psychiatrie

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PSYCHIATRIE 1er tour DFASM 3 Sélim Guessoum [email protected]

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Page 1: PSYCHIATRIE

PSYCHIATRIE1er tour

DFASM 3 Sélim Guessoum

[email protected]

Page 2: PSYCHIATRIE

QUESTIONS

ISOLEES 1 - 9

Page 3: PSYCHIATRIE

Question 1/

A propos des grandes classes de troubles mentaux :

A. le TDAH fait partie des troubles neurodéveloppementaux

B. le trouble obsessionnel compulsif fait partie des troubles de

l’humeur

C. la prévalence de l’ensemble des troubles psychiatriques sur la vie

entière est d’environ 30%

D. les troubles bipolaires sont plus fréquents que les troubles

dépressifs caractérisés

E. les troubles schizophréniques ont une prévalence d’environ 1,5%

Page 4: PSYCHIATRIE

Question 1/

A propos des grandes classes de troubles mentaux :

A. le TDAH fait partie des troubles neurodéveloppementaux

B. le trouble obsessionnel compulsif fait partie des troubles de l’humeur

C. la prévalence de l’ensemble des troubles psychiatriques sur la vie

entière est d’environ 30%

D. les troubles bipolaires sont plus fréquents que les troubles dépressifs

caractérisés

E. les troubles schizophréniques ont une prévalence d’environ 1,5%

Réponse : A, C, E

Page 5: PSYCHIATRIE

Item 59 - Bases des classifications

Troubles de l’humeur EDC

Trouble bipolaire (épisode maniaque)

Variations d’humeur

Troubles anxieux TAG, TSPT, TOC, trouble phobique,

trouble panique

Anxiété

Troubles psychotiques Schizophrénie

Troubles délirants persistants

Symptômes positifs

Dissociation

Troubles du

neurodéveloppement

TSA

TDAH

Troubles communication, coordinations

motrices, spécifiques des apprentissages

Du dvt intellectuel

Troubles somatoformes Symptômes somatiques

Addictions Liées à l’usage d’une substance

Addictions comportementales

Troubles dissociatifs

Troubles de personnalité Traits de personnalité rigides

Page 6: PSYCHIATRIE

Item 59 - Bases des classifications

CATEGORIE EXEMPLES PRINCIPAUX Symptômes au 1er plan

Troubles de l’humeur EDC

Trouble bipolaire (épisode maniaque)

Variations d’humeur

Troubles anxieux TAG, TSPT, TOC, trouble phobique,

trouble panique

Anxiété

Troubles psychotiques Schizophrénie

Troubles délirants persistants

Symptômes positifs

Dissociation

Troubles du

neurodéveloppement

TSA

TDAH

Troubles communication, coordinations

motrices, spécifiques des apprentissages

Du dvt intellectuel

Troubles somatoformes Symptômes somatiques

Addictions Liées à l’usage d’une substance

Addictions comportementales

Troubles dissociatifs

Pour information : troubles dissociatifs

- « une perturbation et/ou une discontinuité dans

l’intégration normale de la conscience, de la

mémoire, de l’identité, des émotions, de la

perception, de la représentation du corps, du

contrôle moteur et du comportement »

- stress aigu (déréalisation, dépersonnalisation)

- amnésies dissociatives

Page 7: PSYCHIATRIE

Ensemble des troubles 30% (prévalence vie entière)

Troubles anxieux phobiques 15 %

TAG 8 %

Troubles de l’humeur TDC 10%

TB 1,5%

Troubles liés à l’usage de

substances

Alcool 10%

Schizophrénie 1,5%

Item 59 - Bases des classificationsEpidémiologie descriptive

- Médecine générale : 25% (troubles anxieux, TDC, troubles somatoformes).

- Services de psychiatrie : troubles psychotiques et troubles de l’humeur sévères.

- Prévalence annuelle population totale : 20 %

- 15 % des invalidités

Page 8: PSYCHIATRIE

1) Identifier les grands troubles, connaître les critères DSM-5

identifier les comorbidités

2) Analyser la sémiologie et connaître le vocabulaire

qui s’y rapporte

3) Distinguer TTT médicamenteux/non-médicamenteux

et symptomatique/de fond

!!!! vocabulaire de sémiologie et complexité de la pharmacologie : deux

mines de QCM variés

Grands objectifs en psychiatrie

Page 9: PSYCHIATRIE

Critères DSM :

1) Sémiologie

2) Temporalité

3) Répercussions fonctionnelles- psychologiques (souffrance et altération de la vie quotidienne)

- sociaux (handicap)

4) En l’absence de diagnostic différentiel et de toxiques

Syndrome

Trouble caractérisé

Page 10: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quelle(s) action(s) fait/font partie de la prévention secondaire dans les

troubles psychiatriques ?

A. diminuer l’exposition à des facteurs de risque chez des personnes en

bonne santé

B. suivre le développement psychomoteur des enfants, notamment à travers

des examens pédiatriques

C. dépister des troubles psychiatriques débutant

D. promouvoir l’éducation thérapeutique

E. promouvoir les droits et les soins pour les personnes souffrant de trouble

psychiatrique

Page 11: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quelle(s) action(s) fait/font partie de la prévention secondaire dans les troubles psychiatriques ?

A. diminuer l’exposition à des facteurs de risque chez des personnes en bonne santé

B. suivre le développement psychomoteur des enfants, notamment à travers des examens pédiatriques

C. dépister des troubles psychiatriques débutantD. promouvoir l’éducation thérapeutiqueE. promouvoir les droits et les soins pour les personnes

souffrant de trouble psychiatrique

Réponse : B, C

Page 12: PSYCHIATRIE

Item 58 - Facteurs de risque, prévention, dépistage des

troubles psychiques➢ 3ème rang des maladies les plus fréquentes

➢ interaction gène - environnement

Page 13: PSYCHIATRIE

Item 01 - La relation médecin - malade

Actif/Passif

Paternaliste

Consensuel Coopératif Participatif

Patient Passif Demande d’aide

(déjà convaincu)

Accord du patient

(à convaincre)

Doit changer ses

habitudes

Médecin Actif Actif avec l’aide

du patient

Le patient suit le

médecin

Compromis

réciproque et

responsable à

trouver

Page 14: PSYCHIATRIE

Question 3/

Parmi les propositions suivantes à propos de l’offre de soins en psychiatrie, la ou lesquelles est/sont exacte(s) ?

A. les patients ayant déclaré un médecin traitant peuvent consulter directement un psychiatre sans perte du bénéfice du taux habituel de remboursement

B. le secteur est une structure privée ayant la responsabilité de l’offre de soins sur une commune

C. la psychiatrie est la seule spécialité à pouvoir dispenser des soins sans le consentement des patients, mais ces soins ne peuvent qu’être réalisés par les services de psychiatrie publique

D. les CMP sont des Centres Médico-Pédagogiques où les soins sont gratuits

E. les IME sont des instituts prenant en charge les enfants présentant des troubles neurodéveloppementaux sévères

Page 15: PSYCHIATRIE

Question 3/

Parmi les propositions suivantes à propos de l’offre de soins en psychiatrie, la ou lesquelles est/sont exacte(s) ?

A. les patients de 16 à 25 ans ayant déclaré un médecin traitant peuvent consulter directement un psychiatre sans perte du bénéfice du taux habituel de remboursement

B. le secteur est une structure publique ayant la responsabilité de l’offre de soins sur une commune

C. la psychiatrie est la seule spécialité à pouvoir dispenser des soins sans le consentement des patients, mais ces soins ne peuvent qu’être réalisés par les services de psychiatrie publique

D. les CMP sont des Centres Médico-Psychologiques où les soins sont gratuits

E. les IME sont des instituts prenant en charge les enfants présentant des troubles neurodéveloppementaux sévères

Réponse : E

Page 16: PSYCHIATRIE

Définition

❖ Zone géographique délimitée

❖ Équipe multidisciplinaire de

psychiatrie publique

❖ responsabilité de l’offre

publique de soins

psychiatriques (ambulatoires,

intermédiaires, hospitaliers)

❖ prévention primaire, secondaire

et tertiaire

❖ secteur déterminé par le lieu de

résidence

Item 60 - Décrire l’organisation de l’offre de soins en

psychiatrie, de l’enfant à la personne âgée

Le secteur

Apports de l’organisation sectorielle

❖ Égalité géographique d’accès aux soins

❖ désinstitutionnalisation

❖ continuité du soin

❖ développement des alternatives à

l’hospitalisation / soins du patient dans

son environnement

➢ consultations ambulatoires

➢ VAD

➢ soins séquentiels en hospitalisation

de jour

➢ CATTP

❖ soins de réhabilitation psychosociale

Page 17: PSYCHIATRIE

❖ Ambulatoire : CMP, psychiatrie de liaison

❖ Soins séquentiels : HDJ, CATTP

❖ Soins continus :

➢ Hospitalisation à temps plein : phase aiguë

➢ Centres de post-cure : moyen séjour, réhabilitation

psychosociale

➢ CAC/U72

➢ HAD

➢ appartement thérapeutique

❖ CUMP : cellule d’urgence médico-psychologique

Item 60 - Décrire l’organisation de l’offre de soins en

psychiatrie, de l’enfant à la personne âgée

Les structures de soins

Page 18: PSYCHIATRIE

➢ +/- idem adulte: CMP, HDJ, CATTP, hospitalisation

➢ CMPP (hors secteur)

➢ CAMSP

➢ SESSAD, service d’éducation spéciale et de soins à domicile

➢ IME, institut médico-éducatif : troubles neurodéveloppementaux

sévères

➢ ITEP, institut thérapeutique éducatif et pédagogique : troubles

sévères du comportement

Item 60 - Décrire l’organisation de l’offre de soins en

psychiatrie, de l’enfant à la personne âgée

Les structures de soins en pédopsychiatrie

Page 19: PSYCHIATRIE

Question 4/

Parmi les traitements suivants, lesquels ne font pas partie des traitements antiépileptiques à visée thymorégulatrice utilisés chez des patients atteints de trouble bipolaire ?

A. quétiapineB. lithiumC. valproate de sodiumD. lamotrigineE. risperidone

Page 20: PSYCHIATRIE

Question 4/

Parmi les traitements suivants, lesquels ne font pas partie des traitements antiépileptiques à visée thymorégulatrice utilisés chez des patients atteints de trouble bipolaire ?

A. quétiapineB. lithiumC. valproate de sodiumD. lamotrigineE. risperidone

Réponse : A, B, D, E

Page 21: PSYCHIATRIE

Item 72 – Prescription et surveillance des

psychotropesComprendre simplement

Traitements symptomatiques

Anxiété → anxiolytiques

Agitation → sédatif

Insomnie → hypnotiques

Traitements de fond

Dépression → antidépresseur

Trouble bipolaire → thymorégulateur

Symptômes psychotiques → antipsychotique

Page 22: PSYCHIATRIE

Item 72 – Prescription et surveillance des

psychotropesComprendre simplement

Symptôme Traitement symptomatique Classes médicamenteuses

Anxiété / Agitation Anxiolytique / Sédatif - Benzodiazépines- Antipsychotique sédatif- Antihistaminique

Insomnie Hypnotique Idem +- Benzodiazépines et

apparentés- Mélatonine

Pathologie de fond Traitement de fond Classes médicamenteuses

Dépression Trouble anxieux

Antidépresseur ISRS, IRSNa, Tricycliques, Autres, (IMAO)

Trouble bipolaire Thymorégulateur Antiépileptique, antipsychotique, lithium

Symptômes psychotiques Antipsychotique 1ère et 2ème génération

Page 23: PSYCHIATRIE

Item 72 – Prescription et surveillance des

psychotropesComprendre simplement - spécificités de la

pédopsychiatrie

Symptôme Traitement

Troubles du comportement Antipsychotiques ❖ Rispéridone❖ Cyamémazine

TDAH Psychostimulant❖ Méthylphénidate

Troubles du sommeil & TSA Mélatonine

Page 24: PSYCHIATRIE

Item 72 – Prescription et surveillance des

psychotropesComprendre simplement - noms et classes

Trouble Stratégie thérapeutique

Dépression 1) ISRS ou ISRSNa (ou autres antidépresseurs non imip. non IMAO)2) IRSNa ou tricycliques

Trouble anxieux ISRS

Trouble délirant 1) Antipsychotique de 2ème génération(Rispéridone, Aripiprazole, Olanzapine, Quétiapine)

2) Autre antipsychotique de 2ème génération3) Parmi les ttt de deuxième intention, on distingue- Clozapine (2ème génération)- Halopéridol (1ère génération)

Trouble bipolaire LithiumAntipsychotique de 2ème générationAntiépileptique thymorégulateur

Troubles de personnalité

A priori pas de ttt médicamenteux(borderline : aripiprazole à faible dose à visée antiimpulsive)

Page 25: PSYCHIATRIE

Question 5/

Concernant les antidépresseurs en général, quelle(s) est/sont leur(s) action(s) sur la neurotransmission ?

A. augmentation des concentrations intra synaptiques des monoamines (noradrénaline, sérotonine, dopamine)

B. antihistaminiqueC. antidopaminergique D2D. anticholinergiqueE. alpha-adrénolytique

Page 26: PSYCHIATRIE

Question 5/

Concernant les antidépresseurs en général, quelle(s) est/sont leur(s) action(s) sur la neurotransmission ?

A. augmentation des concentrations intra synaptiques des monoamines (noradrénaline, sérotonine, dopamine)

B. antihistaminiqueC. antidopaminergique D2D. anticholinergiqueE. alpha-adrénolytique

Réponse : A, B, D, E

Page 27: PSYCHIATRIE

Antidépresseurs: pharmacodynamie schématique

Action principale : ↗[monoamines]intrasynaptique

1) ISRS, IRSNa, Imipraminiques

2) ↗ libération synaptique de Na ou S

• α2-bloquants présynaptiques (Na & S)

3) Inhibition du catabolisme intracellulaire des monoamines (IMAO)

Effets collatéraux

Anti-histaminique Sédation, prise de poids

α-adrénolytique SédationHypotensionTroubles sexuels

anticholinergiques Effets atropiniques

Page 28: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quel(s) traitement(s) provoque(nt) un allongement du QT sur l’ECG ?

A. inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonineB. antidépresseurs tricycliquesC. benzodiazépinesD. antipsychotiques sédatifsE. hydroxyzine

Page 29: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quel(s) traitement(s) provoque(nt) un allongement du QT sur l’ECG ?

A. inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonineB. antidépresseurs tricycliquesC. benzodiazépinesD. antipsychotiques sédatifsE. hydroxyzine

Réponse : B, D, E

Bilan pré-thérapeutique : ECG

❏ Antipsychotiques

❏ Hydroxyzine

❏ Tricycliques

❏ Méthylphénidate

Page 30: PSYCHIATRIE

Question 7/

Quels sont les effets secondaires des traitements antipsychotiques ?

A. prise de poidsB. akathisie C. dyskinésies aiguesD. goutte compliquée de lithiase rénaleE. constipation

Page 31: PSYCHIATRIE

Question 7/

Quels sont les effets secondaires des traitements antipsychotiques ?

