ont

changé ?

De quelle manière lespluies ont changé ?

Quelles ont été lesannées les plus

chaudes ?

Quelles ont été lesannées les plus

pluvieuses ?

Quelles ont été lesconséquences des

années les pluschaudes ?

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Le climat évolue, il change. Dans d’autres régions dumonde, le climat change aussi. Dans les régionspolaires, il fait de plus en plus chaud et donc la glacefond. Dans des régions où il pleuvait beaucoup,maintenant il y a des sécheresses. Dans des régionsoù le climat est tempéré, on observe maintenant desvagues de chaleur, on parle de canicule (commeen Europe). D’une manière générale, latempérature moyenne sur terre augmente etdonc les climats et les pluies sont bouleversés :c’est pourquoi on parle de changementsclimatiques.

Questions pour animer notre enquête ! :« Les évolutions du climat »


Explications :Les élèves cherchent les causes des changements climatiques. Ils analysent leurspratiques et réfléchissent aux conséquences à l’échelle mondiale.

Discussion sur les activités sources de pollution - l’industrialisation et lestransports.Discussion en groupe sur les questions suivantes : Pourquoi brûlons-nous du boisou du charbon ? Pourquoi brûlons-nous de l’essence ? Quelle est l’évolution destransports dans votre ville/village ? Observe-t-on une évolution de la pollution del’air ? Quelle est l’évolution des forêts dans votre région ? Pouvez-vous expliquerles causes et les conséquences de cette évolution ? Pourquoi produisons-nousde l’électricité ? Comment produisons-nous de l’électricité ? Est-ce que laproduction d’électricité engendre de la pollution ? Dans quelle région de la planèteconsommons-nous le plus d’énergie et d’électricité ? Quelles sont les causes duchangement climatique?

Jeu d’association*– associer les moyens, leurs images et leur utilisation.

Réflexion et discussion sur nos utilisations. Quels sont les moyens dont nousdisposons pour faire la cuisine (gaz, charbon, bois) ? D’où viennent ces sourcesd’énergie ? Comment nous éclairons-nous à la maison ? Comment est produitecette énergie ? Quels sont nos moyens de transport ? Comparons tous ceséléments avec ce que nous savons des autres régions du monde, en Europe parexemple. Découvrir l’évolution de la population mondiale : Quelles sont les conséquencesde la croissance des populations si on applique les mêmes comportements danstous les pays ?

Bougeons un peu ! : Les causes du changement climatique

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité : • Pour présenter l’évolution de la population mondiale, réunir les élèves et observer

les années et les nombres. Réfléchir. Discuter.

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :• Jeu d’association (Reproduire les titres, images et

utilisations pour le jeu d’association. Motiver les élèves àtrouver d’autres sources polluantes et leurs utilisations.)

Evolution de la population mondiale :Au-delà des changements naturels du climat, il y a aujourd’huides changements qui sont provoqués par les activités del’homme. La communauté humaine a beaucoup augmenté surla planète ce qui augmente d’autant plus la pollution. A chaquefois qu’on brûle de l’essence, du bois ou du charbon, celaproduit de la fumée qui monte dans le ciel et se concentre.Cette fumée accumulée dans le ciel provoque l’augmentationde la température et donc le changement du climat.

CHARBON DE BOIS ESSENCE ELECTRICITE

Pourquoi ?

cuisinermoyens de transport

(voitures, camions motos,bateaux, avions,)

s’éclairer

s’éclairer groupes électrogènesfaire fonctionner

les industries

se réchauffer produire de l’électricitéfaire fonctionnerles téléphones,

radios, télévisions

Année Population mondiale

2011 7 milliards

2000 6,1 milliards

1900 1,55 à 1,76 milliard

1700 600 à 679 millions d’habitants

Section : Des infos

Bougeons un peu ! Causes du changement climatique

Nous recherchons les causes du changementclimatique… Y-a-t-il un lien entre notre consommation et

ces changements ? C’est parti !!!


Explications :Les participants doivent découvrir le rôle des arbres dans le cycle de l’eau et les impacts sur le climat.

Questionnement et discussion - Est-ce que les gens coupent les forêts dans votre village ? Pour quelles raisons ? Y avait-il plus de forêtsautrefois ? Y-a-t-il des forêts protégées ? Avez-vous déjà planté un arbre ? Quels sont ses bienfaits ?

Le cycle de l’eau – découvrir les éléments du cycle de l’eau. Que font les arbres dans le cycle de l’eau ?Reproduire ce schéma sur une feuille ou un tableau et remplir les casesen ajoutant les éléments manquants.

Danse de l’arbre et du cycle de l’eau • Pour le soleil : un participant les bras en cercle au-dessus de la tête (il peut s’habiller en jaune)• Pour les nuages : plusieurs participants les bras en « O » le long du corps (ils peuvent s’habiller en

blanc)• Pour les arbres : deux participants dos à dos pour le tronc, 4 participants assis au pied de l’arbre pour

les racines (ils peuvent s’habiller en marron et vert)• Pour les précipitations, le ruissellement et l’évaporation, les autres participants sont en mouvement

dans le cycle de l’eau (ils peuvent s’habiller en bleu).Une fois tous les personnages en place, on peut danser et chanter pour célébrer le cycle de l’eau (parexemple lors de la fête de l’école ou la journée mondiale de l’eau le 22 mars !!).

Luttons contre la déforestation : participons et plantons chacun un arbre qui sera le symbole de notreimplication !



Les éléments principaux du cyclede l’eau sont : le soleil, la mer, lesnuages, la pluie, les cours d’eau,les arbres.

Grâce à la forêt et aux racines desarbres, l'eau s'écoule lentement etpénètre dans le sol. Quand la forêtdisparait, les eaux ruissellent encourant à la surface du sol etn’alimentent plus les réservessouterraines (les nappesphréatiques). Leseaux deruissellementemportent la terre,peuvent créer desinondations etn'alimentent plusrégulièrement les coursd'eau. La végétation etles sols s’appauvrissentpeu à peu et lasécheresse risque dedevenir plus fréquente.

Activité pratique – Déforestation et cycle de l’eau

Monsieur Sol, comme vous le savez, les arbresjouent un rôle capital dans le cycle de l’eau. Mais qu’a

fait l’être humain avec les forêts ? Il faut agir !

>>

Déforestation et cycle de l’eau


Agriculture Elevage Forêts Santé+ température- pluie+ pluieEffets sur la mer et l’environnement…

Effets du changement climatique sur le littoral

Habitations Pêche Agriculture Erosion Qualitéde l’eau

Elévation duniveau marinAugmentation desrisques de tempêtes


Réponses pour cycle de l’eau à compléter :• Précipitations• Evaporation• Respiration• Egouttement• Infiltration

Déforestation«Partout sur terre, l’homme coupe les forêts et les arbres pour l’agriculture,l’élevage ou pour utiliser le bois. La disparition des forêts est une causedu changement du climat qui provoque la diminution des pluies ».

Condensation

Précipitations Evapo-transpiration

Energie solaire

EvaporationNappe d’eau souterraine

RuissellementInfiltration

Thème : Effets du changement climatique sur les activités humaines…




Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre de différentespersonnes pour enquêter (météorologues, agriculteurs, personnelshospitaliers, pêcheurs, etc.).Objectifs :• Découvrir les effets des changements climatiques (augmentation des

températures, diminution des pluies, pluies plus intenses(tornades/orages)) sur les activités humaines, sur la mer etl’environnement, sur la vie sauvage

• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats • Prendre conscience des gestes adaptés à poser au quotidien

>>Schéma du cycle de l’eau


faire Nina ?



• Les colonies d’oiseaux marins se reproduisent souvent sur des ilots desable. L’élévation du niveau de la mer peut détruire les nids.

• Les mangroves qui poussent en partie dans l’eau de mer risquent dedisparaitre si le niveau de la mer augmente de manière excessive.

• L’élévation du niveau marin peut entrainer une salinisation des nappesd’eau sous-terraines ou des sols en bordure du littoral

• Les récifs de corail risquent de disparaître à cause de l’augmentation dela température de l’eau de mer, cela provoque le blanchissement ducorail. Au moins 30% du corail a déjà disparu à l’échelle du globe.

Saviez-vous que le niveaude la mer monte ? Certaines îlesau ras de la mer risquent d’être

englouties !!! La cause : lechangement climatique. Jouons

ensemble pour comprendre.

Pistes de questions

• Quelles peuvent être les conséquences d’une augmentation destempératures, d’une diminution des pluies ou de pluies plusintenses sur les activités humaines (agriculture, élevage, pêche,accès à l’eau potable, consommation d’électricité, la santé) ?

• Si le niveau de la mer s’élève, quelles peuvent être lesconséquences ? Sur les habitations ? Sur la pêche ? Surl’agriculture en bord de mer ? Sur l’érosion ? Sur la qualité del’eau ?

• Quelles sont les zones les plus vulnérables par rapport auxchangements climatiques dans notre région ?

• Quels peuvent être les effets de l’augmentation du niveau de lamer et des températures sur les animaux et les plantes ?



L’élévation du niveau de la mer : conséquences des changementsclimatiquesL’augmentation des températures à l’échelle de la planète entrainela fonte des glaces au niveau des pôles. La fonte des glacesentraîne une élévation du niveau de la mer. Avec l’augmentation destempératures, l’eau de la mer se réchauffe et se dilate (elle prendplus de volume). Ces deux phénomènes provoquent l’élévation duniveau moyen de la mer dans toutes les régions du globe.

Quelques exemples des effets du changement climatique sur la viesauvage :• Les tortues marines pondent dans le sable des plages et la

proportion de mâles et de femelles dépend de la températuredu sable. Plus le sable est chaud, plus le nombre de femellesest important. Le risque est d’avoir une population de tortueuniquement composée de femelles. De plus, les plages deponte des tortues marines sont menacées par l’élévation duniveau de la mer.

Au jeu ! – Jeu de l’île engloutie

Au jeu ! : L’île engloutie

But du jeu :La surface de l’île se réduit au fur et à mesure que la mer monte, il faut arriverà y rester sans tomber dans la mer ! Tenir tous ensemble sur l’île qui est deplus en plus petite. Jeu coopératif. 10 joueurs minimum.

