boffi cannes
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Le Magazine de Boffi CannesTRANSCRIPT
C A N N E S
01
edito
Boffi Cannes127 rue Antibes 06400 CANNESTél. :+33 (0)4 93 39 32 16Fax : +33 (0)4 93 39 35 94www.boffi-cannes.com [email protected]
Boffi s.p.aVia Oberdan 7020030 Lentate sul Seveso (ml) Italyt +39 03625341 - f +39 0362565077 [email protected]
De la rencontre de la Côte d’Azur, l’une
des plus belles régions du monde, et de
Boffi, la référence en matière de cuisines et
de salles de bains contemporaines, est né
Boffi Cannes, l’un des 20 showrooms que
compte la marque milanaise à travers le
monde. L’enseigne fut posée rue d’Antibes
en 1999. Depuis, l’équipe cannoise défend,
avec succès, l’esprit Boffi, cette alliance sans
cesse renouvelée de l’utile et de l’agréable.
Ce vent de modernité souffle avec une
égale intensité sur les plus belles réalisations
architecturales de la Riviera.
Pour ceux-là, pour ses plus fidèles clients,
pour ceux qui ne demandent qu’à le
devenir, pour tous ses partenaires, artisans
émérites, architectes, décorateurs, Boffi
Cannes a voulu ce magazine. Il est une
nouvelle vitrine de son savoir-faire. Il est
aussi un hommage rendu aux hommes de
talent qui, de Piero Boffi à son fils Paolo,
de Piero Lissoni à Roberto Gavazzi, ont fait
de leur entreprise une référence du design
international.
De la rencontre de la Côte d’Azur, l’une
des plus belles régions du monde, et de
Boffi, la référence en matière de cuisines et
de salles de bains contemporaines, est né
Boffi Cannes, l’un des 20 showrooms que
compte la marque milanaise à travers le
monde. L’enseigne fut posée rue d’Antibes
en 1999. Depuis, l’équipe cannoise défend,
avec succès, l’esprit Boffi, cette alliance
sans cesse renouvelée de l’utile et de
l’agréable. Ce vent de modernité souffle
avec une égale intensité sur les plus belles
réalisations architecturales de la Riviera.
Pour ceux-là, pour ses plus fidèles clients,
pour ceux qui ne demandent qu’à le
devenir, pour tous ses partenaires, artisans
émérites, architectes, décorateurs, Boffi
Cannes a voulu ce magazine. Il est une
nouvelle vitrine de son savoir-faire. Il est
aussi un hommage rendu aux hommes de
talent qui, de Piero Boffi à son fils Paolo,
de Piero Lissoni à Roberto Gavazzi, ont
fait de leur entreprise une référence du
design international.
Boffi est plus qu’une entreprise : une philosophie qui fait rimer esthétique et pratique. Boffi est plus qu’une entreprise : une philosophie qui fait rimer esthétique et pratique.
I T A L I A N S T Y L E b Y b o f f I
M A T I è r E g r I S E
Matière grise
d A v I d d u M o Ng I L L E S p E L L E r I Nr I c h A r d g u I h L E M
© Serge Brison
p I E r r E p r é c I E u S E
Pierres précieuses
groS pLAN Sur LA vILLA SAchA, à cANNES
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sommaire
428
© Beth Evans
© Duilio Bitetto
© Duilio Bitetto
LA MINIkITchENLA bAIgNoIrE poLA SépArATIoN ANThEA
paolo boffiAu NoM dE TouS LES MIENS
roberto gavazziLE gArdIEN du TEMpLE
piero lissoniA LA rEchErchE dE L’huMAN Touch
o b j E T S c u L T E S
Objets cultes
S h o p p I N g
64 72
P.Lissoni©E.Morin
© Duilio Bitetto
© Duilio Bitetto © Duilio Bitetto
© Duilio Bitetto
© Duilio Bitetto
matièregrisequ’est ce qu’un Bon architecte sinon un créateur qui fait “l’home” à votre image ! lectus tortor, dignissim sina feugait lortie magnisi Bla amconul landre magnim
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matièregrisequ’est ce qu’un Bon architecte sinon un créateur qui fait “l’home” à votre image ! lectus tortor, dignissim sina feugait lortie magnisi Bla amconul landre magnim
L’architecte d’intérieur est bien souvent
confronté à des exercices délicats. Il ne
suffit pas de simplement répondre aux dé-
sidératas du client mais surtout comprendre
son mode de vie pour lui inventer le décor
qui va avec. Sur le papier, ça parait simple,
dans la réalité, il en va tout autrement. Le
décor parfait répond en effet d’une subtile
alchimie entre les goûts, les demandes et
les contraintes techniques et administratives. Elle réclame de la rigueur et de l’expérience
pour faire naître du confort et de l’ergonomie. Mais l’architecture d’intérieur n’en est pas pour
autant une science exacte. A la méthode, il faut en effet ajouter l’art, ce supplément d’âme,
cette beauté, cette atmosphère qui fait que l’on se sent bien chez soi.
« Un intérieur réussi, explique David Dumon, directeur de Boffi Cannes, est la combinaison
parfaite des exigences et goûts de ses habitants et des règles architecturales fondamentales
qui reposent sur un dessin aux formes et proportions maîtrisées. Le processus pour y arriver,
est long et complexe, il faut savoir répondre au cahier des charges imposé par le client qui
attend ensuite de la part du professionnel de lui amener du rêve, de la logique, de la rigueur …
Répondre a certaines exigences n’est pas suffisant, c’est pour cette raison que le maître d’œuvre
se doit d’être avant tout un caméléon en amenant sa propre expérience et vision des choses,
il peut alors par l’emploi des matières et une utilisation maîtrisée de l’éclairage amener une
valeur ajoutée très personnelle. »
L’architecte d’intérieur est bien souvent
confronté à des exercices délicats. Il ne
suffit pas de simplement répondre aux
désidératas du client mais surtout com-
prendre son mode de vie pour lui inventer
le décor qui va avec. Sur le papier, ça
parait simple, dans la réalité, il en va tout
autrement. Le décor parfait répond en effet
d’une subtile alchimie entre les goûts, les
demandes et les contraintes techniques et
administratives. Elle réclame de la rigueur
et de l’expérience pour faire naître du
confort et de l’ergonomie. Mais l’archi-
tecture d’intérieur n’en est pas pour autant
une science exacte. A la méthode, il faut
en effet ajouter l’art, ce supplément d’âme,
cette beauté, cette atmosphère qui fait que
l’on se sent bien chez soi.
« Un intérieur réussi, explique David
Dumon, directeur de Boffi Cannes, est
la combinaison parfaite des exigences
BOFFI NE FAIT PAS DES MEUBLES, ELLE CREE DES
AMBIANCES. A CANNES, DAVID DUMON, ROLAND DUTTO ET
SEVERINE ELION SONT LES GARANTS DE L’ESPRIT MAISON
DU SHOWROOM DE LA RUE D’ANTIBES.
Boffi ne fait pas des meuBles, elle cree des amBiances.
a cannes, david dumon, roland dutto et severine elion
sont les garants de l’esprit maison du shoWroom de la
rue d’antiBes.
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penser l’intimepenser l’intime
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C’est dans cet esprit que David Dumon, Roland Dutto et Séverine Elion, le trio de Boffi
Cannes, amènent leur savoir faire, en répondant tout d’abord aux désirs des clients et de leurs
architectes et en amenant cette valeur ajoutée qu’est l’esprit Boffi, inimitable et tellement lo-
gique au final. La créativité de l’homme est essentielle pour Boffi, il ne suffit pas de répondre
à quelques règles élémentaires pour aménager une cuisine ou une salle de bains, encore faut il
amener une certaine poésie afin de rester hors du temps pour résister aux modes incessantes
qui vont et viennent. Il est vrai que pour cela, tous les artistes de Boffi ont la chance de pouvoir
compter sur l’esprit novateur de Piero Lissoni, star incontestée du design sur la scène interna-
tionale. En effet, directeur artistique de la marque milanaise depuis plus de deux décennies,
celui-ci a la chance d’accompagner une entreprise visionnaire ayant toujours eu l’envie de
se renouveler en imposant les règles du jeu dans l’univers tellement dense des fabricants de
cuisines et de salles de bains…
et goûts de ses habitants et des règles
architecturales fondamentales qui reposent
sur un dessin aux formes et proportions
maîtrisées. Le processus pour y arriver, est
long et complexe, il faut savoir répondre
au cahier des charges imposé par le client
qui attend ensuite de la part du profession-
nel de lui amener du rêve, de la logique, de
la rigueur …répondre a certaines exigences
n’est pas suffisant, c’est pour cette raison
que le maître d’œuvre se doit d’être avant
tout un caméléon en amenant sa propre
expérience et vision des choses, il peut
alors par l’emploi des matières et une utili-
sation maîtrisée de l’éclairage amener une
valeur ajoutée très personnelle. »
C’est dans cet esprit que David Dumon,
Roland Dutto et Séverine Elion, le trio de
Boffi Cannes, amènent leur savoir faire,
en répondant tout d’abord aux désirs
des clients et de leurs architectes et en
amenant cette valeur ajoutée qu’est l’esprit
Boffi, inimitable et tellement logique
au final. La créativité de l’homme est
essentielle pour Boffi, il ne suffit pas de
répondre à quelques règles élémentaires
pour aménager une cuisine ou une salle de
bains, encore faut il amener une certaine
poésie afin de rester hors du temps pour
résister aux modes incessantes qui vont et
viennent. Il est vrai que pour cela, tous les
artistes de Boffi ont la chance de pouvoir
compter sur l’esprit novateur de Piero
Lissoni, star incontestée du design sur la
scène internationale. En effet, directeur ar-
tistique de la marque milanaise depuis plus
de deux décennies, celui-ci a la chance
d’accompagner une entreprise visionnaire
ayant toujours eu l’envie de se renouveler
en imposant les règles du jeu dans l’univers
tellement dense des fabricants de cuisines
et de salles de bains…
UNE AFFAIRE DE GOUT
Aménager une cuisine ou une salle de
bains est un jeu de construction ardu dès
lors que chaque client est différent, avec
ses propres souhaits. Certains, plus tech-
niques, attendent de leur cuisine qu’elle
soit un véritable outil de travail, et d’autres
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Laisser s’exprimer le goût.MIELE. NOUVELLE COLLECTION D’ENCASTRABLES 5000
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Insertion presse Boffi-Miele 230x297 avril 2009.qxd 24/04/2009 15:31 Page 1
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pour qui l’esthétique est une priorité. Boffi
peut alors répondre aux contraintes les
plus pointues : le créateur de la cuisine
sans poignée pousse aujourd’hui le minima-
lisme jusqu’à ne plus voir la cuisine tout
en répondant aux impératifs techniques
les plus complexes. « Chacune de nos
réalisations est différente, explique David
Dumon, il faut sans cesse nous renouveler
en persévérant dans l’esprit de la marque.
