barometre 2009 de l'économie de la mer pwc

8/8/2019 barometre 2009 de l'conomie de la mer pwc

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Baromtre

2009de lconomie

maritime


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Sommaire


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3PricewaterhouseCoopers - Baromtre 2009 de lconomie maritime

Introduction .................................................................................................................................................................4

Le premier baromtre PricewaterhouseCoopersde lconomie maritime.......................................................................................................................6

Lconomie maritime.............................................................................................................................10

Construction navale................................................................................................................................16

Assurance maritime ................................................................................................................................24

Nautisme .......................................................................................................................................................................28

Oshore ptrolier / gazier (Extraction et services) ....................32

Ports de Commerce ...............................................................................................................................38

Shipping .........................................................................................................................................................................44

Pche Maritime ................................................................................................................................................48

Conclusion ................................................................................................................................................................54

Note mthodologique .........................................................................................................................56


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Introduction


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L

e baromtre de lconomie maritimePricewaterhouseCoopers a t conu la demande

du journal Le marin et Les Echos Conrences loccasion des 5me assises de lconomiemaritime et du littoral des 1er et 2 dcembre 2009.PricewaterhouseCoopers, cabinet daudit et de conseil,leader mondial en matire de prestations intellectuelles,accompagne dj de nombreux acteurs de lconomiemaritime en France et dans le monde.

Les mers, pour lesquelles nous avons un intrt aussibien proessionnel que personnel, revtent un caractreparticulier nos yeux. Nous sommes heureux de pouvoirapporter la contribution de notre cabinet une meilleureconnaissance de ce secteur de lconomie ranaise, et

une meilleure comprhension des acteurs entre eux, quilssoient marins ou non.

Notre objecti est de construire un outil pourlinterproession avec la curiosit et la rigueur quicaractrisent notre approche. Nous souhaitons apporterun avis clair sur la situation actuelle du monde maritimeet ses perspectives dvolution.

Le lecteur trouvera dans ce document :

Les rsultats dun questionnaire administr parnos soins auprs dacteurs conomiques du secteuret portant sur leur ressenti par rapport la situation

conomique actuelle, la situation de lemploi etla ormation, ainsi que par rapport aux principalesannonces aites par les pouvoirs publics en 2009 sur lesecteur de lconomie maritime.

Le baromtre PricewaterhouseCoopers ond surun panier dindices et complt par un indicateur deconjoncture.

Des donnes conomiques sectorielles gnrales.

Des donnes conomiques, par sous-secteurs,empruntes aux principaux acteurs proessionnelsreconnus.

Une annexe dcrivant notre approche mthodologique etle primtre de nos travaux.

Nous avons t rapp par lunicit des rapports lamer quentretiennent les acteurs, en mme temps que la

grande diversit des situations et des mtiers. Chacunest unique, mais tous ont des enjeux communs tels laprotection des ressources, le positionnement dans lacomptition internationale, ainsi que linnovation et lesnouvelles technologies, ou encore la scurit des hommeset des navires en mer.

Nous nous sommes heurts la dicult dapprhenderle monde maritime dans son ensemble. Nous avons aitle choix de dtailler certains secteurs, plutt que doprerun recensement exhausti. Nous poursuivrons nos eortsdapproondissement des dirents secteurs au cours desditions venir.

Les enjeux dactualit que nous avons souhaitdvelopper reposent invitablement sur la plonge delconomie maritime dans la crise, les espoirs suscits parle Grenelle de la Mer et le discours de Nicolas Sarkozy auHavre le 16 juillet 2009.

Christian KermarrecAssoci


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Le premier baromtrePricewaterhouseCoopersde lconomie maritime


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Nous avons choisi, limage de mthodologies retenuesdans dautres secteurs industriels, dlaborer un indice

pertinent reprenant le comportement de variablesconomiques impactant les acteurs de lconomiemaritime.

En terme de primtre dexamen, nous navons pas traitlensemble des activits maritimes pour cette premireanne (par exemple : le tourisme, laquaculture, lacommercialisation des produits de la mer).

laboration du baromtreLe baromtre de lconomie maritime est la ois un indice

(base 100 au 31 dcembre 2008 - 1re dition dcembre2009) et un indicateur de conjoncture tabli au traversdun questionnaire administr auprs de 53 acteurs delconomie maritime.

Dnition de lindice :

Lindice dune grandeur est le rapport entre la valeurde cette grandeur au cours dune priode courante etsa valeur au cours dune priode de base. Il mesure lavariation relative de la valeur entre la priode de base et lapriode courante.

Les indices permettent de calculer et de compareracilement les volutions de plusieurs grandeurs entredeux priodes donnes

laboration de lindice : Nous avons dcid decomposer lindice PricewaterhouseCoopers delconomie maritime de la manire suivante :

Baltic Dry Index : le Baltic Dry Index (BDI) est un indicedes prix pour le transport maritime en vrac de matiressches. Cr en 1998, cet indice est gr par la socitbritannique Baltic Exchange Londres. Il est tabli surune moyenne des prix pratiqus sur 24 routes mondiales

de transport en vrac de matires sches, tels que lesminerais, le charbon, les mtaux, les crales, etc.

Trac de passagers dans les 17 principaux portsmtropolitains ranais : cette donne quantitative estmesure par les oprateurs portuaires (souvent les CCI)et consolide par les services du Ministre de lEcologie,de lEnergie, du Dveloppement Durable et de la Mer.

Taux dartement conteneuris.

Immatriculations du Nautisme.

Carnet de commandes de la Construction Navale.

volution du cours de lacier.

Ventes sous halle mare.

Trac total des marchandises en milliers de tonnes pourles 7 Grands Ports Maritimes de Mtropole et le portde Calais : donnes consolides par les services duMinistre de lcologie, de lEnergie, du DveloppementDurable et de la Mer.

Pondration :

Nous avons considr un coecient de 1 pour chacun des

composants de lindice lexception du Baltic Dry Index etdu taux dartement conteneuris, qui, en raison de leurgrande volatilit, ont reu un coecient de 0.5.

Dnition de lindicateur de conjoncture :

Il sagit dun instrument de mesure dune activitconomique (ou dun ensemble dactivits) permettant desuivre de manire priodique lvolution de la conjoncture,en gnral avec une priodicit inra-annuelle, comme lePNB rel, la production industrielle, le niveau des prix, letaux de chmage, lindice de conance des mnages ...

Lindicateur de conjoncture est la rsultante des lmentsdu questionnaire relatis :

La situation conomique du secteur.

Les perspectives conomiques 1 an de lentreprise.

Lvolution au cours des 12 derniers mois.

Satisaction pour 3 indicateurs cles (Trsorerie, carnetde commandes, rentabilit).

Prvisions dinvestissement des 6 mois venir.

Lvolution de lemploi dans les 6 prochains mois.

Les questions ont t pondres de manire gale au seinde lindicateur de conjoncture.


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8 PricewaterhouseCoopers - Baromtre 2009 de lconomie maritime

La dcomposition de lindice base 100

Nom de lindicateur Unit Coe 31.12.07 31.12.07 31.12.08 31.12.08Donnesles plusrcentes

Donnesles plusrcentes

Source

Valeur Indice Valeur Indice Valeur Indice

Baltic Dry Index Indice 0.5 7 070,0 110.6 6 390,0 100.0 3 954,0 61.9Baltic Exchangecit par Xer

Trac de passagers dansles 17 principaux portsmtropolitains

En millions 1 27.9 100.4 27.8 100.0 26.7 96.0DTMPL etestimation PwC

Taux dartementconteneuris

En $/jour 0.5 25 000.0 312.5 8 000.0 100.0 5 000.0 62.5 Source BRS

Immatriculations Nautisme Nombre 1 21 796.0 105.4 20 689.0 100.0 20 689.0 100.0 Source FIN

Carnet de commandeConstruction Navale % de la fotteexistante 1 47.82% 96.9 49.36% 100.0 31.96% 64.7 Source BRS

Prix de lacier $/tonne 1 706.0 104.4 676.0 100.0 642.0 95.0SourceWorldsteelprices

Ventes sous halle marepar les navires ranais

Milliers deTonnes

1 243.4 118.7 205.0 100.0 192.7 94.0OFIMER etestimation PwC

Trac total desmarchandises des 7 GPM+ Calais en donnesglissantes sur 12 mois

Tonnes 1 345.0 99.4 347.0 100.0 324.4 93.5DTMPL etestimation PwC

IndicePricewaterhouseCoopers

Indicebase 10031/12/2008

119.5 100.0 86.5

31.12.08

31.12

.07


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119.5

100.0

86.5

50.0

60.0

70.0

80.0

90.0

100.0

110.0

120.0

130.0

140.0

150.0

31.12.07 31.12.08 T3 2009

Priodes observes

Baltic Dry Index

ports mtropolitains

Taux d'affrtement conteneuris

Immatriculations Nautisme

Prix de l'acier

Ventes sous halle mare par les naviresfranais

Calais en donnes glissantes sur 12 mois

Indice PricewaterhouseCoopers

Trafic total des marchandises des 7 GPM +

Carnet de commandes de la Construction Navale

Lexamen du graphique ci-dessus appelle de notrepart les commentaires suivants :

Tout dabord, nous remarquons la dgradationvertigineuse du taux dartement conteneuris.

Les autres indices retenus se dtriorent enmoyenne de 10% du 31/12/2007 au 30/09/2009.

Il nous est dicile de aire des arbitrages plus ns

sur la pondration des indices dans la ormationde lindice de synthse. Mais remarquons quentrele 31/12/2007 et le 30/09/2009 la rgression delactivit conomique maritime en France a atteintun taux avoisinant les -25%


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Lconomie maritime


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Donnes clsLe poids du maritime dans lconomie ranaise estdicile apprcier tant les indicateurs conomiques ontdu mal nous renseigner avec prcision et de manireconsolide sur ce pan de lconomie ranaise.

