unitÉ avec toute vie -...
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Eckhart Tolle
UN I T Éavec toute vie
Traduit de l’anglaispar Annie J. Ollivier
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Texte original anglais :Oneness With All Life by Eckhart Tolle
Dutton, division of Penguin Group (USA),375 Hudson Street, New York, NY 10014.
Copyright © 2008 by Eckhart Tolle.
© 2009 pour l’édition françaiseAriane Éditions inc.
1209, av. Bernard O., bureau 110, Outremont, Qc,Canada H2V 1V7
Téléphone : 514-276-2949, télécopieur : 514-276-4121Courrier électronique : [email protected]
Site Internet : www.ariane.qc.ca
Tous droits réservés
Traduction : Annie J. Ollivier, Michel Saint-GermainRévision linguistique : Michelle Bachand, Francine Dumont
Révision : Martine ValléeGraphisme et mise en page : Carl Lemyre
Photo page couverture : CrestockPhotos pages intérieures : Carl Lemyre
Première impression : octobre 2009ISBN : 978-2-89626-066-9
Dépôt légal : Bibliothèque et archives nationales du Québec, 2009
Bibliothèque nationale du Canada, 2009Bibliothèque nationale de Paris
DiffusionCanada : ADA Diffusion – (450) 929-0296
www.ada-inc.comFrance, Belgique : D.G. Diffusion – 05.61.000.999
www.dgdiffusion.comSuisse : Transat – 23.42.77.40
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
Imprimé au Canada
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii
Chapitre 1 Aller au-delà de la pensée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Chapitre 2 Le pouvoir du moment présent . . . . . . . . . . . . 21
Chapitre 3 Qui suis-je? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Chapitre 4 S’éveiller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Chapitre 5 L’espace intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Chapitre 6 Le but de votre vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Chapitre 7 Devenir présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Chapitre 8 La conscience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Chapitre 9 Le corps subtil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Chapitre 10 Unité avec toute vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
Notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
À propos de l’auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
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INTRODUCTION
Pour ce livre d’accompagnement de Nouvelle Terre, j’enai choisi des passages qui me semblaient particulière-ment appropriés à une lecture inspirante ou méditative.C’est pour cela que je ne vous recommande pas de lirecet ouvrage-ci d’une façon linéaire, du début à la fin. Ilserait beaucoup plus avantageux d’en parcourir , tout auplus, un chapitre à la fois, en remarquant ou en relisantles propos qui soulèvent une réaction intérieure.Ensuite, laissez-vous imprégner par les paroles et ressen-tez la vérité qu’elles désignent, et qui est, bien sûr , déjàen vous. Il peut également être utile, à l’occasion, d’ou-vrir le livre au hasard, d’en lire une seule page ou un seulpassage, et de laisser les propos pointer cette dimensionprofonde qui est au-delà des mots, au-delà de la pensée.Cette vérité que désignent les paroles, la dimensionintemporelle de la conscience, on n’y arrive pas par lapensée discursive et l’intellect.
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Ce livre n’est pas une version condensée de NouvelleTerre. Bien qu’il contienne certains des repères les plusmarquants du livre original, on y trouvera relativementpeu de chose sur l’ego, et rien sur le corps de douleur .Autrement dit, si vous voulez comprendre ces modèlesmentaux-émotionnels qui bloquent la montée d’unenouvelle conscience et, par conséquent, les détecter envous, vous devez consulter l’ouvrage original.
Ce livre sera d’un grand bienfait pour ceux qui ontdéjà lu – et peut-être relu – Nouvelle Terre, qui y ont pro-fondément réagi, et qui en ont retiré un certain degré detransformation intérieure. L’information que renfermece livre a relativement peu d’importance. On ne le lit pastant pour apprendre quelque chose de neuf, mais pouraller plus loin, devenir plus présent, se sortir du flot depensée incessant et compulsif. S’il ne se produit aucunereconnaissance, même distante ou fugace, de ce quedésignent les paroles, celles-ci n’auront aucun sens etdemeureront de simples concepts abstraits. Si toutefoisla reconnaissance se produit, cela veut dire que laconscience éveillée commence à émerger en vous, grâceà ces mots que vous lisez. Si des passages de ce livre vousparaissent importants, je vous demande de comprendreque ce que vous ressentez, c’est votre force spirituelle,c’est-à-dire qui vous êtes dans votre essence. Seull’Esprit peut reconnaître l’Esprit.
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Chapitre 1
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ALLER AU-DELÀDE LA PENSÉE
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La pensée n’est qu’un infime aspect de la totalité de laconscience, de la totalité de ce que vous êtes.
