brico jardin animalerie leclerc, une autre planète

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LIAISON L’amour au boulot, c’est chaud Tomber amoureux sur son lieu de travail cela peut devenir compliqué. Il fallait bien un coach et un avocat pour décrypter ! P. 24 CONCEPT Phygital et rural Agrial déploie son concept Lamaison.fr ou la rencontre entre le bon sens et le monde moderne. Un vrai lieu d’inspiration. P. 12 40 000 exemplaires Numéro 2 Octobre 2019 Brico Jardin Animalerie Leclerc, une autre planète DANS CE JOURNAL ON VISITE LES MAGASINS ! Mr Bricolage Avranches P. 16 Ikéa Paris P. 18 Leroy Merlin Cuisine P. 20 NOUVEAU CONCEPT EN COURS P. 62 “Il faut de la magie en jardinerie” Stéphane Marie P. 70

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LIAISONL’amour au boulot,c’est chaudTomber amoureux sur son lieu de travail cela peutdevenir compliqué. Il fallaitbien un coach et un avocatpour décrypter ! P. 24

CONCEPTPhygital et ruralAgrial déploie sonconcept Lamaison.fr oula rencontre entre le bonsens et le mondemoderne. Un vrai lieud’inspiration. P. 12

40 000e xe m p l a i r e s

Numéro 2

Octobre 2019

Brico Jardin Animalerie

Leclerc, une autre planète

DANS CE JOURNALON VISITE LES MAGASINS !

Mr Bricolage Avranches P. 16Ikéa Paris P. 18

Leroy Merlin Cuisine P. 20

NOUVEAU CONCEPT EN COURS P. 62

“Il faut de la magie en jardinerie”

Stéphane MarieP. 70

L’expérience (des)clientsVéro partie, c’est Thierry qui agit. Ça va bouger chez Kingfisher. On

nous le promet. Mais dans quel sens ? Le bon bien sûr, celui ducommercant. Dans ce numéro, il est justement question de com-merçants qui savent y faire. Vous trouverez des penseurs de l’expérienceclient avec des concepts stores de proximité mais aussi des rois del’expérience ... des clients comme ce magasin de Saint Lô qui phygi-talise son nom mais qui garde un rayon canne à pêche bien fourni carses clients aiment ça. Pareil pour le Mr Bricolage d’Avranches quiécorne le nouveau concept pour faire la place à un encadreur et à desgouaches. Le sommet est atteint avec ce Bricomarché du nord quivend des vêtements de chasse à papa et au petit en mode copié collé.Dans son frigo, il y des vers pour pêcher et les bières à côté. Voilà l’expérience des clients. Bon, on ne fabrique pas une stratégie inter-nationale avec, mais il est toujours bon de la garder. À noter que les applis peuvent vous y aider comme celle de Potion Social (P10) qui per-met au vendeur de rester en contact avec son client. Nous on est encontact avec vous grâce à vos encouragements nombreux sur zepros.fr. Un grand merci ! l

Zepros 2 | Octobre 2019 3HABITAT

ACTUALITÉSPlanète 4Actualités commerce 6Visites : LaMaison.fr, Leroy Merlin, Monoprix 12Mr Bricolage Avranches, Ikéa, Leroy Merlin CuisineMerchandising 21Management 24Vos régions 26

MARCHÉS BRICOLAGE 31Tableau de bord 32Nouveautés 33Vos marchés 36

MARCHÉS DÉCORATION 41Tableau de bord 42Nouveautés 43Vos marchés 46

MARCHÉS JARDIN 51Tableau de bord 52Nouveautés 53Vos marchés 56

FOCUS 62Leclerc est sur une autre planète

ZONE VIP 67People 68Une star dans votre magasin 70Success Story 71Incognito 72

La nuit en GSB, c’est comme la nuit au musée les man-nequins EPI s’animent et au petit matin toutes les mainsne retrouvent pas leur chemin.

L’IMAGE DU MOIS

Pierre DieuzeideRédacteur en chef

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Leroy Merlin Cuisine et son rayon Boulanger.

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La viseuse IXO pour ouvrir une bouteille !

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La mode c’est le four à pizza portable.

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Patrick Jacobs, le pro du brico !

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ACTUS MONDE Zepros 2 | Octobre 20194

PLANÈTE HABITATIl s’en passe des choses, en dehors de nos frontières ! Tour du monde des projets et réalisations du moment.

HABITAT

ÉTATS-UNIS | SEATLLE

Alliance avec le diable ?Home Depot le n° 1 du bricolage dansle monde partagera avec Amazon unentrepôt de 3 étages à Seattle de plusde 54000 m2 dont plus de 8000 m2dévolus à Home Depot. Cet entrepôtultra-moderne bénéficie de rampes dechargement à chaque étage (3 étages),d’ascenseurs accessibles aux chariotsélévateurs… bref un bijou pour livrer lejour même ou le lendemain ce qui in-téresse Amazon mais égalementHome Depot qui souhaite y parvenirpour 90 % de ses commandes selon leWall Street Journal.

3

CHINE | SHANGAÏ

Un magasin Dulux plonge dans la peintureLa marque Dulux qui appartient à Akzo Nobel a ouvert un nouveauconcept store à Shangaï où le consommateur fait des expériences im-mersives via notamment la réalité augmentée avec mariage de 200couleurs. Il paraît que les couleurs changent en suivant le regard duconsommateur. Génial. A quand ce concept store en GSB ?

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ALLEMAGNE

Hornbach et sa pub bizarreL’humour peut varier d’un pays à l’autre ; les Coréens ont peu goûté à celui de l’en-seigne allemande de brico jardin Hornbach. On peut les comprendre : des jardinierseuropéens suent sang et eaux à retirer des souches, à jardiner quand des scienti-fiques leur demandent leurs vêtements qui sont immédiatement mis sous blisterset vendus dans un distributeur d’une ville polluée probablement en Corée. Unedame achète les vêtements pour les inhaler avec une joie qui confine au plaisir…le tout sur un slogan « l’odeur du printemps ». Polémique en cours…

2

4

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Zepros 2 | Octobre 2019 REPORTAGE | ACTUS MONDE 5HABITAT

CANADA

Remous chezLowe’s Canada…L’énorme chaine américaine debricolage a quelques soucis auCanada. Son patron SylvainPrud’homme qui avait piloté lareprise de Rona, avait été pa-tron international de Lowe’s etavait implanté l’enseigne auMexique, part à la retraite… A55 ans ? C’est un peu tôt. Il ad’ailleurs déclaré qu’il partaitavec des sentiments mitigés.Selon la presse locale, les ré-sultats de Lowe’s Canada (600points de vente avec Rona) se-raient dans le rouge.

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ÎLE MAURICE

Bricomax rhabille ses Mr. Bricolage

L es deux magasins Mr. Bri-colage de l’Île Maurice vien-

nent de se draper des dernièrescouleurs de l’enseigne… oupresque. Oui, là-bas, c’est pas la France…et on paye en roupie mauricienne.La langue officielle est l’anglais,même si tout le monde parlefrançais. Là-bas, c’est l’Île Mau-rice, l’île voisine de la Réuniondans l’océan Indien, près de Ma-dagascar. Le groupe malgacheCananga possède la société Bri-comax qui porte les franchisesMr. Bricolage à l’Île Maurice. Deuxmagasins, l’un à Trianon au cen-tre de l’île, au cœur de l’EsmeraldShopping Park, et l’autre au sudà Grand Baie La Croisette. Envi-

ron 3 000 m2 chacun pour unecinquantaine de salariés qui onttous revêtu le nouveau polo del’enseigne. « Enfin presque », ex-plique Caroline Leffondre, jeuneresponsable marketing française,ravie d’avoir été embauchée là,ce qui la change de Lille ! Presque,car les polos ne sont pas floquésdu « Besoin d’aide » ou du« Faites-le vous-même mais pastout seul ». En revanche, la si-gnalétique est là et bientôt l’En-traide conforme au nouveauconcept. Le côté « déliverie » quiva de pair avec le web… ce seraplus tard « Notre site e-com-merce sera disponible en débutd’année 2020. Ce sera le premiersite e-commerce de bricolage dis-

ponible dansl ’o cé a n I n -dien », nous

glisse une Caroline qui est repar-tie à Paris se former avec leséquipes digitales du groupe.« Nous récupérons une partie dela base article en y appliquant nosprix. » En attendant, aujourd’hui,les clients mauriciens peuvent ré-server en ligne sur la base du ca-talogue. Alors qu’achètent le mil-lion d’habitant de l’île ? « Moinsde bricolage qu’en France, confieCaroline Leffondre. Les Mauri-ciens ne sont pas trop bricoleurs.En revanche, ils aiment la déco-ration, les coussins, les miroirs etle jardin. Ces deux secteurs sontnos points forts. » Ces magasinsultramarins profitent quandmême du référencement de lacentrale « pour environ 40 % de nos ventes ». Mais le réglagesur place est compliqué, car il faut tenir compte de taxes douanières pour le moins curieuses. Certains produits sont très taxés. « Les poubellespar exemple coûtent très cher ici.Quand je suis arrivée, un modèlesimple (un cylindre en plastique)m’a couté 2 000 roupies, soit 50 € ! En revanche, les promosperceuses peuvent être très intéressantes à 800 roupies (environ 20 €). �

Avec deux magasins à l’Île Maurice, Mr. Bricolage occupe le centre etle Nord de l’île et emploie une cinquantaine de salariés.

Catelli divinus deciperet rures, quamquam quadru-pei miscere incredibiliter fragilis zothecas, iam syrtes

fortiter fermentet utilitas catelli. L’équipe du magasin de Grand Baie La Croisettedans le Nord de l’île.Les magasins mauriciens partagent entre 30 et 40 %du référencement construit à Orléans. Localement

deux acheteurs complètent l’offre.

La signalétique est la même qu’en France avec uneopération locale Best Sellers.

Les Mauriciens préfèrent la déco au bricolage. Elleoccupe donc une grande partie de la surface.

1

L ’ancien directeur général deKingfisher France et ancien

directeur financier de Castoramaa été promu directeur général deConforma, ce qui n’a rien deconfortable car une restructura-tion l’y attend. Celui que nous

considérons comme le sosied’Yves Saint Laurent aura fort àfaire avec une enseigne en pleinplan social avec une quarantainede magasins à fermer et près de2 000 suppressions d’emplois àvenir. l

Il fallait bien un polytechnicienpour résoudre l’équationKingfisher. Le patron de Car-

refour Chine remplace VéroniqueLaury à la tête d’une entrepriseinternationale disloquée. Quellevoie va-t-il choisir ? Poursuivrele plan Laury à marche forcée…le piloter avec doigté et sans ex-cès ? Tirer le frein à main ? Leshypothèses, elles, vont bon train.À lire certains confrères anglaispaniqués… Thierry Garnier cou-perait la branche française dansles six mois pour la vendre et seconcentrer sur B&Q et Screwfix,le tout dans une ambiance deBrexit. Une hypothèse très peuprobable tant le groupe s’est pré-paré ces derniers mois pour fairevaloir des effets de masse. Non,la vraie question est ailleurs : que

faire des deux marques Casto-rama et Brico Dépôt ? La nou-velle direction confiée à Alain Ra-bec va-t-elle ré-identifier cesenseignes et les laisser voler deleurs propres ailes avec desgammes proches (GoodHome)ou définitivement les fusionner? Quid de GoodHome Express etdu déploiement de cette nouvelleenseigne. Et si Kingfisher se ré-intéressait à Mr. Bricolage pourcontrer Leroy Merlin et ses Es-sentiel… Ne pas oublier queThierry Garnier et Alain Rabecconnaissent bien Carrefour Mar-ket.

« Alain Rabec arrive »Alain Rabec justement… Premieracte fort de Thierry Garnier, nou-veau CEO de Kingfisher : nom-

mer un pur pro de la distributionet du terrain, un ancien collèguede Carrefour, à la tête de labranche France.Chez Brico Dépôt et Castorama...qu'on se le dise : Alain Rabec estun pro des magasins. Et ça fait30 ans qu'il sillonne la France desrayons ! Il devient directeur gé-néral de Kingfisher en lieu et placede Christian Mazauric. Ce derniera pris du recul, selon le groupe,pour se remettre d'une interven-tion médicale, mais Thierry Gar-nier précise « saisir cette occa-sion pour le remercier de saprécieuse contribution à Kingfi-sher. J'ai hâte de le revoir chezKingfisher dans le futur ».

La filière CarrefourEn rejoignant Kingfisher, Alain

Rabec renoue avec une traditiondu groupe qui consiste à exploi-ter la filière Carrefour : on se sou-vient que Daniel Bernard, ex-CEOde Carrefour était devenu prési-dent de Kingfisher, puis AlainSouillard (qui dirigea lui aussi leshypers) avait pris la tête de BricoDépôt sans oublier AlexandreFalck (18 ans de Carrefour) qui di-rigea lui-aussi Brico Dépôt... Garnier, Rabec… les deuxhommes, que l'on dit pragma-tiques, ont devant eux un chantiershakespearien : “to be or no to be...unified”. Traduisez: vont-ils re-ren-forcer les identités de chaque en-seigne ou pas, développer celle deGoodHome (reporté ?), accueillirScrewfix ? La première difficultéà résoudre sera celle des approvi-sionnements et des stocks. l

FAUTE

Adhérents et pasfranchisésMerci à nos amis adhérents duBriconautes d’Andernos qui ontrelevé dans notre article sur lafranchise paru dans ZeprosHabitat no 1 qu’on les rangeaitau rang des franchisés alorsqu’il s’agit bien d’indépendantsadhérents du club Les Brico-nautes.

TROP SYMPA

Bien reçu !Le premier numéro de ZeprosHabitat a été bien accueillicomme en témoignent les mes-sages reçus en ligne. Tiens, aufait vous pouvez vous abonnerà la newsletter sur zepros.fr

TOUJOURS PLUS HAUT

Sévéa passe chezGamm Vert…On se souvient que Sévéa œu-vre aux achats des enseignesBaobab et Villaverde et s’ap-puyait jusqu’ici sur les équipesdu club Les Briconautes et doncde Mr. Bricolage pour ses achatsnon végétaux. Désormais, Sévéaest passé dans le camp In VivoRetail.

… mais le clubrécupèreBazarland…

L’enseigne de franchises Bazar-land aura accès au référence-ment du club (donc celui de Mr.Bricolage et des Briconautes) etl’accès direct aux plateformestout en profitant de l’agence decom de Brive et de son équipequi conçoit des messages radios,TV des ILV, PLV etc. Il y a au-jourd’hui environ 46 Bazarlanden France.

… et aussi la Scar !

Un accord avec la centraled’achat agricole qui sert 400magasins vise à concevoir descorners brico. Et Les Brico-nautes ou Mr. Bricolage prof-iteront de gammes agricolesréférencées par la Scar pourleurs magasins les plus ruraux.

Vite !BIG BOSS

Thierry Garnier, catégorieespoir

ACTUS | COMMERCE Zepros 2 | Octobre 20196HABITAT

6HABITAT

BOT EST DAF.

Nomination chezKingfisherBernard Bot, de nationalité néerlandaise, devientdirecteur financier de Kingfisher. On le dit expertdes entreprises en pleine transformation digitale et rompu à la logis-tique. Idéal pour Kingfisher en souffrance dans ce domaine. John War-tig, qui assurait cette fonction par intérim tout en gérant la transfor-mation de Kingfisher, devient officiellement responsable de latransformation et du développement de Kingfisher.

D istrico reprend quatre Mr.Bricolage dont celui de Par-

thenay, qui comptait parmi lespilotes du nouveau concept. C’estquand même étonnant d’inves-tir dans un magasin pour le dra-per des quatre piliers du nouveauconcept pour finalement le ven-dre à un concurrent qui le passe

à son… nouveau concept à lui (lirepage 12).Chez Mr. Bricolage, on nousexplique qu’il ne faut pas tirerde conclusions hâtives sur le-dit concept, qui rapporte parailleurs, mais que la prioritéest bien l’écoulement des in-tégrés. l

MR. BRICOLAGE

Un magasin pilote…vendu

PLAY AGAIN

Marc Ténart réapparaîtchez Conforama

TRUFFAUT

Deux belles prises dansle SudL es Jardins de Provence si-

tués entre Avignon et Car-pentras, à Althen-des-Paluds,passent chez Truffaut, ce qui aurapour conséquence la fermeturedu magasin actuel d’Avignon à lami-décembre. L’équipe de quinzesalariés des Jardins de Provencesera renforcée par celle d’Avignonet l’ensemble de 9 000 m2 seradirigé par Mathieu Génézy, ac-tuel directeur d’Avignon. À Nice,

c’est la jardinerie Petruccioli, quis’étend sur 15 000 m2 avec 33collaborateurs, qui passera sousenseigne Truffaut avec Olivier Bo-nin (ex- directeur de Rosny-sous-Bois) à sa tête. l

Zepros 2 | Octobre 2019 COMMERCE | ACTUS 7HABITAT

S elon le cabinet d’étude XerfiPrecepta, « le bricolage et le

jardinage devraient respective-ment progresser de 1,2 % et 0,8% par an en moyenne d’ici 2022pour atteindre 27 milliards et 8milliards d’euros ». Une crois-sance donc, mais mesurée, carselon l’étude nos marchés sontmatures. Le cabinet croit à l’of-fensive de nouveaux compéti-teurs avec l’essor du e-com-merce et l ’arr ivée de pureplayers. Ce monde du web pèse déjà 4 % des ventes, « à l’image de la place de mar-ché ManoMano dont le volumed’affaires a dépassé 460 mil-

lions d’euros en 2018 », rap-pelle Precepta, sans oublier lastart-up BricoPrivé et « ses 150millions d’euros l’an dernier »et les plateformes généralistescomme Amazon, Cdiscount oueBay. Precepta table entre au-tres sur de nouvelles alliancesd’achats pour contrer l’offen-sive des nouveaux acteurs.Étude Precepta Xerfi : « La dis-tribution d’articles de bricolageet de jardinage à l’horizon 2022– Percée des pure players, di-gitalisation et diversificationdes enseignes : quels leviers etperspectives de croissancepour les acteurs ? » l

PESSIMISME

Xerfi voit le brico debric et de broc

P etit résultat et petite portepour Véronique Laury, qui

est rentrée chez elle. Après 16 an-nées passées dans le groupeKingfisher et auparavant une di-zaine d’années chez Leroy Mer-lin, Véronique Deroubaix, deve-nue Véronique Laury, quitteKingfisher sur des résultats dif-ficiles, notamment en Francepour le premier semestre.Du point de vue de sa propre car-rière, le parcours de VéroniqueLaury est une réussite incontes-table puisque la responsable décoa franchi, dans le sillage de Phi-lippe Tible, tous les échelonsjusqu’à prendre le poste ultimede CEO de Kingfisher, poste quine fut visiblement pas proposéà son mentor.Elle fut, sinon l’auteure, au moinsl’exécutrice du programme OneKingfisher, en développant àmarche forcée la transformationglobale du groupe. Au menu :massification mondiale desachats, lancement d’une marquemondiale GoodHome, une sortede Quechua du bricolage qui a

pour vocation de devenir une en-seigne et peut-être la seule en-seigne, le tout dans une am-biance de réduction d’effectifs et de rapatriement de certainsm é t i e r s e n P o l o g n e(compta/contrôle de gestion). À part Screwfix, la petite en-seigne pro qui progresse, et lemarché polonais, les résultatssont globalement mauvais de-puis plusieurs années. Même lebijou Brico Dépôt avec son CAmirifique au m2 a souffert. Lesderniers chiffres publiés, ceux dupremier semestre, sont sans ap-pel : une baisse de 1,8 % du CAdu groupe, avec des chutes plusspectaculaires en France : Casto-rama (-4, 2 %) et Brico Dépôt (-4,6 %), le tout sur une périodeoù le marché progressait de prèsde 2 %. C’est terrible.

Du caractère maisabruptePeut-être que le projet de Véro-nique Laury sauvera Kingfisheret qu’on louera sa ténacité (ellene manque pas de caractère),

mais aujourd’hui les critiquessont nombreuses. Au milieu dugué, parmi des fournisseurs quasinoyés, on regarde surtout la riveabandonnée : celle d’un Castopuissant, d’un Brico Dépôt qui abouleversé le marché. Au-jourd’hui, les deux ne se distin-guent plus, cuisinés à la sauceGoodHome. Le groupe estmême obligé d’être pédagogue.Véronique Laury restera aux yeuxde tous une patronne abrupte entermes de mouvements tac-tiques. Tout changer en mêmetemps, c'est tout de même ris-qué. C’est un peu cravache enmain qu’elle a d’ailleurs animé uneconférence de presse à Paris, enjuin, pour présenter GoodHome,s’agaçant qu’on lui demande plusde clarté concernant l’avenir deCastorama et de Brico Dépôt. Ondevina d’ailleurs, de cette illisibi-lité entretenue, la volonté, in fine,de développer des zones Goo-dHome dans les magasins ac-tuels qui, à force d’être colonisésde l’intérieur, basculeraient enGoodHome tout court. Si volonté

et détermination ont fait les plusgrandes réussites, il faut aussimontrer une habileté tactique ets'appuyer sur la force humaine,

comme a su le faire son ancienemployeur Leroy Merlin. Good-bye Véro and “good home sweethome”. l

Responsable des achatsjouets, brico, jardin et au-

tre papeterie, Benoît Auretchange de poste et devient Di-vision Manager de la qualité etde la marque U pour les pro-duits non alimentaires et nontextile. Benoît Auret a rejointSystème U, il y a un peu plusde six ans. Auparavant, il œu-vrait chez Carrefour Mondecomme responsable du dépar-

tement loisirs, jouet, jardin,brico, avant d’être en chargedu marché culturel. Cette ex-pertise globale du non alimen-taire a sans doute pesé danscette nomination pour déve-lopper la marque U sur cesmarchés. La double casquettequalité est sans doute un signesur le niveau que le distributeurcompte donner aux produits desa marque. l

NOUVEAU JOB

Benoît Auret, hommede qualité

E xit Joinville-le-Pont, Jardi-land rejoint In Vivo dans la

tour Carpe Diem de Courbevoiedébut janvier. C’est là que l’im-brication des services d’achatsva se faire. Même si Carole Fi-schel, responsable du végétalchez Gamm Vert, nous dit qu’il

y a du travai l pour tout lemonde… Et qu’en son tempsThierry Sonalier, DG de Jardi-land, avait assuré au site RBJque la destruction d’emploi «n’était même pas un sujet»...ou presque, puisqu’il estparti. l

1+1 = 2 ?

Jardiland déménage

GOODBYE

Véronique, “good home sweet home”

ENTREPRENEUR DE L’ANNÉE

L’asso Les Bricos ducœur récompenséeL e prix de l’entrepreneur de

l’année en région Hauts-de-France a été attribué à l’as-sociation Les Bricos du cœurdans la catégorie Engagementsociétal. Créée par quatre ca-dres du groupe Adeo (LeroyMerlin), Laurent Vergult, AgnèsPires, Bénédicte Geffroy et Na-

thalie Trabarelles, l’associationaide les plus fragiles en récu-pérant des outils, des produitset en aidant à des rénova-tions… Depuis sa création en2012, Les Bricos du cœur ontaidé 95 associations, réalisé103 chantiers et mobilisé 1 260bénévoles. l

On nous l’annonce surtous les fronts, elle estde tous les salons, elles’insinue à tous lesrayons… et pourtant, lesFrançais, commed’ailleurs la majorité desEuropéens, ne semblentpas si pressés que ça derendre leur maison “in-telligente” ! Nous ne lacomprendrions pas en-core assez bien pourl’adopter, selon uneétude menée dans 6000 foyers européens.

C e n’est pas vraiment unscoop : les tâches ména-

gères, ça ennuie une large majo-rité d’entre nous – 66 % des Eu-ropéens et jusqu’à 68 % desFrançais, selon une étude menéepar Dynata auprès de 6 000 Eu-ropéens en août 2019, et publiéepar la Smart Home League, al-liance de fabricants leaders endomotique*, en septembre der-

nier. Ils englobent dans leur aver-sion les vraies corvées, du type“passer l’aspirateur”, comme lespetits pensums quotidiens –baisser ou monter le chauffage,éteindre les lumières, chercherles clés, aller retirer des colis aubureau de poste. Le plus éton-nant, c’est d’ailleurs de consta-ter que 32 % d’entre nous se di-sent “pas ennuyés” par tout ça :ce sont peut-être eux qui font ca-poter les efforts conjoints des fa-bricants de solutions toujoursplus ingénieuses pour nous rem-placer dans la maison !

Les Français, pas smartdu tout…Car le taux d’équipement restebas, malgré tous les progrès quefait cette fameuse “SmartHome” dont on nous prometl’avènement depuis des années: 11 % seulement des foyers eu-ropéens ont au moins un appa-reil connecté et “intelligent” chezeux ! Et les Français font partie

des moins convaincus des avan-tages d’un tel équipement : seu-lement 58,20 % d’entre eux di-sent “se sentir bien” dans unemaison intelligente – contre 63% pour la moyenne européenne,et plus de 80 % dans certainspays comme l’Italie ou l’Espagne! Manque de compréhension etd’information, selon les fabri-cants réunis en table ronde lorsde l’IFA : « De nombreux Euro-péens ne sont toujours pasconscients de l’intérêt des appa-reils domestiques intelligents. Lesleaders du secteur doivent s'as-surer que ces appareils soient ac-cessibles, abordables et faciles àutiliser », ont-ils conclu, consta-tant notamment que les en-ceintes intelligentes, commeAmazon Echo et Google Home,tendent à accélérer le mouve-ment, « grâce à leur configura-tion simple, à leurs prix attractifset à leur intégration facile dans lequotidien des utilisateurs ». Ilsrépondent aussi à une demande

plus forte chez les jeunes : 78 %des 20 à 40 ans n’aiment pasperdre leur temps dans destâches domestiques, même sim-ples et routinières.

Convertis par l’exemple ?C’est sur cette génération de“early adopters” que comptentles fabricants pour convaincreleurs aînés réticents d’ouvrirgrand la porte aux innovationsdomotiques. Et on sent poindreun frémissement : selon l’étude,

37 % des personnes interrogéesprévoient d’acheter un accessoireconnecté pour rendre leur mai-son plus intelligente au cours des12 prochains mois, tandis queceux qui en ont déjà un se disentprêts à en acheter un autre à 68%. « Faire l’expérience d’un pro-duit pour la maison intelligentefait prendre conscience des avan-tages au quotidien. » C’est le pre-mier pas qui coûte… l* Ecovacs, Philips Hue, Ring, Tado etYale

ILS TIQUENT...?

Trop bêtes pour la maison intelligente ?

ACTUS | COMMERCE Zepros 2 | Octobre 20198HABITAT

L’application pour la mai-son connectée de LeroyMerlin peut maintenantse piloter à la voix grâceà la compatibilité avecGoogle Assistant. Pierre-Yves Hadengue, respon-sable IoT et Enki revientsur l’intérêt de cette so-lution.

Enki, qui inclut plus de 200produits de 17 marques, est

désormais pilotable par la voixvia Google assistant. Pour Pierre-Yves Hadengue, responsable IoTet Enki chez Leroy Merlin, la com-patibilité Google Voice est viteapparue inéluctable. « Le principeà chaque étape est que nousn’avons pas voulu imposer le choixni d’une technologie ni d’un usage,c’est-à-dire que ce peut être avecun smartphone, un bouton, etc.», commente le responsable IoT.L’intégration de Google Assis-tant à l’application permet dés-ormais de piloter l’ensemble desscénarios d’Enki à la voix. « 58 %

des Français disent ne pas être fa-vorables au smartspeaker dans lamaison, pourtant, nous pensonsque le stream, ça va être ça, com-mente Pierre-Yves Hadengue.Nous avons voulu rendre Enkicompatible pour proposer desbénéfices d’usage que vous nepouvez pas avoir avec Google,avec l’embarquement de produitstels que les volets roulants. »Ainsi, si le client n’a pas un voletSomfy, il peut quand même leconnecter. « Si vous avez des vo-lets manuels que vous voulezrendre connectés, avec Enki c’estpossible », souligne Pierre-YvesHadengue, pour qui le phéno-mène est plus qu’une tendance,dans la mesure où un million depersonnes utilisent potentielle-ment ces appareils, pour la mu-sique, la météo, etc.

«Adresser le marché pro»La solution, qui peut évoluer tousles mois, oblige à la création ré-gulière d’outils de formation des-tinés aux vendeurs. « Nous avons

150 magasins, soit environ 600personnes susceptibles d’êtreformées, relate Pierre-Yves Ha-dengue. Nous avons formé 1300personnes en magasin en un an.Ces personnes sont capables devous expliquer tout sur l’utilisa-tion d’Enki. » La solution disposeégalement d’un site Internet. «Nous allons mettre en ligne ununivers Enki, avec un numérod’appel, opéré par une filiale deBoulanger, annonce le respon-sable Iot, qui met également enavant l’existence de la vente à dis-tance via le site Leroy Merlin, oùle tarif démarre à 9 euros/mois,avec des services de dépannage: « Aujourd’hui, nous avons labrique. À partir de la rentrée, nouslançons un nouveau portail abon-nement qui ne sera vendu quepar Internet. » Les centres d’intérêt des utilisa-teurs sont principalement liés auconfort : l’automatisme de voletsroulants, les détecteurs de mou-vement. Il importe que le grandpublic voit le bénéfice qu’il peut

tirer de ces solutions. L’hommecompare Enki, au système desLego : « Vous entrez à travers unbesoin, puis vous voyez que vouspouvez réaliser plein de choses...Le détecteur de mouvement faitfonction de prévente ». L’en-seigne, qui réunit régulièrementses clients utilisateurs, est par-fois surprise par ce que les gensfont avec Enki, à l’exemple d’undétecteur de lumière et de mou-vement utilisé par les seniors.Parmi les pistes de développe-ment citées par Pierre-Yves Ha-dengue : optimiser l’utilisation etadresser le marché du BtoB. L’en-

seigne a déjà équipé une centained’appartements : « Nous allonsattaquer ces marchés des pro-moteurs et des installateurs qui,eux aussi, veulent travailler avecEnki pour faire du business». Avectoujours la même philosophie :ne rien imposer. L’objet connectédoit savoir évoluer pour être uti-lisé avec de nouveaux services,un lien avec la marque s’établit,la relation dure dans le temps. «En moyenne, un client achètecinq objets connectés par box,souligne Pierre-Yves Hadengue.Et le client revient au moins unefois dans les trois mois !» l

DOMOTIQUE...