Les indicateurs disponibles ce jour sont ceux du ClusterMaritime Franais avec une consolidation annonce de311 650 emplois directs et une production de 53,7 Mdsdeuros (sans inclure 240 000 emplois lis au tourismelittoral et 21 Mds deuros de production).

La mesure de lconomie maritime se distingue de lapuissance maritime traditionnellement value au traversdes km de ZEE (Zone Economique Exclusive ou espacemaritime sur lequel un tat ctier exerce des droitssouverains en matire conomique). Avec ses 11 millionsde km, la France (incluant les DOM TOM) est reconnuecomme la 2me puissance maritime mondiale aprs lesEtats-Unis et galit avec le Royaume-Uni.

La sant de lconomie maritime se mesure galement par :

le rle essentiel quelle joue dans le commerce, letourisme et lindustrie de la France.

les 380 millions de tonnes de ret qui transitent chaqueanne via les ports ranais.

les 25 millions de passagers qui entrent et sortent desports maritimes ranais.

la taille de la fotte qui se mesure la ois en nombrede navires sous pavillon ranais mais galement souspavillon tiers.

le rang quoccupe la France dans la abrication debateaux voile ou moteur, navires civils ou militaires.

le dynamisme de nombreux secteurs de recherche

ondamentale, de recherche applique, de servicesnanciers et logistiques, industriels et techniques.

les actions de lEtat et des Pouvoirs Publics.

EnjeuxLes principaux enjeux de lconomie maritime ont tormaliss au cours de lanne 2009 au niveau du livrebleu des engagements du Grenelle de la Mer, et dans lediscours du 16 juillet 2009 au Havre du Prsident NicolasSarkozy. Les ractions qui ont suivi, notamment de la partdArmateurs de France, du Cluster Maritime Franais etde lInstitut Franais de la Mer mettent en vidence lesprincipaux axes de rfexion.

A ce jour, nous avons identi les enjeux majeurs suivants :

Consacrer le Grand Paris en tant que vritablemtropole maritime.

Poursuivre la rorme portuaire engage et la corrleravec la rorme du ret et les ambitions de la France enmatire de transport.

Rdiger un livre bleu dans le prolongement des travauxdu Grenelle de la Mer.

Protger durablement les ressources de la mer parune pche responsable, par le renorcement des airesmarines protges et de certains moratoires, en ondantles dcisions sur des avis scientiques, en misant sur lesnergies marines renouvelables tant dans le domaine dela recherche que de lexploitation industrielle, en incitantau dveloppement de laquaculture.

Dvelopper une politique industrielle intgre et renorcerlaction de lEtat dans ce domaine (y compris vis--visde la fotte de commerce) et plus largement renorcerlaction de lEtat en mer (reprsentation internationale etscurit en mer).

Mettre en place un suivi permanent de ces actions.

Si cette anne est riche du point de vue de ladtermination dune stratgie ambitieuse, elle se heurte une conjoncture particulirement dicile qui rduitles marges de manuvre de lEtat et des acteursconomiques. La mesure de la mise en uvre de cesactions est un lment cl pour les annes venir.

A ce titre, il sera particulirement intressant de suivre lescrdits accords lensemble de ces initiatives.

Lconomie maritime


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Interventions publiques dans le domaine maritime en million deuros

ActionsLFI 2006 LFI 2007 LFI 2008 LFI 2009 PLF 20010

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Scurit et sret maritimes 22.16 23.94 30.29 27.07 26.23 28.78 25.11 25.11 23.53 25.44

Gens de mer et enseignement maritime 10.5 10.5 10.91 10.91 10.44 10.44 12.18 12.18 11.79 11.79

Flotte de commerce 72.71 72.71 73.52 73.52 75.29 75.29 75.72 75.72 78.56 78.56

Action interministrielle de la mer 10.27 9.57 9.78 9.78 8.44 9.60 8.38 8.38 9.76 10.35

Soutien au programme 10.22 10.04 10.32 10.32 10.37 10.38 9.72 9.72 9.35 9.35

Total 125.86 126.76 134.82 131.6 130.78 134.49 131.10 131.10 133.00 135.50

Gestion durable des pches et de

laquaculture

31.85 31.85 59.61 59.61 59.85 59.85 162.46 134.00 52.46 84.84

NB : LFI : loi de fnance initiale, PLF : projet de loi de fnances, AE : autorisations dengagement, CP : crdits de paiement

Source : Direction des aaires maritimes et Ministre du budget, des comptes publics de la onction publique et de la rorme de lEtat

Rsultats de notre enqutePour dterminer l indicateur de conjoncture et pourenrichir notre document de questions dactualit, leprsent baromtre sappuie sur une enqute raliseauprs de 53 dirigeants de socits de lconomiemaritime,.

Cette enqute a t ralise au cours des mois deseptembre et octobre 2009 sur la base dun questionnaireadministr exclusivement de vive voix par tlphone oupar rendez vous.

Pour des raisons videntes de condentialit, du la trsgrande concentration de certains secteurs de lconomiemaritime et au primtre retenu, nous navons passouhait restituer nos conclusions par secteur et indiquerde manire prcise le nombre de socits interroges parsecteur dactivit. Touteois, nous nous sommes assursdune reprsentativit des secteurs du Nautisme, de laconstruction navale, des Ports dont les Grands Ports

Maritimes, des entreprises de shipping (marchandises etpassagers).

Le questionnaire a t administr auprs de socits dontle chire daaires volue entre 120.000 Euros et 650Millions deuros et dont les eectis sont compris entre 1et 2500 salaris.

L encore, une certaine rticence des entreprisesinterroges a rendu dicile la production de donnes

dtailles de segmentation par taille deectis et de chiredaaires. Nous pouvons touteois indiquer avoir interrog24 socits dont le chire daaires est compris entre 100KEUR et 1MEUR, 21 socits dont le chire daaires estcompris entre 1 et 50 MEUR et 8 socits ralisant plus de50 MEUR de chire daaires.

Quelques commentaires sur les rponses nosquestions relatives lindicateur de conjoncture :

Une vision optimiste du secteur dactivit et desperspectives des acteurs conomiques:

72% des entreprises interroges sont assez optimistes voirtrs optimistes quant lvolution de la conjoncture de leursecteur dactivit sur lanne prochaine.

Elles le sont dautant plus, ce pourcentage atteint 85%,lorsquil sagit de la situation des 12 prochains mois deleur propre entreprise.


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En ce qui concerne votre secteur dactivit, tes-vous :

Assez optimiste Assez pessimiste

Trs optimiste Trs pessimiste

65 %

23 %

6 %

6 %

En ce qui concerne les perspectives un an de votreentreprise, tes-vous :

Assez optimiste Assez pessimiste

Sans opinion Trs optimiste

77 %13 %

2 %

8 %

12 mois qui ont t durement ressentis :

47 % des dirigeants interrogs considrent que la situationconomique de leur entreprise sest dtriore au coursdes 12 deniers mois. Ils sont 30 % considrer que leursituation est au mieux reste stable.

A la date de notre enqute, les constats les plusproccupants portent sur :

la Trsorerie que 42 % jugent pas ou peu satisaisante.

le carnet de commande que 43 % jugent pas ou peusatisaisante.

la rentabilit que 47 % jugent pas ou peu satisaisante.

Une volont dinvestir tout en limitant les embauches

Plus de la moiti des dirigeants indiquent prvoir desinvestissements au cours des 6 prochains mois maisseulement 11 % dentre eux se disent prts embaucher.

Le niveau de charges sociales est considr par unemajorit dentre eux comme propice lembauche ;

Il en est de mme en ce qui concerne le niveau dequalication disponible de la main duvre ;

En revanche, le niveau du smic est ressenti comme unhandicap pour une majorit des dirigeants interrogs.

Un march de lemploi trs tendu

Les divergences en onction des secteurs dactivits sontassez marques : 45% des dirigeants pensent que lemarch de lemploi ournit susamment de main duvrequalie. Ils sont 34% penser le contraire.

Sur le march de lemploi, y-t-il trop, assez ou pasassez de personnel adapt vos besoins ?

Assez Pas assez

Sans opinion Trop

46 %

32 %

11 %

11 %


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Les embauches, mme si elles ne se sont pas encorearrtes pour 43 % des entreprises interroges, ont t

limites. Au cours des 6 derniers mois, elles correspondentdans un grand nombre de cas des remplacementsaisant suite des dparts de salaris.

Combien de recrutements envisagez-vous deectuerpour les six prochains mois ?

1 5 11 20 Plus de 20

Aucun Sans opinion

34 %

2 %

53 %

9 %

2 %

On retrouve ces mmes proportions dans les perspectivesdembauche 6 mois.

Les suppressions de postes ont t limites sur les 6derniers mois, seuls 21 % des dirigeants nous indiquent

avoir ralis des suppressions de postes.Les intentions de suppression de postes sont encoreplus aibles (2 %) et viennent renorcer la note gnraledoptimisme de conjoncture sectorielle et des entreprisesdu secteur.

Avez-vous lintention de supprimer un ou plusieurspostes dans les six prochains mois ?

2 5 postes Aucun

Sans opinion

87 %

12 %2 %

Quelques commentaires sur les rponses nosquestions relatives des thmatiques dactualit :

Une vision contraste de lempreinte environnementale

Les disparits en onction des secteurs dactivits sonttonnamment assez marques.

Une majorit de dirigeants considre que leur activit a unimpact assez aible voire trs aible sur lenvironnement. Alinverse, 42 % dentre eux pensent que leur activit a unimpact ort sur lenvironnement.


