gustave blandenier sur les lieux de rémeute chaux-de-fonnlère · ce que nous n'avons pas...

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Après l'événement politique qui coûta la vie au chef des Jeunesses nationales

Les récits faits par des témoins à nos envoyés spéciaux

Un app el du Conseil d'Etat à la p op ulationneuchateloise

Une vive émotion dans les milieux fédérauxLe visage des villes n'est pas moins

éloquent que celui des gens. Joie, an-goisse ou violence y transparaissentavec la même netteté, y jetten t le mê-me trouble profond que sur une faced'homme.

La Chaux-de-Fonds nous en donne,depuis lundi soir, un saisissant exem-ple. Il n'est même pas besoin d'ex-périence pour cotmiprendre qu'un dra-me s!est joué là et que les specta-teurs en demeurent bou leversés.

Appelons les choses par leur nomet voyons les faits sans passion...;peut-être en sort ira-t-il une leçonqui, si terrible qu'elle soit , peut de-venir salutaire.

Nous nous trouvons en présencede circonstances tragiques que d'au-cuns voudraient minimiser tandisque d'autres les exagèrent.

Un homme est mort et des gensont été malmenés. L'ordre a été trou-blé. La violence et la haine ont ré-gné dans la rue. Tout cela est assezgrave sans qu'on y ajoute encored'inutiles surcharges.

Les faitsAprès tout acte criminel , une pre-

mière question s'impose : quels sontles coupables ?

Ils sont nombreux en l'occurrence.Et la justice, qui s'occupe avec dili-gence de les rechercher, n 'a pas latâche facile.

Les Jeunesses nationales avaientfait appel, lundi soir, à M. J:-M. Mu-sy, ancien conseiller fédéral, pourdonner, à la Salle communale, la

^mê-

me conférence qti'il avait donnée àNeuchâtel le 14 courant, sur ce graveet important sujet : « Pourquoi lecommunisme est impossible en Suis-se ». L'annonce de cette conférencesuscita de nombreuses polémiques.Dans une ville comme la Chaux-de-Fonds, où la crise a fait de terriblesravages, le communisme a, hélas, desadeptes nombreux. Il ne faut pas ou-blier qu'aux dernières élections, leparti communiste a obtenu, dans lamétropole horlogère, 1000 suffrages.

La police ayant arrêté, puis relâ-ché, samedi, un jeune communiste dunom de Schelling qui collait destracts, l'atmosphère était assez char-gée quand vint l'heure de la confé-rence. Nous avons dit hier, les épi-thètes qui partirent de la foule à l'a-dresse de M. Musy quand il arrivaaux abords de la Salle communale.Ce que nous n'avons pas dit, et cequi fut sans doute la cause initialedu drame, c'est que la Salle commu-nale, — située au premier étage dela Maison du peuple — contenant1100 places, et 1200 personnes s'ypressant pour écouter l'orateur, unefoule qu'on évalue à 1500 personnes,dut rester dehors. La conférenceétant contradictoire, il y eut évidem-ment quelque bruit. Non pas un tu-multe violent comme on l'a dit, maisle chahut inévitable qui se produitdans tout lieu où deux opinions s'af-frontent. Entendant cela, les gensdemeurés dans la rue, déjà énervéspar l'attente, crurent sans doute quedes scènes de violence avaient lieudans la Salle communale. On saitcombien la foul e est prompte à s'em-baller. Les paroles empoisonnées dequelques éléments troubles, nette-ment désireux d'exciter le public, fi-rent le reste. Aussi, à l'issue de laconférence, quand les Jeunesses na-tionales sortirent, drapeaux dé-ployés, elles furent entourées aussi-tôt. « En un clin d'oeil , dit un té-moin , les drapeaux furent déchiréset le docteur Bourquin , entouré desa garde de corps, fut insulté ».

C'est à ce moment que s'échangè-rent les premiers horions, cependantque M. J.-M. Musy, entouré de cinqagents de police, était sorti , lui , parune autre porte de la Maison dupeuplé.

