20 oct 2011

16
«Toupet» crêpé, cheveux gaufrés, rouge à lèvres et veste en cuir étaient au rendez vous mercredi soir dernier pour une soirée de bowling style rétro. BOWLING RÉTRO POLITIQUE ÉTRANGÈRE DU BRÉSIL Compterendu de la conférence présentée par l’ambassadeur du Brésil au Canada, Piragibe dos Santos Tarragô. Page 9 20 octobre 2011 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes BUTINEUR Volume 1, numéro 5 suite en page 2 PORTRAIT D’UNE FINISSANTE Entrevue avec l’exprésidente du bac, Bianca Sirois qui travaille maintenant pour le Gouvernement du Québec. Page 4 UNE SESSION EN ESPAGNE Témoignage de Amélie Gourde suite à son expérience Page 12

Upload: abeill

Post on 06-Mar-2016

221 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Journal Butineur du 20 octobre 2011

TRANSCRIPT

Page 1: 20 oct 2011

1

«Toupet»   crêpé,   cheveux   gaufrés,   rouge   à  lèvres  et   veste   en   cuir   étaient   au   rendez-­‐vous  mercredi  soir  dernier  pour  une  soirée  de  bowling  style  rétro.

BOWLING RÉTRO

POLITIQUE ÉTRANGÈRE DU

BRÉSIL

Compte-­‐rendu  de  la  conférence  présentée  par  l’ambassadeur  du  Brésil  au  Canada,  Piragibe  dos  Santos  Tarragô.

Page  9

20 octobre 2011

Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes

BUTINEURVolume 1, numéro 5

suite  en  page  2

PORTRAIT D’UNE FINISSANTE

Entrevue  avec  l’ex-­‐présidente  du  bac,  Bianca  Sirois  qui  travaille  maintenant  pour  le  Gouvernement  du  Québec.

Page  4

UNE SESSION EN ESPAGNE

Témoignage  de  Amélie  Gourde  suite  à  son  expérience

Page  12

Page 2: 20 oct 2011

2

Bowling rétroSORTEZ   VOS   SUITS   ET   VOS   ROBES  C’EST  WEDNESDAY  NIGHT  FEVER.  

par Valérie Paquette• • •

Tous  et   chacun   ont   pu   démontrer  leur  talent  de   joueur  de  quilles  en  effectuant   plusieurs   abats   ainsi  que  quelques  dalots  tout  en  faisant  

quelques  pas  de  danse  sur  des  airs  de   Grease.   Une   fois   la   partie  terminée,  nous  nous  sommes   tous  et   toutes   retrouvés   autour   d’une  bière   au   Cactus,   où   nous   avons  enQlammé   la   piste   de   danse  improvisée   avec   notre   musique  

des   années   70.   Encore   une   fois,  tous   les   étudiants   étaient   bien  contents   d ’avoir   une   autre  occasion  de  s’amuser  comme  nous  savons   si   bien   le   faire.   Les   partys  du  BEILM  sont  déQinitivement  à  ne  pas  manquer.  

Page 3: 20 oct 2011

3

Page 4: 20 oct 2011

4

Portrait d’une finissante : Bianca Sirois

Nom : Bianca Sirois

Âge: 24 ans

Graduation : Juin 2011

Emploi actuel : Conseillère en communication/chargée de projet pour le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs

Citation préférée : «Une mer calme ne forme pas un marin d’expérience.»

Voyage marquant : Un voyage d’enfance en Iran. Ce voyage a contribué à une prise de conscience concernant la condition des femmes, la démocratie et la liberté d’expression.

LE   SUCCÈS   RÉSIDE   DANS   LE   COURAGE,  LA   DÉTERMINATION   ET   LA   VOLONTÉ  D’ATTEINDRE  NOS  BUTS.  IL  NE  FAUT  PAS  SEULEMENT   SAIS IR   TOUTES   LES  OPPORTUNITÉS  QUI  S’OFFRENT  À  NOUS,  IL  FAUT  LES  CRÉER.  LE   BUTINEUR  VOUS  PROPOSE  UNE   ENTREVUE   AVEC  BIANCA  SIROIS,   UNE   ANCIENNE   ÉTUDIANTE   DU  BEILM,  QUI  GRÂCE  À  SON  AMBITION  ET    SA   DÉTERMINATION,   A   DÉCROCHÉ   UN  EMPLOI   EN   COMMUNICATION   DÈS  L’OBTENTION   DE   SON   DIPLÔME  UNIVERSITAIRE.

par Julie Paillé• • •

Bianca,   tu   as   terminé   le   bac   en   juin  

dernier   et   tu  es   maintenant   conseillère  

en   communicaRon/   chargée   de   projet.  Primo,     félicitaRons   et   secundo,  

comment  as-­‐tu  obtenu  le  poste?

En fait, j’ai obtenu ce poste, car j’ai passé le concours du Gouvernement du Québec pour les finissants universitaires et parce que j’avais déjà acquis de l’expérience en occupant un poste d’étudiant au sein du gouvernement provincial.

Qu’est-­‐ce  qui   te  passionne  le  plus   dans  ton  travail?

Ce que je préfère dans mon travail s’explique en deux points :

1. L’apprentissage! J’apprends comment monter un projet de A et Z. C’est complexe, pas toujours facile et c’est un

processus assez long. Mais j’ai de belles responsabilités et c’est motivant.

2. La mission! Croyez-le ou non, le MDDEP a changé ma vie. Comme l’environnement es t notre cause principale, on est souvent appelé à poser des gestes pour réduire notre empreinte écologique. Aujourd’hui, mes moyens de transport principaux sont la marche et l’autobus. Je fais du compostage au boulot et je participe à un jardin communautaire. Je sais que chaque geste compte pour un environnement plus sain

Lors  de  tes  études,  pourquoi  as-­‐tu  choisi  

le  profil  communicaRon,   volet   relaRons  publiques?

Je visais une formation axée sur la structure des entreprises et plus précisément sur la communication organisationnelle. Je voulais en apprendre davantage sur les techniques de communication et de réseautage ainsi que sur l’organisation d’événement.

Quels   sont   les   cours   que  tu  as   préférés  lors  de  ta  formaRon  en  communicaRon?

J’ai beaucoup apprécié le cours C o m m u n i c a t i o n i n t e rc u l t u re l l e internationale, car j’ai appris que la bonne communication est une technique difficile à maîtriser. Elle en est même un art! L’autre cours que j’ai préféré est Démarche et moyens de relations publiques, car il offre plusieurs ateliers permettant de simuler le travail de relationniste. On évalue des dépliants, on

Les   opportunités   sont   nombreuses  suite   à   l'obtention   de   son   diplôme.   Il   sufQit   seulement  de   savoir  où   l’on  souhaite   se   diriger.   Remplis   d'ambition,   plusieurs   Qinissants   se   démarquent   et   décrochent   des   emplois  passionnants  dès  l'obtention  de  leur  diplôme.  Où  se  cachent-­‐ils?  Au  Qil  des  publications,  Le  Butineur  s'engage  à  les  rencontrer  pour  qu'ils  nous  partagent  leurs  expériences.              