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Des initiatives de plus en plus pragmatiques en matire de dveloppement durable

Est dj en place Compte le mettreen place

Ne compte pas lemettre en place

Sans opinion

La prvention ou la valorisation des dchetsau-del de la rglementation

58% 13% 17% 11%

La sensibilisation des salaris la protection delenvironnement et la matrise de lnergie

75% 2% 15% 8%

Des mesures de rduction de la consommationdnergie

62% 8% 21% 9%

Des investissements en matriels plusrespectueux de l environnement

51% 11% 23% 15%

Lutilisation ou la production dnergiesrenouvelables

17% 9% 55% 19%

Un accueil avorable aux propositions contenues dans le discours de Nicolas Sarkozy et issues en partie duGrenelle de la Mer.

Une trs grande majorit des interviews (68 %) trouve que les propositions sont positives voire trs positives. Denombreuses ractions portent galement sur les attentes proondes suscites par ces annonces.


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Construction navale


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La construction navale civile dans lemonde

Aprs une dcroissance signicative de son activit en2003, la construction navale mondiale a connu une priodeaste sur la priode 2004-2007 (+3,8% dactivit en 2007).

La croissance a ralenti en 2008 (+1,6%) et semblepoursuivre en baisse en 2009 avec une estimation -1,4%dici la n de lanne.

Un renouveau est attendu en 2010 (+3,4%, estimationXERFI),

Si la situation en Europe est plutt en dclin, laconstruction navale en Asie , notamment en Chine, croit demanire signicative pour atteindre aujourdhui le premierrang mondial.

0

40 000

80 000

120 000

160 000

200 000

240 000

280 000

320 000

360 000

400 000

(m. gt)

Reste du Monde

Europe de l'Est

Europe Occidentale

Japon

Chine

Core du Sud 35.6%

17.3%

36.7%

1.9%

2.1%

6.4%

Evolution trimestrielle du carnet de commandes mondial de navires par zone gographique depuis 2004

Les donnes cls de la construction navale

volution du prix de lacier en dollars depuis n 2007

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Dec

janv-08

Feb

Mar

Apr

May

Jun

Jul

Aug

Sep

Oct

Nov

Dec

janv-09

Feb

Mar

Apr

May

Jun

Jul

Aug

sept-09

Source : BRS

Source MEPS 15/10/2009

Facteur important de la rentabilitgnrale du secteur, le prix des

matires premires et notammentde lacier, a ortement augment,comme le montre ce graphique,(jusqu prs de 1200 $ / tonne)pour retrouver une stabilit relativedepuis dcembre 2008 (autour de600 $ / tonne). Sil est vident quecette variation a eu un impact ortsur les cots de production, le sujetdes cots dapprovisionnement nesemble pas tre pour autant au curdes proccupations des chantiersranais.


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La construction navale en Europe

Rpartition des constructions de navires Monde / Europe

Source: CESA annual report 2008-2009

Rpartition du carnet de commande

(tonnage) en Europe

Rpartition du carnet de commande

(tonnage) dans le Monde

Vraquiers

Porte-conteneurs

Chimiquiers

Ptroliers

Autres navires non cargos

Gaziers

Ro-ros

Navires passagers

General Cargo

Ferries

Navires de pche


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Rpartition de la construction navale(tonnage)

Rpartition Europe2008

Rpartition mondiale2008

Vraquiers 6,9 % 36,6 %Porte-conteneurs 17,3 % 19,5 %

Chimiquiers 7,4 % 11,7 %

Ptroliers 0,8 % 11,5 %

Autres navires non cargos 17,4 % 6,1 %

Gaziers 1,7 % 5,4 %

Ro-ros 1,4 % 4,7 %

Navires passagers 30,6 % 2,0 %

General Cargo 0,5 % 1,1 %

Ferries 6,5 % 1,0 %

Navires de pche 0,6 % 0,2 %

81% du tonnage des naviresconstruits dans le monde correspond

des navires standards (vraquiers,porte-containers, chimiquiers,ptroliers). Ce type de navire est pourlessentiel construit en Asie.

74% du tonnage des naviresconstruits par les membres de laCommunity o European Shipyards

Association (CESA) sont des naviresspcialiss (navires passagers,erries, oshore, pche et autresnavires).

La construction navale en France

volution de lactivit construction navale 2001-2008

2001-2008, source Building and repairing o ships and boats en the world, 2009-2010

orecasts XERFI, septembre 2009

-8,0 %

-3,0 %

2,0 %

7,0 %

2,0 %

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Le secteur de la construction et de la rparation navalecompte 44 entreprises de 20 salaris et plus, et emploieplus de 17 700 personnes. La construction navale esthistoriquement segmente entre navires civils et naviresmilitaires.

Ce secteur est aujourdhui en mutation concurrentielle. Eneet, nous constatons un bouleversement de la rpartitionde la construction et rparation civile et militaire. Si laconstruction et la rparation militaire restent lapanage

de groupes autreois tatiques ( lexemple de la DCNS),nous constatons galement un positionnement de ceux-ci sur le march de la construction civile. A linverse, lesacteurs construisant ou assemblant traditionnellement desnavires civils se positionnent vers le militaire. Ainsi,certainschantiers obtiennent des contrats pour la Marine Nationale(que cela soit au niveau de la construction ou du Maintienen Condition Oprationnelle).

Source : CESA


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Le positionnementAu niveau communautaire, nous assistons unphnomne de concentration. Les acteurs europens, quientraient jusqualors en concurrence, se regroupent. Ainsiles oprateurs ranais (construction civile) se positionnentsur des niches de march pour tre comptitis.Globalement, la construction navale ranaise est plusspcialise dans les navires passagers et naviresmilitaires que dans les navires de marine marchande telsque vraquiers, porte-containers et ptroliers, abriqus en

Asie (Core du Sud, Chine, Japon).

La sous-traitance occupe une place particulirementimportante sur le march de la construction navale (plus

de 60% du CA selon une tude Xer doctobre 2008).Lvolution de la construction navale ranaise (+2%)se situe sur la priode 2000-2008 un niveau decroissance suprieur celui de la zone euro (-1% sur lamme priode, World ship building industry 2009/2010

orecasts XERFI septembre 2009). Sur lanne 2008, lacroissance se situe pourtant peu prs au mme niveau

(+2,6% pour la France, +2,5% pour la zone euro).La Construction Navale ranaise reste mieux positionneque la construction navale espagnole, italienne ou encoregrecque, mais moins bien que la construction navalepolonaise, ou allemande.

Donnes cls de la construction civileNous prsentons ci-aprs un indicateur historique trsrvlateur du niveau de production, savoir les heurestravailles dans le secteur.

Aprs une diminution signicative des heures travailles de

2000 2004 (-50%), leur nombre sest stabilis de 2004 2006. Nous observons depuis une lgre reprise quisemble se poursuivre en 2009.

volution des heures travaillesConstruction de navires civils en France

Indice 100 en 2000,

20

40

60

80

100

120

140

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Indice

100

en

2000

Indices bruts Indices tendance

Source SESSI


21/64


Enjeux et perspectives de lactivitNouvelles commandes annuelles depuis 2002

50 000 000

100 000 000

150 000 000

200 000 000

250 000 000

300 000 000

350 000 000

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 10

mois

Porte-containers > 300 EVP Vraquiers > 40 000 TPL Tankers > 25 000 TPL

Total hors Offshore

TPL

940orders

1,880 2,2702,090

2,980

5,450

2,090

158

Source : BRS - donnes mondiales

Nous notons un trs ort accroissement des commandes

partir de 2005 : 100 millions de TPL en 2005 pour arriver plus de 300 millions de TPL en 2007.

La crise sannonant, nous constatons larrt quasimenttotal des commandes de construction de navires en 2009(- de 30 millions de tjb commands).

Si les perspectives de nouvelles commandes des chantiersranais taient avorables au dbut de lanne 2009, ellesont connu un net recul au cours du premier semestre 2009

notamment avec une conjoncture davorable pour les

chantiers STX.Remarquons tout de mme le comportement du ChantierPiriou qui a su sadapter au march sur des units de pluspetite taille, dans une stratgie de croissance mondiale enrestant proximit de ses clients.


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Construction militaireDonnes cls de lactivitLa Marine Nationale Franaise est entre dans unephase de renouvellement de sa fotte, crant ainsi desopportunits importantes pour les industriels du secteur.

Ainsi au niveau national les deux rgates ranaisesde dense arienne de type Horizon sont entres enservice respectivement en 2008 et 2009.

Deux Btiments de Projection et de Commandementsont galement entrs en service rcemment en 2006 et2007. Un troisime vient dtre command dans le cadre

du Plan de relance.Dautres programmes majeurs sont en cours commeles programmes Terrible, FREMM (9 rgates vocation

ASM et 2 antiariennes) et Barracuda (6 SNA de laclasse Suren).

Dautres projets nationaux sont envisags comme lePA2, les ptroliers ravitailleurs, ainsi que des btimentslogistiques.

Paralllement ces programmes nationaux, les industrielsranais sont la recherche de nouveaux contrats lexport et sont positionns en tant que matre doeuvre sur

ce secteur dactivit : Scorpne au Brsil, BPC en Russie,corvette en Bulgarie

Acteurs et positionnement

Les acteurs de la construction militaire en France

Le che de le du secteur en France est DCNS dtenu hauteur de 75 % par ltat et de 25 % par Thals.

En dehors de Constructions Mcaniques de Normandiequi intervient plutt sur le segment du petit et du moyentonnage et qui vise surtout le march export, peu

doprateurs sont positionns en tant que matre duvresur ce segment.