A. prise de poidsB. akathisie C. dyskinésies aiguesD. goutte compliquée de lithiase rénaleE. constipation

Réponse : A, B, C, E

Page 32: PSYCHIATRIE

Item 72 – Prescription et surveillance des psychotropes

Antipsychotiques : effets indésirables

Psychiatriques- Indifférence psychomotrice- EDC- Sédation

Neurologiques- Dystonie / dyskinésies aiguës (tête, cou)- Syndrome parkinsonien : akinésie, hypertonie,

tremblement- Syndrome hyperkinétique (akathisie, tachiknésie)- Dyskinésies tardives- Épilepsie, AVC

Endocrino-métaboliques- Prise de poids, augmentation de l’appétit, diabète,

troubles lipidiques- Hyprprolactinémie, gynécomastie, galactorrhée,

aménorrhée

Neurovégétatifs et cardiovasculairesAnticholinergiques ou atropiniques

- sécheresse buccale, constipation, RGO

- rétention urinaire- Tachycardie- Tb de l’accomodation transitoires,

GAFAAdrénolytiques

- hypotension orthostatique- ↗ QT, risque de torsade de pointe,

FV, mort subite

Allergiques et toxiquesAllergieAgranulocytose médicamenteuse(CLOZAPINE, NFS /sem pdt 18 sem)

Page 33: PSYCHIATRIE

Question 8/

Quels traitements, s’ils sont administrés pendant la grossesse, sont associés à un risque de troubles neuro-psychiatriques chez l’enfant à naître ?

A. paracétamolB. antipsychotiques sédatifs tels que la cyamémazineC. carbamazépineD. valproate de sodiumE. inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

Page 34: PSYCHIATRIE

Question 8/

Quels traitements, s’ils sont administrés pendant la grossesse, sont associés à un risque de troubles neuro-psychiatriques chez l’enfant à naître ?

A. paracétamolB. antipsychotiques sédatifs tels que la cyamémazineC. carbamazépineD. valproate de sodiumE. inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

Réponse : C, D

Page 35: PSYCHIATRIE

Grossesse Allaitement

Anxiolytiques BenzodiazépinesHydroxyzine

Oxazépam +++Oui

Oui faible doseNon

Antidépresseurs ISRS Oui sauf paroxétine 1er trimestre

Oui

Antipsychotiques OuiRisque de complications obstétricales

Précautions

Lithium Balance bénéfices risquesTératogène 1er trimestre

Non

Antiépileptiques Ac. ValproïqueCarbamazépineLamotrigine

NON (CZ)NONOui

Item 67 - Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum

Page 36: PSYCHIATRIE

Question 9/

Concernant le handicap psychique dans la schizophrénie, cochez la ou les réponse(s) juste(s) :

A. il existe un déficit de cognition sociale (PCZ)B. la métacognition, c’est à dire la capacité à prendre conscience de son propre

fonctionnement psychique, n’est pas touchéeC. l’incapacité à trouver ou conserver un emploi est un exemple de déficience

retrouvée dans la schizophrénieD. la remédiation cognitive permet notamment de réduire les déficiences et

limitations d’activités présentes dans le handicap psychique lié à cette maladie

E. l’éducation thérapeutique fait partie des mesures de prise en charge du handicap psychique lié à la schizophrénie

Page 37: PSYCHIATRIE

Question 9/

Concernant le handicap psychique dans la schizophrénie, cochez la ou les réponse(s) juste(s) :

A. il existe un déficit de cognition sociale (PCZ)B. la métacognition, c’est à dire la capacité à prendre conscience de son propre

fonctionnement psychique, n’est pas touchéeC. l’incapacité à trouver ou conserver un emploi est un exemple de déficience

retrouvée dans la schizophrénieD. la remédiation cognitive permet notamment de réduire les déficiences et

limitations d’activités présentes dans le handicap psychique lié à cette maladie

E. l’éducation thérapeutique fait partie des mesures de prise en charge du handicap psychique lié à la schizophrénie

Réponse : A, D, E

Page 38: PSYCHIATRIE

Item 117 - Le handicap psychique

❖ Définition : limitation d’activité

ou restriction de participation

❖ Déficience, limitation

d’activité, restriction de

participation

❖ Situation de handicap

d’origine mentale

❖ Situation de handicap

d’origine psychique

Ex:

schizophrénie. déficit

cognitif, cognition

sociale....

Logement

SAVS, SAMSAH

FAM, MAS

Travail et aides financières

MDPH, AAH (ou Sécurité

sociale,

pension d’invalidité)

entreprise adaptée, ESAT

Vie sociale

GEM

Juridique

sauvegarde de justice,

tutelle,

curatelle

Service d'Accompagnement à la Vie Sociale,

Service d'accompagnement médico-social pour adulte handicapé,

Etablissement et Service d’Aide par le Travail.

Page 39: PSYCHIATRIE

Item 117 - Le handicap psychique

Clinique

Bilan

Neuropsychologique

Clinique

Echelles

psychométriques

Ecologique

- éducation thérapeutique

- psychothérapies

- remédiation cognitive

Page 40: PSYCHIATRIE

DOSSIER PROGRESSIF 1

Madame D. se présente consultation avec ses deux enfants Issa, 11 ans, et Daouda, 4 ans. La famille est

arrivée en France il y a 1 an et les enfants n’ont pas bénéficié de suivi médical régulier.

Daouda a 4 ans. Vous êtes étonné par cet enfant : il semble ne jamais regarder dans les yeux, son

visage exprime peu d’émotions. Il s’allonge de tout son long sur le sol de votre bureau et fait rouler

une petite voiture de manière répétitive durant plusieurs minutes en observant attentivement les jantes

de la voiture. Sa mère vous explique qu’il peut passer la journée à faire cela. Elle explique que Daouda

est « très timide » : il parle peu, fait rarement des phrases complètes. A l’école, il n’a pas de copains

et préfère rester dans son coin. Il existe une hétéroagressivité de plus en plus délétère. Souvent, quand

d’autres enfants veulent jouer avec lui, il ne sait pas comment réagir et les pousse ou les tape. Quand

vous voulez l’examiner, il se montre très contrarié par le fait que vous le dérangiez dans son activité. Il

crie et s’agite pour exprimer son désaccord. La maman vous explique que depuis ses 2 ans, « il ne

grandit pas comme Issa ». Il n’accepte que de manger de la nourriture mixée ou liquide. Il met chaque

soir plus d’une heure à s’endormir. Pour faire sa toilette, sa maman doit respecter un ordre bien

précis, sinon Daouda fait de grosses colères.

Page 41: PSYCHIATRIE

Question 1/

Quel(s) symptôme(s) observez-vous chez ce patient ?

A. difficultés pragmatiques du langageB. anomalie du contact oculaireC. stéréotypies motricesD. langage idiosyncrasiqueE. hyperréactivité à des stimulations sensorielles

Page 42: PSYCHIATRIE

Question 1/

Quel(s) symptôme(s) observez-vous chez ce patient ?

A. difficultés pragmatiques du langageB. anomalie du contact oculaireC. stéréotypies motricesD. langage idiosyncrasiqueE. hyperréactivité à des stimulations sensorielles

Réponse : A, B, C

Pondération : 20 points

Page 43: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous en priorité ?

A. déficience intellectuelleB. trouble envahissant du développementC. trouble du spectre autistiqueD. trouble des conduitesE. syndrome d’Asperger

Page 44: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous en priorité ?

A. déficience intellectuelleB. trouble envahissant du développementC. trouble du spectre autistique (PCZ)D. trouble des conduitesE. syndrome d’Asperger

Réponse : B, C

Pondération : 30 points

Page 45: PSYCHIATRIE

Question 3/

Quel(s) autre(s) symptôme(s) allez-vous rechercher en faveur du diagnostic que vous évoquez ?

A. hallucinationsB. pauvreté de l’attention conjointeC. absence de pointageD. stéréotypies verbalesE. besoin d’immuabilité

Page 46: PSYCHIATRIE

Question 3/

Quel(s) autre(s) symptôme(s) allez-vous rechercher en faveur du diagnostic que vous évoquez ?

A. hallucinationsB. pauvreté de l’attention conjointeC. absence de pointageD. stéréotypies verbalesE. besoin d’immuabilité

Réponse : B, C, D, E

Pondération : 20 points

Page 47: PSYCHIATRIE

Question 4/

Comment se fait le diagnostic positif de trouble du spectre autistique ?

A. entretien cliniqueB. entretien semi-structuré avec les parentsC. observation semi-structurée du patientD. bilan paraclinique neuropédiatriqueE. bilan génétique

Page 48: PSYCHIATRIE

Question 4/

Comment se fait le diagnostic positif de trouble du spectre autistique ?

A. entretien cliniqueB. entretien semi-structuré avec les parentsC. observation semi-structurée du patientD. bilan paraclinique neuropédiatriqueE. bilan génétique

Réponse : A, B, C

Pondération : 10 points

Page 49: PSYCHIATRIE

Question 5/

Quelles sont les propositions exactes concernant les troubles du spectre autistique (TSA) ?

A. ils touchent plus souvent les filles que les garçonsB. certains symptômes peuvent être observés dès la première année de vieC. une grande partie des patients présentant un TSA ont aussi un handicap

intellectuelD. la schizophrénie à début précoce fait partie des diagnostics différentielsE. les troubles spécifiques des apprentissages sont considérés comme des sous-

types de TSA

Page 50: PSYCHIATRIE

Question 5/

Quelles sont les propositions exactes concernant les troubles du spectre autistique (TSA) ?

A. ils touchent plus souvent les filles que les garçonsB. certains symptômes peuvent être observés dès la première année de vieC. une grande partie des patients présentant un TSA ont aussi un handicap

intellectuelD. la schizophrénie à début précoce fait partie des diagnostics différentielsE. les troubles spécifiques des apprentissages sont considérés comme des sous-

types de TSA

Réponse : B, C, D

Pondération : 20 points

Page 51: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quel(s) examen(s) sera/seront systématique(s) ?

A. audiogrammeB. IRM cérébraleC. EEGD. Bilan psychomoteur, orthophonique et orthoptiqueE. Bilan génétique

Page 52: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quel(s) examen(s) sera/seront systématique(s) ?

A. audiogrammeB. IRM cérébraleC. EEGD. Bilan psychomoteur, orthophonique et orthoptiqueE. Bilan génétique

Réponse : A, B, C, E

Pondération : 20 points

Page 53: PSYCHIATRIE

Item 65 - TSA

Prévalence 1%, ♂ 4 : ♀ 1

Multifactoriel - Hétérogène - Comorbide

Sémiologie 1) Communication et interactions sociales◆ Sourire réponse, attention conjointe, échanges réciproques, pragmatique du langage

◆ Gestes à valeur sociale, pointage, contact oculaire, communication non-verbale

◆ Jeu, conventions sociales, intérêt relations sociales

2) Comportements & intérêts → restreints & répétitifs◆ Stéréotypies verbales et motrices, écholalie, langage idiosyncrasique

◆ Adhésion inflexible à des routines, intolérance au changement/besoin d’immuabilité

◆ Intérêts restreints, fixes, anormaux, peurs inhabituelles

◆ hypo/hyperréactivité ou intérêts sensoriels

Diagnostic

positif

- Examen clinique multidisciplinaire

- Entretien semi-structuré avec les parents (ADI-R)

- Observation semi-structurée (ADOS)

Bilan - Psychologique : QI & comportement adaptatif

- Orthophonique & psychomoteur

- Neurologique (IRM, EEG), génétique, métabolique

- ORL : audiogramme, PEA

Page 54: PSYCHIATRIE

Question 7/

Quelle(s) structure(s) pourra/pourront être envisagée(s) pour la prise

en charge de Daouda ?

A. SESSADB. IMEC. CAMSPD. ULIS troubles spécifiques du langageE. aucune réponse exacte

Page 55: PSYCHIATRIE

Question 7/

Quelle(s) structure(s) pourra/pourront être envisagée(s) pour la

prise en charge de Daouda ?

A. SESSADB. IMEC. CAMSPD. ULIS troubles spécifiques du langageE. aucune réponse exacte

Réponse : A, B, C

Pondération : 10 points

Page 56: PSYCHIATRIE

Question 8/

Quelle(s) prise(s) en charge non-pharmacologique(s)

sera/seront discutée(s) en priorité ?

A. thérapie comportementaleB. thérapie familialeC. rééducation basée sur les habiletés socialesD. rééducation orthophonique, notamment en raison des difficultés

pragmatiques du langageE. aucune réponse exacte

Page 57: PSYCHIATRIE

Question 8/

Quelle(s) prise(s) en charge non-pharmacologique(s) sera/seront

discutée(s) en priorité ?

A. thérapie comportementale (PCZ)B. thérapie familialeC. rééducation basée sur les habiletés socialesD. rééducation orthophonique, notamment en raison des difficultés

pragmatiques du langageE. aucune réponse exacte

Réponse : A, C, D

Pondération : 30 points

Page 58: PSYCHIATRIE

Question 9/

Quel(s) traitement(s) médicamenteux pourrez-vous envisager

pour Daouda ?

A. MélatonineB. benzodiazépinesC. antipsychotiques de première génération en première intentionD. antipsychotiques de deuxième générationE. Risperidone

Page 59: PSYCHIATRIE

Question 9/

Quel(s) traitement(s) médicamenteux pourrez-vous

envisager pour Daouda ?

A. MélatonineB. benzodiazépinesC. antipsychotiques de première génération en première intentionD. antipsychotiques de deuxième générationE. Risperidone

Réponse : A, D, E

Pondération : 20 points

Page 60: PSYCHIATRIE

Item 65 - TSA

Prise en charge

CMP, CMPP, CAMSP, SESSAD, IME, CRA

PAP, PPS, AVS, ULIS

- Développementale

- Comportementale, renforcement positif

- Orthophonique

- Rééducation des habiletés sociales : TCC

- Agressivité : antipsychotique de deuxième génération

- Symptômes obsessionnels compulsifs : antidépresseurs

- Troubles du sommeil : mélatonine

- TDAH : méthylphénidate

service d'éducation spéciale et de soins à domicile

Unités localisées pour l’inclusion scolaire

Page 61: PSYCHIATRIE

Lors de cette consultation, le comportement du grand-frère, Issa, vous interpelle : dès la première minute de consultation, il ne suit plus la discussion. Quelques secondes après, il se lève, marche dans la pièce, manipule les objets qui lui viennent sous la main. La maman, constatant votre étonnement, vous explique : « Il ne tient jamais en place, il bouge tout le temps. Il rentre tous les jours de l’école avec des mots des professeurs parce qu’il se lève et n’écoute pas en classe. Et puis il oublie tout le temps ses affaires. ». Depuis le début de la conversation, Issa n’arrête pas de vous couper la parole.

Page 62: PSYCHIATRIE

Question 10/

Quel(s) syndrome(s) suspectez-vous ?

A. syndrome d’hyperactivitéB. syndrome d’inattentionC. syndrome d’opposition-provocationD. syndrome d’impulsivitéE. syndrome de conduites antisociales

Page 63: PSYCHIATRIE

Question 10/

Quel(s) syndrome(s) suspectez-vous ?

A. syndrome d’hyperactivitéB. syndrome d’inattentionC. syndrome d’opposition-provocationD. syndrome d’impulsivitéE. syndrome de conduites antisociales

Réponse : A, B, D

Pondération : 30 points

Page 64: PSYCHIATRIE

Question 11/

Dans l’hypothèse où vous suspectez un TDAH, quelle(s) est/sont la/les réponse(s) vraie(s) à propos du traitement médicamenteux de référence pour ce trouble ?

A. il faut rechercher des antécédents familiaux de mort subiteB. il faut réaliser un ECG avant de prescrire ce traitementC. MéthylphénidateD. ClozapineE. est un stupéfiant

Page 65: PSYCHIATRIE

Question 11/

Dans l’hypothèse où vous suspectez un TDAH, quelle(s) est/sont la/les réponse(s) vraie(s) à propos du traitement médicamenteux de référence pour ce trouble ?