Nous avons eu l’occasion de travailler avec
Christian Liaigre, très attaché à l’emploi
de matières nobles et l’utilisation de ses
bois fût donc dans la logique globale de ce
projet d’exception qui nous a permis de
démontrer notre faculté d’adaptation tout
en imposant nos idées majeures sur la conception d’une cuisine Boffi…
Pour la salle de bains, on aborde d’avantage la notion de plaisir et de bien être, l’aspect
décoratif est donc extrêmement important. Une utilisation judicieuse de matériaux raffinés
et chaleureux peut amener cette sensation de confort. Les sanitaires de la gamme Boffi
sont donc dessinés et produits en exclusivité, de même que les accessoires, les luminaires
et la robinetterie. La rondeur d’une baignoire « Po », pièce maîtresse de la collection « I
UNE AFFAIRE DE GOÛTAménager une cuisine ou une salle de bains
est un jeu de construction ardu dès lors que
chaque client est différent, avec ses propres
souhaits. Certains, plus techniques, atten-
dent de leur cuisine qu’elle soit un véritable
outil de travail, et d’autres pour qui l’esthé-
tique est une priorité. Boffi peut alors ré-
pondre aux contraintes les plus pointues : le
créateur de la cuisine sans poignée pousse
aujourd’hui le minimalisme jusqu’à ne plus
voir la cuisine tout en répondant aux impé-
ratifs techniques les plus complexes. « Cha-
cune de nos réalisations est différente, ex-
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LA SALLE DE BAINS :
AU-DELà DU FONCTIONNEL,
UN UNIVERS DéDIé AU
PLAISIR DE SES HôTES
la salle de Bains :
au-delà du fonctionnel,
un univers dédiée
au plaisir de ses hôtes
1717plique David Dumon, il faut sans cesse nous
renouveler en persévérant dans l’esprit de la
marque. Nous avons eu l’occasion de tra-
vailler avec Christian Liaigre, très attaché
à l’emploi de matières nobles et l’utilisation
de ses bois fût donc dans la logique globale
de ce projet d’exception, qui nous a permis
de démontrer notre faculté d’adaptation
tout en imposant nos idées majeures sur la
conception d’une cuisine Boffi…
Pour la salle de bains, on aborde davantage
la notion de plaisir et de bien être, l’aspect
décoratif est donc extrêmement important.
Une utilisation judicieuse de matériaux
raffinés et chaleureux peut amener cette
sensation de confort. Les sanitaires de la
gamme Boffi sont donc dessinés et produits
en exclusivité, de même que les accessoires,
les luminaires et la robinetterie. La rondeur
d’une baignoire «Po», pièce maîtresse de
la collection «I Fiumi» (rivières en italien)
dessinée par Claudio Silvestrin ou les lignes
tendues d’une robinetterie «Cut» évoquent
la pureté absolue chère à l’ambiance de nos
salles de bains. L’éclairage amène la pro-
fondeur nécessaire à une zénitude réussie et
c’est pour cette raison que l’équipe de Boffi
Cannes est toujours à l’affût des nouveautés
de la part des meilleurs fabricants comme
Kreon et Modular. Dans cette logique,
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Fiumi » (rivières en italien) dessinée par Claudio SILVESTRIN ou les lignes tendues d’une
robinetterie « Cut » évoquent la pureté absolue chère à l’ambiance de nos salles de bains.
L’éclairage amène la profondeur nécessaire à une zénitude réussie et c’est pour cette raison
que l’équipe de Boffi Cannes est toujours à l’affût des nouveautés de la part des meilleurs
fabricants comme Kreon et Modular. Dans cette logique nous nous sommes entourés des
sociétés incontournables sur la région comme DOMO pour les luminaires ou Gilles Delfino
pour les pierres ».
Ce travail d’orfèvre, Boffi le maîtrise, et malgré un développement spectaculaire des
showrooms dans le monde, son usine milanaise reste à taille humaine avec une forte réacti-
vité et une belle souplesse.
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Diplômée de l’école Grégoire de Paris, Séverine Elion sort major de sa promotion à 21 ans et n’a qu’une idée : travailler pour Boffi. Trois ans après, son rêve se réalise auprès d’un revendeur Boffi
indépendant. C’est alors que la marque milanaise la choisit pour intégrer, à sa création en 1999, le showroom cannois aux côtés de David Dumon. Séverine est aujourd’hui responsable de la logistique des commandes clients. Sa passion pour la marque reste intacte encore et toujours…Diplômée de l’école Grégoire de Paris, Séverine Elion sort major de sa promotion à 21 ans et n’a qu’une idée : travailler pour Boffi. Trois ans après, son rêve se réalise auprès d’un revendeur Boffi indépendant. C’est alors que la marque milanaise la choisit pour intégrer, à sa création en 1999, le showroom cannois aux côtés de David Dumon. Séverine est aujourd’hui responsable de la logistique des commandes clients. Sa passion pour la marque reste intacte encore et toujours…
Après ses études en architec-ture d’intérieur à Nice, Roland Dutto acquiert son expérience au travers de bureaux d’étude d’architec-ture puis de
showrooms de mobiliers contemporains. C’est d’une rencontre avec David Dumon sur un projet commun que naît le début de son aventure chez Boffi. Sept ans plus tard, le plaisir est toujours là et Roland n’a de cesse de communiquer sa passion pour l’architec-ture contemporaine.Après ses études en architecture d’intérieur à Nice, Roland Dutto acquiert son expérience au travers de bureaux d’étude d’architecture puis de showrooms de mobiliers contem-porains. C’est d’une rencontre avec David Dumon sur un projet commun que naît le début de son aventure chez Boffi. Sept ans plus tard, le plaisir est toujours là et Roland n’a de cesse de communiquer sa passion pour l’architecture contemporaine.
Originaire de la région lilloise, David Dumon sort diplômé au bout de huit ans en architec-ture d’intérieur avec la haute distinction du jury de l’Institut St Luc de Tournai en Belgique, une
des meilleures écoles d’architecture en Europe. Il fait ensuite ses classes auprès d’un menuisier agenceur et après de longues expériences dans l’univers de la cuisine haut de gamme, Boffi le remarque alors qu’il travaille pour une grande enseigne de mobilier contemporain à Lille. David Dumon arrive à la tête du showroom mi-lanais de Cannes dès sa création et dix ans après l’aventure continue…Originaire de la région lilloise, David Dumon sort diplômé au bout de huit ans en architecture d’intérieur avec la haute distinction du jury de l’Institut St Luc de Tournai en Belgique, une des meilleures écoles d’architecture en Europe. Il fait ensuite ses classes auprès d’un menuisier agenceur et après de longues expériences dans l’univers de la cuisine haut de gamme, Boffi le remarque alors qu’il travaille pour une grande enseigne de mobilier contemporain à Lille. David Dumon arrive à la tête du showroom mi-lanais de Cannes dès sa création et dix ans après l’aventure continue…
david
dumonroland
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nous nous sommes entourés des sociétés incontournables sur la région comme DOMO pour
les luminaires ou Gilles Delfino pour les pierres ».
Ce travail d’orfèvre, Boffi le maîtrise, et malgré un développement spectaculaire des showrooms
dans le monde, son usine milanaise reste à taille humaine avec une forte réactivité et une belle
souplesse.
Y a t il une signature Gilles Pellerin ? Pour les agents immobiliers de la Côte d’Azur qui citent
volontiers son nom comme argument de vente, la réponse est oui. Un avis partagé par la riche
clientèle internationale qui afflue dans son loft de la rue des Etats-Unis, à Cannes. Il n’est donc
pas permis d’en douter : installé à Cannes depuis 1985, notre homme fait aujourd’hui référence
en matière de construction de villas de luxe «clés en mains».
Comment expliquer ce succès ? Par le choix judicieux des matériaux, l’exigence dans la qua-
lité des finitions ou encore la prise en charge totale du projet. Et puis, surtout, par un trait
de crayon inimitable qui projette le client du rêve à la réalité. Car c’est bien du rêve que l’on
fabrique ici. «Nos clients viennent avec une idée, une villa admirée dans un magazine, un
croquis dessiné à la hâte et c’est à nous de
mettre ce désir en perspective. C’est là que
repose le vrai challenge, confie Gilles Pelle-
rin. Pour y répondre, nous avons nos peti-
tes habitudes. Ainsi, travaillons-nous le plus
souvent en groupe mixte afin de mélanger
les sensibilités féminines et masculines.