Les mouvements europens et internationaux

Si lon compare lEurope et les tats-Unis, unedes dirences les plus rappantes est celle de laconcentration du march et des acteurs. Le secteur, trsconcentr outre-Atlantique, compte 4 matres duvreprincipaux (General Dynamics, Lockheed Martin, NorthropGrumman et Raytheon). En termes de concentration

capitalistique, les acteurs europens sont plus disperss.Mme si les programmes en coopration se sont

dvelopps ces dernires annes et que lOCCAR et lAEDont vu leurs rles prendre orme, il est dicile de parlerdindustrie de la dense europenne.

Certains rapprochements nationaux ont dj t eectusau sein de pays europens. Ainsi, Thyssen Krupp et HDWont rapproch leurs activits navales militaires au seinde TKMS (Allemagne), VT Group et BAE Systems ontdonn naissance BVT Surace Fleet (Grande Bretagne)et Thals a apport ses activits navales ranaises (horsquipements) et a pris 25 % du capital de DCN .

La consolidation europenne doit se aire dans le sensde la volont politique ache dans le Livre Blanc surla dense et la scurit nationale du dveloppementdune Europe de la Dense. Au-del de cette volont, uncertain nombre de acteurs observs dans le secteur navalmilitaire pourraient avoriser ces rapprochements :

La pression sur les cots est de plus en plus orte etles programmes en coopration seule ne permettentpas de mettre en uvre toutes les synergies espres(conomies dchelle en particulier).

Les systmes darmes dvelopps et leur intgrationsont de plus en plus complexes avec des niveauxdexigence de plus en plus levs. Limportance de la

R&D est primordiale et son cot lev a besoin dtreport par de plus grosses structures et amorti sur dessries plus longues.

Certains sous-traitants dEurope centrale et de lEst sepositionnent en particulier sur la abrication de trononsde coque grce leur savoir aire et leur cot deproduction inrieurs.

La coopration avec le secteur civil et lutilisation decomposants / systmes usage dual se dveloppe.

Le maintien en condition oprationnelle des bateauxest un enjeu important et sur le march des moyens

et petits tonnages, nous constatons lapparition duneconcurrence de certains chantiers civils.

Le phnomne de concurrence europenne lexportest terme nuisible aux industriels europens. AinsiTKMS, DCNS et Navantia sont en concurrence rontalesur certains contrats potentiels de sous-marins lexport.


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Des synergies plus importantes entre

construction civile et construction militaireLe cot de construction et de maintenance desnavires militaires est lev, la ois cause deleurs spcifcits techniques et de la aible taille dessries produites. Outre les tensions sur les budgets

de dense nationaux, les besoins des marinesvoluent galement vers des btiments de surace enmoyenne moins arms que par le pass (cas desBPC par exemple). Ceci laisse une part plus grandeaux synergies entre la construction navale civile et laconstruction navale militaire. Cette tendance devrait

notre avis perdurer avec des partenariats plusrquents et larrive possible de nouveaux acteurs surle segment militaire.

Vers une consolidation europenne desacteurs de la construction navale militaire

Au-del des programmes en coopration qui ontmontr leur limite la ois en termes fnancierset oprationnels, la constitution dun ou plusieurschampions europens dans le domaine naval sembletre le seul moyen de mutualiser les dpenses de R&D

de manire efcace et de les amortir sur des sriesplus longues. Les budgets de dense europens tantde plus en plus tendus, les industriels du secteur sontgalement contraints de se tourner vers lexport de

manire signifcative afn de maintenir leur charge.La consolidation europenne permettrait, comme celasest ait peu peu au niveau national, dviter unecomptition rontale entre acteurs europens.

Guillaume Rochard


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Assurance maritime


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Donnes cls du secteurLassurance maritime ait partie de lassurance transportet se dcompose en trois principales garanties que sontlassurance des corps maritimes, lassurance acult etlassurance Protection and Indemnity (P&I). Sur cemarch, international par nature, qui a gnr un chiredaaires annuel de plus de 20 milliards de dollars en2008, la France occupe le quatrime rang mondial enassurance des corps maritimes (plus de 400 millions dedollars de chire daaires en 2008) et le troisime rangmondial en assurance acult (prs de 1 milliard de dollarsde chire daaires en 2008), mais nest pas vritablementprsente sur les garanties P&I. Les pays prsents sur cemarch sont le Japon (essentiellement pour son march

domestique), le Royaume-Uni, les pays nordiques etlAllemagne.

Lassurance des corps maritimes, quant elle, a pouronction essentielle dindemniser lassur des pertes etdommages matriels subis par les navires. Elle a gnr unchire daaires de plus 6 milliards de dollars en 2008. Sonchire daaires dpend dune part du nombre de navireset dautre part de leur valeur.

Lassurance acult, dont lobjet est de couvrir les risquesassocis aux marchandises au cours de leur transportmaritime, fuvial et mme terrestre ou arien depuis leur

sortie des magasins de lexpditeur jusqu leur entredans ceux du destinataire, constitue lessentiel du chiredaaires de lassurance maritime (plus de 12 milliardsde dollars en 2008). Ce chire daaires repose la oissur le nombre de transports eectus et sur la valeur desmarchandises.

Lassurance P&I, gre principalement par des armateursregroups en associations mutuelles bases Londres,couvrent certains risques de responsabilit civile enrelation avec lutilisation et lexploitation des navires(vis--vis de lquipage et / ou des tiers). Son chiredaaires est ressorti plus de 2 milliards de dollars en

2008.

Assurance otte de

commerceDonnes cls de lactivit

Aprs une priode de orte croissance du chire daairesobserve depuis 2004, les annes 2008 et 2009 ontmarqu un tassement en raison de la crise conomique.En eet, dans une activit ortement lie au commercemondial, le ralentissement brutal de lactivit conomiqueau cours du troisime trimestre 2008 a eu un impactsignicati. Le graphique suivant, issu des statistiques duFonds Montaire International (FMI), illustre la chute du

commerce mondial n 2008 :

2000 02 04 06 08 Jul.

09

30

20

10

0

-10

-20

-30

-40

-50

-60

-70

Trade value

World Trade

CPB trade

volume index

Source : FMI


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Enjeux et perspectives de lactivitCe ralentissement brutal de lactivit, aprs undveloppement important depuis plusieurs annes, aconduit une crise du shipping accentue par lahausse des livraisons de navires suite aux nombreusesmises en chantiers. Lindice Baltic Dry, qui reprsente lecot pay par le client nal pour le transport de matiresen vrac (minerais, charbon, mtaux, crales, ) par voiemaritime sur les 24 routes mondiales de transport, traduitces volutions avec notamment une chute de plus de90 % entre septembre 2008 et dbut 2009.

Dans un contexte de contraction de lactivit, le rlede conseil des assureurs maritimes se voit renorc.

Une politique adapte de prvention et de matrise desrisques et un accompagnement des armateurs permet derduire les risques sur les navires, notamment de pertetotale. Lessentiel des sinistres observs corresponddsormais principalement des avaries machines, deschouements et des collisions.

Les principaux enjeux des assureurs maritimes pour lesprochaines annes reposent dsormais :

sur un dveloppement de lactivit maritime etfuviale qui ne pourra tre impulse que par une sortieprogressive de la crise conomique et une relance ducommerce mondial.

sur une plus grande matrise des risques dans uncontexte o les recherches damlioration de rentabilitunitaire des navires par les armateurs les conduisent dvelopper les capacits des navires (la capacit desportes conteneurs sest dveloppe de prs de 70 %en peine 10 ans, passant de 6 000 10 000 EVP(Equivalent Vingt Pieds)).

Cette recherche de gigantisme , concernant la ois lamarine de transport mais galement la marine de croisire,comme lillustre la rcente sortie de l Oasis o theSeas qui peut accueillir plus de 8 000 personnes, creune accumulation de valeurs pouvant dpasser le milliardde dollars (navire et cargaison). Elle reprsente donc unrisque pour les assureurs maritimes, notamment dansles terminaux portuaires o la concentration de valeursassures peut tre consquente.

Une bonne gestion de ces risques sera donc ncessairean dviter ou de prvenir la survenance dun sinistre detrs grande ampleur.


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Assurance otte de

pchePositionnement de lactivitLe chire daaires ranais des compagnies dassuranceet mutuelles intervenant sur le secteur de la pchereprsente environ 25 millions d.

Cinq compagnies dassurance travaillant essentiellementpar lapport de courtiers proessionnels et une dizaine demutuelles vocation nationale ou rgionale composent cemarch.

Les acteurs structurants du march sont :

la FFSA (Commission Corps de la Comat), vocationsyndicale.

le CESAM, vocation technique.

Notons la survenance rcente de naurages tragiques(une vingtaine de pertes totales par an de 1999 2006).Lassurance de navires de pche reprsente un march endicult orts enjeux compte tenu :

de la diminution constante de la matire assurable (ilexiste en France mtropolitaine en 2008, 4 500 navires

de plus de six mtres de longueur).

de contraintes dexploitations de plus en plus lourdespour les clients savoir :

- laugmentation du cot du gasoil et la rductiondes jours de pche.

- le vieillissement de la fotte et donclaugmentation du cot dentretien des navires.

- la dicult recruter des quipages et parconsquent les problmes de qualit desressources humaines.

Notons qu ltranger les assureurs connaissent lesmmes dicults que les compagnies ranaises comptetenu de la situation de leurs clients. De plus, il existe danscertains pays (Amrique du sud et Arique) des obligationsde souscriptions auprs dassureurs locaux.

Enjeux et perspectives du secteurUn rapport de la Fdration Franaise des SocitsdAssurance (FFSA) du 2 juillet 2009 ait tat dun chiredaaires - aaires directes et acceptations (corpsmaritime) de 538 millions d, en progression de 8,1 % parrapport 2007.

Les variables auxquelles sont conrontes les compagniesdassurance sont dune part une diminution de la matire

assurable (et plus particulirement leondrement de70% des taux de ret dans le monde), et dautre partlaccroissement des actes de piraterie notamment dans leGole dAden (10 ois plus lev sur le 1er trimestre 2009quau cours du 1er trimestre 2008).