Que sont-ils devenus ?

Page 5: 20 oct 2011

5

monte des plans de communication, on évalue le coût d’un stand, etc.

Selon  toi,  quel  est  l’apport  de  ce]e  concentraRon  pour  le  programme?

Le Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes est génial parce qu’on réussit à créer notre propre cheminement scolaire, selon nos compétences et nos intérêts. La concentration en communica t ions pe rme t aux étudiants de s’intégrer au monde des communications sans être étouffés par les cours obligatoires du baccalauréat en communication.

L’an   dernier,   lors   d’une   conférence  

pendant   laquelle   tu   présentais   la  

concentraRon   communicaRon,   tu  

as   menRonné   que   dans   la   vie,   il  

faut   savoir   faire   son   chemin,   saisir  toutes   les   opportuni tés ,   se  

démarquer   et   s’impliquer.   Peux-­‐tu  nous   parler   de   ton   implicaRon  

lorsque  tu  étais  étudiante?

Certainement. J’ai d’abord été Vice-présidente des finances pour l’ABEILL. Puis, en plus d’être bénévole pour différents événements universitaires, j’ai fait entendre ma voix lors de quelques manifestations étudiantes. J’ai également participé à la simulation des Nations Unies de Harvard deux années consécutives. Enfin, j’ai eu la chance d’être présidente du bac pendant une merveilleuse année. J’avais le goût

de m’impliquer et de changer le monde et c’est pourquoi j’ai commencé par mon environnement!

En   terminant,   quels   conseils  

donnerais-­‐tu   aux   étudiants   du  BEILM?  

Si vous voulez décrocher un boulot en sortant de l’université, il faut prendre votre carrière au sérieux dès le début de vos études. Je vous conseille fortement de dénicher un emploi ayant un lien à votre domaine d’étude, de trouver des stages et de vous impliquer dans des comités qui vous donneront l’opportunité de développer diverses aptitudes. Il y en a beaucoup à l’Université, alors n’hésitez pas à vous impliquer!

LE PÉROU

par Maude Gagnonet Valérie Paquette

• • •

Pour   certains,   plusieurs   mois   sont  nécessaires   pour   s’imprégner   de   la  culture  d’un  pays,  mais  pour  nous  il  n’a  fallu  que  dix   jours  pour  succomber  au  charme  du  Pérou…

Le  13  mai  2009,  fébriles  face  à  l’idée  de  notre   baptême   de   l’air   et   de   notre  «premier   vrai   voyage»,  nous   nous   envolions   vers  le   royaume   des   Incas.  Arrivées   sur   place,   un  c h o c   c u l t u r e l   n o u s  attendait.   À   peine   sorties  de   l’aéroport,   afQichant  notre  petite  peau  blanche  de   Nord-­‐Américaines,  nous   nous   sommes   fait  assaillir   de   fans.   Et   oui,  sortant   de   leur   autobus  

scolaire,   une   bande   d’enfants   en  uniforme  ont   couru  vers   nous  pour  nous   saluer   et   nous   offrir   des  

CARNET DE VOYAGEUne cuisse de cochon d’Inde pour dîner

Page 6: 20 oct 2011

6

présents.   Une   fois   remises   de   cette  aventure   nous   avons   dû   faire   14  heures   de   route   sur   un   chemin  sinueux  et   accidenté  pour  se  rendre  à  Arequipa,   où   nous   avons   visité   un  orphelinat.   Là-­‐bas,   les   enfants   nous  ont   appris  une  belle   leçon  d’humilité;  bien   qu’ils   aient   très   peu,   ils   savent  sourire   à   la   vie   et   apprécier   le  moment   présent,   c’est   d’ailleurs   une  pensée  que  tous  les   Péruviens  app l i quen t  d a n s   l e u r  q u o t i d i e n .  E n s u i t e ,  après  la  visite  du   cé lèbre  M a c h u  Picchu,   nous  nous   sommes  r e n d u e s   à  Puno,   pour  découvrir   le  fameux   Lac  T i t i caca   e t  s e s   î l e s  Q l o t t a n t e s ,  aussi   d i tes  Los  Uros.  Sur  

ces   îles,   nous   avons   pu  écouter   les   histoires  d’un    insulaire  et  revêtir  les   habits   traditionnels  péruviens.   Finalement,  pour   terminer   notre  voyage ,   nous   nous  sommes   dirigées   vers  Ollantaytambo,   une  v i l l e   m a g n i Q i q u e  

e n t o u r é e   d e  ruines   incas,   où  nous   avons   dû  r e s t e r   p l u s  longtemps   que  prévu   en   raison  d ’ u n e  manifestation   des  agriculteurs   de   la  r é g i o n .   P o u r  exprimer   leur  mécontentement,  ils   ont   bloqué   les   principales  routes   avec   d’immenses   roches  

qui   rendaient   les   déplacements   en  autobus  quasi  impossibles.  Une  fois  de  plus,   le   Pérou  nous   en   a   fait   voir   de  toutes  les  couleurs.  

Par  sa  culture,  sa  langue,  ses  paysages  e t   son   h is to i re ,   l e   Pérou   es t  assurément  un  pays  à  découvrir  où  de  multiples  aventures  vous  attendent…

Page 7: 20 oct 2011

7

Vox-popPour  moi,  l’ABEILL  c’est...

J CUne  bonne  place  pour  faire  son  social  avec  le  monde  du  bac  !

P-A G-M

Un   endroit   où   je   peux   rencontrer  des   nouvelles   personnes   et   des  nouvelles   idées   ainsi   que   pour  étudier  et  discuter  à  propos  du  bac;  c'est  l'occasion  d'avoir  un  sen=ment  d'appartenance.  Selon  des  rumeurs,  il   y   aurait   eu   des   choses   assez  inédites  et  crous=llantes  qui  se   sont  produites  dans  le  local.

C P TLa  procras=na=on  !

J B L'endroit  où  je  vais  faire  mon  p'=t  social  de  la  journée!

V PqUn   endroit   où   il   y   a  des   divans  TELLEMENT   confortables   et   où  on   peut   dormir   pendant   nos  pauses   du   cours   d'Histoire   du  XIXe   et   XXe   siècles   avec   le  fameux  Ronald!

V JUn  endroit  pour  socialiser,  jaser  avec  du  monde  et  s'amuser.

S GUn  insecte.