Nous aimons également donner du temps
au temps. Celui de la réflexion et de la ma-
turation est élastique. Il faut que l’idée ger-
me. Cela demande parfois de la patience.
Y a t il une signature Gilles Pellerin ? Pour les agents immobiliers de la Côte d’Azur qui citent
volontiers son nom comme argument de vente, la réponse est oui. Un avis partagé par la riche
clientèle internationale qui afflue dans son loft de la rue des Etats-Unis, à Cannes. Il n’est donc
pas permis d’en douter : installé à Cannes depuis 1985, notre homme fait aujourd’hui référence en
matière de construction de villas de luxe «clés en mains».
Comment expliquer ce succès ? Par le choix judicieux des matériaux, l’exigence dans la qualité
des finitions ou encore la prise en charge totale du projet. Et puis, surtout, par un trait de crayon
inimitable qui projette le client du rêve à la réalité. Car c’est bien du rêve que l’on fabrique ici.
«Nos clients viennent avec une idée, une villa admirée dans un magazine, un croquis dessiné à la
hâte et c’est à nous de mettre ce désir en perspective. C’est là que repose le vrai challenge, confie
Gilles Pellerin. Pour y répondre, nous avons nos petites habitudes. Ainsi, travaillons-nous le plus
souvent en groupe mixte afin de mélanger les sensibilités féminines et masculines. Nous aimons
également donner du temps au temps. Celui de la réflexion et de la maturation est élastique. Il
faut que l’idée germe. Cela demande parfois de la patience.
Mais à partir du moment où la philosophie du projet est née, on fonce !». Sabre au clair !
Gilles Pellerin jette alors ses forces vives dans la bataille : l’ensemble des collaborateurs de son
cabinet d’architecture et, surtout, son associée, Nicolette Schouten, qui dirige «Collection
privée», le bureau d’architecture intérieure.
Impliquée dès la première heure dans la phase de conception du projet, Nicolette apporte
cette sensibilité féminine tant vantée par Gilles. «Il s’agit de considérer l’aspect pratique des
choses, la fonctionnalité d’une cuisine, d’un dressing, d’une salle de bain. Et puis, au-delà de
ce pragmatisme, je travaille énormément, avec toute mon équipe, sur l’ambiance de la maison.
bâtisseur de rêvesBâtisseUr de rêves
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Mais à partir du moment où la philosophie
du projet est née, on fonce !». Sabre au clair !
Gilles Pellerin jette alors ses forces vives
dans la bataille : l’ensemble des collabora-
teurs de son cabinet d’architecture et, sur-
tout, son associée, Nicolette Schouten, qui
dirige «Collection privée», le bureau d’ar-
chitecture intérieure.
Impliquée dès la première heure dans la
phase de conception du projet, Nicolette
apporte cette sensibilité féminine tant van-
tée par Gilles. «Il s’agit de considérer l’as-
pect pratique des choses, la fonctionnalité
d’une cuisine, d’un dressing, d’une salle de
bains. Et puis, au-delà de ce pragmatisme,
je travaille énormément, avec toute mon
équipe, sur l’ambiance de la maison. Nous
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apportons la finesse dans les détails. Dès que nous avons une idée précise de la décoration
finale, on choisit les teintes des peintures et des matériaux. Sols, murs, portes : tout est pen-
sé, associé, confronté pour déterminer in fine une harmonie globale. Nous la matérialisons
alors avec le «mood board», la planche d’ambiance. C’est une Bible ! Une fois le chantier
lancé, elle déterminera absolument toute la décoration intérieure, de la couleur des rideaux et
des draps, jusqu’aux tableaux ou antiquités qui vont venir valoriser l’architecture. C’est dans
cet esprit, et dès que l’occasion nous en est donnée, que nous faisons appel au studio Boffi
de Cannes afin d’amener une vraie touche personnelle pour l’aménagement de nos cuisines
et salles de bains. Boffi peut en effet répondre à toutes nos exigences en termes de design,
Nous apportons la finesse dans les détails. Dès que nous avons une idée précise de la décoration
finale, on choisit les teintes des peintures et des matériaux. Sol, murs, portes : tout est pensé,
associé, confronté pour détemriner in fine une harmonie globale. Nous la matérialisons alors
avec le «mood board», la planche d’ambiance. C’est une Bible ! Une fois le chantier lancé, elle
déterminera absolument toute la décoration intérieure, de la couleur des rideaux et
des draps, jusqu’aux objets, aux tableaux ou antiquités qui vont venir valoriser l’architecture. C’est
dans cet esprit, et dès que l’occasion nous en est donnée, que nous faisons appel au studio Boffi de
Cannes afin d’amener une vraie touche personnelle pour l’aménagement de nos cuisines et salles
de bains. Boffi peut en effet répondre à toutes nos exigences en termes de design, d’exclusivité et
de qualité de fabrication qui sont des valeurs essentielles pour notre clientèle élitiste.»
Mieux : cette pensée globale, cette quête de l’harmonie absolue conduit souvent Gilles et
Nicolette à œuvrer main dans la main. «Gilles a été architecte d’intérieur, confie son associée. Il
d’exclusivité et de qualité de fabrication
qui sont des valeurs essentielles pour notre
clientèle élitiste.»
Mieux : cette pensée globale, cette quête de
l’harmonie absolue conduit souvent Gilles
et Nicolette à œuvrer main dans la main.
«Gilles a été architecte d’intérieur, confie
son associée. Il sait mieux que quiconque
qu’il est essentiel que l’architecture générale
et l’aménagement intérieur véhiculent des
émotions, des sensations sinon similaires,
du moins complémentaires. Il veille donc
à intégrer la décoration intérieure à l’en-
semble de son projet.» Ce que l’intéressé
confirme : «Nous n’imaginons jamais une
façade sans avoir une idée claire de ce que
nous allons mettre derrière !».
2323
Faire du neuf avec de l’ancien. L’exercice est ô combien délicat ; le Studio d’architecture Guilhem
& Guilhem en a fait un art. Il n’a pas son pareil pour transformer une villa d’époque en un must
d’aujourd’hui. Et qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas là de rénovations légères qui ne touche-
raient que quelques murs maîtres. Non, on parle bien de véritables métamorphoses, de transforma-
tions en profondeur qui laissent une centenaire à nue. Une enveloppe… vide.
Il ne faut pas croire que ces architectes azuréens cherchent systématiquement la difficulté. Plus
d’une fois, sans doute, si ça n’avait tenu qu’à eux, ils seraient repartis de zéro. Seulement voilà : sur
les sites privilégiés de Saint-Jean Cap Ferrat ou du Cap d’Antibes, le foncier est rare et le mètre
carré précieux. «Si on rase une maison ancienne pour en construire une nouvelle, on récupère ra-
rement l’intégralité de la surface habitable», prévient Richard Guilhem. Parfois même, l’évolution
des contraintes administratives et techniques, depuis la réalisation du bien, pourrait empêcher
purement et simplement la reconstruction du bien.
Il faut donc faire avec ! Et loin de peser, cette contrainte stimule l’inventivité. «Lorsqu’on a une
belle écriture de villa, on la conserve, on la respecte, précise Richard Guilhem. Il y a alors for-
cément une opposition forte entre le bâti
existant et ce que nous amenons. A nous de
trouver le dosage subtil pour que l’ensemble
soit harmonieux.»
Récemment, sur un projet au Cap d’Anti-
bes, Guilhem & Guilhem a ainsi hérité d’une
façade 1870. Pas question de pasticher la
Belle Epoque. Bien au contraire, le studio can-
nois a pris le parti d’une rénovation intérieure
ultra-contemporaine, en bois et acier. La clé
de la réussite : des passerelles entre l’ancien
et le moderne, via le parc où de grandes fon-
taines et bassins en béton noir répondent aux
éléments intérieurs en acier verni, portiques
et cheminée, et font écho aux baignoires Po,
ovales en pierre de Bihara. Po, Tevere… des
baignoires Boffi uniques dans leur style et leur
fabrication, toutes portent le nom de rivières
du nord de l’Italie dans laquelle a grandi le
maître incontesté du minimalisme Claudio
Silvestrin, designer attitré du fabricant mi-
lanais. Ainsi Richard Guilhem fait régulière-
ment appel aux services de Boffi Cannes pour
l’accompagner dans ses projets de cuisines et
de salles de bains. Les échanges d’idées entre
les deux bureaux d’études s’avèrent fructueux
et l’emploi de logiciels d’architecture comme
«vector works ou autocad» facilitent celles-ci.
