affaires culturelles
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# 743DU 3 au 9 OCTOBRE 2016
anousparis.fr
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Le design a des envies de jeu, Vincent Dedienne feintele public entre spectacle et one-man show, piscine à balleset combats de Jedi pour les grands… Soyons légers. Tapis Japanese Abstractions n.01,
Lampes à poser Little Eliah et This IsNot A Self Portrait par Maison Dada
Design Thomas Dariel.
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du musée du Louvre
en fl ashant ce code
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Le Louvre des cinéastes
en octobre
Exposition de la Petite Galerie du Louvre
Corps en mouvementLa danse au musée
Haut lieu d’inspiration et de création,
le Louvre a offert aux cinéastes un
cadre d’expression et d’expérimentation
incomparable. En témoigne cette
sélection de courts-métrages, de
documentaires et de fictions :
La Ville Louvre, Le Louvre imaginaire,
Bande à part…Vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 octobre / De 3 € (– de 26 ans) à 6 € / Gratuit pour les Amis du Louvre jeunes, les étudiants en art et histoire de l’artlouvre.fr/fi lms
À l’occasion des vacances, les enfants
et leurs parents sont invités à créer leur
collection dans les pas du Comte Tessin,
à intégrer l’atelier du sculpteur Edme
Bouchardon ou encore à donner vie à
une sculpture.
Dates, tarifs et réservations sur louvre.fr/familles
Vos vacances au Louvre
Le pianiste Iddo Bar-Shaï interprète la
musique de François Couperin, maître
d’un art délicat au clavier pour
des scènes et des portraits drôles
ou tendres. Un spectacle poétique
qui ravira petits et grands, porté par
les ombres façonnées en direct par
Philippe Beau, magicien de la lumière.
Samedi 8 octobre à 16 h / De 6 € (– de 26 ans) à 15 € / Gratuit pour les abonnés Famillelouvre.fr/musiques
Les Ombres errantes
L’exposition « Corps en mouvement » vous initie
au défi de la représentation du mouvement,
depuis le travail de l’artiste confronté aux matériaux
jusqu’aux nouveaux codes gestuels de la danse,
renouvelés vers 1900 par Loïe Fuller et Nijinski.
Marcher, courir, danser, mais aussi exprimer les
« mouvements de l’âme » comme l’effroi : quelles
conventions régissent la représentation des gestes
et des attitudes ? Commissariat de l’exposition :
Benjamin Millepied, chorégraphe, et Jean-Luc
Martinez, président-directeur du musée du Louvre
Jusqu’au 3 juillet 2017 / 15 € / Gratuit pour les – de 26 ans
Films d’animation Eh bien, dansez maintenant ! Florilège de dessins animés consacrés à la danse.
À partir de 5 ans
Vendredi 28 octobre à 15 h/ De 3 € (– de 26 ans) à 6 € / Gratuit pour les abonnés Famillehttp://petitegalerie.louvre.fr
édito 03
sans penser qu’en attribuant une place àchacun de ses composants (les médocs, lecirage, les câbles électriques…), tout pourraitaller un peu moins mal. Certains retenterontdonc encore une fois la grande aventure durangement pour les pas doués, tandis queles autres, désormais persuadés qu’on naîtordonné ou pas, laisseront une bonne foispour toutes leur appart en jachère ettenteront plutôt de s’alléger l’esprit. Parodiantsans s’en cacher le plus gros succès deMarie Kondo, La Magie du rangement, laNew-Yorkaise Sarah Knight signe à son tourun manuel de coaching qui devrait trouver– qui sait – peut-être encore davantaged’émules, La Magie du j’en ai rien à f**tre !,adoptez la méthode MêmePasDésolé. Unmanuel en deux actes qui permet de se“désencombrer” de pas mal d’obligationsfinalement pas si obligatoires, le tout, sanssentiment de culpabilité. Ou comment oserenfin se libérer « des drames familiaux, de
l’opinion des collègues, des gosses desautres, d’être canon en bikini, de l’Islande etde bien d’autres foutaises… ».Une perspective presque plus tentante quedes classeurs de factures bien ordonnés._
Ranger, l’étincelle du bonheur, de Marie Kondo, éd. Pygmalion, 17,90 €.La Magie du j’en ai rien à f**tre !, adoptez la méthode MêmePasDésolé, de Sarah Knight, éd. Marabout, 6,50 €.
CarineChenaux
Rédactriceen chef
@CarineChenaux
Soyons légersLoin de se contenter comme souvent, d’êtresimplement rassurante, la déco de l’hiversera ludique et malicieuse. De quoi nousremonter le moral, tout en nous obligeant àdéployer des trésors de créativité pourmarier les styles et agrémenter notreenvironnement de pièces de design plutôttrès folles, sans tomber dans le kitsch le plustotal. L’idéal, avant de commencer à toutrevoir, sera donc, un peu comme à chaquerentrée, mais là sûrement encore davantage,d’avoir considérablement fait place nettedans nos appartements. Heureusement,Marie Kondo, reine du désencombrement àla japonaise et auteur de best-sellers dédiésà cette quête du Graal que certains mèneronttoute leur vie, est de retour au bon moment.Et son nouvel ouvrage, Ranger : l’étincelledu bonheur, prêt à tenter tous ceux quipersistent à regarder les masses de petitstrucs qu’ils entassent chez eux (on dit “lesKomono”) comme une entité menaçante,
A NOUS PARIS
1_Tulips, 2012 de Jeff KoonspourBernardaud.Coupe enporcelaineblanche à décorpolychromeDiam. 31 cm.Édition limitée à2 500 ex.Mise à la venteaux enchèrescaritative auprofit deprogrammes derechercheinnovants sur lecancer du sein àl’Institut Curie,par Michel etBetsyBernardaud,le 6 octobre àl’hôtel Drouot.© Jeff Koons pour Bernardaud
1 2 2_Tapis Idylle, Songede ChristianBérard chezLa ManufactureCogolin. © La Manufacture Cogolin
sommaire 05
Magazine gratuit édité par A Nous Paris,SAS au capital de 1 580 000 euros,23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09.Tél. : 01 75 55 10 00 ou 01 75 55 + numéro de posteFax : 01 75 55 12 61Principal associé : Altice Media Group FrancePrésident : Altice Media Group France représenté par Monsieur Marc LauferDirecteur de la publication : Marc LauferSite internet : www.anousparis.fr
RÉDACTION : 01 75 55 10 28Rédactrice en chef : Carine Chenaux Assistante de la rédaction :Emmanuelle Suzanne (1028)Ont collaboré à ce numéro : Rob Alves,Houda Benjelloun, Laetitia Bocquet, Smaël Bouaici, Benjamin Cerulli, Alexis Chenu,Alain Cochard, Sonia Desprez, Myriem Hajoui, Stéphane Koechlin, Fabien Menguy, Rémi Mistry,Édouard Rostand, Philippe Toinard, Cécile Wisniewski Direction artistique : Agence SamouraïPremière maquettiste : Laurence Philippot (1011)Secrétaire de rédaction : Corinne SoubigouIconographe : Delphine Henry (1060)
Chargée de diffusion : Sarah Hacquebart (1080)Directrice communication et multimédia :Alizée Szwarc (1003)
PUBLICITÉ/COMMERCIAL : 01 75 55 11 86Directrice commerciale : Sandrine Geffroy (1112)Directrice de la publicité :Paule-Valérie Bacchieri Van Berleere (1161)Directrice des opérations spéciales :Stéphanie Le Meur (1249)Directrice de clientèle internationale :Claire Bourin (1172)Chef de publicité : Hanène Jemili (1210)Chef de publicité local/immobilier :Sébastien Tisseyre (1077)Publicité culture et partenariats :Carolyn Occelli (1194)Responsable des projets musicaux :Mathieu Proux (1198)Publicité rubrique Formation : L’Etudiant, service commercial. 01 75 55 18 59.alissillour@letudiant.frCarnet d’adresses :Développement Media : 01 77 51 58 84.Ressources humaines : recrut@anous.frImpression : GAICS SAS, 8, square Chanton,92200 Neuilly-sur-SeineDiffusion : DistripaqISSN : 1294-4572Magazine gratuit, ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction, même partielle, de tous les éléments parus dans A Nous Paris est interdite.
dans l’air08 - déco/designUne vague de fantaisie a secoué les designers et s’est abattue surle mobilier et les objets
14 - web
16 - actu23e édition de l’opérationOctobre rose dédié à lasensibilisation au cancer du sein
17 - shop-pinkDes produits top aux couleurs du Ruban rose
style de ville18 - balisesDes lieux ludiques et régressifs où permettre à notre âme d’enfantde s’exprimer
23 - salonLe 1er événement consacré àla mobilité urbaine se tient àla Grande Halle de la Villette
24 - lieuxFête impériale, pop-up modeLa Passerelle.2, café disquaireMacumba, club soul
26 - festivitésLa Butte Montmartre célèbreles Vendanges et la Liberté
29 - à boire et à manger
32 - clubbingTribute to DJ Spank Spank àNuits Fauves et Mona Palace àla Bellevilloise
affaires culturelles34 - nouvelle èreL’Élysée Montmartre vient derenaître de ses cendres
36 - cinéma
38 - conversationavec Vincent Dedienne
40 - sons
43 - scènes
46 - expo
connexions50 - immobilier
A NOUS PARIS
38 - conversationVincent Dedienne © Pascalito
18 - balisesLe Laser Game Evolution, adresse ludique et régressive.© DR
16 - actuExposition Une autre histoire de cancer au Point Éphémère.Portrait de Marine © Jenn Pocobene, Julia Marois et Lili Sohn
save the dateLUNDI03/10festival
MARDI04/10 art
MER-CREDI05/10cinéma La création née de la ségrégation
The Color Line, expression apparuedans les années 80, a été employéepour la première fois afin de dénoncerla ségrégation des Noirs aux USA. TheColor Line est aussi un mouvementartistique et une exposition de plus de600 œuvres d’artistes afro-américains.(À cette occasion, Arte diffuse cemercredi 5 octobre le documentaireNoire est la couleur, qui revient sur lecombat de reconnaissance desartistes noirs américains.)_Du 4 octobre au 15 janvier, mardi àvendredi de 11 h à 19 h, musée du QuaiBranly, 7e. M° Alma Marceau.
Mexiiiiiico C’est parti pour une semained’évasion avec le rendez-vous ducinéma mexicain Viva Mexico, deretour pour sa 4e édition. La nouvellegénération de talents saluée par lacritique internationale est présentée àtravers dix longs métrages (6 fictions,4 documentaires), proposant unevision alternative du Mexique, dans sabeauté et sa réalité._ Jusqu’au 11 octobre, au cinéma Luminor, 20, rue du Temple, 4e, M° Hôtel de Ville, www.viva-mexico-cinema.org
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La grande nuit duKutiyattam
Moon over Harlem, de
William H. Johnson
Me Estas Matando Susana avec Gael Garcia Bernal
Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda.© DR© virali.wordpress.com © Washington D.C., Smithsonina American Art
Imaginaires artistiques La splendeur des arts orientaux entreen scène lors de la 20e édition duFestival de l’Imaginaire. Cette année,la Maison des cultures du mondeprésente des spectacles pour laplupart inédits en France et ancrésdans une profonde unicité. Uncurieux mélange, entre tradition etcontemporanéité, de représentationsmusicales, performances rituelles etdanses fantasmagoriques._ Jusqu’au 16 décembre, programme completsur www.festivaldelimaginaire.comTél. : 01 45 44 72 30.
ceWEEK-ENDSAMEDI 08 ET DIMANCHE 09Enquête à la tour EiffelLes enfants vont pouvoirprendre d’assaut la tourEiffel au cours d’unparcours spécial conçupour eux. Le principe estsimple et ludique : Gus, unsympathique personnage,guidera les visiteurs agésde 6 à 10 ans au premierétage du monument pourenquêter et répondre auxquestions sur son histoireet ses mystères._"Suis Gus", le nouveauparcours enfant de la tourEiffel, Champ de Mars, 7e.M° Champs de Mars. Livretgratuit et parcours libre.www.toureiffel.paris
Morgane Tschiembe
Six soleils
Exposition 17 septembre 2016au 5 mars 2017
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Lerer
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Musée d’art contemphiembhiemb
du Val-de-Marne
07
MER-CREDI05/10musique
VEN-DREDI07/10photo
SA-MEDI08/10expo
Korean styleAprès avoir écumé l’Afrique, le regardde la photographe Françoise Huguierse tourne vers la Corée. À travers sonexposition Virtual Seoul, l’artistedonne sa vision de la capitalecoréenne et montre ainsi une sociétéen pleine mutation sur fond d’esprit K-pop. Un portrait qui témoigne ducontraste sidérant entre la Corée post-moderne et celle d’aujourd’hui._Du 7 octobre au 31 décembre, PavillonCarré De Baudouin, 121, rue deMénilmontant, 20e, M° Gambetta.
Les 20 ans de Rue du MondePour ses 20 ans, la maison d’éditionsort deux livres autour de l’artisteLaurent Corvaisier. Ce tigre a avalémon carnet de dessin nous plongedans les mésaventures d’un peintre sirêveur qu’il en perd son carnetd’ébauches et s’aperçoit au gré de sessouvenirs qu’un tigre l’a peut-êtremangé. Et Ceci est mon carnet dedessin, qui rassemble 80 peintures,croquis, dessins à l’encre ou àl’aquarelle de l’artiste. Une expoaccompagne l’événement._Du 8 au 16 octobre, Château de Draveil, 3, avenue de Villiers, Draveil (91).
