357–364 no. 34 weekly epidemiological record relevé … · the western pacific, 2012 japanese...

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Weekly epidemiological record Relevé épidémiologique hebdomadaire 23 AUGUST 2013, 88th YEAR / 23 AOÛT 2013, 88 e ANNÉE No. 34, 2013, 88, 357–364 http://www.who.int/wer 2013, 88, 357–364 No. 34 Contents 357 Japanese encephalitis: status of surveillance and immunization in Asia and the Western Pacific, 2012 Sommaire 357 Encéphalite japonaise: situation de la surveillance et de la vaccination en Asie et dans le Pacifique occidental, 2012 357 WORLD HEALTH ORGANIZATION Geneva ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Genève Annual subscription / Abonnement annuel Sw. fr. / Fr. s. 346.– 08.2013 ISSN 0049-8114 Printed in Switzerland Japanese encephalitis: status of surveillance and immunization in Asia and the Western Pacific, 2012 Japanese encephalitis (JE) virus is a lead- ing cause of encephalitis in Asia, causing an estimated 67 900 JE cases annually. To control JE, WHO recommends that JE vac- cine be incorporated into immunization programmes in all areas where JE is a public health problem. For many decades, progress has been made mainly in a small number of high-income Asian countries. Recently, prospects for control have im- proved with better disease burden aware- ness as a result of increased JE surveil- lance, and wider availability of safe, effec- tive vaccines. This report summarizes the status of JE surveillance and immuniza- tion programmes in 2012 in Asia and the Western Pacific. Data were obtained from the WHO/UNICEF Joint Reporting Form (JRF), published literature, meeting re- ports, and websites. In 2012, 18 (75%) of the 24 countries with areas of JE virus transmission risk conducted at least some JE surveillance and 11 (46%) had a JE im- munization programme. Further progress towards JE control requires increased awareness of disease burden at the na- tional and regional levels, availability of WHO-prequalified pediatric JE vaccines, and international support for surveillance and vaccine introduction in countries with limited resources. JE is a mosquito-borne disease with a 20%–30% case-fatality rate and neurologic or psychiatric sequelae in 30%–50% of survivors. 1 JE virus is transmitted in an enzootic cycle between mosquitoes and Encéphalite japonaise: situation de la surveillance et de la vaccination en Asie et dans le Pacifique occidental, 2012 Le virus de l’encéphalite japonaise est l’une des principales causes d’encéphalite en Asie et on estime qu’elle est responsable d’environ 67 900 cas annuel. Pour lutter contre la mala- die, l’OMS recommande d’introduire le vaccin contre l’encéphalite japonaise dans les programmes de vaccination dans toutes les régions où celle-ci représente un problème de santé publique. Pendant des dizaines d’années, les progrès ont surtout concerné un petit nombre de pays d’Asie à revenu élevé. Récem- ment, les perspectives de lutte se sont amélio- rées grâce à une meilleure sensibilisation à la charge de morbidité, du fait d’une surveillance accrue de l’encéphalite japonaise, et d’une offre élargie de vaccins sûrs et efficaces. Le présent rapport fait le point de la situation des programmes de surveillance et de vaccination concernant l’encéphalite japonaise en 2012 en Asie et dans le Pacifique occidental. Les données sont tirées du formulaire de notification conjoint (JRF) de l’OMS/UNICEF, de la littéra- ture publiée, des rapports de réunions et de sites Web. En 2012, 18 (75%) des 24 pays dans lesquels le risque de transmission du virus de l’encéphalite japonaise existe dans certaines régions avaient mis en place au moins certai- nes activités de surveillance de la maladie, et 11 (46%) s’étaient dotés d’un programme de vaccination. La poursuite des progrès dans la lutte contre l’encéphalite japonaise passe par une sensibilisation accrue à la charge de morbi- dité aux niveaux national et régional, la mise à disposition de vaccins pédiatriques préqualifiés par l’OMS et un soutien international en faveur de la surveillance et de l’introduction du vaccin dans les pays dont les ressources sont limitées. L’encéphalite japonaise est une maladie trans- mise par un moustique dont le taux de létalité est de 20 à 30% et qui entraîne des séquelles neurologiques ou psychiatriques chez 30 à 50% des survivants. 1 Le virus de l’encéphalite japo- 1 Campbell GL, Hills SL, Fischer M, et al. Estimated global inci- dence of Japanese encephalitis: a systematic review. Bulletin of World Health Organization, 2011;89: 766–774E. 1 Campbell GL, Hills SL, Fischer M, et al. Estimated global incidence of Japanese encephalitis: a systematic review. Bulletin de l’Organisa- tion mondiale de la Santé, 2011; 89: 766-774E.

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Page 1: 357–364 No. 34 Weekly epidemiological record Relevé … · the Western Pacific, 2012 Japanese encephalitis (JE) virus is a lead-ing cause of encephalitis in Asia, causing an estimated

Weekly epidemiological recordRelevé épidémiologique hebdomadaire 23 AUGUST 2013, 88th yeAr / 23 AOÛT 2013, 88e AnnéeNo. 34, 2013, 88, 357–364http://www.who.int/wer

2013, 88, 357–364 No. 34

Contents

357 Japanese encephalitis: status of surveillance and immunization in Asia and the Western Pacific, 2012

Sommaire357 Encéphalite japonaise:

situation de la surveillance et de la vaccination en Asie et dans le Pacifique occidental, 2012