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Nautisme


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Donnes cls du secteurLa situation de lindustrie nautique ranaise apparat ce jour proccupante. Ainsi lINSEE, dans son enqutemensuelle de branche pour dcembre 2008 sur la base duSESSI enregistre une baisse de acturation sur lactivitconstruction de 41,6% par rapport lanne prcdente.

Aujourdhui la place de la France nest plus aire dansce secteur de lconomie maritime : elle y compte denombreux atouts, que cela soit la prsence du plus grandconstructeur de navires de plaisance ou dun tissu rgionaldense. Ce secteur, considr ces dernires annes commeparticulirement dynamique, a vu son nombre dheurestravailles croitre de manire trs satisaisante jusqu

2008.

Source : Xerf

-60%

-50%

-40%

-30%

-20%

-10%

0%

10%

20%

30%

40%

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009p 2010p

PlaisanceDonnes cls de lactivitNanmoins, on voit trs clairement que lvolution desheures travailles partir de mi-2008 chute. Il est certainque la crise conomique touche gravement le secteur. Aumoment o nous mettons sous presse, les plus importantsconstructeurs dclarent une baisse de leur chire daairesde lordre de 35 50%. Lactivit, sur la partie constructionde navires, est prvue la baisse dans les mmesgrandeurs pour lanne 2009.

Au-del de la crise conomique il aut noter que le marchsature par le manque de place dans les ports quel que soitla taille des bateaux.

Certains considrent que la baisse du patrimoine desranais (-3% en 2008, -2% en 2009 Source : WorldWealth Report 13 FY 08) a probablement un impact surlacte dachat dun navire de plaisance, quil soit de luxeou de gamme standard.

En ce qui concerne lanne 2009-2010, il apparat avanttout dicile de donner une opinion sur lvolution desventes de navire, celles-ci tant souvent concrtises lorsdvnement comme le Nautic de Paris.

Variations annuelles de production de bateaux de plaisance


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volution des heures travailles

0

50

100

150

200

250

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Indice

100

en

2000

Source : SESSI

Enjeux et perspectives de lactivitLe cycle de vie cologique des bateaux, et plusgnralement le dveloppement durable de lactivitnautique semble tre au cur des proccupations de

lensemble de la lire de lindustrie nautique. En eet,plusieurs actions ont t lances par la Fdration desIndustries Nautiques ce sujet : le label Bateau Bleu pourune meilleure gestion des dchets bord, ou de aonplus gnrale une dmarche globale dco-conceptiondu bateau tout au long de son cycle de vie (de sa mise enchantier sa destruction).

La crise semble nanmoins avoir au moins un aspectpositi : les salaris ont pu proter dune priode moinscharge pour se ormer de nouvelles technologies, dontcertaines moins polluantes.

En conclusion, il existe rellement un problme de

capacit de place dans nos ports qui bloque lindustrienautique. Il existe cependant des solutions de port sec (par exemple le projet Blue Ring). Nanmoins, pourreprendre les propos de Philippe Fourrier dans LeMarin du 20 novembre 2009, nous conservons uneconance ondamentale dans lavenir du nautisme. La partde la population vivant proximit de la mer ne cesse pasde progresser. .

Yachting proessionnelDonnes clsLe march des navires dits de grande plaisance a galement t marqu par la crise. On peut voir cephnomne comme directement li la baisse du nombredes grandes ortunes (-24,6 % de trs ortuns4).

Tout comme les activits de shipping plus classiques ,le yachting proessionnel ait ace aujourdhui un manquede commande de yachts, qui commence se rpercuterdans le plan de charge des chantiers

Indicateur rvlateur, la tension sur le march de lemploi,que beaucoup estimaient quilibr jusquau mois daot,commence galement se aire sentir : une surabondancede demande le dstabilise. Ce qui entrane logiquementune baisse des masses salariales (licenciements, baissesde rmunration). Lemploi navigant dans ce secteur tant

en rgime oshore, il est dicile de trouver une donnechire appuyant ce ressenti de la part de la proession.

Un autre phnomne commence saccrotre, celuides impays. Autreois pisodique, ceci concerneraitaujourdhui entre 10 et 20 bateaux dans le sud de laFrance.


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Offshore ptrolier /gazier (Extraction et services)


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Les marchs paraptroliers ont volu au cours de lanne2008 dans un environnement extrmement volatil, avec unprix du baril qui a atteint, en juillet 2008, un pic historique 142 $ pour le Brent et qui a ensuite brutalement refu pour

passer, en dcembre, sous 40 $.

Avec cette nouvelle donne, les revenus des grands paysproducteurs, qui sont aussi grands investisseurs enmatire dexploration et de production, baissent. Lesinvestissements des compagnies ptrolires pour lesprojets les plus coteux sont rexamins, voire dirs.(source IFP).

Donnes cls

volution des investissements et principaux marchs

paraptroliers

2005 2006 2007 2008 2009

Invest. Exploration & Production + 25 % + 29 % + 18 % + 19 % - 5 0 %

Gophysique + 25 % + 40 % + 20 % + 10 % 0 5 %

Forage terre + 35 % + 35 % - 3 % - 5 % - 5 - 10 %

Forage en mer + 8 % + 25 % + 40 % + 23 % + 10 %

Construction en mer + 13 % + 30 % + 18 % + 25 % + 5 + 10 %Source : IFP

Ainsi les investissements 2009 mondiaux en Exploration etProduction sont relativement stables par rapport 2008,alors quils connaissaient une croissance deux chiresles annes prcdentes.

Le rle des entreprises ranaises y est signicati, autravers des entreprises Technip et Bourbon notamment.Les exportations de savoir-aire, technologies etquipements sont signicatives en la matire et reconnuesau niveau international.

440

400

360

320

280

240

200

160120

80

40

0

G$

2009(e)2008(p)20072006

+ 18 %

+ 19 %

278 330 394 Stable

Amrique du Nord Mer du Nord Russie & Chine

Amrique Latine Autres Estimation 2009

Source : IFP. (p) : Prvisions (e) : Estimations

valuation aite par lIFP partir des publications de Citigroup, Lehmann Brothers, Oil & Gas Journal, Spears & associates, BP,

Rapports annuels de compagnies et autres IFP

Investissements mondiaux en E&P


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volution de lactvit sismique oshore sur la priode 2004 2008

Progression de lactivit oshore US et non US

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

2008200620052004

Offshore US Offshore non US

2007

Source : IHS Energy, IFP

A n 2007, prs de 300 quipes sismiques taient actives dans le monde ; il aut remonter lan 2000 pour retrouverun tel niveau dactivit. Sur 2007, la croissance de lactivit a t de 14 %, et les neu premiers mois de lanne 2008laissent prsager une poursuite de la croissance de lactivit terrestre et marine de lordre de 19 %, tire principalementpar la sismique marine (+ 45 %).

Les eectis

Source : IFP

80

70

60

50

40

30

20

10

0

2006200420032002

Total Dont offshore

2005 2007 2008(e)

En milliers

de personnes

(e) Estimation

+ 1 % + 5 %+ 2,8 %

Stable+ 2,6 %+ 1 %

+ 1,2 % Stable + 2,7 %+ 1,9 %+ 4,1 % + 0,8 %


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Forage en merDonnes cls de lactivitLa zone gographique la plus active est lAsie-Paciquequi reprsente, sans la Chine, 36 % du nombre de oragesoshore. Dans cette zone, les pays les plus actis sontlAustralie, lIndonsie et la Malaisie. Les autres zonesgographiques orte activit de orage oshore sont lestats-Unis, 17 %, lEurope, 15 %, lArique, 9 %, la Chine,8 % et lAmrique latine, 7 %.

Les deux segments du march de orage (terrestre etmarin) ont des volutions direntes sur 2007/2008, avecun net avantage au march maritime.

Le chire daaires du march mondial du orage tantaux deux tiers oshore, sa croissance, tous segmentsconondus, a t de 22 % en 2007.

PositionnementEn Europe, le Royaume-Uni, la Norvge et les Pays-Bas,qui reprsentent la moiti des puits ors, continuent deaire ace une baisse du dveloppement des champsen mer du Nord : lactivit de orage oshore reculecontinuellement de 2,5 % en 2007 et 2008.

Enjeux et perspectives de lactivitLactivit de orage en mer est gographiquement plusdiversie que lactivit terre et reprsente 3,5 % du totaldes puits ors. Cette proportion est peu prs constante.

Ce sont principalement lAmrique latine, lArique etla Chine qui ont soutenu lactivit avec des taux decroissance respectivement de + 20 %, + 18 % et + 12 %*.

Rpartition du orage Oshore en 2007

Asie hors Chine tats-Unis Europe Afrique

Chine Am. Latine MO Russie & CEI

36 %

17 %15 %

9 %

8%

7 %

5 %5 %

Source : IFP

* IFP, rapport annuel 2008

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

Milliards

$

Anne Prvisions 2e semestre 1er semestre

0

10

20

30

40

50

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Milliards

$

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

March terre March en mer

March du orage onshore et oshore

Source : IFP


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Construction en merDonnes clsLa zone Asie-Pacique concentre un tiers desconstructions oshore mondiales, suivie du Moyen-Orient, de lArique de lOuest et de lEurope de lOuestqui reprsentent respectivement 15 %, 12 % et 10 %.Except le Canada, toutes les zones gographiques sonten croissance. Les plus ortes progressions attendues sonten Amrique latine, en Inde, en Australie et en Arique duNord.

Deux zones gographiques enregistrent encore de lacroissance : la mer Caspienne et lArique du Nord, toutesles autres dclinent, en particulier le gole du Mexique etlExtrme-Orient avec une baisse de 60 % des projetsplanis.