De même Boffi propose des solutions globales
Faire du neuf avec de l’ancien. L’exercice est ô combien délicat ; le Studio d’architecture Guilhem & Guilhem en a fait un art. Il n’a pas son pareil pour transformer une villa d’époque en un must d’aujourd’hui. Et qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas là de rénovations légères qui ne toucheraient que quelques murs maîtres. Non, on parle bien de vérita-bles métamorphoses, de transformations en profondeur qui laissent une centenaire à nue. Une enveloppe… vide. Il ne faut pas croire que ces architectes azuréens cherchent systématiquement la difficulté. Plus d’une fois, sans doute, si ça n’avait tenu qu’à eux, ils seraient repartis de zéro. Seulement voilà : sur les sites privi-légiés de Saint-Jean Cap Ferrat ou du Cap d’Antibes, le foncier est rare et le mètre carré précieux. «Si on rase une maison ancienne pour en construire une nouvelle, on récupère rarement l’intégralité de la surface habitable», prévient Richard Guilhem. Parfois même, l’évolution des contraintes administratives et techniques, depuis la réalisation du bien, pourrait empêcher purement et simplement la reconstruction du bien. Il faut donc faire avec ! Et loin de peser, cette contrainte stimule l’inventivité. «Lorsqu’on a une belle écriture de villa, on la conserve, on la respecte, précise Richard Guilhem. Il y a alors forcément une opposition forte entre le bâti existant et ce que nous amenons. A nous de trouver le dosage subtil pour que l’ensem-ble soit harmonieux.» Récemment, sur un projet au Cap d’Antibes, Guilhem & Guilhem a ainsi hérité d’une façade 1870. Pas question de pasticher la Belle Epoque. Bien au contraire, le studio cannois a pris le parti d’une rénovation intérieure ultra-contemporaine, en bois et acier. La clé de la réussite : des passerelles entre l’ancien et le moderne, via le parc où de grandes fontaines et bassins en béton noir répondent aux éléments intérieurs en acier verni, portiques et cheminée, et font écho aux baignoires ovales en pierre de Boffi. PO,
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virtuose des rénovationsvirtUose des rénovations
INSTALLé SUR CANNES
DEPUIS 1995, LE STUDIO
D’ARCHITECTURE GUILHEM &
GUILHEM S’EST FORGé
UNE RéPUTATION DE
«BOITE à IDéES» DANS
LE DOMAINE DE LA
RéNOVATION DE PRESTIGE.
installé sur cannes depuis
1995, le studio d’architec-
ture et de design richard
guilhem s’est forgé une
réputation de «Boite à
idées» dans le domaine de
la rénovation de prestige.
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en termes d’aménagement. En effet la collection ne s’arrête pas
aux cuisines et aux salles de bains mais offre aujourd’hui des
solutions abouties et uniques pour la conception de dressings
et de systèmes de séparation de pièce (système Anthea).
Toutes les rénovations ne sont pas aussi évidentes, d’autant
qu’il arrive parfois que le propriétaire corse l’opération en im-
posant certains de ses désirs. «Nous traitons avec une clientèle
étrangère fortunée et exigeante qui possède déjà plusieurs vil-
las de par le monde. Ce sont des personnes éclairées et bien
informées des dernières tendances et produits. Ils viennent
rarement sans une idée précise en tête. » Comme pour cette
villa à Saint-Jean Cap Ferrat. Son propriétaire voulait une ré-
novation dans le style des années 30. Qu’à cela ne tienne :
les architectes cannois ont revisité l’entre-deux-guerres.
Il a fallu tout redessiner, des motifs de frises aux corni-
ches, des colonnes aux vitraux, jusqu’à la piscine. Un tra-
vail de haute précision où les matériaux précieux tels que
sont l’onyx, l’albâtre, le verre sablé, l’acajou et l’ébène,
ont été revisités de manière contemporaine avec une écri-
ture actualisée des motifs et un traitement épuré des sur-
faces. Trois ans de travaux ! «C’est ça qui me stimule :
dérouler un concept jusqu’au bout, ne pas me répéter ni ap-
pliquer de recette toute faite. Grâce à quoi, chaque matin le
plaisir se renouvelle, même après une nuit blanche passée sur
la résolution d’un problème».
TEVERE, ADIGE…des baignoires Boffi uniques dans leur style et leur fabrication, toutes portent le nom de rivières du nord de l’Italie dans laquelle a grandi le maître incontesté du minimalisme CLAUDIO SILVESTRIN, designer attitré du fabricant milanais. Ainsi Richard Guilhem fait régulièrement appel aux services de Boffi Cannes pour l’accompagner dans ses projets de cuisines et de salles de bains. Les échanges d’idées entre les deux bureaux d’études s’avèrent fructueux et l’emploi de logiciels d’architecture comme «vector works ou autocad» facilitent celles-ci. De même Boffi propose des solutions globales en termes d’aménagement. En effet la collection ne s’arrête pas aux cuisines et aux salles de bains mais offre aujourd’hui des solutions abouties et uniques pour la conception de dressings et de systèmes de séparation de pièce (système ANTHEA).Toutes les rénovations ne sont pas aussi évidentes, d’autant qu’il arrive parfois que le propriétaire corse l’opération en imposant certains de ses désirs. «Nous traitons avec une clientèle étrangère fortunée et exigeante qui possède déjà plusieurs villas de par le monde. Ce sont des personnes éclai-rées et bien informées des dernières tendances et produits. Ils viennent rarement sans une idée précise en tête. » Comme pour cette villa à Saint-Jean Cap Ferrat. Son propriétaire voulait une rénovation dans le style des années 30. Qu’à cela ne tienne : les architectes cannois ont revisité l’entre-deux-guerres. Il a fallu tout redessiner, des motifs de frises aux corniches, des colonnes aux vitraux, jusqu’à la piscine. Un travail de haute précision où les matériaux précieux tels que sont l’onyx, l’albâtre, le verre sablé, l’acajou et l’ébène,ont été revisités de manière contemporaine avec une écriture
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pierre précieuseles architectes imaginent des maisons. les meilleurs leur donnent une âme
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pierre précieuseles architectes imaginent des maisons. les meilleurs leur donnent une âme
Il y a quelques mois, la villa Sacha, à
Cannes, dans le quartier de la Croix des
Gardes, a changé de propriétaire. Pour
beaucoup, ce n’était-là qu’une transaction
à coup de millions d’euros comme ce
quartier prestigieux en enregistre régulière-
ment. Mais pour quelques initiés, passion-
nés d’architecture, l’événement allait bien
au-delà de la simple vente. Cette dernière
a mis fin, en effet, à l’une des plus belles
aventures architecturales qu’ait connu la
Riviera ces dernières années. Une œuvre
magistrale, écrite et joué à quatre mains
par l’ancien propriétaire et son architecte.
Ensemble, ils ont rénové cette grande
demeure trois ans durant pour approcher
Passionné d’architecture, le nouveau propriétaire avait immédiatement remarqué les lignes
horizontales d’une grande beauté. Une rencontre entre deux hommes, dont les échanges de
points de vue allaient donner un résultat d’une incroyable pureté sur la French Riviera. En effet,
après une visite au studio de Boffi à Cannes et une rencontre avec David Dumon, la logique
du projet allait vite prendre des proportions bien au delà d’une simple rénovation intérieure.
C’était évident, un grand potentiel attendait nos deux hommes. Il fallait commencer par une
purification des espaces internes afin de fluidifier les différentes zones de l’habitation. Les
techniques de construction d’aujourd’hui
permettaient ainsi de se débarrasser des
piliers ou autres murs porteurs nuisibles à
l’ensemble. Une œuvre magistrale écrite et
jouée à quatre mains. Ensemble, ils ont ré-
nové cette grande demeure trois ans durant
pour approcher autant que se peut la per-
fection. Du toit au jardin, tout a été repen-
sé, les porte-à-faux spectaculaires accen-
tués au maximum, les horizontalités tirées à
l’extrême pour en tirer la quintessence de la
maison et de son environnement.
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DOMINANT LA BAIE DE CANNES, LA VILLA SACHA EST L’UNE
DES PLUS BELLES DEMEURES DE LA CôTE D’AzUR. UNE œU-
VRE REMARqUABLE à LAqUELLE DAVID DUMON DE BOFFI
CANNES A TRèS LARGEMENT APPORTé SON CONCOURS.
dominant la Baie de cannes, la villa sacha est l’une
des plus Belles demeures de la côte d’azur. une œuvre
remarquaBle à laquelle david dumon de Boffi cannes a
très largement apporté son concours.
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un monde parfaitUn monde parfait
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Voulue par un notable cannois, cette étonnante construction sort de terre dans les années 70.
Par une horizontalité sans faille, elle semblait accrochée au terrain, il fallait la détacher pour
lui donner son envol. Pour cela un jeu subtil entre le blanc des murs pour la partie supérieure
reposant sur des murs gris anthracites déshabillés de tout parement, le tout reposant sur un lit
de cailloux noirs. La pierre de Bateig a été largement utilisée pour habiller les sols intérieurs et
extérieurs de cet œuvre d’art. Cet habile contraste vient souligner la pureté de l’ensemble qui
semble ainsi suspendu entre ciel et terre.
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autant que ce peut la perfection. Du toit
au jardin, tout a été repensé, remanié pour
tirer la quintessence de la maison et de son
environnement.
Voulue par un notable cannois, la villa
Sacha sort de terre dans les années 70.
Construite à flanc de colline, elle profite
d’une superbe vue sur la rade de Cannes.
Une situation exceptionnelle qui, trente
ans plus tard, guidera l’essentiel de la réno-
vation. La maison était jusqu’ici accrochée
à la pente ; elle va prendre franchement
son envol, devenant aérienne ! Pour cela,
on travaille la pureté des lignes et des
couleurs. On dénude les murs habillés de
pierre de taille pour les peindre en blanc,
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Plaisir de l’œil encore… Cette fois, on
prend place à l’intérieur de la villa. Décol-
lage immédiat… Pour profiter de la lumino-
sité d’une exposition plein Sud, pour ne rien
perdre de la beauté des paysages environ-
nants, on a multiplié les grandes ouvertures,
les effets de transparence avec des baies à
galandage.
Plaisir de l’œil encore… Cette fois, on
prend place à l’intérieur de la villa. Décol-
lage immédiat… Pour profiter de la lumino-
sité d’une exposition plein Sud, pour ne rien
perdre de la beauté des paysages environ-
nants, on a multiplié les grandes ouvertures,
les effets de transparence avec des baies à
galandage.
