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« La plupart des designers se considèrent comme des maîtres stylistes, ils ne s’interrogent jamais sur l’aide qu’ils apportent à un système qui tend à exploiter et duper la population, ils n’ont pas conscience de la division sociale que crée le design lorsqu’il renforce la structure de classe (...). Son discernement social et moral doit s’exercer bien avant qu’il ne commence à créer, car il doit porter un jugement, un jugement a priori, pour décider si le produit qu’il doit concevoir, ou reconcevoir, mérite réellement son attention. En d’autres termes, est-ce que sa création contribue ou non au bien être social ? »Victor PAPANEK, Design for the Real World, 1985
«We, the undersigned, are graphic designers, art directors and visual communicators who have been raised in a world in which the techniques and apparatus of advertising have persistently been presented to us as the most lucrative, effective and desirable use of our talents. Many design teachers and mentors promote this belief; the market rewards it; a tide of books and publications reinforces it.»Ken GARLAND, First things First Manifesto, 1964
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DSAA Éco-responsable de la Nouvelle Aquitaine lycée Raymond Loewy, La Souterraine 23300
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L’éco-design c’est maintenant
Immersif
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Animé
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« CETTE TRANSVERSALITÉ CRÉE UNE ÉMULTION ENTRE ÉLÈVES ET PERMET D’ENRICHIR NOS CONNAISSANCES PERSONNELLES. »
« TRAVAILLER ET COLLABORER AVEC DES PERSONNES AYANT DES FORMATIONS ET QUALIFICATIONS COMPLÈTEMENT DIFFÉRENTES DES NÔTRES. »
« GRÂCE À CE CONCOURS NOUS DÉVELOPPONS NOTRE CAPACITÉ À DEVENIR CHEF DE PROJET CE QUI EST LE RÔLE VERS LEQUEL NOUS TENDONS EN DSAA. »
« POUR PENSER GLOBAL ET ENSUITE AGIR LOCAL, IL EST UTILE D’ALLER VOIR AILLEURS COMMENT LES CHOSES SE PASSENT »
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Dès leur première semaine, les étudiants débutent leur aventure en DSAA avec deux semaines de workshops qui
traitent des diff érents domaines de la formation.
Dès leur première semaine, les étu-diants débutent leur aventure en DSAA avec deux semaines de workshops qui traitent des diff érents domaines de la formation. Cette année, la session se termine par deux jours de workshop cartographie. À partir du Rève de Poliphile, texte de 1499, la classe a dû réaliser une cartographie augmentée au sol de 8m2 du jardin imaginaire décrit dans Le songe de Poliphile de Franscesco Colonna. Pour cela, il était nécessaire de se répartir les tâches afi n d’accomplir la mis-
sion en deux jours. Écoute, entraide, organisation et esprit d’équipe
étaient nécessaires à ce workshop pour que chacun des 21 étudiants de DSAA1 puisse participer de façon cohérente au projet global. Cet exercice leur a permis de se connaître, se faire confi ance et créer une synergie au sein du
groupe. Plus tard, en décembre 2016, les DSAA1 ont participé à leur
premier workshop avec un interve-
nant professionnel. Comme l’année passée, la designer graphique Mahaut Clément a animé un workshop édition d’une semaine. Cette fois-ci, les étudiants devaient travail-ler sur une version bilingue de Silent Spring de Rachel Carson, texte écrit par la chimiste américaine en 1962. Pour se préparer à la réa-lisation de leur objet éditorial, les étudiants ont eu deux interventions de Laurel Parker, relieuse et conceptrice de livres d’artistes, afi n de leur présenter et leur faire expérimen-ter les diff érents types de reliure artisanale. Après une présentation de son travail et un cours concernant les règles du design édito-rial sur Indesign, Mahaut Clément a encadré le workshop et orienté les étudiants de pre-mière année pour la réalisation des livres. Grâce à ces interventions professionnelles, les binômes ont pu fusionner ou confronter leurs points de vue et terminer cette semaine présentant l’interaction de la version fran-çaise et de la version anglaise de ce texte fon-dateur de la pensée écologiste. •
Le projet 3 écoles qui se déroule à Limoges, est un projet regroupant des étudiants de diff érentes formations autour d’un même but :
imaginer, expérimenter, concevoir et réaliser un objet en céramique.
