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Art will eat itself

Acclamé par la critique avec ton groupe Plugs… pourquoi avais-tu encore besoin de créer le blog arty Frequency Modulations ? Je voulais un espace où archiver mes écrits sur l’art contemporain (morganquaintance.wordpress.com) et transmettre les sensations que je ressens face à une œu-vre, à un nouveau public, parce que moi ça me boule-verse ! Et puis c’était une façon de rendre hommage aux artistes qui m’ont fait aimer l’art, qu’il s’agisse de David Hockney, Andy Warhol ou Marcel Duchamp ; ces ar-tistes vous aident à pénétrer le monde des idées.

Qu’est-ce qui définit le mieux le « Brit Style » actuel ? Le maximalisme, l’excentricité ?L’histoire de la mode anglaise est jalonnée de créateurs exubérants tels que Christopher Kane ou Gareth Pugh. Ces artistes ont définitivement contribué à faire de l’Angleterre un pays à part. Le « Brit style » pourrait être comparé au serpent mythologique Ouroboros qui se mord la queue. C’est ça, le « Brit style » : un mou-vement circulaire qui se nourrit de l’intérieur et qui influence toutes les classes sociales de notre pays. Voilà pourquoi la mode anglaise s’inspire de la rue et des gens du quotidien. C’est aussi une question d’attitude.

Quels artistes et quels quartiers londoniens conseillerais-tu à un amateur d’art fatigué par les visites guidées à la Tate Gallery ? L’un des artistes plus prometteurs est certainement Robert Orchardson, un sculpteur écossais exilé à Lon-dres qui puise son inspiration dans la science-fiction et les films de Kubrick. On pourrait aussi citer le créa-teur Eddie Peak, mais à Londres ce sont surtout les galeries qui sont intéressantes. Elles poussent un peu partout mais trois quartiers se distinguent des autres comme les incontournables. D’abord le West End qui est devenue la vitrine huppée et commerciale de la création anglaise, ensuite l’East End pour l’aspect arty et indépendant, avec de grands espaces toujours en friche, et puis South London, un quartier qui com-mence à monter en flèche où tu peux trouver des col-lectifs artistiques intéressants. Si tu viens à Londres, tu dois absolument visiter ces trois quartiers !

Pour finir sur une note proustienne, si votre prochain album (à paraître début 2012, NDLR) était une œuvre d’art, quelle serait-elle ? Une peinture, une sculpture, un mélange ? Je pense au collectif d’artistes underground Assume Vivid Astro Focus, spécialisé dans les animations 70’s et 80’s, ça correspond mieux à la démarche de Plugs qu’aucune autre œuvre d’art ! En tant que musicien, je passe énormément de temps dans les galeries lon-doniennes, ça m’inspire autant que certaines galeries virtuelles comme Or-Bits (www.or-bits.com) où je suis l’un des contributeurs. D’ailleurs, pour l’album de Plugs, nous allons créer une galerie similaire, uni-quement disponible via Internet, pour proposer un contenu atypique à nos fans !

Morgan Quaintance, leader du groupe Plugs, est un fada d’art contemporain. Pour ce fondateur du blog « Frequency Modulations », le « Brit style » est comme un serpent qui se mord la queue.par Thomas Ducrès

Bien Pluggés sur Eurostar RecordsPlugs et sa tête pensante Morgan Quaintance (au pre-mier plan sur la photo), sous influence trip-hop, quel-que part entre Vampire Weekend et Talking Heads, fait partie des groupes brit à l’avant-garde édités par le la-bel indé Eurostar Records (plus d’infos sur www.euros-tarrecords.com et sur facebook.com/eurostarrecords). Un label qui défriche de nouveaux territoires.Sortie du 1er album, janvier 2012

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Stylist Palace Hôtel

Du haut des sept hôtels estampillés Firmdale, Kit Kemp réenchante avec légèreté le design made in London. Attention : rêve à la clé (de chaque

chambre). Design audacieux, mélange des genres : voilà comment l’on pourrait décrire le style Kit Kemp. Mais il est difficile de l’enfermer, même dans des mots, tant il re-bondit et se renouvelle vitesse grand V. C’est là le secret de son incroyable réussite, récompensée par le très prestigieux Andrew Martin International Interior Design Award en 2008. Autodidacte, Kit Kemp a débuté aux côtés de son mari au début des 80’s. Ils créent leur premier hôtel Fir-mdale (le Dorset Square) et enchaînent dès lors les suc-

cès : sept bijoux design, dont le dernier, le Crosby Hotel, a ouvert ses portes à New York cet été. À chaque fois, Kit en a fait une expérience unique, à tous points de vue : des personnalités différentes pour chacun d’eux, mais aussi des moments loin des standards parfois ennuyeux, trop chargés ou over-designed, vieillissant mal. « Hotel should be living things, not stuffy institutions » (les hôtels devraient être vivants, pas des institutions étouffantes) : voilà son crédo. Et ça lui réussit. Alors c’est quoi, la Kit Kemp Touch ? Elle mélange les genres et les continents, remonte le temps et le mixe avec les tendances à venir. Aucune chambre ne se res-semble. Les objets qui les composent sont uniques, chinés de-ci de-là par ses soins, partout dans le monde. Ici, un lustre en bois flotté surplombant un salon élisabéthain, là une tête de lit digne du Alice’s adventures in Wonderland, de Lewis Caroll... Pour sûr, Kit Kemp et son approche du de-sign sont définitivement anglaises. Elle revisite l’excentri-cité so British pour l’enrichir et la faire évoluer. Quand on lui demande d’où lui vient cette inspiration, elle répond « de tout le monde ». De son enfance à la campagne, dans une petite ville côtière au sud, elle garde le goût des matières organiques, des ouvertures sur l’extérieur et de la lumière (qu’elle considère comme cruciale). Des artistes qu’elle aime (souvent anglais et irlandais), elle expose les pièces qui exaltent nombre de ses suites et lobbys. À l’écouter, tout est jeu. « Il devrait toujours y avoir un élément d’intrigue ou de légèreté. » Le style Kit Kemp ressemble finalement au menu de ses restaurants (à tester absolument !) : cela se picore avec délectation, sans jamais se prendre au sérieux. À découvrir d’urgence. David Garcia>>> www.firmdale.com

