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149
ANALYSE DE LA DUREE DE SEJOUR A L'HOPITAL CHEZ LES JEUNES ET ADULTES EN ILE-DE-FRANCE SYLV!A MEDINA Departaent of Epid .. iology and Biostatistics MeCill University, Montrp.al, Quebee, Canada July 1991 A Theaia subaitted to the Faculty of Graduate Studies and Research in partial fulfill.ent of requ1reaents for the degree of Ma.ter of Science. (c) Sylvia Medina, 1991

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ANALYSE DE LA DUREE DE SEJOUR A L'HOPITAL

CHEZ LES JEUNES ET ADULTES EN ILE-DE-FRANCE

SYLV!A MEDINA

Departaent of Epid .. iology and Biostatistics MeCill University, Montrp.al, Quebee, Canada

July 1991

A Theaia subaitted to the Faculty of Graduate Studies and

Research in partial fulfill.ent of requ1reaents for the degree of Ma.ter of Science.

(c) Sylvia Medina, 1991

{

(

ABSTRACT

Lcngth of hospital stay was analyzed in I1e-de-France, for 1147 patients with drug

poisoning, diabetes mellitus, head trauma, varicoscs veins, urinary calculus, gall-stone

discast., or myocardial infarction. The ... xplanatory variables (socio-demographic, hospital,

and clinical characteristics) were different from one diagnosis to another; the percentage of

variance explained laid between 13% and 26%, depcnding on the specifie diagnosis.

Results confirm that length of stay is more than a managerial indicator; it also contains

clinical-epidemiological information. Results from multiple Iinear regression, logistic

regression, and Cox model were compared for diabetes mellitus and myoc.ardial infaretion.

From a managerial point of view, logistie regression provided operational information,

whereas results from multiple linear regression, as an explanatory method, were

disappointing. Cox model was lcss interesting since there is not censoring data in this study

population. The use of administrative data for researeh is discussed.

.. ..

RESUME

La durée de séjour a été étudiée chez 1147 patients hospitalisés en Ile-de-France, pour

intoxications par produits phannaceutiques, diabète sucré, traumatismes crâniens,

varices des membres inférieurs, calculs des voies urinaires, lithiase biliaire, ou infarctus

du myocarde. Les variables explicatives (caractéristiques socio-démographiques, de

l'hôpital et cliniques), étaient différentes d'un diagnostic à "autre; le pourcentage de

variance expliquée était compris entre 13% et 26% selon le diagnostic. Les résultats

confirment que la dJrée de séjour n'est pas seulement un indicateur de gestion, mais

comporte aussi une infonnation sur le plan c1inico-épidémiologique. Par ailleurs, les

résultats de la régression linéaire multiple, de la régression logistique et du modèle de

Cox ont été comparés sur le diabète sucré et l'infarctus du myocarde. Dans une optique

de planification, la régression logistique s'est avérée la plus opérationnelle. La

régression multiple, à visée explicative, donne des résultats plus décevants. Le modèle

de Cox présentait un moindre intérêt, en l'absence de cas censurés dans la population

étudiée. Cette étude pose le problème de l'utilisation de données administratives pour la

recherche .

{ ..

-

REMERCIEMENTS

A ma famille, pour leur amour et leur soutien inconditionnel;

A mes amis des deux côtés de l'Atlantique comme des Pyrénées, sans oublier ceux de Montrouge, pour leur aide et leur compréhension ;

A Jean-François Boivin, William Oab et Rachid Salmi, pour l'intérêt qu'ils ont montré à mon travail, pour leurs réflexions, suggestions et avis judicieux, pour leurs encouragements soutenus ;

A Tina Wolfson, John O'Quigley, Thierry Dueruet et Florence Casset, pour leurs précieux conseils méthodologiques ;

A l'Observatoire Régional de la Santé d'Ile-de-France, qui m'a permis d'utiliser la base de données de morbidité hospitalière pour cette étude ;

A tous, MERCI.

A ma grand-mère

-

;f , ...

TABLE DES MATIERES

Abstnci R&umé

Remerciements

Table des matières

1.INTRODUcnON

1.1. Contexte

1.2. Objectifs de recherche

il. REVUE DE lA LlT'fERATURE

Il.1. Evolution historique récente et tendances actuelles

Il.2. Pertinence de la durée de séjour du point de vue de la gestion et du point de vue épidémiologique

Il.3. Les facteurs associés à la durée de séjour à l'hôpital

DI. MATERIEL ET METHODES

I1Lt. Cadre général : l'enquête de morb.idité hospitalière en court séjour

a) méthode d'enquête

b) collecte des données

1

ii Iii Iv

1

1

2

3

3

6

10

2S

25

25

26

111.2. Présentation de la population étudiée. 28

a) choix de la population 28

b) choix des diagnostics 28

c) critères d'inclusion et d'exdusion des patients 29

d) définition des variables 30

111.3. Analyse statistique 33

a) nr.:thodes d'analyse statistique 33

b) régression multiple linéaire 34

c) régression logistique 35

d) modèle de Cox 36

IV. RESULTATS 39

IV.t. Description de l'échantillon global ct de chacun des sept diagnostics 39

a) l'ensemble de la population étudiée 39

b) les intoxications par produits pharmaceutiques 40

c) le diabète sucré 41

d) les traumatismes crâniens 41

e) les varices des membres inférieurs 42

f) les calculs des voies urinaires 42

g) les lithiases biliaires 43

h) l'infarctus du myocarde 44

IV.2. Analyse bivariée 77

a) le diabète sucré 77

b) l'infarctus du myocarde 77

IV.3. Analyse multivariée 82

a) le diabète sucré 82

régression multiple linéaire 82

régression logistique 85

modèle de Cox 86

b) l'infarctus du myocarde 89

régression multiple linéaire 89

régression logistique 91

modèle de Cox 92

c) résultats de l'analyse par régression multiple pour les cinq autres diagnostics 95

V. DISCUSSION ET CONCLUSION 101

V.1. Principaux résultats 101

".2. Limites et biais potentiels de l'utilisation de l'enquête de morbidité hospitalière et des bases de données administratives 103

V.3. Les méthodes d'analyse statistique

V.4. Perspectives

V.5. Conclusion

104

106

107

l

REFERENCES 109

ANNEXES 123

ANNEXE A : quelques exemples de systèmes de classification utilisant les indices de sévérité 124

ANNEXE B : le questionnaire de l'enquête de morbidité hospitalière 129

ANNEXE C : vérification des conditions de validité des méthodes statistiques utilisées 132

..

'.

1

I.INTRODUCTION

1.1. Contexte

La durée de séjour à l'hôpital est définie comme le nombre de joarnées comptabilisées pour

un patient au cours de son hospitalisation. Cet indicateur est largement utilisé dans la

littérature concernant la consommation ct l'évaluation des soins dispensés à l'hôpital. Ainsi,

des systèmes de classification des pathologies, basés sur la durée de séjour, tels que les

Diagnosis Re/ated Groups ont été mis en place aux Etats-Unis, avec l'objectif de favoriser

une utilisation plus appropriée des services hospitaliers (1-3). Les principales

conséquences de l'utilisation de cette classification sont une diminution de la durée de

séjour, la mise cn évidence de différences importantes dans les pratiques et le

développement de méthodes de mesure du degré de gravité de la maladie. Aujourd'hui

l'essentiel des publications sur les Diagnosis Re/a/ed Groups porte sur ce dernier point.

Les conditions de l'utilisation en France de l'équivalent des Diagnosis Re/ated Groups, les

Groupes Homogènes de Malades, ne sont pas encore compiètement définies par

l'édministration de la santé (4-7). Dans ce contexte, il semble intéressant d'essayer de

comprendre quel type d'information peut fournir la durée de st:jour à l'hôpital. S'agit-il

uniquement d'un indicateur reflétant la consommation des ressources hospitalières? Dans

quelle mesure la durée de séjour a-t-elle aussi une signification clinico-épidémiologique,

notamment vis à vi!:; de la gravité médicale des diagnostics?

Ce travail a été l'occasion de vérifier si les sources de données les plus fréquemment

employées pour l'étude de la durée de séjour -- systèmes d'information hospit?tier et

enquêtes descriptives -- étaient adaptées pour répondre à la question forn.ulée ci-dessus.

De même, elle aura permis d'étudier les méthodes d'analyses statistiques les plus utilisées

dans ce contexte.

1

f

2

1.2 ObjectifSJle recherche

La durée de séjour a été analysée pour sept diagnostics, chez les jeunes ct adultes de 15 à

64 ans hospitalisés en Ile-de-France. Ces diagnostics étaient: les intoxications par

produits pharmaceutiques, le diabète sucré, les traumatismes crâniens, les varices des

membres inférieurs, les calculs des voies urinaires, la lithiase biliaire, ct l'infarctus du

myocarde, tels que définis par la Classifk:ation Internationale des Maladies, 9èJlle révision

-- C.I.M.9 -- (8).

Le premier objectif de cette étude était de décrire, pour chacun des diagnostics, un modèle

prédictif de la durée de séjour à l'hôpital le plus simple ct le plus précis possible, en

recherchant des facteurs prédictifs d'une longue durée de séjour parmi des variables

proches de la notion de gravité médicale (nombre de diagnostics associés, interventions

chirurgicales, complications), et parmi d'autres facteurs utilisés pour l'ajustement (variables

socio-démographiques et filières de soins). Cependant, en l'absence d'une hypothèse

spécifique, toutes les variables étaient considérées comme explicatives au même titre (9).

Les variables retenues pour cette étude, à partir de la revue de littérature, étaient celles

disponibles dans l'enquête de morbidité hospitalière d'Ile-de-France (JO) :

1. Variables sodo-démographiques : sexe, âge, situation familiale, nationalité, lieu de

résidence, activité professionnelle.

2. Variables caractérisant l'hôpital et les filières de soins: type d'hôpital, distance entre

lieu de résidence et hôpital, provenance du patient, type de transport, mode de sortie de

l'hôpital.

3. Variables cliniques: nombre de diagnostics associés, spécialité du service, pré~ence ou

absence d'intervention chirurgicale, complications diagnostiques.

Le deuxième objectif de la thèse était de comparer, à titre d'exerciœ méthodologiqlle, trojs

types d'analyses multivariées suggérées par la revue de littérature (régr~ssion multiple

linéaire, régression logistique ct modèle de Cox), sur deux des sept diagnostics -- le

diabète sucré et l'infarctus du myocarde --, dans le but de comprendre ce que chacune des

méthodes pouvait apporter par rapport aux autres, en termes d'expression ct d'interprétation

des résultats.

3

n. REVUE DE LI1TERATURE

Bien que la revue de littérature sur les facteurs associés à la durée de séjour à l'hôpital soit

le volet le plus directement reli~ à l'objectif principal de cette étude, il m'a semblé

indispensable de pr&enter l'~volution r=nte de la duœe de séjour et de la situer dans le contexte où elle est utilisée actuellement, avant de sc centrer sur l'~tude des facteurs

pouvant la modifier.

La revue de littérature comporte donc une première partie qui présente la durée de s~jour à

l'hôpital : l'~volution hiistorique rkcnte ct ses tendances actuelles. Une deuxième partie ~tudie la pertinence de l'indicateur d'un point de vue de gestion et d'un point de vue ~pid~miologique. Ceci pour mieux appr~ier l'utilité de cette variable aussi bien au niveau

de la planification budgétaire de l'hÔpital que de l'~valuation de la qualité des soins. La

troisième partie traite très préci~ment de la relation entre la durée de séjour et les

diff~rents types de variables définis dans les objectifs, et des problèmes m~thodologiques

P'*s par leur analyse et interpr~tation.

0.1 Evolution historique récente et tendances actuelles

Les durées de séjour "excessives" constituent un point fondamental du débat public de ces

dix dernières années sur la maîtrise des d~penses hospitalières, non seulement parce que les

soins fournis lors de ces journées coûtent cher (11), mais aussi parce qu'ils ne sont pas n=ssaircs (12,13). "La sant~ n'a peut-être pas de prix mais elle a un coût et le diagnostic

doit se rapprocher dt:s variables ~nomiques" (14).

Dans la gestion hospitalière, la durée (moyenne) de séjour, avec le nombre de joum~es, le

nombre d'admissions ou de sorties, le nombre d'actes, et le taux d'occupation des lits, sont les indicateurs traditionnellement utili~s pour évaluer l'utilisation des services hospitaliers (15-17). Mais ces outils sont insuffisants pour l'aide à la d~cision des planificateurs et gestionnaires d'hÔpitaux (18) .

1 "

4

Avec l'implantation, au ~but des années 80, des DiIIgnosis Related Grt"ups (DRG) aux

Etats-Unis, l'~uipe de Yale (1-3) a proposé un nouvel outil de classification des patients,

basé sur l'ajustement du "case-mix" ou "éventail de cas" (17) ; le critère d'appréciation de

l'homogéneité des classes diagnostiques était la durée moyenne de séjour. Le but de cette

classification était de permettre une meilleure appréciation du "risque" d'hospitalisation à

assurer. Plus que d'autres catégories statistiques construites avant tout pour classer et

dénombrer, la catégorie diagnostique présente la particularité d'être étroitement liée à

l'exercice effcctif d'une activité professionnelle; son contenu prend des sens différents

selon les endroits, les agents et les buts de sa production (14). Il fallait tenir compte des

différences entre types de patients traités par chaque médecin, pour que les écarts constatés

dans les durées de séjour ne soient pas dus à un plus grand nombre de patients d'un typt.

particulier mais traduisent plutôt des différences de pratique dans l'utilisation d'une

ressource particuli~re (19). Ainsi, dans le contexte des classifications diagnostiques, une

grande attention est prêtée à réduire les coûts en réduisant la durée de séjour. Et ceci parce

que la durée de séjour est fortement corrélée au coût global de l'hospitalisation (1,20-24).

Et a~ssi parce que la durée de séjour est une information disponible en routine, plus facile

et plus pœcise à mesurer que le coût, et mieux comprise par les cliniciens (25). D~ns ce

sens, l'étude des facteurs qui influencent la durée de séjour à l'hôpital fournit des

renseignements indispensables au choix des stratégies susceptibles de freiner les dépenses

hospitali~res (26).

Conséquences de la réduction de la durée de séjow

Nombreux sont les auteurs qui s'interrogent sur l'intérêt de réduire la durée de séjour aussi

bien du point de vue médical qu'économique.

Du point de vue de la réduction des coûts: si on veut préserver une certaine qualité des

soins malgré un séjour raccourci, cela suppose un personnel de pointe très spécialisé et un

plateau technique adéquat. La réduction de la durée de séjour suppose le développement

d'alternatives à l'hospitalisation et de structures d'accueil médico-sociales, la création de

postes pour un personnel sanitaire et social adapté. De ce fait les dépenses globales de

santé continuent à croître (15,27-34).

5

Quant à la qualité des soins, certains s'inquiètent de possibles complications attribuables à

une sortie trop précoce, pouvant conduire à des réhospitalisations plus graves

(10,33,35,36), ou des conséquences négatives de la réduction de la durée de séjour pour la

formation des étudiants en médecine (33,37). D'autres ont constaté une baisse dans la

qualité des soins dispensés (38-44). Au contraire, certains auteurs (45-48) ne trouvent pas

de conséquences négatives pour la qualité des soins. D'autres (12,49,50) pensent qu'un

séjour raccourci est positif pour le patient (risques de complications iatrogènes, infections

nosocomiales, impact psychologique chez l'enfant notamment). Aussi, une comparaison

avant-après l'implantation de ce système de tarification prospective -- c'est à dire

l'attribution du budget hospitalier sur la base d'un tarif prospectif par Diagnosis Related

Groups -- montre qu'il n'y a pas d'aggravation des patients hospitalisés en Medicare à leur

sortie de l'hôpital (51), et que la qualité des soins continue à s'améliorer (52).

Les séjours inappropriés

Après une longue période de réduction de la durée de séjour à l'hôpital (tableau 1), on

assiste à une stabilisation de l'indicateur, surtout aux Etats-Unis (29,31,53,54).

Aujourd'hui, l'intérêt est mis dans la concentration de mesures de réduction des coûts dans

les services inutiles ou médicalement inappropriés.

Plusieurs études ont signalé qu'une partie importante des soins hospitaliers ne sont pas

nécessaires (55-64). Restuccia (62) trouve une plus grande proportion de séjours

inappropriés dans les longs séjours chirurgicaux, dans les courts séjours médicaux, et dans

la partie du séjour correspondant à la convalescence. Une utilisation plus efficiente de

l'hôpital passe par une amélioration de la qualité des investigations faites avant l'admission

et par le développement des filières de soins à la sortie du patient (65). Les soins à l'hôpital

ne doivent plus être considérés isolément (59,62,66) mais dans un système de soins global.

L'organisation hospitalière s'oriente vers un système de soins intégré multi-institutionnel

(31,67). Par l'utilisation de critères d'hospitalisation stricts, et de protocoles prédéfinis, on

peut réduire le nombre et la durée des séjours, sans conséquences sur la mortalité ou les

taux de réhospitalisation (45,46).

6

Cependant, certains auteurs insistent sur le fait que les séjours longs ne sont pas forcément

inappropriés: Kemper (68) signale un faible taux d'utilisation inappropriée dans les séjours longs en pédiatrie. Starfield (69) rapporte que les enfants qui sont les plus gros utilisateurs

des soins pr6sentent en général un grand nombre de problèmes médicaux. Il en est de

même pour les adultes d'après Gertman (59). Garg (70) insiste sur le fait que les patients

les plus malades sont ceux qui ont le plus besoin de soins ct sont ceux qui restent le plus longtemps.

L'organisation du réseau extrahospitalier (66) ct les différences de pratiques entre médecins

(71,32) sont généralement mis en évidence pour expliquer les opinions contrastées des auteurs sur le problème des séj'.)1Jrs inappropriés.

Dol Pertlnenee de la dulie de séjour du point de vue de la gestion et du point de vue

fpldfmlologlque

La pértinencc de la durée de séjour est étudiée dans le contexte de son utilisation dans les

classifications du type Diagnosis Related Groups.

a) du point de vue de la gestion

Pouvourville, dans une publication récente (17), fait le point sur la régulation financière de

l'hôpital par les Diagnosis Related Groups. En tant qu'outils de gestion, les systèmes de

tarification du typc Diagnosis Related Groups sont censés expliquer la variance des

ressources utilisées dans la prise en charge des malades, variance des coûts du séjour ou

variance de la dUKe de séjour. Ces systèmes permettent ainsi d'identifier un problème

quand un écart significatif dans le coût ou dans la durée de séjour d'un Diagnosis Related Group dans un établissement, apparaît par rapport à une distribution observée SlAr un large

échantillon de référence. Sur le plan de l'analyse des coûts et de leurs variations, ce système

de paiement prospectif par Diagnosis Related Group, avc.~ un nombre de classes limitées ct

une logique simple, classe un séjour-patient dans un seul groupe (17).

( ...

7

Jjmjtcs de l'utilisatioQ des Diaznosis Belated GrOUlls

Toutes les classifications, quelles qu'elles soient, SOllt sujettes à des contraintes inhérentes au fait de classer:

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Dans les DÙlgnosis Related Groups se pose d'emblée le problème de l'acceptabilité de la classification par le corps médical (7S,76). Ainsi, rappelons que dans un groupe sc trouvent des c:-\s cliniques différents supposant des processus de prise en charge semblables. Ces groupes doivent cependant garder une ccrtaine cohérence cliniques (17,77,78). Des problèmes méthodologiques font que le pouvoir explicatif des DÙlgnosis Related Groups

reste faible (73). De ce fait, d'autres essais de construction d'indices d'ajustement du "case­mu" ont été développés pour réduire, par une approche statistique plus adaptée (74), l'hétérogénéité dans les groupes de cette classification.

Les Iimitcs des incitatifs du type Diagnosis Related Groups (77,79,80) conccrnent les conséquences pour la pratique médicale (81-83) et la généralisation possible de la

méthode. En effet, des variables prédictives dans un contexte particulier ne le sont plus dans un autre (84). Ces incitatifs ne concernent pas vraiment les séjours inappropriés; au

contraire ils stimulent les hospitalisations à diagnostics remboursables et de courte durée

qui ont les taux les plus élevés d'utilisation inappropriée (S9). Le prix de la prestation de soins offerte par l'hôpital étant forfait:.drc, les établissements avaient tout intérêt à faire

sortir le patient aussi vite que possible et dégager ainsi un profit (31). Ceci aurait permis une économie notable pour les fonds d'hospitalisation (17,85,86) ; en contrepartie, le taux d'occupation des lits est tombé de 74% à 63% et des transformations de lits et des fermetures de services ont été nécessaires (31,67,87).

1

t

8

Des effets non désirés ct parfois "pervers" du système se sont produits à une échelle

cependant moins importante que prévue (31). Ceci inclut le "dérapage" ("DRG creep", 88),

consistant à classer les patients dans les Diagnosis Related Groups qui procurent des

recettes plus importantes, ct le "dumping" ou "décharge" (31): consistant à écarter ou

transférer ailleurs les patients dont l'hôpital ne pense pas tirer profit. Les conséquences

pour l'accès aux soins se déduisent facilement dans un pays, comme les Etats-Unis, où

environ 37 millions de personnes dont 12 millions d'enfants ne sont pas couvertes par un

régime d'assurance-maladie (17,89,90). Il faut tout de même signaler que ces effets

potentiels pervers ont été relativement contrôlés ct pris en compte dans la tarification (91).

En dépit de ces dU11 ;uhés méthodologiques, les Diagno.vis Related Groups restent un outil

de tarification privillgié ct de nombreux pays adaptent cette classification à leurs propres

contextes. Cest ce qu'expriment, par exemple, les auteurs français (17, 91-96), canadiens

(55,97), espagnols (98,99), anglais (100), hollandais (101), suisses (21), belges (102,103)

et irlandais (104).

b) du point de vue épidémiologique

L'utilisation des indices de gravité a considérablement modifié l'utilisation des DiagnO!iis

Related Groups. Nous passons d'une logique de coût à une logique de qualité des pratiques

(67). Cette préoccupation pour la qualité des soins s'est traduite, en effet, par l'élaboration

de nouveaux outils de classification de malades. Par rapport aux outils existants, ils tentent

de cerner davantage le problème de la mesure de la gravité des cas ; ccci dans le but de

mieux rendre compte de l'effet des variations de la gravité d'une pathologie sur les

pratiques (91) et sur les coûts -- et indirectement sur la durée de séjour -- (105,106).

