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Inventaire cinématographique Val d’Oise
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Val d’Oise
Inventaire cinématographique
2006-2008
(Mise à jour 2009)
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I. Les salles de cinéma…………………………………………………………………………...…..P.3 1) Salle des fêtes Jean Vilar à Argenteuil 2) Le Palace à Beaumont-sur-Oise 3) UGC Cité Ciné à Cergy-le-haut 4) Cinéma Jean Gabin à Argenteuil 5) Le figuier blanc à Argenteuil 6) Modern Cinéma à Argenteuil 7) Cinéma le Casino à Argenteuil 8) Cinéma Utopia à Saint-Ouen-l’Aumône
II. Les lieux de tournage de films………………………………………………………………...…P.7
III. Les festivals …………………..………………..………………………………………………...P.9
1) Festival international du court métrage étudiant de Cergy-Pontoise 2) Image par image à Enghien-les-Bains 3) Cinéma du réel 4) Les foire des Cinglés du cinéma à Argenteuil 5) Kinotayo à Enghien-les-Bains 6) Festival d’Oise du court à l’Isle-Adam
IV. Les informations culturelles, patrimoniales…………………..……………………….……P.11
1) L’abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise 2) Château de La Roche Guyon à La Roche Guyon 3) Château de Villette à Condécourt 4) Château d’Ecouen 5) Château d’Ambleville 6) Château de Chaumontel 7) Château de Vigny 8) Château de Champlâtreux à Epinay-Champlâtreux 9) Château de Théméricourt 10) La faisanderie du château de Rueil-Seraincourt
V. Une structure professionnelle……..…………………..………………...……………………P.16 1) Association Ecrans VO
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LES SALLES DE CINEMA
Voici une liste de salles de cinéma sur le territoire du Val d’Oise avec le nombre de salle (dernière colonne) par cinéma.
1. Centre Picasso 95370 Montigny-les-Cormeilles 1
2. Ciné Henri-Langlois 95130 Franconville 2
3. Cinéma de l'Ysieux 95470 Fosses 1
4. Cinéma Espace Ermitage 95330 Domont 1
5. Cinéma Jean Gabin 95100 Argenteuil 0
6. Cyrano-de-Bergerac 95110 Sannois 1
7. Ecrans Eluard 95870 Bezons 1
8. Jacques-Brel 95140 Garges-les-Gonesse 2
9. Le Conti 95290 L'Isle-Adam 5
10. Le Palace 95260 Beaumont-sur-Oise 1
11. Les Toiles 95210 Saint-Gratien 3
12. Pierre-Fresnay Cinema 95120 Ermont 1
13. Royal Utopia 95300 Pontoise 1
14. Studio 207 95150 Taverny 2
15. Théâtre Sarah-Bernhardt 95190 Goussainville 1
16. UGC Ciné Cité Cergy-le-Haut 95800 Cergy 10
17. UGC Le Francais 95880 Enghien-les-Bains 5
18. UGC Le Marly 95880 Enghien-les-Bains 1
19. Utopia Stella 95310 Saint-Ouen-l’Aumône 4
Autres salles marquantes :
- Jacques Prévert à Gonesse - Centre des Arts d’Enghien les Bains - Antarès de Vauréal - Figuier Blanc à Argenteuil
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1) Salle des fêtes Jean Vilar à Argenteuil
La salle Jean Vilar est la plus grande d'Argenteuil. Ses 1.800 places accueillent les spectateurs pour des manifestations organisées par les particuliers ou les associations. Concerts, spectacles en tous genres, soirées à thèmes, sa programmation est assez variée pour satisfaire petits et grands.
Informations pratiques : 9 boulevard Héloïse / 95100 Argenteuil Tel : 01 34 34 17 40 2) Le Palace à Beaumont-sur-Oise
Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques, le cinéma Le Palace n'a pourtant pas toujours diffusé des films. Sa silhouette typique des cinémas Art déco en a fait un symbole de l'effervescence des salles obscures en France, au point d'accueillir l'émission télévisée d'Eddy Mitchell, 'La Dernière Séance'. Déjà culte, cette ancienne salle des fêtes n'est devenue un véritable cinéma qu'à partir de 1936. Fierté de la ville, il continue aujourd'hui encore de souffler son esprit résolument vintage et rock'n' roll sur un quartier qui y découvre ses deux films à l'affiche, dont la programmation témoigne d'un souci de divertissement de qualité.