Kit Kemp ExperienceChambres uniques et influences cinq continents : la décoratrice KitKemp est à la tête d’une chaîne d’hôtels

design dont le style bricolo-chic revisite les contes de Lewis Caroll.Kit Kemp et son approche du design

sont définitivement anglaises.Elle revisite l’excentricité so British

pour l’enrichir et la faire évoluer.

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57&9CVGTNQQ� LONDON DUCK TOURS

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Découvrir Londres dans un bus qui va sur terre et dans l’eau : un rêve de gamin ? C’est le concept proposé par les Duck Tours, importé de Bos-ton pour le nouveau millenium. Les Ducks sont des véhicules amphi-biens de la Première Guerre mon-diale. Initialement créés par l’armée américaine pour transporter les trou-pes lors du débarquement de 1942, ils ont été réaménagés pour une exploration de Londres digne d’un film de James Bond : fun, ludique tout en étant hautement éducative ! Avec moult anecdotes impossibles à trouver dans les guides classiques, petits et grands (re)découvriront les grands classiques londoniens : sur terre – London Eye, Buckingham Palace, 10 Downing Street, St James Palace… Et splash, à l’eau ! Houses of Parliament, the Lambeth Palace,

la Tate Gallery, le pont de Westmin-ter ou le MI6, la CIA Brit ! C’est drôle, original et on découvre tout en s’amusant : une expérience fan-tastique à ne pas manquer.

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Paléontologues en herbe, chas-seurs de dinosaures, férus d’histoire naturelle (ou pas), de 2 à 13 ans, Dinosaurs Unleashed, c’est le rêve du créateur de Jurassic Park devenu réalité ! L’exposition mise sur l’ex-traordinaire et l’effet bluffant des dinosaures à taille réelle et myriades de jeux en 3D et activités interac-tives pour conquérir les enfants ! Tricéraptors, Diplodocus, T-Rex animés électroniquement (anima-tronics) sont plus vrais que nature ! Un aquarium géant fait découvrir leurs cousins marins moins connus, la zone fossile permet de mettre les mains dans la terre à la recherche de vrais fossiles ; « Dino Paint » donne vie aux dinos dans les couleurs les plus folles ; « Dino Buster » pour tester ses connaissances et sa vitesse de course ou « Changing World » pour découvrir 200 millions d’an-nées d’histoire de la Terre ! Qui a dit que la préhistoire c’était relou ?

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Après six mois de rénovation pour assainir ses eaux, multiplier ses espè-ces et magnifier ses fonds marins, le London Aquarium a rouvert ses por-

tes. Observez les piranhas frétiller à l’heure du repas, caressez quelques raies du bout des doigts. Plus de 400 spécimens aquatiques (des poissons clowns, de la famille de Nemo, des poissons grenouille, des méduses de lune, etc.) et de magnifiques ré-cifs de coraux des quatre coins du monde se côtoient dans ce sixième océan. Des ateliers craft area y sont proposés régulièrement. Les enfants peuvent y bricoler des badges et des ornements en tous genres.

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À 135 m d’altitude, le London Eye est la plus haute des grandes roues du monde. Attraction ouverte en 2000, on pourrait presque y es-pionner la reine lorsque, par beau temps, la vue s’étend jusqu’au palais de Windsor. Le vol, qui dure trente minutes, vous fait découvrir un pa-norama incomparable, en particu-lier de nuit. Poussettes, boissons et en-cas resteront au sol.

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Le London Dungeon, musée des horreurs terrifiant et réaliste, est déconseillé aux plus jeunes et autres âmes sensibles. Tout au long du par-cours semé d’embûches, le Dungeon est un voyage à travers les épisodes les plus macabres de l’histoire lon-donienne. Tortures médiévales, peste et incendie de grande enver-gure sont reconstitués sous vos yeux. Jack l’Eventreur y a d’ailleurs fait son entrée début 2008. Enfin, « Extre-mis », la nouvelle attraction, vous parachute dans les profondeurs de l’enfer : un souvenir… démentiel.

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Il faudra s’accrocher aux accou-doirs, car les 500 sièges de ce ci-néma n’ont pas de ceinture de sécurité. La salle de projection du prestigieux British Film Institute vient de faire peau neuve et son écran, le plus grand du Royaume-Uni, est l’équivalent en hauteur de huit bus double-decker su-perposés. Mais ici, c’est moins le film qui est projeté à l’écran que le spectateur qui est projeté au cœur du film grâce à une image 3D au plus proche de la réalité. Outre les classiques du 7e art, la salle propose une programmation pour enfants. En décembre, on y verra la suite des aventures polaires du petit pin-goin, dans Happy Feet 2, tourné en 3D, et en VO.