A. il faut rechercher des antécédents familiaux de mort subiteB. il faut réaliser un ECG avant de prescrire ce traitementC. MéthylphénidateD. ClozapineE. est un stupéfiant

Réponse : A, B, C, E

Pondération : 20 points

Page 66: PSYCHIATRIE

Question 12/Vous approfondissez l’entretien et réalisez qu’il existe aussi les élémentssuivants : Issa est souvent irritable, il s’énerve, insulte sa mère et les enseignants. Dans la cour de récréation, il se montre souvent hostile envers les camarades. En classe, il cherche à énerver sa maîtresse. Il fait l’école buissonnière et va parfois voler dans les magasins. Il a récemment poursuivi d’autres enfants pour les agresser avec une bouteille de verre. Il ne semble pas présenter de remords.

Au total, quel(s) diagnostic(s) faite(s) vous ?A. syndrome dépressif avec agitation B. trouble déficit de l’attention avec hyperactivitéC. trouble oppositionnel avec provocationD. trouble des conduitesE. trouble de personnalité antisociale

Page 67: PSYCHIATRIE

Question 12/

Au total, quel(s) diagnostic(s) faite(s) vous ?A. syndrome dépressif avec agitation B. trouble déficit de l’attention avec hyperactivitéC. trouble oppositionnel avec provocationD. trouble des conduitesE. trouble de personnalité antisociale (CZ)

Réponse : B, C, D

Pondération : 30 points

Page 68: PSYCHIATRIE

Question 13/

Quelle(s) réponse(s) est/sont juste(s) à propos des traitements suivants ?

A. la Cyamémazine peut être utilisée dans les troubles du comportementB. la Cyamémazine est un antidépresseur ayant une forte action anxiolytiqueC. la Cyamémazine n’a pas d’effets secondaires cardiologiquesD. la Risperidone peut être utilisée contre les troubles du comportementE. il faut réaliser un ECG avant de prescrire la Risperidone

Page 69: PSYCHIATRIE

Question 13/

Quelle(s) réponse(s) est/sont juste(s) à propos des traitements suivants ?

A. la Cyamémazine peut être utilisée dans les troubles du comportementB. la Cyamémazine est un antidépresseur ayant une forte action anxiolytique

(CZ)C. la Cyamémazine n’a pas d’effets secondaires cardiologiques (CZ)D. la Risperidone peut être utilisée contre les troubles du comportementE. il faut réaliser un ECG avant de prescrire la Risperidone (PCZ)

Réponse : A, D, E

Page 70: PSYCHIATRIE

Question 14/

Vous prescrivez un traitement par Risperidone. Quelles sont les règles de prescription et les effets secondaires de ce traitement ?

A. le bilan hépatique avec lipasémie fait partie du bilan pré-thérapeutique

B. le bilan lipidique fait partie du bilan pré-thérapeutiqueC. risque de dépendanceD. syndrome hyperkinétiqueE. perte de poids

Page 71: PSYCHIATRIE

Question 14/

Vous prescrivez un traitement par Risperidone. Quelles sont les règles de prescription et les effets secondaires de ce traitement ?

A. le bilan hépatique avec lipasémie fait partie du bilan pré-thérapeutique

B. le bilan lipidique fait partie du bilan pré-thérapeutiqueC. risque de dépendanceD. syndrome hyperkinétiqueE. perte de poids

Réponse : B, D

Pondération : 20 points

Page 72: PSYCHIATRIE

Item 66 - Troubles du comportement de l’adolescent

- Histoire développementale

- Symptomatologie

- Retentissement

- Durée > 6 mois

Diagnostic positif :

Clinique +/- tests psychologiques

Bilan : +/- QI, orthophonique,

psychomoteur

TDAH ➔ Déficit attentionnel

➔ Hyperactivité

➔ Impulsivité

Education thérapeutique

- Psychothérapie, TCC, (thérapie familiale)

- Remédiation cognitive

Socio-éducative & scolaire

- Aide socio-éducative (AEA, AEMO, AEEH)

- PAP, PAI (médecin scolaire), PPRE,

PPS(MDPH))

- Troubles du comportement : Rispéridone,

Cyamémazine

- TDAH : 2ème intention, Méthylphénidate

TOP ➔ Opposition

➔ Provocation

Colère, irritabilité

TC ➔ non-respect des

normes

➔ Émotions

prosociales limitées

Page 73: PSYCHIATRIE

Mécanisme d’action Inhibiteur recapture dopamine

LI et LP

Indications ➔ TDAH > 6 ans

➔ 2ème intention : Narcolepsie hypersomnie

CI Troubles cardiaques (grossesse et allaitement, hypersensibilité)

Bilan pré-thérapeutique Cardiologique : antécédents, ECG, avis cardiologique +/- ETT

Règles de prescription ➔ Ordonnance sécurisée (max 28 jours, coordonnées pharmacie)

➔ Prescription initiale hospitalière (initiale, 1x/an et modifications de dose)

EI&

Surveillance➔ Digestifs :

◆ ↘ appétit, surveillance croissance poids taille,

◆ Douleurs abdominales, nausées, céphalées

➔ Sommeil : Difficultés endormissement

➔ Cardiologiques : ↗ FC, ↗ TA, palpitations

Item 72 – Prescription et surveillance des psychotropesPsychostimulants - Méthylphénidate

Page 74: PSYCHIATRIE

Question 15/La maman vous explique qu’elle a subi une agression de la part d’un homme ayant pénétré chez elle par effraction il y a quelques mois. Elle vérifie dix fois chaque soir que la porte de son logement est bien fermée. Elle ne sort de chez elle que « quand c’est nécessaire » parce qu’elle craint de se faire cambrioler. Madame K. fait de nombreux cauchemars la nuit. Elle a souvent l’impression de revoir son agresseur. Elle pleure et semble attristée en vous racontant cet épisode.

Qu’évoquez-vous ?

A. trouble anxieux généraliséB. trouble paniqueC. état de stress post-traumatiqueD. épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiquesE. trouble obsessionnel compulsif

Page 75: PSYCHIATRIE

Question 15/

Qu’évoquez-vous ?

A. trouble anxieux généraliséB. trouble paniqueC. état de stress post-traumatiqueD. épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiquesE. trouble obsessionnel compulsif

Réponse : C

Pondération : 10 points

Page 76: PSYCHIATRIE

Madame B., 75 ans, consulte son médecin traitant pour malaise général. Elle a pour seuls antécédents une prothèse totale de hanche il y a 1 an et dit être encore gênée pour marcher et peu stable. Elle explique être triste depuis le décès brutal de son mari, il y a 10 mois, mais qu’elle se sent beaucoup plus mal depuis quatre semaines. Depuis le décès de son mari, elle pense perpétuellement à lui, refuse avec colère son départ, ne dort plus dans la chambre qu’elle partageait avec lui car elle « a l’impression qu’il est encore là » et a souvent le désir « d’avoir une crise cardiaque pour pouvoir le rejoindre ». Depuis quatre semaines, son état s’est détérioré, elle n’a plus goût à rien, ne sort de chez elle qu’une fois par semaine, pour faire ses courses. Elle se sent profondément triste et coupable, a eu des idées de mort sans scénario suicidaire ni velléité de passage à l’acte et vous dit clairement : « je ne me ferai jamais de mal ». Le soir, elle a besoin de deux heures pour s’endormir. Elle a perdu l’appétit. Ses deux enfants, très attentifs à elle, lui rendent visite plusieurs fois par semaine.

DOSSIER PROGRESSIF 2

Page 77: PSYCHIATRIE

Question 1/

Quel est votre diagnostic ?

A. trouble anxieux généraliséB. deuil complexe persistantC. deuil normalD. épisode dépressif caractériséE. épisode mixte

Page 78: PSYCHIATRIE

Question 1/

Quel est votre diagnostic ?

A. trouble anxieux généraliséB. deuil complexe persistantC. deuil normal (CZ)D. épisode dépressif caractériséE. épisode mixte

Réponse : D

Pondération : 20 points

Page 79: PSYCHIATRIE

Item 141 - Deuil normal et pathologique

3 phases :

▸ Choc ▸ Douleur▸ Réorganisation

2 complications :

1) deuil pathologique = compliqué = prolongé = complexe persistant

▸ Incapacité fonctionnelle > 12 mois (enfants : 6)

▸ Douleur liée au manque du défunt

▸ Ruminations envahissantes▸ PEC : psychothérapie

1) EDC

Page 80: PSYCHIATRIE

Item 64a – Trouble dépressif de l’adolescent et de l’adulte

DuréeSymptômes

2 semaines≥ 5

Psychoaffectifs ● Humeur dépressive ● Anhédonie● Dévalorisation ou culpabilité● Pensées de mort

Psychomoteurs ● Ralentissement psychomoteur● Tb cognitifs

Physiologiques ● Asthénie● ∆ poids / appétit● ∆ sommeil

➔ Retentissement : Détresse / altération fonctionnement➔ Rupture avec l’état antérieur➔ Diagnostic différentiel : ∑ ≠ substance

Page 81: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. hospitalisation en urgence B. soutien psychologiqueC. psychothérapieD. surveillance cliniqueE. conseils hygiéno-diététiques

Page 82: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. hospitalisation en urgence B. soutien psychologiqueC. psychothérapieD. surveillance cliniqueE. conseils hygiéno-diététiques

Réponse : B, C, D, E

Pondération : 20 points

Page 83: PSYCHIATRIE

Question 3/

Quel(s) traitement(s) médicamenteux pouvez-vous proposer ?

A. inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine et de la noradrénalineB. antidépresseur tricyclique C. antihistaminiqueD. benzodiazépinesE. mélatonine

Page 84: PSYCHIATRIE

Question 3/

Quel(s) traitement(s) médicamenteux pouvez-vous proposer ?

A. inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine et de la noradrénalineB. antidépresseur tricyclique C. antihistaminiqueD. benzodiazépinesE. mélatonine

Réponse : A, C, E Pondération : 30 points

Traitement symptomatique

- Insomnie → hypnotique

- Anxiété → anxiolytique

- !!!! risque de chute → CI aux Benzodiazépines

Traitement de fond

- Dépression → antidépresseur

Page 85: PSYCHIATRIE

Question 4/

Vous décidez d’un traitement par antidépresseur. Lequel/lesquels pouvez-vous prescrire en première intention ?

A. fluoxétineB. sertralineC. anafranilD. aripiprazoleE. citalopram

Page 86: PSYCHIATRIE

Question 4/

Vous décidez d’un traitement par antidépresseur. Lequel/lesquels pouvez-vous prescrire en première intention ?

A. fluoxétineB. sertralineC. anafranilD. aripiprazole (CZ)E. citalopram

Réponse : A, B, E

Pondération : 10 points

Page 87: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Antidépresseurs ■ ISRS : citalopram, escitalopram, sertraline, paroxétine, fluoxétine

■ IRSNa : venlafaxine

■ Imipraminiques/tricycliques : amitriptyline, clomipramine

■ IMAO

■ Autres : mirtazapine, tianeptine, agomélatine

Antipsychotiques

2ème génération =

atypique

De fond

■ 2ème génération : rispéridone, quétiapine, olanzapine, aripiprazole

■ 1ère génération : halopéridol

■ 2ème génération / schizophrénie résistante : clozapine

Anxiolytiques et sédatifs

■ cyamémazine, loxapine, chlorpromazine

Thymorégulateurs Antipsychotiques 2ème génération : rispéridone, quétiapine, olanzapine, aripiprazole

Antiépileptiques thymorégulateurs : valproate de sodium, lamotrigine, carbamazépine

Lithium

Anxiolytiques

&

Sédatifs

Benzodiazépines : oxazépam, lorazépam, alprazolam, bromazépam, diazépam, ...

Antipsychotiques sédatifs idem

Antihistaminique : hydroxyzine

Hypnotiques Anxiolytiques +

Apparentés aux benzodiazépines: zopiclone, imovane

Mélatonine

Psychostimulants Méthylphénidate

Page 88: PSYCHIATRIE

Question 5/

Vous décidez d’un traitement par Paroxetine. Quelle(s) est/sont la/les assertion(s) exacte(s) concernant ce traitement ?

A. il existe un risque d’hypokaliémieB. il existe un risque d’hyponatrémieC. son efficacité est évaluée après une à deux semainesD. il est prescrit pour au moins six moisE. il est prescrit pour un an maximum

Page 89: PSYCHIATRIE

Question 5/

Vous décidez d’un traitement par Paroxetine. Quelle(s) est/sont la/les assertion(s) exacte(s) concernant ce traitement ?

A. il existe un risque d’hypokaliémieB. il existe un risque d’hyponatrémieC. son efficacité est évaluée après une à deux semaines (CZ)D. il est prescrit pour au moins six moisE. il est prescrit pour un an maximum

Réponse : B, D

Pondération : 20 points

Page 90: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

ISRS

Mécanisme d’action ISRS

Indications ➔ EDC, 1ère intention➔ Troubles anxieux

CI Très peu : association aux IMAO, hypersensibilité, précautions en cas de grossesse ou IHC ou IR

Bilan pré-thérapeutique En général non nécessaire

EI&

Surveillance➔ Réflexe ATD : levée d’inhibition, virage maniaque➔ Digestifs :

◆ Nausées, diarrhée, anorexie, constipation, sécheresse buccale➔ Autres : tremblements, irritabilité, céphalées➔ Surdosage : syndrome sérotoninergique➔ Personne âgée : ISRS → hyponatrémie

Page 91: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

ISRS - syndrome sérotoninergique

Clinique ✓ Signes neurologiques : Agitation, confusion, tremblements, syndrome

pyramidal, coma, convulsions

✓ Signes neuro-végétatifs : Mydriase, sueurs, tachycardie, tachypnée, hyperthermie, frissons, hypoTA, diarrhées

✓ Signes métaboliques : Hyperglycémie, Acidose métabolique lactique, Hypokaliémie, Hyperleucocytose, CIVD, Hypocalcémie, Rhabdomyolyse

Causes ▪ IMAO, IRS▪ Tricycliques

▪ Lithium▪ Ecstasy

Page 92: PSYCHIATRIE

Grâce à votre prise en charge, Madame B. est euthymique deux mois plus tard. Dans un second temps, vous arrêtez progressivement l’antidépresseur.

Trois ans plus tard, Madame B. se présente aux urgences pour constipation depuis 18 jours. L’examen physique est normal. Madame B. parle lentement, son visage est figé. Elle se dit très fatiguée. L’anamnèse avec interrogatoire du fils rapporte que Madame B. ne cesse de se plaindre que son intestin « a disparu » et que sa tête « a peut-être disparu aussi ». Madame B. est triste, elle pleure en entretien. Elle dit qu’elle n’a plus goût à la vie, est triste tout au long de la journée et qu’elle est « condamnée à vivre éternellement, je suis une mort-vivante ». Elle dort trois heures par nuit depuis un mois. « Je ne comprends pas pourquoi je vois un psychiatre. Je suis juste très constipée. Donnez-moi des laxatifs et laissez-moi rentrer chez moi. »

Page 93: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quel(s) symptôme(s) retrouvez-vous dans cette observation ?

A. discordance idéo-affectiveB. hypermimieC. ralentissement psychomoteurD. anhédonieE. idées délirantes

Page 94: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quel(s) symptôme(s) retrouvez-vous dans cette observation ?

A. discordance idéo-affectiveB. hypermimieC. ralentissement psychomoteurD. anhédonieE. idées délirantes

Réponse : C, D, E

Pondération : 20 points

Page 95: PSYCHIATRIE

Question 7/

Quel(s) syndrome(s) retrouvez-vous chez cette patiente ?

A. syndrome de trouble des conduitesB. syndrome de Kleine-LevinC. syndrome catatoniqueD. syndrome de CotardE. syndrome de Capgras

Page 96: PSYCHIATRIE

Question 7/

Quel(s) syndrome(s) retrouvez-vous chez cette patiente ?