357

World HealtH orgaNizatioN

geneva

orgaNiSatioN moNdiale de la SaNté

genève

Annual subscription / Abonnement annuelSw. fr. / Fr. s. 346.–

08.2013ISSn 0049-8114

Printed in Switzerland

Japanese encephalitis: status of surveillance and immunization in asia and the Western Pacific, 2012Japanese encephalitis (JE) virus is a lead-ing cause of encephalitis in Asia, causing an estimated 67 900 JE cases annually. To control JE, WHO recommends that JE vac-cine be incorporated into immunization programmes in all areas where JE is a public health problem. For many decades, progress has been made mainly in a small number of high-income Asian countries. Recently, prospects for control have im-proved with better disease burden aware-ness as a result of increased JE surveil-lance, and wider availability of safe, effec-tive vaccines. This report summarizes the status of JE surveillance and immuniza-tion programmes in 2012 in Asia and the Western Pacific. Data were obtained from the WHO/UNICEF Joint Reporting Form (JRF), published literature, meeting re-ports, and websites. In 2012, 18 (75%) of the 24 countries with areas of JE virus transmission risk conducted at least some JE surveillance and 11 (46%) had a JE im-munization programme. Further progress towards JE control requires increased awareness of disease burden at the na-tional and regional levels, availability of WHO-prequalified pediatric JE vaccines, and international support for surveillance and vaccine introduction in countries with limited resources.

JE is a mosquito-borne disease with a 20%–30% case-fatality rate and neurologic or psychiatric sequelae in 30%–50% of survivors.1 JE virus is transmitted in an enzootic cycle between mosquitoes and

encéphalite japonaise: situation de la surveillance et de la vaccination en asie et dans le Pacifique occidental, 2012Le virus de l’encéphalite japonaise est l’une des principales causes d’encéphalite en Asie et on estime qu’elle est responsable d’environ 67 900 cas annuel. Pour lutter contre la mala-die, l’OMS recommande d’introduire le vaccin contre l’encéphalite japonaise dans les programmes de vaccination dans toutes les régions où celle-ci représente un problème de santé publique. Pendant des dizaines d’années, les progrès ont surtout concerné un petit nombre de pays d’Asie à revenu élevé. Récem-ment, les perspectives de lutte se sont amélio-rées grâce à une meilleure sensibilisation à la charge de morbidité, du fait d’une surveillance accrue de l’encéphalite japonaise, et d’une offre élargie de vaccins sûrs et efficaces. Le présent rapport fait le point de la situation des programmes de surveillance et de vaccination concernant l’encéphalite japonaise en 2012 en Asie et dans le Pacifique occidental. Les données sont tirées du formulaire de notification conjoint (JRF) de l’OMS/UNICEF, de la littéra-ture publiée, des rapports de réunions et de sites Web. En 2012, 18 (75%) des 24 pays dans lesquels le risque de transmission du virus de l’encéphalite japonaise existe dans certaines régions avaient mis en place au moins certai-nes activités de surveillance de la maladie, et 11 (46%) s’étaient dotés d’un programme de vaccination. La poursuite des progrès dans la lutte contre l’encéphalite japonaise passe par une sensibilisation accrue à la charge de morbi-dité aux niveaux national et régional, la mise à disposition de vaccins pédiatriques préqualifiés par l’OMS et un soutien international en faveur de la surveillance et de l’introduction du vaccin dans les pays dont les ressources sont limitées.

L’encéphalite japonaise est une maladie trans-mise par un moustique dont le taux de létalité est de 20 à 30% et qui entraîne des séquelles neurologiques ou psychiatriques chez 30 à 50% des survivants.1 Le virus de l’encéphalite japo-

1 Campbell GL, Hills SL, Fischer M, et al. Estimated global inci-dence of Japanese encephalitis: a systematic review. Bulletin of World Health Organization, 2011;89: 766–774E.

1 Campbell GL, Hills SL, Fischer M, et al. Estimated global incidence of Japanese encephalitis: a systematic review. Bulletin de l’Organisa-tion mondiale de la Santé, 2011; 89: 766-774E.

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amplifying vertebrate hosts, primarily pigs and wading birds. Humans are incidental hosts in the JE virus trans-mission cycle. In endemic regions, JE occurs mainly among children aged ≤15 years and risk is highest in rural, agricultural areas. There is no specific treatment for JE. Although the use of insecticides and improve-ments in agricultural practices (e.g. centralized pig pro-duction) may contribute to reduction of disease inci-dence, vaccination is the single most important preven-tive measure.2 Areas of JE virus transmission risk are present in 24 WHO member states (Map 1).1 Risk areas are determined based on evidence of JE virus transmis-sion from human surveillance, mosquito or animal studies, or areas ecologically similar to areas with proven transmission.

Information on JE surveillance and immunization pro-grammes in 2012 was obtained from WHO/UNICEF JRF reports for 2012 (and 2011 for reported cases, as 2012 data were incomplete),3 reports from the Fifth Bire-gional Meeting on JE Prevention and Control and the Third JE Laboratory Network Meeting in the Western Pacific Region in 2011,4, 5 Ministry of Health websites, and published English-language literature. Information collected on JE surveillance programmes included strat-egies, age groups, diagnostic testing availability, case numbers reported on the JRF, and use of the WHO case definition for acute encephalitis syndrome (AES) to identify suspected cases. WHO defines AES as the acute onset of fever and either altered mental status, new on-set of seizures, or both; an AES case in which laboratory testing confirms acute JE virus infection is considered a JE case.6 For JE immunization programmes, data col-lected included strategies, ages for routine vaccination, and vaccines used.