Les Jeunesses nationales et leu rchef continuèrent tant bien que malleur route pour se rendre à l'Asto-ria où devait avoir lieu une petiteréunion après la conférence. Pour-quoi empruntèrent-elles une rue la-térale au lieu de passer par l'avenueLéopold-Robert ? Pourquoi les for-ces de police présentes n'employè-rent-elles pas les hydrants (commec'était , croyons-nous, le désir de M.Matthey, commandant de la policecantonale) ? Ce sont là d ' infimeschoses pourtant grosses de consé-quences. Bref , toujours suivi d'unefoule vociférante, le cortège pour-suivit son chemin tandis que lesagents de police et les gendarmesfaisaient bravement leur devoir.Nous avons dit aussi hier la vio-lence des coups qui furent échangés.

A l'endroit où la nie de l'Ouestfa i t un angle avec la place du mêmenom , le vacarme s'accrut. Soudain ,le docteur Bourquin s'affaissa. Aus-sitôt , les jeunes gens qui l'accompa-gnaient le saisirent, qui par une jam -be, qui par un bras et le transportè-rent à l'Astoria où l' on fi t immédia-tement appeler les docteurs Kaenelet Muntsch. Il était trop tard et l'onsait l'émotion considérable que pro-voqua l'annonce de la mort de cethomme courageux.• De Ijuoi est-il mort ?

Il est certain qu il reçut des coupsdé canne et des coups de poing, maisaucun de nature à entraîner la mort.L'autopsie pratiquée hier après-mi-di , conclut à une crise cardiaquedéterminée par un choc. Si le chef

des Jeunesses nationales n'a doncpas été « assassiné » comme on l'adit, il n'en est pas moins mort d'a-voir été malmené, les coups qu'il areçus ont très probablement déclen -ché la crise qui l'a emporté. U estfaux de dire, comme le prétendaitun journal de la Chaux-de-Fonds,qu 'il se soit époumonné et surmenépendant la conférence et que la criseait été causée par cet effort. Tousles témoins que nous avons vus sontformels sur ce point.

... l|s le sont également sur d'au-tres, hélas. La foule qui s'était mas-sée devant la cuisine de l'Astoria oùavait été transporté le docteur Bour-quin continuait à hurler. La passionpopulaire, quand elle est déchaînée,est une chose ignoble. Sans respectpour cet agonisant , elle donnait li-bre cours à la plus basse violence.Une vitre de la cuisine fu t brisée àcoups de pierres. Fait plus abomina-ble encore, et dont il faudra se sou-

L'angle de la place et de la rue de l'Ouestoù le docteur Bourquin est tombé

venir , l'ambulance appelée pourtransporter le corps du docteurBourquin à son domicile, fut lapidéependant le court trajet de l'Astoriaau No 57 de l'avenue Léopold-Ro-bert. où le malheureux habitait.

L'opinion de l'hommede la rue

Des témoins, nous en avons enten-du beaucoup. Ceux qui furent dansla bagarre, qui reçurent des coupsde matraque ou des coups de canneet dont les déclarations ne sont pasréfutables, sont nombreux. Nousavons vu aussi le tenancier de l'As-toria , M. Tobler, qui vécut quelquesheures mouvementées dès l'instantoù le docteur Bourquin fut transpor-té chez lui — il a l'impression trèsnette qu'à ce moment-là, il était dé-jà mort — et qui nous a dit combienM. Musy qui est demeuré deux heu-res dans le restaurant pendant lascène que nou s relatons plus haut;avait été frappé par ce décès. Nousavons vu aussi M. Eçker, gérant dela Maison du peuple, qui nous a ditles efforts qui avaient été faits pourapaiser la foule.

Autant d'avis précieux et qui ap-portent , sur ces faits douloureux lalumière qui convient.

Mais , en pareil cas, il n'est ja-mais négligeable d'interroger l'hom-me de la rue. Celui qui juge à samanière et ne s'embarrasse ni deconvenances ni de précautions.

« Voyez-vous, m'a dit un braveChaux-de-Fonnier, je ne fais pas depolitique et n 'en ferai jamais. Jesouffre du chômage comme tout lemonde, mais les privations que j'en-dure ne m'ont pas encore tournél'esprit au point de ni 'échaufferpour une idée ou pour une autre.Ce qui n 'empêche pas que je croisêtre un bon citoyen . Les communis-tes et leur méthode, je. les abomi-ne. Us ne sont d'ailleurs pas aussinombreux ici qu 'on le dit , la plu-part de leurs adhérents étant desturbulents aigris beaucoup plusque des convaincus. Les vrais cou-pables, ceux qu 'il faudrait « coffrer »(sic), ce sont ceux qui les exci-tent sous tous les prétextes.

