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Novembre 2011
RAPPORT FINAL › Référence
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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Dr Nazaire K. Kouassi, Rapport Final - Evaluation des Capacités des Laboratoires Nationaux etRégionaux d’Afrique de l’Ouest qui pourraient servir de Centre d’excellence de la CEDEAO et duCORAF/WECARD en Biotechnologie et Biosécurité© CORAF/WECARD 2012
Le CORAF/WECARD encourage l’utilisation équitable sans permission des informations publiées dansle présent rapport à des fins de recherche agricole, de développement et d’éducation. Touteréférence doit se faire de façon appropriée. Les désignations utilisées dans la présentation desinformations publiées dans la présente publication n’impliquent de la part du CORAF/WECARD aucuneprise de position quant au statut juridique d’un pays, d’un territoire, d’une ville, d’une zone ou de leursautorités ni au tracé de leurs frontières ou limites.
CORAF/WECARD7, Avenue BourguibaBP 48 CP, 18523 Dakar SénégalEmail : secoraf@coraf.orgSite Internet : www.coraf.org
ISBN …
Références photographiques : CORAF/WECARD
Référence
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Cette étude a été commanditée par le CORAF/WECARD dans le cadre de la mise en place du « Pland’Action pour le Développement de la Biotechnologie et de la Biosécurité en Afrique de l’Ouest»(PADBBAO). L’objectif global est de développer la biotechnologie agricole dans l’espace CEDEAO àtravers des centres d’excellence nationaux et régionaux spécialisés en biotechnologie et biosécurité.Le PADBBAO a, en effet, défini explicitement comme action prioritaire à mener l’identification et ledéveloppement des capacités des centres d’excellence opérant en Afrique de l’Ouest, et ce,conformément aux recommandations de la Conférence ministérielle de Ouagadougou.
Cette étude, initialement prévue pour une période d’un mois (septembre-octobre 2010), a connu unretard dû au climat d’insécurité découlant de la crise politico-sociale qu’a vécue la Côte d’Ivoired’octobre 2010 à mai 2011. En outre, les événements liés aux élections présidentielles au Nigeria aupremier trimestre 2011 n’ont pas permis d’effectuer la visite des laboratoires présélectionnés dans cepays.
Nous exprimons notre gratitude au Secrétariat Exécutif du CORAF/WECARD, institution qui a initié etcommandité cette étude, pour son rôle déterminant dans la recherche et le développementagricoles, et en particulier dans la promotion des biotechnologies en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Nous adressons nos remerciements aux directeurs des institutions et aux responsables des laboratoiresvisités pour leur disponibilité et leur compréhension.
Avant-propos
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › Avant-propos
Remarques
Lors de l’enquête dans les différents laboratoires, pour des raisons diverses, certainsaspects du questionnaire n’ont pas été renseignés comme il aurait fallu. Ainsi les résultatsexposés dans certains tableaux de ce rapport connaissent des insuffisances que nouscorrigerons dès que les personnes-ressources des différents laboratoires concernéscommuniqueront les données manquantes.
RAPPORT FINAL › S O M M A I R E
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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Avant-propos 05Résumé exécutif 07Liste des sigles 10Liste des tableaux 12Liste des figures 12
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION 14
II. RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS SUR LA BIOTECHNOLOGIE ET LA BIOSECURITE 16
2.1 Définition de la biotechnologie 162.2 Applications de la biotechnologie 162.3 Biosécurité : prévention et gestion des risques liés aux OGM 18
III. EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUEDE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE 20
3.1 Problématique 203.2 Méthodologie utilisée dans le cadre de l’étude 213.3 Résultats 21
3.3.1 Domaines d’activités et spécialités des laboratoires 213.3.2 Activités en cours et techniques utilisées 243.3.3 Capacités en infrastructures et équipements techniques
des laboratoires 383.3.4 Capacités humaines des laboratoires
et encadrement d’étudiants 453.3.5 Aptitude à la production scientifique 513.3.6 Aptitude des laboratoires à la collaboration
nationale, régionale et internationale 543.3.7 Forces et faiblesses des laboratoires visités 643.3.8 Besoins en renforcement des capacités des laboratoires 703.3.9 Rôles potentiels des laboratoires et stratégies envisagées 863.3.10 Dispositifs de biosécurité dans les pays abritant les laboratoires visités 93
IV. DISCUSSION 96
V. MISE EN RÉSEAU DES LABORATOIRES 100
VI. TRANSFERT DE TECHNOLOGIES 102
6.1 Des laboratoires du Nord vers les laboratoires d’excellence 1026.2 Des laboratoires d’excellence vers les laboratoires du groupe
de spécialité ou les SNRA 102
VII. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 104
SOMMAIRE
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a. L’évaluation des principaux laboratoires de biotechnologie de la région, y compris les laboratoiresdes systèmes nationaux et des institutions internationales, a été effectuée sous l’égide duCORAF/WECARD. Il s’agissait d’évaluer les capacités techniques des laboratoires nationaux etrégionaux pouvant servir de centres d’excellence dans la zone CEDEAO afin d’identifier leslaboratoires ayant les meilleurs potentiels et d’apprécier également leurs faiblesses. Au terme decette évaluation, il s’agit de proposer des mesures devant permettre un renforcement des capacitésdes laboratoires en fonction de leurs avantages comparatifs.
b. Une séance de travail préliminaire s’est tenue au secrétariat du CORAF à Dakar au Sénégal avecles gestionnaires des programmes du CORAF/WECARD. Au cours de cette séance, la méthodologied’évaluation des centres d’excellence a été présentée et validée. En outre, une liste de 23laboratoires de biotechnologies agricoles, localisés dans sept pays de la sous-région (zone CEDEAO)a été élaborée sur la base des données antérieures disponibles.
c. Les missions d’enquête-évaluation des laboratoires présélectionnés se sont déroulées dans lesdifférents pays selon l’ordre suivant : la Gambie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire,le Ghana et le Nigeria. Au cours de ces missions, 23 laboratoires appartenant à 19 différentesinstitutions mères ont été visités.
d. Dans chaque laboratoire présélectionné, une séance de travail avec les personnes-ressourcesdésignées par les responsables des institutions ou des laboratoires a été organisée afin d’expliqueret de renseigner la fiche d’évaluation. Elle a été suivie d’une visite des locaux permettantd’apprécier l’aspect général du laboratoire et de réaliser des prises de vues afin de disposer dedonnées numériques des équipements.
e. Les laboratoires sont classés en trois grands types en fonction de leur spécialisation : productionvégétale, production animale ou les deux domaines à la fois. Au total, 24 spécialités différentesregroupées en six domaines ont été répertoriées dans les laboratoires visités. Ces domaines varientd’un laboratoire à un autre, chacun des laboratoires pouvant servir en biotechnologie et/ou enbiosécurité en Afrique de l’Ouest.
f. Les six domaines recensés dans les laboratoires visités sont la biotechnologie végétale, labiotechnologie animale et halieutique, les ressources génétiques, l’environnement et la biosécurité,l’agroalimentaire et la sécurité sanitaire et enfin l’adaptation au changement climatique.
g. Les activités de biotechnologies et /ou biosécurité en cours dans les différents laboratoires visitéssont très diversifiées et ont des niveaux de densité très variés. Ces activités portent sur les végétaux,les animaux et les microorganismes (champignons, virus, bactéries et levures).
h. Les techniques utilisées pour mener les activités dans ces laboratoires vont de la culture in vitro (micropropagation, embryogénèse somatique, culture de méristème et d’anthère) à la transformationgénétique en passant par l’amplification de l’ADN et ses dérivés (PCR, RT-PCR, Real Time PCR), leclonage, le séquençage, les microfarads, les marqueurs et autres outils moléculaires d’étude de ladiversité (RAPD, AFLP, SSR, SNP).
RESUME EXECUTIF
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › RESUME EXECUTIF
RAPPORT FINAL › RESUME EXECUTIF
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i. Les techniques de base en biologie moléculaire et en biologie cellulaire sont utilisées par tous leslaboratoires ; certains laboratoires utilisent des techniques additionnelles spécifiques en fonction deleurs domaines et de leurs activités. La technique de base en biologie moléculaire la pluscommunément utilisée est la PCR.
j. La transformation génétique est annoncée dans certains laboratoires visités. Cependant, elle n’estpas pratiquée effectivement sur site pour le moment, mais dans des laboratoires partenairesrégionaux ou internationaux dans le cadre d’une collaboration Sud-Sud ou Sud-Nord.
k. Au plan des infrastructures et des équipements, la majorité des laboratoires disposent de sallesspacieuses, adaptées à leurs domaines de recherche. De même, les laboratoires présentent engénéral un niveau d’équipement assez important, mais il existe d’un laboratoire à un autre desdifférences en termes de qualité et de quantité.
l. Au niveau institutionnel, les pays abritant les laboratoires visités se sont dotés de cadres debiotechnologie et biosécurité. Cependant, concernant la loi sur la biosécurité, deux des pays visités(la Côte d’Ivoire et la Gambie) n’en disposaient pas au moment de l’enquête.
m. L’insuffisance de capacités humaines constitue l’une des faiblesses des laboratoires en matière debiotechnologies. En effet, seul le laboratoire LCV-MEP au Mali présente un effectif relativementimportant de 33 chercheurs. Les autres laboratoires disposent d’effectifs en chercheurs variant entre3 et 15.
n. L’effectif du personnel d’appui technique à la recherche varie d’un laboratoire à un autre. Lelaboratoire (LaGeFaGe) de l’université d’Abobo-Adjamé (RCI) ne dispose d’aucun technicienspécialisé, les laboratoires CERAAS-ISRA et LCBV-UCAD (Sénégal) ont chacun deux techniciensspécialisés quand les autres laboratoires disposent d’un effectif compris entre 3 à 34.
o. Concernant la formation, 15 des 23 laboratoires (soit 65%) encadrent beaucoup plus d’étudiantsde niveau 3è cycle (DEA, master II et doctorat) que de stagiaires de niveau 2è et 1è cycles (BSc,maîtrise, licence, DUT et BTS). Au niveau du 3è cycle, sept laboratoires (soit 30%) ont de bonnesdispositions à la formation (au moins deux stagiaires de 3è cycle formés par laboratoire et par an).Il est à remarquer que le laboratoire LAPGBV-IPR (Mali) forme par an un peu plus de 20 stagiaires de2è et 1è cycles et que le BGEAL-SHESTCO (Nigeria) en forme 45.
p. Dans les laboratoires visités, le nombre de productions scientifiques des cinq dernières années parlaboratoire est compris entre 2 et 80. De même, le nombre de revues scientifiques concernées parces publications varie entre 1 et 45 par laboratoire. Le Laboratoire de Biotechnologies Animales(LBA-CIRDES, Burkina Faso) se démarque des autres laboratoires par le nombre exceptionnel de 80publications parues dans 45 revues scientifiques différentes au cours des cinq dernières années.
q. Il existe, dans les pays concernés, un nombre relativement élevé de laboratoires nationaux etrégionaux collaborant déjà avec les laboratoires visités ; ces laboratoires pourraient, chacun danssa spécialité, assister les laboratoires dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action pour leDéveloppement de la Biotechnologie et de la Biosécurité en Afrique de l’Ouest (PDBBAO).
r. Les laboratoires visités sont beaucoup plus ouverts sur le plan international que sur le plan régional.Ainsi, par laboratoire visité, on note en moyenne, au niveau régional, 3,5 laboratoires ou institutionspartenaires et, au niveau international, 4,5 laboratoires ou institutions partenaires.
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s. Sur la base des dix critères définis pour évaluer les forces et les faiblesses de chaque laboratoire, troisgroupes de laboratoires se distinguent : les laboratoires ayant plus de forces que de faiblesses, leslaboratoires dont les forces et les faiblesses sont approximativement équilibrées et les laboratoiresprésentant plus de faiblesses que de forces.
t. En matière de renforcement des capacités, le Laboratoire d’Agro-physio-génétique et deBiotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR, Mali) a exprimé les besoins en équipements les plusimportants; il est suivi des laboratoires de Microbiologie et Laboratoires Associés (LMLA-IRSAT, BurkinaFaso) et Biotechnology Laboratory (BL-NACGRAB, Nigeria). Des équipements de pointe, tels queséquenceur automatique d’ADN, machine à PCR quantitative (qPCR), spectrophotomètred’absorption atomique, LICOR pour SNPs, sont sollicités par les laboratoires visités.
u. Les besoins exprimés sont liés à la taille des laboratoires et à l’importance des travaux en perspective.Dans ce contexte, ces besoins peuvent être qualifiés de raisonnables, même si certains laboratoiresexpriment des besoins qui semblent démesurés pour un renforcement des capacités. Ces besoinstraduisent la volonté des laboratoires d’améliorer leurs potentialités pour relever les défis à venir.
v. Le recrutement de chercheurs (niveau doctorat), ingénieurs de recherche, techniciens supérieurset techniciens est sollicité. Les spécialités demandées couvrent tous les domaines de la recherche(moléculaire, génétique, microbiologie, biochimie, reproduction, entomologie, etc.). Le nombre dechercheurs à recruter varie, selon les laboratoires, entre 1 et 11. La formation de chercheurs et detechniciens est également réclamée. Les besoins exprimés par certains laboratoires sont enadéquation parfaite avec les faiblesses en capacités humaines révélées par l’étude.
w. Les laboratoires visités ont identifié 47 laboratoires du Nord avec lesquels ils souhaitent collaborer,dans le cadre de la mise en œuvre du PADBBAO, pour la réalisation de différents types de travaux.Ces vœux ont pour raisons : la compétence, la longue expérience, la grande expertise, latechnicité, le plateau technique avancé des laboratoires dont le partenariat est sollicité, ainsi quel’aide financière ou l’appui à la formation qu’ils peuvent apporter. Dans certains cas, cettecollaboration existe déjà.
x. S’agissant des rôles et des stratégies envisagés par les laboratoires visités pour le renforcement deleurs capacités, différentes préoccupations ont été exprimées par les laboratoires en fonction deleurs spécificités. Presque tous les laboratoires ont souhaité fonctionner sous un statut hybride(laboratoire à mandat national et régional).
y. De façon générale, les laboratoires envisagent des stratégies en rapport avec les faiblessesidentifiées au cours de l’étude et avec les rôles qu’ils souhaitent jouer.
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RAPPORT FINAL › RESUME EXECUTIF
RAPPORT FINAL › LISTE DES SIGLES
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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LISTE DES SIGLES
ADN Acide désoxyribonucléiqueADRAO Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l'Ouest
AIEA Agence Internationale de l’Énergie AtomiqueARN Acide ribonucléique
BC Biotechnology Centre BGEAL Biotechnology and Genetic Engineering Advanced Laboratory
BL Biotechnology LaboratoryBt Bacillus thuringiensis
CDB Convention sur la diversité biologiqueCEDEAO Communauté Économique des États de l’Afrique de l’OuestCERAAS Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse
GCRAI/CGIAR Groupe Consultatif sur la Recherche Agricole InternationaleCIAT Centre International d’Agriculture Tropicale
CIRAD Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour leDéveloppement
CIRDES Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en Zone SubhumideCNRA* Centre National de Recherche Agronomique / Bambey, SénégalCNRA Centre National de Recherche Agronomique /Abidjan, Côte d’Ivoire
CORAF Conseil Ouest et Centre Africain pour la recherche et le développement agricolesCPG Chromatographie en phase gazeuseCRI Crop Research Institute
CSIR Council for Scientific and Industrial Research DLS Department of Livestock Services, USDA-ARS Miami
ECOWAS Economic Community of West African StatesELISA Essai d'immuno-absorption enzymatiqueFAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’AgricultureFEM Fonds pour l’Environnement Mondial
GMO Genetically Modified OrganismsHPLC High Performance Liquid ChromatographyICCO Organisation Internationale du Cacao
ICGEB International Centre for Genetic Engineering and BiotechnologyICRISAT Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales Semi-arides
IER Institut d’Economie RuraleIITA Institut International pour l’Agriculture Tropicale
INERA Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles [Burkina Faso]INRAB Institut National de Recherche Agronomique du Bénin
IPR Institut Polytechnique RuralIRD Institut de Recherche pour le Développement
IRSAT Institut de Recherche en Sciences Appliquées et TechnologiesISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
ITC International Trypano-tolerance Center ITRAD Institut Tchadien de la Recherche Agronomique pour le Développement
LaGeFaGe Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et Amélioration GénétiqueLANADA Laboratoire National d’Appui au Développement Agricole
LBA Laboratoire de Biotechnologies Animales LBMA Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée
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RAPPORT FINAL › LISTE DES SIGLES
LCB Laboratoire Central de BiotechnologiesLCBV Laboratoire Campus de Biotechnologies Végétales
LCV Laboratoire Centrale Vétérinaire LGBV Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales LMLA Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés
LNERV Laboratoire National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires LNSP Laboratoire National de Santé PubliqueLVBV Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales
LVCQV Laboratoire de Virologie et de Contrôle de Qualité Vaccin MEP Ministère de l’Elevage et des Pêches MRC Medical Research CouncilMSU Michigan State University
NACGRAB National Centre for Genetic Resources and BiotechnologyNARI National Agricultural Research Institute
NARS / SNRA National Agricultural Research System/Système National de Recherche AgronomiqueOGM Organisme génétiquement modifié
OIE Organisation Mondiale de la Santé Animale (anciennement Office International des Epizooties)ONU Organisation des Nations UniesOVI Ondonstepoort Vet Insitute
OVM Organisme vivant modifiéPADBBAO Plan d’Action pour le Développement de Biotechnologie et Biosécurité en Afrique de l’Ouest
PB Plant Biotechnology PCR Réaction de polymérisation en chaîne
PNUD Programme des Nations Unis pour le DéveloppementPNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement
QPCR Quantitive Polymerisation Chain reactionREC Radiation Entomology Center
RETRO-CI Projet de recherche et de prise en charge en direction des prostituées RFLP Restriction Fragment Length Polymorphisme
RVTH Royal Victoria Teaching HospitalSAM Sélection assistée par marqueurs moléculaires
SHESTCO Sheda Science and Technology Complex [Nigeria]SIDA Syndrome immuno déficience acquis
SSR Single sequence repeats (micosatellites)SNRA / NARS Système National de Recherche Agronomique / National Agricultural Research System
UAA Université d’Abobo-AdjaméUAC Université d’Abomey CalavyUAC Université d’Abijan-Cocody
UB Université de BamakoUEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UFR Unité de Formation et de RecherchesUGL University of Ghana, Legon
UNEP-GEF United Nations Environment Program –Global Environment Facility USAID United States Agency for International DevelopmentUSDA United States Department of Agriculture
VIH Virus d’immunodéficience humaineWAITRO World Association of Industrial and Technological Research Organizations
WECARD West and Central African Council for Agricultural Research and Development
RAPPORT FINAL › LISTE DES TABLEAUX • LISTE DES FIGURES
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Tableau I : Identification des laboratoires visités et de leurs spécialités dans la recherche 25Tableau II : Liste des activités de biotechnologies et /
ou biosécurité en cours dans les laboratoires visités 31Tableau III : Equipements disponibles dans les laboratoires de biotechnologies visités 39Tableau IV : Capacités humaines et encadrement d’étudiants 46Tableau V : Niveau et spécialité des étudiants encadrés au cours
des cinq dernières années (2005-2010) 49Tableau VI : Récapitulatif des productions scientifiques des cinq dernières années 52Tableau VII : Laboratoires nationaux ou régionaux établis dans le pays des laboratoires visités 55Tableau VIII : Laboratoires régionaux et internationaux collaborant avec les laboratoires visités 59Tableau IX : Fiche technique des laboratoires visités 62Tableau X : Récapitulatif des forces et faiblesses des laboratoires enquêtés 65Tableau XI : Besoins en équipements et infrastructures exprimés par les laboratoires 71Tableau XIIa : Liste détaillée des besoins en personnel et en formation exprimés
par les laboratoires 75Tableau XIIb : Récapitulatif des besoins en personnel et en formation
(effectif de chercheurs et de techniciens) 80Tableau XIII : Collaborations sollicitées avec des laboratoires des pays développés identifiés 83Tableau XIV : Rôles souhaités par les laboratoires visités et stratégies envisagées 87Tableau XV : Proposition de rôles des laboratoires devant devenir centres d’excellence 92Tableau XVI : Présence de dispositifs de biotechnologies/biosécurité dans les pays concernés 94Tableau XVII : Liste par spécialité des laboratoires susceptibles de servir de centres d’excellence.97Tableau XVIII : Interlocuteurs des laboratoires visités 106
Figure 1a : Effectif de chercheurs et de techniciens des laboratoires (au cours des cinq dernières années) 47
Figure 1b : Effectif de stagiaires formés dans les laboratoirespendant les cinq dernières années 47
Figure 2 : Nombre de publications parues au cours des cinq dernières annéeset diversité des revues 53
Figure 3a : Recrutement (effectif de chercheurs et de techniciens)sollicité par les laboratoires visités 81
Figure 3b : Formation (effectif de chercheurs et de techniciens) ollicitée par les laboratoires visités 81
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
I
CONTEXTEET JUSTIFICATION
RAPPORT FINAL › CONTEXTE ET JUSTIFICATION
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La biotechnologie est pratiquée depuis longtemps par le genre humain. En effet, les agriculteurs, depuis des milliersd’années, sélectionnent les organismes vivants afin d’obtenir des produits de qualité en quantité suffisante, touten allégeant leur travail. Cette démarche, empirique au départ, a été améliorée grâce aux connaissancesacquises par l’étude du fonctionnement des organismes vivants. De nos jours, le développement desbiotechnologies permet de rationaliser davantage l’amélioration des plantes. Avec l’essor des biotechnologies,et plus spécifiquement des OGM (organismes génétiquement modifiés), fortement médiatisés, des mesures deprévention des risques liés à cette nouvelle science sont mises en place. Ces mesures, plus connues sous le termede biosécurité, ont fait l’objet d’un protocole international dénommé Protocole de Cartagena sur la préventiondes risques biotechnologiques relatifs à la convention sur la diversité biologique.