Informations pratiques : 6 avenue Anatole-France / 95260 Beaumont-sur-Oise Tel : 01 39 37 99 00 3) UGC Cité à Cergy-le-Haut
Sur le parvis de la gare RER de Cergy-le-Haut, l’UGC Ciné Cité fait office, dans ce nouveau quartier résidentiel de Cergy-Pontoise, d’unique pôle culturel. Ce multiplexe de 10 salles a été construit en 2001.
Informations pratiques 8, Place des Trois Gares, Cergy-le-Haut Nombre de salles : 10
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4) Cinéma Jean Gabin à Argenteuil
Ce cinéma classé Art et Essai, situé dans le parc de l’Hôtel de Ville d’Argenteuil, surprend par son architecture futuriste de béton, comme les architectes des années 60-70 aimaient façonner. On compte 124 fauteuils dans la salle unique du cinéma Jean Gabin, qui est le complément films d’auteurs à la programmation du nouveau cinéma Le Figuier Blanc.
Le grand acteur français donne son nom au cinéma de cette commune proche de Paris. Pourtant, Gabin n’est pas né à Argenteuil et n’y a pas résidé. Est-ce en hommage au film que Jean-Paul Le Chanois a tourné en 1966, « Le Jardinier d’Argenteuil », interprété par… Jean Gabin? Informations pratiques Adresse: 12, 14 boulevard Léon-Feix / 95100 Argenteuil Nombre de salles : 1 5) Le figuier blanc à Argenteuil
Au sein du Centre Culturel d’Argenteuil, joliment baptisé Le Figuier Blanc – en hommage au passé agricole de la commune d’Argenteuil et en souvenir des anciennes cultures de figues blanches – trois salles de cinéma ont vu le jour en 2009. La grande salle de 500 places (projections en numérique) n’est autre que la salle polyvalente qui accueille des spectacles et concerts. Sous cette vaste salle, deux salles de 240 et 160 fauteuils sont entièrement dédiées à la projection de films de cinéma.
La programmation du Figuier Blanc s’oriente davantage vers les films grand public. Il faut saluer, en plein cœur de la ville, la création de cet espace culturel (construit sur l’ancien cinéma municipal Le Galilée) laissant ainsi une grande place au 7ème Art. Informations pratiques 16,18 rue Grégoire-Collas / 95100 Argenteuil
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6) Modern Cinéma à Argenteuil
Difficile d’imaginer derrière de mur délabré un cinéma de quartier de la ville d’Argenteuil, à la lisière de Paris Il ne reste qu’une moitié d’enseigne, unique témoignage d’un passé définitivement oublié…Visitez l’intéressant blog de Ramoc (quelle mémoire!) qui répertorie les anciens cinémas d’Argenteuil.
Informations pratiques 120 rue Henri Barbusse / 95100 Argenteuil 7) Cinéma le Casino à Argenteuil
Aucun doute possible: derrière cette belle façade en béton se logeait une salle de cinéma qui animait un quartier résidentiel d’Argenteuil. Cette ville de la banlieue parisienne, qui possédait une dizaine de complexes cinématographiques aux noms délicieusement nostalgiques (La Gaieté, l’Eden, l’Olympic, le Modern Cinéma), n’en compte plus que deux: le Figuier Blanc et le Cinéma Jean Gabin. Il ne reste plus qu’à imaginer, face à l’ancienne façade du cinéma de quartier Le Casino, les soirées cinéphiles d’un petit coin de la banlieue parisienne…
Informations pratiques Rue d’Orgemont / 95100 Argenteuil 8) Cinéma Utopia à Saint-Ouen l’Aumône
Utopia est un réseau français de cinémas indépendants fondé par Anne-Marie Faucon et Michel Malacarnet. Il est aujourd'hui implanté à Avignon, à Bordeaux, à Montpellier, à Saint-Ouen-l'Aumône, à Toulouse et à Tournefeuille. Les cinémas Utopia sont dotés des trois labels Art et essai : « Jeune public », « Répertoire » et « Recherche et découverte ». Ils sont membres fondateurs de l'association Indépendants solidaires et fédérés.