�� THE LONDON BRIDGE EXPERIENCE & LONDON TOMBS

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On peut dire que les Anglais ont le sens de la reconstitution. Voilà de quoi initier vos enfants à l’histoire du fameux London Bridge et à ses vicissitudes sous un angle quelque peu gothique. Rien de tel qu’une expérience in vivo dans les bas-fonds de Londres sous l’occupation romaine, avec des attractions à vous donner la chair de poule : anima-tions en 3D, acteurs se démenant dans un décor on ne peut plus réa-liste et bande-son à couper le souf-fle. Si votre taux d’adrénaline n’est pas monté en flèche, descendez donc dans les catacombes, l’expé-rience calmera vos chérubins pour le reste du séjour !

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Au pied d’un grand sapin et sous quelques flocons de neige, un tapis de glace a été déroulé. Comme sorti d’un conte de fées, la patinoire de Noël s’est installée entre le Strand et la Tamise, dans la majestueuse cour carrée de la Somerset House. Les Londoniens ont enfilé leurs moufles et leur bonnet pour vire-volter au rythme des clochettes. Quelques pingouins aident les plus petits à rester debout sur ce terrain glissant. Au bord, la maison Tiffany & Co a ouvert un café où l’on se régale de cupcakes multicolores…et même de quelques diamants. Certains soirs, les lames des patins chauffent la glace lorsque celle-ci se transforme en dancefloor sous l’im-pulsion d’un Dj.

Ça va péter !)TCPF� EKGN� KNNWOKPo� GP� RGTU�RGEVKXG�NG�UCOGFK���PQXGODTG��#� N¶QEECUKQP� FG� NC� ¨� $QP¿TG�0KIJV�©��E¶GUV�.QPFTGU�GV�VQWVG�N¶#PINGVVGTTG� SWK� XQPV� XKXTG�CW�T[VJOG�FGU� HGWZ�F¶CTVK¿EG��2GVKVG� UoNGEVKQP� FGU� RCTEU� GV�LCTFKPU� FG� NC� ECRKVCNG� Q~� KNU�UGTQPV� VKToU� �� #NGZCPFTC� 2C�NCEG���$CTMKPI�2CTM���$CVVGTUGC�2CTM� �� $NCEMJGCVJ� �� %NCRJCO�%QOOQP�� %T[UVCN� 2CNCEG� 2CTM��� (WNJCO� �� *COOGTUOKVJ� ��-KPIUVQP� �� .GIQNCPF� 9KPFUQT��� /QTFGP� 2CTM� �� 4QWPFYQQF�2CTM� �� 6QVVGTKFIG� �� 5VTGCVJCO�%QOOQP� �� 8KEVQTKC� 2CTM�� +N� [�CWTC� OqOG� WP� RGVKV� TCD� FK�OCPEJG� �� PQXGODTG� i� 9CN�VJCOUVQY�� 9CPUVGCF� �� 9GU�VYC[�GV�9KODNGFQP�2CTM�

New Kids on the style

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LONDRES, LES SOLDES À LA SAUCE CHUTNEY

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LONDONNEWPOUR CEUX QUI CROIENT CONNAÎTRE LONDRES MAIS EN FAIT, NON.

Hiver 2012 - Gratuit

10 | NL14

Gare du Nord 7h43- St Pancras international 9h00. X (Une heure de gagnée : magie du jetlag.) Comme vous

aurez acheté à bord de l'Eurostar votre Oyster Card, laissez royalement derrière vous la queue des si-j'avais-su-j'l'aurais-acheté-avant : direction Canonbury Station pour commencer la journée avec un East Breakfast de bienvenue. (1)

9h30 * P'tit dej sur le pouce. x Bon café, BD et romans graphiques à feuilleter partout au Eggs, Milk, Butter : « aussi étonnant que ça ait l'air, c'est une excellente idée », et ça met tous les sens en appétit. On lorgne d'un œil les brownies, de l'autre la BD où le Joker de Batman vous montre du doigt (vous, ou le brownie, on sait pas trop). Bref : petit déjeuner atypique, bon comme on aime.192 Southgate Road, N1. (2)

Dalston Junction.eggsmilkbutter.com

10h00 * Respirez l'art pur de London au Space Studios. �Cette galerie regroupe le plus piquant de la scène arty de Londres : « des pièces à la fois esthétiques et chargées de sens », selon Morgan. Avant, faites un saut à la librairie second hand Pages of Hackney : « J'y ai même rencontré China Miéville, célèbre auteur de science-fiction. » 129 Mare Street, E8. (3)

London Fields. spacestudios.org.uk70 Lower Clapton Road, E5. (4)

Hackney Central.http://pagesofhackney.co.uk

11h45 * 2e bouffee : au IMT Gallery. �Niche

innovante et surtout très bien vu e : « Ils mettent souvent en scène de façon intéressante de nouveaux médias et des installations sonores ». Validé par Morgan : « Ça vaut le détour».210 Cambridge Heath Road, E2. (5)

Cambridge Heath.imagemusictext.com

ondres c’est grand et une journée, c’est court. Pour vous faire gagner du temps, du hype et de la fashion à chaque coin de rue, nous avons demandé à Morgan Quaintance, guitariste hors pair

du groupe Plugs, de vous concocter un itinéraire home made. Ses tips sont comme lui : un brin arty et pas toujours dandys, nourris au pub bien tanqué, aux galeries d’art avant-gardistes et aux temples de la fripe underground mais over the top. Itinéraire plus que conseillé.

PAR DAVID GARCIA

Morgan du groupe Plugs (eurostar records)

Space Studios

IMT.

Eggs,Milk,

Butter.

St PancrasInternational.

