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CHANGER LES CHOSES VOUS FAITES VRAIMENT POINTS SAILLANTS : RAPPORT AUX DONATEURS 2009

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This report highlights the activities of the Canadian Breast Cancer Foundation - Ontario Region. Printed in 2009.

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CHANGERLES CHOSES

VOUS FAITES

VRAIMENT

POINTS SAILLANTS : RAPPORT AUX DONATEURS 2009

www.cbcf.org/ontario

VOUS FAITES VRAIMENT CHANGER LES CHOSES

1

Raquettes Tubbs/K2

D’OU VIENT L’ARGENT ET À QUOI SERT IL ?

2

• Depuis l’an 2000, la Fondation a versé près

de 60 millions de dollars de contributions

aux programmes et aux bourses de recherche

en Ontario.

• Quelque 70 000 personnes dans 20

collectivités ontariennes ont recueilli 12,9

millions de dollars lors de la Course à la vie

CIBC de la Fondation canadienne du cancer

du sein – un record.

• Pour la deuxième année consécutive,

la Fondation et son partenaire, Scotiabank,

ont organisé un forum interactif novateur,

Breast Cancer Today.

GRÂCE À VOTRE APPUI, LA FONDATION CANADIENNE DU CANCER DU SEIN (RÉGION DE L’ONTARIO) A CONNU UNE ANNÉE D’ACCOMPLISSEMENTS REMARQUABLES. VOTRE SOUTIEN NOUS A PERMIS DE FINANCER LES RECHERCHES LES PLUS PROMETTEUSES SUR LE CANCER DU SEIN ET LES MEILLEURES INITIATIVES EN MATIÈRE D’ÉDUCATION COMMUNAUTAIRE. VOICI UN SURVOL DE NOS ACTIVITÉS QUI ONT EU LIEU DURANT L’ANNÉE ÉCOULÉE.

• Grâce au généreux appui de la Banque CIBC,

une précieuse ressource visant les patients est

désormais publiée et affichée en ligne : Guiding

Women Through a Breast Cancer Diagnosis…

a supportive and personal approach.

• Parmi les fascinantes percées financées par

la Fondation, citons : Dynemo Biosystems,

nouvelle technologie qui aidera à déterminer

les meilleurs options de traitement pour

un patient et prédira avec exactitude ses

chances de rétablissement ; des recherches

confirmant l’augmentation du risque de

cancer du sein avec la présence de tissu

mammaire de haute densité.

Au cours de l’année écoulée, la Fondation canadienne du cancer du sein (Région de l’Ontario)

a recueilli 17,4 millions de dollars. Nos principales sources de revenu sont la Course à la vie CIBC

de la Fondation canadienne du cancer du sein et les événements de collecte de fonds organisés

par les individus, les collectivités et les entreprises. L’année dernière, la Fondation a bénéficié

de dons provenant d’entreprises grandes et petites, ainsi que de groupes d’employés de 564

collectivités ontariennes. Nos bénévoles ont organisé 455 événements de collecte de fonds, et

des dizaines de milliers de personnes ont participé à la Course ou ont fait un don privé. Depuis l’an

2000, la Fondation a octroyé 359 subventions et bourses de recherche dans toutes les régions

de l’Ontario, dont plus de 40 au printemps 2009, selon un processus équitable, transparent,

responsable, rigoureux et examiné par les pairs.

Le présent rapport fait le survol des recherches

de pointe, des bourses de formation clinique

et de recherche, des initiatives communautaires

et d’autres accomplissements – tous rendus

possibles par vos généreuses contributions.

Des changements réels, grâce à vous.

SANDRA PALmARO directrice générale

DEBORAh DUBENOFSKy

présidente du conseil d’administration

NOS PRIORITÉS EN MATIÈRE DE SUBVENTIONS EN 2000 2009

Biologie du cancer du sein

Prévention primaire et facteurs de risque

Aspects psychosociaux, qualité de vie et résultats

Traitement

Contributions à l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer du sein par l’entremise de la Fondation canadienne du cancer du sein

Promotion de la santé communautaire

Détection précoce, diagnostic et pronostic

Autres

24%

19%

15%

13%

11%

11%

5% 2%

Collecte de fonds d’école entraîneurs de hockey en rose Routières pour la cause Forum interactif Breast Cancer Today

Dr. mark Clemons

SECTION NAmE

43www.cbcf.org/ontario

PERCÉES EN RECHERCHE

ADvANCES IN RESEARCh

PRÉvENTION PRImAIRELe Dr Norman Boyd a examiné la densité des

seins de 400 mère fille et a conclu que la

présence en bas âge de différences héréditaires

dans la composition du tissu mammaire

pourraient être un mécanisme à l’origine des

risques accrus de cancer du sein observés chez

les jeunes femmes. « En ayant recours à une

imagerie par résonance magnétique (IRm) , nous

serions en mesure d’identifier les personnes à

risque le plus tôt possible et peut-être d’éviter les

de prescrire le bon médicament ou encourager

certains changements de mode de vie pour

réduire la densité des seins et ainsi modifier les

risques de cancer », dit il.

