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Dans mes favoris p. 20 La longévité p. 14 Profil p. 7 Concours photos p. 8 Les départs p. 16 La Une p. 4 Volume 11 | Numéro 1 | Hiver 2013

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Journal du LSJML

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Page 1: Voir-Dire, vol 11, numéro 1

Dans mes favoris p. 20

La longévitép. 14

Profilp. 7

Concours photos p. 8

Les départs p. 16

La Une p. 4

Volume 11 | Numéro 1 | Hiver 2013

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VOLUME 11, NUMÉRO 1Hiver 2013

Mise en page de la couverture par :Thierry Marcoux

Rédacteur en chefDenis Cimon - [email protected]

Direction artistique/GraphismeThierry Marcoux - [email protected]

Mise en pageNabil Laham - [email protected]

Équipe de rédactionDominic Granger - [email protected] Loranger - [email protected]

Karine Marcoux-Legault - [email protected] Mercier - [email protected]

Révision linguistique et correctionDenis Cimon - [email protected]

Isabelle Loranger - [email protected]

Direction PhotoThierry Marcoux - [email protected]

Collaboration rédaction / photographiesMartine Bazinet; Jean Bergeron; Joana Dias; Christine Lapointe; Léo Lavergne; Isabelle Marineau; Sarah Noël; Caroline Paquet;

Luc Parent; Valentina Popescu-Jarnea; Vahé Sarafian.

Le Voir-Dire est publié environ quatre fois par année (printemps. été, automne, hiver) par le Laboratoire de

sciences judiciaires et de médecine légale et distribué aux employés, aux retraités et aux différents contributeurs

du LSJML.

Toute correspondance peut-être adressée au: Voir-Dire, Équipe de rédaction,1701 rue Parthenais, 12ième étage, Montréal, Québec, CANADA H2K 3S7.

Téléphone: (514) 873-3301 poste 61470. Adresse courriel: [email protected]

Tous droits réservés pour tous les pays. Toute traduction, adaptation ou reproduction de tout ou en partie par quel-que procédé que ce soit est interdite sans l’autorisation de

la Rédaction du Voir-Dire du LSJML.

© février 2013, Voir-Dire, LSJML

Dans ce Numéro

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« Qui a inventé le Père Noël? »

Entrecoupée de sanglots, la question émanait d’une petite fille. À cinq ans, elle venait d’ap-prendre que le Père Noël n’existait pas. Elle venait de voir s’écrouler un des mythes fon-dateurs de son univers, le symbole de la gen-tillesse et de la bonne humeur et elle pleurait sans relâche, malgré tous les efforts de son grand frère pour la consoler.

Elle pleurait et son frère était fâché. Il avait neuf ans et savait depuis quelques années déjà que le Père Noël n’existait pas. Il regardait sa petite sœur et il cherchait une grande personne qu’il pourrait rendre responsable de ce désastre. Mais il n’y avait pas d’adulte pour répondre à la question de sa soeur.

Le jeune garçon grandit et passa à d’autres questions, qu’il jugea plus importantes. Un jour cependant, le souvenir de sa jeune sœur en pleurs lui revint. Sa fille connaissait bien le Père Noël, le porteur-de-cadeaux-si-on-avait-été-sage, tout habillé de rouge, rieur, débonnaire; elle souriait à voir son ventre rebondi, sa large barbe blanche. Mais le moment de la décou-verte fatale approchait. Le jeune garçon devenu grand se posa alors à nouveau la question. Et il n’avait toujours pas de réponse. Alors il se mit à chercher, à se renseigner sur le Père Noël, ses origines, ses diverses incarnations (« l’Internet, quelle belle invention! », se répétait-il…).

Et le jeune garçon devenu grand, père dévoué, réalisa qu’en fin de compte, cette invention humaine, malgré le

penchant commercial qui s’y était greffé, était un symbole bien positif : promouvoir la paix entre les humains, faire réaliser que le plaisir d’être ensemble vaut bien l’effort requis, que l’amour de ses proches est un besoin essentiel et plus facile à donner qu’on le pense, même dans notre monde moderne si rapide et éche-velé. Qu’il faut prendre le temps de se regarder les uns les autres et de se dire merci pour les services reçus, qu’on est heureux de se (re)voir, de se souvenir des bons moments. Que de réparer les pots cassés, ce n’est pas une perte de temps lorsqu’il s’agit d’amis, de proches ou de collègues, qu’il y a du beau, du bien et du bon dans le monde et qu’ils sont plus près de nous que l’on pense, à condition d’y être attentif. Jean-Paul Sartre a écrit « l’enfer, c’est les autres ». En réalité, cela n’est pas obligatoire-ment vrai; les autres, ce peut être le bonheur, il ne s’agit souvent que d’y mettre un peu du sien.

C’est peut-être un peu ce qu’il faut répondre à ceux et celles qui réalisent que le Père Noël n’existe pas…

Je vous souhaite à toutes et à tous une excel-lente année 2013 (bien qu’il soit déjà un peu tard) et, pour la commencer du bon pied, voici le premier numéro du Voir-Dire 2013 : un dossier complet (tout ce que vous avez toujours voulu savoir – mais n’avez jamais osé

demander) sur les Grands Prix québécois de la Qualité; les lauréats de notre der-nier concours photo; des articles sur

certains de nos collègues et sur la longévité; etc. Bonne lecture et à bientôt!

Denis Cimon

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Mots du DG

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L’année 2012 sera considérée sans conteste dans l’histoire du Laboratoire comme une année de consolidation et de reconnaissance.

En plus des résultats atteints dans chaque secteur, on a pu constater des changements significatifs au niveau organisationnel dans la plupart des directions de notre organisation.

La mobilisation du personnel en vue d’atteindre les objectifs de réduction des délais de service s’est bien fait sentir.

On peut constater, à l’évidence, que notre laboratoire présente cette année un très bon bilan au niveau de ses réalisations.

Il n’en tient qu’à nous de maintenir le cap, de continuer à consolider nos façons de faire afin de garder l’acquis et de développer de nou-veaux outils pour assurer le développement de notre organisation.

