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Un service de veille d’informationdocumentaire a l’Agence de developpement territorial de la Region de Bruxelles-Capitale : Methode de definition

ContenuRésumé ....................................................................................................................................... 3

Introduction ................................................................................................................................ 3

Contexte ..................................................................................................................................... 3

L’agence ................................................................................................................................. 3

Les équipes ............................................................................................................................. 3

Le rôle du gestionnaire de l’information documentaire ......................................................... 4

Processus de définition du service de veille d’information documentaire................................. 4

Schéma de définition .............................................................................................................. 4

Étape 1. Les périmètres : Analyse des besoins d’information................................................ 4

Introduction......................................................................................................................... 4

Objectif ............................................................................................................................... 5

Méthode .............................................................................................................................. 5

Quelques particularités des périmètres liées à la matière de l’aménagement urbain enRégion de Bruxelles-Capitale. ............................................................................................ 6

La transversalité de l’aménagement urbain. ...................................................................... 6

Les échelles de pouvoir propre à la Région de Bruxelles-Capitale.................................... 7

Étape 2. La collecte des ressources d’information ................................................................. 7

Introduction......................................................................................................................... 7

Le répertoire spécialisé ....................................................................................................... 7

Étape 3. Les bases de données : Stockage et diffusion........................................................... 9

Introduction......................................................................................................................... 9

Aspects Techniques ............................................................................................................ 9

Étape 4. La surveillance des ressources................................................................................ 10

Introduction....................................................................................................................... 10

Les limites de WebsiteWatcher, logiciel de veille informationnelle ................................ 10

Étape 5 & 6. Traitement de l’information et services d’information ................................... 10

Conclusions .............................................................................................................................. 11

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Bibliographie ............................................................................................................................ 12

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RésuméLe service de veille de l’Agence de développement territorial de la Région de Bruxelles-Capitale s’est défini suivant un processus dont l’étape de la définition des périmètresd’information, suivant l’analyse des besoins d’information, a permis d’adapter le système deveille aux particularités de l’organisation. Les contraintes budgétaires et techniques ontpermis le choix du développement d’un système de veille peu onéreux, mais dont lesdifférents fonds respectent le principe d’interopérabilité. Ces contraintes ont égalementdéterminé le choix de la définition d’un répertoire spécialisé suivant les recommandations duprojet européen « Desire ».

IntroductionLa présente contribution porte sur la méthode employée pour définir le service de veilledocumentaire de l’Agence de développement territorial de la Région de Bruxelles Capitale.Cette méthode développée est le fruit de mon expérience professionnelle. La première partie,Contexte, présente l’agence et ses différents départements et la deuxième partie détaille leprocessus de définition du service de veille et ses différentes composantes.

Contexte

L’agenceL’agence est une ASBL de droit public représentée par un CA composé des différents acteursrégionaux et locaux du secteur public de la Région de Bruxelles-Capitale. Ses missions sont :

« De faciliter le développement urbain. L’agence coordonne le développement deprojets urbains sur des zones stratégiques par la mise en rapport des différents acteursportant ces projets urbains. L’agence s’assure également de la mise en œuvre concrètedes options prises par le Gouvernement, notamment dans le cadre de zonesstratégiques appelées « schémas directeurs ». »

« De faciliter la compréhension du territoire. L’Agence analyse les caractéristiques duterritoire régional et de son aire métropolitaine, en particulier la situation socio-économique des habitants. Elle travaille en partenariat avec les instances publiques etprivées qui agissent sur le territoire. Sa connaissance des évolutions sociales eturbaines contribue à formuler des réponses aux enjeux stratégiques auxquels la Régionde Bruxelles-Capitale est confrontée. » (voir www.adt.irisnet.be)