Les études menées par le CORAF/WECARD ont montré que les biotechnologies peuvent être d’un apportconsidérable en agriculture et en production animale, notamment concernant : i) le développement des vaccinset des outils de diagnostic pour prévenir et gérer les épidémies; ii) le développement des technologies demultiplication in vitro des plantes alimentaires et des ressources forestières pour assurer un approvisionnementrégulier des paysans en semences et soutenir les programmes de reboisement; iii) l'utilisation des marqueursmoléculaires pour accélérer les programmes de sélection génétique et; iv) l’exploitation de la transgénèse pourrégler des problèmes que l’amélioration génétique traditionnelle ne peut résoudre. De même, en matièred'environnement et de ressources naturelles, l’utilisation des biotechnologies permet : i) l’évaluation, la conservationet la gestion durable de la diversité biologique; ii) une meilleure connaissance des microorganismes des sols africainspour l'amélioration des procédés de dépollution et la gestion durable des sols et; iii) l’exploration de la biodiversitépour la lutte biologique (biopesticides; entomovirus, etc.). Dans le secteur de l'industrie agroalimentaire, laprincipale potentialité identifiée concerne l’utilisation des performances des microorganismes dans les procédésde fermentation et dans la production et la valorisation des substances biologiques à haute valeur ajoutée.
Depuis le Sommet de Sacramento (USA) de juin 2003, l’Afrique de l’Ouest explore les voies d’une utilisationappropriée de la biotechnologie pour accroître la productivité agricole et réduire l’insécurité alimentaire etnutritionnelle ainsi que la pauvreté. En effet, des recommandations ont été formulées à ce sommet pour faciliterl’accès des pays en développement aux nouvelles technologies agricoles et alimentaires dans le but d’atteindreles objectifs du Sommet mondial de l’alimentation, à savoir réduire la faim de moitié dans le monde d’ici 2015.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ces recommandations, une conférence régionale pour l’Afrique de l’Ouests’est tenue en juin 2004 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Elle avait pour thème « la maîtrise des sciences et destechnologies en vue d’accroître la productivité agricole en Afrique : perspectives ouest-africaines ». Cetteconférence a mis en évidence la nécessité d’établir, pour les États d’Afrique de l’Ouest, un système d’informationpublique sur les biotechnologies et de créer un centre ouest-africain de biotechnologie. Elle a également dévoilél’utilité d’un partenariat entre les institutions ouest-africaines de recherche et leurs homologues du Nord, enparticulier celles des États-Unis d’Amérique, en matière de sciences et de technologie agricoles. La conférencea également pris la décision d’organiser une Conférence ministérielle sur les biotechnologies, sous l’égide de laCEDEAO et du Gouvernement du Mali, à Bamako. La perspective est d’institutionnaliser une Conférenceministérielle sur les biotechnologies en Afrique de l’Ouest et d’adopter un plan d’action pour promouvoir lesbiotechnologies et harmoniser la réglementation sur la biosécurité.
Ce Plan d’action pour le développement de la biotechnologie et de la biosécurité (PADBBAO), élaboré sur labase d’un processus participatif impliquant l’UEMOA et les réseaux régionaux du domaine, a été adopté en mai2007 à Accra. Il comporte trois objectifs opérationnels : 1) le développement des produits biotechnologiques dansl’espace CEDEAO en vue d’améliorer la productivité et la compétitivité agricoles et de gérer durablement lesressources génétiques, 2) la mise en œuvre d’une approche régionale de la biosécurité et, 3) la mise en placed’un mécanisme efficace de coordination, de pilotage, de suivi et d’évaluation, ainsi qu’un plan de financement.En liaison avec le mandat du CORAF/WECARD dans la région, la CEDEAO a confié à cette organisation la miseen œuvre de l’objectif spécifique 1 et certaines actions de l’objectif spécifique 3 du PADBBAO. Pour la mise enœuvre de son objectif spécifique 1, le PADBBAO définit explicitement l’identification et le développement descapacités des centres d’excellence (CE) qui opèrent dans sa région comme une des actions prioritaires à mener.
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
RAPPEL DE QUELQUES NOTIONSSUR LA BIOTECHNOLOGIE
ET LA BIOSECURITE II
RAPPORT FINAL › RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS SUR LA BIOTECHNOLOGIE ET LA BIOSECURITE
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La biotechnologie moderne peut être considérée comme le point de rencontre de plusieurs spécialités(biologie, génétique, biochimie, microbiologie, botanique, écologie, zoologie, médecine, pharmacie,physique, électronique, informatique, génie génétique, etc.). Cette science connaît des applicationsdiverses, notamment dans l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’industrie, la santé humaine et animale,l’énergétique, la préservation et la conservation de l’environnement. Elle connait également desapplications dans la génomique (étude de la carte génétique), la bioélectronique et les biocapteurs,pour ne citer que les domaines les plus importants. Ce secteur économique, qui s'est considérablementdéveloppé depuis le début des années 1980, est aujourd'hui intégré à part entière dans le tissu industrielmondial et génère un chiffre d'affaires annuel de plus 120 milliards US$.
2.1 Biotechnologie : définition
D’après la définition adoptée par la FAO, la biotechnologie est l’utilisation des propriétés desorganismes vivants pour la production de matières et de services au bénéfice de l’humanité (FAO,2001). Dans cette définition, on entend par propriétés des organismes vivants certaines facultés qu’ontles cellules vivantes; il s’agit par exemple de la totipotence (propriété de se différencier en n’importequelle cellule spécialisée et de se structurer en formant un être vivant) ; il s’agit également de la fixationde l’azote de l’air par certaines bactéries, les rhizobiums, constituant des biofertilisants. La fermentationpar des bactéries ou la transformation des organismes vivants par génie génétique font égalementpartie de ces propriétés. Les matières produites par la biotechnologie sont les molécules biologiquesutilisées pour la santé (médicaments, vitamines, vaccins, hormones, enzymes et autres protéines) etles biopesticides. Les services rendus par la biotechnologie à l’humanité concernent donc l’agriculture,l’agroalimentaire, l’industrie, la santé et l’environnement.
La biotechnologie classique intervient dans les méthodes traditionnelles de croisement chez lesvégétaux et les animaux (sélection classique), la fermentation, la production d’enzymes et la culturein vitro des tissus végétaux et animaux. Quant à la biotechnologie moderne, elle porte sur l’applicationde techniques in vitro aux acides nucléiques, y compris la recombinaison de l’acidedésoxyribonucléique (ADN). Elle concerne également l’introduction directe d’acides nucléiques dansdes cellules ou organites, ainsi que la fusion cellulaire d’organismes n’appartenant pas à la mêmefamille taxonomique. Ces techniques surmontent les barrières naturelles de la physiologie de lareproduction ou de la recombinaison et ne sont pas utilisées pour la reproduction et la sélection detype classique. La biotechnologie intervient donc dans l’amélioration et la sélection des plantes,l’étude de la diversité génétique, l’étude des pathogènes et leur élimination (sanitation ouassainissement) chez certaines espèces à multiplication végétative. Elle est utilisée également dansla multiplication des plantes par culture in vitro (CIV) et dans la transformation des plantes pourl’obtention d’organismes génétiquement modifiés (OGM).
2.2 Applications de la biotechnologie
• Amélioration génétique, diversité génétique et génotypage
L’objectif du sélectionneur est de créer des variétés possédant un/des caractères bénéfiques donnés.Pour ce faire, les biotechnologies modernes permettent la sélection directe et rapide parl’identification et la localisation des gènes responsables du caractère recherché. Cette méthode
* Les mots ou groupes de mots soulignés dans le texte représentent les termes clés utilisés en biotechnologie/biosécurité
II RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS SUR LA BIOTECHNOLOGIEET LA BIOSECURITE
17
complémentaire de la sélection classique, appelée sélection assistée par marqueurs moléculaires(SAM), utilise des marqueurs moléculaires (petite portion d’ADN ou son expression) pour la sélection.La biotechnologie permet aussi, par l’utilisation des marqueurs moléculaires (RFLP, RAPD, AFLP,microsatellites et autres), de mettre en évidence, au niveau du patrimoine génétique (ADN), unpolymorphisme qui n’est pas perceptible au niveau du phénotype. Elle permet par l’analyse de ladiversité génétique d’étudier la structure et l’évolution des populations naturelles. De même, le profilde l’ADN ou la séquence de nucléotides, caractéristiques de chaque individu ou clone, est utilisécomme une base solide d'identification des individus dans une population.
• Cartographie génétique, identification de QTLs et caractérisation des gènes
La carte génétique indique des portions d’ADN (QTLs), impliquées dans l’expression d’un caractèreagronomique donné, qui peuvent être utilisées chez les jeunes plants comme indices de sélection vis-à-visde ce caractère. Les gènes d’intérêt agronomique ou les QTLs identifiés peuvent être clonés et séquencéspuis comparés à d’autres gènes connus. Le degré d’homologie ou de similarité entre le gène nouvellementséquencé et l’une ou l’autre des séquences de la banque des gènes permet ainsi la caractérisation dugène (type, fonction). Ces gènes peuvent ensuite être utilisés pour le criblage et la sélection des variétés,ou pour la transformation des plantes en vue de l’obtention de plantes transgéniques (OGM).
• Dépistage et étude de pathogènes chez les animaux et les plantes
Deux méthodes de détection de microorganismes pathogènes sont généralement utilisées. Il s’agit dutest de dépistage ELISA, basé sur une réaction spécifique anticorps-antigènes (l’antigène est en généralun virus), et du test PCR (Polymerase Chain Reaction), qui consiste en une amplification d’un fragmentd’ADN de l’agent pathogène. Dans ce dernier cas, les fragments amplifiés peuvent être visualisés surun support comme le gel d’agarose, puis séquencés. Le dépistage des pathogènes peut aussi êtreréalisé par d’autres techniques (cultures d’isolats sur milieux, immunoprécipitation et hybridation).
Les tests de dépistage et de caractérisation peuvent se faire au laboratoire, dans les centres derecherche, les universités et grandes écoles, pour la recherche-développement ou à la demanded’un opérateur agricole en tant que prestation de service.
• Multiplication d’individus et conservation des ressources génétiques
La multiplication d’individus par culture in vitro est, dans la pratique, la technique la plus utilisée denos jours en biotechnologie agricole. Elle consiste à cultiver des cellules, des tissus ou des organes aulaboratoire dans des boîtes de Petri, des tubes ou des bocaux, sur des milieux nutritifs contenant deshormones, des oligo-éléments, des vitamines et d’autres éléments nécessaires au développement descellules animales et végétales. Elle permet la production en masse de milliers de plantules jumelles(clones). La culture in vitro est utilisée, soit pour la conservation des ressources génétiques, soit pour lamultiplication d’individus élites, soit encore pour la production en masse de plantules destinées à lacréation des plantations.
• Transformation des plantes pour l’obtention d’OGM
Les organismes génétiquement modifiés sont des organismes vivants dont le support héréditaire (ADN)a été modifié par mutation, par insertion ou par délétion d’un ou de quelques gènes dans le but deleur conférer de nouvelles propriétés. Les organismes vivants – plantes, animaux, bactéries ou virus –sont transformés et de nouveaux caractères (résistance à une maladie, production de protéines, devitamines, amélioration de la qualité nutritionnelle) leur sont ainsi conférés. Les nouveaux produits dela biotechnologie que sont les plantes transgéniques ne représentent qu’une petite partie des OGM,la majeure partie des OGM étant constituée par les bactéries, par exemple Escherichia coli, bactériesqui sont utilisées au laboratoire en génie génétique depuis des dizaines d’années.
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RAPPORT FINAL › RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS SUR LA BIOTECHNOLOGIE ET LA BIOSECURITE
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• Biotechnologie appliquée aux ressources animales et halieutiques
Chez les animaux, la biotechnologie intervient particulièrement dans la gestion des géniteurs, dansl’amélioration de la santé animale à travers le diagnostic, la caractérisation et la lutte contre les agentspathogènes. Ainsi, elle permet l’obtention de vaccins recombinants par génie génétique. Ces vaccinsoffrent davantage de sécurité sanitaire que les vaccins classiques (absence de risque de réveil dupathogène, réduction des risques de contamination par d'autres agents pathogènes, etc.).Spécifiques et stables, ils permettent surtout de faire la distinction entre les animaux vaccinés et ceuxnaturellement infectés. La technologie de l'ADN recombinant offre également de nouvelles possibilitéspour le développement de vaccins contre les parasites (tiques, helminthes, etc.), alors que lesapproches traditionnelles ont échoué. Plusieurs techniques de reproduction sont disponibles, à savoirl'insémination artificielle, le transfert d'embryons, le sexage de l’embryon et la cryoconservation desperme, d’ovules et d'embryons. De même, il existe, encore au stade de la recherche, des animauxtransgéniques, comme par exemple la souris transgénique qui sécrète une grande quantitéd’hormone de croissance. Certains animaux transgéniques servent à la fabrication de produitsthérapeutiques et d’autres pourraient être utilisés comme donneurs d’organes.
2.3 Biosécurité : prévention et gestion des risques liés aux OGM
L’Agenda 21, adopté en 1992 lors de la conférence de Rio sur l’Environnement et le Développement,identifie la biotechnologie comme un outil prometteur, propre à contribuer aux objectifs dudéveloppement durable. Cependant, les questions relatives aux biotechnologies, et en particulier auxorganismes génétiquement modifiés (OGM), sont l’objet de débats et de controverses depuis le débutde la commercialisation des OGM. Ceux-ci portent sur les risques, hypothétiques ou avérés, des OGMpour la santé, l’environnement ou la sécurité alimentaire. Cependant, les OGM, et plusparticulièrement les plantes transgéniques, sont à nos frontières et à nos portes. Il s’avère plus quejamais urgent de comprendre les enjeux, à la fois scientifiques, agronomiques, économiques, sociaux,culturels et éthiques, qui accompagnent cette problématique. Ceci permettra de réduire, voireéliminer, les éventuels effets néfastes liés à ces variétés biotechnologiques pour bénéficier desnombreux avantages qu’elles offrent pour la sécurité alimentaire.
Plusieurs pays ont signé et ratifié la Convention sur la diversité biologique (CDB ou CBD) qui leur confèrela pleine souveraineté dans la gestion de leurs ressources génétiques, mais leur fait obligation, au nomde la communauté internationale, d’assurer la conservation durable de ces ressources génétiques.Cette convention, en son article 8 (g), stipule que chaque partie contractante « doit mettre en placeet maintenir une réglementation nécessaire pour gérer et minimiser les risques associés à la production,à l’utilisation, aux échanges et à la dissémination volontaire d’organismes vivants modifiés (OVM)résultant de la biotechnologie, qui pourraient avoir des effets défavorables sur la conservation etl’utilisation durable de la diversité biologique, compte-tenu également des risques pour la santéhumaine, en mettant plus précisément l’accent sur les mouvements transfrontières». A la suite de cetteconvention, le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (biosécurité),en vigueur depuis 2003, fixe les règles de base de cette réglementation.
Des précautions doivent être prises vis-à-vis des dangers toxicologiques et allergéniques, vis-à-vis desrisques de transfert à la flore intestinale de gènes de résistance aux antibiotiques et vis-à-vis de lapollution génétique par les flux de gènes (apparition de mauvaises herbes résistantes aux herbicides,d'insectes résistants aux OGM). L’impact sur les organismes non-cibles, sur l'environnement et sur lasanté humaine et animale est également à éviter.
Parmi plusieurs initiatives au niveau mondial découlant de ces préoccupations, la plus importanteporte sur le renforcement des capacités en biosécurité, financé par le Fonds pour l’EnvironnementMondial (FEM) et mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), leProgramme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale. Cette initiative
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L’AFRIQUE DE L’OUEST ENMATIERE DE BIOTECHNOLOGIE
ET DE BIOSECURITE III
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3.1 Problématique
Différentes études ont montré que la région de l’Afrique de l’Ouest dispose de laboratoires nationauxet régionaux qui, après renforcement de leurs capacités, pourront servir de base, non seulement pourla formation et le transfert progressif des technologies, mais aussi pour la recherche fondamentale.Etablies comme instruments techniques de référence, ces institutions peuvent être utilisées pour créerun flux de savoir-faire, d’une part, des pays développés vers elles et, d’autre part, d’elles vers les paysde la région. Certaines tâches à mener au profit des programmes nationaux, et en collaboration aveceux, pourraient être confiées à ces centres d’excellence (CE) dans le cadre de projets de recherche«commandités» et financés à travers la mise en œuvre des programmes régionaux. Ces centresd’excellence peuvent aussi établir des consortiums de recherche avec les Systèmes Nationaux deRecherche Agronomique et postuler à des fonds compétitifs.
Cette nouvelle approche opérationnelle privilégie la notion de « programme » à celle de « réseau » etutilise, comme outil de travail, le centre d’excellence plutôt que la base centre du CORAF/WECARD.Ces changements s’alignent sur les modes opératoires suggérés par le PADBBAO.
Dans le but de sélectionner, parmi les anciennes bases centres et les laboratoires nationaux de larégion, les laboratoires d’Afrique de l’Ouest devant servir de centre d’excellence, il est nécessaired’évaluer leurs capacités actuelles en matière de biotechnologie et de biosécurité. Cette évaluationa pour objectif de dégager les forces et les faiblesses des laboratoires, les contraintes à la mise enœuvre du protocole de Cartagena et les besoins en renforcement des capacités.
L’objectif global est de développer la biotechnologie agricole dans l’espace CEDEAO à travers lescentres d’excellence nationaux et régionaux spécialisés en biotechnologie et biosécurité.De façon spécifique, il s’agit :
• d’évaluer les capacités techniques des laboratoires nationaux et régionaux pouvant servir decentres d’excellence en matière de biotechnologie et biosécurité dans la zone CEDEAO ;
• d’identifier les laboratoires possédant les meilleurs potentiels ;• de relever leurs faiblesses et de proposer des mesures devant permettre le renforcement de
leurs capacités.
Les laboratoires visités dans le cadre de cette étude sont directement impliqués dans la recherche oule développement en biotechnologie, ou dotés de potentiels leur permettant d’assurer un rôle dansla mise en place d’un système de biosécurité dans la zone CEDEAO.
Ce rapport expose, pour chaque laboratoire, ses forces, ses faiblesses, les contraintes qui limitent sonefficacité. Il propose également les mesures de renforcement des capacités qui pourront lui permettrede jouer pleinement son rôle. Après l’exposé de la méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude,il présente, pour les laboratoires visités :
• Les domaines d’activités et les spécialités ;• Les activités en cours et les techniques utilisées ;
III. EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRESDE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIEREDE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
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• Les capacités en infrastructures et équipements techniques;• Les capacités humaines et d’encadrement;• L’aptitude à la production scientifique;• L’aptitude à la collaboration nationale, régionale et internationale ;• Les forces et les faiblesses;• Les besoins en renforcement des capacités;• Les rôles potentiels et les stratégies envisagées.
La discussion et les conclusions terminent le rapport.
3.2 Méthodologie utilisée dans le cadre de l’étude
Les laboratoires concernés par l’étude sont des laboratoires nationaux et régionaux de certains paysd’Afrique de l’Ouest. La présente étude a été réalisée sous forme d’une enquête menée dans leslaboratoires identifiés pour recueillir le maximum d’informations sur leurs potentiels actuels en matièrede biotechnologie et leurs capacités en matière de biosécurité.
• Elaboration de la fiche d’enquête
La fiche d’enquête proposée pour cette évaluation permet de collecter un ensemble d’informationssur les capacités scientifiques et techniques du laboratoire, ainsi que sur ses prédispositions àfonctionner comme laboratoire ou centre d’excellence en matière de biotechnologie et debiosécurité en Afrique de l’Ouest, pour le compte de la CEDEAO et du CORAF/WECARD. Le contenude cette fiche d’enquête a été discuté et validé par un groupe de spécialistes du Secrétariat duCORAF/WECARD.
Après la partie signalétique, cette fiche porte sur les domaines d’activités du laboratoire visité, sesspécialités de recherche, les activités de biotechnologies et /ou biosécurité en cours et les capacitéshumaines et techniques disponibles. Elle permet de faire le bilan de la production scientifique et del’encadrement d’étudiants du laboratoire durant les cinq dernières années. Sont également pris encompte par cette fiche d’enquête l’environnement scientifique du laboratoire, les relations decollaboration avec d’autres laboratoires ou instituts de recherche nationaux, régionaux etinternationaux. Enfin, le renforcement de capacités dont le laboratoire a besoin pour remplir le rôlede laboratoire d’excellence en matière de biotechnologie et de biosécurité est signalé.
• Présélection des laboratoires
Les laboratoires nationaux et régionaux sont en grande majorité connus par la CEDEAO et leCORAF/WECARD. Des données secondaires de base ont été collectées auprès de personnesressources et du chef de programme Biotechnologie et Biosécurité du CORAF/WECARD, lors d’unerencontre de travail. La liste ("short list") de laboratoires à visiter a été établie sur la base de cesdonnées.