Quant à la reconnaissance qui a marqué cette dernière année, soulignons l’obtention par la Dre Caroline Tanguay, du titre de « Pathologiste judiciaire » décerné par le Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada. Dre Tanguay est la première pathologiste au Québec à obtenir ce titre.

Soulignons également, dans le cadre des prix de reconnaissance « Distinction MSP », dans la catégorie « Climat de travail », le premier

prix décerné lors de la rencontre annuelle des gestionnaires du MSP à Pascal Mireault, directeur de la médecine légale et de la toxicologie.

Ce prix reconnaît un employé, une équipe ou un gestionnaire qui se distingue par sa contribution au maintien d’un bon climat de travail.

Enfin et surtout une très grande reconnaissance d’équipe dans le cadre de la remise des Grands Prix québécois de la qualité où le laboratoire s’est vu décerner une « Mention 2012 » reconnaissant les efforts des organisations qui ont appliqué les meilleures pratiques de gestion à tous les aspects de leurs activités et qui ont obtenu des résultats remarquables.

Nous sommes actuellement à terminer notre planification stratégique 2012-2016, exercice auquel plusieurs d’entre vous ont contribué.

Ce plan stratégique reflètera les enjeux, les orientations et les prio-rités d’action de notre laboratoire en tenant compte des ressources humaines et budgétaires disponibles.

Une organisation innovante et performante centrée sur la qualité du service à la clientèle où les ressources humaines sont primordiales et encadrées par une gestion moderne et adéquate, voilà ce que seront les principaux enjeux pour la période 2012-2016.

Yves ”Bob” Dufour

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La relance vers l’Excellence

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8 novembre 2012

Une délégation du laboratoire se trouve dans la grande salle de bal du Palais des Congrès de Montréal, pour assister à la céré-monie de remise des Grands Prix québécois de la Qualité 2012. Ce dîner est organisé dans le cadre du Congrès des meilleures pratiques d’affaires et attire près de 1200 convives. Nous sommes sept personnes du LSJML (Y. Dufour, F. Laberge, P. Mireault, J. Brazeau, D. Séguin, N. Laham, L. Delpech et D. Cimon) et attendons impatiem-ment le résultat d’un processus qui a débuté plusieurs mois auparavant. Après quelques brèves allocutions protocolaires, la cérémonie propre-ment dite débute.

Nous sommes en lice dans la catégorie « Organisme public » et très tôt, le labo-ratoire est nommé comme récipiendaire d’une mention. Sur le coup, brève décep-tion : juste une mention? Pas de Grand Prix? Pas même une Grande mention?

Heureusement, tandis que M. Dufour monte sur la scène pour recevoir le prix (et une accolade de madame la Première ministre!), la réalisation de l’importance de ce prix nous rattrape rapidement… Pour obtenir ne serait-ce qu’une simple Mention, que de réalisations et de qualité dans notre fonctionnement quotidien! Obtenir une Mention aux Grands Prix québécois de la Qualité, ce n’est pas qu’un prix de présence, loin de là : les organisateurs et le jury n’ont

aucune obligation de remettre un prix, c’est le résultat de l’évaluation qui détermine qui reçoit quoi.

Voyons d’ailleurs comment cette évalua-tion, auquel le laboratoire a été soumis, est construite.

Le processus

a) La préparation du dossier

Après avoir assisté à une présentation sur les GPQQ et envoyé une lettre aux organisateurs signifiant son intention de participer, le labora-toire avait jusqu’au 1er mars 2012 pour préparer son dossier de candidature.

Premier élément du dossier, choisir sa caté-gorie; il y en a six :

• PME manufacturière indépendante (moins de 250 employés)

• PME de services indépendante• Organisme à but non lucratif ou

organisation• Grande entreprise manufacturière, éta-

blissement ou filiale de grande entreprise• Grande entreprise de services, établisse-

ment ou filiale de grande entreprise• Organisme public

Depuis la création des GPQQ à la fin des années 1990, très peu d’organismes publics y ont par-ticipé, contrairement aux cen-taines de participants dans les autres catégories. Cela vient du fait que les organismes publics, à

cause de la structure hiérarchique gouvernementale, n’ont pas le plein

contrôle sur leurs objectifs, leurs bud-gets, le management de leurs ressources

humaines, etc.; il leur est par conséquent plus difficile d’effectuer les manœuvres nécessaires à la mise en place et au suivi d’un système de management de la qualité exemplaire.

Le dossier de candidature comptait 80 pages (c’est le maximum permis) et expliquait le

La Une

Grands Prix québécois de la Qualité 2012 : honneur au LSJML

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fonctionnement détaillé du labora-toire, au cours des trois dernières années, en répondant à 77 ques-tions réparties dans sept sections :• Le leadership (120 points)• La planification stratégique (85 points)• L’attention accordée aux clients et au

marché (85 points)• La mesure, l’analyse et la gestion de l’infor-

mation (90 points)• L’attention accordée aux ressources

humaines (85 points)• La gestion des processus (85 points)• Les résultats de l’organisation (450 points)

Les six premières sections sont chacune évaluées selon quatre dimensions – les approches utilisées, le déploiement de ces approches, l’acquisition des savoirs dans une situation d’amélioration continue et l’inté-gration des approches dans l’ensemble des

besoins de l’organisation. En ce qui concerne les résultats, les données présentées doivent comprendre les résultats relatifs aux pro-duits et services, aux clients, aux ressources humaines, à l’efficacité opérationnelle, au leadership et à la responsabilité sociale, de même que les résultats financiers et ceux relatifs aux marchés; le laboratoire doit aussi présenter des analyses des tendances, décrire les objectifs et comparer les résul-tats avec ceux d’organisations similaires. Pour connaitre tous les détails de la grille d’évalua-tion, vous pouvez consulter l’annexe.