» Cependant , vous ne m'empêcherezpas de dire que cette conférence del'autre soir n 'était peut-être pas toutà fa i t indiquée juste au moment oùles esprits sont un peu tourmentéspar cette hausse du pain et l'aug-mentation du coû( de la vie. Moi , jevous le dis comme je le pense. Cequi n 'empêche pas que j' espèrebien qu 'on prendra des mesurespour empêcher de nuire tous ceuxqui se sont conduits lundi soircomme des sauvages. C'est unehonte. »

ConclusionUne honte !...Nous le pensons aussi . Ce mot

juste et fort — vengeur — dit parun homme sans passion , est exacte-ment celui qui convient . Quand lapolitique, oui prétend conduire leshommes, aboutit à de si sombreschoses, elle devient haïssable. Elleest un mal.

Or, il est un proverbe qui dit :« Aux grands maux les grands remè-des ».

Ne l'oublions pas. (g.)

Toute manifestationpolitique interdite

à la Chaux-de-FondsLe Conseil communal de la ville

de la Chaux-de-Fonds, vu les événe-ments de la nuit de lundi à mardi,a décidé que toute conférence pu*blique de caractère politique, tonte'manifestation et cortège seraient in-terdits jusqu 'au samedi 30 janvier1937 à minuit.

Deux communistes arrêtésLe parti communiste avait orga-

nisé pour hier soir mardi un mee-ting de protestation où devaient sefaire entendre deux orateurs : E.Lentillon, de Genève , et -K. H o f -maier , l'antifasciste qui f u t empri-sonné en Italie .

Celte, conférence n'a pas eu lieuà la suite de l 'arrêté ci-dessus.

Les deux orateurs, contrelesquels des mandats d'ame-ner avaient été décernés, ontété arrêtés préventivementhier soir, à la Chaux-de-Fonds.

Un communiqué du ParquetLes personnes susceptibles de pro-

curer des renseignements permettantd'identifier les auteurs des événe-ments pénibles qui se sont déroulésà l'occasion de la conférence Musyà la Chaux-de-Fonds sont priéesd'en informer la police cantonale àla Chaux-de-Fonds. Téléphone 22.300.

La «Feuille d'avis de Neuchâtel" se livre à une enquêtesur les lieux de rémeute chaux-de-fonnlère

Un appeldu Conseil d'Etat

au peuple neuchâteloisLe Conseil d 'Etat a adressé hier

l'appel suivant hu peuple neuchâte-lois.

Réuni mardi matin 36 jan-vier, le Conseil d'Etat a prisconnaissance avec une dou-loureuse émotion des commu-nications qui lui ont été fai-tes au sujet des événementstragiques dont la Chaux-de-Fonds a été le t h é â t r e l u n d isoir 25 janvier.

Malgré toutes les mesuresprises, l'ordre a été grave-ment troublé au mépris desdroits et de là sécurité descitoyens. I>e Conseil d'Etatpartage les sentiments de rë^probat ion que ces événe-ments ont provoqués danstout le pays. Il déplore lamort du Dr Eugène Bourquindéputé et s'associe au deuilde sa famille.

E'enquête judiciaire, immé-diatement ouverte, suit soncours.

Le Conseil d'Etat invite lapopulation à demeurer cal-me. II compte sur le fermeappui des citoyens qui neveulent pas que le pays neu-châtelois soit livré aux vio-lences et à l'émeute.

Le Conseil d'Etat siégera à nou-veau aujourd'hui ; l'on pense qu'ilprendra des décisions quant auxmesures à envisager pour que desévénements, comme ceux de lundisoir, ne se répètent pas chez nous.

Nous croyons savoir, d 'autre part ,que de nombreux citoyens ou grou-pements de citoyens sont prêts àdemander au gouvernement une ac-tion énergi que contre les visées ré-volutionnaires dans notre canton.Les obsèques du Dr Bourquin

auront lieu jeudiLes obsèques du docteur Eug.