3.3 Résultats3.3.1 Domaines d’activités et spécialités des laboratoires
Au cours de ces travaux, 23 laboratoires appartenant à 19 institutions de recherche et développementde sept pays de la zone CEDEAO, à raison de deux à quatre laboratoires par pays, ont été visités. Ils’agit de deux laboratoires en Gambie, trois en Côte d’Ivoire, trois au Mali, trois au Nigeria, quatre auBurkina Faso, quatre au Ghana et quatre au Sénégal. D’après les enquêtes menées dans le cadre de
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cette étude, les laboratoires concernés utilisent, à des niveaux variés, des outils biotechnologiques,pour mener des activités dans plusieurs domaines agronomiques. Au total, 24 spécialités, regroupéesen six domaines d’activités, ont été répertoriées (tableau I). Ces domaines d’activités varient d’unlaboratoire à un autre, chaque laboratoire pouvant servir à un niveau ou à un autre en biotechnologieet/ou en biosécurité en Afrique de l’Ouest. Les domaines concernés sont les suivants :
• Biotechnologie végétale• Biotechnologie animale et halieutique• Agroalimentaire et sécurité sanitaire• Ressources génétiques• Environnement et biosécurité• Adaptation au changement climatique
On distingue, en fonction de leurs spécialités, trois grands types de laboratoires, répertoriés ci-dessous.
• Type I : Laboratoires spécialisés dans la production végétale
- Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales (LVBV-INERA), au Burkina Faso,spécialisé dans la caractérisation moléculaire des pathogènes et dans la lutte génétique parla production de semences OGM ;
- Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales (LGBV-INERA), au Burkina Faso,spécialisé dans l’étude de la diversité génétique des plantes ;
- Laboratoire Central de Biotechnologies (LCB-CNRA), en Côte d’Ivoire, spécialisé dans l’étudede la diversité génétique, la culture in vitro des tissus végétaux et la caractérisationmoléculaire des pathogènes ;
- Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et Amélioration Génétique (LaGeFAGe-UAA), deCôte d’Ivoire, spécialisé dans la formation à la caractérisation moléculaire des plantes ;
- Biotechnology Laboratory (BL-NARI), en Gambie, spécialisé dans l’étude de la diversitégénétique ;
- Plant Biotechnology (PB-BNARI), au Ghana, spécialisé dans la culture in vitro des tissusvégétaux, l’assainissement (sanitation) et la mutation génétique par irradiation ;
- Biotechnology Center (BC-UGL), au Ghana, spécialisé dans la sélection assistée parmarqueurs, la détection et la caractérisation moléculaire des pathogènes et la formation ;
- Biotechnology Laboratory (BL-CRI) du Ghana, spécialisé dans la culture in vitro, lacaractérisation des pathogènes et les tests en milieu confiné/Biosécurité ;
- Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de Biotechnologies végétales (LAPGBV-IPR), au Mali,spécialisé dans la formation, la production par la culture in vitro de semences de pomme deterre et de bananier ;
- Biotechnology Laboratory (BL-IAR) du Nigeria, spécialisé en culture in vitro (micropropagationet cryoconservation) et en sélection assistée par marqueurs ;
- Biotechnology Laboratory (BL - NACGRAB) du Nigeria, spécialisé en culture in vitro (productionen masse par méthode conventionnelle et par la technologie d’immersion temporaire parbioréacteur et la physiologie des semences ;
- Biotechnology and Genetic Engineering Advanced Laboratory (BGEAL - SHESTCO) du Nigeria,spécialisé en culture in vitro (production en masse par la méthode conventionnelle et par latechnologie d’immersion temporaire par bioréacteur), transformation génétique, sélectionassistée par marqueurs, microbiologie, biodépollution et valorisation des déchets et résidus ;
- Laboratoire CAMPUS de Biotechnologies Végétales (LCBV-UCAD) au Sénégal, spécialisé dansla culture in vitro et la formation ;
- Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS-ISRA)au Sénégal, spécialisé dans la sélection des plantes pour la résistance à la sécheresse.
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• Type II : Laboratoires spécialisés dans la production animale
- Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA-CIRDES) au Burkina Faso, spécialisé dansl’étude de la diversité génétique et la recherche de marqueurs génétiques associés auxmaladies chez les animaux ;
- Laboratoire de Virologie et de Contrôle Qualité Vaccin (LVCQV-LANADA) de Côte d’Ivoire,spécialisé dans la caractérisation moléculaire des pathogènes, le développement et lecontrôle des vaccins ;
- International Trypano-Tolerance Center (ITC) en Gambie, avec comme spécificité la sélectionchez les animaux et la lutte anti vectorielle ;
- Radiation Entomology Center (REC-BNARI) du Ghana, spécialisé dans la lutte anti vectorielle ;- Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) du Mali avec comme spécialité principale l’étude
de pathogènes chez les animaux et le développement de vaccins ;- Laboratoire National de l’Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV-ISRA) au Sénégal,
spécialisé dans la santé et la production animale (diagnostic et contrôle qualité).
• Type III : Laboratoires couvrant à la fois la production végétaleet animale
- Laboratoire de Microbiologies et Laboratoires associés (LMLA- IRSAT) du Burkina Faso, quimène des activités de contrôle de qualité des denrées alimentaires ;
- Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée (LBMA-UB), au Mali, spécialisé en dépistagemoléculaire, diversité et amélioration génétiques, production d’OGM et biosécurité ;
- Institut Sénégalais de Recherches Agricoles-Production (ISRA-Production), au Sénégal,spécialisé dans la production en masse de vaccins et de semences végétales.
Vingt-quatre spécialités ont été répertoriées (tableau I) dans les 23 laboratoires visités, aussi bien enbiotechnologie classique qu’en biotechnologie moderne ; il s’agit notamment de :
• Sélection classique, • Etude flux de gènes. • Production de bio-pesticides,• Analyse de résidus• Analyse sensorielle• Analyse physicochimique• Production de semences• Biodégradation & Bioremédiation• Microbiologie,• Culture in-vitro, • Transfert d’embryons• Sélection par mutation
• Développement de vaccins,• Physiopathologie,• Physiologie,• Etudes de pathogènes,• Epidémiologie moléculaire,• Diversité génétique (SSR),• Biologie moléculaire,• Séquençage,• Caractérisation moléculaire,• Sélection assistée /M (SAM),• Génie génétique/OGM,• Evaluation/Détection OGM
Le nombre de spécialités répertoriées par laboratoire varie entre trois pour les laboratoires trèsspécialisés, comme ITC en Gambie, et 10 à 12 pour les laboratoires très diversifiés, comme LVBV-INERA,BL-CRI et LBMA-UB, BC-UGL et BGEAL-SHESTCO. Entre ces deux types de laboratoires, les laboratoiresLCV-MEP, BL-NARI, CERAAS-ISRA, LGBV-INERA, LMLA-IRSAT, LaGeFAGe-UAA, LAPGBV-IPR, LCBV-UCADet ISRA-Production ont quatre à six spécialités chacun ; les laboratoires LVCQV-LANADA de Côted’Ivoire, REC-BNARI et PB-BNARI du Ghana, LBA-CIRDES du Burkina Faso, LCB-CNRA de Côte d’Ivoire,BL-IAR et BL-NACGRAB du Nigeria et LNERV-ISRA affichent sept à neuf spécialités chacun (tableau I).
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Deux laboratoires se situent en aval de la recherche-développement et interviennent en appui audéveloppement. II s’agit de ISRA-Production, spécialisé dans la production en masse de vaccins etde semences pour les producteurs, et de LMLA-IRSAT du Burkina Faso, qui intervient dans le domainedes technologies alimentaires, et a pour spécialité le contrôle de qualité des denrées alimentaires. Ilest également à noter que seulement quatre laboratoires produisent des OGM : LVBV-INERA du BurkinaFaso, BL-CRI et BL-UGL du Ghana et BL-IAR du Nigeria. Au moins 50 % des laboratoires visités affirmentmener, ou sont prêts à mener, des activités dans le domaine de la biosécurité.
3.3.2 Activités en cours et techniques utilisées
Les activités de biotechnologies et /ou biosécurité en cours dans les différents laboratoires visités(tableau II) sont très diversifiées et portent sur différents matériels : végétaux, animaux etmicroorganismes (champignons, virus, bactéries et levures). On distingue les laboratoires conduisantun nombre élevé d’activités (LVBV-INRA, LGBV-INERA, LBA-CIRDES, LCB-CNRA, PB-BNARI, BC-UGL, BL-CRI, LBMA-UB, BL-IAR, BL-NACGRAB, BGEAL-SHESTCO, LCBV-UCAD, CERAAS-ISRA et LNERV-ISRA), leslaboratoires conduisant peu d’activités au moment de la visite (ITC, BL-NARI et REC-BNARI) et leslaboratoires conduisant un nombre moyen d’activités (LMLA-IRSAT, LVCQV-LANADA, LaGeFaGe-UAA,LAPGBV-IPR, LCV-MEP et ISRA-Production).
Il est à remarquer que 65% des laboratoires utilisent au plus six techniques différentes, trois laboratoires(LGBV-INERA, LaGeFaGe-UAA, CERAAS-ISRA) emploient uniquement la technique PCR et ses dérivéset quatre laboratoires utilisent plus de neuf techniques différentes de biotechnologie (BC-UGL, LBMA-UB, BGEAL-SHESTCO et LNERV-ISRA (tableau II).
Les techniques utilisées pour mener les activités dans ces laboratoires vont de la culture in vitro(micropropagation, embryogénèse somatique, culture de méristème et d’anthère, cryoconservation,immersion temporaire par bioréacteur, propagation en masse) à la transformation génétique, enpassant par la PCR et ses dérivés (RT-PCR, Real Time PCR), le clonage, le séquençage, les microarrays,les marqueurs (SNP, RAPD, AFLP, SSR) et autres outils moléculaires d’étude de la diversité. Les techniquescomme la digestion enzymatique, la mutagénèse par irradiation, le test ELISA, les analyses par HPLC,CPG, spectrophotométrie atomique, colorimétrie, électrophorèse, la bio fermentation, la culture decellules animales (œufs embryonnés, cellules de singes), les croisements classiques et l’inséminationartificielle ont été recensées.
De façon générale, les techniques de base en biologie moléculaire et en biologie cellulaire sontcommunes à tous les laboratoires. Certains laboratoires utilisent des techniques additionnellesspécifiques en fonction de leurs domaines et de leurs activités. La technique de base en biologiemoléculaire la plus utilisée est la PCR et ses dérivés ; elle est pratiquée dans tous les laboratoires visitéshormis ISRA-Production du Sénégal et le LAPGBV-IPR du Mali. La technique de base en biologiecellulaire est la culture in vitro, pratiquée par 65 % des laboratoires et par au moins un laboratoire danschaque pays visité.
Certaines techniques relativement nouvelles sont utilisées. La transformation génétique, recensée dansquatre laboratoires (LVBV-INERA du Burkina Faso, BL-CRI du Ghana, LBMA-UB au Mali et BGEAL-SHESTCOau Nigeria), n’est cependant pratiquée effectivement que dans des laboratoires partenaires régionauxou internationaux dans le cadre d’une collaboration Sud-Sud ou Sud-Nord. La PCR quantitative (qPCR)est effectivement pratiquée dans quatre laboratoires (LBMA-UB, LNERV-ISRA, LVCQV-LANADA et BC-UGL). La technique de pointe de migration des fragments amplifiés (microsatellites) sur le LICOR n’estdisponible qu’au LBA-CIRDES. De même, le séquençage automatique ne se pratique que dans quatrelaboratoires (LBA-CIRDES, LBMA-UB, LNERV-ISRA et BGEAL-SHESTCO).
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Tableau I : Identification et spécialités des laboratoires visitésN
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Tableau II : Liste des activités de biotechnologies et / oubiosécurité en cours dans les laboratoires visités
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
38
3.3.3 Capacités en infrastructures et équipements techniques des laboratoires
Au plan des capacités en infrastructures, la majorité des laboratoires dispose de salles spacieuses etadaptées à leurs domaines de recherche. Cependant, il faut signaler l’étroitesse des locaux duBiotechnology Laboratory (BL-NARI) en Gambie. Seuls quelques laboratoires sont équipés de groupesélectrogènes pour sécuriser les manipulations en cours lors des coupures générales de l’électricitépublique. De même, très peu de laboratoires disposent de serres de type P2 (OGM) fonctionnelles etde locaux de quarantaine, qui sont pourtant très importants dans un dispositif de biosécurité.
Le niveau d’équipement scientifique des laboratoires est en général assez important, même s’il existeune différence, en termes de qualité et de quantité, d’un laboratoire à un autre (tableau III). II existecependant des laboratoires dont le plateau technique est insuffisant. On distingue ainsi, en matièred’équipement, trois groupes de laboratoires : (i) sept laboratoires très bien équipés (BGEAL-SHESTCO,LBMA-UB, LBA-CIRDES, LNERV-ISRA, BC-UGL, LVCQV-LANADA et BL-CRI), qui disposent de matériels depointe, notamment de séquenceur automatique ou d’un oligosynthétiseur ou encore d’une PCRquantitative (qPCR) ; (ii) douze laboratoires bien équipés (LVBV-INERA, LMLA-IRSAT, LCB-CNRA,LaGeFaGe-UAA, ITC-GB, REC-BNARI, PB-BNARI, LCV-MEP, BL-IAR, BL-NACGRAB, LCBV-UCAD et CERAAS-ISRA); (iii) quatre laboratoires moyennement équipés (LGBV-INERA, BL-NARI, LAPGBV-IPR, et ISRA-PRO).
Il faut retenir cependant que tous les laboratoires visités disposent au minimum des équipements debase nécessaires à la conduite de leurs activités de recherche en regard de leur spécialisation et deleur mandat. Les niveaux d’équipement des laboratoires du premier groupe sont similaires ou supérieursà ceux de certains laboratoires du Nord. Toutefois, pour suivre l’avancée de la biotechnologie,d’importants équipements modernes indispensables au bon fonctionnement des laboratoires debiologie moléculaire doivent être acquis dans le cadre d’un programme de renforcement descapacités.
39
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Tableau III: Equipements disponibles dans les laboratoires debiotechnologies visités
EQUIPEMENTSBURKINA FASO MALI SENEGAL
LVBVINERA
LGBVINERA
LMLAIRSAT
LBACIRDES
LBMAUB
LAPGBVIPR
LCVMEP
LCBVUCAD
CERAASISRA
ISRAPRO
LNERVISRA
Autoclaves F F F F F F F F F F F
Bain marie F F F F F F F F F
Balance de précision F F F F F F F F F - F
Système photo de gel F F F F F F F - F
Centrifugeuse à bassevitesse F F F F F F F F F F F
Centrifugeuse à grandevitesse F - - F F NF F - F - F
PCR conventionnelle F F - F F - F F F - F
PCR quantitative - - - F F - - - - - F
Canon à microparticules - - - - - - - - - - NF
Congélateur à –20°C F F - F F - F NF F F F
Congélateur –80°C F - F F F - F NF F F F
Dessiccateur F - F NF - F F F F - F
Système distillateur eau F F F F F F F F F NF F
Chambre froide F NF - NF - F F F F F F
Lyophilisateur F - - NF F - F F NF F F
Hotte chimique F - - - - - F F F - F
Hotte bactériologique F - - - F - F - F - F
Machine à glace F F - F F - NF NF F - F
Cytomètre à flux - - - - - - - - - - F
Ultra centrifugeuse F - F F - F - - - F
Micro centrifugeuse F - F F F F F - F - F
Four à micro onde F F - F F F F F F - F
Speed Vaccum - F - - F - F F - - -
Séquenceurautomatique d’ ADN - - - F F - - - - - -
Spectrophotomètre UV /visible F F F NF F NF F NF F - F
Agitateur/incubateur demicroplaques F F - F F - F - - F F
Etuves F F F F F F F NF F F F
Homogénéisateur - F NF - F - - F - - F
Hotte à flux laminaire F - - F F F F F F F F
Incubateur de cellules F - - - F - F - - F F
Chambre de culture(CONVIRON) F - - - - - F F - - F
Chambre de culture(logettes) F - - - F F - F - - F
Microscope composé F - - - F F F F F F F
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
40
EQUIPEMENTSBURKINA FASO MALI SENEGAL
LVBVINERA
LGBVINERA
LMLAIRSAT
LBACIRDES
LBMAUB
LAPGBVIPR
LCVMEP
LCBVUCAD
CERAASISRA
ISRAPRO
LNERVISRA
Microscope àfluorescence - - - - - - F F - - F
Microscope à inversionde phase - - F - F - F F - F F
Microscopeélectronique - - - - - - - NF - - -
Sécheur gel (sous vide) - F - - F - - - F - F
Pompe péristaltique - - - - - - F - F F F
Chromatographe phasegazeuse - - F - - - F F NF - NF
Chromatographecouche mince - - NF - - - - - F - F
Equipement pour le testELISA F - - F F NF F - - - F
Equipemt.électrophorèseacrylamide
F F NF F F NF F F F - F
Equipementélectrophorèse agarose F F - F F F F F F - F
Equipementélectrophorèse isozyme - - - - - - - - - - -
Equipement pourWestern blot F - - F F - F - - F
Distillateur de produitschimiques F - - - F - - - - - -
HPLC - - NF - - - F F - - F
Four pasteur F - F - - - F NF - F F
Equipementinformatique F F F F F F F F F NF F
Accès internet F F F F F F F F F F F
Equipements spécifiques
Groupe électrogène - - - F F - - - F - -
Biofermenteur - - - - - - - - - NF -
Vibro-broyeurs - - - - - - - - F - -
Unité de productiond’azote liquide - - - F - - - - - - -
Matériel de collecte desperme - - - F - - - - - - -
Autres appareilsspécifiques - - 8 - - - - - - - -
F : équipement fonctionnelNF : équipement non fonctionne
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Tableau III : Equipements disponibles dans les laboratoires debiotechnologies visités (suite)
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
EQUIPEMENTSCOTE D’IVOIRE GHANA GAMBIE
LCBCNRA
LVCQVLANADA
LaGeFaGeUAA
RECBNARI
PBBNARI
BCUGL
BLCRI
ITC BLNARI
Autoclaves F F F F F F F F -
Bain marie F F F F F F F F F
Balance de précision F F F F F F F F F
Système photo de gel F F F F F F F F F
Centrifugeuse à basse vitesse F F F F F F F F F
Centrifugeuse à grande vitesse NF F F - F F F F F
PCR conventionnelle F F F F F F F F F
PCR quantitative - F - - - F F - -
Canon à microparticules - - - - - - F - -
Congélateur à –20°C F F F F F F F F -
Congélateur –80°C F F F F F F F -
Dessiccateur NF F - F F F F F -
Système distillateur eau F NF NF F F F F F -
Chambre froide F NF - NF - F F - -
Lyophilisateur - F - - - F - - -
Hotte chimique F F - - F F F F -
Hotte bactériologique F F - F F F F F -
Machine à glace F F F F NF F F F -
Cytomètre à flux - - - - - - NF - -
Ultra centrifugeuse - - - - - F F F -
Micro centrifugeuse F F F F F F F F F
Four à micro onde F F F F F F F F
Speed Vaccum - - - - - F - F
Séquenceur automatique (ADN) - - - - - - - - -
Spectrophotomètre UV / visible NF F F F - F F F F
Agitateur/incubateur demicroplaques F F - F F F F F F
Etuves F F F F F F F - -
Homogénéisateur NF F F - - - F F F
Hotte à flux laminaire F F F - F F F - -
Incubateur de cellules F F - - F F NF F -
Chambre de culture (CONVIRON) F F F - F F NF - -
Chambre de culture (logettes) F - - - F F F - -
Microscope composé F F - F F F F F F
Microscope à fluorescence - F - - - - F F -
Microscope à inversion de phase - - - - - - F F -
Microscope électronique - - - - - F - - -
Sécheur gel (sous vide) NF F - - - F - - -
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
42
EQUIPEMENTSCOTE D’IVOIRE GHANA GAMBIE
LCBCNRA
LVCQVLANADA
LaGeFaGeUAA
RECBNARI
PBBNARI
BCUGL
BLCRI
ITC BLNARI
Pompe péristaltique - F - - F F F - -
Pompe à vide F F F - - F F - -
Chromatographe phase gazeuse - - - - - - - - -
Chromatographe couche mince - - - - - - - - -
Equipement pour le test ELISA F F - F F F F F -
Equipement électroph. Acryl. F F F F F F F - -
Equipement électroph. agarose F F F F - F F - F
Equipement électroph. isozyme F - F - - - - - -
Equipement pour Western blot - F - F - - - - -
Distillateur de produits chimiq. - - - - - - F - -
HPLC NF - - F F NF F - F
Four pasteur - NF - F - F F - F
Equipement informatique F F F F F F F F F
Accès internet F F F F F F F F F
Equipements spécifiquesGroupe électrogène F - - - F F F - -
Microscope inversé - - - - F - - - -
Biofermenteur - - - - - - - - -
Vibro-broyeurs - - - - - - - - -
Fluoriomètre NF - - - - - - - -
EQUIPEMENTSNIGERIA
BLIAR
BLNACGRAB
BGEALSHESTCO
Autoclaves F F F
Bain Marie F F F
Balance de précision F F F
Système photo de gel F F F
Centrifugeuse à basse vitesse F F F
Centrifugeuse à grande vitesse F F F
PCR conventionnelle F F F
PCR quantitative - - -
Canon à microparticules - - F
Congélateur à –20°C F F F
Congélateur –80°C - - F
Dessiccateur F F F
Système distillateur eau F F F
Chambre froide F F -
Lyophilisateur - F F
Tableau III : Equipements disponibles dans les laboratoires debiotechnologies visités (fin)
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Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
EQUIPEMENTSNIGERIA
BLIAR
BLNACGRAB
BGEALSHESTCO
Hotte chimique F F FHotte bactériologique - F FMachine à glace F - FCytomètre à flux - - -Ultra centrifugeuse F - FMicro centrifugeuse F F FFour à micro onde F F FSpeed Vaccum - - -Séquenceur automatique d’ADN - - FSpectrophotomètre UV / visible - F FAgitateur/incubateur de microplaques - F -Etuves F F FHomogénéisateur F - -Hotte à flux laminaire F F FIncubateur de cellules - F FChambre de culture (CONVIRON) F F FChambre de culture (logettes) F F FMicroscope composé - F -Microscope à fluorescence - - -Microscope à inversion de phase - - FMicroscope électronique - F FSécheur gel (sous vide) - - -Pompe péristaltique F F -Pompe à vide - - FChromatographe phase gazeuse - - FChromatographe couche mince - - FEquipement pour le test ELISA - - -Equipement électrophorèse acrylamide F F FEquipement électrophorèse agarose F F FEquipement électrophorèse isozyme - - -Equipement pour Western blot - - -Distillateur de produits chimiques - F FHPLC - - FFour pasteur F - FEquipement informatique F F FAccès internet F F F
Equipements spécifiquesGroupe électrogène F - FBiofermenteur F - FDensitomètre - - FElectroporarteur - - FIncinérateur F - -Oligosynthétiseur - - FMicroscope à balayage - - FSpectrophotomètre abs. atomique - - FDefractomètre - - FTemporary immersion bioreactor’s - F F
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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LVBV : Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies végétalesLGBV : Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies végétalesLMLA : Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires AssociésLBA : Laboratoire de Biotechnologies Animales/CIRDESLBMA : Laboratoire de Biologie Moléculaire AppliquéeLAPGBV : Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de Biotechnologie végétale LCV : Laboratoire Central VétérinaireIAR : Institute for Agricultural ResearchNACGRAB : National Centre for Genetic Resources & BiotechnologySHESTCO : Sheda Science and Technology ComplexLCBV : Laboratoire Campus de Biotechnologie VégétaleCERAAS : Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la SécheresseISRA-PRO : Institut Sénégalais de Recherche Agricole / ProductionLNERV : Laboratoire National de l’Elevage et de Recherches Vétérin.