SACHA… UNE VILLA
qUI SEMBLE SUSPENDUE
ENTRE CIEL ET MER
sacha… une villa
qui semBle suspendue
entre ciel et mer
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Bien évidemment les quelques 800 m2 de l’habi-
tation demandaient un mobilier à la hauteur. Pas
de doute pour l’emploi des collections de Boffi
pour équiper la cuisine et les huit salles de bains,
le Corian® fût très rapidement la solution esthé-
tique la plus forte ainsi que la pierre de Bihara ou
autres essences de bois naturels, nombreuses au
catalogue. La collaboration avec quelques spé-
cialistes cannois fût essentielle, comme Olivier
Caron de la société Domo luminaire qui proposa
rapidement des solutions globales d’éclairage
avec Kreon. Sans oublier Martine Foubet pour la
Fourniture des canapés (tissus Cassina et structu-
res MDF). Installée rue d’Antibes, cette ancienne
élève des fameux Arts Décoratifs de Nice a tra-
vaillé, en 30 ans de carrière, pour quelques-unes
des plus belles villas de la Côte d’Azur. Le reste
du mobilier fût dessiné et réalisé sur mesure par
des ébénistes de la région de Marseille.
Bien évidemment les quelques 800 m2 de l’habi-
tation demandaient un mobilier à la hauteur. Pas
de doute pour l’emploi des collections de Boffi
pour équiper la cuisine et les huit salles de bains,
le corian fût très rapidement la solution esthé-
tique la plus forte ainsi que la pierre de Bihara
ou autres essences de bois naturels, nombreuses
au catalogue. La collaboration avec quelques
spécialistes cannois comme Olivier Caron de la
société Domo luminaire qui proposa rapidement
des solutions globales d’éclairage avec Kreon.
Sans oublier Martine Foubet pour la Fourniture
des canapés (tissus Cassina et structures MDF).
Installée rue d’Antibes, cette ancienne élève des
fameux Arts Décoratifs de Nice a travaillé, en 30
ans de carrière, pour quelques-unes des plus bel-
les villas de la Côte d’Azur. Le reste du mobilier
fût dessiné et réalisé sur mesure par des ébénistes
de la région de Marseille.
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Illusion magnifique que celle de survoler la
côte et la mer, tranquillement installé dans
son canapé ou sa baignoire.
Un écrin aussi parfait méritait une
décoration ciselée. Il a donc été fait appel
aux meilleurs spécialistes du genre. Boffi
Cannes a ainsi apporté sa pierre à l’édifice,
signant les douches «Pipe» en cascade pour
la piscine, toutes les salles de bains avec
sanitaires exclusifs Boffi et parfois même
réalisés sur mesure, la cuisine Case System
5.0 tout en Corian® blanc pour le mobilier et
plans de travail, électroménagers Gaggenau
et Subzero.
Illusion magnifique que celle de survoler la
côte et la mer, tranquillement installé dans
son canapé ou sa baignoire.
Un écrin aussi parfait méritait une
décoration ciselée. Il a donc été fait appel
aux meilleurs spécialistes du genre. Boffi
Cannes a ainsi apporté sa pierre à l’édifice,
signant les douches « Pipe » en cascade
pour la piscine, toutes les salles de bains
avec sanitaires exclusifs Boffi et parfois
même réalisés sur mesure, la cuisine CASE
SYSTEM 5.0 tout en corian blanc pour le
mobilier et plans de travail, électroménagers
Gaggenau et Subzero.
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Suite de la / Cont’d from p 34
La matière et La couLeur ne sont rien sans L’imagination de L’homme pour Les animer Lectus tortor, dignissim sina feugait Lortie magnisi bLa amconuL Landre gnim
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ItalianstyleLa matière et La couLeur ne sont rien sans L’imagination de L’homme pour Les animer Lectus tortor, dignissim sina feugait Lortie magnisi bLa amconuL Landre gnim
Avec le recul quel regard portez-vous sur l’évolution de la marque Boffi ? P.Boffi «Mon père, Piero Boffi, a
commencé à créer ses premiers meubles
dans un petit atelier. Vers 1948, Dino, mon frère aîné a dessiné une première série de meubles
de cuisine composables. Ensuite l’entreprise a commencé à faire appel à des architectes. Sergio
Asti a signé la première cuisine en polyester coloré qui s’appelait «C». Ses couleurs fortes et
brillantes tranchaient avec tout ce qu’on avait l’habitude de voir. En 1960 la première cuisine
lamifiée est apparue, sa particularité était d’avoir des poignées en bois, une matière naturelle
qui venait réchauffer les autres matériaux. En 1962 nous avons bouleversé les concepts en
introduisant les cuisines sans poignée. Le modèle Xila reprend aujourd’hui cette idée novatrice
pour l’époque. Depuis les années 60, nous misons tout sur l’innovation et Boffi a toujours lancé
les modes. La recherche du design et la technologie sont notre fer de lance.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur l’évolution de la marque Boffi ?Paolo Boffi : «Depuis que mon père,
Piero Boffi, a commencé à créer ses premiers
meubles dans un petit atelier, notre entreprise
a toujours su se renouveler. Vers 1948, Dino,
mon frère aîné a dessiné une première série de
meubles de cuisine composables. Ensuite l’en-
treprise a commencé à faire appel à des archi-
tectes. Sergio Asti a signé la première cuisine
en polyester coloré qui s’appelait «Série C».
Ses couleurs fortes et brillantes tranchaient
avec tout ce qu’on avait l’habitude de voir. En
1960, la première cuisine lamifiée est apparue.
Sa particularité : des poignées en bois, une
matière naturelle qui venait réchauffer les autres matériaux. En 1962, nous avons bouleversé les
concepts en introduisant les cuisines sans poignée. Le modèle Xila reprend aujourd’hui cette idée
novatrice pour l’époque. Depuis les années 60, nous misons tout sur l’innovation et Boffi a toujours
lancé les modes. La recherche du design et la technologie sont notre fer de lance.»
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A 70 Ans, PAolo Boffi Préside toujours Aux destinées
de l’entrePrise créée PAr son Père en 1935. dePuis, le
lABorAtoire ArtisAnAl est devenu une mArque inter-
nAtionAle, signAture du nec Plus ultrA en mAtière de
design intérieur. interview…
a 70 ans, paoLo boffi préside toujours aux destinées
de L’entreprise créée par son père en 1935. depuis, Le
Laboratoire artisanaL est devenu une marque
internationaLe, signature du nec pLus uLtra en
matière de design intérieur. interview.
au nom de tous les miensAu nom de tous les mIens
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comment expliquez-vous l’essor des vingt dernières années ?
P.Boffi «Après un long chemin dans le secteur cuisine, nous avons décidé, dans les années
80, d’investir le secteur salle de bain. Mais le premier virage c’est l’arrivée de Piero Lissoni en
1985. Il a totalement changé l’image de l’entreprise et continue d’ailleurs à révolutionner la
maison. Puis en 1989 est arrivé Roberto Gavazzi qui a changé la stratégie de communication.
Je suis l’histoire et la mémoire de la société. Gavazzi, lui, est notre futur. Je suis personnelle-
ment très investi par l’aspect ingénierie et innovation. J’ai commencé à travailler à 14 ans et j’ai
aujourd’hui 70 ans, on peut puiser dans mon expérience. Tous les jours on vient me demander
mon avis.»
etes-vous affectés par la crise, la stratégie de la marque va-t-elle changer ? P.Boffi «Non, absolument pas. Nous misons sur l’excellence et le haut de gamme. Nous ne
sommes pas une industrie mais un atelier qui fait du sur mesure. Certes, il y a eu un ralentis-
sement fin 2008, mais depuis le début d’année les clients rentrent à nouveau. La cuisine est
l’élément principal d’une maison et je suis persuadé qu’elle va prendre de plus en plus d’im-
portance dans les temps futurs où la gastronomie et la qualité des aliments sont au cœur des
désirs. Je suis optimiste.»
comment voyez-vous l’évolution du design ? P.Boffi «Ce sera minimaliste et chaud. Nous faisons actuellement des recherches sur des ma-
tériaux nouveaux pour obtenir des lignes fonctionnelles encore plus fluides. Nous collaborons
avec un jeune chef pour créer une cuisine de grand cuisinier pour un usage domestique. Boffi
sera toujours la cuisine italienne la plus connue car elle est conçue avec passion et amour»
conclut le président Boffi, cuisinier à ses heures, de délicieux risottos…
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comment expliquez-vous l’essor des vingt dernières années ? «La diversification et, surtout, le talent hu-
main. Après un long chemin dans le secteur
cuisine, nous avons décidé, dans les années
80, d’investir le secteur salle de bains. Mais
le premier virage c’est l’arrivée de Piero Lis-
soni en 1986. Il a totalement changé l’image
de l’entreprise et continue d’ailleurs à révo-
lutionner la maison. Puis, en 1989, Roberto
Gavazzi est arrivé. Il a changé de stratégie
marketing et communication. Nous parta-
geons aujourd’hui les rôles. Je suis l’histoire
et la mémoire de la société. Roberto Gavazzi,
lui, est notre futur. Mais je reste personnel-
lement très investi dans l’aspect ingénierie et
innovation. J’ai commencé à travailler à 14 ans
et j’ai aujourd’hui 70 ans ; on peut puiser dans
mon expérience. Et mes collaborateurs ne s’en
privent pas : tous les jours, on sollicite mon
avis.»