Matériel :Une corde pour délimiter l’île

Déroulement du jeu :La zone délimitée par la corde en cercle représente l’île. Tout le monde setient à l’intérieur du cercle. Avec le réchauffement de la planète et donc lamontée du niveau de la mer, la surface de l’île se réduit, il faut malgré touttenir dessus !Le meneur du jeu réduit la taille de l’île en resserrant la corde : tous lesjoueurs doivent se contorsionner, inventer des stratégies pour que personnene tombe à l’eau (monter les uns sur les autres, s’agripper, s’entraider…).


Action 1 : Le foyer amélioré

Explications :L’être humain utilise le bois, le charbon, l’essence, l’électricité pour ses besoins en énergie (cuisiner, s’éclairer, faire fonctionner des moteurs ou desappareils électriques). Voici un moyen d’utiliser plus efficacement et économiquement une énergie renouvelable : le bois et le charbon.

Construire un foyer amélioréLe foyer amélioré est un bon moyen de réduire la consommation de bois pour la cuisine à la maison et donc de lutter contre ladéforestation. En utilisant un foyer amélioré plutôt que de cuisiner avec un foyer traditionnel (trois pierres), on peut réduire énormémentla quantité de bois prélevé dans la nature, rendre moins pénible et plus rapide la collecte de bois, réduire le temps de cuisson touten limitant les nuisances dues à la fumée.

Pour construire un foyer amélioré, on peut trouver les matières premières facilement et à moindre coût dans notre village. Il fautrassembler : 20 seaux de sable de termitière, 8 seaux de fumier de vache, 8 seaux de paille de riz (ou autres graminées). Il fautmélanger le sable de termitière avec le fumier de vache et la paille de riz en ajoutant de l’eau au fur et à mesure jusqu’à obtenir unepâte compacte. Pour bien mélanger, on doit utiliser ses pieds et ainsi pétrir la pâte.

Il faut ensuite couvrir la pâte compacte avec un vieux sac ou des feuilles de bananiers pendant 10 à 20 jours. Pour maintenir l’humidité,il faut arroser un peu cette pâte tous les 5 jours. Après 10 jours, la pâte sera prête pour construire le foyer amélioré. Pour commenceril faut mettre la pâte (le mélange) autour d’une grande casserole ; en partant du bas.

Après avoir couvert tous les bords de la casserole, c'est-à-dire jusqu’aux poignées, il faut bien lisser les parois externes du foyeravec de l’eau et retirer la casserole. Il faut ensuite élargir un peu le trou ou il y avait la casserole pour faciliter la ventilation. Le foyeramélioré est alors laissé à sécher pendant 2 ou 3 semaines. Après ce délai, le foyer est maintenant bien sec. On peut lisser les paroisinternes du foyer avec de l’eau. Avec un couteau, il faut découper un espace à la base du foyer qui sera la « bouche » du foyer parlequel on introduira le bois et qui permettra la bonne ventilation.

Vous pouvez construire un foyer amélioré pour la cantine de l’école et dans chacune de vos maisons : vous rendrez service à vosparents et à la nature !!!

Source : ONG Palmeirinha – Guinée Bissau

Action 1 : Construisons un foyer amélioré

Section : Action

Les énergies renouvelablessont des réponses aux enjeux du

changement climatique.


Action 2 : Expérience de l’évaporation

Action 2 : Expérience sur l’évaporation

Explications :L'évaporation est la première étape du cycle de l'eau. L'évaporationprovient de l'eau de l’océan et des êtres vivants.L'eau est présente partout sur la planète. Sous l'effet de la chaleur dusoleil l'eau des océans s'évapore.Les êtres vivants, végétaux, animaux et hommes, perdent aussi de l'eausous l'effet de la chaleur. Leur eau s'évapore sous la forme detranspiration et se transforme elle aussi en vapeur d'eau.Sous l'effet de la chaleur, l'eau s'évapore et s'élève dans l'atmosphèreoù elle va produire les nuages.

En utilisant votre foyer amélioré, mettre de l’eau dans une casserole etla porter à ébullition. Observer ce qui se passe. Création de la vapeurd’eau. En inclinant un couvercle au-dessus de lacasserole, cette vapeur va s’écouler en gouttelettes : c’est un peu comme cela que l’eau des océansse transforme en pluie par évaporation…

J’essaie de comprendre lecycle de l’eau, mais ce n’est pas

facile !

Et chez moi ?

THÈME : « QUE POUVONS-NOUS FAIRE POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENTCLIMATIQUE ? »


• Partager les informations et les idées avec notre famille et nos

amis

• Demander aux autorités pour savoir ce qu’ils font pour lutter

contre le changement climatique

• Essayer par tous les moyens d’économiser l’énergie et l’électricité

• Essayer par tous les moyens d’économiser l’eau qui sera de plus

en plus rare à l’avenir

• Essayer par tous les moyens d’économiser le bois

• Essayer par tous les moyens d’économiser le gaz

• Planter des arbres

• Restaurer et protéger les forêts

• Restaurer et protéger les mangroves

• Encourager les énergies renouvelables (solaire et éolienne)

• Eviter de construire au bord de la mer

• Protéger la nature et surtout les animaux et les

plantes les plus vulnérables

• Garder notre environnement en bonne santé afin

qu’il soit plus résistant aux effets du changement

climatiquet


adopter dans notre vie quotidienne… Quefaire pour être un citoyen responsable ?

Comment lutter contre lechangement climatique ?

Allons Abdou ! Faisonsune petite expérience sur le cycle

de l’eau !!!


Questions QUIZZ pour Monsieur Sol

Quelles sont lesdifférentes saisonsdans votre pays ?

Quand fait-il le pluschaud ? pourquoi ?

Quand fait-il le plusfroid ? pourquoi ?

Quelles sont lespériodes les plus

pluvieuses ?

Qu’est-ce que lechangementclimatique ?

Quels sont les effets duchangement climatique

sur les activitéshumaines?

Comment se manifestele changement

climatique ?


sur les plantes ?

Quelle est le rôle desarbres dans le cycle de

l’eau ?

Quels sont les effetsdu changement

climatique sur la mer ?

Que peut-on faire pourlutter contre les effets duchangement climatique

à l’école, dans notrequartier ?

Que peut-on faire pourlutter contre les effets duchangement climatiquedans notre pays, dans le

monde ?

Quelles sont les causesdu changement

climatique ?


sur la santé ?


sur les animaux ?


Monsieur Sol, lesquestions Quizz te permettent

d’évoluer sur l’arbred’apprentissage. A toi de jouer !!!


Les projets proposés sont des activités qui ajoutent unpetit plus au thème. Ils permettent aux enfants dedécouvrir et de participer. Les projets peuvent être

réalisés avant, pendant ou après la découverte du thème.

Produire du sel solaire :Traditionnellement les femmes produisent du sel en faisant bouillir de l’eaude mer ce qui consomment de grandes quantités de bois. Il est possiblede produire du sel de façon plus économique et plus écologique enutilisant l’énergie du soleil. On parle alors de sel solaire. Pour produire du sel solaire, il faut se trouver à proximité de la mer. Il fautcreuser un bassin peu profond dans lequel on étend une bâche (ou mieuxun lit de ciment). On remplit ensuite ce bassin, devenu étanche, avec del’eau de mer. Le vent et le soleil feront s’évaporer l’eau et ne laissera quele sel. Cette expérience ne peut être réalisée que pendant la saison sèche.

Contrairement à la méthode traditionnelle, cette façon de produire du selprésente l’avantage d’éviter la disparition de l’iode naturellement présentedans l’eau de mer. La consommation de sel iodé est importante pour lasanté et évite le développement de certaines maladies.

Organiser un reboisement de mangrove :Voir la « Fiche Coquillages » à la section « Des projets »

Ecrire un poème sur une source d’énergie qui vous inspire : C’est l’occasion d’utiliser les nouveaux mots appris. Quand votre poèmeest écrit, en faire l’illustration et faire une exposition de tous les poèmesillustrés.

Visiter une station météorologiqueSortir du local et rencontrer les spécialistes de la météo !

Créer une station météorologique !Fabriquer ou rassembler les outils de mesure météorologique !Thermomètre et pluviomètre (voir fiche « L’eau c’est la vie »


Les mineset le pétrole

La ruée vers l’or

130

Sujet : Les mines etle pétrole

Pourquoi ce titre ? La découverte de minerai faitrêver les hommes depuis desdécennies. Mais que ce cache-t-il derrière l’exploitation du fer,de la bauxite, du zircon ou dupétrole ? Quels sont lesavantages et inconvénientsd’une telle transformation desespaces naturels? Qui est legrand gagnant ? Qui est leperdant? « La ruée vers l’or »permet de creuser pourcomprendre les enjeuxéconomiques et les impactssociaux et environnementauxde toutes ces pratiques.

LA RUEE VERS L’OR – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur


Les mines et le pétrole. Pour extraire les minerais ou le pétrole, ilfaut creuser les fonds marins ou les terres.


Pour produire des engrais agricoles, différents matériaux commel’acier ou l’aluminium, des bijoux, des carburants, du plastique,de l’énergie électrique, des pneus, du verre, etc. Pour creuser, ilest utilisé une grande quantité d’énergie, d’eau et cela crée degrands risques de pollution ainsi que de destruction de milieuxnaturels. Si les habitants gagnent des emplois, desinfrastructures, etc., ils perdent la propriété de leurs terres et deszones de pêche, ainsi qu’une partie de la qualité de vie. Cesressources qui ne sont pas renouvelables et s’épuisent au boutd’un certain temps, alors qu’elles peuvent compromettre desactivités durables comme la pêche et l’agriculture.


Les industries extractives s’installent dans des pays où les lois etrèglements sont parfois peu contraignants, peu ou pas appliqués.Elles envahissent ou modifient souvent le littoral qui était encorevierge il y a quelques décennies. Ces ressources non-renouvelables enrichissent aujourd’hui, mais construisent peupour demain. « La terre ne nous appartient pas, nousl’empruntons à nos enfants ».

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Encourager l’utilisation d’énergie renouvelable, que les industriesrespectent une charte environnementale et sociale afin de garderla qualité de vie des populations et la bonne santé de la nature.Prendre des mesures pour limiter la pollution et éviter les impactsnégatifs sur l’environnement.



