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BSC Energies, Bureaux 1 rue Mège Mouriès ; Siège social 80 rue Madame de Maintenon 78120 Rambouillet
SARL au capital de 10 000 € RCS Versailles : 498 233 261 00011 – NAF : 7112B Tel. : 0965 18 18 87 Fax : 01 30 88 77 38 Mail : contact@bsc-energies.com web : www.bsc-energies.com
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
RAPPORT
DOMAINE SAINT-FRANCOIS D’ASSISE
Immeubles collectifs : les Fauvettes et les Milans
53 Avenue de la Jonchère
78170 LA CELLE SAINT CLOUD
30/09/2011
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 2 sur 80
Table des matières
1. Préambule - Méthodologie de l’étude ........................................................... 4
2. PHASE 1 : Etat des lieux ............................................................................... 5
2.1. Caractéristiques spécifiques des locaux ........................................................ 5
2.2. Examen du bâtiment.................................................................................. 6
2.3. Examen des installations énergétiques ......................................................... 7
2.4. Consommations réelles .............................................................................12
3. PHASE 2 : Analyse et traitement des données recueillies ........................... 14
3.1. Calcul des déperditions des bâtiments .........................................................14
3.1.1. Les Fauvettes .......................................................................................15
3.1.2. Les Milans ............................................................................................17
3.2. Thermographie infrarouge .........................................................................18
3.1. Mesure de la température et de l’hygrométrie ..............................................22
3.1.1. Les Fauvettes .......................................................................................22
3.1.2. Les Milans ............................................................................................25
3.2. Synthèse de la situation énergétique globale ...............................................28
3.2.1. Les Fauvettes .......................................................................................28
3.2.2. Les Milans ............................................................................................29
3.3. Détails des consommations .......................................................................30
3.3.1. Les Fauvettes .......................................................................................30
3.3.2. Les Milans ............................................................................................31
3.4. La consommation d’énergie dans les logements Ŕ Généralité et comparaison ...32
3.4.1. La consommation moyenne en Ile de France .............................................32
4. PHASE 3 : Préconisations et programmes d’amélioration ........................... 34
4.1. Méthodologie ...........................................................................................34
4.2. Approche tarifaire .....................................................................................35
4.2.1. Tarifs des prestations.............................................................................35
4.2.2. Augmentation du coût de l’énergie ..........................................................35
4.2.3. Calcul du retour sur investissement des recommandations .........................37
4.2.4. Les charges de copropriété .....................................................................38
4.2.5. Les aides régionales ..............................................................................39
4.3. Synthèse des simulations d’amélioration .....................................................40
4.4. Résultats détaillés des solutions d’amélioration ............................................43
4.5. Gains financiers .......................................................................................51
4.6. Détails des solutions unitaires ....................................................................52
4.6.1. Le bâti .................................................................................................52
4.6.2. Le Chauffage ........................................................................................54
4.6.3. L’eau Chaude Sanitaire ..........................................................................59
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4.7. Les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) ..................................................61
4.8. Le crédit d’impôt applicable au DSFA ..........................................................64
5. Synthèse et conclusion ............................................................................... 65
6. Annexes ..................................................................................................... 67
5.1. Eco-prêt à taux zéro .................................................................................73
5.2. Glossaire .................................................................................................79
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1. Préambule - Méthodologie de l’étude
Le secteur du bâtiment consomme aujourd’hui plus de 40% de l’énergie utilisée en
France et est responsable de 23% des émissions de gaz à effet de serre. La
problématique de la réduction des consommations d’énergie et les impacts
environnementaux qui y sont liés sont au cœur des préoccupations actuelles dans ce
domaine. La lutte contre le réchauffement climatique et la promotion de modes de
consommation responsables sont autant d’enjeux qui sont devenus prioritaires pour les
acteurs de la construction et de la gestion des bâtiments. En marge de cette prise de
conscience, la hausse des prix des énergies fossiles et l’épuisement annoncé des réserves
naturelles ont mené l’Etat, l’ADEME, et les régions à mettre en place un Plan Climat dont
l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et de leurs équipements
techniques est un des axes majeurs.
C’est dans ce contexte que BSC ENERGIES intervient en qualité de conseiller en maîtrise
de l’énergie à travers différentes prestations comme des missions d’audit énergétique
dont l’objectif est de dresser un état des lieux de la performance énergétique du
bâtiment étudié, et de proposer un ensemble d’actions dont la mise en œuvre permet
d’améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment et de ses équipements techniques. La
méthodologie que nous appliquons lors de ces audits est conforme au cahier des charges
défini par l’ADEME et se décompose en trois phases :
Phase 1 : Relevés et mesures sur site, examen des bâtiments :
C’est la partie fondamentale de l’étude. La qualité des relevés, l'analyse
rigoureuse des informations saisies, et la pertinence des observations déterminent
la justesse des calculs et des simulations ultérieurs. L’intérêt des améliorations
proposées dépendra du bon déroulement de cette phase.
Phase 2 : Exploitation et traitement des données recueillies :
C’est la phase des calculs et des interprétations de résultats. Elle permettra de
mettre en évidence les améliorations à envisager.
Phase 3 : Proposition de programmes de travaux cohérents :
Après avoir identifié les potentiels d’économie d’énergie, nous proposons des
interventions techniques à mener, en indiquant les coûts, les économies à en
attendre, et le temps de retour des investissements. Ces propositions seront
incluses dans le rapport de synthèse directement utilisable par le maître
d'ouvrage, pour lui permettre d'orienter son choix de travaux, accompagnées d'un
outil de suivi des consommations permettant d'en apprécier les résultats.
Il est à noter que l’audit ne se substitue en aucun cas à une éventuelle mission
d'ingénierie concernant les préconisations de BSC ENERGIES, ni à un éventuel diagnostic
de performance énergétique (DPE) tel que défini par la directive européenne n°
202/91/CE.
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2. PHASE 1 : Etat des lieux
2.1. Caractéristiques spécifiques des locaux
Ce projet concerne la rénovation d’une copropriété, le domaine Saint-François d’Assise,
composée de 291 maisons individuelles et de 8 immeubles regroupant 165
appartements. Il s’étend sur une superficie de 33 hectares sur la commune de La Celle
Saint Cloud dans le département des Yvelines (78).
Nous étudions pour l’ensemble des propriétaires du domaine, les possibilités
d’améliorations énergétiques et thermiques des bâtiments. Pour cela, nous réalisons un
état des lieux sur 4 maisons « types » du domaine ainsi que sur 2 immeubles collectifs
(les Milans et les Fauvettes) ; et nous proposons des améliorations sur le bâti et sur les
systèmes énergétiques en estimant pour chacune, les gains financiers réalisés et
l’investissement que cela génère.
Dans ce rapport nous présentons l’étude des bâtiments collectifs nommés « les
Fauvettes » et « les Milans ».
Les Fauvettes :
Celui-ci est orienté principalement Est - Ouest. Il comporte 4 halls d’entrée qui
desservent à chaque niveau deux appartements. Le bâtiment possède au total 4 étages
avec 1 appartement au dernier étage soit un total de 33 logements.
Les appartements possèdent de nombreuses surfaces vitrées orientées à l’est et à l’ouest
permettant de bénéficier des apports solaires en début et fin de journée. Le chauffage du
bâtiment est composé d’une chaufferie de trois chaudières au gaz alimentant 3 autres
bâtiments (les Geais, les Gélinottes, les Choucas).
Les Milans :
Ce bâtiment possède de nombreux vitrages orientés majoritairement à l’est et à l’ouest.
Il comporte 3 halls d’entrées desservant 2 appartements par niveau. Il est constitué au
total de 24 logements.
Le système de chauffage du bâtiment est composé d’une chaufferie de cinq chaudières
au gaz alimentant 3 immeubles (les mésanges, les mouettes et les Milans).
Présentation des bâtiments
Adresse 533 avenue de la Jonchère
78 170 La Celle Saint Cloud
Type d’étude Diagnostic énergétique
Utilisation du bâtiment Logements collectifs
Les Fauvettes Les Milans
Nombre de niveaux 4 4
Altitude 150 m
Surface habitable (m²) 2 848 1 990
Surface hors d’œuvre nette 3 103 2 119
Volume (m3) 7 121 4 975
Année de construction 1954
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2.2. Examen du bâtiment
Les matériaux indiqués dans le tableau ci-dessous se lisent de l’extérieur vers l’intérieur.
Les parois opaques :
Type de parois Matériaux Epaisseur
(cm) R
Mur extérieur Enduit 1
0.332 (les Fauvettes) Béton de mâchefer 20
Plâtre 1.3
Mur extérieur Enduit 1
0.338 (les Milans) Béton de mâchefer 21
Plâtre 1.3
Mur sur cage d’escalier Béton 16 0.363
(les Fauvettes) Plâtre 1.3
Mur sur cage d’escalier Béton 14 0.353
(Les Milans) Plâtre 1.3
Plancher
(sur extérieur, cage
d’escalier et sous sol)
Dalle béton 20 0.600
Toiture terrasse Feutre bitumeux 1
2.257
(Toiture de l’immeuble) Polyuréthane (λ=0.035 W/ m. °C) 6
Dalle béton 20
Lame d’air 10
Plâtre 1.3
R (en m². °C/W) correspond à la résistance thermique de la paroi.
Les menuiseries :
Type de menuiseries Type de vitrage Type de cadre Uw
Fenêtre / Porte fenêtre Simple vitrage Bois 4.95
Fenêtre / Porte fenêtre Double vitrage air 4.12.4 Alu 3.10
Fenêtre / Porte fenêtre Double vitrage air 4.12.4 PVC 2.70
Porte d’entrée Pleine 3.50
Uw (en W/m². °C) correspond au coefficient thermique de la menuiserie.
Remarque:
Nous avons constaté lors de note visite de terrain, l’absence d’entrées d’air au
niveau des menuiseries. Celles-ci sont assurées par des grilles murales hautes et
basses placées dans les cuisines.
La majorité des fenêtres et portes fenêtres du bâtiment sont munies de coffres de
volets roulants situés à l’extérieur. Ils ne sont donc pas pris en compte dans les
pertes du bâtiment.
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2.3. Examen des installations énergétiques
Les données concernant le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS) ont notamment été
extraites du rapport de suivi d’exploitation de chauffage (chaufferie Les Fauvettes) et du
contrat d’exploitation de 2007 rédigés par la société d’ingénieurs Conseils « ENERGIES ET
SERVICE S.A.S ».
Le sytème de chauffage :
Les Fauvettes :
La chaufferie est située au sous-sol du bâtiment Les Fauvettes, le bâtiment objet de
l’étude. Elle est composée de trois chaudières qui desservent 3 autres bâtiments :
Les Geais
Les Gelinottes
Les Choucas
Ils sont alimentés par la chaufferie par le biais de sous stations installées au sous-sol de
chaque immeuble, qui alimentent à leur tour le circuit de chauffage des appartements.
Aucun système de comptage de calorie n’est installé.
Sous station de chauffage Chaufferie B4
Mesure de la température entre la chaufferie et Les Geais :
Nous avons mesuré un écart de température de 20 degrés sur le circuit d’alimentation
d’environ 100m entre le départ de la chaufferie et l’arrivée à la sous station située dans
les caves des Geais (départ 77° - arrivée 57°). Nous ne savons pas si au moment de la
prise de mesure, le circuit était en fonctionnement donc en alimentation ou à l’arrêt. Il ne
nous est donc pas possible d’étudier la raison de cet important écart de température.
L’arrêt du circuit parait plus probable. Nous pourrons effectuer de nouveaux relevés
lorsque le circuit de chauffage sera alimenté.
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Caractéristiques du chauffage
Production de chaleur 3 Chaudières gaz
Année d’installation 1983, 1991 (travaux en 2005)
Puissance et rendement
Chaudière 1 : 652 kW, 91 % (CHAPPEE XR 413-C)
Chaudière 2 : 670 kW, 92.7 % (BUDERUS Lollard 53 WI 505-12)
Chaudière 3 : 360 kW, 92.7 % (BUDERUS Lollard 35 1W/275-I1)
Appareils Brûleur gaz n°1 (RIELLO RS 70/2)
Brûleur gaz n°2 (SICMA GS 60-1A)
Brûleur gaz n°3 (SICMA GS 31-1A)
Nombre de logements
desservis 81
Jours de chauffe 245 jours en moyenne
Comptage Collectif
Régulation Sonde extérieure avec une régulation
Température de départ pour -5°C extérieur : 61 °C
Température de départ pour 15°C extérieur : 33 °C
Consigne de jour : 21°C
Consigne de nuit : 19°C de 23h à 5h
Nombre de sous stations 3 (1/ immeuble)
Distribution
Type de fluide Eau
Organes de circulation Pompe de charge récupérateur (SALMSON EC 1230 MA 300-4)
Pompe de recyclage chaudière n°1 (SALMSON M185-4)
Pompe de recyclage chaudière n°2 (SALMSON EC 1116 T3)
Pompe de recyclage chaudière n°3 (SALMSON M170-2 T3)
Pompe double circuit chauffage (GRUNDFOS UPS 65-120 B)
Calorifugeage Etat moyen
Emetteur
Radiateurs en fonte sans robinets thermostatiques + quelques
radiateurs en acier installés lors de travaux de rénovation.
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Les Milans :
Le chauffage et l’eau chaude sanitaire des logements collectifs appelés les « 3 M », sont
produits par une chaufferie centrale située sous l’immeuble des Milans. Elle desserre les
bâtiments via des conduites qui circulent sous terre et sont raccordées à un échangeur
situé dans un local technique de chaque bâtiment.
La chaufferie comporte cinq chaudières desservant trois bâtiments :
Les Milans (bâtiment étudié)
Les mésanges
Les mouettes
Chaufferie des 3 M
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Caractéristiques du chauffage
Production de chaleur 5 Chaudières gaz
Année d’installation 1991
Puissance et rendement Chaudière 1 : 190 kW, 96.0 % (GIANOLA Ŕ ATLAS LT)
Chaudière 2 : 190 kW, 95.2 % (GIANOLA Ŕ ATLAS LT)
Chaudière 3 : 190 kW, 95.7 % (GIANOLA Ŕ ATLAS LT)
Chaudière 4 : 190 kW, 95.1 % (GIANOLA Ŕ ATLAS LT)
Chaudière 5 : 190 kW, 95.1 % (GIANOLA Ŕ ATLAS LT)
Appareils Brûleurs gaz
Nombre de logements
desservis 72
Jours de chauffe 245 jours en moyenne
Comptage Collectif
Régulation Sonde extérieure avec une régulation (ELFATHERM E6)
Température de départ pour -5°C extérieur : 64 °C
Température de départ pour 15°C extérieur : 33 °C
Consigne de jour : 21°C
Consigne de nuit : 19°C de 22 h à 5h40
Distribution
Type de fluide Eau
Organes de circulation Pompe de charge récupérateur (SALMSON CXL 70-32)
Pompe de charge chaudière (UPC 50/60) x5
Pompe double circuit chauffage (SALMSON JRC 408-B 21/3)
Calorifugeage Etat moyen
Emetteur
Radiateurs en fonte sans robinets thermostatiques + quelques
radiateurs en acier installés lors de travaux de rénovation.
Remarque:
La chaufferie est en bon état et est visiblement bien entretenue.
De plus, la lecture des rapports effectués par la société
ENERGIES ET SERVICES indique clairement l’entretien régulier
de celle-ci.
Le calorifugeage des gaines de distribution de chauffage est
localement en mauvais état.
