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Voyage avec le Coran : Essai de commentaire de cer- tains versets coranique. Page 3 Avis de femmes: les femmes parlent P. 8 Ce que font les autres : Mère Teresa de Calcutta Page 7 Supplications : Prière à faire au cours du mois Page 4 ا ات ه و وني ا دار اان : Adresse : P.O. Box : 101 Koutaba. Tel : (237) 70 22 79 10 – 94 03 56 96 Email : [email protected] BINOUR est une revue de l’association DAROU MAHDI. Enregistrée sur le récépissé de déclara- tion d’association n° 016/RDA/F32/BAPP . Rédacteur en chef : CHANGAM Ali Youssouf " #أت آ&أت و& Dogme : Une naissance mira- culeuse ?Page 4 Hadiths du mois : page 3 Sur le chemin du paradis : Fatima Maassouma Page 5 Chronique des savants: les hommes de sciences se prononcent Pp 6-7

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Voyage avec le Coran :

Essai de commentaire de cer-tains versets coranique. Page 3

Avis de femmes: les femmes parlent P. 8

Ce que font les autres: Mère Teresa de Calcutta Page 7

Supplications: Prière à faire au cours du mois Page 4

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Adresse : P.O. Box : 101 Koutaba. Tel : (237) 70 22 79 10 – 94 03 56 96 Email : [email protected] BINOUR est une revue de l’association DAROU MAHDI. Enregistrée sur le récépissé de déclara-tion d’association n° 016/RDA/F32/BAPP . Rédacteur en chef : CHANGAM Ali Youssouf

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Dogme : Une naissance mira-culeuse ?Page 4

Hadiths du mois: page 3

Sur le chemin du paradis: Fatima Maassouma Page 5

Chronique des savants: les hommes de sciences se prononcent Pp 6-7

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T out évènement trouve son repère dans l’histoire ; nous avons parlé

dans l’un de nos numéros de l’origine de la célébration de la journée de la femme en oc-cident. Le mois de jounada sani qui est le mois de la naissance et de décès de la princesse des femmes est reconnu par tous les savants comme mois de la femme musulmane. Avant l’Islam, les peuples regardaient la femme comme si elle était un animal ou sim-plement comme une partie des biens que l’homme possède. Les arabes de l’ère préislami-que (jahiliza) que l’on s’est ac-cordé à appeler l’ère sauvage, considéraient la femme com-me une source de scandale et certains d’entre eux enterraient leurs filles vivantes. Lorsqu’Islam éclaira par sa lu-

mière les obscurités de la sau-vagerie, il avait protégé la femme de toute injustice et gardait ses droits en tant que fille, mère ou épouse. Et qui d’entre nous n’as pas lu ou compris le célèbre hadith du prophète(saw) : « le paradis est sous les pieds des mères » ? Ainsi, l’islam a mis en valeur l’humanité de la femme en im-posant une législation qui pro-tège sa dignité et garde son honneur. Par exemple, le port du voile, loin d’être considéré comme une contrainte est une véritable mise en valeur de la femme. En effet, ne voit-on pas que les meilleures perles sont proté-gées dans des coquilles ? L’ar-gent dont nous connaissons l’importance n’est pas protégé dans des portes monnaies, po-ches, coffres ou comptes ban-caires ? La réalité du voile n’est pas seulement un outil de pro-tection pour la femme mais aussi de la mise en valeur de sa respectabilité et de sa beauté féminine. La femme occidenta-le de nos jours joue le rôle de mannequin sans vie et sans di-gnité ; et même si quelques ex-ceptions existent, ceci n’empê-che pas que la règle générale et la conception de l’homme occi-dental concernant la femme,

c’est qu’elle est un objet dont la valeur dépend énormément de ses qualités physiques… Ce constat étant fait, allons y voir ce qu’il en est de la fem-me musulmane. Et quand on parle de la femme musulmane, il faut entendre le modèle que Allah (exalté soit-il) nous a demandé de suivre.

