· web viewle fameux bandonéon d’astor piazzolla ponctue les transitions des scènes et...

18
Une Singulière Thérapie [Création Avignon 2012] Une comédie écrite et mise en scène par Vincent Duviau Avec Esméralda Marzo et Vincent Duviau Contact / Production Clémence Bary 06 87 77 66 87

Upload: docong

Post on 18-May-2018

216 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

Une Singulière Thérapie[Création Avignon 2012]

Une comédie écrite et mise en scène par Vincent Duviau

Avec Esméralda Marzo et Vincent Duviau

Contact / Production Clémence Bary 06 87 77 66 87 [email protected]

Lexique

Singulière : se dit d’une chose ou quelquefois d’une personne qui se fait remarquer par quelque trait peu commun, extraordinaire.

Thérapie : ensemble de mesures appliquées par un thérapeute à une personne souffrant d’un problème de santé, dans le but de l’aider à guérir.

Synopsis Lui, vieux garçon maniaque, soigne sa solitude dans l’adoration irraisonnée d’une star de cinéma dont il a fait le centre de sa vie. Elle, femme de ménage atypique, cultivée et spirituelle, lui propose, le temps d’un dîner en tête à tête, d’être son « coach » en jouant le rôle de la star, et de lui donner la réplique afin qu’il soit prêt le jour où il rencontrera son idole. Il accepte, d’abord avec perplexité, mais le jeu du chat et de la souris qui se met en place finit par le séduire et le hanter. La copie que lui livre sa malicieuse partenaire n’est pourtant pas tout à fait conforme à ses attentes. La star finit par ressembler étrangement à la femme de ménage. La thérapie débridée que ces deux naufragés de la vie se sont mutuellement prescrite aurait-elle porté ses fruits ?

Note de l’auteur

J’ai une affection particulière pour les personnages décalés qui vivent dans leur bulle, en dehors d’une quelconque normalité. Leur vie intérieure et imaginaire a remplacé la vie réelle et leur incapacité à s’ouvrir aux autres devient leur lot quotidien. Ils se réfugient dans un monde idéalisé dont ils sont les acteurs désincarnés.

La pièce est l’histoire parallèle et commune de deux solitudes.

Crever la bulle comme on crève l’abcès, c’est ce que chacun des deux personnages va tenter de faire pour se libérer et s’ouvrir au monde. Maladroitement, avec violence parfois, ou encore fébrilement et avec retenue, ils vont jeter des ponts l’un vers l’autre.

Ce sont d’abord de frêles passerelles où ils se cherchent, avant que vienne le temps des ouvrages plus solides, où chacun joue tour à tour, avec des tentatives plus affirmées, le rôle de thérapeute et de patient.

Tout au long de cette singulière thérapie, l’affrontement est sans détour mais jamais sans humour. Les deux personnages se réconfortent rarement mais restent déterminés, presque malgré eux, à trouver une issue à leur enfermement. Ils savent encaisser et repartir de plus belle, car ils savent bien que si « l’enfer, c’est l’autre », leur propre salut passe forcément par cet autre.

L’homme et la femme ont définitivement quelque chose à partager : si ce n’est pas un destin, c’est tout au moins une direction, peut-être même un bout de chemin, pour enfin guérir de la vie.

Note d’intention

Cette pièce est une comédie, à l’image des comédies italiennes des années 1970, à la fois tragique et comique, comme la vie.

La première scène de la pièce, un homme assis de dos face à son idole qui minaude dans la télé, éclaire tout de suite le spectateur sur la situation : cet homme est en proie à une obsession qui le ronge, celle de l’admiration chimérique d’une star de cinéma. Avec l’arrivée de la femme de ménage, c’est toute la vie bien ordonnée de ce vieux garçon immature qui est bousculée. Le ton de la pièce est donné : quand elle est là, ça bouge et ça rue dans les brancards. On sent bien, à son sens de la répartie, qu’elle est plus finaude que ne le laisse supposer son accoutrement. C’est elle qui sera l’initiatrice du jeu de rôles ambigu et pervers qui s’installe. Elle endosse le costume de la star, parfois avec outrance, toujours avec sagacité, pour mieux la faire descendre de son piédestal et peut-être lui voler la vedette.

