caritas news n°102 - septembre 2014
Post on 04-Apr-2016
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N° 102 Septembre 2014
Dans ce numéro :
Philippe Streff, Generalsekretär
EditorialLéif Lieserinnen, léif Lieser,
De Mount September steet och fir den Ufank vun engem neie Schouljoer. Zu Lëtzebuerg ass dëst eng Selbstver-ständlechkeet. 58 Millioune Kanner op der Welt hunn dës Chance leider net! Den Asaz vu Caritas Lëtzebuerg gëllt besonnesch dëse Kanner, fir datt méi vun hinnen d’Méiglechkeet kréien an d’Schoul ze goen, a sech esou eng besser Zukunft schafen kënnen.
Am Oktober hu mir d’Freed, zesumme mat fréieren an haitege Bewunner aus dem Foyer Saint Antoine op der Areler Strooss, di als Demandeurs de protec-
tion internationale op Lëtzebuerg komm sinn, dat 10-jäerecht Bestoen vun dësem Foyer ze feieren. Villes ass hei an deene läschte Joeren entstanen. An dëser Caritas News kënnt Dir noliesen, wéi sech zum Beispill Fraen an Atelieren engagéieren.
Dir kënnt och an dëser Ausgab entdecken wéi an engem Atelier an der Stad Konschtwierker entstinn déi de Kënschtler hëllefen, sech erëm opzebauen.
Ech wënschen Iech eng gutt Lektür,
Wie gewohnt stand für die Kinder und Jugendlichen in Luxemburg der Monat September im Zeichen des Schulanfangs. Der Schulbeginn stellt für die Kinder unseres Landes eine Selbstverständlichkeit dar – für 58 Millionen Kinder auf der Welt ist dies nicht der Fall. Die Ursachen dafür sind unterschiedlich. In manchen Fällen sind nicht ausreichend Schulen und Lehrer vorhanden oder sie können nicht alle Kinder aufnehmen. In anderen Fällen können die Familien sich den Schulbesuch nicht leisten oder die Kinder müssen bereits einer Arbeit nachgehen, um zum Familienunterhalt beizutragen.
Dabei ist die Schulbildung von enormer Wichtigkeit : Armut, Gewalt sowie mangelnde Schulbildung ergeben einen Teufelskreis, aus dem viele Familien keinen Ausweg finden. Deshalb setzt sich Caritas Luxemburg dafür ein, möglichst vielen Kindern Zugang zum Schulbesuch zu ermöglichen.
So zum Beispiel in La Paz in Bolivien, einem der ärmsten Länder Südamerikas. Viele Mädchen und Jungen wachsen in einer Atmosphäre von Gewalt, Armut und ohne Schulbildung auf. Die Erzieher
der Fundación La Paz, einer Partnerorganisation von Caritas Luxemburg, bieten bedürftigen Jugendlichen ein Dach über dem Kopf. Die Organisation ermutigt und unterstützt die Jugendlichen auf ihrem Weg (wieder) eine Schule zu besuchen. Den jungen Leuten, die vorher ohne jegliche Zukunftsperspektiven waren, werden ebenfalls Weiterbildungskurse und Ausbildungsplätze angeboten. So werden sie während mehreren Jahren in ihrem Heranwachsen begleitet und erhalten zusätzlich psychologische und soziale Unterstützung sowie medizinische Betreuung. Dadurch sieht ihre Zukunft wieder rosiger aus.
Weltweit haben jedoch viele Jugendliche diese Chance nicht. Viele wachsen auf der Straße und ohne Schulbildung auf. Dass diese Situation verändert werden kann ist nicht zuletzt Ihrer Unterstützung zu verdanken, anlässlich der Spendenaktion der Caritas Luxemburg zum Schulbeginn. Danke!
Von der Straße auf die Schulbank
Bolivie: Miriam Hernández Serrano s'implique dans le développement durable
Foyer Saint Antoine : Toujours du cœur à l'ouvrage
Mike : Rencontre avec un artiste qui sort des sentiers battus
Portrait : Albert Dondelinger
CaritasNews
Von der Straße auf die Schulbank
CARITAS S’ENGAGE DANS LE MONDE
Bolivie : Apprendre, comprendre et transmettre une meilleure gestion de l’environnement
Miriam Hernández Serrano s'implique dans le développement durable. Elle tente de gagner à sa cause les producteurs de poulets, de manière à ce qu'ils adoptent de nouveaux comportements afin de ne plus nuire à l’environnement.
Car sur le versant bolivien, le poulet est le roi de la bassecour. Depuis des générations, une même méthode a été appliquée concernant ces volailles : tout ce qui n'est pas directement consommable est purement et simplement enfoui dans la terre. Avec comme conséquence une pollution de la nappe phréatique et une contamination des sols.