An Pierlé © Kaat Pype
© Françoise Huguier © Laurent Corvaisier
Textes : Laetitia Bocquet, Houda Benjelloun
Ceci est mon carnet de dessin deLaurent Corvaisier, éd. Rue du monde
Un concertà l’église Saint- EustacheLa chanteuse belge Ann Pierlé feravibrer l’église St-Eustache avec sonsplendide nouvel album Arches. Unécrin idéal pour ce disque – premieropus d’un diptyque – enregistré dansl’église Saint-Jacques de Gand, quimélange grandes orgues, boîte àrythmes et harmonies sublimes. Dequoi redécouvrir Ann Pierlé, dans unregistre moins feutré et plusflamboyant._À 20h30 à l’église saint Eustache,2, impasse Saint-Eustache, 1er. M° Châtelet-les Halles. Place : 25,30 €.
ceWEEK-ENDDIMANCHE 09/10Dernier arrêtOn le savait éphémère,mais on n’a pas vu letemps passer et c’estdéjà presque l’heure dela fermeture de GrandTrain. Après unesession de yoga lesamedi, le dimanchemarquera la closing dupotager, avec grandbrunch plein de légumesfrais, réalisé avec Cookthat Sound._Grand Train, jusqu’au16 octobre, de 11 h à 23 h 30. 26 ter, rueOrdener, 18e. M° MarcadetPoissonnier. Entrée libre,brunch 12 h 30, 28 €.Réservation obligatoire.www.grandtrain.com
MÉTIERS D’ART x DESIGN
Biennale
4E ÉDITION
I DU 13 AU 16 II OCTOBRE 2016 I
I PANTIN I
biennale-emergences.fr
#emergences
CENTRE NATIONAL DE LA DANSE
ENTRÉE LIBRE
déco/design 08dans l’air
A NOUS PARIS
Magie et poésieC’est un univers hétéroclite et presque magiquequi s’offre à nous. On est cependant loin del’alignement de gadgets, les éditeurs n’hésitantpas à faire appel aux meilleurs savoir-faire pourjouer le jeu du “pas sérieux”. Miroir féerique quis’estompe peu à peu, tabourets comme despions géants qu’on déplace stratégiquement,lampes façon lucioles prises dans un filet,trompe-l’œil… Tout vise au réenchantement_
Les joueurs sont prêtsRéalisation : Carine Chenaux, Cécile Wisniewski
En septembre dernier, le salon Maison&Objet avait rassemblé sous la bannièreHouse of Games, la vague de fantaisie qui répond dans le monde du design, à laplus qu’invoquée “morosité ambiante”. En faisant directement référence aux jeuxde société – mais aussi de hasard –, en mélangeant les codes et les époques ouen oscillant entre le fun et l’étrange, les créateurs font de nos appartementssages de nouveaux terrains d’expérimentation.
uedeantourquiesnt,et,
Roche Bobois, design Bina Baitel
Cappellini, design Fabio Novembre
Fort Royal, design Elliott Barnes Roche Bobois, design Dan YeffetKartell Kids, design Nendo
Maison Christian Lacroix pour Galison
Fornasetti Profumi
Galerie NegropontesRoche Bobois, design Vanessa Mitrani
09dans l’air
ColoramaEn tête de file cette saison, lerouge, suivi du jaune et du vert.On peut bien sûr mixer le tout,dans un bel esprit patchwork ouen misant sur les transparences._
n tête de file cetne et du vert.mixer le tout,patchwork ou
ansparences._
tte saison, lerouOndanen
En
Burov
Roche Bobois, design Arturo Erbsman
Maison Dada
Cassina, designGerrit ThomasRietveld (1935),tissu créé parBertjan Pot.
Magis, design Konstantin GrcicRoche Bobois, design Stefan Heiliger
Cassina, designPatricia Urquiola
Vifa
Kavehome
iittala
déco/design 10dans l’air
A NOUS PARIS
Faire tapisserieComme dans les collections de mode de l’hiver prochain où l’on assumera avec bonheur le tout brocart ou l’effet100 % rideau, il sera de bon ton de regarder d’un meilleur œil,les antiques créations de sa mamie._
Un air d’ailleursPuisque refaire la déco signifie changerd’environnement, on joue vraiment la carte del’évasion en cherchant l’inspiration du côté del’Orient ou de l’Afrique, via objets et tissus._
Dans le marbreModernisé ou en versionterrazzo (fragments colorés,mélangés à du ciment etpolis), utilisé pour concevoirdes meubles ou des objetsdivers, le marbre s’évade deson carcan classique._
Harmony
Vista Alegre, design Coline Le Corre
Home autour du Monde
Madura
Home autour du Monde
Cappellini, design Johan Lindstén
Roche Bobois, design Mariella IennaLa Chance, design Marta Bakowski, au BHV MaraisCassina, design Piero Lissoni
La Chance au BHV Marais
Cappellini, design Johan Lindstén
Madura
(1) Offre valable jusqu’au samedi 22 octobre pour les magasins Parly 2, La Part Dieu et Limonest. (2) Sur une sélection de produits Maison et Mode signalés en magasin. Non cumulable avec certaines offres en cours. (3) Uniquement Rivoli.
lebhvmarais.fr
52 rue de Rivoli, Paris 4e - C.Cial Parly 2
Du 28 septembre au 23 octobre (1)
LES 6 JOURS
Jusqu’à -50 % surune sélection de produits Maison et Mode
(2)
#opentouslesdimanches (3)
LAMPE BOURGIEKARTELL
Polycarbonate coloré dans la masse, H. 68-78 cm, ø 37 cm, ampoules incluses
Design Ferruccio Laviani258€ -20% 206,40€
déco/design 12dans l’air
A NOUS PARIS
L’applique reineAprès les plafonniers façon multiplication d’ampoules, l’applique articulée devient la nouvelle star des luminaires._
Références artistiquesTous les courants sont les bienvenus,dadaïsme en tête, bien entendu. Le Bauhausaussi recueille pas mal de suffrages, en avant-goût de l’expo, prochainement dédiée à cetteécole, au musée des Arts décoratifs._
House Doctor au BHV Marais
Original BTC
Sodezign
Cappellini, design Abie Abdillah
Roche Bobois, design Antoine Fritsch et Vivien Durisotti
Galerie Negropontes Tai Ping Carpets Maison Dada
JL Coquet
Suivez le filEn osier, scoubidou ou métal, la chaise joue la carte de l’ajouré.
Sodezign
En osier, la chaisse
JL Coquet
*�Lors d’une verbalisation.
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Dans les transports, des agents
peuvent maintenant vous retenir
jusqu’à l’arrivée des services de police*.
- Ta carte d’identité ?
Bah, dis que tu ne l’as pas !
web Textes : Rob Alves
en BREF#140 - (R)Evolution chez Twitter,désormais les gifs, images, vidéos,sondages et citations ne sont plusdécomptées des 140 caractèresautorisés.
#Lowtech - Le directeur du FBIconseille à tout le monde demasquer la caméra intégrée de sonordinateur à l’aide d’un bout depapier ou de scotch.
#Mixtape - Nouveau mini-servicemaison offert par Netflix à sesutilisateurs, Flixtape permet de secréer des listes de lectures de filmset séries thématiques et de lespartager sur Twitter ou Facebook.(flixtape.netflix.com)
#Famille - Une jeune Autrichienne aattendu sa majorité pourpoursuivre en justice ses parentsqui n’ont jamais voulu retirer leurs500 photos de leur fille surFacebook retraçant toute sa vie. Lepère se défend en assurant détenirles droits d’images en tantqu’auteur. Ambiance…
l’appDE LA SEMAINESamorost 3Belle surprise pour les fansde point’n click, ce jeud’exploration poétique meten scène un petit gnome enquête de son identité autravers de neuf mondesextraterrestresparticulièrement riches.Scénario, graphismes,musique et mécaniques dejeu offrent une expériencevidéoludique captivante etcohérente mais quelque peutrop courte.4,99 € sur l’App Store (iOS)
Nouveau venu, ce service de livraison decapsules de café au bureau ou à domicilese démarque de la concurrence enaffichant des tarifs avantageux pour lesgros consommateurs d’espresso. Compterune vingtaine d’euros pour 100 capsules(prix dégressif au-dessus) une fois souscritun abonnement sans engagement, et ce
Abonnement Café, des capsules 30 % moins chères
Les applications de voyage sur smartphone se multiplientet rendent toujours un peu plus obsolètes les guidesimprimés, moins pratiques, moins réactifs, moins précis.Dans ce secteur en plein boom, Google pourrait bien tirerson épingle du jeu et rafler la mise avec son applicationTrips. Ce guide tout-en-un, consultable hors connexionpour éviter les frais à l’étranger, permet de planifier àl’avance son séjour à la carte, selon ses envies thématiques.Le voyageur peut aussi suivre les suggestions de parcours,activités et visites paramétrables en fonction d’un tempsimparti et de la présence ou non d’enfants. Basée sur lesdonnées de Maps, Trips évoluera et se complétera au gré
Trips, le guide de voyageimaginé par Google
Too Good To Go, moins de gaspillage, plus d’économieLancée en France juste avant les vacancesd’été, l’application (et site) Too Good To Gosouhaite lutter contre le gaspillage alimentaireen connectant commerçants etconsommateurs afin d’écouler à petits prix lesinvendus de la journée ou de la soirée. Aprèsgéolocalisation (Paris et Lille), l’utilisateur aaccès aux offres quotidiennes dans sonpérimètre et leur horaire de disponibilité. Unefois son choix et le paiement effectués vial’application, il suffit d’aller récupérer son platou ses produits frais avec son reçu à l’heureindiquée. Avec un nombre croissantd’ambassadeurs, le site devrait se développertrès rapidement dans la majorité des grandesvilles de l’Hexagone._
Toogoodtogo.fr
14dans l’air
A NOUS PARIS
quelle que soit la fréquence (mensuelle,bimensuelle ou trimestrielle). Les cafésproposés chez Abonnement Café sontoriginaires de grands pays producteurs de
grains verts (Kenya, Brésil,Ethiopie, Rwanda,Colombie) et sont mis encapsule par un torréfacteuritalien de renom avantd’être expédiés en Franceet en Belgique. Pour sefaire une idée de la qualitédu service et du café,dix capsules échantillonssont offertes avant mêmeune première commande._
Abonnement-cafe.com
de l’intérêt, des notes et des commentaires des utilisateurslors de leurs voyages. Un modèle économique classique etrentable en contrepartie d’un service gratuit._
Get.google.com/trips
© DR
© Ondrooo / Thinkstock
Dans les transports, fuir lors d’un
contrôle c’est maintenant jusqu’à 2 mois
de prison et 7�500 euros d’amende*.
- Et si tu te fais contrôler ?
Bim, tu cours très vite !
*�Lors d’une verbalisation.
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actu 16dans l’air
A NOUS PARIS
© Yvonne de Rosa
Think pinkParce qu’une femme sur huit risque de développer la maladie, et parce que sondépistage précoce permet de sauver des milliers de vies, l’association Le Cancer dusein, parlons-en ! organise pour la 23e année consécutive son opération Octobre rose. Ce mois, dédié à la sensibilisation et à l’information du public, sera l’occasion denombreux événements. Sélection.
La vente aux enchères organisée depuis cinq ans par l’Institut Curie,en association avec la Maison de Ventes Art Valorem, accueille pourla seconde fois des donateurs masculins et conserve son nouveaunom “Des femmes donnent aux femmes, des hommes aussi !”À shopper pour la bonne cause, objets et pièces de mode offerts parChristian Lacroix, Inès de la Fressange, le couple Starck,Guillaume Henry ou Vanessa Seward._ Le 6 octobre à 19h30 à l’Hôtel des Ventes Drouot (Salle 9), 9, rue Drouot, 9e, M° Le Pelletier, et sur www.drouotlive.com
Sur les grilles du jardin de la tourSaint-Jacques (5e), on peut découvrirles photos des 40 finalistes du concoursEstée Lauder Pink Ribbon Photo Award,qui, pour sa 5e édition, avait choisi lethème S’aimer._ Jusqu’au 16 octobre.
Au Point Éphémère, la stylisteJenn Pocobene, l’illustratrice et auteurede BD Lili Sohn et la photographeJulia Marois proposent l’expositionUne autre histoire de cancer, qui dressele portrait – en clichés et en dessins –de six jeunes femmes, qui ont développéla maladie avant 30 ans, et de leurscombats._ Du 5 au 16 octobre, 200, quai de Valmy, 10e.M° Jaurès ou Louis-Blanc. Entrée libre, de 12 h 30 à 2 h.www.uneautrehistoiredecancer.com
La Tours’engageSi pour la 4e année
consécutive, la tourMontparnasse sera
illuminée de rosependant tout le mois
d’octobre, elle afficheraaussi pour la première
fois, l’emblématiquePink Ribbon (ruban
rose) dans une versionde 43 mètres de haut.
Enchères chic
Expos
Poire de lune,2014, de JC de Castelbajacet mise à lavente par lecréateur.Acrylique sur toileenchassée 30 x 30 cm.© Jean Charles deCASTELBAJAC
Catherine andDavid, 2007,d’Yvonne deRosa. Photo N&Bsignée, datée,numérotée, 5 ex.54 x 64 cm. Miseà la vente parPia de Brantes etArchibaldPearson.
Tulips, 2012, deJeff Koons pourBernardaud.Coupe enporcelainepeinte Ø 31 cm.Editée à 2500 ex.Mise à la ventepar Bernadaud.© Jeff Koons pour Bernardaud
1_Portrait d’Émilie, à voir au Point Éphémère.© Jenn Pocobene, Julia Marois et Lili Sohn
Toutes les infos sur www.cancerdusein.org Sur le site, des médecins cancérologues répondent directement auxquestions du grand public, jusqu’au 15 novembre. À l’Institut Curie, serontorganisés des rencontres et des débats, mais aussi, le 7 octobre,des ateliers et des animations. Espace Rencontre et Informations : 01 44 32 40 81. www.curie.fr
Réalisation : Carine Chenaux
© Pierre-Yves Landouer
shop-pink 17
Tous concernés
Tee-shirt Wonderguy pour homme
(ou Wonderba&sh pour femme), Ba&sh, 65 €.Apaisante Crème hydratante pour
les mains Hand Relief,
Aveda, 29 €.
En octobre, on shoppe rose.
Sélection de produits top dont
les bénéfices des ventes sont
reversés pour tout ou partie
aux associations qui
accompagnent celles qui
souffrent d’un cancer du sein.
Joli lien Bracelet en argent et
zirconiums, Pandora, 69 €.Kiss
Baume de rose
pour les lèvres,
réparateur,
nourrissant et
protecteur,
By Terry,
45,90 €
Convivial
Robot pâtisssier
Artisan sorbet
framboise et bol
en céramique,
Kitchenaid,
699 € et 105 €.
Dans la boucle
Styler, version Platinium pour lisser ou boucler
les cheveux sans les abîmer, ghd, 259 €.
Bien-être
Thé noir Sweet
Love (en sachet ou
en boîte métal) et
Mug Octobre rose,
Kusmi Tea, à partir
de 12,60 € et 18 €.
Afficher
son soutien
Soin de nuit
Advanced
Night Repair,
avec pin’s
ruban rose en
émail,Estée Lauder,
121 €.