A. syndrome de trouble des conduitesB. syndrome de Kleine-LevinC. syndrome catatoniqueD. syndrome de CotardE. syndrome de Capgras

Réponse : D

Pondération : 10 points

Page 97: PSYCHIATRIE

Sémiologie - les noms propresLes 3 syndromes à retenir absolument➔Catatonique➔Cotard

◆Négation d’organes (+/- négation du monde)

◆Sentiment d’immortalité triade

◆Idées de damnation

➔Capgras

◆« délire d’illusion des sosies »

◆Remplacement de personnes de l’entourage par des sosies

Autres cités dans le référentiel

➔Ekbom (cité dans le référentiel)

◆« délire d’infestation cutanée »

➔Kleine-Levin : hypersomnie - hyperphagie - hypersexualité - troubles cognitifs (♂

jeune)

➔Klüver-Bucy : agnosie visuelle, hyperoralité, hypersexualité, hyperphagie

Page 98: PSYCHIATRIE

Question 8/

Quel est votre diagnostic ?

A. épisode mixte avec caractéristiques psychotiquesB. épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiquesC. trouble schizophréniqueD. trouble bipolaireE. trouble dépressif récurrent

Page 99: PSYCHIATRIE

Question 8/

Quel est votre diagnostic ?

A. épisode mixte avec caractéristiques psychotiquesB. épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiques (PCZ)C. trouble schizophréniqueD. trouble bipolaireE. trouble dépressif récurrent

Réponse : B, E

Pondération : 30 points

Trouble dépressif récurrent = ≥ 2 EDC, , ∆≥2mois

Trouble dépressif persistant = ≥ 2 ans

Page 100: PSYCHIATRIE

Question 9/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. prise en charge ambulatoireB. hospitalisation en soins libresC. hospitalisation à la demande d’un tiersD. hospitalisation à la demande d’un représentant de l’étatE. hospitalisation en péril imminent

Page 101: PSYCHIATRIE

Question 9/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. prise en charge ambulatoire (CZ)B. hospitalisation en soins libresC. hospitalisation à la demande d’un tiersD. hospitalisation à la demande d’un représentant de l’étatE. hospitalisation en péril imminent

Réponse : C

Pondération : 20 points

Page 102: PSYCHIATRIE

Question 10/

Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) exacte(s) concernant les soins psychiatriques sans consentement ?

A. l’indication de soins sans consentement est posée dès lors qu’un patient présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement, même s’il ne nécessite pas de surveillance médicale continue

B. il faut deux certificats médicaux pour hospitaliser les patients admis en soins psychiatriques à la demande d’un tiers

C. le patient rencontrera un juge des libertés et de la détention dans les 72h après son hospitalisation

D. le patient conserve son droit de vote au cours de l’hospitalisationE. le patient conserve son droit de recevoir et émettre des courriers

Page 103: PSYCHIATRIE

Question 10/

Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) exacte(s) concernant les soins psychiatriques sans consentement ?

A. l’indication de soins sans consentement est posée dès lors qu’un patient présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement, même s’il ne nécessite pas de surveillance médicale continue

B. il faut deux certificats médicaux pour hospitaliser les patients admis en soins psychiatriques à la demande d’un tiers

C. le patient rencontrera un juge des libertés et de la détention dans les 72h après son hospitalisation

D. le patient conserve son droit de vote au cours de l’hospitalisationE. le patient conserve son droit de recevoir et émettre des courriers

Réponse : B, D, E

Pondération : 20 points

Page 104: PSYCHIATRIE

Item 11 - Soins psychiatriques sans consentement

Page 105: PSYCHIATRIE

Item 11 - Soins

psychiatriques

sans

consentement

Page 106: PSYCHIATRIE

Item 11 - Soins psychiatriques sans consentement

Page 107: PSYCHIATRIE

Question 11/

Quel(s) traitement(s) la patiente recevra-t-elle aux urgences ?

A. antidépresseur B. anxiolytiqueC. antipsychotique à visée anxiolytiqueD. antipsychotique de fond à visée antidéliranteE. antalgique

Page 108: PSYCHIATRIE

Question 11/

Quel(s) traitement(s) la patiente recevra-t-elle aux urgences ?

A. antidépresseur B. anxiolytiqueC. antipsychotique à visée anxiolytiqueD. antipsychotique de fond à visée antidéliranteE. antalgique

Réponse : B, C

Pondération : 20 points

Page 109: PSYCHIATRIE

Question 12/

Quel(s) examen(s) fait/feront partie de votre bilan paraclinique ?

A. ECGB. EEG C. IRM cérébraleD. TSHE. BNP

Page 110: PSYCHIATRIE

Question 12/

Quel(s) examen(s) fait/feront partie de votre bilan paraclinique ?

A. ECGB. EEG C. IRM cérébraleD. TSHE. BNP

Réponse : A, B, C, D

Pondération : 10 points

Page 111: PSYCHIATRIE

Question 13/Vous décidez du traitement suivant : Sertraline 100 mg, Risperidone 2 mg, Cyamémazine 25 mg matin et soir.Trois jours plus tard, Madame B. se plaint de rigidité des membres, de gêne pour marcher et de tremblements des extrémités. Vous l’examinez et retrouvez une roue dentée.

Comment interprétez-vous votre examen clinique ?A. syndrome pyramidalB. syndrome malin des neuroleptiquesC. ces symptômes sont en partie imputables à la SertralineD. ces symptômes sont en partie imputables à la Cyamémazine E. on peut proposer un traitement anticholinergique à Madame B.

Page 112: PSYCHIATRIE

Question 13/

Comment interprétez-vous votre examen clinique ?A. syndrome pyramidalB. syndrome malin des neuroleptiquesC. ces symptômes sont en partie imputables à la SertralineD. ces symptômes sont en partie imputables à la Cyamémazine E. on peut proposer un traitement anticholinergique à Madame B.

Réponse : D, E

Pondération : 20 points

Page 113: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Antipsychotiqes - ESPsychiatriques

- Indifférence psychomotrice- EDC- Sédation

Neurologiques- Dystonie / dyskinésies aiguës (tête, cou)- Syndrome parkinsonien : akinésie, hypertonie,

tremblement- Syndrome hyperkinétique (akathisie, tachiknésie)- Dyskinésies tardives- Épilepsie, AVC

Endocrino-métaboliques- Prise de poids, augmentation de l’appétit, diabète,

troubles lipidiques- Hyprprolactinémie, gynécomastie, galactorrhée,

aménorrhée

Neurovégétatifs et cardiovasculairesAnticholinergiques ou atropiniques

- sécheresse buccale, constipation, RGO

- rétention urinaire- Tachycardie- Tb de l’accomodation transitoires,

GAFAAdrénolytiques

- hypotension orthostatique- ↗ QT, risque de torsade de pointe,

FV, mort subite

Allergiques et toxiquesAllergieAgranulocytose médicamenteuse(CLOZAPINE, NFS /sem pdt 18 sem)

Page 114: PSYCHIATRIE

Question 14/

Dix jours plus tard, Madame B. se sent beaucoup mieux. Elle n’est plus triste et n’a plus d’idées délirantes. Néanmoins, elle est tachypsychique, tachyphémique et logorrhéique, passe du coq à l’âne et se rapproche de manière inadaptée des jeunes hommes présents dans le service.

Comment interprétez-vous ces éléments ?

A. début d’efficacité du traitement antidépresseurB. schizophrénie dysthymiqueC. virage maniaqueD. trouble bipolaireE. aucune réponse exacte

Page 115: PSYCHIATRIE

Question 14/

Comment interprétez-vous ces éléments ?

A. début d’efficacité du traitement antidépresseurB. schizophrénie dysthymiqueC. virage maniaque (PCZ)D. trouble bipolaireE. aucune réponse exacte

Réponse : C, D

Pondération : 30 points

Page 116: PSYCHIATRIE

Item 62 – Trouble bipolaire

Episode maniaque - Critères DSM V

- Psychoaffectifs- Psychomoteurs

- Physiologiques

A. ↗ humeur ou humeur irritable ou ↗ activité ou ↗ énergie orientée vers un but.

≥ 7 j, tout le long de la journée (moins si une hospitalisation est nécessaire)

B. ≥ au moins 3 des

symptômes :

(4 symptômes si l’humeur est seulement irritable).

• ↗ estime de soi ou idées de grandeur.

• ↘ besoin de sommeil.

• ↗ communicabilité ou désir de parler constamment.

• Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent.

• Distractibilité

• ↗ activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice.

• Engagement excessif dans les activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (achats inconsidérés, conduites sexuelles inconséquentes, investissements commerciaux déraisonnables).

Ø épisode mixte

C. Altérations : professionnel, activités sociales, relations interpersonnelles

Ou : hospitalisation nécessaire

Période nettement délimitée et changement notable du comportement habituel

Page 117: PSYCHIATRIE

Question 15/

Quelle sera la conduite à tenir ?

A. retour à domicile en raison de l’amélioration thymique et de la disparition des symptômes psychotiques

B. augmentation du traitement antidépresseurC. traitement médicamenteux thymorégulateurD. lithium indiqué et possibleE. arrêt de la Rispéridone

Page 118: PSYCHIATRIE

Question 15/

Quelle sera la conduite à tenir ?

A. retour à domicile en raison de l’amélioration thymique et de la disparition des symptômes psychotiques (CZ)

B. augmentation du traitement antidépresseur (CZ)C. traitement médicamenteux thymorégulateurD. lithium indiqué et possibleE. arrêt de la Rispéridone

Réponse : C, D

Pondération : 20 points

Page 119: PSYCHIATRIE

Episode maniaque ou mixte (suffisant pour le diagnostic)

+/- EDC

Euthymier

Item 62 – Trouble bipolaire Type I

Page 120: PSYCHIATRIE

EDC + épisode hypomaniaque

Euthymier

Item 62 – Trouble bipolaire Type II

Page 121: PSYCHIATRIE

Traitement (souvent ATD)

Euthymier

Item 62 – Trouble bipolaire Type III

Page 122: PSYCHIATRIE

Item 62 – Trouble bipolaire Prise en charge aiguë

Episode maniaque EDC

TTT symptomatique + risque auto & hétéroagressifTTT d’attaque

Hospitalisation systématique Selon critères de gravité

ARRET de l’antidépresseur

THYMOREGULATEUR - 1ère intention

- Lithium

- Valproate de sodium

- APA : Olanzapine, Risperidone,

Quétiapine, Aripiprazole

(bithérapie possible en 1ère intention)TTT d’attaque (+ consolidation + prophylactique)

ECT

THYMOREGULATEUR

◆ Lithium

◆ Lamotrigine

◆ APA : Quétiapine

(ISRS possible & progressif si le patient a

déjà un thymorégulateur)

TTT d’attaque (+ consolidation + prophylactique)

ECT

Sauvegarde de justice

Page 123: PSYCHIATRIE

Item 62 – Trouble bipolaire Prise en charge à moyen et long terme

Objectifs HAS - Stabiliser l’humeur : comorbidités, éducation thérapeutique, - Lutter contre le handicap : autonomie, qualité de vie, fonctionnement socio-pro, etc...

Multidisciplinaire

➔ Psychothérapie➔ Education thérapeutique➔ Réhabilitation psychosociale

■ Remédiation cognitive■ Réadaptation psychosociale (ALD 30, PEC 100%)

➔ Thymorégulateur : consolidation + prophylactique

Page 124: PSYCHIATRIE

❖ jeune : dépression puis dans un second temps épisode psychotique

aigu annonçant une schizophrénie

❖ dépression, traitement antidépresseur, virage maniaque

❖ majorité des troubles psychiatriques → complication : dépression,

trouble anxieux, toxiques

❖ trouble autistique → apparition à l’adolescence de symptômes

délirants

❖ TCA (+/- tb perso borderline ou obsessionnel) → complication

somatique

❖ obésité : dossier transversal avec hyperphagie

Les “grands scénarios”

Page 125: PSYCHIATRIE

Madame K., 25 ans, sans antécédents particuliers, notamment sans antécédents psychiatriques, se présente aux urgences, accompagnée d’une infirmière de la PMI où elle avait rendez-vous une heure plus tôt. Son état a inquiété l’infirmière. Elle s’y est présentée avec sa fille née il y a 5 jours. Elle est très anxieuse, dit n’avoir pas fermé l’œil de la nuit. Elle ne cesse de se lever et s’asseoir, déambule sans raison apparente. Elle semble très inquiète, et vous dit « je suis triste… et je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie ». Elle vous parle du décès de sa mère il y a 2 ans, et ri aux éclats. Madame K. dit avoir mal partout et qu’elle va bientôt réaccoucher de son bébé (celui qu’elle tenait dans ses bras une heure plus tôt). Quelques minutes plus tard, elle se déshabille entièrement, saute partout en vous poussant et vous dit « préparez-vous, mes jumeaux arrivent, ils vont sortir, je vais accoucher !!! ». Puis elle tente de vous mordre le bras.

U DOSSIER PROGRESSIF 3

Page 126: PSYCHIATRIE

Question 1/

Quels symptômes retrouvez-vous ?

A. idées délirantesB. hallucinationsC. discordance idéo-affectiveD. désorganisationE. fading

Page 127: PSYCHIATRIE

Question 1/

Quels symptômes retrouvez-vous ?

A. idées délirantesB. hallucinationsC. discordance idéo-affectiveD. désorganisationE. fading

Réponse : A, C, D

Pondération : 20 points

Page 128: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quelle est votre prise en charge symptomatique aux urgences ?

A. traitement sédatif par benzodiazépines et/ou antipsychotiqueB. traitement antidélirant de fond par antipsychotique C. voie Per Os en première intentionD. contention physique si échec de la prise en charge relationnelleE. prévention du risque auto-agressif

Page 129: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quelle est votre prise en charge symptomatique aux urgences ?

A. traitement sédatif par benzodiazépines et/ou antipsychotique (PCZ)B. traitement antidélirant de fond par antipsychotique C. voie Per Os en première intentionD. contention physique si échec de la prise en charge relationnelleE. prévention du risque auto-agressif

Réponse : A, C, D, E

Pondération : 30 points

Page 130: PSYCHIATRIE

Question 3/

Parmi les examens suivants, le ou lesquels devra/devront impérativement être réalisé(s) ? (aux urgences et/ou dans les prochains jours)

A. NFS, bilan rénal, bilan hépatique, calcémie, bilan lipidique, TSH, toxiques urinaires, alcoolémie

B. Glycémie à jeunC. ECGD. imagerie cérébrale, TDM cérébrale de préférenceE. EEG

Page 131: PSYCHIATRIE

Question 3/

Parmi les examens suivants, le ou lesquels devra/devront impérativement être réalisé(s) ? (aux urgences et/ou dans les prochains jours)

A. NFS, bilan rénal, bilan hépatique, calcémie, bilan lipidique, TSH, toxiques urinaires, alcoolémie

B. Glycémie à jeun (PCZ)C. ECGD. imagerie cérébrale, TDM cérébrale de préférenceE. EEG

Réponse : A, B, C, E

Pondération : 20 points

Page 132: PSYCHIATRIE

Bilan paraclinique en psychiatrie : épisode aigu, trouble de

l’humeur sévère, symptômes psychotiques

❖ Rechercher une cause organique : ➢ Examen clinique complet ➢ Biologie :

▪ NFS, Pl, urée, créat, BHC▪ GAJ, Iono, Ca

▪ TSH▪ Recherche de toxiques systématiques +++

➢ Imagerie cérébrale (IRM cérébrale)➢ EEG

❖ Bilan pré-thérapeutique :

➢ ECG➢ Penser bilan pré-lithium et bilan pré-ECT

❖ Bilan complémentaire :

➢Β-HCG au moindre doute +++

➢ IST➢ Dosage plasmatique de thymorégulateur (lithium) si patient en cours de TTT

Page 133: PSYCHIATRIE

Question 4/

Après bilan clinique et paraclinique, aucune étiologie somatique n’est retrouvée, ce qui confirme votre hypothèse de trouble psychiatrique. Quel(s) est/sont votre/vos diagnostic(s) ?