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Informations pratiques : 1, place Pierre Mendès France / 95 310 Saint-Ouen-l'Aumône Site Internet : http://www.cinemas-utopia.org/saintouen/ Tel : 01 30 37 75 52 Utopia Saint-Ouen se compose de deux cinémas : - l'un, équipé de cinq salles, se situe à Saint-Ouen-l'Aumône ; - l'autre, d'une seule salle, est établi à Pontoise. À Saint-Ouen, les spectateurs du cinéma Utopia ont créé une association : l'Association des spectateurs des cinémas Utopia (ASCUt). Elle a pour but de créer la rencontre entre les spectateurs, mais aussi de lutter, par exemple, contre le projet d'extension de l'UGC Ciné Cité de Cergy-le-Haut qui mènerait, selon l'association, à l'extinction des salles Art et essai de la ville. Utopia édite un périodique mensuel, la Gazette d'Utopia où l'on y retrouve les critiques des films diffusés et les horaires des séances. Elle est disponible gratuitement dans les cinémas Utopia.
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LES LIEUX DE TOURNAGE DE FILMS De nombreux films (plus de 700 référencés) ont été en partie réalisés dans le Val d’Oise grâce à des décors particuliers (châteaux, églises, routes, usines…) permettant à la fois des représentations rurales et urbaines, à proximité de Paris. Voici un aperçu de quelques uns des films tournés dans ce département : - Patineurs sur le lac d’Enghien (1901) : sans doute le premier film réalisé dans le Val d’Oise, c’est un opérateur des actualités Gaumont qui s’est rendu à Enghien-les-Bains pour y tourner ses scènes. On y voit plusieurs dizaines de personnes (surtout des hommes en costume et avec un chapeau) virevolter sur le lac gelé. - Le chemineau (1926) de Maurice Kéroul et Georges Monca : le film est aujourd’hui à priori perdu. Il s’agit du premier film de fiction tourné dans le département. Il fut réalisé au hameau des Millonets, à Vienne-en-Arthies, là où résidait le comédien Henri Baudin. - Le capitaine fracasse (1943) d’Abel Gance : le château de Vigny entamait là une longue carrière de décor de cinéma avec de nombreuses scènes réalisées en extérieur et en intérieur. Plusieurs films en costumes suivront dans ce château. - Jeux interdits (1952) de René Clément : toute la fin, se déroulant dans les dortoirs, a été filmée à l’abbaye Notre-Dame du Val de Mériel. Plus récemment, c’est Josée Dayan qui s’y est installée pour son remake des Rois maudits (2005). - La verte moisson (1959) de François Villiers : le film a été tourné presque intégralement à Pontoise et fait parti intégrante du patrimoine de la ville et témoigne de ce qu’elle était il y a 50 ans. Le récit de cette fiction rejoint l’histoire de la commune puisqu’il traite de jeunes lycéens qui entrent dans la Résistance. Pour l’anecdote, Claude Brasseur fut séduit par le coin au point de choisir de s’y installer, au début des années 1970. - Les barbouzes (1964) de Georges Lautner : c’es dans le château de Vigny que le film a été tourné. Les nombreux plans mettent en valeur ce précieux château. - Le mur de l’atlantique (1970) de Marcel Camus : dernier film de Bourvil, il a été filmé en grande partie dans le Val d’Oise, notamment à Chauvry, Saint-Leu-la-Forêt, au château de Vigny, et surtout à Saint-Martin-du Tertre. C’est là que toutes les poursuites ont été réaliséesn, en particulier celle, en side-car, où Bourvil et Peter Mac Enery se retrouvent dans un étang, en l’occurrence le lac Bleu. - Les aventures de Rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury : pour échapper à des terroristes, Louis de Funès se cache dans une usine à chewing-gum qui se trouve être, en l’occurrence, l’ancienne distillerie de Frémainville pour son aspect extérieur, et celle de Goussaiville pour les décors intérieurs. Une scène mythique qui obligea l’acteur à multiplier les prises, embourbé dans de la pâte à mâcher.