Les radiateurs ne sont pas munis de régulation, ce qui entraine
une mauvaise gestion des températures de chauffage dans les
logements de par le fonctionnement permanent et peut
entrainer des phénomènes de surchauffe.
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L’Eau chaude sanitaire :
Les Fauvettes :
Caractéristiques de l’eau chaude sanitaire
Type Echangeur à plaques instantané URANUS 214 n° 2808
Consigne de température 55 °C
Organe de circulation Pompe de bouclage ECS (SALMSON NEC-2 M 25/C)
Pompe de charge sur primaire (GRUNDFOS UMSD 50-60 E16)
Les Milans :
Caractéristiques de l’eau chaude sanitaire
Type Echangeur à plaques semi - instantané
Consigne de température 59 °C
Ballon de stockage 750 litres (x4)
Organe de circulation Pompe double bouclage ECS (GRUNDFOS Ŕ UMSD 50-60 F10)
Pompe de charge sur primaire (GRUNDFOS UPSD 32-80 F)
Pompe de charge ballon (GRUNDFOS UPSD 32-80 F)
Le bouclage de l’eau chaude sanitaire dans les bâtiments permet d’obtenir de l’eau à
bonne température très rapidement et à tout moment de la journée ou de la nuit.
Cependant, ce confort entraine une consommation importante d’énergie pour le maintien
en température de l’eau mais également pour sa circulation maintenu par le
fonctionnement de circulateurs électriques.
Le système de ventilation :
Pour les deux bâtiments :
Caractéristiques de la ventilation
Type Ventilation naturelle par grilles murales hautes et basses
Remarque :
Le renouvellement d’air s’effectue de façon naturelle par tirage thermique. Les
grilles d’entrée d’air sont situées en façade. L’extraction est assurée par des grilles
situées dans les pièces humides.
Grilles d’entrées d’air
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2005 2006 2007 2008 2009
Co
nso
mm
aio
n k
Wh
/DJU
Consommation (kWh)/DJU
Consommation Les
Fauvettes (MWh)DJU Consommation (kWh)/DJU
2005 823 2 519 327
2006 690 1 844 374
2007 737 2 347 314
2008 778 2 558 304
2009 747 2 451 305
2.4. Consommations réelles
Les consommations de chauffage et d’ECS nous ont été fournies en volume global par
chaufferie (pas de détail par bâtiment) par le biais du rapport de la société Energie et
Service. Nous avons donc estimé les différentes consommations des bâtiments étudiés en
fonction du nombre d’appartement et des surfaces de bâtiment (kWh/m²).
Nos modélisations informatiques des bâtiments ont confirmées la cohérence de ces
consommations.
Les années affichées dans les tableaux ci-dessous correspondent aux saisons de chauffe.
Ainsi, l’année 2005 correspond à la saison de chauffe 2004-2005 ; l’année 2006
correspond à la saison de chauffe 2005-2006 et ainsi de suite.
Les Fauvettes :
Remarque :
La figure 1, nommée Consommations et DJU1, laisse penser que les consommations ont
suivies la rigueur climatique. La figure 2 indique la consommation en kWh par DJU. Nous
pouvons constater que l’année la moins froide (2006) est l’année où la consommation à
été proportionnellement la plus élevée. Cela peut s’expliquer de différentes façons :
La sonde extérieure qui commande et régule la chaufferie est positionnée au nord.
La chaudière se base donc toujours sur une température plus faible que celle des
autres parois notamment au sud et à l’ouest, ce qui implique un fonctionnement
permanent de la chaudière sans prise en compte des apports solaires.
Les appartements ne sont pas équipés de régulation centralisée ni de robinets
thermostatiques. Le chauffage à donc fonctionné comme si les températures
extérieures étaient basses. Il y a peut être eu des phénomènes de surchauffe dus
aux apports externes et au chauffage qui ne les détectait pas, ce qui peut avoir
entrainé des ouvertures de fenêtres pour réduire les températures intérieures.
1 DJU : Degrés jour unifié. Il s’agit de la différence de température entre la température intérieure de
référence (18 °C) et la température extérieure sur une saison de chauffe.
Figure 1 : Comparaison des consommations aux DJU Figure 2 : Consommation en kWh/DJU
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Consommations et DJU
DJU
209233
215 205 205
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250
300
350
400
2005 2006 2007 2008 2009
Co
nso
mm
atio
n k
Wh
/DJU
Consommation kWh/DJU
Consommation
Les Milans MWhDJU Consommation/DJU
2005 526 2 519 209
2006 430 1 844 233
2007 506 2 347 215
2008 523 2 558 205
2009 502 2 451 205
Les Milans :
Remarque :
Nous pouvons constater le même phénomène sur Les Milans que sur Les Fauvettes. Cela
démontre qu’il ne s’agit pas d’un problème ou d’un disfonctionnement d’une chaufferie
mais bien d’un mode de fonctionnement et d’un réglage identique.
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3. PHASE 2 : Analyse et traitement des données
recueillies
3.1. Calcul des déperditions des bâtiments
Les déperditions correspondent à la quantité d’énergie évacuée par les différentes parois
du bâtiment et par leurs jonctions. Elles sont calculées par rapport à une différence de
température entre l’intérieur et l’extérieur. Ainsi, pour un même logement, les
déperditions seront différentes selon la zone climatique dans laquelle se trouvent les
appartements.
Ce calcul permet de déterminer une puissance de chauffage à installer pour maintenir le
bâtiment à une température donnée (21 °C dans le cas présent. Cela correspond à la
température moyenne relevée lors des mesures effectuées dans certains logements du
bâtiment).
Les déperditions ont été calculées selon la norme EN 12831
Schématisation de la répartition moyenne des déperditions d’un bâtiment collectif non
isolé :
Cependant, les déperditions et leur répartition est propre à chaque bâtiment
principalement en raison de sa forme, de la présence importante ou pas des menuiseries,
de son type de toiture, de son exposition, de son lieu d’implantation, etc…
Figure 2 : Répartition des déperditions d'un bâtiment non isolé. Source : Guide du diagnostiqueur-Ministère du logement.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 15 sur 80
3.1.1. Les Fauvettes
Récapitulatif
Type de parois Surface (m²) Ratios (%) Déperditions (W) Ratios (%)
Mur 1 803 45 % 122 569 53 %
Toiture 730 18 % 9 055 4 %
Plancher 763 19 % 6 842 3 %
Menuiseries 673 17 % 57 059 25 %
Ventilation 33 894 15 %
Total 3 969 100 % 229 419 100 %
Puissance à installer 252 361 W
Remarque :
Les murs représentent près de la moitié des surfaces déperditives du bâtiment.
N’étant pas isolés, ils représentent sans surprise, la source principale des
déperditions.
Les ponts thermiques ne sont pas représentés dans ce graphique car ils
constituent une part minime des pertes de chaleur par rapport aux autres parois,
comme notamment les murs. Les ponts thermiques des menuiseries sont intégrés
aux valeurs thermiques des menuiseries.
Le plafond étant un minimum isolé (6 cm de polyuréthane), il ne représente que 4
% des déperditions.
Le plancher bas contrairement aux autres parois exposées directement avec
l’extérieur, est en contact avec un local non chauffé (le sous-sol) moins soumis
aux conditions climatiques. Cela explique les faibles déperditions thermiques qu’il
génère proportionnellement à sa surface (Calcul de déperdition réalisé avec des
valeurs de température réelles suite au relevé effectué).
Les menuiseries, malgré la présence majoritaire de doubles vitrages (environ 85
% de la surface vitrée totale), représentent quand même 25% des déperditions
pour 17% de la surface.
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Répartition des surfaces vitrées :
Fenêtre double vitrages, cadre alu Fenêtre simple vitrage, cadre bois
Remarque :
Les menuiseries, bien qu’à l’origine en simple vitrage, sont en majorité en double vitrage
(85%). Cependant, ces doubles vitrages n’ont pas tous été remplacés en même temps et
ne sont pas tous de même type ni de même qualité. Nous avons pour les besoins de
l’étude, estimé une valeur thermique moyenne de Uw 3,5.
Pour des raisons de confort (effet parois froide) et pour des raisons d’étanchéité à l’air,
source de déperditions importantes, il sera utile de remplacer les menuiseries en simple
vitrage et celle en double vitrage sur cadre aluminium ancien comme représenté sur les
images ci-dessus.
Remplacement des menuiseries : Dans le cadre d’un projet de remplacement de
menuiseries, il faut de préférence exiger des menuiseries équipées d’un double vitrage
4/16/4 avec argon d’une performance globale de Uw2=1,4. La valeur Ug3 n’est pas
suffisante. Cette valeur en plus d’annoncer une performance certaine, permet d’obtenir
un crédit d’impôt.
2 Uw=U windows : Valeur indiquant la performance thermique globale d’une menuiserie (cadre et vitrage). Plus la valeur est petite, plus la menuiserie est performante (ex : menuiserie simple vitrage-bois Uw= 5 ; menuiserie double vitrage 4/16/4 argon sur cadre bois/PVC Uw=1,4). 3 Ug= U glass : Valeur indiquant la performance thermique d’un vitrage.
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3.1.2. Les Milans
Récapitulatif
Type de parois Surface (m²) Ratios (%) Déperditions (W) Ratios (%)
Mur 1 020 41% 70 582 47%
Toiture 460 18% 5 297 4%
Plancher 484 19% 3 231 2%
Menuiseries 537 21% 47 917 32%
Ventilation 21 990 15%
Total 100% 149 017 100%
Puissance à installer 163 919 kWh
Remarque :
La répartition des déperditions est quasiment identique au bâtiment des
Fauvettes. Toutefois, les menuiseries représentent une part plus importante de
par la présence de 25 % de simple vitrage.
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3.2. Thermographie infrarouge
La thermographie infrarouge est une technique non destructrice de contrôle utilisée pour
déceler des anomalies thermiques d’un bâtiment telles que la perte de chaleur par les
parois, la présence d’humidité, des défauts d’isolation et de perméabilité à l’air, défauts
généralement invisibles à l’œil nu.
La thermographie est utilisée avant les travaux pour cibler les actions prioritaires. Elle
peut être utilisée également après les interventions pour contrôler et valider la bonne
réalisation.
Pour information et compréhension : Les couleurs des photos présentées ci-dessous vont
du bleu foncé au blanc en passant par l’orange. Ainsi, les zones bleues indiquent des
zones froides et les zones allants de l’orange vers le blanc indiquent des zones chaudes.
Thermographie extérieure :
Les Gélinottes
Zones isolées ou inoccupées (non chauffées)
Matériau régulier
Les Geais
Pont thermique de plancher
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Les Fauvettes (façade est)
Mur composé d’un matériau régulier
Les Fauvettes (hall d’immeuble)
Les radiateurs placées dans les halls d’entrées sont
proches des portes d’entrées. Nous constatons la
perte de chaleur importante sur le mur accolé au
radiateur.
Les menuiseries
Nous pouvons observer la performance
des doubles vitrages par rapport aux
menuiseries simple vitrage.
Fenêtre Doubles vitrages
Fenêtres simple vitrage sur cadre
aluminium
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 20 sur 80
Pertes importantes par le cadre
aluminium.
.
Les Milans
Matériau discontinu avec présence importante de joints plus conducteurs que le matériau
de remplissage.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 21 sur 80
Remarque :
Ces prises de vue par infrarouge mettent en évidence l’absence totale d’isolation sur les
murs et notamment pour Les Milans, la présence importante de ponts thermiques dus au
mode constructif du bâtiment (poteaux béton sur plancher béton). Elles mettent
également en évidence la faiblesse thermique de certaines menuiseries.
On peut déjà constater que les deux bâtiments étudiés ne sont pas construit de la même
façon. Le bâtiment Les Fauvettes est construit avec un matériau régulier du type béton
banché alors que le bâtiment Les Milans est constitué de murs avec des blocs de
mâchefer revêtus d’un enduit ciment à l’extérieur et de plâtre à l’intérieur.
Cependant, la différence de performance thermique entre les 2 matériaux est minime.
Resistance thermique (R) de 20 cm de béton plein = 0,100
Resistance thermique de 20 cm de mâchefer = 0,125
La très petite différence n’a pas d’effet sur la performance thermique des bâtiments.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 22 sur 80
3.1. Mesure de la température et de l’hygrométrie
3.1.1. Les Fauvettes
Nous avons enregistré pendant 7 jours la température et l’humidité ambiante dans 4
appartements situés au rdc et au R+3 du bâtiment. Deux d’entres eux sont positionnés à
l’angle du bâtiment (orientation ouest, nord et est).
Situation des appartements
Emplacement des sondes et code couleur utilisé
Emplacement des appartements N° d’appartement Code couleur
Rdc Ŕ salon façade Nord et Ouest 4
Rdc Ŕ salon façade Ouest 2
R+3 Ŕ salon façade Nord et Ouest 3
R+3 Ŕ salon façade Ouest 1
Extérieur
Appartements
Fauvettes 3 Appartement
Fauvettes 1
Appartement
Fauvettes 2 Appartements
Fauvettes 4
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 23 sur 80
Remarque :
Pour les 4 appartements, nous pouvons constater l’absence de régulation de chauffage.
En effet, la température est constante pour les appartements non exposés au soleil
(courbes violette et noire Ŕ appartements en rdc), et ne bénéficiant donc d’aucun ou très
peu d’apports externes. La température interne peut donc être considérée comme
produite par le chauffage en dehors des apports internes non considérés dans cette
étude. Par contre, les appartements positionnés en hauteur (courbes verte et bleue),
profitent des apports solaires qui provoquent des pics de température (les courbes
internes suivent l’évolution des températures externes).
Nous pouvons également constater que l’appartement positionné au R+3 (Haut-angle
droit-courbe bleue) est le moins chaud des 4 ; Cela est certainement dû à la grande
quantité de surface de parois donnant sur l’extérieur qui génère plus de déperditions (4
parois donnant sur l’extérieur contre 2 ou 3 pour les autres appartements.
Concernant l’appartement situé au R+3 centre, sa température ambiante est la plus
élevé des 4. Cela s’explique par son positionnement central et haut. Le toit est isolé, il
est entouré d’appartements chauffés, il bénéficie des apports solaires et doit bénéficier
également de la chaleur montante du bâtiment.
Courbe constante : Pas de régulation
- pas ou très peu d’apports externes
Courbe modulée : apports externes
Courbes températures
intérieures suivent l’évolution
de celle extérieure
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 24 sur 80
Remarque :
Le niveau d’hygrométrie dans les appartements n’est pas élevé, il est même plutôt
confortable (entre 40 et 50%). Les courbes intérieures suivent l’évolution de la courbe
extérieure qui suit elle-même les tendances de la courbe des températures. Les pointes
que nous pouvons constater sont très certainement dues à l’utilisation des appartements
(hausse le week end, en fin d’après midi, etc…).
Cependant la « rondeur » des courbes démontre très clairement que ce surplus
d’humidité n’est pas correctement évacué par la ventilation. Une ventilation efficace
afficherait des mesures en « pointe » comme sur la courbe bleue. Les propriétaires de
l’appartement en question doivent ouvrir les fenêtres après utilisation des salles de bain
notamment.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 25 sur 80
3.1.2. Les Milans
Nous avons enregistré pendant 7 jours la température et l’humidité ambiante dans 4
appartements situés au Rdc, au R+2 et au R+3 du bâtiment.