Réalisation : Carine Chenaux
balises style de ville
A NOUS PARIS
Laser Game Evolution pour jouer au JediLa scène se déroule non loin de Denfert-Roche-reau. Pendant que certains sirotent leur pinteà la coule rue Daguerre, nous voici à quelquesmètres de là, zigzaguant dans un labyrintheobscur poursuivis par une horde d’individusaffublés de pistolets laser. Rien de grave : noustestons pour la première fois un Laser GameEvolution, une des premières enseignes à avoirmisé sur ce concept de divertissement qui faitfureur depuis plusieurs années dans l’Hexa-gone. Son créateur, Patrick Fournier, se souvientavoir découvert il y a près de vingt ans lorsd’un voyage à Prague « un jeu tout nouveau,un genre de cow-boys et indiens versionStar Wars ». De retour en France, il a investitoutes ses économies pour ouvrir son premierlocal à Grenoble avec un succès quasi immé-diat. Aujourd’hui, la marque compte 89 salles,
Alors, on joue ?Vous aimez vous battre avec vos amis ou vous adonner aux jeux vidéo ? Problème : vous êtes unadulte censé avoir des activités plus sérieuses. Heureusement, il existe des adresses ludiques etun brin régressives pour permettre au grand enfant qui sommeille en chacun de nous de s’épanouir.Textes : Rémi Mistry
Un jeu de tir 100 % laser où lesparticipantss’affrontent pourmarquer unmaximum depoints dans deslabyrinthes : une expériencecarrémentrégressive.© DR
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de même 10 € par personne pour une partiede 20 minutes, ce qui peu paraître court maisest en réalité largement suffisant, tant le jeu estintense – on en sort en sueur, avec l’impressiond’avoir fait du sport pour la semaine. À noterque l’enseigne propose plusieurs formules poury organiser des événements, aussi bien desanniversaires que des enterrements de vie decélibataire ou des séances team building._
13, rue Ernest Cresson, 14e, M° Denfert-Rochereau. Du lundi au mercredi de 17 h à 23 h, le jeudi de 17 h à minuit, le vendredi de 17 h à 1 h, lesamedi de 10 h à 1 h et le dimanche de 10 h à 23 h (enpériode de vacances scolaires, tous les jours de 14h à minuit). Tél. : 01 45 45 14 14. www.lasergame-evolution.com Nouveau centre : Paris Asnières, 384, avenued’Argenteuil, Asnières-sur-Seine (92). Tél. : 01 47 93 92 92.
et plus de 5 millions de parties ont été jouéesl’an dernier. Pas étonnant, puisque le jeu estsusceptible de plaire à tout le monde, enfants(dès 7 ans) comme adultes, et s’impose commeune activité originale qui permet de sortir dela routine des habituelles parties de bowlingou billard entre amis. Le centre parisien proposedeux labyrinthes différents plongés dans lapénombre et truffés de recoins, cloisons,cachettes, chausse-trappes et autres couloirstortueux. Par groupe de six minimum, en soloou en équipe, votre mission est de viser le plusde fois possible les gilets électroniques de vosadversaires à l’aide de votre pistolet laser, cha-cun adoptant sa propre stratégie (courir sanscesse, attaquer au hasard, se cacher…). Si ontâtonne les premières minutes en découvrantcet environnement inconnu, on finit vite par seprendre au jeu et galoper partout en criantcomme des petits fous. Côté tarif, comptez tout
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La Lucha Libre pour se la jouer catcheur mexicainDepuis son ouverture il y a huit ans, La Lucha Libre est devenue une véritablepetite institution du quartier. Outre son décor dépaysant à souhait, typique d’unecantina, sa vertigineuse carte des cocktails (à consommer avec modération,nous dit-on), son menu varié et parfois déroutant (des tortillas aux burgers enpassant par... des tapas d’insectes), la célèbre enseigne du Quartier latin estconnue pour être le seul bar au monde à accueillir un ring de catch. Le lieu seveut un hommage à l’esprit et l’esthétisme de la lucha libre, un sport-spectacleprofondément ancré dans la culture mexicaine dont l’emblème est le fameuxmasque de catcheur qu’arborent les lutteurs. Ici, c’est en sous-sol, dans unepetite cave voûtée, que les choses se passent. Du mardi au vendredi de 20 h à2 h et le samedi de 17 h à 2 h, c’est Open Ring. Ceux qui le souhaitent peuventenfiler des costumes de sumo en mousse et, après inscription (3 €), grimpersur le ring de poche pour défier leurs amis. La règle est simple, vous avez cinqminutes pour mettre votre adversaire le maximum de fois à terre, quitte à userde stratagèmes peu conventionnels. Un catcheur-animateur-arbitre mène ladanse, haranguant la foule de plus en plus survoltée au fur et à mesure de lasoirée (bien aidé, il faut l’avouer, par quelques spiritueux) à coup de blaguespotaches, punchlines provoc’ et onomatopées (haut) perchées. Sur le ring, c’estun joyeux foutoir, certains se lâchant et tentant de faire virevolter leur rival dansles cordes (attention tout de même à ne pas se laisser trop aller, un accident estvite arrivé, comme le stipule la décharge à signer avant le début du match),d’autres préfèrent assurer le spectacle en s’adonnant à un improbable exercicede air catch, idéal pour se défouler après le boulot. Tous descendent du ringlessivés, avec la promesse de belles courbatures le lendemain – et peut-êtrequelques cordiales explications entre (ex-)amis. Avis aux amateurs._
10, rue de la Montagne Sainte-Geneviève, 5e, M° Maubert-Mutualité. Du mardi au samedi, de 17 h à 2 h. Tél. : 01 43 29 59 86. www.laluchalibre.fr
Bar et resto en rez-de-chaussée vscatch au sous-sol. © Julien Djul
Piscine à boulesgéantes commechez Ikéa maisversion adultes
et illuminée. © TDBB
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Le Tigre du Bain-Balles pour plonger dans une piscine à boules géanteDéjà, il y a le jeu de mots qui vaut ce qu’il vaut, mais qui a lemérite de donner le ton. Le Tigre du Bain-Balles est une joyeuseétrangeté, une loufoquerie potache comme on en voit rarement.« C’est un lieu un peu magique qui a le don de réveiller ins-tantanément les âmes d’enfants des personnes qui y pénè-trent », nous souffle Franck, l’affable et heureux propriétaire deslieux, en nous accueillant, particulièrement fier de son installation.Il faut dire qu’il y a de quoi. On n’imaginait pas un tel endroitplanqué en plein cœur du quartier Montorgueil, et on a découvertl’enseigne en cherchant sur la Toile un lieu atypique pour orga-niser un anniversaire qui changerait des sempiternelles soiréespas franchement mémorables dans des bars privatisés où l’onn’a pas grand-chose à faire d’autre que boire. « Ici, pas besoind’alcool pour s’amuser, affirme Franck. Certaines personnesun peu réservées arrivent avec des a priori. Au bout de dixminutes, elles sautent dans la piscine à boules les bras enl’air en hurlant ! L’ambiance régressive fait que tout le mondese lâche. » Pour pousser le bouchon encore plus loin, le lieu– pas très large, mais judicieusement agencé – propose untas d’animations plus délirantes les unes que les autres : combatsur poutre (comme à Fort Boyard), tunnel de l’angoisse, beach-volley, jeux vidéo sur écran géant, karaoké, blind test ou chasseaux canards sans compter les sons et lumières qui ont vite faitde transformer la piscine en dancefloor insolite. Les tarifs delocation sont variables suivant les jours et les prestations, de1 350 € pour un samedi soir avec du personnel (vigile, DJ, ani-mateur) à 420€ pour un simple goûter d’enfants avant 18 h.Pour ceux qui n’auraient pas de grandes occasions à fêterbientôt – ou pas assez d’amis –, l’équipe organise régulièrementdes soirées ouvertes à tous. La prochaine en date ? Balloween #8,une soirée ”qui fout les boules”, interdite aux moins de 16 ans,qui s’annonce particulièrement barrée._
8, rue Dussoubs, 2e, M° Étienne Marcel. Tarifs et formules : 06 61 99 42 98 et www.tigredubainballes.com
les meilleures solutions pour investir en provinceQuel que soit votre projet immobilier, résidence principale, investissement locatif, investissement patrimonial, le Salon National de l’Immobilier rassemble durant trois jours en un seul lieu tous les professionnels de l’immobilier, du financement et du conseil pour vous aider à réaliser votre projet immobilier.
DU 7 AU 9 OCTOBRE 2016
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Le Reset pour passer sa soirée devant des jeux vidéoCes dernières années, le rétrogaming a le vent en poupe. Nostalgie oblige, onne compte plus les trentenaires qui se remémorent avec des étoiles plein lesyeux les mercredis après-midi de leur adolescence passés devant la consoledu salon. Après l’enthousiasmant Extra Life Café ouvert l’an dernier dans le 5e,c’est au tour du Reset, à quelques encablures des Halles, d’explorer ce conceptqui tranche avec celui, souvent onéreux et crispant, des salles d’arcades tradi-tionnelles. Ici on appelle ça du drink gaming : après un passage au bar pourcommander à boire ou à manger, on peut s’installer devant une borne d’arcadeou une console en accès libre et illimité puis en changer régulièrement. Le lieu, plutôt spacieux, tient sur deux étages, avec en toile de fond une ribambellede références à l’art geek (si, si, ça existe), stickers Space Invaders, figurinesStar Wars et costume “original” de Lara Croft à l’appui. Au rez-de-chaussée, onjoue debout, seul ou à deux, sur des consoles vintage comme la Mega Drive,l’Atari, la Neo Geo ou la fameuse Super Nintendo. Au sous-sol, on se pose surdes sièges confortables pour s’adonner à des plaisirs vidéoludiques un chouiaplus modernes, de la Dreamcast à la Xbox 360 en passant par la PS2 ou laNintendo 64. On trouve même dans une alcôve un espace réservé aux jeuxmusicaux avec guitare, batterie et compagnie. Côté jeux justement, rien quedu grand classique. Les tauliers ont misé sur des titres faciles d’accès qui pri-vilégient le fun immédiat et le mode multijoueur permettant de faire des ren-contres : Street Fighter, Double Dragon, Tekken, Virtua Tennis, PES, Pacman,Goldeneye ou l’éternel Super Mario Kart dont les parties endiablées rappellerontaux anciens leurs belles années. Les plus jeunes, quant à eux, pourront découvrir– avec un petit sourire ironique aux lèvres – avec quoi s’éclataient leurs ancêtresà leur âge. Un lieu intergénérationnel, chaleureux et animé qui vient rappelerque les jeux vidéo, loin d’être encore l’apanage de quelques gamers solitaires,servent aussi à socialiser._
17, rue du Cygne, 1er, M° Étienne Marcel. Du mardi au samedi de 18 h à 2 h et le dimanchede 16 h à minuit. www.reset.bar
Un nouveau bardédié au gamingpour partagerd’intensesparties de e-sport enbuvant un verre.© AFJV
QUI SOMMES-NOUS, D’OÙ VENONS-NOUS,
OÙ ALLONS-NOUS ?
SAISON EMPREINTESArt contemporain, photographie,événement, cinéma - entrée libre
Le premier salon dédié à la mobilité urbaine permettra de découvrir les solutionsdu futur pour circuler en ville, telle la moto électrique Meij Motorman. © Meij Motorman
salon 23style de ville
conférences, de séances de pitch, de rencontresprofessionnelles ou avec le public riches etnombreuses. Mais aussi, et surtout, des nou-velles de l’innovation. On pourra ainsi découvrirou tester, et même acheter, tout ce qui se faitde plus pointu en matière de voitures élec-triques et autonomes, applications de mobilitépartagée et à la demande, vélos classiques et électriques, micro-véhicules électriques, e-scooters, et bien d’autres. Avec un Food Marketà la clé pour les pauses, on vient donc entrejeunes connectés et avec les enfants kiffant levélo, la trottinette, le skateboard électrique oule Hoverboard (qui ne manqueront pas de pistesd’essai, avec même une kids zone pleine decoloriages géants et de sculptures). À nous laville cool du futur!_S.D
Du 7 au 9 octobre, de 10 h à 20 h (dimanche jusqu’à18 h) à la Grande Halle de la Villette, 211, avenueJean-Jaurès, 19e, M° Porte de Pantin ou Porte de laVillette. Entrée : 12 €, tarif réduit : 9 €, gratuit pourles - 12 ans.
mobilité urbaine
Autonomy à la VilletteUn salon de la mobilité urbaine, mais qu’est-ce donc? Eh bien, il s’agit assez simplementd’un grand rassemblement de tous les gensconcernés par la façon de se déplacer en ville,et qui souhaitent ou participent à créer uneville de demain fluide, sans pollution, accidentsni embouteillages. La question n’est pas mar-ginale : Autonomy a sollicité toutes sortes d’in-tervenants pour cette première édition, etdéclare que les « multinationales et startupsinnovantes se sont massivement associéespour y répondre, créant un marché qui devraitbondir de 1,5 à 25 milliards de dollars au coursde la prochaine décennie ». L’événement (quise veut « festival ») prendra une forme ludique
et festive qui devrait plaire à tous. Qu’y trouvera-t-on ? Un ras-semblement de professionnels, d’une part – startups qui plan-chent sur des applis ou des inventions destinées à révolutionnerles déplacements en ville, patrons de sociétés ultra concernéespar la question (de la SNCF à Uber) –, politiques et décideurs,d’autre part, et plein de citadins, bien sûr, rassemblés lors de
Texte : Alexis Chenu, Benjamin Cerulli, Sonia Desprez
24style de ville
Une modecréative quimixe avec brioles influencesdu XIXe siècle etd’aujourd’hui.© Fête Impériale
café-disquaire
La Passerelle.2
pop-up mode
Fête impériale La marque imaginée par Laura Gauthier investitle Marais jusqu’au 27 octobre. Un vestiaire defilles au mix plutôt atypique – “des inspirationsde la fin XIXe aux années 80” – qui, depuis deuxans, mise sur les pièces fortes, uniques, anti-basics. Occupant l’espace d’un ancien fleuristedu quartier, la première boutique éphémèrede Fête impériale trouve le parfait décor entremoulures, briques et poutres, ajoute bergère,livres de cocottes et vieux collectors et présenteses pièces sur de larges portants en laiton duXIXe siècle. Poétique, rêveuse, flamboyante aussi,la collection intitulée Posh Bird mixe les cabansoversize en alpaga suri couleur fuchsia dyna-mitant d’un coup une silhouette, amuse dans
ses imprimés canard aux cols d’époque vic-torienne revus et corrigés, et sent le bon retourdes 80’s à travers robes et teddy en jerseyenduit pourpre ou longs manteaux aux pochesfluo jaune sur gris. Le parti pris créatif va jusqu’àdessiner robes du soir en toile de Jouy– conseillées avec un perfecto – ou en satinduchesse tapissée d’une forêt magique, decages aux oiseaux et où croiser perroquets,paons, colibris… Quelques pièces classiquess’invitent aussi – bien vus les longs manteauxgris laine et cachemire comme le pantalon encuir – mais c’est à peu près tout. Bienaiméedes Berlinois, la marque s’invite aussi dans lacapitale allemande jusque fin décembre, unpop-up au sein de l’excellente boutiqueHappy Shop._A.C.