Bourquin se dérouleront jeudi à14 h. 30 à la Chaux-de-Fonds. Denombreuses associations et un grandnombre de citoyens du canton, par-mi les amis politiques du défunt,y assisteront.

L'émotion à BerneSe décidera-t-on

enfin à agir ?Notre correspondant de Berne

nous écrit :Singulière coïncidence. Alors que

les journaux du matin apportaient àBerne la nouvelle des tragiques évé-nements dont la Chaux-de-FondsJutle théâtre, le Conseil fédéra l enten-dait un rapport de M. Baumann,chef du département de justice etpolice , sur les vœux exprimés parla commission du Conseil des Etats,chargée d 'examiner le projet d'ar-rêté pou r la protec tion de l 'ordrepublic.

Cette commission avait siégé laveille , à Zurich et elle avait donnéà entendre qu'il lui déplaisait detrouver dans les mesures proposéesdes disp ositions visant directementle part i communiste. Ces bonnesâmes estiment que le projet prendainsi le caractère d'une loi d'excep-tion et qu'en démocratie , «n ne doitpas nommément désigner un partiou un groupement politique à la ré-probation nationale. Bref , dans l 'i-dée de ces p arlementaires avisés, ilfaudrai t remplacer les termes <com-munistes », « parti communiste » et€ organisations communistes ¦» pardes expressions plu s générales, pou -vant englober tous les ennemis del 'Etat et de l'ordre démocratique,quels qu'ils soient.

il semble qu au Vonseit f é d é r a i,on soit opposé à un compromis decette sorte, pour cette excellenteraison qu'aujo urd 'hui , en Suisse,tordre, la sécurité intérieure et ex-térieure n'ont point d'autres enne-mis sérieux que les sicaires deMoscou.

Et tous les faits sont là pour leprouver. Il y a eu, récemment, ladécouverte de ces agents du bol-chévisme international, se prome-nant chez nous, les poches bour-rées d'argent , sous la protection etla sauvegarde de cette, f i l iale com-muniste qui a nom « Secours rou-ge *. Il y eut aussi l'activité des re-cruteurs pour l 'Espagne qui a dé-celé une vaste organisation dont lesp lans ont été établis ailleurs quedans notre pays , et dont les exécu-teurs sont pour la plupart af f i l i ésau p arti communiste suisse.

De l 'autre côte , que trouvons-nous ? Les « fascistes » de M. Fon-jallaz ne sont plus qu'un souvenir.Les frontiste s alémaniques viennentde subir à Schaffhouse , dans leurcitadelle la pi ns for te , une défai teque la presse socialiste elle-même aqualifiée de défini t ive .

Rappelons encore que le Conseilfédéral a pris des mesures sévèrescontre l'activité irrédentiste del'*Adula » et qu'il s'est empressé defaire une loi , lorsque la suite judi-ciaire donnée à l'af fa ire eut prouvéque notre lég islation était insuffi-sante.

L 'Etat ne se trouve donc désar-mé que contre la prop agande et lesméthodes communistes. Jusqu'oùelles peuvent mener, la mort d 'unhomme le f e ra peut-être compren-dre enf in aux coup eurs de cheveuxen aualre, qui ratiocinent et discu-taillent dans les commissions parle -mentaires .

Le peuple aussi, qui s'est montrési jaloux de ses libertés , commencemaintenant à se rendre compte cequ'il advient de la tolérance lors-qu'elle est pratiquée 'à l 'égard despire s intolé rants , de ces tartufes dela démocratie qui réclament tousles droits pour eux et les refusentà- leurs adversaires et qui tiennentpou r une provocation le sim p le fai td'expose r des idées déplaisant' àleurs maîtres étrangers .

Deià une f o i s, à la Chaux-de-Fonds. la liberté de réunion avaitété sabotée p ar les « démocrates » àla mode de Moscou. De bons apôtresavaient alors prétendu que si lacontradiction avait été accordée ,f out se serait p assé dans le bon or-dre . Lundi soir, un contradicteur aobtenu la parole... on smt la s u if e ._Le masque est tombé cette fo i s et siles autorités resnonsables de Tordren'ont p as entendu la leçon , elles nedevront p as s'étonner si les hon-nêtes gens se d éf endent eux-mêmescontre les gangsters de la p olitiaue.