Situation des appartements
Emplacement des sondes et code couleur utilisé
Emplacement des appartements N° d’appartement Code couleur
Rdc Ŕ salon façade Nord et Est 3
Rdc Ŕ salon façade Sud et Est 4
R+2 Ŕ salon façade Est 1
R+3 Ŕ salon façade Nord et Est 2
Extérieur
Appartement
Milans 4
Appartement
Milans 2
Appartement Milans 1
Appartement
Milans 3
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 26 sur 80
Remarque :
Nous pouvons constater une différence assez marquée entre 2 groupes de courbes.
Les courbes constantes = la noire et la verte :
o La courbe noire correspond à la température ambiante de l’appartement
situé au dessus de la chaufferie. Cette position explique certainement les 1
à 2 degrés d’écart avec la courbe verte. Cet appartement ne bénéficie
visiblement pas d’apports externes ni de régulation de chauffage.
o La courbe verte correspond à la température ambiante de l’appartement
situé au R+2 centre. Il ne bénéficie pas d’apports externes ni d’une
régulation.
Dans les deux cas, la température est constante, relativement élevée (21, 23°) et varie
très legèrement dans la journée en fonction du soleil.
Les courbes modulées = La bleue et la violette :
o La courbe bleue correspond à la température ambiante de l’appartement
situé au rez de chaussée angle gauche. La température intérieure varie en
fonction de la température extérieure dans la journée avec un leger
décalage dans le temps. Cela est certainement dû à l’inertie des matériaux
et à l’effet de déphasage (le matériau, le béton en l’occurance,
emmagasine la chaleur durant la journée pour la restituer plus tard). Par
contre les baisses de températures peuvent correspondre soit à un arrêt
volontaire du chauffage, soit à l’ouverture de fenêtres.
o La courbe violette représente la température ambiante de l’appartement
situé au R+3 angle gauche. Plus exposé que les autres, sa température
moyenne est plus basse. Il bénéficie d’apports externes dans la journée.
Ouverture des fenêtres ou
arrêt du chauffage
Température constante
- absence de régulation
Apports externes
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 27 sur 80
Remarque :
Le niveau d’hygrométrie dans les 4 appartements est correct. Les courbes sont
logiquement les inverses des courbes de températures (plus l’appartement est chauffé,
moins l’air est humide). Ainsi, on peut constater que la courbe noire, correspondant à
l’appartement le plus chaud est celui le moins humide. A l’inverse, la courbe bleue
correspondant à l’appartement le moins chaud, est le « plus » humide avec un taux ne
dépassant que très rarement les 50% (niveau très confortable).
Par contre, le niveau correct d’humidité dans l’air ambiant ne veut pas dire que les parois
ne le sont pas. En effet, une paroi non isolée positionnée entre un espace chauffé
(intérieur) et l’extérieur avec des températures froides, peut créer de la condensation.
Exemple :
Cela peut arriver fréquemment. Le moyen de lutter contre la création de condensation
sur une paroi, est de l’isoler pour éviter qu’elle atteigne des températures trop basses.
Mesures effectuées dans
l’appartement R+3 angle gauche :
- Courbe bleue = humidité
- Courbe rouge = Température
- Courbe verte = point de rosée
ou création de condensation.
Ainsi, on peut constater que pour
une température ambiante de 21°,
un taux d’humidité inférieur à 50%,
une paroi condensera à une
température de 12° ( ).
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 28 sur 80
238 51
<= 50 A
51 à 90 B
91 à 150 C
151 à 230 D
231 à 330 E
331 à 450 F
> 450 G
<= 5
6 à 10
11 à 20
21 à 35
36 à 55
56 à 80
> 80
Echelle des consommations d'énergie Echelle des émissions de gaz à effet de serre
Logement économe
Logement énergivore
Faible émission de GES
Forte émission de GES
Nota : L'étiquette Energie et l'étiquette Emission de Gaz à effet de serre ont été établies à partir desCalculs réalisé avec le moteur ThCEx (V1.0.3 du 05/02/09) conçu par le Cstb.
Logement
kWhEP/m².anLogement
keqCO²/m².an
Valeurs en kwhEP/m² de SHON
3.2. Synthèse de la situation énergétique globale
3.2.1. Les Fauvettes
Consommations théoriques calculées :
Energie
finale
Energie
finale
Energie
primaire
Energie
primaire CO2 Coût
Référence
BBC
Unités kWh kWh/m².an kWh kWh/m².an Tonne €/an kWh/m².an
Chauffage 571 015 184.0 571 015 184.0 133.6 24 839
104
ECS 106 665 34.4 106 665 34.4 24.9 4 640
Eclairage 1 747 0.56 4 507 1.45 0.07 201
Auxiliaires 7 500 2.42 19 350 6.23 0.3 1 405
Total 686 927 221 701 537 226 159 31 085
Les ratios des consommations données dans le tableau ci-dessus sont calculés
avec la surface hors œuvre nette (SHON)
Comparaison consommations réelles/calculées (chauffage et ECS) :
Consommations Ecart %
Réelles Calculées
673 707 kWh PCI 677 680 kWh PCI 1,01%
29 306 € 29 479 €
Facteur de conversion utilisé
Combustible Emission de CO2 g/kWh Energie primaire/ énergie
finale Electricité (autres usages) 40 2.58 Gaz naturel 234 1
Etiquette énergie Diagnostic de Performance Energétique (DPE) :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 29 sur 80
229
54
<= 50 A
51 à 90 B
91 à 150 C
151 à 230 D
231 à 330 E
331 à 450 F
> 450 G
<= 5 A
6 à 10 B
11 à 20 C
21 à 35 D
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G
Echelle des consommations d'énergie Echelle des émissions de gaz à effet de serre
Logement économe
Logement énergivore
Faible émission de GES
Forte émission de GES
Nota : L'étiquette Energie et l'étiquette Emission de Gaz à effet de serre ont été établies à partir desCalculs réalisé avec le moteur ThCEx (V1.0.3 du 05/02/09) conçu par le Cstb.
Logement
kWhEP/m².anLogement
keqCO²/m².an
Valeurs en kwhEP/m² de SHON
3.2.2. Les Milans
Consommations théoriques calculées :
Energie
finale
Energie
finale
Energie
primaire
Energie
primaire CO2 Coût
Référence
BBC
Unités kWh kWh/m².an kWh kWh/m².an Tonne €/an kWh/m².an
Chauffage 381 506 180 381 506 180 89.3 16 595
104
ECS 75 033 35.4 75 033 35.4 17.6 3 264
Eclairage 1 310 0.62 3 380 1.59 0.05 151
Auxiliaires 8 084 3.81 20 857 9.84 0.3 930
Total 465 933 227.6 480 776 227 107 20 940
Les ratios des consommations données dans le tableau ci-dessus sont calculés
avec la surface hors d’œuvre nette (SHON)
Comparaison consommations réelles/calculées (chauffage et ECS) :
Consommations Ecart %
Réelles Calculées
456 153 kWh PCI 456 539 kWh PCI 0.1 %
19 417 € 19 859 €
Facteurs de conversion utilisés
Combustibles Emission de CO2 g/kWh Energie finale/ énergie
primaire Electricité (autres usages) 40 2.58 Gaz naturel 234 1
Etiquette énergie Diagnostic de performance énergétique (DPE) :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 30 sur 80
3.3. Détails des consommations
3.3.1. Les Fauvettes
Chauffage
Déperditions 229 419 W
Apports gratuits
(nombre d’occupants et solaires) 221 708 kWh/an
Rendement de production de chauffage 88.2 %
Consommations 571 015 kWh/an
Eau chaude sanitaire (ECS)
Nombre de personnes dans le bâtiment 125 (3 pers/T03, 4 pers/T04, 5 pers/T05)
Consommation ECS 1 066 m3/an
106 665 kWh/an
Eclairage
Eclairage des paliers 75 W/palier (Total pour le bâtiment : 1 200 W)
Eclairage des halls d’entrées Minuteur : 4h/jour en moyenne
Consommation totale 1 747 kWh/an
Auxiliaires
Equipements de chauffage Puissance : environ 800 W
Durée : 24/24 h sur 245 jours de chauffe
Equipements d’ECS Puissance : environ 300 W
Durée : 24/24 h sur 365 jours
Consommation 7 500 kWh/an
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 31 sur 80
3.3.2. Les Milans
Chauffage
Déperditions 149 017 W
Apports gratuits
(nombre d’occupants et solaires) 165 547 kWh/an
Rendement de production de chauffage 90.1 %
Consommations 381 506 kWh/an
Eau chaude sanitaire (ECS)
Nombre de personnes dans le bâtiment 92 (3 pers/T03, 4 pers/T04, 5 pers/T05)
Consommation ECS 743 m3/an
75 033 kWh/an
Eclairage
Eclairage des paliers 75 W/palier (Total pour le bâtiment : 900 W)
Eclairage des halls d’entrées Minuteur : 4h/jour en moyenne
Consommation totale 1 310 kWh/an
Auxiliaires
Equipements de chauffage Puissance : environ 840 W
Durée : 24/24 h sur 245 jours de chauffe
Equipements d’ECS Puissance : environ 360 W
Durée : 24/24 h sur 365 jours
Consommation 8 084 kWh/an
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 32 sur 80
224
226
228
230
232
234
236
238
240
Consommation moyenne Ile de France
Consommation les Fauvettes
Consommation Les Milans
Co
nso
mm
atio
n e
n k
Wh
/m².
an
Comparaison consommation moyenne IDF et DSFA
3.4. La consommation d’énergie dans les logements Ŕ
Généralité et comparaison
3.4.1. La consommation moyenne en Ile de France
D’après l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France et le COSTIC
(centre d'études et de formation pour le génie climatique et l'équipement technique du
bâtiment), la consommation moyenne des logements en habitat collectif en Ile de France
est de 233 kWh/m².an répartie comme suit :
174 kWh/m².an pour le chauffage (bâtiments construits entre 1949 et 1974)
59 kWh/m².an pour l’eau chaude sanitaire (ECS)
Rappel des consommations des bâtiments du DSFA étudiés dans cette étude :
Les Fauvettes : 238 kWh/m².an
Les Milans : 229 kWh/m².an
La consommation du Domaine Saint François d’Assise correspond donc, à + ou Ŕ 2%, à
la consommation moyenne d’un bâtiment collectif de la région parisienne.
3.4.2. Le cas spécifique de l’eau chaude sanitaire
Etat des lieux :
La production de l’eau chaude sanitaire (ECS) est réalisée, dans les 2 cas étudiés, par les
chaufferies principales et distribuée dans les logements par le biais des sous stations
situées dans les bâtiments.
La performance de ce type de fonctionnement est directement liée à plusieurs
phénomènes :
Le rendement de la chaudière ou de la chaufferie,
La qualité du ballon de stockage et ses faibles pertes (pertes de stockage),
La qualité de l’isolation des conduites par lesquelles transite l’ECS entre bâtiments
et à l’intérieur des bâtiments (pertes de transport),
L’efficacité ou le rendement de l’échangeur de la sous station.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 33 sur 80
Nos simulations nous ont permis d’estimer la consommation annuelle d’ECS pour chaque
bâtiment étudié :
Les Fauvettes : 106 665 kWh soit 4 699 €
Les Milans : 75 033 kWh soit 3 261 €
Dans les 4 points permettant une production optimum de l’ECS évoqués dans l’état des
lieux page précédente, le troisième point est facilement optimisable et permet une
économie substantielle d’énergie : L’isolation des canalisations à l’intérieur du bâtiment.
Le manque d’information concernant le transport entre bâtiment ne nous a pas permis de
définir les pertes et donc les améliorations possibles sur ce point. Cependant, un relevé
de température effectué entre les bâtiments Les Fauvettes et les Gélinottes par la société
Energies et Service, indique un delta T de 2 à 3 degrés C. Les pertes entre les bâtiments
peuvent donc être définies comme faibles.
Pertes de transport estimées (intérieur des bâtiments):
Les Fauvettes : 35 742 kWh soit 1 573 € soit 33 %
Les Milans : 21 007 kWh soit 924 € soit 28 %
Comparaison du système actuel avec une solution optimale :
Les moyens d’optimiser la production d’ECS actuelle sont les suivants :
Mise en place d’un dispositif de production d’ECS solaire (voir page 60)
Mise en place d’une production individuelle :
Quel que soit le système choisi (ballon électrique, chauffe eau gaz), ce mode de
production permettra de s’affranchir des pertes de transport évoquées plus haut.
En effet, les chaudières en place aujourd’hui ont des rendements très satisfaisant
(entre 93 et 96 % - cf rapport annuel 2009/2010 Energies et service), un système
neuf se positionnera entre 95 et 98% et n’apportera pas beaucoup d’amélioration
par rapport à aujourd’hui hormis concernant les pertes de transport.
Mise en place d’une production collective par bâtiment électrique ou gaz :
Idem que pour la solution précédente concernant le rendement des systèmes. Par
contre, l’isolation de la distribution interne devra impérativement être réalisée.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 34 sur 80
Etat initial
SG1 SG2 SG3
Etat initial
SG1
SG2
SG3
4. PHASE 3 : Préconisations et programmes
d’amélioration
Ce chapitre traite des solutions qui pourraient être apportées aux bâtiments.
4.1. Méthodologie
Phase 1 : Présentation des solutions unitaires par rapport à l’état initial.
Phase 2 : Présentation des solutions sous forme de groupements cohérents.
Nous proposons les groupements de scénarios selon deux méthodes :
Méthode 1 - l’approche dissociée : Proposition de groupements d’action
indépendants les uns des autres. Chaque groupement (noté SG) est comparé à
l’état initial.
Intérêt : Proposition d’actions complètes efficaces et rentables à plus ou
moins long terme.
Inconvénient : Oblige le déblocage de fonds pouvant être conséquents
Méthode 2 - l’approche en cascade : Proposition d’un programme
d’amélioration, ou plan travaux, défini en fonction d’un équilibre efficacité/coût
des d’actions. Chaque groupement vient s’ajouter au précédent et en est
dépendant.
Intérêt :
Permet de hiérarchiser les actions par efficacité et rentabilité
Permet de lisser le coût des travaux sur plusieurs années
Permet dans beaucoup de cas une efficacité et des économies dès la
première année sans investissement ou quasi nul.
Inconvénient : Réduit l’efficacité et le retour sur investissement des
groupements suivants. Ainsi, la SG2 a un RSI supérieur comparé à la
méthode 1.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 35 sur 80
4.2. Approche tarifaire
4.2.1. Tarifs des prestations
Les tarifs des solutions présentées dans ce chapitre sont issus de la base de données de
tarifs « L’annuel des prix 2011» pratiquée en France par les professionnels. Ils sont
également issus de notre bibliothèque de tarif que nous mettons à jour régulièrement à
partir de travaux réellement réalisés chez nos clients. Il est possible que nos estimations
soient différentes de travaux ou devis déjà réalisés pour les bâtiments étudiés.
Bien que réalistes, les coûts estimés ne peuvent en aucun cas être considérés ou faire
office de devis et ne sont présentés que pour donner une estimation du coût des
interventions que nous recommandons ainsi que leur retour sur investissement.
4.2.2. Augmentation du coût de l’énergie
L’augmentation du coût de l’énergie est inévitable. Il existe plusieurs raisons à ça mais ce
que nous retiendrons pour cette étude est que ce phénomène rendra très rapidement les
actions d’économie d’énergie indispensable à moyen terme.