Évidemment, un tel dossier ne se monte pas en un tournemain et de grands efforts ont été investis par la Comité de direction pour respecter la date limite du 1er mars 2012.

b) La visite des évaluateurs

Au début mai, le laboratoire reçoit un avis des GPQQ : nous avons obtenu plus de 400 points lors de l’évaluation initiale et

nous méritons donc la visite d’une équipe d’évaluateurs; cette visite aura lieu les 29 et 30 mai et, afin de s’y préparer convena-blement, le GPQQ fournit une liste de 99 questions (!)… Il ne reste que trois semaines pour y répondre, preuves à l’appui!

Pourquoi autant de questions? Parce que les GPQQ sont calqués sur le plus prestigieux prix nord-américain dans le domaine de la qualité, le Malcolm Baldridge National Quality Award et, afin de ne pas diluer la valeur des prix, la grille d’évaluation est appliquée avec énormément de rigueur (je peux en témoigner, puisque j’ai été formé sur son utilisation et que j’ai été chef-éva-luateur pour les GPQQ à deux reprises, en 1999 et 2000).

Lors de leur visite, les évaluateurs écoutent attentivement toutes nos réponses (à cha-cune des 99 questions…) et examinent les preuves que nous présentons comme évidences de ce que nous avançons. Nous avons l’habitude de cette façon de faire, qui est la même que celle des auditeurs externes : le laboratoire doit être en mesure de démontrer à l’évaluateur le bien-fondé de ses affirmations.

c) L’évaluation finale

Une fois la visite des évaluateurs complétée, on attend… Puis, en juillet, le laboratoire est invité à la cérémonie de remise des prix, ce qui signifie qu’il va recevoir un prix, mais ne sait pas encore lequel.

On est par contre bien au courant du méca-nisme d’attribution des prix : une organisa-tion qui a obtenu plus de 400 points lors de l’évaluation finale reçoit une Mention; avec

Grands Prix québécois de la Qualité 2012 : honneur au LSJML

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plus de 500 points, elle reçoit une Grande Mention, à condition qu’aucune faiblesse majeure n’ait été notée par l’équipe d’éva-luateurs; parmi ces Grandes Mentions, le jury examine les candidatures qui ont démontré des résultats remarquables pour choisir, s’il y a lieu, de décerner un ou plusieurs Grands Prix. Tous les espoirs sont permis...

Le résultat...

On connait le résultat : le 8 novembre 2012, le Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale a obtenu une Mention, dans la catégorie Organisme Public.

À la fin novembre, les évaluateurs sont revenus au laboratoire pour nous présen-ter leur rapport. C’est le moment le plus instructif de tout l’exercice : un panel de personnes compétentes vient nous expli-quer, de manière objective, ce qu’elles ont identifié comme les forces et faiblesses de l’organisation, et dans quelle direction nous devrions orienter nos efforts pour conti-nuer de nous améliorer. Entre autres com-mentaires, l’équipe d’évaluateurs a noté le même fait que les auditeurs externes : notre

système de management de la qualité est encore jeune et nous manquons d’évidences pour certains aspects de notre fonctionne-ment organisationnel. Selon eux, nous étions très près de passer la barre des 500 points, mais ces évidences manquantes ont mal-heureusement fait la différence... Meilleure chance la prochaine fois!

En moyenne, malgré la possibilité de plusieurs prix dans chacune des six catégories disponibles, seulement 7 ou 8 prix au total sont remis par année, signe de la sévérité des évaluations. Et nous faisons partie de ces lauréats! Il s’agit d’une très belle réussite dont nous pouvons toutes et tous être fiers, parce que ce sont nos efforts quotidiens, quel que soit notre poste ou notre niveau, qui ont mené à l’obtention de ce prix prestigieux.

… et la suite

L’organisation des GPQQ, de même que le journal Les Affaires, ont parlé du prix que le LSJML avait reçu.

Tous les lauréats, incluant le LSJML, seront officiellement reçus à l’Assemblée nationale.

L’équivalent des GPQQ dans le reste du Canada, les Canada Awards for Excellence, sera remis au LSJML par le Gouverneur général du Canada en 2013.

Le LSJML sera donc reconnu comme ayant des pratiques opérationnelles et de ges-tion parmi les meilleures au Québec et au Canada, ce qui, espérons-le, nous mettra en meilleure position de négociation avec les autres structures gouvernementales et avec nos partenaires.

Denis Cimon

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Jean-François LAUZONAnalyste en informatique

Responsable des technologies de l’information et du soutien aux opérations

Jean-François est né à Montréal mais la famille

a rapidement déménagé dans un bungalow à

Laval, dans le quartier Duvernay.

Son père, André Lauzon, était médecin-

pathologiste au LSJML et Jean-François adorait

accompagner son père au travail; il a donc baigné

très jeune dans une atmosphère judiciaire.

Il voulait étudier en techniques policières

mais, pour des raisons médicales, il s’est

plutôt orienté en électrotechnique. Pourquoi

l’électrotechnique? Parce que, vers l’âge de 10

ans, il a reçu en cadeau un kit d’électronique

de Radio Shack; il s’est immédiatement lancé

dans la construction de systèmes d’alarme, de

contrôles pour les moteurs pour ses systèmes

Lego, etc. Le pli était pris…

Si on exclut son premier travail d’été

(dans la confection de coussins pour bains

tourbillon), Jean-François a toujours oeuvré

dans son domaine de prédilection. D’abord

au CÉGEP, comme appariteur au laboratoire

d’électronique, puis dans un stage d’études

chez Lauserco, une compagnie qui faisait

du dépannage informatique; c’est là qu’il a

vraiment eu la piqûre pour la réseautique.

À la fin de ses études, Lauserco lui a

d’ailleurs offert un poste : installer le matériel

informatique à la Caisse de Dépôt et de

Placement du Québec.

Puis, en 1995, il reçoit un coup de fil de

Louise Vignis, une amie de la famille : le

laboratoire cherche un technicien pour un

nouveau secteur, le Service des Appareils de

Jeux. Jean-François travaillera à la vérification

des appareils de jeux avant leur installation

dans les bars. À l’époque, l’atmosphère avec

Loto-Québec était extrêmement négative;

heureusement pour Jean-François, plusieurs

des enquêteurs de Loto-Québec étaient

d’anciens policiers du SPVM qui connaissaient

bien son père et cela aidait aux discussions.