Il est vrai que dans toute l’his-toire des premiers temps au derniers temps, nous n’avons trouvé et nous ne trouverons pas une concrétisation meil-leure pour la femme modèle que la plus prestigieuse des femmes du monde : Fatima Az-zahra(as) :

• Fatimatou zahra, la fille du prophète Mouhamad(saw)

• Fatimatou zahra, l’épouse de l’imam Ali (as)

• Fatimatou zahra, la mère d’Has-san, Houssein et Zaynag(as)

Malgré sa courte vie, Fatima-tou zahra(as) eut une vie très active et pleine de leçons pour la femme musulmane. Elle n’acquit 5 ans près la révéla-tion et c’est l’ange Gabriel lui-même qui avait apporté la bonne nouvelle de sa naissan-ce à son père et sa naissance eut lieu un vendredi 20 jouna-sa sani.

ALI YOUSSOUF CHANGAM

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…Dans les versets coraniques, les prières qu’adressent les anges et les porteurs du trône à la présence divine visent toutes à faire parvenir les serviteurs de dieu à la félicité éter-nelle. « Ceux qui portent le trône et qui l’entourent exaltent par la louange la transcendance de leur seigneur ; ils croient en lui et implorent son pardon pour les croyants : seigneur, Tu contiens tout chose en Ta science et Ta miséricorde. A ceux qui re-viennent à Toi répandant pour suivre Ton che-min, sauve-les du tourment de la géhenne. Sei-gneur, fais les entrer dans les jardins d’Eden que Tu leur a promis, ainsi qu’aux justes d’en-tre leurs parents, leurs épouses et leur progéni-ture… » sourate 40/7et 8 Dans le coran beaucoup de verset au sujet des prières adressés par les serviteurs exceptionnels et qualifiés de Dieu, nous rele-vons ainsi que cette spécificité des prières des prophètes, des anges et même contenu (voir le dernier verset de la sourate2). Toutes les im-plorations portent sur l’aspiration à l’élévation et l’ascension spirituelle ainsi qu’à se rappro-cher de la présence divine c’est la raison pour la quelle, après avoir donné ces exemples de prières prononcées par les croyants, Dieu déclare : « puis Dieu leur a répondu et a exaucé leur prières » sourate3verset 195. Il ressort nette-ment de tout cela que dans l’ensemble de toutes ces implo-rations, il n’existe pas la moindre mention d’une prière ex-primant position sociale dans ce bas monde. Les Imams pur de la maison du prophète (as) nous ont laissé des invoca-tions qui sont un modèle inestimable. La plus connue d’en-

tre elles ont est l’invocation (Doa) dite de Kumayl, que l’I-mam Ali(as) a enseigné à son disciple Kumayl ibn zyâd : « Seigneur, fortifie mes membres pour que je puisse mieux Te servir, et consolide mes flancs pour renforcer ma déter-mination ! Accorde-moi le sérieux dans la crainte révérence

de Toi, et la persévérance dans Ton service… » « et fais moi la faveur d’exercer bellement mes prières, de réduire le poids de ma faute, et de pardonner mon péché ! ». Cette invocation témoigne de la justesse de ce que nous disons ici : « car tu as décréter à tes serviteurs de T’adorer, et tu leur as ordonné de T’invoquer, de T’implorer et Tu les as assurés de les exaucer ! ». Cette phrase est une référence au contenu du verset coranique…. A suivre…..