Les équipesLe département développement du territoire est chargé de faciliter le développement urbain.Le département connaissance se charge de faciliter la compréhension du territoire. Deuxautres départements présentent des besoins d’information, il s’agit du département Marketingurbain et du service juridique. Le département développement du territoire s’intéresse à laplanification opérationnelle et le département connaissance s’intéresse aux études urbaines età la participation du citoyen. Ces deux départements portent également un intérêt aux matièrestransversales d’aménagement du territoire. Ces matières transversales sont toutes lescompétences exercées sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale par l’autoritéfédérale, l’autorité européenne, la RBC, La communauté flamande, la communauté françaises,la cocof, la VGC, les entités décentralisées fonctionnelles (conseils consultatifs), les entitésdécentralisées territoriales (communes). Le marketing urbain s’intéresse aux politiqueseuropéennes à dimension urbaine et à la matière du marketing urbain. Le service juridiques’intéresse au droit de l’aménagement du territoire et des marchés publics.

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Le rôle du gestionnaire de l’information documentaireLe rôle du Service du gestionnaire de l’information documentaire est de centraliser la gestiondes besoins d'information des membres de l'équipe. Les objectifs suivis sont de définir unservice de veille pour répondre aux besoins d'information, d'informatiser la gestion del'information documentaire via un système pérenne et interopérable et d'en faciliter l'accès viale web.

Processus de définition du service de veille d’informationdocumentaire

Schéma de définitionPar service de veille d’information documentaire, j’entends un service qui tend à répondre auxbesoins d’information des utilisateurs par la surveillance de ressources qui couvrent desbesoins d’information en littérature professionnelle, en publications officielles et en actualité.La littérature professionnelle reprend les publications d’éditeurs (articles, livres, etc.) et lespublications des acteurs institutionnels. Les publications officielles reprennent les normes dudroit, les documents préparatoires des différents parlements, les avis des organes consultatifs,les publications d’urbanismes régionaux et locaux, et les actes juridiques. Les publicationsd’actualité reprennent les documents des différents médias (presse, télévision, radio) et lesdocuments institutionnels (communiqués de presse, news de site internet, newsletters,bulletins communaux, etc.).

Le Service de veille forme un ensemble d’étapes de traitement de l’information qui l’aconduit à mettre à disposition des membres de l’équipe de l’ADT des services d’information.L’ensemble s’est défini en respectant le processus suivant :

Définition des périmètres des besoins d’information

Repérage (collecte) des ressources d’information

Définition de bases de données pour le traitement de l’information

Surveillance (veille) des mises à jour des ressources

Traitement de l’information collectée (description, indexation)

Diffusion de l’information encodée (Newsletter)

Étape 1. Les périmètres : Analyse des besoins d’information

IntroductionLa définition des périmètres d’information représente la première étape de définition duservice de veille. Les périmètres permettent de délimiter la portée de la veille d’informationdocumentaire et par conséquent du contenu des différentes bases de données et du thesaurus.Ils sont définis par une analyse des besoins d’information des membres des différenteséquipes de l’ADT.

Pour bien appréhender l’enjeu de définition des périmètres d’information, il est nécessaire decomprendre le concept de besoin dans le cadre de l’analyse des besoins d’information.

Ce concept doit être perçu suivant sa fonction de nom ou de verbe. Suivant sa fonction denom, par besoin on entend la différence entre une situation existante (ce qui est) et une

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situation désirée (ce qui devrait être). Dans ce cadre, un besoin n’est pas une entité tangible,mais une inférence qui établit une différence entre un état actuel et ce qui devrait être dans lefutur. Suivant sa fonction de verbe, le besoin (avoir besoin) pointe ce qui est nécessaire oudésiré pour combler la différence évoquée par la fonction de nom, on parle de solutions àapporter. Ces deux approches du concept de besoin nous invitent à différencier les besoins dessolutions à apporter. Les besoins (le problème) représentent l’inférence et les solutionsreprésentent les moyens à mettre en œuvre pour combler l’écart établi. (Dorner Daniel G.,Gorman G.E., Calvert Philip J., 2015)