PLUGS EN PLEIN TRIP

Tower Hill

HOXTON HALL

ST. PAULCATHEDRAL

BRITISH MUSEUM

UNIVERSITY OF LONDON

ROYAL COURTS

TOWER BRIDGE

SWISS REBUILDING

TATE MODERN

ST. PANCRAS

Holborn

ChanceryLane

St. Paul's

MansionHouse

Aldgate

Shadwell

Whitechapel

Old Street

Barbican

Farringdon

Angel

Moorgate

Bank

LiverpoolStreet

Bethnal Green

Wapping

AldgateEast

CannonStreet

Monument

King's Cross

TempleBlackfriars

St. Pancras

Russell Square

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Shoreditch High Street

Hoxton

NL14 | 11

15h00 * break. 1 Calm down le marathon et flânez donc dans les rues parmi les plus créatives en street art (Blek le Rat ou Space Invader y ont investi les murs), et osez le petit tour dans Spitalfields Market (où certains auraient bu leur dernier verre avant de croiser Jack L'Éventreur). (9)

Liverpool Street.

12h45 * On a faim : 2 options.Æ Prospect of Whitby: l'un des

plus anciens (et typiques) pubs de Londres. « Cet endroit n'a rien d'extraordinaire, mais les bières sont parfaites, et Bram

Stoker en parle dans son Dracula : ça suffit pour en faire un lieu magique. » 57 Wapping Wall, E1W. (6)

Wapping. Æ Tayyabs: l'un des meilleurs indiens

(rien que ça) de Londres. « Notre manager Paul nous y a emmenés :

je rêve encore de leurs côtelettes d'agneau. » Tout est dit. Ah non : faut aussi dire qu'il est conseillé de réserver. 83/89 Fieldgate Street, E1. (7)

Whitechapel.tayyabs.co.uk

19h01 St Pancras international - 22h17 Gare du NordX (On perd une heure, mais on a gagné une bonne journée).

14h00 * Iniva : tour du monde arty en 80 minutes. � « Certaines galeries se vantent d'avoir une approche worldwide : Inivia, elle, l'a vraiment. » On y découvre l'avant-garde dénichée en Asie, au Moyen-Orient, en Europe… De partout, mais ici.1 Rivington Place, EC2A. (8)

Shoreditch High Street. iniva.org

17h00 * Petite page de Pub. ÇOn ne repart pas sans une session Pub : parmi les préférés de Morgan, le Shacklewell Arms. « Les serveurs sont barrés, c'est souvent blindé, mais ils ont le nez pour trouver les groupes qui vont exploser. Thom Yorke y a joué. » Sinon, sa grande sœur en alternative : « Le MacBeth. Lancé il y a dix ans, ils continuent à y programmer de bons petits groupes et de belles nuits agitées. » Comprendre : ceux qui ne sont pas en Daytrip, peuvent penser passer une excellente soirée…71 Shacklewell Lane, E8. (10)

Dalston Kingsland. shacklewellarms.com70 Hoxton Street, N1. (11)

Hoxton. themacbeth.co.uk

2Petite pépite débridée dénichée par Eurostar

Records, les Plugs n’ont ni froid aux yeux, ni le

rock frileux. Ils marient, avec une sensualité d’un

nouveau genre, hip hop, punk, pop rock et électro,

et hissent le tout au top of the hip du krautrock.

Après avoir repéré Justice, Lily Allen, the Kills

ou Gonzales, pas étonnant qu’Eurostar ait embarqué ces savants fous

de bon son dans son label Eurostar Records. Retrouvez-les à Paris le

14 décembre à la Gaîté Lyrique pour fêter la sortie de leur dernier

album éponyme. À écouter d’urgence. Sortie album : septembre 2012.

eurostarrecords.com

facebook.com/EurostarFR

Shacklewell Arms.

BrickLane.

Iniva.

Tayyabs.

Prospectof Whitby.

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HORS-SÉRIE

6 | NL14

FAITESVOS

JEUX

En bon coach, « New London » vous a concocté 17 jours d’entraînement intensif. Epreuves phares, mais aussi « the places branchées » et spectacles à ne pas ra-ter ! Planning à suivre pas à pas… ou pas.

Dossier réalisé par Pascal Bories, David Garcia, Laurence Rémila, Camille Tenneson. @

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FAITESVOS

JEUX

Martin Creed – All the Bells Work No.1197 / Le matin du 27 juillet s’éveillera en fanfare avec la performance collective imaginée par Martin Creed, musicien, artiste et lauréat du Prix Turner. Insolite, cette nouvelle création invite chacun à faire résonner toutes les cloches et sonnettes du Royaume-Uni, depuis les églises jusqu’aux grelots de bicyclettes, à 8 h, pendant trois minutes. Be there with bells on ! C. T.27 juillet, 8 h. Entrée gratuite.www.festival.london2012.com/events/9000961496

Le Gros Ben n’aura qu’à aller se rhabiller : so Shakespeare, une cloche (la plus grosse d’Europe : 27 tonnes contre 13,5 pour Big Ben) ponctuera les moments forts de ces JO 2012. Puis Let the music play, avec le groupe Underworld. Acolytes de Boyle, auteur du cultissime Born Slippy, de Trainspotting, le duo électro déjanté concoctera la bande-son. Ils ont suggéré de monter le rythme à 120 bpm, histoire de doper la parade des athlètes et de finir à l’heure... À leurs côtés, plus de soixante musiciens et un orchestre symphonique de cuivres et de cordes.

Boules, BMX et bambins brillantsImagine all the pupils : côté spectacle, outre les danses,

les zorbing balls (boules géantes transparentes) roulant dans la foule, une bataille de BMX, un incroyable show d’enfants sélectionnés parmi les écoles londoniennes célèbrera les générations futures et l’avenir du sport. Ah oui : les Red Arrows (Royal Air Force Aerobatic Team) seraient aussi de la party pour un show aussi aérien qu’unique.