Les graphiques ci-dessous mettent en évidence le niveau de prix bas appliqué aujourd’hui
en France (en jaune) par rapport aux pays Européens (source « Observatoire de l’énergie
08/07). Malgré les augmentations appliquées depuis la date de sortie du rapport d’où
sont issus les graphiques, la tendance est toujours la même.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/energie/statisti/pdf/hanprix2.pdf
Comparaison du Prix de l’électricité à usage domestique en Europe :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 36 sur 80
Comparaison du prix du gaz naturel à usage domestique en Europe :
Dans le cadre de l’ouverture du marché Européen des fournisseurs d’énergies, l’évolution
du prix des énergies sera inévitablement revu à la hausse comme il est clairement
annoncé dans le rapport de 2008 de la commission énergie« Perspectives
énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050 » partie 4 d’où est tiré l’extrait
suivant :
« Toutefois, la création d’un marché intérieur s’accompagne inévitablement d’une
convergence des prix de marché, à condition qu’il n’y ait pas de congestion aux frontières
et que la concurrence soit libre et non faussée entre les opérateurs. Dans son principe,
cette convergence n’est pas favorable aux consommateurs qui ont exercé leur éligibilité
dans les marchés nationaux initialement les moins chers, comme le marché français,
mais elle est sans doute, aussi, le prix de la constitution d’un marché unique de
dimension véritablement européenne. »
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000660/0000.pdf
De plus, le rapport d’EDF concernant l’évolution du marché de l’électricité en France et
concernant l’état du parc de production, ne contredit pas cette perspective, bien au
contraire.
« Les centrales nucléaires actuelles ont été conçues pour une durée d’exploitation
minimale de 40 ans. EDF a pour objectif de poursuivre leur exploitation au delà de cette
échéance, mais sans certitude absolue de pouvoir le faire le moment venu. La prudence
impose donc d’être capable de remplacer certaines d’entre elles au cas par cas, en tenant
compte de leurs particularités de construction et d’exploitation, dès que cet horizon de 40
ans sera atteint. En 2023, 40 % de la capacité de production nucléaire d’EDF, soit un
tiers de la capacité de production totale d’électricité française aura atteint l’âge de 40
ans. C’est donc aux alentours de 2020 que pourrait apparaître le besoin en capacité de
production pour le remplacement des centrales nucléaires existantes. »
Le financement de ces centrales sera vraisemblablement effectué par une augmentation
des tarifs.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 37 sur 80
4.2.3. Calcul du retour sur investissement des
recommandations
Le retour sur investissement de chaque action est calculé en fonction du prix actuel de
l’énergie et en fonction de 3 scénarios d’augmentation cohérents qui seront appliqués
dans les prochaines années, voire pour certains dans les prochains mois.
Scénario 1 : Augmentation de 5% / an
Scénario 2 : Augmentation de 7,5% / an
Scénario 3 : Augmentation de 10 % / an
Cas de l’augmentation du prix du gaz :
0
0,02
0,04
0,06
0,08
0,1
0,12
0,14
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
20
16
20
17
20
18
20
19
20
20
20
21
Pri
x d
e l'
én
erg
ie (€
/kW
h)
Augmentation du prix du gaz
Scénario n°1 : 5% par an Scénario n°2 : 7,5% par an Scénario n°3 : 10% par an
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 38 sur 80
4.2.4. Les charges de copropriété
Les charges de copropriété augmentent régulièrement mais tout particulièrement celles
dues au chauffage et à l’eau chaude sanitaire qui ont représentées en 2009, 75 % de
l’augmentation globale (source UNIS).
En complément du calcul de retour sur investissement « classique » que nous présentons
dans cette étude, nous proposons d’étudier l’impact des différentes actions sur les
charges de chauffage et d’eau chaude sanitaire.
Les estimations sont basées sur un montant de charge de 926 € / appartement composé
du coût de l’énergie pour le chauffage et l’ECS (données fournies par le DSFA Ŕ le coût
du m3 d’eau).
Comme il est très clairement démontré par le graphique ci dessous et sans actions
réalisées pour réduire les consommations, les charges peuvent doubler en dix ans et être
multipliées par plus de 5 en 20 ans.
0 €
1 000 €
2 000 €
3 000 €
4 000 €
5 000 €
6 000 €
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Ch
arge
s/ap
par
tem
en
t
Années
Evolution des charges / appartementSans actions
Actuel - +10%/an
Actuel - +7,5%/an
Actuel - +5%/an
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 39 sur 80
4.2.5. Les aides régionales
La région Ile de France participe au développement de l’utilisation des énergies
renouvelables par l’attribution d’aides financières. Ces aides concernent les études
préalables à la réalisation ainsi que les travaux de réalisation.
Les aides considérées dans nos simulations concernent la réalisation de travaux
ponctuels sur un seul bâtiment.
Poste concerné Origine de l'aide Montant de l'aide - % Commentaire
Région IDF 40%du montant de l'étude ht si réalisation sur
plusieurs bâtiments
25%du montant de l'étude ht si réalisation sur
un bâtiment
Région IDF 700 € / m² de capteur Si réalisation sur plusieurs bâtiments
400 € / m² de capteur Si réalisation sur un bâtiment
Solaire photovoltaïque (Etude) Région IDF 40% du montant de l'étude ht
Solaire photovoltaïque (Travaux) Région IDF 30% du montant des travaux ht
Géothermie (Etude) Région IDF 40% du montant de l'étude ht
Géothermie (Travaux) Région IDF350 € / tonne de
Carbone évitée
Les gains environnementaux sont annoncés
en CO2. La conversion de kgeqCO2 à kgeqC
se fait en multipliant la valeur par 12/44
Récapitulatif des aides et subventions
Solaire thermique (Travaux)
Solaire thermique (Etude)
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 40 sur 80
SOLUTIONS UNITAIRES
I (€)Gains
(%)
RSI
(années
)
RSI
(5%/an)
Aides
régionales
RSI ap
aides
(5%/an)I (€)
Gains
(%)
RSI
(années
)
RSI
(5%/an)
Aides
régionales
RSI ap
aides
(5%/an)
LE BATI
Mur : Isolation par l'extérieur 306 000 42% 24 16 0 16 190 000 38% 25 17 0 17
Plancher : Isolation en sous face 45 000 2% 62 29 0 29 30 000 2% 82 33 0 33
Ventilation : ventilation naturelle assistée 35 000 2% 73 31 0 31 27 000 3% 45 24 0 24
LE CHAUFFAGE
Chauffage : installation robinets thermostatiques 8 000 5% 6 5 0 5 6 000 5% 6 6 0 6
Chauffage: comptage individuel 4 000 19% 1 1 0 1 3 000 17% 1 1 0 1
Chauffage : calorifugeage 1 700 1% 4 4 0 4 1 200 2% 4 4 0 4
Chauffage : appoint PAC géothermie 400 000 57% 39 22 10 569 22 265 000 58% 37 21 6 527 21
Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2 216 000 67% 14 11 11 621 11 173 000 66% 18 13 7 374 13
GAIN FINANCIER
Chauffage : installation de panneaux
photovoltaïques500 000 9% 26 17 150 000 13 270 000 7% 26 17 81 000 13
L'ECS
ECS : calorifugeage 1 700 2% 4 4 0 4 1 200 1% 4 4 0 4
ECS : installation d'un récupérateur de calories 5 000 3% 6 5 0 5 4000 3% 7 6 0 6
ECS : installation de panneaux solaires thermiques 124 000 8% 53 27 49 600 20 92000 8% 56 27 36 800 20
Les Fauvettes Les Milans
Modèles de bâtiment
4.3. Synthèse des simulations d’amélioration
I : Investissement des travaux (€)
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 41 sur 80
APPROCHE DISSOCIEE
SOLUTIONS GROUPEES I (€)Gains
(%)
RSI
(années
)
RSI
(5%/an)
Aides
régionales
RSI ap
aides
(5%/an)
I (€)Gains
(%)
RSI
(années
)
RSI
(5%/an)
Aides
régionales
RSI ap
aides
(5%/an)Solution Groupée n°1
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Solution Groupée n°2
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Solution Groupée n°3
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
ECS : installation d'un récupérateur de calories
ECS : installation de panneaux solaires thermiques
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Solution Groupée n°4
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
ECS : installation d'un récupérateur de calories
Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
622 400 84% 28 18 1811 621
Les MilansLes Fauvettes
2 24%11 400 €15 400 25% 2
435 400 € 81% 30
354 400 €
2 2
16 16
17 16
0
0
49 600
16 16
27
401 400 59% 23 258 400 € 55% 23
66%530 400 69% 26
2
19 19
1617
02
0
36 800
7 374
Groupements cohérents
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 42 sur 80
Groupements cohérents
Etat initial I (€)Gains
(%)
RSI
(années
)
RSI
(5%/an)
Aides
régionales
RSI ap
aides
(5%/an)
I (€)Gains
(%)
RSI
(années
)
RSI
(5%/an)
Aides
régionales
RSI ap
aides
(5%/an)Travaux n°1 (année N)
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Travaux n°2 (année N+1)
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Travaux n°3 (année N+2)
ECS : installation d'un récupérateur de calories
ECS : installation de panneaux solaires thermiques
APPROCHE EN CASCADE
129 000 26% 41
11 400 € 24% 2 15 400
386 000
25% 2
3845% 40 40%247 000 €
96 000 € 24% 43
Les Fauvettes Les Milans
Modèles de bâtiment
2 2
22 22
23 1749 600
0
0
24 17
2222
22 0
0
36 800
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 43 sur 80
Gains (%)Gains
(kWhef/an)
Gains
(kWhep/an)
S1 Mur : Isolation par l'extérieur 306 000 € 136 42% 291 751 291 751 12 691 € 68 24 16 14 306 000 € 0 16
S2 Plancher : Isolation en sous face 45 000 € 232 2% 16 764 16 764 729 € 4 62 29 24 45 000 € 0 29
S3 Ventilation : ventilation naturelle assistée 35 000 € 234 2% 11 030 11 030 480 € 3 73 31 26 35 000 € 0 31
0 0
S4 Chauffage : installation robinets thermostatiques 8 000 € 227 5% 32 147 32 147 1 398 € 8 6 5 5 8 000 € 0 5
S5 Chauffage: comptage individuel 4 000 € 193 19% 128 283 128 283 5 580 € 30 1 1 1 84 380 € 0 1
S6 Chauffage : calorifugeage 1 700 € 234 1% 10 055 10 055 437 € 2 4 4 4 1 700 € 0 4
S7 Chauffage : appoint PAC géothermie 400 000 € 154 57% 394 189 240 464 10 191 € 109 39 22 19 480 000 € 10 569 22
S8 Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2 216 000 € 115 67% 462 648 350 433 15 047 € 120 14 11 10 259 200 € 11 621 11
0 0
S9Chauffage : installation de panneaux
photovoltaïques500 000 € 216 9% 63 655 63 655 19 096 € 15 26 17 15 600 000 € 150 000 13
0 0
S10 ECS : calorifugeage 1 700 € 234 2% 10 413 10 413 453 € 2 4 4 3 1 700 € 0 4
S11 ECS : installation d'un récupérateur de calories 5 000 € 231 3% 18 883 18 883 821 € 4 6 5 5 5 000 € 0 5
S12 ECS : installation de panneaux solaires thermiques 124 000 € 219 8% 53 759 53 759 2 339 € 13 53 27 22 248 000 € 49 600 20
RSI ap
aides
(5%/an)
Consommation
(kwhep/m².an)
Gain
financier (€)
Gain
environnemental
(t CO2 / an)
RSI
(années)
Coût global
sur 20 ans
RSI
(5%/an)
RSI
(7,5
%/an)
Gain énergétique
LE BATI
LE CHAUFFAGE
L'ECS
Investissement
GAIN FINANCIER
Aides
régionales
4.4. Résultats détaillés des solutions d’amélioration
Les Fauvettes
Solutions unitaires :
Le coût global sur 20 ans correspond au montant des travaux majorés des coûts de maintenance et d’entretien.