• Différences entre ressources naturellesrenouvelables et non renouvelables

• Principales ressources minérales dansnotre région

• Modes d’exploitation, de transport, detransformation et d’utilisation de cesressources

• Définitions • Conséquences sur l’environnement et

les populations• Connaître les bonnes pratiques

d’exploitation

Etre capable de :

• Localiser sur une carte les lieuxd’exploitation et les destinations desminerais et du pétrole

• Repérer dans sa région, les impactséventuels d’une exploitation minière(boule de mazout sur une plage,poisson et oiseau échoués, poussièretoxique) et alerter si besoin lesautorités et ses amis

• Chercher de l’information sur le thème• Faire des économies d’énergie

• Attentif à tout ce qui peut perturbernotre environnement

131La ruée vers l’or / Les mines et le pétrole

Que ferions-nous sans essence, sans plastique, sanspneu pour les voitures ? Pourrions-nous vivre sansses éléments ? Minégasse, goutte de pétrole noire et

visqueuse, cherche à comprendre et se questionne sursa propre existence. Qu’apporte-t-elle à la planète ?Faisons connaissance avec Minégasse. Cette goutte de

pétrole a été extraite d’un puits sous-marin avec des millionsd’autres litres de pétrole.

Elle sait qu’elle est importante pour l’être humain, mais elle sait aussiqu’elle fait courir de grands risques à l’environnement marin et terrestre.Les conditions dans lesquelles elle a été pompée des profondeurs del’océan lui font peur : de grands tuyaux, comme des tentacules, qui partentdu fond de l’océan et qui aspirent des litres de pétrole vers la surface, versla plate-forme pétrolière. Et si ces tuyaux n’étaient pas résistants… Et s’ilsn’étaient pas étanches… Et si des bateaux chargés de pétrole venaient àcouler…

Tout en réfléchissant à ces questions, Minégasse s’est retrouvée à faire ungrand voyage. Dans les vrombissements du tuyau, elle a été propulsée surla plate-forme. De là, un bateau pétrolier est venu prendre une cargaison.Ils ont parcouru des milliers de kilomètres sur la mer et pendant tout letrajet, Minégasse se demandait si le pétrolier résisterait aux tempêtes.

Par bonheur, le pétrolier a résisté et elle s’est retrouvée dans un camionciterne à parcourir, encore, des centaines de kilomètres.

Elle qui rêvait d’une vie de star, d’une vie de reine du pétrole… Elle a plutôtrencontré plusieurs de ses cousins qui lui ont raconté des horreurs sur dupétrole perdu en mer qui empoisonne les poissons et les oiseaux, sur lesdéchets des industries déversés dans les eaux, sur les gaz d’échappementqui polluent l’air.

Comme Minégasse a envie de changer de vie, d’être utile dans un mondemeilleur, elle fait appel à la professeure Tarta et ses élèves, Nina et Abdou,pour comprendre les problèmes posés par les mines et le pétrole, lesrisques et les avantages qui y sont liés, l’histoire de ce phénomène, sasituation d’aujourd’hui et surtout, les bons gestes pour l’avenir.(C.C. pages 71 - 72).

Histoire : Minégasse !



Je suis Minégasse, l’invitée goutte de pétrole! Je veuxaméliorer mon avenir. Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : une goutte de pétrole noire et visqueuse,je suis née dans un puits sous-marin d’où on m’a extraite.J’aime (mes activités) : j’ai fait un voyage dans les circuits pétroliers(tuyaux, bateau, camion, etc.)Mes bonnes actions (ce que j’apporte) : je sais que je suis importantepour les besoins de l’être humain, mais je veux faire mieux.Mes constations (ce qui est détruit) : il y a des risques pourl’environnement terrestre et marin liés à la pollution par les mines et le

pétrole.

Tous ensemble, découvrons l’univers desmines et du pétrole ! Nina, Abdou, Minégasse et

tous les enfants, au travail !

132 La ruée vers l’or / Les mines et le pétrole



Activité «Découverte» – Ressource renouvelable ?


Un défi de vocabulaire pourmieux connaître les mines et le

pétrole ! Associez les termes à labonne définition…


Pétrole mer envahie de pétrole provenant d’un bateau ou d’un puitsde pétrole

Minerai utilisé comme source d’énergie notamment l’essence

Marée noire ressources qui est extraite une seule fois. Une fois utiliséeelle est épuisée.

Renouvelable élément faisant partie de la terre : pierre ou roche

Non-renouvelable ressources qui peuvent être extraites plusieurs fois.

Découvrons ce qu’est une ressourcerenouvelable et une ressource non-renouvelable

ainsi que les ressources renouvelables !!!

Activité « Découverte » : Ressources renouvelable ?

Explications :Course à l’objet – différents objets ou papiers identifiés sont distribués dans une zonedélimitée. Les enfants recherchent ces éléments. Ils doivent découvrir si les objetsproviennent de ressources renouvelables ou de ressources non-renouvelables.

Les objets (dessinés ou vrais objets) sont distribués dans une zone déterminée parl’enseignant/animateur. Les enfants vont chercher les différents objets.

Les objets sont classés par les enfants en deux catégories : renouvelables ounon-renouvelables.Animer une discussion sur les modes de renouvellement des ressources(agriculture, pêche, bois, eau par opposition au pétrole et aux minerais).Présentation des ressources renouvelables : observer les images.

Discuter sur l’importance de l’utilisation durable des ressources renouvelables.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Avant de classifier les ressources, prévoir

un temps tous ensemble pour discuter dechaque objet représenté : son origine, àquoi il sert, comment il est détruit, etc.



Ressource renouvelables Ressources non-renouvelables

Images pour la réalisation de la course à l’objet :

Ces informations permettent d’aiguiller les participants dans leursrecherches et leurs classifications :Une ressource renouvelable désigne une ressource naturelle dont la

réserve peut se reconstituer sur une période courte à l'échellehumaine. Le principe de base est que la réserve doit serégénérer au moins aussi vite qu'elle est consommée. C'estle cas des ressources animales d'élevage ou végétales

cultivées (biomasse), des ressources animales et végétalessauvages (pêche, chasse, exploitation de la forêt), de l'eaud'une nappe d'eau souterraine dont le niveau reste stable.

Une ressource renouvelable s'oppose à une ressource non-renouvelable. Une ressource naturelle est qualifiée denon-renouvelable ou épuisable lorsque sa vitesse de

destruction dépasse sa vitesse de création. Les projections actuellesmontrent que les métaux et les minerais comme l'argent, l'or, le fer, labauxite, le phosphate, le cuivre, l'uranium, etc., qui sont des ressourcesnon-renouvelables, finiront par s’épuiser. L’épuisement de ces mineraisobligera alors l’humanité à chercher des alternatives plus durables pour lafabrication des objets manufacturés de notre quotidien.

Les ressources naturelles servant à produire de l’énergie peuvent elles aussiêtre renouvelables ou non-renouvelables. Par exemple, nous produisonsde l’électricité avec le pétrole et le gaz. Ces ressources sont considéréescomme non-renouvelables car elles ont mis des milliers d’années à seconstituer et que nous les consommons très rapidement. On sait ainsi quele pétrole et le gaz seront épuisés avant la fin du siècle. Il faut souligner parailleurs que ce sont des sources d’énergie polluantes et qu’elles contribuentdirectement aux changements climatiques.

D’autres sources d’énergie, fournies par le soleil, le vent, la chaleur de laterre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux,sont considérées comme des énergies renouvelables : on peut les utiliserindéfiniment sans qu’elles s’épuisent. Ces énergies n’engendrent pas oupeu de déchets ou d’émissions de gaz polluants. Dans notre région, le vent(en Mauritanie, au Cap Vert et au Sénégal) et le soleil (dans tous les paysde la région) offrent un potentiel extraordinaire encore sous exploité pourproduire de l’énergie.

Energie solaire Energie éolienne Energie hydraulique

Energie géothermique Energie biomasse

Exemples de sources d’énergie


Recherche : nous enquêtons ! 1 - Exploitation des mines et extraction



Questions pour animer notre enquête ! :« Exploitation des mines et extraction »

Qu’est-ce qu’on vachercher au fond de la

terre, de la mer ?

Comment le pétroleest-il extrait à de

telles profondeurs ?

Y-a-t-il des mines dansvotre région ou dansvotre pays ? Où sont-

elles ?

Comment les mineraissont-ils extraits ?

Vers quels pays sonttransportés les

minerais pour êtretransformés ?

Est-ce que cesressources qui sontextraites du sol sonttransformées dans la

région ?

Quels moyens detransport sont utilisés

pour déplacer lesminerais ?

Quelles sont lesconséquences

positives et négativesde l’exploitation desmines et du pétrole ?

Quels sont les risquesd’exploitation etde transport des

minerais ?

Je viens des sous-sols, mais je ne sais pascomment on m’exploite et quelles sont les

conséquences pour l’environnement… Et si nousenquêtions pour en savoir davantage sur ce sujet ?

de la mer et sont reliés en surface à une plateforme flottante ou unbateau (pétrolier). Les accidents, plus ou moins graves, sontassez fréquents. Lorsque le pétrole s’écoule dans lamer, il risque d’affecter toutes les formes de vie marine(poissons, oiseaux, plantes…) et donc de compromettrela santé de l’environnement et les activités économiquesqui en dépendent. Pour cette raison, les gouvernementsimposent le plus souvent aux compagnies pétrolières deprendre le maximum de précaution : les impacts surl’environnement et sur les populations doivent être mesurés etfaire l’objet de solutions préventives (évaluation d’impactsenvironnementaux et sociaux). Pour atténuer les risques dedéversement de pétrole dans la mer en cas de naufrage, lesbateaux pétroliers doivent être équipés de double coque.

Pour extraire les minerais, on est obligé de couper la forêt, de supprimer leschamps agricoles et les pâturages. Il arrive que l’on soit amené à ouvrir desmontagnes en creusant des trous gigantesques avec des grosses machinespour ensuite transporter les minerais par camion. L’extraction des mineraisutilise des grandes quantités d’énergie, d’eau et souvent des produitschimiques. Quel que soit le minerai exploité les conséquences surl’environnement et sur les populations présentent de nombreux risquespotentiels : pollution des réserves d’eau potable, poussière des minerais, pertede terres agricoles, disparition de la faune et de la flore sauvage. Il est doncimportant de prévenir ces risques et de prévoir des mesures d’atténuation, decompensation et de restauration des milieux à la fin de l’exploitation.