Lorsqu’on réalise une analyse des besoins d’information il faut tout d’abord définir l’écart oule problème qui sépare une situation existante d’une situation désirée avant d’apporter lessolutions à mettre en œuvre. En ne suivant pas ce processus, le risque est d’apporter dessolutions avant de connaître le problème ou le besoin réel et donc de dégager des moyens,ressources inappropriées. Lorsque nous avons défini les besoins, nous pouvons en définir uneréponse. Cette définition des besoins est assurée par l’analyse des besoins d’information etplus pratiquement, dans le cadre du service de veille de l’ADT, par une enquête en lignepermettant de délimiter les besoins et d’y répondre par des solutions appropriées.

ObjectifDans le cadre du service de veille documentaire de l’ADT, l’objectif de l’analyse des besoinsd’information est de réduire l’écart entre la sélection de l’information réalisée par ledocumentaliste et les besoins réels d’information des différents groupes de lecteurs. Le besoinest donc « d’atteindre une sélection d’information qualitative ». La méthode utilisée pourdéfinir cet écart est de réaliser une enquête en ligne sur l’analyse des besoins d’informationdes différents départements de l’ADT afin d’établir les besoins réels d’information etd’adapter le service de veille en conséquence.

Dans le cadre du service d’information, l’objectif de cette analyse est de préciser le contenudu thesaurus et de passer d’une vision théorique vers une vision pratique, qui correspond auxbesoins réels de l’ADT. Pratiquement les thèmes précisés lors de cette enquête seront détaillésdans la structure du thesaurus.

Méthode

ContexteLa situation existante résulte d’une définition des besoins d’information réalisée suivant deuxméthodes. La première méthode suivie était la réalisation d’interviews individuelles dont lebut était de dégager les grands thèmes traités par chacun. La seconde méthode utilisée était dedéfinir une structure sémantique des matières traitées par l’ADT, c’est ce que l’on appelle unthesaurus. Le but de cette seconde méthode était de préciser le contenu des grands thèmesdéfinis lors des interviews individuelles.

Le résultat obtenu par ces deux méthodes de définition des besoins d’information représenteune situation existante où la sélection d’information se base sur des thèmes généralistes et unestructure sémantique exhaustive. Cette situation ne correspond pas aux besoins réelsd’information, car les méthodes utilisées n’étaient pas orientées utilisateurs. Cette approche aété suivie, car le documentaliste devait avant tout prendre connaissance des matières traitéespar l’institution. Mais avec cette prise de connaissance acquise le documentaliste s’est donnéles moyens de pouvoir définir une enquête en ligne pour définir les besoins réels de chacun.La définition des besoins d’information des membres de l’ADT s’est donc réalisée en deuxtemps. Dans un premier temps le documentaliste doit prendre connaissance des matièrestraitées par l’ADT, afin de lancer son service de veille, et dans un deuxième temps le

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documentaliste utilise ses nouveaux acquis pour pouvoir détailler, préciser les besoins réels dechacun par la définition d’une enquête en ligne.

Besoins réels d’informationLa méthode utilisée pour définir l’écart entre la sélection de l’information actuelle et celle àatteindre est la mise en place d’une enquête en ligne qui présente une série de questionsreprises sous quatre types :

Un sur le profil de fonction de chaque participant et de leur département.

Un sur le périmètre institutionnel, géographique et linguistique

Un sur le périmètre thématique

Un sur l’évaluation des services d’information et de l’enquête en question.

Les questions relatives au profil des participants et de leur département permettent de dégagerles grands thèmes qui occupent chacun.

Les questions des périmètres institutionnel et thématique sont définies grâce au thesaurusUrbaThes qui structure les matières du développement territorial et de ses thèmestransversaux ainsi que les échelles de pouvoir. La définition des questions se base donc surune structure sémantique détaillée des thèmes du développement territorial sur laquelle sebasait la sélection de l’information. Cela permet de partir d’une structure trèslarge (« exhaustive ») pour permettre à chacun de repérer, sélectionner les options quirencontrent leurs besoins.