En 1998, c’était le début des ordinateurs

personnels et de l’internet; le poste de

ressource informatique du LSJML a été offert

à Jean-François, qui a eu à bâtir et gérer la

croissance du réseau, former le personnel,

installer le matériel, etc. Avec le recul, une

tâche assez vaste et Jean-François se mettait

de la pression : « je ne voulais pas décevoir

mon père, ni tous les ‘’vieux’’ du labo qui

me connaissaient ». Mais Jean-François est

quelqu’un qui prend le temps d’analyser avant

de décider, ce qui lui permet de ne pas céder

à la panique devant l’éventail de tâches à

accomplir. Aujourd’hui, il aime toujours le travail

qu’il fait, incluant ses nouvelles responsabilités

en gestion. Ce dernier aspect de son travail lui

a d’ailleurs donné le goût de suivre des cours

de gestion en administration publique.

Lorsqu’il ne lit pas des livres de gestion ou

d’informatique (il faut bien se tenir à jour

dans son domaine), Jean-François aime

particulièrement l’histoire du Québec. Non

pas les grands événements, mais plutôt la

petite histoire, celle des gens : par exemple,

d’où viennent les noms des rues de Montréal

(pourquoi la rue St-Denis porte-t-elle ce nom?).

Parallèlement à ce côté intellectuel, Jean-

François a hérité de son grand-père l’amour

du travail manuel, particulièrement le travail

du bois. Propriétaire d’une maison à Laval

(la maison est à St-Vincent-de-Paul, le

cabanon à Duvernay…), Jean-François peut

travailler le bois et s’occuper de rénovation

et de bricolage. Depuis 2-3 ans, on lui a

fait découvrir la pêche à la mouche, ce qui

l’amène à se promener un peu pour satisfaire

ce nouvel intérêt. Peut-être un jour se mettra-

t-il à préparer ses propres mouches, qui sait?

Denis Cimon

Sa couleur préférée :Je n’en ai pas vraiment, mais je porte souvent du bleu ou du vert.

Son repas préféréUn bon steak saignant.

Un son/bruit qu’il détesteLe téléphone.

Un magasin dans lequel il viderait son compte en banqueN’importe quel magasin d’outils.

Si Dieu existe, ce qu’il aimerait qu’Il lui dise à son arrivée au paradis« Déjà? ».

Sa boisson préféréeUne bonne bière froide, importée ou de micro-brasserie.

Un film qui l’a impressionnéLes séries James Bond et Star Wars. C’est presque un rituel, je me retape tous les films à chaque année. C’est incroyable de les regarder en se mettant dans l’esprit de l’époque, de revoir ces objets qui étaient considérés futuristes ou simplement cutting edge pour l‘époque, etc.

Profil

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Concours Photo

1er PrixGermaine, Isabelle MarineauSt-Julien, France

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Banc d’essaiLes Gagnants

3ième PrixBleu à Bodhgayâ, Martine BazinetBodhgayâ, Inde

2ième PrixVol en Harvard, Joana Dias

Entre Mascouche et Ste-Hyacinthe, Québec

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Concours Photo

L’expression de pur plaisir qu’évoque l’attitude et le visage de ce jeune enfant sont pour moi un délice pour les yeux de même qu’un portrait magnifique : de l’enfant, oui, mais aussi et surtout d’une émotion : la volupté...

Vickie Mercier

Que de jeunesse et de vitalité dans les yeux de ces « p’tits vieux »! Illustration parfaite du fait que, entre les deux oreilles, on a toujours vingt ans,,,

Denis Cimon

Le regard un peu espiègle de mademoiselle aux yeux bleus en dit long sur le naturel inné des enfants... Ici on pourrait se dire que l’arrière-plan de l’image dérange visuellement. Mais pour moi, il représente parfaitement le thème du portrait (on y comprend le moment et l’environnement où cette petite s’est fait croquée). Son visage nous dit : Voilà c’est moi et je joue, je vous laisse prendre ma photo mais vous êtes dans MON petit espace de bonheur.

Thierry Marcoux

Martine Bazinet

Jean Bergeron

Sarah Noël

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Coups de Coeur

J’ai tout de suite aimé cette photo. L’homme est beau et m’a paru sympathique!

Le flou arrière est bien rendu et les couleurs qui se limitent au vert et au beige donnent un aspect paisible à la photo.

Dominic Granger

Léo LavergneChristine Lapointe

J’ai été interpellé par la candeur de cette enfant de toute évidence totalement absorbée par son activité !

Nabil Laham

Une journée d’anniversaire… Peut-être le rappel de ces journées merveil-leuses où, petite fille, nous sommes la princesse du jour ! Cette enfant m’a fait sourire et m’a emplie de tendresse. Puis, j’ai admiré l’aspect technique de la photo. Le moment a été saisi juste à point. Le reflet du portrait est franchement bien réussi. J’espère, petite princesse, que ton anniversaire a été réussi à l’image de la réussite de cette photographie.

Karine Marcoux-Legault

Caroline Paquet

J’adore cette enfant! Quel regard espiègle rempli de défis et d’intelligence! Il a l’air de vouloir dire : « regarde-moi bien aller, tu n’as encore rien subi, tu vas en baver! » J’aimerais bien être présente auprès de la maman pour rire un peu, moi qui n’a pas eu un garçon qu’on pourrait qualifier « d’ange » durant son enfance…!

Isabelle Loranger

Caroline Paquet

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Concours Photo

Félicitations à Isabelle Marineau (Tox), Joana Dias (Bio) et Martine Bazinet (Bio), nos gagnantes de cette édition du concours photo du Voir-Dire dont le thème le Portrait a permis de recueillir un peu plus d’une trentaine de photographies, toutes bien intéressantes et parfois émouvantes, qui démontrent que plusieurs employés du LSJML jettent un regard humain sur les habitants de notre belle planète ...