PRONOSTICUne nouvelle technologie de prévision est en

cours de mise au point à l’hôpital mount Sinai,

à Toronto. Jeff Wrana, Ph.D., du Samuel

Lunenfeld Research Institute, et Ian Taylor,

aspirant au Ph.D. en biologie moléculaire,

collaborent à la mise au point finale de Dynemo

Biosystems, une série de tests en laboratoire

ayant pour but de prédire les chances qu’aura

un patient de survivre au moins cinq ans à

son cancer du sein, sans rechute. Le système

Dynemo permet d’effectuer un pronostic en

analysant l’interaction dynamique des protéines

dans un échantillon de matériel génétique

prélevé sur des tumeurs cancéreuses. « Jusqu’à

présent, nos pronostics sont justes dans

80 % des cas », dit m. Taylor. « Dans cinq

ans, nous espérons pouvoir prédire le régime

chimiothérapique le plus efficace pour

chaque patient. »

PARTOUT EN ONTARIO, LA FONDATION APPUIE DES RECHERCHES AXÉES SUR LE PATIENT, DEPUIS LA PRÉVENTION PRIMAIRE JUSQU’À LA BIOLOGIE DU CANCER DU SEIN, EN PASSANT PAR LE TRAITEMENT ET LA QUALITÉ DE VIE. VOICI QUELQUES EXEMPLES DE PROJETS FINANCÉS PAR LA FONDATION.

FACTEURS DE RISQUELes femmes ayant d’importants antécédents

familiaux de cancer du sein sont quatre fois

plus susceptibles d’avoir un cancer du sein

que la femme moyenne, même si elles ne

présentent pas de mutations des gènes BRCA1

ou BRCA2. Une étude importante menée par

le Dr Steven Narod et Kelly metcalfe, Ph.D., de

l’Université of Toronto, a révélé que les risques

qu’ont ces femmes d’avoir un cancer du sein

au cours de leur vie sont de 40 %—environ

quatre fois le taux de la population générale.

heureusement, ces femmes ne courent pas

de risque élevé d’avoir un cancer de l’ovaire.

Selon le Dr Narod, « il faut discuter de certaines

options comme un dépistage régulier à l’aide

d’IRm et la chimio prévention ».

DÉPISTAGESelon une étude menée auprès de 1 900

femmes du Programme ontarien de dépistage

du cancer du sein par Anna Chiarelli, Ph.D.,

épidémiologiste et chercheuse à Action Cancer

Ontario, le fait d’avoir des infirmières sur place

peut augmenter les chances qu’une femme

demande une mammographie biennale. « Les

infirmières semblent pouvoir approfondir les

connaissances des femmes sur le cancer

du sein et son dépistage parce qu’elles les

sensibilisent à un certain niveau », explique

la Dre Chiarelli. « Les infirmières pourraient

également exercer une influence sur l’adhésion

au traitement en assurant une expérience positive

durant le dépistage initial et en appuyant les

femmes qui obtiennent des résultats imprévus

à la suite d’un dépistage. »

TRAITEmENTLe Dr Mark Clemons, médecin oncologue à

L’hôpital d’Ottawa (auparavant au Princess

margaret hospital, à Toronto), a mené

plusieurs études révolutionnaires sur des

femmes présumées atteintes d’un cancer

persistant du sein. Le Dr Clemons a constaté

qu’une deuxième biopsie peut épargner à ces

femmes des traitements inutiles ou inefficaces

fondés sur les caractéristiques de tumeurs

originelles enlevées il y a longtemps. Une

biopsie ultérieure peut permettre de conclure

à l’inutilité d’un nouveau traitement ou à

la nécessité d’un traitement complètement

différent, ou au contraire confirmer la présence

d’une affection bénigne des seins, d’un cancer

du sein « hormono dépendant » ou d’un

autre type de cancer. « Nous espérons que

les femmes du monde entier touchées par le

cancer du sein bénéficieront de cette nouvelle

méthode », dit le Dr Clemons.

PARTAGE DES CONNAISSANCESDERRIÈRE LES PORTES DU LABORATOIRE : LE SILENCE ?

Grâce au généreux appui de la Scotiabank,

son partenaire corporatif, la Fondation

donne l’occasion aux patients atteints

d’un cancer du sein et à leurs proches

de rencontrer les chercheurs de pointe

de leur collectivité. Pour la deuxième

année consécutive, les participants à

notre forum éducatif (Breast Cancer

Today: An Evening of Care & Community)

ont pu écouter des scientifiques et des

cliniciens parler de progrès encourageants

en recherche et en traitement.