S e repentir des péchés qui éloignent l’Imam(qa) Dans l’invocation que le

Prince des croyants(p) a apprise à Komayl, nous disons : « Mon Dieu, pardonne-moi les péchés qui font descendre la punition. » Et la pire des punitions n’est-elle pas l’occultation de l’Imam al-Mahdî(qa) ?! Sa sortie est liée à nos actes et à nos efforts, et il n’y a pas de dou-te que nos péchés constituent le

plus gros obstacle à sa sortie et la retardent. Aussi, devons-nous nous repentir au plus vite et de la façon la plus sincère, pour accélé-rer sa sortie. « Si nos partisans – que Dieu leur accorde la réussite à Lui obéir – avaient leurs cœurs ras-semblés dans l’acquittement de leur engagement, la prospérité n’aurait pas tardé à venir à eux par notre rencontre, et la félicité se serait précipitée sur eux par notre vision d’une juste connais-

sance et sincérité de leur part. Ce qui nous éloigne d’eux n’est autre que ce que nous détestons et que nous n’affectionnons pas de leur part. Dieu est Celui qui est Appelé au secours, Celui sur Qui nous comptons ! Quel Bon Délégataire et que Ses Prières soient sur notre Maître l’annonciateur et l’avertisseur, Mohammed et sa famille pure ! »

( de l’Imam al-Mahdî(qa), Bihâr, vol.53 p177 cité dans al-Ihtijâj de Sh. Tabursî)

�� و���� ا����ة: � ث ����ت � ���� ا�! ��ء و����ا�Trois types d’obéissance pourraient être mortels : l’obéissance aux femmes, l’obéissance à la colère, et l’obéissance au désir sexuel.

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D ans le livre intitu-lé « Zakhâyerol Oghbâ », il est écrit : Le messa-

ger de Dieu avait dit : « l’ar-change Gabriel m’offrit une pomme du jardin du paradis et je la mangeai. Lorsque je des-cendis sur la terre et que j’eus partagé la couche de Khadiyah, elle devint enceinte de Fatima. Mon épouse Khadijah durant sa grossesse me disait souvent : « lorsque tu sors, l’enfant que je porte se met à me parler. Cet enfant ne me fait point souf-frir ! ». Quand ses douleurs commen-cèrent, Khadiyah angoissé, appela les femmes de la tribu

de Qouraich auprès d’elle pour qu’elles l’assistent à met-tre son enfant au monde. Mais les femmes de Qouraich, avec une grande cruauté refusèrent de l’assister et de lui venir en aide et lui firent sa-voir : « Nous ne fréquentons pas avec toi, car tu as épousé Mohammad contre notre vo-lonté ! ». Khadiyah qui était restée toute seule et sans au-cune assistance féminine se plaignit douloureusement et désespérément à Dieu. Sou-dain, quatre dames rayonnan-tes et lumineuses apparurent devant elle. Elles étaient telle-ment illuminées et belles que la langue humaine ne peut

décrire. L’une d’elles lui dé-clara gentiment : « je suis As-siya, fille de Mozâhem ». L’autre lui annonça douce-ment : « je suis Koulssoum, sœur de Moussa ». Et la der-nière se présenta ainsi et dé-clara tendrement : « je suis Mariam fille de Imran et mère de Jésus. Nous sommes ici pour t’assister pour la naissan-ce de ton cher enfant ». Kha-diyah à la suite de cet évène-m e n t é t r a n g e r a -contait : « Ainsi, Fatima n’ac-quit et elle vint au monde en se prosternant et éleva son doigt vers le ciel ».

C oncernant ce mois ? sayyed iln tâ’ûs (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté une prière

de 4 hakats (avec 2salam) à faire à n’importe quel moment de ce mois (ou une fois par semaine). Réciter, lors de la 1er rakat fatiha et ayatou kursi 1fois, et sourate Qadr 25fois ; lors de la 2e rakat sourate Takassur (102) 1fois et Qoulhouwa lahou 25fois ; et lors de la 3e rakat sourate kafiroum (109) 1fois et souratou

falaq (113) 25 fois et lors de la dernière rakat souratou Nasr (110) 1fois et souratou nass(114) 25fois. Après avoir fini la prière, dire 70 fois : « subhanalah, wal hamdou lilah, wa lâ ilala; wa lahou akbar » Puis dire70 fois : «allahouma Sali ala Muhamad wa ali Muhamad » «Ensuite se prosterner et dire 3fois dans la prosternation : «ya hayu,ya kayum, ya za jalali wa ikram, ya rahmanou ya rahim, ya ar

hama rahimin ». Et enfin demander à Dieu le d’igni-teur par excellent ce dont on a besoin.