A. agitation aiguëB. épisode psychotique aiguC. psychose du post-partumD. schizophrénieE. trouble bipolaire

Page 134: PSYCHIATRIE

Question 4/

Après bilan clinique et paraclinique, aucune étiologie somatique

n’est retrouvée, ce qui confirme votre hypothèse de trouble psychiatrique. Quel(s) est/sont votre/vos diagnostic(s) ?

A. agitation aiguëB. épisode psychotique aiguC. psychose du post-partumD. schizophrénie (CZ)E. trouble bipolaire (CZ)

Réponse : A, B, C

Pondération : 30 points

Page 135: PSYCHIATRIE

Item 346 - Agitation et délire aigus

Etiologies

Délire aigu - épisode psychotique aigu

▸ Trouble psychotique bref (Δ <1 mois)▸ Trouble psychotique chronique débutant

▹ Trouble schizophréniforme (1<Δ <6 mois)▹ Trouble schizophrénique ((Δ >6 mois)

▸ Épisode maniaque ou mixte avec caractéristiques psychotiques (= trouble bipolaire)

▸ Épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques psychotiques

▸ Causes non-psychiatriques : à rechercher systématiquement aux urgences

Page 136: PSYCHIATRIE

Question 5/

Quelle sera votre attitude vis-à-vis du bébé ?

A. hospitalisation brève et retour à domicile dans quelques jours pour limiter la rupture de la relation mère-bébé

B. retour à domicile et consultations quotidiennes mère-bébéC. séparation mère-bébé D. hospitalisation en urgence en unité mère-bébéE. aucune réponse exacte

Page 137: PSYCHIATRIE

Question 5/

Quelle sera votre attitude vis-à-vis du bébé ?

A. hospitalisation brève et retour à domicile dans quelques jours pour limiter la rupture de la relation mère-bébé (CZ)

B. retour à domicile et consultations quotidiennes mère-bébé (CZ)C. séparation mère-bébé D. hospitalisation en urgence en unité mère-bébéE. aucune réponse exacte

Réponse : C

Pondération : 20 points ! Réflexe !

Délire + post-partum

=

risque d’infanticide

Page 138: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. hospitalisation en soins libreB. hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d’un tiersC. hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d’un tiers en urgenceD. hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d’un représentant de

l’étatE. prise en charge ambulatoire

Page 139: PSYCHIATRIE

Question 6/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. hospitalisation en soins libreB. hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d’un tiersC. hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d’un tiers en urgenceD. hospitalisation en soins psychiatriques à la demande d’un représentant de

l’étatE. prise en charge ambulatoire (CZ)

Réponse : C

Pondération : 20 points

Page 140: PSYCHIATRIE

Item 11 - Soins psychiatriques sans consentement

Page 141: PSYCHIATRIE

Item 11 - Soins

psychiatriques

sans

consentement

Page 142: PSYCHIATRIE

Item 11 - Soins psychiatriques sans consentement

Page 143: PSYCHIATRIE

Question 7/Vous revoyez madame K. en entretien, au calme, quelques heures plus tard, dans l’unité d’hospitalisation. Elle vous explique : « je vais accoucher de ma fille et de mes deux jumeaux. Ils me parlent ! Je vous assure, j’en suis certaine à 100%, je les entends dans mon ventre, je les ressens dans mes veines, j’en ai le pressentiment ! En plus, regardez, mon ventre est encore rond, c’est sûr, je suis encore enceinte. En plus, je porte le pyjama bleu : je suis comme la mer, je fais des poissons ! ».

Comment analysez-vous ces idées délirantes ?

A. thématique de persécutionB. type érotomaniaqueC. mécanisme interprétatif, hallucinatoire et intuitifD. délire systématiséE. adhésion forte

Page 144: PSYCHIATRIE

Question 7/

Comment analysez-vous ces idées délirantes ?

A. thématique de persécutionB. type érotomaniaqueC. mécanisme interprétatif, hallucinatoire et intuitifD. délire systématiséE. adhésion forte

Réponse : C, E

Pondération : 20 points

Page 145: PSYCHIATRIE

Item 346 Agitation et délire aigus

Délire - Sémiologie

▸ Aigu/chronique▸ Thème

▹ persécution, mégalomaniaque, mystique, de filiation, somatique,

érotomaniaque, d’influence, de référence

▸ Mécanisme▹ Interprétatif, hallucinatoire, intuitif, imaginatif

▸ Systématisation▸ Adhésion ▸ Participation affective

Page 146: PSYCHIATRIE

Question 8/

Vous décidez d’un traitement de fond par Olanzapine. Madame K. a aussi le traitement suivant : Paracétamol, Loxapine, Oxazépam. Que peut-on dire de l’Olanzapine?

A. l’Olanzapine est un antipsychotique de 1ère générationB. il existe un risque d’allongement du QT, c’est pourquoi on réalise

systématiquement un ECG dans le bilan pré-thérapeutiqueC. il a pour effet secondaire une prise de poids importanteD. il n’y a pas de risque de syndrome métaboliqueE. l’hyperprolactinémie fait partie des effets secondaires possibles

Page 147: PSYCHIATRIE

Question 8/

Vous décidez d’un traitement de fond par Olanzapine. Madame K. a aussi le traitement suivant : Paracétamol, Loxapine, Oxazépam. Que peut-on dire de l’Olanzapine?

A. l’Olanzapine est un antipsychotique de 1ère générationB. il existe un risque d’allongement du QT, c’est pourquoi on réalise

systématiquement un ECG dans le bilan pré-thérapeutique

C. il a pour effet secondaire une prise de poids importanteD. il n’y a pas de risque de syndrome métaboliqueE. l’hyperprolactinémie fait partie des effets secondaires possibles

Réponse : B, C, E

Pondération : 20 points

Page 148: PSYCHIATRIE

Question 9/La nuit, vous êtes appelé en urgence auprès de la patiente. Elle présente des spasmes musculaires douloureux de l’extrémité céphalique avec dysphonie et protraction de la langue.

Que suspectez-vous ? Que faites-vous ?

A. dystonie aiguëB. crise d’angoisseC. conversion hystériqueD. traitement de l’épisode aigu par benzodiazépines à forte doseE. traitement de l’épisode aigu par anticholinergique

Page 149: PSYCHIATRIE

Question 9/La nuit, vous êtes appelé en urgence auprès de la patiente. Elle présente des spasmes musculaires douloureux de l’extrémité céphalique avec dysphonie et protraction de la langue.

Que suspectez-vous ? Que faites-vous ?

A. dystonie aiguëB. crise d’angoisseC. conversion hystériqueD. traitement de l’épisode aigu par benzodiazépines à forte doseE. traitement de l’épisode aigu par anticholinergique

Réponse : A, E

Pondération : 10 points

Page 150: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Antipsychotiqes - ESPsychiatriques

- Indifférence psychomotrice- EDC- Sédation

Neurologiques- Dystonie / dyskinésies aiguës (tête, cou)- Syndrome parkinsonien : akinésie, hypertonie,

tremblement- Syndrome hyperkinétique (akathisie, tachiknésie)- Dyskinésies tardives- Épilepsie, AVC

Endocrino-métaboliques- Prise de poids, augmentation de l’appétit, diabète,

troubles lipidiques- Hyprprolactinémie, gynécomastie, galactorrhée,

aménorrhée

Neurovégétatifs et cardiovasculairesAnticholinergiques ou atropiniques

- sécheresse buccale, constipation, RGO

- rétention urinaire- Tachycardie- Tb de l’accomodation transitoires,

GAFAAdrénolytiques

- hypotension orthostatique- ↗ QT, risque de torsade de pointe,

FV, mort subite

Allergiques et toxiquesAllergieAgranulocytose médicamenteuse(CLOZAPINE, NFS /sem pdt 18 sem)

Page 151: PSYCHIATRIE

Question 10/

Après cinq semaines d’hospitalisation, madame K. ne présente plus aucun symptôme et retourne à son domicile. Quelle(s) est/sont typiquement la/les évolution(s) possible(s) après un épisode psychotique aigu ?

A. épisode isolé, retour à la normale sans récidiveB. trouble unipolaireC. trouble bipolaireD. trouble anxieuxE. trouble schizophrénique

Page 152: PSYCHIATRIE

Question 10/

Après cinq semaines d’hospitalisation, madame K. ne présente plus aucun symptôme et retourne à son domicile. Quelle(s) est/sont typiquement la/les évolution(s) possible(s) après un épisode psychotique aigu ?

A. épisode isolé, retour à la normale sans récidiveB. trouble unipolaireC. trouble bipolaireD. trouble anxieuxE. trouble schizophrénique

Réponse : A, C, E

Pondération : 20 points

Episode psychotique aigu : les 3 évolutions

- Épisode isolé- Trouble bipolaire- Trouble schizophrénique

Page 153: PSYCHIATRIE

Madame K. est perdue de vue puis arrête ses traitements. Deux ans plus tard, elle se présente en consultation de médecine générale, accompagnée de son mari, qui dit être épuisé. Il raconte que depuis un an, madame K. est « bizarre ». Elle parle souvent seule, dit entendre les voix de ses frères et sœurs. Le logement familial est complètement désordonné par Madame K. Elle répète à son mari être espionnée par le KGB et la CIA car elle est elle-même une espionne de la DGSE. Quand il vous confie cela, elle prend la parole : « c’est pourquoi je colle des chewing-gums dans les trous des serrures et je mets les ordinateurs dans la baignoire : il y a des caméras et des micros partout, mais mon mari ne veut pas l’accepter, ce nul, je vais le quitter » dit-elle. A plusieurs reprises, le volume de sa voix diminue progressivement jusqu’à être inaudible.

Page 154: PSYCHIATRIE

Question 11/

Quel(s) symptôme(s) retrouvez-vous ?

A. idées délirantes de persécutionB. hallucinations cénesthésiquesC. hypersyntonieD. barrageE. délire paranoïaque

Page 155: PSYCHIATRIE

Question 11/

Quel(s) symptôme(s) retrouvez-vous ?

A. idées délirantes de persécutionB. hallucinations cénesthésiquesC. hypersyntonieD. barrageE. délire paranoïaque (CZ)

Réponse : A

Pondération : 20 points

Page 156: PSYCHIATRIE

Item 346 - Agitation et délire aigus

Item 61 - Trouble schizophrénique de l’adolescent et de

l’adulte

Délire paranoïde Délire paranoïaque

Mécanisme délirantMécanismes multiples (hallucinations, interprétations...)

Mécanisme principalement interprétatif

Thématique délirante Thèmes multiplesThème unique (persécution, préjudice, complot, jalousie…)

Degré de systématisation

Non systématisé (pas de cohérence interne)

Hautement systématisé

Page 157: PSYCHIATRIE

Question 12/

Quel est votre diagnostic ?

A. épisode psychotique aiguB. épisode maniaqueC. trouble bipolaireD. trouble schizophréniqueE. psychose hallucinatoire chronique

Page 158: PSYCHIATRIE

Question 12/

Quel est votre diagnostic ?

A. épisode psychotique aiguB. épisode maniaqueC. trouble bipolaireD. trouble schizophréniqueE. psychose hallucinatoire chronique

Réponse : D

Pondération : 20 points

Page 159: PSYCHIATRIE

Item 61 - Trouble schizophrénique

Diagnostic positif et sémiologie

Symptômes

positifs

◆ Idées délirantes

◆ Hallucinations : psychosensorielles, intrapsychiques

Symptômes

négatifs

◆ alogie, aboulie, anhédonie, émoussement affectif,

repli social

Désorganisation ◆ Cognitif

● Pensée : discours diffluent, fading, barrage

● système logique : ambivalence, rationnalisme

morbide, altération des capacités d’abstraction

● Langage : néologismes, paralogismes

◆ Affectif : discordance idéo-affective

◆ Comportemental : maniérisme, sd parakinésies, sd

catatonique

> 6 mois + au moins 2 des 3 types de symptômes suivants

+ Altérations cognitives

Paranoïde - désorganisée (= hébéphrénique) - catatonique - héboïdophrénique

Page 160: PSYCHIATRIE

Question 13/

Madame K. est hospitalisée en psychiatrie en soins à la demande d’un tiers.

Quel(s) traitement(s) de fond peut-on envisager en première intention ?

A. chlorpromazineB. halopéridolC. aripiprazoleD. quétiapineE. clozapine

Page 161: PSYCHIATRIE

Question 13/

Madame K. est hospitalisée en psychiatrie en soins à la demande d’un tiers. Quel(s) traitement(s) de fond peut-on envisager en première intention ?

A. chlorpromazineB. halopéridolC. aripiprazoleD. quétiapineE. clozapine

Réponse : C, D

Pondération : 20 points

Page 162: PSYCHIATRIE

Question 14/Après plusieurs semaines d’hospitalisation, les symptômes n’ont que très peu régressé malgré deux antipsychotiques de deuxième génération à posologie et durée efficaces. Cette évolution est en faveur d’une schizophrénie résistante.

Quel traitement envisagez-vous ?

A. loxapineB. alprazolamC. clozapineD. ce traitement présente un risque de neutropénieE. ce traitement présente un risque de leucopénie

Page 163: PSYCHIATRIE

Question 14/Après plusieurs semaines d’hospitalisation, les symptômes n’ont que très peu régressé malgré deux antipsychotiques de deuxième génération à posologie et durée efficaces. Cette évolution est en faveur d’une schizophrénie résistante.

Quel traitement envisagez-vous ?

A. loxapineB. alprazolamC. clozapine (PCZ)D. ce traitement présente un risque de neutropénieE. ce traitement présente un risque de leucopénie

Réponse : C, D, E

Pondération : 10 points

Page 164: PSYCHIATRIE

Question 15/

Quelle prise en charge peut-on envisager à long terme pour cette patiente ?

A. suivi psychiatrique régulierB. suivi psychologiqueC. remédiation cognitiveD. psychothérapie contre-indiquéeE. psychoéducation

Page 165: PSYCHIATRIE

Question 15/

Quelle prise en charge peut-on envisager à long terme pour cette patiente ?

A. suivi psychiatrique régulierB. suivi psychologiqueC. remédiation cognitiveD. psychothérapie contre-indiquéeE. psychoéducation

Réponse : A, B, C, E

Pondération : 30 points

Page 166: PSYCHIATRIE

Item 61 - Trouble schizophrénique de l’adolescent et de

l’adulte

Prise en charge

❖ Hospitalisation : épisode aigu avec troubles du comportement, risque auto/hétéro-agressif

❖ TTT symptomatique : (note : il existe des APA forme retard IM)❖ TTT de fond :

➢ épisode unique : au moins 2 ans➢ au -delà : au moins 5 ans

❖ Psychothérapie➢ TCC

❖ Eduation thérapeutique❖ Remédiation cognitive

➢ Neuropsychologique➢ Cognitions sociales

❖ Réadaptation pschosociale

❖ PEC 100%. ALD30

Page 167: PSYCHIATRIE

Monsieur P, 35 ans, consulte son médecin traitant une semaine après avoir été témoin d’un attentat. Il se présente très anxieux, et verse des larmes en relatant les événements. Le jour, il a souvent l’impression que la scène d’horreur qu’il a vécue est en train de se dérouler sous ses yeux. Par moments, des images de l’attentat lui reviennent. La nuit, il ne dort que 4 ou 5 heures et fait de nombreux cauchemars en rapport avec l’attentat. Il sursaute brutalement en voyant un pigeon se poser sur le bord de votre fenêtre.Il explique avoir bénéficié, le jour de l’attentat, d’une séance de « defusing ».