Ce forum, qui s’est tenu dans cinq villes

ontariennes, portait sur un large éventail

de sujets scientifiques, entre autres :

la thérapeutique expérimentale dans

la lutte contre la métastase osseuse,

le rôle physiologique du stress dans

l’augmentation du risque de de cancer

du sein.

Anna Chiarelli, Ph.D. Jeff Wrana, Ph.D.Dr Norman Boyd Dr Steven Narod Ian TaylorKelly metcalfe, Ph.D. Dr mark Clemons Dr Gurmit Singh, conférencier

www.cbcf.org/ontario

5

LA PROCHAINE GÉNÉRATION DIFFUSER LES CONNAISSANCES DANS LA COLLECTIVITÉ

6

EFFETS SECONDAIRE DU TRAITEmENTÀ la suite d’un traitement pour un cancer

du sein, certains patients développent un

lymphoédème secondaire, inflammation

débilitante de la partie supérieure du corps due

à une détérioration du système d’écoulement

du liquide lymphatique. Financé par la

Fondation, le projet Lymphedema: Take Control

se déroule sur deux ans à Ottawa et vise à

sensibiliser la population à cette maladie

douloureuse et à promouvoir l’importance de

l’exercice pour réduire les risques et gérer

les symptômes du lymphoédème secondaire.

Sous la coordination de Kathleen Gotts, le

projet comprend l’élaboration de ressources

éducatives, d’ateliers et de services pour les

patients aux prises avec un cancer du sein,

les fournisseurs de soins de santé et les

instructeurs de conditionnement physique.

Dans le cadre du projet, le programme

d’exercice Go with the Flow aide de nombreuses

femmes touchées par le cancer à atténuer la

douleur et à retrouver leur force, leur souplesse

et l’amplitude de leurs mouvements.

SENSIBILISATION À LA SANTÉ DES SEINSUn programme novateur dans le Centre Ouest

de l’Ontario, qui bénéficie d’un financement

de la Fondation, s’est assuré le soutien de

coiffeurs de la région, qui joueront désormais

le rôle d’éducateurs amateurs en faisant la

promotion du dépistage régulier du cancer du

sein, dans le cadre du Programme ontarien

de dépistage du cancer du sein. Coordonné

par Faye Parascandalo, infirmière de la santé

publique, le projet de salon de coiffure Be A

Breast Friend offre des trousses comprenant la

revue de luxe Squeeze sur la santé des seins,

des décalcomanies pour rétroviseurs arborant le

message « Stylists Save Lives – Ask Me How »,

ainsi que des limes émeri portant le numéro de

téléphone 1 800 du programme de dépistage.

L’adresse du site Internet Be A Breast Friend,

qui figure également sur toutes ces ressources,

a reçu près de 4 300 visites en réponse au

projet. Un sondage de suivi auprès des clientes

de salons de coiffure a révélé que 65 % d’entre

elles avaient l’intention de subir régulièrement

une mammographie et que 94 % comptaient

aviser d’autres femmes d’en faire autant.

PARTOUT EN ONTARIO, LES RESSOURCES ET LES PROGRAMMES DE LA FONDATION FONT UNE DIFFÉRENCE DANS LA VIE DES PATIENTS AUX PRISES AVEC UN CANCER DU SEIN, DE LEURS PROCHES ET DE LEURS FOURNISSEURS DE SOINS. VOICI QUELQUES EXEMPLES D’IMPORTANTES INITIATIVES COMMUNAUTAIRES SOUTENUES PAR LA FONDATION.

APRÈS UN DIAGNOSTIC« Qu’est ce qui arrive à mon corps ? » ...

« Que dois je attendre d’une chirurgie ou d’un

traitement ? » voilà seulement deux exemples

des nombreuses questions que peut se poser

une femme à la suite d’un diagnostic de cancer

du sein. C’est pour cela que la Fondation

canadienne du cancer du sein (Région de

l’Ontario), avec le généreux appui de la Banque

CIBC, vient de publier la nouvelle édition

ontarienne du livret Guiding Women Through

a Breast Cancer Diagnosis … A supportive and

personal approach, précieuse ressource qui

puise dans les expériences de patients atteints

d’un cancer du sein. vous pouvez obtenir un

exemplaire imprimé du livret en vous adressant

à un professionnel de la santé participant,

ou en le téléchargeant à partir du site

www.cbcf.org/guidingwomen. Plus de

13 000 exemplaires de cette ressource ont

été distribués dans les neuf premiers mois de

sa parution, et elle a fait l’objet de quelque

700 téléchargements.