Le projet 3 écoles est un projet regroupant des étudiants de diff érentes formations autour d’un même but : imaginer, expérimenter, concevoir et réaliser un objet en céramique. Pour la première fois cette année, le DSAA participe et coopère avec les ingénieurs de l’ENSCI (École Nationale Supérieure de Céramique Industrielle) et les élèves du lycée des métiers Le Mas-Jambost. Le thème de cette année : «Le signe fait le lieu» permet de travailler la signalétique, discipline du design vers laquelle convergent les spécialités des 3 formations. Une designer produit est invitée et nous conseille tout au long du projet : Livia Lauber du studio londonien Loris & Livia. Chaque formation apporte ses connaissances et ses compétences propres pour concevoir un objet qui répond de manière pertinente aux enjeux conceptuels, éthiques mais aussi techniques que pose la réalisation d’un signe en céramique. Ce projet commun nous permettra de mieux appréhender les réa-lités techniques de fabrication liées à la céramique et d’apprendre à travailler et collaborer avec des personnes ayant des formations et qualifi cations complè-tement diff érentes des nôtres. Les étudiants en design d’espace ont penché sur la scénographie de l’exposition des projets, le jury est en juin. ~
Les cours de droit économie et gestion se vivent à travers une expérience concrète.
Ici, on essaye et on s’engage aussi dans l’en-trepreneuriat. Les cours de droit économie et gestion se vivent à travers une expérience concrète. Campus entrepreneur est un concours pour jeunes créatifs dans le bassin de vie creu-sois auquel participent tous les ans les étudiants du DSAA éco-responsable, c’est une découverte pratique du monde de l’en-treprise, une première approche innovante, un avant-goût de ce qui peut nous arriver après le diplôme. Grâce à ce concours, nous développons notre capacité à devenir chef de projet, rôle verslequel nous tendons en DSAA. Ce concours est une manière de développer notre place au sein du groupe afi n de nous remettre en ques-tion pendant la conception d’un projet tout en développant la viabilité de celui-ci du point de vue économique. Campus est en quelque sorte un incubateur qui développe l’ambition despersonnes voulant devenir designer auto-entrepreneur.
Ce concours est une opportunité off erte pour nous préparer à notre insertion profession-
nelle en nous immergeant dans des conditions similaire à la réalité de ce qui nous attend si nous souhaitons créer notre propre entreprise. Nous avons le droit d’essayer, d’échouer, de tester nos projets, pour pouvoir les améliorer jusqu’à leur potentiel lancement.
Nous pouvons proposer tout type d’inno-vation comme du coaching éco-responsable, des box recyclables pour les festivals ou des distributeurs de légumes invendus pour lutter contre le gaspillage alimentaire. L’an dernier le prix coup de cœur a été remporté par une équipe pluridisciplinaire du DSAA pour le pro-jet Hirondelle, avec le concept de plateforme numérique regroupant des sociétés de transport françaises proposant aux usagers des itinéraires qui mêlent les modes de transport en permet-tant de choisir l’itinéraire le plus écologique. ▪
En DSAA un stage de 12 semaines minimum est obligatoire en première année, il peut être réalisé à l’étranger, c’est ce qu’on choisit
de faire plus de la moitié des étudiants de l’année 2015/2016.
En DSAA un stage de 12 semaines mini-mum est obligatoire en première année. Il peut être réalisé à l’étranger, c’est ce qu’a choisi de faire plus de la moitié des étudiants de l’an-née 2015/2016. Ils sont partis dans diff érents pays en Europe, Afrique et Asie. Les terrains de stage furent le Canada, la Corée du Sud, le Danemark, le Pays-Bas, le Togo, le Bénin, la Serbie ou encore la Finlande... Partir à l’étran-ger est un choix des étudiants qui est une démarche fortement encouragée par les enseignants afi n de vivre une nouvelle expé-rience. Cela est diff érent d’un stage dans l’hexagone puisque, en plus de découvrir la démarche en entreprise et des méthodes de travail, l’étudiant va s’enrichir d’une culture du design qui à l’origine n’est pas la sienne.
Cela permet d’ouvrir son approche du design et de comprendre comment ce dernier est lié à la culture de chaque pays. Ce stage est sou-vent vécu comme un échange car il permet aux étudiants d’apporter eux aussi leur savoir-faire et leur «french touch» à l’agence qui les reçoit. En plus du stage à l’étranger, certains étudiants ont choisi de réaliser un stage en design global.