F : équipement fonctionnelNF : équipement non fonctionnel
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
3.3.4 Capacités humaines des laboratoires et encadrement d’étudiants
Les enquêtes réalisées montrent que les capacités humaines constituent l’une des faiblesses deslaboratoires.
• Chercheurs
Sur la base du nombre de chercheurs par laboratoire, qui varie entre 3 et 33, les laboratoires sontrépartis en quatre groupes (tableau IV, Fig.1). Le premier groupe n’est représenté que par le laboratoireLCV-MEP, qui a un effectif important de 33 chercheurs. Le deuxième groupe comprend dix laboratoires(LVBV-INERA, LBA-IRSAT, LBA-CIRDES, PB-BNARI, LAPGBV-IPR, LBMA-UB, LNERV-ISRA, LaGeFAGe-UAA, BL-NACGRAB et BGEAL-SHESTCO), qui ont un effectif moyen (entre 8 et 15 chercheurs). Neuf autreslaboratoires (BL-CRI, LCB-CNRA, REC-BNARI, ISRA-Productions, LCBV-UCAD, CERAAS-ISRA, ITC, LGBV-INERA et BL-IAR), formant le troisième groupe, se caractérisent par un effectif de chercheurs faible(quatre à sept). Enfin, trois laboratoires (BC-UGL, BL-NARI, LVCQV-LANADA) ont un très faible effectif(trois chercheurs) et constituent le quatrième groupe.
• Personnel technique d’appui
L’effectif du personnel d’appui technique à la recherche varie entre 0 et 34 techniciens (tableau IV,Fig. 1). Un seul laboratoire (LaGeFAGe) ne dispose pas de technicien spécialisé tandis que le LCV encompte 34. Huit laboratoires, soit 35% (LGBV-INERA, LCV-MEP, LCB-CNRA, LVCQV, BL-NARI, BC, ITC etISRA-Production) ont au moins un technicien pour un chercheur. Deux de ces laboratoires (ISRA-Production et ITC) ont un ratio technicien/chercheur très élevé (2 à 4). Toutefois, 65% des laboratoiresvisités présentent de mauvais ratios technicien/chercheur (moins d’un technicien par chercheur). Eneffet, dans ces laboratoires, un technicien est affecté à deux, voire trois chercheurs. C’est le cas auLVBV-INERA, au LMLA-IRSAT, au LBA-CIRDES, au PB, au LAPGBV-IPR, au LBMA-UB, au BL-IAR, au BL-NACGRAB, au LCBV-UCAD et au CERAAS-ISRA.
• Encadrement et formation
Concernant l’encadrement et la formation, il apparait que 65% des laboratoires encadrent beaucoupplus d’étudiants de niveau 3è cycle (DEA, master II et doctorat) que de techniciens supérieursspécialisés (BTS, DUT, maîtrise, licence, BSc) (tableaux IV, V, Fig 1).
Sept laboratoires (soit 30%), qui encadrent en moyenne au moins deux stagiaires de 3è cycle par an,ont de bonnes dispositions à la formation. Deux laboratoires, le LCB-CNRA et le LCBV-UCAD, sont entête, avec au moins quatre stagiaires de 3è cycle encadrés par an. Suivent le BC-UGL, le LVBV-INERA,le LNERV-ISRA, le LBA-CIRDES et le LVCQV-LANADA, qui forment chacun en moyenne deux stagiairesde 3è cycle par an. Les laboratoires LMLA-IRSAT, LaGeFaGe-UAA, ITC, PB-BNARI, LBMA-UB et LAPGBV-IPR forment chacun en moyenne un stagiaire de 3è cycle par an. Les autres forment ou encadrentmoins d’un stagiaire de 3è cycle par an (tableau V).
Quant à la formation de stagiaires de 2è cycle et de premier cycle, trois laboratoires se distinguent parun score significatif ; il s’agit de BGEAL-SHESTCO (45 stagiaires par an), LAPGBV-IPR (20 stagiaires paran) et BC-UGL (6 stagiaires par an). Les autres laboratoires ne forment qu’un seul ou même aucunstagiaire de cette catégorie (tableau V, Fig. 1).
Selon les laboratoires, il existe deux à sept spécialités de formation des stagiaires. La culture in vitro,l’étude de la diversité génétique, la biologie moléculaire, l’étude de pathogènes et la génétiqueanimale constituent les plus fréquentes (tableau V).
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
46
Tableau IV : Capacités humaines des laboratoires visités etencadrement d’étudiants
PAYS Laboratoires Nombre dechercheurs
Nombre detechniciensspécialisés
Nombrestagiaires3è cycle
Autresstagiaires(2è cycle)
1
BURKINA FASO
Laboratoire de Virologie et deBiotechnologies Végétales (LVBV)
11 05 15 00
2 Laboratoire de Génétique et deBiotechnologies Végétales (LGBV) 04 06 03 05
3 Laboratoire de Microbiologie etLaboratoires Associés (LMLA) 13 05 05 01
4 Laboratoire de BiotechnologiesAnimales (LBA) 11 06 10 06
5
CÔTED’IVOIRE
Laboratoire Central deBiotechnologies (LCB) 07 08 21 08
6 Laboratoire de Virologie et deContrôle de Qualité Vaccin (LVCQV) 03 05 08 00
7Laboratoire de GénomiqueFonctionnelle et AméliorationGénétique (LaGeFAGe)
09 00 05 00
8GAMBIE
International Trypano-ToleranceCenter (ITC) 04 09 06 02
9 Biotechnology Laboratory (BL-NARI) 03 05 02 00
10
GHANA
Radiation Entomology Center (REC) 05 03 00 03
11 Plant Biotechnology (PB) 10 03 06 00
12 Biotechnology Centre (BC) 03 03 17 30
13 Biotechnology Laboratory (BL-CRI) 08 06 04 01
14
MALI
Laboratoire de Biologie MoléculaireAppliquée (LBMA) 11 03 07 00
15Laboratoire d’Agro-physio-génétiqueet de Biotechnologies Végétales(LAPGBV)
14 03 6 100
16 Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) 33 34 01 02
17
NIGERIA
Biotechnology Laboratory / Institute forAgricultural Research (BL - IAR) 08 04 06 01
18Biotechnology Laboratory / NationalCentre for Genetic Resources andBiotechnology (BL - NACGRAB)
14 07 02 08
19Biotechnology and Genetic EngineeringAdvanced Laboratory / Sheda Science &Technology Complex (BGEAL - SHESTCO)
15 10 13 227
20
SENEGAL
Laboratoire Campus deBiotechnologies Végétales (LCBV) 05 02 29 00
21Centre d’Etude Régional pourl’Amélioration de l’Adaptation à laSécheresse (CERAAS)
04 02 04 02
22Institut Sénégalais de RecherchesAgricoles - Production(ISRA-Production)
06 22 02 02
23Laboratoire National de l’Elévageet de Recherches Vétérinaires(LNERV)
14 11 10 03
47
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Figure 1a : Effectif de chercheurs et de techniciens des laboratoires (au cours des cinq dernièresannées)
Figure 1b : Effectif de stagiaires formés dans les laboratoires (pendant les cinq dernières années)
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
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48
LVBV : Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales LGBV : Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales LMLA : Laboratoire de microbiologie et laboratoires associés LBA : Laboratoire de Biotechnologies animales LCB : Laboratoire Central de Biotechnologies LVCQV : Laboratoire de Virologie et de Contrôle de Qualité VaccinLaGeFAGe : Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et Amélioration GénétiqueITC : International Trypano-Tolerance Center BL : Biotechnology laboratory-NARIREC : Radiation Entomology Center –BNARIPB : Plant Biotechnology-BNARIBC : Biotechnology CentreBL : Biotechnology LaboratoryLBMA : Laboratoire de Biologie Moléculaire AppliquéeLAPGBV : Laboratoire d’Agro-Physio-Génétique et Biotechnologies VégétalesLCV : Laboratoire Central VétérinaireBL : Biotechnology Laboratory-IARBL : Biotechnology Laboratory-NACGRABBGEAL : Biotechnology and Genetic Engineering advanced laboratoryCERAAS : Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’adaptation à la SécheresseLCBV : Laboratoire Campus de biotechnologies Végétales LNERV : Laboratoire National de l’Elevage et de la recherche Vétérinaires ISRA-Production : Institut Sénégalaise de recherche Agricole production
49
Tableau V : Niveau et spécialité des étudiants encadrés auxcours des cinq dernières années (2005-2010)
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS Laboratoires visités Diplôme encadré Spécialités
1
BURKINA FASO
Laboratoire de Virologie et deBiotechnologies Végétales (LVBV)
01 Master05 DEA07 Doctorats02 Doctorats en cours
Culture in vitro, VulgarisationBiologie moléculaire, Etude de pathogènes Virologie, Sélection, Bio mo
2 Laboratoire de Génétique et deBiotechnologies Végétales (LGBV)
2 DEA1 PhD05 Techniciens
Génétique et Biotechnologie
3 Laboratoire de microbiologie etlaboratoires associés (LMLA)
01 DEA01 DESS01 Doctorat03 Doctorat en cours
BiotechnologieIndustrie agro alimentaireSciences de l’alimentMicrobiologie, Nutrition
4 Laboratoire de BiotechnologiesAnimales (LBA)
06 Doctoratd’université04 Master/DEA04 Ingéniorat deDéveloppement rural02 Technicienssupérieurs d’étudesspécialisées
Etude de pathogènes, Caractérisation des gènes, Diversité génétique, Biologie moléculaire, Etude de pathogènes, Diversité génétique
5
CÔTED’IVOIRE
Laboratoire Central deBiotechnologies (LCB)
14 Doctorat (Thèseunique)07 DEA03 IngénieursAgronomes05 TechniciensSupérieurs
Culture in vitro, Caractérisationmoléculaire, Diversité génétique,Caractérisation des pathogènes,Etude des pathogènes, sélectionassistée MM
6 Laboratoire de Virologie et deContrôle de Qualité Vaccin (LVCQV)
04 DEA04 Doctorat unique
-
7Laboratoire de GénomiqueFonctionnelle et AméliorationGénétique (LaGeFAGe)
05 DoctoratDiversité Génétique, Culture invitro, Ecologie, GénétiqueAnimale, Flux de gène
8
GAMBIE
International Trypano-ToleranceCenter (ITC)
02 Bachelors ofScience02 Masters04 Doctorats
Agriculture, Santé AnimaleNutrition, parisitologieMicrobiologie, Santé Public
9 Biotechnology laboratory (BL-NARI)
02 Doctorats
Effet de l’Aflatoxine surl’arachideproduction, Rice blast-selectionbreeding,Diversité génétique
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
50
N° PAYS Laboratoires visités Diplôme encadré Spécialités
10
GHANA
Radiation Entomology Center(REC-BNARI)
01 Senior Technician01 Technician01 Technologist
-
11 Plant Biotechnology (PB - BNARI) 06 Doctorats
Sélection / Mutation génétique,sanitation/ virus et techniquesde culture de Tissue (IAEA),propagation in vitro manioc(IAEA), Tissue culture techniques-cassava, ananas et Jatropha(IAEA)
12 Biotechnology Centre(BC – Legon Univ.)
30 BSc15 MPhil02 PhD
Genetic Diversity, PlantImprovement, Marker AssistedSelection, Molecular Biology;Plant Pathology
13 Biotechnology Laboratory(BL-CRI)
01 BSc03 MPhil01 PhD
Micropropagation, mangue,ananas Diversité génétique, DNAfingerprinting Introgression de larésistance de l’ACMV dans lemanioc et Ceiba
14
MALI
Laboratoire de BiologieMoléculaire Appliquée(LBMA-FAST)
07 DEAParasito-entomologie,Amélioration des végétaux,Biotechnologie appliquée
15Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de Biotechnologiesvégétales (LAPGBV - IPR)
06 DEA50 ingénieurs50 Technicienssupérieurs
Parasito-entomologie,Amélioration des végétaux
16 Laboratoire Centrale Vétérinaire (LCV)
01 Techniciend’élevage01 IngénieurZootechnicien01 DEA
Maladies infectieusesMicrobiologiesMicrobiologies
17
NIGERIA
Biotechnology Laboratory(BL - IAR)
03 PhD01 master 01 Bsc
SAM, CIV, transformationgénétique, Biologie Moléculaire
18 Biotechnology Laboratory (BL - NACGRAB)
02 Master03 BscCertificate
Botanique, Microbiologie, CIVForesterie, Biochimie, TIB,Biotech. Végét., Ressourcesgénétiques, productionsvégétales, marqueursmoléculaires
19Biotechnology and GeneticEngineering Advanced Laboratory (BGEAL - SHESTCO)
03 Doctorats10 Master227 Bsc
Diversité génétique etmicrobiologie, Microbiologie,Transformation génétique, CIV.Microbiologie, BiologieMoléculaire
51
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
- Non précisé
3.3.5 Aptitude des laboratoires à la production scientifique
Concernant la production scientifique des cinq dernières années (2005-2010), on observe de grandesdifférences entre les laboratoires : entre deux et 80 publications dans une à 45 revues différentes(tableau VI, Fig.2). Le LBA-CIRDES, avec un nombre exceptionnel de 80 publications parues dans 45revues scientifiques différentes, est le plus productif. Le LCB-CNRA (32 publications dans 24 revues) etle LVBV-INERA (30 publications dans 20 revues scientifiques) ont une production honorable.
En rapportant le nombre de publications au nombre de chercheurs, on observe que l’aptitude à lapublication des résultats de recherche est faible, surtout pour 70% des laboratoires. En effet, seulementsix laboratoires ont produit au moins 2,5 publications par chercheur en cinq ans ; il s’agit de BC-UGL(1,6 publication/chercheur/an), LBA-CIRDES (1,5 publication/chercheur/an), LVCQV-LANADA (1,4publication/chercheur/an), LCB-CNRA (1 publication/chercheur/an), LVBV-INERA et LGBV-INERA (0,5publication /chercheur /an. Onze laboratoires ont une production moyenne comprise entre 0,2 et 0,4publication/chercheur/an. Les autres laboratoires ont produit moins de 0,2 publication/chercheur/an.
Notons cependant que 55% des laboratoires ont une très bonne tendance à la diversification desrevues de publication (tableau VI, Fig. 2).
N° PAYS Laboratoires visités Diplôme encadré Spécialités
20
SENEGAL
Laboratoire Campus deBiotechnologies Végétales(LCBV - UCAD)
08 Doctorats08 Doctorats en cours11 DEA2 Masters en cours
Culture in vitro, Etude des flux degènes, Diversité génétique,Biologie moléculaire,Caractérisation des gènesCulture in vitro
21Centre d’Etude Régional pourl’Amélioration de l’adaptation à laSécheresse (CERAAS)
IngénieurMaster03 DEAThèse
Diversité génétiqueTechnique de marquagemoléculaireDiversité génétique, DiversitémoléculaireGénétique moléculaire
22Institut Sénégalaise de rechercheAgricole /Production(ISRA/Production)
TechnicienssupérieursTechniciens enélevageIngénieurs destravaux d’élevageDocteurs vétérinaires
Analyses BiologiquesProduction animaleProduction animaleMédecine vétérinaire
23Laboratoire National de l’Elevageet de la recherche Vétérinaires(LNERV-ISRA)
2 DESS01 Master I02 Master II02 DEA04 Thèses vétérinaires02 Thèses Pharmacie
AquacultureGénie chimiqueGéographie et ProductionanimalBiochimie des produits naturelsDoctorat vétérinaire ; Ingénieurdes travaux d’élevage ;Pharmacie
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
52
Tableau VI : Récapitulatif des productions scientifiques descinq dernières années
N° PAYS Laboratoires Nombre dechercheurs
Nombre depublications
Nombrede revues
scient.
Nombrepubli/
cherh./an
1
BURKINAFASO
Laboratoire de Virologie et deBiotechnologies Végétales (LVBV-INERA) 11 30 20 0,5
2 Laboratoire de Génétique et deBiotechnol. Végétales (LGBV-INERA) 04 11 08 0,5
3 Laboratoire de Microbiologie etLaboratoires Associés (LMLA-IRSAT) 13 14 07 0,2
4 Laboratoire de BiotechnologiesAnimales (LBA-CIRDES) 11 80 45 1,5
5
CÔTED’IVOIRE
Laboratoire Central deBiotechnologies (LCB-CNRA) 07 35 24 1,0
6 Laboratoire de Virologie et de Contrôlede Qualité Vaccin (LVCQV-LANADA) 03 21 16 1,4
7Laboratoire de GénomiqueFonctionnelle et AméliorationGénétique (LaGeFAGe-UAA)
09 11 09 0,2
8GAMBIE
International Trypano-ToleranceCenter (ITC)
04 07 05 0,4
9 Biotechnology laboratory (BL-NARI) 03 05 03 0,3
10
GHANA
Radiation Entomology Center (REC-BNARI) 05 07 06 0,3
11 Plant Biotechnology (PB-BNARI) 10 09 07 0,2
12 Biotechnology Centre (BC-UGL) 03 24 18 1,6
13 Biotechnology Laboratory (BL-CRI) 08 15 08 0,4
14
MALI
Laboratoire de Biologie MoléculaireAppliquée (LBMA-UB) 11 18 10 0,3
15Laboratoire d’Agro-physio-génétiqueet de Biotechnologies Végétales(LAPGBV-IPR)
14 07 06 0,1
16 Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) 33 07 04 0,0
17
NIGERIA
Biotechnology Laboratory (BL - IAR) 08 08 06 0,2
18 Biotechnology Laboratory (BL - NACGRAB) 14 08 04 0,11
19Biotechnology and GeneticEngineering Advanced Laboratory(BGEAL - SHESTCO)
15 15 10 0,2
20
SENEGAL
Laboratoire Campus deBiotechnologies Végétales (LCBV-UCAD)
05 08 08 0,3
21Centre d’Etude Régional pourl’Amélioration de l’Adaptation à laSécheresse (CERAAS-ISRA)
04 02 02 0,1
22Institut Sénégalais de RecherchesAgricoles – Production (ISRA - Production)
06 04 03 0,1
23Laboratoire National de l’Elevageet de Recherches Vétérinaires(LNERV - ISRA)
14 06 06 0,1
53
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
LVBV : Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales LGBV : Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales LMLA : Laboratoire de microbiologie et laboratoires associés LBA : Laboratoire de Biotechnologies animales LCB : Laboratoire Central de Biotechnologies LVCQV : Laboratoire de Virologie et de Contrôle de Qualité VaccinLaGeFAGe : Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et Amélioration GénétiqueITC : International Trypano-Tolerance Center BL : Biotechnology laboratory-NARIREC : Radiation Entomology Center –BNARIPB : Plant Biotechnology-BNARIBC : Biotechnology CentreBL : Biotechnology LaboratoryLBMA : Laboratoire de Biologie Moléculaire AppliquéeLAPGBV : Laboratoire d’Agro-Physio-Génétique et Biotechnologies VégétalesLCV : Laboratoire Central VétérinaireBL : Biotechnology Laboratory-IARBL : Biotechnology Laboratory-NACGRABBGEAL : Biotechnology and Genetic Engineering advanced laboratoryCERAAS : Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’adaptation à la SécheresseLCBV : Laboratoire Campus de Biotechnologies Végétales LNERV : Laboratoire National de l’Elevage et de la recherche Vétérinaires ISRA-Production : Institut Sénégalaise de recherche Agricole - Production
Figure 2 : Nombre de publications parues au cours des cinq dernières années et diversité des revuesconcernées
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
54
3.3.6 Aptitude des laboratoires à la collaboration nationale,régionale et internationale
• Au plan national
L’environnement scientifique se mesure par la présence de laboratoires nationaux et régionaux dansles pays des laboratoires visités. L’effectif de ces laboratoires est relativement important (tableau VII).Leurs domaines d’activités sont variés. Dans le cadre de la mise en œuvre du PADBBAO, ils pourraientapporter leur assistance dans leur spécialité. Les laboratoires visités, objets de cette étude, collaborent déjà en moyenne avec six de ceslaboratoires établis dans le pays. Certains sont particulièrement ouverts à cet environnementscientifique et d’autres n’exploitent pas suffisamment cette opportunité de collaboration.