Enki, sur la « voix » de la sagesse

Grâce à divers appareils connectés, équipés de Google Assistant, telsque les enceintes connectées Google Home (mini/classic/max) etGoogle Nest Hub, les montres connectées Google ou les smartphonesAndroid, il est désormais possible de lancer les scénarios d’usage Enkipar la voix où que l’on soit.

L ’enseigne But s’appuie sur lasolution Mirakl pour lancer

au mois d’octobre sa marketplaceavec plus de 50000 produits et60 marchands référencés au dé-marrage. Du coup, But s’ouvreaux meubles de jardin, à l’universde la salle de bains… Bref, lesGSB et autres jardineries n’ontqu’à bien se tenir. C’est assez lo-gique tant elles marchent elles-mêmes sur les plates-bandesdes Conforama, But et autresIkea. Le web rebat les cartes et cen’est finalement pas surprenantqu’un Marc Ténard, ex-DG deKingfisher France, ait pris récem-ment la tête de Conforama. « Avecune forte progression de l’achat enligne de 35 % par an en moyenneces quatre dernières années, ren-forcer l’offre digitale était une prio-rité», déclare Thierry Lernon, DG

clients,data et e-commerce chezBut, qui met en avant l’impor-tance de l’expérience client sansoublier que c’est une manière derépondre « aux géants du com-merce en ligne avec une gammede produits étendue, tout en res-tant dans l'univers de But». On apprend à cette occasion queBut accueille chaque année 80 mil-lions de visiteurs par an en ligne et40 millions en passage magasin.« Ne pas avoir sa propre market-place c’est […] se priver d’un po-tentiel significatif de revenus et declients additionnels», ajoute ThierryLernon. Pour mettre en route uneplace de marché, il faut recruternon plus des clients mais des ven-deurs et pour cela But a choisi des’appuyer sur la nouvelle plate-forme Mirakl Connect, qui a pourobjectif d’accélérer le recrutementde ses vendeurs. Mirakl a quelquesbonnes références à faire valoircomme les Galeries Lafayette,Conforama, Carrefour... l

BUT

Il y a tout ce qu’il faut

Une étude réalisée pour lecompte de Proximis par

Iloveretail.fr et présentée au Pa-ris Retail Week a classé les en-seignes selon la qualité de l’ex-périence client avec simulationd’achat de trois articles et livrai-son dans Paris. Près de 40 cri-tères ont été notés tels que lesmodes de livraison, les coûts delivraison, les délais de livraison,la visibilité des stocks magasindepuis le site web, les conditionsd’échange/retour, l’e-réservation,le click & collect (en 2 heures,dans la journée, à J+1), l’échange

gratuit, plusieurs modes de paie-ment possibles, paiement enplusieurs fois sans frais, paie-ment one-click et possibilité depaiement après la réception desproduits, etc. Le dernier site de Bricomarchédécroche la note de 11,7, toutcomme Leroy Merlin, suivi deGamm Vert (10,6), Castorama(9,9), Bricorama, Mr. Bricolageet finalement Lapeyre avec unenote de 5,6. Les meilleures notessont obtenues par le secteur duhigh tech culture avec desmoyennes d’environ 13,5. l

SERVICE CLIENT

Le web Bricomarché salué

L e magasin Leroy Merlin deNeuville-en-Ferrain (Nord)

a lancé sa communauté avec Po-tion social. Mais le partenariat dela start-up avec l’enseigne nor-diste dépasse les frontières,puisqu’il concerne également lesmagasins du Brésil…« La réflexion initiale, c’est com-ment garder le contact entre le clientet le collaborateur, même quand ceclient est en dehors du magasin»,explique Antoine Leclercq, le fon-dateur de Potion social, qui noteque la préférence de marque estsouvent attachée au personneldu magasin : la volonté de reve-nir est liée à l’expérience, et cetteexpérience est en lien avec le col-laborateur. Il s’agit donc de fairedescendre la communauté versle point de vente, et surtout, demaintenir le contact entre le clientet le vendeur. « Quand vous bri-colez et que vous faites de laplomberie, vous pouvez avoir be-soin d’une réponse rapide, pointele dirigeant. L’enjeu est de per-mettre au collaborateur de ré-pondre au client, et que le client

garde en tête que derrière cetteaide, il y a quelqu’un. » Pourquoiavoir opté pour le communautaire?« Parce que le vendeur peut ne pasêtre disponible. La communautédes autres collaborateurs et desclients, ou des passionnés de bri-colage, peut alors répondre. » Lacommunauté a démarré sur lepoint de vente de Neuville-en-Ferrain en mai-juin 2019, d’abordavec le site Internet de la com-

munauté, puis avec une appli “LaTribu”.Le système n’est pas en-core étendu au reste de laFrance. Au Brésil, il est déployédans 42 magasins. « Les Brési-liens sont très branchés “com-munauté”, commente AntoineLeclercq. Ils l’utilisent pour le conseilbrico, mais aussi pour les évène-ments ; avec des animations quipeuvent être liées au brico… oupas : cours de cuisine, cours delangue des signes, organisationpersonnelle… Ces évènementsrassemblent beaucoup de monde.Les magasins deviennent alorsdes lieux de vie. »

Une communauté de 550 membresEn France ou au Brésil, ce sont deuxvisions, l’une avec une approchetrès opérationnelle, l’autre avec unevision stratégique forte au niveaudu siège. « À LM Neuville, le projetest ciblé sur un magasin, et va versl’entreprise, alors qu’au Brésil, çapart du siège, redescend, et infuseau niveau des magasins », décritAntoine Leclercq. La communauté

du magasin de Neuville comptedéjà 550 membres. Les collabo-rateurs peuvent mettre l’appli surleur téléphone corporate, maisaussi, pour plus de simplicité, choi-sir de la charger sur leur téléphoneperso. Des ambassadeurs-colla-borateurs, qui poussent la com-munauté, disposent de cartes devisite qu’ils peuvent donner à leursclients, avec leur pseudo sur lacommunauté.Le client peut ainsiposer directement sa question. Ceservice, qui s’intègre dans la trans-formation du point de vente, re-quiert l’implication des collabora-teurs. « Ils ont déjà beaucoup àfaire, et nous leur ajoutons une nou-veauté, observe Antoine Leclercq.Cela implique de former les colla-

borateurs pour qu’ils s’approprientl’appli, de faire de l’accompagne-ment avec LM, mais aussi detrouver comment bien répondreaux questions. » L’objectif est decontinuer à développer la com-munauté – celle de Neuville-en-Ferrain, mais d’autres magasinssuivront – et, également, de dé-velopper les usages. l

DISTINCTIONS

Meilleur espoire-commerceQui gagnera le titre de meilleurespoir e-commerce de la Fevad(Fédération du e-commerce etde la vente à distance) en2020 ? Attention, ce titre remisdans le cadre de la grande soiréedes Favor’i e-commerce ne setrompe guère : parmi les glo-rieux anciens récompensés oncompte tout de même… ManoMano. Le Grand Prix, dont la clô-ture des candidatures étaitprévue le 21 octobre, se tiendraau Palais de Tokyo le 12 décem-bre prochain avec David Abikeraux commandes de la cérémoniede la remise des prix et devant500 professionnels et desgrands noms du e-commerce. Legrand jury sera présidé cetteannée par Nathalie Balla, co-présidente de la Redoute, quiremettra notamment une ré-compense pour la meilleure ini-tiative écoresponsable. Autresdistinctions attendues : le prix del’innovation et le prix du meilleursite e-commerce de l’année,décerné par les Français.

Vite !

POTION SOCIAL

Leroy Merlin développe sa communauté

ACTUS | NUMÉRIQUE Zepros 2 | Octobre 201910HABITAT

10HABITAT

Au Brésil, la communauté s’étend déjà à 42 magasins.

Antoine Leclercq, fondateur de Potion social

ACTUS | VISITE Zepros 2 | Octobre 201912HABITAT

Districo vient de reprendre quatre magasins Mr. Bricolageet une jardinerie qui vontgrossir les rangs de sa nouvelle enseigne,LaMaison.fr. Découverte de cette enseigne hors norme qui manie avec pragmatisme le digital à Saint-Lô

C’est l’une des prouesses del’année! Faire passer 129magasins sous une seule

et même enseigne: LaMaison.fr.Cinq autres magasins passe-ront bientôt sous cette nouvellebannière aux accents digitaux.Ici, on préfère parler de phygi-tal, un «mot que nous avons enbouche depuis déjà plus de qua-tre ans ». Nous, c’est Districo, etcelui qui parle n’est autre que sondirecteur marketing et achats,Lilian Roussel, artisan de cechangement. Districo est la filialedistribution d’Agrial, la grandecoopérative de l’Ouest, elle-même en accord avec Apex. Ducoup, Districo utilisait jusqu’iciles enseignes Magasins Vert,Point Vert, Point Vert Le Jardin…mais à sa manière, que LilianRoussel qualifie de «pragma-tique». Par exemple, c’est Dis-trico dirigée par Pascal Beuve, quiinventa il y a quelques années La

Maison Point Vert. Cette qua-trième enseigne n’était pas unedissidence, mais une note nou-velle portée au concert des ma-gasins Apex. Districo en ouvrira29 et d’autres coopératives de lagalaxie Apex, quatre… LilianRoussel a vécu tout cela, car cediplômé d’horticulture, ancien deVive le Jardin, a rejoint Districo ily a tout juste 20 ans. Jongler avecquatre enseignes, communiquerpour 29 La Maison Point Vert,quatre magasins Verts, 16 PointVert Le Jardin et 70 Point Vert…c’était compliqué, il fallait changer.Les hommes de l’art se creusentdonc les méninges, des agencestravaillent sur la perception desconsommateurs, les actionnairesagriculteurs y vont de leur avis.Tous sont convaincus de la pré-gnance du digital mais dans sonacception phygitale. La force desenseignes du groupe c’est laproximité ; le web, c’est inélucta-ble mais hormis l’animalerie(20% des ventes en ligne), le e-commerce dans le jardin tutoieles 2/3% en jardin, et 5/6% enbrico. Donc, le digital oui mais plu-tôt pour aider à vendre et àconseiller dans un premier temps.

Un nom de site mais…sans site e-commerce!Et l’étonnant dans cette en-seigne, c’est qu’elle porte un nomde site, mais n’a pas encore desite commerçant… tout au plusune page Facebook par magasin.Porter l’identité phygitale sur sonnom, c’est bien vu, mais après?Après, c’est un habillage quichange, sans révolutionner les ma-gasins. La signalétique est sim-plifiée et surtout les magasinssont équipés d’une maison cen-trale avec table en bois conviviale.« Je l’ai choisie en m’inspirant deces lourdes tables de chalets demontagne autour desquelles toutle monde se retrouve », se sou-

vient Lilian Roussel. Le vendeurconnecte sa tablette à un écrangéant et tactile pour partageravec le client le visionnage d’untuto ou parcourir une offre dansle détail. LaMaison.fr, c’est unepromesse, celle de pouvoir de-main connecter le client avec sonconseiller en magasin en “visio”.Si par exemple il est en pannede tondeuse, son conseiller l’ai-dera en “live”. Et si le conseillern’est pas “dispo”, le système bas-culera sur un conseiller d’un au-tre magasin. Lilian Roussel pré-cise que pas moins de 250collaborateurs peuvent ainsi in-tervenir à distance. « C’est ça lavraie proximité augmentée parle phygital. »

Districo adore la maisonAutre question, pourquoi cetteténacité à fricoter dans le milieubricolage. Après avoir inventé LaMaison Point Vert, Districo passeen LaMaison.fr… Subtilité digi-tale, mais toujours… la maison.Est-ce que ce choix de nomd’enseigne ne nuit pas à l’imagejardin que possédait Point Vertet surtout aux modèles Jardin?Lilian Roussel nous propose enguise de réponse une démons-tration quasi mathématique, quisent bon la rentrée des classes.« Le panier moyen dans le secteurdu jardin est d’environ 250 euroscontre 1000 euros par an dans lesecteur du bricolage. Quand, avecvotre part de marché locale, vouscaptez 20% des 250 euros vousgagnez 50 euros. Si vous réus-sissez malgré la concurrence àprendre 5% du marché du brico,c’est tout de suite 200 euros »Donc, chacun y va de ses choix.Celui de Gamm Vert est de sui-vre une ligne alimentaire pournotamment désaisonnaliser lejardin. Celui de Districo/Agrialest de marquer un côté plusbrico, plus maison. Selon Lilian

Roussel, le fait de nourrir les ma-gasins typés “jardin” d’une offrebricolage ne fait qu’augmenterleur CA jardin initial.Aujourd’hui, Districo note quesur les sept premiers mois del’année LaMaison.fr a progresséde 5,5% comparé aux quatre en-seignes précédentes, avec unecroissance de 9% sur le seul moisde juillet. En termes d’achats, pasde changements majeurspuisque Districo reste cliente dele centrale Apex et maintient deson côté ses sept acheteurs etson entrepôt qui représente toutde même 70 millions d’eurosd’achats de produit grand publicet 30 millions d’euros d’achatsde produits agricoles. On rappelleque Districo, c’est donc 134 ma-gasins LaMaison.fr et une cen-taine de Lisas Agrial pour un CAde 200 millions d’euros pour lespremiers et 100 millions d’eurospour les seconds. En rayon, la confiance est don-née aux capitaines de catégo-ries. C’est la raison pour laquelleon retrouve ici AEG, là Weberpour les barbecues. Pas deMDD mais les fournisseursjouent le jeu, trop contents deretrouver une enseigne qui neles met pas au pas d’une Inven-tiv, Dexter ou autres Goo-dHome. Des enseignes commeça… ça se soigne! l

LaMaison.fr

Parthenay, le jolicoup de DistricoAgrial vient de se payer quatremagasins Mr. Bricolage queDistrico va s’empresser de pas-ser en LaMaison.fr. Il s’agit desmagasins de Bressuire,Thouars, Les Herbiers et, te-nez-vous, bien Parthenay, quiétait un des magasins test dunouveau concept Mr. Bricolage.Nouveau concept ou pas…quand il y a un client on vend!

Amandine, hôtesse on ne peut plusréelle du site LaMaison.fr

C’est en appuyant sur ce bouton queDavid se charge du SAV. Demain, ilinterviendra en visio à distance.

3000 m2de surface extérieure ou deserres, la maison n’a pas perdu en pointvert.

Ici pas de MDD mais un choixassumé de confier les rayons àdes capitaines de catégorie

Zepros 2 | Octobre 2019 VISITE | ACTUS 13HABITAT

r, le phygital côté campagne

À l’idée de se faire prendre en photo,les joues d’Émilie, chargée du rayonpeinture, refont une balance descouleurs teinte magenta.

Dominique s’occupe de la partie jar-din. Est-ce pour cela qu’il est le sosiede Stéphane d’Halluin, directeur comde Botanic (on vous laisse vérifier surInternet).

Kevin, c’est le comptoir des pros ; doncdes agriculteurs, « les clients “Gold”de notre enseigne », rappelle LilianRoussel.

Guillaume attrape dans ses filets lesclients pêcheurs en mer ou de rivièreet lacs.

Jean-Pierre, le plus ouvert des cham-pions de la clôture

Comme dans les grandes en-seignes, on entre dans le ma-gasin par la déco et le lumi-naire, puis on trouve au fondà droite la salle de bains. Ladifférence, c’est ce qu’on acroisé sur le chemin. Ici, desoutils, alors que chez LeroyMerlin, c’est plutôt des revê-tements de murs ou sol.

La maison complète est couverte à commencer par les matériaux avec une cour dédiée flambantneuve!

Lilian Roussel, directeur marketing et achats deDistrico, est l’auteur de cette surprenante conversiond’un réseau rural aux habits phygitaux.

C’est ici que se joue le “.fr” de LaMaison,puisque c’est avec le client qu’on se

connecte pour creuser le projet avec lui.

L’ADN agricole du lieu n’estjamais loin avec ici destracteurs à pédales.

Ici quand on ventile, ondisperse ! Ce n’est pasdu ventilateur de villemais de la soufflerie decampagne…

Derrière la maison centrale, un compartiment plus intime permetde rencontrer les clients sous le regard bienveillant des action-naires/coopérateurs qui sont en réalité tous des agriculteurs.

ACTUS | VISITE Zepros 2 | Octobre 201914HABITAT

S e faire griller sur ce test, cen’est pas un problème pour

Leroy Merlin, surtout qu’il s’agitici d’une boutique éphémère deplanchas et autres BBQ. Depuisle 25 juin, Olivier Chiarelli et septautres collaborateurs du magasin

de La Rochellese relaient dansdeux petits lo-caux de 60 et80 m2sur l’Île deRé, dans unezone piétonnièrede Saint-Martin-de-Ré. Deux pop-up stores, l’unrempli de plan-

chas et l’autre, qui lui fait face,garni de barbecues. Des chefsviennent lors d’animations ma-nier en public ces fourneaux d’étédevant une clientèle aisée et ravie.Du coup, « Ça marche, confie lejeune chef de secteur responsa-ble de ce magasin éphémère.Près de 80% des produits pré-sentés, vous ne les retrouvez pasdans un Leroy Merlin classique. »

Si les fournisseurs ont bien étéchoisis parmi ceux référencéspar l’enseigne, disons que c’estavec des produits ou desmarques haut de gamme rare-ment « poussés » dans lesGSB. Mais il est vrai qu’on nedonne pas le la du CA sur l‘Île deRé, avec des produits ras du sol.Les marques retenues sont Char-broil, ENO, Forge Adour, Kram-pouz, Le Marquier, Napoléon,Weber. Ici, au bout de deux moisun constat : c’est à coup de plan-cha chic qu’on fait son beurre.

Cinq jours pour tout construire Cette belle aventure, le magasinde La Rochelle en rêvait depuisplus de deux ans, mais attendaitl’opportunité. Trouver des locauxl’été sur l’île, ce n’est pas facile.Leroy Merlin se rêvait vendre dessalons de jardin et bien d’autresproduits mais courant mai… l’en-seigne ne trouve que ces petitslocaux de 140 m2en tout. « Nousavons alors opté pour des produits

à forte valeur ajoutée sur lesquelsnotre enseigne est légitime. »C’est décidé, l’enseigne vendraBBQ et planchas qu’il faut viterapatrier. Il ne reste que quelquessemaines avant l’ouverture. Ilfaut constituer l’équipe autourd’Olivier Chiarelli. Ils seront septdu 25 juin au 15 septembre, avecen permanence deux ou troiséquipiers sur place. Grossefrayeur mi-juin quand l’autori-sation de travaux n’arrive tou-jours pas. Finalement, le pré-cieux sésame est délivré. « Nousavons obtenu l’accord le mercredipour une ouverture le mardi »,se souvient Olivier Chiarelli. Cinqjours de travaux non stop, maispari gagné!Les produits se ven-dent ou se louent avec même lapossibilité d’intervention d’unchef chez le client! Renouvelle-ment de l’expérience? Le ma-gasin de La Rochelle y croit etparaît prêt à marcher sur lesbraises mais comme avec touteexpérience, c’est maintenant ausiège de faire le bilan! l

Le test d’été de Leroy Merlin à l’Île de Ré

En ouvrant le magasinPassy Plaza au cœur d'un quartier en renouveau, l'enseigneMonoprix a imaginé un magasin mixant une zone dédiée à la décoration et un espacerestauration. Trois questions à MagueloneParé, directrice Innovation& Concept Monoprix.

Pourquoi avoir créé ceconcept mixant décora-tion et restauration?Nous avons ouvert Passy Plazadans un contexte de quartier enplein renouveau. Avec l'arrivée deconcept stores comme celui deSarah Lavoine, l'ouverture del'hôtel Brach, imaginé par Starck,le nouvel espace de la Grande Épi-cerie ou encore le réaménage-ment du restaurant de la Maisonde la Radio, le quartier du 16es’af-franchit de ses codes bourgeoiset s'oriente de plus en plus vers lelifestyle. L'idée de ce concept estdonc de nous inscrire comme unemarque en résonance avec lesParisiens, dans la continuité denotre Monoprix Champs Elysées,

mais avec cette fois, un magasinrésolument déco et dédié à la res-tauration. Idéal pour faire sesachats de décoration dans un en-droit sympa et bien décoré touten profitant d'une pause gour-mande et healthy.

Quels sont ses pointsforts ? Mobilier en bois clair, douceur deséclairages et des couleurs don-nent à ce nouveau magasin, uneélégance parisienne au naturel,totalement dans l’esprit du quar-tier. Nous avons surtout penséce magasin comme un magazine,un véritable lieu de vie et d’ins-piration. Dès l'entrée, on trouveune offre de décoration liée à la

thématique du moment ou à descollaborations avec des créateursmises en scène, pour susciterl'achat d'impulsion. Le mobilierest aussi conçu pour valoriser l'of-fre, avec par exemple, dans l'es-pace art de la table, un véritableîlot de cuisine, sur lequel sont ex-posés les produits comme ils leseraient à la maison. Parcours,mobilier, merchandising, tout estfait pour inspirer et donner desidées au client. Sur une surfacede 450 m2, nous proposons uneoffre de décoration resserrée,mais comme elle est scénarisée,les clients ont l'impression qu'ils'agit de gammes exclusives à cemagasin, ce qui n'est pas le cas.Décoration d’intérieur, jardinage,

art de la table, loisirs, papeterie,vannerie… Des indispensablesaux dernières tendances, le clienta ainsi accès à plus de 6000 ré-férences. Enfin, le magasin fait lapart belle aux services, du gar-diennage de clés à la concierge-rie, en passant par le servicecoupe-file ou le lâcher de chariot,nous cherchons toujours à faci-liter le quotidien de nos clients.

A-t-il vocation à faire des petits ? Depuis l'ouverture, le magasinperforme très bien, avec de trèsbons résultats dans la partie dé-coration comme alimentaire. Il vase passer des choses en 2020avec des ouvertures, mais je n'endirai pas plus pour le moment... l

Monoprix «Un magasin comme un magazine.» MagueloneParé, directrice

Innovation &Concept

Monoprix.

Hélène, Frédéric, Nicolas(le réthais du groupe), Sandrine, Aurélie, Christian et Marie…l’équipe de l’aventure de la cuisined’été avec le soutien d’OlivierChiarelli, chef de secteurcommerce LM La Rochelle.

Déliverie, entraide, inventiv… le plan Rebond et le nouveauconcept qui va avecgagne les magasins Mr. Bricolage. On a voulu mesurer son efficacité sur le terrain en débarquant dans celui d’Avranches. Et on a eu des surprises!

Flamboyant de l’extérieur,le magasin Mr. Bricolaged’Avranches, dans la

Manche, a vécu le nouveauconcept de l’intérieur. On rappellele principe : le magasin dernier crirepose sur quatre piliers : le “fondde maison”, les solutions inven-tiv, l’entraide et la déliverie. « Audébut, reconnaît François Millet,directeur du magasin, certainscollaborateurs ont pu trouver cesnoms un peu barbares. Mais nousavons été accompagnés par leséquipes de Boson Project , uneagence dépêchée par le siège etqui se présente comme « des nar-rateurs et des traducteurs dansl’espace des enjeux et des dyna-miques humaines de transfor-mation ». Trop fort! Et justementla traduction du concept pourraitêtre la suivante : l’essentiel de lamaison, des idées pour la rénover,de l’aide pour savoir le faire et uncomptoir de retrait ou de com-mande pour vivre avec sontemps digital. C’est aussi ce quepropose Leroy Merlin Essentiel(lire Zepros Habitat no 1) qui ap-pelle conciergerie, la déliverie, quipropose aussi un lieu centralpour s’asseoir avec le client etdiscuter de son projet, descomptoirs d’entraide ou des ate-liers.Attention! On ne dit pas ici

que Mr. Bricolage s’est inspiré deLeroy Merlin puisque Mr. Brico-lage a sorti son magasin le pre-mier. En réalité, tout le monde ar-rive aux mêmes conclusions et lesinterprète à sa manière, forcémentproche.Si vous visitez les maga-sins LaMaison.fr (lire page 14),vous retrouvez cette zone cen-trale conviviale avec une table etdes écrans. Dans le milieu pari-sien des “observateurs qui ob-servent”, certains glissent que sidemain Leroy Merlin reprenaitMr. Bricolage, cette convergenced’allure arrangerait tout le monde.

Dans l’ensemble, ça marcheÀ Avranches, le nouveau concept,c’est un panier moyen qui a aug-menté, une fréquentation qui aprogressé et une typologie declientèle qui s’est féminisée. Leplus drôle, c’est la déliverie. Onpeut donc, entre autres choses, yretirer des commandes Internetdeux heures plus tard, et le ma-gasin note d’ailleurs que ce ser-vice est utilisé de plus en plussouvent. Drôle, car le client d’au-tres sites commerçants que ce-lui de Mr. Bricolage peut aussi serendre à ce comptoir de retraitpick-up. Du coup, il n’est pas rareque des clients Leroy Merlin vien-nent retirer leur produit chez…Mr. Bricolage. « C’est certain quec’est une bonne occasion pournous de faire connaître le maga-sin… et on peut aussi leur offrir unbon d’achat en magasin (pourl’instant pour nos clients web). »Donc ça… ça marche!En revanche, l’entrée par lagauche du magasin et la sortiepar la droite… c’est carrément lafoire… Tout le monde rentre par

la sortie, car les clients passentpar le sas vitré côté droit par ha-bitude. La direction du magasinne veut pas s’entêter et propo-sera dans quelques semainesune entrée “ambidextre”, à droiteet à gauche. « Nous servons detest au concept, ce qui veut biendire qu’on est là pour faire des ré-glages », confie François Millet.Comme cette succursale vientd’être rachetée par l’adhérentDidier Julien , qui lui-même siègeau conseil d’administration, di-sons que le magasin a sansdoute les coudées plus franchess’il déroge au merchandising ini-tial. Autre modification : l’enca-drement qui a pris la place du lu-minaire à l’entrée. « On est prochedu Mont-Saint-Michel, il y a beau-coup d’aquarellistes, et Pascal, unencadreur réputé, nous a rejointavec son équipe quand Brico-marché, champion du loisirs créa-tif, a abandonné le terrain enmême temps qu’il passait BricoCash. » Une opportunité saisie,même si elle écorne la feuille deroute venue du siège, et de fait lechiffre a décollé. De multiples ré-glages (voir ci-dessous) ont eulieu, mais le mouvement de fonddu concept est en marche. Ilpasse par des mises en scène surfond taupe, baptisées solutionsinventiv, et plus loin des mises enavant sur fond rouge de produits“fond de maison”. L’utilité est en-core difficile à mesurer, mais ceszones se coordonnent bien avecla MDD inventiv qui se répanddans tout le magasin : de la pein-ture, elle est passée à quasi tousles rayons : tondeuses, OEP, BBQ,gazon. Au quotidien, les chefs derayons sont tout de même tentésde profiter de ces lieux de théâ-

tralisation pour pousser des pro-duits en fin de stock.

L’entraide change l’espritAu fur et à mesure de notre vi-site, le magasin se remplit declients, en majorité des femmes.Le directeur confirme : il est clairque le nouveau concept féminisela clientèle. Il s’arrête devant unbouton d’appel à l’aide. Là encore,ce n’est pas prévu dans leconcept, car les collaborateursarborant fièrement leur sweat«Faites-le vous-même mais pastout seul » doivent toujours êtredispos et aller vers le client…Dans les faits, il arrive que tout lemonde soit occupé. En pressantla sonnette, cela déclenche un ap-pel en magasin audible par tous.L’arrivée du vendeur concrétisel’un des piliers essentiels du nou-veau concept : l’entraide autourde petits comptoirs en bois avecécrans pour répondre au pro-blème du client. Un lieu convivialet animé, car l’entraide va au-delàde la relation entre vendeur etclient. Elle peut consister en unatelier proposé par un fournis-seur, ou des cours de loisirs créa-tifs puisque le magasin s’est spé-cialisé. « En réalité, l’entraide vaplus loin encore puisque nous met-tons ce lieu à disposition d’asso-ciations. Nous avons accueilli laSNSM (Sauveteurs en Mer), desassociations d’handicapés, desclubs sportifs, des expos. On faitrentrer la vie et la ville dans le ma-gasin. Du coup, on ne travaille pasde la même manière », se réjouitle directeur du magasin. l

ACTUS | VISITE Zepros 2 | Octobre 201916HABITAT

16HABITAT

Le concept de Mr. Bricolage,

Tous les salariés, commeAurélie, arborent le

slogan maison : « Faites-le vous-même mais

pas tout seul ».

Là c’est la sortie, mais tout lemonde entre par la droite et remonte la caisse !

Jocelyn devant son poste d’entraide

Zepros 2 | Octobre 2019 VISITE | ACTUS 17HABITAT

, six mois plus tard…

La MDD inventiv gagne désormais la plupart des univers du magasin !

Dans la zone revêtements de sols etmurs, le showroom initial a été réduitau profit de stocks visibles, car le clientaime venir et repartir avec le produit.Ce réglage de concept, là-encore, s’esttraduit par un décollage du chiffre.

Même combat pour l’espace placardqui proposait en rayon des portes sansmise en scène véritable. Là, c’est lefournisseur qui a été sollicité pourdresser sa théâtralisation habituelle.

Un bouton pas prévu au concept maisl’entraide peut avoir besoin d’un coupde pouce !

Dans le rayon vasque de salles de bains, enfinun système d’accroche sur rail ultrapratique.Fini les trous

La contraction du nombre de référencesdans le rayon électricité a été une excel-lente chose, donnant un coup de fouet derentabilité du rayon.

Pascal, champion reconnu de l’encadrement, etson rayon sont visibles dès l’entrée du magasin.

Dessine-moi un chiffre d’affaires !Le pinceau et les loisirscréatifs se vendent bien, alors on leur consacre deux allées ;ce n’est pas dans le nouveau concept, mais ce dernier n’in-terdit pas de s’adapter !