En ce qui concerne les solutions, étant donné que le service de veille existe déjà, que ses outilssont déjà mis en place, les solutions apportées seront d’adapter le fonds de veilled’information en fonction des résultats obtenus. Néanmoins, un nouvel outil devrait êtreincorporé au service de veille, il s’agit d’un formulaire de suivi des besoins d’information quipermettrait à chacun de pouvoir redéfinir en continu ses besoins.

Quelques particularités des périmètres liées à la matière de l’aménagementurbain en Région de Bruxelles-Capitale.

La transversalité de l’aménagement urbain.Le périmètre thématique porte sur les matières qui rencontrent les besoins d’information desdifférents membres de l’équipe. Sa particularité est de porter sur l’aménagement urbain ETses matières transversales. Par matières transversales on entend toutes les compétencesexercées sur le territoire de la région de Bruxelles-Capitale. Ces matières transversales sontconsidérées dans le cadre de l’aménagement urbain. On parle alors de politiques urbaines dulogement, de la mobilité, de l’économie, etc.

La perception de cette transversalité est perçue différemment par les deux principauxdépartements. Cette particularité nécessite des définitions claires des différentes perceptions,afin de réaliser une sélection de l’information qui rencontre les besoins de ces deuxdépartements.

Le concept de la gouvernance urbaine.La gouvernance urbaine porte sur les pratiques de collaboration entre différents acteurs de laville autour d’un projet urbain. Ce concept représente une méthode de travail différente pourles deux principaux départements de l’agence. Pour le département Développement territorial,son rôle est de mettre en rapport des acteurs bruxellois de l’aménagement physique de la ville,la transversalité ici est représentée par la mise en rapport de différents intervenants lié à la

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mobilité, à l’environnement, à la construction, etc. Pour le département Connaissanceterritoriale, son rôle est également de mettre en rapport différents acteurs bruxellois mais ladifférence est représentée ici par la mise en rapport d’acteurs qui représentent des enjeuxthématiques différents sur la ville, on parle alors d’enjeux liés à l’économie, au logement, à lamobilité, à la sécurité, etc.

Il en ressort qu’au niveau de la veille, la gouvernance urbaine est toute information relativeaux bonnes pratiques développées autour d’un projet urbain dans le cadre du développementou de la connaissance du territoire.

Les échelles de pouvoir propre à la Région de Bruxelles-Capitale.Le périmètre institutionnel porte notamment sur les acteurs qui exercent des compétences surle territoire de la région de Bruxelles-Capitale. La définition de ce périmètre est important, carla RBC présente des particularités propres à la Région. En effet, l’autorité européenne, laFlandre, la RBC, la Fédération Wallonie-Bruxelles, les organes consultatifs et les communesexercent tous des compétences sur le territoire de la RBC. Mais les échelles de pouvoir enmatière d’aménagement urbain ne concernent pas uniquement l’autorité publique. Sontconcernés également, les acteurs du secteur la société civile, du non marchand et du privé. Ilen ressort un important réseau d’acteurs défini par le biais de ce périmètre et intégré dans lesystème de veille.

Étape 2. La collecte des ressources d’information

IntroductionLa collecte des ressources d’information et son organisation en base de données constituentl’étape de définition du service de veille par laquelle sont garanties la pérennité etl’accessibilité du fonds de veille. Le fond organisé représente un répertoire spécialisé ouSubject Based Information Gateways (SBIGs).