17, rue des Blancs Manteaux, 4e, M° Rambuteau. Du lundi au samedi de 11 h à 20 h, dimanche de 12 hà 20 h. www.feteimperiale.fr
Depuis quelques mois, le quartier Popincourtdans le 11e arrondissement, historiquementconnu comme celui des vendeurs de textiles,est en train de faire peau neuve : de la créationde l'îlot Bréguet, vaste complexe abritant denombreux commerces, à l'ouverture de la caveà bière Bodoma ou à la très récente et éphé-mère Friche Richard Lenoir, c'est au cœur dece quartier en pleine mutation que vient d'ouvrirun café-disquaire un peu particulier, La Pas-serelle.2. “Passerelle” comme ce à quoi ce lieuest d'abord dédié : l'échange de cultures, le croi-sement des idées, un pont pour les artistesindépendants qui peuvent s'y produire enshowcase ou y donner des conférences litté-raires. Plus qu'une simple association de termes– on y trouve également une libraire et on peuty manger salades composées, planches decharcuteries, bagels et tartines – La Passerelle.2entend surtout devenir « un lieu de vie et derencontre convivial pour les artistes du quar-tier », explique Daniel Zanzara, hôte de ceslieux. Parfait pour l'apéro._B.C.
La Passerelle.2, 52, rue Popincourt, 11e, M° Saint-Ambroise ou Richard Lenoir. Du mardi au samedi,de 14 h à 22 h.
lieux
Un espacemixte, offrantdes albums detous les genresmuscaux, deslivres, et un bar.© DR
Sarcophages et musique de divinités. © Augustin Remay / Walt Agency
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MacumbaC’est dans un lieu sacré du jazz à Paris dansles années 50, devenu plus tard boîte de nuitsans âme, que vient d’ouvrir le premier clubde l’équipée du Comptoir général. BaptiséMacumba, l’adresse s’offre une place centraledans Châtelet-Les-Halles, avec, au bout desmarches une salle tombée dans les ténèbreset habillée de sarcophages dignes des plusbeaux tombeaux d’Égypte. Sous les traits desdivinités : Michael, Grace Jones, Prince, Elvis,Bowie, James Brown… sur la musique des-quelles groove ici la faune habituée du Comptoiret les autres. Particularité du lieu : l’amplitudehoraire, avec, du mercredi au samedi soir, dessoirées où apprendre le moonwalk sur unepiste de danse illuminée, tenter une sessionde déhanché en talons aiguilles ou assister à
un concert de percussions dès 19 h. Après22 h, c’est la Brésilienne Rosane qui reçoit sonmonde, l’ambiance musicale étant confiée àun vrai maître de cérémonie, à quelques Dj’sde passage avec, en régulier, Cosmosonic etleurs perles disco, rap, soul ou funk ou au clientfaisant son choix via l’application MacumbaHits. Bien calibrée pour des battles improvisées,la piste du Macumba s’ouvre sur un salon hal-lucinant tout en rocher, un fumoir avec pianoet son bar rétro-futuriste aimantant jusque tarddans la nuit. Premier essai transformé pour leComptoir général. Le prochain, plus compliqué,étant destiné à s’occuper de la rénovation com-plète de l’ancien Petit Journal de Montparnasse,lui aussi bientôt converti aux sons afros._A.C.
130, rue de Rivoli, 1er, M° Châtelet ou Louvre Rivoli.Du mercredi au samedi, de 19 h à 5 h. Entréegratuite. www.macumba.club
Récolte du raisin dans le Clos Montmartre. © Erwan Floc’h, Mairie 18e
festivités style de ville
A NOUS PARIS
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Troisième plus gros événement de la capitale,la fête des Vendanges est la preuve que cer-taines coutumes populaires s’allient parfai-tement avec nos habitudes contemporaines.Le clos Montmartre, à l’honneur commechaque année, promet deux cuvées, un rosé
Le traditionnelBandes Vendanges.© Erwan Floc’h, Mairie 18e
Texte : Houda Benjelloune
Un vin de libertéDu 5 au 9 octobre prochain, la fête des Vendanges de Montmartrerevient pour la 83e année consécutive. Les 500 000 visiteurs attenduspourront profiter des dégustations, expos, concerts et ateliersorganisés à l’occasion de cette nouvelle édition qui célèbre la liberté.Un thème au cœur de l’actualité.
léger et fruité ainsi qu’un rouge que le publicpourra déguster avec modération (ou pas)au rythme des activités programmées. Etdont les bénéfices reviendront aux différentesassociations du quartier.
Must et nouveautésLes stands d’art ou de gastronomie prendrontd’assaut les rues du village Montmartre, lesactivités traditionnelles de la fête feront leurretour : le grand défilé – où paradent confré-ries vineuses et différentes associations –aura comme chaque année son lot de cocas-series, le bal, la chorale des enfants, le par-cours du goût, ou encore, pour celles et ceuxqui tiennent à “leur liberté”, les non-demandesen mariage.La mairie du 18e proposera cette année uneexposition interactive Liberté j’écris ton nomainsi que des ateliers pour initier les enfantsau rap, au slam et au street art. À découvrirégalement, Sacrée graine, une expositionqui met le couscous à l’honneur, jugé platpréféré des Français.Parrainée par la chanteuse Camélia Jordana,l’édition 2016, sous le signe de la liberté, aun seul leitmotiv : « Nous sommes libres dechoisir et de répondre de nos choix. C’estpourquoi on la fête »._
Le 18e arrondissement fête la liberté et le vin, du 5 au 9 octobre, Butte Montmartre, M° Jules Joffrin. Programme actualisé sur www.fetedesvendangesdemontmartre.com
on y était 27#partenariat
A NOUS PARIS
WAINA × La fromagerie Les trois Jean / Julien Debord Nous avons apprécié créer cette assiette avec Jean. Cela nous a permis de mieux nous connaitre, travailler ensemble sur un projet qualitatif. J’ai bien aimé travailler avec un com-merçant local qui a des valeurs similaires aux nôtres. Je serai ravi de participer à la seconde édition de la semaine Cheese Tapas Week.
La Fédération Française de l’Apéritif × Fromages & Ramage / Quentin ChapuisCe fut intéressant de proposer une nouvelle offre à nos clients, d’animer notre carte et de pouvoir communiquer autour. Un véritable échange et partage sur les fournisseurs et les savoir-faire. Une expérience unique à renouveler avec plaisir !
CHEESE TAPAS WEEK LE PARTAGE DE SAVEURS À L’HONNEUR
TAKA & VERMO × Plantxa et La Fine Mousse / Laure Takahashi & Mathieu VermorelCe fut une collaboration très riche, à la fois en termes de rencontres et de nouvelles expé-riences gustatives ! Cet événement nous a offert un nouveau regard sur nos propres fromages, qui se sont retrouvés sublimés par la créativité des restaurateurs. Enfin nous avons pu toucher un autre public, qui peut-être n’a pas l’habitude de se rendre en fromagerie, et ainsi leur offrir une vision plus contemporaine du monde du fromage. Nous avons eu la chance de travailler avec deux restaurants, La Fine Mousse spéciali-sée dans les bières, et Plantxa à Boulogne. Notre rencontre a été très productive ! Le ping-pong sur des accords bières et fromages a abouti à des mariages détonnants, comme le Brillat Savarin associé à une bière fumée ; quant à Maximilien, le chef de Plantxa, il a tout de suite accroché à notre création maison, le Saint Nectaire au poivre Sanshô, pour créer un plat très audacieux autour de l’huître. L’univers du fromage est riche à l’infini, nous avons encore plein d’idées à partager avec les gastronomes et artisans de tous horizons pour le remettre sur le devant de la scène !
Ça y est, la Cheese Tapas Week 2016, c’est terminé ! Cet événement inédit a permis aux amateurs de croûtes fleuries et autres pâtes pressées de découvrir des propositions audacieuses, une autre idée de la planche de fromages. Véritables distractions sur les cartes des restaurants participant, il y en avait pour tous les goûts. Créatives et gastronomiques, ces planches nouvelle génération sont le fruit d’un bel échange de savoir-faire entre maîtres fromagers et chefs de cuisine, ils nous racontent...
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Textes : Alexis Chenu, Carine Chenaux, Philippe Toinard, Cécile Wisniewski
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Surprise !Imparable objet de convoitise pour nostalgiquesconvaincus, la fameuse pochette-surprise est de retourdans les boutiques À la Mère de Famille. Calissons, nougats, bonbons, chocos – forcément trèsbons – et petits cadeaux, le plaisir est intact. J’ai 8 ans, et alors ?_C.C.
Disponible en deux tailles (45 cm et 80 cm) et quatre couleurs. À partir de 20 €. www.lameredefamille.com
Le bar à cocktails et tacos made in London,Death by Burrito, a fermé son rideau et laissédébarquer Patuco, nouveau concept fooddédié exclusivement aux chaussons. Pas lespantoufles de papi, mais ceux inspirés desrecettes des quatre coins du monde, enversion pâte feuilletée ou brisée, cuits au fouret garnis de produits frais. Lancé par l’ex-fondateur du Food-Truck Sunken Chips,Maxime, et une pro de la restauration,Mathilde, partis fouiner ensemble les secretsde cuisine du chausson latino et asiatique,leur Patuco sert sur planches six variétés,laisse l’empanada aux spécialistes du genre(dommage), mais revisite le gyoza en porcgingembre, mixe le fatayer libanais à la sauce
aubergine et feta, décline le chausson à lamode basque poulet, poivrons, olives ou àl’italienne tomates-mozza. C’est frais,gourmand, tiède sorti du four, les accordsépicés ont la dose adaptée à nos palais, letout agrémenté de salades fraîches, degaspachos et jus de fruits maison. Le décorsigné Élodie Château, avec tablettes en boisamovibles et graphiques andins fait ladéconnexion parfaite. Passé 22 h, dînette enmode cocktails, tables repliées et foules sedandinant sur musiques du monde ouélectro._A.C.
4, rue de la Fontaine-au-Roi, 11e, M° République. Du mardi au samedi. Tél. 09 83 08 09 42.
PatucoChangement de crèmerie rue de la Fontaine-au-Roi. Enterré, le bar à
cocktails Death by Burrito laisse la place à un nouveau concept : lechausson en version salée et décliné aux sauces du monde entier.
à boire…
© Louis Chéreau
© Laurent Conchon
30style de ville… et à manger
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•••••L’ArchesteLe chef, Yoshiaki Ito, qui a travaillé quatorze ans au restaurantHiramatsu (16e) a profité de l'été pour s'installer en toutediscrétion en lieu et place du restaurant Quinte. Dans undécor sobre mais lumineux, ce chef travaille au jour le jour.Pas de carte, pas de choix, il fait en fonction des arrivages.Ce jour là, une poignée de haricots violets d’Annie Bertin,maraîchère en Ille-et-Vilaine, qui ont la particularité de(re)devenir verts à la cuisson. Les voici qui se présentent enamuse-bouche sous forme de beignets en étant accolés à de
l’anchois de Guéthary. Onsent chez ce chef, outre lamaîtrise toute japonaise de lacuisine française, l’art dedéconcerter nos papilles. Etil y arrive parfaitement avecun tartare de veau associé àdes moules de Galice, duconcombre froid enspaghetti, du basilic rouge etde la poudre de curry. Mêmeréussite avec de la barbuerecouverte d’un voile de lardde porc de race Kintoa(Pays basque) associée pourl’occasion à une tombéed’épinards, quelques petitesgirolles et surtout un jus deveau et homard totalementaddictif que l’on s’empressede saucer sans moufter.Les figues au mascarpone,crumble à la vanille et zestesd’orange parachèvent cedéjeuner d’un remarquablerapport qualité-prix que lesvins facturés au verre neviennent pas entacher,notamment ce viré-clessé dechez Denis Jeandeau._Ph. T.
79, rue de la Tour, 16e, M° Rue de la Pompe. Tél. : 01 40 71 69 68. Menus : 38 € (déjeuner), 56 et 96 €.Fermé samedi midi, dimanche et lundi.
Eco-designÀ voir dans les bars (notamment auPerchoir), l’initiative très moderne de lamarque Heineken, pour dynamiser lerecyclage de ses bouteilles 33 cl(redesignées pour l’occasion). Avec sonsystème FOBO, pour “Forwardable Bottle”(consignée), les consommateurs sont ainsiinvités à déposer leurs bouteilles videsdans une station, conçue par le duo créatifNormal Studio et composée d’une caissede collecte revisitée. Avant cela, ils aurontpu se connecter sur une plateforme digitale(fobo.fr) pour entrer le code unique gravésur chaque bouteille, et obtenir ainsi desinfos sur son cycle de vie au fil de sesdifférentes réutilisations._C.W.
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n© L’Archeste
© Shehan Hanwellage
LA CHARETTE CREOLEDépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce trèssympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la Réunion, Mauriceet Madagascar. Marmite d’or 2015 des restaurants afro-antillais.Goutez en entrée l'assortiment d’ entrées : samoussas, bouchons, achards,boudin créole, accompagné de sauce pistache, rougail tomate et sauce piment. En plat, rougail saucisses, cabri massalé, ou rougail de poulpe ou gambas coco.En dessert, les sorbets ou glaces, le gâteau aux fruits de la passion, la tartecoco la banane flambée ou les fruits de saison. Formule le midi à 20 €.Le soir, carte environ 30 € à 35 €.Dîner aux chandelles mais aussi piste de danse et soirées à thème.
15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème 01.43.26.03.10.Métro Vavin ou N.D. des Champs www.lacharettecreole.fr
01.77.51.58.84. PUBLI INFOCARNET D’ADRESSES
DJAKARTA BALILe meilleur ambassadeur de la cuisine indonésienne est ici !Envie d’autres saveurs asiatiques ? Djakarta Bali vous propose de découvrirla gastronomie indonésienne : une cuisine très variée, riche en saveurs et enépices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleauxaux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poissoncuit dans une feuille de bananier... Menus dégustation de 25 à 55 €.Le restaurant propose également une formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €.A noter, le spectacle de danses balinaises le vendredi soir (menu à partirde 30 €). Brunch le samedi et dimanche (25 €).