SOINS POST ChIRURGICAUXGrâce à une bourse de recherche de deux

ans de la Fondation, la Dre Renee Hanrahan,

chirurgienne oncologue, étudiera les soins post-

chirurgicaux multidisciplinaires, notamment

l’oncologie médicale et la radio oncologie,

ainsi que la reconstruction mammaire. Depuis

son nouveau cabinet à Barrie (Ontario), elle

offrira des soins plus complets, comme la

reconstruction mammaire, aux femmes de la

région de la Baie Georgienne. Sa formation

spécialisée dans différentes branches du

traitement du cancer lui permettra de mieux

répondre aux questions de ses patientes sur les

thérapies futures, tout en soulageant l’angoisse

ou les craintes qu’elles pourraient avoir.

CHAQUE ANNÉE, LA FONDATION OFFRE JUSQU’À 30 BOURSES DE RECHERCHE POUR FORMER DES CLINICIENS ET DES CHERCHEURS QUI FERONT UNE DIFFÉRENCE RÉELLE DANS LA VIE DES PATIENTS ET DE LEURS PROCHES. CET APPUI NOUS PERMET DE PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE CES PROFESSIONNELS, AU DELÀ DE LA DURÉE DE LEUR BOURSE. VOICI QUELQUES UNS DE NOS RÉCENTS TITULAIRES DE BOURSES.

QUALITÉ DE vIELa nécessité de composer avec un cancer du

sein peut mettre à rude épreuve la relation d’un

jeune couple. Grâce à une bourse de recherche

de la Fondation, Karen Fergus, Ph.D., s’est

penchée sur l’impact que peut avoir le cancer

du sein sur les jeunes couples. La Dre Fergus,

psychologue clinicienne au Sunnybrook Odette

Cancer Centre, à Toronto, est en train de mettre

au point un programme en ligne novateur ayant

pour but de renforcer la relation des couples

au moyen d’exercices hebdomadaires en ligne

et de conseils donnés par un professionnel en

santé mentale. Les exercices visent à accroître

la confiance du couple et à améliorer sa

capacité de s’adapter à un diagnostic stressant.

BIOLOGIE DU CANCER DU SEINAlysha Croker a pu démontrer que les cellules

tumorales sont impliquées dans la prolifération

d’un cancer et dans sa résistance éventuelle à

la chimiothérapie et à la radiothérapie. Alysha

Croker, aspirante au Ph.D. du Department of

Anatomy and Cell Biology de l’Université de

l’Ouest de l’Ontario, à London, a constaté

que le fait d’exposer ces cellules résistantes

à la substance chimique ATRA les rend plus

vulnérables à la radiation et à la chimiothérapie.

Elle espère que l’identification des causes de

cette sensibilisation des cellules cancéreuses

résistantes mènera à la mise au point de

thérapies mieux ciblées et plus efficaces pour

les patients atteints d’un cancer.

Dre Renée hanrahan Alysha Croker Guiding Women Revue SqueezeProgramme Go with the FlowKaren Fergus, Ph.D.

NOTRE vISIONCréer un avenir sans cancer du sein.

NOTRE mISSIONEn tant que principal organisme national canadien fondé sur le bénévolat dédié à créer un avenir

sans cancer du sein, la Fondation canadienne du cancer du sein travaille en collaboration avec

différents groupes et communautés pour financer, soutenir et préconiser :

• des recherches novatrices appropriées,

• des programmes importants d’éducation et de sensibilisation,

• les diagnostics précoces, les traitements efficaces et

• une bonne qualité de vie pour les personnes aux prises avec le

• cancer du sein

RÉALISER NOTRE mISSION Nous croyons qu’il est possible de créer un avenir sans cancer du sein. En accomplissant notre

mission, nous engageons à servir en tant que :

ChEF DE FILE RESPECTÉ en soutenant les valeurs, les pratiques et les principes les plus importants

pour assurer la responsabilité et l’efficacité.

CATALySEUR INGÉNIEUX en favorisant les innovations et soutenant des travaux de recherches

pertinents et efficaces et des programmes allant de la prévention aux soins palliatifs.

DÉFENSEUR EFFICACE en démontrant notre engagement à ceux qui sont atteints du cancer du sein,

porte-parole de ceux qui ont besoin d’une bonne qualité de vie aujourd’hui et à l’avenir. Partenaire

respectueux en collaborant avec les donateurs et les commanditaires.

PARTENAIRE RESPECTUEUX en travaillant avec un réseau d’organismes engagés au sujet des problèmes

du cancer du sein, en engageant activement des bénévoles et des survivants pour assurer que notre

impact soit à son maximum et que nous puissions travailler ensemble efficacement pour la cause.

LA FONDATION CANADIENNE DU CANCER DU SEIN – RÉGION DE L’ONTARIO

20 victoria Street, 6th Floor, Toronto, Ontario m5C 2N8

Tél 416.815.1313 Sans frais 1.866.373.6313 Téléc. 416.815.1766

www.cbcf.org/ontario