Thierry Marcoux

Un sac de transport pour protéger un appareil photo, plusieur lentilles et bien des accessoires. Léger et ergonomique il vous suivras partout. Une gracieuseté de notre fournisseur Royal Photo du boule-vard Rosemont.

Un ensemble Coriandre et oliver de Cucina fait d’huile d’olive. Un savon pour les mains, une crème regénératrice pour les mains et un aromate d’ambiance... Une gracieuseté de l’équipe du Voir-Dire pour vous poupouner !.

Une carte cadeau de $25, gracieu-seté du Café Vienne qui permet de pallier à une petite crise de caféine ou de contrôler un gargouillis gastrique (surtout en réunion) ou encore de diversifier son éternel lunch...

Merci à nos commanditaires qui ont offert de beaux prix à nos gagnants

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Echologie

Le Comité Vert continue son travail d’informer, sen-sibiliser et maintenir l’ouverture d’esprit du personnel du LSJML en ce qui a trait à l’environnement.Voici quelques petits rappels et des suggestions afin non seulement d’améliorer notre milieu de travail mais aussi de réduire l’impact néfaste sur notre environnement.

• Utilisez autant que possible l’impression recto-verso• Utilisez du papier déjà imprimé pour

l’impression de la première version du rapport d’expertise a être corrigée

• Organisez du co-voiturage entre employé(e)s

• Fermez les lumières, les écrans d’ordinateurs et vos postes de travail informatiques lorsqu’arrive le Week-end

• Recyclez le plastique, le papier, et les piles• Éteignez les instruments pour la fin de semaine

ou les instruments non utilisés sur plusieurs jours

• Fermez les hottes après l’utilisation• Choisissez des emballages écologiques lors de vos

achats et évitez le sur-emballage

• Préparez la quantité minimale des solutions nécessaires en laboratoire afin d’éviter le gaspillage

• Utilisez une tasse et/ou une assiette pour vos achats au Café Vienne

• Favorisez la version électronique du Voir-Dire

« Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde » Mahatma Gandhi

Le comité Visez-Vert du LSJML

Chaque geste compte !

Technologie

Marqué À l’ADNLa police britannique dispose main-tenant d’un dispositif intéressant pour retrouver des suspects. La compagnie SelectaDNA’s propose un arsenal capable de ”tagger” à l’aide d’ADN synthétique, disons un étudiant qui s’emporte un peu trop devant la vitrine d’un commerce lors d’une manifestation.

Le concept est simple : un pistolet ou fusil pouvant projeter à haute vélo-cité (30 - 40m) un projectile inno-fensif et non-toxique (à part si on le reçoit dans l’oeil) contenant une quantité d’ADN synthétique, sur un suspect que les policiers ne sont pas en mesure d’appréhender sur le fait pour des questions de sécurité.

Ceux-ci pourront ensuite, une fois la situation maîtrisée, filtrer les foules pour retrouver les suspects taggés.

SelectaDNA’s prétend que même si les vêtements sont détruits, les marques d’ADN résiduelles per-sistent sur la peau jusqu’à deux semaines... De plus chaque lot de 14 projectiles partage le même numéro de code génétique permettant de relier un suspect à un événement particulier..

Un gadget qui pourrait probable-ment servir au printemps qui s’en vient ! :)

http://www.selectadna.co.uk

Thierry Marcoux

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Science et Vie

« Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini… » (Général MacArthur)

Vous voulez vivre vieux?Pourquoi ne pas plutôt vivre jeune jusqu’au bout?

Qu’est-ce qu’on peut faire pour ajouter de la vie à nos années?

Une longue vie en santé n’est pas un accident. Ça commence

avec de bon gènes, mais ça dépend aussi des

bonnes habitudes

de notre vie. Si on adopte un style de vie sain, les experts disent qu’il y a des chances de vivre jusqu’à 10 ans de plus.

La lutte contre le vieillissement ne passe pas uniquement par les suppléments et les antioxydants. C’est un état d’esprit. Une façon de voir la vie et un geste qui consiste à s’arrêter pour jouir de la vie. Vivre dans l’ins-tant présent, être conscient de son environ-nement. Respirer l’odeur des feuilles mortes à l’automne, jouer dans la neige, écouter le chant d’un oiseau pendant le printemps…

À quand remonte votre dernière contem-plation du coucher de soleil? Ou encore d’un lever? (Notre emplacement dans le bâtiment nous offre le privilège de pouvoir faire ça

chaque matin et chaque soir donc, prenez le temps d’en profiter!).

Retourner à ses vieux rêves d’enfance et les vivre, même si les autres les considèrent comme trop innocents, voilà un autre atout de bonheur et de jeunesse. Le but n’est pas de lutter contre le processus naturel du vieil-lissement, mais plutôt de ne pas l’accélérer par une vie qui ne nous convient pas, que ce soit au travail, dans les loisirs ou dans notre entourage.

L’expérience et la recherche scientifique démontrent que tous les petits gestes santé que l’on pose quotidiennement apportent plusieurs bienfaits à court et, surtout, à long terme. Avis à ceux qui répètent sans cesse : « Il faut bien mourir de quelque

chose! ». Certes, vous ne succombe-rez pas à une fatale crise cardiaque en raison du seul manque de légumes verts dans votre assiette, mais vous risquez plutôt de vivre divers problèmes de santé pendant les dernières années de votre vie…

Voici quelques trucs naturels qui peuvent vous

aider :

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en sa

nté

c’est

poss

ible?

La longévité

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Respirer à fondLa respiration est un élément de base de la santé et de la longévité. Elle est essentielle à tout processus de guérison et particulière-ment indiquée pour relaxer, se détoxiquer, et rejeter l’excès d’émotions fortes. Prenez du temps, chaque semaine, pour marcher dans un endroit où l’air est sain : dans la forêt, dans un parc avec de grands arbres.

Boire de l’eauL’eau est nécessaire à toutes les réactions biologiques du corps humain, qui en est composé à près de 75%. Elle permet de prévenir et renverser le processus de vieillis-sement et peut contribuer au traitement de diverses maladies. C’est un puissant draineur de toxines qui lubrifie les cellules et distribue la chaleur dans tout l’organisme.