Surveillance programmesIn 2012, 18 (75%) of the 24 countries where there is risk of JE virus transmission conducted JE surveillance (Ta-ble 1). Of these countries, 5 (21%) conducted surveil-lance nationally or in appropriate geographical risk areas and routinely tested suspected cases for JE, 6 (25%) conducted national surveillance without labora-

naise est transmis dans le cadre d’un cycle enzootique faisant intervenir des moustiques et des hôtes vertébrés amplificateurs, principalement des porcs et des échassiers. Les hommes sont des hôtes accidentels dans le cycle de transmission du virus de l’encéphalite japonaise. Dans les régions d’endémie, l’encépha-lite japonaise touche principalement les enfants âgés de ≤15 ans et le risque est le plus élevé dans les zones rurales agricoles. Il n’existe pas de traitement spécifique de l’encéphalite japonaise. Bien que l’utilisation d’insecticides et les progrès des pratiques agricoles (élevages porcins centralisés, par exemple) puissent contribuer à une réduction de l’incidence de la maladie, la vacci-nation reste la principale mesure de prévention.2 Il existe un risque de transmission du virus de l’encéphalite japonaise dans 24 États Membres de l’OMS (Carte 1).1 Les zones à risque sont déterminées sur la base des données attestant de la transmission du virus à partir de la surveillance chez l’homme, des études chez le mous-tique ou l’animal, ou par analogie avec des zones écologiquement similaires à celles où la transmission est avérée.

Les informations sur les programmes de surveillance et de vaccination concernant l’encéphalite japonaise en 2012 sont tirées des JRF de l’OMS/UNICEF pour 2012 (et 2011 pour les cas notifiés, car les données de 2012 étaient incomplètes),3 des rapports de la cinquième réunion birégionale sur la lutte contre l’encéphalite japonaise et de la troisième réunion du réseau de laboratoires de l’encéphalite japonaise dans la Région du Paci-fique occidental en 2011,4, 5 des sites Web des ministères de la santé et la littérature de langue anglaise publiée. Les informa-tions recueillies sur les programmes de surveillance de l’encéphalite japonaise portent sur les stratégies, les groupes d’âge, la disponibilité de tests de diagnostic, le nombre de cas notifiés sur les JRF, et l’utilisation de la définition OMS du cas de syndrome d’encéphalite aiguë (SEA) pour identifier les cas suspects. L’OMS définit le SEA comme l’apparition aiguë de fièvre et un état mental altéré, ou l’apparition de crises d’épi-lepsie, ou les deux à la fois; un cas de SEA dans lequel l’analyse de laboratoire confirme une infection aiguë par le virus de l’encéphalite japonaise est considéré comme un cas d’encépha-lite japonaise.6 Pour les programmes de vaccination contre la maladie, les données recueillies portaient sur les stratégies, les âges de la vaccination systématique et les vaccins utilisés.

Programmes de surveillanceEn 2012, 18 (75%) des 24 pays exposés à la transmission du virus de l’encéphalite japonaise en effectuaient une surveillance (Tableau 1). Sur ce chiffre, 5 (21%) effectuaient une surveil- lance au niveau national ou dans des zones à risque géogra-phique déterminées et testaient systématiquement les cas suspects d’encéphalite japonaise, 6 (25%) effectuaient une

2 See No. 34/35, 2003, pp. 331–341. 3 WHO/UNICEF joint reporting process. Geneva, World Health Organization, 2013.

Available at http://www.who.int/immunization_monitoring/data/data_subject/en/index.html, accessed June 2013.

4 Fifth Biregional Meeting on Japanese Encephalitis Prevention and Control, World Health Organization, 2011. Available at http://www.wpro.who.int/immunization/meetings/Fifth_Biregional_Meeting_on_JE_Prevention_and_Control/en/index.html, accessed June 2013.

5 Third Japanese Encephalitis Laboratory Network Meeting in the Western Pacific Region World Health Organization, 2011. Available at: http://www.wpro.who.int/immunization/meetings/3rd_JE_LabNet_Meeting_in_WPRO/en/index.html, accessed June 2013.

6 WHO-recommended standards for surveillance of selected vaccine-preventable diseases. Geneva, World Health Organization, 2003 (revised in 2008). Available at http://whqlibdoc.who.int/hq/2003/WHO_V&B_03.01.pdf, accessed June 2013.

2 Voir No 34/35, 2003, pp. 331-341.3 WHO/UNICEF joint reporting process. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2013.

Disponible à l’adresse: http://www.who.int/immunization_monitoring/data/data_subject/en/index.html, consulté en juin 2013.

4 Fifth Biregional Meeting on Japanese Encephalitis Prevention and Control, Organisation mondiale de la Santé, 2011. Disponible à l’adresse: http://www.wpro.who.int/immunization/meetings/Fifth_Biregional_Meeting_on_JE_Prevention_and_Control/en/index.html, consul-té en juin 2013.

5 Third Japanese Encephalitis Laboratory Network Meeting in the Western Pacific Region. Organisation mondiale de la Santé, 2011. Disponible à l’adresse: http://www.wpro.who.int/immunization/meetings/3rd_JE_LabNet_Meeting_in_WPRO/en/index.html, consulté en juin 2013.

6 WHO-recommended standards for surveillance of selected vaccine-preventable diseases. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2003 (révisé en 2008). Disponible à l’adresse: http://whqlibdoc.who.int/hq/2003/WHO_V&B_03.01.pdf, consulté en juin 2013.