C’est donc pour faire évoluer cette situation que Miriam a été abordée par Caritas pour suivre des formations données par des étudiants en agronomie. « J'ai participé à leurs cours et nous avons eu des échanges fructueux. J’ai découvert qu'au lieu d'enfouir tous ces restes, il était possible de les valoriser en organisant un compost qui servira ultérieurement d'engrais pour les légumes du jardin. Au lieu de polluer la terre, on peut l’enrichir » déclare la jeune femme.
Et cet apprentissage, elle est bien décidée à le partager. Miriam considère que son rôle est désormais de transmettre ses connaissances sur la protection de l’environnement. « Notre communauté, et surtout les femmes, reçoit des cours sur l’environnement et le leadership de la part de Caritas, et nous les femmes discutons beaucoup entre nous. De ces échanges naissent des idées favorables à nous tous », explique Miriam. Les femmes sont désormais en train de se mobiliser pour faire passer le message et initier de nouveaux comportements. D'une réunion à l'autre, les femmes de
Toujours du cœur à l'ouvrage
Coroico sont à l'origine d'une nouvelle prise de conscience qui commence à se transformer en règle de vie pour toute la communauté. Ainsi, grâce à ce rôle, les femmes deviennent conscientes de l’importance de leur voix au sein de la société.
Miriam est devenue actrice du projet de Caritas en appliquant son savoir non seulement dans sa communauté mais aussi dans sa vie privée : « En étant consciente de ce qui est nuisible, comment puisje transmettre ces connaissances à mes enfants pour qu’ils les mettent en pratique ? Nous avons commencé à faire attention dans notre maison avec le tri des déchets et de cette manière nous faisons aussi attention à notre terrain et nous enseignons à nos enfants comment protéger notre environnement et nos ressources naturelles comme l’eau, la terre et l’air. Il faut savoir parler autour de soi et transmettre ce qu'on a eu la chance de pouvoir apprendre » conclut Miriam Hernández Serrano.
Le Foyer Saint Antoine, foyer pour demandeurs de protec-tion internationale géré par Caritas Luxembourg, a mis sur pied un atelier dans lequel le talent et l'imagination des femmes se combinent pour fabriquer des cartes de vœux artisanales et artistiques. Ici, on plie, on coupe, on assemble et on colle dans une ambiance si studieuse qu'on entendrait presque une mouche voler. Le nombre de participantes est variable, mais au fil du temps, certaines sont devenues des « accros » de la carte et œuvrent régulièrement ensemble.
Valbona, 55 ans, originaire d'Albanie
« Voici presque huit mois que nous vivons ici. Mon mari a de sérieux problèmes de santé. Faire ces cartes nous occupe les doigts et la tête. Pendant quelques heures, on oublie tout » selon Valbona qui s'est spécialisée dans le collage de la reproduction d'anciennes carrosseries automo
« Faire ces cartes nous occupe les doigts et la tête.
Pendant quelques heures, on oublie tout. »
biles pour les cartes d’anniversaire dédiées aux hommes, pendant que d’autres préfèrent découper des fleurs et composer des bouquets pour celles des femmes.
Ema, 48 ans, originaire du Monténégro
« Voici maintenant presque deux ans que je réside au Foyer Saint Antoine. J'étais parmi les premières à fréquenter cet atelier et je continue à m'y rendre tous les jours. C'est une sorte d'évasion et le temps passe plus vite. L’atelier structure notre journée et je me sens utile. J’ai beaucoup de plaisir à créer une carte puis à en faire une autre qui sera différente de la précédente. Ce sont des cartes passepartout qu'on peut utiliser aussi bien pour des vœux de Noël que pour un anniversaire. »
Amina, 13 ans, originaire du Monténégro
« Je fais toujours quelque chose d'autre. Sur cette carte, j'ai mis en évidence une rose de Noël. Je choisis avec soin la couleur du support. J'ai choisi une tonalité neutre qui fait ressortir encore plus la fleur. Dans une carte, on met toute son imagination mais aussi tout son cœur » selon l'adolescente qui a trois frères.
Plusieurs entreprises qui ont pris conscience de leur responsabilité sociale ne manquent pas de s'approvisionner en cartes au Foyer Saint Antoine, foyer pour demandeurs de protection internationale géré par Caritas Luxembourg. Ces cartes, vendues au profit des femmes réfugiées, peuvent être commandées en téléphonant au 26 38 55 22 ou en adressant un mail à nicole.seuvic@caritas.lu.
Un grand merci à Ilajda qui fêtera ses quatorze ans dans les prochaines semaines et qui a assuré avec brio le rôle d'interprète sans lequel ce dialogue n'aurait pu avoir lieu.
