ville magique

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COLLOQUE INTERNATIONAL • 23 ET 24 NOVEMBRE 2012 Centre allemand d’histoire de l’art, Paris •LaM, Villeneuve d’Ascq VENDREDI 23 NOVEMBRE 2012 Centre allemand d’histoire de l’art Hôtel Lully, 45 rue des Petits Champs, 75001 Paris Tél : +33 (0)1 42 60 67 82 www.dtforum.org SAMEDI 24 NOVEMBRE 2012 LaM - Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut 1 allée du Musée, 59650 Villeneuve d’Ascq Tél : +33 (0)3 20 19 68 68 www.musee-lam.fr GRATUIT SUR RÉSERVATION (repas non compris) Renseignements et inscriptions : Benoît Villain Tél. : +33 (0)3 20 19 68 54 ou [email protected] Colloque organisé par le LaM en partenariat avec le Centre allemand d’histoire de l’art et la Terra Foundation for American Art Informations pratiques Couv. : Aenne Biermann, Portrait mit Champs-Élysées, vers 1929. Tirage au gélatino-bromure d’argent, 23,5 x 17,7 cm. Museum Folkwang, Essen (Allemagne). Photo : DR. © DR. Page intérieure : Sacha et Cami Stone, Berlin, Verkehr, Spittelmarkt, vers 1929. Tirage argentique d’époque, 8,6 x 11,5 cm. Galerie Berinson, Berlin (Allemagne). Photo : DR. © DR.

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Programme du colloque

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Page 1: Ville magique

COLLOQUE INTERNATIONAL • 23 ET 24 NOVEMBRE 2012 Centre allemand d’histoire de l’art, Paris •LaM, Villeneuve d’Ascq

VENDREDI 23 NOVEMBRE 2012Centre allemand d’histoire de l’artHôtel Lully, 45 rue des Petits Champs, 75001 ParisTél : +33 (0)1 42 60 67 82www.dtforum.org

SAMEDI 24 NOVEMBRE 2012LaM - Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut1 allée du Musée, 59650 Villeneuve d’AscqTél : +33 (0)3 20 19 68 68 www.musee-lam.fr

GrATuiT sur réserVATion (repas non compris)renseignements et inscriptions : Benoît Villain Tél. : +33 (0)3 20 19 68 54 ou [email protected] organisé par le LaM en partenariat avec le Centre allemand d’histoire de l’art et la Terra Foundation for American Art

Informations pratiques

Couv. : Aenne Biermann, Portrait mit Champs-Élysées, vers 1929. Tirage au gélatino-bromure d’argent, 23,5 x 17,7 cm. Museum Folkwang, essen (Allemagne). Photo : Dr. © Dr.

Page intérieure : sacha et Cami stone, Berlin, Verkehr, Spittelmarkt, vers 1929. Tirage argentique d’époque, 8,6 x 11,5 cm. Galerie Berinson, Berlin (Allemagne). Photo : Dr. © Dr.

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Cadre géographique et chronologique : le monde occidental entre 1913 et 1950.Cultural and chronological frame: the western world between 1913 and 1950.

LA VILLE MAGIQUE (29 septembre 2012 - 13 janvier 2013)

THE MAGICAL CITY (September 29th 2012 – January 13th 2013)

Colloque co-organisé par le LaM, Lille métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (Villeneuve d’Ascq), la Terra Foundation for American Art (Paris) et le Centre allemand d’histoire de l’art (Paris) et présenté au LaM et au Centre allemand d’histoire de l’art en novembre 2012.

Seminar co-organized by the LaM, Lille métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (Villeneuve d’Ascq), the Terra Foundation for American Art (Paris) and the Centre Allemand d’histoire de l’art (Paris) and taking place at the LaM and the Centre Allemand d’histoire de l’art in November 2012.

Colloque Boîte à outils / Seminar’s Toolbox

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12 h 45 : Pause déjeuner

14 h : Jean-François Chevrier, Historien d’art, professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris : À l’intérieur de la vue. Bricolage et vision urbaine.Je commenterai les deux essais en images parus dans deux de mes recueils publiés récemment (Paris, L’Arachnéen) : « À l’intérieur de la vue » dans Des territoires et « Bricolage et vision urbaine » dans Walker Evans dans le temps et dans l’histoire. Constitués d’images et de citations, ces essais sont des montages, tentatives de transposition dans le livre de l’espace d’exposition.