Chez lui, tous les plaisirs de la vie ont été refoulés. Ne pouvant les vivre, il les cristallise dans cette adoration qui rend supportable sa misère affective. Sa femme de ménage a été marquée, elle aussi, par les épreuves de la vie, mais elle y a fait face mieux que lui. La relation qui se noue entre ces deux personnages à la dérive est d’abord conflictuelle, chacun cherchant à marquer son territoire, mais elle laisse place, peu à peu, à des tentatives de séduction plus ou moins assumées.

Le décor est épuré, presque ascétique, rien ne dépasse. C’est l’intérieur d’un vieux garçon maniaque. Le gris et le noir du décor et des vêtements de l’homme accentuent l’atmosphère de tristesse et de solitude. Le seul élément de couleur est le fauteuil rouge dans lequel le personnage est assis lorsqu’il regarde sa télévision.

Le fameux bandonéon d’Astor Piazzolla ponctue les transitions des scènes et illustre ce jeu de séduction et d’affrontement propre au tango qui étreint ici les deux personnages.

Les Mots des Autres

L’association Les Mots des Autres est née en 2004. Après avoir joué pendant plusieurs années dans le cadre de tournées dans le Gers avec des spectacles classiques (Le Bourgeois Gentilhomme, Le Barbier de Séville, La Locandiera, etc.), Valérie Chagnol et Vincent Duviau ont décidé de créer une structure professionnelle pour monter des spectacles plus intimistes, à petit budget mais avec de grands auteurs et accessibles à tous.

Ils ont ainsi revisité l’œuvre de Georges Courteline avec Le Couple dans tous ses Éclats, et ont également monté deux monologues, La femme seule de Dario Fo et Franca Rame ainsi que Le Journal d’un fou de Nicolas Gogol.

Carmen Vadillo

Diplômée de l'école du cinéma NIC à Madrid en 2003, elle a travaillé sur les planches depuis l'âge de 15 ans où elle fait ses débuts au théâtre de Castrocaro en Italie.

Entre 1994 et 1998, elle collabore avec la compagnie théâtral Italienne de Valeriano Gialli "Envers théâtre" sur des mises en scène d'auteurs contemporains comme Collodi et Brecht, qui sont présentées dans la région du Val D’Aoste, à Turin, à Rome, et en Sicile dans le théâtre de Carlo Quartucci, figure légendaire de la scène contemporaine italienne.

En 1998 elle travaille avec l’acteur italien Giorgio Albertazzi sur l'interprétation de textes de José Saramago dans le théâtre Piccolo Reggio de Turin et en tournée dans la région du Veneto.

En 2004, elle collabore avec l'acteur espagnol Raul Sender et interprète un des plus grands classiques de la littérature espagnole "La venganza de don Mendo" pendant une année dans le théâtre de La Latina à Madrid et au cours d’une tournée sur tout le territoire espagnol. Cette pièce va lui valoir des très bonnes critiques et une reconnaissance dans le milieu artistique.

En 2008 et 2009, elle participe à une production théâtrale présentée au Festival de Cazorla et à un programme de télévision espagnole, Antena 3, comme comique.

En 2010, elle écrit "Bellas", une comédie où la lutte des femmes pour rejoindre la perfection physique les amène à se ressembler toutes les unes les autres et à perdre leur identité. Cette pièce a été jouée au Centre Culturel Julio Cortazar et au théâtre Plot Point à Madrid. Elle joue également, seule, dans "la plus forte" d'August Strindberg au théâtre Janagah, à Madrid.

Depuis son arrivée à Paris fin 2010, elle a participé au festival du Printemps au théâtre du Nord Ouest, est apparue sur la couverture de Causette, et a utilisé sa langue maternelle, l'espagnol, pour travailler dans la voix Off et dans une production publicitaire avec Quadrimage.

En 2013, elle répète l'expérience d'une nouvelle couverture pour Causette et participe à la présentation de "La Résistance" avec 17 autres comédiens professionnels conduits par Jean Paul Zennacker au Musée de la Résistance Jean Moulin à Paris.

Elle continue à se former en France avec Bruno Putzulu, Hervé Petit et Jean Paul Zennacker.

Esméralda Marzo

Diplômée du Cours Florent en 1993, elle a également suivi les cours de perfectionnement du comédien, avec Francis Huster et Isabelle Nanty.