DOSSIER PROGRESSIF 4

Page 168: PSYCHIATRIE

Question 1/

A propos du « defusing », ce dispositif…

A. s’adresse principalement aux patients en état de dissociation traumatiqueB. reste indiqué si des personnes ne se plaignent d’aucun symptômeC. permet d’informer des victimes sur des symptômes et leur évolutionD. permet de détecter les patients faisant une dépression secondaire à un

traumatismeE. est un moment tout particulièrement dédié à la prescription médicamenteuse

face à un événement traumatique

Page 169: PSYCHIATRIE

Question 1/

A propos du « defusing », ce dispositif…

A. s’adresse principalement aux patients en état de dissociation traumatiqueB. reste indiqué si des personnes ne se plaignent d’aucun symptômeC. permet d’informer des victimes sur des symptômes et leur évolutionD. permet de détecter les patients faisant une dépression secondaire à un

traumatismeE. est un moment tout particulièrement dédié à la prescription médicamenteuse

face à un événement traumatique

Réponse : B, C

Pondération : 20 points

Page 170: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quel(s) symptôme(s) est/sont présent(s) chez Monsieur P. ?

A. reviviscences B. flash-backsC. syndrome d’évitementD. hyperactivation neurovégétativeE. dissociation traumatique

Page 171: PSYCHIATRIE

Question 2/

Quel(s) symptôme(s) est/sont présent(s) chez Monsieur P. ?

A. reviviscences B. flash-backsC. syndrome d’évitementD. hyperactivation neurovégétativeE. dissociation traumatique

Réponse : A, B, D

Pondération : 20 points

Page 172: PSYCHIATRIE

Question 3/

Quel est votre diagnostic ?

A. trouble stress aiguB. trouble de l’adaptationC. trouble stress post-traumatiqueD. syndrome dépressif associéE. aucune réponse exacte

Page 173: PSYCHIATRIE

Question 3/

Quel est votre diagnostic ?

A. trouble stress aiguB. trouble de l’adaptationC. trouble stress post-traumatiqueD. syndrome dépressif associéE. aucune réponse exacte

Réponse : A

Pondération : 20 points

Page 174: PSYCHIATRIE

Question 4/Vous orientez ce patient vers une prise en charge spécialisée. Le patient ne suit pas vos conseils. L’évolution du patient se complique d’un trouble stress post-traumatique. Comment définir cette complication ?

A. apparition de symptômes de dépersonnalisation et/ou déréalisationB. apparition d’une amnésie de l’événementC. apparition de symptômes anxieux sévères aggravant les symptômes

de stress post-traumatiqueD. persistance des symptômes de stress aigu au-delà d’un mois après le

traumatismeE. aucune réponse exacte

Page 175: PSYCHIATRIE

Question 4/Vous orientez ce patient vers une prise en charge spécialisée. Le patient ne suit pas vos conseils. L’évolution du patient se complique d’un trouble stress post-traumatique. Comment définir cette complication ?

A. apparition de symptômes de dépersonnalisation et/ou déréalisationB. apparition d’une amnésie de l’événementC. apparition de symptômes anxieux sévères aggravant les symptômes

de stress post-traumatiqueD. persistance des symptômes de stress aigu au-delà d’un mois après le

traumatismeE. aucune réponse exacte

Réponse : D

Pondération : 20 points

Page 176: PSYCHIATRIE

Question 5/

Quelles sont les catégories de psychothérapie actuellement considérées comme les traitements de première ligne ?

A. thérapie analytiqueB. thérapie d’exposition prolongéeC. thérapie cognitivo-comportementaleD. thérapie systémiqueE. eye movement desensitization and reprocessing

Page 177: PSYCHIATRIE

Question 5/

Quelles sont les catégories de psychothérapie actuellement

considérées comme les traitements de première ligne ?

A. thérapie analytiqueB. thérapie d’exposition prolongéeC. thérapie cognitivo-comportementaleD. thérapie systémiqueE. eye movement desensitization and reprocessing

Réponse : B, C, E

Pondération : 20 points

Page 178: PSYCHIATRIE

Question 6

Quel(s) traitement(s) pharmacologique(s) pouvez-vous proposeren première intention ?

A. inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine B. benzodiazépines à visée anxiolytiqueC. hydroxyzine à visée hypnotiqueD. antipsychotiques sédatifsE. il faut éviter les anxiolytiques en général dans les suites d’une exposition

traumatique

Page 179: PSYCHIATRIE

Question 6

Quel(s) traitement(s) pharmacologique(s) pouvez-vous proposeren première intention ?

A. inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine B. benzodiazépines à visée anxiolytiqueC. hydroxyzine à visée hypnotiqueD. antipsychotiques sédatifsE. il faut éviter les anxiolytiques en général dans les suites d’une

exposition traumatique

Réponse : C, D

Pondération : 20 points

Page 180: PSYCHIATRIE

Item 64f - État de stress Post-traumatique

Diagnostics différentiels :- Trouble de l’adaptation : absence de sd

d’évitement ou de répétition- TOC

Diagnostic ◼ Syndrome de répétition(reviviscences, cauchemars, flash-backs)◼ Syndrome d’évitement > 1 mois = ESPT◼ Hyperactivation neurovégétative DD : 72h < Δ < 1 mois = Trouble stress aigu◼ Altérations négatives des cognitions de l’humeurFormes cliniques :

- Dissociative : déréalisation et/ou dépersonnalisation- À expression retardée : Δ > 6 mois

Prise en charge

Psychothérapie - 1ère intention

- TCC- TEP : désensibilisation- EMDR : débarrasser le ttt de l’information liée au souvenir des émotions négatives initiales

Associations, aide sociale et juridiquePharmacologique

- TTT symptomatique (insomnie, anxiété) : anxiolytiques (éviter BZD)- ISRS, IRSNa- 2ème intention

Prévention de l’ESPT : 0 - 72h : “defusing” - > 72h : “debriefing psychologique”

Evolution Guérison complète en < 3 mois pour la moitié des casComplications : EDC, suicide, trouble addictif

Définition : trauma = exposition directe ou indirecte + menace grave de l’intégrité physiquePrévalence vie entière : 5-10 %

Page 181: PSYCHIATRIE

Vous avez orienté Monsieur P. vers une prise en charge psychiatrique spécialisée et avez pu lui proposer un traitement pharmacologique adapté.

Sa compagne, Mademoiselle J., 30 ans, sans antécédents particuliers, vous consulte pour des lésions cutanées. Au cours de votre interrogatoire, vous découvrez que Mademoiselle J. se dispute depuis un an avec son compagnon pour des questions de nettoyage. Il ne comprend pas qu’elle passe 2 heures par jour à faire le ménage. De plus, elle prend sa douche durant environ 50 minutes et se lave les mains une cinquantaine de fois par jour. « Je sais que ce n’est pas très logique, vous explique-t-elle, mais je fais cela car j’ai l’impression que mon appartement est envahi par les microbes. J’imagine tous les microbes qui peuvent rentrer par les fenêtres… Par sécurité, la nuit, je préfère mettre des gants, au cas où mon compagnon me touchait… Je sais que c’est légèrement exagéré mais je vais plutôt bien, je voudrais simplement une prescription de crème hydratante pour les mains ».

Page 182: PSYCHIATRIE

Question 7

Quelle est votre analyse sémiologique ?

A. syndrome de répétitionB. symptômes dissociatifsC. idées délirantesD. symptômes dépressifsE. symptômes obsessionnels et symptômes compulsifs

Page 183: PSYCHIATRIE

Question 7

Quelle est votre analyse sémiologique ?

A. syndrome de répétitionB. symptômes dissociatifsC. idées délirantesD. symptômes dépressifsE. symptômes obsessionnels et symptômes compulsifs

Réponse : E

Pondération : 10 points

Page 184: PSYCHIATRIE

Question 8

Quel est votre diagnostic ?

A. trouble stress post-traumatiqueB. trouble obsessionnel compulsifC. trouble schizophréniqueD. trouble de l’humeurE. insight faible

Page 185: PSYCHIATRIE

Question 8

Quel est votre diagnostic ?

A. trouble stress post-traumatiqueB. trouble obsessionnel compulsif (PCZ)C. trouble schizophréniqueD. trouble de l’humeurE. insight faible

Réponse : B, E

Pondération : 30 points

Page 186: PSYCHIATRIE

Question 9

Quelle est votre prise en charge ?

A. psychothérapie analytiqueB. thérapie cognitivo-comportementaleC. les antidépresseurs à posologie élevée sont typiquement indiqués pour les

troubles obsessionnels compulsifs, cependant il faut commencer le traitement à faible posologie

D. les anxiolytiques tels que les benzodiazépines diminuent efficacement les symptômes obsessionnels

E. en l’absence de réponse thérapeutique, il faut attendre 4 semaines avant de conclure à un échec du traitement

Page 187: PSYCHIATRIE

Question 9

Quelle est votre prise en charge ?

A. psychothérapie analytiqueB. thérapie cognitivo-comportementale (PCZ)C. les antidépresseurs à posologie élevée sont typiquement indiqués pour

les troubles obsessionnels compulsifs, cependant il faut commencer le traitement à faible posologie

D. les anxiolytiques tels que les benzodiazépines diminuent efficacement les symptômes obsessionnels

E. en l’absence de réponse thérapeutique, il faut attendre 4 semaines avant de conclure à un échec du traitement

Réponse : B, C

Pondération : 20 points

Page 188: PSYCHIATRIE

Question 10

Finalement la prise en charge s’oriente vers une psychothérapie associée à une prescription de Sertraline. Qu’est-ce que la Sertraline ?

A. un inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline B. un antidépresseur typiquement utilisé dans les troubles anxieux et les

troubles de l’humeur tels que dépression et épisode maniaqueC. nécessite habituellement un bilan biologique pré-thérapeutiqueD. a pour effets secondaires des troubles digestifs comme par exemple une

constipationE. peut entraîner des tremblements et des céphalées

Page 189: PSYCHIATRIE

Question 10

Finalement la prise en charge s’oriente vers une psychothérapie associée à une prescription de Sertraline. Qu’est-ce que la Sertraline ?

A. un inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline B. un antidépresseur typiquement utilisé dans les troubles anxieux et les

troubles de l’humeur tels que dépression et épisode maniaque (CZ)C. nécessite habituellement un bilan biologique pré-thérapeutiqueD. a pour effets secondaires des troubles digestifs comme par exemple une

constipationE. peut entraîner des tremblements et des céphalées

Réponse : D, E

Pondération : 20 points

Page 190: PSYCHIATRIE

Mademoiselle J., est satisfaite de sa prise en charge et les symptômes commencent à s’améliorer légèrement. Cependant, elle part quelques mois à l’étranger pour son travail.

Vous la revoyez à son retour dans votre cabinet de médecine générale, alors qu’elle a arrêté tout suivi, convaincue que « l’air du Pacifique la soignerait ». Les lésions cutanées et les symptômes initiaux sont revenus. Mademoiselle J. vous explique : « c’est de pire en pire depuis un mois… je suis épuisée… avec tous ces microbes, je ne sors plus de chez moi, je n’en ai même plus envie… je sais que je devrais me forcer, mais je n’ai plus goût à la vie, tout m’irrite, me rend malheureuse. Je n’ai plus faim, je dors de moins en mois. Je commence à imaginer que la mort serait une bonne solution… ».

Page 191: PSYCHIATRIE

Comorbidités

Troubles de l’humeur

Troubles anxieux Troubles addictifs

Page 192: PSYCHIATRIE

Question 11/

Qu’allez-vous rechercher pour compléter votre évaluation du risque suicidaire ?

A. l’évaluation se fait selon 3 grands axes : risque, urgence et dépressivitéB. antécédents personnels et familiaux de tentative de suicideC. traits de personnalité tels que l’impulsivité ou la faible estime de soiD. évaluer la létalité des moyens envisagésE. le degré d’urgence s’évalue notamment par l’existence d’un scénario et les

dispositions en vue d’un passage à l’acte

Page 193: PSYCHIATRIE

Question 11/

Qu’allez-vous rechercher pour compléter votre évaluation du risque suicidaire ?

A. l’évaluation se fait selon 3 grands axes : risque, urgence et dépressivité (CZ)B. antécédents personnels et familiaux de tentative de suicideC. traits de personnalité tels que l’impulsivité ou la faible estime de soiD. évaluer la létalité des moyens envisagésE. le degré d’urgence s’évalue notamment par l’existence d’un scénario et les

dispositions en vue d’un passage à l’acte

Réponse : B, C, D, E

Pondération : 30 points

Page 194: PSYCHIATRIE

Question 12/Vous prenez le temps d’interroger longuement la patiente qui finit par vous confier qu’elle a des idées suicidaires envahissantes, qu’elle a écrit une lettre testamentaire et a décidé de se suicider dans trois jours en avalant les 10 boîtes de paracétamol qu’elle a chez elle.

Quelle(s) attitude(s) privilégiez-vous ?

A. adresser la patiente aux urgences psychiatriques le jour mêmeB. revoir dans les prochains jours la patiente à votre cabinet C. prévenir la patiente que vous allez appeler son compagnon pour l’alerter et

rédiger un certificat médical pour l’hospitaliser en péril imminentD. appeler la policeE. prescrire un traitement antidépresseur

Page 195: PSYCHIATRIE

Question 12/Vous prenez le temps d’interroger longuement la patiente qui finit par vous confier qu’elle a des idées suicidaires envahissantes, qu’elle a écrit une lettre testamentaire et a décidé de se suicider dans trois jours en avalant les 10 boîtes de paracétamol qu’elle a chez elle.

Quelle(s) attitude(s) privilégiez-vous ?

A. adresser la patiente aux urgences psychiatriques le jour même (PCZ)B. revoir dans les prochains jours la patiente à votre cabinet C. prévenir la patiente que vous allez appeler son compagnon pour l’alerter et

rédiger un certificat médical pour l’hospitaliser en péril imminentD. appeler la policeE. prescrire un traitement antidépresseur

Réponse : A

Pondération : 20 points

Page 196: PSYCHIATRIE

Item 348 - Risque et conduites suicidaires chez l’enfant,l’adolescent et l’adulte

■ Idées suicidaires au cours des 12 derniers mois : 4% des personnes interrogées■ 200 000 : nbre de TS donnant lieu à un contact avec le système de soins■ 40% de récidive

2ème cause de mortalité15-24 ans, 1ère cause de mortalité 25-34 ans

Facteurs de Risque ❖ ATCD, traits de perso, expression

d’IS❖ ATCD familiaux de suicide et TS❖ Facteurs psycho-sociaux

- ATCD de maltraitance- Élément déclencheur- Situation & événements socio-

économiques et familiaux, échecs, difficultés de développement

Facteurs protecteurs- Individuel : résilience- Psychosocial : soutien socio-familial

perçu- Croyances

Urgence❖ Scénario❖ Dispositions en vue d’un passage à

l’acte❖ N’envisage pas d’alternative au

suicide (idées envahissantes, ruminations anxieuses, refus des soins)

❖ Intention communiquée à des tiers

Dangerosité❖ Létalité et accessibilité du moyen

Page 197: PSYCHIATRIE

Item 348 - Risque et conduites suicidaires chez l’enfant,l’adolescent et l’adulte

PEC de la crise suicidaire

Quelques points-clés :

■ Ne pas banaliser / ne pas dramatiser■ Parler des idées suicidaires n’augmente pas le risque de survenue d’une TS

■ Hospitalisation si urgence élevée + selon l’évaluation RUD■ Prévention du risque suicidaire

◆ Retrait des moyens suicidaires, etc…◆ Traitement sédatif

■ Traitement anxiolytique

■ Entourage, environnement■ Psychothérapie de soutien en urgence, puis psychothérapie après l’hospitalisation■ AS

■ Risque de récidive important, notamment l’année qui suit

Page 198: PSYCHIATRIE

Question 13/

Finalement, Mademoiselle J. se rend le soir même aux urgences et est hospitalisée en psychiatrie. Quel traitement lui sera peut-être prescrit aux urgences ?