•Au plan régional et international
De manière générale, les laboratoires visités sont beaucoup plus ouverts sur le plan international quesur le plan régional (tableau VIII). Ainsi, on note en moyenne par laboratoire visité, 3,5 institutions oulaboratoires régionaux partenaires contre 4,5 institutions ou laboratoires internationaux.
En tenant compte de toutes les collaborations régionales et internationales, huit laboratoires, qui ont10 à 15 partenaires, sont les plus actifs (BL-CRI, BC-UGL, LCBV-UCAD, LGBV-INERA, LVBV-INERA, LCB-CNRA, LBA-CIRDES et LAPGBV-IPR). Cinq laboratoires, qui ont sept à onze partenaires (LMLA-IRSAT, LCV,LVCQV-LANADA, LBMA-UB et CERAAS-ISRA), sont très actifs au plan régional et international. Septautres laboratoires (LaGeFaGe-UAA, ITC-Gambie, BL-NARI, PB-BNARI, BL-IAR, BGEAL-SHESTCO et LNERV-ISRA), qui ont quatre à six partenaires, sont relativement ouverts à la coopération ou au partenariat.Enfin, trois laboratoires (BL-IAR, REC-BNARI, ISRA-Production), qui n’ont que un à trois partenaires, sontles moins actifs en matière de coopération régionale et internationale.
Quel que soit le partenaire, il s’agit de collaborations d’ordre technique et financier.
55
Tableau VII : Laboratoires nationaux ou régionaux établis dansle pays des laboratoires visités (environnementscientifique)
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
AUTRES LABORATOIRESDANS LE PAYS
DOMAINESD’ACTIVITES
1
BURKINAFASO
Laboratoire deVirologie et de
BiotechnologiesVégétales (LVBV)
• CIRDES Bobodioulasso• Centre Muraz-Bobo• IRSAT, Ouagadougou • Université de Ouagadougou• Laboratoire Biomédical de saint
Camille• Centre National de Lutte / le
Paludisme• Université Saint Thomas D’Aquin• IRD• CIRAD• Université Polytechnique de Bobo• Institut Intern. de l’Eau et de
l’Environnement
• Production animale• Santé humaine• Technologie alimentaire• Recherche /Formation• Recherche méd. Biol. mol• Recherche / Paludisme• Recherche/formation• Recherche/formation• Recherche/formation• Recherche/formation• Recherche/formation
2Laboratoire deGénétique et deBiotechnologiesVégétales (LGBV)
• Laboratoire d’entomologie• Laboratoire de virologie et de
Biotechnologie• Laboratoire de production animale• Laboratoire du dispensaire Saint
Camille• CIRDES• Centre National de Lutte contre le
Paludisme• IRSH et Centre Muraz
• Entomologie • Virologie & Biotechnologie• Production animale• Santé humaine• Production animale• Santé Humaine• Santé humaine
3Laboratoire deMicrobiologie etLaboratoiresAssociés (LMLA)
• CRSBAN, Université deOuagadougou
• Laboratoire de l’INERA• Laboratoire National de Santé
Publique• Laboratoires de Bureau National
des sols• Laboratoire de Food Research
Institut (FRI)• Faculté des Sciences Agronomiques
• Microbio., Mycotoxines• OGM• Mycotoxine• Minéraux• Microbio., Mycotoxines• Microbiologie
4Laboratoire deBiotechnologiesAnimales (LBA)
• Les SNRA des pays membres duCIRDES
• Labo Contrôle de Méd. vétérinairesDakar
• Centre Muraz• IRSS
• Biotechnologies• Contrôle de médicaments• Formation santé• Santé humaine
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
56
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
AUTRES LABORATOIRESDANS LE PAYS
DOMAINESD’ACTIVITES
5
CÔTED’IVOIRE
LaboratoireCentral de
Biotechnologies(LCB)
• LVCQV / LANADA, Bingerville• Labo contrôle de qualité et de
Métrologie• Africa Rice - Bouaké• Institut Pasteur de Côte d’Ivoire• LaGeFaGe-UAA• Laboratoire de culture in vitro-NESTLE
• Etude des pathogènes• Contrôle qualité• Gènes de résistance/riz• Recherche médicale (virus)• Diversité génétique• Embryogénèse somatique• Micropropagation
6Labo. de Virologieet de Contrôle de
Qualité Vaccin(LVCQV)
• Institut Pasteur de Côte d’Ivoire• Laboratoire Retroci• Labo. Central de Biotechnologie-
CNRA
• Virologie• séquençage• Biotechnologie
7
Labo. deGénomique
Fonctionnelle etAmél. Génétique
(LaGeFAGe)
• Labo central de Biotechnologies-CNRA
• Institut Pasteur• Laboratoire de Génétique, Univ.
Cocody
• Biotechnologie/Biosécurité• Biomédicale• Diversité génétique
8
GAMBIE
InternationalTrypano-Tolerance
Center (ITC)
• Medical Research Council (MRC)• Royal Victoria Teaching Hospital (RVTH)• Department of Livestock Services (DLS)• National Agriculture Research
Institut (NARI)
• PCR and Microbiology• Microbiology , Parasitology• Heamatology, Entomology• Nutrition
9Biotechnology
Laboratory(BL-NARI)
• International TrypanosomiasisCentre (ITC)
• Public Health Laboratory• Fisheries laboratory
• Animal Research• Public health services• Fish research
10
GHANA
RadiationEntomologyCenter (REC)
• Human Biology Dept., Univ. of CapeCoast
• Zoology Dept., University of Ghana• Molecular Genetic & Biotech.
11 PlantBiotechnology (PB)
• Plant Genetic Resource ResearchInstitute
• Oil Palm Research institute• Cocoa Research Institute of Ghana
• Plant research• Coconut research• Cocoa research
12 BiotechnologyCentre (BC)
• Crop Research Institute• Savannah Agricultural Res. Institute
(SARI)• Ghana Atomic Energy Commission
(GAEC)• Plant Services Protection Agency• Agricultural Research Station• Cocoa Research Institute of Ghana• Kwame Nkrumah Univ. of Science &
Tech.• University of Cape Coast
• Plant Improvement, • Plant Protection• Tissue Culture• Quarantine, Dignostics• Plant Diseases & Improvement• Cocoa Improvment & diseases• Biotechnology, Plant Breeding• Molecular Biology
13BiotechnologyLaboratory-CRI
(BL-CRI)
• CSIR Forestry Research Institute• Kwame Nkrumah Univ. of Science &
Techn.• BNARI - Accra• University of Ghana, Legon (Biotech
center)• Crop Science Dept, University of
Cape Coast,• Tissue Culture Laboratory, Univ. of
Ghana, L • CSIR – Plant Genetic Res. Research
Institute• CSIR – animal Research Institute• CSIR – Oil Palm Research Institute• Cocoa Research Institute of Ghana• CSIR Food Research Instiute
• Forest Research• Plant Research• Crop Research• Animal Research• Food Research
57
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
AUTRES LABORATOIRESDANS LE PAYS
DOMAINESD’ACTIVITES
14
MALI
Laboratoire deBiologie
MoléculaireAppliquée (LBMA)
• Institut d’Economie Rurale• Laboratoire Central Vétérinaire• Laboratoire National de la Santé• Centre de Rech. et de form.
SIDA et Tuberc.• Institut Nat. de Recherche en Sante
Publique
• Amélioration des végétaux• Médecine Vétérinaire• Produits naturels• Maladies virales &
bactériennes• Reproduct. & fertilité humaine
15
Laboratoired’Agro-physio-
génétique et deBiotechnologies
végétales(LAPGBV)
• Laboratoire de biologie mol. / Univ.Bamako
• Laboratoire de Parasitologie/Univ.Bamako
• Laboratoire Central Vétérinaire/MEP• Laboratoire des semences du
Mali/MA
• Biologie moléculaire etpaludisme
• Production de vaccins• Certification des semences
16Laboratoire
CentralVétérinaire
(LCV)
• Institut Nat. de Recherche en SantéPublique
• Institut d’Economie Rurale• Centre National de lutte contre la
Maladie• Faculté de médecine de phcie et
odontos• Laboratoire National de la Santé• Faculté des Sciences et Techniques• Institut Polytechnique Rural
• Santé publique• Economie des filières &
analyses• Analyses et recherches• Analyses et recherches• Analyses-autorisations vaccins• Etudes, Recherches• Etudes, Recherches
17
NIGERIA
BiotechnologyLaboratory
(BL-IAR)
• National BiotechnologyDevelopment Agency (NABDA).• Plant Biotechnology Laboratory,
Jigawa Research Institute• International Institute for Tropical
Agriculture
• formation • Culture de tissus• transformation génétique
18Biotechnology
Laboratory (BL-NACGRAB)
• International Institute of TropicalAgriculture (IITA)
• National Institute of HorticulturalResearch (NIHORT)
• Institute of Agricultural Researchand Training
• University of Lagos• University of Agriculture• Forestry Research Institute of Nigeria• Obafemi Awolowo University• University of Ibadan• Ladoke Akintola University
• Formation• Ressources génétiques• Evaluation et amélioration
génétiqiue • Systématique moléculaire • Foresterie
19
Biotechnologyand GeneticEngineeringAdvancedLaboratory
(BGEAL)
• National Cereal Research Institute• National Institute for Oil Palm
Research• University of Agriculture• Raw Materials Development and
Research Council• African University of Science &
Technology• Nasarawa state University• University of Essex, U.K
• biologie moléculaire• génie génétique • Sérologie• SAM • stress biotique • Culture de tssus • Material Science• Bioresources /
ethnopharmacologie
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
58
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
AUTRES LABORATOIRESDANS LE PAYS
DOMAINESD’ACTIVITES
20
SENEGAL
LaboratoireCampus de
BiotechnologiesVégétales
(LCBV)
• Unité de Rech. Commune en CIV(URCI- ISRA)
• Labo. Commun de Microbio.UCAD-ISRA-IRD
• Laboratoire de Biotechnologie/CERAAS
• Centre Nat. de RechercheForestière-ISRA
• Culture in vitro• Microorganismes symbiot.• Sélection, Biologie moléculaire• Physiologie des semences
21
Centre d’EtudeRégion. pour
l’Amélioration del’Adaptation à la
Sécheresse(CERAAS)
• Laboratoire de biotechnologieAfrica Rice
• Laboratoire de biotechnologie del'UCAD
• Laboratoire LCM de l'IRD
• Production végétale• Production végétale • Production végétale
22 ISRA - Production (ISRA)
• Institut Pasteur• LNERV
• section Vaccin fièvre jaune• Contrôle de vaccins
23
LaboratoireNational del’Elevage et
de RecherchesVétérinaires
(LNERV)
• Institut Pasteur Dakar• Laboratoire de chimie analy. et de
toxicologie• Ceres locutox• LNRPV/ISRA• Laboratoire ISRA/CRODT• Laboratoire de contrôle des
médicaments• Laboratoire ONUSIDA/HALD• Laboratoire ONAS• Labo. phytosanitaire & de prot. des
végétaux• Laboratoire bio 24 (Laboratoire
privé)
• Microb. & contrôle vaccins• Toxicologie• Analyse de résidus• Microbiologie • Analyse de résidus• Analyse de résidus• Microbiologie• Microb, DCO et DBO &
polluants • Analyse résidus • Analyses médicales microbio.
59
Tableau VIII : Laboratoires régionaux et internationauxcollaborant avec les laboratoires visités
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
LABORATOIREREGIONAL LABORATOIRE INTERNATIONAL
1
BURKINAFASO
Laboratoire deVirologie et de
BiotechnologiesVégétales
(LVBV-INERA)
• Labo Virologie/IER (Mali)• Labo Virologie/Univ. Lomé, Togo• ITRA Togo• Labo Phytopathologie/Africa Rice • ITRAD Tchad
• Labo Gén. et Dével.des plantes/IRD
• Labo Rés. plantes auxBioagresseurs/IRD
• Laboratoire de Génétique /CIRAD
• University of Tucson, Arizona, USA• Swedish University of Agricultural Sc.• University of California, Davis, USA
2
Laboratoire deGénétique et deBiotechnologies
Végétales (LGBV- INERA)
• CBDC Bénin • Bioversity • Kirkhouse Trust • GCP • AGRA
• Uinversity of Virginia• University of California Riverside • IITA-Kano• ICIPE-KENYA• Bioversity • Kirkhouse Trust
3Laboratoire se
Microbiologie etLaboratoires associés
(LMLA-IRSAT)
• Facultés de Sciences Agron. UAC• Food research Institute (FRI) • University of Development Study,
Nogvongo, Ghana• IER, Mali
• Univ. Copenhagen, Faculty of LifeScience
• Université de Liège, Belgique•Faculté des Sciences Agron.
Gembloux, • IRD, Montpellier France• London Metropolitan University
4Laboratoires deBiotechnologies
Animales(LBA-CIRDES)
• LACOMEV/EISMV Dakar SENEGAL• ILRI/Nairobi KENYA• Labo. SNRA des membres du
CIRDES• UEMOA
• UMR IRD-CIRAD INTERTROP/CIRAD• Institut de Médecine Tropicale
d’Anvers • AIEA• Université de Turin• Agropolis international/France• OIE• FAO• INRA
5
COTED’IVOIRE
Laboratoire Centralde Biotechnologies
(LCB-CNRA)
• Cocoa Research Institute ofGhana
• Labo. de Biotechnologie(AfricaRice)
• Labo. Central de Biotech, IITA-Ibadan
• Biotechnology Laboratory -CRI
• USDA-ARS Miami• CIRAD Montpellier• IRD Montpellier• Rothamsted International• Fera-UK• Bioversity, Montpellier• CFC• ICCO
6
Laboratoire deVirologie
et de Contrôlede Qualité Vaccin (LVCQV-LANADA)
• LCV de Bamako – Mali• Laboratoire vétérinaire de Dakar – SN• Ondonstepoort Vet Insitute – SA• Nat Research Vet Institute -Nigeria
• Cirad – Montpellier • Animal Helath Inst.-Pribright- UK• Sweeden Veterinary Institute -
Suède• St Jude’s Hospital – Memphis-USA
7
Laboratoire de Gén.Fonctionnelle et
AméliorationGénétique
(LaGeFAGe-UAA)
• INERA Burkina Faso• Laboratoire centrale de
Biotechnologie IITA Ibadan
• Gembloux Agro-Biotech• Univ Catholique de Louvain• IRD Paris
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
60
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
LABORATOIREREGIONAL LABORATOIRE INTERNATIONAL
8
GAMBIE
InternationalTrypano-Tolerance
Center (ITC)
• Medical research centre• Nigeria government/institutions• EISMV, Dakar-Sénégal
• ITM and ANTWERP university• German gtz/university of berlin• Northwick park institute for
medical res.
9Biotechnology
Laboratory(BL-NARI)
• Africa Rice Center (Biotech. Lab)• Crops Research Institute-Ghana• Kwame Nkrumah Univ. Sc.Tech.
GH
• FAO• PUM- Philanthropy organisationThe Netherlands
10
GHANA
RadiationEntomology Center
(REC-BNARI)-
• Liverpool School of TropicalMedicine
• International Atomic EnergyAgency
11Plant
Biotechnology (PB-BNARI)
• West African Centre for CropImprovement (WACCI)
• CIRAD- France• Internat. Atomic Energy Agency
(IAEA)• Donald Danforth Plant Science
Centre• African Agency for
Biotechnology (AAB)• WAITRO, Malaysia
12Biotechnology
Centre (BC-UGL)
• Africa Rice Centre• Ministry of Food and Agriculture• West Africa Centre for Crop
Improvement
• Wageningin Univ.• Tuskegee University• AIEA• NEPAD• UC DAVIS• Cornell University• VW Foundation• Kirkhouse Trust• FAO• World Bank
13Biotechnology
Laboratory (BL-CRI)
• National Root Crops ResearchInstitute (NRCRI) Umudike. Nigeria
• Africa Rice Centre(Biotechnology lab)
• CNRA – Cote d’Ivoire, • INRAB – Benin, • SLARI – Sierra Leone, • CARI – Liberia, • ITRA – Togo, • INRAN – Niger
• IITA and CIMMYT• ICRISAT Biotechnology Laboratory
-India • CIAT Biotechnology Laboratory• IAEA Biotechnology laboratory
Vienna,• Plant Biotechnology and
Genomics Research LaboratoryTuskegee
• Molecular Cytogenetics andCytometry Institute ofExperimental Botany SokolovskiaOlomouc Czech Republic
14 MALI
Laboratoirede BiologieMoléculaireAppliquée(LBMA- UB)
• PASAOP
• PAFA
• Tulane University• ICRISAT• Univ. of Wisconsin-Madison
(horticult)• IRD/Montpellier• Institute of Plant Breeding, Seed
Science and PopulationGenetics, University ofHohenheim, Stuttgart D-70599Germany
• Department of Plant Biology,University of Georgia, Athens GA30602, USA
61
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS LABORATOIRESVISITES
LABORATOIREREGIONAL LABORATOIRE INTERNATIONAL
15
MALI
Laboratoired’Agro-physio-
génétique et deBiotechnologies
végétales(LAPGBV- IPR)
• Univ. Abdou Moumouni deNiamey
• Labo. de Biotech. Vég. Foulaya,Guinée
• Laboratoire de quarantaine à Tunis • Labo. de Biotech. végétales
Akoupé /RCI • Univ. des sciences et Tech. Oran / Alg.• Labo. de virologie de Mornag
(Tunisie)
• Sciences, outils, CultureInternational
• Université de Dijon (France)• Université d’Etat de Michigan (USA)• Université de l’Amitié des Peuples
Patrice Lumumba, Moscou (Russie)
16Laboratoire
CentralVétérinaire(LCV-MEP)
• Institut Sén. de rechercheagronomique
• Laboratoire vétérinaire de Vom,Nigéria
• OVI Afrique du sud• CIRDES – Bobo• ILRI Nairobi
• Laboratoires de l’agenceinternationale de l’énergieatomique (AIEA)
• CIRAD Montpellier• Coopération Allemande• Institut tropical de santé Publique
(Suisse)
17
NIGERIA
BiotechnologyLaboratory (BL - IAR) Informations non fournies • CSIRO Australia
18Biotechnology
Laboratory(BL - NACGRAB)
• Central iotechnology Laboratory,IITA
• Global Crop Diversity Trust• CBOL• Applied Biotech International (USA)
19
Biotechnologyand GeneticEngineeringAdvancedLaboratory
(BGEAL - SHESTCO)
• The Africa Rice Center Cotonou,Benin Republic
• African University of Science andTechnology
• National Center for SugarcaneResearch, Havana, CUBA
• Max Rubner Institut,Bundesforschungsinstitut fürErnährung und Lebensmittel,Karlsruhe Germany
• Princeton University USA. • Prof. James R. Ketudat Cairns, Inst.
of Science Suranaree Univ. ofTech., Nakhon Ratchasima 30000,THAILAND
20
SENEGAL
LaboratoireCampus de
BiotechnologiesVégétales
(LCBV-UCAD)
• Université de Bamako, Mali• Université de Nouakchott,
Mauritanie• Université Abdou Moumouni, Niger• Université Abomey Calavi, Bénin• Université Abobo Adjamé, Côte
d’Ivoire• Université de Ouagadougou,
Burkina Faso
• IRD-Montpellier• CIRAD-Montpellier• MSU-USA• Virginia Tech - USA• FIS • AIEA
21
Centre d’EudeRégional pour
l’Amélioration del’Adaptation à la
Séch. (CERAAS-ISRA)
• Africa Rice• Université Abomey calavi, Bénin
• UGENT Belgique• Cirad France• California Riverside University, USA• Purdue university USA• Embrapa Brésil
22 ISRA-Production(ISRA)
• Lab Vétérinaire (Ghana)• AU /IBAR PANVAC (Ethiopie)
• Galvmed (UK)
23
LaboratoireNational
de l’Elevageet de
RecherchesVétérinaires
(LNERV-ISRA)
• INERA (Burkina Faso) • CNERV (Mauritanie)
• IRD-Montpellier• CIRAD-Montpellier• Institut Pasteur de Paris• INRA Clermont Ferrand
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
62
Tableau IX. Fiche technique des laboratoires visités (situationdes cinq dernières années)
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63
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
64
3.3.7 Forces et faiblesses des laboratoires visités
Les données recueillies, synthétisées dans le tableau IX, ont permis d’établir les forces et les faiblessesdes laboratoires (tableau X), en tenant compte des douze critères suivants:
• Diversité des spécialités pratiquées• Nombre d’activités en cours • Niveau des équipements (quantité et qualité)• Diversité des techniques utilisées dans les laboratoires• Potentiel en personnel chercheur• Potentiel en personnel technicien• Aptitude à l’encadrement et à la formation (stagiaires)• Aptitude à la production scientifique• Environnement scientifique (autres laboratoires dans le pays)• Initiatives de coopération Sud-Sud et Sud-Nord• Caractéristiques des infrastructures (taille des laboratoires, espace)• Disponibilité d’une structure de confinement (serre, insectarium etc.)
Trois groupes de laboratoires sont ainsi constitués en fonction de leurs forces et faiblesses.
• Premier groupe
Il comprend onze laboratoires présentant de nombreuses forces et très peu de faiblesses. Il s’agit de :Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales (LVBV-INERA), Laboratoire deBiotechnologies Animales (LBA-CIRDES), laboratoire Central de Biotechnologies (LCB-CNRA),Laboratoire Biotechnology Centre (BC-UGL), Biotechnology Laboratory (BL-CRI), Laboratoire deBiologie Moléculaire Appliquée (LBMA-UB), Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP), BiotechnologyLaboratory (BL-IAR), Biotechnology Laboratory (BL-NACGRAB), Biotechnology and Genetic EngineeringAdvanced Laboratory (BGEAL-SHESTCO), Laboratoire National de l’Elevage et de RecherchesVétérinaires (LNERV-ISRA).