Avec la crise, la stratégie de la marque va-t-elle changer ? «Non, absolument pas. Nous misons sur l’ex-
cellence et le haut de gamme. Nous ne som-
mes pas une industrie, mais un atelier qui fait
du sur mesure. Certes, il y a eu un ralentissement fin 2008, mais depuis le début d’année les clients
rentrent à nouveau. Normal : la cuisine est l’élément principal d’une maison. Je suis persuadé qu’elle
va prendre de plus en plus d’importance dans les temps futurs où la gastronomie et la qualité des
aliments sont au cœur des désirs. Je suis optimiste.»
comment voyez-vous l’évolution du design ? «Ce sera minimaliste et chaud. Nous faisons actuellement des recherches sur des matériaux nou-
veaux pour obtenir des lignes fonctionnelles encore plus fluides. Nous collaborons avec un jeune
chef pour créer une cuisine à la façon d’un grand cuisinier, mais pour un usage domestique. Boffi
sera toujours la référence en matière de cuisine et de salle de bains car tout ce que nous créons,
nous le concevons avec passion et amour.
Via Solferino, dans le quartier historique de
Milan. C’est là que Boffi a amarré son navire
amiral, un showroom spectaculaire, entre
ombre et lumière, dans une dominante de gris
anthracite. Design ultra contemporain et chic
absolu…Tout est dit de l’univers Boffi.
Cet espace idéal déroule au total 1300 m2
offerts aux mises en scène de Piero Lissoni,
directeur artistique de la société. Aucune
fausse note dans ce théâtre grandeur nature
où les cuisines et les salles de bains tiennent la
vedette. C’est dans ce décor au luxe minimal
que Roberto Gavazzi, président directeur
général, nous reçoit pour nous raconter son
Via Solferino, le navire amiral siège dans le quartier historique de Milan. Dans une ambiance
d’ombre et de lumière à dominante grise anthracite, le show room donne le ton de l’univers Boffi.
Design ultra contemporain et chic absolu… Au total 1300 m2 de passages et d’espaces livrent les
mises en scène conçues par Piero Lissoni dans le plus pur style Boffi. Aucune fausse note dans ce
théâtre grandeur nature où les cuisines et les salles de bain tiennent la vedette. C’est dans ce dé-
cor au luxe minimal que Roberto Gavazzi nous reçoit. «J’ai eu la chance de rentrer en 1989 avec
Lissoni et d’être accepté comme partenaire. A l’époque Piero Lissoni était jeune mais il avait la
vision stratégique du produit. J’ai pu transposer mes compétences et ensemble nous avons projeté
une vision d’entreprise et dégagé une philosophie. Nous ne vendons pas des cuisines et des salles
de bains mais des solutions d’aménagements pour ces espaces.» Déclare le sympathique business-
man qui a fait ses armes chez Saint Gobain après un MBA à l’université de Columbia à New York.
Pour lui, le succès de l’entreprise est une combinaison de plusieurs éléments. Depuis sa création
en 1935 par Piero Boffi, l’entreprise est restée fidèle aux valeurs de créativité et d’innovation, à
l’esprit d’entreprise et la maîtrise de la production. La marque a établi sa politique dans les années
50 quand les frères Boffi, Dino, Paolo et Pier Ugo ont développé les concepts pionniers de leur
père qui déjà combinaient créativité et évolution technologique. Les partenariats industriels avec
Dupont de Nemours datent des années 60 et l’entreprise continue de tester ce que la technologie
parcours au sein de la maison. «J’ai eu la
chance d’y rentrer en 1989, peu après Piero
Lissoni, raconte ce businessman brillant,
diplômé de l’université de Columbia à New
York. Quelques mois plus tard, Piero Lissoni
prenait la direction artistique. Nous nous
sommes immédiatement entendus. A l’époque,
Piero était jeune mais il avait déjà la vision
stratégique du produit. J’ai pu apporter mes
compétences et, ensemble, nous avons défini
le gardien du templele gArdIen du temple
le succès de Boffi ne
doit rien Au hAsArd.
roBerto gAvAzzi, son
Président directeur
générAl, nous en livre
quelques clés…
tet vuLput nonsenim eu
feugait wisi ex eu feum
deLese faccum doLutem
inibh er ing ea feuguer sit,
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une nouvelle vision de l’entreprise, dégagé une philosophie audacieuse : depuis, nous ne vendons
plus des cuisines et des salles de bains mais des solutions d’aménagement pour ces espaces.»
Ce n’est pas un simple concept, mais une réalité façonnée pendant plus de 70 ans. Tout était là
dès le départ. Pour Roberto Gavazzi, le succès de Boffi est en effet une combinaison de plusieurs
éléments : la créativité et l’innovation, l’esprit d’entreprise et la maîtrise de la production . «Or,
dit-il, ces valeurs font la force de notre société depuis sa création, en 1935, par Piero Boffi.» Elle
n’a fait, depuis, que les consolider. C’est déjà le cas dans les années 50 quand les frères Boffi, Dino,
Paolo et Pier Ugo développent les concepts pionniers de leur père. Ça l’est encore dans les années
60 quand se nouent les premiers partenariats avec de grands industriels comme Dupont de Ne-
mours. La PME italienne veut alors profiter de ce que la technologie offre de mieux. Elle ne fait pas
offre de mieux «on essaye d’être une éponge»
précise le PDG. La collaboration avec des
designers indépendants est emblématique de
la marque. La mini kitchen de Joe Colombo,
concept révolutionnaire exposé au M.O.M.A
en 1963, est une icône de cette époque et
de l’esprit avant-gardiste Boffi qui reste très
ouvert aux jeunes designers affirmés. Pour
Roberto Gavazzi, le système de zones de
compétences, qui fonctionne très bien en
Italie, est aussi un de leur atout majeur. Les
plus grandes entreprises du design sont dans
la région du Brianca, devenue un creuset de
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spécialistes. «Milan est le centre névralgique
et tout le design international passe par là.
C’est autour de la foire en Avril que se ren-
force le concept du design italien gagnant.»
La création des solutions salle de bain fait
également partie des évolutions qui ont
considérablement renforcé l’image et l’iden-
tité des magasins. «On a eu l’idée de réaliser
tous les éléments de la salle de bain dans le
style Boffi, de les mettre en situation et de
proposer des solutions complètes. Personne
ne faisait ça et nos magasins sont devenus
plus intéressants, plus forts» d’où la réflexion
de créer des magasins en réseaux mono marque, «au départ nous avons créé nos propres show
room vitrines, c’était un nouveau métier car auparavant nous n’étions pas distributeurs. Nous
avons dû apprendre, former des gens, créer des atmosphères, trouver les locaux les mieux adaptés
au style Boffi. Comme il était impossible d’être partout personnellement nous avons mis en place
un réseau de revendeurs.»
Mais pour Boffi, qui surfe sur le très haut de gamme et qui a décidé d’optimiser le système custom
made, la difficulté réside dans le facteur humain. «Il faut savoir argumenter mais aussi gérer
autrement aujourd’hui : «on essaye d’être une éponge», confie le PDG. Une stratégie qui a éga-
lement conduit la société milanaise à engager très tôt des collaborations fructueuses avec quel-
ques-uns des meilleurs designers de son temps. Véritable icône, la Minikitchen de Joe Colombo,
concept révolutionnaire exposé au MoMA, date des années 60. Boffi était alors à l’avant-garde
de son métier. L’entreprise a su le rester en ouvrant grandes ses portes aux meilleurs créateurs de
chaque génération.
Mais Roberto Gavazzi le sait bien : la meilleure idée n’est rien sans le savoir-faire des hommes pour
la mettre en forme. Et dans ce domaine aussi, Boffi a su bien s’entourer. Il faut dire que tout était
là, depuis le début ou presque, aux portes des ateliers de Cesano Maderno, berceau de l’enteprise.
Fidèle à la stratégie des pôles de compétence qui a nourri le fameux “miracle italien”, la région de
la Brianza a fédéré en effet les plus grandes entreprises du design. Un creuset de spécialistes qui
assure à Boffi l’expertise nécessaire à son évolution.
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parfaitement les contraintes techniques et esthétiques, animer
une équipe et un magasin, les gens capables de faire ça sont
peu nombreux» souligne Roberto Gavazzi.
Alors comment conserver le leadership ? Moins nombreux,
mieux formés, plus flexibles tels sont les objectifs que
l’entreprise s’est fixés avec l’intention de réduire le nombre
de revendeurs, notamment en Italie où il est prévu de passer
de 220 à 60 revendeurs d’ici 15 ans. Entre une marque qui
doit faire du chiffre d’affaire et une marque qui doit faire très
attention à la qualité de son service, l’équilibre est délicat.
Car précise Roberto Gavazzi, «acheter une cuisine Boffi c’est
comme acheter une Ferrari…». Se recentrer sur le produit
sur-mesure et le service haut de gamme tout en renforçant sa
présence à l’international semblent bien le cœur de la stratégie
: «aux Etats-Unis et en Asie, le potentiel est énorme et le design prend de plus en plus de parts
de marché, on comprend maintenant que le luxe est contemporain, même Dubaï commence à se
détourner du baroque». C’est d’ailleurs dans le quartier de Soho à New York que se mène l’une
de leurs dernières expériences. En partenariat avec Living Divani et Porro, Boffi a créé un appar-
tement qui expose leur concept complet d’architecture intérieure. Dédié aux meilleurs clients,
architectes et aménageurs, le lieu très exclusif présente les «must» et le dernier univers exploré
par la marque, des solutions de rangements et de cloisonnements, «séparer sans séparer…» pour
rester dans la philosophie Boffi très Italian Style.
Pour autant, la créativité et le savoir-faire n’explique pas tout de la réussite de
Boffi. Si le Milanais est aujourd’hui une référence incontestable dans son domaine
d’activité, il le doit aussi à son audace. Dans les années 80, plutôt que de gérer
tranquillement son activité première de cuisiniste haut-de-gamme, il s’est en
effet risqué sur un nouveau marché : celui des salles de bains. Un pari gagnant !