Pas de podium mais une zone sélection du moment,ici garnie de rangements en plastique. Grosse bagarrecontre un Centrakor local sur ce produit !

Ici quand on est pas content, on appelle directement le patron!

La zone entraide centrale, cœur dumagasin et aussi cœur d’un changementd’esprit

Le magasin est ponctué de misesen scènes “solutions inventiv” quipoussent les MDD, donnent desidées… et de solutions pour le“fond de maison” sur les produitsindispensables.Ici on

délivre descommandes etdes services…même si c’est

une commandepassée chez

Leroy Merlin !

Avec l'ouverture d'unpremier point de venteen plein cœur de Paris, à la Madeleine, Ikea propose aux Parisiens un nouveau concept demagasin urbain, en phaseavec les attentes de proximité des habitantsen centre-ville. Un projetunique au monde pour le géant suédois du mobilier et de la déco.

Ce nouveau concept illus-tre la stratégie multicanaldu groupe, qui ajoute une

nouvelle corde à son arc, venantcompléter l'offre de ses maga-sins franciliens et de son site devente en ligne. « Nous croyonsdans le marché français,martèleWalter Kadnar, PDG de IkeaFrance. Projet unique et innovant,l’enseigne apprendra de Ikea Pa-ris La Madeleine pour créer le Ikeade demain et imaginer notre ave-

nir ensemble!» Ikea investit ainsiles centres-villes avec un conceptimaginé pour répondre aux at-tentes des Parisiens, comme lerappelle Annie Bétreau, directriced’Ikea Paris La Madeleine : «Plusqu'un magasin, c’est un nouveaulieu de vie, inspirant et expérien-tiel, créé par les Parisiens, pourles Parisiens. Nous leur y don-nons rendez-vous pour trouverde l’inspiration, flâner, venir pro-fiter de notre restaurant ou en-core dessiner leur projet d’amé-nagement intérieur, seul ouaccompagné par notre équipe ».

Offre resserrée et services allongésCe magasin urbain se démarqueen premier lieu par son “petit”format de 5400 m² de surfacede vente, répartie sur deux ni-veaux. Fini aussi le parcoursobligé à travers tous les rayons, icile cheminement est libre autour

de quatre univers (l'art de cuisi-ner, de ranger, de rêver, de vivreensemble) et d'une zone d’ac-cueil. Pour satisfaire ses envies, leclient trouvera sur place 1500 ac-cessoires de décoration et petitsmeubles immédiatement dispo-nibles à l’achat, l’intégralité del’assortiment étant consultablevia des outils digitaux (avec pos-sibilité de commande). Vaisselle,ustensiles de cuisine, objets dedécoration, accessoires de ran-gement, linge de lit, coussins,plantes, lampes, produits d’épi-cerie suédoise… L'offre, conçuepour être abordable, met l'accentsur la nouveauté, avec des col-lections régulièrement renouve-lées, pour un effet de surprisepermanent et d'autres créées etvendues en exclusivité au ma-gasin La Madeleine. Pour répondre aux attentes par-ticulières des urbains, le maga-sin a aussi mis en place toute une

série de services proposés surrendez-vous par les 140 collabo-rateurs du magasin, comme laconception de cuisine (49 euros),les conseils en aménagementd'intérieur (139 euros), la créa-tion d'un dressing sur mesure,mais aussi la mise en relationavec un réseau de “taskers”, desbricoleurs qui peuvent aider leclient à monter ses meubles.Enfin, en phase avec les enga-gements People and Planet Po-sitive de l'enseigne, les clientssont encouragés à adopter unmode de vie plus durable, avecpar exemple des ateliers gra-tuits pour apprendre à prolon-ger la durée de vie de ses meu-bles ou la livraison possible parvélo cargo. Et une ambition af-fichée, celle d'effectuer 100%des livraisons dans Paris avecdes solutions zéro émission d’icià 2020. l

Pascale Benhaïem-Komlos

ACTUS | VISITE Zepros 2 | Octobre 201918HABITAT

18HABITAT

Ikea investit les centres-villes

Plus de parcours obligé dans ce nouveau format déco

Essayer, tester, toucher... Tout est à disposition pour faire son choix.

Lampes, accessoiresdéco ou meubles...Plus de 15000accessoiressont aussitôtdisponibles.

Via des outils digitaux, le client peut consulter et commander l'intégralité de l'offre Ikea.

Le magasin comprend différents univers, ici l'art de cuisiner.

Ce magasin inspirationnel

propose différentes ambiances aménagées

comme cette chambre

à coucher.

Pour séduire les urbains et donner à rêver, partout l'offre est scénarisée.

Encore un test Leroy Merlin ! Cette fois il s’agit d’un satellite dédié à la cuisine, détaché du Leroy Merlin de Nice. L’idée? Trouver un point d’entrée dans le centre-ville.

Depuis mai dernier, LeroyMerlin est présent dansle centre-ville de Nice à

travers son concept store LeroyMerlin Cuisine. Un espace devente d’environ 100 m2, accolé àun atelier animé par des chefs lo-caux ou des associations.

Il ne s’agit pas simplement, viace “point d’entrée”, de toucherune nouvelle clientèle, celle ducœur de ville, qui jusque-là fré-quentait peu le big box (le grandmagasin Leroy Merlin), mais

aussi d’innover : « Nous redeve-nons un commerce de proximité.Nous ne sommes pas dans lescodes de la GSB, explique Sté-phane Jacqmart. Nous recher-chons avant tout la qualité.» Ainsil’enseigne privilégie un service inu-sité en grande distribution : le ren-dez-vous. Ceux-ci sont gratuits.

Et longs : « Nous consacrons uneà deux heures à chaque personne.On les reçoit sur des canapés, il ya à manger pour les enfants... »

La différence sur le prixMais alors qu’apporte LeroyMerlin dans l’univers de la cui-sine ? « Techniquement… rien,

tranche Stéphane Jacqmart.Mais nous sommes moins cher.Le prix moyen des autres cuisi-nistes est de 9000 euros, le nô-tre oscille entre 3000 et 5000euros.» Il est à noter que les qua-tre vendeurs ne sont pas inté-ressés au chiffre d’affaires. Côté projet, Leroy Merlin Cuisine

de Nice souhaiterait lancer le ren-dez-vous à domicile. « De la sorte,on voit ce dont les clients ont be-soin directement chez eux. On de-vient décorateurs. »

Prise de rendez-vousMais le magasin principal pourraitlui aussi profiter des services duconcept store, et instaurer lui aussila prise de rendez-vous : « Pro-blème : comment prendre dutemps sans dénaturer la vocationdes GSB. Comment vendre endeux heures ce que je vendais enune demi-heure ou une heure?»Si Stéphane Jacqmart se veutdiscret sur le chiffre d’affaires, iladmet toutefois que les objectifsde vente sont remplis. « Nousvendons une à deux cuisines parjour, livrée, posée. »Autrement dit les affaires mar-chent bien… d’autant qu’Ikea n’estpas présent dans la région. l

Charles Bonneville

ACTUS | MAGASIN TEST Zepros 2 | Octobre 201920HABITAT

20HABITAT

Leroy Merlin cuisine en ville

Le magasin ouvre de 10 à 19 h,mais les vendeurs reçoivent plutôtsur rendez-vous et prévoient de se rendre chez les clients.

Pendant que les parents discutent des plans,les enfants peuvent lire ou surfer sur canapé.

C’est ici quele chef fait sa démo etque les élèvestentent de lareproduire!

L’essentiel des 100 m2

met en situation descuisines pardéclinaison de surface.

Comme à la maison, ...maisavec un tableau de prise de

rendez-vous

Pour poursuivre l’expériencesur le Net...

© L

aetic

ia J

acqu

esso

nEn plein cœur de Nice, le premier

Leroy Merlin Cuisine de France

Ici ce n’est pas GoodHome mais GoodKitchen avec le mêmeesprit projet et l’exposition de couleurs, robinets et autres car-relages en mode vertical, ce qui prend moins de place.

Pour équipersa cuisine

il y a le cousin Boulanger qui

expose sesproduits et

qui propose unretrait

en 1 heure.

21HABITAT

Zepros 2 | Octobre 2019 EXPÉRIENCE CLIENT | MERCHANDISING

Règle no 1 : tel père , tel fils!Dès l’entrée, le visiteur trouve une of-fre vêtements, de travail, ou de loisirs,marqués notamment LMA-Le Meilleurd’Amiens : pour les grands et les petits.« Ici, vous avez le père chasseur, et vousvoyez facilement le fils tout habillépareil! »

“Merch” tout terrain Champs et Jardin d’Aubigny-au-Bac, devenu cette année Brico-

marché, dans le Nord, adapte son offre à sa clientèle, constituéenotamment d’agriculteurs, de chasseurs, pêcheurs, campeurs, etc.Patrick Dumon se plie en quatre pour que le client (ou la cliente) quelqu’il soit, trouve ici son bonheur… ET ça marche.Ici vous n’êtes pas guidé par Google Assistant. C’est pas GPS maisGBS… comme gros bon sens. Pas besoin de discours supplémen-taires, il suffit de suivre les règles de Patrick Dumon qui ne manquepas d’humour!

Règle no 2 : vendre du blépour en gagner Une pièce céréales est dédiéeaux agriculteurs : un public sou-vent moins fortuné, mais fidèle;le client revient pour la prox-imité, la gentillesse et le serv-ice. À noter au passage quepour l’alimentation animale,le magasin travaille beaucoupavec Versele Laga. L’offre biodemeure réduite : « Chez nous,le bio ne prend pas encore ».

Règle no 3 : avoir du flair Nouveauté : l’homme a placéune étagère épicerie en août,avec des produits régionaux, parexemple de Cambrai : « Nousallons ajouter des étiquettes“ouvrez-sentez”, sinon, les gensn’osent pas toucher, il fautqu’ils puissent apprécier leproduit ».

Règle no 4 : garder latête froide mais aussi labière et le ver!Dans le frigo, de quoi appâterle poisson… ou le pêcheur(car comme chacun sait,boire*, c’est pêcher).* L’abus d’alcool nuit à la santé,à consommer avec modération Règle no 5 : être culotté!

De quoi appâter le pécheur?

Règle no 6 : un cross market‘“no limit”Quand on pêche… on s’assoupitla tête contre un coussin enforme de poisson, ce qui permetde rêver de belles prises!

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MERCHANDISING | VOS MISES EN SCÈNE Zepros 2 | Octobre 2019

Vous êtes fier de votre libre-service, de votre salle d’exposition, ou encore fier d’une animation commerciale dans votre magasin? Comme eux, montrez-le, en nous adressant votre photo!

Nous la publierons dans notre prochaine Théatralisation Story!

Rien ne vaut un vieux scooter ou un vieux tracteur pour mettre en exergue son végétal ou sa décojardin. Ces photos ont été prises pendant le salon Gafa de Cologne dans des stands différents maisavec une même écriture “merch”. Le tracteur-table rouge a été photographié au magasin lamaison.frde Saint-Lô. Ces produits dont raffolent les aménageurs sont également disponibles pour le grandpublic pour des prix d’environ 500 euros dans des enseignes de type Maisons du monde. Disons qu’ilsont trouvé dans l’univers végétal une place naturelle.

Scooter-bar , l’autre façon de vendre du végétal

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Zepros 2 | Octobre 2019 VOS MISES EN SCÈNE | MERCHANDISING

Vu aussi au Gafa unevariation sur pots quipourrait vous inspireren magasin. Red Go-rilla, qui produit desseaux, des pelles etautres pots, les as-semble en petits ro-bots. Le concept-store d’EFSA (Euro-pean Floral andLifestyle Product Sup-pliers Association)propose une jolietable posée sur despots en terre cuite…et un tunnel en potspour y parvenir. Lapalme revient à Eu-ganea vasi pour sonpot géant en pots…

Concours de merchandisers au Salon du végétalAutre source d’idées pour vos rayons jardin : ces espaces créés pardes merchandisers habitués à d’autres univers que le jardin et qui ontparticipé à cette compétition organisée lors du Salon du végétal àNantes au mois de septembre. Thème du concours : « Comment pro-poser, convaincre, séduire, recruter les trentenaires par une nouvelleapproche en magasin? Les 30-40 ans, une cible de prédilection quireprésente l’avenir. » Le concours, coordonné par Manuel Rucar(ChloroSphère), réunissait un jury composé de professionnels dontdes distributeurs comme Clément Doisneau (Système U), JacquesDuperron (Saisons & Jardins), Stéphane Frisson (Jardiland).

Faustine Bouillet, médaille de bronze

Voici les créations du tiercé gagnant

Inès Lamour, médaille d’or

Claire Schapman, médaille d’argent

Idées de pots !

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MANAGEMENT | L'ŒIL DU COACH Zepros 2 | Octobre 2019

L’entreprise est un lieu pro-pice aux rencontres etforcément, des liens et

des affinités se créent, au pointde s’apprécier plus que commede simples collègues. Avoir lemême employeur, voire lesmêmes diplômes, la même pro-fession, les mêmes motivationsou centres d’intérêts, partagerles séances de travail, les déjeu-ners, les soirées d’entreprises, lesséminaires, voici bien des facteurset autant d’opportunités qui ex-pliquent que des amitiés se for-ment ainsi spontanément, et par-fois beaucoup plus, au sein desentreprises. Dans un monde oùcelles-ci tendent à développer unstyle de management où la com-posante sociale et affective est deplus en plus présente, les relationsextra-professionnelles encoura-gées, forcément on s’attache.

COMMENT LE MANAGERDOIT-IL GÉRER LA

NAISSANCE D’UN COUPLEDANS L’ENTREPRISE?

Encore une fois les histoires decouple, sur le papier, cela ne re-garde pas l’employeur… Le codedu travail n’interdit d’ailleurs pasd’entretenir une relation per-sonnelle avec un collègue. Celaserait considéré comme une at-teinte à la liberté individuelle.Dans les pays anglo-saxon,c’est une autre musique moinsromantique. Un règlement in-térieur d’entreprise peut sti-puler que c’est interdit. Cela ad’ailleurs valu à Brian Krzanich,PDG d’Intel, de démissionner enjuin 2018, même si la relationétait parfaitement consentie.

En France il est « interdit d’in-terdire » une relation, mais lemanager, rompu à prévenir plu-tôt qu’à guérir, se demandera« Qu’est-ce qui risque d’arriverdans l’équipe? » (article 9 duCode civil « Chacun a droit aurespect de sa vie privée », et ar-ticle L. 1132-1 du Code du travail).En fait, il ne devrait rien arriverde grave. D’une manière géné-rale, il n’est pas rare que la rela-tion amoureuse au travail soitmême une source de motivationsupplémentaire. Bref, tout vamieux quand on s’aime! Voilàc’est dit. Sauf que ça peut dé-raper… quand les intéressésmélangent relation affective etprofessionnelle, entremêlanthoraires, attitudes, etc. Em-brassades ou disputes augrand jour, soupçon de favori-tisme si l’un des amoureux estun supérieur hiérarchique… Bi-zarrement, la joie initiale peut,sans certaines précautions, vi-rer à l’isolement, aux tensions,disputes, à la jalousie, voire audépart pur et simple d’un dessalariés sinon des deux ! Il ar-rive même que l’équipe aucomplet explose, car chacunavait choisi un camp. Pourprévenir de telles extrémités,on peut féliciter les amoureuxen leur glissant tout de mêmequelques règles. Mais avantd’oser leur en parler, mieux vautêtre sûr de l’information. Avoirappris l'existence de cette rela-tion par une tierce personnen’est pas une garantie de vérité.Peu s’en faut ! Les commérages,les rumeurs infondées, ou la vo-lonté de porter préjudice, impli-

quent une très grande vigilance.L’intervention du manager n’estsouhaitable que si les intéressésont eux-mêmes rendu publiqueleur relation soit verbalement,soit par des attitudes sans équi-voque (baiser public… lors d’unpot). Pas question de convoqueruntel et de lui asséner « Alors, se-lon Martine, qui le tient de Pierre,il paraît que vous êtes avec…?».

POSER LES RÈGLESDÈS LE DÉPART

Si l’affaire est dite et connue, lavoie est libre pour un entretienavec les personnes concernées.Juste pour poser les règles quivont les protéger eux d’abord,

l’ambiance ensuite et bien sûr labonne marche de l’équipe.

• La discrétion côté senti-ments.Discrétion ne veut pasdire relation cachée. Il faut sim-plement faire preuve de retenueet évitez toute effusion de senti-ments devant ses collègues, tantau niveau des comportementsqu’au niveau des expressions ver-bales. Les petits noms intimes,les allusions, les câlins… sont àproscrire sur le lieu de travail.

• La sobriété côté tension.Pas d’éclats et autres débor-dements. Même dans unepièce fermée, car les murs ont

des oreilles. Les règlements decompte sur fond de relationamoureuse, c’est le malaiseassuré !

• L’abstinence.Même si le dé-sir de transgression survient, ilest préférable de l’oublier. Se fairesurprendre dans une situationcompromettante peut entraînerune sanction lourde de consé-quence, voire un licenciementimmédiat conformément à l’ar-ticle 9 du Code civil. Le lieu detravail est à proscrire pour vivreses fantasmes.

• La réserve. Pas de confi-dences à ses collègues concer-

RELATIONS AMOUREUSES AU TRAVAIL

Les liaisons dangereu

Anticiper les conséquences d’une éventuelle ruptureLa fin éventuelle d’une relation amoureuse est une période et une si-tuation critique que le manager doit gérer et à laquelle il doit se pré-parer. Tout d'abord en anticipant les problèmes qui pourraient sur-venir en cas de rupture. Une réorganisation des postes et desresponsabilités pourrait alors se justifier. Il doit aussi être conscientqu’une rupture peut conduire une des personnes à démissionner.

25HABITAT

Zepros 2 | Octobre 2019 L'ŒIL DU COACH | MANAGEMENT

uses?

nant sa relation amoureuse. Le« Je te le dis, mais garde-le pourtoi » est plus puissant qu’unemail général! Et votre allié d’unjour est-il fiable ?

• L’esprit d’équipe. Pas degroupe dans le groupe! Mêmesi l’envie de partager un maxi-mum de temps avec sa parte-naire est bien compréhensible,il est important de ne pas chan-ger ses habitudes. Les pauses,les temps d’échanges, les dé-jeuners, les parties de ping-pong entre collègues doivent-

être préservés. Avant de conclure cet entretien,il convient de vérifier que chacuna bien pris conscience des en-jeux, est en accord avec les rè-gles et s’engage à les respecter.Le manager, bien entendu, pren-dra également soin d’inviter lespersonnes concernées à venirl’informer si des difficultés pou-vaient se présenter et de souli-gner qu’elles peuvent comptersur sa vigilance pour que tout sepasse au mieux.l

Patrick Cherruau, coach en entreprise

À éviter :Convoquer un salarié sur la basede rumeurs : aïe, vous risquez de déchantertrès vite puisque l’intéressé peut nier ou vousrétorquer qu’il ne sait pas de quoi vous parlez,mettant en avant votre intrusion dans sa vieprivée.À faire : On ne convoque que sur des faitsavérés et constatés par d’autres membres del’équipe. À éviter : Juger le couple : en cas de mau-vais résultats, vous ne pouvez pas incriminerle couple ou le problème de couple. Ce n’est pasà vous de mettre la relation dans le débat,même si c’est là que le bât blesse. C’est aux sa-lariés d’en parler… À faire : Restez cantonné sur la missionde chaque salarié en le recevant à part. Envous en tenant strictement aux faits (dys-fonctionnements, plaintes des clients ou desmembres de l'équipe). Vous devez vous as-surer que les personnes comprennent et re-connaissent que ce dysfonctionnement n’estpas acceptable et obtenir, en les responsa-bilisant, leur engagement à modifier leurscomportements. Il est nécessaire de fixer un

délai et de convenir d’un prochain rendez-vous d’évaluation. Selon le cas, il est aussipossible de leur demander si une aide est sou-haitable pour atteindre cet objectif. Si la re-lation de couple est dénoncée par le salariécomme nocive pour la mission, vous pouvezenvisager sérieusement une séparation deposte, un travail sur des projets différents,voire les changer de service.À éviter :Entrer dans la danse. Veillez à nepas jouer le rôle du sauveur ou de conseillerconjugal. N’entrez pas dans un jeu psycholo-gique à trois.À faire : Quelque soit la raison du conflitde couple, il est conseillé de travailler en prio-rité avec celui qui semble le plus fragilisé par lasituation. Se sentir entendue et comprise per-mettra à la personne de se libérer émotionnel-lement et peut-être de relativiser la situation.Ne pas insister si le problème devient complexeet en référer à une autorité supérieure. Ne vousenlisez pas dans le problème sous peine d’enfaire partie. L’autorité supérieure sera plus li-bre d’agir en fixant les attentes par écrit, voireen sanctionnant.

Que faire quand ça dérape?Malgré toutes ces précautions, il peut arriver que la relation dérape. Des signesannonciateurs apparaissent. Les mêmes que ceux d’un couple à la dérive mais enpire puisque le lieu public devient privé. Scènes de jalousies, larmes, prise à témoindes autres salariés pour un camp ou l’autre…Comment réagir? À faire/à ne pasfaire côté manager

Le Code civil, en son article 9,évoque le droit au respect de lavie privée, qu’il s’agisse de la vieen entreprise en tant que salariéou employeur. Il interdit ainsi im-plicitement à l’employeur de s’immiscer dans la vie privée desautres, et d’exclure une relation

au sein de l’entreprise.Une décision de la cour de cassation du 10 juin 1982 a étérendue en ce sens, en précisant qu’une clause stipulant queles conjoints ne peuvent pas être employés dans la mêmeentreprise n’est pas valable.Les effusions d’amour au travail devront toutefois êtreproscrites. Ainsi, en cas de dérives avérées, l’employeurpourra estimer être en droit de sanctionner ses salariéstrop démonstratifs. On pensera par exemple aux salariésqui viennent de rompre et qui occasionnent un trouble ma-nifeste sur le lieu de travail et qui dans certains cas peu-vent entrer dasn le cadre de l’obligation de l’employeur deprévenir les actes de harcèlement sexuel (article L.1153-5du Code du travail).De même, l’employeur doit s’assurer que les amants nepratiquent pas de discrimination. Sur le plan juridique, ce-

lui-ci doit donc veiller à ce qu’ils ne s’avantagent pas mu-tuellement.Ainsi, l’employeur dispose désormais de moyens juridiquespour lutter efficacement contre les dissensions causées parles couples en entreprise.Il peut à ce titre recourir tant aulicenciement qu’à l’avertissement, voire à toute autre sanc-tion qu’il jugera appropriée à la situation de faits particu-lière rencontrée.Quoi qu’il en soit, l’ employeur doit avoir un intérêt légi-time à agir.Pour cela, le comportement d’un salarié doit directementporter préjudice à l’entreprise, voire constituer un man-quement grave aux obligations découlant de son contratde travail pour que le licenciement soit justifié. L’employeurdoit être en mesure de prouver que le comportement dusalarié a créé un trouble caractérisé dans l’entreprise.Aussi, le seul fait d’avoir une relation amoureuse entre sa-lariés ne peut aucunement justifier un licenciement à luiseul, faute de préjudice réel existant.Enfin, la sanction infligée en cas de relation amoureuse en-tre collègues de travail devra indubitablement rester pro-portionnelle au préjudice causé (article L.1121-1 du Code dutravail).Au quotidien, ni Cupidon ni briseur de couple, l’employeurse doit donc de rester vigilant quant à l’évolution des re-lations entre ses salariés, et savoir faire, avec discerne-ment, la part des choses avant d’agir en droit.

L’un des amoureux est le chefAlors là… panique à bord ! Vous prenez tous les conseils ci-contreet vous les multipliez par 10! Si l’un des membres du couple est ma-nager, la situation est encore plus délicate. Idéalement, il faudraitséparer d’emblée les personnes pour éviter toute jalousie ou toutsentiment de favoritisme. Que la relation de couple se passe bienou mal, cette situation est embarrassante. Comment promouvoirle concubin sans soupçon justifié ou non de “promotion canapé”.Pourquoi cantonner le concubin(e) à un poste inférieur sous pré-texte d’amour… Non, vraiment, la meilleure solution est de sépa-rer professionnellement le couple.

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L’avis de l’avocatPar Alain Besse, avocat.

P our Saisons et Jardins, 2019est une année mouvemen-

tée ! Elle a démarré avec l’arrivéedes groupes Ma Campagne,Fleurs et Nature et Poullain. Enjuillet, le groupement a signé

une alliance avec Botanic, dansle cadre d’une coopération àl’achat, qui crée ainsi la deuxièmepuissance d’achat sur le marchédes jardineries. Pour rappel, Sai-sons & Jardins est un groupe-ment au fonctionnement aty-pique, puisqu’il n’y a pasd’acheteur. Aussi, les jardineriesprésentent des concepts variés: certains ont une grande ani-

malerie, d’autres la fibredéco ou ont plutôtdéveloppé la pépi-nière. Le groupe-ment, qui gardeune structure re-lativement réduite(trois personnes),est passé de neuf

jardineries il y a dix ansà 28 aujourd’hui. l

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ENVIE DE SALLE DE BAIN14 | FLEURY-SUR-ORNE

La CNAC du 12 septembre a rendu unavis défavorable à la création d’un en-semble commercial Frazzi, Envie de sallede bain, Grand Frais. Le demandeur estla SAS Fleury Immo. La surface devente est de 2 138 m2.

MR. BRICOLAGE 22 | LOUDÉAC

L’ex Mr. Bricolage pourrait devenir unLeroy Merlin.

BATIMAN27 | VERNON

Le spécialiste de la menuiserie et descuisines a programmé pour courant au-tomne le lancement d’un nouveaupoint de vente à Vernon.

WELDOM29 | LANNION

Repris en mars, le magasin de bricolageet de jardinage (ex-Bricorama) a ouvertle 10 juillet dans le quartier de Saint-Marc.

MAXI ZOO29 | QUIMPER

Le spécialiste des animaux de compa-gnie a ouvert ses portes dans le dé-partement du Finistère. Il est situé àQuimper, zone commerciale LeclercGourvily, 165 route de Brest.

MR. BRICOLAGE44 | ST-ÉTIENNE-DE-MONTLUCLe 25 juillet, la SARL Montluc Bricolagea reçu le feu vert pour l’extension de sonmagasin Mr. Bricolage, situé ZAC PôleGare. Surface demandée : 1 331 m2. Lasurface après projet atteint 3 031 m2.

LEROY MERLIN49 | CHOLET

Le magasin Leroy Merlin à Cholet etl’association Après l’envol ont organiséune course dans la zone du Cormier.L’événement consiste en un parcoursqui traverse plusieurs entreprises, tellesAR Carton, Pro Lavage, Carrefour Sup-ply Chain ou encore Leroy Merlin. Ils’agit de la deuxième édition de lacourse.

BRICO CASH50 | ST-MARTIN-DES-CHAMPS La CNAC a rendu le 29 mai un avis fa-vorable à l’extension de 885 m2 dupoint de vente.

CENTRAKOR61 | L’AIGLE

La CNAC a rendu le 13 juin un avis dé-favorable au projet d’extension de 442m2 d’un magasin Centrakor de 991 m2pour atteindre une surface de vente to-tale de 1 433 m2.

LEROY MERLIN ESSENTIEL56 | PONTIVY

Mr. Bricolage a définitivement fermé sesportes fin juin. Le magasin, situé dansla zone commerciale de la Niel, à Pon-tivy, rouvrira cet automne, sous l’en-seigne Leroy Merlin Essentiel.

ALINÉA76 | MONTIVILLIERS

Le 27 juin, la CNAC a jugé irrecevablele recours déposé contre la création d’unmagasin Alinéa de 4 600 m2.

GOODHOME59 | SAINT-ANDRÉ-LEZ-LILLE

Kingfisher ouvre dans le départementdu Nord son premier magasin Goo-dHome.

THÉODORE MAISON DE PEINTURE59 | DUNKERQUE

Le fabricant a ouvert le 1er juin le ma-gasin de Dunkerque, venant ainsi com-pléter son maillage dans le Nord-Pas-de-Calais. Une création qui s’intègredans la stratégie de la société qui, de-puis janvier, a lancé sa vision à 2025.

LEROY MERLIN59 | VILLENEUVE-D’ASCQ

La CDAC du Nord a rendu un avis fa-vorable à la création par transfert dumagasin Leroy Merlin à Lezennes-Vil-leneuve-d’Ascq, Borne de l’Espoir. Sur-face de vente après CDAC : 15 000 m2.Un déménagement très attendu…

ZÔDIO59 | NEUVILLE-EN-FERRAIN

Le magasin de déco de la route du Pe-tit-Menin a fermé définitivement sesportes en juillet.

MAXI ZOO59 | CALAIS

Le spécialiste des animaux de compa-gnie a ouvert ses portes dans le dé-partement du Nord-Pas-de-Calais. Il estsitué à Calais, ZAC des Cailloux, rueDanton.

MR. BRICOLAGE59 | DENAIN

Le magasin Mr. Bricolage de Denain afermé ses portes en juin 2019.

JARDIZOO62 | SAINT-POL-SUR-TERNOISE Après que la CNAC a rendu le 29 maiun avis favorable à sa création, le pointde vente a ouvert sur 2 831 m2.

BRICOMARCHÉ 62 | BAPAUME

La CDAC a rendu le 31 juillet un avis fa-vorable au projet de création d’un“drive” à l’enseigne Intermarché d’unhypermarché à l’enseigne Intermarché,d’une surface de vente de 2 501 m², etd’un magasin de bricolage à l’enseigneBricomarché, d’une surface de vente de3 034 m².

NOZ62 | NOYELLES-GODAULT

Le projet de création d’un magasin nonspécialisé, à l’enseigne Noz, d’une sur-face de vente de 1 032,58 m² a été au-torisé.

RICHARDSON75 | PARIS

Une boutique bain et carrelage Ri-chardson a ouvert dans le 8e arron-dissement parisien, au 78, boulevardMalesherbes.

BRICO CASH 77 | SAINT-MARD

En juillet 2019, le Bricomarché d’Othisdéménage à Saint-Mard… et se trans-forme en Brico Cash.

