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13 et 14 Sep. 2014Fructôse - Dunkerque

Mon Inouïe Sym-phonie

Festival de performanceSalon de la micro-édition

édito

• L’été indien commence maintenant. C’est aux dernières chaleurs avant les nuits plus courtes que nous avons pris coutume de nous rassembler, pour MON INOUIE SYM-PHONIE. Cette fois est la Douzième… Le cap horn des 10 ans est passé. Peut-être que nous ne nous arrêterons plus jamais d’inviter des performers déchaînés. • Cette année on va bien rire. Nous avons invité des plasticiens, des auteurs, des musiciens et des gens de théâtre… Tous ont en commun de fabriquer des LIVE échelle 1/1… Tous sont brillants et allumés comme des lucioles ou des pri-mates éclairés. Pour ceux qui s’intéressent à la fraiche théorie, rendez-vous page 14. On vous y expose à la cool ce qu’est l’échelle 1-1. Pour les autres, vous consta-terez par vous même. • Nous avons aussi prévu, dans l’anti-chambre de la salle des fêtes, une fiesta-foire de la petite édition, celle qui soigne ses objets, de ceux invisibles sur les gros étals. Vous y verrez des fanzines, un peu de sérigraphie et de gravures, des livres qui dé-passent le livre. Alors venez faire une halte au bord de l’eau entre camarades.

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Danse avec les Proxy Olivier Bosson & François Lewyllie

• Live élaboré dans le cadre d’une résidence à Fructôse en août 2014, pour le festival Mon Inouïe Symphonie. • Olivier Bosson s’adresse à des gens comme vous, de différentes manières, géné-ralement par le biais de films ou de performances. • François Lewyllie parle tout seul en boucle mais aussi à vous et aussi de différentes manières, davantage par le biais de dessins, d’installa-tions ou de performances. • Olivier Bosson et François Lewyllie se sont rencontrés à Dunkerque à l’occasion de tournages parti-cipatifs. Ça marchait pas mal. Un matin vers onze heures, repre-nant du café pour la deuxième fois, ils se sont découvert un point commun : un enthousiasme phénoménal pour l’à peu près. Et ils ont formé le projet de ne pas s’en tenir là. • nous allons nous associer pour un show approximatif, avec comme base une histoire d’éléphant et le souci de faire les trucs à 80%.

_vvvv.olivierbosson.free.frvvvv.francois-lewyllie.blogspot.fr

  •  13  SePteMbre 2014  • Danse avec les Proxy  • Fabuler, dit-il   • Comment faire le lit de l’Homme non schizoïde et non aliéné ?   • Musique post-bourgeoise  • Commando Koko

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Fabuler, dit-il Jérôme Game et Olivier Lamarche

• À la faveur de la traversée d’un texte mythique, L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, un écrivain et un musicien s’associent pour Fabuler, dit-il, une conférence-performance entre poésie et création sonores. Ou quand l’économie textuelle, nar-rative et culturelle d’un monument littéraire donne lieu à un récit à même les sons, à même le document, entre la conférence et la fable. • Jérôme Game est écrivain. Son écriture se développe au travers de collaborations avec des plasticiens, musiciens, metteurs-en-scène ou chorégraphes lors d’interventions perfor-matives explorant points de contact entre écriture et pratiques plastiques (images, scènes, sons). Il est l’auteur d’une quinzaine de livres et donne régulièrement des lectures-performances en France et à l’étranger. Dernières publications : DQ/HK (livre+2CD, L’Attente, 2013) • Olivier Lamarche est musicien. Comme ingé-nieur du son, interprète acousmatique ou compositeur, il a exercé ses talents à travers le monde dans des lieux prestigieux et ailleurs aussi. Des pratiques et un cursus où se croisent art et techniques. En 2003 il intègre Motus, collectif dédié à la musique acousma-tique. Il compose “en studio” des pièces concrètes, et pratique également l’improvisation. Suite à la rencontre de Jérôme Game lors de la création de Diario Utopico (Gaité Lyrique, 2012), un CD commun voit le jour aux éditions de l’Attente.

_Texte, voix : Jérôme Game, Musique : Olivier Lamarchevvvv.motus.fr/Presentation.html vvvv.jeromegame.com

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Comment faire le lit de l’Homme non schizoïde et non aliéné ? Emmanuelle Pireyre & Gilles Weinzaepflen

• Un jour en banlieue parisienne, il y avait trois cadres culturels. L’un était optimiste (donc on en parle et on chante une chanson optimiste) ; le second était doué en psychanalyse (donc on en parle et on chante une chanson psychanalytique) ; seul le troisième était vraiment déplaisant (donc en parle pas). Les élections législatives approchaient. • Emmanuelle Pireyre (née à Clermont-Ferrand en 1969) est Écrivain et poète de nationalité française et lauréate du Prix Médicis 2012. Après des études de commerce et de philosophie, elle écrit et publie depuis 1995. En 2000, Maurice Nadeau publie Congélations et décongélations, et autres traite-ments appliqués aux circonstances en 2000, suivi de Mes vête-ments ne sont pas des draps de lit en 2001. En 2006 paraît dans la collection Fiction & Cie du Seuil Comment faire disparaître la terre ? Elle est aussi l’auteur de plusieurs fictions radiophoniques pour France Culture. • Le poète et réalisateur Gilles Weinzaepf-len est également musicien : sous le nom Toog, ses albums sont sortis aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne, en Angleterre et en France, pays où il s’est produit avec l’artiste écossais Momus. En France, il a composé la musique de plusieurs spectacles de la metteure en scène Myriam Marzouki, dont “Laissez-nous juste le temps de vous détruire” d’après un texte d’Emmanuelle Pireyre. Toog prépare son prochain album autour de la notion de piano, en tant que plante grimpante...