En 2001 et 2002, elle joue les rôles de Dorimène dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, de Rosine dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais et de Taouna dans Le Roi Tatoué de Charles Charras (dans le cadre de tournées dans le Gers avec la Compagnie Les Tréteaux de l’Armagnac et Le Théâtre de l’Alizé).

En 2003, elle crée avec Thierry Harrault le Festival des Planches Angevines, met en scène et joue La Bonne Anna de Marc Camoletti ainsi que La Peur des Coups de Georges Courteline.

En 2004, elle intègre la Compagnie Michel B au théâtre de l’Espace Marais et joue les rôles d’Inès dans Huis Clos, celui de la Comtesse dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, celui de Madame dans Les Bonnes de Jean Genêt, ainsi que le rôle de Madeleine dans Treize à Table de Marc-Gilbert Sauvageon, dans des mises en scène de Michel Bouttier.

Elle quitte l’Espace Marais en 2008 et joue, au Théâtre du Nord-Ouest, La Nuit des Rois de William Shakespeare (rôle d’Olivia) dans une mise en scène de Nicole Gros.

Elle crée en 2003, à Yerres (91), la Compagnie Les Angelots, où elle assure la direction d’ateliers de théâtre pour adultes, adolescents et enfants.

En 2010, elle signe la mise en scène de Feu la Mère de Madame de Georges Feydeau et y joue le rôle d’Yvonne.

En 2011, elle met en scène et joue, déjà aux côtés de Vincent Duviau, Quatre pièces courtes de Sacha Guitry (On passe dans huit jours, Villa à vendre, Une Lettre bien tapée, Un homme d’hier et une femme d’aujourd’hui).

Vincent Duviau

En 1987, Vincent Duviau suit les cours de théâtre de Néusa Tomasi au Forum du Mouvement ; de 1988 à 1990, il suit ceux d’Annie Degay et Hélène Zanicoli au théâtre de Nesle ; enfin, de 1991 à 1993, celui de Nicolas Jouhet à Art Communication Création.

Il complète ensuite sa formation : en 1994 avec Jack Waltzer (stage « Méthode Actor’s Studio ») ; en 2004 avec Jordan Beswick (stage « De l'audition au plateau » au studio VO/VF) ; en 2007 à Trilog (stage « Apprendre à former à la communication avec les techniques de l'acteur »).

De 2002 à 2005, Vincent Duviau participe à des tournées dans le Gers, avec de grands classiques tels que Le Bourgeois Gentilhomme de Molière (rôle de Dorante), La Locandiera de Goldoni (rôle du marquis de Forlipopoli), ou sur des créations comme Le Chemin et la Vie de Laurent Rachou (rôle de l’évêque de Nimieux), dans des mises en scène de Gilles Richalet. On le retrouve aussi, en 2003, au festival des Bords de Loire, avec La Bonne Anna de Marc Camoletti (rôle de Bernard) et des pièces courtes de Courteline, Monsieur Badin, La Peur des Coups, dans une mise en scène d’Esmeralda Marzo.

En 2005, il crée la compagnie Les Mots des Autres avec Valérie Chagnol et monte Le Couple dans tous ses Éclats, sept pièces courtes de Courteline, dans une mise en scène de Wolfgang Villalba.

En 2008, il s'associe avec la compagnie Les Théâtr'Ailes pour produire la pièce de Jean-Claude Carrière, La Controverse de Valladolid (rôle du légat du Pape), jouée au Théâtre de Ménilmontant à Paris ainsi qu’au festival d'Avignon (2009 et 2010), au Théâtre Côté Cour à Paris en 2010 et en province (Montmorency, Crolles, Chartres, Cabestany, Grande-Synthe).

En 2009, il coécrit et met en scène Maupassant, le feu follet d'après Guy de Maupassant, qu’il joue au Théo Théâtre à Paris.

En 2010, il met en scène Cinq pièces courtes de Sacha Guitry, et en 2011, Parfums & Suspicions de Bruno Druart. Il faut y ajouter les spectacles des ateliers théâtre qu’il anime depuis 2001 à Boulogne-Billancourt.

En 2011, il choisit l’écriture avec la comédie Une Singulière Thérapie, dont il assure également la mise en scène. Cette création est présentée au Festival d’Avignon 2012, au Théâtre du Rempart, une scène qui privilégie les créations contemporaines.