A. lorazépamB. loxapineC. sertralineD. fluoxétineE. citalopram

Page 199: PSYCHIATRIE

Question 13/

Finalement, Mademoiselle J. se rend le soir même aux urgences et est hospitalisée en psychiatrie. Quel traitement lui sera peut-être prescrit aux urgences ?

A. lorazépamB. loxapineC. sertralineD. fluoxétineE. citalopram

Réponse : A, B

Pondération : 10 points

Page 200: PSYCHIATRIE

Question 14/Mademoiselle J. est hospitalisée quelques semaines. Elle sort avec un traitement par Sertraline 200 mg puis démarre une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Cochez les réponses justes à propos des TCC dans le traitement de la pathologie de la patiente.

A. Les TCC visent notamment à modifier les cognitions erronéesB. elles sont basées sur la relation de transfert et de contre-transfertC. elles vont notamment passer par une confrontation du patient aux stimuli

anxiogènes afin d’augmenter les rituelsD. les TCC vont favoriser les stratégies d’évitement E. les TCC sont plus efficaces quand elles sont associées à un traitement

pharmacologique

Page 201: PSYCHIATRIE

Question 14/Mademoiselle J. est hospitalisée quelques semaines. Elle sort avec un traitement par Sertraline 200 mg puis démarre une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Cochez les réponses justes à propos des TCC dans le traitement de la pathologie de la patiente.

A. Les TCC visent notamment à modifier les cognitions erronéesB. elles sont basées sur la relation de transfert et de contre-transfertC. elles vont notamment passer par une confrontation du patient aux stimuli

anxiogènes afin d’augmenter les rituelsD. les TCC vont favoriser les stratégies d’évitement E. les TCC sont plus efficaces quand elles sont associées à un traitement

pharmacologique

Réponse : A, E

Pondération : 20 points

Page 202: PSYCHIATRIE

Item 64e – Trouble obsessionnel compulsif

Epidémiologie - Prévalence vie entière : 2% - Adulte jeune

Diagnostic positif

- obsessions ET/OU compulsions ≥ 1h/j +/- évitement- insight- thèmes : contamination, erreur, pensées interdites

Diagnostic différentiel

- Non-psychiatrique : Gilles de la Tourette, Huntington, PANDAS- Psychiatriques : schizophrénie, EDC, troubles anxieux (TAG, phobies),

hypochondrie, tics, trouble de personnalité obsessionnelle compulsive

PEC Pharmacologique- ISRS posologie élevée > 12 sem, consolidation > 1 an- Les anxiolytiques diminuent l’anxiété mais pas les symptômes OC

Non-pharmacologique- Education thérapeutique- Psychothérapie : TCC (exposition avec prévention de la réponse)

Page 203: PSYCHIATRIE

Item 64 - Troubles anxieux

Les distinguer

TOC ESPT TAG Tb Panique Agoraphobie Tb Phobique

Obsessions

Compulsions

Trauma

Répétition

Evitement

> 1 mois après

trauma

Inquiétudes

permanentes

et durables

> 6 mois

Répétition

d’attaques de

panique

Peur de ne pas

pouvoir

s’échapper

Peur intense,

incontrôlable,

irrationnelle

d’un objet

PEC :

❖ Psychothérapie +++ (TCC notamment)

❖ Pharmacologique : ISRS (formes sévères et invalidantes)

Page 204: PSYCHIATRIE

Question 15/Mademoiselle J. s’améliore peu à peu grâce à votre prise en charge. Quelques mois plus tard, elle vient vous consulter, affolée : elle est enceinte de 6 semaines et prend quotidiennement un traitement par Sertraline et Alprazolam.

Que pouvez-vous lui dire ?

A. rassurer la patiente : ces familles de traitements ne sont pas formellement contre-indiquées pendant la grossesse

B. alerter la patiente des risques tératogènes et favoriser un arrêt rapide des traitements pendant la grossesse

C. pendant la grossesse, parmi les benzodiazépines, il faut privilégier l’Oxazépam

D. l’allaitement du bébé devra être anticipé et discuté avec la patiente, il faudra notamment l’informer que la Sertraline passe à faible taux dans le lait maternel

E. on pourra proposer un relai de la Sertraline par du Valproate de Sodium

Page 205: PSYCHIATRIE

Question 15/

Que pouvez-vous lui dire ?

A. rassurer la patiente : ces familles de traitements ne sont pas formellement contre-indiquées pendant la grossesse

B. alerter la patiente des risques tératogènes et favoriser un arrêt rapide des traitements pendant la grossesse

C. pendant la grossesse, parmi les benzodiazépines, il faut privilégier l’Oxazépam

D. l’allaitement du bébé devra être anticipé et discuté avec la patiente, il faudra notamment l’informer que la Sertraline passe à faible taux dans le lait maternel

E. on pourra proposer un relai de la Sertraline par du Valproate de Sodium

Réponse : A, C, D

Pondération : 20 points

Page 206: PSYCHIATRIE

Grossesse Allaitement

Anxiolytiques BenzodiazépinesHydroxyzine

Oxazépam +++Oui

Oui faible doseNon

Antidépresseurs ISRS Oui sauf paroxétine 1er trimestre

Oui

Antipsychotiques OuiRisque de complications obstétricales

Précautions

Lithium Balance bénéfices-risquesTératogène 1er trimestre

Non

Antiépileptiques Ac. ValproïqueCarbamazépineLamotrigine

NON (CZ)NONOui

Item 67 - Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum

(En simplifiant)

Page 207: PSYCHIATRIE

QUESTIONS ISOLEES 10 - 20

Page 208: PSYCHIATRIE

Question 10/Claire L., 15 ans, consulte accompagnée de sa mère pour des troubles du comportement alimentaire. Elle mange très peu depuis 3 mois et vous explique qu’elle va bien mais qu’elle a juste peur de devenir grosse. Elle pesait 70 kgpour 1 mètre 65 il y a 3 mois et pèse aujourd’hui 42 kg. Elle a une tension artérielle à 95/45, une fréquence cardiaque à 48 bpm et une température corporelle à 36,5°C. Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. il faut proposer une prise en charge psychiatrique spécialisée en première intention

B. il faut hospitaliser la patiente en soins sans consentement à la demande d’un tiers, si elle n’est pas d’accord pour l’hospitalisation

C. la prise en charge intégrera un contrat de soins avec des objectifsD. il faudra nutrir Claire le plus rapidement possible, de manière intensiveE. il n’y a pas de traitement pharmacologique spécifique de l’anorexie mentale

de Claire

Page 209: PSYCHIATRIE

Question 10/

Quelle prise en charge proposez-vous ?

A. il faut proposer une prise en charge psychiatrique spécialisée en première intention

B. il faut hospitaliser la patiente en soins sans consentement à la demande d’un tiers, si elle n’est pas d’accord pour l’hospitalisation

C. la prise en charge intégrera un contrat de soins avec des objectifsD. il faudra nutrir Claire le plus rapidement possible, de manière intensiveE. il n’y a pas de traitement pharmacologique spécifique de l’anorexie mentale

de Claire

Réponse : A, C, E

Page 210: PSYCHIATRIE

Question 11/

Quelles sont les indications d’hospitalisation en cas de trouble du comportement alimentaire ?

A. perte de poids > 10% en 3 moisB. malaisesC. idéations obsédantesD. hypoglycémieE. problèmes familiaux

Page 211: PSYCHIATRIE

Question 11/

Quelles sont les indications d’hospitalisation en cas de trouble du comportement alimentaire ?

A. perte de poids > 10% en 3 moisB. malaisesC. idéations obsédantesD. hypoglycémieE. problèmes familiaux

Réponse : B, C, D, E

Page 212: PSYCHIATRIE

Question 12/

Quelle(s) est/sont la/les assertion(s) exacte(s) concernant de la prise en charge de l’anorexie mentale ?

A. les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont les seules psychothérapies ayant montré leur efficacité et ayant été validées dans la prise en charge de l’anorexie mentale

B. les TCC ont entre autres pour but de corriger les distorsions cognitivesC. les TCC permettront une exploration du moi et du surmoi, ainsi qu’une

élaboration autour des pensées refouléesD. les TCC sont réalisées en groupe, en séance individuelle ou au cours d’ateliers

repasE. la psychothérapie doit être maintenue au moins 2 mois après une

amélioration significative

Page 213: PSYCHIATRIE

Question 12/

Quelle(s) est/sont la/les assertion(s) exacte(s) concernant de la prise en charge de l’anorexie mentale ?

A. les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont les seules psychothérapies ayant montré leur efficacité et ayant été validées dans la prise en charge de l’anorexie mentale

B. les TCC ont entre autres pour but de corriger les distorsions cognitivesC. les TCC permettront une exploration du moi et du surmoi, ainsi qu’une

élaboration autour des pensées refouléesD. les TCC sont réalisées en groupe, en séance individuelle ou au cours d’ateliers

repasE. la psychothérapie doit être maintenue au moins 2 mois après une

amélioration clinique significative

Réponse : B, D

Page 214: PSYCHIATRIE

Item 69 – Troubles des conduites alimentaires chez

l’adolescent et l’adulte

Anorexie mentale Boulimie Accès hyperphagique

1) restriction → ↘↘ poids

2) peur intense ↗↗ poids

3) dysmorphophobie

faible estime de soi

ne reconnaît pas la

gravité

A) type restrictif

B) type accès hyperphagique

et/ou purgatif

❖ épisodes récurrents

d’hyperphagie

incontrôlée

❖ comportements

compensatoires

❖ ≽1/sem pdt 3 mois

❖ estime de soi perturbée

par les questions

corporelles

❖ ne survient pas

❖ exclusivement au cours

d’une période d’anorexie

mentale

❖ épisodes récurrents

d’hyperphagie

incontrôlée

❖ 3 parmi

➢ sans faim

➢ seul car gêné

➢ Rapidement

➢ douleur abdo

➢ dégoût

❖ détresse

❖ ≽ 1 fois/sem pdt 3 mois

❖ pas de comportements

compensatoires

Page 215: PSYCHIATRIE

Item 69 – Troubles des conduites alimentaires

Epidémio Prévalence : 0,6% vie entière (pop. caucasiN)Sexe ratio : 1:8Mortalité :1%/anEvolution :

● ½ : rémission complète● 30% : rémission partielle● 20-30% : chronique ou décès

Précisions cliniques

perte de poids - restriction contrôle du poids● distorsions cognitives● traits associés (obsessionnels…)● retentissement

○ aménorrhée○ “hypotout”

DD ● Tumeurs cérébrales ++● Leucémies (NFS)● Crohn (NFS, endoscopie), achalasie de

l’oesophage (transit oesophagien baryté, endoscopie)

● hyperthyroïdie (TSH, T3, T4) ● DID (glycémie, anti-anticorps)● panhypopituitarisme (clinique + dosage

axe corticotrope)● autre trouble psychiatrique : TOC,

schizophrénie, autres TCA, EDC

Comorb. ❏ EDC❏ TOC, TA❏ Tb personnalité borderline❏ Troubles addictifs

PEC ★ multidisciplinaire, ininterrompue, prolongée

★ objectifs : contrat individuel

INDICATIONS D’HOSPITALISATION A CONNAITRE

Bilan para-clinique

★ Bio classique + P&Ca + nutrition★ ECG★ impédancemétrie, ostéodensitométrie★ imagerie cérébrale

Anorexie

mentale

Page 216: PSYCHIATRIE

Item 69 – Troubles des conduites alimentaires chez

l’adolescent et l’adulte

Anorexie mentale Boulimie Accès hyperphagique

1) restriction → ↘↘ poids

2) peur intense ↗↗ poids

3) dysmorphophobie

faible estime de soi

ne reconnaît pas la

gravité

A) type restrictif

B) type accès hyperphagique

et/ou purgatif

❖ épisodes récurrents

d’hyperphagie

incontrôlée

❖ comportements

compensatoires

❖ ≽1/sem pdt 3 mois

❖ estime de soi perturbée

par les questions

corporelles

❖ ne survient pas

❖ exclusivement au cours

d’une période d’anorexie

mentale

❖ épisodes récurrents

d’hyperphagie

incontrôlée

❖ 3 parmi

➢ sans faim

➢ seul car gêné

➢ Rapidement

➢ douleur abdo

➢ dégoût

❖ détresse

❖ ≽ 1 fois/sem pdt 3 mois

❖ pas de comportements

compensatoires

Page 217: PSYCHIATRIE

Item 69 – Troubles des conduites alimentaires

Boulimie

Epidémiologie ● Prévalence vie entière : 1-1,5% ● Sex ratio : 1/3● Évolution : plus rapidement résolutive que l’anorexie mentale

Diagnostics différentiels

■ Tumeurs cérébrales, épilepsies■ Klein Levin (hypersomnie périodique + hyperphagie)■ Klüver-Bucy (agnosie visuelle, hyperoralité, hypersexualité, hyperphagie)■ Trouble de l’humeur : EDC■ Trouble de personnalité : borderline■ Autre TCA :

- hyperphagie boulimique (sans comportement compensateur!!!)- anorexie mentale type hyperphagie/purgatif

PEC + TCC avec observation comportementale et crises induites+ Autres psychothérapies+ programmes d’auto-assistance

Pharmacologique- ISRS dose élevée

Page 218: PSYCHIATRIE

Item 69 – Troubles des conduites alimentaires chez

l’adolescent et l’adulte

Anorexie mentale Boulimie Accès hyperphagique

1) restriction → ↘↘ poids

2) peur intense ↗↗ poids

3) dysmorphophobie

faible estime de soi

ne reconnaît pas la

gravité

A) type restrictif

B) type accès hyperphagique

et/ou purgatif

❖ épisodes récurrents

d’hyperphagie

incontrôlée

❖ comportements

compensatoires

❖ ≽1/sem pdt 3 mois

❖ estime de soi perturbée

par les questions

corporelles

❖ ne survient pas

❖ exclusivement au cours

d’une période d’anorexie

mentale

❖ épisodes récurrents

d’hyperphagie

incontrôlée

❖ 3 parmi

➢ sans faim

➢ seul car gêné

➢ Rapidement

➢ douleur abdo

➢ dégoût

❖ détresse

❖ ≽ 1 fois/sem pdt 3 mois

❖ pas de comportements

compensatoires

Page 219: PSYCHIATRIE

Item 69 – Troubles des conduites alimentaires

Accès hyperphagiques ou Hyperphagie boulimique

Epidémiologie ● Prévalence vie entière : 4%● Sexe ratio : 1:2● Toucherait 30-50% des personnes souffrant d’obésité

Diagnostics différentiels ■ Neurologique■ Boulimie■ Obésité■ EDC, trouble de personnalité...

PEC ➔ a priori pas d’hospitalisation en dehors des complications de l’obésité

➔ Nutritionniste➔ Psychothérapeutique (peu d’effet sur le poids)

Page 220: PSYCHIATRIE

Question 13/

Quelle(s) est/sont la/les assertion(s) juste(s) concernant les traitements médicamenteux et le traitement de la douleur ?

A. on utilise l’effet placebo dans le traitement de la douleurB. les antidépresseurs tricycliques tels que l’imipramine et l’amitriptyline

ont une indication dans le traitement des douleurs neuropathiquesC. certains antipsychotiques ont de bonnes propriétés antalgiquesD. les AINS sont contre-indiqués chez les patients bipolaires traités par lithiumE. une décompensation thymique telle qu’un épisode maniaque pour survenir

en cas de prescription de corticoïdes

Page 221: PSYCHIATRIE

Question 13/

Quelle(s) est/sont la/les assertion(s) juste(s) concernant les traitements médicamenteux et le traitement de la douleur ?