Le   local   de   l'Association   du   baccalauréat   intégré   en   Études  internationales   et   langues   modernes   se   situe   au   0207   du  pavillon  Charles-­‐De-­‐Koninck.   Si  vous  n'y  avez  pas  encore  mis  les   pieds,   il   s'agit  du   lieu   par  excellence   pour   échanger  avec  d'autres  étudiants  du  bac,  poser  des  questions,  rencontrer  des  gens   allumés,   et   surtout...   procrastiner!   En   primeur   :   café  équitable   à   50   sous  et   biscuits   aux   pépites  de   chocolat   à   un  dollar.  Bref,  venez-­‐nous  rendre  visite  !

Page 8: 20 oct 2011

8

Portrait inspirant : Roxane Légaré

Nom : Roxane Légaré

Âge : 23 ans

Année d’études : dernière année de maîtrise

Ville d’origine : Ste-Catherine de la Jacques-Cartier

Passe-temps : Escalade et randonnée

Emploi de rêve : Chez OXFAM Québec, en tant que coordinatrice de projet ou dans le domaine de la mobilisation jeunesse.

Voyage marquant : 1 mois à Berlin où elle a découvert la langue et la culture allemande

Citation préférée : «Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde.» -Ghandi

Personne qui l’inspire : Nelson Mandela

DANS   UN   BACCALAURÉAT   COMME   LE  

NÔTRE,   C’EST   L’IMPLICATION   QUI   FAIT  TOUTE   LA   D I F FÉRENCE .   A LORS  

LAISSONS-­‐NOUS   INSPIRER  PAR   ROXANE  LÉGARÉ,   UNE   DIPLÔMÉE   QUI   VIENT  

D’ENTAMER   SA   MAÎTRISE   EN   ÉTUDES  

INTERNATIONALES   ET   QUI   TROUVE  TOUT   DE   MÊME   LE   TEMPS   POUR  

GARDER   UNE   GRANDE   PLACE   À  L’IMPLICATION.  

par Maude Gagnon• • •

Au  cours  du  baccalauréat,  quelle  était  ta  concentraRon   et   quelles   langues   as-­‐tu  étudiées?

J’étais   en   politique   et   au   départ   mes  langues   étaient   le   chinois   et   l’anglais.  En   cours   de   route,   j’ai   Qinalement  changé  l’anglais  pour  l’allemand.

Quel  cours  t’as  le  plus  apporté?

Le   cours   de   Droit   international   avec  Olivier  Delaat.   Comme   il   est   avocat,   il  avait   une   approche   plus   pratique;   il  nous   montrait   des   exemples   concrets,  c’était  donc  vraiment  pertinent.  [À  tous  les   premières   années]   Si   vous   avez   la  possibilité   de   suivre   un   cours   avec   ce  professeur,   peu   importe   le   cours,  prenez-­‐le,  car  il  est  vraiment  excellent.  

Ce]e   année,   tu   termines   ta   maîtrise,  peux-­‐tu   nous   expliquer   en   quoi   elle  consiste?

Je   fais   la   maîtrise   en   développement  international,   qui   est   l’une   des   deux  ma î t r i s e s   o f f e r t e s   e n   é t u d e s  internationales.   J’ai  choisi  le  type  essai-­‐stage,   je   suis   donc   certains   cours   qui  me  préparent  à  un  stage,  de  mon  choix,  qui  a  lieu  à  la  Qin  de  la  dernière  année.  

Quels   cours   suis-­‐tu   dans   le   cadre   du  deuxième  cycle  d’études?

J’ai   des   cours   d’économie,   de   droit  interna=onal  et  de  science  poli=que.

Quel  type  de  stage  aimerais-­‐tu  faire?

Je   ne   sais   pas  si   ce   stage   existe…mais  j’aimerais  travailler  à   l’agence  de  l’ONU  pour  les  réfugiés  à  Vienne.  

Étant   une   personne   très   impliquée,  peux-­‐tu   nous   dire   quelle   a   été   la  première   œuvre   pour   laquelle   tu   as  travaillé?

J’ai   participé   à   la   levée   de   fonds   pour  venir   en   aide   à   Haïti,   en   mars   2009,  laquelle  était  organisé  par  l’association  Oxfam  Québec  de  l’Université  Laval.

Ce]e   année,   dans   quelles   associaRons  t’impliques-­‐tu?  Quel  rôle  joues-­‐tu?

Je   préside   deux   associations,   le   POMD  et   la   division   d’Oxfam   Québec   de  l’Université   Laval.   C’est   donc   moi   qui  coordonne   les   projets   qui   sont  o r g a n i s é s ,   l e s   c ampa gn e s   d e  sensibilisation   et   les   pétitions,   par  exemple.

Quels  sont  tes  projets  futurs?

J’aimerais  continuer   de   travailler  pour  Oxfam  Québec,  c’est  un  organisme  que  j’adore.  

Y   a-­‐t-­‐il   une   cause   pour   laquelle   tu  aimerais   travailler   dans   le  cadre  de  tes  futures  foncRons?

La   cause  des  changements  climatiques  me   touche  beaucoup,  en  particulier  les  impacts   qu’ils   ont   sur   l’économie,   la  société  et  la  politique.  Trop  peu  de  gens  sont  conscients  de   leurs  conséquences  et   du   fait   que   les   changements  climatiques   ont   déjà   commencé   à  changer  le   cours  des  choses.   J’aimerais  

Page 9: 20 oct 2011

9

donc  faire  de  la  sensibilisation  à  ce  niveau  là.  

Quel   conseil   donnerais-­‐tu   aux  premières   années   qui   se   sentent  incertains  face  à  ce  baccalauréat?

Persévérez!   C’est   aussi   important  de   s’impliquer  parce   que   c’est   ce  q u i   r e n d   l ’ e x p é r i e n c e  universitaire  intéressante,  c’est  ce  qui   nous   permet   d’apprendre   ce  qu’on   aime   et   ce   qu’on   aime  moins.   Comme   c’est   un   bac  m u l t i d i s c i p l i n a i r e ,   c ’ e s t  important  de  trouver  ce  qui  nous  intéresse  et  c’est  comme  ça  qu’on  parvient   à   adapter   le   bac   à   ses  besoins.