9, rue Vauvilliers. Paris 1er. 01.45.08.83.11.Métro Louvre ou Châtelet. www.djakarta-bali.com
LA MAISON DU KASHMIRDécouvrez les grands classiques de lacuisine indienne à prix très doux. Uniqueà Paris, tous les plats sont accompagnésde 2 légumes. Goûtez les gambasmassala sauce coriandre et menthefraîche accompagnées d’un caviard’aubergine et d’un naan au fromage.Menu à 11,50 € le midi. Le soir, carteenviron 25 €. Livraison à domicile. 30%de remise sur votre addition surprésentation d’A NOUS (jusqu’au 30/10/16,du lundi au vendredi, hors menus et hors boissons).
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A NOUS PARIS
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Nuits Fauves sous acid
Wanderlust ou Nuits Fauves ? En arrivant sur le quai d’Austerlitz,vous n’aurez plus à choisir. À partir de ce vendredi, les deuxclubs installés dans la Cité de la Mode et du Design fusionnent.Le nouvel ensemble comptera donc trois espaces club, puisqueles tables du restaurant du Wanderlust disparaissent pour laisserla place à un nouveau dancefloor. Via un choc de simplification,le superclub s’appellera Nuits Fauves et abritera quelque2 000 danseurs tous les week-ends. L’inauguration, vendredi, aura toutefois des allures un peu mélan-coliques, puisqu’il s’agit d’une soirée hommage à DJ SpankSpank, producteur américain pionnier de l’acid house avec legroupe Phuture, décédé au mois de septembre. C’est lui qui,en 1986, acheta en seconde main une TB-303, un synthéti-seur-séquenceur lancé par Roland qui fut un échec commercialtotal. Après avoir passé des jours à bidouiller sans rien en tirer,il finit par en sortir « un son incroyable ». Il est 4 heures dumatin, mais il est tellement excité qu’il appelle DJ Pierre pourle tirer de son lit. C’est à partir de cette trouvaille que le trio dePhuture (complété par Herb J) compose ce qui deviendra letitre “Acid Tracks”. Ils glissent le morceau à Marshall Jeffersonpour le mixer, puis à Ron Hardy, le Dj le plus influent de Chicago,qui en fait un tube et la bande-son des raves anglaises. Pourlui rendre hommage, Nuits Fauves a convié les survivants dePhuture pour un live forcément teinté d’émotions, suivi d’un setde DJ Pierre, et d’une performance du duo allemand Hardfloor,tellement férus d’acid house qu’il leur arrive de manipuler jusqu’àsix TB-303 modifiées en live. Spank Spank peut reposer enpaix, la lignée n’est pas près de s’éteindre._S.M.
Tribute to DJ Spank Spank, vendredi 7, à 23 h à Nuits Fauves, 32, quai d’Austerlitz, 13e, M° Gare d’Austerlitz. Entrée : 16,50 €.
Le trio Phuture. © DR
CHAMEAUBARBARA SCHULZ PASCAL ELBÉ
MURIELLE MAGELLANANOUCHE SETBON
L’ÉVEILDU
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5 > 11 octobre2016
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21 édition
CHAMEAUBARBARA SCHULZ PASCAL ELBÉ
MURIELLE MAGELLANANOUCHE SETBON
L’ÉVEILDU
80’s-90’s. Le fondateur du label Balihu Records,expert de la house première génération, estinstallé de longue date à Berlin, et il racontaitd’ailleurs dans un superbe texte la premièresoirée du Berghain en 2004, ainsi que le dernierset émouvant de DJ Boris au Osgut (le clubgay sur lequel a été bâti le spot iconique desnuits de la capitale allemande). Nick V a eu labonne idée de réunir les deux en bookant Borisà Paris ce samedi, une parenté évidente quandon sait que l’Allemand a été biberonné à ladance music par les sets de Larry Levan auParadise Garage de New York dans les 80’s.Si vous êtes fan de house, il n’y aura clairementpas de meilleur endroit pour danser._S.B.
Mona Palace, samedi 8, dès 22 h pour la danceclass puis 23 h, à la Bellevilloise, 19-21, r Boyer,M° Ménilmontant/Gambetta. Entrée : 8-12-15 €.
33style de villec
dance, house
Mona : les experts de la house à la BellevilloiseMona grandit vite : la fête voguing menée parNick V lance une édition Palace ce samedi àla Bellevilloise, dont elle occupera les deuxespaces, histoire de célébrer la première sortiedu label Mona Musique, avec deux titres dehouse composés par Tim 2T et Hugo LX (éga-lement signé sur My Love Is Underground, lelabel de Jeremy Underground), qui résumentassez bien l’esprit deep et funky de la soirée.Derrière les platines, on retrouvera l’un deshabitués de la Mona, Daniel Wang, Dj etvogueur des premières scènes undergroundet queer de Chicago et New York à la charnière Boris officiera à la soirée Mona’s Palace. © Sven Marquardt
Textes : Smaël Bouaici, Édouard Rostand
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DE PÉNÉLOPE BAGIEU
DU 22 SEPTEMBRE AU 1 OCTOBRE
I
nouvelle ère 34affaires culturelles
Élysée Montmartre : le retour de la belle géanteElle avait été détruite par un incendie en 2011. La mythique salle de spectaclesparisienne revit enfin, après cinq années de travaux et le sacerdoce depassionnés pour la ranimer. Petite visite du côté du boulevard de Rochechouart,au son des derniers coups de marteau. Texte : Stéphane Koechlin
Blanc cassé,ferronneries,parquet dechêne blond etbar cuivré trèschic… l’éléganteréssuscitée n’arien à envier aupassé. © DR
A NOUS PARIS
« Il y avait bal costumé, à l’Élysée Montmartre,ce soir-là. C’était à l’occasion de la Mi-Carême,et la foule entrait, comme l’eau dans une vanned’écluse, dans le couloir illuminé qui conduità la salle de danse. Le formidable appel del’orchestre, éclatant comme un orage demusique, crevait les murs et le toit, se répandaitsur le quartier, allait éveiller, par les rues etjusqu’au fond des maisons voisines, cet irré-sistible désir de sauter, d’avoir chaud, de s’amu-ser, qui sommeille au fond de l’animal humain.» Et dire que nous avons failli perdre ce plaisir
auquel Guy de Maupassant donnait toute sapoésie dans sa brève nouvelle Le Masque !L’Élysée Montmartre était un peu comme lefameux arbre de Marie-Antoinette que la tem-pête de 1999 avait abattu, ce genre de témoinsilencieux qui a vu défiler l’Histoire de France.Il faut remonter loin pour retrouver l’acte de nais-sance de la formidable salle : 1807. Cette année-là, Napoléon remporte difficilement la batailled’Eylau, et les Parisiens se rejoignent sur unepassion qui ne faiblira jamais : la danse. Si Mau-passant, toujours avide de joies troublantes, fré-
quente cette adresse du quartier de Clichy,Émile Zola vêtu de son complet noir, vient repé-rer le lieu de perdition où son héroïne Nanafera, dans L’Assommoir, tourner la tête des mes-sieurs par sa manière de montrer son “linge”.
Passion éternelleC’est là que sera popularisé, en 1882, le frenchcancan. Pendant deux siècles, des stars duspectacle comme Valentin le Désossé et soncorps caoutchouc, la danseuse Grille d’Égout,nommée ainsi parce qu’elle avait une dentitionpourrie, La Goulue, et jusqu’à David Bowie, éta-bliront la renommée d’une scène à la fois illustreet coquine. Depuis longtemps, elle ne se trouveplus au ras du ruisseau et au milieu des bos-quets comme la décrivirent les échotiers duXIXe siècle, et les planches de bois ont disparu. L’Élysée Montmartre a brûlé deux fois et a étéreconstruite cinq fois. Le premier incendiedévasta la salle en 1900 ; le second, le 22 mars2011, laissant, à la place de sa façade sculptée,un cadavre fumant comme si Maupassant etÉmile Zola avaient été incinérés sous nos yeux.Nous pensions la salle morte, nous ne savionspas qu’elle était éternelle, que derrière sa terriblecoque noircie des passionnés s’activaient pourla ressusciter. TF1 s’est d’abord montré inté-ressé, avant de laisser la voie libre à l’équipedirigeante du Trianon, autre salle prestigieusesituée à quelques numéros sur le “Broadway”boulevard Rochechouart.
Belle Époque Une façade de craie se dresse, presque commeun décor hollywoodien. Même le magasinSympa, en bas, a retrouvé du style, avec sonélégante devanture noire ornée de lettresdorées. Quand nous avons visité l’Élysée, lescoups de marteau résonnaient et les peintresappliquaient les ultimes retouches. L’équipes’activait, à quelques jours du concert d’ou-verture de -M-, sold out, le 15 septembre. L’im-pression a tout de suite été bonne : un intérieurclair, doré. Un parquet brillant. « Nous avonstout rasé, raconte le copropriétaire JulienLabrousse (avec Abel Nahmias). Après, laquestion s’est posée. Devait-on refaire à l’iden-tique? Pourquoi ne pas revenir en arrière?Nous sommes propriétaires du Trianon, unthéâtre à l’italienne un peu plus sombre. Nousvoulions quelque chose de plus aéré, qui estl’origine de l’Élysée. » Ils ont voulu repartir dela Belle Époque, et des premières structuresornementales métalliques, comme la Biblio-thèque Sainte-Geneviève, des architectes HenriLabrouste et Édouard-Jean Niermans à Eiffel.
e 35affaires culturelles
Restaurer,harmoniser et…(dessinpréparatoireavant travaux)© Ecartfixe
… programmer !l’Élysée est à lafois classéemonumenthistorique etrepaire dessoiréesparisiennes. © DR
Aux photos, ils ont préféré les écrits, écumantla Bibliothèque nationale. Ils ont trouvé un recueilsur les cent premières années de l’Élysée Mont-martre*, ont fait appel à des dessinateurs pourrecréer en story-board la salle du rêve : lemécano de métal noir sous le plafond, la splen-dide porte vitrée imaginée par le scénographeAntoine Fontaine, et au-dessus de petitesmarches, le bar en bronze, recouvert de cupro-aluminium acheté dans une boutique d’aéro-nautique. Même s’il s’agit plus d’un décorcomme ceux que l’on traverse à Las Vegas, l’il-lusion séduit. Il aura coûté huit millions d’euros,rassemblés en partie grâce à l’aide de la pre-mière banque européenne de “financementpositif”, Triodos. Cet établissement basé aux
Pays-Bas subventionne tout ce qui sert la société(social, environnement et culture). « Cela n’apas coûté si cher car nous avons tous œuvré.Nous avons acheté le chêne du parquet dansle centre de la France, nous l’avons fait sécher.Nous avons mené des recherches sur Inter-net. » Le public naviguera entre deux mondes,un œil tourné vers les jupes de Nana, mais lesoreilles ouvertes au rock, électro, nomade…« Pourquoi l’Élysée Montmartre a-t-il sur-vécu? », s’interrogeait Le Figaro à la fin duXIXe siècle. Parce qu’on y danse ? Peut-être sim-plement grâce à la passion que la salle n’a cesséde susciter au fil de ses belles époques._
* L’Élysée-Montmartre, 1807-1906, d’Anne Cauquetoux et Renée Grimaud (sept. 2016), éditions EM
Élysée Montmartre, 72, boulevard de Rochechouart, 18e, M° Anvers. Tél. : 01 44 92 78 00.
SOKO
GASPARD ULLIEL
LILY-ROSE DEPP
MÉLANIE THIERRY
LA DANSEUSEUN FILM DE
STÉPHANIE DI GIUSTO
LOUIS-DO DE LENCQUESAING DENIS MENOCHET STÉPHANIE DI GIUSTO SARAH THIBAU
FRANÇOIS DAMIENS ALAIN ATTAL
« Soko et Lily-Rose Depp, parfaites en Loïe Fuller et Isadora Duncan »
« À couper le souffl e » « Envoutant »
ACTUELLEMENT AU CINÉMA
A NOUS PARIS
cinéma affaires culturelles36
•••••drame Une vie entre deux océansDe Derek Cianfrance, avec Michael Fassbender, Alicia Vikander etRachel Weisz. Durée : 2 h 14.
1918, Tom (MichaelFassbender) devient gardiendu phare de l’île de Janus aularge de l’Australie. Marié, ilforme avec la belle Isabel uncouple heureux mais qui neparvient pas à avoir d’enfant.Jusqu’au jour où une barque
s’échoue avec un homme mort et un bébé bien vivant. Unnouveau bonheur qui ne va évidemment pas durer dans celong mélodrame où les rebondissements très attendusfinissent par prendre l’eau._
•••••drame ChoufDe Karim Dridi, avec Sofian Khammes et Foued Nabba. Durée : 1 h 48.
Brillant étudiant encommerce, Sofiane lâchepourtant ses études pourvenger la mort de son frère,un caïd de Marseille. Il resteau quartier et intègre peu àpeu le business avecsuccès… Une plongée aucœur du milieu marseillais,orchestrée par Karim Dridi(Bye-bye et Khamsa) aucœur de la cité de LaCastellane et un film réalistequi mêle habilement le socialet le polar._
•••••Miss Peregrine et les enfants particuliersDe Tim Burton, avec Eva Green, Asa Butterfiel et Samuel L. Jackson.Durée : 2 h 07.
Fort de la promesse faite à son grand-père de sauverMiss Peregrine et les enfants aux pouvoirs particuliersde l’orphelinat où son aïeul a grandi, Jacob part au Paysde Galles, et plus précisément dans une boucle temporellebloquée en 1943. Un conte complexe donc, mais qui permetà Tim Burton de sortir de ses sempiternelles histoiresde fantômes et son bric-à-brac pimpant pour enfants,pour se renouveler, tout en s’offrant et nous offrant unformidable terrain de jeu fait de monstres, de voyagedans le temps et d’aventure endiablées._
Retrouvez les bandes annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis
•••••drame Le Ciel attendraDe Marie-Castille Mention-Schaar, avec Sandrine Bonnaire, Clotilde Coureau,Zinedine Soualem et Noémie Merlant. Durée : 1 h 46.
Des parents hagards à uneréunion d’enfants radicalisés(Sandrine Bonnaire etZinedine Soualem)… Unemère (Clotilde Coureau)désespérée par le départ desa fille en Syrie… Une jeunefille endoctrinée sur Internet…Différents portraits pour un
sujet commun, hélas on ne peut plus d’actualité, dans cedrame qui décrit avec précision et émotion les mécanismesd’endoctrinement, face à des personnages qui se sententforcément perdus._
le film de la semaine à L’AFFICHEà L’AFFICHELe CancreDe Paul Vecchiali. DRAMELes PépitesDe Xavier de Lauzanne. DOCUMENT.L’Histoire officielleDe Luis Puenzo. DRAME (1986)Poesía sin finD’Alejandro Jodorowsky. FANTASTIQUELa Philo vagabondeDe Yohan Laffort. DOCUMENTAIREDon’t Breathe - La maisondes ténèbresDe Fede Alvarez. ÉPOUVANTE
en BREFJeff PanaclocDiffusion en simultané le 5 octobre à19h30 dans certains cinémas d’unepartie du spectacle en live du GrandRex et du documentaire de ThierryColby sur l’aventure du ventriloque.MercenaireJeune rugbyman Wallisien, Soanevient tenter sa chance en métropole.Le début des galères, mais surtoutune belle évocation de la culture etde la mentalité de nos îles lointaines.Monsieur Bout-de-BoisQuand Monsieur Bout-de-Bois estattrapé par un chien, une aventurerocambolesque pour tout-petitscommence. Un joli court d’animation.