BRICO CASH 77 | MEAUX

L’enseigne du pôle Équipement de lamaison du groupement Les Mous-quetaires a ouvert en avril 2019 son nou-veau point de vente à Meaux. Celui-ciremplace un ancien point de venteBatkor, enseigne low cost de Bricorama.La surface de vente (couvert chauffé)s’élève à 2 450 m2, tandis que la courdes matériaux s’étend sur 1 550 m2.

GRAND OUEST

IDF - NORD

Saisons et Jardins, legroupement va del’avant !

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 27Zepros 2 | Octobre 2019 vOS RégiONSHABITAT

BRICO JARDI E. LECLERC77 | VARENNE-SUR-SEINE

La CNAC a rendu le 27 juin un avis fa-vorable à la création d’un point de venteBrico Jardi E. Leclerc de 5 940 m2.

BATIMAN80 | DURY

Le spécialiste des menuiseries pro-gramme pour le courant de l’automnele lancement d’un nouveau point devente dans la Somme.

BRICOMARCHÉ80 | ROSIÈRES-EN-SANTERRE

Avis favorable à l’extension d’un ma-gasin Bricomarché d’une surface devente totale de 1 998 m2. La surfacedemandée est de 900 m2.

JARDINERIE80 | VILLERS-BRETONNEUX

Pas de jardinerie géante dans la Somme! La CNAC a rejeté le 29 mai le projetdéposé par la société PVBS concernantla création sur une surface de vente de28 548 m2 d'un ensemble commercialbaptisé Somme Park. Celui-ci devaitêtre composé d'une jardinerie de 18 434m2 et d'un magasin d'équipement dela maison de 10 114 m2.

LEROY MERLIN93 | SAINT-OUEN

L’enseigne a ouvert le 4 juillet un ma-gasin agrandi.

ZÔDIO93 | GENNEVILLIERS

L’enseigne de déco du groupe Adeo afermé les portes de son magasin deGennevilliers.

CENTRAKOR94 | CRÉTEIL

L’enseigne a ouvert un magasin le 17juin.

BRICO DÉPÔT11 | CARCASSONNE

La CDAC de l’Aude a rendu un avis fa-vorable à l’extension de 2 926 m² de lasurface de vente d’un magasin BricoDépôt à Carcassonne.

CENTRAKOR 19 | BORT-LES-ORGUES

Avis favorable rendu le 20 juin 2019 àla demande d’autorisation d’exploita-tion commerciale concernant la créa-tion d’un magasin à l’enseigne Cen-trakor de 1 354 m² de surface devente. Il est situé avenue Victor-Hugo.

BRICOMARCHÉ24 | TERRASSON-LAVILLEDIEU

Accord CDAC du 19 juin 2019 pour l’ex-tension d'un magasin Bricomarché. Ledemandeur est la SAS Thycal. La sur-face demandée est de 1 156 m2, ce quifait passer sa surface de 3 426 à 4 582m2.

BRICO30 | UZÈS

En avril, la CDAC du Gard a rendu unavis favorable au projet de création d’unmagasin de bricolage de 1 885 m² desurface de vente, route d’Uzès à Saint-Ambroix.

MR. BRICOLAGE 31 | CASTANET-TOLOSAN

La CDAC de Haute Garonne a rendu unavis favorable à l’extension d'un en-semble commercial par création d'unmagasin Mr. Bricolage de 2 305 m² desurface de vente à Castanet-Tolosan.

SOCOO’C33 | SAINT-ANDRÉ-DE-CUBZAC

Après le succès de leurs trois premiersmagasins, Thierry Rousset et DidierDesplat ouvrent leur quatrième pointde vente SoCoo'c, à Saint-André-de-Cubzac. Ils prévoient déjà l’ouvertured’un cinquième en 2020.

TRUFFAUT33 | BORDEAUX

L’enseigne de jardinerie ouvrira à Bor-deaux le 7 novembre 2019.

BRICOMARCHÉ 40 | SAINT-SEVER

La CNAC a rendu un avis défavorableà l’extension d’un ensemble commer-cial par création d’un magasin Brico-marché. Surface actuelle : 4 245 m2 ;surface demandée : 2 844 m2.

BATIMAN

46 | FIGEAC

Le spécialiste des menuiseries et cui-

sines ouvrira un magasin dans le cou-

rant de l’automne à Figeac.

BRICOCASH

47 | CASTELCULIER

La CDAC du Lot-et-Garonne a rendu,

le 20 juin, un avis favorable à la créa-

tion d’un magasin de bricolage de

type magasin-entrepôt d’une surface

de vente de 4 499 m2 situé ZAC de Tri-

gnac, rue Albert-Ferrasse, sur la com-

mune de Castelculier… Un avis confirmé

par la CNAC le 10 octobre.

GROSFILLEX HOME

64 | PAU

Grégoire Simon, commercial dans le

secteur de la menuiserie depuis 18 ans,

a ouvert un nouvel espace d’exposition

de 370 m2, qui offre 140 m2 de show-

room. Y sont présentés les fenêtres,

portes d’entrée, stores, portails, volets,

portes de garage ainsi qu’une impor-

tante sélection de produits outdoor,

transats, salons de jardin et bacs…

CENTRAKOR

64 | BAYONNE

La CNAC a rendu le 13 juin un avis fa-

vorable à la création d’un Centrakor de

1 070 m2.

CENTRAKOR

79 | PARTHENAY

La CNAC a rendu le 4 juillet un avis dé-

favorable au projet d’extension de 705

m2 d’un magasin Centrakor.

BRICO E. LECLERC

87 | SAINT-JUNIEN

Avis défavorable émis par la CDAC du

3 juillet 2019 concernant la création d'un

Brico Bâti Jardi E. Leclerc d’une surface

de vente de 6 573 m2, situé avenue

d’Oradour-sur-Glane, à Saint-Junien.

BATIMAN

87 | LIMOGES

En avril, l’enseigne a procédé à une nou-

velle ouverture à Limoges. Le magasin

est situé Forum du Limousin, 2 rue

Georges-Guynemer, à Feytiat.

LEROY MERLIN CUISINE

06 | NICE

Le groupe Adeo ouvre à Nice sa pre-

mière boutique spécialisée cuisine.

SUD OUEST

SUD EST

J ardizoo a ouvert le 14 juin àSaint-Pol-sur-Ternoise, dans

le Pas-de-Calais. « Le magasin,qui a nécessité deux à trois moisde travaux, s’étend sur 2 800m2, dont 1 500 m2 d’extérieur »,commente Patrick Desnaux, di-recteur du nouveau point devente (qui possédait auparavant

une jardinerie à Amiens). Celui-ci propose tous les rayons : ali-mentation animale/oiseaux/ron-geurs, chiens chats, poisson,cheval, reptile, l’habillement et lechaussant. « Nous faisons éga-lement un peu de bricolage et lesaccessoires jardinet végétal, avecune pépinière. Principalement,

nous collons au référencement dela centrale régionale Paradizoo-Jardizoo, qui est présente via 10magasins dans le Nord-Pas-de-Calais, des animaleries sous en-seigne Paradizoo et des jardine-ries sous enseigne Jardizoo. Ici,je suis Point Vert (la centrale na-tionale) - Jardi Zoo. » l

NORD

Jardizoo ouvre à Saint-Pol-sur-Ternoise

L ’enseigne de jardineries ou-vre le 6 novembre en centre-

ville de Bordeaux. Après Bou-logne et Toulouse Grand Hôtel,c’est la troisième implantation duconcept urbain ; ici sur 1 600 m2.L’objectif est de répondre aux at-tentes d’une cible urbaine avec

une offre de produits et de ser-vices innovants. Ce magasin (20salariés) proposera une offre ci-blée vers les city jardiniers, etcomplémentaire à l’offre du pointde vente de Mérignac. Égalementau menu : une épicerie, qui com-prend une gamme 100 % bio. l

SUD OUEST

Truffaut ouvre àBordeaux Mériadeck

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201328 VOS RÉGIONS Zepros 2 | Octobre 2019

HABITAT

LES BRICONAUTES

06 | GRASSE

La CDAC des Alpes-Maritimes a rendule 5 juin un avis favorable au projet d’ex-tension du magasin Les Briconautespar aménagement du bâtiment exis-tant. Une demande présentée par la SABertrand Vigouroux. La surface de-mandée est de 1 511 m2. Le magasin estsitué route de la Marigarde, sur lacommune de Grasse.

AMI BOIS

13 | MIRAMAS

Pierre Borsellino a pris la tête de la nou-velle agence, située dans la zone d’ac-tivité des Molières. Cette franchisevise un CA d’1 million d’euros sur sonpremier exercice.

LEROY MERLIN

26 | VALENCE

4 mois à l’ombre pour le voleur de clim’.Le 1er août, le tribunal de Valence acondamné un homme à quatre mois deprison ferme. Le Dauphiné du 2 aoûtrapporte que les images de vidéosur-veillance du Leroy Merlin de Valence, da-tées du 27 juillet, montrent l’homme,accompagné de ses deux enfants,avec un chariot rempli de climatiseurs.Du matériel qu’il cachait dans la courextérieure du magasin, derrière des pa-lettes, avant de ressortir sans achat. Lescaméras montrent aussi quelqu’unvenir la nuit pour les récupérer par-des-sus le grillage. L’homme a contesté lesfaits, et expliqué au tribunal « les avoirbien mis de côté mais de peur de la rup-ture de stock en raison de la canicule »,mais les enquêteurs ont retrouvé à sondomicile un climatiseur neuf provenantdu magasin. Un achat pour lequell’homme n’a jamais pu fournir la fac-ture. La géolocalisation de son télé-phone et de sa voiture a égalementmontré qu’il se trouvait dans le secteurle soir des vols. Il a finalement étécondamné à quatre mois de prisonferme, sans mandat de dépôt.

BOTANIC

38 | SEYSSINS

Avis favorable le 3 juin 2019 au projetd’extension d’un ensemble commercialde 2 605 m² de surface de vente parl’extension de la jardinerie-animalerie àl’enseigne Botanic de 2 100 m² de sur-face de vente sur la commune deSeyssins, 16 rue du Docteur-Schweit-zer.

LEROY MERLIN

42 | SAINT-ÉTIENNE

Leroy Merlin déménagera de Saint-Chamond vers le centre commercialSteel, à Saint-Etienne.

CASTORAMA

63 | AUBIÈRE

La CNAC a opposé le 4 juillet un refus

au projet d’extension de 2 000 m2 d’un

magasin Castorama.

ENVIE DE SALLE DE BAIN

69 | CHAMPAGNE-AU-MONT-D’OR

Avis favorable le 17 mai pour l’extension

d’un showroom à l’enseigne Point

P/Envie de salle de bain, à Cham-

pagne-au-Mont-d’Or. Sa surface de

vente passe de 987,20 m2 à 1 478,50

m2, grâce à l’extension de 491,30 m2.

Une demande déposée par la SASU

Distribution Sanitaire Chauffage (DSC).

LEROY MERLIN

69 | LYON

Leroy Merlin a reçu le 11 juillet un avis

favorable pour la création d’un maga-

sin de 2 864 m2 dans le 7e arrondis-

sement.

POINT P

73 | CHIGNIN

En Savoie, le distributeur déplace son

point de vente de La Rivoire à Chignin.

Le nouveau magasin, plus accessible

aux pros (car à proximité de l’A43), sera

situé route de Myans. Il s’étend sur 20

000 m2, avec des zones de stockage

intérieur et extérieur et dispose de 4

500 m2 de bâtiments. Le libre-service

est sur 600 m2. Le tout permet de pro-

poser plus de 10 000 références.

VILLAVERDE

74 | ST-PIERRE-EN-FAUCIGNY

Un avis favorable a été donné à l’ex-

tension d’un magasin à l’enseigne Vil-

laVerde, situé 24 route des Lacs. Il s’agit

d’une demande de permis de construire

valant autorisation d'exploitation com-

merciale, présentée par la SARL Les

Jardins du Faucigny, représentée par

Serge Vaudey, gérant. La jardinerie de

2 920 m2, agrandie de 1 213 m2, aura

donc une surface totale de 4 133 m2.

BRICOMARCHÉ

74 | SAINT-JULIEN

La CDAC de Haute-Savoie a rendu le 11

juillet un avis favorable à l’extension d’un

magasin Bricomarché situé 1, route des

Vignes, à Saint-Julien. La surface de

vente demandée est de 563 m², ce qui

aboutit à une surface de vente totale

après extension de 2 345 m².

GAMM VERT

83 | LES ARCS-SUR-ARGENS

Le 3 juin, la CDAC du Var a rendu un

avis favorable à la création d’un magasin

Gamm Vert de 2 060 m2.

LIEUX DATES RENDEZ-VOUS

France Du 4 au 8 novembre 2019 Le Mondial du bâtiment réunira à Paris-Nord Vil-

lepinte les salons Interclima, Idéobain et Batimat.

Italie Du 15 au 17 novembre 2019 Il Mondo Creativo, le Salon des loisirs créatifs et

du bricolage, a lieu au Bologna Exhibition Center.

Italie Du 24 au 27 janvier 2020 Homi, le Salon international de la maison, a lieu à

la Fiera Milano.

Belgique Les 1, 2,3 et 7, 8, 9 février 2020 Batimons, le Salon du bâtiment et du confort a

lieu à Lotto Mons Expo.

Suisse Du 5 au 8 mars 2020 Wohga, le Salon de la maison et du jardin, prendra

place à Winterthour.

Allemagne Du 1er au 4 mars 2020 Eisenwarenmesse, le Salon international de la

quincaillerie a lieu à Kolnmesse, à Cologne.

Ukraine 12 au 15 mai 2020 Intertool Kiev, le Salon international des outils,

fixations, matériaux et équipements de bricolage a

lieu à Kiev (IEC – International Exhibition Center).

59 Lille Du 1er au 3 novembre 2019 Salon Amenago, à Lille Grand Palais

18 Bourges Du 17 janvier au 20 janvier 2020 Le Salon de l’habitat aura lieu au Pavillon d'Auron.

59 Lille Du 6 au 8 Mars 2020 Le Salon habitat & jardin Viving Lille, le rendez-

vous de tous les projets maison, se tiendra à Lille

Grand Palais.

56Vannes du 7 au 9 mars 2020 Le Salon habitat et immobilier VIVING de Vannes

se tiendra au parc des Expositions le Chorus.

57Metz Du 13 au 16 mars 2020 Le Salon de l'habitat et de la déco accueille ses vi-

siteurs au parc des Expositions de Metz Métro-

pole pendant 4 jours.

63 Clermont-Ferrand Du 13 au 16 mars 2020 Le Salon de l’habitat ouvrira ses portes à la

Grande Halle d’Auvergne

56 Lorient Du 21 au 23 mars 2020 Le salon habitat et immobilier Viving se tiendra au

parc expo du Pays de Lorient.

Dans vos régions

75 Paris Du 8 au 11 novembre 2019 La VIIIe édition du MIF – Salon du Made in France,

à Paris Expo Porte de Versailles

69 Lyon Du 4 février au 7 février 2020 Eurobois, le Salon du bois, des techniques de

transformation et de l’agencement prendra place à

Eurexpo.

13Marseille Du 7 au 10 avril 2019 Les Journées des collections ont lieu au parc

Charcot de Marseille.

Vos salons et évènements internationaux

Vos salons et évènements nationaux

AgendaVous préparez un événement, un salon, un congrès, un concours, une journée « partenaires »… et vous souhaitez le faire savoir? Prévenez-nous ! [email protected]

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 29Zepros 2 | Octobre 2019 VOS RÉGIONSHABITAT

BRICO JARDI E. LECLERC21 | BEAUNE

La CNAC a émis le 27 juin un avis fa-vorable au projet présenté par la SASBeaune Distribution, de création d’unmagasin Brico Jardi E. Leclerc d’unesurface de vente de 7 000 m2.

CENTRAKOR25 | MORTEAU

La CDAC du Doubs a rendu un avis fa-vorable au dossier déposé par la SCI LesKerguelen relatif à l'extension de 457,03m² d'un magasin Centrakor de 1464,68 m², afin de porter sa surfacede vente à 1 921,71 m².

JARDI E LECLERC52 | SAINTS-GEOSMES

La CDAC de la Haute-Marne s’estréunie le 19 août : la demande d'auto-risation d'exploitation commercialedéposée par la SAS Soadi concerne l'ex-tension d'un ensemble commercialpar extension de 901 m² de la surfacede vente d'une jardinerie Jardi E. Leclerc,située dans le parc d'activités de l'Ave-nir à Saints-Geomes.

LEROY MERLIN58 | HAUCONCOURT

La CDAC de Moselle a rendu un avispositif pour l’extension de 443 m² desurface de vente de l’espace de venteextérieur de l’espace des matériaux dumagasin à l’enseigne Leroy Merlin de14 000 m² de surface de vente portantla surface de vente totale à 14 443 m²et la création de deux points perma-nents de retrait par la clientèle d’achats

au détail commandés par voie télé-matique, organisé pour l’accès en au-tomobile, de cinq pistes de ravitaille-ment, quatre places dédiées et de 786m² d’une emprise au sol des surfaces,bâties ou non, affectées au retrait desmarchandises (à l’arrière et en façadedu magasin).

TRÈFLE VERT67 | ESCHAU

Avis favorable donné le 20 juin pour lacréation d’une jardinerie de 1 436 m2sous enseigne Trèfle Vert sur la com-mune d’Eschau. Le projet réutilise unbâtiment déjà existant de 768 m², au-paravant en secteur 1, et crée uneserre de 666 m² en extension du pre-mier bâtiment. La demande est pré-sentée par la SARL Trèfle Vert, repré-sentée par Olivier Foerderer.

CENTRAKOR68 | VOLGELSHEIM

L’enseigne a ouvert le 11 juin, au 1, ruedu Pourquoi-Pas.

CENTRAKOR71 | VILLENEUVE-LOUBET

À Villeneuve-Loubet le 15 juin…

CENTRAKOR71 | CHALON-SUR-SAÔNE

… et à Chalon-sur-Saône le 19 août.

VILLAVERDE 71 | GOURDON

Avis favorable rendu par la CDAC deSaône-et-Loire pour l’extension de 1 100m² du magasin à l’enseigne Villa-Verde, portant la surface totale devente à 3 857 m².

BIGMAT71 | BÉRÉZIAT

L'entreprise BigMat Béréziat a profitéde ses journées portes ouvertes pourprésenter son nouvel espace menuiserieà la clientèle. Un nouveau concept quipermet aux clients d'avoir une réelle vi-sion des produits avant de les acheter.Une nouvelle preuve que cette entre-

prise familiale créée en 1947 se déve-loppe de plus en plus avec 25 millionsd’euros de CA.

MAISONS DU MONDE 71 | CHALON-SUR-SAÔNE

Avis favorable rendu le 14 mai pour l’ex-tension de 1 200 m² de surface de ventedu magasin de meubles, portant la sur-face totale de vente à 9 534 m². Lepoint de vente est situé 6, rue René-Cassin à Saint-Marcel.

CENTRAKOR89 | AUXERRE

L’enseigne a ouvert un magasin le 3 juin.

LEROY MERLIN 97 | LE PORT

CBo Territoria a vendu en promotionimmobilière au groupe Ravate un bâ-timent de 13 780 m2 (dont 8 400 m2de surface de vente) qui accueillera leplus grand Leroy Merlin de La Réunion,au sein du “retail park” du Port. Lechantier a démarré en juillet, pour unelivraison fin 2020. Le nouveau sitedeveloppe par CBo Territoria accueillera,outre le Leroy Merlin, differentes en-seignes complementaires sur un totalde 30 000 m2 de bati, et 900 placesde parking. L’investissement globalde l'opération est estimé à 61,5 millionsd’euros.

CENTRAKOR97 | LES ABYMES

L’enseigne de déco a ouvert le 6 juilleten Guadeloupe.

GRAND EST

DOM-TOM

L ’enseigne, qui existe depuisune dizaine d’années, a ou-

vert le 19 juin un point de ventedans le Cantal. Trois associés, is-sus de la jardinerie, en tiennentles rênes : Céline, Émilie et Julien.« C’est une animalerie de 500m2, avec plusieurs univers,chiens/chats, rongeurs, poules,etc., présente ce dernier. Carac-téristique du point de vente ? «Dans les Terranimo, l’univers ducheval n’est pas forcément trèsprésent, mais comme il y a ici unedemande, nous avons fait unrayon Cheval, qui est installé de-puis trois semaines. Il faut dire

qu’il y a un haras dans la rue der-rière [le point de vente est situéau 79, avenue Charles-de-Gaulle,NDLR], et il y en a plein à Auril-lac !» Quant au choix de l’enseigne,il s’est fait en deux temps : « Audépart, on voulait développerune jardinerie... Dans ce cadre,nous étions en relation avec une

centrale d’achat, qui avait égale-ment cette proposition d’ani-malerie. À notre échelle, avec ceque nous avions comme budget,cela nous a paru le plus adapté. »Prochaine étape pour les associés: l’inauguration du magasin auralieu le 19 septembre, pour lestrois mois de l’ouverture ! l

SUD EST

Terranimo ouvre à Aurillac

CONTACTEZPierre [email protected]

ÇA SEPASSEPRÈS DE CHEZ VOUS ?

M axime Vautrin et sa com-pagne ont repris le point

de vente, qui fait partie des ma-gasins intégrés à céder.Leur histoire se raconte sur troisgénérations… « Au départ, mesgrands-parents ont repris unequincaillerie à Varangéville, ra-conte Maxime Vautrin. Ce ma-gasin, déménagé, est géré parses parents : « Le travail en fa-mille nous permet d’être pluscompétitifs à l’achat ! Et si je n’aipas le produit… j’appelle le ma-gasin de Dombasle ». L’autreforce qu’il avance est de travail-ler avec une enseigne solide quipropose des tarifs nationaux : «… et en plus de ce que nousavons en magasin, il y a la plate-forme ». Le couple prévoit de re-modeler l’intégralité des rayons,certains sont en cours de trans-formation, d’autres prévus pourl’année prochaine. « Nous avonsl’avantage d’être indépendants,nous sommes adhérents, celanous permet de nous orientervers différents fournisseurs »,note Maxime Vautrin. Le couplea ajouté un nouveau rayon ani-malerie et s’apprête à intégrer labasse-cour : « Attention, nousne faisons pas de vivant ; seule-

ment l’accessoire et l’alimenta-tion ». « Nous avons intégré denouveaux univers, comme laconserverie – les bocaux et le né-cessaire pour faire des terrines –ou la salle de bains, qui arrivebientôt », précise le jeunehomme. Le magasin a égale-ment investi dans une machineà teinter, qui sert aussi pour lesproduits sol, façade, bois. Plusde 100 mètres de linéaires sontdéplacés, nouveaux ou remode-lés. « La partie outils à mains abesoin d’être revue, ce sera pourl’année prochaine ! » Le maga-sin de 3 000 m2 dispose de 1000 m2 d’extérieur, qui serontcomplètement renouvelés auprintemps, avec un nouveaurayon piscine. Le couple, qui a re-pris un magasin à l’image dé-gradée – à l’arrêt depuis plusieursmois –, paraît bien prêt à mouil-ler la chemise pour reconquérirle public moncellois… l

GRAND EST

Mr. Bricolage repris àMoncel-lès-Lunéville

32LES CHIFFRES

33 à 35LES NOUVEAUTÉS

36 à 38LE MARCHÉ

L’été du brico n’apas été meurtier… au contraire ! Le marché qui avaitvécu deux baisses supérieures à 1 % en GSB au mois d’avril et mai s’estrepris en juin, juillet et août avecrespectivement près de 2 %, 4,26 etencore 2 % de progressions ! Du coupsur l’année on tient les + 1 % ou presque . Côté circuit, le grand chambardement.A l’heure de Batimat, les fournisseursfont face à des clients pros secouéspar la restructuration Saint-GobainDistribution d’un côté, la relanceattendue de Kingfisher de l’autre et leWeb qui joue les arbitres. Et c’est pasqu’une formule ! Aujourd’hui fautmesurer ses résultats Amazon sur sonproduit pour convaincre un acheteurde vous référencer chez Leroy-Merlin… Un comble ! Une confidence signée d’un fabricant d’OEP.

BRICOLAGEBRICOLAGE

BRICOLAGE | TABLEAU DE BORD Zepros 2 | Octobre 201932HABITAT

Le web est un circuit qui comptepuisqu’il dépasse désormais

les 10 % des ventes (sell in). Côténature des outils ceux qui n’ont pasde fils s’approchent des 50 % desventes au grand public (sell-out)

avec 43 % des ventes en valeur. Anoter que le prix moyen en GSB abaissé de 11 % entre les 6 premiersmois de 2017 et les 6 premiers moisde 2019. Côté nature des produits,les perceuses visseuses explosent

avec plus de 40 % de progressionen volume ou valeur sur le premiersemestre ! Impressionnant… Il fautdire que la créativité est là … de lamini visseuse aux outils plus mus-clés. l

LE MARCHÉ DE JANVIER À JUILLET 2018 VS JANVIER À JUILLET 2019

Sur la toile mais sans fil, l’OEP s’envole

répartition des ventes en valeur par circuit

lNÉGOCE

lGSB-GSA

l E-COMMERCE

l 282 542 k€ (+1,2%)

l 106 874 k€ (-1,8%)

l 49 064 k€ (+50,9%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+3,0 %

perceuses

ÉVOLUTIONVOLUME

+3,0 %

71 461 k€

100,00 € (-1,0%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+8,0 %

perForateurs

ÉVOLUTIONVOLUME

+12,0 %

22 834 k€

107,00 € (-6,1%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+44,0 %

tournevis-visseuses

ÉVOLUTIONVOLUME

+47,0 %

10 571 k€

47,00 € (-2,0%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+12,0 %

ponceuses

ÉVOLUTIONVOLUME

+22,0 %

26 428 k€

57,00 € (-5,0%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+10,0 %

scies

ÉVOLUTIONVOLUME

+9,0 %

32 559 k€

71,00 € (-1,4%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+16,0 %

Meuleuses

ÉVOLUTIONVOLUME

+16,0 %

22 411 k€

59,00 € (-1,7%)

211 423 k€ÉVOLUTION VALEUR +8,1% ÉVOLUTION VOLUME +12,0%MARCHÉ OUTILLAGEÉLECTRO PORTATIF

autres oep

ÉVOLUTIONVOLUME

+4,0 %

ÉVOLUTIONVALEUR

+1,0 %

25 371 k€

800000

700000

600000

500000

400000

300000

200000

100000

0

632 613

688 442 698 540

2016 2017 2018

+ 8,8 %

+ 9,1 %

+ 8,7 % + 6,0 %

- 6,9 %

+ 1,5 %

n circuitgrand public

ÉVOLUTION DES VENTES D’OUTILLAGES DEPUIS 3 ANS PAR CIRCUIT SELL-IN (valeur en K€)

446 315

242 127221 866

410 747

225 345

473 195

n circuitproFessionnel

ÉVOLUTIONVALEUR

+6,1 %

therMostats prograMMables

ÉVOLUTIONVOLUME

+8,8 %

9 432 k€

194 309 kۃVOLUTION VALEUR

répartition des ventesen valeur par circuit

lGSBlGSA +

E-COMMERCElGSS TECH

l 153564k€ (+9,8%) l 32340k€ (+4,7%)l 8404€ (-10,7%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+2,9 %

netcaMs

ÉVOLUTIONVOLUME

+9,4 %

28 602 k€

MARCHÉ DOMOTIQUE (SEPTEMBRE 2018-AOÛT 2019)

+4,8%

ÉVOLUTIONVALEUR

+9,2 %

alarMes et box

ÉVOLUTIONVOLUME

+13,9 %

27 870 k€

ÉVOLUTION VOLUME

+4,7%

ÉVOLUTIONVALEUR

+11,2 %

laMpes led

ÉVOLUTIONVOLUME

+13,2 %

304 266 k€

MARCHÉ ÉCLAIRAGE (SEPTEMBRE 2018-AOÛT 2019)

855 535 kۃVOLUTION VALEUR

-5,0%

ÉVOLUTION VOLUME

-8,8%

répartition des ventesen valeur par circuit

lGSBlGSAlGSS

l 647492k€ (-4,6%) l 183814k€ (-7,6%)l 8778€ (-3,2%)

ÉVOLUTION DE LA PDM DES LEDS DANSLES VENTES D'AMPOULES (valeur en K€)

800000

700000

600000

500000

400000

300000

200000

100000

0SEPT. 2017AOÛT 2018

900000

1000000

SEPT. 2018AOÛT 2019

Zepros 2 | Octobre 2019 NOUVEAUTÉS | BRICOLAGE 33HABITAT

www.einhell.fr

EINHELL

Le ponçage sur un(grand) plateau

Einhell continue de développer sagamme de ponceuse murale. Voici leTE-DW 180, une ponceuse puissante(1300 W) et relativement légère (4,7 kg).Le plateau de ponçage d’un diamè-tre de 180 mm est interchangeableouvrant la voie au ponçage de sur-face autres que le bois ou le plâtre(pierre, béton, marbre…).La tête de ponçage est conçue detelle manière que le ponçage desbords est facile.Deux poignées permettent unebonne prise en main de l’outil. Unesortie aspiration évacue les pous-sières de ponçage, si l’outil estbranché à un aspirateur de chantier.Prix conseillé : 170 € GSB/e-commerce

www.neomitis.com

NEOMITIS

Un Thermostat ouvert au dialogueLe thermostat d’ambiance pro-grammable Myneo Stat gère avecprécision tous les systèmes dechauffage, qu’ils soient hydrau-liques, électriques ou de climatisa-tion. Connecté directement à Inter-net sans accessoire ni abonnementsupplémentaire, pilotable à distancevia l’appli MyNeomitis, il est com-patible avec les assistants vocauxAlexa d’Amazon et Google Home.Autoprogrammable, il s’adapte au-tomatiquement aux rythmes de vieselon deux modes différents : prio-rité confort ou priorité économies.Neuf programmes préenregistréssont également disponibles. L’ap-pareil mesure le taux d’humidité dela pièce et évalue la consommationestimée en kWh. Ses fonctions ver-rouillables le recommandent pour leparc locatif social ou privé.