L’exploitation des mines et du pétrole est une source de richesses pour lespays en créant des emplois et en augmentant les recettes financières. Etantdonné le caractère non-renouvelable de ces ressources, les gouvernementss’engagent de plus en plus à ce qu’une partie significative des bénéficesobtenus par secteur minier et pétrolier soit réinvestie d’une façon durable :en développant les énergies renouvelables (solaire et éolien), en soutenantles secteurs économiques exploitant les ressources renouvelables(agriculture et pêche) et en investissant dans l’éducation pour que les futuresgénérations soient mieux armées face aux défis de l’avenir.

Informations théoriques :Les minerais extraits : phosphate, bauxite, fer, métaux lourds, or, diamant,uranium, gypse, rutile, cuivre, sel, sable, gravier, pétrole.

Les minerais sont extraits dans le sol, le sous-sol et au fond de la mer.Les minerais se trouvent entre 0 et 200 m de profondeur.Le pétrole se trouve entre 500 et 1000 m de profondeur sous la mer.Le pétrole est pompé à travers des tuyaux qui descendent jusqu’au fond


Jeu d’association ou jeu de mémoire :A chaque minerai est associé une « utilisation » ou un « produit ». Atravers les associations, les élèves découvrent les minerais et leurtransformation. Ce jeu d’association répond, en partie, à la question :« Qu’est-ce qui est fabriqué avec ce qui est extrait du sol ? ».

Comment jouer ?Le but du jeu est de trouver les paires de cartes (celles quis’assemblent). Le gagnant est celui qui a trouvé le plus grandnombre de paires. Placer les cartes en rangées, les illustrationscachées, devant les joueurs. Le premier joueur retourne deux cartes.Si elles forment une paire (un minerai et son utilisation), il les garde,puis il joue à nouveau. Si les cartes ne forment pas une paire, lejoueur les replace à l'envers et son tour est terminé. C'est le tour dujoueur suivant. La partie est terminée lorsque toutes les cartes ontété appariées et enlevées du jeu. Comme il s'agit d'un jeu demémoire, l’astuce est de se rappeler l'emplacement des cartes pourque l'appariement se fasse le plus vite possible.

Création des cartes de jeux : d’un côté les minerais (écrits oudessinés) et de l’autre leurs utilisations (écrites ou dessinées).

Observation en groupe de chaque carte « minerai ». Discussion.Même chose pour les cartes « utilisation ».

Jouons !

Quels sont les différentsminerais et à quoi servent-ils ?

Activité «Exploration»: J’extraie, je transforme !

Activité « Exploration » : J’extraie, je transforme



• Découper des carrés de papier ou de carton de tailleégale. Ecrire le nom des minerais ou faire un dessin(un minerai par carré de papier). Faire la même chosepour l’utilisation ou sous-produit.


Minerai Utilisation / Sous produit

Phosphate Engrais agricole

Bauxite Aluminium => tôle, cannette de boisson, carrosseried’avion, bateau

Fer

Acier / Inox => outils, matériel de construction,voiture, clous, machines, rail de chemin de fer, grosbateaux…

Or Bijoux, électronique

Diamant Bijoux

Uranium Combustible pour les centrales nucléaires, Armementnucléaire

Cuivre Tuyau, fil et câble électrique, statue, électronique

Gaz et PétroleEssence, gasoil, huile, plastique, peinture, produitschimiques, chewing-gum, pneu, électricité

Sable Verre, construction de routes et bâtiments

GravierConstruction de routes et bâtiments


Nous jouons les détectives…Notre mission : découvrir si

toutes les ressources peuventdurer pour toujours !

Recherche : nous enquêtons ! 2 – L’exploitation desmines peut-elle durer toujours ?

Et voici des questions pourréaliser notre enquête !

A nous de jouer !

Nous allons tenter de comprendreles étapes subies par le minerai depuis sadécouverte jusqu’à sa transformation…

et découvrir quelques impacts surl’environnement.

Questions pour animer notre enquête ! :« L’exploitation des mines peut-elle durer toujours ? »

Est-ce quel’exploitation des

mines et du pétrolepeut durer toujours ?

Pourquoi ?

Est-ce que les réservessont limitées ?

Pourquoi ?

Quels sont les impactsde l’exploitation des

mines surl’environnement?

Quels sont les impactsde l’exploitation du

pétrole surl’environnement marin ?

Quels sont les bénéficesque les États et les

populations peuvent tirerde l’exploitation des

minerais ?

Comment réinvestir lesbénéfices pour le futur ?

Donnez un exempled’une activité durable

et renouvelable.

Comment peut-on faireprofiter les générations

futures ?

Quels sont les impactsde l’exploitation des

mines sur notre santé ?

Comment peut-onatténuer les impacts

sur l’environnement etsur notre santé ?

Quelles sont les sourcesd’énergie qui ont lemoins d’impact surl’environnement ?

Dans votre pays, quellesles sources d’énergie

renouvelables que l’onpourrait exploiter ?


Se référer aux informations théoriques de « Recherche : nousenquêtons ! 1 » ci-dessus.

Explications :Chaque groupe choisit un minerai (or, bauxite, pétrole, argent, zinc,etc.). Le groupe doit en déterminer le parcours en passant par toutesles étapes entre sa découverte et sa transformation. Le groupe illustrele parcours du minerai jusqu’au produit fini.

Choisir le minerai. Faire une recherche sur ce minerai. Trouver desimages, des caractéristiques, où il est situé, à quoi sert-il, etc.

Présenter le tout à l’ensemble du groupe.

En grand groupe, faire ressortir les conséquences positives etnégatives d’un tel parcours.

Répertorier toutes les étapes que doit suivre le minerai avantd’être transformé : repérage du terrain, défrichage pour lematériel et les engins, creusage de trous, travail des hommes,extraction des minerais, transport, transformation. Ensuite,présentation et vente des sous-produits.

Illustrer l’ensemble des étapes avec des dessins et si possibleavec des produits fabriqués à partir du minerai choisi. Lesparticipants peuvent également simuler, faire un jeu de rôlesavec les différents acteurs d’un tel processus.

Section : Des infos

Bougeons un peu ! : Parcours du minerai

Bougeons un peu ! – Parcours du minerai

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Si vous préparez l’ensemble des étapes pour un minerai, comme

modèle, bravo ! Mais attendre que les élèves soient avancés dans leurtravail avant de partager. Laisser la place à leurs questionnements, leursdoutes et leurs initiatives.


Explications :En observant un paysage (réel ou en image), les élèves en font la description actuelle. Il s’agit de décrire le paysage aujourd’hui : ses reliefs, sesforêts, ses cultures, ses bâtiments, ses routes, ses lignes électriques, etc. C’est une lecture de paysage actuel !Ensuite, un groupe imagine le même paysage si les humains n’étaient jamais intervenus et un autre groupe imagine le même paysage en se projetantdans le futur.

Analyse du paysage :Aller visiter un paysage caractéristique de notre environnement (site choisi au préalable ou l’on peut observer des transformations notables.Par exemple : Plage vierge / Plage aménagée pour le tourisme, Forêt naturelle / Paysage déboisé, Place du village propre et agréable / Placedéfigurée par les déchets, fils électriques, bruits et autres nuisances).Les enfants observent le paysage, le reproduisent. Ils doivent le décrire : reliefs, forêt, cultures, bâtiments, routes, lignes électriques, cours d’eau, maisons, qualité de l’air (nuage de pollution).Tout en décrivant, les participants listent les zones où l’impact de l’homme est visible.Les enfants interrogent les habitants et les anciens sur les évolutions du paysage et peuvent rechercher des images du passé.Les élèves doivent chercher à comprendre pourquoi et comment les choses ont changé et ce que cela implique comme conséquences pourla qualité de la vie.

Les enfants réfléchissent aux évolutions probables du paysage étudié.A partir de là, par groupe, les enfants dessinent le même paysage hier, aujourd’hui et demain et rédigent un petit texte d’explication. Uneexposition des dessins et des informations collectées peut être une bonne occasion pour réfléchir avec la communauté sur l’évolution dupaysage et de la qualité de vie.

Activité pratique – Lecture de paysage

Minégasse, si tu savais comme il est facile de repérerles actions de l’homme : le paysage est transformé par les

infrastructures (exploitations des mines) et les traces de leursactivités sont bien visibles. Observons ensemble…

Activité pratique : Lecture de paysage



Le thème : Mines et pétrole

Les infos près de moi : J’ENQUETE !!!

Ce que la population peutgagner :...................................................................................

...................................................................................

Ce que la population peutperdre :...................................................................................

...................................................................................

Les risques de l’extraction desminerais :.....................................................................................

.....................................................................................

Les risques du transport desminerais :.....................................................................................

.....................................................................................


Explications :Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre dedifférentes personnes pour enquêter (habitants des zones voisinesdes sites miniers, techniciens des industries minières, ouvriers depetites carrières, autorités locales, etc.).Objectifs :• Découvrir ce que les habitants d’un village peuvent gagner ou

perdre à l’installation d’une mine.• Découvrir les risques liés à l’extraction et au transport des

minerais.• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats.• Prendre conscience des gestes adaptés à faire au quotidien.

Pistes de questions

• Qu’est-ce que les habitantsvont perdre ou gagner ?

• Création d’emplois ?• Qualité de vie ?• Les cultures, les métiers

d’avant ?• L’absence de forêt aura

quelles conséquences ?• Quelles conséquences pour

l’agriculture et l’élevage ?• Qualité de l’eau ?- Qualité de l’air ?

Transport des minerais :• Quel moyen de transport est utilisé ?

Sa sécurité ? les risques pour leshabitants et l’environnement ?

• La pollutionExtraction du pétrole, les risques :• Risque de marée noire?

Les conséquences ?• Risque pour le poisson ?

Les pêcheurs ?• Les touristes ? Les hôtels ?

Les travailleurs ?• La baignade ?

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Quelques pistes de réponses…Si on ouvre une mine, qu’est-ce que les habitants vont perdreou gagner ?