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releve ePIdemIO

lOG

IqUe hebdO

mAdAIre, n

o 34, 23 AOÛT 2013

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Map 1 Japanese encephalitis, countries or areas at risk, 2012a

Carte 1 Encéphalite japonaise, pays ou zones à risque, 2012a

a Guam and Saipan are shown as Japanese encephalitis (JE) risk areas but were not considered in this review as there has been no evidence of JE virus transmission on these Western Pacific islands since 1948 (Guam) and 1990 (Saipan).– Guam et Saipan sont indiquées comme des zones à risque d’encéphalite japonaise, mais n’ont pas été prises en compte dans la présente étude car il n’y a pas d’élément attestant d’une transmission du virus sur ces îles du Pacifique occidental depuis 1948 (Guam) et 1990 (Saipan).

Source: World Health Organization – Source: Organisation mondiale de la santéMap: WHO Department of Control of Epidemic Diseases – Carte: Département OMS de lutte contre les maladies épidémiques

The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the World Health Organization concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Dotted lines on maps represent approximate border lines for which there may not yet be full agreement. – Les limites et appellations figurant sur cette carte ou les désignations employées n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif.Source: World Health Organization – Source: Organisation mondiale de la santé© WHO 2013. All rights reserved – © OMS 2013. Tous droits réservés

Countries or areas at risk –Pays ou zones à risque

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tory confirmation of every suspected case, and 7 (29%) conducted surveillance at sentinel sites. Countries with sentinel surveillance had a median of 5 sites (range 2–125), and laboratory testing was usually available for suspected cases. Surveillance was conducted among all age groups in 16 (89%) of the 18 countries and only in

surveillance nationale sans confirmation en laboratoire de tous les cas suspects, et 7 (29%) effectuaient une surveillance dans des sites sentinelles. Les pays exerçant une surveillance par sentinelle le faisaient sur une moyenne de 5 sites (fourchette 2-125), et l’analyse en laboratoire était généralement possible pour les cas suspects. La surveillance était effectuée dans tous

Table 1 Characteristics of Japanese encephalitis (JE) surveillance in countries with JE virus transmission risk, 2012Tableau 1 Caractéristiques de la surveillance de l’encéphalite japonaise dans les pays où il existe un risque de transmission du virus, 2012

Country – Pays JE surveillance programme – Programme de surveillance de

l’encéphalite japonaise

Age groups under surveillance – Groupes d’âge sous surveillance

Laboratory confirma-tion of cases – Confir-mation en laboratoire

des cas

Australiaa – Australiea Risk areasb – Zones à risqueb All – Tous Yes – Oui

Bangladesh Sentinel (2 sites) – Sentinelle (2 sites) All – Tous Yes – Oui

Bhutan – Bhoutan Sentinel (5 sites) – Sentinelle (5 sites) All – Tous Yes – Oui

Brunei Darussalam – Brunéi Darussalam None – Aucun – –

Cambodia – Cambodge Sentinel (6 sites) – Sentinelle (6 sites) ≤15 years – ≤15 ans Yes – Oui

China – Chine Nationale All – Tous Partial – Partielle

Taiwan, China – Taïwan, Chine All areas – Toutes les zones All – Tous Yes – Oui

India – Inde Sentinel (~ 50 sites) – Sentinelle (~ 50 sites)

All – Tous Partial – Partielle

Indonesia – Indonésie None – Aucun – –

Japan – Japon National All – Tous Yes – Oui

Korea, Democratic People’s Republic of – Corée, République populaire démocratique de

None – Aucun – –

Korea, Republic of – Corée, République de National All – Tous Yes – Oui

Lao People’s Democratic Republic – République démocratique populaire lao

National All – Tous Partial – Partielle

Malaysia – Malaisie National All – Tous Partial – Partielle

Myanmar National All – Tous Partial – Partielle

Nepal – Népal Sentinel (125 sites)c – Sentinelle (125 sites)c

All – Tous Yes – Oui

Pakistan None – Aucun – –

Papua New Guinea – Papouasie-Nouvelle-Guinée Sentinel (2 sites) – Sentinelle (2 sites) ≤12 years – ≤12 ans Yes – Oui

Philippines Sentinel (3 sites) – Sentinelle (3 sites) All – Tous Yes – Oui

Russian Federationa – Fédération de Russiea None – Aucun – –

Singapore – Singapour National All – Tous Yes – Oui

Sri Lanka National All – Tous Partial – Partielle

Thailand – Thaïlande National All – Tous Yes – Oui

Timor-Leste Noned – Aucund – –

Vietnam Nationale All – Tous Partial – Partielle

a JE virus transmission risk in well-defined areas. – Risque de transmission du virus de l’encéphalite japonaise dans des zones bien définies.b Torres Strait Islands and northern Cape York. – Îles du Détroit de Torres et nord du Cap York.c Sentinel sites located in every district in the country. – Sites sentinelles dans chaque district du pays.d Surveillance was implemented in 2009 but has not been maintained. – Surveillance mise en œuvre en 2009 mais non maintenue.e There are also specified sentinel sites (24 in China, 6 in Vietnam) for comprehensive case-based surveillance with laboratory testing of every case. – Il existe également des sites sentinelles

spécifiés (24 en Chine, 6 au Viet Nam) pour une surveillance complète fondée sur les cas, avec confirmation en laboratoire de chaque cas.

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releve ePIdemIOlOGIqUe hebdOmAdAIre, no 34, 23 AOÛT 2013 361

children in 2 countries. The WHO AES case definition was used to identify suspected cases in 7 countries.7 The remaining 11 countries used either a locally-developed surveillance case definition for encephalitis or menin-gitis/encephalitis, or clinicians were asked to investigate or report clinically compatible cases.