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- Un dimanche à la campagne (1984) de Bertrand Tavernier : hommage au Vexin, à ses paysages et à sa lumière. Entièrement tourné au domaine du Grand-Saint-Léger, à Villers-en-Arthies, à Villarceaux et à Wydit-Joli-Village, ces lieux illustrent une atmosphère autour de l’impressionnisme, mais aussi la peinture lyonnaise du début du siècle. - Itinéraire d’un enfant gâté (1988) de Claude Lelouch : l’hôtel dans lequel Belmondo se cache est lieu coincé entre deux routes, à Groslay. Ce lieu atypique a beaucoup séduit le metteur en scène et il participe au succès du film. Un décor à la hauteur de l’œuvre, l’un des meilleurs films du cinéaste. - Les visiteurs (1993) de Jean-Marie Poiré : nombreuses scènes tournées dans le Val d’Oise. Par exemple, la rencontre avec le facteur et sa « charriotte » sur la D28, le vol de la viande grillée au Campanille de Cergy ou les plans au château de Vigny. - Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2002) de Jean-Pierre Jeunet : en partie réalisé à Eaubonne, notamment la scène où Audrey Tautou rend visite à son père (censé vivre à Enghien et qui habite en fait rue des Callais), celle dans laquelle elle débranche l’antenne de télévision sur le toit de la maison des associations ou celle où elle manque son dernier train, en gare d’Ermont-Eaubonne. - Mon séjour en France (2004) de Zhaï Junjie : première grosse production chinoise en partie tournée dans le Val d’Oise plusieurs scènes ont été réalisées dans une maison particulière de Théméricourt. Les chinois ayant été ravis de leur séjour, cette aventure devrait en appeler d’autres. - Un long dimanche de fiançailles (2004) de Jean-Pierre Jeunet : le film a été réalisé pour moitié dans le département. Le cimetière du front de l’est et les inondations de paris reconstitués à la base de loisirs de Cergy, le café restitué chez Ravoux à Auvers, l’église du Massif Central repensée à Pontoise, la maison où se cache Clovis Cornillac transportée à Théméricourt. - The Da Vinci Code (2006) de Ron Howard :une équipe de 400 personnes, un budget de 100 millions de dollars, une cinquantaine de camions, un tournage sous haute surveillance, le département n’avait jamais connu une telle effervescence. Le château de Villette, à Condécourt, qui a reçu la production pendant presque trois semaines, a connu l’une de ses plus belles pages dans le domaine cinématographique. - Un secret (2006) de Claude Miller : le réalisateur a travaillé près de deux mois dans le département. Sur la plage de l’Isle-Adam, tout d’abord, où plus d’une centaine de figurants ont été recrutés pour l’occasion et on pu danser dans la guinguette. A Pontoise ensuite, sur la place de la Harengerie, puis dans une maison particulière de Luzarches, censée être dans les Pyrénées. - Séraphine (2007) de Martin Provost : nombreux plans ont été tournés dans le Vexin (à Chérence, Vétheuil, Montreuil-sur-Epte) ainsi qu’à l’église de Pontoise. Ce film a reçu 7 césars.
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- Signé Dumas (prévu pour février 2010) de Safy Nebbou : cette biographie d’Alexandre Dumas avec Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde s’annonce comme un événement cinématographique de 2010. Le tournage s’est échelonné successivement à l’église de Vigny, au château de Dampont à us, au fort de Cormeilles-en-Parisis et au château de Ronquerolles.
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LES FESTIVALS 1) Festival international du court métrage étudiant de Cergy-Pontoise
Ce festival organisé par l'association Tant qu'il y aura des Ohms (TYO) a la particularité de réserver la compétition aux étudiants.