Boyle tient à garder le secret sur le contenu de cette cérémonie : elle en aura donc encore sous la semelle pour nous étonner le D Day avec les plus belles surprises, qui sont toujours les meilleures. On parle d’adrénaline du sport ? Hé bien London 2012 est décidé à nous filer notre dose dès l’ouverture de ces JO 2012. Rendez-vous au Stade Olympique pour vivre ce qui sera un des plus grands moments de l’histoire de Londres. Pour ceux qui n'ont pas de billet, deux très bons spots pour suivre la cérémonie d'ouverture : le Club France et la Belgium House.

D. G.

Dans toute course, le départ se doit d’être explosif. Les Jeux Olympiques de Londres

2012 en seront la preuve : la cérémo-nie d’ouverture est par tradition un

pur moment d’anthologie. Après Sydney, Athènes et Pékin, Londres a mis la barre très haut et vous reçoit en grande forme olympique de l'autre côté de la Manche : humour british, flamboyance shakespea-rienne et guests stars vous attendent à The Opening Ceremony made by & in London 2012, le 27 juillet à 21 h.

Imaginez : des centaines de milliers de spectateurs réunis dans un stade survolté, la plus belle vitrine du génie créatif britannique pour honorer les 30e Jeux Olympiques de l’histoire, un budget de 27 millions de £ dédié à ce que Londres considère comme ce qui n’arrive que « once in a lifetime » : Londres a bien décidé de nous en mettre plein les yeux et les oreilles pour cette cérémonie d’ouverture. C’est Danny Boyle, réalisateur de Trainspotting et de Slumdog Millionnaire, qui en prendra les commandes. Le prodige anglais a appelé à la rescousse un autre grand génie britannique : Shakespeare. La cérémonie, intitulée « Isles of Wonders » (îles aux merveilles), s’inspire de la pièce La Tempête. Elle retracera l’histoire d’une terre empoisonnée par l’héritage industriel et sa renaissance... Ça, c’est pour le mythe. Mais concrètement : qui seront les stars, à quoi ressembleront les shows ? Boyle confie que les « îles aux merveilles honorent et célèbrent la créativité exubérante du génie britannique au cours d’une cérémonie d’ouverture qui, nous l’espérons, sera aussi inattendue et inventive que le peuple britannique l’est. » Vous aurez été prévenus.

L’effet (James) BondL’ouverture sortira (de ses) Bond, avec Daniel Craig.

Smoking ou maillot de bain, le scénario ne le dit pas. Mais un film (The Arrival) tourné par Boyle, verra James Bond accepter la mission d’inaugurer les JO 2012. Et comme les JO 2012, c’est pas un film, James serait parachuté en direct depuis un hélicoptère pour atterrir dans le stade (peut-être à côté de vous si le vent tourne en votre faveur). Bien sûr, la Reine sera présente. La flamme olympique, quant à elle, après son départ de Grèce et un périple de 70 jours, arrivera pimpante sur l’eau pour enflammer le stade, mais pas le drapeau olympique qui sera hissé pour ouvrir les JO 2012...

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ONCE UPON A (BIG) TIME

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POUR CEUX QUI CROIENT CONNAÎTRE LONDRES MAIS EN FAIT, NON.

SPÉCIAL MUSÉESÀ LONDRESBOWIE FAIT SON SHOW

Textes : Valeria Costa-Kostritsky et David Garcia. Photos (portraits) : Grégoire Bernardi.

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Visiter la Tate Britain, c’est prendre une grande bouffée d’art britannique classique. Cette immense bâtisse (classique aussi : on va au bout du genre) abrite l’une des plus grandes collections européennes, des Tudor à nos

jours. Elle est née en 1897, sur l’idée de sir Henri Tate, qui souhaitait représenter les œuvres d’artistes britanniques (nés ou vivant en Angleterre) non retenues par la National Gallery. Belle invitation pour elles, qui vont trouver refuge dans ce musée, construit sur une ancienne prison, à Millbank.

From Tate to TateLa dame centenaire « zyeute » de l’autre côté de la Tamise sa

petite Modern sœur, habillée en 2000 par Herzog & de Meuron, et reliée par la navette fluviale « Tate to Tate ». Chaque premier vendredi du mois, elle troque sa verveine contre un bon cocktail lors des « Late at Tate » : une ouverture tardive et moins encombrée (dernière entrée à 21 h), des rencontres thématiques et des événements à moitié prix. Et pour ceux qui veulent (re)voir ou (re)vivre leurs émotions, elle partage ses « Tateshots » : des compilations arty postées sur sa chaîne YouTube (www.youtube.com/user/tate).

Turner for ever Turner, l’impressionniste de génie, a élu domicile là-bas.

La Clore Gallery qui lui est consacrée rassemble ses plus illustres toiles... Un Turner disparu, et un autre bien vivant : voici le Turner Prize. Chaque année, ce prix récompense les artistes anglais de demain. Parfois décrié pour ses choix tranchés, ce prix a pourtant du flair : Jeremy Deller, Gillian Wearing et Damien Hirst, entre autres, en ont été lauréats. Souhaitons le même succès à la gagnante 2012 : la vidéaste Elizabeth Price. La shorlist se retrouve dès mai, sur le site.Tate Britain : Millbank, Westminster, SW1. Pimlico. ✖ www.tate.org.uk

À DADA SUR MON SCHWITTERS JUSQU’AU 12 MAI 2013

Bienvenue à l’expo phare « Schwitters in Bri-tain ». Artiste excentrique, Kurt Schwitters a été refusé par le Club Dada berlinois dans les années 20. Il crée alors son propre mouvement, le Merz, qui raconte la société à travers des collages ou

des structures à base de déchets. Il fuit l’Allemagne nazie et termine sa course folle et arty à Londres, où son legs inspire encore les plus grands… Offre Eurostar Plus soumise à conditions et valable 5 jours à compter de la date indiquée sur votre billet. Plus d'infos sur eurostar.com.