Le répertoire spécialisé

IntroductionLes annuaires spécialisés ou Subject Based Information Gateways (SBIGs) sont descollections spécialisées de ressources internet organisées pour une ou des disciplinesspécifiques ou d’un même secteur d’activité. Ces répertoires spécialisés sont composés deressources internet dont l’importance qualitative est le premier critère de sélection. L’annuairedonne accès à une multitude de types de sources d’information catégorisés grâce à desclassifications et des filtres. Ces opérations de catégorisation permettent d’organiser cesressources, afin de faciliter la recherche de l’usager. Les anglophones utilisent le terme« Quality-controlled Subject Gateway » pour définir les services internet qui appliquent unensemble riche de mesures de qualité pour soutenir la découverte systématique et le traitementdes ressources collectées. La notion de qualité porte sur la description de chaque ressource parun système normalisé de métadonnées (description bibliographique et langages d’indexation).La vérification de la validité des enregistrements et la mise à jour régulière de la collectionassurent une gestion efficiente et pérenne du fonds de ressources. L’un des principauxobjectifs d’un tel service est de fournir l’accès matière à la consultation de ces ressourcesgrâce à deux systèmes d’indexation que sont le vocabulaire contrôlé et le système declassification, offrant ainsi un accès de recherche et de navigation avancé. Pratiquement leSBIGs fournit l’accès à un ensemble de ressources sous forme de liens internet qui recensentdes documents, des sites, des parties de sites, des services comme les bases de données, etc.Le service est basé sur la description de ces ressources, c.à.d. que les métadonnées appliquées

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reprennent par exemple le titre du service, sa description, sa langue, son origine géographique,un ensemble de traitement d’indexation, etc.

Le répertoire spécialisé du service de veille de l’adt, UrbaRep, a comme objectif de garantirl’accès au fonds de ressources en veille à l’ensemble des membres de l’ADT. La définition dece répertoire a suivi les recommandations du projet européen " Desire: Development of aEuropean Service for Information on Research and Education, 1996"1 et son organisation estassurée par le SIGB PMB.

FonctionUrbaRep permet :

d’assurer le fonctionnement du service de veille ; de garantir une conservation organisée et centralisée du travail de collecte des

ressources ; de permettre l’accès à la consultation par l’ensemble du personnel de l’ADT ; de garantir le développement du fonds quel que soit le facteur humain ; de systématiser la collecte de ressources.

La veilleL’objectif de ce répertoire est d’assurer la pérennité du fonds de ressources en veille et saconsultation par les membres de l’équipe de l’ADT. Pour garantir cette pérennité, UrbaReporganise le fonds de ressources en veille d’information documentaire suivant lesrecommandations du projet européen « Desire » où l’utilisation de normes pour le traitementde l’information est un des critères de qualité.

La conservation et la centralisationL’organisation du SBIGs permet de garantir la conservation du travail de collecte mais ellepermet également la centralisation de ses opérations. La conservation est assurée parl’organisation d’une description de chaque ressource par un système de métadonnées(éléments de la description bibliographique, de l’indexation analytique et classificatoire).Cette organisation permet la navigation et la recherche aisée du contenu du SBIGs. Lesenregistrements ainsi traités permettent une conservation hautement organisée qui s’oppose àl’organisation anarchique d’une simple liste de liens. Cette organisation structurée est garantiepar la centralisation de la gestion du SBIGs. Le spécialiste du traitement de l’information esten charge de la gestion de la collection. Une seule et même structure est appliquée. Cettecentralisation permet également l’accès à cette structure par l’ensemble. Elle s’oppose à lagestion personnelle et individualiste de favoris.

La consultationLes traitements avancés de description des ressources permettent l’accès par recherche etnavigation. L’ajout de métadonnées (information bibliographique, filtres de langues,classifications) permet la recherche ou la navigation structurée sur le titre, la description, lethème, la langue, la nature juridique ou encore le type d’information/document. Ce traitementest essentiel pour permettre la recherche aisée d’une ressource reprise dans plus de deuxmilliers d’enregistrements qui va croissant... .