In 2011, 19 (79%) of the 24 countries reported a total of 10 426 JE cases. Reported cases from India (n=8247) and China (n=1625) represented 95% of all cases; no other country reported >150 cases. Among 5 countries reporting zero cases, 3 had no surveillance programme.

immunization programmesOf the 24 countries with risk of JE virus transmission, 11 (46%) had a JE immunization programme in 2012; 7 (29%) programmes were implemented nationally or in all areas considered to have JE risk and 4 (17%) were subnational and did not include all risk areas (Table 2). JE vaccine was included in the routine vaccination schedule in 10 (42%) countries and one country con-ducted annual vaccination campaigns. The scheduled age for beginning vaccination ranged from 8 months to 3 years. Vaccines used included inactivated mouse brain-derived vaccines (5 countries), live attenuated SA 14-14-2 vaccine (5 countries), and inactivated Vero cell culture-derived vaccines (2 countries).8

editorial noteSubstantial progress has been made in JE surveillance and immunization programmes since the 1990s. In 2012, 75% of countries with JE virus transmission risk con-ducted JE surveillance and 46% had a JE immunization programme. Previously, data were often only collected for short-term studies and JE prevention activities were limited to a few countries.9 Recent progress has been spurred by an increase in funding, availability of im-proved vaccines, and growing international attention to the disease.

JE surveillance has improved in many countries in terms of data quality, numbers of surveillance sites, integration into national health systems, and use of a standard case definition.10 During the last 2 years, government surveillance programmes have been newly established in the Philippines, Bhutan, and Papua New Guinea. WHO has developed a JE laboratory network that provides training workshops, technical support, proficiency testing, and confirmatory testing for 18 countries. Improved surveillance with better under-standing of the burden and geographical extent of dis-

les groupes d’âge dans 16 (89%) des 18 pays et uniquement chez les enfants dans 2 pays. La définition OMS du cas de SEA était utilisée pour identifier les cas suspects dans 7 pays.7 Les 11 pays restants utilisaient une définition pour la surveillance du cas d’encéphalite ou de méningite/encéphalite mise au point loca-lement, ou bien demandaient aux médecins d’étudier ou de notifier les cas cliniquement compatibles.

En 2011, 19 (79%) des 24 pays ont notifié au total 10 426 cas d’encéphalite japonaise. Les cas notifiés par l’Inde (n = 8247) et la Chine (n = 1625) représentaient 95% des cas; aucun autre pays n’a signalé >150 cas. Parmi les 5 pays ne notifiant aucun cas, 3 n’étaient pas dotés de programme de surveillance.

Programmes de vaccinationSur les 24 pays exposés à la transmission du virus de l’encépha-lite japonaise, 11 (46%) étaient dotés d’un programme de vacci-nation en 2012; 7 (29%) des programmes étaient mis en œuvre au niveau national ou dans toutes les zones considérées comme à risque; et 4 (17%) étaient mis en œuvre au niveau local et n’englobaient pas toutes les zones à risque (Tableau 2). Le vaccin contre l’encéphalite japonaise figurait dans le calendrier de vaccination systématique dans 10 (42%) pays et un pays organisait des campagnes de vaccination annuelles. L’âge du début de la vaccination selon le calendrier allait de 8 mois à 3 ans. Les vaccins utilisés étaient le vaccin inactivé préparé sur tissu cérébral murin (5 pays), le vaccin vivant atténué SA 14-14-2 (5 pays) et le vaccin inactivé préparé sur culture cellulaire Vero (2 pays).8

Note de la rédactionDes progrès importants ont été faits par les programmes de surveillance et de vaccination concernant l’encéphalite japonaise depuis les années 1990. En 2012, 75% des pays à risque de trans-mission du virus effectuaient une surveillance de l’encéphalite japonaise et 46% étaient dotés d’un programme de vaccination. Précédemment, les données étaient souvent recueillies unique-ment à partir d’études à court terme et les activités de prévention de l’encéphalite japonaise étaient limitées à quelques pays.9 Les progrès récents ont été accélérés par une augmentation des crédits, la mise à disposition de vaccins améliorés et l’attention internationale accrue portée à la maladie.

La surveillance de l’encéphalite japonaise s’est améliorée dans de nombreux pays en ce qui concerne la qualité des données, le nombre de sites de surveillance, l’intégration dans les systèmes de santé nationaux et l’utilisation de la définition stan-dard du cas.10 Au cours des 2 dernières années, des programmes de surveillance publics ont été mis en place aux Philippines, au Bhoutan et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’OMS a établi un réseau de laboratoires de l’encéphalite japonaise qui organise des ateliers de formation, fournit un soutien technique, contrôle la bonne exécution et effectue les tests de confirmation pour 18 pays. Une surveillance améliorée grâce à une meilleure

7 Bhutan, India, Lao People’s Democratic Republic, Myanmar, Nepal, Papua New Guinea, and the Philippines.

8 China used live attenuated SA 14-14-2 vaccine, inactivated Vero cell culture-derived vaccine, and in Taiwan, inactivated mouse brain-derived vaccine as used.

9 Tsai TF. New initiatives for the control of Japanese encephalitis by vaccination: mi-nutes of a WHO/CVI meeting, Bangkok, Thailand, 13–15 October 1998. Vaccine, 2000; 18 Suppl 2:1–25.

10 Fischer M, Hills S, Staples E, et al (2008). Japanese Encephalitis Prevention and Control: Advances, Challenges, and New Initiatives. In: Emerging Infections 8 (eds WM Scheld, SM Hammer & JM Hughes) ASM Press, Washington DC, pp. 93–124.