Anthony Faroux a vibré pour les toiles de Joseph Turner

« Dans la galerie “Turner”, une de ses peintures inachevées est exposée non encadrée. Le tableau, une femme nue, est entouré de paysages finis et encadrés. C’est étrange comme dispositif; la peinture est accrochée comme dévêtue et sa fragilité semble être mise à l’épreuve. C’est un Nu à poil ! Un parti pris pour montrer comment Turner aurait pu être “cool” s’il était vivant aujourd’hui en faisant des toiles sciemment inachevées ? Une envie de créer un lien avec les œuvres exposées dans le Turner Prize ou encore un besoin de rappeler que Turner lui-même était précurseur d’une modernité ? »

Anthony Faroux est un peintre qui agrémente parfois sa peinture d’interventions en trois dimensions et de vidéos. Il est le gagnant du prestigieux Jerwood Prize 2013 dont l’expo a lieu du 13 mars au 21 avril 2013 au Jerwood Space. 171 Union Street, SE1. www.43inverness-street.com/exhibitions/anthony-faroux

Ses endroits préférés : Italia Uno, « pour ses paninis, ses tout petits cafés et son installation d’écrans » (91 Charlotte St, Marylebone). « Le vieux luxe du Cinéma Curzon Chelsea » (206 King's Road, Chelsea).

C'EST LA TATE ! TATE BRITAIN

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Du haut de ses 30 ans et de ses 150 millions d'artefacts, la British Library domine l'histoire avec l'une des plus imposantes collections d'Europe. Partitions de Beethoven, manuscrits de Leonard de Vinci... plus de 3 millions de nouvelles pièces

viennent enrichir ses rayons chaque année. Estampillée « explorez le savoir du monde », elle tient en effet ses promesses, en les accompagnant d'expo temporaires très bien documentées... Parce que ça, elle sait très bien faire.

De Keynes à Virginia WoolfLe quartier Bloomsbury est connu pour son aura

littéraire et érudite. Pittoresque à souhait avec ses petites rues et ses anciennes échoppes, il a abrité notamment

le Bloomsbury Group, groupe d'intellectuels composés entre autres de Virginia Woolf, Robert Fry ou Keynes. On peut également y voir l'une des maisons de Charles Dickens, au 14 Great Russell Street.The British Library : 96 Euston Road, NW1.

King's Cross St Pancras / Euston✖ www.bl.uk

Kathryn Ferguson a réussi sa thèse grâce à la British Library

« Par une journée d’été je m’efforçai d’écrire ma thèse en espérant que le silence imposé et le zèle des autres à la British

Library m’encourageraient, quand, tout à coup, j’eus la certitude que je me débattais avec le mauvais sujet. Je me levai aussitôt, jetai

dans une poubelle ce que j’avais commencé et je recommençai. Quand je regarde en arrière, ce moment à la British Library

me paraît très précieux, car il m’a permis de réussir ma thèse dont le sujet – les vêtements et l'identité à travers le cinéma

– demeure une de mes sources principales d’inspiration. »

Kathryn Ferguson est une réalisatrice et curatrice écossaise qui vit à Londres. Ses films sont à la fois expérimentaux et pop. Son parcours

inclut des clips de Lady Gaga et de Sinead O’Connor et des films de mode pour Richard Nicholls et Charlie Le Mindu. Elle travaille en ce moment

avec le British Council sur une exposition sur le cinéma et la mode. www.blinkart.co.uk/#artist_kathrynferguson

Ses endroits préférés : Victoria Park, « ce parc géant, pour se retrouver », et le National Film Theatre (BFI

Southbank, Belvedere Road, SE1), « pour s’oublier ».

MUGHAL INDIA :ART, CULTURE

AND EMPIRE JUSQU’AU 2 AVRIL 2013

Cette expo retrace près de quatre siècles de production artistique de la dynastie Mu-ghal. Ses deux premiers siècles ont été d’une richesse incom-parable, regorgeant de talents

pour sculpter les plus nobles matières. Plus de 200 objets ont été réunis, révélant l’incroyable génie de ce peuple du Sud asiatique (Mongolie, Turquie et Inde). ✖ Plus d’infos sur www.bl.ukOffre Eurostar Plus est soumise à conditions et valable 5 jours à compter de la date indiquée sur votre billet. Plus d'infos sur eurostar.com.

LA LIBRARY, C'EST BRITISH THE BRITISH LIBRARY

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La National Portrait Gallery est née en 1856 et verse uniquement dans le portrait. Des Tudors aux stars de foot, de la peinture officielle à la caricature, les anglais raffolent tout simplement de ces biographies picturales. C’est l’un des quatre musées qui attirent le plus de monde à Londres. Aux côtés de la collection permanente, des tempo- raires toujours bien senties et dans l’air du temps.

Vue époustouflante

Direction le roof top pour un café, déjeuner, verre ou dîner (comme vous voulez) mais d’ici, on profite d’une vue époustouflante sur les monuments alentour : la colonne Nelson de Trafalgar Square, les lumières du soir de Picadilly Circus, et la place Leicester Square où l’on achète des places de théâtre ou de « musicals » à prix canon.