« Fatima est une partie de moi, son contentement est mon contentement, sa colère est ma colère et ma colère est la colère d’Allah » Le saint Prophète(saw)

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L es gens venaient de loin pour interroger l’Imam al-Kâzhem(p) sur des questions de

religion que les croyants se po-saient dans les différents villa-ges de la Nation islamique. Un jour, à son arrivée à Médine, une délégation apprit que l’I-mam al-Kâzhem(p) était absent. Elle demanda à voir son fils ‘Alî qui, quoique jeune, s’était fait connaître pour son savoir. Lui non plus n’était pas là. Les

membres de la délégation furent très chagrinés par cette situa-tion. Leur déplacement d’une contrée éloignée de Médine avait pris beaucoup de temps, avait souvent été pénible et leur avait coûté cher. Ils n’allaient pas pouvoir revenir de si tôt. Dépités, hési-tants, ils ne savaient quoi faire. Ils s’arrêtèrent un temps dans la Mosquée du Prophète(s) et se mi-rent à réfléchir, à se concerter, à discuter entre eux. Fallait-il atten-dre l’Imam(p) ? Personne ne sa-vait quand il(p) allait revenir. Ils avaient absolument besoin de connaître les réponses de leurs questions. L’idée même de re-tourner chez eux sans ces répon-ses les dérangeait. Les croyants de leur région voulaient savoir ce qu’ils devaient faire selon la Vo-lonté divine, selon l’Ordre divin. Déçus et découragés, ils restèrent silencieux, implorant Dieu de leur montrer la voie à suivre. Ils étaient sur le point de partir,

quand arriva un messager de la maison de l’Imam(p) qui leur dit : « Fâtimah, la fille de l’I-mam Moussa(p) est prête à répondre à l’ensemble de vos questions. » Perplexes, mais avec un grain d’espoir, ils se rendirent à la maison de l’I-mam(p). Ils ne pouvaient pas ne pas suivre le messager de l’I-mam(p) et a priori ils avaient confiance ; pourquoi étaient-ils perplexes ? C’est parce que c’é-tait une femme qui allait répon-dre à leurs questions ! Une fem-me pouvait-elle répondre à leurs questions ?! L’un d’entre eux se rappela qu’il avait vaguement

entendu parler d’une jeune fem-me savante, pieuse, surnommée « l’infaillible » (al-ma‘sûmah) à Médine. A leur arrivée à la maison, la jeune femme leur en-voya un émissaire pour prendre leurs questions écrites sur des papiers et leur dire de se mettre à l’aise le temps qu’elle y ré-ponde. Peu de temps après, les réponses leur furent apportées, écrites sur les mêmes papiers. Les hommes se levèrent et de-mandèrent à l’émissaire de transmettre leurs salutations et leurs remerciements à la fille de l’Imam(p) et ils partirent. Après avoir quitté les alentours de la ville, ils rencontrèrent, sur leur route, l’Imam al- Kâzhem(p) qui retournait à Médine. Ils lui(p) racontèrent ce qui s’était passé et lui montrèrent les ré-ponses écrites par sa fille. L’I-mam(p) les lut avec attention. A la fin, un petit sourire apparut au coin de ses lèvres : c’était comme si c’était lui(p) qui avait répondu aux questions ! Il(p) dit : « Que son père soit don-né en rançon pour elle ! » « Que la paix soit sur toi, ô Fâtimah fille de Moussa, l’in-faillible ! »

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L a question féminine est l’une des questions les plus sensibles de la société moderne surtout lorsqu’on parle des droits. L’Islam, depuis plus de 14 siècles a établi clairement la place de la femme dans la société humaine pas pour la relayer en arrière mais la mettre au centre de la famille. C’est la fem-

me qui éduque les enfants qui seront les futurs membres de la société. C’est pourquoi le prophète (as) et les imams purs ont insisté sur le fait que l’éducation de la femme implique automatiquement l’éducation de toute la société parce que c’est elle qui passe plus de temps avec les enfants. Je finirais par dire ou rappeler à l’intention de la femme qu’elle sache qu’elle représente l’honneur de la communauté et la fierté de la famille.