La sélection de la rédactionQuatre pages de nouveaux produits vous sont proposées ce mois-ci, dont six produits phares distingués par la rédaction.

BOSCH

IXO fait plus que visserLa dernière génération de la mini-vis-seuse Ixo casse tous les codespour sa sixième édition. Es-thétiques d’abord avecun dessin bico-lore issu d’unconcours de designorganisé au printemps der-nier, avec vote par “like”.Côté fonctionnement tout est in-tuitif. Plus on appuie sur la gâchette, plus le vissage accélère.Si on pousse le bouton, elle visse, si on le recule elle dévisse. Bien sûr, elleéclaire, peut être utilisée avec un câble micro-USB. Mais le plus drôle, cesont ses accessoires comme ce tire-bouchon, un moulin à poivre ou sel, unoutil pour enflammer le charbon du barbecue, etc.L’I-X-O, lancé il y a plus de 15 ans, a été écoulé à environ 18 millions d’uni-tés dans le monde.Prix public 59 € 99

www.bosch-do-it.com

Design original,

fonctionnementintuitif

BRICOLAGE | NOUVEAUTÉS Zepros 2 | Octobre 201934HABITAT

www.onduline.fr

ONDULINE

Cachez ce (vieux)toit!

Onduline propose avec OnduclairRenov PST des profils isolants de235 ou 230 (épaisseur 30, 50 et80 mm), spécialement adaptésaux couvertures en tuiles canal,même anciennes. Ces plaques peu-vent aussi recouvrir des toits en fi-bres ciment amiantés sans néces-siter de dépose ou de perçage.Pas de poussière ! L’astuce c’est uneembase qui vient pincer l’ancien toitet qui brandit sa fixation qui permetd’embrocher isolation et nouvelleplaque avant d’être vissée par unécrou recouvert d’un capuchonétanche Garantie 10 ans.

www.alsafix.com

ALSAFIX

Mousse isolante etélastiqueAlsamousse PU Flex est unemousse de polyuréthane flexible àexpansion minimale de 50% aprèsutilisation. Applicable au pistolet, elle est re-commandée pour l’installation etl’isolation des portes et fenêtres ouencore des constructions vibrantes,des installations CVC ou électriques.Elle offre une grande élasticité ensuivant les mouvements du bâti-ment sans se fissurer et conserveainsi l’isolation. De plus, elle ne contient aucun gazpropulseur nocif pour la couched’ozone. Elle s’utilise aussi bien àdes fins d’isolation acoustique etthermique que d’étanchéité et ré-

siste à la moi-sissure, à l’eau,à la peintureet aux tempé-ratures ex-trêmes (-40 à+80 °C). Classement aufeu B3 ; tempéra-ture d’utilisationde -2 à +30 °C.

La sélection de la rédactionGASTON MILLE

www.gastonmille.com www.atlantic-electrique.fr

ATLANTIC

Le verre, c’est chaud!

Conçus comme des objets décora-tifs à part entière, les modèles DivaliPremium se parent d’une façade enverre totalement plate recouvrant uncorps de chauffe en fonte. La pro-priété inertielle du verre favorise lerayonnement et la sensation debien-être dans la maison. Disponi-bles en deux coloris, blanc brillant etnoir brillant, ces radiateurs dispo-sent, de plus, d’une fonction lumi-neuse innovante avec deux modesde rétro-éclairage (tamisé et veil-leuse). Pilotables par l’applicationAtlantic Cozytouch, ils sont déclinésen version horizontale (puissancesde 1000 à 1900 W – dimensions L 71x H 58,5 x ép. 11,5 cm), verticale(1000 à 2000 W – L 45 x H 155,5 xép. 14 cm) ou plinthe (1500 W –L 132x H 30 x ép. 11,5 cm).

www.geberit.fr

GEBERIT

Receveur de doucheConçu dans un matériau alliant unepoudre minérale de synthèse etune résine, le receveur Sestra pré-sente une surface à effet pierre define structure, au toucher soyeux etantidérapant (classe PN24). Le ca-pot de bonde longiligne affleurant,réalisé dans le même matériau, sefond bien dans l’ensemble. Quatrelongueurs sont disponibles – 100,120, 140 et 160 m – en largeur 80 ou90 cm, ainsi qu’un format carré 90 x90 cm. La faible épaisseur du rece-veur (4 cm) réduit la profondeur decuve nécessaire, et la bonde, degarde d’eau 30 ou 50 mm, s’adapteà toute intervention de rénovation.Son débit est de 33,6 l/mn en ver-sion 50 mm et 28 l/mn en hauteur30 mm ; la sortie PVC (Ø 40 mm)s’oriente à 360 °. Trois coloris sontdisponibles : blanc, gris ou graphite.

DREMEL

Régime minceurDremel lance à partir de septembre le Lite son célèbre outil multifonc-tion en mode poids plume avec ses 270 g là où ses aînés affichent des600 g minimum. Sa vitesse de rotation est un peu plus faible (25 000tours/minutes contre 35 000 tours /minutes pour les outils plus gros).La variabilité de la vitesse est totale (de 8 000 à 25 000 tours/minutes).Innovation intéressante, l’outil peut se recharger sur une prise USB, cequi évite de se promener avec le chargeur. La prise en main est facili-tée grâce à un revêtement antidérapant.. Le Dremel Lite est vendu avecune quinzaine d’accessoires (et reste compatibleavec l’ensemble des accessoires optionnels.Vendu au prix indicatif de 69,99 € en magasin de bricolageet e-commerce.

Chaussure de sécurité connectéeC’est plutôt pour les pros mais ça peut donner des idées en GSB ou jardine-ries pour un public PMR… Gaston Mille lance des chaussures de sécuritéconnectées pour les modèles Mars, Pluton, Neptune et Cassiopée de la gammeCasual Grip. Le secret se niche dans une nouvelle semelle intérieure XSole® PTI.Elle permet de localiser à intervalle régulier par GPS le porteur de la chaus-sure ou de détecter une position non conventionnelle (chute, perte d’équilibre…),une préalerte est alors déclenchée au porteur par vibration discontinue. Sansréponse de sa part, la semelle envoie un signal qui déclenche l’interventiondes secours. Si le porteur souhaite être tranquille quelque soit sa position illui suffit de taper trois fois du pied pour empêcher l’envoi de l’alerte. En casd’agression, de blessure légère ou d’appel à l’aide, letravailleur déclenche un SOS invisible en ef-fectuant un simple mou-vement du pied. Ahsi Cendrillon avaitété équipée!

www.dremeleurope.com

Réagit àun simple mouvement de pied

Poids plume,réchargementsur une prise

USB

Zepros 2 | Octobre 2019 NOUVEAUTÉS | BRICOLAGE 35HABITAT

www.parexlanko.com

PAREXLANKO

Enduit de finitionParex Déco Travertin, une nouvelle fini-tion qui reproduit l’aspect de la pierre detravertin, est prête à l’emploi et permetde créer des textures contemporaines etdesign en façade. Il se met en œuvre en4 étapes : application de Revlane + régu-lateur ; calepinage des façades à l’aide derubans adhésifs 5 ou 10 mm ; applicationde l’enduit en 2 passes ; retrait du rubanadhésif. Cette nouvelle finition décora-tive, formulée pour résister à l’encrasse-ment, habille les façades isolées et non isolées.

www.ribimex.fr

RIBIMEX

Une lampe baladeuse flexible Ribimex surfe sur les atouts des LED aveccette lampe baladeuse au corps souple,ce qui permet de l’adapter à ses besoinsdans les positions les plus compliquées.Le boîtier est en ABS, la partie LED en si-licium. Les 12 LED blanches s’allument parquatre ou en mode total, sans oublier lemode flashing. La lampe est équipée dedeux aimants au dos du boîtier et d’uncrochet de suspension. Fonctionne avectrois piles 1,5 V type LR03/AAA fournies.Le prix annoncé est de 14 € 90

www.soprema.fr

SOPREMA

Son panneau va plus hautSoprema lance en fin d’année le panneau d’isolation Isonium , présentant unlambda de 20, et fruit de deux années de R&D du groupe avec l’aide du la-boratoire de l’Institut national des sciences appliquées(INSA) de Lyon et du CNRS. Il est doté de la tech-nologie SopraCells qui permet un gaind’épaisseur de près de 43 % parrapport à� de la laine minérale oudu polystyrène expansé. Plusfin, plus léger, l’Isonium est cer-tifié Acermi et permettra d’isoleraussi bien les combles que lesmurs. Reste à connaître son prix…

www.qlima.fr

QLIMA

Poêle à granulésD’une puissance maximale de 7920 W (mini pour une effica-cité thermique de 94,39%), le poêle à granulés de bois Fiorina78 S-Line est doté d’une programmation performante, jour-nalière ou hebdomadaire. Un thermomètre détecte la tempé-rature ambiante et adapte automatiquement le fonctionnementpour obtenir la température désirée. La programmation peut

se faire sur 7 jours avec 2 programmes au choix par jour. La combustion des granu-lés ne génère que très peu de cendres, de suie ou de fumées, et la manipulation dessacs du fabricant est simple et propre. Pas moins de 5 alarmes réagissent immé-diatement en cas de fonctionnement anormal si la pression est trop importante. Consommation en granulés de bois de 0,77 à 1,8 kg/h. Capacité de la trémie 15 kg. Poids 68 kg.Garantie 2 ans.

La sélection de la rédactionPANOL

www.festool.fr

ELM.LEBLANC

Une eau chaude…plus verteElm Leblanc lance l’ondéa Hydropower BasNoX qu’il qualifie de chauffe-bains. C’est vraique c’est plus chic que chauffe-eau mais disonsque c’est à peu près la même chose. Sauf quele modèle Ondéa est un champion écologiqueclassé A. Son brûleur, dont les flammes sontrefroidies à l’eau, permet de réduire les émis-sions d’oxydes d’azote (NOx) à 26 mg/kWh,soit deux fois moins que le seuil maximal to-léré par la directive européenne ErP (Energy Re-lated Products). Autre atout : pas de raccord élec-trique nécessaire. La flamme se ral-lume grâce à une turbine entraî-née par l’ouverture du robinetet le flot de l’eau. Gamme de puissance de 7,2 à 15,7 kW(9 litres) ; 7,9 à 17,4 kW (10 litres) ;11,7 à 23,5 kW (14 litres). Prix pu-blics de vente indicatifs : de 624 à895 € HT

VMC simple flux mais multifiltreLe groupe Quinoa et safiliale Panol Distribu-tion lancent la VMCsimple flux Clean AirQAI avec capteurs fil-trants les pollens, lesbactéries et la pol-lution extérieure.Côté intérieur, lecaisson moteurhygroréglabledétecte un tauxd’humidité trop élevéou un taux de pollutionintérieure (les fameuxcomposés organiquesvolatils ou COV) im-portant et met le mo-teur en grande vitesse jusqu’à ce que les capteurs détectent un air propre.Une commande manuelle pour 30 mn de grande vitesse reste disponible. L’appareil est adapté aux maisons individuelles (jusqu’à sept pièces et qua-tre sanitaires) avec combles pour l’installation du moteur et des gainesmenant aux pièces concernées. Ces dernières sont dotées de clip facilitantl’assemblage.

www.elmleblanc.fr

Détection des COV,

adapté auxmaisons

individuelles

Chauffe-bainsécologique

BRICOLAGE | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 201936HABITAT

NOMINATIONS

Saint-Gobain en mode MaudMaud Thuaudet prend ses fonc-tions de directrice de la stratégiedu fabricant de matériaux deconstruction. Ex-directrice deprogramme télécommunica-tions de Thales Alenia Space,Maud Thuaudet remplaceraJulie Bonamy, nommée direc-trice générale de Saint-Gobainpour l'Indonésie, la Malaisie etSingapour. Maud Thuaudet serarattachée à Sreedhar Natarajan,directeur financier de Saint-Gobain, et sera membre ducomité exécutif de l'industriel.

UDIREV nommeAnne-CatherineOudot comme…

… responsableMarketing &Communica-tion. Sa mis-sion : accom-pagner ledéveloppe-ment de la

marque de sols PVC modulairesLiberty et assurer l’animationmarketing des autres marquesd’UDIREV (Lamidécor, Udi-wood, Udifloor, etc.). La dameest également chargée de lamise en place d’actions com-merciales et de promotion àdestination du réseau UDIREVainsi que de la gestion et del’or-ganisation des salons et desconventions commerciales.

Grohe AGchange de DG

Le spécialistede la salle debains et de larobinetterievient de nom-mer ThomasFuhr directeur

général. Jonas Brennwald de-vient directeur général ad-joint. À la suite de la démis-sion de Michael Rauterkus,le conseil de surveillance dugroupe Grohe AG a désignéThomas Fuhr comme nouveauCEO. Jonas Brennwald, actuelChief Sales Officer, devientpar ailleurs vice-CEO de Gro-he AG et intègre le conseild’administration. MichaelMager, Executive Director Hu-man Resources & Organiza-tion, et Stefan Gesing, CFO,restent membres du conseild’administration.

Vite !

Le leader historique dumarché de la tuile terrecuite en France reprendl’activité portugaise detuiles en terre cuite dugroupe belge Etex.Olivier Lafore, directeurmarketing d’Edilians,nous explique commentce rachat s’intègre dansla stratégie du groupe.

Edilians est le nouveau nomde la société Imerys Toi-ture, entité cédée au fond

d’investissement Lone Star fin2018. Olivier Lafore, directeurmarketing d’Edilians rappelle lecontexte : « Dans Imerys, il y avaitune entité Imerys Toiture. Nousvoulions nous développer sur d’au-tres périmètres, mais c’était com-pliqué au sein de la société ». Àforce de discussions, il a été dé-cidé de vendre l’entité Matériaux,opération validée en octobre2018. « Notre stratégie se déploieaujourd’hui au travers de LoneStar Funds, la société de capitalinvestissement qui nous accom-pagne dans un plan à cinq ans,

expose Olivier Lafore. Elleconsiste principalement à ache-ter d’autres sociétés pour acqué-rir d’autres compétences tech-niques. » Une stratégie qui peut,par exemple, aider la société àrentrer dans l’activité solaire. Elleavait notamment commencéses acquisitions, aussi, avec Pro-cimo, sur l’accessoire de toiture.« Nous restons sur l’enveloppe dubâtiment, avec deux entrées :l’une technique, l’autre géogra-phique. » Edilians peut s’enor-gueillir d’une belle place dansl’Hexagone : « Nous travaillonsavec la quasi-totalité des négoces.Notre part de marché dépasse40% », note Olivier Lafore. Ce-pendant, cette réussite a sa li-mite : « Aujourd’hui, 90 à 95%du chiffre d’affaires est franco-français, déplore le mêmehomme, qui estime que mêmesur un secteur plutôt bon, il estnécessaire d’aller chercher denouveaux relais de croissance :« C’est ce que nous permet de faireLone Star. Depuis octobre, noustravaillons sur des possibilités decroissance externe ». C’est dans

ce cadre qu’Edilians a finalisécet été le rachat de UmbelinoMonteiro (une usine, une cen-taine de personnes) : « C’est unepremière orientation sur le mar-ché portugais. Cela nous donnedes clés pour investir un pays surlequel nous ne sommes pas pré-sent du tout. »Umbelino Mon-teiro dispose de trois lignes deproduction : deux lignes detuiles et une ligne d’émaillage.L’homme le souligne : chaqueproduit garde ses spécificités.L’idée est d’exploiter les com-pétences diverses des usines(Huguenot, Sainte Foy, Pha-lempin, etc., Edilians en pos-sède 14) et de garder égale-ment, sur ce marché très

régionalisé, le patrimoine desmarques. Edilians est présentesur la toiture, la façade et l’éco ha-bitat. La société a racheté ré-cemment ADF : « L’Atelier du Fo-rest ie r possède une for tetechnicité sur les gouttières sou-dées – avec des fabrications peuutilisées. Avec Profimo, ce sontdes gouttières classiques, là, ellessont à l’étain. » Depuis mai, lasociété commercialise du sar-king, pour les couvreurs. « Nousallons développer la R&D pour ren-dre les solutions compatibles avecnos tuiles, note le responsable. Etd’observer :Edilians, ce sont 1100personnes, mais nous avons 70postes vacants, essentiellementsur le technique ». l

RACHAT

Edilians rachète UmbelinoMonteiro

La marque d’outils électroportatifs et d’accessoires s’apprête à lancer son roadshow bois

D ès le 15 octobre, Festoollance, avec son camion, son

roadshow dédié à l’univers dubois et de la rénovation, chez cinqdistributeurs sur cinq dates. LeFestool Tour, commencé en juindernier, ajoute pour sa part desdates à sa tournée. « En sep-tembre-octobre, nous auronsdonc le Festool Tour peinture sur20 dates et le roadshow bois »,commente Elisabeth Machado,communication manager. La

marque a en effet remis le cou-vert : « Beaucoup de distribu-teurs veulent le camion », noteMarketa Famy, marketing ma-nager, qui souligne : « Il faut sa-voir que pour Festool France,c’est plus un acte commercialque de la communication pure.Les distributeurs savent qu’ilsvont générer des ventes, le CAqu’ils réalisent est très positifsur une journée du tour, et lesventes s’étalent sur une à deuxsemaines ». Ainsi le camion roule de Cambraià Mont-de-Marsan, Toulouse ouBrive, en passant par Nantes ouTourlaville. En tout, une cin-quantaine de dates. l

OPÉRATION COMMERCIALE

Festool démarre son roadshow

L 'heure est aux lignes épu-rées et faire disparaître

une ferrure d'abattant dansla paroi latérale d'un meubleparticipe à cette discrétion.La prouesse est réalisée parHettich pour son modèle Vi-

Zard by ambigence, ce qui luia valu une récompense avantl'été, celle du salon Interzumavec un Award 2019 et le Prix“Best of the Best”. Hettich estprésent sur les circuits pros,web et GSB. l

BEST OF THE BEST!

Cachez ce fer que je ne saurais voir

Zepros 2 | Octobre 2019 MARCHÉS | BRICOLAGE 37HABITAT

BATIMAT pose seséchafaudages…Le salon des professionnels de laconstruction s’installe du 4 au 8novembre 2019 au parc des ex-positions de Paris Nord Villepinte.Parmi les exposants : Metalofrance,L’outil parfait, Würth, Bosch, Fei-der, Condor, Outilex…et biend’autres!

Un nouveauprésident pour le groupe HPGFrançois Bourgoin a pris lesfonctions de président dugroupe HPG. L’homme a struc-turé l’équipe de direction, qui de-vra proposer d’ici 2020 de nou-velles gammes en termes d’iso-lation, d’ergonomie, de design,de facilité de pose et de choix dematières, tout en modernisantles produits. François Bourgoinvise 15% d’innovations tousles ans pour chaque marque.

Benoît Coquart,nouveauprésidentd’IGNESL’IGNES – Industries du Génienumérique, énergétique et sécu-ritaire – a procédé en juillet aurenouvellement de sa gouver-nance. Elle a désigné ainsi unnouveau bureau et un nouveauprésident, Benoît Coquart, di-recteur général du groupeLegrand. Il succède ainsi à SophieBreton, élue en 2014.

Invicta estlabellisé!Leader en Europe et en France surle marché du chauffage au bois,le fabricant vient d’obtenir le la-bel Origine France Garantie (OFG)pour l’ensemble des produitschauffage en fonte fabriqués enFrance. Ce label vise à assureraux consommateurs la traca-bilité d'un produit en donnantune indication de provenanceclaire et objective. Origine FranceGarantie est l’unique certificationqui atteste l’origine françaised’un produit.

Vite !

Le groupe propriétairedes marques Haemmerlin, Centaure et Duarib a nommé Hella Joudi au poste dedirectrice générale.

Hella, elle a a passé la plusgrande partie de son par-

cours professionnel dans le sec-teur de l’Industrie et du Bâtiment,dans des fonctions commer-ciales, marketing et stratégiques,au sein de groupes tels que To-tal, BASF, Baxi (systèmes dechauffage à usage domestiqueet commercial) ou Wilo (pompeset systèmes de pompage). Di-plômée de HEC Paris, Hella Joudiaura la responsabilité de pour-

suivre le développement de l’en-treprise sur les marchés du Bâti-ment, de l’Industrie et du Brico-lage, en France et à l’International.Pour rappel, CDH group conçoitet fabrique des équipementsd’accès en hauteur (échelles,échafaudages, platesformes detravail, escabeaux) ou de manu-tention (brouettes, diables etmonte-matériaux). En France,les 360 salariés du groupe sontrépartis sur les sites industrielsde Romilly-sur-Andelle (27),Saint-Philbert-de-Grand-Lieu(44), Saverne (67). Le groupe,qui réalise 35% de son activitéà l’export, dans plus de 30 pays,enregistre un chiffre d’affairesde 100 M€. l

ELLE EST LÀ!

Hella Joudi, nomméeDG de CDH GROUP

L ’entreprise nordiste a gagnéson procès contre le géant

allemand. En effet, la cour d’ap-pel de Douai a conforté la déci-sion du tribunal de grande ins-tance de Lille et condamneHenkel à revoir ses packagings.Pour rappel : Dhaze, entreprisede Leers, qui commercialise leColmateur, avait assigné l’Alle-

mand en justice après s’êtreaperçu que celui-ci utilisait pourson produit Aquablok (produit àla fonction similaire au sien, maissorti plus tard) ses propres pho-tos sur ses packagings. Si le fa-bricant allemand est astreint àchanger ses emballages, Dhazedoit encore évaluer son préjudicefinancier. l

PACKAGING

Dhaze contre Henkel :c’est Dhaze qui gagne

ÀLesquin (59), périphérie deLille, un centre commercial

composé de plusieurs com-merces en rez-de-chaussée,vient de faire peau neuve avecles lames de bardage WEO® dufabricant Fiberdeck. Construit en2001, ce centre commercial enbéton cellulaire était habillé àl’origine avec un bardage boisen Red Cedar plusieurs fois ré-

nové, poncé et lasuré. Profitantd’un projet d’extension, lescommerces existants ont pubénéficier d’un nouvel habillagepour leur offrir un second souf-fle, plus moderne. L’entreprisebasée à Lambersart a en effetfourni un bardage en bois com-posite coextrudé à fausseclaire-voie durable et garantisans décoloration. l

EFFET WEO

Fiberdeck : habillépour l’hiverSuki international est le dou-

ble vainqueur des DIYWeek Awards 2019 avec sa che-ville de réparation pour bois“Screw-it-again”. En effet, lacheville innovante a remporté leprix du meilleur produit de l’an-née, ainsi que le choix du jury.

Chris Cullen, responsable desventes Royaume-Uni et Irlandechez Suki, a commenté en re-cevant les prix : « Nous sommesravis d’avoir remporté le premierprix, d’autant plus qu’il y avaitune forte concurrence dans cettecatégorie ». l

FIXATION

C’est Suki qui gagne

L e spécialiste du marché desenduits, déjà présent sur In-

ternet, renforce sa communica-tion sur les réseaux sociaux.SurYouTube, Beissier propose déjàdes vidéos, via lesquelles destechniciens expliquent comment

appliquer l’enduit. Cette fois, ilsont intégré également la recon-naissance des supports, et lesétapes préalables à l’enduisage.Par exemple, dans une cuisine,ce qu’il faut faire avant d’appli-quer l’enduit ; avec des thèmes

sur le traitement des cas les pluscourants : cloques, microbullage,etc. La marque communiqueaussi pas mal sur les réseaux so-ciaux, Linkedin, mais aussi Face-book et Instagram, lancés en mai.« Sur Facebook, nous réalisons

une communication clas-sique, avec des jeux et descas concrets. Nous lançons par exemple une séried’énigmes pour trouver lenom d’un enduit à partirde devinettes » com-

mente Alexa Leclerc, responsa-ble marketing Beissier SAS. Lesplus perspicaces ont des ca-deaux à gagner. Et ce n’est pastout : « Sur Instagram, nousavons réalisé une série de repor-tages en mettant en avant nostechniciens ; avec une versionchantier “on parle aux peintres”du nettoyage à la mise en pein-ture ». Depuis fin septembre, lamarque passe sur Instagram unemini-série, pour laquelle elle a in-terviewé ses applicateurs. Avecsuccès : « Nous approchons 300abonnés sur Insta après troismois », confie la responsablemarketing.l

PEINTURE SUR TOILE

Beissier sur Instagram entre autres

BRICOLAGE | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 2019

300C’est le nombred’abonnés à l’Insta deBeissier en 3 mois.

Annoncé en juillet dernier, lerapprochement entre Placo

et Isover, les deux marques deSaint-Gobain, n’a pas encoredonné d’application du côté del’offre, mais elle continue à seconcrétiser au niveau du mana-gement. À la tête de la nouvelledirection commerciale de Placoet Isover, Eric Gottié, 50 ans, a« pour principale mission d'éla-borer la stratégie commerciale desdeux marques afin de développerles ventes et les services auxclients.» Après l’arrivée de Pierre-Emmanuel Thiard en tant que di-recteur général adjoint Offre etCommerce, c’est la directioncommerciale de Placo et Isoverqui s’unit sous la direction d’EricGottié. Agé de 50 ans, il occupaitdepuis 2017, ce poste pour Iso-ver. « Cette nouvelle Directioncommerciale répond à la volontéd'amplifier la dynamique desynergies entre Placo et Isover,engagée depuis juillet 2019 »,explique le groupe qui met enavant « le renforcement du ser-vice aux clients : tant négoces,

qu’entreprises et prescripteurs ».Et pour remplir cette mission, sapremière tâche sera d’assurer lamontée en compétences deséquipes sur les deux marchés, etleur appropriation des deuxmarques. Cette nominationsigne donc le départ de BenoîtLefevre de la direction commer-ciale de Placo, qu’il avait prise

en main il y a trois ans, aprèsêtre lui-même passé chez Iso-ver en charge du marketing.Sans nul doute que la recherchede synergies va se poursuivre,avec d'autres évolutions dansles équipes de managementtandis que des solutions pro-duits pourraient être dévoiléesd’ici le début 2020. l

BIG BOSS

Placo-Isover : Eric Gottié prend la direction commerciale unique

38HABITAT

Laurent Chenu au commerce

L’expert du marché des enduitsa nommé cet été LaurentChenu aux fonctions de res-ponsable commercial.Comme son directeur, PascalDubuc, il vient d’Onduline, fa-bricant français de couverturelégère. Il avait intégré cette en-treprise en 2002 et y a occupéplusieurs postes, de déléguécommercial (division GSB)pour la zone sud-est, à chefdes ventes à l’échelle natio-nale. Auparavant, il a travailléà CESAM/TYM (sport, tuning,pneumatiques), après desétudes de gestion d’entrepriseet un troisième cycle en négo-ciation commerciale.

POLYVALENCE

Une batterie pour les gouverner tous

E t de 13 ! Depuis septembre,Fischer est officiellement la

treizième marque à adopter leCordless Alliance System (CAS) :un système de batteries 18 Vavec chargeur commun à denombreux fabricants d’outilsénergisés. Depuis quelques an-nées, les marques s’efforcentde simplifier les travaux de leursutilisateurs en développant desplateformes d’outils fonction-nant avec une unique batteriepolyvalente. C’est désormaischose faite ou pratiquement.

La batterie du CAS est aujour-d’hui compatible avec les ma-chines d’Eisenblätter, Haaga,Collomix, Mafell , Metabo,Rothenberger, Steinel, Starmix,Eibenstock, Rokamat, Edding,Birchmeier et Fischer.Conçu parMetabo, elle est compatible avectoutes les machines et tous leschargeurs de la classe 18 V, l’ap-plication la plus utilisée par lesprofessionnels. Cette technolo-gie couvre aussi toute unegamme de puissance de 400 à3200 W. l J. B.

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40000 exemplaires au cœur des magasins.La plus forte di!usion de la presse professionnelle du secteur !

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Des rubriques qui vous parlent actus, commerce, régions, tendances Brico, Déco et Jardin, visites mystères, people…

Le nouveau journal dédié à l’ensemble des intervenants des grandes surfaces de bricolage, LISA et jardineries.

42LES CHIFFRES

43 à 45LES NOUVEAUTÉS

46 à 48LE MARCHÉ

DÉCORATION

© G

raha

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La déco change … cet univers qui aporté la transformation des GSB avecà la baguette un directeur artistiqueest désormais porté par des milliersde tendanceurs, influenceurs. Pour ladistribution et les marques il fautsuivre. Même Emmaüs s’y met etlance sa ligne déco-récup, nouvelleétoile dans le ciel de millions dedécorateurs. On découvre aussi lastart-up « designer partriculier » quiveut donner de l’avenir aux bonnesidées en reversant des royalties auxdesigners en herbe. Tout cela est àdécouvrir dans les pages qui suiventavec force nouveautés et chiffres dumarché.