Bons plans Idéalement situé au cœur de Londres,

on peut facilement profiter du meilleur de la ville, à pied. Aux alentours ? Chinatown et Soho vous ouvrent leurs spécialités, bars ou restos. On vous conseille un verre à l’Experimental Cocktail Club caché dans Chinatown (13A Gerrard Street) ou le Coach & Horses dans Soho (pub genre mauvais garçons littéraires, écrivains ou cinéastes, au 29 Greek Street). Puis dîner au Spice Market @ W Hôtel pour des saveurs d’Asie chic. Ou plongez-vous dans les bons plans tout neufs dénichés dans nos pages et dans les parages.NPG : 2 Saint Martin's Place, WC2.

Charing Cross. ✖ www.npg.org.uk

MAN RAY PORTRAITSJUSQU’AU 27 MAI 2013

Repartez sur les traces de ce génie, peintre, photographe, dessinateur... Dadaïste new-yorkais de la première heure, ami de Duchamp et de toute la bande surréaliste (Aragon, Breton, Éluard...), « l’homme à la tête de lan-terne » touche à tout pour révolutionner l'art : Vanity Fair dès 1922, collage photo-graphique et exercices de solarisation, photographe de mode pour Paul Poiret... Les plus petites choses et les plus grandes personnalités sont tombées sous son œil, de Kiki de Montparnasse à Lee Miller, de Deneuve à Picasso... Plus de 150 de ses clichés vous attendent à la NPG !Offre Eurostar Plus soumise à conditions et valable 5 jours à compter de la date indiquée sur votre billet. Plus d'infos sur eurostar.com.

PORTRAITS OF THE NATION NATIONAL PORTRAIT GALLERY

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Marie Valognes photographie la vie en peintures à la National Gallery

« Je vais à la National Gallery armée de ma “point and shoot” (un petit appareil photo argentique) au cas où j’arriverais, ni vue ni connue, à capturer un portrait devant un portrait. Mais quand j’arrive, je découvre que ma pellicule est finie. De toute façon à part un gardien endormi sur sa chaise et un homme chauve fondu devant une fresque de la vierge, comme son bébé immaculé, l’expo me captive et assoupit mon ardeur de “happy shooter”. »

Marie Valognes est une photographe et vidéaste française « enracinée » à Londres. Elle capture la magie de moments à l’apparence banale et la beauté de choses que la plupart des gens passent sans voir. www.yyeeeeess.com

Ses endroits préférés: Shepherds Bush Market, « On y trouve des trucs en plastique, des sous-vêtements, des figurines religieuses, du reggae et des falafels. Mais c’est surtout riche de personnes intemporelles, d’ethnies multiples, et d’étudiants en mode qui y achètent du tissu à bas prix. » « Viet Grill, l’un des plus populaires restos vietnamiens sur Kingsland Road » (58 Kingsland Road, Shoreditch).

BAROCCI, UN GENIUS À L'ITALIENNE

Jusqu’au 19 mai, Barocci, peintre italien du XVIe, met à nu, et au mur, son génie avec l’exposition « Barocci: Brilliance and Grace ». Maniériste, précurseur du baroque, mandaté par le pape Pie IV, rescapé d’un empoison-nement fomenté par des peintres jaloux, cet obsessionnel de la perfection voit ses tableaux religieux et portraits (art dans lequel il excelle) réunis pour la première fois hors d’Italie. Et c’est à Londres : www.nationalgallery.org.uk.

Offre Eurostar Plus soumise à conditions et valable 5 jours à compter de la date indiquée sur votre billet. Plus d'infos sur eurostar.com.

No photo, que du pinceau. Ce musée présente une imposante collection européenne de peintures (2 300 environ, du Moyen Âge au XIXe), avec un bel accent impressionniste. Aux côtés des Monet, Manet et Van Gogh, d’autres incontournables se taillent la part belle : Botticelli avec Vénus et Mars, Vinci et sa Vierge aux rochers, Rubens avec Samson et Dalila, Rembrandt et Le Festin de Balthazar, ou encore Vénus à son miroir, de Velázquez... Pas d’excuses pour faire l’impasse, d’autant qu’il est en plein

centre-ville : après une baked potatoe à Covent Garden, place à la culture.

Les jaunes de Gauguin L’impressionniste est bien installé ici, avec ses tournesols.

Peints initialement par Van Gogh pour Gauguin, ces tournesols (série de sept tableaux) sont aujourd’hui en train de faner... enfin plus exactement leur jaune. Des experts scientifiques ont trouvé la cause (phénomène chimique dû au soufre et au baryum), mais pas la solution. Une excellente excuse pour aller les voir dare dare avant qu’ils ne soient bien sombres…

Un Van Gogh, et l’additionAprès une bonne dose d’impressionnisme, retrouvez-vous au National

Café : une adresse sûre, aux saveurs bien vues. Histoire de vivifier la créativité, chaque vendredi soir passe aux mains (et aux spatules) d’un chef différent. Emma Reynolds et ses fumets japonais, l’Irlandais Robin Gill et ses vins biodynamiques, ou encore un dîner Tout Crabe, inspiré du tableau impressionniste de... Van Gogh, encore lui. £25, réservation conseillée.National Gallery : Trafalgar Square, WC2.

Leicester Square / Charing Cross✖ www.nationalgallery.org.uk

LE BIG SHOW DES PEINTURES THE NATIONAL GALLERY

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GARE DU NORD 7H43 > ST PANCRAS INTERNATIONAL 9H

X En voyage pour vous réveiller en douceur, avec un p’tit déj à bord et le nouvel album de Bowie dans les oreilles (« Where Are We Now »). Immersion garantie pour se mettre dans la peau

du génie. Ah oui : profitez de la voiture bar pour prendre votre OYSTER CARD. Cela vous épargnera de précieuses minutes de queue à l’arrivée à St Pancras International (en Day Trip, on optimise !). A peine descendu du train : on file direct au Victoria and Albert Museum près de la station South Kensington.