En 2007, le chire daaires du march de la constructionoshore a progress de 22 % par rapport 2006 et atteint43 Mds $.

Enjeux et perspectives de lactivitEn 2007, 280 units taient en construction dans lemonde. Lactivit se maintient un haut niveau malgr unebaisse du nombre dunits de 12 % sur lanne.

La moiti des constructions sont des plates-ormes xes,lautre moiti se rpartit galit entre plates-ormesfottantes et installations sous-marines. Les six premiersmois de 2008 laissent prsager une augmentation surlanne de + 30 % de lactivit de constructions oshore :

+ 40 % pour les plates-ormes xes et les installationssous-marines.

+ 10 % pour les plates-ormes fottantes semi-submersibles.

0

50

100

150

200

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300

350

400

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Installations sous-marines

plates-formes ottantes

plates-formes xes

Nombre dunits en constructionMoyennes annuelles

Source ODS ptrodata


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Enjeux et perspectives du secteur

La poursuite des programmes dinvestissement dans denouvelles capacits de ranage et de conversion militeen aveur dune conjoncture durablement avorable. Lemaintien des marges de ranage leves et la demandesoutenue sont ncessaires pour rattraper le retard prisen termes dinvestissement. Mais depuis lt 2008, lesconditions conomiques ont considrablement volu :crise nancire aux tats-Unis, transmission lconomierelle au niveau mondial, crise du crdit, augmentationdu risque dinvestissement, et plus gnralement crisede conance dans le domaine de lnergie, conrmationde la baisse de la demande dans les pays de lOCDE

et ralentissement dans les zones jusqu prsent moinsaectes...

Devant tant dincertitudes et disposant dun reculinsusant, toute prvision est dicile. En revanche, onpeut armer que le contexte conomique devrait stoppertrs nettement la hausse des investissements que connatle secteur du ranage depuis deux trois ans. 2009augure un probable ralentissement des investissementsdans laval ptrolier.


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Ports de Commerce


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Donnes cls du secteurSur 564 ports de commerce, de pche ou de plaisance enFrance, on compte aujourdhui 304 ports de commerceet de pche dpartementaux et 228 ports de plaisancecommunaux.

ct des 8 Grands Ports Maritimes, du port de Calaiset de 4 ports doutre-mer, rests dans le giron de ltat,les ports maritimes dits de proximit relvent de lacomptence des collectivits territoriales ou de leursregroupements.

En matire de commerce de marchandises des portsmtropolitains, sur un total denviron 385 MT n 2008,305 MT sont raliss par les Ports Autonomes devenus

Grands Ports Maritimes.Lensemble du trac marchandises et passagers connatun net ralentissement depuis plus dun an mme si dessignes dinversement de tendance apparaissent en rythmeannuel glissant depuis lt 2009. Ce ralentissement estau plus ort de lordre de 10 % et touche galement lesproessionnels de la manutention et du service portuaire.

Grands Ports Maritimes

Donnes cls de lactivitEn 2009, Les tonnages et transports passagers sont enbaisse gnralise depuis le dbut de lanne. notertouteois une exception Rouen qui bncie dune bonnecampagne cralire 2008. La baisse des conteneurs estgnralise notamment en lien avec lactivit sidrurgiqueet automobile.

La baisse des volumes a t particulirement marque aucours du premier semestre 2009 mais la tendance est auretournement de conjoncture depuis la n de lt.

Le nouvel article L. 101-3-4 du code des ports

maritimes confe aux Grands Ports Maritimes (ci-aprsGPM) la mission de veiller : () lintgration desenjeux de dveloppement durable dans le respect desrgles de concurrence () .

Cest ainsi que les GPM sont en charge de : () la

gestion et la prservation du domaine public naturel etdes espaces naturels dont il est propritaire ou qui luisont aects .

Bien que le nouveau dispositi prvoit la crationdorganismes de concertation et notammentles Conseils Scientifques dEstuaires devant

obligatoirement tre consults (en cas dimpact sur lesestuaires), de nombreuses associations de protection

de lenvironnement nont pas manqu de releverlambigit du dispositi nouveau.

Selon ces dernires, il est en eet inquitant deconrer dimportant pouvoir aux GPM quant ladtermination des zones prsentant des enjeuxnaturels sur leurs territoires alors que dans le mmetemps, la Loi leur attribue comme rle premier,lamnagement industriel et logistique de leursespaces.

Conscient de limportance des ces questions, certainsGPM ont dcid de traduire lexigence relative lintgration des enjeux de dveloppement durable par llaboration dun Plan dAmnagement et deDveloppement Durable.

Cette solution semble tre la ois la plus rationnelleet la moins contestable.

Bettina Laville


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280

290

300

310

320

330

340

350360

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Donnes cumules de janvier aot de lanne indique2009 : estimation PwC selon baisse cumule n aot

Tonnagebruttotal(Mt)

Trac de toutes les marchandises conondues en millions de tonnes des 7 GPM + Calais (Mt)

Source : Ministre de lcologie, de lnergie, du Dveloppement Durable et de la Mer

Si la tendance constate en cumul n aot devait se poursuivre, le cumul n danne ramneraitle trac national son niveau de 2004.


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PositionnementLe positionnement concurrentiel de la France (y comprissur laxe majeur du trac mondial la Manche et la Mer duNord) est aible et a expliqu en grande partie la rormeportuaire.

2009 est une anne dicile en France mais galement enEurope. La France est dans la moyenne de la tendance la baisse europenne. Touteois, si lanne 2008 navaitpas prot la France comme aux autres pays europensen raison notamment des mouvements sociaux lis larorme portuaire, la baisse constate en 2009 semblemoins accentue en France que dans le reste de lEurope.

Enjeux et perspectives de lactivit

Lavancement de la rorme portuaire :

La loi a t vote le 4 juillet 2008 et lensemble desgrands textes dapplication sest chelonn jusquenoctobre 2008. Lensemble des organes de gouvernanceont t nomms (les derniers en janvier 2009). Tous lesports ont adopt leur projet stratgique, le dernier en datedu 12 juin 2009 Nantes. Le premier avait t vot laRochelle le 27 mars 2009.

Aprs 3 mois laisss aux Grands Ports Maritimes pourles ngociations de gr gr en vue de la cessiondes outillages et du dtachement des salaris aisantonctionner ces quipements, lensemble des dossiers at constitu et adress la commission indpendantenomme pour loccasion.

Sur le plan de la ngociation sociale, un accord-cadrea t promulgu le 30 octobre 2008 et le dcret estparu en novembre 2008. Dsormais, les ngociationsne sont plus nationales mais locales. Le premier conseilde coordination, cr en mai 2009 sur la Seine sinstallevritablement au cours du mois doctobre 2009. De mme

sur la aade atlantique un conseil pour Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle et Bordeaux devrait tre install dicila n danne 2009.

Contrairement aux voisins europens, les Grands Portsranais nont pas de rein leurs projets actuellement.

Par contre, les oprateurs privs de taille internationalerduisent leurs investissements en France comme ailleurs.

Si la n de lanne 2009 marque un redressement, lanne2010 sera, au mieux, stable. 2011 est un horizon lointain ;touteois, Rotterdam annonce un retour aux niveaux detonnage de 2008 compter de 2012.

Le point de vue de lexpert

Il reste des enjeux signifcatis relever pour les

Grands Ports Maritimes dans le cadre de la rormeet au cours des prochaines annes. Trs concentrsaujourdhui sur la cession des outillages et le transertdes personnels associs (ainsi que sur lorganisationde la maintenance) ils devront rapidement engager desactions visant :

Lamlioration des dessertes (Le Grenelle de la Mer aprvu un doublement des transports mer et er).

La participation la rorme du Fret.

Lamnagement du territoire: les ports doiventdployer une vision largie des espaces, dvelopperles comptences ncessaires et trouver le cas

chant des gestionnaires adapts. Cest notammentle cas pour les ports destuaire o comme Nantes,labandon de Donges Est dmontre bien cettenouvelle orientation

La promotion commerciale reste une priorit et unacteur de direnciation, notamment en cas decrise et notamment vis--vis de lEurope du Nord.

Enfn les autoroutes de la Mer doivent tre mises enuvre aussi efcacement que possible.

Gil Sandillon


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Les Ports de Taille

MoyenneDonnes cls et acteurs de lactivit

Port Trac en M.T2000

Trac en M.T2008

Passagersen milliers

(2008)

PortRunion

3,26 4,29 ND

Bayonne 4,07 3,74 ND

Caen 2,64 3,65 1 027

Guadeloupe 3,09 3,59 ND

Ste 3,91 3,06 226

Lorient 2,65 3,01 1 800

Bastia 1,97 2,91 2 320

Brest 2,11 2,79 626

Cherbourg 3,64 2,63 783

Dieppe 0,60 2,01 258

Port LaNouvelle

2,28 1,93 ND

Saint-Malo 2,11 1,92 922

Toulon 0,65 1,41 1 231

TOTAL 32,98 36,94 9 193(*) Le port de Nouma nest pas prsent dans ce document

(**) Le port de Calais avec 40 MT et 11 M de Pax na pas tprsent dans ce document

ND : Non Disponible

Source: Tonnage Ministre de lcologie, de lnergie, du DveloppementDurable et de la Mer.

Source: Trafc Passager Ministre de lcologie, de lnergie, duDveloppement Durable et de la Mer et CCI.

Le trac des marchandises progresse en 8 ans de 12 %pour les principaux ports de taille moyenne (hors Calais).

Dans le mme temps le trac marchandises de Calaisvolue de 26 %.

Enjeux et perspectives de lactivitPlace et perspectives pour les ports dcentraliss et detaille moyenne en France

Lenjeu pour ces ports est de jouer la carte rgionale dela polyvalence, limiter les eets du dclin de lindustrielourde, dvelopper la logistique des transports etcompenser lactivit, par la voie royale du xxie sicle : lesvoyages et les loisirs.