DÉCORATION

DÉCORATION | TABLEAU DE BORD Zepros 2 | Octobre 201942HABITAT

L e marché général de ladéco souffre . On se sou-

vient qu’en 2018 il était éva-lué par Inoha/FMB à 3,3 %.Sur notre période de fin juin2018 à fin juin 2019 les nou-velles ne sont guère meilleuresà commencer par le produitphare : la peinture qui pèsetout de même en GSB et GSA.Sur notre période les marchés

de la peinture a reculé de 2,7 %en valeur. Côté colles, c’estpire avec un -19,1 % qui res-semble à une gifle même si ày regarder de plus près le prixunitaire des produits aug-mente fortement ! Sur cesproduits qui donnent le ‘la’ dela déco , il n’y a guère que lesproduits de traitements debois qui tirent leur « écharde »

du jeu avec une progressionde 0,7 % en valeur. On a l’im-p re s s i o n d ’a i l l e u r s q u e certains traitements ou pro-tections puissantes (vitrifica-teurs, vernis) n’ont plus le venten poupe au profit d’huiles outraitements plus légers… Onattend les résultats définitifsde l’été pour voir si le marchés’est redressé. l

LE MARCHÉ DE JUILLET 2018 À JUILLET 2019

La déco souffre encore

ÉVOLUTIONVALEUR

-6,5 %

couleurs intérieures

ÉVOLUTIONVOLUME

-6,6 %

241 894 €

16,35 €/L (+0,1 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-0,4 %

grands blancs

ÉVOLUTIONVOLUME

-2,6 %

323 974 €

6,00 €/L (+2,3 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

+2,0 %

extérieur

ÉVOLUTIONVOLUME

+4,2 %

197 516 €

9,98 €/L (-2,2 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-2,0 %

spécialités

ÉVOLUTIONVOLUME

-0,1 %

149 227 €

29,08 €/L (-1,0 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-3,8 %

préparation des fonds

ÉVOLUTIONVOLUME

-5,1 %

89 528 €

6,39 €/L (+1,4 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-19,6 %

effets décoration

ÉVOLUTIONVOLUME

-19,6 %

33 592 €

5,40 €/L (-4,8 %)

1 035 732 €ÉVOLUTION VALEUR -2,7% ÉVOLUTION VOLUME -3,1%MARCHÉ PEINTURErépartition des ventes

en valeur par circuit

l 1 014 782 € (-2,5 %)

l 20 950 € (-11,3 %)

l GSBl GSA

ÉVOLUTIONVALEUR

0,0 %

colle bricolage

ÉVOLUTIONVOLUME

+3,1 %

147 131 €

15,10 €/L (-3,0 %)

355 510 €ÉVOLUTION VALEUR -19,1% ÉVOLUTION VOLUME -36,1%MARCHÉ COLLErépartition des ventes

en valeur par circuit

l 256 473 € (-23,2 %)

l 99 037 € (-6,3 %)

l GSBl GSA

ÉVOLUTIONVALEUR

+3,1 %

traitement bois

ÉVOLUTIONVOLUME

+0,6 %

16 479 €

5,88 €/L (+2,5 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

+0,2 %

lasure

ÉVOLUTIONVOLUME

-0,2 %

75 047 €

10,83 €/L (+0,4 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-1,0 %

entretiens

ÉVOLUTIONVOLUME

-0,2 %

14 452 €

22,55 €/L (-0,8 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-0,7 %

vernis

ÉVOLUTIONVOLUME

-3,7 %

29 705 €

29,53 €/L (+3,2 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-2,1 %

vitrificateurs

ÉVOLUTIONVOLUME

-4,4 %

19 451 €

18,34 €/L (+2,3 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

+4,6 %

huiles et saturateurs

ÉVOLUTIONVOLUME

+4,0 %

27 161 €

13,23 €/L (+0,5 %)

218 527 €ÉVOLUTION VALEUR +0,7% ÉVOLUTION VOLUME +0,3%MARCHÉ BOISrépartition des ventes

en valeur par circuit

l 212 803 € (+1,0 %)

l 5 724 € (-10,8 %)

l GSBl GSA

ÉVOLUTIONVALEUR

-6,9 %

colle bureau

ÉVOLUTIONVOLUME

-5,5 %

95 888 €

1,25 €/L (-1,6 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

-48,4 %

colle carrelage

ÉVOLUTIONVOLUME

-53,7 %

82 231 €

1,00 €/L (+11,5 %)

ÉVOLUTIONVALEUR

+0,7 %

colle papier peint

ÉVOLUTIONVOLUME

+2,0 %

30 260 €

3,88 €/L (-1,3 %)

Zepros 2 | Octobre 2019 NOUVEAUTÉS LIÈGE AND CO | DÉCORATION 43HABITAT

Liège, le retour! On le pensait un peu démodé et trop connotéseventies, mais le liège revient fort dans ladéco. Sols, murs, mobilier et objets… lesmarques le mettent à l'affiche de leurs collec-tions. Naturel et esthétique, ce matériau issudes forêts de chênes-lièges de Méditerranéeest aussi durable. Et surtout un matériau re-nouvelable parce que, s'il faut attendre 25 ansaprès la plantation de l'arbre pour quel'écorce soit prélevée de façon artisanale sur l'arbre, neuf ans après, l'écorce s'est reconstituéeet peut de nouveau être prélevée. Le liège est ensuite séché à l'air libre puis compressé et tra-vaillé pour devenir sol, objet, meuble...

MEUBLE

Le liège, ça meubleBuffet, armoire, vaisselle... Ikea a déclinétoute une collection en liège. En vedette, cemeuble de rangement en liège qui apporte unebelle originalité à la déco du salon. Le plus? Lemiroir dans lequel les objets se reflètent lorsque

la porte s'ouvre...Quant à la

marque KaveHome, ellelance cetteé t o n n a n t epetite tablebasse.

Armoire Pax en liège, panneau en particules, panneau de fibres de bois, plastique ABS,150 x 44 x 236 cm, 659 €, Ikea. Table base Button en liège et métal, 40 x 70 x 70 cm,99 €, Kave Home.

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SOL

Des parquets en liège chez LeroyMerlinLeroy Merlin vient de lancer une nouvelle collection de parquets en liège. Fa-briquée par son partenaire portugais, la société Amorim, elle se composede neuf références allant du sol aspect liège brut au sol effet béton ou par-quet bois. Des revêtements esthétiques mais aussi présentant différentsatouts pour la maison. « Le sol en liège est imperméable, offre un confort demarche différent des parquets classiques, une réduction acoustique et un confortthermique incomparables », rappelle Victor Hugentobler, chef de produit par-quet chez Leroy Merlin France. Les parquets liège intégrant une couche deMDF en leur centre se fixent facilement grâce à leurs lames clipsables, maisne peuvent pas être installés dans les pièces humides (le MDF craignant l'eau).Leroy Merlin commercialise donc également d'autres sols sans MDF, à col-ler. Ils sont parfaitement adaptés aux pièces humides.

9 références de parquets en liège, bénéficiant d’une gamme large de couleurs, du blancgrisé au miel ou au brun foncé. À partir de 24,95 € /le m².

Pêle-mêle Map en liège. L 60 x l 40 cm. 29,99 €. Cache-pot Garden en métal et liège,diam. 13 cm x h 11 cm. 6,99 €.

DÉCO

Le liège plein pot chez Maisons du Monde

Le panneau en liège est un classique du genre, à retrouver chez Maisons duMonde. Celui-ci est agrémenté d'une carte du monde pour afficher ses pho-tos de vacances ou ses papiers importants. L'enseigne mise aussi sur ces jo-lis cache-pots en liège, pour des plantations écolos et déco.

www.made.com

made.com

Les papiers peints“home made” La marque européenne de designMade.com sort sa toute première col-lection de papiers peints, fabriquée auRoyaume-Uni. Au programme, neuf pa-piers peints faciles à poser. De l'esprit bo-tanique au style chic et métallique, lespapiers peints se déclinent en différentescouleurs. Avec un focus sur le papierpeint Trio, qui reprend un motif issu dela collaboration avec une designer re-nommée, Genevieve Bennett, et l'un dessuccès majeurs de la marque. « Cettecollection proposée à des prix abordablesoffre à nos clients un grand mélange decouleurs et des créations conçues pourcompléter le mobilier et les accessoiresde la marque », déclare Gemma Pen-gilley, acheteuse principale Made.com. 9 références dont Trio papier peint, rouleaude 10 m, rose, 49 € et Fenna Palm papierpeint, rouleau de 10 m, gris fer & vert, 55 €.

www.duluxvalentine.com

duLux vaLeNtiNe

des chambres d'enfants hautes en couleursPour la rentrée 2019, Dulux Valentinepropose sa gamme Color Resist, despeintures idéales pour repeindre leschambres d'enfant. Lessivables et ré-sistantes, elles supportent en effet lestaches, les rayures et les frottements.Parmi ses nouvelles teintes, la marquemet à l'honneur les teintes pastel quiredonnent de la douceur à cette piècede la maison, même si elle n'oublie pasles couleurs vives pour apporter de laclarté à la chambre des petits. Cathe-rine Filoche, styliste conseil de lamarque, recommande aussi de « struc-turer la pièce à l'aide de dégradés », endéclinant différents tons pour créer unedécoration à part entière. Gamme Color Resist murs et boiseries. 33 co-loris différents. Aspect mat. 1 l, 28,90 €.

DÉCORATION | NOUVEAUTÉS Zepros 2 | Octobre 2019

La sélection de la rédactionDeux pages de nouveaux produits vous sont proposées dont trois produits phares distingués par la rédaction. Sols,murs et mobilier s’égayent d’une variété infinie de matières et de couleurs pour une décoration chaleureuse.

BraBaNtia

Novoceram

siLverwood

www.silverwood.fr

Le lambris remis au goût du jour dans la chambreHier encore un peu has been, le lambris revient fort dansla déco, et notamment dans la chambre à coucher. Les nou-velles collections de lambris bois Woodalisa font ainsi souf-fler un vent de modernité dans la maison. Avec motifs eten couleur, ces lambris bois se font design et se marientà tous les intérieurs tout en apportant une touched'authenticité et de chaleur à la déco. Collection All White, lambris bois aux couleurs épurées etaux motifs intemporels, décors Colibri et Opaline. Collec-tion Neo Glam, motifs raffinés et décor Twist. CollectionEthnic chic, invitation au voyage, couleurs chaudes et décorsSinaï et Safran. Environ 60 € /m².

Bluffant, le carrelage imitant le boisNovoceram, fabricant français de céramique depuis 1863, lance Hirati, sanouvelle gamme de carrelage en grès cérame à l’aspect bois plus vrai quenature. Pour sortir cette gamme de carrelage, le fabricant s'est inspiré deparquets en chêne européen, et notamment de planches riches en veines

et en nœuds avant de les reproduire avec une grande précision sur ungrès cérame résistant à l’usure et au gel et offrant une grande du-

rabilité dans le temps. Hirati se décline en deux versions, avec unecollection pour sol intérieur, agréable au toucher et facile d'entretien,et une collection pour sols extérieurs dotée d'une structure anti-

dérapante. Collection de carrelage Hirati en grès cérame coloré dans la masse aspect bois.

Proposée en trois couleurs, Lin, Neutre et Brun. Format, 22.5 x 90 cm.

www.novoceram.fr

La poubelle, nouvel objet du designEn 2019, la marque de design d’intérieur hollandaise Brabantia fête son 100e anniversaire. Et déclinepour l'occasion l'un de ses modèles phares, la poubelle Bo Touch Bin, en deux versions grande ca-

pacité. « Une poubelle aussi performante que notre Bo Touch Bin méritait une grande sœur,explique Valérie Denys, responsable de la catégorie Gestion des déchets de Brabantia. Dés-ormais, les familles nombreuses peuvent également profiter de ce superbe design. » Commeleur grande sœur, ces poubelles, qui ont aussi fière allure que des meubles, se distinguent

par leurs quatre pieds élégants et leurs poignées latérales intégrées. Pratiques, elles sontaussi dotées d'un couvercle anti-odeurs, se révèlent peu encombrantes malgré leur grande

capacité et s'ouvrent d'une simple pression de la main. Enfin, chaque poubelle est fabriquée avec 40%de matériaux recyclés de grande qualité (certification Cradle-to-Cradle® niveau Bronze).

Poubelles Bo Touch Bin Hi, 60 l et 2 x 30 l. Pieds ajustables équipés de capuchons antidérapants. Disponibles en noir mat, blanc et acier mat antitracesde doigts.

www.brabantia.com

44HABITAT

Résistant, entretien facile,antidérapant

Lambris boisdesign et

chaleureux

Version XL d’un modèle

emblématique

Zepros 2 | Octobre 2019 NOUVEAUTÉS | DÉCORATION 45HABITAT

www.madura.fr

mAdurA

les velours ont la coteRideaux, coussins mais aussi mobilier, les nouvelles collectionsde la marque Madura mettent à l'honneur les velours. Qu'ils soientunis ou imprimés, mats ou satinés, ces tissus se déclinent dansde nombreux coloris, àmixer entre eux. Inspirésdes seventies, les motifsgéométriques font eux aussiun retour remarqué, demême que les fleurs pourdes créations naturelles etexubérantes, tant sur lesrideaux que les coussins.

www.home-design.schmidt/fr

schmidt

heidi, le buffet new lookPour fêter ses 60 ans, la marqueSchmidt, spécialiste de l'aména-gement de l'habitat, revisite l'unede ses créations emblématiques,avec une version contemporaine deson buffet Heidi, premier modèlefabriqué en France par la marque.Avec son design épuré, le nouveaubuffet reflète les attentes contem-poraines et mixe ainsi niches ou-vertes pour exposer sa belle vais-selle et tiroirs de rangement.

www.rust-oleum.eu

rust-oleum

un aérosol A+ pour customiserle mobilierRust-Oleum, fabricant de peintures dédiées à la rénovationdes murs, meubles et autres accessoires de décoration, lanceCOLR. Cette toute nouvelle gamme de peinture proposéeen aérosol permet de rénover son mobilier ou de customiserses objets décoratifs dans le respect de l'environnementpuisque cette peinture, formulée à base d'eau, ne comprendaucun solvant. Etiquetée A+ (émission de seulement 16 mi-crogrammes de COV par m3, 28 jours après son application), cette pein-ture quasi inodore préserve ainsi la qualité de l’air intérieur. Aérosol COLR, chez Leroy Merlin. Contenance : 400 ml. 20 coloris. Rendement :3 m2 par aérosol. Sec au toucher en 45 min, 12,90 €.

www.gerflor.fr

Gerflor

le sol vinyle monte en gammePionnier des dalles et lames vinyles, Gerflor lanceVirtuo, une collection de sols souples conjuguant qua-lité, design et praticité, fruit du travail du Gerflor Des-ign Lab. Cette année, à découvrir, Pub Dark, un solau décor brut et naturel, proposé dans une finitionvernis ultramate; Butterfly Elite Copper avec ses ef-fets cuir vieilli et ses dessins en surimpression ; Cre-pato aux lames à l’aspect brut et vieilli comme re-

couvertes de chaux. Enfin, grâce à son grand format tendance (45,7x 91,4 cm), Lorca s'annonce comme l'un des modèles phares.Collection “à la carte” Virtuo, 45 décors, 4 systèmes de pose et 2 niveaux de résistanceau trafic. Grand confort à la marche, silencieux (jusqu’à -19 dB), entretien facile.

Innovante et pour l’instantunique, cette peinture au jolinom d’oiseau est formuléeavec des résines naturelles,non polluantes, mais sur-tout, elle parvient aussi àassainir l’air intérieur. En-trepreneur en bâtiment etjeune papa toulousain, CédricLaurent l’a mise au point…pour son bébé, auquel il vou-lait préparer un petit nid sainet naturel!

Comment avez-vous eul’idée de créer une nouvelle peinture?J’étais entrepreneur dans le bâ-timent depuis quinze ans; pourmes travaux de rénovation del’habitat, j’essayais d’inciter mesclients à utiliser des produits etmatériaux sains, mais en pein-ture, on ne trouvait rien du tout.Quand j’ai eu mon troisième en-fant, j’ai voulu repeindre sa cham-bre, et je me suis rendu compteque j’allais terriblement polluerson air intérieur. Pour éviter ça, iln’y avait qu’une seule solution :créer un produit qui n’existait pasencore! Pour développer une for-mulation, j’ai d’abord fait des dé-marches auprès des grandesmarques de peintures, la plupartm’ont ri au nez! J’ai ensuite cher-ché un formulateur privé, maisils travaillaient tous sur un mo-dèle pétrochimique. C’est finale-ment une agrochimiste qui atrouvé la solution, en me dé-montrant le pouvoir de certainesplantes! J’ai mis au point une ca-hier des charges : je voulais les

mêmes qualités que les peinturesissues de la pétrochimie. Nous ysommes parvenus : un rende-ment de 10 m2au litre, un tempsde séchage de 30 mn, 2 heuresentre deux couches, une grandeopacité et un bon pouvoir cou-vrant, 192 teintes… Colibri estvendue en ligne depuis janvierdernier. J’ai arrêté mon activitédans le bâtiment pour me consa-crer à son développement : on adéjà vendu 16000 litres ; les mai-ries de Paris, Toulouse, Marseille,s’intéressent à nous, et on est entrain de nouer des partenariatsavec des enseignes de distribu-tion qui partagent nos valeurs.

Pourtant, il existait déjà des peintures “non polluantes”, voire“dépolluantes”… En quoi Colibri est-elledifférente?Elle neutralise les molécules deformaldéhydes, grâce à des na-nocapteurs contenus dans satexture, qui peuvent rendre inertejusqu’à 80% de ces polluants enles transformant… en molécules

d’eau. Cela n’existait pas, et en-core moins avec une formulationà base de résines naturelles.Nous avons développé deux ver-sions de Colibri : l’une, biosour-cée, est à 95% naturelle; l’autre,également biosourcée, est deplus assainissante, grâce à cettetechnologique de dépollution desformaldéhydes. Notre formula-tion est à base d’eau, de compo-sés d’origine naturelle, dont leshuiles de ricin, de lin et de pin, desalgues rouges comme épaissis-sants, des pigments minéraux.Les peintures Colibri ne contien-nent aucun solvant, aucun pig-ment chimique, et leur teneur encomposés organiques volatiles(COV) est de 0,01 g/l, soit 30 foisinférieure à la norme européenne!Les peintures dites “non pol-luantes” qui sont déjà sur le mar-ché sont pour la plupart fabri-quées à base de résines acryliques,donc quand même issues de lapétrochimie. Elles dégagent beau-coup de COV et se disent “dépol-luantes”… quand elles parvien-nent à les neutraliser! Nous, onne dégage quasiment pas de COV,

donc ce qu’on dépollue, ce n’estpas la pollution que nous avonscréée nous-mêmes, mais l’air ex-térieur! Et l’effet dure 7 à 8 ans.

Vous l’avez baptisée Colibri, est-ce enréférence à la fameuse légende amérindiennerapportée par PierreRhabi?Oui, cette belle histoire d’un pe-tit oiseau essayant d’éteindre ungrand feu en amenant dans sonbec de petites gouttes d’eau… etqui répond au tatou qui se moquede lui « Je fais ma part ». C’estaussi ce que nous essayons defaire, à notre niveau! Notre dé-marche est militante, basée surdes convictions de fond : nousvoulons être perçus comme uneréponse à une problématique en-vironnementale, celle de la qua-lité de l’air intérieur. Celui-ci est 5à 10 fois plus pollué que l’air ex-térieur ! Or, nous passons 80%de notre temps dedans, et jusqu’à90% pour les enfants! Il faut s’ef-forcer de leur offrir un environne-ment plus sain. Et en faisant cela,on répond aussi à la question de

santé publique qui se pose pour lesprofessionnels du bâtiment! Desétudes démontrent aujourd’huiqu’il y a un lien, par exemple, entrel’inhalation fréquente de solvantset la maladie d’Alzheimer… Il y aurgence à agir. Nous essayons dedémocratiser nos prix ; même sinous sommes sur un positionne-ment premium, un peintre quinous achète des fûts ne paiera pasplus cher qu’avec une autregamme de qualité professionnelle.Nous avons obtenu le label A+ etnous avons passé de nombreuxtests démontrant les capacités“dépolluantes” de notre gamme.Malheureusement, il n’existe pasaujourd’hui de label biosourcépour les peintures. Cela ne nousempêche pas de continuer la re-cherche et le développement : ilreste moins de 20% de conser-vateurs dans notre peinture, onva essayer de réduire encore cechiffre pour obtenir le produit leplus sain et le plus performantpossible. Aujourd’hui, mon fils vaavoir quatre ans… et j’ai enfin purepeindre sa chambre en toutetranquillité! l

Brigitte Valotto

Pure & PaintDepuis juin 2019, la boutique Hyp-notik du BHV Marais distribue lapremière peinture écologiquefrançaise. Les clients pourront en

effet trouverdans le pointde vente lamarque Pure& Paint.

Vite !

TROIS QUESTIONS À…

Cédric Laurent, créateur de la peinture Colibri

DÉCORATION | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 201946HABITAT

Cédric Laurent

Après son site historique deCorbeil-Essonne et la trans-

formation du deuxième à Esti-vareilles (Loire), la société Tout-pret complète son outil industrielavec la construction d'un troi-sième site, à Tigery, en Essonne.Un projet d'envergure pour le

spécialiste des enduits prêts àl'emploi qui annonce des lignesde production opérationnelles enavril 2020. Sur 40000 m², le sitecomprend une usine de fabrica-tion d'enduits en pâte et des en-trepôts qui porteront la capacitétotale du groupe à 17000 pa-

lettes. « Ce site industriel va nouspermettre de faire face à la forteprogression de notre groupe surle marché européen de l’enduit,notamment sur les gros volumeset sur l’enduit en pâte », confirmeGary Haworth, directeur généralde Toupret. l

CAP SUR L’EUROPE

Un, deux, trois sites de production, pour Toupret

Que nous réservent les fa-bricants de carrelage pourleurs prochaines collections?Parmi les tendances 2020,décryptées par Eric Lana,chef de marché carrelagechez Décocéram, toujoursplus de motifs végétaux,des lames grands formats,mais aussi le boom des car-relages imitation carreaux deciment.

Esthétique et facile d'entretien,le carrelage continue de séduireà travers un marché qui repart enbonne progression cette annéemême s'il est concurrencé par lesol souple plus facile à poser(lames clipsables). Grâce auxnouvelles techniques d'impres-sion numérique, il imite désor-mais à la perfection le parquetbois, le ciment ou le béton ets'impose dans la salle de bainscomme dans les pièces à vivre.On constate une tendance au vé-gétal dans la déco? Les fabri-cants de carrelage s'en sont aussiemparés, à l'image de Colorker,fabricant espagnol de renom quisurfe sur la tendance végétaleavec sa collection Zyx Amazonia.Outre ses motifs ethniques etfloraux évocateurs d'Amazo-nie, ces carreaux se distin-guent par leur format hexa-gonal, qui revient lui aussi surle devant de la scène. Cettetendance aux produits natu-

rels se traduit aussi chez cer-tains fabricants par l'arrivéede carrelages à effet de ma-tière (fibre de coco, cuivre...).

Les lames XXL en vogue« Côté couleurs, on assiste au dé-veloppement des tons pastel etdoux, et en termes de format, lesgrandes lames proposées parexemple par les fabricants Lami-

nam ou Gigacer sont aussi trèstendance, notamment lorsqu'ellesimitent le marbre ou la pierre,ex-plique Eric Lana. Il n'est plus rared'utiliser des carreaux de 2,40 ou2,50 m x 1,20 m dans la salle debains ou la cuisine pour son plande travail. Et comme ces grandscarreaux nécessitent moins dejoints, le rendu est particulière-ment esthétique.» Enfin, dernière

tendance qui ne se dément pas,celle du carrelage imitation car-reaux de ciment. « On trouvemaintenant des imitations de trèsbelle facture,poursuit Eric Lana,les couleurs sont plus vives, lesmotifs plus géométriques, on peutmélanger des carreaux bois et descarreaux de ciment, et ils sontaussi plus faciles à poser et moinscoûteux que les vrais. » l

UN MARCHÉ EN PROGRESSION

Zoom sur les tendances carrelage 2020

Zepros 2 | Octobre 2019 MARCHÉS | DÉCORATION

D epuis 40 ans, le groupeFournier (426 millions d'eu-

ros en 2018) est présent auRoyaume-Uni et en Belgique, àtravers l'enseigne Mobalpa.Après avoir ouvert ses deux pre-miers magasins en Espagne, àBilbao et à Santander, il s'apprêteà accélérer son développementà l'international en partant à laconquête de ce nouveau territoire.Avec un objectif clair, se déployeret renforcer sa présence de ma-nière durable en Europe en ou-vrant 30 magasins d'ici 2025

sur le territoire ibérique. Le toutavec une offre centrée autourdes cuisines contemporaines,plébiscitées par les Espagnols,précise Frédéric Pluyaud, direc-teur Mobalpa International. « Demanière générale, le consomma-teur espagnol que nous ciblonsest en attente de produits ten-dance et design et de solutionsnovatrices. Il a une appétence pourdes produits premium et une exi-gence pour de la qualité sans faille,ce qui est en phase avec notremarque. » Les deux premiers ma-

gasins espagnols sont des fran-chises avec un concept très“consumer centric” selon Mo-balpa. « C'est-à-dire qu’il a étéentièrement pensé autour duconsommateur, reprend FrédéricPluyaud. Il s'agit notamment defaciliter l’ensemble de son par-cours, de l’inspiration à l’achatet même à l’utilisation. Bien évi-demment, il inclut une partietechnologique novatrice avec lapossibilité de vivre sa cuisine enexpérience virtuelle, grâce auxlunettes HTC Vive. » l

CUISINES CONTEMPORAINES

Mobalpa, à la conquête de l'Europe

47HABITAT

L e groupe Printemps vientd'acquérir Made In Design,

leader européen de la vente enligne de mobilier, luminaires etdécoration design, en rachetantles parts de son actionnaire ma-joritaire Gimv, une société d'in-vestissement européenne qui ac-compagnait la société depuis2009. Un site aux allures de suc-cess story pour Catherine Colin,ancienne directrice des res-sources humaines, qui lanceMade In Design en 1999 avecl'ambition avouée de démocra-tiser le design. « Mon objectiflorsque j'ai créé Made In Designétait de rendre le design accessi-ble à tous, un marché encore peudéveloppé. En rejoignant le Prin-temps, je poursuis non seulementcet objectif, mais vais égalementpouvoir développer la gamme deservices que nous proposons à nosclients et établir des synergies avecle réseau très qualitatif des ma-gasins Printemps. » Avec plus de45000 produits issus de quelques

1 600 créateurs à travers lemonde, le site s'adresse au pu-blic comme au B to B et donneaccès à des pièces proposéespar des marques embléma-tiques du design comme Kar-tell, Artemide, Muuto, Hay, Fos-carini, Fermob, Petite Friture,Magis, mais aussi par de nou-veaux créateurs. l

DESIGN ABORDABLE

Made In design dans le giron du Printemps

Catherine Colin, qui reste à la têtedu site.

SALON DU CARRELAGE.

Des bains fameux !Famous Bathrooms, l’expo-sition thématique du Cersaieprésentait 32 salles de bainsd’auteur qui faisait ressortirl’Italian Style. PLus de 10000 visiteurs dont 27 %d’étrangers ont visité cetteexposition particulière à mi-chemin entre la garelerie d’artet l’expo classique. Les sallesde bains étaient inspirées decélébrités (Beatles,Callas...)

Frédéric Pluyaud, directeur Mo-balpa International

Démocratiser lestyleAu fil des ans, l'ADN discount deBut a évolué. « Désormais, chezBut, nous avons un spectre trèslarge, expliquent conjointementla responsable des achats et lapersonne en charge du design.Nos clients peuvent trouver tousles styles avec des produitsd'entrée de gamme mais aussides pièces de très belle facture,proposés à des prix accessibles.» Dans ses récents carnets, ledistributeur met ainsi à l'af-fiche la tendance végétale (co-loris vert, motifs floraux, ro-tin...), la mode ethnique maisaussi le retour de l'art déco et dé-voile une toute nouvelle collec-tion de luminaires multistyles.

Toupret accélèreson déploiementdigitalEmmanuel Artigue est nomméResponsable des systèmes d’in-formation (RSI) du groupe. Samission ? Définir la feuille deroute digitale de l'entreprise,centrée sur une nouvelle dy-namique client. Auparavant,Emmanuel Artigue, RSI du Con-seil supérieur de l’ordre desgéomètres-experts pendanttrois ans, a assuré la transitionnumérique de la profession.

Vite !

DÉCORATION | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 2019

Voici qu’Emmaüs lance sapropre ligne de meubles

déco-récup. L’idée est assez gé-niale et bien dans l’esprit du fon-dateur, l’abbé Pierre. Elle est si-gnée Gui l laume Poignon,responsable logistique dans lacélèbre association. « Comme jevoyais qu’on jetait 50 % desmeubles, j’ai imaginé qu’onpuisse récupérer le bois pour luidonner une deuxième vie.» Il créeune sorte d’école de menuiserieoù des compagnons Emmaüs

peuvent venir se former pendant30 jours. Ils sont encadrés pardes ébénistes professionnels,formés et conservent leur ré-munération. Mission : fabriquerdes petits meubles sympasdessinés par de vrais designers.Le compagnon signe son meu-ble. Au bout des 30 jours, il re-part avec un bagage techniqueavec l’idée d’essaimer (aider àcréer d’autres écoles) ou detrouver lui-même un travaildans ce domaine. l

LIGNE DÉCO EMMAÜS

Fauché mais stylé

48HABITAT

Du 6 au 10 septembre 2019,Maison & Objet s'imposecomme LE rendez-vous à nepas manquer pour le mondede la décoration. Deux ques-tions à Caroline Biros, di-rectrice Marketing et Com-munication du salon.

Qu'est-ce que Maison & Objet peut apporteraux acheteurs de la distribution? 97% des visiteurs viennent dé-couvrir les nouveautés de la sai-son. Pour les distributeurs, ils'agit de voir les produits donttout le monde va parler. 96%viennent aussi flairer les ten-dances, les matières, les couleurs,les finitions... Mais c'est aussil'occasion pour eux de rencon-trer sur un même lieu, de nou-veaux partenaires et fournis-seurs. Nous sommes dans l'èrede la singularité, ce qui signifie

qu'outre leurs gammes phares,tous cherchent des petites sé-ries, des gammes artisanales oulocales. L'une des forces du sa-lon est de regrouper 3 000marques, dont 600 nouvelles àchaque édition, avec des com-merciaux qui parcourent lemonde pour lancer des marquesinnovantes.

Où peut-on découvrir

les nouveautés ? Pour faire gagner du temps ànos visiteurs, nous proposonsdans le “pôle objets” nos troisespaces “what's new” qui re-groupent les nouvelles collec-tions. Au total, ce sont près de500 produits sélectionnés etmis en scène qui sont dévoilésaux professionnels. Cette ses-sion, nous ajoutons un qua-trième espace baptisé “work”.

Dédié à l'aménagement desespaces de travail, on y trouvetout ce qu'il faut pour déco-rer le lieu de travail. C'est unetendance forte que d'appor-ter aux espaces de travail unsupp lément d 'âme e t deconfort, à travers un aména-gement design et créatif quiaugmente la productivité etretient les forces vives dansl'entreprise. l

Caroline Biros, directrice Marke-ting et Communication.