L’année dernière Fanny Bayle, design pro-duit, Alexandre Streicher, design graphique et Mathilde Nigoul, design d’espace sont tous les
trois partis à La Camaraderie à Montréal. Cela est dans la continuité du DSAA éco-responsable dans lequel un enseignement orienté design glo-bal est mis en place. Ce dispositif pédagogique favorise l’échange entre les options et permet de mieux comprendre les étapes de travail d’une entreprise dans les diff érents pôles. En plus cela leur a permis de réaliser un stage à l’étranger, alors qu’ils n’auraient peut-être pas envisagé de partir seul.Afi n de favoriser ce départ, les étu-diants peuvent choisir un pays francophone. Ce choix permet de découvrir une nouvelle culture tout en évitant la barrière de la langue. Pour les étudiants qui hésitent encore à sauter le pas sachez que la région apporte une aide fi nan-cière pour faciliter les stages à l’étranger. Selon les 11 étudiants partis à l’étranger cette année cette démarche a été bénéfi que techniquement, culturellement et humainement. Cette année Marylou est partie en stage post-diplôme à Eindhoven, car l’an dernier elle avait découvert les Pays-Bas à l’occasion de son premier stage et souhaitait continuer dans cette voie. Pour pen-ser global et ensuite agir local, il est utile d’aller voir ailleurs comment les choses se passent. □
La richesse de ce DSAA se trouve dans la diversité des études qu’il propose. Les trois grands domaines du design sont représentés à Loewy.
Les trois grands domaines des arts appli-qués sont représentés à Loewy. En DSAA éco-responsable les étudiants d’espace, de pro-duit et de graphisme travaillent ensemble. Ici, on vous propose de créer en relation avec les autres designers. Les projets qui impliquent les trois domaines, permettent une mise en relation des compétences propres à chacun. L’an dernier par exemple les DG et les DE ont pu s’associer pour répondre à une commande pour un concept store à Stockholm. Les étu-diants ont planché sur l’identité, les supports de communication et l’aménagement du lieu. Édouard et Delphine Prothery ont depuis ouvert un bar de dégustation de produits français dans le quartier d’Odenplan à Stockholm.
Ce projet pluridisciplinaire a été récompensé par un voyage pédagogique à la Stockholm Design fair pour le binôme dont le projet a séduit les commanditaires. Autre exemple de pédagogie transversale : il y a deux ans Les DP et les DG ont collaboré pour décrocher 2 prix au concours de design Orange. L’équipe péda-gogique cherche à valoriser l’interaction dans des situation de travail proches de la réalité du monde professionel.◊
Chaque année, un séjour d’intégration est organisé à la rentrée pour la nouvelle promotion de DSAA.
L’objectif de ce week-end est de révéler le patrimoine de Creuse et du Limousin à des étudiants aux horizons très divers. Mais pas seulement, en eff et, ce court séjour leur permet aussi de mieux appréhender les enjeux liés au design éco-responsable, spécifi cité de la formation du DSAA à Raymond Loewy. L’année dernière, les étudiants avaient été accueillis par le paysagiste Gilles Clément dans son jardin sur les berges de la Creuse : une aventure enrichissante et unique.Cette année, la cinquième promotion a séjourné près du lac de Vassivière. Ils ont eu l’opportunité d’eff ectuer un workshop in situ avec le Centre International d’Art et du Paysage de l’île de Vassivière. Le séjour a notamment permis aux étudiants d’apprendre à se connaître pour débuter cette aven-ture inédite de ce DSAA qui les invite à pratiquer le design de façon soutenable, avec une relation forte au paysage.≈
Le macro projet, quèsaco ? C’est l’application en quelque sorte de notre recherche théorique, à savoir le mémoire.
Le DSAA se construit en deux ans à travers une recherche en design. Cette recherche s’appuie sur un mémoire qui déclenche le « macro-projet » et qui est la phase des tests pra-tiques issus des déductions faites en amont. À partir d’un terrain existant et d’une problé-matique, les étudiants devront questionner, expérimenter plastiquement et déduire un développement novateur qui placera leur travail lié à leur domaine spécifi que dans le vaste territoire de l’éco-design. L’an dernier Alexis Quessard a cherché une solution, via la proposition d’un mobilier compostable, à notre besoin de jeter et de changer les objets qui nous entourent.