Goldman (107) signale que la durée de séjour peut être elle-même indicatrice de la qualité

des soins, d'où l'intérêt d'étudier aussi l'influence sur la durée de séiour des variables faisant

référence à la notion de gravité.

Quoique, intuitivement le concept de gravité apparaisse clair, il n'y a pas de définition

absolue et universelle. Ce point est particulièrement bien étudié par Stein (108). Selon que

la gravité est considérée comme une variable prédictive, de contrôle ou de résultat, l'accent

est mis sur différentr.s mesures.

9

Les différents types de &mité

Les indicateurs de gravit~ peuvent sc référer aussi bien à un défaut biologique sous-jacent, qu'à une incapacité fonctionnelle ou à l'impact de ces conditi\1ns sur la qualité de vie, ou encore à la charge financi~re, sociale ou psychologique imposée par la maladie (109-112).

Un indicateur de gravit~ peut être direct (le œsultat d'un examen de laboratoire) ou indirect

(la durée de 5tjour) (59).

La anYIU "physiologique ou morphologique" peut sc mesurer par des examens de

laboratoire ou anatomiques qui servent à catégoriser une maladie en stades. comme le fait

APACHE Il pour les soins intensifs (113). Mais certaines affections peuvent

s'accompagner d'autres alt~rations ct les effets correspondants ne sont pas n~cessairement

additifs et mesurables. Ainsi dans la publication de Escarce (114), le système APACHE Il

est remis en question en tant qu'outil de mesure de la 5tvérit~ dans les unités de soins intensifs.

La an"lt' "fonctionnelle", ou l'incapacité, conséquence d'une maladie sur la réalisation des éÎctivités considérées normales pour un âge donné, peut sc mesurer par le nombre de

journées passées à l'hÔpital ou, de façon plus fine, par des indices agrégés (11S-118)

spécialement conçus pour permettre des comparaisons entre catégories diagnostiques.

La gravité peut aussi sc mesurer en termes des conséquences psychologiques, économiques

et sociales découlant d'une maladie. Par exemple, on peut parler de In"it' "financière" quand une maladie entraîne une utilisation des services de soins supposant des coûts plus

élevés que la moyenne pr~vue. Elle se mesure par des systèmes du type Diagnosis Related

Groups ct, comme les mesures de gravité fonctionnelle, elle permet des comparaisons entre

catégories diagnostiques (119).

1 droites des indicateurs de ,",Vilé

u:s mesures de gravité ~conomique, psychologique ct sociale ne sont pas fortement

corrélées entre elles ni avec d'autres indicateurs de sévérité (120-122). Une maladie chronique peut entrainer des co:lts d'hospitalisation relativement faibles mais la charge

1

....

10

psychologique ct sociale pour la famille peut être très importante. De même, une variable

peut être indicatrice de plusieurs aspects de la gravité: en fonction du contexte, le nombre de journées d'hospitalisation peut être un indicateur de gravité physiologique, fonctionnelle

ou économique. Par ailleurs, la gravité de la maladie varie au cours du temps alors que les

indicateurs sont souvent statiques.

Des mesures séquentielles et agrégées de gravité de plusieurs types ont été développées.

Quelques systèmt.s de classification des patients utilisant ces indices de gravité sont :

DiseGSt &aging, Continence Ambulation Age Social background and Thought processes,

4 -Score, Appropriateness Evaluation Protoco~ Patient Management Categories,

Computerized Severity Index, Integrated Inpatient Management Model, Medisgroup et la

6ème version des Diagnosis Related Groups. Ils sont décrits en annexe A, à partir de la

publication de Naiditch (91) et des articles originaux (49,59,106,123-126).

Dol Les facleun associés à la durée de séjour à l'hôpital

-La littérature sur les facteurs associés à la durée de séjour est très riche, mais des études ayant trait exclusivement à la durée de séjour ne sont pas fréquentes. Habituellement la

durée de séjour fait partie d'un modèle plus large, dans les études concernant les Diagnosi.f

Related Groups par exemple, et les résultats quantitatifs spécifiques ne sont pas toujours

précisés.

En 1964, Riedel et Fitzpatrick (127), par une analyse bivariée sur six diagnostics, avaient

déterminé trois types de variables influançant la durée de séjour: caractéristiques du

patient (âge, sexe, complications diagnostiques, intervention chirugicalc), caractéristiques

du médecin traitant (spécialité), caractéristiques de l'hôpital (taille, localisation,

financement). Les complications apparaissaient comme les facteurs les plus importants

mais déjà ces auteurs identifaient des variations importantes, selon le diagnostic étudié,

dans l'effet relatif de chaque variable explicative .

,ro ,

Lave et Leinbardt (128) ont résumé les variables reliUs à la durée de séjour les plus

fréquement rapportées par la littérature: statut du médecin hospitalier, taille de l'hÔpital, couverture sociale, diagnostic, jour de la semaine, taux d'occupation et support social.

11

L'ajustement pour le "case-ma" (129,130) apparaît indispensable. Berki (77) conclut que

l'identification de sources de variations non cliniques requiert que les caractéristiques

cliniques soient maintenues constantes; Sloan (54) montre l'intérêt des études détaillées au

sein d'un établissement, par rapport à l'analyse d'un nombre limité de données dans un

grand nombre d'établissements. Ces constatations font qu'une partie importante des études

s'intéressent à des diagnostics très précis pour analyser la durée de séjour, en contrÔlant le plus possible le degr6 de gravité de la maladie et en ajoutant des variables tRS ~pécifiques aux établissements. Ce sont des études ponctuelles, approfondies, ellcs seront appelées par

la suite "uniccntriques".

Au contraire, Eastaugh (12) fait remarquer que cc type d'analyse Ile prend pas en compte

les sources de variations entre hÔpitaux. Ainsi, d'autres études restent à un niveau plus

superficiel dans la précision du degré de gravité, mais prennent en compte les

caractéristiques de fonctionnement des hôpitaux et mettent en évidence des différences de

pratiques. Ce sont des études sur plusieurs hôpitaux qui utilisent les bases de données

existantes, elles seront appell~ "multiccntriques".

Le tableau 2 résume les principales caractéristiques des études pour lesquelles une relation

entre variables explicatives ct durée de séjour était rapportée avec des résultats qualitatifs

et/ou quantitatifs. Ces caractéristiques concernent : le pays, le type d'étude

("unilmulticcntrique"), la durée de l'étude, le nombre de patients concernés, la spécialité du

service (médecine, chirurgie, cardiologie, etc ... ) et les diagnostics ou Diagnosis Related

Groups (DRO) sur lesquels a porté l'étude, les méthodes d'analyse statistique utilisées, le coefficient de régression multiple (R2) pour les régressions multiples linéaires et les variables significatives rapportées.

1 12

Métbodol0iÏe des études

Les études multicentriques étaient à peu près aussi fréquentes qu~ les enquêtes

"unicentriques". La durée des études était très variable: de 1 mois (131) à 19 ans(132). Les

critères de choix des diagnostics étudiés étaient : le type de population: les personnes

âgées (133-138), les enfants (68,131,139). Les adultes jeunes étaient aussi largement

représentés (26,54,79,140) ; l'importance de l'effecti!: plus de 20 patients par diagnostic

(123,141), plus de 30 (79), plus de 40 (77,128), plus de 100 (74) ; dans les études

"multicentriques", bien sûr, le nombre de patients était très élevé; la spécialité médicale

concernée: diagnostics chirurgicaux (12,23,54,79,142), médicaux (10,143,144), chirurgicaux ct médicaux (32,74,107,123,128,145-147), gynéco-obstétricaux (30,148,149)

et psych;atriques (36,84,132,150) ; le coût de la pathologie (22,142,151) ; l'impact sur la

morbidité ou la mortalité (80,135,145) ; la complexité clinique (77) ; ou une plus longue

durée de séjour (13).

Une partie des études utilisaient des méthodes d'analyses bivariées (13,15,22,30,46,

124,131,136,139,141,151-153).

Pour étudier l'effet relatif de chaque variable sur la durée de séjour (continue), la plupart

des études utilisaient la régression multiple linéaire. Mais la forme de la loi de

distribution de la durée de séjour est rarement assimilable à une loi connue et grand nombre

d'études ont effectué une transformation logarithmique pour rendre la distribution plus

proche de la normalité et obtenir de meilleures estimations (9,14,77,79,80,84,107,128,

140,142,143,145,147,150). Shachtman (74) et Freund (25) ont développé leurs propres

méthodes de transformation de la durée de séjour. Enfin, quelques auteurs ne rapportaient

pas de transformation de la durée de séjour (12,32,54,133,149). Le prohlème posé par

l'utilisation de la régression multiple dans l'analyse de variables fortement corrélées entre

elles été traité par Choca (84), Eastaugh (12), Iones (79) et Weingarten (24). Kelly (140)

posait le problème de l'hétéroscédasticité de la variable dépendante.

Les auteurs qui s'intéressaient à la prédiction de longues durées de séjour, utilisaient

généralement la régression logistique comme méthode d'analyse (23,135,142). Dans ce

2

l

13

cas, la durée de séjour est une variable dichotomique. Dans les trois étud ... s de ce type

rept.rées, les critères de choix du seuil discriminant n'étaient mentionnés que dans l'étude

de Tartter (23) qui détermine ce seuil à partir de la médiane de la durée de séjour.

Pour prédire la probabilité de sortie de l'hôpital (et indirectement la durée de séjour) trois

auteurs utilisaient des méthodes d'analyses de survie; soit la méthode de Kaplan-Meier

(SO), soit les modèles des risques instantanés proportionnels (132,154). Ces dernières

études illustrent l'intérêt de traiter l'événement "sortie du patient" comme une donnée

dépendant du temps.

Résultats

Parmi les caractéristiques socio-démographiques du patient : le sexe, mais surtout l'âge

étaient controversés. Si la plupart des études incluent l'âge dans leurs modèles, cette

variable dépend des critères d'admission de l'hôpital; et même à l'intérieur de classes

diagnostiques fines, l'effet de l'âge est très variable. Ainsi l'âge per se n'apparaît pas comme

une variable clé dans la prédiction de la durée de séjour (13,135,149). Par contre un

consensus existait quant au statut socio-économique ; les c1a"ses sociales défavorisées ont

des durée de séjour plus longues (13,20,38,77,132,143,147,155).11 en est de même pour la

situation familiale; les patients non mariés restent plus longtemps à l'hôpital (132,133,

135,156). La couverture sociale (77,157,158), le lieu de résidence et la distance à l'hôpital

(12,133,139,157,159) étaient aussi mis en évidence.

Les caractéristiques du médecin traitant étaient mentionnées dans la littérature comme

éléments intervenant dans la décision d'hospitaliser et de faire sortir un patient (12,13,19,

66,68,128,141,160). L'âge du médecin, sa qualification et expérience, ses relations avec

l'hôpital, sa participation aux réunions du service et les différences de pratiques, sont les

plus citées.

Grand nombre d'auteurs rapportaient des variables organisationnelles pouvant allonger la

durée de séjour à l'hôpital (12,13,20,22,26,32,54,77,107,128,135,138,140,147,148,150,

153,158,161-168) .11 s'agissait essentiellement du statut de l'établissement (privé versus public), de sa taille, du mode de tarification (prix de journée versus budget global), de la

provenance du patient (par transfert ou urgences versus domicile), du plateau technique,

des ressources matérielles et humaines, des délais d'attente pour les examens

1 14

complémentaires, de la compétition entre hôpitaux, des taux d'occupation, d'admissions ct

réadmissions, des derniers jours de la semaine, de l'absence de prot !Coles de prise en

charge.

Les facteurs médicaux ou cliniques sont essentiels à la détermination de la durée de

séjour à l'hôpital (12,23,45,54,74,77,80,107,128,135,139, 140,142, 150,152,169, t 70). Les

plus cités étaient: le diagnostic principal, les diagnostics associés, les associations

diagnostiques, le degré de gravité de la maladie, l'intensité des soins, les complications, la

nature des examens complémentaires, le fait de subir une intervention chirurgicale, une

anesthésie ou une transfusion, la réponse au traitement, l'évolution imprévue ct l'hésitation

diagnostique. Starfield (69) suggèrait que pour comprendre l'utilisation qui est faite des

services hospitaliers, il fallait prêter attention aux associations diagnostiques présentes chez

un même individu plutôt que de centrer l'étude sur la pathologie prédominante.

Les problèmes médico-sociaux étaient aussi à l'origine d'une plus longue durée de séjour

(20,66,133,135,139,149,171). Ils faisaient référence surtout au support social, aux délais

d'attente pour hébergement des patients nécessitant une admission en institution, et aux

réseaux sanitaires ct sociaux insuffisamment adaptés aux besoins du patient à la sortie de

l'hôpital.

Au total, le fait que les variables cliniques soien, les facteurs déterminants de l'utilisation

des services hospitaliers faisait la quasi-unanimité des auteurs. La littérature sur les

variables non cliniques était moins convainquante. Eastaugh (12) signale que les

interactions sont complexes. Les différentes études s'intéressaient seulement à <juelques

unes de ces variables. Et il n'y a pas toujours de contrôle sur les interactions entre elles

(77,128,136).

15

Tableau 1 : Durée moyenne de séjour en jours pour les hôpitaux de court-séjour de Medicare aux Etats-Unis (1983-87) cl pow les hôpitaux publics de court-~jour en France (1982-89):

Dwée de séjour (jours)

Année Etats-Unisl France2

1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989

9.8 8.9 8.6 8.7 8.7

9.63 9.1 8.8 8.5 8.2 7.9 7.6 7.2

ISo.œ : Hclltll CIre Filllllclna AdminiaIraIion, BlIleali of DaIa M ..... clDCllt and Strate,y : data froID the Medic:are StatJItlcal System;

dIIa development by the Offiœ cl Raearcb and DemonIInIion (29).

'Sowœ : M~re de la SIII~ Service dei Stalilliqua dei E1udel d dei Sy~mea d'IDformatiœ, Bureau sn : cIonn6es cie l'eftqu~e

"80 lUI' let ~tabliucmenll d'lapitalilltioa pubJiCI (29bil).

3 Le foma.\I nord-~riclan pour le aq,uateur d6cimll a ét~ lItiliK.

or • ........

Tableau 2 : caract~ristiques des principales études sur les facteurs associés à Ja durée de séjour à j'hÔpital

Auteur type d'~lude duRe population m~thode d'analyse nriables significatil'es rfférenœ spécialité (RZ s'H y a Ueu) pays

AlagiUe unicentrique 3 mois n= 150 moyennes pondérées .évolution imprévue pédiatrie .lieu d'habitation

(139) .problème social

France

Darberger multiœntrique 7 mois n= 1996 régression multiple linéaire .motif somatique Gateau médecine .motif social

personnes âgées R2=0.05-0.17(1) .modiflCation entourage (133) .vivre seul

France

Berki wt;œntrique lan n= 1096 régression multiple linéaire .gravité 7DRG .associations diagnostiques

(77) médecine R2=O.31-0.65(1) .soins infirmiers chirurgie .délai examens

Etats-Unis complémentaires jour d'admission .distance hôpital

Dirk unicentrique 2 ans n=197 modèle de Cox .âge Masten infarctus myocarde .antécédent d'infarctus

.insufflSaDce cardiaque (154) .altérations du rythme

. extension Etats-Unis

lI) gamme des uleurs rapp:mees .... 0'1

t

~

Tmleau 2 : ~ristiques des priDcipaIes ~tudes .... Ies facte .... sociâ 1 la dur6e de sijour 1l'll6pitaJ (suite)

Auteur lJpe d'flude dune popul.Uo. .... ode.· ... ,. ..rlables ..... ftcadftl rilireac:e "" .. iti (&Z .'ily • Deu) p.y.

Choca uaicentrique 4us n-556 œpessioa muhiple PIS 1 pu .personnalil6 psychiatrie .syndrome clinique

(84) R2a(W7-o.27(1) .troubles carac~re

Etats-Uais

Elaie aicentrique lu n=921 RgteSSion multiple lin~aiJe .pmlocole de prise soins intensifs enc:barge

(45) .complic:alions R2=O.S7-o.6S(1) .retoll' information aux

Etats-Unis m~clas .Ige .tau d'occupation

Euta .... multicentrique ? n=-780 rq,ression multiple liniaire .nombre de diagnostics chirurgie secondaires

(12) .Ige R2=O.46-o.67(1) .distance h6pital

Etats-Unis . % universitaires . % intentes chirurgie .dElais examens laboratoire .tau d'oc:aapation .type d'hôpital

(1) JIIIIIDC des valeUIl I~

...

...,.J

1",;;J!JI)k···r·"~"'~·

e

Tlbleau 2 : carlCl6rilliqlles des principales 6 .. des sur les faclears associ6s lia d.ne de s6jour ll'b6pital (suite)

Auteur rfffreace p·Y·

Epstein

(143)

Etats-Unis

F .....

(146)

Etats-Unis

Goidma.

(:07)

Etats-Unis

lJpe d'ftude

aniceDtrique

muhkcntrique

unicentrique

0) ,amme des valeurs fIIlPOdées

du"

4_

lan

2 ans

,opal.do. ...... lt6

n=402

maladies du tissu connectif

n= 5058

m6decine chirurgie

n=9000

20DRG médecine

28DRG chirurgie

.fthode d' .... JH (R2 .'11. Beu)

r68Jcssioa muhiple lin~

R2:0.08-O.lS(l)

IDIIyse de la variance s6quentielle

Rgn:ssion muhiple lin~aire

R2>=10%

ftrlabl ...... 1Icad ••

.pmfcssioa

....... de formation

.revenus annuels

.Ige

.mode d'entr6e

.diapostic principal

.sp6cialit6

.midecin traitant

.intervention dùrurgicale

.mesures de laboratoire

.vari..,Jes socio-démographiques .8Jlvit6

10-, ...

"_.~.~

.... CI)

... ~ if- ~,

Tableau 2 : car~ristiques des priDcipa)es ~1uCIai sur les facteUlS associ& lia dIRe de sqoar l rb6pi1ll (suite)

Auteur &Jped' .... de d .... populadoa ..... ed' .... ,. ftrta .... llpllladftl riffreace ap&iIUtf (R2 .'1 J a lieu) p.y.

Benaa. _centrique la ns 117 r6gres1iœlogistique pas l pas .RboIpitaiisalioas .pnweaaace

(135) gmatrie ."_1Ies mClric:es et du langage

Etats-Unis Accidents .associatio. diagnostiques vascuJaires .anute pour placement dRbrau

Hora unicentrique 9 mois n=286 test U de Mann et Whitney .moyenne JOUIS injustifiés 4 diapostics 1est de COIRlatiœ .dwps excessives

(124) médecine des ranp de Speannan .assistance du médecin nstaff

Etats-Unis

JOIIII multicentrique ? n=699 éamsion multiple lin6aire .ige .situation flllliJiale

(79) 4DRG R2:? .lieu 1labi1ltioa chirurgie .type h6pital

Etats-Unis .diapo&tic priDcipal .nombre de complications .~ de sant6l rUnission .type d'lDCSthesie

Kelly multicentrique lan n=6142 r6grcssioa multiple linéaire .dept de siv&it~ .type d'h6pital

(140) Sida R2:0.098 .race . Ige

.... \0

Etats-Unis

~ ... .......

Tableau 2: cuact6ristiques des priacipales 6tudes sur les facleurs .sociâIlla duœe de s6jOllll J'b6pitaJ (suite)

Auteur lJpe d'fCude d .... popua.do. ....oded' .... JH ftrlabl ...... lIcady. rifireac:e ""alltf (RZ .'U '1 • Heu) p.ys

Kialer multicentrique 1 ... n= 10123 R8JeSSÏOD muhiple lin6aire .type d'h6pital .unit6 de psychiatrie

(ISO) psychiatrie R2:0.2J-O.SS(1) .unit6 de d6pendance chimique

Etats-Unis .comorbidit6

Laessle unicentrique 19_ n=2873 mdJes stochastiques .Age des risques instantanEs .situation familiale

(132) psychose proportionnels .cat6gorie locier

Allemagne n6vrose professionneUe

Laye unicentrique 1an n=2449 r68JCSSiOll muhiple lin6aiJe .diagnostic principal Leinbardt .nombre de diagnOàtic:s

m6decine R2=O.43 .nombre lCtes chirurgicaux (128) chirurgie .proveunœ

.statut du m6decin Etats-Unis .jour d'admission

.type d'hôpital

.sexe

.situation familiale

.race

Le'IJÏS muhicentrique lan n=224000 comparaison de ratios .âge .taille de l'hôpital

(156) médecine .type d'hôpital chirurgie

~ Etats-Unis 0

(1) ,_ des valcun rapportées

f.

j%>-,\

TlIb)au 2 : CUdristiques des principales ftudes sur les flCteurs associ6s lia dUJfe de sqour l J'h6pi1al (suite)

Auteur tJpe d'lmde dune popuaadoB .fthode d'a"" rifireace .... aIIû (RI .'1I1a leu) pays

Ust multicentrique lan D-920 COIIlpiAÏSODS de moyennes

(13) ardiologie amlatioas

Etats-Unis

POlDer multiccnttique 1an D=28000 œgression multiple liIl6aire

(149) 80 diagnostics R2=O.1l

Etats-Unis m6clecine analyse de covarimce cbinugic gyMcoIogie-obst~trique

Poyaanl UIlÎCCDtrique ? D=750 IflfCSSioa multiple Jiu6aire

(li) h~ .. &O-gastro R2.? eD~roJogie

France lIIaIyse discrimiDaDae paslpas

analyse de SUIVie

Kaplm-Meier

ftrtabialiplllcatlftl

.dimrenc:es de pratiques m6dic:ales

.type d'b6pital

.Ige

.Ige

.diapos1ÎCS

.associations diagnostiques

f <,

N ....

t.;~

Tableau 2 : cal'8Cl6ristiqaes des priIlcipales 6tudC1_ les factellS 1SSOCi6s lia duRe de s6jour ll'h6pital (suite)

Auteur &Jped.'t .... du" rfr6reace p.J'

Robinson maltic:enttique 1_

(26)

Etats-Unis

RDOS muJticentrique 4 ans

(32)

Canada

(1) ._ des v.urs RIJIIOl'fées

popuIadOli ...... '" n=4984S4

10 diagnostics cllirurgie

n=6SS49

m&lec:ine chirurgie

n=S7S

m6decine chirurgie

..... e.' .... ,. (Rl .'1 J • lieu)

J6pession muhiple lin6aire

R2=O.31-O.48:1)

Rgression multiple lin6aire

12=0.24

R2=O.46

ft"""'1ipi1kaCi9ft

.c:om~tition entte l16pitau

.Ige

.sexe

.aide • domicile

.spkiaJit~ du m6dec:in trai1aD1 .soins ambulatoires .diagnostic principal .moyeue de diagaostia; l rldmission .nombre d'admissions

.pratique rurale

.zones de 5 lies ou plus pour 1000 habitants .m6dedas form6s hors Amêriquc du Nord et Angleterre .m6decins univelSitaiJes

........