FesticinéFestival des cinémas différents, du 4 au 16 octobre dans 8 lieuxparisiens. www.cjcinema.orgFête de la VOD, du 6 au 9, des filmsen location à 2 € (3 € en HD).Rencontres du cinéma documentaire,du 6 au 16 au Méliès de Montreuil (93).www.peripherie.asso.frCinéma allemand, du 5 au 11 octobreà l’Arlequin.www.festivalcineallemand.com
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Textes : Fabien Menguy
•••••comédie Bridget Jones BabyDe Sharon Maguire, avec Renée Zellweger, Patrick Dempsey et Colin Firth.Durée : 2 h 03.
On l’a connue trentenairecélibataire cherchant l’amouret partagée entre deuxhommes. Revoici BridgetJones quadragénaire,toujours célibataire, ettoujours partagée entre deuxhommes. Mais cette fois-cipour savoir qui est le père deson futur bébé. Marc Darcy
(Colin Firth) ou Jack (Patrick Dempsey). Bref, des ressortsde comédie qu’on aurait pu penser un peu rouillés, maisune suite qui se renouvelle pourtant sympathiquement, enévitant les clichés et grâce au retour réussi de RenéeZellweger qui, après six ans loin des plateaux n’a rien perdude son talent comique._
HERGÉGrand Palais28 septembre 201615 janvier 2017
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38affaires culturelles
Tu repars pour une nouvelle tournée de ton one-man show. On peut doncparler d’une réussite, non ? Vincent Dedienne : (rires) C’est drôle – « On peut parler d’un échec, n’est-cepas ? » – Oui ça se passe bien, il y a une grosse tournée de 80 dates cette année,dont trois en octobre à Paris.
Est-ce que tu changes des choses au fil des représentations ? Des détails,voire la structure ? La structure, non. Elle s’est mise en place et n’a plus tellement bougé par la suite.Après, il y a des détails qui peuvent changer, ils bougent millimètre par millimètreau fil des représentations. Les gens qui ont vu mon spectacle il y a longtemps etqui reviennent disent que ça a beaucoup changé, mais je suis incapable de direen quoi exactement.
Quelle est la différence entre un “seul-en-scène” et un “one-man show” ?Dans une interview, tu disais que “seul-en-scène”, c’était bon pour lesjournalistes de Télérama...
(rires) Je préfère dire “seul en scène”, mais ça fait un peu le type qui se la pètefaçon Télérama, justement. En fait, la différence dépend surtout du public : çainduit une posture différente du spectateur. Quand les gens pensent aller à unone-man show, ils sont déjà trop prêts à rire, on peut avoir du mal à les choperdans l’émotion. Alors que quand ils viennent voir un spectacle, ils sont surprisque ce soit drôle. Le mien est construit comme ça : quand je les fais rire, j’alterneavec un moment où je les fais moins rire. Je feinte les spectateurs, en fait. Et unpublic qui vient à un spectacle est plus facile à feinter que celui qui vient à unone-man show.
À quel moment as-tu su que tu voulais faire rire les gens, aux sensprofessionnel et artistique du terme ?Dès que j’ai fait rire mes parents une première fois, ou mes copains dans laclasse... Enfin, en même temps non, professionnellement, il a quand même falluque j’attende de savoir que c’était un métier à part entière. C’est vrai que quandt’es petit et que tu fais rire tes copains, tu ne te dis pas : « Tiens, je dois pouvoir le
proposer à la Chambre des métiers ». J’en ai surtout pris conscience quand j’aivu la vidéo de Muriel Robin, j’étais tout jeune. C’était une cassette qui s’appelaitTout Robin, une sorte de best-of de ses sketchs, et comme elle n’avait que detrès bons sketchs, le show durait deux heures. (Aujourd’hui, plus personne nefait de spectacle qui dure si longtemps.) C’est là que j’ai vraiment eu le déclic.
Tu as commencé à te faire connaître du grand public grâce à tachronique dans Le Supplément de Canal + . À qui confierais-tu le soin defaire ta “bio interdite” ? (il réfléchit) C’est une super question, mais c’est pas fastoche... Je diraisChris Esquerre, parce que je l’aime trop. Ce qui me plaît chez lui, c’est qu’il a unpeu un regard d’extraterrestre. Ce serait donc une bio pas très terrienne.
Était-il plus simple de faire la bio de quelqu’un que tu n’aimais pas ou aucontraire que tu appréciais ? C’était surtout plus agréable de faire la bio de quelqu’un que j’appréciais. Maisl’exercice pouvait être simple avec un invité que je n’aimais pas, comme avec
David Rachline, le maire FN de Fréjus. C’estsûr que je n’ai pas beaucoup d’affinités aveclui, mais en même temps, il m’a beaucoupinspiré : on dirait qu’il a 40 ans alors qu’enfait il est plus jeune que moi... Et puis bon, ily a matière, hein. Alors que parfois quandj’aimais trop l’invité, par exemple Lagerfeldpour qui j’ai beaucoup d’admiration et d’es-time, j’étais très impressionné, c’était inti-midant et pas évident.
Quelle Bio interdite juges-tu la plusréussie ? Selon moi, c’est celle de Matthieu Delor-meau, parce que j’avais vraiment envie dedire ça (le 29 février dernier, sur un ton mi-figue mi-raisin, Vincent Dedienne avaitdéclaré être touché par le ”plouc-émissaireparfait” que représente le chroniqueur deCyril Hanouna dans son ”microcosmebobo-parisien”. « Je vous aime bien. Jevous trouve poétique, avait-il expliqué.Peut-être parce que vous avez un côté“enfant perdu” qui me touche ou simple-
ment peut-être parce que ça me fait plaisir de ne pas penser comme tout lemonde », Ndlr). Tout le monde s’attendait à ce que j’y aille franco, que je m’amusebien et que je sois un peu plus vache, mais j’avais vraiment envie de mettre enlumière sa poésie, parce que je trouve qu’il en a une.
Et la plus foirée ? Je crois que c’est celle de Roselyne Bachelot (rires). Je l’ai croisée deux foisdepuis, et à chaque fois j’ai honte. Je me cache, je n’ai pas du tout envie qu’elleme dise bonjour. C’était vraiment la pire, mais en même temps c’était aussi unpeu de sa faute parce qu’elle ne m’avait pas aidé.
Tu avais commencé l’une de tes chroniques par un « Tu préfères… »Et toi, tu préfères être chroniqueur ou être sur scène ? Je préfère être sur scène. J’aime beaucoup le travail de chroniqueur, maisc’est très fatiguant, alors que sur scène j’ai beau avoir 80 dates et jouer partout,à chaque fois ça me ressource. Parfois, je commence le spectacle en étant très
A NOUS PARIS
conversation
Vincent Dedienne, un supplément d’humour Nouvelle recrue du Quotidien de Yann Barthès sur TMC,grand trublion de France Inter, il s’est fait remarqueravec sa chronique dans Le Supplément de Canal + où ilconcoctait la Bio interdite des invités. Le comédien, auteuret humoriste joue les prolongations de son spectacleS’il se passe quelque chose au Théâtre de l’Atelier.
Propos recueillis par Benjamin Cerulli
39affaires culturelles
fatigué, et à la fin de la représentation je sorsde la salle en ayant l’impression d’avoir faitune thalasso de trois jours.
Est-ce que tu serais tenté par une carrièreau cinéma ? Ah oui, ça m’excite à mort. J’ai commencé àêtre cinéphile en m’installant à Paris, j’avais uncinéma près de chez moi. Et plus je suis alléau ciné plus j’ai eu envie de faire du cinéma.
Dans tes rêves les plus fous, avec quelréalisateur tournerais-tu ? Alain Resnais, ça aurait été mon rêve absolu.J’aurais aussi beaucoup aimé travailler avecSolveig Anspach ... Aujourd’hui, il y en a pleinavec qui j’aimerais tourner, comme StéphaneBrizé, Agnès Jaoui, Zabou Breitman… Géné-ralement, dès que je vois un beau film, ça medonne envie de travailler avec son réalisateur.
Il y a aussi toute une nouvelle génération quidépote, comme Thomas Cailley qui a faitLes Combattants.
Dernière question – il valait mieuxattendre la fin pour la poser : il est sympale Père Fouras (Vincent Dedienne aparticipé à l’émission Fort Boyard le13 août dernier, Ndlr) ? (rires) C’est ce que tous mes copains me deman-dent. Eh bien, en fait je ne l’ai pas croisé, je l’aijuste vu passer de loin, mais je ne lui ai pasparlé. Il faudrait demander à Ève Angeli. MaisPasse-partout est super !_
S’il se passe quelque chose, à 20 h, lundis 10, 17 et 24 octobre au Théâtre del’Atelier, 1, place Charles Dullin, 18e, M° Pigalle ou Anvers.
© Pascalito
Information : www.louvre.fr
Réservation : 01 40 20 55 00 / fnac.com
LES OMBRES ERRANTES
Samedi 8 octobre à 16 h Un spectacle poétique et familial
à partir de 8 ans
classique
Le Concert de la LogeNé en 2015 à l’initiative du violoniste et chefJulien Chauvin, Le Concert de la Loge s’estdonné pour objectif premier de défendre (surinstruments d’époque) le répertoire interprétéau XVIIIe siècle à Paris par des sociétés musicalestelles que Le Concert Spirituel ou Le Concertde la Loge Olympique. Au milieu des années1780, cette dernière s’est couverte de gloireen commandant à Joseph Haydn, le plus célè-bre musicien européen de l’époque, la sériedes six Symphonies Parisiennes (nos 82 à 87).Parmi les sommets de la production de l’Au-trichien, ces partitions ne pouvaient qu’attirer
Julien Chauvin et ses instrumentistes : tout justeparu (sur le label Aparté), le premier de l’en-semble comprend la Symphonie n° 85La Reine, à côté de rares et magnifiques pagesde Rigel, Sarti et J.C. Bach (la soprano SandrinePiau). Quel style, quel chic, quelle vitalité! LeConcert de la Loge vise juste et signe une inter-prétation rayonnante de poésie, d’élégance etd’humanité. On n’hésitera pas à retrouver lesmusiciens vendredi au Louvre dans un pro-gramme où une autre Parisienne, la n° 83 ensol mineur La Poule, tient compagnie à desairs d’opéras de J.C. Bach, Sarti et Paisiello,chantés par la merveilleuse Sandrine Piau._A.C.
Vendredi 7 octobre à 20 h. Auditorium du Louvre,accès par la Pyramide ou les galeries du Carrousel.M° Palais-Royal - Musée du Louvre. Tél. : 01 40 20 55 00. Places : 10 à 22 €.
Les Américains appellent cela le “song book”,littéralement le “ivre des chansons”. Cetteexpression dit bien l’estime qu’ils portent àleurs grandes compositions consignées dansune Bible – celles de Cole Porter, de Gershwin,de Nat King Cole ou de Jerome Kern. Régu-lièrement, les musiciens contemporains ouvrentle recueil mythique et y puisent leurs mélodies
sons 40affaires culturelles
A NOUS PARIS
favorites. Ils savent que le public apprécierades thèmes et des auteurs connus. Trois bril-lants créateurs s’attaquent donc, ce week-end,au mythique répertoire : la très classique chan-teuse Cécile McLorin Salvant, 27 ans, héritièrede Sarah Vaughan, ressuscitera ce parfumd’antan avec sa grâce habituelle. Dimanche,ce sera au tour du délicat crooner anglais HughColtman, qui a contribué à populariser le suaveNat King Cole, de ranimer les chefs-d'œuvrede Broadway aux côtés de Krystle Warren etd’Ala.ni. Il participera aussi, en compagnie d’un florilège d’artistes – Sandra Nkaké, Came-lia Jordana et Piers Faccini –, à l’hommagerendu à un artiste disparu pourtant il y apresque trente ans mais toujours à la mode, letrompettiste et chanteur Chet Baker…. « J’aimeParis à l’automne », chantait Ella Fitzgerald._S.K.
culte
Week-end jazz songs
Samedi 8 octobre, Cécile McLorin Salvant, American songbook (20 h 30) et dimanche 9 : Hugh Coltman invite Krystle Warren et Ala.ni (18 h) et Autour de Chet (20 h 30). À la Philharmonie de Paris, 221, avenueJean-Jaurès, 19e. M° Porte de Pantin. Tél. : 01 44 84 44 84. Places : 25 à 45 €.
Coltman Hugh © Marc Obin
Cécile McLorin Salvant © Mark Fitton
17 septembre - 16 octobre 2016
PAYSAGES ANGLAIS ET ITALIENS
10 Concerts dans des lieux historiques et à découvrir au centre de Paris
www.terpsichoreparis.comProgrammation & Billetterie
Capriccio StravaganteCollegium Vocale Gent
Ensemble Masques Huelgas Ensemble
Vox Luminis Mala Punica
Résonances Consort Les Voix Humaines
Capriccio Stravagante Viols
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ARTUROO’FARRILL& THE AFRO LATIN JAZZORCHESTRALE TEMPS D’UNE SOIRÉE, PLONGEZ DANS L’AMBIANCEDU MYTHIQUE BIRDLAND DE NEW YORK AU CŒUR DU THÉÂTRE DE LA VILLE À PARIS AVEC ARTURO O’FARRILL & THE AFRO LATIN JAZZ ORCHESTRA.