L ’idée de la start-up DesignerParticulier consiste à faire

dessiner sur mesure le meublerêvé par un particulier. Un dessinréalisé par un designer pro qui yapportera sans doute ses pro-pres idées ou corrections. Il n’y aplus qu’à faire fabriquer le meu-ble en France et à le faire payerpar le client. L’histoire pourraits’arrêter là, sauf que la start-uppropose aussi de commercialiserl’objet et de rémunérer le particu-lier en royalties sonnantes et tré-buchantes pour chaque copie ven-due. Le taux de rémunération varieselon l’apport créatif initial, maisil peut se situer entre 2 et 5%. Be-noît Loux et Christophe Gernigon,amis et fondateurs de l’entreprise,jouent les réunificateurs d’idées,de dessinateurs et d’artisans. Ilsposent ici devant le bureau Mar-cel… imaginé par Marcel pour sonfils, lequel a retrouvé les plansaprès sa disparition. Un trésorconstruit par l’équipe… sachant

que l’intérêt de ce bureau est dese replier en un tournemain. Ceprincipe de cocréation pourraitbien inspirer certains distributeurset notamment Leroy Merlin quivoit passer dans ses Techshopset autres ateliers des idées quiméritent d’être développées. Cene serait pas la première foisque les distributeurs s’allieraientavec des start-up pour prolon-ger l’expérience client. l

DESIGNER PARTICULIER

Dessine moi des royalties !

NOUVELLES TENDANCES

Des nouveautés qui donnent du sens à la décoration

52LES CHIFFRES

53 à 55LES NOUVEAUTÉS

56 à 61LE MARCHÉ

JARDIN

© ca

rré

d’A

rc

Le marché du jardin2019 progresseCette ouverture du mini magazinejardin, nous la faisons avec ce beaucrépuscule sur le parc des Expositionsde la Beaujoire à Nantes avec la fin del’aventure du Salon du végétal quirepartira à Angers en 2020.Dommage car l’endroit se prêtaitparfaitement à cette manifestation.Disons qu’Angers convient encoreplus pour l’aspect économico-horticole. Le marché du jardin vaplutôt bien. L’été a été positif et lemarché progresse en année glissantedepuis janvier 2019. On parle deprogression supérieure à 2,5 %... Seuls les produits pour le jardincomparé d’une année à l’autres’écroulent, ce qui était prévu. Pas sûrque l’acide pélargonique compense leglyphosate. Il paraît en revanche quel’eau salée des nouilles et le vinaigreblanc font un tabac sur les allées !

JARDIN

JARDIN | TABLEAU DE BORD Zepros 2 | Octobre 201952HABITAT

Voici quatre univers du sec-teur jardin où l’on constate

une progression têtue desGrandes surfaces de bricolage.La seule surprise vient de la pro-gression des jardineries dans

l’univers des barbecues au détri-ment d’ailleurs des parts de marché de GSB. Des barbecuestoujours plus planchas ! Côté produits pour le jardin, le grandremplacement se poursuit avec

la baisse dans les tablettes des ventes de produits non bio.Ils devraient avoir disparu maisrappelons que ce baromètre cou-vre la période du 1 er juillet 2018 au 30 juin 2019 ! l

LE MARCHÉ DE JUILLET 2018 À JUILLET 2019

Les GSB progressent partout …sauf en BBQ

ÉVOLUTIONVALEUR

-0,6 %

petits outils

ÉVOLUTIONVOLUME

-1,7 %

11 609 €

6,00 € (+5,3%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+3,4 %

grands outils

ÉVOLUTIONVOLUME

+3,0 %

40 281 €

17,00 € (+0,4%)

116 549 €

ÉVOLUTION VALEUR

répartition des ventesen valeur par circuit

lGSBl JARDINERIES

l LISAlGSA

ÉVOLUTIONVALEUR

-3,9 %

bûcheronnage

ÉVOLUTIONVOLUME

-5,0 %

7 994 €

22,00 € (+0,5%)

ÉVOLUTIONVALEUR

-6,3 %

tondeuses à main

ÉVOLUTIONVOLUME

-11,0 %

2 342 €

73,00 € (+5,1%)

ÉVOLUTION VOLUME

l 54 430 € (-2,5%) l 25 693 € (+1,8%)l 20 683 € (+0,1%) l 15 743 € (-7,5%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+0,7 %

outils de coupe

ÉVOLUTIONVOLUME

+0,9 %

54 322 €

19,00 € (0,0%)

MARCHÉ OUTILLAGE À MAIN

+1,0%

+0,5%

ÉVOLUTIONVALEUR

-4,2 %

engrais

ÉVOLUTIONVOLUME

-2,3 %

91 610 €

8,97 € (-1,6%)

ÉVOLUTIONVALEUR

-18,8 %

phyto hors biocides

ÉVOLUTIONVOLUME

-17,8 %

164 727 €

13,63 € (-0,9%)

746 652 €

ÉVOLUTION VALEUR

répartition des ventesen valeur par circuit

lGSBl JARDINERIES

l LISAlGSA

ÉVOLUTIONVALEUR

+9,1 %

biocides

ÉVOLUTIONVOLUME

+15,7 %

154 764 €

8,65 € (-4,8%)

ÉVOLUTION VOLUME

l 185148€ (+6,4%) l 226423€ (-3,3%)

l 179412€ (-8,6%) l 155668€ (-0,4%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+4,7 %

support de culture

ÉVOLUTIONVOLUME

+4,3 %

335 551 €

6,40 € (+0,4%)

MARCHÉ PRODUITS POUR JARDIN

-1,9%

+1,9%

ÉVOLUTIONVALEUR

+3,1 %

barbecue gaz-plancha

ÉVOLUTIONVOLUME

+2,3 %

36 386 €

206,00€ (+0,5%)

ÉVOLUTIONVALEUR

-3,9 %

barbecue gaz-grill

ÉVOLUTIONVOLUME

-9,4 %

51 749 €

299,00€ (+6,0%)

192 785 €

ÉVOLUTION VALEUR

répartition des ventesen valeur par circuit

lGSBlGSSlGSA

l JARDINERIESl LISA

ÉVOLUTIONVALEUR

+1,1 %

barbecue électrique

ÉVOLUTIONVOLUME

-3,2 %

50 017 €

56,00 € (+4,4%)

ÉVOLUTION VOLUME

l 72328€ (-2,9%) l 31990€ (+0,2%)l 47097€ (-6,6%)

l 20885€ (+7,0%) l 5826€ (+6,8%)

ÉVOLUTIONVALEUR

-2,5 %

barbecue charbon

ÉVOLUTIONVOLUME

-6,8 %

54 632 €

73,00 € (+3,8%)

MARCHÉ BARBECUE

-1,0%

-4,7%

ÉVOLUTIONVALEUR

+14,2 %

semences gazon

ÉVOLUTIONVOLUME

+9,5 %

59 208 €

18,19 € (+4,8%)

116 556 ۃVOLUTION VALEUR

répartition des ventesen valeur par circuit

lGSBlGSA

l JARDINERIESl LISA

l 33 309 € (+12,6%) l 37 308 € (+4,2%)l 48 226 € (4,2%) l 47 713 € (+2,2%)

ÉVOLUTIONVALEUR

+0,8 %

semences florales et potagères

ÉVOLUTIONVOLUME

+1,1 %

107 348 €

3,28 € (-0,2%)

MARCHÉ SEMENCES

+5,2%

ÉVOLUTION VOLUME

+1,8%

Zepros 2 | Octobre 2019 NOUVEAUTÉS | JARDIN 53HABITAT

www.algoflash.fr

ALGOFLASH

De la laine de moutondans un engrais!

Il fallait y penser ! C'est la dernièreinnovation de la marque Algoflashqui lance un engrais universel à basede laine de mouton. Un engraisriche en nutriments car la laine demouton est compressée en granu-lés avec d’autres éléments orga-niques (mélasse, vinasse). L'intérêtde la laine de mouton? Elle garan-tit une libération progressive etlongue durée des éléments nutritifs(cinq mois) qui vient en complémentde l'action rapide de la mélasse et dela vinasse. Engrais universel Algoflash Naturasol. Utili-sable en agriculture biologique conformémentau règlement CE no 834/2007. Composition,NPK 5.4.6 + 50% laine de mouton. Boîte de800 g pour 16 m2. Produit distribué parCompo France. 6,65 €, en jardineries, LISA,

www.editions-ulmer.fr

ÉDITIONS ULMER

Au jardin, toute l'année

Pourquoi arrêter de jardiner en hi-ver ? Pour que jardin reste coloré etfleuri à cette époque de l'année,James Garnett et Didier Willerypassent en revue les plantes les plusattrayantes en hiver, des variétésclassiques aux plantes méconnues.Avec conseils de choix, de culture etde mise en scène, pour un jardinbeau toute l'année. Toutes les plantes belles en hiver, Éditions Ul-mer, 320 pages, 500 photos, 24,90 €. Paru-tion octobre 2019.

La sélection de la rédactionDeux pages et demi de nouveaux produits vous sont proposéesce mois-ci, dont trois produits phares distingués par la rédaction.Cap sur la facilité d'utilisation avec des objets nomades commeles barbecues portables ou les lampes extérieures sans fil mais aussisur la praticité avec des kits clés en mains.

BAYROL

PIT BOSS

FERMOB

Une lampe sans fil, idéale au jardinPour concevoir la lampe Moon, le designer Tristan Lohner s’est inspiré des lu-minaires du XIXe siècle. Proposée sur une structure aluminium, cette lampe touteen hauteur (134 cm) est aussi particulièrement pratique : sans fil, on peut l'uti-liser tout au fond du jardin grâce à son autonomie de 6 à 14 heures ou à l’infini,sur son socle de recharge. Outre son design soigné, elle se caractérise par sesnombreuses fonctionnalités dont la commande à distance via bluetooth per-mettant de l'allumer, d'ajuster la lumière ou de vérifier le niveau de batterie àpartir de son mobile. Lampe H134 Moon, deux températures de lumière (1 blanc chaud 3000 K et 1 blanc froid 6000 K) dis-ponibles chacune en deux intensités (100 % et 50 %). Fonction Dim’up & Dim’down, pour un allumageprogressif. Six coloris. 349 €.

Jamais sans mon barbecueLa marque américaine Pit Boss débarque en France avec un nou-veau modèle de barbecue portable fonctionnant avec des pel-lets. Bien connu aux Etats-Unis pour la cuisson au barbecue etapprécié pour ses qualités gustatives, le granulé de bois est enFrance pour le moment plutôt réservé aux poêles et aux che-minées. Compact et très léger, ce barbecue sera de toutes lessorties, du pique-nique à la plage, en passant par la terrasse. Ro-buste grâce à sa fabrication en acier inoxydable, il dispose en ou-tre d'un loquet latéral de verrouillage pour un transport sûr.Barbecue de table portable. Surface de cuisson totale 1096 cm2. Coloris rouge et grisanthracite. Dimensions, L. 439 x H. 380 x P. 356 mm. Poids 6,36 kg. 149 €.

www.pitboss-grills.com

www.bayrol.fr

www.fermob.com

Spa, un kit clés en mains pour une eau toujours proprePour surfer sur un marché du spa à domicile en plein boom, Bayrol complète sa gamme SpaTime by Bayrol, d'un kit comprenant l'essentiel pour le traitement complet del'eau du spa. Un traitement de l'eau qui, rappelons-le, se révèle capital dans cemilieu chaud et humide propice à la prolifération des bactéries. Pour préser-ver un bon équilibre de l'eau, la marque décline ce kit en deux méthodes dedésinfection, brome et oxygène actif. Plus de questions à se poser, chaque kitcomprend les cinq produits indispensables avec le juste dosage de produits,pour obtenir une eau claire et saine.Kit SpaTime® oxygène actif (bandelettes 5 analyses, pH moins, oxygène actif granulés, activateuroxygène actif et clarifiant). 73,50 euros. Kit SpaTime® brome (bandelettes 5 analyses, pH moins, pas-tilles de brome, antimousse et clarifiant). 74,50 €.

www.proloisirs.fr

Pro loisirs

Une lampe dé pour jouer avec la lumièreLampe et enceinte, encore un produit multi-fonctions pile dans la tendance. Dotée d'uneforme amusante de dé, cette lampe no-made se pose partout à l'intérieur commeà l'extérieur. Facile à transporter grâce à sapoignée, elle offre sept intensités lumi-neuses pour un éclairage sur mesure et dif-fuse aussi de la musique grâce à son haut-parleur bluetooth. Lampe Cube avec poignée HP. Haut-parleur 5 W. LED avec 7 intensités lumineuses. Autonomie,8 heures, selon l’intensité de la lampe. LED max 3W. Connexion Bluetooth, portée 10 m champlibre. Batteries intégrées, 4000 mAh. Télécommande. Dimensions : 20 x 20 x 20 cm. 79,90 €en jardineries.

www.meillandrichardier.com

meilland richardier

Palais royal, le rosier qui monte, qui monte...Le célèbre rosiériste Meilland Richardierlance Palais Royal® Meiviowit, la variationblanche à reflets ocrés de son rosier em-blématique Pierre de Ronsard. Ce rosiergrimpant arbore de belles roses à l’an-cienne, offrant chacune 80 à 100 pétalestourbillonnants. Son coloris blanc laiteuxrehaussé de reflets ocrés à rosés ajoute

au charme d'un rosier qui convient parfaitement aux bouquets de fleurs cou-pées. À planter à l'automne, pour un meilleur enracinement et une floraison dèsla première année. Fleur, 12-13 cm. Hauteur adulte, 200 cm et plus. Sans motte, 15,60 €. Avec motte, 17, 90 €.

www.vilmorin-jardin.fr

Www.fiberdeck.fr

FiBerdeck

chacun sa clôture ! Le concept Boston permet de composer sa clô-ture pour l'harmoniser à sa façade ou s'adapterà toutes les dimensions. Via ce système en-tièrement modulable, le spécialiste du boiscomposite propose de mixer lames en alumi-nium, lames en bois composite (en trois co-loris) et enfin décors contemporains (Hera etPaxos), horizontalement ou verticalement.

Clôture Boston. Poteau en aluminium 75 x 75 mm, 1240 mm, 1840 mm ou 2340 mm. Lame alu-minium emboîtable 21 x 150 x 1780 mm. Lames en bois composite 21 x 150 x 1780 mm (ga-ranties 20 ans). Décor Paxos horizontal 450 x 1765 mm. Décor Paxos vertical 891 x 1784 mm.Décor Hera horizontal 300 x 1765 mm. Décor Hera vertical 591 x1784 mm. Entre 180 et 245 €le mètre linéaire.

www.nortene.fr

nortene

l'éclairage solaire aubeau fixe

Facile d'installation et respectueuxde l'environnement, l'éclairage so-laire séduit de plus en plus d'utili-sateurs avec sur le marché desproduits design et plus performants(autonomie de 5 à 6 heures). Dotéed'un design moderne, cette balise bi-matière se plante pour mettre enambiance massifs, allées ou ter-rasses. Le Plus ? Grâce à la télé-commande fournie, on peut chan-ger le coloris de lumière et déclinertoutes les couleurs de l'arc en ciel. Balise solaire Kaleis. Dimensions : Ø 12 x h26 cm. Cône en résine, piétement inox. 1 LEDSMD. Panneau solaire polycrystal 2V 160 mA.2 kits de fixation fournis. 19,90 €.

www.barbecook.com

BarBecook

le barbecue passe à tableOriginal avec sa forme de baril etdoté d'une large surface de cuisson,le barbecue au charbon de boisEdson se décline dans un nouveaucoloris vert army. En acier, il secompose d'une cuve réfractaireémaillée laquée et résistante auxchocs et se transforme en un tour-nemain en mange-debout ! Aprèscuisson, il suffit de le recouvrir deson couvercle pour obtenir une ta-ble d'appoint et déguster tranquil-lement ses grillades. Le plus ? Lebac de récupération des cendres quifacilite le nettoyage. Barbecue au charbon de bois Edson. H. 89 XØ 47,5 cm, 205 €. 3 coloris disponibles.Surface de cuisson XXL (jusqu'à 10 per-sonnes), 47,5 cm de diamètre. 2 hauteursde cuisson.

JARDIN | NOUVEAUTÉS Zepros 2 | Octobre 201954HABITAT

La sélection de la rédactionQlima

Parasols chauffants, pleins gaz sur l'extérieur

Pour profiter de l'exté-rieur même par tempsfrais, Qlima propose unnouveau modèle de pa-rasol chauffant au designsoigné. Offrant un en-combrement réduit ausol et doté de roulettes,il se glisse dans tousles jardins ou terrasses etpermet de chauffer enfonction des conditionsclimatiques jusqu'à 110 m²sous abri. Grâce à sonsystème électroniquePiezo, il démarre d'une

simple pression sur un bouton et s'adapte aux besoins dechauffe avec une puissance réglable. Pratique, la bouteille de

gaz est cachée dans le pied de l'appareil, qui est en outre équipé d'un systèmequi coupe immédiatement le gaz si l'appareil vient à basculer. Hauteur, 185 cm. Environ 379 euros, en noir, et environ 419 euros en inox. GSB et jardineries. Parasol chauffant PGF 1211, noir ou inox. Puissance réglable de 5 000 à 11 000 W. Surface de chauffe :92 m2. Bouteille de gaz, 13 kg / butane ou propane.

www.qlima.fr

Vilmorin

l'assistant personnel du jardinierMultifonction et doté de grandes routes tout terrain, cechariot permet de transporter sans aucun effort tous lesoutils nécessaires au jardinage et d'avoir toujours ce qu'ilfaut à portée de main. Pelle et râteau prennent place sur lecôté, sécateur ou grattoir sur le dessus et dans les encochesdédiées. On peut même glisser des outils supplémentairesdans le grand sac amovible qui se scratche à l'arrière. Grâceau diable positionné sur le devant du chariot, le jardinierdéplace aussi des charges lourdes (jusqu’à 45 kg).Enfin, en ajoutant un sac compostable sur sa pocheprincipale, il fait office de chariot à déchets verts. Chariot multifonction. Capacité du sac 45 l. Sacs à compost adaptés (4,92 €). 84,50 €.

Chauffage d’appoint extérieur

design et sûr

Zepros 2 | Octobre 2019 NOUVEAUTÉS | JARDIN 55HABITAT

www.lafuma.com

laFUma mobilier

Un fauteuil made inFrance ultraconfort

En partenariat avec les designerssuisses BIG-GAME, la marque La-fuma signe un nouveau fauteuil auxaccoudoirs courbes, mélange avéré destyle et de fonctionnalité. Son mate-lassage respirant et perméable et satoile Batyline garantissent une assisetout confort tandis que la traverse dudossier facilite sa manipulation. Bienvu également, la forme de l’accoudoirpermet de le suspendre. Fauteuil Ancône empilable. Structure en aciergalvanisé anticorrosion. Matelassage Hedonarespirant et perméable. Toile Batyline® deSerge Ferrari. Excellente tenue aux UV. Pein-ture 100% polyester ultrarésistante auxUV. Patins en polyamide renforcé. Garantie5 ans. 199 €.

www.elho.com

elho

Partir en vacances l'esprit tranquilleElho lance le système d'arrosage autonome Aqua Care, un système ultra-simple d'utilisation pour arroser ses plantes en son absence. Il suffit de rem-plir une boule d'eau d’une capacité de 350 ml,puis de la planter de façon légèrement incli-née dans le terreau, juste en-dessous des ra-cines de la plante. La tige longue et fine vaensuite diffuser l'eau par capillarité, en fonc-tion des besoins de la plante. Ce systèmed'arrosage s'adapte à tous les pots de 14 à50 cm de diamètre. Boule d'arrosage Aqua Care. Coloris transparent, auber-gine ou lime, vendue par lot de deux.

www.s-fires.com

S.FireS

Terrasse, un chauffage écologique et économiqueS.Fires lance la première gamme de chauffage de ter-rasse à pellets, dont le modèle Faro Light. Fabriqué à par-tir de sciure de bois et de copeaux de rabotage com-pactés, le pellet ou granulé est un combustible au fortpouvoir calorifique grâce notamment à sa faible teneur

en poussière et en humidité. 7 kg de pellets suffisent ainsi pour profiter toute unesoirée d’une ambiance chaleureuse. Le chauffage fonctionne grâce à un innovantsystème pyrolyse et diffuse une agréable chaleur par convection naturelle dans unrayon de 3 m. Enfin, le foyer est entouré d'une vitre pour une sécurité maximale. Chauffage Faro Light. Puissance nominale 7,0 kW. Consommation 1,17 kg/h. Autonomie d’une charge6 h. Autonomie batterie 2 cycles. Hauteur 2 022 mm. Prix indicatif H.T. 1945 euros (TVA 20%).

www.kaercher.com

Kärcher

Un nettoyeur toutdoux pour la terrasseen boisDifficile de nettoyer une terrasse enbois sans l'abîmer? Avec son PCL 4,Kärcher offre une solution pour unnettoyage en douceur mais efficacedes surfaces fragiles, en bois no-tamment. Pour ce faire, le PCL 4 in-tègre deux brosses-rouleaux ausens de rotation inversé, qui net-toient en profondeur dans le sens dela fibre. L'appareil se raccorde à untuyau d'arrosage et les deux busessituées au dessus des brosses op-timisent le nettoyage en évacuant lasaleté grâce au jet d'eau. Patio Cleaner PCL 4. Vitesse de rotation, 600-800 tour/min. Puissance 600 W. Débit d’eaumax. 120-180 l/h. Pression d’entrée d’eau, 4 bars(max.10 bar). Alimentation : 220 V. 199 €.

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Démocratiser l'offre depetfood bio, tel est l'ob-jectif de la marque hol-

landaise Dano qui arrive en forceen GMS. Et affiche de belles am-bitions. Créée en 1992 aux Pays-Bas, la société Yarrah s'est im-posée au fil des ans comme leleader européen du segment.Après avoir approché le marchéfrançais via sa marque Yarrah ré-servée aux magasins bio, ellelance Dano, une nouvelle marqueà destination des GMS. « Le pet-food bio n'en est qu'aux balbutie-ments avec environ 1% du mar-

ché, car il n'est présent qu'en ré-seau bio, analyse Yves Morlière,responsable commercial France.Mais le segment est très porteuret devrait représenter 5% de lacatégorie d'ici cinq ans. En France,il existe peu de marques de pet-food bio, ce qui ouvre de bellesperspectives à Dano. »

Avec une traçabilité de laferme à la gamelle...En mettant en place sa propre fi-lière d'approvisionnement, Yar-rah s'est donnée les moyens dese développer en France. Dano

arrive donc en GMS avec des pro-duits ultrapremium et un posi-tionnement prix attractif pour dé-mocratiser le marché du bio. Unequalité due aux matières pre-mières bio mais aussi à la façondont sont travaillées les recettes.« Nous sélectionnons les meilleursingrédients, poursuit Yves Mor-lière, de la volaille française, descéréales françaises ou allemandes,du poisson MSC. Bien sûr, toutela viande utilisée est produite defaçon biologique, à partir d'ani-maux ayant vécu dans les meil-leures conditions d’élevages pos-sibles.Enfin, nos recettes n'intègrentni conservateurs ni sucres et selsajoutés.»Résultat, la marque an-nonce un taux de digestibilité de

plus de 90% pour ses produits,mais aussi un meilleur équilibreénergétique avec un taux de pro-téines élevé. Dano intègre aussidans certaines recettes des su-peraliments, comme la spirulineconnue pour ses bienfaits, oude l'ortie qui aide à limiter lerisque de maladie des reins.Avec 29 références chien chat,en sec, en humide et en snacking,elle propose ainsi la plus largegamme de petfood bio dumarché, avec aussi des pro-duits “grain free” ne contenantpas de céréales, pour les ani-maux qui ont des difficultés àles digérer. l

Ambiancenippone àNovafleur

La IXeédition du salon Novafleurse tiendra les 6 et 7 octobre, àTours. L’occasion pour les pro-fessionnels de l’univers de lafleur et de l'art floral (GMS,fleuristerie, funéraire, grossistes,fournisseurs des fleuristes maisaussi fournisseurs de végétaux)de découvrir les nouveautés dusecteur mais aussi de dévoilerleurs dernières créations. Cette année, les organisateursmettent à l'honneur un paysemblématique de l’art floral,le Japon, avec notamment latenue d'ateliers d’art floral con-temporain et traditionnel. Parmi les temps forts, à noteraussi la finale nationale de laCoupe de France des fleuristesorganisée par la Fédérationfrançaise des artisans fleuristes(FFAF). Elle rassemble 10 can-didats qui s’affronteront cetteannée sur le thème de Léonardde Vinci, dans le cadre des500 ans de la Renaissance.

Vite !SEGMENT PORTEUR

Petfood bio, offensive deDano sur le marché français

JARDIN | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 2019

Nouveau bureau et nouveauxobjectifs pour le Pacte pour

le jardin, l'association née en 2012sous l'impulsion de l'UPJ. C'estPatrick Mioulane, qui vient dequitter Promojardin après 11 an-nées de présidence, qui en de-vient le nouveau président auxcôtés de Jean-Marc Muller (re-présentant Jardinot, collège As-sociations de jardiniers), vice-président; d'Isabelle Descamps(représentant Promojardin), tré-sorière; de Jean Wohrer (repré-sentant la FNJFC, collège As-sociat ions de jardiniers) ,secrétaire; et de Florence Kuntz(collège Personnalités quali-fiées), secrétaire adjointe. « Cette association se veut repré-sentative des problématiques des

jardiniers amateurs, explique Pa-trick Mioulane. Parmi nos diffé-rents objectifs, nous souhaitonsnotamment faire en sorte queles jardins soient intégrés dansles actions politiques en faveurde la nature, de l’environnementet de la lutte contre le change-ment climatique. À plus longterme, nous aimerions aussiqu’il puisse être créé dans no-tre pays une sorte de “NationalTrust” à la française en empê-chant que certains jardins d'ex-ception français ne soient lais-sés à l'abandon, par manque demoyens ou en cas de difficultésde succession. » Le Pacte pour le jardin a surtoutpour but de « favoriser le déve-loppement de la pratique du jar-

dinage en tant qu’activité de loisir,bénéfique et profitable ». Danscette optique, le bureau vientd'envoyer un courrier aux minis-tres de la Culture et de la Transi-tion écologique pour exprimerson inquiétude quant au projetde loi Ecophyto II. « Cela fait seu-lement un an que la loi Labbé estentrée en vigueur, et une saisonaprès, certains veulent déjà la ren-forcer, s'inquiète Patrick Mioulane,en lançant une consultation pu-blique entre le 13 juillet et le 5 août,quand personne n'est là pour s'yopposer et sans même que JoëlLabbé n'en soit à l'initiative! Àterme, cela pourrait devenir com-pliqué de conserver des plantesen bonne santé dans les jardinsd’amateurs... » l

JARDINIERS DU DIMANCHE

Le Pacte pour le jardin contre le projet de loi Ecophyto II

56HABITAT

Gamme Dano. Disponible chez Intermarché et Carrefour. Bientôt chezMonoprix et Auchan. À partir de 1,05 € la barquette chat de 100 g.

Patrick Mioulane, journaliste.

Zepros 2 | Octobre 2019 MARCHÉS | JARDIN

L e bureau de Promojardinvient d'être renouvelé. Après

le départ de Patrick Mioulane,qui a dirigé l'association durant11 ans, Thierry Courant, consul-tant et ancien président deProm'animal, a été élu présidentde Promojardin. Benoit Ganem,président du groupe Flora Novadepuis 10 ans, devient vice-pré-sident de la catégorie distribu-tion, et Nicolas Toran, directeurmarketing Hozelock-Exel, vice-président de la catégorie four-nisseurs. Isabelle Descampsreste secrétaire générale de l'as-sociation, Karine Lagier (Invivo),secrétaire, et Katty Stahl (Fo-rest Style), trésorière adjointe,tandis qu'un trésorier seranommé prochainement. « Cenouveau bureau intervient aprèsle changement de statuts del'association en mars dernier,

rappelle Thierry Courant. Dés-ormais, notre association portele nom de Promojardin-Prom'ani-mal, pour tenir compte de lamontée en puissance de l'ani-mal ces dernières années et as-surer une vraie parité entre lejardin, l'animal et la distribution.Parmi les autres évolutions ma-jeures, la structure est diviséeen trois collèges, Jardin, Animalde compagnie et Distribution ».Les objectifs de Promojardin,eux, n'ont pas changé : assu-rer la promotion du jardin et del'animal de compagnie, pour-suivre les travaux dans le sec-teur études, mais aussi conti-nuer “La Nuit du jardin et del'animal de compagnie”, lancéepar Patrick Mioulane pour ré-compenser les sociétés, mêmesi cet événement est amené àévoluer. l

PROMOJARDIN

Thierry Courant, nouveau président

57HABITAT

Passation de pouvoir entre Thierry Courant (à gauche) et PatrickMioulane

Le jardin urbain, thème phare du Spoga+Gafa

Tendance forte s'il enest, le jardinage ur-bain s'inscrivait cetteannée parmi lesthèmes phares du sa-lon Spoga+Gafa, quise tenait à Colognedu 1er au 3 septembre.La population ur-baine est en effet en

forte croissance et entend bien désormais se créer un petitpoumon vert au cœur de la cité. Nouveaux mobiliers compacts,murs végétalisés, miniserres, systèmes d'arrosage dédiés auxbalcons et terrasses, petits barbecues électriques ou detable, parasols ou stores... Autant de produits que les visiteursont pu découvrir cette année, présentés par plus de 2 100 ex-posants de plus de 60 pays.

Vit

e !

Les 10, 11 et 12 septembre2019, la XXXIVe édition duSalon du végétal est placéesous le signe du change-ment. Explications avecThierry Browaeys, présidentdu salon.

Cette année, vous annoncez de nombreuxchangements?Face à une fréquentation stablemais à une baisse du nombred'exposants, il a fallu reconstruirele salon et proposer une offre dif-férente, plus lisible. Nous avonsdonc décidé, après une réflexionau sein de Valhor, l'interprofes-sion française de l'horticulture,de la fleuristerie et du paysage,que le salon se tiendrait en sep-tembre. Pour nous, c'est la bonnepériode pour fignoler ses réfé-rencements et prévoir sa saison.