«Mes prédecesseurs ont eu l’excellente idée de réaliser tous les éléments de la
salle de bain dans le style Boffi, de les mettre alors en situation et de proposer
des solutions complètes, des sanitaires à la robinetterie. Personne ne faisait ça
et nos magasins sont devenus plus intéressants, plus forts qu’aucun autre de la
concurrence.» Une diversification capitale qui va décider d’une profonde mu-
tation commerciale avec la naissance des magasins en réseaux monomarque…
«Nous en sommes ainsi arrivés à créer nos propres showrooms. Ça n’avait rien
d’évident. Nous avons dû apprendre le métier de distributeur, former des gens,
créer des atmosphères, trouver les locaux les mieux adaptés au style Boffi.»
Aujourd’hui, Boffi est représentée dans 48 pays et compte une vingtaine de
showrooms par le monde. Un développement international qu’il faut savoir maî-
triser pour garantir à chaque client un produit sur mesure, une qualité optimale.
D’ailleurs, Roberto Gavazzi le dit clairement : il entend réduire considérable-
ment le nombre des revendeurs d’ici à 15 ans. A l’avenir, la marque parie plutôt
sur ses structures propres. Comme à New York où, en partenariat avec Living
Divani et Porro, Boffi vient d’aménager un appartement entier pour exprimer
pleinement son concept de la décoration intérieure. Dédié aux meilleurs clients,
architectes et aménageurs, le lieu très exclusif présente les «must» et le dernier
univers exploré par la marque : des solutions de rangements et de cloisonne-
ments. «L’idée maîtresse, c’est de séparer sans séparer !» Un concept totalement
Boffi, non ?
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Photos : Exposition Boffi, Milan Design Week 2008, Porta Genova
« Imaginer une cuisine, ce n’est pas unique-
ment travailler sur un produit, c’est aussi et
surtout intervenir sur l’ensemble des proces-
sus, conception, fabrication, présentation,
communication… » Cette approche de la
qualité globale, Piero Lissoni la partage avec
un autre homme Piero Boffi. « Dés le début
de notre collaboration nous avons travaillé
sur ce concept. » Nous sommes en 1986.
Piero Lissoni, diplôme d’architecture à l’Ecole
Polytechnique de Milan en poche, vient de
créer avec Nicoletta Canesi, l’atelier «Lissoni Associati“. Piero Boffi le repère. Engagé comme
directeur artistique, il devient responsable du développement global de l’entreprise. Sa mission,
redéfinir l’image Boffi à travers la création de showroom culte. « C’était mon premier client. Faire
appel à un jeune architecte était risqué mais Piero Boffi l‘a plutôt vu comme un jeux. » Un jeu
gagnant car il venait de découvrir l’un des meilleurs talents de sa génération, capable d’intervenir
dans tous les domaines du design, réalisant des projets industrielles, graphiques, architecturaux…
De nombreuse fois récompensé pour ses projets, il reçoit le prix Hall of Fame of Interior Design
P.Li
sson
i©E.
Mor
in
« Imaginer une cuisine, ce n’est pas uniquement travailler sur un produit, c’est aussi et
surtout intervenir sur l’ensemble des processus, conception, fabrication, présentation,
communication… » Cette approche de la qualité globale, Piero Lissoni la partage avec un
autre homme Paolo Boffi. « Dés le début de notre collaboration nous avons travaillé sur ce
concept. » Nous sommes en 1986. Piero Lissoni, diplôme d’architecture à l’Ecole Polytechnique
de Milan en poche, vient de créer avec Nicoletta Canesi, l’atelier «Lissoni Associati“. Paolo
Boffi le repère. Il l’engage quelques temps plus tard comme directeur artistique, lui confiant le
développement global de l’entreprise. Sa mission, redéfinir l’image Boffi à travers la création du
showroom culte de Milan. «C’était mon premier client. Faire appel à un jeune architecte était
risqué mais Paolo Boffi l‘a plutôt vu comme un jeu.» Un jeu gagnant car il venait de découvrir
l’un des meilleurs talents de sa génération, capable d’intervenir dans tous les domaines du design,
réalisant des projets industriels, graphiques, architecturaux… De nombreuses fois récompensés
pour ses projets, il reçoit le prix Hall of Fame of Interior Design (New York, 2005),
designer émérite, directeur Artistique de Boffi,
Piero lissoni A lArgement contriBué à lA réussite
de l’entrePrise milAnAise, en redéfinissAnt l’iden-
tité de lA mArque, en créAnt quelques-unes de ses
cuisines et sAlles de BAins les Plus mythiques.
directeur artistique et designer pour boffi, iL a su
redéfinir L’identité de La marque tout en créant
queLques une des cuisine Les mythique de La marque
itaLienne.
à la recherche de l’human touchpIero lIssonI, à lA recherche de l’humAn touch
58
59
© D
uilio
Bit
etto
le Good Design Award du Chicago Atheneum
Museum of Architecture (2000-2002-2006), le Best
of Best à la Foire Internationale de Cologne (2006),
le titre de New Designer of the Year au World
Superyacht Award (2006) pour le voilier Ghost.
Pour Boffi, ses cuisines Esprit (en 1991) et WK6
(en 2001) sont sélectionnées pour le prestigieux
Compasso d’Oro. En 2002, son Case Systeme 2.3
lui vaut le Red Dot Design Award. Sa Table System
obtient le Best Kitchen Award des Elle Décoration
International Design Awards en 2006. En 2009,
sa baignoire Glass lui a valu à nouveau cette belle
récompense.
Cette reconnaissance internationale salue une
expression formelle au service du minimalisme et de
la simplicité, mais aussi — et peut-être avant tout ! —
une vision fondamentale de la cuisine. «Je ne dessine
pas des meubles, je réfléchis sur des rituels. C’est-
à-dire à l’ensemble des comportements nécessaires
à la transformation des aliments. Que ce passe-t-il
quand on prépare des pâtes ? De quoi avons-nous
besoin pour une salade ? Ensuite, mon rôle est
d’apporter des réponses et des solutions en terme
60
PORRO Modern system
PORRO Yule table BOFFI meuble et vasque, baignoire Collection Glass
(New York, 2005), le Good Design Award du
Chicago Atheneum Museum of Architecture
(2000-2002-2006), le Best of Best à la Foire
internationale de Cologne (2006), le titre
de New Designer of the Year au World
Superyacht Award (2006) le voilier Ghost.
Pour Boffi, ses cuisines Esprit et WK6 sont
sélectionnées pour le prestigieux Compasso
d’Oro, respectivement en 1991 et 2001. La
Table System obtient le Best Kitchen Award
d’Elle Décor International en 2006.
une approche
fondamentaLeUne reconnaissance internationale qui
salut une expression formelle au service du
minimalisme et de la simplicité mais aussi et
peut-être avant tout une vision fondamentale
de la cuisine. « Je ne dessine pas des meu-
bles, je réfléchi sur des rituels c’est-à-dire à
l’ensemble des comportements nécessaires à
la transformation des aliments. Que ce passe-
t-il quand on prépare des pâtes ? De quoi
avons-nous besoin pour une salade ? Ensuite,
61
LIVING DIVANI Bubble
LIVING DIVANI Bubble Rock
de conception. Et que l’on soit Joël Robuchon
ou une simple ménagère, le résultat sera le
même !» Une interprétation fonctionnaliste
et professionnelle centrée sur l’utilisateur.
«Une cuisine est un espace profondément
humain dans lequel le travail est quotidien. Il
ne faut donc pas en faire une pièce punitive.»
Mais, ce «profondément humain», n’est pas
qu’un outil, qu’un modulor servant à définir
des projets pratiques et parfaitement adaptés
à tout usage. «Pour les Italiens, la cuisine est le
cœur de la maison. C’est un lieu de rencontres
et de souvenirs. Le point de rendez-vous de
la famille et des amis. Quand j’étais enfant,
mon grand-père y tenait des conversations
interminables et importantes.»
définir le futurL’émotion, voila ce qui confère au travail de
Piero Lissoni toute sa dimension humaine.
«Je travaille comme un cuisinier qui élabore
un plat. J’associe un ensemble d’éléments, de
matières et de détails pour dépasser le côté
technique et offrir un environnement sensuel.
Un peu à l’image d’un couteau japonais. Un
ustensile simple, froid et technique mais qui
possède une véritable âme.» Cette recherche
est d’ailleurs devenue aujourd’hui, un champ
d’exploration indispensable pour l’architecte
designer. «J’ai changé ma façon d’intervenir. Si
je suis toujours fidèle à la qualité du travail in-
dustriel, je veux désormais utiliser ce langage
dans un processus encore plus humain en le
mariant à la notion d’artisanat. J’appelle cela,
l’human touch.» Un concept qui permet de
réintégrer la main de l’homme au cœur de
chaque projet en faisant appel au savoir-faire
traditionnel. Une combinaison hi-tech et
low-tech, un mix de matériaux techniques et
modernes. «Nous avons commencé à utiliser
de vieilles pièces de bois avec de l’aluminium.
Et l’objectif est encore d’aller plus loin en pro-
posant des matériaux et des techniques ances-
traux, comme la céramique de Marche. Cela,
bien sûr, dans une déclinaison contemporaine
et minimaliste. Je suis moderne. Or, respecter
la tradition, c’est définir le futur.»
mon rôle est d’apporter des réponses et des
solutions en terme de conception. Et que l’on
soit Joël Robuchon ou une simple ménagère,
le résultat sera le même ! » Une interprétation
fonctionnaliste et professionnelle centrée
sur l’usager. « Une cuisine est un espace
profondément humain dans lequel le travail
est quotidien. Il ne faut donc pas en faire une
pièce punitive. » Mais, ce « profondément
humain », n’est pas qu’un outils, qu’un mo-
dulor servant à définir des projets pratiques
et parfaitement adaptés à tout utilisateur.