Il est par ailleurs conseillé de répartir la consommation d’eau sur toute la journée. Le verre d’eau au réveil est le plus efficace, puisqu’il aide à éliminer les déchets de la nuit. Un antirouille du tonnerre! On peut aussi boire de petites quantités d’eau en man-geant (environ 125 ml). Cependant, une fois le repas terminé, il faut attendre au moins deux heures avant de reprendre un liquide, ce qui nuirait à la digestion en diluant les secrétions gastriques.

Manger des aliments vivantsParmi les gages de longévité à intégrer à son quotidien, il s’agit d’augmenter la qualité de sa nourriture, de souper plus tôt et de manger à des heures régulières.

Tous les aliments crus et germés regorgent d’enzymes qui permettent au corps d’épar-gner de l’énergie et de contrer le vieillis-sement. Pour conserver au maximum les enzymes et les éléments nutritifs, consom-mez les fruits et légumes frais et le plus rapi-dement possible et privilégiez la cuisson à la vapeur. Comme ça, on préserve les vitamines et les minéraux jusque dans notre assiette.

Viser l’équilibre entre l’exercice, la relaxation et le reposBouger, relaxer et dormir suffisamment. La clé provient de l’équilibre entre ces trois acti-vités. Oxygénez-vous tous les jours grâce à la marche ou à un autre sport pratiqué à l’extérieur. C’est un antidote efficace contre l’acidification, l’arthrose, l’ostéoporose et même la déprime. Dans le domaine de l’exercice, il ne sert à rien de trop s’entraîner et de brûler la chandelle par les deux bouts. Préférez la simplicité constante aux grands défis décourageants. L’important, autant dans l’exercice que dans la relaxation, c’est de pra-tiquer des activités qui vous plaisent et que vous allez intégrer facilement à votre vie de tous les jours. Assurez-vous aussi de béné-ficier d’un sommeil profond afin de vous régénérer chaque nuit. Une personne qui manque de sommeil prend plus de temps à évacuer le stress, devient irritable, élimine moins bien les toxines et est beaucoup plus vulnérable aux infections et aux maladies.

Avoir des contacts réguliers avec la natureIl n’y a rien de mieux que les éléments de la nature, comme les arbres, les fleurs, la rivière, les animaux sauvages, les oiseaux, les montagnes, pour nous garder le cœur jeune et nous ramener aux choses essentielles. Ces contacts permettent de nous reconnecter

avec nos racines les plus profondes. Même l’hiver, une promenade en forêt, à pied, les glissades ou le ski de fond, font des mer-veilles. La neige qui tombe, les mésanges qui chantent, les traces d’animaux, le bruit des branches de pin, bref la vie à son état brut, sans artifice, a un grand effet thérapeutique lorsque l’on est submergé par les mauvaises nouvelles, les obligations professionnelles ou familiales.

Pratiquer vos activités préférées et être créatifFaites de la peinture, de la musique, du jar-dinage, fabriquez des meubles, prenez des cours, engagez-vous auprès des enfants ou dans des missions qui vous tiennent à cœur. Se sentir utile pour les autres ou pour la nature, voilà le gage d’un épanouissement global.

La qualité de vie, c’est l’essence du bonheur et de la santé. Alors, prenez-la en main dès maintenant, que vous ayez 25 ou 45 ans et même si la vieillesse vous semble encore loin.

Le secret se trouve dans le quotidien. L’âge n’a pas d’importance, car vous pouvez être vieux à 30 ans et avoir l’air jeune à 60 ans. Chaque jour, on peut décider à nouveau de l’issue de notre destin. À nous de jouer si on veut ajouter de la vie à nos années!

Valentina Popescu Jarnea

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Départs

Départ de DenisLe 23 novembre dernier nous quittait notre estimé collègue Denis Cimon.

Denis est arrivé au Laboratoire au début de 2001 et est donc resté une douzaine d’années parmi nous. Certains peuvent croire que c’est plutôt court, comme carrière, mais croyez-moi, nous avons été chanceux de le garder si longtemps!

En effet, le moteur de l’énergie qui anime Denis n’est autre que le désir d’apprendre. Ceux qui en doutent n’ont qu’à consulter son CV pour se convaincre de la justesse de ce que j’avance : les disciplines les plus diverses s’y côtoient, allant du baccalauréat en chimie à la maîtrise en création littéraire, tout en passant par un MBA et un certificat en informatique! Cette soif jamais assouvie de connaissances l’a porté d’une carrière à une autre, dès que l’ennui se faisait sentir, soit dès qu’il avait l’impression de maîtriser suffisamment un sujet! Avant de se joindre à nous, il n’était jamais resté au même endroit plus de 7 ans, alors 12 ans, imaginez! Lui-même attribue sa longévité ici à la lenteur de la courbe d’apprentissage, à la diversité des tâches à effectuer (analyse, témoignage, ISO, Voir-Dire) et par-dessus tout au côté humain de notre travail. Il adorait le fait que ses efforts cérébraux pour résoudre des énigmes apportent des réponses socialement importantes.

Mais toute bonne chose a une fin. D’abord, après 6 ans sans cours d’au-cune sorte, Denis s’est inscrit à des cours d’analyse musicale à l’université, et ce, sans savoir la lire! Sa passion de jeunesse pour la philosophie revient le hanter, et voilà! Il nous quitte donc pour pouvoir poursuivre encore sa quête de savoir, par les études (les manifestations?) et les voyages qui occuperont dorénavant son temps! Au moins, en voilà un qui ne risque pas de s’ennuyer! Bonne « retraite », Denis!

Vickie Mercier

Frédérick quitte vers d’autres défis...