N N

64..'1..,,\ 1'-~ ...

Tableau 2: cuacl6ris1iques des principales 6h1des sur les factem lSSOCi& lia du," de séjour l 1'b6pital (suite)

Auteur lJpe d'itude d .... popuIalio. ..... d' .... ,. Yarlabla ..... lIcaIlftS riffreace .... lIiti (RZ .'1 J • lieu)

P·Y·

Sallœftr multic:eatrique Sans n=-? ripalioa multiple pas l pas .caJNICit~ de 1'b6pital .type d'btJp;'-1

(147) DRG R2,..? .recrutement 6= 1'b6pital médecine .Ige

Etats-Unis chirurgie .revenus .di90Stics

Shecht ••• mahiccntrique lan Da SOO Rgression mahiple lin~aire .diagDOltic principal .diagnostics secondaiJes

(74) m~ R2=O.40 .Ige chirurgie .sexe

Etats-UÛi .daée anestb6sie

Sioan multicenlrique 10 ans S21 hôpitaux Rgression muhiple linuire .intervention chirurgicale .gravil6

(54) chirurgie R2.0.06-o.s1(1) .type de remboursement .cliff6rences œgionales

Etats-Unis .progJà technologique

Shldnidd multicenlrique 3 mois n=? corr6latiOllS simples .soun:e de fmacement 20 diagnostics des h6pitaux

(22) cancâologie chirurgie

Etats-Unis

(1) JIIIIIDe dei valeurs fIIIPIII*s N W

••

Tableau 2 : caract6ristiques des principales ~tudes sur les fKleurs associ& lia durée de sqour ll'h6pital (suite)

Auteur type d'ftude dune populadoa .fdaode d'a"" rilfreace spfd .. itf (Rl .'1,. leu) p.ys

Tartier uniœntrique 3us n=320 égrcssion logistique pas l pas

(23) chirurgie cancérologie

Etats-Unr. colo-rectale

Tura multicentrique 29jOUJS n=940 comparaisons de pourcentages

(131) pMiatrie

France

Weiatnub unicentrique Sans n=4683 r6gression logistique pas l pIS

(142) chirurgie des r~gression multiple linuire artères coronaires

Etals-Uù R2=O.33

~

ftdables ..... lIcadftl

.Ige

.sexe

.trusfusion

.type intervention chirurgicale .complications

.aationaJi~

.diagnostics

.Ictivi~ professionnelle de lam~re

.lge

.sexe

.chirurgie d'urgence .complications

......

N .e.

{

-

25

III. MATERIEL ET MmIODES

DI.t. Cadre l'nénl: l'enquête de morbidité hospitalière en court séJour.

La source de données utilisée pour cette thèse ~tait l'enquête de m01bidit~ hospitalière de

court s~jour en Ile-de-France, réalisée entre 1985 et 1988 par l'ObselVatoire R~gional de

la Sant~. L'objectif de cette enquête ~tait de mieux connaître les patients, leurs pathologies,

ct l'activit~ des hÔpitaux de la r~gion .

• ) métbodc d'enquête

Cctte enquête s'est effectu~e par sondage. Le taux de sondage ~tait de 1/52ème dans le

secteur public ct, pour des raisons de faisabilit~, de 1I100ème dans le secteur privé.

Elle a port~ sur les sortants hospitaliKs 24 heures ou plus dans les sclVices de court Kjour

(m~ccine, chirurgie, ct gyn~cologie-obst~trique) des hôpitaux de la r~gion, stratifi~s selon

le statut de l'hÔpital (public ct priv~), la taille et la spécialit~ du service. Le tii'age de l'~hantillon ~tait fond~ sur le principe selon lequel to ,les malades d'un

service de court séjour dans une ~riode donn~e ont la même pmbabilit~ d'appartenir à l'~hantillon.

L'~chantillon a ~té constitu~ en enquêtant les services retenus durant une semaine complète,

chaque trimestre pendant un an. Le temps d'observation ~tait d'une semaine, car il a fallu prendre en compte :

- la surcharge de travail provoqu" par l'enquête au niveau de l'hÔpital et des

services, qui rendait impossible le recueil de donnœs pendant une plus longue

~riode ;

-l'éventuelle périodicit~ hebdomadaire dans l'activit~ hospitalière ;

- les contraintes de l'organisation de la collecte des données, de manière à

réduire la dispersion géographique et la multiplicit~ des intelVenants.

Au total, l'"hantillon comprenait 25826 sortants, représentatifs des hospitalisations publiques et privœs de la région.

1 b) collecte da données

1& quc;scionmirc

Le recueil de donn~ a été fait au moyen d'un questionnaire qui figure en annexe B.

Une partie administrative concernait les caractéristiques socio-démographiques des

patients ct les caradéristiques de l'hospitalisation déjà mentionnées dans les objectifs de

recherche.

26

Une partie miellcale permettait de connaître le diagnostic principal et les diagnostics

associés, la spécialité du service, la durée de séjour, la présence ou absence d'intervention

chirurgicale, ct éventuellement, le résultat de l'accouchement et les causes et circonstances

d'accidents.

~finition des dia&Dostics

Le diapostl.: principal correspondait à l'affedion principale traitée ou étudiée pendant

l'épiSode de soins. Cette affection était celle qui avait motivé le plus de soins pendant

l'hospitalisation ; elle pouvait donc être différente du motif qui avait entraîné

l'hospitalisation. Les diagnostics assoeiés étaient ceux en liaison avec: 1) le terrain du

malade s'il s'agissait d'une pathologie pouvant aggraver le pronostic, ou fragiliser le

malade; 2) l'existence d'une maladie intercurrente si un bilan en avait été fait pendant

l'hospitalisation, ou si elle était susceptible de modifier la thérapeutique; ou 3) les

complications iatrogènes médicales ou chirurgicales survenant pendant l'hospitalisation.

Les diagnostics étaient fournis en clair par le médecin traitant à la fin de la semaine

d'enqu6te. Les informations médicales étaient rédigées au niveau du service par l'interne de

Santé Publique en stage à l'hôpital ou, le cas échéant, par les médecins responsables de

l'enquête à l'Observatoire Régional de Santé.

27

Considérations éthiques

La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés a donné son accord au

questionnaire proposé. La partie administrative du questionnaire a été remplie sous la

responsabilité de l'administration des établissements, ct la partie médicale sous celle des

médecins chefs de service. L'identité du malade n'était connue qu'au niveau du service, les

questionnaires collectés étant anonymes afin de p~server le secret médical.

Validation des informations recueilljes

Pour faciliter le déroulement technique de l'enquête ct assurer une collecte homogène d'un

établissement à l'autre, l'Observatoire a élaboré des notices explicatives accompagnant le

questionnaire. A l'issue des semaines d'enquête, les questionnaires étaient retournés à

l'Observatoire, où les responsables de cette enquête vérifiaient le contenu et la cohérence,

et le cas échéant reprenaient contact avec l'établissement pour compléter les infonnations

nécessaires.

CodaI' des diapostig

Le codage des diagnostics a été basé sur la 9ème révision de la Classification Internationale

des Maladies de l'Organisation Mondiale de la Santé (8). Afin d'éviter les biais de

classification liés à la multiplicité des codeurs, les diagnostics ont été codés de façon

centralisée au Centre Hospitalier de Grenoble sous le contrôle du Dr. Marion Girardier,

responsable du service d'Informatique Médicale.

(

l

28

DI.2. Présentation de la population étudiée

1) cboix de la populatioQ

L'analyse présentée ici a porté sur les patients de IS à 64 ans. Le choix du groupe de population s'est fait de la façon suivante: d'une part, bien que l'étude des personnes âgées

présentait un intérêt soulevé déjà dans la revue de littérature (133,135), un certain nombre

de variables concernant le support social des patients et leur autonomie, indispensables

dans la prédiction de la durée de séjour, n'étaient pas disponibles dans l'enquête de

morbidité hospitalière ; les enfants présentaient, à priori, un moindre intérêt : la durée de

séjour croît avec l'âge (10) et la panoplie de pathologies qu'ils présentaient était moins

importante (10,172) ; au contraire, les jeunes et adultes représentaient 60% des sortants de

l'enquête ct permettaiem un grand choix dans les diagnostics à étudier.

b) cboix des dlapostlcs

Tous les diagnostics pour la tranche d'âge choisie auraient pu être retenus ct inclus dans un

modèle unique, global; cette option aurait permis d'apprécier l'influenr.e des différentes

spécialités dans la durée de séjour; cependant, l'analyse fine par spéc • .a ' :s n'était pas

possible en raison de la différente attribution, par l'administration, des codes de spécialités

dans les deux secteurs d'hospitalisation: public (codes détaillés), privé (codes globaux).

D'autre part, l'interprétation de ce modèle aurait été difficile: il ne permettait de prédire

qu'une durée de séjour globale pour un ensemble de diagnostics très différents avec des

caractéristiques propres à ch;,;~un, qui auraient été masquées dans le modèle. L'autre option

consistai, à choisir un certain nombre de diagnostics dans cette population, en indiquant les

critères de sélection de ces diagnostics, et de créer un modèle pour chaque diagnostic.

L'analyse par diagnostic présentait l'intérêt souligné par Berki (77), d'une étude plus

approfondie et permettait 12 proposition de modèles différents propres à chaque pathologie

permettant de tester la valeur informationnelle (pour les pratiques de gestion et/ou

épidémiologiques) de la durée de séjour. Cest cette dernière option qui a été retenue et sept

diagnostics ont été sélectionés, ils représentaient plus de 10% des diagnostics dans cette

a

..

f '.

ft

population des 15-44 ans. Les diagnostics retenus ont été choisis tels que: 1) ils

correspondent à une entit~ nosologique bien définie (définition non ambigüe du

29

diagnostic) ; 2) ils représentent des pathogénies diff~rentes (plus chirugicaux ou plus

médicaux, plus ou moins aigus) ; 3) ils touchent une population suffisamment importante

pour permettre un degr~ de précision valable dans l'analyse statistique; 4) la distribution de

leurs durées de séjour soient très différentes d'un diagnostic à l'autre (plus ou moins

étendues).

Ainsi, l'étude a porté sur des patients hospitalisés pour intoxications par produits

pharmaceutiques, diabète sucré, traumatismes crâniens, varices des membres inférieurs,

calculs des voies urinaires, lithiase biliaire, ct infarctus du myocarde.

Le caractère répétitif et le volume des analyses effectuées par la suite, et la grande diversité

observ~e dans la forme de la distribution des durées de séjour des sept diagnostics ont fait

que les r~ultats détaill& ne soient présent~s ici que pour le diabète suaé et l'infarctus du

myocarde. Un r~sumé des principaux résultats pour les cinq autres pathologies figurant

sous forme de tableaux (cf. résultats).

Le choix des deux diagnostics a pris en compte l'int~rêt qu'ils peuvent présenter quant à la

détermination du degré de gravit~ de la maladie et quant à la forme des distributions des

durées de séjour (étendues et hét~rogènes), pour que l'analyse multivariée puisse expliquer

une certaine variation de cette dur~e de s~jour.

c) Critères d'Inclusion et d'exclusion des patients

Le critère d'inclusion principal dans l'étude de la dur~e de séjour était que le patient sorte

de l'hÔpital au cours de la semaine d'enquête. Afin de connaître les durées d'hospitalisation

réelles, la population de départ excluait les sorties du service par mutations internes

(transferts au sein de l'hÔpital). Par ailleurs, le diabète sucré pr~sentait vingt-deux séjours

de un jour; ils ont été exclus de l'étude, pour constituer une population différente de la

population hospitalisée pour plus de un jour (il s'agissait pour la plupart de bilans chez des

diabétiques déjà diagnostiqués). De même, les décès (trois pour l'infarctus et un pour les

1 30

traumatismes crâniens) n'ont pas été retenus: ils étaient trop peu nombreux pour les

individualiser et représentaient des patients très graves effectuant des séjours très courts ou

au contraire très longs (13,79,135).

d) déOn'UOQ des yariables

Les variables disponibles dans l'enquête de morbidité hospitalière et utilisées dans cette

analyse sont définies dans le tableau 3.

,

31 .. , :..

Tableau 3 : Dérmilions et codage des variables

•• riable tJpe de .. fiable candirlltlques

du"de~our continue .vuiable dépendante .- dale sortie - date entrée .transfonnation logarithmique pour normaliser sa distribution .exprimc!e en jours

, ..... hla lOdo-d ..........

'.' c:ontinue exprimée en années

_xe dilcftte il deux classes femme(O), homme(l)

liau.ti ... rallllu.1e discrète il deux classes mar~O), lutre(l)

D.tlo •• Uti discr~te il deux classes c!tranger(O), français(I)

profeaiOD discrète il trois classe~ inactif(atc!gorie de r6f6rence), cadre(0I1), ouvrier et employé(O/l)

Ueu ...... deac:e diswète il quatre classes Paris( catc!gorie de référence). Proche Couronne(0I1). Grande CourolUle(O/I), holS régioo(O/I)

ClDC.&Jatlllun de l'h.I'" ct OUtra de m'a'

proYeDlIICe discrè:e dichotomique lutre(O), urgence,transfert(l)

type transport discute dichotomique autre(O), ambuJance(l)

type ftabU._eDt discr~te il trois classes Assistance Publique: hôpital uaiveJSitaire (cat6gorie de référence), privé (011), hôpital FRéraJ : plus local (011)

sedeur discr~te dic:hotomique le secteur sanitaire du patient et de l'blJpital c:oiacident(O), différent(l)

mode de .rtIe discrète dichotomique domicile(O). transfert(l)

r ,

-

1 32

Tableau 3 : d~finjtions et codage des variables (suite)

...... ble tJpe de ,ariable clncafrtltiqutl

' ........ CU.lQua

dilpOltlc prilCipa. discrète l sept classes .(250)2 di~te sucœ. .(410-414) infudus

du myocarde, .(454) vuices membres

inf&ieulS • . (574)lithiase biliaire • . (592-594) calculs voies

urinaires • . (8S4) traumatismes crAniens,

.(960-979) intoxication par produits pharmaceutiques

.p&JaUtf du _"lce discrète dichotomique chirurgie(O), médecine( 1)

late"entio. chirul"liale disc~te dichotomique pas d'intervention(O). intervention(1 )

dilpOltla 1IIOd& disaète dichotomique pas de diagnostic associé(O) un ou plusieurs diagnostics associés( 1 )

"lIl101tJc compUquf' discrète dichotomique absence de complkations(O), complications(1 )

1 pour rllllly_ IDllhiYRe de rlnfllCtu du myœarde, JI y_iabJc lac at cllc:hotomiquc : Je poupe 20-53 MI prenant Ja valeur 0 ct le

"PC S4-64 IDI, Il yale .... 1.

2 c:ode • troil dUfIicI de Il OM9.

'II DOtioa de compJlc:alion est d6dllite du ~mc dùffrc dll code de la ClM9, qlland ce chiffre rail r~r&ence • une complication el non •

uœ localilalion.

,f 'i..

33

III. 3. AIII.J'es statistiques

a) méthodes d'analyses statistiques

Les analyses statistiques ont été effectués sur micro-ordinateur PC/AT à l'aide du logiciel

SYSTAT (173) pour les analyses bivariées et les régressions multiples linéaires de cinq

diagnostics. Le logiciel BMDP (174) a été utilisé pour l'analyse par régression logistique et

pour l'analyse par les modèles de Cox et les régressions multiples linéaires du diabète sucrè

et de l'infarctus du myocarde.

Les analyses statistiques ont comporté trois étapes:

- analyses descriptives univariée ;

- analyses bivariées : l'hypothèse de normalité de la distribution de la durée de séjour

n'étant pas strictement respectée, les tests non paramétriques or.t .. ~té jugés plus adaptés

pour l'analyse de la durée de séjour (175,176) :

- test de Kruskat-Wallis, et test U de Mann et Whitney (si la vadable

catégorielle avait seulement deux classes) ;

- test de corrélation des rangs de Spearman ;

- analyses multivariées:

- régression multiple linéaire, après transformation logarithmique de la durée de séjour (177) ;

- régression logistique (178) ;

- modèle de Cox des risques instantanés proportionnels (179).

Le choix du type d'analyse multivariée s'est basé sur la littérature. La plupart des études

emploient la régression multiple linéaire, et c'est donc cette méthode qui a été retenue au

départ. Mais la régression logistique d'une part (23,142,135), ct le modèle de Cox d'autre

part (132,154) étaient aussi utilisés; il a donc été jugé intéressant, dans une deuxième

partie de l'analyse, de présenter une application Je ces méthodes sur les deux diagnostics choisis.

1 b) rélfCSslQQ linéaire multiple

Dans la r~grcssion linéaire multiple, le logarithme naturel de la durée de séjour est

détermin~ par le modèle:

y = a + lj/Itl'e + E

34

où y est la variable dépendante continue, a est l'ordonnée à l'origine, /li le coefficient pour

chaque variable indépendante X. ct E représente une variable aléatoire mesurant l'écart

entre les valeurs observées ct les valeurs prédites par le modèle (177).

ColjnWj~ entre variables indépendantes

La tolérance (1 - R2) a été testée pour chacun des diagnostics. Il a été admis que la

tolérance soit supérieure à 0.1 ou que le facteur d'inflation de la variance (VIF=I/l-R2)

soit inférieur à 10 (177).

Proc&lure de sélection des variables

Les variables retenues pour chacun des diagnostics ont .,~t~ choisies sans utiliser la

procédure pas à pas, ct selon la méthode de Greenland (180) : à partir d'un modèle global,

les variables qui pouvaient jouer un rôle dans la prédiction de la durée de séjour et qui

étaient "statistiquement significatives" au seuil p< 0.1 ont été retenues.

Les variables étaient retenues, même si la relation bivariéc n'était pas significative, et ccci

parce que la présence d'une variable peut rendre significative une autre qui ne l'était pas et

vice-versa.

Vérification des conditions d'uti1isation

L'analyse des résidus a permis de tester si les conditions de normalité, linéarité et

homoscédasticité sc vérifaient.

,

-

c) rfarcssloo loaJstlquc

Dans la r~gression logistique, la durh de séjour est dichotomique : cod~e 0/1 (séjours

courts/longs ).

La probabilit~ théorique d'un séjour prolong~ (p) doit suivre le modèle logistique :

p= exp(u)/(1 +exp(u»

où u est une fonction linQirc des variables in~pendantes.

I.e ratio pI(I-p) est appel~ la cote d'observer un séjour prolong~ et peut s'knre :

pI(I-p)= exp(u)

I.e logarithme naturel de la cote [ln(cote)] est appel~ le "logit" :

ID(pll-p)= u

où u peut s'exprimer sous la forme:

/JO ~tant "l'ordonnée à l'origine et /l.le coefficient pour chaque variable indépendante Xe-

L'intervalle de confiance à 95% pour chaque paramètre a été calculé à partir des écart­

types des coefficients:

{J, ± 1.96[écart-type (Pi)]

Les rapports de cotes, une estimation des risques relatifs, ont ~t~ utilisés pour quantifier

l'importance de chaque variable indépendante dans la prédiction des séjours prolongés.

35

l Choix du seuil discriminant

Le choix du seuil discriminant peut correspondre aussi bien à des critères statistiques

(effectifs suffisants dans les deux groupes), cliniques (durée de séjour prévue dans des

conditions standards prédéfinies pour une pathologie donnée), que de gestion (seuil de 30

jours qui distingue le court du moyen séjour). Les séjours longs ont été définis ici comme

ceux pour lesquels les patients sont restés plus de 10 jours à l'hÔpital (142) dans le cas du dialXte sucré, et plus de 14 jours pour l'infarctus du myocarde (154).

Vérification des conditions d'utilisation

Les conditions d'utilisation pour la régression logistique sont que le logit (P/(I-p) de

l'événement mesuré soit une fonction linéaire des variables prédictives.

d) modèle de Cox

Cette méthode présente l'intérêt de prendre en compte le caractère stochastique du

processus de la durée de séjour. Mais dans cette étude il n' y pas de sujets censurés pour

l'analyse de la durée de séjour puisque celle-ci est calculée à partir de la date de sortie du

patient. L'intérêt du modèle de Cox dans cc cas p,écis est donc minimisé considérablement,

mais il est néanmoins présentée à titre d'exercice méthodologique.

La variable dépendante e.~' ici le risque instantané de sortie de l'hôpital au temps t pour un

individu.

En notant X. = (xll, ... ,xlp) le vecteur des covariables observées pour le sujet "i" à son entrée

dans l'étude et b(t,x.) le risque instantané pour ce sujet, le modèle est défini par :

b(t,xJ = hO(t) exp(JJ'xJ

où /J' = (/J., •• ..JlJ est un vecteur de paramètres inconnus, ct bo(t) une fonction positive du

temps non spécifiée pour un sujet avec un vecteur de covariables XI = O.

-

( ...

37

L'estimation des paramètres du modèle se fait sans qu'il y ait besoin de préciser la fonction

IIo(t), en utilisant la vraisemblance partielle (181). Les temps de survie observés (ici ce sont

des temps de séjour à l'hÔpital) sont notés t., j.l ... .,II. Les sujets ne sortant pas de l'hÔpital

juste avant ~, en nombre De, constituent l'ensemble des sujets "à risque" en ft, noté R(t.).

La probabilité conditionnelle qu'un sujet, parmi l'ensemble des sujets à risque, ayant un

vecteur de covariables X. sorte de l'hôpital à a. si une seule sortie a lieu à ti s'exprime par :

b(t,x.) Il: b(t,x.)

lE ......

La fonction de vraisemblance partielle s'obtient en multipliant toutes ces probabilités pour

chaque temps t. :

• L(JJ) = II (exp(JJ'x.)/l: exp(Jl'x.))

elle ne dépend pas de I1o(t).

La présence d'ex-aequos parmi les temps de sortie peut être prise en compte en maximisant

la fonction de vraisemblance partielle. Les estimateurs des {J ont alors des propriétés

similaires à celles de la vraisemblance habituelle. Le modèle sc présente sous la forme :

. ~

L(JJ) = {II exp(JJ'YJI [l: exp(ft'x.)] }

hl lE"'"

où ml est le nombre de temps de sortie ex-aequos en ft et y, est la somme des vecteurs de covariables des mi individus ayant quitté l'hÔpital en ft.