Chek Abdou Salam Hamza Diallo Professeur en théologie et histoire des religions

L e prophète de l’Islam(saw) a exhorté la femme de prendre sa fille Fatima(as) comme exem-ple pas par simple amour paternel, mais tout simplement parce que sa fille sa fille était une éducatrice ; elle a donné à ses enfants la meilleure éducation qu’un mère peut donner à ses enfants et en plus elle était une éducatrice pour la communauté ; elle était une épou-

se respectueuse des principes et des droits de la famille conformément établi par l’Islam. Malgré le fait qu’elle était fille du prophète, et avec l’honneur et la place qu’elle occupait au sein de la com-munauté, cela ne l’avait jamais amené à manquer à ses tâches familiales ce qui est rare chez les femmes qui veulent user de leur position familiale ou sociale pour manque du respect parfois à leurs maris. La femme peut occuper n’importe quelle poste de responsabilité dans la société (ministre, gouver-

neur, président, …) à condition qu’elle respecte les principes de l’Islam. Imam Mouhamadou Babanguida N Professeur en théologie.

G loire à Dieu qui est justice et qui a crée l’homme avec la justice et a ordonné à l’homme la justice. Quant à l’héritage de la fille, ne croyez pas à ce que disent les détracteurs de l’Islam que l’Islam a délaissé la fille lors du partage de l’héritage de son père mort. C’est tout simple-

ment parce qu’ils ne veulent pas faire une analyse de la chose. Premièrement, c’est l’homme qui couvre les dépenses de la famille. Donc si l’homme ou tout simple-ment le garçon prend le double de la part de sa sœur lors du partage de l’héritage, c’est tout simplement parce que sa sœur qui prend la moitié aujourd’hui, pourra compléter sa part lors du décès de son mari. Et deuxièmement, cette moitié est utilisée seule puisqu’étant en mariage ses charges incombent à son mari même si elle est riche. Donc, nous voyons là même la sagesse divine.

CHEK MOUHAMED IDRISS Professeur en théologie

Q uelle est la place de la femme musulmane dans le monde moderne ? C’est une ques-tion qui devrait toujours revenir dans les assemblées féminines. Dieu, gloire à lui, n’a pas crée la femme pour une époque donnée, mais pour toutes les époques car elle est le point culminant de l’existence humaine. Moi, je dirais que

la femme a plus de responsabilité dans un monde en plein essor et mouvementé, parce que c’est elle qui éduque les enfants. El la femme même a un pouvoir sur son mari, regardons bien ; certaines femmes peuvent changer les mentalités de leurs maris, nous le voyons chaque jour dans la société.

Dans la maison, la femme peut s’habiller comme elle veut, mais dehors, elle doit se couvrir tout le corps parce qu’elle peut servir d’instrument de convoitise sexuelle ce qui n’est pas bon. La femme a une très grande res-ponsabilité dans la société et pour que cette responsabilité soit efficace, il faut l’apport systématique de l’hom-me. Donc, chaque homme devra envoyer sa femme, sa fille à l’école pour une bonne éducation. Si l’homme ne le fait pas, qu’il sache qui sera responsable des maux de la société et le jour du jugement cela lui sera de-mandé. Donc, ce que je peux dire enfin, c’est que dans la société, les responsabilités sont partagées, l’homme envoies ta fille, ta femme à l’école et toi fille ou femme apprend bien et applique ce que tu as appris car la société compte sur toi !!!