LE  MARDI  27  SEPTEMBRE  A  EU  LIEU  UNE   CONFÉRENCE   DONNÉE   PAR  SON   EXCELLENCE   PIRAGIBE   DOS  SANTOS   TARRAGÔ,   AMBASSADEUR  DU   BRÉSIL   AU   CANADA.   LE   SUJET  PORTAIT   SUR   LA   POLIT IQUE  ÉTRANGÈRE   DU   BRÉSIL   ET   LES  RELATIONS  AVEC  NOTRE  PAYS.  BIEN  QUE   TRÈS   CHARGÉE,   VOICI   EN  QUELQUES   LIGNES   UN   RÉSUMÉ   DE  CETTE   CONFÉRENCE   ET   LES   POINTS  IMPORTANTS  À  RETENIR.

par Emmanuelle C. Bédard• • •

Tout  d’abord   il   faut   savoir   que   la  croissance   économique   du   Brésil  est   de   4%   par   année   et   aQin   de  m a i n t e n i r   c e   n i v e a u   d e  développement,   une   coopération  internationale  est  nécessaire.  Il  est  possible   d ’ identi Q ier   quatre  v e c t e u r s   a u   p a r t e n a r i a t  international   :   une   coopération  avec   l’Amérique   latine   (ayant  

comme  noyau  le  MERCOSUR),  une  alliance   Sud-­‐Sud   avec   l’Afrique  (UNASUR,  AFRAS)  ainsi  que  l’Asie  et   enQin   une   collaboration   avec  l’Amérique   du   Nord   et   l’Europe.  Deux   types   de   relations   sont  essentiels   :   la   relation   bilatérale,  très   intense   entre   deux   pays;   et  interrégionale,   aQin   de   créer   une  identité   propre   de   l’Amérique   du  Sud.  

Le   Brésil   est   perçu   par   la  communauté   internationale  comme   étant   un   partenaire  intéressant   pour   son   abondance  de   richesses   naturelles.   Il   est   un  important   producteur   de   pétrole  grâce   à   des   forages  en   haute   mer.  Bien   qu’il   exporte   beaucoup   de  matière   première,     le   secteur  secondaire   est   en   développement  e t   p rend   de   p l u s   en   p l u s  d’importance   au   niveau   des  exportations  du  pays.

Entre   le   Canada   et   le   Brésil,   les  conditions   sont   favorables   pour  une   bonne   entente   sur   le   long  terme.   De   nombreux   échanges   se  font   entre   les   deux   pays   surtout  dans   le   commerce   de   produits  pharmaceutiques,   de   technologies  propres   et   vertes,   etc.   Le   Canada  recherche   de   nouveaux   marchés,  autre   que   les   États-­‐Unis,   et   le  Brésil  offre  cette  possibilité.  

CONFÉRENCE : LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE AU BRÉSIL

Page 10: 20 oct 2011

10

JONATHAN  GRONDINpar Olivier Béland

• • •

En  trois   ans   d'études   dans   le  BEILM,  Jonathan  Grondin,   membre  de  la  plus  récente   cohorte   de   Qinissants,   a   suivi  u n   g r a n d   é v e n t a i l   d e   c o u r s  s'intéressant   à   la   politique   tant  nationale   qu'internationale.   Grand  passionné  de  cette  discipline,  le  jeune  homme   or ig ina ire   de   Lév is   a  particulièrement  affectionné  ce  cursus  pour   la   rigueur   et   la   pertinence   des  cours  offerts.  

Quels   sont   les   cours   l’ayant   le   plus  captivé?   «DéQinitivement   Relations  internationales   des   États-­Unis   et  P r o b l è m e s   d e   r e l a t i o n s  internationales!»  afQirme-­‐t-­‐il.    «Ce  sont  des   prérequis   à   la   compréhension  globale.»   Il   est   à   noter   que   ces   deux  cours   sont   donnés   par   Anessa   L.  K imba l l ,   e n s e i gnan te   qu ' i l   a  grandement   appréciée.   À   l'inverse,   le  c o u r s   H i s t o i r e   d e s   r e l a t i o n s  internationales  de  l'Europe  après  1945,  offert  par  Jean-­‐Pierre  Derriennic,   lui  a  donné   de   gros   maux   de   tête!   La  lourdeur  du  contenu  de  certains  cours  et   la   pédagogie   défectueuse   de  l'enseignant   à   certains  moments   sont  principalement  en  cause.  Tout  compte  fait,  le  nouveau  diplômé  se  dit  satisfait  des   notions   qu'il   a   acquises   lors   de  son   cheminement   en   politique.   S’il  

avait   à   refaire   le   choix   d’une  concentration,   ce   serait   sans   aucun  doute  le  même  qu'il  y  a  trois  ans!

NOÉMIE  DÉRASPENoémie   Déraspe,   qui   en   est   à   sa  dernière  année  d'études  dans  le  bac,  a  également   opté   pour   la   même  concentration.   S'étant   toujours  intéressée   à   cette   sphère   des  sciences   sociales,   son   choix   fut  un   automatisme.   «Je   pense   que  c'est   surtout   l'intérêt   pour   la  matière   qui   m'a   fait   opter   pour  cette  concentration,  plutôt   que  le  rapport   à   l 'emploi   que   ça  pourrait  m'apporter  après.  Je  suis  très  motivée  à   faire  des   cours   de  sciences   politiques   parce   que  j'aime   ça   !»   révèle   d'emblée   la  

Madelinienne.   D'un   point   de   vue  purement  académique,  elle  n'a  que  de  bons  mots  à  dire  sur   les   cours  qu'elle  a  suivis:  «J'ai  beaucoup  aimé   le  cours  Régimes   politiques   et   sociétés   dans   le  monde   parce   que   la   matière   était  vraiment   intéressante   et   qu'il   m'a  permis   d'élargir   mes   connaissances,  ainsi   que   le   cours   Politique   et  démocratie   au   Canada   et   au   Québec  qui   je   crois   est   un   essentiel.»   afQirme  l'étudiante  de  22  ans.  À  ce  propos,  elle  déclare   qu'il   est   important   de   savoir  tout   d'abord   comment   fonctionne  notre   système   politique   avant   de  s'avancer   sur  d'autres   terrains.   Croit-­‐elle  que  le  cursus  de  cours  offert  dans  cette   concentration   est   bien   adapté  aux   objectifs   du   BEILM   ?   «Plus   ou  moins.   Il   y   a,   je   crois,   certains   cours  qui   pourraient   être   ajoutés   à   la   liste  de   cours   disponibles,   mais   je   ne  m'avancerai   pas   dans   des   questions  administratives  !»  (Rires).

Concentration : Politique

Le   Baccalauréat   intégré   en   Études   interna=onales   et   langues   modernes   offre   un   choix   varié   de  concentra=ons  couvrant   plusieurs  domaines  d'étude.   Ces  concentra=ons  orientent   le  cheminement   de  l'étudiant  tout   au   long  de  son  parcours  académique.   Ce  dernier  a  en  effet   21   crédits  à  cumuler  dans  le  profil   qu'il   choisira.   Suite   à   l'excellent   ar=cle   sur   la   concentra=on   Développement   interna=onal   de   la  précédente  publica=on,  Le  Bu=neur  récidive  en  jetant  ceYe  fois  un  coup  d'œil  à  la  concentra=on  Poli=que.  