Esméralda Marzo et Vincent Duviau jouent ensemble depuis une dizaine d’années (Le Bourgeois Gentilhomme, rôles de Dorimène et Dorante, Quatre pièces courtes de Sacha Guitry, La peur des coups dans un spectacle Courteline, Feu la mère de Madame de Georges Feydeau (rôles d’Yvonne et Lucien, dans une mise en scène d’Esméralda Marzo), et se retrouvent avec d’autant plus de complicité sur cette « Singulière Thérapie ».

Médias

revue-spectacles.comle webzine du spectacle vivant

Écrit par Jean-Yves BERTRAND Le 24-07-2012

« Une Singulière Thérapie » de Vincent Duviau

Un vieux garçon maniaque (Vincent DUVIAU) pris d'une passion irraisonnée pour une star de cinéma et collectionnant photos, posters et reliques tel une groupie de Justin Bieber...

Une femme de ménage (Esméralda MARZO) qui n'aime pas trop le repassage au fer à main mais d'une culture étonnante vis-à-vis des préjugés quant à sa condition sociale...

Et si l'une jouait l'icône de l'autre afin de le préparer à une éventuelle rencontre de "sa" star ?

Nul doute que cette singulière thérapie, à défaut d'être homologuée par l'ordre des médecins ou les AOC de Seine-Saint-Denis, fera bouger les choses dans la vie de chacun, l'un reconsidérant le piédestal sur lequel il avait placé son idole, et l'autre l'image qu'elle avait d'elle-même, réduite à sa seule fonction de femme de ménage...

Les dialogues, savoureux et plein d'humour font que cette comédie de Vincent DUVIAU (qui assure aussi la mise en scène, sobre et fonctionnelle comme une garçonnière) se regarde et s'apprécie...

... comme une parade amoureuse de soixante-dix minutes !

Radio RCF Vaucluse - jeudi 19 juillet 2012

Invités de l’émission culturelle « Micro en liberté » (direct 18h15 /19h) de Francis Pabst.

Fiche technique (adaptable)

DECORS : - 1 table - 1 canapé - 2 étagères - 2 chaises - 1 fauteuil - 2 grands posters sur pieds

DIMENSIONS PLATEAU : - minimum 5m X 4m (modulable) PERSONNEL TECHNIQUE : - 1 personne en son, lumière et vidéo

PLATEAU : - 2 frises minimum - 3 plans de pendrillons minimum (à l'italienne)

LUMIERE : Matériel à fournir par le théâtre (config. idéale) - 1 jeu à mémoire 24 circuits avec séquentiel (mémoires) - Bloc de puissance et câblage correspondants. - Lampes de services gélatinées en bleu dans les coulisses

- Projecteurs : 16 PC 1000w

Projecteurs équipés de portes filtres Gélatines : LEE FILTERS + 119 Rosco PC équipés de diffuseurs 119 Rosco (ou lentilles semi martelées)

SON : Matériel à fournir par le théâtre (config. idéale) - 1 console de mixage 6/4/2 minimum

- 1 lecteur mini disque auto pause OU CD auto pause - 1 système de diffusion, amplification, équalisation et câblage.

- 1 retour à jardin avec envoi séparé de la façade - Retours loge et retours régie si possible.

Régies, son, lumière et vidéo, si possible, côte à côte.

VIDEO : Matériel fourni par la compagnie - 1 écran LCD 107 cm sur pied à roulette (fournir une PC 16 lointain centre) - 1 lecteur DVD + câblage - 1 ordinateur + câblage VGA

LOGES : - 1 loge avec miroir, poubelles et portant.

Contacts

Chargé de Production : Clémence Bary 06 87 77 66 87 [email protected]

Régie : Maryline Cabrera-Martin 06 98 67 45 93 [email protected]

Images : Nicolas Dietrich 06 60 51 88 38 [email protected]

Les Mots Des Autres : [email protected]

Auteur : Vincent Duviau [email protected]

Caspevi : A voir, cinq minutes de Thérapie sur scène… www.caspevi.com/une-singuliere-therapie/

Site web : www.unesingulieretherapie.com

« Une Singulière Thérapie » est d’ores et déjà programmée dans le cadre du Festival OFF d’Avignon, au Théâtre Tremplin, du 8 au 31 juillet 2013, tous les jours à 14h15.

Nous vous disons donc à bientôt, au « Tremplin », avant de rebondir plus haut et plus loin, dans votre média ou sur vos planches.