7 Bhoutan, Inde, Myanmar, Népal, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines et République démo-cratique populaire lao.

8 La Chine utilisait le vaccin vivant atténué SA 14-14-2, le vaccin inactivé préparé sur culture cellulaire Vero et Taïwan le vaccin inactivé préparé sur tissu cérébral murin a été utilisé.

9 Tsai TF. New initiatives for the control of Japanese encephalitis by vaccination: minutes of a WHO/CVI meeting, Bangkok, Thailand, 13-15 October 1998. Vaccine, 2000; 18 Suppl 2: 1/25.

10 Fischer M, Hills S, Staples E, et al (2008). Japanese Encephalitis Prevention and Control: Ad-vances, Challenges, and New Initiatives. In: Emerging Infections 8 (eds WM Scheld, SM Hammer & JM Hughes) ASM Press, Washington DC, pp. 93-124.

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362 Weekly ePIdemIOlOGIcAl recOrd, nO. 34, 23 AUGUST 2013

Table 2 Characteristics of Japanese encephalitis (JE) immunization programmes in countries with JE virus transmission risk, 2012Tableau 2 Caractéristiques des programmes de vaccination contre l’encéphalite japonaise dans les pays à risque de transmission du virus, 2012

Country – Pays JE immunization programme –

Programme de vaccina-tion contre l’encépha-

lite japonaise

Strategy – Stratégie Scheduled age forcommencement of

routine immunization – Âge prévu pour le début de la vaccination systématique

selon le calendrier

Vaccine used – Vaccin utilisé

Australiaa – Australiea Targeted risk areasb – Zones à risque ciblesb

Routine – Systématique 12 months – 12 mois c

Bangladesh None – Aucun – – –

Bhutan – Bhoutan None – Aucun – – –

Brunei Darussalam – Brunéi Darussalam None – Aucun – – –

Cambodia – Cambodge Subnationald – Locald Routine – Systématique 10 months – 10 mois LAV – VA

China – Chine Nationale Routine – Systématique 8 months – 8 mois LAV, VC – VA, CV

Taiwan, China – Taïwan, Chine All areas – Toutes zones Routine – Systématique 15 months – 15 mois MB – CM

India – Inde Risk areasf – Zones à risquef Routine – Systématique 16–24 months – 16-24 mois LAV – VA

Indonesia – Indonésie None – Aucun – – –

Japan – Japon National Routine – Systématique 36 months – 36 mois VC – CV

Korea, Democratic People’s Republic of – Corée, République populaire démocratique de

N/Ag – N/Dg N/A – N/D N/A – N/D N/A – N/D

Korea, Republic of – Corée, République de National Routine – Systématique 12–24 months – 16-24 mois MB – CM

Lao People’s Democratic Republic – République démocratique populaire lao

None – Aucun – – –

Malaysia – Malaisie Subnational – Local Routine and outbreak responseh – Systéma-

tique et riposte en cas de flambéeh

9 months – 9 mois MB – CM

Myanmar None – Aucun – – –

Nepal – Népal Subnationali – Locali Routine – Systématique 12 months – 12 mois LAV – VA

Pakistan None – Aucun – – –

Papua New Guinea – Papouasie-Nouvelle-Guinée None – Aucun – – –

Philippines None – Aucun – – –

Russian Federationa – Fédération de Russiea None – Aucun – – –

Singapore – Singapour None – Aucun – – –

Sri Lanka National Routine – Systématique 9 months – 9 mois LAV – VA

Thailand – Thaïlande National Routine – Systématique 18 months – 18 mois MB – CM

Timor-Leste None – Aucun – – –

Vietnam Subnationalj – Localj Annual campaign – Campagne annuelle

12 months – 12 mois MB – CM

N/A = no information available; LAV = live attenuated SA 14-14-2 JE vaccine; VC = inactivated Vero cell culture-derived JE vaccine; MB = inactivated mouse brain-derived JE vaccine. – N/D = pas de données disponibles; VA = vaccin vivant atténué SA 14-14-2; CV = vaccin inactivé préparé sur culture cellulaire Vero; CM = vaccin inactivé préparé sur tissu cérébral murin.

a JE virus transmission risk in well-defined areas. – Risque de transmission du virus de l’encéphalite japonaise dans des zones bien définies.b Vaccination recommended for residents of the outer Torres Strait islands or non-residents living or working there for ≥30 days during the wet season. – Vaccination recommandée pour les

résidents des îles extérieures du Détroit de Torres et les non-résidents vivant ou travaillant dans ces régions pendant ≥30 jours au cours de la saison humide.c Programme was temporarily suspended when MB became unavailable in 2010, and will recommence when a new pediatric JE vaccine is available. – Le programme a été temporairement

suspendu lorsque le vaccin inactivé préparé sur tissu cérébral murin n’a plus été disponible en 2010, et reprendra lorsqu’un nouveau vaccin à usage pédiatrique sera disponible.d Three provinces. – Trois provinces. e Excluding the non-endemic provinces of Qinghai, Tibet and Xinjiang. – À l’exclusion des provinces de non-endémie de Qinghai, du Tibet et de Xinjiang.f Routine programme implemented in districts that have conducted campaigns; campaigns conducted in 109 endemic districts in 15 states from 2006–2011, and repeated in 9 districts in 2

states in 2010. – Programme systématique mis en œuvre dans les districts qui ont organisé des campagnes; campagnes menées dans 109 districts d’endémie de 15 États entre 2006 et 2011, et répétées dans 9 districts de 2 États en 2010.

