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Approches cognitives de l’attention

• Renaud Brochard, Pôle AAFE (bureau 257b)• Tel 03 80 39 55 18. • renaud.brochard@u-bourgogne.fr

• Bibliographie

– Psychologie cognitive. Tome 1. Collection Lexifac. Premier Cyle Ed. Bréal.

– Camus, JF. Psychologie cognitive de l’attention. Ed Armand Collin

– Psychologie cognitive. Ed Bréal. Chapitre 3 (Camus, JF)

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• William James(in Principles of Psychology, 1890)

""EveryoneEveryone knowsknows whatwhat attention attention isis……""

“No one knows what attention is. And …there might be not even an "it" there to be known about (although of course there might be)”.

–Harold Pashler, The psychology of attention (1998)

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"Tout le monde sait ce qu'est l'attention. C'est quand l'esprit prend possession, sous une forme claire et active,

d'un objet ou d'une pensée parmi d'autres qui se manifestent au même moment. Focalisation et

concentration de la conscience en constituent l'essence. Cela implique d'ignorer certaines choses afin de traiter

efficacement les autres, c'est une condition à opposer à un état confus, lent, "évanescent" du cerveau."

William James, in Principles of Psychology (1890)

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• Attention = sélection de l’information (attention=conscience?)

• Attention = ressources cognitives (notion d'effort, de concentration)

• Attention = contrôle de l’activité (fonctions exéctutives)

• Attention= vigilance (rythmes, durée)

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"Tout le monde sait ce qu'est l'attention. C'est quand l'esprit prend possession, sous une forme claire et active,

d'un objet ou d'une pensée parmi d'autres qui se manifestent au même moment. Focalisation et

concentration de la conscience en constituent l'essence. Cela implique d'ignorer certaines choses afin de traiter

efficacement les autres, c'est une condition à opposer à un état confus, lent, "évanescent" du cerveau."

William James, in Principles of Psychology (1890)

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Historique du concept d'attention• Concept très familier mais qui n'appartient pas à la

philosophie classique – terme polysémique – fréquentes confusions avec des concepts connexes : perception,

mémoire, conscience, vigilance…– Recouvre une vaste diversité de processus, n’est pas un phénomène

unitaire.– Influence, sous diverses formes, la quasi-totalité des représentations

mentales

• définition par les psychologues expérimentalistes à la fin du XIXème siècle (James, 1890)

• Déclin des recherches à l'époque behavioriste (première moitié du XXème siècle)

• Retour des recherches pendant et après la deuxième guerre mondiale pour répondre à des problèmes pratiques (cockpit d'avion, entrainement efficace des pilotes…)--

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Chapitre 1

Attention et vigilance

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I : Attention = Vigilance

• L'attention peut être conçue comme une valeur élevée de l'éveil. C’est une fonction de la vigilance.

• Attention soutenue.

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I : Attention = Vigilance

• Morruzzi et Magoun (1949): rôle de la formation réticulée mésencéphalique activatrice

• Système d'alerte : Locus coeruleus (noradrénaline)

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L'alerte

• Certains stimuli peuvent acquérir une valeur d'alerte qui augmente l'éveil et prépare la réponse.

• Par exemple, sons d'intensités différentes, flash lumineux intenses: variations du rythme cardiaque, respiratoire.

• La réaction d’orientation et l'activation.

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Alpha : 10 Hz (10 cycles par secondes)

Beta : ~ 40 Hz

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II : Tests d'attention et évolution de la vigilance

• A) Attention soutenue : Le test de l'horloge (Mackworth, 1950) dans la Royal Air Force– Etudes ergonomiques, drogues, troubles du sommeil…

• B) Autres tests : – barrage de lettres (Toulouse-Pieron)– Pourcentage de non-réponses (omissions)

• C) Loi de Yerkès-Dodson (1908) : – performance à une tâche en fonction du niveau

d'activation physiologique général (fonction d'éveil)– facteurs psychologiques ou chimiques éveillants ou

hypnogènes

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Loi de Yerkès-Dodson

Perf

orm

ance

Fonction d’éveil (vigilance)

Sommeil profond

réveil

Vigilance croissante, stimulation, émotion

positive

Niveau optimal de réponse et

d’apprentissage

Perturbation émotionnelle, anxiété,

hyperexcitation maniaque

Manque de sommeil, Alcool

Bruit, alcool, motivation

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Effet de la privation de sommeil et de la caféine

• Taux de non- réponses

• Tâche : TR simple.

• Eveil• 1: 3h • 3: 15h• 5: 27h• 7: 39h• 8: 43h• 9: 51h• 10: 55h• 11:

récupération

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III : Attention, vigilance et Stress• Effets du Stress (Broadbent, 1971) en situation de

demande attentionnelle

• Des mécanismes psychologiques de compensation de haut niveau se mettent en place pour maintenir une performance efficace

• Cependant, en situation de double tâche, les performances pour les tâches secondaires s'effondrent : problème de partage de ressources. Risques de suraccidents!!!

• Mécanismes affectés par : – Facteurs modifiant la vigilance : alcool, temps passé à la tâche– Facteurs psychologiques externes : conséquence de l'erreur, poids

de la hiérarchie – Facteurs psychologiques internes : personnalité, motivation

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Attention = vigilance ?• Physiologie : vigilance = état générique situant le sujet sur un

continuum nycthéméral allant de l'état de sommeil profond à l'état de surexcitation. Lien direct entre vigilance et attention.– Aux faibles niveaux de vigilance, l'attention est quasi-nulle. – Toute facteur éveillant ou hypnogène entraîne une variation de

l'attention. – Maintien de la vigilance = maintien de l'attention soutenue.

• Psychologie : la vigilance est une condition nécessaire (être suffisamment éveillé) mais non suffisante pour parler d'attention. – L'attention correspondrait à l'attribution par le cerveau de s

ressources et/ou de priorités cognitives au traitement de représentations mentales pertinentes nécessaires au bon déroulement des opérations mentales en situation (mémoire, apprentissage, raisonnement, action…).

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Fin du Chapitre 1

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