• Deuxième groupe
Ce groupe comprend onze laboratoires présentant approximativement autant de forces que defaiblesses. Il s’agit de : Laboratoire de Génétique et Biotechnologies Végétales (LGBV-INERA),Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés (LMLA-IRSAT), Laboratoire de Virologie et deContrôle de Qualité Vaccin (LVCQV-LANADA), Laboratoire de Génomique Fonctionnelle etAmélioration Génétique (LaGeFAGe-UAA), International Trypano-Tolerance Center (ITC-GB), RadiationEntomology Center (REC-BNARI), Plant Biotechnology (PB-BNARI), Laboratoire d’Agro-physio-génétiqueet de Biotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR), Laboratoire CAMPUS de Biotechnologies Végétales(LCBV-UCAD), Institut Sénégalais de Recherches agricoles - Production (ISRA-Production) et Centred’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS-ISRA).
• Troisième groupe
Il est représenté par le seul laboratoire présentant beaucoup plus de faiblesses que de forces, à savoirle laboratoire de Biotechnology Laboratory (BL-NARI) de Gambie.
Les lacunes relevées portent en général sur l’équipement (absence de serres), les ressources humaines(techniciens et chercheurs), l’encadrement d’étudiants, l’aptitude à la publication, la diversificationdes revues de publication, le nombre d’activités en cours et d’initiatives à la coopération.
65
Tableau X : Récapitulatif des forces et des faiblessesdes laboratoires enquêtés
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS FORCES FAIBLESSES
1
BURKINAFASO
Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies végétales (LVBV-INERA) Ouagadougou, BURKINA FASO
• Grande diversité de spécialités• Grand nombre d’activités en cours, • Grande diversité de techniques utilisées• Bon équipement de laboratoire• Assez bon potentiel de chercheurs (11)• Assez bonne aptitude à l’encadrement• Assez bonne aptitude à la publication• Bon environnement scientifique• Bonne tendance à la coopération •Taille moyenne des locaux de laboratoire •Disponibilité de serre de type P1
• Faible potentiel de techniciens
2
Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales (LGBV-INERA) Ouaga, BURKINA FASO
• Diversité moyenne de spécialités • Grand nombre d’activités en cours • Laboratoire moyennement équipé • Assez bon potentiel de techniciens• Assez bonne aptitude à la publication• Bon environnement scientifique • Assez bonne tendance à la coopération
internationale• Taille correcte des locaux de laboratoire
• Très faible nombre de techniques utilisées • Faible potentiel de chercheurs• Faible aptitude à l’encadrement • Absence de serre
3
Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés (LMLA-IRSAT) Ouagadougou, BURKINA FASO
• Grand nombre de techniques utilisées.• Laboratoire bien équipé.• Bon potentiel de chercheurs.• Aptitude moyenne à la publication• Bon environnement scientifique• Assez bonne tendance à la coopération. • Taille correcte des locaux de laboratoire
• Faible diversité de spécialités• Très faible nombre d’activités en cours • Faible potentiel de techniciens.• Faible aptitude à l’encadrement• Absence de structure de confinement
4
Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA-CIRDES) Ouagadougou, BURKINA FASO
• Grande diversité de spécialités, • Grand nombre d’activités en cours de
réalisation.• Grand nombre de techniques utilisées• Laboratoire très bien équipé (équipements
de pointe)• Assez bon potentiel de chercheurs (11).• Très grande aptitude à la publication.• Bonne aptitude à l’encadrement.• Environnement scientifique moyen.• Bonne tendance à la coopération sud-
nord• Disponibilité d’un insectarium
• Faible potentiel de techniciens. • Insuffisance de coopération sud-sud• Exiguïté de certaines salles de laboratoire
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
66
N° PAYS FORCES FAIBLESSES
5
COTED’IVOIRE
Laboratoires Central de Biotechnologies (LCB-CNRA), Abidjan, COTE D’IVOIRE
• Assez grande diversité de spécialités • Grand nombre d’activités en cours• Grand nombre de techniques utilisées• Bien équipé (+ groupe électrogène)• Potentiel moyen de chercheurs• Très grande aptitude à l’encadrement • Grande aptitude à la publication• Assez bon environnement scientifique• Assez bonne aptitude à la coopération• Ampleur des locaux de laboratoire
•Faible potentiel de techniciens supérieurs • Absence de serre
6
Laboratoire de Virologie et de Contrôle de Qualité Vaccin, (LVCQV- LANADA) Bingerville,COTE D’IVOIRE
• Diversité moyenne de spécialités• Très bon équipement (+ qPCR)• Bon potentiel de techniciens• Aptitude moyenne à l’encadrement• Très bonne aptitude à la publication• Bon environnement scientifique• Assez bonne tendance à la coopération• Ampleur des locaux de laboratoire
• Très faible nombre d’activités en cours• Faible nombre de techniques utilisées • Faible potentiel de chercheurs. • Absence de structure de confinement
7
Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et Amélioration Génétique (LaGeFAGe-UAA),Abidjan, COTE D’IVOIRE
• Diversité moyenne de spécialités• Bon équipement de laboratoire• Assez bon potentiel de chercheurs• Aptitude moyenne à la publication• Environnement scientifique moyen• Tendance moyenne à la coopération• Exiguïté des locaux du laboratoire principal
• Faible nombre d’activités en cours • Faible diversité de techniques utilisées• Absence de techniciens spécialisés • Faible aptitude à l’encadrement • Absence de structure de confinement
8
GAMBIE
International Trypanotolerance Center (I.T.C) Banjul, GAMBIE
• Faible diversité des spécialités• Bon équipement de laboratoire• Bon potentiel de techniciens• Aptitude moyenne à l’encadrement• Aptitude moyenne à la publication• Environnement scientifique moyen• Aptitude moyenne à la coopération• Ampleur des locaux de laboratoire
• Faible nombre d’activités en cours.• Faible diversité de techniques utilisées• Faible potentiel de chercheurs.• Absence de structure de confinement
9
Biotechnology Laboratory (BL-NARI) Banjul, GAMBIE
• Equipement moyen• Potentiel moyen de techniciens• Environnement scientifique moyen• Aptitude moyenne à la publication• Tendance moyenne à la coopération
• Faible diversité de spécialités • Très faible nombre d’activités en cours • Très faible diversité de techniques utilisées• Faible potentiel de chercheurs • Très faible aptitude à l’encadrement. • Exiguïté des locaux du laboratoire• Absence de structure de confinement
67
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS FORCES FAIBLESSES
10
GHANA
Radiation Entomology Center (REC-BNARI) Accra, GHANA
• Diversité moyenne de spécialités • Diversité moyenne de techniques utilisées • Bon équipement de laboratoire• Potentiel moyen de chercheurs• Aptitude moyenne à la publication• Ampleur des locaux de laboratoire • Disponibilité d’une structure de
confinement (insectarium)
• Faible nombre d’activités en cours.• Faible potentiel de techniciens• Faible aptitude à l’encadrement.• Faible environnement scientifique • Faible tendance à la coopération
11
Plant Biotechnology (PB-BNARI) Accra, GHANA
• Bon équipement de laboratoire• Assez bon potentiel de chercheurs• Potentiel moyen de techniciens• Aptitude moyenne à la publication• Environnement scientifique moyen• Tendance moyenne à la coopération sud-
nord• Ampleur des locaux de laboratoire • Disponibilité d’une serre de type P1
• Faible diversité de spécialités• Faible diversité de techniques utilisées• Faible nombre d’activités en cours, • Faible aptitude à l’encadrement
12
Biotechnology Center (BC-UGL) Accra, GHANA
• Grande diversité de spécialités• Grand nombre d’activités en cours• Très bon équipement de laboratoire
(+qPCR)• Potentiel moyen de techniciens• Très bonne aptitude à la publication• Assez bonne aptitude à l’encadrement• Bon environnement scientifique• Bonne tendance à la coopération• Grand espace de laboratoire• Disponibilité d’une serre de type P2
• Faible diversité de techniques utilisées• Faible potentiel de chercheurs
13
Biotechnology Laboratory (BL-CRI), Kumasi, GHANA
• Très grande diversité de spécialités• Grand nombre d’activités en cours• Grande diversité de techniques utilisées• Très bon équipement (+qPCR)• Potentiel moyen de chercheurs• Aptitude moyenne à la publication• Très bon environnement scientifique• Très grande tendance à la coopération
sud-nord• Taille moyenne des locaux de laboratoire
(extension)• Disponibilité d’une serre de type P2
• Insuffisance de techniciens• Faible aptitude à l’encadrement.
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
68
N° PAYS FORCES FAIBLESSES
14
MALI
Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée (LBMA-UB), Bamako, MALI
• Grande diversité de spécialités • Grand nombre d’activités en cours• Grande diversité de techniques utilisées• Très bon équipement (+ qPCR +
séquenceur + gpe électro)• Assez bon potentiel de chercheurs• Aptitude moyenne à la publication• Aptitude moyenne à l’encadrement• Bon environnement scientifique• Assez bonne tendance à la coopération
sud-nord• Ampleur des locaux de laboratoire
• Faible potentiel de techniciens.• Absence de structure de confinement
15
Laboratoire d’Agro-Physio-Génétique et de Biotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR)Katibougou MALI
• Diversité moyenne de spécialités• Equipement moyen de laboratoire• Bon potentiel de chercheurs • Grande aptitude à l’encadrement• Environnement scientifique moyen• Grande tendance à la coopération,
surtout sud-sud• Grand espace de laboratoire • Disponibilité d’une serre de confinement
• Faible nombre d’activités en cours.• Faible diversité de techniques utilisées• Faible potentiel de techniciens• Faible aptitude à la publication
16
Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) Bamako, MALI
• Faible diversité de spécialités• Faible nombre d’activités (forte
spécialisation)• Nombre moyen de techniques utilisées• Très bon équipement de laboratoire• Très grand potentiel de chercheurs• Très grand potentiel de techniciens• Bon environnement scientifique• Assez bonne tendance à la coopération• Très grand espace de laboratoire • Disponibilité d’une structure de
confinement
• Faible aptitude à la publication.• Très faible aptitude à l’encadrement.
17 NIGERIA
Biotechnology Laboratory (BL - IAR)
• Grande diversité de spécialités • Grand nombre d’activités en cours • Bon équipement de laboratoire• Potentiel moyen de chercheur • Aptitude moyenne à l’encadrement• Aptitude moyenne à la publication• Environnement scientifique moyen • Grand espace de laboratoire (extension)• Disponibilité d’une serre de type P2 (OGM)
• Faible diversité de techniques utilisées• Faible potentiel de techniciens• Très faible tendance à la coopération
69
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS FORCES FAIBLESSES
18
NIGERIA
Biotechnology Laboratory (BL - NACGRAB)
• Grande diversité de spécialités • Grand nombre d’activités en cours• Bon équipement de laboratoire • Bon potentiel de chercheurs• Potentiel moyen de techniciens• Aptitude moyenne à l’encadrement• Aptitude moyenne à la publication• Bon environnement scientifique• Grand espace de laboratoirel• Disponibilité de serres de type P2
• Faible diversité de techniques utilisées • Faible tendance à la coopération
19
Biotechnology and Genetic Engineering Advanced Laboratory (BGEAL - SHESTCO)
• Grande diversité de spécialités • Très grand nombre d’activités en cours• Très grand diversité de techniques utilisées • Très bon équipement de
labo(+Séquenceur+oligosynth)• Bon potentiel de chercheurs• Bon potentiel de techniciens• Très grande aptitude à l’encadrement• Assez bonne aptitude à la publication• Assez bon environnement scientifique• Tendance moyenne à la coopération• Disponibilité d’une petite serre de type P1
20
SENEGAL
Laboratoire CAMPUS de Biotechnologies Végétales (LCBV-UCAD)
• Grand nombre d’activités (surtout en CIV) • Bon équipement de laboratoire• Potentiel moyen de chercheurs• Grande aptitude à l’encadrement• Aptitude moyenne à la publication• Environnement scientifique moyen• Très grande tendance à la coopération• Grand espace de travail
• Faible diversité de spécialités• Faible diversité de techniques • Faible potentiel de techniciens • Absence de structure de confinement
21
Centre d’Eude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS-ISRA)
• Spécialisation importante• Diversité moyenne de techniques• Nombre moyen d’activités en cours• Bon équipement de laboratoire (+ qPCR)• Environnement scientifique moyen• Assez bonne tendance à la coopération• Ampleur des locaux de laboratoire• Disponibilité d’une serre P1/P2 et d’une
quarantaine
• Faible potentiel de chercheurs• Faible potentiel de techniciens• Faible aptitude à la publication• Faible aptitude à l’encadrement
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
70
N° PAYS FORCES FAIBLESSES
22
SENEGAL
Institut Sénégalais de Recherches agricoles - Production (ISRA/Productions) Dakar, SENEGAL
• Diversité moyenne de spécialités• Nombre moyen d’activités en cours • Equipement de laboratoire moyen• Nombre moyen de techniques utilisées• Potentiel moyen de chercheurs• Très bon potentiel de techniciens• Environnement scientifique moyen• Disponibilité d’une serre et d’une
quarantaine
• Faible aptitude à la publication• Très faible aptitude à l’encadrement• Faible tendance à la coopération• Faible espace de travail
23
Laboratoire National de l’Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV-ISRA), Dakar, SENEGAL
• Grande diversité de spécialités • Nombreuses activités en cours• Très bon équipement (+qPCR +
séquenceur)• Très grand nombre de techniques utilisées• Bon potentiel de chercheurs• Bon potentiel de techniciens• Assez bonne aptitude à l’encadrement• Très bon environnement scientifique• Bonne tendance à la coopération• Ampleur des locaux de laboratoire• Disponibilité d’une serre et d’une
quarantaine
• Faible aptitude à la publication
3.3.8 Besoins en renforcement des capacités des laboratoires
L’analyse des besoins exprimés par les laboratoires, éventuels centres d’excellence pour leCORAF/WECARD et la CEDEAO, permet certains commentaires.
• Equipements à renforcer (tableau XI)
En matière d’équipements, le Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de Biotechnologies Végétales(LAPGBV-IPR) a exprimé les besoins les plus importants ; viennent ensuite le Laboratoire deMicrobiologie et Laboratoires Associés (LMLA-IRSAT) et le BL-NACGRAB (tableau XI). Ces laboratoiresont sollicité, en plus des équipements de pointe (séquenceur automatique d’ADN, machine à PCRquantitative, spectrophotomètre d’absorption atomique, LICOR pour SNPs), de nombreux appareils.La taille de ces laboratoires et l’importance des travaux en perspective expliquent probablement cesbesoins, qui peuvent alors être qualifiés de raisonnables. Cependant, certains laboratoires ont exprimédes besoins démesurés pour un renforcement des capacités ; ces besoins peuvent traduire leur volontéd’améliorer leurs potentialités pour relever les défis à venir. Toutefois, les besoins exprimés par lelaboratoire d’Agro-physio-génétique et Biotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR) doivent être étudiés.
Concernant la biosécurité, aucun besoin en locaux de quarantaine ou en serres de confinement n’aété exprimé, alors que l’absence de telles infrastructures a été relevée dans plusieurs laboratoires,probablement parce que cette préoccupation a déjà été formulée à l’endroit du programme deBiosécurité de l’UEMOA. Les seuls besoins en infrastructures et équipements de biosécurité expriméspar les laboratoires sont les chambres de culture et les serres de type S2 ; ils ont été mentionnés par leLCB-CNRA, par le LaGeFAGe-UAA et par le LBMA-CIRDES. Une demande d’agrandissement delaboratoire a été formulée par le LVCQV-LANADA.
Signalons également qu’aucune demande de remise en état de fonctionnement d’équipements n’aété exprimée par les laboratoires, alors que la présence d’appareils non fonctionnels a été signalée.
71
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Tableau XI : Besoins en équipements et en infrastructuresexprimés par les laboratoires
N° PAYS LABORATOIRES BESOINS EN EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES
1
BURKINAFASO
Laboratoire deVirologie et de
BiotechnologiesVégétales (LVBV)
• Machine à PCR quantitative• Equipements d’électrophorèse
(agarose, PAGE)• Séquenceur automatique d’ADN• Fermenteur• Lyophilisateur• Equipements pour le test ELISA
• Congélateurs -40°C• Etuves• Four Pasteur• HPLC• Hotte à flux laminaire• Spectromètre d’absorption
atomique
2Laboratoire de
Génétique et deBiotechnologies
Végétales (LGBV)
• LICOR pour SNPs• System gel doc• congélateur -80C
• Système d’autonomieénergétique
• Hotte à flux laminaire• Phytotron
3Laboratoire deMicrobiologie &
Laboratoires Associés(LMLA-IRSAT)
• Machine à PCR quantitative• Equipements d’électrophorèse
agarose/acryl.• Séquenceur automatique d’ADN• Fermenteur• Lyophilisateur• Congélateurs -40°C et -20°C• Réfrigérateurs• Four Pasteur• HPLC
• Centrifugeuse réfrigérantegrande vitesse
• Centrifugeuse basse vitesse• Système de purification d’eau
MilliQ• Hotte à flux laminaire• Hotte bactériologique• Hotte chimique• Microscope à inversion de
phase& ap. photo• Spectromètre d’absorption
atomique• Equipements pour le test ELISA
4Laboratoire deBiotechnologiesAnimales (LBA)
• Séquenceur capillaire (ABI)• Centrifugeuses• Tétrades (thermocycleurs à 4 plaques)• Jeux de pipettes multicanaux
(12 canaux)• Jeux de pipettes multicanaux
(8 canaux)• Jeux de pipettes ordinaires• Autoclave
• Congélateur verticale -20°C• Congélateur verticale -80°C• Equipements culture in vitro• Etuves• Bain marie• Distillateur• Spectrophotomètre
5
CÔTED’IVOIRE
Laboratoire Central deBiotechnologies (LCB)
• Real Time-PCR (qPCR – TaqMan)• Centrifugeuse grande vitesse• Serre P2 (OGM)• Analyseur Séquenceur ABI 3100• Spectrophotomètre UV visible• LICOR Machine
• Distillateur et désioniseur d’eau• Plate reader (analyse SNP)• Laveur de plaques ELISA• Auclave grande capacité• Agitateur/incubateur de
microplaques
6
Laboratoirede Virologie
et de Contrôle deQualité Vaccin
(LVCQV-LANADA)
• Agrandissement du laboratoire• Bistillateur• Appareil à déioniser• Laveur de plaque ELISA
• Chambre froide +4°C• Chambre froide -20°C• Photocopieur
7
Laboratoire deGénomique
Fonctionnelle etAmélioration Génétique
(LaGeFAGe-UAA)
• Chambre de culture - Luminicube• Agitateur rotatif
• Spectrophotomètre
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
72
N° PAYS LABORATOIRES BESOINS EN EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES
8
GAMBIE
InternationalTrypanotolerance
Center (ITC)
• Freezer• Liquid Nitrogen Tank• Feed Drier
• Artificial InseminationEquipment
• Burdizzo (Big And Small)• Tractor And Its Implements
9Biotechnology
Laboratory (BL-NARI)
• Microwave• Ice-Making machine• Autoclave machine• Pippets SET• PCR plates
• Tips• Laminar flow• Fumehood• Spectrophotometer• Desktop
10
GHANA
Radiation EntomologyCenter (REC-BNARI)
• Gradient PCR machine• Automatic sequencer• freezer -80
• Microplate reader• Ice-making machine• Ultra centrifuge
11 Plant Biotechnology(PB-BNARI)
• Imaging device (Electronicmicroscope fitted with camera andmonitor)
• Automatic sequencer• freezer -80• Microplate reader
• Fluoremeter• Ultra centrifuge• Flow cytometer• Liquid Nitrogen Cannisters
12 BiotechnologyCentre (BC-UGL)
• Washing machine• HPLC• Nanodrop• Sequence machine• Homogenizer
• Electron Microscope• Rotary Drum mixer• Drying oven• Programmable shaker
13Biotechnology
Laboratory(BL-CRI)
• Automatic Screenhouse• Growth Cabinet• Vertical Electrophoresis• Real-time PCR
• Laminar Flow Hood• Peristaltic dispenser• pH meter• Microwave oven
14
MALI
Laboratoire de BiologieMoléculaire Appliquée
(LBMA-UB)
• Chambre de culture in vitro pourplante
• Serre
15
Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de
BiotechnologiesVégétales
(LAPGBV-IPR)
• Machnine à PCR quantitative• Equipements d’électrophorèse
agarose/acryl.• Séquenceur automatique d’ADN• Lyophilisateur• Congélateurs -20°C• Congélateurs -80°C• Lave vaisselle• Cytomètre à flux• Ultra centrifugeuse• Centrifugeuse rotative• Speed vaccum• Séquenceur automatique d’ADN• Spectrophotomètre UV visible• Agitateur/incubateur de
microplaques• Homogénéisateur• Incubateur de cellules• Chambre de culture (CONVIRON)
• Centrifugeuse à grande vitesse• Hotte bactériologique• Hotte chimique• Four Pasteur• HPLC• Equipements pour le test ELISA• Bain-marie• Centrifugeuse à basse vitesse• Canon à microparticules• Machine à glace• Microscope électronique• Sécheur gel (sous vide)• Pompe à vide• Chromatographe phase
gazeuse• Chromatographe couche
mince• Equipement électrophorèse
isozyme• Distillateur de produits
chimiques• Microscope à fluorescence
16Laboratoire
Central Vétérinaire (LCV-MEP)
• Séquenceur
73
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
N° PAYS LABORATOIRES BESOINS EN EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES
17
NIGERIA
BiotechnologyLaboratory(BL - IAR)
• Informations non fournies sur la fiched’enquête
• Informations non fournies sur lafiche d’enquête
18Biotechnology
Laboratory (BL - NACGRAB)
• Jeux de Micropipettes de différentestailles
• Machine à glace• Spectrophotometer (Biophotometer)• Water conductivity meter• congélateur -80oC• Microscope (Labomed Digi 1)• Seed Counter (Countador)• Dessicateur• Autoclave (bucket)
• Macintosh computer• Microtome• Moisture meter (humidimètre)• Combine Thermo- hydrometer• Refrigerator (300L)• Deep freezers• Table top Centrifuge• Laminar Flow• Evaporator Rotatif
19
Biotechnologyand Genetic Engineering
Advanced Laboratory (BGEAL - SHESTCO)
• Dynamic Light Scattering equipment• (4-zone fully intermeshing counter-
rotating) Twin Screw extruder• Realtime PCR
• Accessories for cryogenicexamination of tissue samplesand biological materials withScanning Electron Microscope
• LC-MS/MS
20
SENEGAL
LaboratoireCampus de
BiotechnologiesVégétales
(LCBV-UCAD)
• Hotte à flux laminaire• Autoclave grande capacité• Machine à PCR conventionnelle• Machine à glace
• Congélateur -80°C• Distributeur de milieu• Table rotatif d’agitation• Serre
21
Centre d’EtudeRégional pour
l’Amélioration del’Adaptation à la
Sécheresse(CERAAS-ISRA)
• qPCR
22Institut Sénégalais
de RechercheAgricole - Production
(ISRA/Production)
• Hotte bactériologique pour descultures bactériennes en anaérobiose
• Chaudière• Congélateur -80°C• Lyophilisateur
• Incubateurs d’œufs• Distillateur d’eau• Ordinateurs• Chambres de congélation -
20°C• Centrifugeuse réfrigérée
23
Laboratoire National del’Elevage
et de RecherchesVétérinaires
(LNERV-ISRA)
• Equipements informatiques• Accessoires Absorption atomique
(lampes, cabine de gaz)
• CPG nouvelle gamme• HPLC avec détecteur UV et
capteur électrons
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
74
• Besoins en personnel
Les laboratoires ont exprimé leur besoin de recruter des chercheurs (niveau doctorat), des ingénieursde recherche, des techniciens supérieurs et des techniciens (tableaux XIIa et XIIb, Fig.3). Cesrecrutements couvrent toutes les spécialités de la recherche (biologie moléculaire, génétique,microbiologie, biochimie, reproduction, entomologie etc.). Selon les laboratoires, le nombre dechercheurs à recruter varie de 0 à 11. Le Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et AméliorationGénétique (LaGeFaGe-UAA) et l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole-Production (ISRA-PRO)n’ont pas manifesté de besoin en chercheur.