Ce qu’ils peuvent gagner Ce qu’ils peuvent perdreDes emplois Leurs champs pour cultiver

Des infrastructures (routes) Leurs forêts pour collecter du bois et des fruits

Des infrastructures sociales(écoles, centres de santé) La qualité de l’eau

Des sources d’énergiedomestique L’eau facilement accessible dans le puits

Des marchés pour leursproduits

La qualité de l’air

Plus de recettes pour l’État Les produits de la chasse

Les produits de la pêcheL’harmonie du paysageLa tranquillité et le silenceL’harmonie socialeLeur patrimoine culturel



faire Nina ?



Pendant le transport des minerais il y a des risques d’accident, de déversement, de la poussière de minerais qui se répand, de pollution des cours d’eauet de la mer si déversement de minerais, de déversement des eaux de ballast des bateaux minéraliers.

Pendant l’extraction du pétrole sous la mer, voici les risques auxquels l’environnement est exposé : fuites de pétrole au niveau des tuyaux et des plateformesqui sont très difficiles à contrôler, déversement du pétrole dans la mer (une marée noire) qui peut se répandre sur de grandes surfaces et jusque sur lacôte. Ces marées noires peuvent tuer les micro-organismes, les poissons, les oiseaux et les mammifères marins. Si le pétrole se répand sur les côtes, celapeut être très difficile de nettoyer la côte surtout s’il y a des vasières, des herbiers marins et des mangroves.

Au jeu ! – La course des mineurs

Au jeu ! : La course des mineurs !

But du jeu :Faire passer un maximum de minerai du fond de la mine au camion en moins de temps possible. Il s’agit d’une course à relais.Equipes :Equipe de 5 joueurs. Si le terrain ne permet pas que toutes les équipes effectuent la course en même temps, il suffit deminuter les performances.

Matériel :Les minerais sont des pierres qui sont momentanément utilisées pour ce jeu. Une pelle pour creuser et cacher lespierres avant le début du jeu.

Déroulement :Le terrain est divisé en cinq zones, chacune représentant une étape pour le mineur. Le terrain doit avoir au minimum lataille d’un terrain de football. Les mineurs sont en équipe de 5.• Le premier mineur doit creuser pour récolter des minerais. Il peut déplacer un seul minerai à la fois. Quand il a un

minerai, il court jusqu’à son coéquipier et lui remet le minerai. • Ce dernier est dans les souterrains très étroits. Il doit donc ramper jusqu’à l’autre équipier avant de lui remettre le

minerai.• Le troisième est dans une zone très sombre (ses yeux sont bandés), il doit s’orienter à tâtonnements et en suivant les

indications des deux derniers joueurs. Les deux joueurs l’attendent en faisant la brouette (un enfant a les mains ausol et les jambes tenues par son coéquipier). Le joueur 3 dépose le minerai dans la brouette.

• La brouette se déplace jusqu’au camion (une boîte ou un récipient) et y dépose le minerai. Les minerais peuvent circuler à tout moment, mais les échanges doivent se faire à des points spécifiques. Si le lieud’échange n’est pas respecté, le minerai retourne à son point de départ.L’équipe de mineurs qui est la plus rapide pour amener les pierres de la mine jusqu’au camion gagne la partie.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place del’activité :• Les minerais peuvent être des

pierres ou cailloux qui serontenfouis en un lieu de départprécis. Si vous le désirez, lesminerais peuvent préalablementêtre préparés avec les élèveslors d’une activité recyclage. Ilsrécupèrent des déchets durs(boîtes de métal, de plastique,objets, etc.). Ces objetsdeviendront les « minerais » dujeu. Ils peuvent par la suite êtreréutilisés pour un autre jeu ouune autre classe.

• Sur le terrain, déterminer lesdifférentes zones du jeu et lesidentifier par un marquage au sol.

• Les règles peuvent êtremodifiées en fonction desespaces disponibles, de l’âgedes enfants, etc. Le jeu peut sefaire sur la plage ou dans unbois en ajoutant des obstacles.Les variantes proposées par lesélèves sont source de grandeinspiration !

Le travail de mineurs esttrès dur… Découvrons l’univers

du mineur en jouant !


Action 1 : Catastrophe environnementale

Cette activité est réalisable avec les enfants ayant accès aux sourcesd’information (journaux, internet…) ou si l’enseignant/animateurdispose d’un article de journal se rapportant au sujet. Explications :Les connaissances sont acquises, c’est le moment d’étudier unexemple concret. Choisir un sujet concernant une catastropheécologique sous le thème des mines et du pétrole. C’est le momentde faire des recherches, d’enquêter. On prendra de préférence desexemples locaux ou sinon étudier des accidents survenus ailleurs dansle monde comme dans le cas de l’explosion d’une plateformepétrolière aux Etats-Unis en 2010 « Deepwater Horizon », ayantprovoqué une marée noire dans le Golfe du Mexique.

Choisir un sujet. Quand le sujet est choisi, récolter desinformations (site Internet, bibliothèque, livre d’histoire, etc.).

Etablir la chronologie des événements. Accompagnée-la dephotos si cela est possible. Analyser les événements.

Quels sont les impacts environnementaux ? Les enjeuxéconomiques ? Qui est responsable ? Comment les dégâtssont-ils réparés ?

Action 1 : Catastrophe environnementale

Section : Action

Je ne suis pas fière tous lesjours d’être une goutte de pétrole…

Découvrons des catastrophesenvironnementales qui y sont liées !!!

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Faire une liste de sujets présentant des catastrophes

environnementales liées aux mines et pétrole (de proximité ouinternational).

Action 2 : Simulation de marée noire

Action 2 : Simulation de marée noire

Explications :En présentation devant tout le groupe, simuler une marée noire ! Unpétrolier s’échoue dans la mer « Bassine ». A nous de tenter de réparer !!!

Matériel :Une bassine remplie d’eauDu selDe l’huile de vidange pour simuler le pétroleUne bouteille de plastique coupée à la verticale (le pétrolier)Produit vaisselleDes plumes d’oiseauxFicelleCotonsSable, gravier et cailloux pour le fond de mer

Notre mer : une bassine remplie d’eau. Construction de notre mer :eau + sel + sable + graviers + cailloux + des oiseaux (plumes).

Analyse de la situation et discussion.

C’est l’alerte. Il faut tenter le nettoyage. Il faut chercher destechniques pour « nettoyer ».• actions mécaniques : brassage, écoulement d’eau, pompes, etc.

(cotons, etc.)• actions physiques : encerclement de la nappe d’huile (ficelle, filet,

etc.)• actions chimiques : dissolution (produit vaisselle)

Le pétrolier s’échoue. Le pétrolier est la bouteille qu’on a remplied’huile et qui se renverse. L’huile coule donc dans la mer. C’est ledébut de la catastrophe. • Observer ce qui se passe.• Souffler pour faire le vent et agiter la bassine pour simuler des

vagues. Observer ce qui se passe.

Et bien, faisons uneexpérience pour le découvrir…

Observons aussi les conséquencessur la faune et la flore !

Les marées noires, onpeut les nettoyer Mme Tarta ?


Et chez moi ?

• Ecrire des lettres aux autorités et aux entreprises pour leur

demander ce qui a été prévu pour que les bénéfices profitent aux

générations futures

• Encourager les énergies renouvelables (solaire et éolien)

• Essayer par tous les moyens d’économiser l’énergie et l’électricité

• Essayer par tous les moyens d’économiser l’eau qui sera de plus

en plus rare à l’avenir

• Essayer par tous les moyens d’économiser le bois

• Essayer par tous les moyens d’économiser le gaz

• Protéger les sources

• Obliger les exploitants à restaurer les sites miniers

• Restaurer et protéger les forêts, les mangroves

• Protéger la nature et surtout les animaux et les

plantes les plus vulnérables

• Garder notre environnement en bonne santé afin

qu’il soit plus résistant aux conséquences d’un

accident

THÈME : « ATTÉNUER LES RISQUES LIÉS AUX EXPLOITATIONS DES MINES ET DU PÉTROLE.»


• Partager les informations et les idées avec notre famille et nos amis

• Demander aux autorités d’être vigilantes et de veiller à limiter les

impacts sur notre santé, nos activités et l’environnement

• Ecrire des lettres aux autorités et aux entreprises pour leur demander

de minimiser les impacts sur notre vie et notre environnement et de

restaurer les sites l’exploitation


adopter dans notre vie quotidienne… Quefaire pour être un citoyen responsable ?

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Les élèves sont spectateurs de la « marée noire ». La manipulation

est orchestrée par l’enseignant/animateur tandis que les enfants fontune observation collective de la catastrophe environnementale.

• Pour l’étape de nettoyage, prendre les suggestions des élèves. Enobservant le matériel disponible, ils élaborent des plans, desstratégies. Ensuite, expliquer les techniques pour lenettoyage.

Informations théoriques :La nature est blessée. Aucune technique n’existe pour réparercomplètement un tel désastre ; il vaut mieux prévenir que guérir !


Minégasse, les questionsQuizz te permettent d’évoluer

sur l’arbre d’apprentissage. A toide jouer !!!

Comment diminuer lesrisques liés à l’exploitation des

mines et du pétrole ?

>>


Energies renouvelables Girouette ou vire-vent : pour comprendre la forcedu vent• Prendre une feuille carrée de 15 cm X 15 cm (ouplus)• Tracer les diagonales• Faire un petit trou où vous voyez les croix sur le

schéma (n’oubliez pas le centre)• Découper en suivant les diagonales de la pointe

jusqu’à 1,5 cm du milieu• Relier les 4 pointes pour que les trous se

rejoignent au centre de la feuille. Vous créez unehélice !

• Faire passer une petite branche pour reliez le tout• Sortez au vent !!! Ressentez la force de cette

énergie renouvelable !

Fabrication d’un four solaire :Prendre un carton d'1m sur 1,5m que vous allez découper de façon à obtenir l’imagesuivante :

• Sur l’image, les traits pleins montrent lesendroits à découper et les pointiller lesendroits où plier.

Les deux encoches servent à insérer les côtésdu four.• Quand les coupes sont effectuées, tapisser un côté du carton avec du

papier aluminium. Fixer-le. Ensuite, assembler les côtés en les insérant dans les encoches.• Le four a un fond, et trois côtés.• Pour cuisiner, déposer un aliment dans le four ou dans un contenant

sombre et fermé dans le four. Le four est placé au soleil et les rayonsréfléchissent sur l’aliment. Bon appétit !

Utilisation de produits renouvelablesProduire une histoire ou une pièce de théâtre sur le thème des ressourcesrenouvelables et non-renouvelables !