SAMEDI 8 OCTOBRE 2016 I 21HAU THÉÂTRE DE LA VILLE2, PLACE DU CHÂTELET. PARIS 4
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world jazzRay Lema quintetÀ 20h30 au New Morning, 7-9, rue desPetites-Écuries, 10e. M° Château d'Eau. Tél. : 01 45 23 51 41. Place : 23,10 €.Le New Morning fête ses 35 ansd'existence, avec un programme quiressemble à un "all stars". Le pianiste
congolais Ray Lema en est l'une desgrandes têtes d'affiche. Né en 1946, il s'estinitié d'abord à la guitare, influencé parHendrix et Django Reinhardt, avantd'adopter le piano et de mener, à partir desannées 1970 une brillante carrière. Cetartiste, plutôt prolifique, sort deux albums,un en duo avec Laurent de Wilde, l'autre,Headbug, à la tête de son quintet de choix,dont le bassiste Étienne Mbappé. Un worldjazz libre._S.K.
sons 41affaires culturellesTextes : Benjamin Cerulli, Carine Chenaux, Alain Cochard, Stéphane Koechlin
électro-classique
Murcof &Vanessa Wagner Les rencontres entre électronique et classiqueont toujours quelque chose d'excitant, ellessont symboles de pont entre deux époques,deux histoires, et aident parfois à prendre unpeu de recul sur l'actualité musicale, à voir unpeu plus loin que le bout de son nez. À condi-tion que cela soit bien fait, certes. Le but étantqu'aucune des deux textures ne prenne le des-sus, qu'elles parviennent au contraire à créerune certaine alchimie. Et c'est précisément lecas de la rencontre entre le producteur mexicaintrès prolifique Fernando Corona, alias Murcof,
auteur d'une dizaine d'albums en douze annéesde carrière, et de la pianiste française VanessaWagner, amoureuse de Liszt, nommée Révé-lation soliste instrumental de l'année en 1999aux Victoires de la musique classique et Che-valier de l'ordre des Arts et des Lettres, s'il vousplaît. Un duo qui trouve sa genèse en 2010,sous l'impulsion du label Infiné, et dont la for-mule live mûrira pendant six ans, pour accou-cher finalement d'un très bel album, Statea,sorti le 23 septembre dernier. On y croise lesfantômes de quelque Arvo Pärt (“Variations ForThe Healing Of Arinushka”), Erik Satie (“Gnos-sienne n°3”), Philip Glass (“Metamorphosis 2”)ou Aphex Twin (“April 14th”), revus à traversle prisme minimaliste de la pianiste françaiseet subtilement réarrangés à la sauce ambientdu Mexicain. Un savant mélange à apprécierlors d’une soirée placée sous le signe de lalévitation._B.C.
Mardi 11 octobre à 20 h, au Café de la Danse, 5, passage Louis-Philippe, 11e, M° Bastille. Tél. : 01 47 00 57 59.Place : 24 €.
© Pierre Terdjman
présente
MARDI 11 OCTOBRE
19H/ LA CIGALE
DES INDÉS2016
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sons 42affaires culturelles
lauréate
Clara Luciani remporte le prix Inrocks LabLes 16 et 17 septembre, les dix finalistes du prix Inrocks Lab2016 se sont succédé sur la scène de la Gaité Lyrique. À l’issuede ces deux soirées très éclectiques, le jury, dont A Nous Parisfaisait partie, a désigné Clara Luciani comme la grande gagnanteparmi les gagnants de cette session. Déjà repérée dans Nouvelle Vague ou aux côtés de La Femme, la chanteuse (enfrançais désormais) aux airs de Nico moderne, qui sait trans-former les peines de cœur en de magnifiques moments depoésie, ne dévoilera son premier EP qu’en février. On pourracependant l’entendre – et c’est l’un des privilèges desgagnants – lors du prochain festival des Inrocks le samedi19 novembre à La Cigale. N’en oubliez tout de même pas dedécouvrir également ses camarades de promo, Agar Agar,Daze ou Eddy de Pretto, et notez que dès le mois de février, lesinscriptions pour l’édition 2017 seront ouvertes._C.C.
A NOUS PARIS
6 octobre
festival Terpsichore À 20 h 30. Temple dePentemont, 106, rue deGrenelle, 7e. M° Rue du Bac.Tél. : 01 86 95 24 72. Pl. : 25 €(- 26 ans, étudiants : 15 €).www.terpsichoreparis.comLe 3e festival Terpsichore sepoursuit jusqu’au16 octobre, avec despropositions toujours aussialléchantes dans ledomaine de la musiqueancienne et baroque. Jeudi,le magnifique HuelgasEnsemble de Paul VanNevel explore la musiqueanglaise de la période desTudor avec des extraits duEton Choirbook. Et si vouspréférez l’atmosphère deVenise, la soirée Veneziastravagantissima promet defaire revivre les fastessonores de la SérénissimeRépublique, sous ladirection de Skip Sempé(lundi 10, à l’église Saint-Louis-en-l’Île).
10 octobre
classiqueRomain Leleu20 h, à L’Alhambra, 21, rue Yves-Toudic, 3e,M° République. Tél. : 01 40 20 40 25. Place : 23 € et 33 €Le trompettiste RomainLeleu n’aime rien tant queles programmes mêlant lesépoques et les genres. Avecl’Ensemble Convergences,il entreprend uneéclectique ballade musicalequi, de Bach à Bizet, deFauré à Kosma, de Daquinà Piazzolla, promet derévéler toutes les facettesd’un instrumentiste hors ducommun.
Clara Luciani sera en concert le 19 novembre à La Cigale et aussi le6 décembre au Point Éphémère, dans le cadre du Winter Camp Festival.
© Sebastian Mittermeier
Sumi JoJeff Cohen piano
Krzysztof Meisinger guitare
Jeudi 13 octobre 2016 à 20 hRéservation : 01 40 28 28 40 – chatelet-theatre.com
SOPRANO
affaires culturelles43
Textes : Myriem Hajouiscènesculte
Brasseur et Les Enfants du paradis•••••Un hommage familial sucré ? Une hagiographiesur l’histoire d’un film culte ? Vous faites fausseroute. Il suffit pour Alexandre Brasseur de fairerayonner, à travers la parole de son grand-père,une aventure humaine semée de joie et d’amitié,mais aussi un pan méconnu de la genèse d’uneœuvre majeure réalisée en six mois sous l’Oc-cupation allemande et la censure de Vichy.Secoué par l’exposition Les Enfants du paradisà la Cinémathèque de Paris (2012-2013), lecomédien a estimé de son devoir d’héritier decélébrer l’histoire (vraie) d’artistes prônant lavictoire de l’art sur les armes dans une périodesombre. Nous voilà projetés à l’orée des années
1950 : Alexandre campe Pierre Brasseur occupé à peindre unejolie chute de reins (Cléo Sénia) tout en devisant avec sonmodèle. Force brute charismatique, jolie faconde... on croit voirsurgir son grand-père ! Sa mémoire s’activant, il nous racontele making-of du film dans un prieuré de Provence en 1943 avecJacques Prévert, Marcel Carné, Alexandre Trauner et JosephKosma, quatre créateurs inspirés, prompts à rêver, boire du rosé
et refaire le monde. Des ”funambules” dansantsur le fil de la vie, mais aussi au-dessus d’unvolcan : Trauner et Kosma sont juifs, Carné esthomosexuel et les délateurs rôdent. S’amorcealors une réflexion sans concession sur la dif-ficulté de tourner en temps de guerre : commentrester libre quand on est occupé ? Peut-oncontinuer à rire lorsqu’Arletty la frondeuse, sevoit incarcérée à Fresnes ? L’évocation de laLibération, l’épuration et la révélation de la Shoahachèvent d’éviscérer ces zones d’ombre. Écritdans un style vif, cerné par une mise en scèneminutieuse (Daniel Colas) et bien documenté,ce spectacle drôle et touchant est porté avecune belle intensité par Alexandre Brasseur,jouant tous les rôles. L’histoire se devait d’êtreun jour racontée. Voilà qui est fait et joliment._
Du mardi au samedi, à 19 h ou 21 h en alternance(samedi matinée à 17 h en alternance) au Théâtredu Petit Saint-Martin, 17, rue René Boulanger, 10e.M° Strasbourg-St-Denis. Place : 32 €. Tél. : 01 42 08 00 32.
© DR
MATTHIEU CHEDID RENCONTRE MARTIN PARR
du 4 octobre au 29 janvier 2017UNE EXPOS IT ION PHOTO EN MUS IQUE
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MUSÉE DE LA MUSIQUE - CITÉ DE LA MUSIQUE
PHILHARMONIEDEPARIS.FR/MMM PORTE DE PANTIN
PRIMA LA MUSICA
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
historique
La Louve•••••Marignan 1515, ça vous parle ? Six mois avant la célèbre bataille,François d’Angoulême devient roi de France. Et pourtant, il abien failli ne jamais l’être… C’était oublier le rôle déterminant desa mère Louise de Savoie (La Louve) prête à planter ses caninesdans les noirs desseins de ses opposants. Si l’envie vous prendd’en savoir plus, cette croustillante comédie vous offre un petitcours accéléré d’Histoire de France. S’appuyant sur les Viesdes Dames galantes de Pierre de Bourdeille dit Brantôme (célè-bre chroniqueur du XVIe siècle), Daniel Colas nous relate cettedifficile accession au trône avec une verve revigorante : brassantl’intime et le politique, l’auteur-metteur en scène nous introduitdans les alcôves du pouvoir, là où se joue une ronde parfaitementréglée entre l’exultation fugace de la chair et les chausses-trappes politiques. Pour dire les manigances, l’hypocrisie d’uneépoque figée dans sa gangue religieuse, Colas se passe d’eu-phémismes et les gauloiseries abondent. L’ensemble est instructif,mais aussi formidablement vivant et incarné, très loin de lavision confite de l’Histoire inscrite dans vos souvenirs scolaires.Magistrale, Béatrice Agenin supplée une narration un brin relâ-chée en tenant chaque scène avec une rigueur sans faille. Onsavoure son duo-duel avec Patrick Raynal tout en variations(de la tendresse feinte à la vérité tragique) et ses intrigues avecYvan Garouel qui joue en virtuose le bégaiement et la paroleempêchée. À leurs côtés ? Toute une jeune garde au taquet :Gaël Giraudeau, Coralie Audret, Maud Baecker et Adrien Melin.La musique inspirée (Sylvain Meyniac) et le soin apporté auxcostumes (Jean-Daniel Vuillermoz) achèvent de nous immergerdans ces petites histoires… qui fondent l’Histoire._
Du mardi au samedi à 21 h (et matinée samedi à 16 h), dimanche à15 h 30 au théâtre La Bruyère, 5, rue Bruyère, 9e. M° Saint-Georges.Tél. : 01 48 74 76 99. Place : 10 € à 38 €.
scènes 44affaires culturelles
Mieux vaut tôt que jamais !
à réserver
A NOUS PARIS
Du 10 au 23 octobre La Mort de DantonLundi, mardi, jeudi, vendredi à20 h, samedi à 18 h, dimanche à16 h. Le 18 octobre à 15 h.Relâches les 12 et 19 octobre.Au MC 93, 31, avenue duPrésident Salvador Allende,Bobigny (93). Tél. : 01 41 60 72 72.Frappé par la pensée de GeorgBüchner et par son texte explosifdisséquant la Révolution auscalpel, le metteur en scène corseFrançois Orsoni puise dans cerécit des origines de ladémocratie pour décrirel’engrenage de la violencerévolutionnaire. Du salon à lachambre et du cachot à laguillotine, cinq acteursinterprètent la totalité despersonnages au cœur d’unescénographie cinématographiquearticulée autour des vidéos dePierre Nouvel.
Du 12 au 19 octobre The EveningMardi, mercredi, vendredi,samedi à 20 h, jeudi 19 h 30, dim.15 h 30 au Théâtre Nanterre-Amandiers, 7, av. Pablo-Picasso.Tél. : 01 46 14 70 00.Inscrite dans un triptyqueinspiré par La Divine Comédiede Dante, cette pièce écrite etmise en scène par ledramaturge américain RichardMaxwell et des membres duNew York City Players, dessinetrois manières d’être au monde.À la fois acteurs, personnagesissus de la vie quotidienne etarchétypes littéraires, troislascars (une serveuse de bar-prostituée, un boxeur et unentraîneur véreux) jouent leurdestin sur scène, tandis qu’ungroupe de rock déroule seschansons mélancoliques.
© PhotoLot
Composition, mise en scène, direction Vicente Pradal
7 au 16 octobre2016
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L’expérience troublanted’un vernissage
aux accents shakespeariens
du 04 au 22 octobrearts visuels / théâtre
A Floresta que anda (La Forêt qui marche)Christiane Jatahy
artiste associée internationale
affaires culturelles45
contemporain
Les chatouilles oula danse de la colère•••••
C’est une pièce qui secoue, une de celles– elles sont rares – sur lesquelles on préfèreraitn’avoir pas à mettre de mots car ceux-ci ne
peuvent retranscrire l’indicible. Molière 2016du Seul(e) en Scène), Andréa Bescondempoigne le public parisien depuis des mois,et c’est justice. Pourtant, le thème n’a rien d’ave-nant (le trauma d’une petite fille, qui de 8 à12 ans, a subi les assauts d’un "ami de lafamille"). Pourquoi aborder un thème si lourd?Parce que ce texte s’est imposé à l’auteure-interprète comme « une survie, l’envie de direhaut et fort ce que beaucoup ne veulent pasentendre ». À travers le combat douloureuxd’Odette, une jeune danseuse de 30 ans dontl’enfance a été confisquée, l’artiste entenddénoncer une réalité sordide. Ce drame fon-dateur asphyxiant, elle le raconte magnifique-ment, campant tous les personnages (prof dedanse surexcitée, copain rappeur, mère sangléedans le déni…), boxant avec les mots, virevoltantcomme un derviche tourneur pour dire à vif lapsyché troublée d’Odette. Car c’est d’abordavec son corps que cette comédienne de feuécrit, libérant toutes ses forces telluriques danscette danse du diable mâtinée de Krump. Cecorps qui n’a rien oublié de ses souffrances,de sa résistance, de sa résilience. Depuis lecabinet d’une psy où elle consulte avec samère, elle déballe tout : les "chatouilles", lesparadis artificiels, sa déposition au commissa-riat, le procès de son agresseur etc. Ou com-ment transformer sa souffrance en (a)plomb eten or. Sous-tendu par une bande sonore popet éclectique (de Madonna aux musicals desannées 2000), une solide formation de dan-seuse et la mise en scène au cordeau d’EricMétayer, ce phénoménal cri de rage et de vic-toire revient sans cesse dans les pensées dequi l’aura vu._
Les 19 et 20 octobre à 20 h au Théâtre du Châtelet,Place du Châtelet, 1er. M° Châtelet. Place : 23 € - 39 €.Tél. : 01 40 28 28 40. www.chatelet-theatre.com
Mieux vaut tôt que jamais !à réserverDu 20 octobre au 12 novembre Cabaret Siméon :"L’Amour n’y a qu’çad’vrai"Théâtre Essaïon, 6, rue Pierreau Lard, 4e. Tél. : 01 42 78 46 42.Du jeudi au samedi à 19 h 30.Envie de gagner un séjour pourun ailleurs poétique, entre Lune
et étoiles, orages et ciels detraîne ? Isabelle Serrand(pianiste-compositrice) etWolfgang Pissors (comédien) sesont appuyés sur les textes d’ungrand poète dramaturge (Jean-Pierre Siméon) pour fomenterce cabaret musical à la foisdrôle, tragique et nostalgique.