'1 38

Dans cette étude, les variables indépendantes dichotomiques ont été codées 0/1. Les variables qualitatives à plus de deux classes pouvaient être codées de 0 à (k-l) (182), mais

ce codage suppose la log-linéarité du risque instantané en fonction des covariables. Et,

comme le suggère Quantin (181), il a été préférable de recourir '.lU codage disjonctif, avec

k-1 variables dichotomiques.

L'interprétation des résultats d'après la définition du modèle est la suivante: le coefficient

de régression indique l'effet relatif de la covariable sur la variable dépendante. Un coefficient positif indique que la variable augmente la valeur du risque instantané de sortie

ct a un effet négatif sur la durée de séjour. Inversement, un coefficient négatif indique une

plus longue durée de séjour.

L'intervalle de confiance à 95% pour chaque paramètre a été calculé à partir des écart­

types des coefficients :

Vérification des conditions d'utilisation

L'hypothèse qui définit le modèle est la proportionnalité des risques instantanés

correspondant à deux sujets présentant des covariables différentes, c'est à dire que le

rapport de ces risques instantanés soit indépendant du temps. La méthode de validation

utilisée ici a été graphique, d'après Kalbfleisch ct Prenticc (183). Elle permet de détecter

un écart à l'hypothèse de proportionnalité pour une variable donnée en supposant que

l'hypothèse est vérifiée pour les autres covariables. Les logarithmes des fonctions de

risques cumulés doivent présenter un écart constant : un parallélisme dè:s courbes des

logarithmes estimés doit se vérifier en fonction du temps.

2

39

IV. RESULTATS

La population de d~part comprenait 1443 sortaDts de 15 à 44 ans, mais après exclusions,

~taient retenues: 336 pour intoxications par produits pharmaceutiques, 260 pour diabète

sucœ, 258 pour traumatismes crâniens, 200 pour varices des membres inf~rieurs, 155 pour

calculs des voies urinaires, 111 pour lithiase biliaire ct 97 hospitalisations pour infarctus

du myocarde. Au total 1417 sortants ont fait l'objet de l'analyse.

IV.I Description de l'khantlIIon global et de chacun des sept dlapnostlcs

a) l'ensemble de la population 'mdlée

La dur" de Kjour pour l'ensemble de la population ~tudi~e ~tait plutÔt courte: 70% des ~jours avaient une durée inf~rieure ou ~gale à 7 jours, la m~iane ~tait de 4 jours, la

moyenne de 7,S jouIS ct l'étendue de 54 jours (fig. 1).

Les princlpala canct'rlstlqua soclo-d'mograpblques (tableau 4) : la moyenne d'âge

de cette population ~tait de 40 ans et les cinq tranches d'âge ~cennales ~taient repr&entées

de façon à peu près ~uivalente. La dur" de Kjour croissait progtcr.sivement avec l'âge et

atteignait une m~iane de 8 jours entre 55 ct 64 ans ; la proportion d'hommes ct de femmes

et leurs durées de Kjour étaient sensiblement ies mêmes; la proportion de mariés(~es) était de 58% avec une dur« m~iane de Kjour de 5 jours; les français ~taient largement

majoritaires avec des duœes de séjour ~gales à celles des étrangers ; la proportion

d'ouvriers et employés était plus importante que celle des cadres ; les patients n'exerçant

pas d'activit~ professionnelle (pré-retraités, chÔmeurs, femmes au foyer), avaient des

durées de ~jour plus longues; quant au lieu de résidence, il s'agissait le plus souvent de la

Proche et Grande Couronne.

Les caradfrlstlques de l'hôpital et les Bllères de soins (tableau 5) : les provenances par

transfert d'un autre ~tablissement ou par urgences repr~ntaient presque la moitié des

hospitalisations étudi~, avec une durée médiane de ~jour de 3 jours; les transports par ambulance concernaient un quart des patients ct 50% d'entre eux ne restaient que 3 jours ;

,;

"

1

, 1: ! , l .'

40

les hÔpitaux de l'Assistance Publique de Paris et les hôpitaux publics généraux

accueillaient la même proportion de patients, mais les établissements privés (lucratifs pour

la plupart) présentaient les durées de séjour les plus longues; la plupart des patients

retournaient au domicile, seulement 7% des patients étaient transférés vers un autre hôpital.

Le lieu de ~sidcncc du patient ct l'hôpi~ .. \l se trouvaient dans le même secteur sanitaire dans

plus de la moitie! des cas ; le fait d'habiter un secteur sanitaire différent de celui de l'hôpital

n'allongait pas la durée de séjour.

Les eanct'rlstlqua mMlcales (tableau 6) : par ordre décroissant, le diagnostic le plus

tœquent correspondait aux intoxications par produits pharmaceutiques (23,9%) avec une

durée médiane de séjour trés courte : 2 jours. Suivait le diabète sucré (18,3%) avec une

durée de séjour de 6 jours, les traumatismes crâniens (18,2%), avec une durée de séjour de

3 jours. Les varices des membres inférieurs représentaient 14,1% de la population avec une

durée médiane ~uivalente à celle du diabète. Venaient ensuite les calculs des voies

urinaires (10,9%) avec une durée médiane de séjour de 4 jours. Les lithiases hiliaires

(7,8%) et l'infarctus du myocarde (6,8%) e!taient les moins fréquents mais pré&entaient les

durées médianes de séjour les plus longues: 10 ct Il jours respectivement. Les services de

médécine représentaient la moitié de la population e!tudiée avec une durée médiane de

sc!jour de 4 jours ; lorsqu'il y avait eu intervention chirurgicale, la durc!e médiane de séjour

e!tait de 4 jours; en cas de présence. de un ou plusieurs diagnostics associés la durée de

sc!jour e!tait sensiblement la même 'lue lorsqu'il n'y avait pas eu.

b) la Intoxications par produits pharmaceutiques

Elles rcp~sentaient 336 hospitalisations qui concernaient davantage les tranches d'âge plus

jeunes, avec des durées mc!dianes de sc!jour très courtes; pour la plupart c'étaient des

femmes, moins souvent mariées, ct de nationalité française surtout ; les catégories

ouvriers-cmployc!s et inactifs étaient les plus concernées et c'était surtout dans la Grande

Couronne qu'ils habitaient (tableau 7). Ces patients étaient accueillis principalement par les

hôpitaux les plus proches (hôpital général) et dans trois quarts des cas le lieu de résidence

et l'hÔpital sc trouvaient dans le même secteur sanitaire; les entrées sc faisaient surtout par

les urgences et la plupart retournaient au domicile à la sortie de l'hôpital (tableau 8).

.'

-

41

La plupart des patients eStaient hospitaliscSs en mcSdccine et dans plus d'un tiers des cas il y

avait un diagnostic associeS ou plusieurs (tableau 9). La distribution de la durcSe d~ scSjour

eStait asymeStrique et peu eStendue ; la plupart des patients restaient moins de 3 jours (fig. 2).

e) le diabète suen

Cette affection concernait 260 hospitalisations dont plus de la moitieS chez des patients 19c5s de 4S à 64 ans avec des durcSe mcSdianes de scSjour de 7 jours et une eStendue de 46 jours. Les

hommes ~taient plus nombreux, les patients maricSs ct les français aussi; ces hospitalis"

eStaient surtout inactifs, suivis des ouvriers ct des employés, puis des cadres; la Proche

Couronne ~tait le lieu d'habitation le plus tœquent (tableau 10). L'Assistance Publique

accueillait JRS des trois quarts des hospitalisations pour dia~te avcc une durcSe mcSdiane de

scSjour de 7 jours et une eStendue de 46 jours; la plupart des patients venaient à l'hÔpital par

leurs propres moyens ct retournaient au domicile à la sortie ; plus de la moitieS d'entre eux

ne ~sidait pas dans le même secteur sanitaire que l'h6pital mais leur durcSe moyenne de

scSjour eStait de S jours (tableau 11). Les services de mcSdecine accueillaient presque tous ces

patients avec une durcSe mcSdiane de scSjour de S,5 jours et une eStendue de 46 jours ; dans

6O,*, des cas il y avait un ou plusieurs diagnostics associcSs et dans plus du tiers des cas survenait une complication (tableau 12). La distribution de la dur" de scSjour 6tait très

6tendue asym6trique et h6teSrog~ne ct les fr~uences les plus 6lev= 6taient obscrv6cs pour

une dur6e de 4 jours (lig. 3).

d) les tnumatlsmes crâniens

Ils concernaient 258 patients ; il s'agissait surtout d'hommes et non maricSs. Un quart 6tait

de nationaliteS étrang~re ; la durcSe mcSdiane de séjour eStait de 3 jours mais 1'6tendue 6tait de

55 jours ; les ouvriers ct employcSs et les inactifs eStaient les cateSgories socio­

professionnelles les plus repr~ntcSes ; la Proche et Grande Courone étaient les lieux de

rcSsidence les plus fRquents (tableau 13). Les hôpitaux g6néraux accueillaient plus de la

moitié de ces patients; dans la plupart des cas ils provenaient des urgences ou d'un autre

eStablissement, ils reSsidaient dans le même secteur sanitaire que l'hÔpital et ils retournaient

,

~ ~ 1 t l

1 1 1

1 42

au domicile à la sortie de l'hÔpital (tableau 14). Les patients se trouvaient g~n~ralement

dans un service de chirurgie mais les interventions chirurgicales n'étaient pas fréquentes;

les traumatismes crâniens étaient compliqués dans 4% des cas, la durée m~diane de séjour

étant alors de 14 jours (tab!eau 15). La distribution de la durée de séjour était peu étendue

et asym~trique, une grande partie des patients restant moins de 4 jours (fig. 4).

e) lei yarices des membres Inlérleun

Elles concernaient 200 des 1417 patients ~tudiés : près d'une tiers chez des patients entre

35 ct 44 ans avec une durée médiane de ~jour de 5 jours ct une ~tendue de 13 jours; trois

fois sur quatre les patients étaient des femmes, ils étaient mariés, ct pour la plupart de

nationalité française ; les ouvriers-employés venaient en premier; le lieu de résidence le

plus fréquent était la Proche Couronne (tableau 16). Les établissements privés prenaient cn

charge la plus grande partie des patients et la moitié d'entre eux restaient 5,5 jours; plus de

la moiti~ des patients ne résidait pas dans le même secteur sanitaire que celui de l'hÔpital

mais la durée de ~jour n'était pas rallongée (tableau 17). Les varices des membres

inf~rieurs ~taient opérées dans 95% des cas, le diagnostic était compliqué seulement pour

2,5% d'entre eux avec un rallongement évident de la durée de ~jour (14 jours) ; il y avait

un ou plusieurs diagnostics associés dans 5% des cas, avec une durée médiane de séjour de

8 jours et une étendue entre 6 et 14 jours (tableau 18). La distribution de la durée de séjour

était ~troite : la plupart des ~jours se concentraient entre 1 et 9 jours d'hospitalisation

(fig. S).

1) les calculs des yoles urinaires

Cent cinquante cinq patients présentaient cette affection, dont presque 30% entre 35 ct 44

ans; deux tiers étaient des hommes; la majorité était mariée et de nationalité française

avc.c une durée médiane de ~jour de 4 jours; les ouvriers-employés venaient de nouveau

en premier, les cadres ct les inactifs suivaient; les lieux de résidence principaux se

trouvaient en Proche et Grande Couronne (tableau 19). L'Assistance Publique accueillait la

proportion de patients la plus importante ; les durées médianes étaient équivalentes mais

r .

-

43

l'étendue était moins importante dans le secteur privé; un tiers des entrées se faisait par

urgences ou en provenance d'un autre établissement; le lieu de résidence et l'hÔpital sc trouvaient dans le même secteur sanitaire dans la moitié des cas, l'étendue de la durée de

séjour était plus importante quand ils étaient dans différents secteurs (tableau 20). Près de

90% des patients étaient hospitalisés en chirurgie mais seulement la moitié avaient subi une

intervention chirurgicale ; dans 15,5% des cas, il y avait un ou plusieurs diagnostics

associés avec une durée médiane de séjour de 4 jours et une étendue de 20 jours

(tableau 21). La distribution de la durée de séjour était peu étendue et asymétrique: une

partie importante des séjours étaient plutôt courts (fig. 6).

al la Iltblases biliaires

Les lithiases biliaires touchaient 111 patients entre 15 et 64 ans, surtout entre 35 et 44 ans

et 45 et 54 ans ; il s'agissait le plus souvent de femmes avec une durée médiane de séjour

de 10 jours et une étendue de 38 jours; il s'agissait aussi le plus souvent de patients mariés

et de nationalité française; quant à l'activité professionnelle, la catégorie "inactifs" venait en premier, de même que les habitants de la Grande Couronne (tableau 22). I.cs patients

étaient hospitalisés dans le secteur privé dans la moitié des cas ; l'arrivée en provenance

d'un autre hÔpital ou par les urgences représentait 14,4% des hospitalisations, mais la

plupart des patients rentraient à la maison à la sortie de l'hÔpital ; plus des deux tiers des

patients résidaient dans le même secteur sanitaire que l'hÔpital (tableau 23). Cette

pathologie était presque toujours opérée avec une durée de séjour deux fois plus importante

que lorsqu'il n'y avait pas eu intervention chirurgicale; les diagnostics associés étaient

présents dans 22,5% des cas avec une durée médiane de séjour de 12 jours. La lithiase

biliaire était compliquée pour 15,3% des patients mais sans rallongement de la durée de

séjour (tableau 24). La distribution de la durée de séjour était nonnale, étendue et

relativement symétrique autour de 10 jours (fig. 7).

1 44

b) l'Infarctus du myocarde

Il concernait 97 patients dont près de la moitié avaient entre 55 et 64 ans, avec des durées

médianes de séjour de Il jouIS et une étendue de 49 jours; pour la plupart c'étaient des

hommes, mariés et de nationalité françai~ ; dans 37% des cas ils étaient ouvriers­

employés, mais dans 33% des cas ils étaient cadres ct dans 30% inactifs; ils habitaient

surtout dans la Grande Couronne (tableau 25). Les patients étaient admis par les urgences

dans plus de la moitié des cas ; l'Assistance Publique et les hôpitaux généraux accueillaient

la majorité des patients; les transferts vers un autre hôpital représentaient un tiers des

sorties ; plus de la moitié de ces patients habitaient dans le même secteur sanitaire que

l'hôpital (tableau 26). Les services de médecine accueillaient tous les patients ct les

diagnostics associés étaient présents dans plus du tiers des cas (tableau 27). La distribution

de la durée de séjour était très étendue, asymétrique et hétérogène ; les fréquences les plus

élevées étaient observées pour une durée de 1 jour, puis de 10 jours, 22 jours (fig. 8).

45

Figurel : Distribution des durées de séjour dans l'échantillon global

e"eetlll ua uo 210

170

160

210

uo ua ua 110

100

.. A

110

ua 160

110

.. a ua ua 110

100

tG

10

70

60

10

ta

10

10

10

a 1 • • 1 la 1. .1 u 1. 10 1. 1. .. sa

f'

Jours . "

, 46

~ l

Tableau 4 : Caractéristiques des ,.tients dans l'khantiUon global : variables socio-démographiques

Du"de.~our

.. .... .. , "eDdue y ........ (N-t .. 17) O_n) Ooun)

pou,. d"le

15-24l1li 19.2 2.0 1- 51 2S-341115 19.1 3.0 1-35 35-44l1li 21.5 4.0 1- 55 45-S41115 19.5 5.0 1-49 55-64ans 20.7 8.0 1- 53 ,

~ .xe

1 hommes 49.2 4.0 1-53 femmes 50.8 4.0 1-55

~ ""

1l1u.1I ... famlUale

t ~e) 57.9 5.0 1- 55 f

~ autre 42.1 3.0 1-53 t ~

.... oaaUtf ,

~ ftançais 82.1 4.0 1-55 autre 17.9 4.0 1-44

.di.lti pn'ealoDDeOe

ouvriel5-employ~ 42.1 4.0 1-49 cadres 20.3 4.0 1- 39 inactifs 37.6 5.0 1-55

Ueu de rfIIdeDCf

Paris 18.8 4.0 1- 53 Proche Couronne 36.2 4.0 1 - 51 Grande CouroMe 36.6 4.0 1-55 borsr6gion 8.4 4.0 1-42

47 l'

~

Tableau 5 : Caractéristiques des patients de J'"hantillon global : variables de l'h6pital et f"llières de soins

Dune de ~oar

111 ..... e ~Ildue •• ri .... (N-'41 '7) Ooun) Ooun)

p .... e .. aœ

urgences-transferts 46.3 3.0 1-55 autre 53.7 5.0 1-46

an ......

ambulanœ 24.8 3.0 1-55 .utre 75.2 5.0 1-49

type""'" Assislanc:e Publique 37.3 4.0 1-53 H6pi'IUI GéMraul( 37.5 3.0 1-55 Hôpitaux Privés 25.2 6.0 1-40

datJ .. do.

domicile 92.9 4.0 1- 51 transfert 7.1 4.5 1-55

secteur

m!me secteur 58.2 4.0 1-55 autre 41.8 4.0 1-53

• 48

1 Tablea .. 6 : Caractéristiques des patients de l'échantillon global : variables médicales

Dur& de sfJour

III ..... e 4teadue urie'" (N-1417) (Jeun) Oeun)

d .. ...,.tkI

dilb&te 18.3 6.0 1-46 infU'c:lUI 6.8 11.0 1- 49 varic:es membres inf6rieulS 14.1 6.0 1- 37 HtIIiue biliaire 7.8 10.0 1- 38 c:alcals voies urinaires 10.9 4.0 1- 39 trlumalismes c:rlniens 18.2 3.0 1- 55 ÏIlIOIic:alion par produit pIlannaceutique 23.9 2.0 1- 33

dlldpUaes

m6decine 51.1 4.0 1- 5S dlil1lraie 48.9 5.0 1- 53

lat,"mllOll chlru .... c:ale

o\li 28.8 4.0 1- 55 nml 71.2 3.0 1- 53

d .. poItJa .ssocii.

IUCun 64.3 4.0 1- S3 un ou plus 35.7 4.0 1- 55

49 ... î...

Tableau 7 : Caractéristiques socio-démographiques des patients hospitalisés pour intoxications par produits pharmaceutiques

Dune de lijour

~ .fdJaae fteadue •• ria'" (N-.336) Oaun) Oaun)

....... pa.'Aae

lS-24ans 39.0 2.0 1-23 25-34 ans 27.4 2.0 1-23 35-44 .... 17.8 2.0 1-16 45-54 .... 10.7 2.5 1-27 55-64 ans 5.1 4.0 1-33

lele

hommes 29.8 2.0 1-16 femmes 70.2 2.0 1-33

.iluallo. fa.OIale

mari6(e) 40.5 2.0 1-33 aulre 59.5 2.0 1-27

.atlO8a"l'

français 88.4 2.0 1- 33 autre 11.6 2.0 1-23

.CÜ.ilf pl'GreaioaneUe

ouvriers-employ61 47.0 2.0 1-27 cadres 11.3 1.5 1-10 inactifs 41.7 2.0 1-33

lieu de r&ldeace

P.,i. 12.2 1.0 1-10 Procbe Couronne 37.8 2.0 1-27 Grande CouroMe 46.7 2.0 1-33 horsrigion 3.3 2.0 1-23

r

-

• 50

l Tableau 8 : Caraclérisliques de J'hôpital et filières de soins des patients hospitalisés pour inloxications par produits phannaceuliques

D"Re de s~our

.. .HUlne 4teadue •• rt .... (N-3l6) (Joun) (Joun)

prona.ace

urgences-Iransferts 80.4 2.0 1 -33 aulre 19.6 2.0 1 -27

lnasport ambulance 40.2 2.0 1 - 32 aulre 59.8 2.0 1 -33

a,pe I16pltal

AssisllJlœ Publique 25.3 1.0 1 - 23 Hôpitaux Gfnéraux 72.6 2.0 1 - 33 H6pitaux Privés 2.1 2.0 1 - 6

dest1aadoa

domicile 92.6 2.0 1- 33 transfert 7.4 1.0 1 -14

lecteur

memesedeur 75.3 2.0 1- 33 aulre 24.7 2.0 1 -27

51 ".

~

Table.u 9 : Caractéristiques médicales des patients hospitalisés pour intoxicalions par produits phumlc:eutiques

Dune de .fJour

.. .idIa. ~adue yarl.Wu (N-D) Ooun) Ooun)

dÛIClpU ..

m~ 97.0 2.0 1-33 c:hirurlÏe 3.0 1.0 1-11

...... _ chlru .... ale

oui 0.6 7.S 1-14 IIOD 99.4 2.0 1-33

dlapolCJa a.odf.

aucun 62.2 2.0 1-16 unoü plus 37.8 2.0 1-33

r ..

l

t t:-

! f

! ~ ~ f , . !

~

<Gi'

Figure 2 : Distribution des dulies de "jour pour les intoxications par produits pharmaceutiques

S2

.--------------------------------.---------~-~-~~

eUecUI. 110

140

130

tao

J JO

100

tG

10

70

60

10

40

ao

20

10

0

2 4 6 • 12 16 20 U U U

Jour.

,

1 l

53

"'" ~ ... Tableau 10 : Caractéristiques socio-démographiques des patients hospitalisâi pour diabète sua~

Dune de sijour

.. _feUIl_ ~e.due

yaria'" (N-la) Oaun) (Jauni)

croupes d'Ale

15-24 ans 4.6 5.0 1-30 25-34 ans 16.5 5.0 1-35 35-44 ans 17.7 5.0 1-32 45-S4ans 23.8 7.0 1-43 55-64 ans 37.4 8.0 1-46

• ~ .xe ij

hommes 60.4 7.0 1-46 ~ _. femmes 39.6 5.0 1-43 1

Illultlo. fa ... Uille

marif(e) 65.4 6.0 1-39 autre 34.6 6.0 1-46

.IUoaalltf

français 75.8 5.0 1-46 , i

lutre 24.2 9.0 1-44

.ctl.i~ profeaJoaaeUe

ouvriel'S~mployés 34.6 6.0 1-37 cadres 25.0 5.0 1-32 inactifs 40.4 8.0 1-46

lieu de rUideDce

Paris 24.6 S.5 1-38 Proche Couronne 36.9 8.5 1-46 Grode Couronne 26.2 5.0 1-31 hon~gion 12.3 5.0 1-40

2

54

t

Tableau Il : Caradéristiques de l'hôpital et falières de soins des patients hospitalisés pour diabète sucré

Dune de I~our

, _HIll. ~e"'ue .. ria'" (N-261) OOlln) Ooun)

pronDallCe

urgences-transferts 15.8 13.0 1-44 autre 84.2 5.0 1-46

tnalJlOlt ambulance 4.6 10.0 1-43 lutre 95.4 5.5 1-46

type l16p1lal

AssÏlllllce Publique 73.1 7.0 1-46 H~itau ~nâallX 18.8 6.0 1-31 H~itau Priv6s 8.1 5.0 1-23

dest1aatioa

cbnicile 92.7 6.0 1-46 transfert 7.3 8.0 1-44

secteur

memesedeur 42.7 8.0 1-44 autre 57.3 5.0 1-46

55 .('

t..