Questions QUIZZ pour Minégasse

Qu’est-ce qu’uneressource

renouvelable?

Les minerais sont-ilsinépuisables?

A quoi servent lesminerais extraits du sol?

Comment le pétrole estextrait des fonds sous-

marins ?

Où est-ce que setrouvent le gaz, le

pétrole et les minerais ?

Qu’est-ce que lapopulation peut gagneravec l’installation d’unemine dans son village?

Les minerais sont-ilstransformés dans la

région de leurextraction ?

Quels sont les risques dutransport des minerais ?

Quels sont les risquesdu transport du pétrole ?

Quelles sont lesressources et énergies

alternatives ?

Qu’arrivera-t-il pour lesgénérations futures si oncontinue à exploiter sans

précautions?

Par quels moyenspeut-on atténuer

les risques ?

Qu’est-ce que lapopulation peut perdreavec l’installation d’unemine dans son village?

Qu’est-ce qu’uneressource non-renouvelable ?


Les projets proposés sont des activités qui ajoutent un petit plus authème. Ils permettent aux enfants de découvrir et de

participer. Les projets peuvent être réalisés avant, pendantou après la découverte du thème.

>>

Le tourisme responsable

On a de la visite !

144

Sujet : Le tourismeresponsablePourquoi ce titre ? Etre touriste, voyager, découvrirdes terres nouvelles,appréhender des culturesdifférentes, rencontrer denouvelles personnes est touteune aventure en soi ! Maisarrivés à destination, il y a desgens qui accueillent les visiteurset partagent aussi cetteaventure. « On a de la visite ! »permet de comprendre lesenjeux du tourisme, ses effetssur l’environnement et sur lescommunautés locales.

ON A DE LA VISITE ! – FICHE THEMATIQUESection : Informations pour l’enseignant/animateur

1. Quel est le sujet ? Comment ça fonctionne ? Qu’est-ce que c’est ? :

Le tourisme, la notion de voyage. Se déplacer d’un pays d’originevers un pays d’accueil pour un court ou un long séjour. Lesdifférents types de tourisme (tourisme de masse, tourismed’affaire, tourisme culturel, écotourisme…).


Les gens bougent, voyagent pour visiter leur famille et leurs amis,par besoin d’évasion, de découverte, de pèlerinage, de vacances,etc. Le tourisme apporte du commerce, de l’emploi, desrencontres. Le tourisme modifie les paysages, a tendance àconfisquer le littoral, et provoque parfois la baisse de la qualitéde vie des populations locales, de la pollution (déchets et eauxusées), une dégradation de l’environnement social et culturel liéeà l’argent (vol, mendicité, drogue, prostitution, pédophilie).

3. Les évolutions « d’hier à aujourd’hui », la culture, l’être humain :

Plus de voyageurs aujourd’hui par la modernisation des moyensde transport, comme l’avion. Bien que la majorité des visiteurscontinuent à privilégier la plage et le soleil (tourisme balnéaire demasse), de plus en plus de touristes viennent pour rencontrerd’autres cultures et découvrir la nature.

4. Les bonnes pratiques, les solutions pour l’avenir :Encourager et promouvoir un tourisme ayant un minimumd’impact sur l’environnement (respect des milieux naturels et dela biodiversité, traitement des déchets et des eaux usées). Eviterla folklorisation de la culture et la mendicité en respectant lespopulations locales et en répartissant plus équitablement lesbénéfices avec l’entreprise touristique.




• Notion de voyage• Différentes catégories de tourisme• Définitions• Savoir ce que les touristes viennent

chercher• Savoir ce que nous pouvons gagner

ou perdre avec le tourisme• Connaître les atouts touristiques de

notre région (sites culturels ounaturels, paysage…)

Etre capable de :

• Distinguer les différents types d’accueiltouristique chez nous avec un espritcritique

• Identifier les impacts surl’environnement et les populations

• Guider un visiteur à la découverte dupatrimoine naturel et culturel de monquartier, du village et de la région

S’exercer à :

• Utiliser une carte• Préparer un voyage

• Accueil et hospitalité à l’égard desvisiteurs

• Ouverture, respect et tolérance vis-à-vis des autres cultures

• Défense de la valeur et de l’originalitéde son patrimoine culturel et naturel

• Résister à la tentation du gain facile(mendicité, prostitution, vol…) etencourager ses amis à faire de même

145On a de la visite ! / Le tourisme responsable

Emilia est une grande voyageuse. Femme espagnole de plus de60 ans, elle a passé plus de la moitié de sa vie à arpenter lesroutes, à découvrir de nouveaux paysages, de nouvellessensations.

Emilia est une femme très sportive. Elle aime beaucoup marcher.Visiter de nouveaux espaces en marchant lui permet d’être en contact avecla culture et la population. Ce qu’elle préfère, ce sont les grandes balades enbord de mer.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle affectionne particulièrement les paysdu littoral ouest-africain. De plus, le climat y est agréable et le patrimoinenaturel et culturel est riche et diversifié.

Comme elle aime la plage et boire son café du matin les pieds dans l’eau,Emilia choisit des hôtels sur le littoral. Ce qu’elle apprécie de ces hôtels,c’est qu’elle peut y pratiquer plusieurs activités marines comme le bateau,le jet-ski, la pêche sportive.

Emilia ne réalise pas que son hôtel luxueux est peut-être construit sur unsite important et sensible pour la biodiversité ou que les activités nautiquesqu’elle aime pratiquer peuvent détériorer la nature et gêner les animauxsauvages. Et ce n’est pas tout, elle n’est pas consciente de la différence deniveau de vie entre les touristes et les populations et des relationsvulnérables qui peuvent en découler.

Comme beaucoup de touristes, Emilia pense que l’argent qu’elle vadépenser pendant son voyage va être utile pour les habitants des villages.Mais en réalité, les dépenses pour son voyage en avion, pour son hôtel ontété faites dans son propre pays et il n’y aura que peu de bénéfices pour lepays visité. Emilia ne réalise pas non plus que le tourisme est une activitééconomique fragile et que si le pays traverse des moments difficiles lesvisiteurs iront voyager ailleurs, là où il y a moins de risque. Et tous nosparents et amis qui travaillent pour le tourisme se retrouveraient alors sanstravail du jour au lendemain.

En discutant avec des employés de l’hôtel, Emilia commence à se poserdes questions. Elle se dit qu’en tant que touriste, elle pourrait être plusattentive aux choix qu’elle fait. Elle voudrait choisir une façon de voyagerqui abimerait moins l’environnement et aiderait à améliorer la qualité de viedes gens qu’elle rencontre.

Emilia fait appel à la professeure Tarta et ses élèves, Nina et Abdou, pourl’aider à mieux comprendre les différentes formes de tourisme, leursavantages et inconvénients, les évolutions entre hier et aujourd’hui, lesbonnes pratiques pour demain. (C.C. pages 73 - 74)

Histoire : Emilia nous rend visite !



Je suis Emilia, l’invitée touriste! Je veux devenir une touriste responsable. Tu veux bien m’aider ?

Je suis (mes caractéristiques) : une femme espagnole de 60 ans, voyageuseJ’aime (mes activités) : la découverte, le sport, les balades en bord de mer, lebateau, le jet-ski, la pêche sportiveMes bonnes actions (ce que j’apporte) : j’apporte de l’argent dans le paysque je visite, je contribue à l’emploiMes constations (ce qui est détruit) : les activités touristiques détériorentparfois la nature et dérangent la faune sauvage : je dois faire des choix plus

responsable !

Tous ensemble, découvrons le tourisme responsable ! Nina, Abdou, Emilia et tous les enfants, au travail !

146 On a de la visite ! / Le tourisme responsable



Activité «Découverte» – Je voyage


Un défi de vocabulaire pour mieuxconnaître le tourisme ! Associez les termes

à la bonne définition…


Tourisme balnéaire pour soutenir le développement et contribuer àl’amélioration de la vie des populations

Tourisme culturel pour des raisons professionnelles ou faire dubusiness

Ecotourisme pour découvrir de nouvelles cultures, musiques, artset traditions

Tourisme d’affaires pour découvrir la nature et faire attention à ne pasl’endommager

Tourisme solidaire pour se baigner et se reposer sur la plage

Je dois associer les pays à leurs éléments, les situer sur une carteet imaginer les déplacements entre les différents pays… Les moyens de

transport utilisés et les impacts des voyages sur l’environnement !!!

Activité « Découverte » : Je voyage

Jeu d’association :Activité en 3 parties. Une première pour associer, faire les regroupements par pays.Une deuxième pour faire une identification sur la carte. Une troisième pour simuler les déplacements.

Découvrir les différentes images. Associer les images par groupe. Ex. : cap-verdien, Cap-Vert, escudo.

Placer les groupes d’images sur une carte du monde. Situer les pays.

Identifier les différents moyens de transport proposés. Simuler quelques déplacements entre les pays et déterminer les moyens de transport quipeuvent être utilisés. Discuter sur les impacts polluants des différents moyens de transport.

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Distribuer le matériel par étape : remettre

en premier les images des pays, ensuite,confection de la carte du monde(présenter un modèle) ou de la région(vous sélectionnez les pays de la région).Les élèves situent les pays et unecorrection collective est réalisée. Avantde distribuer les images de transport,demander au groupe de nommer lestransports qui existent.

• Simuler des déplacements avec chaquetransport pour avoir quelques exemplesà présenter.


Images pour activité « Découverte » : Je voyage !

ANGLETERRE

CAP-VERT

ESPAGNE

ETATS-UNIS

FRANCE

GAMBIE

GUINEE

GUINEE-BISSAU

LIVRE STERLING

ESCUDO

EURO

DOLLAR AMERICAIN

EURO

DALASI GAMBIEN

FRANC GUINÉEN

FRANC CFA

MALI

MAROC

MAURITANIE

PORTUGAL

SENEGAL

SIERRA LEONE

FRANC CFA

DIRHAM

OUGUYA

EURO

FRANC CFA

LEONE

Les moyens de transport


Je voyage… Mais qu’est-ce que jeconnais vraiment des voyages ? Et si nousenquêtions pour en connaître davantage

sur ce sujet ?

Recherche : nous enquêtons ! 1 - La notion de voyage



Questions pour animer notre enquête ! : « Pourquoi voyage-t-on ? »

Avez-vous déjà voyagé ?