1Hofman Paul, “Specification for resource description methods Part 2: Selection criteria for quality

controlled information gateways”, Desire: Development of a European Service for Information onResearch and Education, 1996, 62p.http://www.ukoln.ac.uk/metadata/desire/quality/

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Un développement pérenneL’organisation du SBIGs permet de garantir la pérennité du fonds de ressources quant auxéventuels problèmes liés au facteur humain. Un départ, une maladie, une mutationreprésentent des facteurs humains de changement auxquels un service aussi bien organiséqu’UrbaRep peut faire face. Son organisation physique en base de données, ses procédures detraitement clairement détaillées, son interfaçage d’administration sont autant de qualités quipermettent à tout un chacun de reprendre le service facilement en main.

La systématisation de la collecteUrbaRep permet d’organiser une systématisation de la collecte des nouvelles ressources quicorrespondent à nos besoins d’information. Cette systématisation permet de soutenir le besoind’information du DTD, DTC, du département marketing urbain et du service juridique.Pratiquement la systématisation consiste en l’ajout de nouvelles ressources à la collection. Cesnouveaux ajouts proviennent soit du repérage lors de l’activité de veille, soit de la mise à jourdu fonds du SBIGs. Pratiquement ce dernier point consiste à réaliser une opération dedépouillement des liens internet déjà présents, afin de vérifier l’existence ou non de nouvellesressources.

Étape 3. Les bases de données : Stockage et diffusion.

IntroductionLa définition de bases de données représente l’étape par laquelle le documentaliste assure lestockage et la diffusion de la collecte de l’information. L’enjeu est la pérennisation du fondsuivant l’utilisation d’applications qui respectent des normes d’échange et de description dedonnées bibliographiques et suivant l’utilisation de langages de description normalisés.

Le choix du SIGB PMB et de Tematres s’est imposé par leur coût et leur simplicitéd’installation.

La contrainte budgétaire et l’obligation de travailler avec le prestataire de serviceinformatique de la RBC ont également orienté ces choix. Ces deux applications sont gratuitessous licence Open source et rencontrent donc la contrainte budgétaire limitée. Elles sontégalement très faciles à mettre en place, sans l’ajout de modules spécifiques à installer. Cetavantage rencontre l’obligation de travailler avec le CIRB et son service d’hébergementmutualisé.

Aspects Techniques

PMB

L’interopérabilité de PMB : Module de thesaurus de PMB >< TematresLa version 4.09 de PMB ne permet pas l'import ou l'export de thesaurus au format SKOS (quiest un standard d'échange de données entre gestionnaires de thesaurus). Ce problème rend lecontenu du thesaurus de PMB non pérenne, car ce dernier ne sait pas travailler dans unenvironnement interopérable, il ne peut échanger de l’information avec un autre système.Cette lacune de PMB rend le fonds de données bibliographiques non pérenne. Vous pouvezchanger de système, mais sans la gestion du thesaurus. Vous ne perdez pas nécessairementl’indexation des notices, mais le contenu du thesaurus avec l’ensemble des non descripteurs,des relations hiérarchiques et sémantiques, des notes et même des descripteurs non encoreutilisés pour l’indexation... . PMB n’est donc pas totalement interopérable et l’avantage queprocure l’utilisation du format « PMB-UNIMARC » ne rend donc pas le fond totalement

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pérenne. Par conséquent le choix de l’utilisation de Tematres, gestionnaire de thesaurusrespectant le format SKOS, s’est imposé.

Le format PMB-UNIMARCPMB utilise un format d’échange de données PMB-UNIMARC qui se base sur une structurede données bibliographiques incomplète. En effet pmb se trompe quant à la définition du titreparallèle, le résultat est qu'il est impossible de définir plus d'un titre parallèle. La numérotationne fait pas la distinction entre le volume et le numéro... . Même si le format d’échange dedonnées PMB-UNIMARC assure la pérennisation du fonds, les éléments bibliographiquesdéfinis sont incomplets.