Toujours du cœur à l'ouvrage
Rencontre avec un artiste qui sort des sentiers battus
CARITAS S’ENGAGE AU LUXEMBOURG
Chemise hawaiienne de couleur bleu vif, un chapeau solidement vissé sur la tête pour recouvrir une masse de cheveux visiblement teints et tombant jusqu'aux épaules, Henry, c'est son prénom pour l'étatcivil, Mike, c'est celui qu'il s'est choisi pour sa vie d'artiste, soigne son look. Et ne trahit pas ses habitudes en fréquentant régulièrement la ART::BOX, une salle (16, rue Michel Rodange à Luxembourgville) dont Caritas Luxembourg assure le fonctionnement. Petite rencontre sur place avec un artiste qui sort des sentiers battus.
Deux heures de train pour arriver jusque-là, il faut avoir le cœur bien accroché. Vous venez souvent en Ville ?
De moins en moins, parce qu’aujourd'hui j'habite à Derenbach, près de Wiltz. Mais du temps où j'avais trouvé refuge au Foyer Ulysse de Caritas, la ART::BOX, avec son concept d'art libre, c’était un rayon de soleil. J'ai cinquantedeux ans aujourd'hui mais il faut savoir que je peins depuis que je suis tout gamin et que cette habitude ne m'a jamais quitté. Si je suis en rogne, je me défoule à travers la peinture. Si j'éprouve un sentiment de satisfaction, c'est encore à travers mes tableaux que je vais trouver le moyen de m'exprimer. Pour être franc, l'accouchement n'est jamais facile. Il y a certaines toiles que je laisse tomber et que je reprends trois ou quatre ans plus tard pour leur donner leur touche finale. D'autres en revanche sont finies d'une seule traite. J'y appose enfin mes initiales et l'année de leur création. Et quand j'estime être arrivé au bout de ce que je souhaitais dire, c'est un grand sentiment de bonheur.
Et au fil du temps le nombre de ces toiles n'a cer-tainement fait qu'augmenter ?
C'est logique. La peinture, c'est comme une seconde respiration. Et j'ai besoin de cet airlà. Je suis originaire de BettangesurMess, dans le Bassin minier. A l'époque, le Schluechthaus d'EschsurAlzette, les abattoirs qu'on appelle dorénavant Kulturfabrik parce que ça fait mieux, m'a ouvert ses portes pour que je fasse une exposition. C'était en 1982 ou 83. C'est à ce momentlà que j'ai décidé que je serais Mike pour de bon. Et ce Mike n'a jamais cessé de produire, de composer, de réinventer. Je peins sur de la toile, mais tous les objets qui me tombent sous la main sont bons à décorer. Ça peut être un gros caillou, une bouteille, une boîte de conserve comme celle que
j'utilise pour ranger mes pinceaux. Il suffit juste d'un peu d'imagination pour refaire le monde avec des couleurs.
Et cette couleur, vous n'hésitez pas à en user et à en abuser
J'aime les couleurs vives. Elles suggèrent le dynamisme et montrent un mouvement en cours. J'utilise le bleu, c'est ma couleur préférée, le jaune, le rouge et par contraste le noir ou le gris. J'essaie de les répartir de manière équilibrée. Il y a des zones de lumière et des zones d'ombre. Elles sont toutes parsemées de points ronds. A mon avis, c'est une représentation du cosmos. Je n'ai jamais fait de philosophie mais ça ne m'empêche pas de réfléchir et de me m'interroger. Quand je vois un de mes tableaux terminé, je me retrouve à me demander s'il y a bien un dieu dans ce cosmos et si cet univers a eu un début et aura un jour une fin.
« L’atelier structure notre journée et je me sens utile. »
A découvrir dans ce contexte :
Exposition « Out of the Box » dans le cadre du projet ART::BOX au Rehazenter, 1, rue André Vésale,L2674 LuxembourgDu 6 octobre au 30 novembre 2014
OCTOBRE201401.10. Conférence : « Le RMG : un outil de lutte contre la pauvreté ? » Infos pratiques: www.caritas.lu
21.10. Conférence : « Solidarité et Société ». Centre Jean XXIII, 18h3020h00. Infos pratiques: www.caritas.lu
6.10 AU 30.11. Exposition « Out of the Box » dans le cadre du projet ART::BOX
Au Rehazenter, 1, rue André Vésale, L2674 Luxembourg
11 AU 19.10. Semaine du Logement Stand de Caritas Luxembourg sur le thème des « Coopératives Logement »
16.10. Journée Mondiale de l'Alimentation Action de solidarité Infos pratiques : www.caritas.lu
NOVEMBRE201401.11 Collecte de la Toussaint en faveur de jeunes réfugiés et migrants
DECEMBRE 2014Action de fin d’année en faveur des projets internationaux de Caritas Luxembourg
AG
EN
DA
Vous avez commencé votre vie professionnelle dans le secteur bancaire avant de vous investir dans le social. C'est un changement radical de tra-jectoire qui interpelle. Comment le justifiez-vous?