« Pour les italiens, la cuisine est le cœur de la
maison. C’est un lieu de rencontres et de sou-
venirs. Le point de rendez-vous de la famille
et des amis. Quand j’étais enfant, mon Grand-
père y tenait des conversations interminables
et importantes. »
définir Le futurL’émotion, voila ce qui confère au travail de
Piero Lissoni toute sa dimension humaine.
« Je travaille comme un cuisinier qui élabore
un plat. J’associe un ensemble d’éléments, de
matières et de détails pour dépasser le côté
technique et offrir un environnement sensuel.
Un peu à l’image d’un couteau japonais. Un
ustensile simple, froid et technique mais qui
possède une véritable âme. » Cette recherche
est d’ailleurs, devenu, aujourd’hui, un champ
d’exploration indispensable pour l’architecte
designer. « J’ai changer ma façon d’intervenir.
Si je suis toujours fidèle à la qualité du
travail industriel, je veux désormais utiliser
ce langage dans un processus encore plus
humain en le mariant à la notion d’artisanat.
J’appelle cela, l’human touch. » Un concept
qui permet de réintégrer la main de l’homme
au cœur de chaque projet en faisant appel au
savoir-faire traditionnel. Une combinaison
hi-tech et low-tech, un mixe de matériaux
techniques et modernes. « Nous avons
commencé à utiliser de vieilles pièces de bois
avec de l’aluminium. Et l’objectif est encore
d’aller plus loin en proposant des matériaux
et des techniques ancestraux, comme la
céramique de Naples, mais bien sûr dans une
déclinaison contemporaine et minimaliste. Je
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KARTELL Lizz Chair
BOFFI robinet Collection Liquid LIVING DIVANI Extraw FLOS Guida Periscopale
un objet doit être utiLe. iL peut être beau. quand iL est Les deux, iL est parfait un objet doit être utiLe. iL peut être beau. quand iL est Les deux., iL est parfait
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objetscultesun objet doit être utiLe. iL peut être beau. quand iL est Les deux, iL est parfait un objet doit être utiLe. iL peut être beau. quand iL est Les deux., iL est parfait
imAginée PAr l’un
des Plus grAnds
designers des sixties,
lA minikitchen revient
Aujourd’hui sur le
devAnt de lA scène,
toujours Aussi Actuelle.
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En 1963, le designer, peintre et sculpteur
milanais Joe Colombo imagine une cuisine
sur roulette, en bois et métal, parfaitement
équipée, tenant dans moins d’un mètre carré.
Abritant une plaque de cuisson, un mini-
réfrigérateur, une planche à découper, des
prises de courant, un plan extractible de
service et de nombreux tiroirs de rangement.
la Minikitchen fait sensation. Même le fameux
MoMA de New-York, temple du design, rend
hommage à cet exercice de style en exposant
ce chef d’œuvre d’ingéniosité.
Au goût du jourEn 1964, séduit par le projet, Paolo Boffi met
l’art à la portée de (presque) tous en éditant
une série limitée de Minikitchens. Quarante
ans plus tard, son entreprise revisite le mythe
en dévoilant une nouvelle Minikitchen. La
Belle n’a pas pris une ride. Au contraire, elle re-
trouve une seconde jeunesse grâce à quelques
changements. Le monobloc est désormais
réalisé en Corian® d’une épaisseur de 12mm.
L’équipement a également évolué, à l’image de
la plaque de cuisson vitro-céramique à induc-
tion. Quelques touches de modernité dans le
respect de l’œuvre de Joe Colombo.
66
minikitchen, grand talentIn rIsus volutpAt lIbero
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© D
uilio
Bit
etto
mieux qu’une BAignoire,
une Po. un concentré
de douceur, issue de
l’imAginAtion de l’un des
meilleurs Architectes
itAliens du moment
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Né en 1954, Claudio Silvestrin a fait
ses classes auprès du designer milanais
AG Fronzoni, avant de poursuivre ses études
à Londres, à l’Architectural Association. C’est
d’ailleurs dans la capitale anglaise, au sein de
son propre bureau d’architecture, fondé en
1989, qu’il a affirmé son style si particulier :
un jeu d’équilibres subtils entre force et
sagesse, modernité et intemporalité. Ce grand
professionnel est sans cesse sur le fil du rasoir !
Il aligne les lignes pures, simples et sages, sans
jamais verser dans l’ascétisme. Il tire l’élégance
de la sobriété.
l’ovAle PArfAitUne telle philosophie ne pouvait que plaire à
Boffi. L’entreprise milanaise a ainsi confié à son
compatriote la création d’une ligne de salle de
bains : I Fiumi. Cette collection, fabriquée
de façon industrielle, nécessite néanmoins
une finition artisanale conférant ainsi à ces
produits un label exclusif. Au cœur de cette
collection, la vasque Po, bel ovale réalisée
en Pierre de Bihara ou Corian®. Avec sa
silhouette caractéristique, à la fois sensuelle et
apaisante, tellement différente des baignoires
traditionnelles, ce cocon s’est imposé comme
l’un des sommets de l’art du bain.
68
comme dans un coconIn rIsus volutpAt lIbero
69
© D
uilio
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etto
70 © D
uilio
Bit
etto
comPléments nAturels
des cuisines et sAlles
de BAins, les systèmes
de séPArAtion Boffi
APPortent une finition
design A toute
décorAtion.
adipiscing eLit. sed non
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adipiscing nec, uLtricies
sed, doLo
Fondé par deux architectes italiens, Giuseppe
Manente et Abramo Mion, le Studio Kairos
travaille aujourd’hui pour de nombreux
spécialistes du mobilier contemporain. Dont
Boffi ! Piero Lissoni, directeur artistique de
la marque milanaise, leur a en effet confié la
conception d’Anthea, un système de cloi-
sonnement polyvalent qui, conçu à l’origine
pour les cuisines, trouve désormais des ap-
plications dans tout le reste de la maison, du
salon au dressing. D’autant que ces panneaux
sont disponibles dans différentes finitions :
placage de bois, laqué mat, laqué brillant,
aluminium anodisé, acier inox brossé et cadre
aluminium avec verre.
Fondé par deux architectes italiens, Giuseppe
Manente et Abramo Mion, le Studio Kairos
travaille aujourd’hui pour de nombreux spé-
cialistes du mobilier contemporain, dont
Boffi. Piero Lissoni, directeur artistique de
la marque milanaise, leur a en effet confié la
conception d’Anthea, un système de cloison-
nement polyvalent qui, conçu à l’origine pour
les cuisines, trouve désormais des applications
dans tout le reste de la maison, du salon au
dressing. Le système d’Anthea est une révolu-
tion dans l’aménagement d’intérieur. Il permet
de créer de nouveaux espaces, il est une vraie
solution pour des problèmatiques architec-
turales. Il sépare des espaces, sans casser les
perspectives, permet de créer des espaces de
rangement, une nouvelle pièce. Repenser les
volumes sans modifier l’architecture d’un lieu,
d’autant que ces panneaux sont disponibles
dans différentes finitions : placage de bois,
laqué mat, laqué brillant, Corian®, aluminium
anodisé, acier inox brossé et cadre aluminium
avec verre.
71séparation à l’amiableIn rIsus volutpAt lIbero
2
72
1 CAPPELLINI, revoLving cabinet
(martine foubet)
2 LEMA, bibLiotheque composabLe
seLecta (design room cannes)
3 INGO MAURER, modeLe ysmen (mar-
tine foubet)
2
s h o p p i n g
1
s h o p p I n g
4 FLEXFORM, canape cestone (design
room cannes)
5 ARKETIPO, systeme d’assises moving
(design room cannes)
6 KNOLL, fauteuiL barceLona de mies
van der rohe (martine foubet)
4
3 5
6
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s h o p p i n g
s h o p p I n g
1 GAGGENAU, refrigerateur combine posabLe 2 GAGGENAU, hotte sur pLan de travaiL 3 GAGGENAU, fours anthracite 4. KITCHEN AID artisan pomme d’amour
1
3
2
4
1 MIELE, machine a cafe cva 5060 inox 2 MIELE, domino woK induction3 MIELE, four panorama h 5981 bp inox 4 KITCHEN AID, ustensiLes siLicone
s h o p p I n g
1 2
3
4
76
s h o p p I n g
7835
4
1 BOSE, modeLe 3.2.1 gsx (domo)
2 réaLisation DELFINO
3 MODULAR, nomad minimaL
(domo)
4 KREON, modeLe cadre
5 KREON, modeLe doLma 80
6 KREON, modeLe erubo
1
2
3
6
2
80
s h o p p I n g1 TUBES, radiatori
montecarLo
2 TUBES, radiatori
square
3 TUBES, radiatori tbt
4 WOLF, dominos griL,
vapeur, friteuse
4
1
2
3
C A N N E S
01
Directeur de Publication : David Benyamine
Coordination : David Dumon (Boffi Cannes), Marketing Bureau Boffi (Italie)
Production : Julie Bouchon
Rédaction : Valérie Penven, Nathalie Riolfi, Alexandre Robert
Secrétariat de Rédaction :Nadine Ponton
Design graphique : Hoang MaiAssistant : Mathieu Fraboulet
O2C Régie Directeur Régie :Anthony AikenAssistante commerciale : Marie Ehrlacher
Boffi Cannes est une publication
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