CHEK MOUSSA METOUTMGBIE professeur en théologie et responsable à l’école supérieure Ahlul-Bayt de Douala

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Mère Teresa de calcula

D e son nom patronymique Anjezë Gonxhe Bojoxhiu (Agnes Gonxha Bajaxhiu ) est née en 1910 à Uskub, e m p i r e O t t o m a n

(actuellement Skopje, Macédoine) est une religieuse catholique albanai-se, de nationalité indienne surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d’une congrégation de religieuses, les mis-sionnaires de la charité qui l’accom-pagnent et suivent son exemple. Le 10 septembre 1946, au cours de son voyage en train de Calcutta à Darjeeling où a eu lieu la retraite annuelle de sa communauté, elle reçoit ce qu’elle appelle « l’appel dans l’appel ». Pendant qu’elle es-saye de dormir : « soudain j’enten-dis avec certitude la voix de Dieu. Le message était clair : je devais sortir du couvent et aider les pau-vres en vivant avec eux. C’était un ordre, un devoir, une certitude. Je savais ce que je devais faire, mais je ne savais pas comment ». Mère Teresa parle de ce jour comme étant « le jour de l’inspiration ». Sœur Mary Teresa qui de fait ap-peler mère Térésa prépare son voyage et confectionne un sari bleu blanc. Le 16 août 1948 elle quitte avec difficulté les sœurs Lo-rette ; elle a cinq roupies en poche. Elle se rend à Patna afin d’y rece-voir une formation d’infirmière qui dura quatre mois. Elle loge dans

une congrégation « les petites sœurs des pauvres ». A la demande de Monseigneur Ferdinand Perier, elle tint un journal dans lequel elle décrit ses réflexions : « l’extrême pauvreté vide progressivement l’homme de son humanité ». Elle décide alors de donner des cours dans la rue aux enfants dès le 21 décembre 1948 ; dix jours plus tard, ils sont plus de 50 enfants.

Devant les difficultés financières, le père VAN EXEM publie une annonce dans un journal afin de demander des soutient. Le premier ministre du Bengale, le Dr Bidhan Chandra Roy donne une aide finan-cière et rencontre mère Térésa avec qui il noue une amitié profonde. De même, les premiers laïcs dont Anne Blaikie, rencontre mère Térésa et veulent aider en donnant des ca-deaux pour les enfants à noël. Mère Térésa qui ne veut exclure aucun enfant lui demande d’offrir aussi

des cadeaux pour les fêtes musul-manes ou indoues. Les laïcs de plus en plus nombreux deviennent des coopérateurs actifs de l’ordre en 1960. Mère Térésa est invitée à la BBC pour témoigner et demander l’aide. De nombreuses personnes répondent ; mais elle ne se satisfait pas de la seule aide financière. Elle demande aux coopérateurs d’aider là où ils sont en se consacrant à leur entourage et aussi en répétant la prière de St François d’Assise. Le 17 Octobre 1973, mère Térésa reçoit le prix Nobel de la paix qu’elle accepte « au nom des pau-vres ». La petite religieuse ne trahit pas ses convictions lors de son dis-cours en dénonçant l’avortement. A partir de ce moment, sa vie devient fortement médiatisée. Mère Térésa critique alors le matérialisme et l’égoïsme des sociétés occidenta-les, elle élargit son discours sur la pauvreté et parle de la faim spiri-tuelle. En 1989, mère Térésa est victime d’un arrêt cardiaque. Elle décide de démissionner de la charge supérieure des Missionnaires de la charité (sa fondation) et le 5 Septembre 1997, elle a une tumeur à l’estomac et meurt vers 14h30. Pendant plus de 40 ans, elle consa-cre sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour comptes et aux mourants, d’abord en Inde puis dans d’autres pays. Aujourd’hui, sa fon-dation est représentée dans 123 pays.