10H > 12H30 NEVER LET HIM DOWN �Retrouvez toute la majesté, la sulfureuse et l’incroyable créativité du grand Bowie au cours de cette expo unique (et p. 5 de votre « New London »). Et pour les mordus : rendez-vous au Bowie Weekender, du 26 au 29 avril (films, workshops, conf ’ et activités pour un Bowie sous toutes les coutures).

South Kensington.

13H LET’S DANCE AT THE GIACONDA Æ On se rend dans l’antre des musicos de l’époque : Denmark Street. Taux

d’authenticité rock’n’pop maximal. Les Rolling Stones y ont enregistré leur premier album dans les 60's, Elton John y a écrit Your Song et les Kinks lui ont dédié une de leurs chansons… Bowie, lui, y a trouvé ses musiciens, au Giaconda Café plus précisément. C’est aujourd’hui un restaurant qui a gardé son âme pour un lunch bien inspiré. ✖ Giaconda Dining Room, 9 Denmark Street.

Tottenham Court Road.

14H15 HENDRIX PLAYED GUITAR �Direction Covent Garden : entre spectacles de rues, boutiques typiquement anglaises et petits cafés à l’âme londonienne, recueillez-vous devant l’ancien Saville Theater. Cette salle de concert mythique appartenait aux Beatles et produisait les plus grandes sommités : Bowie y a vu notamment Hendrix gratter de la guitare électrique... Aujourd’hui, c’est un cinéma. ✖ Odeon Covent Garden, 135 Shaftesbury Avenue.

Tottenham Court Road / Leicester Square.

St PancrasInternational.

David Bowie is (V&A museum).© Duffy Archive.

Giaconda Café.

Saville Theater.

FROM ZIGGY TO BOWIE

Day trip

Début 70's : Londres rencontre Bowie. Et rapidement, tout s’enflamme : les foules, les stages et les backstages, les vinyles avec les premiers succès de « Space Oddity »

(1969) puis les frasques et les mélodies hallucinantes de « Ziggy Stardust » (1972). L’expo au V&A vous dit tout sur le bonhomme. Notre Day Trip aussi cosmique que Ziggy, lui, vous le fait vivre : cela se passe au cœur du West End, de Covent Garden et de Soho, où l’icône aimait traîner. PAR DAVID GARCIA

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15H SCARY MONSTERS AND SUPER BOUQUINS /Jeune, quand il habitait encore chez ses parents (banlieue de Sundridge Park), Bowie arrivait à Londres à Charing Cross Station et remontait la rue du même nom. Il flânait parmi les bouquinistes qui jalonnent encore aujourd’hui la rue et s’arrêtait au Dobell’s Record Shop, disparu. Dans les pas du grand roux, faites une escale à librairie Foyle’s, déjà présente à l’époque, où vous pourrez trouver le magnifique catalogue de son expo au V&A. ✖ 113 Charing Cross Road. Tottenham Court Road.

15H45 BIG ZIGGY, GREAT STARDUST b Retour dans Soho, direction un ovni de la sape : Kokon To Zai. Ici, la fringue est avant-gardiste ou rétro, on ne sait plus trop. Ce qui est sûr, c’est que c’est aussi déjanté que ce que Ziggy Stardust, venu d’une autre planète, aimait porter. A vous de trouver l’inspiration créative. ✖ Kokon To Zai, 57 Greek Street.

Tottenham Court Road.

16H15 THE BUDDHA OF SUBURBIA �Faites un crochet par le Trident Studios où Bowie a enregistré son légendaire « The Rise and Fall of Ziggy Stardust ». Puis renouez avec le passé musicos du quartier avec ces deux spots de disquaires de référence. Classique rock de Bowie ou consors chez Sister Ray, ou connexion

plus hype et électro chez Phonica Records.✖ Trident Studios, 17 St Anne's Court. Tottenham Court Road. ✖ Sister Ray, 34 Berwick Street. Oxford Circus ✖ Phonica, 51 Poland Street. Oxford Circus.

16H45 CH-CH-CH-CH-CHANGES 1 Soho était le quartier de prédilection des plus inventifs créateurs de mode. Les 60's y ont vu naître les mouvements mods et hippies, la minijupe y a été inventée par Mary Quant sur Carnaby Street. Cette rue est encore une artère modeuse de référence (Ben Sherman, Dr. Martens, Cheap Monday...) Flânez-y sans complexes ! Oxford Circus.

17H30 FROM HAMMERSMITH TO ASHES 1 Impensable de vous faire rater le fameux 23 Heddon Street : c’est LA couverture de l’album Ziggy Stardust. Une plaque commémorative y a été installée pour les 40 ans de l’album. Allez vers le nord, et vous trouverez la fameuse cabine téléphonique où Bowie a été photographié : prenez la pose… puis faites une pause au Café Royal. Ce nouvel hôtel de luxe était autrefois un restaurant légendaire du West End où Bowie a célébré la « mort » de Ziggy Stardust, après un concert au Hammersmith Apollo (toujours une salle de spectacle), en 73. ✖ www.hammersmithapollo.com Piccadilly Circus.

19H01 ST PANCRAS INTERNATIONAL > 22H17 GARE DU NORD X Un Day Trip mené de main de maître, une arrivée en douceur à Gare du Nord, 22h17. C’était beau : oui, comme Bowie.

Librairie Foyles.

PhonicaRecords.

Soho.