Il propose des films presque tous inédits qui sont récompensés par un jury composé de techniciens du cinéma, de réalisateurs et de journalistes pour les deux premiers prix, mais aussi par le public qui a l'honneur de décerner le troisième prix. Une belle occasion pour les jeunes lauréats de se faire connaître auprès de professionnels et pour les cinéphiles curieux de venir découvrir de nouveaux talents. Le 20ème festival international du court-métrage étudiant de Cergy-Pontoise aura lieu les 9, 10 et 11 Avril 2010. Lieu : Cinéma Royal Utopia – Pontoise 2) Image par image
Edité depuis 2001, Image par image a acquis une renommée nationale. Au programme, des avant-premières, des expositions, des rencontres-rétrospectives avec des réalisateurs des hommages pour voir ou revoir les classiques, et des ateliers d'initiation. Des "goûters au ciné" sont aussi organisés pour éveiller les enfants dès l'âge de 3 ans au cinéma et à l'image animée. Festival de cinéma d'animation du Val d'Oise organisé par l’association Écrans VO. Révélateur de la richesse du cinéma d’animation, le festival poursuit aussi une mission éducative : il met en place des ateliers d’initiation à l’animation à l’attention des enfants à partir de 6 ans.
Lieu : Centre des arts - Enghien-les-Bains Dates de la dernière édition : du 3 février au 1er mars 2009
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3) Cinéma du réel
Cinéma du Réel, Festival international de films documentaires. Depuis 1978, le festival international de films documentaires Cinéma du Réel est un rendez-vous international de référence, où public et professionnels découvrent films d’auteurs confirmés ou films de nouveaux talents, l’histoire du cinéma documentaire comme les propositions contemporaines.
À Paris et dans huit salles franciliennes : L’Espace 1789 à Saint-Ouen (93), L’Étoile à La Courneuve (93), le Jean-Vilar à Arcueil (94), le Paul-Éluard à Choisy-le-Roy (94), le Jacques-Tati à Orsay (91), le Jean-Renoir à Trappes (78), le Gérard-Philipe à Plessis Robinson (92) et Les Toiles à Saint-Gratien (95). Dates de la 32ème édition : du 18 au 28 mars 2009. 4) La foire des Cinglés du cinéma
Lancée en 1987 à l'initiative de José Agusti, c'est la plus grande manifestation du genre en Europe. Parallèlement à la programmation du festival, Les Cinglés du cinéma accueille la Foire internationale du Cinématographe où 200 stands attendent les curieux et les collectionneurs. Pendant la Foire, le public découvre autrement le cinéma, par des objets étonnants qui retracent l’histoire du 7e art, mais aussi grâce à des projections spéciales de films en tout genre.
La 22ème édition du festival Les Cinglés du cinéma d'Argenteuil s’est déroulée du 21 janvier au 2 février 2009. Le réalisateur Bruno Podalydès était l'invité d'honneur de l'événement qui propose de nombreuses projections-hommage, ciné-concerts ou encore analyse filmiques. 5) Kinotayo
Entre le 21 novembre et le 28 novembre 2009, la salle de projection du Grand Palais a accueilli la 4ème édition du festival Kinotayo. Le nom du Festival "Kinotayo" est la contraction de "Kin no taiyo" qui veut dire soleil d'or en Japonais.
Dix-sept films dont 14 inédits en France, tous produits au Japon au cours de ces 18 derniers mois, sont proposés dans plusieurs lieux de la région parisienne aux spectateurs en V.O. avec un sous-titrage en français incrusté en mode digital, élaboré directement à partir du script
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japonais et adapté au rythme du film. Dans le Val d’Oise, c’est le Centre des Arts à Enghien-les-Bains qui diffuse des projections. 6) Festival d’Oise du court
Le Festi'Val d'Oise du court a pour objet de révéler et mettre en valeur des oeuvres cinématographiques de court métrage en vue de servir l'évolution de l'art. Le 7ème Festi'Val d’Oise du Court s’est déroulé les 10 et 11 octobre 2009. Il a lieu au cinéma Le Conti à l’Isle-Adam. Site Internet : http://www.festivaldoise.fr/
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LES INFORMATIONS CULTURELLES, PATRIMONIALES 1) L’abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise
L'abbaye de Royaumont est située dans le hameau de Baillon à Asnières-sur-Oise, à environ trente kilomètres au nord de Paris. C'est la plus grande abbaye cistercienne d'Île-de-France, construite entre 1228 et 1235 sous l'égide de Louis IX. Fondée par le futur roi saint Louis selon le vœu de son père, l'abbaye fut édifiée en un lieu nommé Cuimont puis rebaptisé en Mons Regalis, Mont royal ou Royaumont.