L e mariage est un phénomène naturel nécessaire à tout être humain l’homme a été crée pour vivre avec la femme et inversement c’est la raison à laquelle Allah nous promet la paix qu’avec cette union. « Il a crée de vous pour vous des épouses pour que viviez en tranquillités avec elles et a mis entre vous de l’affection et de la bonté » pour que cette tranquillités, affection et bonté se

répandent dans un foyer, il faut que : • Lhomme sache que la femme n’est pas une servante, mais un partenaire. • Que les droits et les devoirs soi connues par tous ; • La femme sache que son paradis ne se fera qu’en obéissant à son marie ; • Les responsabilités soient partagées Allah exalte soit-il a déjà élevé l’homme au dessus de la femme « les hommes ont autorités sur leurs femmes en raison des faveurs qu’Allah accorde a ceux-ci sur celles-là et à cause des dépenses qu’ils font » s.4/34.n4est ce pas un grand péché d’user de ton pour faire souffrir tes subordonné. Et par ailleurs cette autorité est conditionné lorsque nous lisons le verset précité, dont un homme qui ne nourrit pas sa fem-

me, oui la vêtir ou soigner ne doit pas avoir cette autorité faut de quoi la femme sera une esclave. Et comment peux-tu considérer ta femme comme une esclave alors que grâce à elle tu auras une progéniture qui prouvera ton existence sur terre. La femme doit aimer sincèrement son mari, l’honorer, le respecter et se donner à lui lorsqu’il a besoin. Et la femme doit s’éduquer et savoir que devenir de ses enfant se fera par elle (en matière d’éducation) je crois que si chacun fait son travail, nous n’aurons que des foyers illuminés comme celui de FATIMA.

Mariam de Koumbouo. Educatrice.

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REPONSE JEU N° 5 : la ville de Médine s’appelait Yatrib.

Jeu n° 06: Dans la grille suivante, figure l’un des noms de sainte FATIMA Az-zahra (as).Essai de décrypter le nom et ga-gne 1000frs de crédit de communication.

Envoie vite ta réponse au 94 03 56 96 ou par émail [email protected] en précisant ton nom, ville et contact .

A Z P B T M M R O E L U

L a femme musulmane est celle là qui est obéissante, soumise à son mari. Je porte le voile parce que

c’est une recommandation divine et mes parents m’y ont habitué dès le bas âge. La femme a aussi le droit de se dé-brouiller dans le commerce…

Amina Njapndounké

C e qui ma beaucoup intéressé dans l’Islam c’est entre autre la place de la femme dans l’Islam. Je suis très contente

de me voiler pour les raisons suivan-tes : obéissance au créateur Allah, vé-ritable outil de sauvegarde de l’inti-mité de la femme ; parce que celle qui se voile est respectée dans la rue. La femme musulmane doit être une bonne mère, épouse, sœur. Fatima (fille du prophète) est notre miroir…

Zock Clariss

Je remercie Allah de m’avoir fait femme et mu-sulmane car l’image réel de la femme c’est dans l’Islam qui est la soumission. J’ai des reproches à faire aux hommes qui ne veulent pas toujours pour certains encouragent la fille ou la femme à l’éducation et le dialogue qui pour moi est le so-cle de la famille est encore absent dans certains foyers ; certains hommes se donnent trop le pou-voir jusqu’au point où ils pensent que le dialogue avec son épouse, sa sœur … c’est une bassesse…

Awa Abdellah Intendante de la section féminine

à l’école supérieure Ahl-ul-Bayt de Douala

Nos condoléances à Nos condoléances à Nos condoléances à Nos condoléances à toute la communauté toute la communauté toute la communauté toute la communauté

pour le martyr de notre pour le martyr de notre pour le martyr de notre pour le martyr de notre maîtresse Fâtima maîtresse Fâtima maîtresse Fâtima maîtresse Fâtima

Zahra (as).Zahra (as).Zahra (as).Zahra (as). Nos félicitations à toute Nos félicitations à toute Nos félicitations à toute Nos félicitations à toute la communauté pour la la communauté pour la la communauté pour la la communauté pour la naissance de la princes-naissance de la princes-naissance de la princes-naissance de la princes-se des femmes du monde se des femmes du monde se des femmes du monde se des femmes du monde

Fâtima Zahra (as).Fâtima Zahra (as).Fâtima Zahra (as).Fâtima Zahra (as).