Table •• 12 : Caractéristiques médicales des patients hospitalisés pour diabète sucré

Dune de IfJour

~ mfdbl_ ~adue y.rIa ... (N-W) O_n) Ooun)

dlldp ...

_dedie 95.4 S.S 1-46 c:hirurp 4.6 9.0 1-31

lateneltloa chlru .... ple

oui 5.4 12.S 1-46 lIOII 94.6 S.O 1-43

"lapGllJa ... 1&

.UCUIl 40.4 S.O 1-39

.... plus 59.6 6.0 1-46

cO .. pUcatioDl

oui 34.2 8.0 1-44 noa 65.8 S.O 1-46

ft

T f l' f 1 l-

l 56 '-< 1 Il . ~ . ,

Figure 3 : Distribution des durées de séjour pour le diabète sucré

~ i i t i, 1 ~

f ~

eUectlf1 .0 ~--------------------------------------------------------~

t e ~ I:!

t, ~ t

[ f t ~

~-~ t 30 t

20

la

a :1 4 • 1 10 14 .1 u 30 4.

Joura

57

" "-

Tableau 13: Caractéristiques socio-démographiques des patients hospitalisés pour traumatismes alniens

Dur& de I~our

.. .~ae ~eDdue

•• n.bIet (N-258) Qoun) Qoun)

If'OIIpeI d'lae

15-24l1li 38.0 2.5 1- 51 25-341D1 22.9 3.0 1-15 35-44l1li 14.7 2.0 1-55 45-54l1li 13.9 4.5 1-23 55-64l1li 10.5 S.O 1-53

.1Ie

hommes 69.4 3.0 1- 53 femme. 30.6 3.0 1-55

Iituatio. ramUiale

mari'(e) 36.4 3.0 1-55 lutre 63.6 3.0 1-53

•• tlo.allt' français 74.8 3.0 1-55 aulre 25.2 3.0 1- 9

,CÜ.11i proraioDDeUe

ouvriers-employés 48.1 3.0 1-23 cadres 12.0 2.0 1-10 Înltaif. 39.9 3.0 1-55

lieu de r&ldeDce

Paris 21.7 3.0 1-53 Proche Couronne 36.0 3.0 1-51 Grande Couronne 34.9 3.0 1-55 hors I1!gion 7.4 3.0 1-12

• 58

l Tableau 14: Caractéristiques de l'hôpital et filières de soins des patients hospitalisés pour tr811matismes crâniens

Durh de liiJour

.. mHiane ~endue • ariables (Nam) (jeun) (joun)

proveaance

urgences-transferts 84.5 3.0 1- 55 autre 15.5 3.0 1 -16

tn.sport ambulance 57.0 3.0 1- 55 autre 43.0 3.0 1-28

type .'pita.

Assistance Publique 39.1 3.0 1-53 HOpl1au GénéraWl: 53.9 3.0 1- 55 HOpitaWl: Privés 7.0 3.0 1 - 17

destinatlo.

domicile 92.6 3.0 1 - 31 transfert 7.4 7.0 1- 55

leCteur

même secteur 61.6 3.0 1- 55 autre 38.4 3.0 1 - 53

59 .,.

" Tableau 15 : Caractéristiques médicales des patients hospitalisés pour traumatismes crâniens

Dum de sfJour

'II mfdlaDe fleDdue "aria'" (N-15I) Ooun) Ooun)

dllc:lpU ..

m~ne 10.1 1.0 1-55 chirurgie 89.9 3.0 1-53

IDteneDtloD chiralllcaie

oui 7.8 7.0 1-55 non 92.2 3.0 1-53

dialDOlticlaaocifl

aucun 50.0 3.0 1-53 un Ga plus 50.0 3.0 1-55

cODlpUcatioDi

oui 3.9 14.0 1-55 non 96.1 3.0 1-53

.,.

-

1

60

J i

1

10

! 40

r 1

l 10 , f 1

!

20

10

o

Figure 4 : Distribution des dur~es de s~jour pour les traumatismes crâniens

.".CUI.

2 4 • • 12 16 20 21

Joun

40 U 41

,

60

12 115

61

.. Tableau 16: Caractéristiques socio-démograplliques des patients hospitalisés pour varices des membres inf~rieurs

Dune de IfJour

" .fdJaae ~e.due yariables (N-lOl) (Joun) (Joun)

IfOUpei d'I.e

IS-24_ 3.0 S.O 1 - 8 25-34l1li 16.5 6.0 1-12 3S-44_ 32.5 S.O 1-13 45-54l1li 23.5 6.0 1-37 SS-MIRS 24.5 7.0 1-33

lexe

hommes 24.0 7.0 1-37 femmes 76.0 S.O 1-23

Iituado. IamDla1e

mam(e) 73.5 6.0 1-23 autre 26.5 6.0 2-37

.atioaalitf

franç.tis 89.5 6.0 1-37 autre 10.5 6.0 2-16

actiyitf prorasionneUe

ouvriers-employés 42.5 6.0 1-16 cadres 22.0 5.0 1-33 inactif. 35.5 6.0 1-37

Un de râidence

Paris 18.5 6.0 1-17 Proche Couronne 46.0 5.0 1-37 Grande Couronne 30.5 7.0 4-23 hors Rgion 5.0 7.0 1 - 9

-

• 62

1 Tableau 17: Caractéristiques de l'hôpital et fI1ières de soin.'i des patients hospitalisés pour varices des membres inférieurs

Dur& de séjour

.. .fdiaae 4teadue ,arlables (N.200) (Jours) (joun)

pronaaace

urgeaces-vansfe~ 1.0 I1.S 8- 15 auve 99.0 6.0 1 - 37

tnalport

ambulance 0.5 Auve 99.5 6.0 1- 37

type Il6pital

AssiltaDc:c Publique 6.0 6.0 5 - 37 H6pitaul( ~néraul( 6.0 8.0 5 - 15 H6pitaul( Privés 88.0 5.5 1- 33

datiaadoa

domicile 100.0 6.0 1 - 37 transfert

secteur

m~me secteur 46.0 7.0 1 - 33 IUve 54.0 5.0 1 -37

63

~

Tableau 18: Caractérisliques cliniques des palients hospilalisés pour varices des membres inf6rieun

DunedeHJour

~ mfdia_ fteadue •• ri .... (N-ZM) Ooun) Ooun)

dllclpU ..

lMdec:ine 1.0 11.S 6-17 dlirurp 99.0 6.0 1- 37

'aterYeatioa chlrulJicale

oui 9S.0 6.0 1- 37 non S.O 8.0 1-17

d .. poIIIa .aocl&

lucun 9S.0 6.0 1- 37 ua ou plus S.O 8.0 6 -14

cO.pUcatioDi

oui 2.5 14.0 7 - 37 non 97.5 6.0 1- 33

-

Q

1 64

Figure 5 : Distribution des durées de séjour pour les varices des membres inférieurs

r--------------------------------

e"eetlll co -r----------------------------------------------------.----~

30

30

10

:1 C • 1 10 14 II 30

Jourl

65

. . Tableau 19 : Caractéristiques socio-démographiques des patients hospitalisés pour cakuJs des voies urinaires

Dur. de I~our

.. .Hlaae ~adlH' •• ri .... (N-I55) Ooun) Ooun)

II'OIIpa d'Iae

15-24l1li 13.5 3.0 1-14 25-34l1li 18.7 3.0 1-14 35-44l1li 29.7 4.0 1-39 45-54l1li 18.7 4.0 1-20 55-64l1li 19.4 4.0 2-20

_le

hommes 65.8 3.0 1-20 femmes 34.2 4.0 1-39

aituado. r.mUlale

mari«:e) 71.0 4.0 1-39 lutre 29.0 3.0 1-14

....... 1&,

français 80.6 3.0 1-20 lutre 19.4 4.0 1-39

.ctJ.l~ prorealoDDeUe

ouvriers-employés 42.0 4.0 1-16 cadres 33.5 4.0 1-39 inactifs 24.5 3.0 1-20

Ueuderâldenœ

Paris 18.1 3.5 1 -14 Proche Couronne 31.6 3.0 1-16 Grande CoUJOMe 31.6 4.0 1-20 bonœgion 18.7 4.0 1-39

-

~ ,

t 66 t

,

1 Tableau 20 : Caractéristiques de l'hôpital et falières de soins des patients hospitalisés pour calculs r1es voies urinaires

Du" de IfJour

r .. _Hia • ~fadue '-~ •• rIa ... (N.I55) ijoun) (Joun) t

~ t ,ro ... ace

urgences-transferts 33.5 3.0 1- 20

t autre 66.5 4.0 1- 39

traDsport

~ ambullllœ 7.7 S.O 1- 16

t autre 92.3 4.0 1- 39

~ ~'

r. type I16pital

t AssiStance Publique 45.2 4.0 1 - 39 ~

t Hôpitaux ~néraux 15.5 3.0 1 - 20 • Hôpitaux Privés 39.3 4.0 1 - 16 ~ 1

" . destl .. Uoa

domicile 97.4 4.0 1 -39 transfert 2.6 3.5 1 - 4

IeCleur

mfmesedeur 52.9 3.0 1 - 20 autre 47.1 4.0 1 - 39

r

Tableau 21 : Caractéristiques médicales des patients hospitalisés pour calculs des voies urinaires

•• ria .....

dllclpll ..

lMdecinc chirurgie

l.terY_dOll chlrualeale

oui DOD

dlapolda IIIOCI&

IUaua URoû plus

11.0 89.0

49.0 51.0

84.S 15.S

3.0 4.0

4.0 2.0

3.0 4.0

Du"del~our

4teadue Qaun)

1-14 1 - 39

1-39 1- 20

1-39 1-20

67

1 68

Figure 6 : Distribution des durées de séjour pour les calculs des voies urinaires r--------------------------------------- -

eUeclll. 40 -r------------------------------------------------------------~

20

10

o 1 4 6 • 12 16 20 :II sa S6

,oun

69

~

Tableau 22 : Caractéristiques socio-démographiques des patients hospitaJisés pour Jithiases biliaires

DunedesQour

.. _Hia_ 4teadue ......... (N-U1) Ooun) Ooun)

....... ,..".e

15-2411U1 1.8 10.5 8-13 25-3411U1 12.6 10.0 1-18 35-4411U1 30.6 9.5 3-38 45-5411U1 29.8 10.0 3-23 55-6411U1 25.2 12.0 3-31

.xe

hommes 20.7 11.0 3-31 fenunes 79.3 10.0 1-38

sltualJo. '.mUllle

mui6(e) 77.5 10.0 4-20 luire 22.5 10.0 1-38

•• do .. U"

français 82.9 10.0 1-25 luire 17.1 11.0 1-38

.cli.11f prorasloDneUe

ouvriel5-eDiployés 35.1 11.0 1-38 cadres 22.5 9.0 3-25 inaclifs 42.4 10.0 1-23

lieu de r&idence

Paris 15.3 11.0 5 -25 Proche Couronne 30.6 10.0 1-23 Grande Couronne 47.8 10.0 3 -38 horsRgion 6.3 9.0 3 -13

1

1ft.

-r

• 70

Tableau 23 : Caractéristiques de l'hôpital et ftlières de soins des patients hospitalisés pour lithiases biliaires

DUf& de S~OUf

.. .fdiane "eadue nlt.bIII (N-Ul) (Joan) (Joan)

proy_ace

1Ugcnces-transferts 14.4 8.S 1 - 31 autrc 85.6 10.0 1-38

tnasport

ambulance 2.7 8.0 1 - 9 autre 97.3 10.0 1-38

type.'pi'"

Aas.tance Publique 25.2 10.0 1 - 25 Hôpitaux Généraux 21.6 9.0 1- 31 Hôpitaux Privés 53.2 11.0 3-38

destlaaÜo.

domicile 99.1 10.0 1 - 38 transfert

lecteUf

même secteur 67.6 10.5 1 - 23 autre 32.4 10.0 1 - 38

71

.\.,

Tableau 24 : Caractéristiques cliniques des patients hospitalisés pour lithiases biliaires

Du" de IfJour

.. _UlaM fteadue ,.rt .... (N-UI) Oaun) (Joun)

dllclpli ..

mUecine 8.1 4.0 1-23 chirurgie 91.9 10.0 1-38

IDteneatioD chlruraicale

oui 91.9 10.0 1-38 no. 8.1 5.0 1-23

d .. poItIa lIIIOCiâ

IUCUD 77.5 10.0 1-38 Wl ou plus 22.5 12.0 1-23

CODIpUcatiODI

oui 15.3 9.0 1-23 non 84.7 10.0 1-38

r

-

, 72

1 Figure 7 : Distribution des durées de séjour pour les lithiases bilian~s

t eUeetUI

30

c ~ r , r

1 ~ ~r 20 t' t t

[ t' ~ it

~ r. r ~ , ,

ID

o 2 4 • 1 .0 .4 .1 26 3D

Jouu

73

Tableau 25: Ouactéristiqucs socio-démographiques des patients hospitalisés pour infarctus du myocarde

Dumdes~our

" .. Hlaae fleadue .. ria'" (Na97) Ooun) (loun)

IJ'OUpa d'Ile

15-2A ans 2.0 13.5 1 ·26 25-34 ans 1.0 1 35-44 ans 16.0 10.5 1-34 45-54 ans 35.0 9.5 1-49 55-64 ans 46.0 11.0 1-46

lexe

hommes 90.7 17.0 1-49 femmes 9.3 10.0 1-28

sU_do. lamUlale

marié(e) 79.4 10.0 1-46 autre 20.6 14.0 1- 49

alUoaalitf

fiançais 83.5 10.0 1 -49 autre 16.5 12.0 1-36

IdM~ proleaionneUe

ouvriers-employés 37.1 10.0 1-49 cadres 33.0 10.5 1- 34 inactifs 29.9 12.0 1- 42

lieu de Rsidcnce

Paris 23.7 10.0 1- 36 Proche Couronne 23.7 14.0 1-49 Grande Couronne 41.3 10.0 1-46 hors région 11.3 11.0 1-42

"

-

• 74

1 Tableau 26 : Caractéristiques de l'hôpital et filières de soins des patients hospitalisés pour infarctus du myocarde

Dur& dr séjour

'" midiane itendue "ariables (N.t7) Ooun) Ooun)

pronn.ace

urgences-transferts 58.8 11.0 1 - 49 aulre 41.2 HW 1 - 42

tnDsport

ambulance 42.3 16.0 1 - 46 aulre 57.7 9.0 1 - 49

type h6pltal

Assistance Publique 44.3 11.0 1 - 36 Hôpitaux Généraux 40.2 10.0 1- 49 Hôpitaux Privés 15.5 28.() 1 - 40

datlnation

domicile 67.0 11.0 1 - 49 transfert 33.0 10.0 1 - 40

secleur

même secteur 53.6 10.0 1 -49 autre 46.4 12.0 1-42

.'

=

Tableau 27 : Caractéristiques médiales des patients hospitalisés pour mfarctus du myocarde

...... bIa

dlllClpU ..

médecine chirurgie

ialene.doa chirur&icale

oui non

lucun un OQ plus

.. (Na97)

100.0

4.1 95.9

62.9 37.1

Dune de s~Jour

m~cliaDe (joun)

11.0

11.5 11.0

10.0 13.5

ftendue (joun)

1-46

1- 27 1- 49

1- 37 1-49

75

,

76

1 Figure 8 : Distribu~ion des durées de s~jour pour l'infarctus du myocarde

.uecurl 20 -r-----------------------------------------------------------~

10 -

1.-

i"'" 1""

~ r 1"" ~ pr ~ rr ~, ~ rm 1- n F ~ n n D r

0- 11111111 11111111111 11111111111 1 III Il ITTTI 1 1 Il 2 4 • • .0 .4 .1 u .0 42 46 49

Joura

J

ri'

77

IV.Z Analyses blvariées

a) le diabète sucré

L'analyse bivariée a testé la relation entre le logarithme naturel de la durée de séjour et les

variables prédictives retenues d'après la revue de littérature.

Tout d'abord, après avoir vérifier une relation linéaire entre l'âge catégorisé en quatre

groupes en fonction des quartiles, et le logarithme naturel de la durée moyenne de séjour,

l'âge a été retenu comme une variable continue (fig. 9).

L'analyse bivariée de la relation entre la durée de séjour et les variables prédictives a

montré que ni le sexe, ni la situation familiale, ni la présence de complications du

diagnostic principal étaient reliées signifiC(ttivement à la durée de séjour (p> 0.05) ; par

contre l'âge, la nationalité, l'activité professionnelle, le lieu de résidence, la provenance, et

l'intervention chirurgicale présentaient des relations significatives avec la durée de séjour;

ainsi, les plus âgés, les étrangers, les personnes n'exercant pas une profession, la résidence

en Petite Couronne, les provenances par urgences ou par transfert d'un autre hôpital, ct le

fait de subir une intervention chirurgicale, jouaient en faveur d'une plus longue durée de

séjour (tableau 28).

b) l'infarctus du myocarde

Après avoir véii .é que la relation entre l'âge catégorisé en quatre groupes en fonction des

quartiles, ct le logarithme naturel de la durée moyenne de séjour n'était pas linéaire, l'âge a

été retenu comme une variable catégorielle à deux classes (fig. 10).

Les variables retenues comme prédictives de la durée de séjour pour l'infarctus du

myocarde figurent dans le tableau 29 ; l'âge était significativement lié à la durée de séjour:

les patients plus âgés avaient des séjours plus longs; le type de transport (arrivée par

ambulance) traduisait une durée de sejour plus longue; le type d'hôpital présentait aussi

une relation significative avec la durée de séjour: les hospitalisations dans le secteur privé

étaient plus longues; ni la situation familiale, ni le nombre de diagnostics associés

montraient une relation significatives avec la durée de séjour (p> 0.05).

1

Figure 9 : Relation entre l'âge et la moyenne du logarithme de la durée de séjour pour le diabète sucré

moy.nn. logarlthm. dar'. d. l'jour 3.' ,----------------------------------------------------------------,

3 .•

3.3

3.a

a.1

1.9

1.1

1.7

1..

1.' ~----------~~----------~------ -----~----------~----------~ 11-36 aBl 17-10.4 ClU ~l.I-I7.4 aDI 17.1-64 aD.

group •• d'Gg.

78

.'

-

Tableau 28 : Variables prédictives de la durée de séjour pour le diabète : analyse bivariée.

y.rI.bles

'ae _do .. UU

français 75.8 aulre 24.2

.dl.IU proreaionneUe

ouvrier-employé 34.6 cadre 25.0 j,laclif 40.4

Ueu de râldenct

Puis 24.6 Pnx:he Couronne 36.9 Grande CouroMe 26.2 horsdgion 12.3

proyenlllte

urgences-transferl 15.8 aulre 84.2

Intervention m1ruralclle

oui 5.4 non 94.6

1 r&talt_ du test de CIOIJ61ation dca fanp de Spearman

2 Riultall du lest U de MIIIII el Whitney II deIJ6 de Ube~6 3 r6IuI .... du tell de KnI.tItIl-WaUill3 dep6t de libcrt6

DunedeHJour

moyeaae (Kart-type) ("Joun)

r=O.172

1.85 (0.8) 2.16 (0.9)

1.92 (0.8) 1.71 (0.7) 2.07 (0.8)

1.95 (0.7) 2.15 (0.9) 1.72(0.8) 1.65 (0.9)

2.39(0.9) 1.84 (0.8)

2.70(0.8) 1.88(0.8)

fteadue (Joun)

pc: 0.01 1

p<0.012

0.0-3.8 0.0-3.8

p<O.O]3

0.0-3.6 0.0-3.5 0.0-3.8

p< 0.0053

0.7 -3.6 0.0-3.8 0.0-3.4 0.0 - 3.7

p<O.OOOJ2

0.0-3.8 0.0 - 3.8

p<i).012

1.1 - 3.8 0.0-3.8

79

1

Figure 10 : Relation entre l'âge et la moyenne du logarithme de: la durée: de: séjour pour l'infarctus du myocarde:

80

,----------------------------------------------------------------------------

moy.nne logarithme dar'. de .6lour 1.' -r--------------------------------------------------------------,

1.4

2.2

:.1

1.'

1..

1.7

... 1.' ~----------~------------~-----------~----------~~--------~

20-47 ana u-u ••• 14-" .DI 19-64 au

groupe. d'Gge

..

-

Tableau 29 : Variables prédictives de la durée de séjour pour l'infarctus du myocarde: analyse bivari6e.

nriabla

lroupe. d'Ale

:!)-S3 ans 45.4 54-64 ans 54.6

Inalport

ambulance 42.3 autre 57.7

Iype I16pltal

AsamUice Publique 44.3 Hôpitaux ~néraux 40.2 Hôpitaux Privés 15.5

Dur. de I~our

moye •• (art-Iype) 001 Joun)

I.SS (1.2) 2.36(1.2)

2.73(0.8) 1.69(1.2)

2.20(0.9) 1.75 (1.4) 2.88(1.0)

fteadue (joun)

p< 0.011

0.0 - 3.7 0.0- 3.9

p<0.OOOI1

0.0-3.8 0.0 - 3.9

p< 0.012

0.0- 3.6 0.0- 3.9 0.0 - 3.7

1 rbllllIII du ICIt U de MIM et W1utney • 1 depE de liberté

2 réallllIII dIIlesl de Kruakal-Wallis. 3 de&r& de liberté

81

i 82

IV.3 Analyse multivariée

a) le diabète sucré

Réaression multiple linéaire

L'âge, la nationalité, la provenance et l'intervention chirurgicale expliquaient 12,8% de la

variance du logarithme naturel de la durée de séjour (tableau 34 et fig. Il).