Les besoins en techniciens varient de 1 à 20. Le minimum (un technicien) a été demandé par leBiotechnology Centre (BC-UGL), par le Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée (LBMA-UB), parle BL-NACGRAB et par le Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse(CERAAS-ISRA). Le Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de Biotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR) a exprimé les besoins en recrutement les plus importants, 20 techniciens et 11 chercheurs.
Pour 31% des laboratoires, le nombre de chercheurs à recruter est plus important que celui detechniciens ; pour 50% des laboratoires, le nombre de techniciens à recruter est plus élevé. Au total,le nombre de techniciens à recruter est plus élevé que celui des chercheurs.
• Besoins en formation
Les besoins en formation exprimés sont très différents d’un laboratoire à l’autre (tableaux XIIa et XIIb,Fig.3). Concernant les chercheurs, quatre laboratoires (Laboratoire de Virologie et de BiotechnologiesVégétales (LVBV-INERA), Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés (LMLA-IRSAT),Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA-CIRDES) et l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole-Production (ISRA-Production)) ne sollicitent aucune formation. D’autres laboratoires ont besoin deformer un grand nombre de chercheurs ; c’est le cas du Laboratoire central vétérinaire (LCV-MEP) (10chercheurs) et du Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse(CERAAS-ISRA), 12 chercheurs. Selon les laboratoires, un à 14 techniciens sont proposés à la formation.Quatre laboratoires (Radiation Entomology Center (REC-BNARI), Laboratoire de Biologie MoléculaireAppliquée (LBMA-UB), Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) et Laboratoire Campus deBiotechnologies Végétales (LCBV-UCAD) sollicitent la formation d’un seul technicien. A l’autreextrémité, la formation de 12 techniciens est sollicitée par le CERAAS-ISRA et celle de 14 technicienspar le Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés (LMLA-IRSAT).
Au total, pour 39% des laboratoires le nombre de chercheurs à former est plus important que celui detechniciens ; pour 30% des laboratoires, le nombre de techniciens proposé à la formation est plus élevéque ceux de chercheurs ; ces besoins sont équilibrés pour 31% des laboratoires.
Les besoins en recrutement et/ou formation de chercheurs et/ou techniciens de certains laboratoiressont en adéquation parfaite avec les faiblesses des capacités humaines révélées par l’étude (voirtableau X). C’est le cas par exemple du Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés (LMLA),du Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA), du Laboratoire de Génomique Fonctionnelle etAmélioration Génétique (LaGeFAGe), du Biotechnology Laboratory (BL-NARI), du RadiationEntomology Center (REC), du Biotechnology Centre (BC), du Biotechnology Laboratory (BL-CRI), duLaboratoire d’Agro-physio-génétique et Biotechnologies Végétales (LAPGBV), du Centre d’EtudeRégional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS).
75
Tableau XIIa : Liste détaillée des besoins en personnelet en formation exprimés par les laboratoires
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
80
Tableau XIIb : Récapitulatif des besoins en personnel et enformation (effectif de chercheurs et detechniciens)
N° PAYS LaboratoiresRecrutements souhaités Formations souhaitées
Chercheurs Techniciens Chercheurs Techniciens
1
BURKINAFASO
Laboratoire de Virologie et deBiotechnologies Végétales (LVBV-INERA)
03 05 00 06
2Laboratoire de Génétique et de
Biotechnologies Végétales (LGBV-INERA)03 05 04 06
3Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires
Associés (LMLA-IRSAT)03 10 00 14
4Laboratoire de Biotechnologies Animales
(LBA-CIRDES)05 03 00 08
5
CÔTED’IVOIRE
Laboratoire Central de Biotechnologies(LCB-CNRA)
05 05 04 04
6Laboratoire de Virologie et de Contrôle de
Qualité Vaccin (LVCQV-LANADA)02 02 03 02
7Laboratoire de Génomique Fonctionnelle et
Amélioration Génét. (LaGeFAGe-UAA)00 02 03 03
8GAMBIE
International Trypano-Tolerance Center (ITC) 04 04 06 04
9 Biotechnology Laboratory (BL-NARI) 02 03 04 04
10
GHANA
Radiation Entomology Center (REC-BNARI) 02 06 02 01
11 Plant Biotechnology (PB-BNARI) 02 06 05 02
12 Biotechnology Centre (BC-UGL) 04 01 04 02
13 Biotechnology Laboratory (BL-CRI) 02 05 04 04
14
MALI
Laboratoire de Biologie MoléculaireAppliquée (LBMA-UB)
02 01 02 01
15Laboratoire d’Agro-physio-génétique et de
Biotechnol. Végétales (LAPGBV-IPR)11 20 02 06
16 Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) 04 03 10 01
17
NIGERIA
Biotechnology Laboratory (BL - IAR) - - 04 02
18 Biotechnology Laboratory (BL - NACGRAB) 02 01 07 02
19Biotechnology and Genetic Engineering
Advanced Laboratory (BGEAL - SHESTCO)03 02 02 02
20
SENEGAL
Laboratoire Campus de BiotechnologiesVégétales (LCBV-UCAD)
02 02 01 01
21Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration
de l’Adaptation à la Sécheresse(CERAAS-ISRA)
02 01 12 12
22Institut Sénégalais de Recherche Agricole /
Production (ISRA/Production)00 08 00 03
23Laboratoire National de l’Elevage et deRecherches Vétérinaires (LNERV-ISRA)
02 08 02 05
81
LVBV : Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales LGBV : Laboratoire de Génétique et de Biotechnologies Végétales LMLA : Laboratoire de microbiologie et laboratoires associés LBA : Laboratoire de Biotechnologies animales LCB : Laboratoire Central de Biotechnologies LVCQV : Laboratoire de Virologie et de Contrôle de Qualité Vaccin ITC: International Trypano-Tolerance Center BL: Biotechnology laboratory-NARIREC: Radiation Entomology Center -BNARIPB: Plant Biotechnology-BNARI LaGeFAGe : Laboratoire deGénomique Fonctionnelle et Amélioration GénétiqueBC: Biotechnology Centre
BL: Biotechnology LaboratoryLBMA : Laboratoire de Biologie Moléculaire AppliquéeLAPGBV : Laboratoire d’Agro-Physio-Génétique et BiotechnologiesVégétalesLCV : Laboratoire Central Vétérinaire LCBV : Laboratoire Campus de biotechnologies Végétales LNERV : Laboratoire National de l’Elevage et de la rechercheVétérinaires ISRA-Production : Institut Sénégalaise de recherche Agricole production CERAAS : Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’adaptationà la Sécheresse
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Figure 3a : Recrutement (effectif de chercheurs et de techniciens) sollicité par les laboratoires visités
Figure 3b : Formation (effectif de chercheurs et de techniciens) sollicitée par les laboratoires visités
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
82
• Besoins en collaboration avec les laboratoires du Nord (tableau XIII)
Les laboratoires ont exprimé leurs besoins de collaborer avec certains laboratoires du Nord pour réaliserdifférents types de travaux. L’analyse de ces informations a permis d’identifier les laboratoires du Nord,au nombre de 47, cités par les laboratoires visités, ainsi que les raisons de ce choix : la compétence,l’expérience, la grande expertise, la technicité des laboratoires du Nord. Cette collaborationpermettrait aux laboratoires enquêtés de bénéficier d’un plateau technique avancé, d’aidefinancière et de formation. Il s’agit d’initier une nouvelle collaboration ou de renforcer lescollaborations déjà existantes.
Parmi les laboratoires du Nord identifiés, le CIRAD-Montpellier, France, nommé sept fois, et l’IRDMontpellier, France, nommé six fois, apparaissent comme les plus sollicités en matière de renforcementdes capacités. La collaboration avec ILTAB/Danforth Plant Science Center, tout comme celle avecMichigan State University aux USA est sollicitée par trois laboratoires du Sud. Celle avec la Facultéd’Agronomie de l’université de Wageningen, aux Pays-Bas, est sollicitée par deux laboratoires.
Notons que 30% des laboratoires sollicités sont localisés aux Etats Unis d’Amérique, 60 % en Europe et10 % ailleurs dans le monde. Un ajustement est donc nécessaire afin de respecter les recommandationsde la conférence régionale, tenue à Ouagadougou en juin 2004, qui précise que les partenariatsdoivent être établis entre institutions d’Afrique de l’Ouest et celles des USA.
83
Tableau XIII : Collaborations sollicitées avec des laboratoiresdes pays développés
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
LABORATOIRES DU NORD IDENTIFIES LABORATOIRES DU SUDSOUHAITANT COLLABORER TYPE D’ACTIVITE A CONDUIRE RAISONS
Biotechnolgy Laboratories ofCIAT and CIMMYT
(BL-CRI) Ghana Caractérisation moléculaire dugermoplasme
Grande expertise dans ledomaine
Centre Wallon de BiologieIndustrielle / Université deLiège, Belgique
(LMLA-IRSAT) Burkina faso -Développement de ferments,-Production de bactériocine
Compétence etexpérience
CIRAD-Montpellier,France
(LGBV-INERA) Burkina Faso Développement et validationmarqueurs, et formation
Expérience en prod.végétales
(LBA-CIRDES) Burkina FasoDiagnostic vétérinaire, épidémiologiemoléculaire, formation Caractérisation des gènes
- Grande expertise- Renforcement de la
collaboration
(LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Etude génomique des plantes tropicales(Cacao, Hévéa, canne à sucre)
Longue expérience dansla génomique desplantes tropicales
(LVCQV-LANADA) Côte d’Ivoire
biotechnologie / Biologiemoléculaire, détection etcaractérisation des pathogènes
Collaboration de longuedate sur les mêmesthèmes
(LCV-MEP) Mali Biotechnologies Longue expérience
(CERAAS-ISRA) SN Cartographie génétique Plateau technique avancé
(LVBV-INERA) Burkina Faso Biotechnologies Technique et Financière
Cornel UniversityBiotechnology laboratories
(BL- CRI) Ghana Séquençage et caractérisation desplantes
Longue expérience dansce domaine
Department of HorticultureUniversity of Wisconsin-Madison, USA
(LBMA-UB) Mali Amélioration variétale Projet en commun
Department of Plant Biology,Univ. of Georgia, Athens GA30602, USA
(LBMA-UB) MaliGénétique des populationsdes céréales et leurs parasites Projet en commun
ILTAB/Donald Danforth PlantScience Center
(PB-BNARI) Ghana Formation sur la transformationgénétique et la biosécurité
Grande expérience
(LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Production, évaluation et détectiondes OGM et mesures de Biosécurité
Grande expérience enla matière
(LVBV- INERA) Burkina Faso Taxonomie, diversité des virus deplantes, développement des OGM
Technique et Financière
Ecole vétérinaire de Liège,Belgique
(LBA-CIRDES) Burkina FasoDiagnostic vétérinaireAmélioration génétiqueFormation
- Grande expertise- Diversification despartenaires
Ecole vétérinaire de Nantes,France
(LBA-CIRDES) Burkina Faso Insémination artificielle, collecte ettransfert d’embryons et formation
- Grande expertise- Renforcement de lacollaboration
European union (BL-NARI) Gambie Aflatoxine Financement
European Commission - JRC (LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Méthode de détection des OGM -Biosécurité
Grande expérience enla matière
Faculté d’agronomie –Université de Wageningen,Pays Bas
(LBA-CIRDES) Burkina Faso Diagnostic vétérinaire, améliorationgénétique et formation
Grande expertiseDiversification despartenaires
(PB-BNARI) Ghana Formation en renforcement descapacités
Grande expertise
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
84
LABORATOIRES DU NORD IDENTIFIES LABORATOIRES DU SUDSOUHAITANT COLLABORER TYPE D’ACTIVITE A CONDUIRE RAISONS
Faculté Vétérinaire de SaintHyacinthe, Canada
(LBA-CIRDES) Burkina Faso Diagnostic moléculaire de maladiesanimales
- Grande expertise- Diversification des
partenaires
Faculty of Life Sciences,Université de Copenhague
(LMLA-IRSAT) Burkina Faso
Etude des souches de fermentationEtude et sélection de souchesprobiotiquesContaminants et toxines
Compétence etexpérience
IAEA Biotechnologylaboratory, Vienna, Austria
(BL-CRI) Ghana Application of mutation breeding forcrop improvement
Grande expertise dans ledomaine
IITA, Ibadan, Nigeria
(LCB-CNRA) Côte d’IvoireEtude génomique des plantestropicales (Cacao, Hévéa, canne àsucre)
Longue expérience sur lagénomique des plantestrop.
(BL-CRI) Ghana In vitro conservation of Germplasm &virus indexing
Grande expérience dansle domaine
(BL – NACGRAB) Nigéria Training on Virus Indexing and SeedHealth
-
Imperial College, UK (REC-BNARI) Ghana Training in GMO’s, genetictransformation and biosafety
Technical experience
Institut de Médecine Tropicalede Anvers, Belgique
(LBA-CIRDES) Burkina FasoDiagnostic vétérinaireEpidémiologie moléculaire de lachimiorésistance et Formation
Grande expertiseRenforcement decollaboration
INRA Institut National de laRecherche Agronomique,France
(LBA-CIRDES) Burkina fasoCaractérisation des gènesAmélioration génétiqueFormation
- Grande expertise- Renforcement de
collaboration
Institute for Animal Health –Pirbright, UK
(LVCQV-LANADA) Côte d’Ivoire
biotechnologie / Biologie moléculairep pour la détection etcaractérisation des pathogènes
collaboration de longuedate sur les mêmesthèmes
International Max PlanckInstitute
(PB-BNARI) Ghana Formation en biologie cellulaire etmoléculaire.
Expérience
IRD, Institut pour la Rechercheet le Développement, Montpellier France
(LGBV-INERA) Burkina Faso Développement validationmarqueurs et formation
Compétence etexpérience
(LMLA-IRSAT) Burkina Faso Etude nutritionnelle des aliments etvoie d’amélioration
Compétence etexpérience
(LBA-CIRDES) Burkina FasoDiagnostic vétérinaire, Epidémiologiemoléculaire, Formation etCaractérisation des gènes
- Grande expertise- Renforcement de
collaboration
(LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Etude génomique du caféierEtude Moléculaire du RYMV
Longue expérience engénomique caféier
(CERAAS-ISRA) Sénégal Cartographie génétique Plateau technique avancé
(LVBV) INERA-BurkinaDéveloppement des OGM Culture invitro Caractérisation de virus,épidémiologie
Technique et Financière
ITM, Antwerp,-Belgium (I.T.C) Gambie MicrobiologyParasitology
DNA/RNA DECODING
Laboratoire de culture in vitroen Australie
(LCBV) / UCAD-Sénégal Culture in vitroOuverture d’unecollaboration
Laboratoire de Seibersdorf,Autriche
(LCV) / Mali Biotechnologies (vaccinsrecombinants)
Longue expérience
Liverpool School of TropicalMedicine
(REC) / BNARI-Ghana Training in molecular geneticsExpérience / techniqueavancées
Mérial (ISRA-Production) /Sénégal
Transfert de technologie pourcertains vaccins
Expérience dans ledomaine
85
*Informations non fournies par BL-IAR
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
LABORATOIRES DU NORD IDENTIFIES LABORATOIRES DU SUDSOUHAITANT COLLABORER TYPE D’ACTIVITE A CONDUIRE RAISONS
MSU, Michigan StateUniversity, USA
(LCB) / CNRA-Côte d’Ivoire BiosécuritéGrande expérience dansla gestion des risques liésaux OGM
(LVBV) / INERA-BurkinaFaso
Production de plants transgéniquesrésistantes aux pathogènes
Technique et Financière
(LAPGBV-IPR) Mali Micropropagation des plantes etdétection des maladies
CoopérationFormation
Oxford University, UK (REC) -BNARI-Ghana Training in GMO’s, genetictransformation & biosafety
Technical experience
Pfizer (ISRA-Production) /Sénégal
Transfert de technologie pour certainsvaccins
Expérience dans ledomaine
Plant Biotechnology andGenomics ResearchLaboratory Tuskegee
(BL-CRI) Ghana Developpement des plantestransgéniques
Grande experience dansle domaine
Plant Breeding Unit, AIEA (LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Mutation induite et analyse dugénome
Spécialisé dans les étudesde mutations
Plateforme de GénotypageGenindex, La Rochelle, France
(LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Génotypage/séquençage/analysesfonctionnelles
Grande expertise etRenforcement decollaboration
UGENT (CERAAS-ISRA) Sénégal Diversité génétique Projets en commun
Université d’Utrecht (LBA-CIRDES) Burkina Faso Recherche et Formations (Master,PhD,…)
- Grande expertise- Diversification des
partenaires
Université Libre de Berlin,Allemagne
(LBA-CIRDES) Burkina FasoDiagnostic vétérinaireEpidémiologie moléculaire de lachimiorésistance
Grande expertiseRenforcement decollaboration
Department of BiologicalSciences, Universityof Essex, UK
(BGEAL – SHESTCO) Nigéria Cloning and genetic engineering Leur expertise
University of Reading (LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Etude du CSSV chez le cacaoyer
Quarantaine intern. ducacaoyer est à Reading
University of Tucson, Arizona,USA
(LVBV-INERA) Burkina Faso Biotechnologies Formation et technique
USDA (LCB-CNRA) Côte d’Ivoire Développent de marqueurs SNP etséquençage
Plateau technique trèsmoderne
Laboratoire A et B d’Amiens(France)
(LAPGBV-IPR) Mali Androgenèse et Biotechnologie Collaboration Formation
Laboratoire des plantestropicales de Louvain(Belgique)
(LAPGBV-IPR) Mali
MicropropagationAndrogenèse somatiqueCulture de protoplastesTransgénèse
Formation
Laboratoire: Comité NordPlants de pomme de terre,Beaurains (France)
(LAPGBV-IPR) MaliProduction de plantsContrôle sanitaireCréation variétale
FormationStages de recyclage
Iowa State University (BC-UGL) Ghana Seed testing, agriculturalbiotechnology
Excellent facilities
OARDC (Ohio State University) (BC-UGL) Ghana Plant Disease Diagnostics USDA affiliated lab
Laboratoire International enBiologie Moléculaire
(LNERV- ISRA) Sénégal Biologie moléculaire et génétique Profiter de son expérience
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
86
3.3.9 Rôles potentiels des laboratoires et stratégies envisagées
Les laboratoires ont révélé le rôle qu’ils pensent pouvoir jouer, en fonction de leurs spécificités, auniveau régional et les stratégies qu’ils envisagent de développer pour renforcer leurs capacités(tableau XIV). Les rôles souhaités correspondent aux spécialisations ou aux technicités des différentslaboratoires.