L'abbaye fut rachetée en 1905 par un riche industriel, Jules-Edouard Goüin, déjà propriétaire du palais abbatial. Il fait de Royaumont une résidence de campagne et restaure les lieux. Les bâtiments subsistants de l'abbaye sont classés monument historique en 1927. En 1923, Henri Goüin rachète l'abbaye. Très lié avec son épouse Isabel au milieu musical, il ne tarde pas à découvrir les possibilités qu'offre l'abbaye : elle est transformée en 1936 en lieu de concerts, rapidement organisés en saison musicale ouverte au public dans l'ancien réfectoire des moines. Après la Seconde Guerre mondiale, la vocation du lieu se diversifie et Royaumont devient un centre culturel international, lieu alternatif aux institutions universitaires françaises traditionnelles. Films tournés à l’abbaye de Royaumont : Les Amitiés particulières (1964) de Jean DELANNOY Hibernatus (1969) d’Edouard MOLIBARO : scènes dans l'abbaye où Hubert de Tartas (Louis de Funès) et sa femme Edmée (Claude GENSAC) cachent l'hiberné endormi "Paul Fournier" (Bernard ALANE). 2) Château de La Roche Guyon à La Roche Guyon
Le château de La Roche-Guyon est un château de la commune de La Roche-Guyon dans le Val-d'Oise aux portes de la Normandie. L'ancien château fort en ruine, dominé par son donjon, au sommet du coteau a reçu des ajouts importants au XVIIIe siècle au pied du coteau et un jardin et potager à la Française. Au XVIIIe siècle, le coteau de La Roche-Guyon et son château troglodytique ont été peints en tant que paysages de peinture pittoresque par le peintre Hubert Robert. Au XIXe siècle Claude Monet, qui a résidé non loin à Vétheuil puis à Giverny, a également peint des paysages de La Roche-Guyon et de ses falaises. Au XXe siècle, Georges Braque représente le village en 1909 durant sa période dite du cubisme analytique.
Au XIXe siècle, un de ses propriétaire et habitant, le duc et cardinal Louis François de Rohan-Chabot y a invité en séjours le poète, écrivain, historien, et homme politique Alphonse de
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Lamartine qui y a écrit une de ses plus admirables méditations poétiques : la Semaine sainte à la Roche-Guyon. Films tournés au château de La Roche Guyon : Béru et ces dames (1968) de Guy LEFRANC : à la fin, scène où San Antonio (Gérard BARRAY) pilote l'hélicoptère. Vierges et vampires (1971) de Jean ROLLIN 3) Château de Villette à Condécourt
Ce château est construit sur les plans de François Mansart et terminé par son petit-neveu Jules Hardouin-Mansart vers 1669. Classé monument historique en 1942, ce château, qui est une propriété privée, est aujourd'hui visité pour la célébrité soudaine que lui a apportée le roman Da Vinci Code, car il y est la propriété de Sir Leigh Teabing.
Films tournés au château de Villette : Tintin et le Mystère de la Toison d'or (1961) de Jean-Jacques VIERNE : scènes au château de Moulinsart. L’allée du Roi (1996) de Nina CAMPANEEZ Le Libertin (2000) de Gabriel AGHION Da Vinci Code (2005) de Ron HOWARD Les chevaliers du ciel (2005) de Gérard PIRES : scène de la réunion d'information du staff de l'aéronautique sur l'opération "Canon-ball". 4) Château d’Ecouen
Le château d'Écouen est un château du XVIe siècle, situé dans le Val-d'Oise, qui abrite depuis 1977 le Musée national de la Renaissance. Situé sur une butte offrant un panorama, le château d'Écouen fut construit à partir de 1538 par le Connétable de France, Anne de Montmorency (au service de François Ier puis d'Henri II).
Le plan d'origine, dû à un architecte inconnu, en 1538, est un quadrilatère flanqué de quatre pavillons d'angle. En 1547, Anne de Montmorency fit appel à Jean Bullant pour achever l'aile Nord et construire le portique de l'aile Sud qui devait abriter les deux sculptures de Michel-Ange, l'Esclave mourant et l'Esclave rebelle, que le roi Henri II venait de lui offrir. André Malraux décide dans les années 1960, d'y installer les collections Renaissance provenant de l'Hôtel de Cluny. L'ouverture du Musée national de la Renaissance date de 1977. Films tournés au château d’Ecouen : Le Masque de fer (1962) d’Henri DECOIN Rose et noir (2008) de Gérard JUGNOT
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5) Château d’Ambleville
Le Château d'Ambleville est un château renaissance situé dans le Vexin français. Le domaine, classé au titre des monuments historiques, fait partie du parc naturel régional du Vexin français. Il a reçu le label Jardin remarquable, décerné par le Ministère de la Culture.