Un choix judicieux

Page 11: 20 oct 2011

11

VINCENT  GAGNONpar Sara Di Zazzo

• • •

P o u r   v o u s   p r é s e n t e r   l a  concentration   Italien,   Le   Butineur  a   rencontré   Vincent  Gagnon,   dans  le   but   d’avoir   l’opinion   d’un  étudiant   ayant   l’expérience   de  

deux   ans   dans   ce   proQil.   À   son  arrivée   au   bac,   le   choix   de   la  langue   s’est   fait   simplement   en  fonction   d’un   intérêt   pour   les  langues   latines.  Vincent  a  suivi,  en  plus   des   trois   cours   de   langue  obligatoires,   les   cours   Civilisation  de   l’antiquité   ainsi   que   Le   Monde  

Romain.   Malgré   son   intérêt   pour  ces   deux   cours,   il   déplore   que  l’Italie   n’ait   pas   été   au   centre   du  sujet   exploité.   De   plus,   Vincent  afQirme   que   le   proQil   gagnerait   à  offrir  des  cours  qui   se  donnent  en  italien.   Il   explique   que   malgré  l’utilité  relative  de   la  maîtrise  de   la  

l angue   e t   de   l ’ h i s to i re  italienne,   les   connaissances  a c q u i s e s   s o n t   t r è s  intéressantes   et   servent  beaucoup   pour   faire   des  p o n t s   a v e c   l e s   a u t r e s  matières.  Selon  lui,  la  richesse  du   proQil   italien   est   l’angle  historique   et   archéologique  qui  y  est  exploité.  

Langue : italien

LE   QRC   2011   (QUEBEC   REGIONAL  CONFERENCE)  A  EU  LIEU  À  QUÉBEC  LORS  DE  LA  FIN  DE  SEMAINE  DU  23  AU   2 5   S E P T EMBR E .   C E T T E  CONFÉRENCE   A   PERMIS   AUX  MEMBRES   DE   AIESEC   DES   QUATRE  C O I N S   D U   Q U É B E C   D E   S E  RASSEMBLER   POUR   SOCIALISER   ET  ÉCHANGER   SUR   DIVERS   SUJETS  D’ACTUALITÉ.

par Élise Robidoux Dumont• • •

Au   total,   près   de   175   membres  provenant   de  sept  universités   se   sont  rassemblés,   soit   l’Université   Laval,  l’UQÀC,   l’Université   de   Sherbrooke,  McGill,  Concordia,  l’UQÀM  ainsi  que  le  HEC  Montréal.

Au   programme   :   des   formations  rel iées   au   développement   des  AIESECers,  des  échanges   de  visions  et  d’idées   sur   des   enjeux   locaux,  régionaux   et   internationaux,   une  conférence   avec   un   représentant   de  l’entreprise   canadienne   Procter   &  Gamble,   des   périodes   de   discussions  entre   les   différents   membres   de  chaque  comité;  une  grande  simulation  d’un   avant-­‐midi   sur   les   différentes  activités   durant   une   année   d’AIESEC,  etc.

Le   QRC   est   un   excellent   moyen   de  découvrir   les   opportunités   qu’AIESEC  offre   et   propose   une   meilleure  compréhension  de  l’organisation  et  de  ses   valeurs.   Il   donne   les   outils   et   les  

connaissances   dont   vous   avez   besoin  pour   bien   débuter   une   expérience  AIESEC   et   i l   rend   possible   le  développer   d’un   réseau   avec   des  personnes   qui   ont   un   bagage   et   une  culture   différente   tout   en  partageant  les  mêmes  ambitions.

Le   QRC   2011   fut   un   succès.   La   date  pour   le   QRC   2012   n’est   pas   encore  établie,   mais   l’événement   s’annonce  tout  aussi  enrichissant.  Y  serez-­‐vous?

Je  vous   rappelle  que  si  vous  voulez  en  apprendre   davantage   sur   AIESEC,   les  bureaux  se  situent   au  PAP-­‐0413.  Il  est  également   possible   de   s’inscrire  pour  participer   à  un  stage   international   en  communiquant   avec   Katherine   Naud  ([email protected]).

La passion pour l’international partagée entre des étudiants des quatre coins du Québec

Page 12: 20 oct 2011

12

Profil international

par Amélie Bélisle• • •

Quelles   ont   été   les   principales  différences   que   tu   as   pu   constater  entre  ce]e  ville  et   le  Québec  ?  Qu’est-­‐ce  qui  t’a  le  plus  marqué  ?

Je   suis   arrivée   au  début   février   et   il  faisait   environ   8   degrés…   Pour   moi,  c’était  le  printemps  ;  il  n’y  avait  pas  de  neige  et   il  faisait  s o l e i l . T o u t  autour   de   moi,  les   gens   étaient  vêtus   de   gros  manteaux   et   ils  ava i en t   tous  f r o i d .   J ’ a i  compris     que  la  to l érance   au  froid   était   très  d i f f é r e n t e   !  Q u a n d   i l   a  c ommencé   à  faire   chaud   au  mois   d’avril  (en  h a u t   d e   2 5  degrés),   j’étais  en   shorts   et   en  camisole   alors  

que   tous  l e s  

Espagnols   portaient   encore   des  bottes   !   J’ai   trouvé   ça   assez  particulier.   Les   différences,   c’est  sûr  qu’il  y  en  a  beaucoup.  

Quels  sont   les  points  forts  d’un   tel  voyage  sur  notre  propre  culture  ?  

Ça   m’a   permis   de   découvrir   une  nouvelle   façon   de   voir   le   monde,  de     confronter   la   différence.   La  cu l ture   espagno le   es t   t rès  différente  de  la  nôtre.  Tout  semble  toujours   moins   grave,   c’est   très  

«   smooth   ».     Au  d é b u t ,   j ’ a v a i s  vra iment   de   la  difQiculté   avec   le  r y t hme   d e   v i e  (heures   de   repas,  heures   de   sortie…  sort i r   à   2h   du  matin ,   ouch   ! ) .  Mais,   à   la   longue,  tu  te   rends   compte  qu’ i l   n’y   a   pas  s e u l e m e n t   t a  manière   de   vivre  qui   est   bonne   et  q u ’ u n   p e u   d e  changement   ne   fait  

jamais  de  tort.

Aller  vivre  dans  un  autre  pays  nécessite  une  certaine   préparaRon.   Sur   le   plan   culturel,  comment  as-­‐tu  dû  te  préparer  ?  