Frédérick Laberge a quitté pour la retraite après 23 ans de travail au laboratoire. Enfin, retraite n’est probablement pas le terme le plus approprié dans la réalité. On pourrait bel et bien cette fois parler d’un départ vers de nouveaux défis puisqu’il a décidé d’agir à titre de consultant autonome travaillant en collaboration avec le CREXE (Centre de recherche et d’expertise en évaluation) dans le domaine de la mesure de la performance. Avouons tout de même que le domaine ne surprend personne ! Occupant tour à tour les postes de directeur de l’administration, de la certification et de vérification des appareils de jeux et de la biologie, il a géré la croissance rapide des départements qu’il dirigeait et celle du laboratoire dans son ensemble. Il a permis au laboratoire d’acquérir une reconnaissance nationale et internationale qui est aujourd’hui bien établie et ce, malgré une restriction constante des ressources. Il a également changé la gestion du laboratoire en la tournant vers une gestion de mesure de la performance par résultats et en établissant une planification stratégique à long terme. Récemment, la reconnaissance octroyée par les Grands Prix québécois de la Qualité au laboratoire le rend très fier. Un seul regret au tableau de ses réalisations : il aurait aimé pouvoir donner au laboratoire une loi constituante lui permettant d’avoir un certain niveau d’autonomie dans sa gestion et d’en assurer la pérennité. Ceux qui y étaient savent qu’il a pourtant bien essayé. Il part donc fier de ses réalisations et reconnaissant au laboratoire de lui avoir tant appris. De M. Yves Sainte-Marie, il a appris à foncer et à se concentrer sur l’essentiel et de M. Yves « Bob » Dufour, il a appris l’importance des relations humaines. Chaleureusement, il a remercié plusieurs fois Lise Lussier et Ginette Coutu pour leur support. Puis, il a terminé en spécifiant qu’un patron ne peut jamais être meilleur que son équipe, remettant du même coup une parcelle de ses succès à chacun. Au nom de tous, nous le remercions et lui souhaitons bonne chance et beaucoup de succès dans ses réalisations futures.

Karine Marcoux-Legault

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Départ de PaulineEn fin d’année 2012 s’en est allée sans mot dire Pauline Cloutier qui, bien que n’aimant pas attirer l’attention, laissera un vide immense dans le cœur (et dans le ventre!) de ses collègues de la balistique.

Pauline a débuté sa carrière professionnelle à l’envi-ronnement puis s’est jointe à la Sûreté du Québec, aux empreintes, en 86. Elle y est restée jusqu’en 97 avant d’être embauchée au labo, dans la section de la biologie. Après 8 ans en bio, elle s’est jointe à la balistique il y a un peu plus de 7 ans, abattant une quantité de travail impressionnante tout en faisant régulièrement crouler de rire ses collègues!

Ayant grandi dans la région de Drummondville, le sort – et Loto-Québec – lui ont permis de retour-ner dans son coin de pays pour profiter pleinement de sa toute nouvelle retraite dans sa toute nouvelle demeure! Au revoir, Pauline!

Vickie Mercier

Départ de LiseLe mardi 27 novembre dernier nous quittait celle qui, malgré son air d’éternelle jeunesse, était au laboratoire depuis des lustres (7, pour être précis)! Cependant, ce n’est pas tant par le nombre des années que par la qualité de celles-ci que Lise s’est distinguée.

En effet, Lise est une grande travaillante. Imaginez, elle n’a même pas eu 1 journée de congé entre sa sortie du cégep et son entrée dans la fonction publique, comme occasionnelle, au Palais de justice. À peine 2 mois plus tard, un poste permanent lui était offert au Laboratoire. Ayant été engagée au départ comme secrétaire pour l’ensemble du Laboratoire, elle a rapidement été reconnue pour l’excellence de son travail et pour sa distinction naturelle. Les 4 directeurs qu’elle a épaulés (ou serait-ce le contraire?) ont tous pu se réjouir de cette collaboratrice hors pair, efficace et discrète, capable de maîtriser toutes les nouvelles technologies, possédant un sens de l’humour aiguisé et suffisamment de caractère pour pouvoir éconduire poliment les journalistes. Son seul défaut, semble-t-il, serait un manque de passion pour les comptes rendus de comité de gestion!

Maintenant qu’elle nous quitte, elle et son conjoint pourront prolonger à 3 mois leurs séjours aux États-unis, particulièrement en Nouvelle-Orléans et au Texas, destination finale des 36 heures nécessaires pour y conduire leur roulotte. Outre ses moments au soleil, Lise entend profiter de sa liberté nouvellement acquise pour lire et faire la grasse matinée… avec sa tablette!

En terminant, Lise m’a chargée de vous transmettre à tous ses remerciements pour sa tablette, qu’elle adore à un point tel qu’il est presque malséant d’en parler!

Au revoir, chère Lise! Vickie Mercier

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Je n’ai participé qu’à quelques partys de Noël au LSJML depuis mon arrivée au Labo mais tout le monde sera d’accord pour dire que celui de 2012 fut sans doute l’un des plus réussis!!! Le comité organisateur a travaillé sans relâche pour nous offrir cette soirée endiablée. Dès l’arrivée au « Forensic Princess », nous sentions déjà la chaleur du sud nous envahir, avec les images de palmiers, de ciel bleu, les chaises longues, serviettes et ballons de plage. Pour « l’embarquement », nous traversions un beau petit pont blanc (gracieuseté de Sylvain Gaudreau, conjoint de Manon Landry, et installé par Manon le jour même!). Et que dire de toutes les activités au cours de la soirée : jeu questionnaire, tirages, danse, concours de Wii, « limbo », chorégraphie, aucun temps mort. Et selon le DJ, c’est la première fois qu’il voyait un groupe si enthousiaste avec autant de participation!

Saviez-vous que l’idée d’une croisière a germé dans la tête dudit comité à l’automne 2011? Les membres se sont donc portés volontaires pour la préparation du party 2012 et elles (ce ne sont que des femmes) ont débuté leurs rencontres dès février, avec la réservation de la salle, du cuisinier et du DJ (pas question de prendre du retard!). Tout au long de l’année, elles ont organisé des levées de fonds (vente de livres, grignotines, moitié/moitié) afin d’acheter de nombreux cadeaux (900$) et d’ajouter une bouteille de vin par table.