A. on utilise l’effet placebo dans le traitement de la douleurB. les antidépresseurs tricycliques tels que l’imipramine et l’amitriptyline ont

une indication dans le traitement des douleurs neuropathiquesC. certains antipsychotiques ont de bonnes propriétés antalgiquesD. les AINS sont contre-indiqués chez les patients bipolaires traités par lithiumE. une décompensation thymique telle qu’un épisode maniaque pour survenir

en cas de prescription de corticoïdes

Réponse : A, B, D, E

Page 222: PSYCHIATRIE

Item 135 – Douleur en santé mentale

prégabaline (antiépileptique) douleurs neuropathiques, (TAG)

duloxétine (IRSNa) douleur neuropathique diabétique périphérique, (TAG)

imipramine (tricyclique) EDC, douleurs neuropathiques, algies rebelles

amitriptyline EDC, douleurs neuropathiques périphériques

AINS + lithium → ↘ DFG → ↗ lithémie

corticoïdes décompensation thymique

tramadol + certains psychotropes (ISRS, lithium, valproate) → sd sérotoninergique

Schizophrénie et TSA : expression de la douleur différente, ne doit pas être négligée

Page 223: PSYCHIATRIE

Question 14/

Quel(s) est/sont le(s) traitement(s) de la catatonie ?

A. antidépresseur (inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine)B. antipsychotique de seconde générationC. antipsychotique de première générationD. benzodiazépinesE. électroconvulsivothérapie

Page 224: PSYCHIATRIE

Question 14/

Quel(s) est/sont le(s) traitement(s) de la catatonie ?

A. antidépresseur (inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine)B. antipsychotique de seconde générationC. antipsychotique de première générationD. benzodiazépinesE. électroconvulsivothérapie

Réponse : D, E

Page 225: PSYCHIATRIE

Le syndrome

Catatonique

Sémiologie ➢ Syndrome moteur : perte d’initiative motrice, raideur, hypertonie, résistance active, écholalie, échopraxie, maniérismes, stéréotypies

➢ Négativisme (syndrome oppositionnel)➢ Passivité/apathie Il existe des catatonies agitées.

Traitement Benzodiazépines à forte dose(ECT)

Syndrome transnosographique : - schizophrénie, - dépression, - manie.

Page 226: PSYCHIATRIE

Question 15/

Quelles sont les caractéristiques des troubles suivants ?

A. le trouble de personnalité histrionique est un trouble somatoformeB. dans le trouble douloureux, il existe des symptômes touchant au moins

trois domaines corporelsC. l’hypochondrie correspond à la conviction erronée de présenter une

pathologie médicale psychiatriqueD. le trouble de conversion est caractérisé par des symptômes d’allure

neurologiqueE. le trouble de somatisation débute avant l’âge de 30 ans et peut devenir

chronique

Page 227: PSYCHIATRIE

Question 15/

Quelles sont les caractéristiques des troubles suivants ?

A. le trouble de personnalité histrionique est un trouble somatoformeB. dans le trouble douloureux, il existe des symptômes touchant au moins

trois domaines corporelsC. l’hypochondrie correspond à la conviction erronée de présenter une

pathologie médicale psychiatriqueD. le trouble de conversion est caractérisé par des symptômes d’allure

neurologiqueE. le trouble de somatisation débute souvent avant l’âge de 30 ans et peut

devenir une maladie chronique

Réponse : D, E

Page 228: PSYCHIATRIE

Question 16/

Quelles sont les caractéristiques de la prise en charge des troubles somatoformes ?

A. prise en charge ambulatoire en prioritéB. la psychothérapie est indiquée en première intentionC. l’alliance thérapeutique est fondamentale D. le traitement antidépresseur est fréquemment prescrit en première intentionE. la stimulation magnétique transcrânienne est un traitement de première et

deuxième intention

Page 229: PSYCHIATRIE

Question 16/

Quelles sont les caractéristiques de la prise en charge des troubles somatoformes ?

A. prise en charge ambulatoire en prioritéB. la psychothérapie est indiquée en première intentionC. l’alliance thérapeutique est fondamentale D. le traitement antidépresseur est fréquemment prescrit en première intentionE. la stimulation magnétique transcrânienne est un traitement de première et

deuxième intention

Réponse : A, B, C

Page 230: PSYCHIATRIE

Item 70 – Troubles somatoformes à tous les âges

+ répercussions

fonctionnelles

+ absence de

diagnostic

différentiel

Trouble somatisation

Trouble de conversion

Trouble douloureux

Hypocondrie Peur d’une dysmorphie corporelle

Symptômes Plusieurs domaines corporels

Allure neurologique

Douleur Conviction de pathologie médicale non psy, malgré bilan approprié et rassurant

Défaut imaginaire de l’apparence physique

Critère temporel

< 30 ansΔ plusieurs années

Facteurs psychologiques de stress (déclenchant ou entretenant le trouble)

> 6 mois

Page 231: PSYCHIATRIE

Item 70 – Troubles somatoformes à tous les âges

Diagnostics différentiels

❖ pathologies médicales non-psychiatriques

❖ troubles factices

❖ troubles psychosomatiques

Prise en charge

❖ Ambulatoire (en dehors d’éventuelles hospitalisations pour examens

complémentaires, qu’il faut néanmoins limiter)

❖ Education thérapeutique, alliance thérapeutique

❖ Psychothérapie (facteurs de maintien)

❖ Pas de traitement médicamenteux spécifique en 1ère intention (existe

ISRS, rTMS)

Page 232: PSYCHIATRIE

Question 17/ Vous rencontrez aux urgences un homme de 30 ans, qui se présente pour des douleurs insupportables au pied droit. Depuis 5 ans, il est très isolé, reste la plupart de son temps à son domicile, n’en sort qu’une fois par mois. Il parle peu, ne s’intéresse pas aux relations sociales. Vous trouvez qu’il a un contact bizarre, il rit en parlant de sujets tristes. Il est habillé de trois manteaux d’hiver alors qu’il fait plus de 30°C ce jour-là. « j’ai des flammes qui sortent du corps, je suis un feu, un feu ! Je vais voir des filles moi, je veux des filles, je suis Dieu et tu es le Diable ». Quelle est votre hypothèse diagnostique principale ?

A. trouble de personnalité B. trouble schizophréniqueC. épisode dépressif caractérisé avec symptômes psychotiquesD. syndrome mixte avec symptômes psychotiquesE. syndrome de Capgras

Page 233: PSYCHIATRIE

Question 17/ Vous rencontrez aux urgences un homme de 30 ans, qui se présente pour des douleurs insupportables au pied droit. Depuis 5 ans, il est très isolé, reste la plupart de son temps à son domicile, n’en sort qu’une fois par mois. Il parle peu, ne s’intéresse pas aux relations sociales. Vous trouvez qu’il a un contact bizarre, il rit en parlant de sujets tristes. Il est habillé de trois manteaux d’hiver alors qu’il fait plus de 30°C ce jour-là. « j’ai des flammes qui sortent du corps, je suis un feu, un feu ! Je vais voir des filles moi, je veux des filles, je suis Dieu et tu es le Diable ».

Quelle est votre hypothèse diagnostique principale ?

A. trouble de personnalité B. trouble schizophréniqueC. épisode dépressif caractérisé avec symptômes psychotiquesD. syndrome mixte avec symptômes psychotiquesE. syndrome de Capgras

Réponse : B

Page 234: PSYCHIATRIE

Question 18/

Cochez les associations justes entre trait de personnalité et trouble de personnalité :

A. théatralisme, séduction / trouble de personnalité histrioniqueB. impulsivité, passages à l’acte autoagressifs, labilité émotionnelle / trouble

de personnalité borderlineC. « je suis le meilleur, les autres sont nuls » / trouble de personnalité

narcissiqueD. « j’ai besoin des autres pour prendre des décisions » / personnalité évitanteE. Croyances bizarres, intérêts particuliers et originaux / schizotypique

Page 235: PSYCHIATRIE

Question 18/

Cochez les associations justes entre trait de personnalité et trouble de personnalité :

A. théatralisme, séduction / trouble de personnalité histrioniqueB. impulsivité, passages à l’acte autoagressifs, labilité émotionnelle / trouble

de personnalité borderlineC. « je suis le meilleur, les autres sont nuls » / trouble de personnalité

narcissiqueD. « j’ai besoin des autres pour prendre des décisions » / personnalité évitanteE. Croyances bizarres, intérêts particuliers et originaux / schizotypique

Réponse : A, B, C, E

Page 236: PSYCHIATRIE

Item 64h - Trouble de personnalité

A B C

Psychotique Emotionnelle Anxieuse

Paranoïaque

Schizoïde

Schizotypique

Antisociale

Borderline

Histrionique

Narcissique

Evitante

Dépendante

Obsessionnelle compulsive

Page 237: PSYCHIATRIE

Item 64h - Trouble de personnalité

A B C

Psychotique Emotionnelle Anxieuse

Paranoïaque

Schizoïde

Schizotypiquepensée magique

Antisociale« les autres sont des

proies »Borderline

instabilité émotionnelle, peur abandon, scarifications, TSHistrionique

séductionNarcissique

Évitante

Dépendante

Obsessionnelle compulsive

PEC : → Psychothérapie(borderline : APA, aripiprazole à faible dose à visée anti-impulsive)

Page 238: PSYCHIATRIE

Question 19/

Quels symptômes sont retrouvés dans la démence à Corps de Lewy ?

A. syndrome pyramidalB. syndrome extrapyramidalC. hallucinationsD. troubles cognitifs d’évolution rapide et continueE. intolérance aux neuroleptiques

Page 239: PSYCHIATRIE

Question 19/

Quels symptômes sont retrouvés dans la démence à Corps de Lewy ?

A. syndrome pyramidalB. syndrome extrapyramidalC. hallucinationsD. troubles cognitifs d’évolution rapide et continueE. intolérance aux neuroleptiques

Réponse : B, C, E

Page 240: PSYCHIATRIE

Question 20/

Quels sont, parmi les suivants, les symptômes retrouvés dans les manifestations psychocomportementales des démences ?

A. altérations mnésiquesB. apathieC. idées délirantesD. comportements moteurs aberrantsE. anxiété

Page 241: PSYCHIATRIE

Question 20/

Quels sont, parmi les suivants, les symptômes retrouvés dans les manifestations psychocomportementales des démences ?

A. altérations mnésiquesB. apathieC. idées délirantesD. comportements moteurs aberrantsE. anxiété

Réponse : B, C, D, E

Page 242: PSYCHIATRIE

QUE FAIRE APRES CETTE CONFERENCE ?

REVOIR : - Pharmacologie +++ - Sémiologie fine : trouble bipolaire, trouble schizophrénique- ECT- Lithium

VOIR : LES ITEMS NON-TRAITES :- ADDICTOLOGIE- Item 63 – Trouble délirant persistant- Item 108 – Troubles du sommeil de l’enfant et de l’adulte- Item 64g – Trouble de l’adaptation- Item 57 – Sujets en situation de précarité- (Item 56 – Sexualité normale et ses troubles)

Page 243: PSYCHIATRIE

• Classe: Antidépresseur imipraminique

• Voies d’administration: PO, IV

• Indications: 2ème ou 3ème intention EDC

• Réflexe ECN : ioatrogénie, interactions médicamenteuses, effet stabilisant de membraneContre indications Bilan pré-thérapeutique

Absolues:

Relative:

GAFAAdénome de prostateTrouble cardiaque décompenséassociation IMAOgrossesse et allaitementépilepsieinsuffisance hépatique et rénale âge > 75 anstrouble démentiel

Bilan ophtalmologique

ECG

EEG si ATCD épilepsieBilan hépatique & rénal

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Antidépresseurs tricycliques - Mémo

Page 244: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Antidépresseurs tricycliques - Mémo

Effets indésirables

Levée d’inhibition suicidaire

Virage maniaque de l’humeur

Effets allergiques et toxiques :- Agranulocytose- Hépatites toxiques

Effets anticholinergiques centraux :- Troubles du sommeil- confusion

Effets aticholinergiques périphériques :- Bouche sèche- Troubles de l’accomodation

Effets adrénolytiques et antihystaminiques centraux :- Sédation- somnolence diurne- prise de poids

Effets adrénolytiques périphériques :

- Hypotension orthostatique

Effets neurologiques :- tremblements, dysarthrie- Épilepsie à dose élevée

Effets neurovégétatifs : - Sueurs nocturnes, troubles sexuels- trouble de la conduction et de la repolarisation

Réflexe ECN : Effets cardiotropes stabilisateurs de membrane

Page 245: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Benzodiazépines - Mémo

Mécanisme d’action

Agoniste GABAAnxiolytique, myorelaxant, sédatif, hypnotique, anticonvulsivant

CI

Précautionsd’emploi

Situations à risque d’hypoventilation : IResp sévère, SAOS, Myasthénie IHC sévère

Sujet âgé : Risque de chute, de syndrome confusionnel et de troubles mnésiques

EI Sédation : Somnolence, asthénie (Dangerosité de la conduite automobile) –Potentialisée par l’alcool (CI à l’alcool +++)

Troubles cognitifs : Troubles mnésiques et de l’attention

Réactions paradoxales (rares) : Agitation, excitation, agressivité

Page 246: PSYCHIATRIE

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Benzodiazépines - Mémo

Dépendance, sevrage

Signes cliniques :- Anxiété, irritabilité- Tremblements- Sueurs, nausées - Trouble du sommeil

Facteurs favorisants :- Longue durée de TTT- Posologies élevées - ↘ rapide de la posologie ou arrêt brutal du TTT- BZD à demi-vie courte

Modalités de prescription

Dose Minimale Efficace ; Prescription initiale à demi dose Durée la plus courte possible (4 à 12 semaines +++)Jamais d’association de 2 BZDArrêt progressif

Choix de la molécule : Fonction de la demi-vie [Si IHC → Oxazépam (SERESTA)]Voie d’administration : POSurveillance :Efficacité : Disparition des symptômes d’anxiétéTolérance : ES

Antidote Antidote : Flumazénil (ANEXATE)

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Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Lithium - Mémo

• LI 250 mg x2/j ou LP 400 mg x1/j le soirIndications Prévention des rechutes des troubles bipolaires et schizo-affectifs

Traitement curatif des états d’excitation maniaque et hypomaniaque

Contre-indications Absolues Régime sans selInsuffisance rénale sévère (clairance <30mL/mn)Insuffisance cardiaque sévère

Précautions d’emploi

Psoriasis, acnéInteractions médicamenteuses : AINS, anti-HTA (diurétiques, IEC, sartans), carbamazépine, neuroleptiquesGrossesse

Bilan pré-thérapeutique

NFS, ionogramme sanguin, créat, clairance de la créat, protéinurie, glycosurie, bilan hépatique, calcémie, glycémie à jeunTSH EEGβHC ECG

Page 248: PSYCHIATRIE

• Dosage :

• Zone thérapeutique LI 0,5-0,8 , LP 0,8-1,2 mEq/L

• À 12h de la prise

• À j5, puis 3 lithémies efficaces stables puis progressivement tous les 6 mois

• Signes de surdosage :

• Troubles de la vigilance

• Syndrome cérébelleux

• Hyperréflexie

• Diarrhées ou vomissements

• Tremblements marqués

• → Urgence, lithémie

Lithium +

Tb neuro +

Tb dig=

penser surdosage

Item 72 - Prescription et surveillance des psychotropes

Lithium - Mémo