La grande majorit des ports mise aujourdhui sur unestratgie de diversication. Par exemple le Port de Brest,grande rade militaire stratgique de la marine nationale a :

maintenu son savoir-aire dans la rparation navale.

conserv son commerce traditionnel des pondreux, eta su devenir la porte Ocane de la 1re rgion europennepour lindustrie agroalimentaire.

a jou la carte de la plaisance Brest MtropoleOcane en ajoutant au Port du Moulin-Blanc, unnouveau port situ au cur de la ville, le Port duChteau qui ajoute 750 places Brest. BMO devientainsi le premier port de plaisance breton avec 2 200places et un des ports darrive des records autour dumonde et des grandes courses au large.

conomiquement, les ports de taille moyenne sourentdiversement de la crise en onction des types de stratgiesadoptes et des lires de produits achemins. ce journous manquons de donnes conomiques ou nanciresconsolides prcises de lactivit 2009.


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Manutention et servicesDonnes cls

Variation du chire daaires des secteurs manutentions et services portuaires

-10.00%

-5.00%

0.00%

5.00%

10.00%

15.00%

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

% de variations annuelles en valeur

2009 : estimation

%d

evariation

Source : Xerf juillet 2009.

NB les volutions du secteur des services portuaires sont relat ivement proches pour lanne 2009.

Globalement lensemble du secteur subit les orts ralentissements du trac des places portuaires avec un repli gnralisde lactivit prvu entre 3 et 5 % pour 2009.

ActeursLes entreprises de manutention qui assurent linteraceentre la terre et leau et notamment les oprations dechargement, dchargement ainsi que le stockage soushangar, sont au nombre de 130 environ pour 5 500 salaris.Le secteur a connu des transormations importantes avecles mouvements de concentration et dinternationalisationqui ont concern les acteurs ranais. Les entreprisesvont galement tre ortement impactes par la rormeportuaire avec les apports en outils industriels etpersonnels qui sont en cours de discussion.

Si les Ports et Grands Ports maritimes assurent diversesactivits telles que le remorquage, le lamanage ou lesoprations de transit, prs de 300 entreprises privesoprent dans ce secteur. Leecti est estim 9 700salaris environ n 2007 (une partie de ces eectisintervenant galement dans le domaine fuvial).

Enjeux et perspectives de lactivitSi la situation des onds propres, de lendettement et de latrsorerie des Grands Ports nest pas proccupante, celledes entreprises de manutention lest certainement plus.Il nexiste pas de daillance majeure constate ce jourmais des situations deviennent tendues et complexientles ngociations de gr gr autour de la cession deloutillage.


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Shipping


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Donnes cls du secteur

Chire daaires des transporteurs maritimesunit : % glissement annuel (donnes trimestrielles CVS-CJO)

100

150

200

250

300

350

400

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : INSEE

volution des taux dartement depuis 2004

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

01/04

07/04

01/05

07/05

01/06

07/06

01/07

07/07

01/08

07/08

01/09

07/09

VLCC average tce spot MEG/S. Korea

Moyenne short t/c Capesize

Moyenne short t/c porte-containers 2,500 EVP

$/day

Source : BRS

Les taux de ret, quelle que soit lactivit de shippingconcerne, montrent lextrme volatilit des indicateurs

retenus pour cette activit.

Extraction de granulatsLvaluation des ressources en matriaux donne149 milliards de m3 lintrieur de la ZEE ranaise, pour laaade Manche-Est et environ 20 milliards de m3 pourla aade Loire-Gironde .

Lactivit dextraction de sables marins est ortementlie celle du secteur BTP, pour preuve la plupart desarmements sabliers sont des liales intgres dirents

groupes du BTP.

Transport de passagersOn compte, dans le transport de passagers, la oislactivit erries, mais aussi lactivit de tourisme maritime, savoir les activits de croisire. Si limpact de la criseconomique se ait ressentir, de lavis des proessionnelsdu secteur il nest pas aussi important que dans les autressecteurs du shipping.

Transport demarchandisesLexemple de la valeur dartement dun Capesize,qui est passe de 200 000 $ / jour 20 000 / jour, rvletoute lampleur de la crise qui touche aujourdhui lestransporteurs maritimes. Pourtant, si lon raisonne envaleur moyenne sur une priode de 10 ans, le changement

majeur nest pas fagrant, except une fambe des valeursdartement en 2008. La nanciarisation du marchdes armateurs est souvent mise en cause, et a causun surinvestissement gnralis du secteur en terme denavires.


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Capacit de la fotte compare la progression annuelle des changes maritimes

1 000

1 100

1 200

1 300

1 400

1 500

1 600

1 700

Reports et annulations

Surcapacit de la otte

Projection avec une progresssion annuelle des changes maritimes de 6 %)

Projection avec une progresssion annuelle des changes maritimes de 4,5 %)

Projection avec une progresssion annuelle des changes maritimes de 3 %)

M dwt

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Source : BRS

Enjeux et perspectives du secteurPlusieurs attitudes semblent adoptes aujourdhui, enpassant du renouvellement de fotte (qui nest pas possiblepour la fotte des porte-conteneurs, ayant une moyennedge de 5,60 annes), au dsarmement de navire ou lapratique du slow streaming.

Il aut rester dans des ondamentaux trs sains, dans une

situation normale dore et de demande : la situation quetraverse aujourdhui le monde maritime a t dsquilibrepar une surabondance dore.

Ceci dit, il convient de souligner que ltat joue tout sonrle dans ce contexte, au travers de ladoption de mesuresscales et juridiques (article 39C du CGI, Taxe au tonnage,RIF).


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Pche Maritime


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Donnes cls : production mondiale

Rpartition des captures par paysen volume

Source : LEN-CORRAIL

Les premiers acteurs de la pche mondiale sont la Chine,le Prou, les Etats-Unis et lIndonsie, qui reprsentent eux seuls plus du tiers des captures mondiales. LUnionEuropenne en ralise quant elle 7,4%.

Rpartition des captures des pays de lUEen volume

Source : LEN-CORRAIL

En Europe, les quatre premiers pays producteurs(Espagne, Danemark, Royaume-Uni, France) totalisent eux seuls plus de la moiti des captures (53%). Plusde 45% de la production est compose de poissonsplagiques (hareng, sprat, merlan bleu, maquereau),mais le poids conomique des espces plus orte valeurajoute (Thon, Cabillaud, Sole) prvaut.

Donnes cls : France

Nombre de navires de pche actis au 31/12/2007 partype de pche

Grande Pche 30

Pche au large 358

Pche ctire 605

Petite Pche 4029

Non communiqu 165

Total Mtropole 5187

Source : DPMA/DAM

On constate toujours une prdominance du nombre denavires de Petite Pche (plus des trois quarts du nombrede navires). La fottille des bateaux de moins de 12 mtresreprsente prs de 76% du nombre de navires.

Catgoriede longueur

Evolution de 1990 2007

Nombre de navires Puissance motricemoyenne (kW)

1990 2007 Evol. 1990 2007 Evol.

Moins de 7

mtres

2672 1258 -53% 29 38 +31%

De 7 9mtres

2173 1269 -42% 62 77 +24%

De 9 12mtres

1787 1407 -21% 110 128 +16%

De 12 16mtres

856 452 -47% 184 215 +17%

De 16 20mtres

584 255 -56% 286 312 +9%

De 20 24mtres

332 281 -15% 383 400 +4%

De 24 40mtres 248 205 -17% 521 479 -8%

40 mtreset plus

85 52 -39% 1942 2153 +11%

TOTAL 8737 5179 -41% 132 159 +8%

Source : IFREMER

Le nombre de navires a t ortement rduit depuis 1990.Plus de 40% sont sortis de fotte. La puissance globale dela fotte a quant elle diminu de prs de 36%.


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Donnes cls : march ranais

Valeur des ventes par mode de productionpar mode de production (million deuros)

Pisciculture Pche congele

Conchyliculture Pche fraiche

1011

161

171

381

Source : Ofmer

On observe trs clairement une rgression sur ces 10dernires annes des quantits vendues par les acteurs

de la pche raiche, de la pche congele ou pisciculteurs,alors que les conchyliculteurs connaissent une relativestabilit.

Nombre de navires de pche actis au 31/12/2007 partype de pche

source : DPMA/DAM

volution des quantits vendues

Pisciculture Pche congele

Conchyliculture Pche fraiche

500 000

400 000

300 000

200 000

100 000

01996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

La production de la Flotte ranaise est compose au

trois-quarts de captures eectues en Atlantique-Nord Est,environ un cinquime en eaux tropicales de lAtlantique etde lOcan Indien, et moins de 10% en Mditerrane.

Pour juger dune volution plus rcente des donnes,les valeurs de dbarquement en halle mare sontcomparables pour les priodes de janvier septembre,annes 2008 et 2009.

Pour 2009 (1er janvier-30 septembre), le total des volumesdbarqus est de 138 544 tonnes pour une valeur de 396millions d (prix moyen 2,86 / kg),

Pour 2008 146 727 tonnes taient dbarques pour unevaleur de 451,4 millions d (prix moyen 3,08 ).

Les tonnages vendus, en baisse de 5,6%, corrls la baisse du prix moyen de 7,1%, ont donc apparaitreune baisse de la valeur de la production concerne de lapriode de 12,3% au niveau national (donnes halles mare, source France Agrimer).


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Pyramide des ges des naviressource : IFREMER

Pyramide des ges des armateurs individuelssource : IFREMER


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Lvolution des acteurs de production, analyse sur ladernire dcennie permet de mettre en vidence la doubleproblmatique que rencontre le secteur des pchesaujourdhui, savoir, le vieillissement des navires, et lemanque dattractivit du mtier. Elle permet aussi deconrmer la poursuite de la baisse du nombre des naviresranais, dans le respect des objectis globaux de la baissedes capacits de pche des Etats Membres souhaite parla Commission Europenne.