15 h : Visites guidées de l’exposition La Ville magique par les commissaires, Jeanne-Bathilde LaCourt, Sophie Lévy et Marie-amélie Senot.

16 h 15 : Table ronde et discussion à partir de l’exposition La Ville magique, en présence des commissaires et des intervenants.Modération par Magali Le MenS.

17 h : Cocktail de clôture du colloque

1ère journée, vendredi 23 novembreCentre allemand d’histoire de l’art

9 h 30 : Accueil par andreas Beyer, Directeur du Centre allemand d’histoire de l’art.Modération de la première journée par veerle thieLeManS, Responsable des programmes d’études internationaux à la Terra Foundation for American Artet Magali Le MenS, Docteure en histoire de l’art, boursière post-doctorante au Centre allemand d’histoire de l’art.

10 h : Présentation de l’exposition La Ville magique (29.09.12 > 13.01.13) par Jeanne-Bathilde LaCourt, Conservatrice pour l’art moderne au LaM, et Marie-amélie Senot, Attachée de conservation pour l’art moderne et contemporain au LaM, commissaires de l’exposition.

10 h 30 : John DaviS, Alice Pratt Brown Professor of Art, Smith College, Northampton, Massachussetts : Ville-lisière : vide et obscurité à New YorkCet exposé se penche sur des histoires de vide et d’obscurité, de vues périphériques et fragmentaires, de pleins architecturaux et de creux souterrains dans les tableaux représentant New York entre 1890 et 1930. On pense souvent que New York est l’un des centres urbains les plus rationnellement organisés, avec un plan orthogonal qui s’est imposé à la topographie urbaine dès 1811. Pourtant, des artistes n’ont eu de cesse de perturber ce plan, évitant l’aspect ordonné de ses perspectives, de ses espaces publics et de ses foules. Au lieu de cela, certains peintres se sont passionné pour les lisières de New York, ses recoins sombres et vues arrières, ses espaces bruts de transition et de construction. Ces peintres explorent comment l’architecture façonne la vie au sein de la métropole moderne par l’interaction abstraite du temps, de l’espace et de la lumière, plutôt que par les anecdotes, les incidents humains et les récits littéraires.

11 h 15 : Sophie GoetZMann, Doctorante, boursière de la fondation Gerda Henkel : La Ville de verre - Les artistes modernes et le Berlin d’avant-guerreÀ travers l’analyse d’œuvres de peintres berlinois (parmi lesquels Lyonel Feininger, Heinrich Richter-Berlin, Ludwig Meidner) et en nous appuyant sur un certain nombre d’écrits contemporains (August Endell, Paul Scheerbart) nous nous intéresserons au motif du verre et à l’esthétique urbaine du brillant dans les représentations du Berlin des années 1910. Nous aborderons ainsi les thèmes de la fascination visuelle pour l’éclat, de l’éclatement cristallin et de la transparence dans les toutes premières figurations de la métropole moderne.

12 h : erik WeGerhoFF, boursier post-doctorant au Centre allemand d’histoire de l’art, La ville et la vitesse. La réaction architecturale à l’automobileDans le Wasmuths Lexikon der Baukunst, paru en 1930, le critique Leo Adler décrit l’architecture contemporaine comme une réaction à l’automobile en prenant

Déroulé des journées

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en compte l’automobiliste et le citadin urbain pressé, mais aussi l’automobile comme produit industriel et modèle de l’architecture. Cette communication tentera d’explorer cette réaction en cherchant les traces que l’automobile a laissées dans les années 1920 ; soit sur les bâtiments des grandes villes (l’Alexanderplatz à Berlin, certains garages de Paris, les gratte-ciels de Chicago), soit dans la théorie de l’architecture, au-delà de celle formulée par Le Corbusier.

13 h : Pause déjeuner

14 h 30 : Pieter uyttenhove, Professeur des universités, Université de Gand : L’échelle et la métaphore urbaineSi on s’en tient à sa définition première et banale, une échelle est un objet, pourvu de marches, qui permet de relier physiquement des niveaux de hauteur différente. En cartographie, l’échelle établit également un lien car elle constitue une fraction de deux grandeurs mettant ainsi en relation une réalité topographique avec sa représentation cartographique.