RSI correspond au retour sur investissement brut
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 44 sur 80
Gains (%)Gains
(kWhef/an)
Gains
(kWhep/an)
Solution Groupée n°1
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Solution Groupée n°2
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Solution Groupée n°3
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
ECS : installation d'un récupérateur de calories
ECS : installation de panneaux solaires thermiques
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Solution Groupée n°4
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
ECS : installation d'un récupérateur de calories
Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
RSI ap
aides
(5%/an)
2
16
16
1811 621
168 460 533 077 7 328 € 39 2
475 371
298 808402 729
185 713 18 16 22 336 €
2
Consommation
(kwhep/m².an)
Gain
financier (€)
Gain
environnemental
(t CO2 / an)
RSI
(années)
179
Coût global
sur 20 ans
RSI
(5%/an)
RSI
(7,5
%/an)
Gain énergétique
574 213
20 679 €
28
111
140
25%
112 714
69%
59% 16 14
1 345 980 €622 400 € 57
530 400 € 71
97401 400 €
Investissement
15 400 €
226 166 1 334 780 € 49 60026 17 15
95 780 € 0
Aides
régionales
0481 780 €23 94 17 519 €
2
Groupements cohérents Ŕ Approche dissociée :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 45 sur 80
Gains (%)Gains
(kWhef/an)
Etat initial / 238 686 927 / / / / / / / /
Travaux n°1 (année N)
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Travaux n°2 (année N+1)
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Travaux n°3 (année N+2)
ECS : installation d'un récupérateur de calories
ECS : installation de panneaux solaires thermiques
49 600
I ap aides
(€)
RSI ap
aides
(5%/an)
2
22
17
10 191 € 38
518 467
284 198 45%
7 328 € 2 15 400 € 179 25% 168 460
211 556 26% 72 642 3 160 €
234 269
129 000 € 71
386 000 € 97
InvestissementConsommation
(kwhep/m².an)
Gain énergétiqueGain
financier (€)
Consommation
(kwhef)
RSI
(années)
RSI
(7,5
%/an)
2 2
22 19
RSI
(5%/an)
23 19 41
Groupements cohérents Ŕ Approche en cascade :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 46 sur 80
Gains (%)Gains
(kWhef/an)
S0 Etat Existant
S1 Mur : Isolation par l'extérieur 190 000 € 38% 175 467 7 633 € 41 25 17 15 190 000 € 0 17
S2 Plancher : Isolation en sous face 30 000 € 2% 8 368 364 € 2 82 33 27 30 000 € 0 33
S3 Ventilation : ventilation naturelle assistée 27 000 € 3% 13 689 595 € 3 45 24 20 27 000 € 0 24
S4 Chauffage : installation robinets thermostatiques 6 000 € 5% 22 067 960 € 5 6 6 5 6 000 € 0 6
S5 Chauffage: comptage individuel 3 000 € 17% 78 719 3 424 € 18 1 1 1 63 240 € 0 1
S6 Chauffage : calorifugeage 1 200 € 2% 7 082 308 € 2 4 4 4 1 200 € 0 4
S7 Chauffage : appoint PAC géothermie 265 000 € 58% 268 319 7 163 € 68 37 21 18 265 240 € 6 527 21
S8 Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2 173 000 € 66% 308 247 9 746 € 76 18 13 12 173 800 € 7 374 13
S9 Chauffage : installation de panneaux
photovoltaïques270 000 € 7% 34 555 10 367 € 8 26 17 15 288 400 € 81 000 13
S10 ECS : calorifugeage 1 200 € 1% 6 134 267 € 1 4 4 4 1 200 € 0 4
S11 ECS : installation d'un récupérateur de calories 4 000 € 3% 13 432 584 € 3 7 6 6 4 000 € 0 6
S12 ECS : installation de panneaux solaires thermiques 92 000 € 8% 37 816 1 645 € 9 56 27 23 184 000 € 36 800 20
/
LE BATI
L'ECS
LE CHAUFFAGE
GAIN FINANCIER
Aides
régionales
Coût global
sur 20 ans
RSI
(5%/an)
RSI
(7,5
%/an)
Gain
environnemental
(t CO2 / an)
RSI
(années)
Gain énergétique
Investissement
RSI ap
aides
(5%/an)
Gain
financier (€)
Les Milans
Solutions unitaires :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 47 sur 80
Groupements cohérents Ŕ Approche dissociée :
Gains (%)Gains
(kWhef/an)
Solution Groupée n°1
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Solution Groupée n°2
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Solution Groupée n°3
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
ECS : installation d'un récupérateur de calories
ECS : installation de panneaux solaires thermiques
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
Solution Groupée n°4
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
ECS : installation d'un récupérateur de calories
Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
0318 640 €23 60 11 106 €255 30455%
026 2 71 640 €11 400 € 24%
435 400 € 86 612 379 321
795 040 €159 381 306 552
91 14 558 €
Aides
régionales
Coût global
sur 20 ans
RSI
(5%/an)
RSI
(7,5
%/an)
17 15
14 16
2 2
19 16 784 840 € 7 374
Gain
environnemental
(t CO2 / an)
RSI
(années)
Gain énergétique
Investissement
258 400 €
112 160 4 879 €
354 400 €
RSI ap
aides
(5%/an)
19
16
2
16
36 80072 13 335 € 27
30
Gain
financier (€)
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 48 sur 80
Groupements cohérents Ŕ Approche en cascade :
Gains (%)Gains
(kWhef/an)
Etat initial / 229 465 933 / / / / / / / /
Chauffage : installation robinets thermostatiques
Chauffage: comptage individuel
Chauffage : calorifugeage
ECS : calorifugeage
Mur : Isolation par l'extérieur
Plancher : Isolation en sous face
Ventilation : ventilation naturelle assistée
ECS : installation d'un récupérateur de calories
ECS : installation de panneaux solaires thermiques
96 000 € 75
353 773
210 629
Travaux n°2 (année N+1)
40% 143 144
11 400 € 173 24% 112 160 4 879 €
247 000 € 22 19 101 6 227 € 40
RSI
(5%/an)
RSI
(7,5
%/an)
2 2
Travaux n°1 (année N)
RSI
(années)Investissement
Consommation
(kwhep/m².an)
Gain énergétiqueGain
financier (€)
Consommation
(kwhef)
2
24 20
Travaux n°3 (année N+2)
159 381 24% 51 248 2 229 € 43 36 800 79 400
I ap aides
(€)
RSI ap
aides
(5%/an)
15 400
386 000
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 49 sur 80
0 €
50 000 €
100 000 €
150 000 €
200 000 €
250 000 €
300 000 €
350 000 €
400 000 €
450 000 €
500 000 €
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Inve
stis
sem
en
t e
t Ec
on
om
ies
actu
alis
ée
s
Année
Gains cumulés - RSI actualisé Solution SG2
Investissement
Gains cumulés (5 %/an)
Gains cumulés (7,5 %/an)
Gains cumulés (10 %/an)
0 €
1 000 €
2 000 €
3 000 €
4 000 €
5 000 €
6 000 €
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Ch
arge
s/ap
par
tem
en
t
Années
Evolution des charges / appartementSans actions / SG2
Actuel - +10%/an
Actuel - +7,5%/an
Actuel - +5%/an
SG2 - +10%/an
SG2 - +7,5%/an
SG2 - +5%/an
Focus sur les solutions groupées et RSI actualisés :
La solution groupée n°2 est visiblement la solution qui sera retenue. Nous avons simulé
ce scénario en fonction de l’augmentation prévisible du coût de l’énergie :
Evolution des charges après application de la SG2 :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 50 sur 80
0 €
100 000 €
200 000 €
300 000 €
400 000 €
500 000 €
600 000 €
700 000 €
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Inve
stis
sem
en
t e
t Ec
on
om
ies
actu
alis
ée
s
Année
Gains cumulés - RSI actualisé (E +5%) Solutions SG1, SG2, SG3, SG4
SG1 - Investissement
SG2 - Investissement
SG3 - Investissement
SG4 - Investissement
SG1 - Gains cumulés
SG2 - Gains cumulés
SG3 - Gains cumulés
SG4 - Gains cumulés
0 €
500 €
1 000 €
1 500 €
2 000 €
2 500 €
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Ch
arge
s/ap
par
tem
en
t
Années
Evolution des charges (+ 5%/an) / appartementSolutions SG1, SG2, SG3, SG4
Actuel - +5%/an
SG1 - +5%/an
SG2 - +5%/an
SG3 - +5%/an
SG4 - +5%/an
Comparaison des solutions groupées des Fauvettes (RSI Actualisé) :
Comparaison des solutions groupées des Fauvettes (Evolution des charges) :
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 51 sur 80
4.5. Gains financiers
La mise en place de panneaux solaires photovoltaïques est une solution (solution unitaire
n°9) qui n’a pas d’impact direct sur l’amélioration de la performance des bâtiments. Il
s’agit uniquement d’un gain financier réalisé par la revente à EDF de l’énergie électrique
générée. Ce gain peut être intégré dans le plan de financement des travaux.
Caractéristiques de l’installation solaire Photovoltaïque
Bâtiment Les Fauvettes Les Milans
Type de panneaux Panneaux monocristallins Panneaux monocristallins
Orientation Sud Sud
Inclinaison 30° 30°
Surface 500 m² 270 m²
Production 63 655 kWh/an 34 555 kWh/an
Investissement 500 000 € 270 000 €
Coût de rachat du kWh 0,30 € 0,30 €
Aide envisageable 30% I ht = 150 000 € 30% I ht = 81 000 €
Prix de revient du kWh 0.439 € 0.439 €
Recette annuelle 19 096 € environ 10 366 € environ
Retour sur investissement 18 ans 18 ans
I=Investissement
Remarque :
Malgré les 30% de subvention envisageable pour l’installation des panneaux solaires, le
retour sur investissement des systèmes est très long. Le retour sur investissement ainsi
défini (18 ans) est presque identique à la durée du contrat passé avec le fournisseur
d’énergie.
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4.6. Détails des solutions unitaires
Nous présentons dans cette partie une description succincte des préconisations apportées
sur le bâti et sur les systèmes énergétiques.
4.6.1. Le bâti
Solution n°1 : Mur : isolation par l’extérieur
Nous proposons l’isolation par l’extérieur des murs extérieurs par 10 cm d’isolant du type
polystyrène (λ=0.035 W/m. °C).
Nous isolons également les murs donnant sur les halls d’entrées par 10 cm d’isolant.
Tarifs :
200 € /m² (fourniture et pose) : isolation par l’extérieur
Conditions particulières concernant le domaine Saint François d’Assise :
Les murs extérieurs des bâtiments étudiés sont lisses et réguliers. Il peut donc y être
appliqué tout type d’isolant, le plus simple étant l’isolant collé et/ou fixé mécaniquement
sous enduit. Cependant, un isolant sous bardage peut également être appliqué mais sera
plus onéreux que celui estimé dans les solutions d’amélioration de ce rapport (compter
environ 300 €/m²).
Isolation sous enduit Isolation sous bardage
Ce mode d’isolation est fortement recommandé pour les raisons suivantes :
Traitement des ponts thermiques nombreux sur ce type de construction,
Isole le bâtiment de façon homogène,
Pas de perte de surface habitable,
Pas de gènes occasionnés par les travaux (logements occupés),
Coût des travaux quasi identique à une isolation par l’intérieur + coûts induits
(décoration, déplacement radiateurs, etc…)
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 53 sur 80
isolant
faux-plafond
Solution n°2 : Plancher : Isolation en sous face
Dans cette solution, les planchers sont isolés en sous face (au sous sol) par 10 cm de
type polystyrène (λ=0.035 W/m. °C).
Dans le cas du bâtiment « les Fauvettes », le plancher sur l’extérieur et sur la cage
d’escalier sont isolés de façon identiques.
Tarifs :
60 € /m² (fourniture et pose) : isolation en sous face
Conditions particulières concernant le domaine Saint François d’Assise :
L’isolation des planchers bas sur caves et entrées peut être réalisée de 2 façons. Soit
avec un isolant rigide de type polystyrène avec revêtement anti feu collé en sous face,
soit par la mise en place d’un isolant souple du type laine de verre positionné dans un
faux plafond. Les garages est caves peuvent être isolés simplement par l’application d’un
isolant collé. Cette solution permettrait de laisser l’accès aux nombreuses tuyauteries qui
circulent dans les couloirs.
Solution n°3 : Ventilation : mise en place d’une ventilation naturelle assistée hybride
Le renouvellement de l’air intérieur dans les logements est un poste essentiel pour
assurer une bonne qualité de l’air. En effet, l’air ambiant des appartements est
majoritairement plus pollué que l’air extérieur avec la présence de composés tels que les
oxydes d’azote, des COV (composés organiques volatiles) et autres pouvant être la cause
d’infections respiratoires.
Actuellement, les appartements sont équipés d’une ventilation dite « naturelle ». Celle-ci
est composée de grilles murales d’entrée d’air et d’un tirage naturel par conduit
d’extraction situé dans les pièces humides. Ce type de ventilation assure un
renouvellement d’air en fonction des conditions climatiques. De ce fait, les appartements
sont soumis à un renouvellement incertain et non régulier. Cela peut entrainer le
stockage de polluants et d’humidité dans les logements. A contrario, le renouvellement
trop important de l’air intérieur peut entrainer des pertes de chaleur importantes et créer
ainsi une surconsommation de chauffage et une sensation de froid (inconfort).
Nous proposons dans cette simulation l’installation d’un système de ventilation naturelle
assistée hybride.
Ce système permet de réguler le débit d’extraction en fonction des conditions
climatiques.
Il est composé :
Isolation souple sur faux plafond Isolation rigide collée
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D’entrées d’air (1) et de bouches d’extraction (2) hygroréglables : la section de
passage de ces entrées et sorties d’air se régule en fonction de l’humidité
ambiant. Cela permet de moduler l’air en fonction de l’occupation des pièces.
L’entrée d’air hygroréglable est placée au niveau des grilles murales. Les bouches
d’extractions sont situées dans les pièces humides.
De ventilateurs d’extraction basse pression pilotés en fonction de la température
extérieure.
Un mode « naturel » est utilisé lorsque le
renouvellement de l’air peut se faire seul. Il est
réalisé par la différence de température entre
l’intérieur et l’extérieur. Il s’agit du tirage
thermique.
Un mode « assistance mécanique électrique » se
met en marche lorsque le tirage thermique
devient trop important ou ne l’est pas assez. La
ventilation naturelle assistée hybride permet ainsi
de maintenir un niveau de renouvellement d’air permanent et régulier.
Nous proposons ici ce type de ventilation car sa mise en œuvre est facile pour ce type de
bâtiment et il est moins onéreux et contraignant que la mise en place d’une VMC
(ventilation mécanique contrôlée).
Tarifs :
90 € en moyenne (Fourniture et pose) pour une grille d’entrée d’air ou une
bouche d’extraction hygroréglable (5 / appartement)
2 000 € par moteur installé sur gaine de ventilation + la main d’œuvre de pose
(4 000 € pour les Fauvettes).
4.6.2. Le Chauffage
Solution n°4 : Chauffage : installation de robinets thermostatiques
Les radiateurs des appartements ne sont pas munis de
système de régulation.
Nous préconisons l’installation de robinets thermostatiques.
Il s’agit d’une solution peu coûteuse qui :
améliore le confort des pièces en maintenant une
certaine température ambiante
évite les surchauffes et les surconsommations
d’énergies.
Source : COSTIC
Tarifs :
40 € (fourniture et pose) par robinet thermostatique.
Ce tarif ne tient pas compte d’éventuelles modifications qui seraient à apporter au réseau
notamment au niveau des circulateurs.
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Solution n°5 : Chauffage : mise en place du comptage individuel
La répartition des charges de chauffage se fait aujourd’hui au millième. Afin
de sensibiliser les habitants à adopter un comportement plus économe en
énergie, nous proposons ici la mise en place d’un système de comptage
individuel nommé « répartiteur d’énergie ».
Il s’agit d’un appareil électronique autonome qui est placé directement sur
les radiateurs. Par le biais de deux sondes ultra sensibles, mesurant l’air
ambiant et la température du radiateur, cet appareil enregistre la
consommation de chauffage. Il est muni d’un affichage digital permettant à
l’occupant de contrôler en temps réel sa consommation de chauffage.
Le répartiteur d’énergie est géré par une société de maintenance qui
détecte à l’aide des relevés radio la présence d’une anomalie sur le réseau de chauffage.
Tarifs :
Ce système de comptage individuel est proposé sous la forme d’un contrat de location.
Cela coûte annuellement par appareil environ 9 €. Pour un logement, nous considérons
en moyenne la présence de 6 radiateurs. Ce qui entraine par appartement, un montant
de dépense annuel de 54 €.
Solution n°6 et 10 : Calorifugeage des réseaux de distribution (chauffage et ECS)
La distribution de chauffage est assurée par des canalisations situées au niveau du sous-
sol et dans les appartements. Celles-ci sont localement vétustes (environ un tiers de
l’ensemble des canalisations). Nous préconisons ici, le calorifugeage des parties du
réseau qui entrainent des pertes de chaleur non négligeables.
Tarifs :
30 € le mètre linéaire d’isolant (Fourniture et pose)
Solution n°7 : Chauffage : mise en place d’une pompe à chaleur (PAC) géothermique
Nous avons simulé l’installation d’une pompe à chaleur géothermique en appoint des
chaudières existantes.
Nous avons estimé la puissance de la pompe à chaleur à 50 % des pertes du bâtiment.
En moyenne basse, la puissance récupérable par mètre linéaire de forage est de 25 W.
Seule une étude de sol permettra de définir précisément le potentiel récupérable.
Dans ces conditions et pour assurer 50 % des pertes du bâtiment, les forages suivants
sont nécessaires :
Puissance PAC (kW) COPCouverture des
besoins (%)
Les Fauvettes 112 4,1 70
Les Milans 84 4,4 70
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 56 sur 80
Cependant, l’étude de la géologie du sol du DSFA, peut laisser espérer une récupération
calorifique supérieure. Les valeurs de 25 W est donc la valeur minimale.
Tarifs :
*Tarifs provenant du catalogue 2010 de la société DIMPLEX
Solution n°8 : Chauffage : mise en place d’une pompe à chaleur (PAC) géothermique
après amélioration du bâti
Nous avons réalisé cette simulation par rapport à la simulation groupée n°2 (amélioration
sur le bâti).
En réduisant les pertes du bâtiment, nous réduisons la puissance de chauffage à installer.
De ce fait, les pompes à chaleur simulées ont une puissance plus faible que dans la
simulation précédente.
Nouvelles puissances à installer :
Nouvelle longueur de forage :
Nouveaux tarifs :
Dans une logique financière, il est donc recommandé d’intervenir en premier lieu sur le
bâti avant d’envisager un système de chauffage d’appoint, d’autant que le système en
place est en bon état et performant.