g Mass campaign was conducted in 2010. – Campagne de masse conduite en 2010.h In Sarawak, vaccination is provided as part of the routine childhood immunization programme; in peninsular Malaysia and Sabah, vaccination is provided to children aged <15 years in the

vicinity of an outbreak. – Au Sarawak, la vaccination est proposée dans le cadre du programme de vaccination systématique de l’enfant; en Malaisie péninsulaire et à Sabah, la vaccination est administrée aux enfants âgés de <15 ans aux alentours d’une flambée.

i Routine programme implemented in the 31 districts that have conducted campaigns. – Programme systématique mis en œuvre dans les 31 districts qui ont organisé des campagnes.j Programme commenced in high-risk districts in 1997 and reached approximately 80% of all districts in 2012. – Programme mis en place dans les districts à haut risque en 1997 couvrant

environ 80% des districts en 2012.

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releve ePIdemIOlOGIqUe hebdOmAdAIre, no 34, 23 AOÛT 2013 363

ease has resulted in greater recognition of JE as a pub-lic health problem in some countries (e.g. Lao People’s Democratic Republic), availability of data to support decision-making on vaccine introduction (e.g. Cambo-dia), and better data to monitor impact and guide im-munization programme expansion or improvement (e.g. Nepal).

Despite the progress, some countries still have only lim-ited data and many challenges remain. It is well recog-nized that JE case reporting is incomplete and inaccu-rate. A recent review estimated that approximately 67 900 JE cases typically occur annually, but in 2011 only 10 426 were reported.1 While the case numbers re-ported on the JRF likely include some non-JE cases (AES cases without laboratory confirmation), underreporting of JE due to the limited scope of surveillance is a more important issue. Although sentinel surveillance is rec-ommended where nationwide surveillance would be logistically complex or financially burdensome, it does not provide population-based disease burden estimates, and findings reflect disease patterns at the sites which may be selected for operational rather than epidemio-logical reasons. Incomplete laboratory confirmation of cases can occur when there is inadequate sample col-lection or limited access to testing. JE case counts are not comparable across countries because of varying use of laboratory confirmation. In addition, AES case num-bers cannot be compared because of variability in clin-ical definitions used to identify suspected cases.

Immunization is the most effective JE prevention strat-egy and has shown to be cost-effective in studies car-ried by several countries.10 WHO recommends that JE vaccination be extended to all areas where JE is a pub-lic health problem.2 The most effective immunization strategy is a one-time campaign in the locally defined target population, followed by incorporation of JE vac-cine into the routine childhood immunization pro-gramme.2 Insufficient disease burden data, financial constraints, and competing vaccine priorities have pre-vented some countries from implementing programmes. Several countries have initially targeted higher-risk areas and later expanded the programme (e.g. India, Nepal, Sri Lanka, Thailand and Vietnam). Countries with limited JE virus transmission risk might not have a large enough disease burden to require a JE vaccina-tion programme.

Three types of JE vaccine are used in national immu-nization programmes. Inactivated mouse brain-derived JE vaccine has been available for >50 years, but has a multi-dose primary and booster schedule and is rela-tively expensive; its use has recently declined. Live attenuated SA14-14-2 vaccine has a simple schedule and good safety profile, and improved international avail-ability has led to increased use in recent years. The vac-

connaissance de la charge de morbidité et de la répartition géographique de la maladie a permis de mieux reconnaître l’encéphalite japonaise comme problème de santé publique dans certains pays (République démocratique populaire lao, par exemple), de mettre à disposition des données à l’appui de la prise de décisions sur l’introduction du vaccin (Cambodge, par exemple) et d’améliorer les données permettant de suivre l’im-pact et d’orienter l’élargissement et l’amélioration des programmes de vaccination (Népal, par exemple).

Malgré les progrès accomplis, certains pays ne disposent toujours que de données limitées et de nombreuses difficultés subsistent. Il est reconnu que la notification des cas d’encépha-lite japonaise est incomplète et inexacte. Une étude récente estimait qu’environ 67 900 cas d’encéphalite japonaise se produisaient généralement chaque année, mais en 2011, 10 426 cas seulement ont été notifiés.1 Si le nombre de cas noti-fiés sur les JRF comprend vraisemblablement des cas non clas-sifiés comme encéphalite japonaise (cas de SEA sans confirma-tion en laboratoire), la sous-notification de la maladie due à une surveillance de portée limitée est un problème plus impor-tant. Bien que la surveillance sentinelle soit recommandée là où la surveillance nationale serait logistiquement trop complexe ou financièrement trop lourde, elle ne fournit pas d’estimation de la charge de morbidité basée sur la population et les résul-tats reflètent le tableau de la morbidité dans des sites qui peuvent avoir été sélectionnés pour des raisons opérationnelles plus qu’épidémiologiques. La confirmation des cas en labora-toire peut être incomplète lorsque la collecte d’échantillons est insuffisante ou l’accès aux tests limité. La comptabilisation des cas d’encéphalite japonaise n’est pas comparable entre les pays en raison des variations dans l’utilisation des tests de confir-mation en laboratoire. D’autre part, nombres de cas de SEA ne peuvent être comparés en raison de la variabilité des définitions cliniques utilisées pour identifier les cas suspects.