Dans les deux cas, l’échelle crée un lien et permet donc de faire la transition entre ce que l’on peut considérer comme un topos — un lieu, un niveau, une réalité, une grandeur… — et un autre. C’est dans cette transition de l’un à l’autre, à l’intérieur d’un espace commun établi par l’échelle, que celle-ci effectue sa fonction. L’échelle spatialise et c’est cette capacité de mise en espace de différents topoï initialement non liés qui nous intéresse.

Voilà le point de départ de mon exposé qui portera sur l’échelle comme opérateur métaphorique et analogique de la ville magique. La ville et son architecture, ses édifices, ses espaces, se prêtent en effet très bien au jeu de la spatialisation de différents topoï. Deux façons d’opérer de l’échelle seront discutées.

C’est par le biais d’exemples et de références que mon exposé mettra en avant des hypothèses sur l’échelle comme opérateur de nouveau sens dans la ville, suite aux développement artistique et technologique de l’échelle métaphorique et analogique de la ville. Je terminerai en posant quelques questions par rapport aux effets sur l’urbanisme contemporain qu’ont eus les jeux d’échelle de la ville.

15 h 15 : Jason hiLL, Terra post-doctoral fellow, Institut national d’histoire de l’art, Paris : New York entre carte et photographie : Ad Reinhardt, Weegee, et le « pseudo-environnement de papier » de PMNous pourrions affirmer que le journal quotidien illustré que l’on trouve à New York pendant la première moitié du XXe siècle offre aux lecteurs une image ou un atlas de l’actualité récente de la ville. Et s’il était essentiel à l’époque que le quotidien présente son discours comme étant basé sur le compte-rendu objectif de faits, on comprenait déjà parfaitement à la fin des années 1930 que cette image ou cet atlas présentait au mieux un « pseudo-environnement de papier », pour reprendre les termes de Lewis Mumford. Il est donc frappant que le tabloïd new-yorkais PM des années 1940 composait sans cesse avec les limites techniques importantes de la presse écrite pour la description graphique de New York. Notre présentation s’attardera

particulièrement sur la manière perturbante qu’avaient ses rédacteurs en chef de superposer et de juxtaposer cartes et photos, ces deux éléments picturaux et riches en informations prépondérants dans la presse écrite factuelle servant habituellement à clarifier et à garantir leur contenu mutuel. Le fait que le photographe Weegee et le peintre abstrait Ad Reinhardt aient été régulièrement chargés de fournir ces images sera présenté comme étant plus qu’un heureux hasard de l’histoire de l’art, à savoir l’insertion délibérée d’un bruit de médiation dans le signal présumé non corrompu de la communication journalistique.

16 h : Clôture de la première journée

17 h : Cocktail

2e journée, samedi 24 novembreLaM - Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut

11 h : accueil des participants par Sophie Lévy, Directrice-conservatrice du LaM et commissaire de l’exposition La Ville magique.

11 h 15 : Godehard JanZinG, Directeur adjoint et directeur de recherches au Centre allemand d’histoire de l’art, Paris : Vertiges. Ville et verticalitésPourquoi la grande ville donne-t-elle le vertige ? Serait-ce parce que la verticalité des gratte-ciel nous attire, et même nous tire, vers des hauteurs à peine supportables ?Cette communication propose d’évoquer la manière dont les artistes ont exploré cette dimension vertigineuse de la ville – face au risque d’une chute dans les abîmes profonds.

12 h : edward DiMenDBerG, Professeur d’études cinématographiques, études visuelles et allemandes, University of California, Irvine : Après la Verticalité : dispersion, vitesse et réseaux dans le cinéma Y a-t-il un changement de paradigme de la verticalité des gratte-ciel et des formes urbaines traditionnelles vers l’horizontalité dispersée des autoroutes et des faubourgs à l’américaine ? L’intervention présente la coexistence de ces deux modes spatiaux durant la première moitié du XXe siècle et suggère comment les nouveaux espaces de mobilité motorisée et de réseaux médiatiques sont représentés dans des films de Norman Bel Geddes, Robert Florey, Ralph Steiner, Willard Van Dyke, Hans Richter, King Vidor, et Willy Zielke. Je soutiens que le caractère sublime du vertical, bien que jamais entièrement perdu, est complété par des représentations de la dimension sublime de la vitesse, de la radio et de la télévision. Moins codifiables que les premières images moder-nistes de la ville, ces nouvelles présentations de l’espace et de la collectivité, évidentes en Europe et aux États-Unis, s’appuient sur la technologie des images animées.