Longueur total de
forage (m)Nombre de forage Profondeur / forage
Les Fauvettes 4 600 58 80
Les Milans 3 000 38 80
Prix machine (€) Prix MO (€) Prix forage (€/ml)
Les Fauvettes 65 000 15 000 70
Les Milans 45 000 15 000 70
Puissance PAC (kW) COPCouverture des
besoins (%)
Les Fauvettes 75 4,2 70
Les Milans 45 4,3 70
Longueur total de
forage (m)Nombre de forage
Profondeur / forage
(m)
Les Fauvettes 2 300 29 80
Les Milans 1 600 20 80
Prix machine (€) Prix MO (€) Prix forage (€/ml)
Les Fauvettes 40 000 15 000 70
Les Milans 35 000 15 000 70
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Précautions de mise en œuvre :
La mise en place d’une PAC géothermique nécessite la mise en place de sondes
géothermiques. Cette opération doit répondre ou du moins respecter les codes
suivants (source BRGM) :
De plus, pour rester efficace dans le long terme, les sondes devront être espacées d’au
moins 6 mètres. Pour plus de sécurité, nous recommandons un espacement de 10 m.
En effet, des sondes trop proches les unes des autres, appauvriront le sol en captant
toutes les calories disponibles et ne le laisseront pas le sol se régénérer.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 58 sur 80
Capacité d’implantation de sondes sur le DSFA :
Les Milans : environ 21 sondes
Les Fauvettes : environ 40 - 45 sondes
Avec une capacité de récupération de 25W/ml, la géothermie ne pourra peut être pas
couvrir les 70% des besoins de chauffage de tous les bâtiments de logement du DSFA.
Afin de définir précisément le potentiel géothermique du Domaine ainsi que la quantité
de sonde qui pourra être implantée, nous recommandons :
Une étude de sol pour définir la véritable capacité de récupération d’énergie
(W/ml),
Une étude d’implantation de sonde à proximité des deux chaufferies.
Avec ces éléments, nous pourrons définir le taux de couverture des besoins de chauffage
que pourront prendre en charge les PAC.
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4.6.3. L’eau Chaude Sanitaire
Solution n°11 : installation d’un récupérateur de calories.
Nous recommandons l’installation d’un système innovant
permettant de réduire la consommation de l’eau chaude sanitaire
(ECS). Il s’agit de récupérer par le biais d’un échangeur les
calories des eaux usées pour les transmettre à l’eau froide située
en amont du ballon d’ECS. Cela permet d’économiser des calories
qui sont assurées normalement par le système de chauffage.
Cette solution est simple de mise en œuvre et permet
judicieusement de réduire la consommation d’ECS du bâtiment.
Environ 160 € par ménage (fourniture et pose sous réserve d’une étude de
faisabilité)
Principe de fonctionnement : Récupération de la chaleur des eaux grises
L’eau chaude utilisée pour les douches et les bains notamment, s’écoule dans la conduite
de drainage installée à la verticale en formant un mince film sur la paroi interne du drain
en cuivre.
Simultanément, l’eau froide qui vient remplacer l’eau utilisée circule dans le serpentin de
tubes en cuivre. La chaleur de l’eau de drainage est ainsi transférée efficacement et de
façon sécuritaire à l’eau froide. Ce principe permet d’économiser jusqu’à 40% de la
facture de chauffage de l’eau chaude.
Power Pipe
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Solution n°12 : Installation de panneaux solaires thermiques.
Caractéristiques de l’installation solaire thermique
Bâtiment Les Fauvettes Les Milans
Type de panneaux Panneaux à tubes Panneaux à tubes
Orientation Sud Sud
Inclinaison 45° 45°
Surface 124 m² 92 m²
Besoin journalier en
ECS 6 200 litres 4 600 litres
Investissement 1 000 €/m²=124 000€ 1 000 €/m² =92 000 €
Taux de subventions 400 €/m² = 49 600 € 400 €/m² = 36 800 €
Coût net 74 400 € 56 000 €
Besoins 128 718 kWh 95 500 kWh
Apports solaires 64 910 kWh 48 159 kWh
Couverture du solaire 50.4 % 50.4 %
Retour sur
investissement
20 ans
20 ans
Les deux simulations réalisées démontrent que malgré l’importance des subventions
proposées pour la mise en place de ce type de système, le retour sur investissement est
très long voire nul pour un taux de couverture (part de la consommation d’ECS couverte
par le solaire) de 50%. En effet, la durée de vie d’un système solaire thermique est
estimée à 20, 25 ans environ. Dans le cas du DSFA, le temps de retour sur
investissement de cette solution étant de 20 ans, nous ne la conseillons pas d’un point
de vue strictement économique.
Cependant cette solution permet de réduire le dégagement de CO2 du DSFA de 13 tonnes
pour les Fauvettes et de 10 tonnes pour Les Milans soit un total de 23 tonnes.
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4.7. Les Certificats d’Economie d’Energie (CEE)
Le système des certificats d’économie d’énergies (CEE) est un dispositif incitant les
fournisseurs d’énergies (gaz, électricité, chaleur et froid) à réaliser des économies
d’énergies. Ce système fixe un objectif global à atteindre pour une durée de 3 ans
répartit en fonction de la taille de l’entreprise.
On y distingue deux types d’organismes :
« Les obligés » sont les fournisseurs d’énergies ayant une obligation d’atteindre
un quota d’économie d’énergie.
« Les éligibles » sont les personnes pouvant demander des certificats d’économies
d’énergies afin de les revendre aux obligés sur un marché d’échange des CEE.
La loi du 12 juillet 2010 portant sur l’engagement national pour l’environnement étend le
dispositif des CEE pour la période 2011-2013 (la première période étant entre 2006 et
2009).
Durant cette période, la loi restreint le périmètre des éligibles aux collectivités publiques,
à l’Agence National de l’Habitat (ANAH), aux sociétés d’économie mixte et aux
organismes d’habitations à loyer modéré.
De ce fait, le domaine Saint-François d’Assise peut bénéficier des certificats
d’économie d’énergie dans le cas où l’ASL conclue un partenariat avec l’un de
ces éligibles.
La quantité minimale pour élaborer une demande de certificats d’économie d’énergie est
de 20 GWh cumac. Les travaux peuvent être regroupés pour atteindre ce seuil minimal.
Les factures font office de justificatif pour la demande CEE.
Les éligibles devront faire une demande auprès de la DREAL ou de la DRIEE pour
revendre leur CEE.
Elle fixe un délai de :
- 3 mois pour les opérations standardisées. Ces fiches d’opérations standardisées
sont présentes sur le site du ministère du développement durable décrivant les
économies d’énergie pouvant être réalisées en fonction des travaux
d’améliorations.
- 6 mois pour les autres opérations. Il s’agit d’une évaluation des économies
d’énergie réalisées par une étude thermique telle que présentée dans le rapport.
Nous baserons par la suite, le gain financier obtenu par les CEE en fonction des
solutions d’améliorations proposées dans l’étude.
Sans décision de la part de la DRIRE, la demande de CEE est rejetée.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 62 sur 80
Tarif de rachat sur le marché des CEE
Les obligés n’atteignant par leur quota de CEE doivent verser une pénalité de 20 euros/
MWh cumac.
Sur le marché actuel, les tarifs de rachat avoisine en moyenne 0,5 euros/MWh. Nous
baserons l’estimation financière des CEE pour chaque solution d’amélioration à ce tarif de
rachat.
L’unité utilisée Ŕ le kWh cumac
Les économies d’énergie sont comptabilisées à partir du kWh cumac d’énergie finale.
« Cumac » est la contraction de « Cumul » et « actualisé ».
Le cumul correspond aux économies d’énergie réalisées sur une période définie
dans les fiches standardisées du ministère du développement durable. (Par
exemple : 35 ans pour une isolation des murs par l’extérieur).
Un taux d’actualisation de 4 % est appliqué sur les CEE.
Nous présentons dans le tableau ci-dessous, les résultats obtenus pour les 2 bâtiments
collectifs étudiés en fonction des solutions d’amélioration.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 63 sur 80
Gains MWh
cumacGains €
Gains MWh
cumacGains €
LE BATI
Mur : Isolation par l'extérieur 5 663 2 832 3 406 1 703
Plancher : Isolation en sous face 325 163 162 81
Ventilation : ventilation naturelle assistée 134 67 166 83
LE CHAUFFAGEChauffage : installation robinets thermostatiques 314 157 215 108
Chauffage: comptage individuel 1 813 907 1 113 556
Chauffage : calorifugeage 142 71 100 50
Chauffage : appoint PAC géothermie 5 571 2 786 3 792 1 896
Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2 6 539 3 270 4 357 2 178
Chauffage : installation de panneaux photovoltaïques 900 450 488 244
L'ECS
ECS : calorifugeage 147 74 87 43
ECS : installation d'un récupérateur de calories 267 133 190 95
ECS : installation de panneaux solaires thermiques 525 262 369 185
SOLUTIONS GROUPEES
Solution Groupée n°1 2 416 1 208 1 515 757
Solution Groupée n°2 8 539 4 269 5 249 2 625
Solution Groupée n°3 9 330 4 665 5 808 2 904
Modèles de bâtiment
Les Fauvettes Les Milans
Synthèses des résultats :
Nous pouvons constater que les économies d’énergie réalisées sur les deux bâtiments collectifs atteignent avec la solution groupée n°3 la
valeur de 15 GWh. Ce volume n’est pas suffisant pour effectuer une demande de CEE (minimum 20 GWh). Pour atteindre ce seuil il faut
réaliser les travaux sur plusieurs bâtiments en même temps selon le tableau ci-dessus.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La celle st Cloud (78) Page 64 sur 80
4.8. Le crédit d’impôt applicable au DSFA
Le crédit d’impôt s’octroie par la réalisation des travaux d’amélioration énergétique. Le
montant des travaux concernés est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et à
16 000 € pour un couple soumis à imposition commune (hypothèse considérée dans
l’évaluation des crédits d’impôts du tableau ci-dessous). Nous présentons ici le retour sur
investissement avec l’obtention du crédit d’impôt en fonction des travaux.
I (€) Gains (€)RSI
(5%/an)CI % I (€) Gains (€)
RSI
(5%/an)CI %
LE BATI
Mur : Isolation par l'extérieur 306 000 12 691 16 22% 190 000 7 633 € 17 22%
Plancher : Isolation en sous face 45 000 729 29 22% 30 000 364 € 33 22%
Ventilation : ventilation naturelle assistée 35 000 480 31 27 000 595 € 24
LE CHAUFFAGE
Chauffage : installation robinets thermostatiques 8 000 1 398 5 22% 6 000 960 6 22%
Chauffage: comptage individuel 4 000 5 580 1 22% 3 000 3 424 1 22%
Chauffage : calorifugeage 1 700 437 4 22% 1 200 308 € 4 22%
Chauffage : appoint PAC géothermie 400 000 10 191 22 36% 265 000 7 163 € 21 36%
Chauffage : appoint PAC géothermie avec SG2 216 000 15 047 11 36% 173 000 9 746 € 13 36%
GAIN FINANCIER
Chauffage : installation de panneaux
photovoltaïques500 000 19 096 17 22% 270 000 10 367 17 22%
L'ECS
ECS : calorifugeage 1 700 453 4 22% 1 200 267 € 4 22%
ECS : installation d'un récupérateur de calories 5 000 821 5 4 000 584 € 6
ECS : installation de panneaux solaires
thermiques124 000 2 339 27 45% 92 000 1 645 € 27 45%
SOLUTIONS GROUPEES
Solution Groupée n°1 15 400 7 328 2 11 400 4 879 € 2
Solution Groupée n°2 401 400 17 519 16 258400 11 106 16
Solution Groupée n°3 530 400 20 679 17 354400 13 335 17
Solution Groupée n°4 622 400 22 336 18 435400 14 558 19
Modèles de bâtiment
Les Fauvette Les Milans
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5. Synthèse et conclusion
Constat
Les bâtiments collectifs du domaine Saint François d’Assise, construits dans le début des
années 50, sont mal isolés thermiquement comme tous les bâtiments de cette période.
De plus, les entrées d’air nécessaires à la ventilation sont non maîtrisées.
Malgré la rénovation récente des toitures terrasse et le remplacement de la majorité des
menuiseries par du double vitrage, les bâtiments sont énergivores et se situent dans la
moyenne des consommations des bâtiments équivalents en Ile de France. On notera
pour les vitrages que les menuiseries ont été réalisées à différentes époques et que leur
qualité est variable. Comme le montre certains clichés thermographiques, le cadre est
parfois source de déperditions thermiques importantes et c’est la performance globale
(cadre+double vitrage) qui importe (cette performance globale est caractérisée par un
coefficient dit Uw dont la valeur ne doit pas être supérieure à 1,4).
La grande faiblesse de l’isolation conduit également à des situations d’inconfort : effet de
parois froides, phénomènes de condensation.
Dans les phases 1 et 2 de l’étude (analyse de l’existant), les différentes simulations
effectuées sur les bâtiments Fauvette et Milans ont montré que les déperditions
thermiques sont dues:
- aux murs pour 47 à 53%,
- aux menuiseries pour 25 à 32%
- à la ventilation pour 15 %.
Les toitures rénovées ne représentent que 4%.
En incluant toutes les consommations d’énergie (chauffage, ECS, auxiliaires, éclairage),
la performance de ces immeubles se situe à 225 kWh/an/m2 (étiquette D du diagnostic
énergétique, proche du niveau E suivant).
Améliorations significatives possibles de la consommation et du confort
Dans la phase 3, les solutions d’amélioration étudiées ont été les suivantes :
- le bâti : ventilation naturelle assistée, isolation par l’extérieur, isolation des
planchers,
- le chauffage : installation de robinets thermostatiques, comptage individuel de
calories, calorifugeage des canalisations, production de chaleur par géothermie,
- l’eau chaude : calorifugeage des canalisations, récupération de chaleur des eaux
usées, production de chaleur par énergie solaire thermique.
Deux priorités se dégagent clairement :
- Priorité 1 : des actions très simples et peu coûteuses comme le calorifugeage des
canalisations de chauffage et d’ECS, la pose de robinets thermostatiques sur les
radiateurs, la mise en place d’un système de comptage individualisé des consommations
de chauffage sont à réaliser rapidement. Ils permettront d’effectuer des économies non
négligeables (environ 25%) dès la première saison de chauffe.
- Priorité 2 : l’isolation des murs des bâtiments par l’extérieur permet presque à elle
seule de réduire de 50 % les pertes du bâtiment et de 50 % les consommations de
chauffage.
La réalisation des améliorations ci-dessus conduit à une consommation globale de 97
kWh/an/m2, amenant ainsi les bâtiments dans la classe basse consommation (BBC, <104
kWh/an/m2 en Ile de France).
Les simulations ont également démontrées que la mise en place de moyen de production
de chaleur (géothermie, solaire thermique) en complément du système de chauffage en
place aujourd’hui, ne doit être menée que conjointement ou après les solutions évoquées
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 66 sur 80
plus haut. Par exemple, la production par géothermie amènerait les bâtiments à 57
kWh/an/m2, performance proche de la norme pour les nouvelles constructions. Toutefois,
la faisabilité technique de ce moyen de production de chaleur devra faire l'objet d'une
étude séparée car de nombreuses sondes doivent être installées. Par ailleurs, les
chaufferies en place aujourd’hui sont en bon état et entretenues, et fonctionnent au gaz,
l’énergie actuellement la moins chère.
Enfin, la mise en place d’un système de ventilation n’apporte pas de gains thermiques
mais améliore la qualité de l’air intérieur par son renouvellement permanent et régulier.