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Ce qui émerge en ce moment, ce n’est pas un nouveausystème de croyances, une nouvelle religion, mythologieou idéologie spirituelle, puisque nous arrivons au boutnon seulement des mythologies, mais également desidéologies et des systèmes de croyances. Le changementse situe au-delà du contenu du mental, au-delà de nospensées. En fait, au cœur de la nouvelle conscience setrouve la transcendance de la pensée, l’habileté nouvelle-ment trouvée de s’élever au-dessus de la pensée et deréaliser une dimension en soi infiniment plus vaste quela pensée.
Alors, le sens de votre identité ne vient plus de l’in-cessant flot de pensées que vous preniez pour vous dansl’état de l’ancienne conscience. Quelle libération de réa-liser que la «voix dans ma tête» n’est pas ce que je suis !
Mais alors, qui suis-je ? Je suis celui qui voit ceci. Jesuis celui qui est là avant la pensée. Je suis la présencedans laquelle la pensée, l’émotion ou la perception seproduisent.
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La cause première du malheur n’est jamais la situation,mais toujours les pensées qui concernent celle-ci.
Soyez donc conscient des pensées qui vous viennent etdissociez-les de la situation qui est toujours neutre, quiest toujours telle qu’elle est. Il y a la situation et il y ames pensées à son sujet. Au lieu d’inventer des histoires,tenez-vous-en aux faits. Par exemple, si vous dites « Jesuis ruiné », c’est une fiction qui vous limite et vousempêche de passer effectivement à l’action. Si vous dites« Il me reste 50 cents dans mon compte en banque »,vous énoncez un fait. Affronter les faits redonne tou-jours du pouvoir. Soyez conscient que vos penséescréent dans une large mesure les émotions que vous res-sentez. Établissez le lien entre pensées et émotions. Aulieu d’être vos pensées et vos émotions, soyez laconscience derrière elles.
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« Car la sagesse de ce monde est une folie devantDieu.» La Bible dit aussi : «Il prend les sages dans leurruse1 ». Et quelle est la sagesse selon ce monde ? Lemouvement de la pensée et le sens tel que définis exclu-sivement par la pensée.
La pensée isole un événement ou une situation en laqualifiant de bonne ou de mauvaise, comme si elle avaitune existence propre. Quand on se fie trop à la pensée,la réalité devient fragmentée et c’est cette fragmentationqui est l’illusion, même si elle semble très réelle quandon en est prisonnier . Et pourtant, l’univers est un toutindivisible dans lequel tout est relié, dans lequel rienn’existe de façon isolée. Ce lien profond d’intercon-nexion entre toutes les choses et les événements sous-entend que les étiquettes mentales de « bien » et de«mal» sont en fin de compte illusoires. Ces étiquettessont le fait d’une perspective limitée et ne sont vraiesque de façon temporaire et relative.
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Mais il n’y a pas d’événements aléatoires, pas plus qu’ily a des événements ou des objets existant de façon isolée.Les atomes qui constituent notre corps sont nés il y atrès longtemps dans les étoiles et les causes du plusinfime événement sont virtuellement infinies et reliéesau tout de façon insondable.
Si vous vouliez retrouver la cause d’un événementquelconque, il vous faudrait remonter au début de lacréation. Le cosmos n’est pas de nature chaotique. Enfait, le terme « cosmos» veut dire ordre. Mais il ne s’agitpas d’un ordre que le mental humain peut appréhender ,bien qu’il puisse parfois en avoir des aperçus.
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Quand nous allons dans une forêt qui n’a pas été tou-chée par l’homme, le mental ne voit que désordre etchaos. Il ne peut même plus faire de distinction entre lavie (le bien) et la mort (le mal) puisque la vie pousse par-tout à partir de matières mortes et pourries. C’est seule-ment lorsque nous sommes suffisamment silencieuxintérieurement et que le bruit des pensées s’amenuiseque nous devenons conscients de l’harmonie qui estcachée derrière ce chaos, conscients du sacré, de l’ordresupérieur qui fait que tout a exactement sa place et nepourrait être autrement.
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Le mental se sent beaucoup plus à l’aise dans un parcaménagé parce que c’est la pensée qui l’a planifié. Il n’apas poussé organiquement, tout seul. Il y existe un ordreque le mental peut comprendre, alors que dans la forêt,il y a un ordre insaisissable, que le mental qualifie dechaos. Ce dernier se situe au-delà des catégories de bienet de mal du mental. Vous ne pouvez le comprendre parla pensée, mais vous pouvez le sentir quand vous renon-cez à la pensée, quand vous devenez quiet et vigilant etque vous n’essayez plus de comprendre ni d’expliquer .C’est seulement à ce moment-là que vous pouvez deve-nir conscient de l’aspect sacré de la forêt. Dès l’instantoù vous sentez cette harmonie cachée, cet aspect sacré,vous réalisez que vous n’en êtes pas séparé. Et quandvous réalisez cela, vous participez consciemment à cesacré. C’est le propre de la nature que de vous remettreen syntonie avec la totalité de la vie.
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