La vaccination est la stratégie de prévention de l’encéphalite japonaise la plus efficace et s’est avérée économique lors d’études menées dans plusieurs pays.10 L’OMS recommande d’étendre la vaccination contre l’encéphalite japonaise à toutes les zones où cette maladie représente un problème de santé publique.2 La stratégie de vaccination la plus efficace est une campagne unique dans une population cible définie localement, suivie de l’introduction du vaccin contre l’encéphalite japonaise dans le programme de vaccination systématique de l’enfant.2 Des données insuffisantes sur la charge de la maladie, les restrictions financières et des priorités concurrentes en matière de vaccins ont empêché certains pays de mettre en œuvre les programmes. Plusieurs pays ont ciblé au départ les zones à risque plus élevé, puis élargi le programme (Inde, Népal, Sri Lanka, Thaïlande et Viet Nam, par exemple). Les pays dans lesquels le risque de transmission du virus de l’encéphalite japonaise est limité peuvent ne pas avoir une charge de morbi-dité suffisamment importante pour justifier un programme de vaccination.

Trois types de vaccins contre l’encéphalite japonaise sont utili-sés dans le cadre des programmes de vaccination nationaux. Le vaccin inactivé préparé sur tissu cérébral murin est disponible depuis >50 ans, mais nécessite une primovaccination en plusieurs doses et un rappel et est relativement coûteux; son utilisation a récemment baissé. Le vaccin vivant atténué SA 14-14-2 est assorti d’un calendrier simple et présente de bonnes caractéristiques de sécurité, et une offre accrue au

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364 Weekly ePIdemIOlOGIcAl recOrd, nO. 34, 23 AUGUST 2013

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cine’s manufacturer, Chengdu Institute of Biological Products, has guaranteed a limited public sector price for lower-income countries, comparable to the interna-tional public sector price for measles vaccine.11 Several inactivated Vero cell culture-derived vaccines have also become available and are being used in national pro-grammes.

Until recently, no JE vaccine manufacturer had made a submission to WHO for prequalification of a JE vaccine, a process whereby a vaccine’s quality, safety, efficacy, and programmatic suitability are reviewed. However, at least one JE vaccine is currently under review for pedi-atric use. WHO prequalification will also enable pro-curement by United Nations agencies. The GAVI Alli-ance has indicated it will consider funding JE vaccina-tion when a WHO prequalified vaccine for children becomes available.12

The primary limitation of this report is that data were collected from publicly available sources with varying levels of details and might not reflect the most current information for all countries.

Recently, the Technical Advisory Group on Immuniza-tion and Vaccine-Preventable Diseases in the WHO Western Pacific Region endorsed development of an accelerated control goal for JE. While significant prog-ress in surveillance and immunization is being made, challenges remain. Measures to improve awareness of JE disease burden, technical and financial support from international agencies and donors, and sustained po-litical commitment are required to support further progress towards improved JE control.

niveau international a permis d’en accroître l’usage ces dernières années. Le fabricant du vaccin, l’Institut de produits biologiques de Chengdu, a garanti un prix plafonné pour le secteur public aux pays à faible revenu, comparable au prix international pour le secteur public du vaccin antirougeoleux.11 Plusieurs vaccins inactivés préparés sur culture cellulaire Vero sont également disponibles et sont utilisés dans le cadre de programmes nationaux.

Jusqu’à il y a peu, aucun fabricant de vaccin contre l’encéphalite japonaise n’avait adressé de demande de préqualification à l’OMS, processus d’examen de la qualité, de l’innocuité, de l’ef-ficacité et de l’adéquation programmatique du vaccin. Toutefois, au moins un vaccin est actuellement en cours d’examen pour un usage pédiatrique. La préqualification de l’OMS permettra également aux organismes des Nations Unies d’acheter le vaccin. L’Alliance GAVI a indiqué qu’elle envisagerait de finan-cer la vaccination contre l’encéphalite japonaise lorsqu’un vaccin préqualifié par l’OMS pour l’enfant serait disponible.12

La principale limite du présent rapport tient au fait que les données ont été recueillies à partir de sources ouvertes au public, plus ou moins détaillées, et il est possible que les infor-mations les plus récentes de tous les pays n’aient pas été prises en compte.

Récemment, le groupe consultatif technique sur la vaccination et les maladies à prévention vaccinale de la Région OMS du Pacifique occidental a entériné l’élaboration d’un objectif de lutte accéléré contre l’encéphalite japonaise. Si des progrès importants sont faits actuellement en matière de surveillance et de vaccination, des difficultés subsistent. Des mesures visant à améliorer la sensibilisation à la charge de morbidité due à l’encéphalite japonaise, à accroître le soutien technique et financier des organismes internationaux et des donateurs, et à obtenir un engagement politique durable s’imposent donc pour favoriser la poursuite des progrès sur la voie d’une amélio-ration de la lutte contre l’encéphalite japonaise.

11 Yaïch M. Investing in vaccines for developing countries: how public-private par-tnerships can confront neglected diseases. Human vaccines, 2009; 5:368–369.

12 GAVI Vaccine Investment Strategy-Japanese Encephalitis Analysis. GAVI Alliance, 2008. Available at http://www.gavialliance.org/library/gavi-documents/strategy/vaccine-investment-strategy---japanese-encephalitis-analysis/, accessed June 2013.

11 Yaïch M. Investing in vaccines for developing countries: how public-private partnerships can confront neglected diseases. Human vaccines, 2009; 5: 368-369.

12 GAVI Vaccine Investment Strategy-Japanese Encephalitis Analysis. GAVI Alliance, 2008. Dispo-nible à l’adresse: http://www.gavialliance.org/library/gavi-documents/strategy/vaccine-invest-ment-strategy---japanese-encephalitis-analysis/, consulté en juin 2013.

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