L'arrivée par urgences ou en provenance d'un autre établissement, le fait de subir une

intervention chirurgicale et, à un moindre degré, l'âge, favorisaient une plus longue durée

de séjour; le fait d'être français favorisait une plus courte durée de séjour. La profession ct

le lieu de résidence n'ont pas été retenues dans le modèle (tableau 30).

Tableau 30 : Résultats de l'analyse par régression multiple linéaire pour le diabète sucré

vartable , kart-type p

Age 0.004 0.002 2.23 0.03

nationalité - 0.103 0.051 - 2.00 0.05

provenance 0.215 0.060 3.58 < 0.01

intervention chirurgicaJe 0.301 0.097 3.10 <0.01

interœpl 0.686

Colipéarité entre yariables indépendantes

Le test de tolérance pour le diabète était supérieur à 0.1 témoignant de l'absence de

colinéarité entre les variables indépendantes (tableau 31, annexe C).

vtrificatiop des copditions d'utilisation

L'analyse des résidus a montré que les conditions de normalité, linéarité et

homoscédasticité ne semblaient pas entièrement satisfaites même après transformation

logarithmique (Ug. 12, annexe Cl.

83

, ~ \ , r "

i'

t , ~

~ ~' ! '. [ f ~ r t \ r, 1 ,

! r ,-L

l' f

",

l

p R E D l C T E D

A N 0

0 B S E R V E D

84

Figure Il : Nuage de points des variables observées contre les variables prédites pour le diabète sucré (régression multiple)

.+ ..... + ..... + ..••• + ••.•• + ..... + ....• + ..... + .•... + ••.

00-00

00 1.5 + 00 +

P a pp -00

00 000 P

00 1.2 + 00 +

P P a p p P P P P P 0* ppp p-

p PPO P P P P P OPPP P pp P -

-P P P P P *PP P ppp .90 + P P P P P P * ppp P ppp P P P +

-p p P P P P 0 P P P P P -p P P P P * P P PPPPPPPPPP P P P -P P P P P P P PPPP P P P P -P P P P * P P P pp P P P P P

P P P P P .60 + 0 +

0

.30 + a +

0.0 +0 + .+ ..... + ..... + ..... + ..... + ..... + ..... + ..... + ....• + ...

.20 .60 1.0 1.4 0.0 .40 .80 1.2 1.6

logdur

'.

85

Réaression lo&istique

Les séjours longs ont été définis ici comme ceux pour lesquels les patients sont restés plus

de 10 jours à l'hôpital (142). Le modèle ne semblait pas s'ajuster très bien (maximum de

vraisemblance v= -150.512, X2 global = 149.676, p= 0.0102) (tableau 34).

Les intervalles de confiance à 95% pour les rapports de cotes (estimation des risques

relatifs), donnaient significatives l'âge, la nationalité, la provenance, l'intervention

chirurgicale. La profession et le lieu de résidence n'étaient plus significatifs (tableau 32).

Tableau 32 : Résultats de J'analyse par régression logistique pour le diabète sucré

RRI

nriable fi Kart-type exp(jl) I.C.à 95%Z

Age 0.031 0.012 1.03 1.008 - 1.055

nationalité -0.654 0.314 0.52 0.281 - 0.961

provenance 1.044 0.369 2.84 1.378 - 5.847

intervention chirurgiaJe 1.281 0.615 3.60 1.079 - 12.009

intereepl -1.986

1 RH. "'_110. tin ........ 1'1 .... 11 ll.C. ~ tS, ........ de ~1IaMe. '5'

Vérification des conditions d'utilisatioQ

Les conditions d'utilisation [le logit (P/(I-p» de l'événement mesuré soit une fonction

linéaire des variables prédictives], ne semblaient pas entièrement satisfaites (fig. 13,

annexe C).

1 Modèle de Cox

L'effet global du modèle était significatif : le maximum de vraisemblance,

V = - 1188.781, X2 global = 29.36, p< 0.0001 (tableau 33).

86

Les intervalles de confiance des risques relatifs donnaient l'âge, la provenance, ct

l'intervention chirurgicale comme variables défavorisant la probabilité de sortie de l'hôpital

donc prolongeant la durée de séjour; la nationalité n'était plus retenue, de même que la

profession et le lieu de résidence (tableau 34).

Tableau 33 : Résultats de l'analyse par modèle de Cox pour le diabète sucré

RRI

variable Il kart-type exp(J/) I.C.à95%2

âge - 0.012 0.005 0.99 0.978 -0.997

nationalité 0.275 0.147 1.32 0.986 - 1.756

provenance - 0.501 0.173 0.61 0.431 - 0.851

intervention chirurgiQJe - 0.890 0.303 0.41 0.227 - 0.743

1 RR .... _ ..... _1'1..- ft""" 2 I.e ... tende de aa.nuœ à '5'

L'analyse des graphiques présentant les profils extrêmes (fig. 14) montrait que le modèle

discrimine bien les patients correspondant à ces profils pour des durées de séjour entre 5 ct

40 jours; le profil le moins à risque correspondait au patient moins âgé, en provenance du

domicile, et ne subissant pas une intervention chirurgicale; inversement, le profil le plus à

risque correspondait au patient plus âgé, arrivant par les urgences ou en provenance d'un

autre hôpital, et subissant une intervention chirurgicale.

.------- -----, r

l

.'!Çl

10'

87

Vérification des conditions d'utilisation

La proportionalité des risques instantanés a été testée sur 4 profils choisis par tirage au sort

œnni 24 combinaisons possibles. Cette proportionnalité ne semblait pas strictement

respectée (fig. 15-18, annexe C).

Au total, les trois méthodes d'analyse concordent: la provenance et l'intervention

chirurgicale surtout, mais aussi l'âge et la nationalité (sauf dans le modèle de Cox) ont un

pouvoir prédictif pour le diabète sucré.

Tableau 34 : Principaux résultats de l'analyse multivariée pour le diabète sucré

yarlables explkadYes

Age

nationalité

provenance

intervention dairurgicale

interœpt

ripalioD multiple

100Ooun)

~ p

0.004 0.03

- 0.103 0.05

0.215 <0.01

0.301 <0.01

0.686

R·=O.l28

p<O.OOOl

1 V : Mal ••• cie VraJIe.llluce

mfthode d'analyse

"niable d~pend.nte

<-10jounl>10Joun

~ P

0.031 0.005

-0.654 0.038

-1.044 0.005

1.281 0.034

-1.986

VI=-I50.512 p<O.01

modèle de Cox

risque Instantan~ de sortie

~ p

- 0.012 0.012

0.275 0.057

- 0.501 0.002

- 0.890 <0.001

VI= -1188.781 p< 0.0001

88

Figure 14 : Profils extrêmes pour le diabète sucré (modèle de Cox)

E51IMATEll SURVIVAL FUNCTIOh .+ •.••. 1 ....• + •..•• + ••..• + ••••. +.

1.0 +--A + -é A - 8A - 8 A - 8 AA - B AA

8 AA .50 1- B A +

B AA B ~A?i

BE.i AAA B AAAA

BB AA BéB AA

0.0 + BBBBBBBBBBBBB8BBB" + .+ •.... + ..... + ••... + ..... + ••.•• +.

10 30 50 o. 20 40

dav

1

t

.---------------------------------------------------.. _,

b) l'infardus du myocarde

R' . 1 . 1 r ' . egresslOn mu tlp emeaJ[e

Les variables: âge (en deux classes) ct transport expliquaient 23,4% de la variance

du logarithme de la durée de séjour (tableau 39 ct fig. 19) ; les patients plus âgés et

ceux arrivant par ambulance avaient des durées de séjour plus longues; par contre la

variable type d'hôpital n'a pas été retenue (tableau 35).

L'analyse a été répété en excluant les femmes (en proportion très peu importante),

dans le but d'obtenir une population plus homogène : le pourcentage de variance

expliquée était à peine plus important (R2= 0.26).

Tableau 35 : Résultats de l'analyse pour J'infarctus du myocarde p~r la régression multiple linéaire

variable Il uart-type t p

âge 0.231 0.094 2.45 0.02

transport 0.456 0.095 4.81 <0.01

intercept 0.605

cr' ., . bl . d' d o 10eante entre yana es 10 epen antes

Le test de tolérance (>0.1) témoignait de l'absence de colinéarité entre les variables

indépendantes (tableau 36, annexe C).

Vérification des conditions d'utilisation

L'analyse des résidus a montré que les conditions de normalité, linéarité ct

homoscédasticité ne semblaient pas entièrement satisfaites même après transflJamation

logarithmique (fig. 20, annexe C).

"

90

Figure 19 : Nuage de points des variables observées contre les variables prédites pour !'infarctus du myocarde (régression multiple)

.+ ....... + ....... + ......• + ....•.. + .•.•... + •...••• + •••

0 0

0 00

1.5 + 0 + p 00 R 00 E 0 D -p P P ppp POOP PPPPP P l a c 1.2 + 00 + T 0 E 00 D -P P P p*p pp PPPP P P

0 A 0 N .90 + 0 + D -P P P P OPP pp pp pp P ppp P

0 a 8 0 S E .60 +P P P * P pp PPPP pp + R V 0 E D

.30 + 0 +

0.0 +0 + .+ ....... + ....... + ....... + ....... + ....... + ....... + .. .

. 30 .90 1.5 0.0 .60 1.2 1.8

logdur

l 91

Réilcssion lolistiQue

Les séjours longs ont été définis ici comme ceux pour lesquels les patients sont restés plus

de 14 jours (154). Le modèle semblait s'ajuster correctement: maximum de vraisemblance

v= -53.782, X2 global= 1.145, p= 0.285 (tableau 39).

Les intervalles de confiance à 95% pour les rapports de cotes, une estimation des risques

relatifs, montraient que la seule variable jouant en faveur d'un allongement de la durée de

séjour était la modalité de transport (ambulance) ; l'âge n'a pas été retenu (tableau 37).

Tableau 37 : Résultats de l'analyse pour l'infarctus du myocarde par la régression logistique

RR·

vartable /1 feart-type exp(/l) I.C.à 95%1

Ige 0.897 0.487 2.45 0.957 - 6.282

transport 1.845 0.479 6.33 2.519 -15.898

in'ereept -1.966

1 KR ....... 60. de. ri ..... relatir.

11.C. à '5-'. mien" cie CGllDance à '5'"

Vérification des conditions d'utilisation

La linéarité du logil (p/(I-p» de l'événemenc mesuré sur les variables prédictives) semblait

dav:.mlage respectée pour l'infarctus (fig. 21, annexe Cl.

Modèle; de Cox

L'effef global du modèle étaient significatif: maximum de vraisemblance V=-34:.275,

X2 global= 18.27, p= 0.0001 (tableau 39).

92

Les intervalles de confiance à 95% des risques relatifs, montraiont que l'âge (les plus âgés)

et le type de transport (ambulance), jouaient en faveur d'une plus longue durée de séjour

(tableau 38).

Tableau 38 : RésuJlats de l'analyse pour l'infarctus du myocarde par le modèJe de Cox

RRI

nrtable kart-type exp(Jl) I.C~9S~2

Age - 0.655 0.218 0.52 0.339 - 0.797

transport - 0.751 0.217 0.47 0.309 - 0.721

1 KR ............ ~ nia". 2 I.e .... lin .. lie_liure

L'analyse des graphiq1les présentant les profils extrêmes (fig. 22) montrait que le modèle

discrimine bien les patients correspondant aux deux populations et ceci quelle que soit la

durée de séjour, jusqu'à 45 jours; le profil le moins à risque correspondait au patient jeune

et arrivant par ses propres moyens; le profil le plus à risque correspondait au patient plus

âgé et arrivant par ambulance.

l

"

93

Vérification des conditions d'utilisation

La propo' ,ionalité des risques instantanés a été testée sur les 4 profils correspondant aux 2 l

combinaisons possibles. D'après les résultats, la proportionalité semblait plutôt respectée

(fig. 23-26, annexe C).

En somme, pour l'infarr.tus du my<x:arde, les variables: type de transport surtout, mais

aussi l'âge (sauf dans la régression logistique) semblaient pouvoir prédire une certaine

durée de séjour.

Tableau 39 : Principaux résultats de l'analyse multivariée pour l'infarctus du myocarde

variabla explicativa

âge

transport

inlereept

ncrellion multiple

loa(Joun)

p p

0.231 0.02

0.456 <0.01

0.605

RJ=0.234

p< 0.001

1 V : MulnlIIIII de VnIIe ....... œ

mfthode.

rigrellioa loptique

variable. dépendante.

<.l~ounl>l~ou ...

Il p

0.897 0.056

1.845 <0.001

-1.966

VI=-53.782 p= 0.285

modèle de Cox

risque instantanné de .orUe

Il p

- 0.655 0.002

- 0.751 0.003

VI= -345.275 p< 0.0001

,

94

Figure 22 : Profils extrêmes pour l'infarctus du myocarde (modèle de Cox)

ESTIMATED SURVIVAL FUMCTION .+ ..••. + ...•. + ..... + ..... + ..... +.

1.0 +* + -*AA -B AAA -B A -BB A

B AA B8 AAA

.50 + B AA + B AA B AA BB AAAA

BB A BB AAAA

BBBSB AAA 0.0 + BBBBBBBBBBBBBBB +

.+ ..... + ..... + ..... + ..... + ..... +. 10 .30 50

o. 20 40

dav

"l

, l

c) résultats de l'analyse par régression multiple pour Ip.s cinq autres

diagnostics

Un résumé des résuItats de l'analyse par régression multiple pour les cinq autres

diagnostics figure dans les tableaux 40 à 44. Les modèles retenus comme prédictifs

de la durée de séjour différent selon le diagnostic.

Pour les intoxications par produits phannaceutiques, l'âge, le type d'hôpital, le 1 ieu

de résidence et la présence de diagnostics associés étaient significatifs. Ainsi les

trois types de variables (socio-démographiques, caractéristiques de l'hôpital, et

clini<t'les) étaient représentées dans le modèle.

Pour les traumatismes crâniens, seules des variables cliniques étaient

significatÏ\'es : complications du diagnostic principal et intervention chirurgicale.

Pour les varices des membres inférieurs, l'âge, la situation familiale et le lieu de

résidence, le type d'hôpital et le secteur, et les complications du diagnostic principal

étaient retenues dans le modèle.

Pour les calculs des voies urinaires, des variables socio-démographiques (la

nationalité) et cliniques (intervention chirurgicale et diagnostics associés) étaient

siginificatives.

Finalement, pour les lithiases biliaires, seules la modalité de transport ct

l'intervention chirurgicale étaient retenues.

• 95

J'

96

Tableau 40 : Résumé des résultais de l'analyse par régression multiple pour les intoxications par produits pharmaceutiques

Nombre de p.Uenua 336

DMS1= 3.5 jours

F= 10.90

aod~1e

intereept

âge

hôpitaux privés hôpitaux généraux

Proche Couronne Grande CouroMe hors région

diagnostics associés

1 DMS. Dw'ée .,ye .. *._

kart-type= 4.7 jours2 ~teDdue= 1-33 jours

Rl= 0.135 p< 0.001

1

-0.198

0.013

0.232 0.386

0.319 0.051 0.618

0.327

p

0.001

0.029 0.017

0.007 0.016 0.023

0.001

Z La Il.'' Ile ..... r a .. bIt .. tnD'fonulioll roprtt ...... powl'ualylle ..... rélftlllo. IDultipie.

97

1 Tableau 41 : Résumé des résull1ts de l'analyse par régression multiple pour les traumatismes crâmens

Nombre de patients: 258

DMS1= 4.6 jours écart-type= 6.6 jours2 étendue= 1-55 jours

F= 15.84 RI: 0.136 p< 0 001

mod~1e p p

interee". 0.985

complication 0.8SR 0.001

intervention chirurgicale 0.936 <0.001

1 DMS- Dwrie __ l'" *1iJow l La d."'. ~ a 1111"" lIIlC traadonutiota Ioprltlandque PO" l'....,.. par RIftSlioa Mult'pIe.

98

Tableau 42 : Résumé des résuJtats de l'anaJyse par régression multiple pour varices des membres inférieurs

Nombre de patients- 200

DMS)= 6 5 jours

F= 8.20

modèle

intercepl

Age

situation familiale

hôpitaux privés hôpitaux généraux

Proche Couronne Grande Couronne hors région

secteur

complication

1 DMS- o.ne lDOye_ de ..,0111"

icart-type= 4.4 jours2

p

1.691

-0.734

0.137

-0.336 0.085

-0.127 0.198

-0.023

0.196

0.859

itendue= 1-37 jours

p<O.OOI

p

0.022

0.003

0.011 0.047

0.013 0.017 0.038

0.028

0.001

ZIA 41 ... de eiJour a lubit une tl1lDdormaüo. Ioprithmique PU'" l' .... yse pM" Rlrellioa multiple.

• 99

1 Tableau 43 : Résumé des résultats de l'analyse par régression multiple pour les calculs des voies urinaires

Nombrt dt patients- 155

DMSl: 4.8 jours écart-typt::: 4.7 jours2 étend Ut::: 1-39 jours

F= 13.68 p< 0.000

modèle fJ p

interœpl 1.281

nationalité -0.501 0.001

intervention chirurgicale 0.646 <0.001

diagnostics associés 0.314 0.046

1 DMS. Durée lIIOyeue de féjour

l La d ... de I(Jour a ft"" IUle trall.b-maüa Joprltbnaique p»ur l' ..... ylle par ftlrel.lo. mwtlple.

100

Tableau 44 : Résumé des résultats de l'analyse par régression multiple pour la lithiase biliaire

Nombre de p.lieall- 111

DMS1= 11 jours art-type= 5.6 jours2 'tendue: 1-38 jours

F=6.83 R'=0.131 p< 0.001

modtle p

mtercepc 1.775

transport -0.734 0.022

intervention chirurgicale 0.543 0.005

t DMS-.,.. ..,eue ...... ... Z La ......... r 8 nblt ............. IopriOI ..... ,.,..1'....,.. ,.ft ..... MllltJpIe.

i 101

V. Discussion et conclusion

V.I. Principaux résultats

Les modèles retenus comme prédictifs de la durée de séjour font ressortir différentes

variables selon le diagnostic: 1) Intoxications par produits pharmaceutiques: l'âge, le type

d'hôpital, le lieu de résidence et la présence de diagnostics associés étaient significatifs ~

ainsi les trois types de variables (caractéristiques socio-démographiques, de l'hôpital, ct

cliniques) étaient représentées dans le modèle. 2) Diabète sucré: l'âge et la nationalité

(variables socio-démographiques), la provenance (variable faisant ~éférence aux filières de

soins) et l'intervention chirurgicale (variable clinique) étaient significatifs; la profession ct

le lieu de résidence, qui étaient significatifs dans l'analyse bivariée ne l'étaient plus après

ajustement par l'analyse multivariée; l'effet des complications du diagnostic principal,

reflet de la gravité, n'a pas été retenu dans le modèle. 3} Tra'imatismes crâniens: seules des

variables cliniques étaient significatives: complications du dl1gnostic principal et

intervention chirurgicale. 4) Varices des membres inférieurs: l'âge, la situation familiale ct

le lieu de résidence, le type d'hôpital et le secteur, et les complications du diagnostic

prinCipal étaient retenus dans le modèle. De nouveau, les trois types de variables

(caractéristiques socio-démographiques, de l'hôpital, et cliniques) étaient significatives.

5) Calculs des voies urinaires: des variables socio-démographiques (la nationalité) ct

cliniques (intervention chirurgicale et diagnostics associés) étaient significatives.

6) Lithiases biliaires: seules la modalité de transport et l'intervention chirurgicale étaient

retenues. 7) Infarctus du myocarde: seuls l'âge et le type de transport étaient significatifs;

le type d'établissement, après ajustement par l'analyse multivariée, n'était plus retenu; la

notion de gravité, traduite ici par la présence de diagnostic(s) associé(s), n'était pas

significative.

Tous les modèles avaient la particularité d'être simples, mais leur pouvoir de prédiction

restait faible : pour les varices des membres inférieurs, les calculs des voies urinaires ct

l'infarctus du myocarde, le poulcentage de variance expliquée ne dépassait pas 26%. Pour

les intoxications par produits pharmaceutiques, le diabète sucré, les traumatismes crâniens,

et la lithiase biliaire, le pourcentage de variance expliquée ne dépassait pas 14%.

A l'évidence, par rapport aux résultats obtenus dans certains articles (cf tableau 3) où les

. '

102

pourcentages de variance expliquée peuvent atteindre ~rl'ois 65%, les variables

disponibles dans l'enquête de morbidité hospitalière la;ssent sans explication un pourcentage important de la variance de la durée de séjour. Par rapport aux van:ibles

suggérées par la revue de littérature, l'essentiel des variables socio-démographiques et celles définissant les caractéristiques de l'hôpital et les filières de soins se retrouvent dans

l'enquête de morbidité hospitalière. La qualité de ces infonnations a été vérifiée et validée. Cependant aucune infonnation n'a été sollicité en ce qui concerne les caractéristiques du

médecin traitant ; les différentes études montrent combien l'attitude du médecin influence la durée de séjour (9,10,19,66,68,128,141,160).

En dépit d'un contrôle rigoureux de la qualité des renseignements fournis, c'est parmi les variabltf cliniques que surgissent les 1&..'"Unes les plus importantes. Seules, en effet, sont

disponib.es les infonnations concernant le diagnostic principal et les diagnostics associés,

la présence ou l'absence de complications (selon le diagnostic), la présence ou l'absence d'intervention chirurgicale sans précisions sur la nature de l'inte~ention. D'autres variables

sugg6rées par la revue de littérature sont absentes: l'intensité des soins, les examens

complémentaires et leurs délais d'attente, le traitement reçu par le patient et sa réponse au

traitement. Ceci fait que la gravité, à partir des données de cette enquête, n'a pu être appréciée qu'indirectement.

D'un point de vue qualitatif, les résultats sont néanmoins intéressants. Les types de variables retenus varient d'un diagnostic à l'autre et, sauf pour l'infarctus du myocarde, la

durée de séjour comporte aussi bien une infonnation sur le plan de la gestion qu'une infonnation sur le plan clinico-épidémiologique, reflet indirect de la gravité de la maladie.

Pour la prédiction de la durée de séjour de l'infarctus du myocarde, des informations plus

précises sur le plan clinique ct biologique sont nécessaires. La littérature montre qu'un

certain nombre de variables (niveaux d'enzymes cardiaques, localisation de l'infarctus,

extension -- mesurée par des changements électrocardiographiques --, histoire antérieure

d'infarctus, présence d'insuffisance cardiaque, oedème pulmonaire et altérations du rythme

cardiaque) sont nécessaires pour calculer le risque instantané individuel de sortie d'un patient diagnostiqué d'infarctus (154). Les niveaux d'enzymes cardiaques, surtout, sont

rapportés comme les meilleurs prédicteurs de l'utilisation des ressources hospitalières aussi

bien en tennes de durées de séjour que de dépenses proprement dites (184).

