Violence against Women by Ronet BachmanReview by: J. Hd.Population (French Edition), 49e Année, No. 4/5 (Jul. - Oct., 1994), pp. 1182-1183Published by: Institut National d'Études DémographiquesStable URL: http://www.jstor.org/stable/1533680 .

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Cette selection ne peut manquer de creuser dans la pyramide des ages des vides semblables a ceux que provoquent les guerres et d'avoir des repercussions dramatiques sur les structures familiales et l'6conomie.

J.Hd

BACHMAN (Ronet), Violence against women, janvier 1994, U.S. Department of Jus- tice, 13 p.

R6sultats d'une enquete pour laquelle 408 000 entrevues ont 6t6 r6alis6es. 2 millions et demi de femmes et pres de 4 millions d'hommes seraient annuellement victimes de violence aux Etats-Unis. Le tableau ci-dessous indique les taux annuels pour 1 088 personnes de 1987 a 1991.

TAUX POUR 1 000 DES VICTIMES

Hommes Femmes Viol 0,2 1,3 Vol qualifi6 7,4 4,0 Coups et blessures 38,8 19,4 Larcins 71,4 64,2

Sauf pour le viol, les femmes sont donc moins expos6es que les hommes. Les Noires et les Hispaniques ont des taux plus 61ev6s que les Blanches (32 p. 1 000 et 29 p. 1 000 contre 24 p. 1 000). Pour les simples larcins, les risques sont plus forts pour les Blanches que pour les deux autres ethnies. C'est dans le groupe d'ages 20-24 ans que les femmes sont le plus vuln6rables pour les 4 categories de d61its distingu6s. Le risque de viol est particulibrement fort pour les c61ibataires et les divorcees. II est plus de deux fois plus frequent en ville qu'en banlieue ou en campagne, les vols de sac avec contact physique sont 6galement plus frequents chez les Noires et les Hispaniques. Les taux pour 1 000 femmes sont de 2,6 pour les Blanches, 5,0 pour les Noires et 5,8 pour les Hispaniques.

L'enquete a 6galement tent6 de pr6ciser les caracteristiques des agresseurs, d'apres les declarations des victimes. Pour les 4 types de d61its, l'agresseur est dans la plupart des cas de sexe masculin. Dans pres d'un tiers des cas, il est commis sous l'influence de la drogue, le plus souvent et, en particulier dans les viols, il s'agit de l'alcool. En fait cette proportion est probablement plus 61ev6e car dans 37 % des cas la victime n'a pas pr6cis6 sa r6ponse.

Dans l'ensemble, les actes de violence sont perp6tr6s a l'int6rieur d'une meme ethnie. Par exemple, 78 % des Blanches qui se plaignent d'avoir 6t6 viol6es accusent un agresseur blanc. Les coupables sont beaucoup plus souvent des membres de la famille ou des personnes de 1'entourage de la victime que des inconnus (33 % de la famille, 35 % de l'entourage et 31% inconnus). Dans les deux tiers des cas, l'agresseur profire des menaces avec une arme, cette proportion atteint 73 % lorsque le d61it est commis par un inconnu. La moiti6 des femmes interrog6es ont essay6 de se d6fendre. Cette proportion est plus forte si l'agresseur est un membre de la famille.

Les statistiques ne concernent que les femmes qui ont porte plainte. En fait bien des victimes r6pugnent a le faire par crainte de vengeance ou par souci de l'honneur de la famille. L'enquete s'efforce d'am61iorer les estimations souvent ci-

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t6es. De 1987 '

1991, 133 000 femmes par an de 12 ans et plus auraient 6t6 victimes d'un viol. 55 % d'entre elles connaissaient leur agresseur, 52 % de ces viols se se- raient produits au domicile de la victime, 70% des agresseurs 6taient sous l'in- fluence de l'alcool ou d'un narcotique.

Alors que depuis 1973, le nombre de victimes d'agression tend a diminuer chez les hommes (passant de 45 a 40 pour 1 000, il se maintient a peu pros au meme niveau oscillant entre 20 et 25 pour 1 000 chez les femmes.

J.Hd

BANKOWSKI (Z.), CAPRON (A. M.), Eds., Genetics, ethics and human values. Hu- man genome mapping, genetic screening and gene therapy. Geneve, CIOMS, 1991, 200 p.

Les congrbs organis6s par le CIOMS (Council for International Organizations of Medical Sciences) r6unissent g6n6ralement, outre m6decins et biologistes, des sociologues, des philosophes, des theologiens ainsi que des parlementaires afin d'en- visager et de discuter des d6veloppements actuels de la m6decine, en particulier de ses dimensions 6thiques et 16gales. La conf6rence, tenue a Tokyo du 22 au 27 juillet 1990, concernait la cartographie du g6nome humain, le d6pistage et la th6rapie g6- nique, thbmes des communications propos6es dans le present ouvrage.

Int6grer utilement des disciplines connexes sur de tels sujets impose au corps m6dical de pr6ciser la nature et les orientations de ses travaux : localiser, sur leur chromosome, l'ensemble des genes (leur nombre, estim6 chez l'Homme, serait com- pris entre 50 000 et 100 000) et en d6crire la composition mol6culaire complete, est une 6tape initiale permettant que se g6n6ralise le diagnostic prenatal des maladies a d6terminisme g6n6tique puis que se d6veloppent les techniques conduisant h la correction des alterations ou des dysfonctionnements dus ' des mutations. Les ten- dances de cette m6decine du futur requibrent des mises en garde ou des precautions. En particulier, sont rappel6s ici les n6cessit6s d'une r6glementation concernant l'ac- ces aux informations g6n6tiques, notamment t l'adresse d'employeurs ou de com- pagnies d'assurance pouvant faire une utilisation abusive de ce type de renseignements, et les imp6ratifs d'une r6glementation concernant l'exploitation commerciale des d6- couvertes et donn6es g6n6tiques. Sont 6galement soulign6es l'utilit6 d'une charte pr6venant toute tentation eug6niste (refus par exemple de l'avortement sur le seul critere sexuel) et les limites de la th6rapie g6nique qui ne doit concerner que les cellules somatiques et non pas celles appartenant a la lign6e germinale.

Dans ce processus d'6changes et de concertations, ces m6decins et biologistes occupent une situation singulibre : maitres d'oeuvre et utilisateurs d'une technique de haut niveau mais souhaitant par ailleurs que des controles et directives toujours plus stricts soient instaur6s; situation singulibre 6galement vis-a-vis de leurs pa- tients, pouvant attendre de cette nouvelle pratique m6dicale de r6els progrbs mais redoutant de ceder leur identit6 g6n6tique.

G. B.

BENITEZ (Marcela), Une Argentine de villages sombrant dans l'oubli. La province de la Pampa, Acta geographica, 1994, II, 98, 4-19.

La population qui vit dans les 87 localit6s de la province de la Pampa s'61 ve a 230 000. Dans 14 de ces localit6s, elle est pass6e de 4 500 en 1960 a 1 082 en 1991.

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