G. P.VSSSSSSfSSffSffSf fSSSSSSSSSSSSSS/SSSSSSSfSSSSSSS/}

Etat ftîvîl rie NeiiftfcâfelPROMESSES DE MARIAGE

23. Jules-Henri DuplaJn. à Delémont,et Léa-Josepnlne Gschwlnd née Waldbur-ger, à Neuchâtel.

25. Jean-Louis-André Boltel, s Colom-bier, et Ester Béguin, à Bôle.

26. Werner-Carlo Stauffor et PauletteBorel, tous deux à Genève.

28. Henri-Ernest Roncalll et Odette-Rose Kanel, tous deux a Genève.

Observations météorologiquesObservatoire de Neuchâtel

26 janvierTempérature : Moyenne : 4.8. Minimum :

1.7. Maximum : 10.0.Baromètre : Moyenne : 710.6.Vent dominant : Direction : S.-E- For-

ce : faible.Etat du ciel : Clair à légèrement nua-

geux dans la soirée. Belle journée en-soleillée.

Hauteur du baromètre réduite a zéro(Moyenne pour Neuchâtel : 719 6)

Niveau du lac, 25 janvier, 7 h. 30. 429.24Niveau du lac, 26 janvier. 7 h. 30. 429.28

^ LrW V H est recommandeS fil 4 >v aux "anc*s *¦ con"N353;&S 5U"f '" mét!eCin

IBEaWlr avant de se marier

Les membres de l'Association desAmis du Château de Colombier sontinformés du tragique décès du

Docteur Eugène BOURQUINdéputé

membre dn comitévictime de son courage alors qu'ildéfendait la cause de la patrie.

Ils sont invités à assister tous àson ensevelissement jeudi 28 jan-vier, à 15 heures.

Le Comité cantonal.

Les membres de la Société frater -nelle de Prévoy ance sont informésdu décès de

Monsieur

Gustave BLANDENIERmembre de la société.

L'ensevelissement a eu lieu à Dom-bresson, mardi 26 janvier 1937.

Le comité.

La Société Médicale neuchateloisea Le pénible devoir de faire part àses membres du décès du

Docteur Eugène BOURQUINLes obsèques auront lieu jeudi 28

courant, à 15 heures, à la Chaux-de-Fonds.

Dieu est amour.Madame Marcel Jacot, à Colom-

bier ;Monsieur Ernest Jacot , à Cor-

celles, ses enfants et petits-enfants,à Neuchâtel, Chézard et Bienne ;

Madam e Adèle Scidel, ses enfantset petits-enfants, à Hambourg ;

Madame Henri Porret , ses enfantset petits-en fants , à Bevaix ;

Madame Charles Porret, ses en-fants et petits-enfants, à Bevaix,

ainsi que les familles alliées Ja-cot, Mayor, Troyon-Mayor, Martin,Fallet , Pannaz , Henry, Mentha,Apothéloz , Giroud et Gerber,

ont la grande douleur de fa irepart à leurs amis et connaissancesdu décès de leur très cher époux,gendre, neveu, beau-frère, oncle,cousin ef ami ,

Monsieur Marcel JACOTenlevé à leur tendre affection àl'âge de 51 ans, après une longueet pénible maladie, supportée aveccourage et résignation.

Colombier, le 27 janvier 1937.Sur ceux que nous aimons, si la

tombe se ferme, si la mort nouaravit ce que le cœur renferme,de bonheur et d'amour, 11 nousreste l'espoir dans le ciel, près deDieu, d'un étemel revoir !

Un avis ultérieur indiquera l'heu-re de l'incinération.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Mademoiselle Jeanne Guye ;Monsieur et Madame Henri Guye,

à Genève ;Mademoiselle Jaqueline Guye ;Mademoiselle Gabrielle Guye ;les enfants et petits-enfants de

Monsieur et Madame Philippe Go-det ;

les enfants et petits-enfants deMonsieur et Madame G.-Ad. Clerc ;

les enfants et - petits-enfants deMonsieur et Madame H. Guye-Hou-riet ;

les familles Guye , Schorer-Guye etRutgers-Guye, en Hollande,

ont la grande douleur d'annoncerle départ de

Madame Maurice GUYEleur chère mère, grand'mère, tanteet grand'tante, que Dieu a rappeléeà Lui, le 26 janvier 1937, dans sa83me année.