Comme   c’était   mon   premier   voyage,   je   ne  savais   pas   du   tout   à   quoi   m’attendre.   Je  savais  que  j’aurais  un  énorme  choc  culturel  et   je   savais   que   je   ne   tripperais   pas   au  début,  mais  qu’il  fallait  que  je  m’adapte.    J’ai  acheté   un   guide   touristique,   j’ai   lu   des  articles,   j’ai   tenté   de   m’imprégner   de   la  

Nom : Amélie Gourde

Âge : 21 ans

Année d’études : 3e

Destination : León, Espagne

À   l’hiver   dernier,   une   étudiante   du   BEILM   est   parRe   à   desRnaRon   de   León   en  Espagne.   Jeune  fille  n’ayant   jamais   voyagé,  Amélie   s’est   retrouvée  dans   un   pays  étranger,   dans   une   culture   tout   à   fait   différente   de   la   nôtre   pour   vivre   une  expérience  hors  du  commun.  Elle  nous  raconte  brièvement  ce  voyage,  qui  lui  a  fait  dépasser  ses  limites!

L’EspagneRoyaume  d’Espagne

Langue  officielle  :  espagnol

Capitale  :  Madrid

Superficie  :  505  911  km2

Popula=on  :  46  754  784  hab.

Monnaie  :  euro

Page 13: 20 oct 2011

13

culture   espagnole   du   mieux   que   je  pouvais   en  était   ici.   Mais,   comme   j’ai  dit,  je  n’avais  aucune  idée  de  comment  j’allais  me  sentir  à  mon  arrivée,  à  part  d’être  terriQiée  devant  l’inconnu  !

Conseillerais-­‐tu   aux   étudiants   de   faire  un   tel   voyage   ?   Leur   dirais-­‐tu   d’aller  dans   ce]e   ville   ou   leur  proposerais-­‐tu  ailleurs  ?

Oh  que  oui.    Je  conseille  totalement  de  faire  un  tel  voyage  !  C’est   révélateur  et  c’est   une   expérience   incroyable.   Le  seul   conseil   que   je   pourrais   donner  c’est   de   bien   se   préparer   pour   le  départ,  mais  de  laisser  aller  les  choses  rendu   à   destination.   On   ne   peut   pas  tout   prévoir   et   il   faut   avoir   de   la  souplesse.  Moi,  c’est  surtout  ça  qui  me  manquait   au  début   parce   que   je   suis  une   personne   qui   aime   être   en  c on t rô l e   e t   qu i   d é te s t e   ê t re  déstabilisée.  Je  sais  ce  que  je  fais  et   les  surprises,   ce   n’est   pas   trop  mon  fort.  En   Espagne,   j’ai   appris   à   faire  conQiance  à  la  vie  et  aux  autres.    En   ce   qui   concerne   la   ville,   moi,   j’ai  adoré   !  León  est   une  petite  ville,   plus  petite   que   Québec.   Je   viens   de   la  campagne   et   c’était   important   pour  moi  de  ne  pas  me  retrouver   dans  une  super   grande   ville.   Les   villes,   j’aime  les   visiter,   mais   pas   les   habiter   !   Je  t rouva i s   que   c ’ é ta i t   un   beau  c om p r om i s .   C ’ e s t   u n e   v i l l e  p ié tonnière ,   pas   vra iment   de  transport  en  commun,  mais  il  n’y  a  pas  vraiment   de   besoin.   C’est   une   ville  méconnue   par   le   grand   public,   mais  elle   gagne  à   l’être  parce  qu’elle   a  une  histoire   incroyable.   C’est   une   des  premières   villes   d’Espagne   et   elle   a  joué   un   rôle   considérable   durant   les  guerres   napoléoniennes.   Les   gens    sont   gentils   et   accueillants.   Le   Barrio  humedo   (quartier   historique)   est  merveilleux,   le   marché   du   samedi  matin   de   la   Plaza   Mayor,   les   bars   à  tapas,   WOW   !   Le   seul   inconvénient  que  je  pourrais  voir  est  que  la  ville  est  située  un  peu  loin  des  centres.  Donc,  si  on   veut   aller   prendre   un   vol  à   partir  de  Madrid  avec   Ryanair   par   exemple,  il   faut   compter   un   beau   5   heures  d’autobus   ou   2   heures   pour   aller   à  Valladolid.  

En   géné ra l ,   ton  voyage   t’a-­‐t-­‐il   plu   ?  E s -­‐ t u   r e v e n u e  changée?  SaRsfaite?

C’était  mon  premier  «   vrai   »   voyage.  C’était   la   première  fois   que   je   prenais  l’avion,   première  fois   que   je   partais  aussi   longtemps   de  chez   moi,   une   très  grande  première  en  fait   !   Au   début,   je  vais   être   honnête,  j’ai  détesté   l’endroit  pendant   environ  d eux   s ema ine s .  C’était   trop  de  changement   en  même  temps.  L’administration  de  l’université  nous   compliquait   la   vie   pour   les  inscriptions,   je   m’ennuyais   de   mon  monde ,   j e   n ’ a ima i s   p a s   mon  appartement,   je   m’ennuyais   des  ép icer ies   québécoises ,   j ’ ava is  tellement   peur   de   ne   pas   m’adapter...  Mais   Qinalement,   tout   a   commencé   à  mieux   aller   quand   j ’ai   changé  d’appartement.   Je   me   suis   rendu  compte  que  je  devais  être  un  peu  plus  conciliante   et   laisser   aller   les   choses.  Je   ne   pouvais   pas   tout   contrôler   et  c’était  tant  mieux  aussi.  J’ai  rencontré  des   gens   extraordinaires   de   partout,  j’ai   visité   une   très   grande   partie   de  l’Espagne  (Santiago   de  Compostela,   A  Coruña,   Barcelona,   Madrid,   Granada,  Sevilla,   Cordoba,   Salamanca),   j’ai   fait  d’autres   petits   voyages   en   sol  européen   (Londres,   Paris,   Berlin,  Corse)…   J’ai   aussi   découvert   que  j’étais  TRÈS  débrouillarde  et  que  je  ne  cédais   pas   trop   sous   la   panique.     Je  suis  contente  d’avoir  découvert  ça  sur  moi.  Je  m’impressionnais  moi-­‐même  !

Aurais-­‐tu   quelques   anecdotes   à   nous  raconter  ?

Comme   on   le   sait,   le   style   de   vie  espagnol   est   très   différent   du  nôtre   !    Ils   vivent   vraiment   la   nuit   !   Ce   sont  des  gens  très  festifs  !  Et  leur  valeur  du  temps   est   très   relative.   Par   exemple,  les  heures  de  cours  n’étaient  pas  Qixes.  Souvent,   les   professeurs   arrivaient   20  minutes   après   l’heure   prévue   du  début   et   terminaient   souvent   10  

minutes   avant   !  Aussi,   tout   est   fermé  le  dimanche.  Il  faut   prévoir  d’avance  !  Ah   oui,   les   fours   sont   rares   dans   les  appartements   !   Et   presque   tout  fonctionne  au  gaz  :  eau  chaude,  plaque  de   cuisson…   mais,   il   n’y   a   aucun  détecteur  de  fumée,  ni  de  détecteur  de  monoxyde   de   carbone.   Pas   super  sécuritaire  !