On y parle de l’homme et de lafemme dans la grande ville, desjeunes ou des plus vieux quis’bousculent dans le métro ets’aiment… parce que n’y a qu’çad’vrai ! Objectif : réveiller toutce petit monde d’émotions, derêves ou de désirs perdus quechacun porte en lui.
© Karine Letellier
Du 7 au 15 octobre 2016
11es SCÈNES OUVERTES
À L’INSOLITE 73 rue Mouffetard, Paris 5e
tél. : 01 84 79 44 44 www.lemouffetard.com
expo 46affaires culturelles
peinture, dessin, gravure
Rembrandt confidentielLe musée Jaquemart-André consacre une rétrospective au célèbre peintrehollandais (1606-1669). L’occasion d’admirer et de découvrir quelqueschefs-d’œuvre du maître et de pénétrer dans son atelier et son intimité.Le musée Jacquemart-André réunit la collectiond'un couple d'extraordinaires et riches passion-nés d’art du XIXe. Nélie Jacquemart et ÉdouardAndré acquirent une telle collection, qu’elle estaujourd'hui à elle seule un musée. Bien avisé,Édouard André avait par exemple fait l’acqui-sition de trois Rembrandt majeurs : Les Pèlerinsd’Emmaus ou Le Souper à Emmaüs (1648),le Portrait de la princesse Amalia vanSolms (1632), et le Portrait du Docteur ArnoldTholinx (1656). Ces trois tableaux correspon-dent à des périodes bien distinctes dans la vieet l'œuvre de l’artiste et c’est autour d’eux quese construit l’exposition qui en compte unevingtaine, ainsi qu’une trentaine d’œuvres gra-phiques (gravure et dessin), et propose un par-cours chronologique éclairant les diversespériodes de la vie du peintre qui domina l'arthollandais de son siècle. Et pour cause :Les Pèlerins d'Emmaüs, qui correspond à lajeunesse du peintre, indique déjà son génie en
A NOUS PARIS
pleine maturité, alors qu’il a 23 ans lorsqu’il lepeint ! Déjà maître du clair-obscur, il a par ailleursl’idée de représenter le Christ apparaissant àdeux pèlerins dans une auberge juste après sarésurrection dans l’ombre totale, selon une dra-maturgie absolument spectaculaire. Juste enface, dans la même pièce, un Saint Paul intem-porel montre aussi, déjà, le talent de Rembrandtpour représenter l’universel. Comme unesagesse picturale multiséculaire avec laquelleil est manifestement né. La vie du peintre n’apas été facile : la perte de deux compagnes, ladifficulté d'avoir des enfants puis la mort de l’und'entre eux, la ruine… tout cela est présent dansl'exposition. D'abord parce qu’il a souvent prispour modèles femmes et enfants (et aussi trèssouvent lui-même) et parce que les tableauxprésentés ici sont délibérément rattachés à savie intime. Plus le temps passe, veut-on nousmontrer, plus Rembrandt s’attache à retranscrirela psychologie de ses personnages, plus ses
Parabole de l’homme riche, 1627. Huile sur bois, 31,9 x 42,5 cm. Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie. © bpk / Gemäldegalerie, SMB / Jörg P. Anders
EDMONDAprès LE PORTEUR D'HISTOIRE et LE CERCLE DES ILLUSIONNISTES,
LA NOUVELLE CRÉATION
D'ALEXIS MICHALIK
ANNA MIHALCEA
CHRISTIAN MULOT
CHRISTINE BONNARD
GUILLAUME SENTOU
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REGIS VALLÉE
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THÉÂTRE DU 20161783
PA L A I S - R O Y ALFRANCIS NANI - SÉBASTIEN AZZOPARDI
Marianne Basler
Jean Alibert
Xavier Gallais
Présents parallèlesde Jacques Attali
07 / 09 - 03 / 11Mise en scène
Christophe Barbier
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Un moment de tendre ivresse de théâtre. L’HUMANITÉ
eo 47affaires culturellesTexte : Sonia Desprez
peintures sont évocatrices plutôt que descrip-tives, avec à la fin de sa vie, des coups de pin-ceau d’une liberté qui confine à l’abstraction.La somme des œuvres prêtée par de nombreuxgrands musées (le Metropolitan Museum of Artde New York, le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, la National Gallery de Londres, leRijksmuseum d’Amsterdam, le Louvre ouencore le Kunsthistorisches Museum de Vienne)est à saluer. On découvre également l'immensetalent de graveur et de dessinateur du peintre,qui utilisait cette dernière compérence plutôtpour saisir des instants ou des émotions, car,apprend-on, il réalisait peu de dessins prépa-ratoires avant de peindre sur bois ou sur toile.Portraits intimes, officiels, de commande ouimaginaires, peintures bibliques, lui ont apportéun triomphe de son vivant qui ne l'a pas empê-ché, hélas, de mourir dans le dénuement. Si
l'expo n'est pas assez longue (attention d'ailleurs,à bien choisir son heure, le maître attirant lesfoules dans les petites salles de ce musée façonmaison de poupées) pour scanner en profon-deur l'œuvre de l'artiste, elle concentre suffi-samment de chefs-d'œuvre pour en ressentirpleinement l'inimaginable talent. Parfois unhomme exprime, dans son art, l'humanité touteentière, la transcende, et lui confère une beautéqui a ceci de follement unique qu'elle ne mentpas. Ces hommes-là sont rares, Rembrandt enfit partie, autrefois et encore aujourd’hui._
Rembrandt intime, jusqu’au 23 janvier au muséeJacquemart-André, 158, boulevard Haussmann, 8e.M° Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe duRoule. Tous les jours de 10 h à 18 h (nocturne lelundi jusqu’à 20 h 30). Plein tarif : 13 €, tarif réduit :10 €. www.musee-jacquemart-andre.com
Portrait de Hendrickje Stoffels, aka 1652-1656. Huile sur toile, 101,9 x 83,7 cm. Londres, National Gallery (acquis avec unecontribution de l’Art Fund, 1976). © The National Gallery, London. Bought with a contribution from The Art Fund, 1976
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Événement 43 édition de la FIAC! Du 17 au 23 octobre
Festival Electro musiques du monde Le 7 octobre au Divan du Monde
Exposition FANTIN-LATOUR À fleur de peauJusqu’au 12 février au Musée du Luxembourg
Exposition Faisons de l’inconnu un alliéDu 11 au 23 octobre au 16 rue Debelleyme 75003 Paris
Exposition Temps suspenduExploration urbaineJusqu’au 18 décembre à l’Espace Niemeyer 75019 Paris
Concert Soirée Belleville BoogieLe 8 octobre à La Java 75010 Paris
Événement Théâtre au cinémaLe 13 octobre
Cinéma Le Louvre des cinéastes Du 14 au 16 octobre à l’auditorium du Louvre
Concert Le prix des indés 2016Le 11 octobre à La Cigale
affaires culturelles49bons plans
Concert Aksak Maboul RevueLe 20 octobre au Café de la Danse
Concert 10 ans d’ASM - A State of MindLe 12 Octobre à L’Alhambra
BD Culotées - volume 1 de Pénélope Bagieu Chez Gallimard
Concert Fair : party #6Le 4 octobre au Café de la Danse
Les Français ne s’y trompent pas ! Pour pré-parer leur retraite, ils font d’abord confiance à l’immobilier locatif (65 %), devant l’assu-rance vie (62 %) et les autres placements financiers, selon un sondage réalisé par CECOP et IFOP pour le Cercle de l’Épargne. À cela plusieurs explications : d’abord la pierre reste le placement le moins volatile du marché et parmi les plus rentables, ensuite les taux d’emprunt sont historiquement bas. En effet, quand le loyer de l’argent est
inférieur à celui de la pierre, c’est le moment de s’endetter (dans la limite du raisonnable, bien sûr), car l’emprunt booste le rendement locatif. Pour investir, plusieurs solutions sont envisageables, selon que vous disposez de plus ou moins de temps et d’appétence pour la gestion des biens acquis. Vous pouvez par exemple décider de gérer votre bien, ou être déchargé de tout souci de gestion en don-nant mandat à un administrateur de biens, ou encore, vous tourner vers l’immobilier géré.
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(1) TVA à taux réduit de 5,5 % sous réserve que les conditions de l’article 278 sexies 11° du Code Général des Impôts soient remplies (résidence principale de l’acquéreur - plafonds de ressources du réservataire à respecter). Si les conditions ci-dessus ne sont pas remplies, prix exprimé en TVA à 20 % (10). Renseignements et conditions disponibles en espace de vente ou sur www.bouygues-immobilier.com. (2) Prix exprimés en TVA à 5,5 % selon grille au 23/09/16 dans la limite des stocks disponibles. (3) Prix exprimés en TVA à 20 % selon grille au 23/09/16, dans la limite des stocks disponibles. (4) Nos logements sont équipés de la commande centralisée des volets roulants, du chauffage et des lumières localement et à distance, avec création de scénario. Ainsi que d’un dispositif d’alarme de fumée communiquant par radio. Pilotage à distance sous réserve que l’acquéreur soit détenteur d’un abonnement Internet et téléphonie portable à sa charge. Liste des programmes éligibles et conditions détaillées sur simple demande ou sur www.bouygues-immobilier.com. (5) L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de dix jours. La vente est subordonnée à l’obtention d’un prêt et si celui n’est pas obtenu, le vendeur doit lui rembourser les sommes versées (article L.312-5 du code de la consommation). Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Bouygues Immobilier, SA au capital de 138 577 320 €, SIREN 562 091 546 RCS Nanterre. Siège social : 3, boulevard Gallieni - 92130 Issy-les-Moulineaux. Intermédiaire en opération de banque catégorie Mandataire Intermédiaire en Opérations de Banque (MIOB) inscrit à l’ORIAS sous le n° 13006299. La Centrale de Financement, Courtier en Opérations de Banque SAS au capital de 908 084 €. Siège social : 75, rue Saint-Lazare - 75009 Paris, RCS Paris 791 400 005 - N° Gestion 2013 B 03 986 APE 6492Z - Immatriculation ORIAS n° 13002170 RCPIOB 8 079 845. La liste de tous les établissements de crédits partenaires de La Centrale de Financement est disponible sur www.lacentraledefinancement.fr. (6) Le PTZ est réservé aux primo-accédants pour l’acquisition de leur résidence principale neuve située dans certaines zones éligibles. Les conditions du nouveau PTZ 2016 (notamment plafonds de ressources) sont fixées par les articles L 31-10-1 et suivants et R-31-10-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation tels que modifiés par la loi de Finances pour 2016 et le décret du 29 décembre 2015. Conditions applicables pour tous les prêts à taux zéro émis à partir du 1er janvier 2016. Sous réserve d’acceptation du dossier par l’établissement bancaire. Zones éligibles et conditions disponibles sur bouygues-immobilier.com. Bouygues Immobilier, SA, au capital de 138.577.320 €, SIREN 562 091 546 RCS Nanterre, siège social, 3 boulevard Gallieni à Issy-les-Moulineaux (92130), intermédiaire en opération de banque catégorie mandataire Intermédiaire en Opérations de Banque (MIOB) inscrit à l’ORIAS sous le n°13006299. (7) Réduction d’impôt pour l’acquisition d’un logement neuf situé dans certaines zones géographiques, destiné à la location pendant 6 ans ou 9 ans à un loyer plafonné, et à des locataires sous plafonds de ressources. Les conditions sont définies à l’article 199 novovicies du code général des impôts tel que modifié par la loi de finances pour 2015. La réduction d’impôt sur le revenu est de 12 % pour 6 ans de location ou 18 % pour 9 ans de location, calculée sur le prix d’acquisition du bien retenu dans la limite de 300.000 €. Faire un investissement immobilier présente des risques. Tout décalage dans la signature de l’acquisition et/ou dans le calendrier de livraison est susceptible d’entraîner la perte du bénéfice de la réduction d’impôt. Cette réduction d’impôt est prise en compte pour le calcul du plafonnement global de certains avantages fiscaux visés à l’article 200-0 A du CGI. Conditions détaillées sur bouygues-immobilier.com ou sur simple demande. Le réservataire dispose d’un droit de rétractation de 10 jours (article L 271-1 du code de la construction et de l’habitation). Bouygues Immobilier, SA au capital de 138.577.320 €, SIREN 562 091 546 RCS Nanterre, siège social, 3 boulevard Gallieni à Issy-les-Moulineaux (92130), intermédiaire en opération de banque catégorie mandataire Intermédiaire en Opérations de Banque (MIOB) inscrit à l’ORIAS sous le n° 13006299. Architecte : FRESH Architectures, AHA Atelier HERBEZ Architectes. Illustration : KREACTION. Document et illustrations non contractuels. - 09/2016.
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Par exemple en achetant un bien dans une résidence services exploitée par un profes-sionnel. Vous pouvez également investir dans la pierre en vue d’une optimisation fiscale. Loi Pinel, loi Malraux, loi Censi Bouvard... en résidence services neuve, les avantages fis-caux ne manquent pas, dans le neuf et dans les quartiers historiques anciens. Profitez du Salon national de l’immobilier pour question-ner les promoteurs et les conseillers patrimo-niaux présents afin de déterminer toutes les subtilités et les bons plans de la défiscalisation. Ce grand rendez-vous immobilier est égale-ment l’occasion de se projeter dans le futur Grand Paris. En effet, ce projet d’aménagement du territoire est mis à l’honneur au travers d’une exposition photos et digitale présentant une première approche du réseau de transport, des futures gares et leurs quartiers attenants, ain-si que les projets immobiliers de ce nouveau grand ensemble. Enfin, vous pourrez assister à une série de conférences pédagogiques (« Investir en région : précautions et avantages », « Comment investir dans l’immobilier de ren-dement avec 20 000 euros ? », « Quels critères
privilégier pour acheter son logement en Île-de-France ? ») et d’ateliers pra-tiques (« Acheter un bien à deux : avantages et inconvénients », « Le logement connecté et intelligent », etc.). Sur l’Espace Conseils, vous bénéficierez de consultations personnalisées avec des experts pour préparer votre retraite, étoffer et diversifier votre patrimoine, augmenter vos revenus, payer moins d’impôt ou optimiser l’achat de votre résidence principale._S.L
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