Dès la première année nous recherchons un sujet à approfondir et à déve-lopper grâce à des lectures mais aussi des rencontres avec des profes-sionnels, cela nous donne l’occasion de comprendre réellement les enjeux humains du travail du designer. Ce sont souvent des sujets qui nous tiennent à cœur et nous pouvons alors nous investir plei-nement et construire un projet de manière autonome. Cette année les sujets choisis sont variés mais toujours ancrés dans des problématiques actuelles et reliées à nos envies per-sonnelles, nos valeurs et notre vécu. Par exemple Paola a voulu questionner les « communs », en tant que designer d’espace. Ce sont des lieux publics, partagés, où la prise de parole est permise plus facilement. Leur existence précaire mais aussi l’importance de créer des lieux ouverts à tous, donnent à Paola le moyen de réfl échir sur la façon de les valoriser grâce à une interven-tion par le design d’espace. Quant à Yvan, étudiant en design produit, il questionne les moyens qu’ont les individus actuellement pour construire, conserver et transmette leur mémoire : l’outil numérique modifi e notre rela-tion à la mémoire mais aussi à sa transmission. L’importance d’une action en design peut aider l’usager à construire sa mémoire et l’accompagner. Pour Anaïs ce sont les migrants et leur intégration en France qui constituent son macro-projet. En tant que graphiste elle souhaite réinterpréter le livret du citoyen pour le rendre plus accessible notamment en réfl échissant aux problèmes que les diff érences linguis-tiques et culturelles engendrent. À partir de ces diff érentes réfl exions et prises de position par rapport à leur sujet, ces étudiants pourront ouvrir des champs de prospection concep-tuelle et technique et déterminer des solutions issues de leur interprétation fondée d’unterrain en attente d’un eff et de design. ◊
Le DSAA de la Souterraine vous donne accès à une dizaine de
conférences dans l’année.
Tout au long du cursus, des conférences viennent ponctuer le travail réalisé par les étudiants du DSAA de la Souterraine. Qu’ils viennent à l’occasion des suivis de macro pro-jet, en rapport avec nos thématiques ou lors des workshops, les intervenants apportent une ouverture d’esprit aux étudiants et un regard professionnel sur le design. La grande diversité des sujets propres à notre formation implique que les intervenants sont choisis dans des domaines très divers. De nombreux inter-venants sont prêts à venir pour nous présen-ter leur démarche et discuter avec nous : Livia de Loris and Livia, Vincent Baillou, François Azambourg, Florian Chevillard, Les Faltazi ... sont venus cette année à Loewy. Ensuite les étudiants peuvent se rendre à Limoges pour assister aux conférences de l’ENSA, Ionna Vautrin, Alexandra Midal sont aussi des per-
sonnes qu’ont pu entendre des DSAA de la promotion n°5.
Sont reçus tout aussi bien des designers que des théoriciens ou des experts liés aux terrains où s’implante le design éco-responsable.
Récemment nous avons reçu Stephane Vial,
docteur en philosophie et maître de conférences en design
et cultures numériques à l’Uni-versité de Nîmes, il a présenté une
philosophie du design qui s’attache à en expliciter les enjeux, et a proposé une
vision singulière de la révolution numérique. Intervenir en posant des questions, oser débattre avec celui que l’expérience rend plus convaincant est le challenge qui se cache der-rière chaque conférence. ∞
Un workshop pour approfondir le vocabulaire et encourager les
stages post-diplôme à l’étranger.
Cette année les DSAA2 ont bénéfi cié d’un workshop conduit par le photographe fi nlan-dais Antti Ahtiluoto. Sur le plan pratique ce projet leur a permis de composer et réaliser une image-concept synthétisant les enjeux et/ou les intentions liés à leur macro-projet. Sur le plan linguistique, ce fut l’occasion pour eux de travailler pendant 5 jours en utilsant la langue anglaise comme moyen d’échanger avec le professionel qui intervenait. L’idée est d’encourager leur envie de stage post-diplôme à l’étranger et d’aider les étudiants à mieux maîtriser le vocabulaire de la création visuelle en anglais. ─
Ce document a été réalisé par les étudiants de DSAA éco-responsable design graphique au lycée Raymond Loewy en 2017. Articles : Élora Michel, Baptiste Bodin, Clara Anèse, Romane Leroy, Émilie Klein, Lucie Colinet Élisabeth Charvet.Conception graphique : Élora Michel et Lucie Colin.Typographies utilisées : Oswald, Georgia.Imprimé à l’Atelier Graphique à Limoges. Équipe pédagogique : Marie Privat, Catherine Pradeau, Julien Borie, Ann Pham Ngoc Cuong, Didier Voisin, Laurence Pache, Tiphanie Barragué, Élisabeth Charvet, Christophe Recoules et Sophie Clément.