Pour  ce  qui  est  des  Espagnols,  ils   sont  plutôt   spéciaux   dans   leur   manière  d’approcher   les   Qilles…   J’ai   eu  droit   à  des  miaulements  !  À  des  phrases   très,  très  quétaines.  C’est  quand  même  très  drôle   !  Et   je  pense  que   je  me  suis   fait  dire  au  moins   250  fois   :  Ah,  te   llamas  Amelie…  Como  la  película  ?  Et  moi  de  répondre  avec   un  air   un  peu  blasé   au  bout   de   la   200e   fois   :   Si,   si…como   la  película…

Peux-­‐tu  noter  sur  une  échelle  de  1  à  10  l’implicaRon  de  l’Université  Laval  avant  ton  voyage  ?  As-­‐tu   pu  avoir  les  bonnes  ressources  ?  

Je   donnerais   un   beau   8/10.   J’ai  toujours   eu   des   réponses   claires   aux  questions  que  j’avais.  Rien  à  redire  sur  le  service.    Par  contre,  je  trouve  que  la  rencontre   de   formation   pré-­‐départ  n’était   pas   tant   appropriée  à   tous   les  cas.   Nous   étions   une   quinzaine   à  partir  en  séjour  d’études  et   on  nous  a  présenté   une   vidéo   sur   un   voyage  humanitaire.  Ce  n’est   pas   vraiment   le  genre   d’informations   que   je   sentais  devoir   savoir.   Plus   ou   moins   en  rapport.  À  part  ça,  tout  était  bien.  

Page 14: 20 oct 2011

14

AVEC   LA   NOUVELLE   HAUSSE   DES  F R A I S   D E   S C O L A R I T É   Q U I  APPROCHE  À  GRANDS  PAS,  L’ABEILL  A  DÉCIDÉ  DE  METTRE   SUR  PIED  UN  COMITÉ   D’INFORMATION   SUR   LE  SUJET.

par Vincent Beaudoin• • •

AQin   de   respecter   les   opinions   et  de   rester   neutre,   le   comité   vous  transmettra   de   l’information   qui  présente   les   deux   positions   par  rapport   à   la   hausse   :   Pour   et  Contre.   Pour   vous   mettre   au  parfum,  voici  la  hausse  des  frais  de  scolarité   telle   que   présentée   dans  le   budget   du   gouvernement  provincial  le  17  mars  2011.  

Mise  en  application  de   la  Hausse   :  dès  le  semestre  d’automne  2012Hausse   prévue   :   325$  de   plus   par  an  (cumulatif)Durée   :  5  ans  (dernière  hausse  de  325$  applicable  à   l’automne   2016  et  hiver  2017)Augmentation  totale  :  1625$Gain   :   850   millions   de   dollars   de  p l u s   e n   r evenu s   p ou r   l e s  universités  québécoises  à  la  Qin  des  5   ans.   Le   gouvernement   assurera  que   les   ressources   additionnelles  seront   utilisées   pour   améliorer   la  qualité   de   l’enseignement   et   la  recherche.Augmentation   de   l’Aide   Qinancière  aux   études   :   au   bout   des   5   ans,  l’AFE   aura   été   augmentée   de   118  millions  de  dollars  par  an.

Pour   tra i ter   du   su jet   sous  Qinancement  en  éducation  ou  de   la  contribution   étudiante,   d’autres  idées  ont  été  proposées  autre   que  la  hausse  des  frais  de  scolarité.

En  voici  3  :  

1-­‐   Impôt  postuniversitaire   (IPU)   :  Cette   solution   élimine   les   frais  de  scolarité   lorsqu’un(e)   étudiant(e)  est  aux   études.   Durant   ses  études,  l’étudiant(e)   ne   paie   pas   ses   frais  de  scolarité,  mais  lorsqu’il(elle)  les  termine,   un   impôt   particulier  s’applique   à   ses   revenus   jusqu’au  moment   ou   il(elle)   aura   payé   ses  frais.   C’est   «   un   système   de   prêts  dont  le  rythme  de  remboursement  est  relié  au  revenu  ».

2-­‐   Remboursement   proportionnel  au  revenu  (RPR)  :  Dans  ce  cas-­‐ci,  le  fonctionnement  est  similaire  à  IPU,  mais   il   s’applique   aux   prêts  étudiants   et   non   aux   frais   de  scolarité.   Il   est   parfois   dit   d’une  hausse   des   frais   de   scolarité  qu’elle   réduit   l'accessibilité   aux  études   tandis   que   le   RPR   permet  «   [ … ]   l ’ a m é l i o r a t i o n   d e  l ’ a c c e s s i b i l i t é   a u x   é t u d e s  p o s t s e c o n d a i r e s   p a r  

l’assouplissement  de   la   contrainte  de  liquidités  ».

3-­‐   Contribution   des   entreprises   :  Inspiré   de   la   «loi   du   1%»,   cette  idée   propose   que   les   entreprises  privées   contribuent   à   un   fonds  commun   qui   serait   utilisé   pour  Q i n a n c e r   l ’ é d u c a t i o n  postsecondaire.  Fonctionnant  avec  des   plateaux   selon   la   grosseur  de  l ’entreprise,   un   pourcentage  indiquerait  ce  que  l’entreprise  doit  contr ibuer.   Se lon   plusieurs  s c é n a r i o s   e n v i s a g é s ,   l a  contribution   moyenne   serait  vraisemblablement   de   moins   de  1%  de  la  masse  salariale.

La  hausse  des  frais  de  scolarité  est  une   solution   aux   problèmes   de  Qinancement   dans   le   domaine   de  l'éducation.   À   vous   de   déterminer  si   vous   êtes   d'accord   avec   cette  solution.   Tenez-­‐vous   à   l'affut   du  référendum   de   la   CADEUL   qui  commence  dès  le  17  octobre.

HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ

Page 15: 20 oct 2011

15

HoroscopeBélierPrenez  la  vie  par  les  cornes,  cela  vous  réussira.

TaureauSi  vous  aidez  les  autres,  ils  vous  diront  merci…  vous  ne  l’auriez  jamais  deviné.

GémeauxL’amour  saura  vous  trouver  si  vous  laissez  une  chance  à  l’amour  de  vous  trouver.  

CancerVotre  entourage  apprécie  votre  sourire  et  votre  bonne  tumeur.

LionGravir  une  montagne  n’est  jamais  aussi  difQicile  que  lorsque  vous  n’avez  pas  d’équipement,  alors  achetez  le  nécessaire  et  vous  ne  le  regretterez  pas.

ViergeN’attendez  pas  à  quarante  ans  avant  de  commencer.