Construit au XVIème siècle et remanié au XVIIème puis au XIXème, le château d'Ambleville et ses jardins, qui s'étagent en terrasses jusqu'à l'Aubette, se détachent sur la toile de fond d'un des plus beaux paysages de la région. La nature y est mise en scène dans le plus pur style des jardins florentins : bien qu'il obéisse à de stricts principes géométriques, le jardin ménage partout des effets de surprise : labyrinthes touffus, buis ou cyprès taillés en topiaires, rocailles et grottes fabuleuses, jeux d'eau qu'animent des automates et jeux d'optique ménagés par d'admirables perspectives. Films tournés dans le château d’Ambleville : Molière ou Le Comédien malgré lui (2007) de Laurent TIRARD : scènes au château de Dorante (Edouard BAER). Rose et noir (2008) de Gérard JUGNOT 6) Château de Chaumontel
L’histoire du Château de Chaumontel remonte au 14è siècle. Au fil du temps, il s’est successivement appelé manoir, maison, hostel seigneurial. Son site est un fief dénommé Praalet. La maison seigneuriale est à l’intérieur de murs, de fossés et de haies vives entre le chemin de Chaumontel au Château de la Motte de Luzarches, la ruelle de la Guillotte et la voierie qui va de Chaumontel aux Dames de Montmartre (la ferme des Nonains).
En 1956, le Château de Chaumontel est aménagé et change de vocation : c’est un hôtel – restaurant. Il sert également de cadre pour le cinéma. En 1988, la Maison d’Outreville devient propriété de la famille Tillier. Le site est choisi pour son originalité et ses décors inédits pour le tournage de films de cinéma ou de télévision. Parmi les comédiens et réalisateurs et metteurs en scène passés par la Maison d’Outreville, citons Yves Robert et Bernadette Laffond, Ludmilla Mikaël, Gérard Jugnot et Suzanne Flon, Michel Galabru, Dominique Lavanant, Alfredo Arias, Catherine Jacob et Dominqiue Blanchard, Richard Berry et Patrick Timsit1.
1 Archives du Musée Condé Chantilly et dossier Patrick Rigard, propriétaire du Château de Chaumontel,
Archives départementales du Val d’Oise, Archives communales de Chaumontel, Le Chaumontellois 42 de
novembre 2000.
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Film tourné au château de Chaumontel : Quoi de neuf Pussy Cat ? (1965) de Clive DONNER : tournage de la mythique scène de poursuite en karting au milieu de la halle. Toute la fin du film a été réalisée au château-hôtel de Chaumontel. Ce film culte incita Woody Allen, acteur dans le film, à passer lui-même à la mise en scène. 7) Château de Vigny
Le château fut édifié en 1504 par le Cardinal Georges d'Amboise à l'emplacement de l'ancien manoir seigneurial. Cerné par des douves transformées en pièce d'eau plus large au 19ème siècle, il présente une façade nord d'une composition remarquable avec son pavillon d'entrée cantonné par deux tours flanquantes répondant elles-mêmes à deux autres tours d'angle.