_vvvv.auteurs.arald.org/Emmanuelle_Pireyrevvvv.gillesweinzaepflen.com/

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Musique post-bourgeoise • On pourrait dire déjanté en évoquant Musique post-bour-geoise, mais ce ne serait qu’effleurer le sujet tout en le trahissant. Musique post-bourgeoise est un groupe au sens où une immense part de leurs confrères musiciens ne le conçoivent pas. A une époque, Olivier Urman disait, discourait, hurlait dans un méga-phone. Sur scène, il n’y a pas de guitare, ni de batterie, à peine un micro désormais. A ses côtés, Vincent Robischung officie dans un grand calme non partagé, derrière des machines qui distillent le son électronique de l’ensemble. Et Constantin Leu, barbu grison-nant, performe, joue, brûle, habite étrangement ce que ses deux camarades produisent. • L’Obstacle, leur premier album, est sorti chez Nuun Records.

_vvvv.musiquepostbourgeoise.comvvvv.youtube.com/watch?v=Eaac_GhTJPI

Commando Koko • Commando Koko est le nom de code du projet solo du bas-siste de NED (SK Records/Africantape), qui assouvit son amour de la dance music tout en continuant de laisser libre cours à ses pulsions noise. Après quinze ans passés à sillonner les routes du bruit, Commando Koko s’attaque désormais à explorer la face cachée du beat. • Sa mission : entrechoquer cassettes, boites à rythmes analogiques et basses acides dans un live teinté de house, d’electrofunk et de violence sonique.

_vvvv.soundcloud.com/commando-koko vvvv.commandokoko.tumblr.com

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• Deux sacrés performers, ont concocté cette théorie qui s’adapte parfaitement à des situations artistiques et à des situations de la vie courante. Et c’est formidable car elle rapproche l’artiste contemporain qui prend la parole sur scène de ses semblables qui prennent la parole pour donner des cours, animer des CA, faire du powerpoint en famille ou au bureau. • Voici ce qu’ils disent : L’artiste  qui  sera  aussi  l’interprète  principal ou acteur de cette conférence conservera  une  certaine  continuité  dans  ses  rapports  avec  le  spectateur, de  manière  à  ne  pas  rentrer  dans  une  relation asymétrique avec le public. C’est à dire qu’il prendre la parole en tant que  membre  de  l’assemblée  et  non  en  tant que  “bête  de  scène…” • Il s’agit de cracker les codes, de les apprécier en tant qu’artifices ou instruments de l’aura et de percevoir simultanément les objets et les personnes dans leur pleine existence. • Le théâtre classique était une forme d’expression artistique appropriée à la ville européenne, à la centralité de ses institutions et aux formes de sociabilité de ses habitants. Avec les changements que connaissent nos modes de vie et d’être en ville et en société, toute représentation classique court le risque de ressembler à une reconstitution de la vie d’autrefois.

_Avec : Olivier Bosson & François Lewyllie, Commando Koko, Pamina de Coulon, Jérome Game & Olivier Lamarche, Musique post-bourgeoise, Emmanuelle Pireyre & Gilles Weinzaepflen, Philippe Wicht.

L’éCHeLLe 1:1Benjamin Seror et Olivier Bosson

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  •  14  SePteMbre 2014

• Prom  • Fire of Emotions

Prom Philippe Wicht

• Philippe Wicht, aujourd’hui va plutôt bien, il désire inviter le public à faire la fête avec lui lors du festival. À l’aube de ses 26 ans, il a envie de remettre les compteurs à zéro, de s’enlever cette épine du pied, et de se créer un souvenir tout beau tout propre. Il y a du punch, des pop-corn, de la musique. • Il danse, il rencontre de nouveaux amis, il essaie de les motiver à s’amuser avec lui au cours de la soirée. Il aimerai qu’ils le connaissent davantage ou simple-ment pour relancer l’ambiance. Il nous chantera une chanson de sa création, il proposera un cours de télékinésie jusqu’à ce qu’il perde le contrôle. • Philippe Wicht est né à Fribourg. Après sa matu-rité, il part une année à La Paz en Bolivie. Dès son retour, il crée à la Dampfzentrale de Berne la performance Babouschkas, avec Marinka Limat. Il collabore à nouveau avec Marinka Limat en 2008 pour la performance Ein Gutes Model. La même année, il crée joue dans Un iammaha Akeu au Nouveau Monde à Fribourg • Il entre à la Manufacture en 2009. Durant l’été 2010, il participe à la création collective Restons Ensemble Vraiment Ensemble. En décembre 2011, il crée aux côtés de Delphine Abrecht la perfor-mance Boo au festival Les Urbaines à Lausanne. Il souhaite ques-tionner le rapport entre l’espace, l’artiste et le public et mélanger la théâtralité à la performativité. P.16