BalanceQuoi  vous  dire?  Pfff,  soyez  ambitieux  et  vous  réussirez  si  vous  n’échouez  pas.  Ça  sonne  bien.  

ScorpionLa  lumière  que  vous  voyez  au  bout  du  tunnel  est  le  train  qui  s’en  vient.  

Sagi]aireEntre  les  devoirs  et  la  vaisselle,  vous  devez  avoir  du  temps  pour  vous,  car  l’humain  ne  vit  pas  que  de  travail  et  d’eau  sale  –  Lao  Tseu.

CapricorneVénus  en  alignement  triozélical,  avec  un  azimut  de  calibre  doux,  me  dit  que  vous  aurez  plus  de  plaisir  si  vous  ne  mettez  pas  votre  doigt  sur  le  rond  de  poêle.

VerseauVous  devez  apprendre  à  tourner  la  page.

PoissonsSi  vous  avez  lu  tout  ceci  et  y  avez  cru,  vous  méritez  le  nom  de  votre  signe.

par Jérémie Lebel

par Jean-Philippe Duphily• • •

Perte  de  fierté.  3  mots  qui  font  grincer  

des   dents   ceux   dont   le   nom   est   déjà  

affiché  sur  la  liste  officielle  des  murs  du  

local   de   l’ABEILL.  Alors  que  des  débats  

et   des   revendicaRons   sont   déjà   en  

cours  à  ce  sujet,  Le  BuRneur  se  penche  

sur   les   points   non-­‐négociables  

entourant  une  telle  situaRon.  

1. Une   1 i e r t é   ne   peu t   ê t re  retrouvéeUne  fois  que  votre  nom  est  inscrit  sur   la   liste,   il   est   trop   tard.   Au  moins  vous  ne  pouvez  pas  perdre  votre  Qierté  deux  fois.

2. L ’ a f 1 i che   o f 1 i c i e l l e   dans  l’ABEILL  est   la   source   of1icielle  de  diffusionSi   votre   nom   n’est   pas   sur  l’afQiche,   vous  êtes   du  bon  côté  de  la  force…  jusqu’à  maintenant.

3. Vous   vous   êtes   faits   prendre    par   les   évènements   du   type  bière  à  volontéVous   avez  les   yeux  plus   gros   que  le  foie.

4. Des   gens   ont   déjà   pensé  appeler  l’ambulance  pour  vous,  ou  l’ont  déjà  fait  Rien  à  ajouter  ici.

5. S’il   y   a   litige,   le   club  des  sages  tranchera

Soit   le   regroupement   de   toutes  Qiertés  perdues  à  ce  jour.  Ils  ont   le  droit   de   veto   et   vous   êtes  totalement   impuissants   contre  leur  décision  Qinale.  

6. Des  témoins  il  vous  faudra  pour  p e r d r e   v o t r e   1 i e r t é .  Préférablement,   des   gens   du  bac.On   peut   voir   ça   comme   une  protection…  ou  pas!

7. Depuis  la  soirée   fatidique,  vous  avez   acquis   une   certaine  notoriétéÉtrangement,   tout   le   monde   sait  ce  que   vous   avez  fait…  même  des  gens  que  vous  ne  connaissiez  pas!

La perte de fierté en 7 points

Page 16: 20 oct 2011

16

VOTRE COMITÉ JOURNAL

Publié   sur   une   base   bimensuelle,   le  Bu=neur  a  comme  mandat  d’informer  les  

étudiants   du   baccalauréat   intégré   en  

études   interna=onales   et   langues  modernes   sur   les   ini=a=ves   prises   au  

sein  de   l’associa=on  étudiante,   ainsi  que  

sur   des   sujets   d’intérêts   généraux  pouvant   interpeller   la   communauté  

universitaire.  

INTÉRESSÉS À PARTICIPER?

L’équipe  du  Bu=neur  est  toujours  à  la  recherche  de  journalistes  et  d’étudiants  

mo=vés  désirant  s’impliquer  dans  

différentes  sphères  de  la  réalisa=on  du  journal.  Ça  vous  intéresse?  Communiqez-­‐

avec  nous  :

[email protected]

COLLABORATEURS

Correctrice  :  Gabrielle  Bouchard-­‐Doyon

Montage  :  Alexandre  Clément

Rédactrice  en  chef  :  Marie-­‐Hélène  Ratel

Merci  à  nos  journalistes  !

Mi-­‐session   à   l'horizon.   Les  nuits  se   font  plus   courtes,   trop   courtes  devrais-­‐je  dire.   Le   café   coule   à   Qlots,   jamais  sufQisamment  pour  nos  têtes   qui   courent  un  marathon  sans  Qin.  Chacun  a  une  date  bien  ancrée  dans  son  cerveau,  cette  heure  spéciQique  où   l'on   respirera   de   nouveau,   où   le   quotidien   reprendra   son   cours  normal.  La  belle   réalité  d'étudiant!  Chacun  se  trouve  dans  la  même  situation  :  à  droite   les  préoccupations  personnelles,   à   gauche   l'emploi  à   temps  partiel   qui  demande   trop   d'heures.   Pourquoi   n'y   a-­‐t-­‐il   que   24   heures   dans   une  journée?  Bref,  une  bonne  respiration,  faites  un  peu  de  sport,  prenez  une  marche  sous   la   pluie   pour   oxygéner   le   cerveau,   et   courage...   La   semaine   de   lecture  approche  à  grands  pas.  D'ici   là,   bonne   chance   dans  vos   travaux  et  examens  et  proQitez  du  congé   pour  refaire   le  plein  d'énergie  positive  avant  le   dernier  coup  de  coeur  de  la  session!

Marie-Hélène Ratel

Mot de la rédactrice en chef

Séance d'informations pour les étudiants en première annéeMadame Julie de Blois convie les nouveaux admis du bac à une rencontre ayant  pour but de présenter le cheminement du programme et ses exigences afin de vous guider dans votre choix de cours de la session dʼhiver 2012. Quelques informat ions pert inentes y seront aussi divulguées. 

Mardi 8 novembre de 11h30 - 12h30, DKN-1A

Party d'Halloween officiel de l'ABEILLSoirée costumée au bar le Casa Blanca situé dans le Vieux-Québec (1169 rue Saint-Jean)C'est un rendez-vous jeudi le 27 octobre dès 21h pour célébrer la fin de la mi-session!

Jeudi 27 octobre à 21h, 1169 rue St-Jean

Fan dʼimprovisation ?Voici les horaires des ligues jouant sur le campus :Mer. 20h-22h : LIDUL, cafétéria du pav.

Alexandre-VachonJeu. 20h-22h : LIMUL, boudoir du pavillon

DesjardinsVen. 20h-22h : LUI, grand salon du pavillon

Desjardins