Malheureusement, des infonnations aussi précises n'étaient pas disponibles dans cette enquête de morbidité hospitalière .

l Se pose ainsi le problème plus général de l'utilisation d'informations existantes dans les

enquêtes descriptives ou les systèmes d'infonnation hospitaliers versus les enquêtes

spécifiques.

103

Vol. Limites et biais potentieis de l'utilisation de l'enquête de morbidité hospitalière et

des bases de données administntives

Les variables recueillies dans l'enquête de morbidité hospitalière sont des variables

disponibles en routine; elles n'ont pas été recueillies spécifiquement pour l'analyse des

durées de séjour et la notion de gravité recherchée apparaît plus ou moins clairement.

Des enquêtes, telles que l'enquête de morbidité hospitalière et les bases de données

hospitalières, sont conçues pour: a) décrire l'utilisation qui est faite de l'hôpital,

b) comparer les durks de séjour entre hôpitaux, c) calculer des taux d'hospitalisation,

d) évaluer les effets des changements de politique sanitaire (185). Le rôle principal de ces

sources de données est donc l'aide à la planification, à partir de l'identification des besoins,

le choix des priorités et la gestion des allocations de ressources. Cependant, Iezonni (186)

signale la possibilité d'utiliser les diagnostics administratifs pour mesurer aussi la qualité

des soins hospitaliers. DesHamais (187) a développé des techniques d'ajustement des

mesures de la performance de l'hôpital à partir des résumés de sonie standardisés.

Le principal intérêt de ces enquêtes et bases de données est leur accès facile et leur coût de

fonctionnement relativement faible (188). L'absence de contact avec la personne enquêtée

élimine le biais de participation, celui de la subjectivité des chercheurs, et celui de la

recherche des individus à enquêter. Le problème de la taille de l'échantillon ne se pose pas

et la représentativité est importante (189). Quant à la qualité des diagnostics fournis,

l'hôpital est l'endroit où l'activité diagnostique s'assure du maximum de fondements

scientifiques. Des moyens techniques sont mis en oeuvre pour obtenir la plus grande

précision (14).

Certaines bases de données ont été validées et fournissent des renseignements fiables (190-

192) ; les limites de ce type de source de données ne sont, cependant, pas négligeables.

r l

104

Dans les enquêtes ou bases de données où l'individu n'a pas un numéro d'identification

unique, on n'observe que des cas prévalents, ct le raccord,:"ment de fichiers ne peut pas se

faire : la documentation des antécédents et le suivi à court et long tenne du patient ne sont

pas possibles (193). Ces bases de données peuvent être sujettes aux biais de recrutement

puisqu,- c'est le patient qui déclenche le contact avec le système. Les limites d'interprétation

des différences significatives dans de grands échantillons sont soulevées par Pineault (188).

A ce sujet, Flood (194), dans un esprit d'aide à la décision, fait remarquer qu'il faut

rechercher des différences statistiquement significatives qui le soient aussi sur le plan

social et politique. Un des plus grands inconvénients de cette source de données concerne

les données elles-mêmes, soit parce que l'information n'est pas disponible, soit parce

qu'elle n'est pas tle bonne qualité (195). Les données non médicales sont plus fiables que

les données médicales et plus le diagnostic est précis moins il est fiable (195,196). Le

problème du codage des polypathologies à partir de la CIM-9 St; pose aussi, puisque c'est

le médecin qui décide quel diagnostic sera le diagnostic principal (186). Temple (197) et

Dubois (198,199), contrairement à lezzoni (186) et DesHarnais (187), trouvent des

difficultés à mesurer l'efficience de l'établissement à partir des grandes bases de données.

Dubois (198) soulève l'incapacité de pouvoir ajuster sur le degré de gravité.

Malgré ces réserves, les auteurs semblent d'accord sur l'intérêt d'utiliser ces sources

d'infonnations aussi bien pour les pratiques de gestion que pour la surveillance

épidémiologique et la recherche, à conditions que les précautions nécessaires soient prises.

V.3. Les méthodes d'analyses statistiques

Le modèle de Cox, rappelons-le, a été utilisé ici juste à titre d'exercice méthodologique.

Son intérêt dans cette étude est négligeable en l'absence de cas censurés.

La régression multiple linéaire en tant que méthode à visée explicative est très répandue

comme méthode d'analyse de la durée de séjour. Cest une méthode d'analyse paramétrique

et le respect des conditions d'utilisation est important. Cest une méthode très sensible à la

forme de la loi de d~stribution de la variable dépendante, dans notre cas aux valeurs

extrêmes de la distribution de la durée de séjour. Pour contourner ~ problème, différentes

, J

105

approches peuvent être abordées: a) les valeurs extrêmes peuvent être exclues de

l'analyse; b) des méthodes de transformation (logarithmique notamment) de la variable

dépendante peuvent la rendre plus proche de formes de lois de distributions connues. Dans

ces conditions "théoriques" les résultats peuvent être fiables. Mais en pratique, pour un

planificateur, l'intérêt est plutôt de pouvoir prédire la durée de séjour de l'ensemble de ses

patients, sans en exclure précisén~cnt ceux qui posent problèmes (les séjours longs).

La régression logistique semble plus indiquée pour l'analyse de distributions de durées de

séjour bimodales. Le planificateur peut être attiré par cette méthode, l'intérêt étant de

pouvoir prédire les séjours longs. Cette méthode d'analyse n'est pas sensible aux valeurs

extrêmes de la distribution de la variable dépendante. Elle est très utile quand la condition

de nonnalité n'est pas vérifiée ct que le modèle logistique est justifié. Néanmoins un

problème important survient : les critères de choix du seuil qui discrimine le mieux les

séjours longs, des séjours courts. Ce choix peut correspondre aussi bien à des critères

cliniques ou de gestion, qu'à des critères statistiques. Mais la combinaison de plusieurs

critères n'est pas toujours possible et il faut souvent privilégier le critère statistique pour

avoir des effectifs suffisants dans les deux groupes.

L'intérêt principal du modèle de Cox est qu'il permet de prendre er.. compte des données

censurées. Ainsi, Birk Madsen (154) peut calculer le risque instantané de sortie d'un patient

hospitalisé pour infarctus du myocarde en prenant en compte les décès, les chocs

cardiogéniques ct les arrêts cardiaques que peuvent présenter ces patients au cours de leurs

séjours. C'est une méthode d'analyse semi-paramétrique et, de même que la régression

logistique, elle n'est pas sensible à l'influence des valeurs extrêmes de la variable

dépendante. Cependant, l'hypothèse de proportionalité doit se vérifier; les méthodes

graphiques de validation utilisées ici présentent l'avantage d'être simples, mais sont peu

puissantes et ne peuvent être qu'illustratives. Des tests plus précis peuvent être utilisés. Ces

tests sont fondés soit sur les résidus partiels, soit sur l'utilisation de pondérations de la

statistique du logrank, soit sur le découpage du temps en intervalles (181).

Dans l'ensemble, les trois méthodes d'analyses utilisées donnent des résultats qui vont dans

le même sens, ce qui traduit une certaine validité interne. Mais quelle méthode

privilégier '1 la régression multiple linéaire a un sens comme méthode à visée explicative,

,

106

la variable dépendante est étudiée en continu, mais c'est une méthode paramétrique et les

résultats, exprimés en termes de pourcentages de variance expliquée, sont, peut-être, plus

abstraits pour les décideurs ; de plus, en termes de capacités prédictives, les résultats sont

plutôt décevants.

La régression logistique, comporte une perte d'information du point de vue explicatif (la

variable dépendante étant dichotomique), mais dans une optique de planification, c'est une

méthode opérationnelle, facile à mettre en oeuvre et donnant des résultats en termes de

risques relatifs pour les séjours longs, plus concrets pour le gestionnaire.

Le modèle de Cox ne présente un intérêt particulier que si l'échantillon comporte des cas

censurés.

Cela dit, l'utilisation d'une méthode d'analyse n'exclut pas la possibilité d'utilisation d'une

autre méthode considérée aussi pertinente. L'imbrication de deux méthodes peut enrichir

considérablement les résultats, par exemple envisager une régression logistique au départ et

à l'intérieur de chaque sous-groupe, réaliser une régression multiple linéaire. Ainsi il n'y a

pas de bonne ou de mauvaise méthode, chacune a des avantages et des inconvénients et le

choix dépend du type de données disponibles et de l'objectif fixé.

V. 4. Perspectives

Les variables retenues dans les diférents modèles changent d'un diagnostic à l'autre. Ces

modèles sont simples mais les pouvoirs prédictifs restent faibles. Une autre démarche

donnerait de meilleurs résultats: le recueil prospectif de données cliniques et biologiques

plus fines au niveau des établissements, en correspondance exacte avec les objectifs de

recherche fixés au préalable dans le protocole spédfique de l'étude. Mais cette démarche

n'est pas toujours possible. En général, le coût et les moyens matériels et humains mis en

oeuvre ne sont pas négligeables. L'hôpital d'aujourd'hl!i est sollicité simultanément par une

multitude d'enquêtes sans qu'une organisation centrale en assure, en France,

systématiquement la coordination ; les départements d'informatique médicale prévus dans

le cadre du Projet de Médicalisation des Systèmes d'Information ne sont pas encore tout à

fait opérationnels. Ainsi, toutes les enquêtes avec des objectifs spécifiques (activité

.~

, " , ,

, 1

hospitalière, sida, infections nosocomiales, dialyse, morbidité générale, ... ) viennent se

r,reffer au niveau des services où la charge de travail quotidien est déjà importante.

107

~ , Cest pourquoi, si les données sont recueillies avec une précision acceptable et les bases de

données sont correctement organisées a priori, il faut essayer, avec les méthodes d'analyse

les plus adaptées, de tirer le maximum d'informations de ce type de sources de données.

Comme le souligne Roos (189), elles constituent une promesse pour la recherche et, avant

d'entreprendre une nouvelle enquête, les chercheurs devraient considérer sérieusement leur

utilisation.

Conclusion

A la suite de ce travail, on est tenté de conclure que pour prédire la durée de séjour à

l'hôpital, des informations fines sont nécessaires et que les bases de données

administratives ou les enqu.êtes descriptives comme celle utilisée ici, ne peuvent pas fournir

la précision souhaitée quant aux variables prédictives d'une certaine durée de séjour. Ceci

rejoint le point de vue de Berki (77) et Sloan (54) qui montlent l'intérêt d'analyser les

durées de séjour de façon très localisée, en rajoutant des variables très spécifiques aux

établissements par rapport à l'analyse de données peu détaillées dans un grand nombre

d'établissements. Mais les résultats obtenus pour les varices des membres inférieurs et pour

les intoxications par produits pharmaceutiques montrent bien que, comme le suggérait

Eastaugh (12), les sources de variations inter-hôpitaux sont importantes dans la prédiction

de la durée de séjour, d'où l'intérêt des études "multiccntriques".

En somme, les différents modèles retenus pour chacun des diagnostics étudiés, quoique peu

puissants, permettent de conclure que, dans une première approche, la durée de séjour

comporte aussi bien une information sur le plan managérial que sur le plan clinico­

épidémiologique, mais des investigations plus fines sont nécessaires pour corroborer cette

information.

J 108

Quant au deuxième objectif de cette étude, quelle est la méthode d'analyse la plus

adapatée? L'utilisation du modèle de Cox nc semble pas adaptée ici, en l'absence de

données censurées. Avec les données disponibles et dans une optique d'aide à la décision,

l'analyse par régression logistique semble répondre de façon opérationnelle au

planificateur. Mais une combinaison d'analyse par régression logistique, suivie à un

deuxième niveau d'une analyse par régression multiple linéaire doit pouvoir apporter des

résultats encore plus enrichissants, si les effectifs le permettent.

Ceci soulève une réflexion plus générale quant à la façon d'utiliser les statistiques dans les

études épidémiologiques. De ce )point de vue, l'avertissement plus général que Fisher

exprimait déjà en 1949, mérite toujours d'être médité:

"... 171,,, i.r 110 ,.,iII, 01' ",,'II,I,_tttI lor ptOpk ,.,10 ,.,ilI.!"" "",,,otIs 01 prool Ùf st' tIt«1t'J III III, Il.''' ofbrtpnwill,-'''~c.1 It.tistia . .""" i.r. will, ""NIl •• ""'11'1,...,,4 for -"'lIIHIIidM.r "'''0 ,,1fi,r.rItIlfi III., "rallc" 01 ",.,It,,,,.. bowll lU

tAftWfllc.l.ÛJti.rlia,1JIII "'''0 ." c.,.61, -'so of "toflfi.rùt, riIrMdoIf.r ÛI,It, rHl worl4

ID ,.,lùtlt .r"de _,It_des i.r eppIk.bl," (1()()).

Ainsi, il apparaît nécessaire, encore aujourd'hui, de prôner une utilisation souple des

statistiques, adoptant, à chaque étape: de l'analyse, la méthode ou l'outille plus approprié à

l'objectif cherché et aux données disponibles.

f 109

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203. Schumacher D. Patient Severity Index and the Adverse Occurence Index: a reliability study. Med Care 1987;317

204. Backofen J., Ashworth M.A., Hom S.O. The Computerized Severity Index: a new sophisticated tool to measure hospit31 quality of care. Hea/the Care Forum 1987;30:36-37

205. Green J. The importance of severily of illness in assessing hospital mortality. JAMA 1990;251:637-44

206. Wap'er D.P., Draper E.A., Campos R.A., Nikki P., Le Gall J.R., Loirat Ph., Knauss W.A., Imtial international use of APACHE: an acute severity of disease measure. Med Decis Making 1984;4:297-313

123

1

ANNEXES

124

ANNEXE A

r $,

1 125

Quelques exemples de s)'stèmes de classification utilisant des indices de envité:

1. Disease Sta&io& (Gonnella 1984) est le plus ancien de ces systèmes. La sévérité est

définie comme la probabilité de décès ou d'une incapaci!é résiduelle suite à l'évolution

naturelle de la maladie. Une pathologie est définie par sa localisation, ses manifestations et

son étiologie. Et chaque entité pathologique peut être classée en quatre stades de gravité.

Aujourd'hui ce système est considéré difficile à utiliser de par sa complexité ct parce qu'il

s'est éloigné de ses objectifs initiaux (mieux expliquer la variabilité à l'intérieur d'un

Diagnosis Related Group). On a voulu en faire un outil de tarification (91, 123).

2. The 4-Score Index (Glass 1977) est r.'; du CMST (C.>ntinence, Ambulation, Age,

Social background, Thought processes) un indice capable de discriminer un groupe bas

CAAST (faible proportion de séjours sociaux) et un groupe haut CAAST (proportion

élevée de séjours sociaux). Du fait de son manque de puissance ct de son excessive

simplicité, les auteurs ont créé un nouvel indica(;'.t'" de risque de "séjour social" à partir des

réponses positives à quatre questions à l'arrivée du patient à l'hôpital. Il continue d'être

simple mais avec un pouvoir prédictif meilleur que le précédent. Il n'a pas été largement

répandu et restent à identifier les raisons de ce séjour social (201).

3. Appropriateness Evaluation ProtocoJ (GertmaOio et Restuccia 1981) est un système de

classification des séjours à t'hôpital en "appropriés" et "inappropriés" d'après 30 critères

catégorisés en trois groupes: services médicaux, services infirmiers-hôtellerie, et

caractéristiques des patients. Cet instrument fournit aussi quatre types de raisons pour

lesquelles un séjour est considéré inapproprié : des facteurs dépendants du praticien, des

facteurs dépendants de l'hôpital, des facteurs dépendants du patient et des facteurs

environnementaux. La validité interne et externe de cct instrument a été testée et

l'Appropriateness Evaluation Protocol a été utilisé pour évaluer l'impact dans quarante et

un hôpitaux du Massachusetts, des Professional Standard Review Organisations ("audit

d'utilisation des ressources" mis en place par le gouvernement fédéral pour exercer le

contrôle médical sur les hospitalisations relevant du Medicare) (17,59,62).

126

4. Patient Mana&ement CateiOt)' (Vounl 8<i) est très différ~nte de la précédente, il ne s'agit

pas d'une classification servant à mesurer la sévérité des pathologies mais à classer des

procédures de soins à partir d'un profil moyen de prise en charge qui correspond aux

ressources pour un motif de recours et un diagnostic de sortie donné. Au départ, les

auteurs ont défini a priori par consensus des classes de séjour cliniquement pertinentes et

utilisables dans une perspective d'analyse de la qualité des soins. Dans une optique de

tarification, les auteurs ont développé par la suite une deuxième hiérarchie, censée

représenter le poids global du séjour grâce à l'analyse de l'ensemble des pathologies et de leur gravité. Ce système apparaît au premier abord idéal pour analyser et comparer les

profils de pratiques; mais il n'a pas eu de développement majeur en raison de sa logique de classification complexe et son utilisation à des fins tarifaires, en dehors de l'utilisation

qu'en fait Blue Cross dans l'Etat de Pennsylvanie, comme outil de tarification et de contrôle

de qualité (91,106).

5. Computerized Seyerit)' Index (Horn 1983.) est né du Patient Severity Index qui devait

permettre d'améliorer le pouvoir prédictif des DRG, grâce à la subdivision de chaque

groupe en sous-ensembles homogènes en termes de gravité, et d'analyser la qualité des

soins (105,124,144). Un score global variant de 0 à 4 était affecté à chaque séjour et

représentait la gravité globale de l'état du patient pendant le séjour. Ce système a été critiqué du point de vue de sa validité interne et externe (202,Z{}?') et un nouvel index

automatisé (204) a été créé, qui tient compte de ces critiques. Il semble assez performant

pour expliquer la variabilité intra-ORG et du fait qu'il est capable d'identifier une gravité

augmentant au cours du séjour. Il est très utile pour calculer des taux de mortalité ajustés

(205). Son utilisation peut se développer aussi bien en termes de planification des

ressources à la sortie du patient qu'en termes d'analyse des ressources utilisées (91).

6. The Intcpatcd Inpatient Maua&emcnt Model (MacMabon 1989) intègre deux systèmes

d'infonnation: un administratif et un médical. Le premier, créé à partir d'éléments-clés pré-définis par une équipe interdisciplinaire, permet de mesurer l'efficacité du processus de

soins (rapidité du retour des examens complémentaires par exemple). Le deuxième

comporte une compte-rendu rétrospectif qui identifie les différences de pratiques entre les

médecins et qui utilise les DRG comme niveau d'agrégation pour ajuster le "case-mix". Un

compte-rendu "concurrent" complète le précédent: il tient compte, par exemple, des

-tp------------- ----------------------------------------------------------------------~, 'f {. ,

1 127

modifications dans le degré de sévérité de la maladie, des complications iatrogènes

survenues au cours de l'hospitalisation, des problèmes de "séjours pour raisons sociales"

soulevés par certains patients ... Une série de critères de qualité des soins permet d'identifier

les patients présentants des valeurs abérrantes et leurs possibles causes . Ce système a le

mérite de responsabiliser et d'impliquer les cliniciens dans la gestion du processus de soins

à l'hôpital. Actuellement, il est en phase d'expérimentation dans les hôpitaux de l'Université

de Michigan; il est trop jeune pour avoir déjà été évalué (91,125).

7. Medisl[pS ; Mediçallllness Scverity Gmupin& System (Brewster 1985) est une récente

méthode de mesure de la sévérité Gans le "case-mix" (202). IJ fonde la notion de risque

sur la probabilité de défaillance d'un organe essentiel. Le logiciel cherche la présence de

signes cliniques, anatomo-pathologiques, radiologiques ou biologiques prédéterminés. Ce

sont les Key Clinical Findings validés par un groupe de chercheurs. En fonction des

valeurs de ces Key Clinical Findings, et après consensus des experts, un coefficient variant

de 0 à 3 est attribué mesurant la sévérité de l'atteinte du patient dans la dimension explorée

par ces Key Clinical Findings. Ce qui le différencie des systèmes précédents, c'est que cette

pondération est totalement indépendante du ou des diagnostics dr.clarés pour la constitution

des Diagnosis Related Groups. Conceptuellement, il est largement inspiré par le système

APACHEII (Acute Physiologyand Chronic Health Evaluation) qui sert à la classification

des malades de réanimation, 24 heures après l'admission (113,206), qui est apparu utile

aussi à la classification de certains patients âgés non hospitalisés en soins intensifs (75,164)

et qui a été très récemment remis en cause (114). Medisgrp établit un score une première

fois 48 heures après l'admission et, en llction de la nature médicale ou chirurgicale du

séjour, une deuxième collecte d'informat.ùn peut être nécessaire 5 jours plus tard. Cc

système permet de calculer des taux standardisés de mortalité et morbidité, ajustés sur les

différents niveaux de sévérité. En temps réel, une augmentation du score de gravité au

cours du séjour peut Ct llduire à identifier une prise en charge inappropriée. Dans ce cas la

classification sert d'outil de dépistage de la qualité des soins. Ce système a été validé sur le

plan de son acceptabilité clinique, de sa fiabilité et de sa maintennce (186). Il manque une

validation conceptuelle. S'agissant d'un système commercial, seuls les utilisateurs ont accès

partiellement à la logique de construction. Il est, de loin, le plus utilisé. Plus de 300

hôpitaux l'utilisent déjà aux Etats-Unis. Ce succès est dû à une logique du système qui

correspond à la logique de prise en charge des praticien~. Donc il est bien accepté. Les Key

128

CUnical Findings sont explicites et leurs systèmes de poids connus individuellement. Le

recours à une base de données commune, Mediqual, permet de se comparer aux autres

utilisateurs, de valider dynamiquement le système et de le mettre àjour. Les performances

de ce système ont conduit les autorités de Pennsylvanie à rendre obligatoire son utilisation

dans tous les hôpitaux de l'Etat à des fins d'~va1uation des pratiques de soins. Toutefois, le

niveau de remboursement n'cst pas pond~ré en fonction de l'indice de sév~rit~ (67,91).