La bâtisse menaçait de ruine, elle fut rachetée le 8 novembre 1867 par le comte Vitali, qui le fit restaurer et agrandir l'aile sud par l'architecte Charles Cazot dans un style néo-gothique cher au XIXe siècle. Depuis 2002, le château appartient à une société japonaise et accueille une école de formation à l'art culinaire. Le château a été le lieu de tournage de plusieurs films mais aussi de la série japonaise Nodame Cantabile (épisode spécial) en 2007 et du téléfilm français "Ce jour-là tout a changé" en 2008 racontant la dernière journée d'Henri IV. Films tournés au château de Vigny : Les barbouzes (1964) de Georges LAUTNER : toutes les scènes de château extérieures Raphaël ou le débauché (1971) de Michel DEVILLE : scènes au château On a retrouvé la septième compagnie (1975) de Robert LAMOUREUX L’animal (1977) de Claude Zidi : à 50min, scène où Michel (Jean-Paul BELMONDO) va rechercher Jane (Raquel WELCH) au château de Saint-Prix 8) Château de Champlâtreux à Epinay-Champlâtreux
Le château de Champlâtreux est un château du XVIIIe siècle situé à Épinay-Champlâtreux qui fut la résidence de campagne de la famille Molé, illustre famille de parlementaires parisiens, et qui appartient aujourd'hui à la famille de Noailles. Classé monument historique le 9 mars 1989.
Dans les années 1735-1740, l'architecte Jean-Michel Chevotet avait construit les deux pavillons de garde qu'on peut voir aujourd'hui sur la route de Luzarches et tracé des jardins à la française ainsi que la demi-lune devant l'entrée. De 1751 à 1757, il reconstruisit le château, les écuries et l'orangerie.
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Le temps retrouvé est un film qui compte un grand nombre de décors, qu'ils soient naturels ou construits en studio. Il doit y avoir environ 55 décors, et l’équipe du film a eu 3 mois et demi de préparation, comprenant les repérages. Il y a de nombreux décors naturels, parmi lesquels des châteaux qui, même meublés d'époque, nécessitent toujours une intervention. Bruno Beaugé, décorateur du film, a proposé le Château de Champlâtreux, situé au nord de Paris et qui appartient à la famille des Noailles, près de 90 ans chacun, et guère favorable aux tournages. Mais Proust avait connu ce château et son nom magique a suffi à leur ouvrir les portes. Films tournés au château de Champlâtreux : Coup dur chez les mous (1955) de Jean LOUBIGNAC Room service (1992) de Georges LAUTNER Le Retour de Casanova (1992) d’Edouard NIERMANS Le temps retrouvé (1999) de Raoul RUIZ L’extraterrestre (2000) de Didier BOURDON Vatel (2000) de Roland JOFFE Les morsures de l’aube (2001) d’Antoine de CAUNES Vidocq (2001) de PITOF L’ex-femme de ma vie (2004) de Josianne BALAKO Jean de la fontaine – Le défi (2007) de Daniel VIGNE 9) Château de Théméricourt
Le château de Théméricourt a été construit à la fin du XVe siècle pour Philippe de Théméricourt, puis remanié aux XVIIe et XIXe siècles. Il se compose de deux corps de logis disposés en équerre, la partie la plus ancienne est flanquée de quatre tours rondes coiffées de toits en poivrière.
Il est entouré d’un beau parc à l’anglaise possédant une pièce d’eau. Ancienne place forte et demeure résidentielle, réhabilité abrite aujourd’hui un centre de documentation et d’informations sur le Parc du Vexin, la Maison du Parc. Extrait du DVD "40 ans du Val d'Oise", il est possible de visionner une scène de cinéma tournée au château avec Alain Delon en 1967 sur le site Internet suivant : http://pagesperso-orange.fr/avrfrance/video/themericourt.htm Films tournés au château de Théméricourt : Mon séjour en France (date de sortie inconnue) de Zhai JUNJIE Un long dimanche de fiançailles (2004) de Jean-Pierre JEUNET : scène du marché.
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10) La faisanderie du château de Rueil-Seraincourt
Dépendance du Château de Rueil-Seraincourt du XVIIème siècle, repaire abritant les amours clandestines de Ninon de Lenclos, ayant également appartenu à Pola Négri, star hollywoodienne du cinéma muet, qui s'y est mariée.
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LES STRUCTURES PROFESSIONNELLES Association Ecrans VO
Créé en 1995 pour fêter le centenaire du cinéma, Écrans VO fédère aujourd’hui dix-huit salles dans le département. Depuis 2002, le Conseil général l’a chargé de promouvoir le développement et la diffusion du septième art, en lui confiant la coordination de Collège au cinéma ainsi que la programmation d’Image par Image, festival du cinéma d’animation du Val d’Oise.
Bâtiment Lemercier 5, avenue de la Palette / 95000 Cergy Tel : 01 34 25 37 14