Elle permet notamment l’évacuation de l’humidité qui ne s’évacue pas toujours très bien
sauf par l’ouverture des fenêtres comme nous avons pu le voir sur les relevés
d’hygrométrie.
Une possibilité de financement sans surcoût de charge
Les calculs financiers associés aux diverses solutions montrent un investissement de
l'ordre de 12 000 Euros par appartement pour parvenir à la classe BBC, soit moins de 4%
du prix actuel d'un appartement. Le temps de retour de cet investissement est de 15
ans, en faisant l'hypothèse d'une augmentation du coût de l'énergie de 7.5%/an
(moyenne constatée sur les dix dernières années). Cependant sans action sur les
bâtiments, les charges augmenteront inéluctablement du fait des coûts de l’énergie.
Si l'investissement dans l'isolation ne permet pas de faire baisser les charges liées au
chauffage et à l'eau chaude pendant la durée du remboursement du prêt, il permet
d'atténuer considérablement des augmentations du coût de l'énergie plus importantes et
imprévisibles. Il permet aussi d'améliorer considérablement le confort des appartements.
Enfin, l'investissement considéré valorise et pérennise les biens immobiliers : il est
directement récupérable sur le prix lors de la vente où la performance énergétique du
bien immobilier est une donnée obligatoire.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 67 sur 80
6. Annexes
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations relatives à cette disposition
pour 2011. (Source ADEME)
Qu'est-ce que ce crédit d'impôt ?
C'est une disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le
revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d'amélioration énergétique portant sur une résidence principale.
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Votre situation : Vous êtes locataire, propriétaire occupant, bailleur ou occupant à titre gratuit ;
Vous êtes fiscalement domicilié en France ;
Vous êtes bailleur et avez opté pour le crédit d'impôt (si vous avez opté pour le
crédit d'impôt au titre des dépenses, vous ne pouvez alors pas les déduire de vos revenus fonciers).
Votre logement :
C'est une maison individuelle ou un appartement ;
C'est votre résidence principale si vous êtes occupant ;
Le logement est loué à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans si
vous êtes bailleur ;
Le logement est achevé depuis plus de deux ans pour les travaux d'isolation, les
équipements de régulation, les chaudières à condensation et la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique.
Le logement est neuf ou ancien pour l'installation d'équipement utilisant les
énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, bois), les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur.
Dans un immeuble collectif le crédit d'impôt peut porter sur les dépenses
d'équipements communs que vous avez payées au titre de la quote-part correspondant
au logement que vous occupez.
Des conditions particulières
Lorsque vous remplacez votre système de chauffage et/ou de production
d'eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus
performant, le taux de 22 % est porté à 36 %. Pour bénéficier de ce taux bonifié, vous
devez fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur
qui a repris votre ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par
l’installateur et validé par le ferrailleur. Les travaux doivent être réalisés par l'entreprise qui fournit les matériaux.
Le diagnostic de performance énergétique ne peut bénéficier du crédit d'impôt qu'une seule fois sur une période de 5 ans.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 68 sur 80
Le crédit d'impôt pour les parois opaques est plafonné. Les dépenses maximum
prises en compte sont fixées à 150 euros TTC par mètre carré de parois isolée par l'extérieur et à 100 euros TTC par mètre carré de parois isolées par l'intérieur.
Un montant plafonne
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt est plafonné à 8 000 €
pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à imposition
commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge.
Pour les bailleurs, il est plafonné à 8000 € par logement dans la limite de 3 logements par an.
Ce plafond s'apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises
entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012. Consultez deux exemples qui vous
permettent de mieux comprendre les modalités d'appréciation de ce plafond.
Le crédit d'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles, déduction
faite des aides et subventions reçues par ailleurs. Ainsi, si vous bénéficiez d'une
autre aide publique pour l'achat des équipements et des matériaux (conseil régional,
conseil général, ANAH), le calcul se fera sur le coût de l'équipement déductions faites des
aides perçues.
Pour quels investissements et à quel taux ?
Investissements bénéficiant du crédit
d'impôt
Pour l'année
2010 En 2011
Chaudières à condensation, individuelles ou
collectives, utilisées pour le chauffage ou la
production d'eau chaude
15 % 13 %
Matériaux d'isolation thermique et coût de
la main d'œuvre pour les parois opaques 25 %
22 % dans la limite
d'un plafond de
dépenses fixé à
150 euros TTC par
mètre carré de parois
isolée par l'extérieur et
à 100 euros TTC par
mètre carré de parois
isolées par l'intérieur.
Matériaux d'isolation thermique pour les
parois vitrées 15 % 13 %
Matériaux d'isolation thermique pour les
portes d'entrée donnant sur l'extérieur 15 % 13 %
Appareils de régulation et de
programmation des équipements de
chauffage
25 % 22 %
Matériaux de calorifugeage de tout ou
partie d'une installation de production ou
de distribution de chaleur ou d'eau chaude
sanitaire
25 % 22 %
Equipements de production d'énergie
utilisant l'énergie solaire thermique,
éolienne ou hydraulique
50 % 45 %
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 69 sur 80
Investissements bénéficiant du crédit
d'impôt
Pour l'année
2010 En 2011
Panneaux photovoltaïques
50 % jusqu'au 28
septembre
25 % à partir du
29 septembre*
22 %
Appareils de chauffage au bois ou biomasse
25 %
40 % pour le
remplacement
d'un système de
chauffage bois ou
biomasse existant
22 %
36 % pour le
remplacement d'un
système de chauffage
bois ou biomasse
existant
Pompes à chaleur air / eau pour production
de chaleur 25 % 22 %
Pompes à chaleur à capteur enterrés pour
production de chaleur (pose de l'échangeur
de chaleur souterrain inclus)
40 % 36 %
Pompes à chaleur thermodynamiques pour
production d'eau chaude sanitaire (hors air
/air)
40 % 36 %
Equipements de raccordement à un réseau
de chaleur alimenté majoritairement par
des énergies renouvelables ou par une
installation de cogénération
25 % 22 %
Frais engagés pour la réalisation d'un
diagnostic de performance énergétique, en
dehors des cas où la réglementation le rend
obligatoire
50 % 45 %
* Le taux de 50 % est maintenu si le devis a été accepté et un acompte ou des arrhes
versés avant le 29 septembre 2010 et que les panneaux produisent de l'électricité au plus tard le 31 mars 2011.
Quelles caractéristiques techniques exigées ?
Pour pouvoir bénéficier du crédit d'impôt, les équipements doivent répondre aux
conditions d'obtention selon les dispositions fiscales en vigueur. Vous trouverez ci-
dessous les caractéristiques précises pour chaque équipement.
L'acquisition de matériaux d'isolation thermique
Les produits ci-dessous sont éligibles au crédit d'impôt. Ce sont les produits performants de leur catégorie tout en étant largement disponibles sur le marché :
Matériaux et équipements
Caractéristiques et performances en
m2Kelvin/Watt depuis le 1er janvier
2010
Matériaux d'isolation thermique des
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 70 sur 80
Matériaux et équipements
Caractéristiques et performances en
m2Kelvin/Watt depuis le 1er janvier
2010
parois opaques
Planchers bas sur sous-sol, sur vide
sanitaire ou sur passage ouvert, murs en
façade ou en pignon
R ≥ 2,8 m² K/W
Toitures-terrasses R ≥ 3,0 m² K/W
Planchers de combles perdus, rampants de
toiture et plafonds de combles R ≥ 5,0 m² K/W
Matériaux d'isolation thermique des
parois vitrées
Fenêtres ou portes-fenêtres composées en
tout ou partie de PVC. Uw ≤ 1,4 W/m².K
Fenêtres ou portes-fenêtres composées en
tout ou partie de bois. Uw ≤ 1,6 W/m².K
Fenêtres ou portes-fenêtres métalliques. Uw ≤ 1,8 W/m².K
Vitrages à isolation renforcée (vitrages à
faible émissivité). Ug ≤ 1,5 W/m².K
Doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la
baie) avec un double vitrage renforcé. Ug ≤ 2,0 W/m².K
Volets isolants caractérisés par une
résistance thermique additionnelle apportée
par l'ensemble volet-lame d'air ventilé.
Delta R ≥ 0,20 m².K/W
Matériaux d'isolation des portes
d'entrée donnant sur l'extérieur Ud ≤ 1,8 W/m².K
Calorifugeage de tout ou partie d'une
installation de production ou de distribution
de chaleur ou d'eau chaude sanitaire
R ≥ 1 m²K/W
Ug, Uw : coefficient de transmission surfacique
Le calorifugeage des tuyaux permet d'éviter des pertes d'énergie lors de la distribution
d'eau chaude si les points d'eau sont loin de la chaudière ou lors de la distribution de chaleur s'ils passent dans des lieux non chauffés (garage, cave…).
L'acquisition de chaudières
Le crédit d'impôt vise les chaudières à condensation et les chaudières à bois qui sont de
plus en plus proposées par les fabricants.
- Les chaudières à condensation condensent la vapeur d'eau des gaz de combustion
et récupèrent ainsi de l'énergie. D'où une économie de 15 à 25% par rapport aux
chaudières modernes standard mais aussi moins de gaz carbonique et moins d'oxyde
d'azote produits.
- Les chaudières à bois ou autre biomasse (se reporter au tableau ci-dessous pour
caractéristiques et performances).
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 71 sur 80
L'acquisition d'appareils de régulation et de chauffage
Appareils installés dans une maison individuelle ou dans un immeuble collectif :
- Systèmes permettant les régulations individuelles terminales des émetteurs de chaleur
(robinets thermostatiques),
- Systèmes de limitation de la puissance électrique du chauffage électrique en fonction
de la température extérieure,
- Systèmes gestionnaires d'énergie ou de délestage de puissance du chauffage
électrique.
Appareils installés dans un immeuble collectif :
- Matériels nécessaires à l'équilibrage des installations de chauffage permettant une
répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque logement,
- Matériels permettant la mise en cascade de chaudières (type d'installation ou plusieurs
chaudières sont connectées les unes aux autres), à l'exclusion de l'installation de
nouvelles chaudières,
- Systèmes de télégestion de chaufferie assurant les fonctions de régulation et de
programmation du chauffage,
- Systèmes permettant la régulation centrale des équipements de production d'eau
chaude sanitaire dans le cas de production combinée d'eau chaude sanitaire et d'eau
destinée au chauffage,
- Compteurs individuels d'énergie thermique et répartiteurs de frais de chauffage
L'installation d'équipements de production d'énergie utilisant une source
d'énergie renouvelable
Matériels et équipements Caractéristiques et performances 2011
Equipements de chauffage et de
fourniture d'eau chaude fonctionnant à
l'énergie solaire : chauffe-eau
solaire individuel et système
solaire combiné
Capteurs solaires thermiques (équipant les
systèmes) couverts par une
certification CSTBatou Solar Keymark ou
équivalente.
Chauffage ou production d'eau
chaude au bois ou autres
biomasses :
poêles, foyers fermés et inserts de
cheminées intérieures, cuisinières
utilisées comme mode de chauffage
Concentration moyenne de monoxyde de
carbone ≤ 0,3 %
rendement ≥ 70%
Chaudières < 300 kW
Chaudières à chargement manuel :
rendement ≥ 80%
Chaudières à chargement automatique :
rendement ≥ 85%
Fourniture d'électricité à partir
d'énergie solaire, éolienne,
hydraulique, biomasse
- - -
Pompes à chaleur géothermique à
capteur fluide frigorigène (sol / sol
ou sol / eau)
COP ≥ 3,4 pour une température d'évaporation
de -5°C et une température de condensation de
35°C.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 72 sur 80
Matériels et équipements Caractéristiques et performances 2011
Pompes à chaleur géothermique de
type eau glycolée / eau
COP ≥ 3,4 pour des températures d'entrée et
de sortie d'eau glycolée de 0°C et -3°C à
l'évaporateur, et des températures d'entrée et
de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur
Pompes à chaleur géothermique de
type eau / eau
COP ≥ 3,4 pour des températures d'entrée et
de sortie d'eau de 10°C et 7°C à l'évaporateur,
et de 30°C et 35°C au condenseur
Pompes à chaleur air / eau
COP ≥ 3,4 pour une température d'entrée
d'air de 7°C à l'évaporateur et des
températures d'entrée et de sortie d'eau de
30°C et 35°C au condenseur
Pompes à chaleur
thermodynamiques pour
production d'eau chaude sanitaire
(hors air /air)
- Captant l'énergie de l'air ambiant : COP > 2,5
- Captant l'énergie de l'air exterieur
: COP > 2,5
- Captant l'énergie de l'air extrait : COP > 2,9
- Captant l'énergie géothermique : COP > 2,5
selon le référentiel de la norme d'essai EN 255-
3.
Equipement de raccordement à un
réseau de chaleur alimenté
majoritairement par des énergies
renouvelables ou par une installation
de cogénération
- Branchement privatif composé de tuyaux et
de vannes qui permet de raccorder le réseau de
chaleur au poste de livraison de l'immeuble.
- Poste de livraison ou sous-station qui
constitue l'échangeur de chaleur.
- Matériels nécessaires à l'équilibrage et à la
mesure de la chaleur qui visent à opérer une
répartition correcte de celle-ci.
Les documents à fournir
La démarche administrative est très simple : il suffit de remplir une ligne sur sa
déclaration d'impôt et de conserver soigneusement la facture de l'entreprise ayant fourni
les matériaux / équipements et réalisé les travaux. Les usagers qui souscrivent leur
déclaration par Internet sont dispensés de l'envoi de la facture. Ils doivent être en mesure de la produire, sur demande de l'administration.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 73 sur 80
5.1. Eco-prêt à taux zéro
Ce document reprend également les informations concernant l’obtention de l’éco Ptz
fournis par l’ADEME.
L'éco-prêt à taux zéro est un engagement du Grenelle Environnement. Il vous permet de
financer la rénovation énergétique de votre logement et ainsi de réduire vos
consommations d'énergie et vos émissions de gaz à effet de serre.
Avec ce prêt, vous pourrez opter pour des travaux efficaces en termes d'économies
d'énergie, sans faire d'avance de trésorerie et sans payer d'intérêts.
Que peut-il financer ?
Votre prêt va financer la fourniture et la pose, par un professionnel, des matériaux et
équipements nécessaires à la réalisation des travaux d'amélioration énergétique de votre
logement.
L'entreprise qui réalisera les travaux garantira par l'intermédiaire du formulaire type
"devis" que les équipements ou matériaux mis en œuvre vous permettent de bénéficier
de l'éco-prêt à taux zéro et le cas échéant du crédit d'impôt.
Vous pouvez également bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro pour :
les frais liés à la maîtrise d'œuvre (par exemple, un architecte) et d'étude
thermique
les frais éventuels d'assurance maîtrise d'ouvrage
tous les travaux induits, réalisés par un professionnel, indissociables des travaux
d'amélioration de l'efficacité énergétique
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Votre situation
Vous êtes propriétaire occupant, bailleur ou une société civile, vous êtes éventuellement
en copropriété. Ce prêt est sans condition de ressources.
Votre logement
C'est une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990.
Attention ! Si vous choisissez l'option "performance énergétique globale", votre logement
doit avoir été construit entre le 1er janvier 1948 et le 1er janvier 1990.
C'est un logement individuel ou collectif.
On ne peut obtenir qu'un seul éco-prêt à taux zéro par logement.