Les enjeux de la pche maritime ranaise sontintrinsquement lis la rorme de la politiquecommunautaire des pches en cours. Ainsi les assisesde la pche institutionnalisent au niveau national leschanges que peuvent avoir les proessionnels et leuradministration de tutelle.

Elment exogne impactant ortement lactivit desfottilles thonires ocaniques, des actes de piraterie sedroulent aujourdhui mme en haute mer.

Suite une orte croissance du nombre de tentatives

ou dactes de piraterie dans certaines rgions du globe,lEtat ranais a pris les mesures qui relvent de saresponsabilit quant aux mesures de protection de la fotte(opration Atalante).

Evolution du nombre de navires 1990-2007source : IFREMER


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Enjeux et perspectives de lactivit

Le secteur des pches maritimes volue dans un contexteconomique tumultueux. Au-del dune situation djragilise par des lments structurels (vieillissement desoutils de production, manque dattractivit du mtier,rduction des aides linvestissement) la monte ducours du ptrole est au centre des proccupations.

Si le cours de leuro est parois jug trop lev,car davorisant les positions commerciales des EtatsMembres de la zone Euro, nous notons cependant que labonne tenue des cours de leuro ace au dollar a rduit laacture ptrolire, et par l mme rduit partiellement le

surcot nergtique.Du ct de la production, plusieurs pcheries ont taectes depuis plusieurs annes par des mesures derestriction dactivit touchant les trois aades maritimesranaises (cabillaud, sole, anchois, thon rouge).

En ce qui concerne les pches lointaines et plusparticulirement lexploitation du thon tropical danslOcan Indien, nos armateurs sont conronts au nouveauproblme de la piraterie depuis un peu plus dun an. Ledossier de la piraterie semble spaissir (c. Le Marin du20/11/2009) et les consquences pour les armements

ranais sont trs prjudiciables. Ceci est dautant plusdicile supporter que lexploitation de cette espceconcourt et contribue rsoudre des dicults en termesdalimentation de la population dans le Monde.

De plus, lheure o nous crivons, les acteurs dela pche rache ranaise sont conronts desproblmatiques de niveau des prix de vente. Cesdicults proviennent dune part de la concentration desacheteurs (GMS) et dautre part de la crise conomiqueaectant les pays grands consommateurs de poissons(exemple : lEspagne). Enn, le march ranais commencerellement tre inond de produits provenant de pays

trangers hors Communaut Europenne.

Nous remarquons galement une inadaptation desstructures actuelles de commercialisation de la pche

rache sur nos ctes (march la crie).Un lment remarquable est celui du particularisme dechaque entreprise de pche. En eet, notre expriencedu secteur nous montre que pour un segment donn, unepcherie donne, des artisans ou armateurs ayant unefotte quasi similaire nont pas du tout les mmes rsultatsentre eux compte tenu dune part de leur stratgiedexploitation et dautre part de leur structure nancire.

Dans le cadre de llargissement de lUnion Europenne 27 membres, le FEP (Fonds Europen pour la Pche) a aitsuite lIFOP pour la priode 2007-2013.

La Commission a approuv en janvier 2008 le programmeoprationnel ranais pour cette priode, permettant ainsi la France daccder au nancement communautairedu FEP : sur 436,2 millions d de dpenses publiquesautorises, 216 millions d seront issus du FEP (dont 34millions d pour les DOM). Notons cependant, que cemontant est en recul par rapport celui attribu par lUEsur la priode 2000-2006 (278 millions d).

Par ailleurs, suite une impulsion des milieuxenvironnementalistes, la proession a pris consciencedepuis plusieurs annes de la prservation ncessaire desressources utures ; des actions ont t engages en ce

sens, notamment linitiative des proessionnels.Pour conclure, compte tenu de notre exprience, ilconvient certes, dencadrer le niveau de prlvement dela ressource (licences, TAC, quotas, PPS,). Mais nousestimons que les Pouvoirs Publics et la population engnral, nont toujours pas compris quune grande partiedes pcheurs et armateurs ranais ont rellement uncomportement vertueux en termes de pche responsable,permettant dassurer sur le long terme la scurit desapprovisionnements alimentaires.


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Conclusion


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Lconomie Maritime manque encore dindicateursconomiques ables, consolids et rgulirement mis

jour. Nous esprons que nos travaux contribueront uneamlioration de cette situation.

Traversant la plupart des secteurs de lconomie ranaise,elle bouleverse bien des typologies prtablies, y comprisdans la aon de mesurer la cration de richesse.

Un travail important reste conduire pour aire mergerdes indicateurs ables y compris pour des activits nonmarchandes, lexemple de laction de ltat en mer ouencore la recherche scientique.

En conclusion, nous souhaitons souligner quelquesenjeux importants :

Les nergies marines renouvelables, dont il alongtemps t question dans le cadre du Grenelle de laMer, qui reprsentent aujourdhui un thme de rechercheessentiel, et un potentiel ort la ois pour les industrielsmais aussi pour les uturs exploitants nergticiens.Les acteurs conomiques restent peu nombreux, lestechnologies oisonnent et connaissent des stades dedveloppement disparates, mais celles plus maturesauxquelles nos voisins europens adhrent commelolien oshore, peinent merger en France et gnrentpeu demplois dans la abrication de ces quipements.Pourtant le changement de braquet est ncessaire,

notamment pour atteindre les objectis de panachage dessources nergtiques souhaits par le Grenelle de la Meret pour aire de cette industrie un outil dexportation denotre savoir-aire.

Lenseignement maritime vient de subir avec succsune valuation indpendante suivie dun rcent auditde lOrganisation Maritime Internationale. La ormationmaritime ranais entre dans un systme de normes dequalit. Il montre une rare transparence puisque cestun des seuls au monde qui ache en ligne la oislensemble de ses lires de ormation, la rglementationet le contenu de toutes ses ormations.

Limplication de ltat en meret la place de laFrance dans les organisations internationales,

notamment lchelle europenne,mditerranenne et mondiale. Citons par exemple,la scurit assure aux btiments et aux marins, dansle cadre des oprations de dense contre la piraterie,la ngociation des accords de pche, la construction etla ourniture dun cadre juridique et conomique solidepour nos entreprises, et enn la rgulation des conditionsdexploitation de la ressource.

La rforme en cours de lexploitation des GrandsPorts Maritimes.

La rorganisation de lenvironnement juridique delexercice de la pche maritime.

Enn, bien que notre enqute laisse apparatre un relatioptimisme des dirents acteurs du secteur maritime,notre cabinet constate que le trs net ralentissement delconomie maritime se poursuit en 2009 car, sur la basede nos dernires donnes disponibles, notre indicateurcontinue de plonger.

Par contre, nous croyons, au regard des rsultats de notrequestionnaire, mais aussi en observant les toutes dernirestendances du troisime trimestre 2009, une stabilisation,voire une lgre reprise de lconomie maritime.

Entre rves, angoisses, dceptions, peurs, joies etbonheurs, la Mer et son conomie ont rellement unecapacit nous aire tous vibrer.

Au nal, notre baromtre montre quune grosse dpressiona touch notre conomie maritime, mais que la pressionremonte lgrement et devrait normalement dpasser les1010 hp en 2010.


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Note mthodologique


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Nous avons retenu une classication proche de celle labore par le Cluster Maritime Franais, en retenant touteois uncertain nombre de direnciations exposes ci-aprs.

Secteurs Maritimes du Cluster Maritime Franais Direnciations PwC

Les armateurs ranais Nous avons retenu la dnomination de Shiping

Le service au shiping a t isol

Oshore paraptrolier / gazier Inchang

Construction et rparation navales Inchang

Scurit / Sret InchangEnvironnement Inchang

Les nergies marines renouvelables Inchang

Les portsNous avons rattach les ports de pche la Pche et lesports de plaisance au nautisme

La logistique Inchang

Laction de ltat en mer Inchang

Le nautisme Nous avons intgr les ports de plaisance

La recherche scientique marine Inchang

La pche et les produits de la mer Nous avons intgr les ports de pche

Lassurance maritime Inchang

Le courtage maritime Inchang

Le nancement maritime Inchang

La classication Inchang

La ormation et lemploi maritimes Inchang

Autres activits lies lconomie maritime Non spciquement couvert

De manire plus dtaille, la typologie suivante a t tablie par secteur maritime. Il est noter la dicult dans lacodication actuelle de disposer dindicateurs statistiques dentreprise qui se conondent paraitement avec la notion

dconomie maritime.

Classifcation des secteurs


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De manire plus dtaille, la typologie suivante a t tablie par secteur maritime. Il est noter la dicult dans lacodication actuelle de disposer dindicateurs statistiques dentreprise qui se conondent paraitement avec la notion

dconomie maritime.

SECTEUR MARITIME APE 2008 NAF 700Portion

deLIBELLE

Les armateursranais

5010Z 611A Transports maritimes et ctiers de passagers

5020Z 611B Transports maritimes et ctiers de ret

5030Z 612Z Transports fuviaux de passagers

5040Z Transports fuviaux de ret

4614Z 511G X Intermdiaires du commerce en machines, quipementsindustriels, navires et avions

5229B 634C X Organisation des transports internationaux

7734Z X Location et Location-bail de matriels de transport pareau

Oshore paraptrolier/ gazier

0610Z 111Z X Extraction de ptrole brut

0620Z X Extraction de gaz naturel

3521Z 402A X Production de combustibles gazeux

7490B 742C X Activits spcialises, scientiques et techniquesdiverses

0910Z 112Z X Ac

barometre 2009 de l'économie de la mer pwc

Documents