En juin, les filles se sont occupées des oiseaux pour la salle, des cartes d’embarquement, des drapeaux de différents pays, de la murale et des colliers pour tous. À compter de juillet elles se sont réunies chaque semaine et elles ont, entre autres, déniché leur costume d’hôtesse. C’est en novembre qu’elles ont loué le costume du capitaine. Et qui de mieux qu’Olivier pour interpréter ce rôle. Un vrai crooner, va! S’il y a une « Croisière s’amuse » version 2013, il faut absolument que tu ailles passer une audition!

Et que dire de la journée du party. L’horaire des orga-nisatrices était réglé au quart de tour, dès 7h30 jusqu’à la fin du party. Chacune avait ses tâches et ses heures à respecter, pour décorer la salle et mettre au point chaque petit détail. Elles ont travaillé fort nos cama-rades… maintenant vous pouvez vous dire : mission accomplie!

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Partyde Noël

Merci à tout le comité organisateur : Sophie Arseneault, Isabelle Bachand, Annie Caltagirone,

Maria Fiorillo, Dominic Granger, Manon Landry et Jacinthe Prévost. Sans oublié Sarah Noël qui a apporté

son aide toute la journée du party.

Isabelle Loranger

Social

Phot

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Cha

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- Les poules du couvent couvent. - Mes fils ont cassé mes fils. - Il est de l’est.- Cet homme est fier; peut-on s’y fier ?- Nous éditions de belles éditions.- Je suis content qu’ils nous content cette histoire.- Il convient qu’ils convient leurs amis.- Ces dames se parent de fleurs pour leurs parents.- Ils expédient leurs lettres; c’est un bon expédient.- Nos intentions c’est que nous intentions un procès.- Ils négligent leur devoir; moi, je suis moins négligent.- Nous objections beaucoup de choses à

vos objections.- Ils résident à Paris chez le résident d’une ambassade

étrangère.- Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.- Les poissons affluent d’un affluent de la rivière.

etc. Il faut être ferré en français, n’est-ce pas? www.chezserenite.com

C’est le 16 décembre dernier que s’est de nouveau déroulé, au sein du LSJML, une nouvelle édition du dépouillement de Noël. Les lutins ont travaillé fort pour l’organisation de cette belle journée où se sont retrouvés 35 adultes et 37 enfants qui ont profité des activités de bricolage, de jeux et du traditionnel buffet de friandises. Cette journée nous a aussi fait constater que le temps avançait rapidement, alors que la fée des étoiles et deux lutins étaient en fait les filles de Chantal Côté et le garçon de Dominique Roberge, qui profitaient des festivités il n’y a pas si longtemps. Le clou de la journée fut évidem-ment le Père Noël, Pascal Mireault, qui a été

formidable avec les enfants, et qui a beaucoup amusé les parents. Au nom de toute l’équipe du dépouillement, un gros merci à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à l’organisation de cette journée magique!

Vos lutins préférés, Gabrielle Daigneault, Yann Dazé, Karine Marcoux-Legault, Cynthia Côté, Karine Fiola et Catherine Lepage.

Isabelle Loranger

LaNoel des enfants

Partyde Noël

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

1 T E M O I G N A G E S

2 O I P T A L O C H E

3 X A N T E B I J O U X

4 I N C E N D I E L N P

5 C E E I L N T O T E

6 O U E X E H R

7 L S J M L D E D I T

8 O U A I G U I S E I

9 G E A N T F E R O S

10 I L D E C O S O I E

11 E L A L U S M E S

12 C A T H E R I N E S

Mots Croisés (solution)

Loisirs

Français (compliqué)

Le club social est à la recherche d’un nouveau comité organisateur pour le party de Noël 2013. N’hésitez pas à vivre cette aventure, vous n’avez besoin que de quelques ingrédients tels : organisation, bonnes idées, un peu de temps, et le tour est joué.

Social

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DÉPARTS :

NOM POSTE DATE

ADMINISTRATION Louis POIRIER technicien en électrotechnique le 12 octobre 2012 Geneviève BLAIS agente de bureau le 2 novembre 2012

DÉPARTS À LA RETRAITE :

ADMINISTRATION Lise LUSSIER technicienne en administration le 27 novembre 2012

BALISTIQUE Pauline CLOUTIER technicienne de laboratoire le 3 janvier 2013

BIOLOGIE / ADN Frédérick LABERGE directeur le 31 décembre 2012

DOCUMENTS Denis CIMON spécialiste en sciences physiques le 23 novembre 2012

Allées et Venues

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Dans mes favoris ...

Bien après l’Évangile en papier, voyez comment on s’amuse de nos jours avec colle, papiers et ciseaux (et imprimantes)...

Vous avez perdu le pare-soleil de votre lentille; fabriquez-en un gratuitement : http://www.lenshoods.co.uk/Et tant qu’à y être, bricolez aussi avec les enfants : http://paperkraft.blogspot.ca/Bon, si vous trouvez ça un peu trop simple, voyez ce que ce champion peut faire : http://phillipvaldez.blogspot.ca/Allez, lancez-vous; trouvez ici des modèles de grande qualité : http://www.yamaha-motor.co.jp/global/entertainment/papercraft/Un petit peu de tout sur ce qui touche les créations en papier : http://paperforest.blogspot.ca/Vous venez de découvrir une nouvelle passion; voici quelques réponses à vos questions : http://www.cardfaq.org/faq/#2.1fmVous en voulez encore et gratuitement en plus; bien y faudra fouiller un peu : http://www.cardfaq.org/faq/freeb.html

Thierry Marcoux

Nous avons tous dans nos ordinateurs des liens internet favoris, ceux que nous consultons régulièrement et même parfois tous les jours. Ces liens nous mènent vers des sites informatifs, utilitaires, inspirants ou encore des blogues qui méritent d’être connus. Je dirais même qu’en consultant la liste des favoris d’une personne, nous en apprenons beaucoup sur celle-ci. Nous vous invitons à nous présenter un ou plusieurs de vos liens préférés.