Fire of emotions Pamina de Coulon

• Après Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie et son soliloque aux accents existentialistes, Pamina de Coulon revient pour parler (bien sûr)… du voyage dans le temps ! • Un sujet mul-tipiste à “vous froisser le cerveau”, que cette artiste prolixe s’il en est entend aborder en se servant de la pensée spéculative propre à la science-fiction, histoire d’appréhender la physique quantique et notre conception de l’espace-temps, mais aussi d’explorer les implications morales et politiques auxquelles on est inévitable-ment confronté quand l’impossible devient possible. • Pamina de Coulon se définit volontiers “chroniqueuse-performeuse”. Chro-niqueuse, parce que la radio est son média de prédilection, mais surtout parce que “un chroniqueur est un spécialiste en presque rien sur presque tout, qui prend la parole en son nom, qui donne son point de vue, sans pour autant être un expert en quoi que ce soit”. • Performeuse, parce que j’amène un peu  la  “chronique” sur un plateau ou, en tout cas, face à un public immédiat  ; pour la transmission directe et l’empathie que cela renforce. • Née en Suisse, Pamina de Coulon vit désormais à Bruxelles. Après avoir appris de sa scolarité obligatoire les dures lois de la vie et des relations sociales, elle entame en 2007 un bachelor en art visuel à la Haute École d’Art et de Design (HEAD), à Genève. C’est à travers le travail de Yan Duyvendak, qu’elle comprend qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut en art.

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  • Salon MICro-éDItIon avec : 38 quai notre dame à bruit secret Benoît Dobbelaëre Éditions à mort édition du 57 Frédéric Magazine Indekeuken Lasse Russe le Cagibi Le collectif d’en face les éditions moires One Ink Nak 1 œil NozCrou Nuun Records Les éditions Moires riponne Chou Chou Sweety Sweety quelques autres surprises…

• Pourquoi un petit salon de la petite édition ? • Nos invités ont presque tous en commun d’être aussi des auteurs, qui publie des livres, des textes, des manifestos. Et puis, tropisme Dunkerquois, à la frontière, sur les lignes de fret croisées, les langues se mé-langent. La ville est accueillante avec les poètes expérimentaux. La mairie nous soutien dans cette initiative depuis belle lurette... • Face cachette rarement exposée, le livre… Jusqu’alors nous nous étions spécialisé dans la lecture performée. • Avec Fructôse comme port d’attache, truffée d’artistes visuels, nos ramifications s’étendent. Gravures, sérigraphies, fanzines, livres qui dépassent le livre… Il est logique qu’un cabinet de curiosité de lectures trou-vent sa place dans l’événements. • Vous pourrez ainsi repartir avec des petits bouts de la soirée, des souvenirs en somme (af-fiches, bouquins, cartes). Pour nous propulser dans l’intuition que cette idée est bien bonne, il y a aussi NUUN Records. Le label fraîchement dunkerquois fabrique aussi des livres, artisanalement, d’auteurs précieux. Il faut à tout prix qu’on vous les présente ! • Enfin, notre partenaire merveilleux la bibliothèque de Dunker-que  a un fond époustouflant d’objets littéraires et plastiques à la fois, qu’il expose pour nos yeux et nos mains au Petit Salon. Tout cela mérite une action collective. La voilí, la voilà…

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13/09/14Danse avec les  Proxy : 20:00Fabuler, dit-il : 20:45Comment faire le lit de l’Homme non schizoïde et non aliéné ? : 21:45Musique post-bourgeoise : 23:00Commando Koko : 00:00

14/09/14Prom : 21:00

Fire of Emotions : 22:00

• Mon INOUIE symphonie existe depuis 2002. La programmation est collective (Francois Lewyllie, NUUN Records, Anna Czapski, Pé-nélope Michel et Nicolas Devos). • Et avec toute l’équipe Fructôse, les collègues, les artistes, le conseil d’administration…  • Coordi-nation Anna Czapski & Francois Lewyllie : anna@fructosefructose.fr Administration Marjorie Scherier : marjorie@fructosefructose.fr • Tarifs  • 8 € tarif plein  • 5 € tarif réduit (artistes, demandeurs d’emplois, étudiants)  • à boire et à manger sur place

Se rendre à Fructôse dans le bâtiment 4.IV :

Fructôse est sur le môle 1 au bord du port à la sor-tie de la ville. Pour venir nous voir il ne faut pas hésiter à aller jusqu’au

bout du môle 1, le bâti-ment 4.IV est celui tout au fond à gauche. Nous mettrons de la lumière.

—Fructôse, bâtiment 4.IVquai freycinet 4, môle 1

59140 Dunkerque