Quelle distance avez-vous parcouru?

Pour quel motif avez-vous voyagé?

Par quel moyen detransport ?

Qui avez-vousrencontré ?

Qu’avez-vous apprislors de votre voyage ?

Avez-vous ramené unsouvenir du voyage?

Quelles sont lesdestinations des

voyageurs que vousconnaissez ?

Un membre de votrefamille ou un ami a-t-ilfait un grand voyage ?

A quoi sert un port ?Qui sont les

voyageurs qui visitentvotre quartier, votrevillage, votre pays ?

Rencontrez-vousbeaucoup de voyageursdans votre quartier, votre

village, votre pays ?

Aimeriez-vous voyager,faire du tourisme ?

Que pourrez-vousapporter aux gens

que vous visiterez ?

Quels pays aimeriez-vous visiter ?

Activité « Exploration » : création d’une carte postale

Activité artistique et créative :Les élèves simulent un voyage dans l’endroit de leur choix. Cet endroit estl’inspiration de la carte postale.

Découper un papier cartonné pour obtenir un format de 10 cm X 15 cm.Un côté représente un dessin de l’endroit imaginé. L’autre le texte.Dessiner ou coller des images pour reproduire l’endroit et écrire uncourt texte.Choisir le destinataire.Simuler un envoi de cartes postales entre les enfants du groupe,avec une autre école du pays ou de l’étranger

Et si on jouait à être Emilia !!! Nous devenonsdes touristes et nous préparons une carte postale àenvoyer à une personne chère… C’est parti !!! J’ai

tellement de choses à raconter…

Activité «Exploration» : Une carte postale

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Pour le texte, proposer aux élèves de chercher ce qui les intéresse

dans la ville ou la destination qu’ils ont choisie. Décrire la beauté dupaysage, le climat, les activités, le transport, la population, etc.


Recherche : nous enquêtons ! 2 - Les touristes qui sont-ils ? Que veulent-ils ?

Et voici desquestions pour réalisernotre enquête ! A nous

de jouer !

Nous jouons lesdétectives…Notre mission :en savoir davantage sur le

tourisme responsable ?

Questions pour animer le débat : « Les touristes, qui sont-ils ? Que veulent-ils ? »

D’où viennent les touristes ? Quelles sont les nationalitésdes touristes?

Par quels moyens de transport sont-ils venus ?

Quelles langues les touristesparlent-ils ?

Que viennent faire les touristes ?

Les touristes voyagent-ils seulsou en groupe ?

Les touristes ont-ilsdes équipements particuliers ?

Où dorment les touristes ?Comment se déplacent lestouristes?

Où mangent les touristes? Combien de temps restentles touristes?

Les touristes restent-ils surplace ou se déplacent-ils ?

Qu’est-ce que les touristespréfèrent visiter chez nous ?

Quels objets les touristesaiment-ils acheter ?

Qu’est-ce qui peut donnerenvie aux touristes de revenir ?

Qu’est-ce que les touristes aiment visiter ?

Avec qui les touristes ont-ilsdes contacts?

Les touristes cherchent-ils àrencontrer d’autres personnes ?

Pourquoi les touristes viennent-ils dans notre ville,

notre pays ?

Qu’il y a-t-il dans notre ville,pays, qu’il n’y a pas ailleurs ?

Les touristes font-ils desactivités culturelles ou

sportives ? Lesquelles ?

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :• Chaque pays, chaque région a une richesse,

quelque chose que les touristes ont envie dedécouvrir. La fierté et la dignité de la populationsont importantes et exigent une attituderespectueuse de la part des touristes. Il y asûrement des choses que vous n’avez pas enviede partager (des lieux ou des objets sacrés, desdenrées rares, des rites, votre vie privée, etc.).Les touristes doivent comprendre qu’ils nepeuvent pas faire ce qu’ils veulent ouqu’ils ne peuvent pas tout acheter ou toutphotographier. Evoquer dans des termesprudents les risques liés à la mendicité, à laprostitution ou à la pédophilie. Il y des limitesà poser pour établir un tourisme équitable etresponsable.


Bougeons un peu ! : Découverte des agents touristiques

Explications :Les différents groupes doivent aller à la rencontre des agents touristiques de leur quartier,de leur ville. L’enseignant/animateur détermine les limites géographiques de la recherche.

Revoir la définition de tourisme responsable. Etablir les critères pour un tourismeresponsable.Selon l’âge des participants, ils peuvent créer une nuance (de très responsable àpas du tout responsable).Répertorier les professions du tourisme et les classer par catégorie(restauration, hébergement, transport, activités, services, douanes…)Pour répertorier : chercher sur Internet, aller au bureau du tourisme, consulterles répertoires téléphoniques, demander les informations aux professionnels dutourisme, etc. Sélectionner 5 entreprises ayant des activités dans le domainedu tourisme (hôtel, restaurant, transport…)

Classer ces différentes entreprises selon les critères du tourisme responsableétablis à l’étape 1.

Présenter vos conclusions au reste du groupe et engager une discussion surce que devrait être le tourisme dans votre région ou votre pays.

Bougeons un peu ! – Découverte des agents touristiques

Section : Des infos

Allons à la rencontre des agents touristiquesde notre ville ! Notre objectif : dire s’ils appliquent ou

non un tourisme responsable !

Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :Le tourisme responsable, ou tourisme éthique, est un type detourisme ayant pour objectifs:• le développement économique et l’épanouissement des

populations locales (par l'implication dans l'économie locale,une rémunération juste et stable des partenaires, desconditions de travail décentes, des échanges deconnaissances et de bonnes pratiques...).

• la préservation à long terme des ressources naturelles,culturelles et sociales (tourisme durable)

• une rencontre authentique entre les voyageurs et lespopulations locales

Quelques pistes de critères pour évaluer le tourismeresponsable :• intégration des constructions au paysage• diminution des impacts sur l’environnement (récupération

des eaux de pluie, énergies renouvelables, gestion des eauxusées, gestion des déchets, etc.)

• création d’emplois locaux (commerce équitable)• amélioration du bien-être des populations

par les retombées du tourisme (créationd’école, accès à l’eau potable, centre desanté, etc.)

• mise en valeur du patrimoine etconsommation des produits locaux

• sensibilisation aux petits gestes du quotidien• utilisation durable des ressources pour la

confection de l’artisanat• interdiction du commerce d’espèces sauvages


Pour l’enseignant/animateurInformations théoriques :La visite s’effectue en partant du point 1 et ainsi desuite jusqu’au point 5.Pour compléter votre plan de visite, insérez une section :« Suivez les étapes suivantes ». Dans cette sectionvous expliquez la visite, vous insérez le descriptif du trajetet les lieux à visiter. Pour chaque arrêt, vous ajoutez desimages, des informations sur le lieu (commentaires,histoires, etc.), les personnes à rencontrer sur place… Pour la réalisation de leur trajet, les enfants choisissententre 5 et 10 points d’arrêt.

Activité pratique – Se repérer sur une carteJe viens d’arriver dans votre ville. J’aimerais

la visiter. Comme je veux avoir un comportementresponsable, je me déplace à pieds.

Emilia, pour préparer ton itinéraire, j’aibesoin de l’aide de tous pour repérer les sitesintéressants et les localiser a une carte, pour

indiquer le chemin à suivre…

Explications :Emilia veut visiter la ville. Les élèves doivent pouvoir lui indiquer les endroitsà découvrir et comment s’y rendre. Les déplacements se font à pied :tourisme responsable. Les élèves se déplacent dans la ville pour découvrir.

Avec une carte de la ville ou un plan dessiné, indiquez et situez lesendroits à voir. Vous compléterez lors de votre visite.

Promenez-vous dans la ville et trouvez le meilleur trajet pourdécouvrir les attraits de la ville.

Etablissez les indications à suivre pour le touriste et les endroits oùil lui est suggéré de s’arrêter.

Exemple du village « Anonyme » !

4. Quartier anciende la ville

3. Place de lalibération

1. Port historique etmarché aux poissons

5. Bâtimentsscolaires

2. Ville fortifiée :bâtiment historique

Activité pratique : se repérer sur une carte


Les infos près de moi, j’enquête ! Pistes de questions

Pour le tourisme :Créer des emplois - Quelles sont les personnes qui travaillent avec lestouristes ? Quels sont les produits/objets qu’elles vendent ? Quels sontles services qu’elles proposent aux touristes pour les aider ou pour lesguider ? Quels sont les emplois qui sont créés par le tourisme ? Qu’est-ce que l’on a gagné depuis que les hôtels existent ? Est-ce que les gensdu village, du quartier travaillent avec les touristes ?

Consommer des produits locaux - Qu’est-ce que les touristes aimentbien manger ou boire chez nous? Quels sont les objets que les touristesaiment bien acheter ? Quels sont les spectacles que les touristes aimentregarder ?

Rencontrer des gens différents - Avez-vous déjà rencontré ou discutéavec un touriste ? Qu’avez-vous appris dans cette rencontre ?

Contre le tourismeOccupation de l’espace - Où les hôtels et restaurants sont-ils construits ?Citer quelques noms d’hôtels et de restaurants de votre région ? Y avait-il d’autres activités ou constructions avant sur ces sites ? Quels matériaux sont utilisés pour construire les hôtels ? Y a-t-il unebonne entente entre les patrons des hôtels/restaurants et les autresusagers du littoral ? Est-ce que l’occupation du littoral par les hôtels estgênante pour d’autres usagers ? Est-ce que il y a des gens qui sontcontre les hôtels ? Pourquoi ? Est-ce que la construction des hôtels adérangé la nature ? Quels sont les animaux, les forêts et les plantes qu’ily avait avant et que l’on ne voit plus ? Est-ce-que les touristesconsomment ou achètent des produits qui sont en diminution (certainspoissons, animaux de compagnie comme les perroquets, carapace detortue marine, artisanat en ivoire…) ?



faire Nina ?



Le thème : je découvre les avantages et les inconvénients du tourisme !

Avantages du tourisme :--

Inconvénients du tourisme :--


Explications :

Les élèves deviennent enquêteurs. Ils vont à la rencontre de différentespersonnes pour enquêter (la population, les touristes, les dirigeants etsalariés des hôtels, les conducteurs de transport, etc.).Objectifs :• Découvrir les avantages et les inconvénients du tourisme : ce que le

tourisme apporte, et ce qu’il fait perdre.• Etre capable de mener une enquête et d’en exploiter les résultats.• Prendre conscience des gestes adaptés à faire au quotidien.