Une palette de travaux éligibles
Première option : le bouquet de travaux
Pour composer un bouquet éligible à l'éco-prêt à taux zéro, choisissez des travaux dans
au moins deux des 6 catégories de la partie gauche du tableau ci-dessous.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 74 sur 80
Catégories de travaux éligibles Caractéristiques et performances
1. Isolation de la toiture (totalité de la toiture exigée)
Planchers de combles perdus R ≥ 5 (m².K) / W
Rampants de combles aménagés R ≥ 4 (m².K) / W
Toiture terrasse R ≥ 3 (m².K) / W
2. Isolation des murs donnant sur l'extérieur (au moins
50% des surfaces)
Isolation par l'intérieur ou par l'extérieur R ≥ 2,8 (m².K) / W
3. Remplacement des fenêtres et des portes-
fenêtres donnant sur l'extérieur et remplacement
éventuel des portes donnant sur l'extérieur (au moins
la moitié des fenêtres et portes fenêtres)
Fenêtre ou porte-fenêtre Uw ≤ 1,8 W / (m².K)
Fenêtre ou porte-fenêtre munies ou non de volets Ujn ≤ 1,8 W / (m².K)
Seconde fenêtre devant une fenêtre existante Uw ou Ujn ≤ 2 W / (m².K)
Porte donnant sur l'extérieur (uniquement si réalisé en
complément des fenêtres) Uw ≤ 1,8 W / (m².K)
Réalisation d'un sas donnant sur l'extérieur (pose
devant la porte existante d'une 2ème porte)
(uniquement si réalisé en complément des fenêtres)
Uw ou Ujn ≤ 2 W / (m².K)
4. Installation ou remplacement d'un système de
chauffage (associé le cas échéant à un système de
ventilation performant) ou d'une production d'eau
chaude sanitaire (ECS)
Chaudière + programmateur de chauffage
à condensation (ou basse
température,
mais seulement en bâtiment collectif
quand l'installation d'une chaudière à
condensation est impossible*)
PAC* chauffage + programmateur de chauffage COP ≥ 3,3**
PAC* chauffage + eau chaude sanitaire +
programmateur de chauffage COP ≥ 3,3**
5. Installation d'un système de chauffage utilisant une
source d'énergie renouvelable
Chaudière bois + programmateur classe 3 au moins
Poêle à bois, foyer fermé, insert de cheminée intérieur rendement ≥ à 70 %
6. Installation d'une production d'eau chaude sanitaire
utilisant une source d'énergie renouvelable
Capteurs solaires certification CSTBat, Solar Keymark
ou équivalent
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 75 sur 80
* Uniquement pour les cas prévus par l'arrêté n° NOR DEVU0903668A ** Pompes à chaleur géothermique à capteur fluide frigorigène (sol / sol ou sol / eau) : COP ≥ 3,3 pour une température d'évaporation de-5°C et une température de condensation de 35°C.
Pompes à chaleur géothermique de type eau glycolée / eau : COP ≥ 3,3 pour des températures d'entrée et de sortie d'eau glycolée de 0°C et -3°C à l'évaporateur et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et de 35°C au condenseur. Pompes à chaleur géothermique de type eau / eau : COP ≥ 3,3 pour des températures d'entrée et de sortie
d'eau de 10°C et 7°C à l'évaporateur et de 30°C et 35°C au condenseur.Pompes à chaleur air / eau : COP ≥ 3,3 pour des températures d'entrée d'air de 7°C à l'évaporateur et d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur. Attention : les pompes à chaleur air/air sont soumises à des exigences supplémentaires.
Pompes à chaleur air / air : COP ≥ 3,3 L'annexe 1 de l'arrêté du 30 mars 2009 précise les conditions d'installations spécifiques de ces pompes à chaleur : ― l'appareil, centralisé sur une ou plusieurs unités extérieures, assure le chauffage des pièces composant le
logement telles que mentionnées à l'article R. 111-10 du code de la construction et de l'habitation, dès lors que leur superficie est au moins égale à 8 m². Les pièces de service, telles que celles affectées à l'usage exclusif de cuisines, de toilettes ou de salles de bains, ne sont pas prises en compte ; ― chaque pièce équipée doit disposer de son propre organe de régulation automatique, quel que soit le principe
de diffusion retenu ; ― le fonctionnement normal de l'équipement est garanti par le fabricant à une température extérieure de ― 15 °C ; ― la puissance calorifique thermodynamique restituée de l'unité extérieure est supérieure ou égale à 5 kW à
une température extérieure de 7 °C. En cas d'installation simultanée de plusieurs unités extérieures, cette condition doit être remplie par au moins l'une d'entre elles.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 76 sur 80
Deuxième option : amélioration de la performance énergétique globale de votre
logement
Vous pouvez également bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro si vous faites réaliser des
travaux permettant d'atteindre les seuils de :
150 kWh / m² et par an si la consommation conventionnelle avant travaux s'avère
≥ à 180 kWh / m² et par an,
80 kWh / m² et par an dans toutes les autres situations.
Ces seuils sont modulés en fonction des zones climatiques et de l'altitude, à l'aide des
coefficients présentés dans le tableau ci-dessous :
Altitude Zone H1a,
H1b
Zone
H1c
Zone
H2a
Zone
H2b
Zone H2c,
H2d
Zone
H3
Moins de 400
mètres 1,3 1,2 1,1 1,0 0,9 0,8
De 400 à 800
mètres 1,4 1,3 1,2 1,1 1,0 0,9
Plus de 800
mètres 1,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1,0
Les calculs préalables et les prescriptions de travaux doivent être effectués par un bureau
d'études thermiques. Les consommations d'énergie seront calculées selon la méthode
TH-C-E ex.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 77 sur 80
Que considère-t-on comme travaux induits ? Quelques exemples
Pour les travaux d’isolation thermique performants des toitures
Pris en compte : remplacement des tuiles nécessaires, réfection de l'étanchéité d'une
toiture terrasse, faux plafond en cas d'isolation intérieure...
Pas pris en compte : réfection de la charpente, remplacement de toutes les tuiles,
installation d'un nouveau velux, aménagement des combles...
Pour les travaux d’isolation thermique performants des murs donnant sur l’extérieur
Pris en compte : remise en état des installations électriques, de plomberie après la pose
de l'isolant intérieur, bardage des murs, reprise des appuis de fenêtre...
Pas pris en compte : pose des revêtements muraux (papiers peints, peintures),
changement des revêtements de sols, création de nouvelles ouvertures...
Pour les travaux d’isolation thermique performants des parois vitrées et portes donnant
sur l’extérieur
Pris en compte : raccordement électrique des volets électriques éventuellement posés,
travaux de plâtrerie...
Pas pris en compte : changement des revêtements muraux, réfection du plafond,
réfection totale de l'installation électrique, pose de stores extérieurs...
Pour les travaux d’installation, de régulation ou de remplacement de systèmes de
chauffage, ou de production d’eau chaude sanitaire performants
Pris en compte : remplacement des radiateurs à eau existants par des radiateurs basse
température, installation de nouveaux émetteurs à eau chaude, chape de béton coulée
sur plancher chauffant, adaptation du conduit d'évacuation en cas d'installation d'une
chaudière à condensation...
Pas pris en compte : extension du système de chauffage dans des pièces non chauffées
initialement, pose de revêtement de sol même posé sur la chape de béton en cas
d'installation d'un plancher chauffant...
Pour les travaux d’installation d’équipements de chauffage utilisant une source d’énergie
renouvelable
Pris en compte : pour l'installation d'une chaudière bois : pose de ballon d'hydro-
accumulation, raccordement à la cheminée, pose du conduit de fumée...
Pas pris en compte : travaux d'embellissement et d'habillage de l'insert, réfection
totale de la toiture en cas d'installation d'un conduit de cheminée...
Pour les travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire
utilisant une source d’énergie renouvelable
Pris en compte : reprise d'étanchéité après la pose...
Pas pris en compte : réfection totale de la toiture...
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Pour quel montant ?
Si votre bouquet se compose de deux travaux, vous avez droit à 20 000 euros maximum.
Si vous allez jusqu'à trois travaux ou plus, ou si vous choisissez l'option "performance
énergétique globale", vous avez droit à 30 000 euros maximum. Ces sommes couvrent
l'intégralité de travaux d'économie d'énergie, ainsi que les services ou travaux associés
qui leur sont directement liés.
Pour quelle durée ?
La durée de remboursement est de 10 ans. Vous pouvez décider de la réduire jusqu'à un
minimum de trois ans. Exceptionnellement, elle peut être portée à 15 ans avec l'accord
de la banque pour alléger vos charges de remboursement.
Quelle est la marche à suivre ?
1. Identifiez les travaux à réaliser dans votre logement
Pour vous aider, des espaces INFO->ENERGIE sont à votre disposition. Ils vous
apportent des conseils pratiques et gratuits sur la maîtrise de l'énergie.
2. Faites réaliser un ou plusieurs devis pour les travaux que vous envisagez et
remplissez le formulaire type "devis".
3. Adressez vous à une banque, muni du formulaire type "devis" complété et de tous
les devis.
Formulaire devis pour bouquet de travaux.
Formulaire devis pour améliorer la performance énergétique globale
Formulaire devis pour réhabiliter des dispositifs d'assainissement non collectif
Pour vous aider à remplir ce formulaire, nous vous proposons de consulter les guides
d'utilisation préparés par le ministère du Développement durable :
Guide d'utilisation des formulaires pour la réalisation d'un bouquet de travaux
Guide d'utilisation des formulaires pour l'atteinte d'une performance
énergétique globale minimale
Guide d'utilisation des formulaires pour la réhabilitation des dispositifs
d'assainissement non collectif
4. Une fois le prêt accordé, vous avez deux ans pour faire réaliser les travaux.
5. A l'issue des travaux, fournissez à la banque le formulaire type "factures"
accompagné de toutes les factures.
Cet éco-prêt est-il cumulable avec d'autres aides ?
Vous pourrez bénéficier du crédit d'impôt développement durable, si votre offre d'éco-
prêt à taux zéro est émise avant le 31 décembre 2010, et si le revenu fiscal de votre
foyer n'excède pas 45 000 euros au titre de l'avant-dernière année précédent cette offre.
Vous pouvez aussi bénéficier d'autres aides (de l'ANAH, des collectivités territoriales...)
ou obtenir un prêt complémentaire développement durable.
En 2011, vous pouvez toujours bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro pour
certains travaux. Si vous choisissez cet avantage, vous ne pourrez pas
bénéficier du crédit d'impôt développement durable. Ces deux aides ne
sont plus cumulables en 2011. Elles étaient cumulables en 2009 et 2010
uniquement.
En revanche, si vous avez obtenu un éco-prêt à taux zéro en 2010 et que
vous effectuez les travaux en 2011 (vous avez 2 ans après l'octroi du
prêt pour réaliser les travaux), vous pouvez bénéficier aussi du crédit
d'impôt en 2011.
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 79 sur 80
5.2. Glossaire
- Energie finale (ef) : C’est l’énergie que l’on consomme et qui comptabilisée par les
compteurs. Celle que l’on paye aux fournisseurs d’énergies. Elle est exprimée en
kWhef
- Energie primaire (ep) : C’est l’énergie disponible dans la nature avant toute
transformation. Pour l’électricité, elle prend en compte les rendements de
transformation et les pertes en ligne. Ainsi 1 kWh en énergie finale (ef) = 2,58 kWh
en énergie primaire (ep). Elle est l’unité de mesure des consommations
réglementaires comme dans le cas d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique
obligatoire pour toute transaction immobilière) et dans le cas d’une étude
réglementaire (cas d’une construction neuve par exemple)
- kWhep/m².an : Unité exprimant la consommation définit pour les calculs
règlementaires. kWhep quantifie l’énergie primaire, et les m² sont des m² SHON.
- kWhef : Unité exprimant la consommation en énergie finale.
- kWh PCI : Unité exprimant l’énergie fournie par un combustible par rapport à son
pouvoir calorifique inférieur, c'est-à-dire que l’on ne considère pas l’énergie contenue
dans la vapeur d’eau produite par la combustion.
- kWh PCS : Unité exprimant l’énergie fournie par un combustible par rapport à son
pouvoir calorifique supérieur, c'est-à-dire que l’on considère l’énergie contenue dans
la vapeur d’eau produite par la combustion.
- Consommation conventionnelle [Cep]: consommation déterminée avec le logiciel
règlementaire. Unité : [kWh/m².an]
- TH-CE-ex ou RT Rénovation : méthode de calcul règlementaire, correspondant à la
règlementation thermique 2005 en rénovation
- Conductivité thermique [λ] : grandeur physique caractérisant le comportement
des matériaux lors du transfert de chaleur par conduction. Unité : [W/m.K]
- Résistance thermique [R] : Capacité d’un matériau à s’opposer au passage de la
chaleur. Unité : [m².K/W]
- Coefficient de transmission thermique [U]: caractérise la quantité de chaleur
traversant une paroi en régime permanent, en fonction du temps et de la différence
de température des ambiances de part et d’autre de la paroi. Plus sa valeur est faible
et plus la construction sera performante. Unité : [W/m²K]
- Uw : Coefficient de transmission thermique de la fenêtre. Unité : [W/m²K]
- Ug : Coefficient de transmission thermique du vitrage. Unité : [W/m²K]
- Uf : Coefficient de transmission thermique du cadre de la fenêtre. Unité : [W/m²K]
BSC Energies Projet DSFA bâtiments collectifs Ŕ La Celle St Cloud (78) Page 80 sur 80
- ECS : Eau Chaude Sanitaire
- Ubât : Coefficient moyen de déperditions par les parois et liaisons du bâtiment
exprimé. Unité : [W/m².K]
- Déperdition : C’est une quantité d’énergie par unité de temps, évacuée par les
parois du bâtiment et par leurs jonctions. Elle est représentée par un coefficient Ubât
pour la règlementation thermique 2005. Unité : [W/m².K]
- Surface SHON : Surface Hors Œuvre Nette
- Auxiliaire : C’est un des postes de consommation pris en compte par la
règlementation thermique. On compte dans ce poste les auxiliaires de chauffage et
de ventilation (circulateur, ventilateur…). Cette consommation est de l’énergie
électrique.
- kWhep/m².an : Unité exprimant la consommation définit pour les calculs
règlementaires. kWhep quantifie l’énergie primaire, et les m² sont des m² SHON.
- GES : Gaz à Effet de Serre. Ces gaz sont considérés comme responsables du
dérèglement climatique. Unité : [keqCO2/m².an]
- Combles :Partie la plus haute d'un bâtiment,située juste en-dessous de la toiture.
- Rampants : Se dit d’un élément qui est incliné. Les plafonds de combles sont
souvent rampants du fait de l'inclinaison de la toiture.
- Ventilation naturelle : sans l’assistance de ventilateur. Le vent ou l’écart de
température entre l’intérieur et l’extérieur entraînent le passage d’air grâce à la
présence de grilles de ventilation.
- Vitrage 4.16.4 : 4 est l’épaisseur du verre, 16 est l’épaisseur de la lame d’air entre
les verres.
- Les ponts thermiques : Zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l’enveloppe d’un
bâtiment, présente une résistance thermique plus faible. C’est un point faible où la
chaleur s’échappe.
- VMC hygro B : Ventilation Mécanique Contrôlée hygroréglable de type B. Les
bouches d’entrées sont équipées de capteurs d’humidité.
- PAC : Pompe à chaleur
- RDC : Rez-de-chaussée
- Hygrométrie : quantité d'eau sous forme gazeuse présente dans l'air, rapportée à
la quantité maximale d’eau qu’il peut contenir avant saturation.
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