PMB et la « portabilité »Le choix de PMB s’est imposé par une caractéristique qui le différencie des autres SIGB opensource. Il s’agit de sa simplicité d’installation. Suivant nos besoins d’utilisation uniquementbasés sur la description bibliographique, l’indexation et la consultation, une configurationsimple du serveur nous a permis d’utiliser PMB sans contrainte d’installation de modulessupplémentaires. En quelques clics l’application s’installe sans problèmes. C’est le grosavantage que procure PMB par rapport aux autres SIGB qui nécessitent d’autres compétenceset moyens techniques.

Étape 4. La surveillance des ressources

IntroductionLe contrôle des mises à jour des ressources d’information collectées permet de garantirl’activité de veille. C’est-à-dire que les listes de ressources constituent la base du fonds surlaquel porte une veille quotidienne à partir de laquelle le traitement de son résultat permet unediffusion des mises à jour de ces ressources.

Deux outils sont utilisés pour l’activité de veille, le logiciel WebSiteWatcher qui permet lecontrôle automatique des mises à jour des ressources d’information et PMB qui permetl’organisation de ces ressources en répertoire spécialisé.

La contrainte budgétaire a orienté le choix de WebsiteWatcher. Cette application nepermettant pas l’organisation du fond de veille de façon structurée et suivant des normes, ladéfinition d’un répertoire spécialisé s’est imposée.

Les limites de WebsiteWatcher, logiciel de veille informationnelleDeux principales limites de ce type de logiciel :

L’impossibilité d’organiser les ressources collectées suivant un format de descriptionbibliographique et impossibilité d’échanger le fonds de ressources suivant un formatnormalisé.

L’impossibilité de consulter les listes des ressources via une interface web et donc depermettre à l’ensemble de l’équipe de prendre connaissance du fonds de ressources.

Ces deux limites m’ont forcé à organiser le fonds de ressources collecté en base de donnéessous forme de répertoire spécialisé (voir partie répertoire spécialisé).

Étape 5 & 6. Traitement de l’information et services d’informationL’objectif atteint pour le traitement de l’information est le respect et l’utilisation de normesau niveau de la description bibliographique via les ISBD et de l’indexation matière avec laclassification Dewey et le thesaurus développé. Pour la diffusion de l’information l’objectif

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atteint est l’utilisation d’applications respectant les standards de l’Internet d’une part via unaccès web aux différentes bases de données et d’autre part via l’e-mail pour l’accès à lanewsletter.

Pour le traitement de l’information un guide de bonnes pratiques d’indexation doit être défini.Ce guide aura pour objectif de formaliser l’expérience acquise propre à l’indexation de lamatière du développement territorial en Région de Bruxelles-Capitale.

ConclusionsDes contraintes budgétaires et techniques ont orienté le choix des applications. Même sil’interopérabilité du thesaurus comme du fonds bibliographique est garantie, il en ressort untravail plus contraignant d’utilisation du thesaurus (de Tematres vers PMB) et une gestion dufonds de veille également plus contraignante (de WebsiteWatcher vers le répertoire spécialiséUrbaRep).

A posteriori, le choix du SIGB PMB et de Tematres s’est avéré pertinent. Leur caractéristiqued’interopérabilité devrait prendre de l’importance lors de la fusion de l’agence avec d’autresacteurs publics bruxellois. La méthode suivie pour définir le service de veille devraitégalement pouvoir être employée pour la nouvelle structure. Dans ce cadre, j’insiste sur ladéfinition de périmètres par l’analyse des besoins d’information qui formalise la portée de laveille et permet de préciser une sélection qualitative de l’information face aux besoins desmembres de l’organisation. Il en ressort un système documentaire au contenu plus qualitatifque quantitatif. Un travail d’encodage pertinent et moins contraignant.

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Stéphane DUDARTDocumentalisteAgence de développement territorialRue Royale 2-4 – 1000 Bruxellesstdudart@gmail.com03 juillet 2015