Qualité du cadre de vie - Est-ce que tout le monde a gagné avec letourisme ? Y a-t-il des choses que l’on a perdues avec le tourisme ?Où est-ce que les hôtels jettent-ils leurs poubelles ? Où vont leségouts des hôtels ? Est-ce que votre village/ville a changé de visage ?De paysage ? D’ambiance ? Est-ce que vous pensez que ledéveloppement du tourisme a changé des choses dans votre village,votre quartier, votre ville ? : Pour l’accès à l’eau ? Pour l’accès à laplage ? Pour le prix de la nourriture ? Pour le transport ?

Artificialisation (modification) du paysage - Avez-vous déjà visité unhôtel ? Pensez-vous que les touristes qui y viennent découvrent lemode de vie de la région ? Comparez le cadre et la façon de vivre àl’hôtel et dans votre village/quartier ?

Culture - Comment s’habillent les touristes ? Trouvez-vous cestenues appropriées ? Y a-t-il des comportements négatifsprovoqués par les touristes ? Y a-t-il des comportements négatifsprovoqués par les résidents ? Lesquels ? (mensonges et fabulations,mendicité, harcèlement, vol, drogue, pédophilie, prostitution…)Quels types de spectacles sont proposés aux touristes dans leshôtels et les restaurants ? Ces danses traditionnelles n’ont-elles pasun autre rôle ou un autre sens dans nos sociétés ? Trouvez-vousnormal que l’on vende les danses traditionnelles et les objets sacrés(masques, statues) aux touristes ?

Section : Action

Action 1 : Visite d’un site touristiqueEn tant que touriste, je suis

toujours motivée par la visite d’un nouveau lieu !!! On y va ?

Action 1: Visite d’un site touristique

Explications :Pour mettre en application les informations recueillies sur le tourisme responsableet pour découvrir un lieu touristique de sa région, choisir un site touristique, levisiter et en faire l’analyse selon les principes du tourisme responsable.

Choisir un site touristique. Quand le lieu est choisi, récolter desinformations (dépliants, publicités, etc.).Visiter ce site. Jouer au touriste ! Récolter des images, prendre desphotos, noter des commentaires du guide ou de la personnerencontrée, interroger des touristes, etc.

Elaborer un carnet de visite : un petit document avec quelques imageset une appréciation de votre visite. Ce carnet doit être le reflet de votrevisite.



• Quand le site a été choisi, prévenir de la visite desélèves et de l’objectif de cette démarche. Lesresponsables du site seront alors coopératifs.

• Faire parvenir les résultats de la visite au lieutouristique visité.

Comment vais-je faire pourorganiser un voyage responsable ?

Etre un touriste responsable ?

Tu as déjà apprisbeaucoup de choses à ce sujet !

Allons, au travail !!!


Action 2: Le voyage le plus touristiquement responsable

Pour l’enseignant/animateurConseils pour la mise en place de l’activité :• Présenter une carte du monde, du pays ou de la région et chaque groupe

choisit sa destination, imagine son voyage.

Action 2 : Le voyage le plus touristiquement responsable

Explications :Elaborer les différentes étapes d’un voyage touristique le plus responsablepossible de son point de départ à son point de retour.

Prendre une carte du monde ou de son pays, de sa région et déciderquelle sera votre destination. Dessiner votre trajet de voyage.

Réfléchir à tous les éléments « touristiquement responsables » de votrevoyage :• le transport• l’hébergement• la nourriture• produits de consommation• zones traversées• achats et dépenses (quoi, où et comment)• vos activités• votre comportement• communication• culture…

Elaborer un carnet de voyage : votre carnet présente les étapes devotre voyage. C’est l’occasion de mettre des images (découpées dansles magazines, dessins, etc.). Faire ressortir les rencontres, lesdécouvertes, etc. Ecrire sur les responsabilités en tant que touriste.

THÈME : « PROMOUVOIR UN TOURISME RESPECTUEUX DES POPULATIONS ET DEL’ENVIRONNEMENT. »

Voici des pistes de réflexion :Par rapport à la préservation de l’environnement :• Traiter les déchets des hôtels et restaurants (voir la fiche « Pollution »)• Traiter les eaux usées des hôtels et restaurants• Respecter les habitats naturels • Respecter les espèces menacées, ne pas les déranger• Economiser l’eau• Utiliser des énergies renouvelables (voir la fiche « changement climatique »)• Décourager ou interdire le commerce des animaux et plantes sauvages• Eviter de bétonner la côte• Respecter la fragilité de la côte pour éviter l’érosion

Par rapport à l’activité économique :• Favoriser les retombées économiques locales pour améliorer les

conditions de vie des populations • Favoriser les emplois locaux• Payer les biens et les services à leur juste valeur• S’approvisionner localement en nourriture• Encourager et valoriser la production et la commercialisation de produits

locaux

Par rapport à l’environnement social et culturel :• Protéger les intérêts à long terme des populations locales• Respecter, comprendre les coutumes et les traditions• Décourager ou interdire les pratiques irrespectueuses

(mendicité, harcèlement, vol, drogue, pédophilie,prostitution…)

• Valoriser et promouvoir le patrimoine culturelautochtone (musique, gastronomie, artisanat, art…)


Abdou, Nina et moi, nous nousquestionnons sur les comportements à adopterdans notre vie quotidienne… Que faire pour

être un citoyen responsable ?

Comment être à la foisun touriste et être respectueux despopulations, de l’environnement?


Questions QUIZZ pour Emilia

Qu’est-ce qu’un touriste ?Quelle forme de

tourisme préférez-vouset pourquoi ?

Quelles sont lesdifférentes formes de

tourisme ?

Que faire pour que letourisme soit responsable

par rapport auxpopulations ?

Que faire pour que letourisme soit responsable

par rapport à l’activitééconomique ?

Qu’est-ce que le tourismepeut faire perdre ?

Que faire pour quele tourisme soitresponsable par

rapport à lapréservation de

l’environnement ?

Qu’est-ce que le tourismepeut apporter ?


Emilia, les questions Quizzte permettent d’évoluer sur l’arbred’apprentissage. A toi de jouer !!!



découvrir et de participer. Les projets peuvent être réalisésavant, pendant ou après la découverte du thème.

Concours de dessins sur les richesses de notre patrimoine : Les enfants peuvent faire l’inventaire des richesses de notre région :paysage, faune, flore, activités humaines traditionnelles et culture.Chaque enfant peut faire un dessin ; les meilleurs pourront faire l’objetd’une exposition dans un lieu touristique (hôtel, restaurant, musée) pourpromouvoir le patrimoine de notre région et ses attraits touristiques

Campagne de communication sur le tourisme responsable :Les enfants choisissent des exemples de comportements et de pratiquesresponsables et non-responsables. Par exemple :Pratiques responsablesConsommation de produits locauxArtisanat en raphiaBonne gestion des déchetsFavoriser les emplois locauxViande d’élevage…

Pour chaque pratique, ils dessinent les deux situations sur la même feuilleen vis-à-vis. Les meilleurs dessins peuvent être exposés dans des lieuxtouristiques (hôtel, restaurant, musée).


Pratiques non-responsablesConsommation de produits importésArtisanat en ivoire ou en écaille de tortueTas d’ordure derrière les hôtelsPersonnel non localViande de brousse ou d’importation…

156

A vous, les enfants, de reproduireet de mettre de la couleur !

Littoral

PêcheC

oquillagesZ

ones humides E

spèc

espr

otég

ées

prot

égée

s

Aire

s P

ollu

tion

Changement

clim

atiq

ue

Mines et pétrole

Tourisme

157

Wata

WoreAzul

Luana

ZazouDoudouFoutou

Emilia

Minégasse

Monsieur Sol

Le Programme Régional de Conservation de la zone côtière etMarine en Afrique de l’Ouest - PRCM a été créé à l’initiative del’Union Internationale pour la Conservation de la Nature- UICN,de la Fondation Internationale du Banc d’Arguin – FIBA, duFonds Mondial pour la Nature - WWF, et de WetlandsInternational - WI, en partenariat avec la Commission Sous-Régionale des Pêches - CSRP.

Il représente aujourd’hui une coalition de près de 90 institutionspartenaires qui a pour objectif de coordonner les efforts enfaveur de la conservation du littoral des pays côtiers de la sousrégion à savoir, la Mauritanie, le Sénégal, le Cap Vert, la Gambie,la Guinée Bissau, la Guinée, et la Sierra Leone.

Le présent Guide pédagogique a été réalisé dans le cadre duProgramme régional d’éducation à l’environnement mis enœuvre avec l’assistance du bureau de l’UICN en Guinée-Bissaupour le PRCM avec le soutien financier de l’Ambassade desPays-Bas à Dakar, la Fondation MAVA pour la Nature et l’AgenceEspagnole de Coopération Internationale .

Crédits photographiques :

Hellio & Van IngenPierre CampredonFrédéric AiraudToba aquariumEFAINDPASSPCIADUNIVERE

Conception graphique - impression :

Les efforts d’adaptation des sociétés du littoral ouest-africains aux contextes d’un mondeen changement constituent un défi à relever collectivement en mutualisant les expérienceset l’imagination de tous. Pour y parvenir, l’éducation est une priorité majeure. Compte tenude la place de la nature et de ses ressources dans l’économie et la culture des paysconcernés, l’éducation environnementale doit contribuer à préparer les jeunes générationsaux effets des changements du monde moderne afin qu’ils en deviennent les élémentsmoteurs, conscients et engagés.

Ce guide pédagogique, réalisé dans le cadre du Programme régional d’éducationenvironnementale du PRCM, offre une large gamme d’activités éducatives et ludiques dedécouverte des problématiques environnementales de la zone littorale des pays couverts parle programme (Mauritanie, Cap Vert, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Sierra Leone).Il est avant tout destiné aux enseignants afin de leur permettre de transmettre à la jeunessela grande valeur de leur patrimoine commun et la nécessité de le conserver pour lesgénérations futures.

Pour de plus amples informations : [email protected]

www.prcmarine.org www.iucn.org

ISBN : 978-2-8317-1477-6

uicn guide pedagogique francais

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