Heureux le serviteur que le Maî-tre trouvera veillant quand il ar-rivera. Luc XII, 37.

L'enterrement, sans suite, auralieu à Neuchâtel, le jeudi 28 jan-vier, à 15 heures.

Culte à 14 h. 30, au domicile mor-tuaire, Serre 5.

Culte pour les dames à 15 heures.On touchera

Apprentie coiffeusedemandée dans bon salon. Offres écritessous chiffres 853 au bureau de la Feuilled'avis.

Les membres et adhérents de laSociété de la Croix-Bleue sont in-formés du départ pour la Patrie cé-leste de

Madame Maurice GUYEmembre de la section et mère deMademoiselle Jeanne Guye.

Elle a fait du bien tous les joursde sa vie. Prov. XXXI, 12.

L'enterrement, sans suite, auralieu jeudi 28 janvier, à 15. heures.

On touchera dès 14 h. 45.Le comité.

tMadame Pierre Regazzoni et ses

enfants, Philomçne , Antoinette etPierrot ;

Monsieur et Madame Marolo-Re-gazzoni, leurs enfants et petits-en-fants, au Tessin ;

Madame Thérèse Gnàdinger et fa-mille, à Schaffhouse ;

Madame Louise Leuenberger etfamille, à Berne,

et les familles alliées.ont la douleur de faire part du

décès de

Monsieur Pierre REGAZZONIleur époux, père, fils, frère et pa-rent, enlevé à leur affection le 25janvier à l'âge dé 35 ans, muni dessaints sacrements de l'Eglise.

Bienheureux ceux qui meurentdans le Seigneur.

L'ensevelissement aura lieu à Be-vaix le j eudi 28 janvier, à 13 h. 30.

On ne touchera pas

R. I. P.

L'entreprise A. Bernasconi, à Be-vaix, ainsi que son personnel ont lepénible devoir d'annoncer le décèsde

Monsieur Pierre REGAZZONIleur fidèle contremaître et collèguedepuis douze ans.

L'ensevelissement aura lieu à Be-vaix le 28 janvier à 13 h. 30.

Monsieur Léon Kaech et sa fille ;Madame et Monsieur Henri Ga-

nière et leur fille ;Monsieur et Madame James Kaech,'

à Paris ;Monsieur et Madame Alexis Kaech

et leurs enfants ;Monsieur et Madame Otto Kaech

et leur fille, à Lausanne ;Monsieur et Madame Gaston Kaech

et leurs enfants, à Dijon ;? Mademoiselle Marguerite Kaech,à Casablanca ;

Madame et Monsieur Frédy Asperet leurs enfants, à Genève ;

Madame et Monsieur Max Stock-lin et leurs enfants, à Tharwil,

ainsi que les familles parentes etalliées,

ont la douleur de faire part dudécès de

Monsieur Samuel KAECHque Dieu a rappelé à Lui le 26 jan-vier 1937, dans sa 74me année.

Neuchâtel, 26 janvier 1937.J'ai patiemment attendu l'Eter-

nel, U s'est tourné vers moi et 11a ouï mon cri .

Psaume XL. 2.

L'enterrement, avec suite, auralieu jeudi 28 janvier, à 13 h.

Domicile mortuaire : Hôpital desCadolles.

On ne touchera pasCet avis tient lieu de lettre de faire part

Obsèques duDr Eugène Bourquinle jeudi 28 janvier, à 15 h.

à la Chaux-de-Fond sDépart du domicile mortuaire

à 14 heures 30Départ du train de Neuchâtel

à 13 heures 13Arrivée à la Chaux-de-Fonds

à 13 heures 58

Société des Jeunes libérauxde Neuchâtel-Serrières-la Coudre

Nous prions tous les membres etsympathisants d'assister aux obsè-ques deMonsieur le Dr Eugène BOURQUIN

mort pour le pays, victime d'une lâ-che agression. — Rendez-vous, jeudi28 janvier, à 12 h. 20, devant l'hôtelTerminus. Le Comité.

UNION COMMERCIALEConférences professionnelles

Ce soir, mercredi, à 20 h. 15, au localtES CHARBONS

par M. A. Richter , m. d'H.,fondé de pouvoirs de la Maison

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