J'ai commencé ma carrière professionnelle dans le secteur bancaire à une époque où le private banking était en plein essor. J'avais cependant toujours l'intention de m'investir plutôt dans le socialqui correspondait plus à mes aspirations intimes.
L'an 2000 a pesé lourd dans ma décision. C'était l'arrivée dans un nouveau millénaire, c'était aussi l'année de mes 45 ans. Un âge charnière propice à la remise en question. Bien qu'elles aient été acquises dans un tout autre domaine, mes compétences m'ont permis de prendre à braslecorps la gestion organisationnelle d'une association et de participer ou gérer des projets à long terme.
Et parmi ces projets, le problème de la pénurie de logements figure en tête de vos priorités?
Le concept des logements encadrés et accompagnés a vu le jour en 2003. Je suis persuadé qu'il faut davantage garantir l'accompagnement social, ce qui a pour effet de réduire la prise en charge institutionnelle. Personne ne choisit d'être pauvre, sansabri, laissé pour compte. Notre rôle est d'étudier toutes les options possibles pour que celle ou celui qui est dans l'impasse puisse trouver une famille, un travail et bien sûr un logement. Nous pouvons offrir à ceux qui en ont besoin et qui le veulent, un accompagnement social et agir ensemble pour retrouver une place dans la société. Un des éléments déterminants est l'accès au logement.
Portrait
Impressum
Edité par Caritas Luxembourg, septembre 2014, Caritas News N° 102 29, rue Michel Welter, L2730 Luxembourg, Tél. : +352 40 21 31 1, www.caritas.lu, RCS Luxembourg G38
Photos : Caritas Luxembourg, Luca Zanetti / Caritas Suisse, Post Luxembourg, natur&ëmwelt, Christian Aid Program
Layout : Bakform, Impression : Imprimerie Faber, Imprimé sur du papier recyclé, emballage polypropylène recyclableTirage : 11.714 exemplaires
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Les gestes de générosité sont toujours d’actualité !
Albert Dondelinger, 58 ans, est entré à Caritas Accueil et Solidarité comme directeur administratif en l'an 2000. Il est secrétaire général de Caritas Accueil et Solidarité depuis octobre 2013. L'accès au logement pour tous les déshérités fait partie de ses priorités.
Postlaf16.000 € ont pu être récoltés
La générosité des sportifs ayant participé au Postlaf 2014 et de la Poste a permis de récolter la somme de 16.000 €. Grâce à ce montant, des personnes défavorisées peuvent se reconstruire à travers des activités sportives et artistiques au sein du projet « Rebuilding » de Caritas Luxembourg.
Caritas Challenge 81.321 € ont été récoltés
Grâce à vos dons, des enfants défavorisés au Luxembourg ont notamment pu participer pour la première fois à une colonie de vacances organisée par Young Caritas.
02/2014
04/2014
DOCLER HoldingRemise d’un chèque de 3.630 € pour permettre à huit enfants issus de familles défavorisées de participer à une colonie de vacances organisée par Young Caritas.
Rotary Club Esch-UelzechtInauguration d’une nouvelle cuisine dans les locaux de l’épicerie sociale « Caritas Buttek » à EschsurAlzette, réalisée grâce au soutien du « Rotary Club EschUelzecht ».
Ecole privée FieldgenRemise d’un chèque de 1.085 € au profit des victimes de la crise syrienne.
"Diddeleng hëlleft"Remise d’un chèque de 2.500 € en faveur d’un projet sur l’hygiène et la santé de base dans un quartier de la ville de Goma (République Démocratique du Congo).
Un merci à : Jacques Paturet, qui met bénévolement son temps et sa plume au service de Caritas Luxembourg, notamment pour ce numéro de la Caritas News.
natur&ëmweltRemise d’un chèque de 4.350 € en faveur d’un projet de reboisement en Haïti.
Merci pour votre soutien aux réfugiés d'Irak !Depuis le début de cette crise, Caritas Luxembourg et le réseau Caritas n'ont pas arrêté d'intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins des déplacés fuyant les violences.
Un programme d’aide d’urgence est en place et plus de 4.500 familles ont été soutenues depuis le début du mois d'août. Cette aide est fournie à tous les réfugiés, quelle que soit leur religion et leur origine, et inclut des denrées alimentaires (eau, riz, farine, huile, pâtes), des articles d’hygiène de base (savon, brosse à dent), des matelas ainsi qu’un appui psychosocial.
Des dons sont toujours nécessaires pour continuer à assurer une aide rapide et efficace aux familles et aux nombreux enfants concernés !
Merci !
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