8. I.a sixi~mc; version des D;twwsis &:Iated Groups ou Re.fined Ditlgnosis Related Groups

(Yale 1989.) di:!:re des versions prk&lcntcs par les points suivants. Les complications

"substantielles" sont KparéCS en complications associées naturellement au diagnostic

principal ct en celles résultant du traitement. A ne pas confondre avec les comorbidités,

autres pathologies n'ayant pas de liens avec le diagnostic principal ct panni lesquelles sont

retenues seulement celles pouvant avoir un effet dans la prisc en charge. Ainsi il existe

trois classes de complications en médecine et quatre en chirurgie correspondant à des effets

diff~rents sur le cotlts ct les dur~s de ~jour. Par ailleurs, une meilleure pRcision dans le

codage a permis de supprimer l'âge comme variable explicative, celui-ci n'~tant qu'un

marqueur indirect de la sév~rit~ des pathologies. Dans la nouvelle version cette sév~rit~ est

décrfte exclusivement par des combinaisons de diagnostics s~ifiques. Au total cette

sixième version des DiagllO.tis Related Groups comprend environ 1 200 classes et elle a

permis d'am~liorer de 50% le pouvoir explicatif de la durée de séjour ct des cotlts (91). Cc

nouveau système ne s'applique cependant qu'aux patients de Mcdicare ou Medicaid (126).

Un autre système de classification des hospitalisations pour sida été d~velop~ a New­

York, le AlOS Seyerity Cassjfication (140). n est censé faciliter les comparaisons entre

hôpitaux aussi bien en termes de Kv~rité que de variations des cotlts. n n'a pas encore ét~

validé ailleurs.

129

ANNEXE B

-

,""

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE L'EMPLOI Service des Statistiques, des Études et d,!s Systèmes d'Information

130

Enquête de morbidité dans les 'tablissements d'hospitalisation

NOM DE L'tTABLISSEMENT

ADAESSE

CODE MOUVEMENT: U , NUMtAO DE VAGUE: ~ 2

.. ~ "::'--".':".'"T.~ -. - - 1 NUMtRO FINESS: .. 3,' __ k.' '1 J

J Il (N ,,.,. ,,,.c",, ...". c .. c .... ,

SEMAINE DU. AU:

NUMtRO D'OADRE SÉQUENTIEL DE L'HOSPITALISATION (c.dr.r • drOite) : ,. NATIONALITE. 100 fr.nçals

900 elr.nger 999 Inconnu

SEXE. 1 m.sculln 2 lemmm

DATE DE NAISSANCE. Jour. mOIs .nnee

SITUATION FAMILIALE: 1 cellb.ta,re 2 m.ne(e) ou vlv.nl mantalement 3 veul (veuve) • dlvorce(e) ou sep.re(e) 9 Inconnu

1 1 ., u

U 2J

1 J,

U »

CODE POSTAL DE RtslDENCE . ~,-I --,-~~I "...J J3 JI

ACTIVITÉ DU MALADE: IIsle 1 document JOlnl

en cl."

C S.P. DU MALADE. (ne p.s coder)

indiquer ,. profess,on en cl.,r

ACTIVITÉ DE L'ASSURt . liste " document JOlnl

en cl.,r

C,S.P DE L'ASSUAt: (ne p.s coder)

Ind,quer 1. profesSIOn en cl'Ir

CODE BÉNtFICIAIRE ' 01 02 09

assure hll-mime conJoint vlv.nl mantal.menl

u •

u .,

LLJ .. .. 10 un .nf.nt d. l',,sur. QUlnd 1. S'curlt' locl.l. III donne

aucun. pr'Clllon sur la pnl' .n charge un .nfant d. 1'''lur., la v.l.ur du code '"nt donnée p.r Il Sicurit' IOCllle lur Il pnll .n charg.

11 •• 9

50

Sl.99

un lutre aylnl drOIt de l'I .. ure, aucun. pr'ClSlon n'ètlnt donn" par Il S.cuntè lociii. un .utr. Iylnt droit de l'I .. ure, 1. Vlleur du cod. èllnt donn'e par Il S.curlte 10cl.l. lur la p"" .n charg.

RtGIME DE StCUAITÉ SOCIALE. LJ 11111 2, docum.nt lo,nt •• 1

MODALITÉ DE TRANSPORT JUSQU'A L'ETABLISSEMENT,

1 Imbulance lourd. m.d,clilse. S MUR pompiers. lutu 2 Imbulance non mèdlc.llse. publique ou pnvee pompl'

police, autr .. • taal 5 moyens perlonn.ls ou transports en commun a lutre 9 Inconnu

MODE D'ENTAtE DANS L'~TABLISSEMENT :

1 admiSSion après conlult.tlon d'un m.decm d.ns l'.tabll~ m.nt

2 admlSlion apr's consultation d'un mèdecm • l'eateneur l'ètlbhs .. ment transf.rt an provenlnce d'un lutre etabllnement pnve pubhc

• admlsslon.n urgence lUite ~ un Iccldent sur 1. vOie publ .. 5 Idmlsslon.n urgence lUite a un acc,dent lur le lieu de lrl 7 autres admISSIons .n urgence a luIre mode d·entr .. 1 mode d'entr" Inconnu

S'" S'lglt d'un tranfen (cod~ 3) 1-----------1

nABLlSSEMENT PRIVt OU PUBLIC DE PROVENANCE

NOM

ADRESSE

CODE CATÊGORIE L.LJ 10

CIRCONSTANCE DE L'ACCIDENT: " .................. "_rJ

1 Iccld.nt du traviii au IInl dèfml par 1.5 dltferenls "glm.! Sècu,," SOCial.

2 aCCld.nt da sport 3 accident dom .. tiQua a au're (y comprIs 'entatlva de sUIcide) • Inconnu

MODE DE SORnE DE L'nABLlSSEMENT : U .. transf.rt VlrI un autre établissement prive ou publiC . d.m CIS III pli cod.r 1. mode de Ionie et mdlquer 1. norr I·adr .... d. I·'tabhlllm.nl d. d .. lInltlon NOM ADRESSE

03 re'our au domiCile aVlc p"" en charg. pif un. "ruCI d'hospitalisatIOn • domlclla ou de 10lns a domlcll. ou par 1

structura dllolns Imbulllolf'S (d.llyse Iterllive. chlmloth( PlI. rèèduclllon, cure thermale) ou d'hospltall .. tlon de 1 (dialyse It'ratnte, chimlOtherapII )

CM retour lU domICile 05 dèc .. (y comp". sort .. In .atr.mIS) '2 .art .. con're IVIS mèdlc.1 (y comprl' Sorti' pif fugu.) • lu're mode de sort .. Il mode de sort .. Inconnu

Not.: .n Cil dl lortle m •• trem.s .vec r.tour lU domiCile cod., Il lortle ln .atremlS '

1

NO'A ~lIIiNOM

No D'HOSPITALISATION

No D OADRE SEQUENTIEL DE l'HOSPITALISATION

131

1 PREMIER SÉJOUR

Un selour correspond a une prise en charge dans une DISC.IPLINE et une seule Pour une mëme hospltalosatlon Il peut y avoir plus .. urs se,ours contigus

DISCIPLINE en claor L J _-L...-.l 1 0 .. ~9 tll' hl 1,\ ln. "." 'lI, 1 t' "f , • fi' • ,._.

S~JOUR DANS LA DISCIPLINE OU LE SERVICE

DATE D'ENTRÉE' Jour mOIS, annee

Entree dorecte dans l'etabhssement MODE D'ENTRÉE, 1

2 Entree sUite Immedille d'un se,our dans une autre dlSClphne de court se,our (medec,"e, chirurgie obstetrique) du même etabllssement

3 Entree SUite Immediate d un se,our dans une diSCipline autre (moyen et/ou long selOll' psych',,",e hebergement) du meme etabhssement

DATE DE SORTIE, ,our, mOIS, annee

Sortie de l'etablls' ,ment MODE DE SORTIE: 1 2 Sortie pour prise en ch.,,,e Immediate dans une lutre dl,clplone de court selour

(medec,"e, chirurgie, obstetrique) du mime et.bllssement

Sortie pour prise en charge ,mmed,.te dans une diSCipline .utre (moyen el,ou 10l\g selour psychl""e hebergement) du même etabllssement

DIAGNOSTIC PRINCIPAL (ne pas coder)

en claor

DIAGNOSTICS ASSOCIÉS' (ne pas coder)

diagnostiC en clarr

diagnostiC en clair

diagnostic en clair

diagnostic en claor

CI M de 1'0 P. go 'evl'

1 1 ., ~.J

8J RI

L, ., 19

~_.L.J 1)1 Il

1 1 1 ... "

U---.LJ " 10'

y A-T-IL EU INTERVENTION CHIRURGICALE' SI OUI l'Indiquer en cl."

EN CAS D'ACCIDENT

CAUSE DE L'ACCIDENT en claor

CAUSE SIMPLIFIEE DE L'ACCIDENT. ln? pas coder)

CAUSE DETAILLÉE DE L'ACCIDENT (ne PIS coder) ''''

U 100

U '. III'

EN CAS D'ACCOUCHE~~",,_T

RÉSULTAT DE L'ACCOUCHEMENT l_.'L. _.J. V270 Ne •••• nel untel... enf.n1 vlvlnt 110

V'l7' N., ••• ne. un .... we .nf."' mon ne V27 2 Ne .... nel .. meUeu'. Jumelu_ ne" "'lv.nU

V'l7l Nell.enci ""*11". 'un dt' ,um"uI nt' \l'"'''' 1 luI'. "'IOt1 ,' .. V21. NI"'lnc ... melillfe Jume.u. mort n., \/21!1 Ay". nl,,,.nc. ",,,,'tlpll tous ,." enl.nll "f!\ """."1(. \127 fi A ... ". "attl.nc. multlpl. CI"''"'' .nf,nh "." ",.".'.Il V217 Ayt,. naltlanea muhtp,," lOuS 1., Int.n" mort ,.., '127' Sen. ,. .. ,._

VIII 87XOOSSo du Mln,,"e dei Aff'I'" 'OCI"" It de 1 EmplOI l' du Mlnl.,r. cl ... , M.n,."1 dt 1 Econom .. CIe.,~ et dl ,. "rtvl",.tlon (1 N S E f j \j',labl. pUu dO""I., '.cut'IIII'S du , .. I.n~ .. , 1.7 lu 3D ., .. n '. EnQuet. St",'tIQU' obllgl'Olrillot nu SI 711 d" 7 I",n ,., modlf .... ur lobItg'llon Il coordln.tlon et le Neret en fftIIIIeirl" Itllllt'Qwe) leI 'l"sltgn.ml"" ".n,m, 1I\I"lln, In luCU" e., tUI "tlhMS'.' tin. dl con.r6&e t,ICI' Ou de rept.tlOn Konom-o .. 'l''ca. U.., ..... ,.. .. 121 d\l " Ju,Ua, , .. el 1 aV11 du C N 1 S Ch 'u bulletin of'lc,.' du Mlnl",r. d" Econom .. dl" Fln,ne" et CIe " "r"'I""'lon n-. 2 preelMn, ... contIftlOltl ............. , ire. donn •• , ~"\I.n' • ..,tntu.II.rt •• ",

communIQu.eS'1 d,Hu •• e, Tout OtfIU. de reponll OY une '.pon .. ac:eemment IMaKt. peut Intrl'''''' ..... cet ........... ".ndlldmln'I.,.t",f li 101 n- 11 11 du f, ,_, 1918 relltlltl. Ilnform,tlQue .U. f.ch .. " et au. hben •• lepohQYe e". repon .. , fe"., • 1. pt ....... enewtt. rie .. ,.ntl' lu. en,r.p'en,u" 'nd,vld .... l' "n\, Qu PI'Sonn., pou' "IQ"ell., I",nformatlonl IOnt dem'ndMI un dro" d ec.Ç.' et de rect,f'Cltlon pou, ... ''''Off''''tOftI ... conc.rn.nt c. d,oll peu' t,r •••• ,e, 'uf"e, Echelon .. Il.tt,tlQue, â~ D,rechon, '.glon.", dl'I Affl,'e. """llr.,., .OCI .... " d\/I ServIC .... S"""ICI"" deI!tuôeI et de, Sy.tam.I d 1"fo,m8tlon du M'fll""'. Aff"r., ,ocl.11I " de t EmplOI

132

ANNEXE C

r ..

• 133

Tableau 31 : test de tolérance pour le diabète sucré

variable tolérance

âge 0.9776

nationalité 0.9790

provenance 0.9873

intervention chirurgicale 0.9856

r ,

U A

Figure 12 : Analyse des résidus pour le diabète sucré (régression multiple)

.. a. .... L .... 0I .. 1l1 TT PL01 D' .fSJOlMLS

· • l / .. < /.,

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· 0 R 0 ... ~ .. / .. ..

/ .. v / .. .. -1 , ... u ( . ./ . /

-~ . // . // 1/'

1

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1 1

1 Il Il Il Il

1 1l2~ .0 Al 42 lU 1

J J 1 1 -12111111 Il

2 2 1 S2 112 Il li.. Il

- JI .il 111 o 0 • 112

U. .. 211 U!ll .Sl.U

) •• 3-022 US

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1 Il 2

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21

.•.. . .' " .•.... -.1 .1 -.. 0

"00 "DII"', D"'~IIUTIOM -..~O LU ",'NI I"OIC"nO l' '"' .... OL

2 1

Il 1 11

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•• 0 · 0.0 • ,

1 1 • • 1 1

• 1 - •• 0 · a • a 1

• 1 1

-1 -. -.10 ••

-1

Il •

U 1

21 1 1 1 12U Il

1 &1 1 alU.1I

1 Il 1 1 IH 1 121 2 IIIIZ &1 1

• III 1 Il 1 1 2. U 1 JI

2 2 2 1 nUI

• 2 1 1 1 U 1 • a 1

• 1 1

a 2 1 1 1 1 1

1 -1 -1-

&1 -

... " ....... " .............. o· .....•.....•.....•.....•.. " .20 • .0 1.0 1 ••

0.0 I.a 1.'

134

T 135

Figure 13: Linéarité des variables prédictives pour le diabète sucré (régression logistique)

EMPIRI~AL PROBABILITY PLOT - CELL FREQUENCIES ARE PLOTTED (A=10.B=11 •... ) o CELL5 ARE FORMED BY ALL COMBINATIONS OF VALUES OF ALL VARIABLES. e .+ ••••. + ••••• + •...• + ............ +. S E 1.0 + l 121231333342313 1 1 2 .. R \1 E

'D .3 3

P R .50 + 2 bCC 2 2 2 o p

o R 1 1

7 3 6 6336 .3

458 44 5 4 9

o 0.0 + 3FEEBA8343221 33 l 1 l + N .+ ..... + ••••• + .•••• + ••••• + ••••• +.

.20 .60 1.0 0.0 .40 .80

PREDICTED PROBABILITr

LOG-ODOS PLOT CELL fREQUENCIES ARE PLOTTED (A=lO.e=ll •... ) o CELLS ARE FORMED SV ALL COMBINATIONS OF VALUES OF ALL VARIABLES. B ••• + ..... + •...• + ..... + ••••. + •.••. 5 E 1. 0 .. 1 12123.34246313 1 1 2 + R V E. D

P R o P o R T 1 o N

.50

0.0

3 .3

+ 2 6CC 2 2 2 + 7

3 6 63633

4S 84 4 54 9

+ 23DA6F69B 53221411 1 1 + ... + ..... + ................... + .•••.

-1 l -2 o 2

PREDICTED LOG ODDS

; ...

136

DJABETE SUCRE

Figure 15: test de proportionaJité nOl iatc"CDliOD

o o

aatjonaHté o o

provenance 1 1 • 1

ESTIMATED SURVIVAL FUNCTION •. . • • • + •• •••• ., .. + ..... + •

1.0 +*8 - AB

AB AAB

A 8B A 8B

- AA SB .50. A 8

AA 88 A 8BB

A 888 AAA B888

A BB AAAAAAA Bb

t

t

0.0 • AAAAAAAA* t .+ ..••• + ••••• + ..... , •••••• + •• - ••••

10 30 50 o. 20 40

Clay

Figure 17: test de proportionaJité n03 intervention

j

1

g,liog,litf 1

• provenance

o o

cbjruqicaJe o o

ESTI"ATED SUAVIVAL 'UNCTION •••.•• •••..• • + •••••••••••••••••••

1.0 •• • -. - . -. -. - ·B - .

• !l0 .. • • • - AB

", .. ·.B

MB

"··'11 0.0 • M················. .•.... .•.... .•.. . . .•.....•. ... ...

10 30 50 o. 20 40

day

o o

Figure 16: test de proportionalité n02

Ullog,lit' 1

• provenance

1 1

intervention c;hiruraiçale

o o

ESlIMATEl> SURVIVAL FUNCTION

• 1

.t ....•• , .•.••.... ,t ..•..••..•• t.

1.0 ta -A* - 8

• 8~

• a 8S

50 AAf:! Abe

A f'

t

• AAAB

\) 0 t

AI!!:I~ AAAIl

A·"1I8b8b AAAAA......... t . ...... o· ..... + ••••• + ••••• + ••••• +.

10 30 50 o. 20 40

aay

Figure 18: test de proportionalité n04

aationaJjl6 1 l

pmyen.nGC

o o

intervention chiM8icaJe

o o

ES1I"A1ED SURVIVAL FUNCT.JN .t ..... t .......... t ............ .

1.0 •• .. -A· - .. . . - ..

• .50 • •

8 .. ••

• ·8 A··' 0.0 t ................... .

. •.•••••••••• + ••••• + ••• , .+ ••••• t • 10 30 50

o. 20 40

day

l Tableau 36 : test de tolétance pour l'infarctus du myocarde

variable

âge

transport

tolérance

0.9997

0.9997

137

138

Figure 20 : Analyse des résidus pour l'infarctus du myocarde (régression multiple)

· 1

· 1

~c · 2 ~

2 • [ o c · 1

• 1 2 c

A 1

• ~o ·

· •

'1 0

• 1 t 1 , 0

• 0

• "

v • v ,

'0

0

'1

-2

.10

1 1 1

• 1 1

_OIII11AL "."'lo". "LO' 0' .,S'OUAL. •

1

Il ., 1

. , 0/1

0'

. .. ,. .

.. , 0/1 .,

.0 .0 •• ,. .0

'00 , . , 0

II··· , .. /0 0 .... .. .. /.

o , ./1 o

. , 0/1 o

.+ o •• +, •••• +,.. + •••• + •••• ,+.. + •••••••• '.. '.10 .10 ." '1.1 .... 0.0 ...

• "'LUU '.000 _ML Dll'al'U"DII -'.0 .11 DII , .. , ... , IIfDICAIiD O' '.1 .... 0 .. -r .

,+ •••••••• , •• ,+ •••••• ,+ ••••••••••• '0' + •••••••••••

. .

.a 1 0

-'OICT"

• 1 2 1

. -2 • 1 •

1 -2 -1 •

1 •

1 • • •• + •••••

1 1 1.1 1 2

.10

'" , 00 1 1 0 U

'" • '.10

-1.0

1 J 1

1 1

• Il 1 1 1

1 1 1 Il 1 1 Il

1 Il d 2

1 1 Il Il 1 1 1 · Il

1 2 2

2 1 2

1 1

· • 1 -. ..

· '1

'1 ,., •••••••••••••••••••••••••••••••••• '0' ,+,. 'Oe •••••••

.10 •• 1.' 0.0 &.1 1.1

Figure 21 : Linéarité des variables prédictives pour l'infarctus du myocarde (régression logistique)

139

EMPIRICAL PROBABILITY PLOT - CELL FREQUENCIES ARE PLOTTEO (A:I0.B=11 •... ) o CELLS ARE FORMED BY ALL COMBINATIONS OF VALUES OF ALL VARIABLES. a .+ ...•• + ...•• + ..... + .•••• + ••••• +. S E 1.0 + + R V E

·D

P R o p

o R ,

M

.50 + J +

v

1 P o 0.0 + + N .+ ..... + ..... + •.... + •••.. + .•••• + .

. 20 .60 1.0 0.0 .40 .BO

PREDICTED PROBABILITV

LOG-ODOS PLOT CELL FREQUENCIES ARE PLOTTED (A=lO.B:ll •... ) o CELLS ARE FORMED SV ALL COMBINATIONS OF VALUES OF ALL VARIABLES. B •• + .... + .••. + •••. + .•.• + .... + •.••. S E 1.0 + + R V E D

P R o p

o R T l o N

.50

0.0

M -

+ J +

V

- P + + •• + .... + •.•. + •••• + .••• + ..•. + .•••.

-1.5 -.50 .50 -2.0 -l.0 0.0

PREDICTEO LOG ODOS

i

140

INFARCI1JS DU MYOCARDE

Figure 23: test de proportionaJité nO l

1 1

'nuport

• 1

ESTJ~ATEO SURVJVAL FUHCTION .+ ................. + ••••• + ...... + ....... +.

1.0 •• • -·aa -AA IIBB

A Il AA B

A 118 A .SS

.50. A BB • AA B8

AA BII AAA .S.8

AA Il AA 8888

AAAAA .118 -0.0 • AAAAAAAA +

.+ •••.• + •••..••..•. + ••••• + ••••• +. 10 30 50

o. 20 40

aay

Figure 25: test de proportionalité n03

• 1

transport 1 1

ESTI~ATEO SURVIVAL FUNCTION ••••••• + ..••• + ••••••••••• + •••••••

1.0 +. + -... -M .118 - """II

AlI III 1111

III •• 11 .50 + III .11 +

AA .11 AA ••

M •••• MA •

MA '11 •• ~ ... -

0.0 • M"AAAA • ••••••• + ••••••••••• + ••••• + ••••• +.

o. 10 30 50

20

Clay

40

Figure 24: test de proportionalité 8°2

o o

tnasport 1

• ESTI~TED SURVIVAL FUHCTION

.+ ••••• + ••••• + ••••• + ••••• + ••••• +.

1.0 +. + -. -." -II A"A -II A - • III

•• A .50 + • A + .M

Il M •• M •• AM

•• MA ••••• MM

0.0 + •••• 811I1S ••••••• + .+ ••••• + ••••• + ••••• + ••••• + ••••• +.

10 30 50 o. 20 ..0

Figure 26: tcst de proportionalité 8°4

1

• transport

o o

E5TIMATEO SURVIVAL FUNC1IOH .+ ••.•. + ••••••.•.•. + .•.•. + ••••. +.

1.0 •• -. ··A -S A -S8 AA - 8 A

SSA .50 + Il A

8AA 8 AA 118 AAA

liS AA 8S AA

88888 AAAAA

+

0.0 + 88SBB88········ + .+ ••••• + ••••• + ••••• + •.••• + ••••• +.

10 30 50 o. 20 40

aay