Il existe de nombreux points communs aux stratégies envisagées par les différents laboratoires.Ces stratégies se résument comme suit :
• Collaborer avec d’autres laboratoires plus expérimentés ;• Renforcer les capacités du laboratoire par la formation initiale et la formation continue du
personnel ;• Recruter des chercheurs et techniciens ; • Acquérir de nouveaux équipements et assurer la maintenance des équipements ;• Aménager (réhabiliter, étendre, construire) les locaux pour une meilleure opérationnalité ; • Développer la démarche qualité selon les normes ISO 17025 et/ou ISO 9001 ;• Obtenir l’accréditation du laboratoire et la certification du fonctionnement ; • Rechercher des financements à travers les projets de recherche ; • Diversifier, avec l’appui du CORAF/WECARD, la coopération ;• Assurer un meilleur fonctionnement des services ; • Bénéficier du support financier de la CEDEAO et d’autres institutions ;• Elaborer un plan stratégique ; • Solliciter le CORAF/WECARD pour faciliter les commandes de consommables de laboratoire ; • Développer des techniques et outils moléculaires.
De façon générale, les stratégies envisagées par les laboratoires permettent d’améliorer les pointsfaibles mis en évidence par l’étude et de parvenir à jouer les rôles potentiels exprimés. Le statutsouhaité par les laboratoires visités dans le cadre de la mise en œuvre du PADBBAO est un statuthybride (Laboratoire national exécutant des mandats nationaux et régionaux).
En tenant compte de toutes les informations recueillies, nous proposons, pour chaque laboratoire, lafonction qu’il devrait assumer en tant que laboratoire d’excellence (tableau XV). Il appartient auComité de sélection et d’attribution de valider ces propositions et/ou d’y apporter des modifications.
87
Tableau XIV : Rôles souhaités par les laboratoires visitéset stratégies envisagées
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
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Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
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RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
92
Tableau XV : Proposition de rôles des laboratoires devantdevenir centres d’excellence
N° PAYS LABORATOIRES ROLES
1
BURKINAFASO
Laboratoire de Virologie et deBiotechnologies Végétales (LVBV-INERA)
• Production de semences OGM• Mesure de biosécurité• Caractérisation moléculaire des virus
2Laboratoire de Génétique et deBiotechnologies Végétales (LGBV-INERA)
• Diversité génétique des plantes alimentaires• Etude de flux de gènes
3Laboratoire de Microbiologie et LaboratoiresAssociés (LMLA-IRSAT)
• Contrôle de qualité physico-chimique et microbiologiquedes denrées alimentaires
4Laboratoire de Biotechnologies Animales(LBA-CIRDES)
• Caractérisation moléculaire chez les animaux• Caractérisation mol. des vecteurs &Pathogènes• Epidémiologie moléculaire
5
CÔTED’IVOIRE
Laboratoire Central de Biotechnologies(LCB-CNRA)
• Diversité génétique chez les plantes pérennes• Culture in vitro chez les plantes pérennes
6Laboratoire de Virologie et de Contrôle deQualité Vaccin (LVCQV-LANADA)
• Contrôle qualité vaccins• Diagnostic mol. des pathogènes chez les animaux
7Laboratoire de Génomique Fonctionnelle etAmélioration Génétique (LaGeFAGe-UAA)
• Formation à la caractérisation moléculaire des plantes
8GAMBIE
International Trypanotolerance Center (ITC) • Diversité génétique des parasites des animaux• Sélection des animaux /résistance aux maladies
9 Biotechnology Laboratory (BL-NARI) -
10
GHANA
Radiation Entomology Center (REC-BNARI) • Lutte anti-vectorielle par irradiation
11 Plant Biotechnology (PB-BNARI) • Sanitation des accessions de plantes• Culture in vitro, mutation par Irradiation
12 Biotechnology Centre (BC-UGL) • Formation en sélection assistée par MM• Caractérisation Moléculaire des pathogènes
13 Biotechnology Laboratory (BL-CRI)• Culture in vitro chez les végétaux• Caractérisation des pathogènes• Test en milieu confiné /Biosécurité
14
MALI
Laboratoire de Biologie MoléculaireAppliquée (LBMA-UB)
• Production d’OGM et Biosécurité • Formation en Biologie Moléculaire
15Laboratoire d’Agro-physio-génétique et deBiotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR)
• Production de semences par CIV / paysans• Formation
16 Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) • Production et contrôle de vaccins
17
NIGERIA
Biotechnology Laboratory (BL - IAR) Culture in vitro (micropropagation, cryoconservation)Sélection Assistée par Marqueurs
18Biotechnology Laboratory(BL - NACGRAB)
Culture in vitro, surtout par système d’immersion temporairepar BioréacteurCodage à barre
19Biotechnology and Genetic EngineeringAdvanced Laboratory (BGEAL - SHESTCO)
Culture in vitro (micropropagation et surtout technologied’immersion temporaire par bioréacteur)Transformation génétique et stérilisation par gammairradiation, SAMBiodégradation de polluantsRecyclage de résidus
20
SENEGAL
Laboratoire Campus de BiotechnologiesVégétales (LCBV-UCAD)
Production de semences / Culture in vitroFormation
21Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration del’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS-ISRA)
Sélection pour la résistance à la sécheresse chez les plantes
22Institut Sénégalais de Recherche Agricole -Production (ISRA - Production)
Production en masse de vaccins
23Laboratoire National de l’Elevageet de Recherches Vétérinaires (LNERV-ISRA)
Mise au point de vaccins et contrôle
93
3.3.10 Dispositifs de biosécurité dans les pays abritant les laboratoires visités
Tous les pays abritant les laboratoires visités se sont dotés de cadres de biotechnologie et debiosécurité (tableau XVI). Cependant, au moment de l’enquête, trois pays (Côte d’Ivoire, Gambie etGhana) ne disposent pas encore de loi sur la biosécurité. Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire et laGambie ne produisent pas d’OGM et n’en évaluent pas, contrairement au Ghana qui manipule lesOGM au laboratoire. Toutefois, aucun pays visité n’a émis de restriction sur les OGM.
Sept différents partenaires sont impliqués dans la production et l’évaluation d’OGM dans les autrespays qui les manipulent ; il s’agit de Monsanto, Tuskegee University, Syngenta, l’IRD, l’AATF, CSIRO,Australia et Danforth Institute, St Louise, USA. Concernant la formation, seule la Gambie ne disposed’aucune institution de formation en biotechnologie ou en biosécurité (tableau XVI).
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › EVALUATION DES CAPACITES DE LABORATOIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EN MATIERE DE BIOTECHNOLOGIE ET DE BIOSECURITE
RAPPORT FINAL › Evaluation des capacites de laboratoires de l’afrique de l’ouest en matiere de biotechnologie et de biosecurite
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
94
Tableau XVI : Présence de dispositifs de biotechnologies/biosécurité dans les pays concernés
PAYS
BURKINAFASO
COTED’IVOIRE GAMBIE GHANA MALI NIGERIA SENEGAL
Cadre deBiotechnologie oui non oui oui oui oui oui
Cadre deBiosécurité oui oui oui oui oui oui oui
Loi sur laBiosécurité oui non non non oui non oui
Productiond’OGM oui non non oui oui oui non
Evaluationdes OGM oui non non oui oui oui oui
Naturede l’OGM Bt coton - -
Bt Cowpea,high B-carot.
sorghum,high protein potato
CotonSoja
Insect resistant Btcowpea, cassavabio-fortifies with Vit
A &
Végétale
Partenaire Sofitex,Monsanto
- - Tuskegee University SYNGENTA
AATF & CSIRO,Australia &
Danforth Institute,St Louise, USA
IRD
Quarantaine oui non oui oui oui non oui
Serre P1(classique) oui oui oui oui oui oui oui
Serre P2 (OGM) oui non non oui non oui oui
Restrictionsur les OGM non non non non non non non
Institutions deformation enbiotechnologie
oui oui non oui oui oui oui
Institutions deformation enBiosécurité
oui oui non oui oui oui oui
IVDISCUSSION
RAPPORT FINAL › DISCUSSION
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
96
Les principaux laboratoires de biotechnologie de la région interviennent dans les six domainesd’activités suivants : 1) Biotechnologie végétale, 2) Biotechnologie animale et halieutique, 3)Environnement et biosécurité, 4) Agroalimentaire et sécurité sanitaire des aliments, 5) Ressourcesgénétiques et 6) Adaptation au changement climatique. Les six domaines regroupent vingt-quatrespécialités techniques, dont certaines ont été regroupées pour ne retenir que seize spécialités qui sontprécisées ci-dessous.
Dans le domaine de la biotechnologie végétale, cinq spécialités ont été considérées, il s’agit de (i) latransformation génétique et la production de semences OGM, (ii) la culture in vitro et la productionde semences ainsi que la sanitation des accessions de plantes, (iii) la caractérisation génétique desplantes et la sélection assistée par marqueur moléculaire (SAM), (iv) la détection et la caractérisationdes pathogènes de plantes et (v) la production de biofertilisants.
En biotechnologie animale et halieutique, quatre spécialités ont été définies, à savoir (i) lacaractérisation moléculaire des animaux, des vecteurs et des parasites, (ii) la lutte anti-vectorielle etanti-parasitaire, (iii) la sélection des animaux /résistance aux maladies, (iv) la production et le contrôlede qualité des vaccins.
Dans le domaine de l’environnement et de la biosécurité, deux spécialités sont distinguées : (i) l’analyse /évaluation des OGM en milieu confiné ainsi que l’étude du flux de gènes et (ii) la biodégradation depolluants et le recyclage de résidus.
Dans l’agroalimentaire et la sécurité sanitaire, on peut distinguer deux entités : (i) le contrôle de qualitéphysico-chimique et la microbiologique des denrées alimentaires et (ii) la sécurité sanitaire desaliments carnés.
Au niveau des ressources génétiques on distingue deux spécialités : (i) la conservation de semencesanimales et (i) la conservation des semences végétales.
Enfin, dans le domaine de l’adaptation au changement climatique, une seule spécialité est retenue ; ils’agit de la sélection pour la résistance à la sécheresse chez les plantes.
L’étude a permis de mettre en évidence les forces et les faiblesses de chaque laboratoire (tableau X)sur la base de douze critères. En tenant compte des spécificités de chaque laboratoire, l’analyse desrésultats nous permet de proposer (tableau XVII) la liste des laboratoires susceptibles de servir de centred’excellence dans ces différentes spécialités.
IV. DISCUSSION
97
Tableau XVII : Liste par spécialité des laboratoires susceptiblesde servir de centres d’excellence
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
RAPPORT FINAL › DISCUSSION
Domaine /Thématique Spécialités /groupe de spécialités Laboratoires proposés
Biotechnologievégétale
• Transformation génétique et productionde semences OGM
• Laboratoire de Virologie et de Biotechnologies Végétales(LVBV-INERA)
• Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée (LBMA-UB)• Biotechnology and Genetic Engineering Advanced
Laboratory (BGEAL - SHESTCO)
Culture in vitro et production de semences(cultures perennes)• Sanitation des accessions de plantes
Culture in vitro et production de semences(cultures vivrières)Sanitation des accessions de plantes
• Laboratoire Central de Biotechnologies (LCB-CNRA)• Laboratoire Campus de Biotechnologies Végétales
(LCBV-UCAD)
• Plant Biotechnology (PB-BNARI)• Biotechnology and Genetic Engineering Advanced
Laboratory (BGEAL-SHESTCO)
• Caractérisation génétique des plantes • Sélection A. M (cultures vivrières)• Caractérisation génétique des plantes • Sélection A. M (cultures pérennes)
• Laboratoire de Génétique et de BiotechnologiesVégétales (LGBV-INERA)
• Laboratoire Central de Biotechnologies (LCB-CNRA)
Détection et caractérisation despathogènes de plantes
• Biotechnology Centre (BC-UGL)• Laboratoire Central de Biotechnologies (LCB-CNRA)
Production de biofertilisants • Biotechnology and Genetic Engineering AdvancedLaboratory (BGEAL - SHESTCO)
BiotechnologieAnimale
et halieutique
Caractérisation Mol. des animaux desvecteurs et des parasites
• Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA-CIRDES• Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée (LBMA-UB)
Lutte anti-vectorielle et anti-parasitaire • Radiation Entomology Center (REC-BNARI)• International Trypanotolerance Center (ITC)
Sélection des animaux /résistance auxmaladies
• Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA-CIRDES• International Trypanotolerance Center (ITC)
• Production et le Contrôle qualité desvaccins
• Laboratoire National de l’Elevage et de RecherchesVétérinaires (LNERV-ISRA)
• Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP)• Laboratoire de Virologie et de Contrôle de Qualité Vaccin
(LVCQV-LANADA)
Environnementet Biosécurité
Analyse /Evaluation des OGM en milieuconfiné, flux de gènes
• Laboratoire de Génétique et de BiotechnologiesVégétales (LGBV-INERA)
• Biotechnology Laboratory (BL - IAR)• Biotechnology Laboratory (BL-CRI)
Biodégradation de polluantsRecyclage de résidus
• Biotechnology and Genetic Engineering AdvancedLaboratory (BGEAL - SHESTCO)
Agroalimentaireet sécuritésanitaire
Contrôle de qualité physico-chimique etmicrobiologique des denrées alimentaires
• Laboratoire de Microbiologie et Laboratoires Associés(LMLA-IRSAT)
Sécurité sanitaire des aliments carnés • Laboratoire National de l’Elevageet de RecherchesVétérinaires (LNERV-ISRA)
Ressourcesgénétiques
Conservation de semences animales • Laboratoire de Biotechnologies Animales (LBA-CIRDES)
Conservation des semences végétales • Laboratoire d’Agro-physio-génétique et deBiotechnologies Végétales (LAPGBV-IPR)
Adaptation auchangement
climatique
Sélection pour la résistance à la sécheressechez les plantes
• Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration del’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS-ISRA)
V
MISE EN RÉSEAUDES LABORATOIRES
RAPPORT FINAL › Evaluation des capacites de laboratoires de l’afrique de l’ouest en matiere de biotechnologie et de biosecurite
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
100
Il est évident que les laboratoires évalués, pour la plupart, n’ont pas la capacité de traiterindividuellement, de manière convenable et complète, les besoins qui leur seront exprimés par laCEDEAO. Mais ils ont des capacités complémentaires. C’est pourquoi il est indispensable de mettreen réseaux les laboratoires de mêmes spécialités autour d’un ”leader”, choisi par un groupe d’experts.De même, ces laboratoires d’excellence seront mis en réseaux avec les laboratoires du Nord (USA,Canada, Europe) et avec les Centres du CG pour leur permettre d’améliorer leurs capacités.
Le laboratoire leader, une fois identifié par un groupe d’expert, serait mis en relation formelle avec lesautres laboratoires de la même spécialité afin qu’ensemble ils puissent exécuter de façon concertéeles projets de recherche. Dans cette organisation des laboratoires de spécialités, la priorité d’exécutiondes tâches des projets régionaux de recherche devrait échoir au laboratoire leader. Toutefois, laréalisation d’une tâche spécifique ou d’une activité sera confiée au laboratoire du réseau qui enprésente les meilleures dispositions (techniques, géographiques, spéculation etc.).
V. MISE EN RÉSEAU DES LABORATOIRES
VI
TRANSFERT DETECHNOLOGIES
RAPPORT FINAL › MISE EN RÉSEAU DES LABORATOIRES
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
102
D’autres opérations ou actions doivent être entreprises afin de renforcer les capacités des laboratoiresde spécialité; il s’agit en particulier du transfert de technologies relatives aux actions de recherche auprofit de certains laboratoires des SNRA de l’Afrique de l’Ouest. Le transfert de technologies deva allerde pair avec la formation de chercheurs et de techniciens, la construction ou la réhabilitationd’infrastructures de recherche et l’acquisition d’équipements scientifiques de qualité. Dans laréalisation de telles activités de renforcement des capacités, le CORAF interviendra comme maîtred’oeuvre ou comme interface.
La formation des chercheurs et des techniciens, si elle est nécessaire, aura lieu dans le pays dulaboratoire d’excellence, dans un autre pays du Sud (CGIAR) ou éventuellement dans un pays duNord. Les frais occasionnés par la formation seront couvets par le CORAF, en collaboration avec lespartenaires institutionnels. Le CORAF définira, en fonction des besoins exprimés, le rythme des sessionsde formation et le nombre de personnes à former.
Le recrutement de chercheurs et de techniciens sera réalisé au niveau local, c’est-à-dire dans le paysdu laboratoire. Il sera organisé par les autorités locales conformément aux règles en vigueur en lamatière. Au besoin, le CORAF peut affecter dans le laboratoire des ressources humaines pour destâches et des périodes bien définies. Les personnes recrutées localement seront rémunérées par leslaboratoires au regard des dispositions en vigueur dans le pays ; celles recrutées et affectées par leCORAF seront rémunérées par cette institution régionale de recherche.
6.1 Des laboratoires du Nord vers les laboratoires d’excellence
Le transfert de technologies des laboratoires du Nord vers les laboratoires d’excellence de la CEDEAOse fera dans le cadre du renforcement des capacités des centres d’excellence, qu’ils soient leadersou secondaires, désignés par le groupe d’experts. Il tiendra compte des lacunes constatées, desbesoins exprimés lors de cette étude et des rôles attribués à chaque laboratoire. La coopération Sud-Sud sera prioritaire à la coopération Nord-Sud. Dans cette optique, il est nécessaire de définir aupréalable les termes d’une coopération avec les partenaires (laboratoires du Nord ou institutionsCGIAR). Les laboratoires des CGIAR installés dans la zone CEDEAO (IITA, AfricaRice, l’ICRISAT) ou ailleursen Afrique (INIBAP, Bioversity international, ILRI, etc.) sont incontournables du fait de l’importance deleur plateau technique et de leur mission.
6.2 Des laboratoires d’excellence vers les laboratoires du groupe de spécialitéou vers les SNRA
En fonction des besoins, les chercheurs et les techniciens du groupe de spécialité ou de laboratoiresdes SNRA se déplaceront dans les laboratoires d’excellence pour un renforcement de leurs capacités,notamment pour l’acquisition de connaissances techniques, pratiques ou théoriques, nécessaires àl’accomplissement de leurs activités de recherche. Des consortiums entre les centres d’excellence etles laboratoires des SNRA seront établis afin d’optimiser l’exécution des actions de recherche.
Afin de permettre aux centres d’excellence et aux centres de recherche de la sous-région d’êtrecompétitifs en Afrique et dans le monde, la démarche qualité selon la norme ISO 17025 ou la normeISO 9001devra être développée pour l’accréditation des méthodes d’analyse dans les laboratoires.
VI. TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
VII
CONCLUSION ETRECOMMANDATIONS
RAPPORT FINAL › CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
104
La zone CEDEAO regorge de laboratoires dont certains ont un fort potentiel technique, équivalent ousupérieur à celui de certains laboratoires du Nord. Plusieurs de ces laboratoires ont bénéficiéd’équipements, aussi bien des institutions internationales (AIEA, USAID, FAO) que des organisationsrégionales et sous-régionales que sont la CEDEAO et l’UEMOA.
Le potentiel technique des laboratoires du domaine de la production animale est sensiblementsupérieur à celui des laboratoires du domaine de la production végétale. En effet, deux des troislaboratoires qui disposent d’un séquenceur automatique travaillent dans le domaine de labiotechnologie animale et quatre des six laboratoires possédant un appareil de PCR quantitativeexercent dans ce même domaine. Par ailleurs, certains équipements des laboratoires visités ont besoind’être actualisés et renforcés à divers niveaux. Seul le Laboratoire de Biotechnologie BGEAL-SHESTCOdispose d’un synthétiseur d’oligonucléotides, pourtant nécessaire pour les réactions d’amplificationqui constituent la base des techniques utilisées dans tous les laboratoires. Plusieurs équipements nesont pas fonctionnels, faute d’entretien par un personnel qualifié, et ne disposent pas d’un systèmede sécurisation de l’alimentation électrique. De manière générale, les laboratoires manquent delocaux de quarantaine et de serres (type P2), appropriés aux manipulations des OGM.
Dans la plupart des laboratoires visités, l’insuffisance des ressources humaines, tant au niveau deschercheurs que des techniciens, a été constatée. Le Laboratoire Central Vétérinaire (LCV-MEP) duMali, le mieux doté en chercheurs et techniciens, et le BGEAL-SHESTCO et l’ISRA-Production fontexception à cette carence.
Malgré ces faiblesses, un grand nombre d’activités de recherche et de formation sont menées dansces laboratoires, en collaboration avec certaines institutions partenaires de recherche et definancement. Cependant, pour que les laboratoires retenus au terme de ces travaux puissent jouerefficacement le rôle de laboratoire d’excellence de la CEDEAO et du CORAF/WECARD et devenircompétitifs au niveau régional et international, nous recommandons les actions suivantes :
1. Renforcer les capacités en ressources humaines (chercheurs et techniciens) ;2. Renforcer les capacités techniques (équipements) ;3. Aider à la formation continue des chercheurs et des techniciens ;4. Aider à la formation sur le plan international (ICGEB, ISNAR, etc.) ;5. Equiper les laboratoires de groupes électrogènes pour sécuriser les appareils ;6. Aménager (réhabiliter, construire) certains locaux pour les rendre davantage opérationnels ;7. Sélectionner une équipe de techniciens pour la maintenance des équipements ;8. Sélectionner une équipe de fournisseurs pour l’achat des produits chimiques ;9. Sensibiliser les pays à la mise en place de structures de quarantaine ;10. Renforcer/construire des structures de confinement et des serres ;11. Aider au renforcement de la coopération et/ou à l’initiation de nouveaux partenariats ;12. Mobiliser un financement auprès des utilisateurs finaux des produits de biotechnologie ;13. Accompagner les laboratoires dans la démarche qualité ISO 17025 et/ou ISO 9001 ;14. Garantir une certaine autonomie de fonctionnement des laboratoires par rapport au pays ;15. Instaurer des primes d’incitation aux coordonnateurs des projets régionaux.
VII. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
ANNEXE
RAPPORT FINAL › ANNEXE
Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
106
Tableau XVIII : Interlocuteurs des laboratoires visitésPA
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Projet CORAF/WECARD - Labo d’excellence
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