Vous recentrez aussi le salon sur la productionvégétale?En effet, nous mettons vraimentle végétal au cœur du village, avecune offre centrée autour des pro-

ducteurs. Nous travaillons da-vantage sur la cible distribu-teur, enfin, nous impliquons leconsommateur en bout dechaînepuisque le jeudi après-midi, le sa-lon sera ouvert au public quipourra découvrir les nouveautéset participer à des ateliers. L'ob-jectif étant de montrer le savoir-faire des entreprises végétales etde susciter des vocations chezles jeunes.

Quelles autres nouveautéspour la distribution?

Le distributeur qui vient au salonest dans une logique de sourcing.Nous lui proposons donc toutel'offre végétale française et eu-ropéenne dans un même lieu,avec la possibilité de découvrirde nouveaux partenaires po-tentiels. Pour permettre aux ex-posants de mettre en avant leursinnovations végétales, nousavons monté le premier jardinPixel, dans lequel seront expo-sées 250 jardinières. L'occasionpour les entreprises de mettreen avant une agapanthe d'unnouveau coloris ou une planteexotique qui pousse partout.Les distributeurs pourrontéchanger avec les producteurs etdénicher des idées. Nous lançonsaussi un concours de merchan-dising avec des merchandisersissus d'autres univers qui vontproposer des mises en scène vé-gétales. Enfin et cela, cela nechange pas, le concours Innovert®

vient récompenser les meilleuresinnovations variétales végétales.En résumé, le salon se veut pluscompact mais aussi plus effi-cace, focalisé autour des pro-

ducteurs et des distributeurs.Nous avons aussi décidé d'em-mener le salon vers plus d'éco-responsabilité en soulignant legros travail fait par les produc-

teurs dans ce domaine, ce quinous vaut la présence lors del'inauguration de Didier Guil-laume, ministre de l'Agriculture.Une première! l

OFFRE VÉGÉTALE FRANÇAISE ET EUROPÉENNE

Le Salon du végétal en pleine mutation

JARDIN | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 201958HABITAT

Thierry Browaeys, président dusalon du végétal.

© Ville de Nantes - Salon du Ve�ge�tal

Paysalia, le Salonpaysage jardin etsportLes 3, 4 et 5 décembre 2019,les acteurs de la filière dupaysage se retrouveront au sa-lon Paysalia, au sein du parcEurexpo de Lyon. Organiséepar l'Unep, l’Union nationaledes entreprises du paysage,l'édition 2017 avait rassemblé664 exposants dont 22% àl'international et accueilli24096 visiteurs (+16,5% parrapport à l'édition 2015).

Vite !

Avec un CA de 79 millionsd'euros en 2019 et une

croissance supérieure à 10%, lefabricant français Fermob a suimposer le métal dans le secteurdu mobilier de jardin. Un métaldesign, coloré et anticorrosionqui fait de la résistance. Boom de l'aluminium avec desmobiliers de jardin design et d'unbon rapport qualité prix, retourdu mobilier mixte alu et bois,maintien du plastique, pratiqueet peu cher... Et l'acier dans toutcela? En 1989, lorsque BernardReybier rachète l'entreprise Fer-mob, elle subit de plein fouet ledéveloppement du plastiquemonobloc et l'arrivée de mobi-liers accessibles en prix. Pour re-donner ses lettres de noblesse àun matériau dans lequel il croit,Bernard Reybier innove en ap-portant de la couleur au jardin,

avec les premiers mobiliers man-darine, jaune vanille ou vert anis.Il investit aussi dans l'outil in-dustriel qu'il veut de plus en plusrespectueux de l'environnementet applique aux produits Fermob,des procédés antirouille prochesde ceux utilisés dans l'automo-bile, permettant de laisser son

mobilier de jardin dehors toutel'année sans qu'il ne rouille. 25 ansaprès, l'entreprise continue deproduire en France, multiplie lesnouveautés et les déclinaisonsde couleurs, avec une qualité deproduits reconnue et des produitsiconiques comme la ligne Bistro.« Au fil des ans, la chaise Bistro a

été revisitée, mais sa qualité n'apas bougé, avec des aciers qui ré-sistent à 300 kilos et des tech-niques de fabrication qui deman-dent un vrai savoir-faire. Lorsqu'ilinvestit dans une chaise Bistro àplus de 50 euros, le consomma-teur sait que le produit va durerdans le temps. » l

SAVOIR-FAIRE

Mobilier de jardin, le métal n'a pas dit sondernier mot

La chaise Bisto,un produitdurable

L es produits de traitementprofitent du boom des pis-

cines. Une bonne affaire pourBayrol, l'un des acteurs majeursdu secteur. « En cinq ans, nosventes, soutenues par trois an-nées de très belle météo, ont pro-gressé de 70%, assène OlivierArnau, directeur commercial de

Bayrol France. Et cette année2019 est partie pour battre desrecords. Avant les épisodes de ca-nicules, nous enregistrions déjàune hausse des ventes en valeurde 8%. » Pour prendre des partsde marché en distribution spé-cialisée, Bayrol France, qui génère65% du CA du groupe allemand,a choisi de miser sur la rechercheet le développement. Chlore, oxy-gène actif ou brome, si l'entre-prise propose les trois méthodesde traitement, elle remarque queles traitements à base de chlorerestent de loin les solutions pré-férées des possesseurs de pis-cine. Les galets ou les pastillesde chlore multifonction notam-ment sont plébiscités par lesconsommateurs pour leurs mul-tiples actions (désinfection, cla-rification, lutte contre les algues)et leur simplicité d’utilisation.

Cette attente de praticité permetaussi aux matériels de traitementpar électrolyse (sel) d'avoir le venten poupe. Leur atout? C'est untraitement facilitant pour le clientpuisqu'une machine produit au-tomatiquement le désinfectantdans la piscine. Un rayon porteurmais qui demande de respecterquelques règles de base pourtourner à plein régime. « Pourfaire la différence, une enseignedoit proposer une offre claire,bien balisée, implantée tôt et

suffisamment longtemps, pouraccompagner le client tout aulong de la saison. La formationdes vendeurs aux produits et auxrègles de sécurité est fonda-mentale. Bayrol s'engage dansce sens. » l

Barbecue ou plancha, le match

Il s'est vendu en 2018, 700000barbecues ou planchas fonc-tionnant au charbon de bois,250000 barbecues et planchagaz et 150000 équipements élec-triques (Source : Promojardin).Sur un segment marqué parune certaine stabilité du charbonde bois, une perte de vitessedu gaz et un développement del'électrique, la plancha et lesproduits mixtes combinant plan-cha et barbecue tirent vraimentleur épingle du jeu... et dy-namisent le marché. Lorsqu'ilse vend maintenant un tiers debarbecues gaz, on écoule deuxtiers de planchas de la mêmeénergie, avec des progres-sions d'environ 5% par anen moyenne.Source : GFK

Top 3 des accessoires de barbecue quisuscitent le plus d'intérêt :38% la plancha pour barbecue;37% la pierre à pizza ;36% le wok.Sondage BVA octobre 2018 pour Weber

Barbecue :Marseille contrele reste de laFrance? En 2013, Jean-François Dupontlançait le Championnat de Francedu barbecue, un concours decuisine au barbecue ouvert auxprofessionnels comme aux par-ticuliers. La finale a eu lieu cetteannée, les 29 et 30 juin, auxSaintes-Maries-de-la Mer. « Les5 et 6 octobre 2019, nous or-ganisons une manche régionaleà Marseille, sur le Vieux Port,raconte l'organisateur de l'événe-ment. Des équipes nationalesvont affronter des équipes mar-seillaises et provençales. L'occa-sion de déguster des recettesoriginales et de participer à desanimations avec nos sponsors...

Vite !OFFRE FACILITANTE

Produits de traitement de piscine,en... chlore et en... chlore

JARDIN | MARCHÉS Zepros 2 | Octobre 2019

En 2018, le nombre de pis-cines vendues a progressé

de 7%, pour une troisième an-née de hausse consécutive(Source : Baromètre Fédérationdes professionnels de la piscine),portant le nombre de bassins enFrance à plus de 2,5 millions. Lemarché des piscines, enterréesou hors-sol, a sans nul doute en-core bénéficié en 2019 des diffé-rents épisodes de canicule. Parmiles raisons du succès, la démo-cratisation des prix et le boomdes piscines hors-sol. En acier ou

en bois, on en compte désormais1,2 million en France (+ 64400 enFrance, contre 1,3 million de pis-cines enterrées, + 50120 en 2018).Parmi les tendances fortes, lespiscines hors-sol en boisqui per-mettent de profiter des plaisirs dela baignade de façon immédiateet qui se fondent bien dans l'en-vironnement naturel du jardin. Laminipiscine a aussi la cote : ac-cessible en prix, elle peut trouverplace même dans un petit jardinet ne demande aucune déclara-tion préalable de travaux.l

À CHACUN SA PISCINE

Des ventes de piscineau beau fixe

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Olivier Arnau

RAJEUNISSEMENT DE PLANCHAS

Le Marquier, un quinqua fringant!P ionnière de la fabrication de

plancha en France, la sociétéLe Marquier fêtera ses 50 ansd'existence en 2021. L’obsoles-cence programmée, c’est pas trople truc de Le Marquier, fabricantbasque de planchas que l’on re-trouve à Saint-Martin-de-Sei-gnanx, du côté de Bayonne. «Pourlutter contre l'obsolescence pro-grammée, nous avons en effet misen place un service de remise en étatde nos planchas. Nous nous enga-geons à les réparer même 10 ansaprès l'achat», explique Régis Flu-sin qui a racheté la société en 2017.Bien vu car « depuis quelques an-nées, la plancha prend de plus enplus de parts de marché par rap-port au barbecue». C’est vrai que leproduit ne manque pas d’atouts:une cuisson saine par contact, lapossibilité de préparer un repasde l'entrée au dessert, une utili-sation ultrasimple et enfin, unnettoyage facile. Un produit à lamode qui doit donc bénéficierd’un nouveau design… « Nousavons redessiné tous nos produits

et aussi lancé la gamme Signatureen collaboration avec le PeugeotDesign Lab, un studio réputé.» Ra-jeunir la gamme, mais aussi for-mer les vendeurs en magasin ettravailler la notoriété sur les réseauxsociaux. Côté matériel, c’est tou-joursde la fonte émaillée et « pourla gamme Signature, un systèmede chauffe très innovant et deplaques et de brûleurs garantis àvie ». Dernier point et non desmoindres, ces derniers modèlescomme d’autres de la marqueportent le label Origine France Ga-rantie (OFG). La société est eneffet l'une des seules dans sonsecteur (avec ENO, NDLR) à pro-duire en France. l

Au salon du Végétal deNantes, un stand a attiré

pas mal de distributeurs curieuxde voir un distributeur de nour-riture en vrac pour chiens etchats. Ce système composé detubes et de verseurs dans un uni-vers bois est signé Azélan. Azélan pour faire court, crée desaménagements de magasins de-puis une vingtaine d’année. Passous ce nom mais plutôt celui deLatisse ou encore Solabois. Cesaménagements nés à Bergeracservaient Jardiland notamment.Au fil de son histoire Azélan a étérepris par Sébastien Becker etAlexis Nollet les deux fondateursde l’écosystème Ulterïa qui ras-semble plusieurs entreprises qcomme Azélan, Mobilwood, Bulkou encore Bio Création Bois.Chaque entreprise est autonomemais peut servir à l’autre. L’exem-ple du distributeur de nourriturepour chiens et chats est édifiantpuisque le mobilier dessiné dansl’écosystème utilise des tubesBulk ; le tout dans un meuble dé-finitif Azélan. Lequel peut resteren compétition avec Mobil-

wood… même si chez Ultérïa onparle plus de coopétition. L’idéede l’Ecosystème est de relier leretail à la planète.

Une école MontessoriLes valeurs de ces deux anciensingénieurs agricoles, qui ont faitleur vie avant de se retrouver,sont très novatrices « Nous as-

sumons et concrétisons à traversce projet notre humble ques-tionnement autour de la créationde valeur, son partage, la pro-priété, la transition post-capita-liste, l’écologie intégrale, l’éduca-tion… » Et Ulterïa dispose d’uncentre de formation, d’une écoleMontessori, de permaculture, etc.Bien entendu, l’écosystème c’est

aussi l’absence de hiérarchie àl’ancienne, une démocratie par-ticipative. Cette alliance d’entre-prise (+ de 22 M€ tout de même)et de philanthropie aurait pu fairesourire dans le passé. Au-jourd’hui, elle attire, a minima, lacuriosité. Disons que les chienset chats devraient trouver aux cro-quettes un goût plus naturel… l

CROQUETTE EN VRAC

Azelan et son drôle d’éco-système

Zepros 2 | Octobre 2019 MARCHÉS | JARDIN

C ’est notre coup de cœur ; lasociété écossaise Ooni lance

le Karu , un mini four à pizza aufeu de bois et au charbon de boisultra rapide. Hyper design ce minifour permet de cuire sa pizza defaçon conviviale en 1 minute. La société lève régulièrement desfonds sur kickstarter (près de700 000 $ actuellement) pour

ce four à cheminée qui chauffejusqu’à 500°C Il existe un autremodèle qui se connecte à unebouteille de gaz. Le design estréussi et les prix annoncés entre 250 € et 500 € pour lesmodèles plus Pro. Pour le rapideKaru , il faudra sans doute comp-ter 300 € (attendu en mars2020). l

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COUP DE CŒUR

Le four à pizza portable

Des chevaux à4000 !

On se croirait dans une pubcetelem mais non il s’agit biend’une autre société Lituanienne,Bacho Factory, qui produit cesanimaux fait main sur base poly-ester. L’idée est de décorer desjardins, des restaurants voiredes jardineries. Si le cheval coûteprès de 4000 € mais il n’est pasdifficile à nourrir…

Des BBQ danstous les groins

Le Gafa c’est le royaume du bar-becue avec même ce magni-fique cochon signé Traeger, lamarque connue pour ses bar-becues à pellets avec cuissonsans contact à la flamme. Il pa-raît même qu’on peut y fairecuire de l’échine de porc une di-zaine d’heures.

Quel gant êtes-vous ?

Rostaing s’est associé à ManuelRucar pour lancer une gammede gants psycho-graphiques.L’idée est de coller au plus prèsà la personnalité de son jar-dinier en donnant déjà un nomsur lequel il peut s’identifier.La gamme s’appelle d’ailleurs « Works with your nature »avec des déclinaison roots, hip-ster, nude etc. le tout savam-ment exposé sur des tableaux defamille. Très drôle !

Vite !

La Planète Leclerc, c’est un monde oùla pression immobilière existe mais ...raisonnablement vu que c’est l’adhérentqui est en général propriétaire.

Des gammes larges et profondes...comme les rayons. La GSB en modeLeclerc obéit à peu de règles mais donnequelquefois des résultats à rendre jalouxune enseigne nordiste.

Les résultats du jardin s’améliorent chezLeclerc qui travaille désormais ses achatsvégétaux et privilégie les fourniseurs RSE.

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ÀLangon, i l seprépare quelquechose. Et ça neva pas bricoler.L’hyper Leclerc,dirigé par Alain

Lafforgue, envisage la construc-tion d’un Brico Leclerc de près de11 000 m2 qui viendra seconderun Bâti Leclerc déjà en place etqui selon nos infos « marche trèsbien ». Il y a quelques mois, Mi-chel-Édouard Leclerc vantait lesmérites d’un rutilant Brico Leclercde Saint-Médard-en Jalles dirigépar son neveu. Et pas loin de là,à Mont-de-Marsan, trône le plusgrand Brico-jardin Leclerc deFrance avec ses 16 000 m2 sanscompter le bâti ! Comme on sefait vite des films, nous noussommes demandés s’il ne fallaitpas voir dans tout cela les pré-misses d’une offensive brico si-gnée Leclerc façon parapharma-

cie. Faut dire qu’entre la dégrin-golade de Kingfisher et la “grim-polade” d’Adeo… on s’ennuie unpeu. Et puis après tout, LesMousquetaires ayant signé ungros chèque pour aider Brico-marché à racheter Bricrorama…et comme nous connaissons lacompétition entre Intermarché etLeclerc, nous avons imaginé uneréponse du berger à la bergère.Vous verrez qu’on n’a pas eu toutà fait tort. Nous avons donc contacté le res-ponsable du bricolage, jardin etanimalerie du Galec, RaymondTanguy, qui nous a conviés à Ivry,dans cet immense siège avec sonagora fantastique où, dès le rez-de-chaussée, vous savez quevous êtes sur une autre planète.Au royaume de la distributionpure. Et on se dit « si ces gens làs’attaquent sérieusement aubrico, au jardin ou à l’animalerie, ça

va faire mal… » Mais rappelonstout de même la dure loi des chif-fres : le chiffre 2 comme 2 %, lapart de marché de Brico Leclercen 2018 sur les 19,8 milliardsd’euros de CA des GSB en France.Cela fait environ 400 millionsd’euros contre plus de 7,12 mil-liards d’euros pour Leroy Merlinou 2,7 milliards d’euros pour l’ITMéquipement de la maison (Brico-marché, Bricocash, Bricorama).Bref, Brico Leclerc pour l’instantc’est rien. Tout comme la part desGSA dans le marché général dubrico estimé à 2 % des 26 mil-liards d’euros en 2018, soit 520millions d’euros. Quand onpousse la porte du Galec (Grou-pement d’achat Leclerc), on nes’attend tout de même pas à desmiracles. Là, surprise, le jeune di-recteur Raymond Tanguy, purproduit de l’univers GSB (ex-di-recteur magasin Castorama,),

nous annonce qu’un nouveauconcept est en cours, que de 2 %de PDM en GSB, Brico Leclercvise les 4 % dans deux ans… que le potentiel d’ouverture théo-rique est de 100, mais que réel-lement 20 à 30 nouveaux pointsde vente peuvent être envisagés.Qu’une communication nationalesur les Brico Leclerc, Jardi Leclerc,voire mes animaux… ce serait pasmal non plus. Le tout avec un sitee-commerce en cours… On a bienfait de venir ! l

FOCUS#brico #jardin #animalerie

Leclerc est sur une au Dans l’univers

Leclerc il y a deslunes, des soleils,

des planètesplus ou moinsgigantesques.Dans l’universLeclerc il y a le

brico qui est groset beaucoupd’ambitions !

CHIFFRES.

28 %C’est la part de marché de

Leclerc sur l’univers brico

jardin comparé aux autres

GSA. L’enseigne est

clairement devant ses

concurrents.

U n nouveau concept bricojardin se prépare et cette

fois l’objectif est de le partageravec les points de vente pour en-fin communiquer nationalementson positionnement.

Ça fait quoi de sortir deCastorama pour seretrouver au Galec àgérer les achats et lemarketing/com d’unecentaine de GSS sans ou-blier les rayons bricojardin animalerie desGSA ?J’ai découvert l’univers des indé-pendants alors que je venaisd’une enseigne pure succursale.Des indépendants avec 65ansd’historique, avec une ri-chesse de concept incroyable.Presque un concept par adhé-rent et peu de cadrage.

Justement est-ce quecela n’est pas un peu…ingérable ?D’une certaine manière, on m’aembauché car je viens du terrainet je me déplace beaucoup enmagasins avec cette expertiseaux yeux des adhérents. Ils voientque je connais un métier qui sou-vent n’est pas celui des adhérentslesquels sont plutôt spécialistesde l’alimentaire. Et sur le terrain,je relève les expériences de cha-cun qui nous serviront pour unnouveau concept.

Il y a donc un conceptBrico Leclerc en cours ?On a envie de dire unénième ?(sourire) Oui, mais les choses ontun peu changé par rapport auxexpériences passées. Au-jourd’hui, c’est la révolution. Onparle d’expérience client. Nousavons Internet qui oblige tout demême à une cohérence des mo-dèles en aval. D’une certainemanière, on n’a pas le choix ! Ilfaut apporter un positionne-ment d'enseigne. Cette expé-rience, nous la vivons avec no-tre nouveau concept qui acomme positionnement d'en-seigne être "cœur de relation"entre les animaux et les pro-priétaires.

Pourquoi cette enseigneen priorité alors que c’estla dernière créée ?Quand je suis arrivé en 2016, il yavait deux dossiers sur la table :l’animalerie et le brico jardin. J’aichoisi l’animalerie, car l’enseigneavait deux ans seulement et quec’était la plus facile à conceptua-liser. Maintenant nous sommessur le deuxième dossier…

Et quel sera le BricoLeclerc du futur ?Les Brico et Jardi Leclerc du fu-tur s'inscriront dans un conceptavec un positionnement d'en-seigne auprès de nos clients. Ilsseront sous l'impulsion de nosadhérents avec une forte culturede la notion de prix bas, nos pre-miers magasins vont nourrir no-tre réflexion mais nous nous lais-sons la liberté de partir sur unepage blanche et nous venonsjuste de qualifier les agences quivont travailler avec nous.Actuellement, nous écrivons leconcept et, justement, les expé-riences de près de 69 Brico Le-clerc et de 68 jardineries nous ai-dent. C’est notre héritage !

Un exemple d’expérienceque vous pourriez retenirdans le concept final ?Dans un Brico Leclerc j’ai vu toutun rayon auto ! Jamais vu ça chezCastorama mais ça marche, alorsil faut l’étudier.

Pourquoi vouloir absolu-ment que les BricoLeclerc et autres JardiLeclerc se ressemblent ?Nous devons travailler sur un po-sitionnement d'enseigne natio-nal, mais nous devons aussi ap-p o r t e r a t t e n t i o n àl'environnement local. Car nosmagasins répondent à une at-tente de nos clients. Ce positionnement pourra éga-lement nous apporter une com-munication nationale qui per-me t t ra d ’appuye r no t repromesse client. On parlait toutà l’heure du prix le moins cher quiest dans la nature de Leclerc.Mais est-ce que les clients desGSS le savent ? Pour la GSA oui,mais il faut le communiquer na-

tionalement pour les GSS et doncavoir des magasins homogènes.Mais il n’y a pas que ça… avec In-ternet et notre projet e-com-merce click and collect nous de-vons plus que jamais converger.

Quelles sont vos ambi-tions en termes dechiffres ?Maintenir notre avance en bricojardin animalerie à savoir 28 %de PDM comparée aux autresGSA. Doubler notre position surle marché des GSB et passer de2 à 4 % d’ici à 2022. Côté digi-tal, nous disposons du site e-commerce Maisons et Loisirsque nous devons continuer à dé-velopper mais avec un objectif :développer le click and collectavec les GSS. l

Zepros 2 | Octobre 2019 63

3

2

tre planète

HABITAT

FOCUS

Un concept partagé car tout a changéFOCUS INTERVIEW RAYMOND TANGUY

BIO EXPRESS.

Raymond Tanguy, 45ans, est responsable du Galec Brico Jardin Ani-malerie depuis 2016. Deformation expert-comp-table, ce fils et petit-filsde grands flics (un in-signe de la préfecture depolice de Paris est posésur son bureau) aurait duattraper les voleurs maisproblème de vision. Vitelas des chiffres, il part surun autre terrain, celui ducommerce, en passanthuit ans dans des grandsmagasins type BHV, Ga-leries Lafayette ou Prin-temps. En 2005, il rejointCastorama où il restera11 ans , la plupart dutemps à le direction depoints de vente. En 2016,il postule à la directiondu Galec où, justement,on ne cherche pas unhomme d’appareil maisde terrain.

UN BRICO LECLERC, POUR QUOI FAIRE ?.

On ne devrait pas poser la question. Chez Les Mousque-taires, par exemple, on vous répond qu’un Bricomarché doitfaire vivre un couple et sa famille. On n’en est plus là chez Le-clerc où c’est le propriétaire de l’hyper qui investit et il y alongtemps qu’il fait vivre sa famille. Soit il investit par pas-sion et il y en a, soit par stratégie financière, soit par straté-gie de développement et de présence sur le terrain. Cer-tains Brico Leclerc sont nés dans les anciens hypers Leclerctransférés un peu plus loin, d’où leur taille gigantesque.Comme souvent les adhérents sont propriétaires des sur-faces (un quart des surfaces hypers appartiennent à Leclerc),il s’agit de les faire vivre avec un produit complémentaire etpas avec un concurrent. C’est d’ailleurs sur ce point que lerachat par la SLM (les Mousquetaires) de Bricorama a putroubler Leclerc, qui dans certains cas pouvait se retrouveravec des Bricomarché sur sa zone ou des attelages BricoCash-Intermarché très attractifs. La stratégie financière, elle,est limpide puisque c’est la même société qui souvent pos-sède les deux et qu’un investissement comme ça peut fairebaisser la pression fiscale sur quelques années. Est-ce quela création d’autant de GSS chez Leclerc traduirait la bonnesanté des adhérents ? En tout cas, on annonce l’ouverturepossible et faciled’une vingtaine de nouveaux points devente.

# LA PLANÈTE LECLERCFOCUS6464

D es produits, ce n’est pas çaqui manque dans un Brico

Leclerc ! Avec des prix toujoursbas ! Comment Leclerc parvient-il avec 2 % de PDM à tenir la dra-gée haute aux grandes centralesspécialisées ?Quand on entre dans un BricoLeclerc, il faut réviser son petitprécis de GSB moderne. Cetteenseigne vous arrache des oh etdes ah : les allées sont kilomé-triques, les prix réellement basmais avec pléthore de marques,une cohérence d’offre qui tientplutôt du sanscrit. Brico Leclercc’est du muscle ! Vous voulez desperceuses en voilà ! Il y a toutes

les marques ou presque ! Lesgens qui gèrent ça sont des com-merçants purs. Et ça plaît auxfournisseurs qui certes passentpar le Galec mais pas que… ils to-quent aussi aux portes en direct.À l’heure où Kingfisher massifieà outrance les trous dans la ra-quette des achats Leclerc, c’estune bénédiction. On a l’impres-sion que le CA au m2, ce n’est pastrop le problème de la maison quien la matière réalise de scoresfous dans l’alimentaire. Pour au-tant, il ne faudrait pas croire quel’équipe d’Ivry est dépassée. Non,elle est même considérée parnombre de fournisseurs contac-tés comme composée de cracks: « Ils ont toujours des documentsde négo, les rendez-vous sont pré-parés… Ils n’ont pas toujours lapuissance d’achat sur certainesfamilles mais ont d’autres argu-ments », nous confie un fournis-seur de quincaillerie qui reste toutde même discret. « Pour moi cesont les meilleurs », ajoute un au-tre. Un troisième, toujours sousle couvert de l’anonymat, nousfait remarquer que le Galec est fi-dèle. Une fois passé des accordsavec un fournisseur qui leur faitles conditions qui permettent àla centrale de tenir sa promessede prix, elle peut le soutenir dansla durée, voire même quand lefournisseur a des difficultés. Maisbon la condition est simple : ai-der la centrale à tenir l’obsédantemission du prix le plus bas. Unancien de la maison nous a

même confié : de toute façonquand on pouvait pas tenir le prixle plus bas, on n’y allait pas. Etaujourd’hui, avec Amazon enpiste, la bataille est féroce.

Le secret, les achats avecla GSAAlors, quelquefois le Galec n’a pasbesoin de génie de négociation,la puissance de la GSA lui suffitpuisque la centrale achète pourles deux depuis six ou sept ans.C’est le cas pour les ampoules,les piles, etc. Inutile de dire que lapartie GSB en profite ! À l’inverse,les prix négociés en GSB en pein-ture, par exemple, permettent àla GSA d’en vendre et d’être d’ail-leurs le premier vendeur de pein-ture chez les hypers. On parle deplus de 30 % de PDM. Cettemassification entre GSS et GSAest unique en France. Elle n’existequasiment plus dans le groupeLes Mousquetaires depuis lacréation des ITM métiers. Si au-trefois les achats pouvaient êtrecommuns régionalement, lesmétiers ont créé des silos verti-caux. L’ITM Equipement de lamaison massifie mais avec lesétrangers via l’Alliance Arena etdes confrères non concurrentsde type Haguebau, Bricofer ouJumbo. Certes, Intermarché faitaussi partie de l’Alliance, ce quiveut dire qu’elle récupère peut-être des premier prix de lamarque Go’On mais à la marge,vu ses faibles ventes sur le sec-teur. Chez Intermarché, on refuse

de s’exprimer sur le sujet, maisun ancien acteur nous confieavoir connu l’époque où adhé-rents Bricomarché et adhérentsalimentaires s’étripaient sur lesachats de plantes à massif. Au-jourd’hui, Intermarché a d’autreschats à fouetter et Bricomarchéaussi. Idem chez Auchan (lire ci-contre). Un ancien acheteur enChine nous a confié que plusieursfois la question s’est poséed’achats communs à plusieursenseignes du groupe Mulliez, no-tamment entre Auchan et LeroyMerlin, avec toujours une fin denon recevoir. Si aujourd’hui oncroise les ventes (corners Bou-

langer chez Leroy-Merlin), lesachats resteraient étanches. Unhabitué des hautes sphèresAdeo nous a tout de mêmeglissé que la galaxie bougeaitactuellement, eu égard aux dif-ficultés d’Auchan, et que rienn’était gravé dans le marbreavant de conclure « ce sera àmon avis tout de même plus fa-cile de passer des accords avecdes confrères GSS non concur-rents qu’avec Auchan ». Nuln’est prophète en son pays.Sauf chez Leclerc, mais il fautdire que le propriétaire de laGSS et de la GSA est le même…ça aide pour prophétiser ! l

Leclerc, un Martien au pays du bricoFOCUS ACHATS

HABITAT

chiffres porteurs.

Aujourd’hui Leclerc BricoJardin Mes animauxreprésente 1,3 Md €.Dont 55 % réalisés par laGsA et 45 % par les Gss.

un cA sur les deux circuitsqui progresse.

pDM Gss en france BricoLeclerc 2 % des GsB.

Jardineries Leclerc : 5,6%Nos Animaux : 3%

# LES AUTRES GSA 65FOCUSHABITAT

A uchan, cousin d’Adeo, nefait pas dans le brico… mais

jardine avec même des GSS, 13jardineries et une offre largementdimensionnée en magasin. Lejardin fait partie des rayons im-portants d'Auchan Retail Francedurant la période estivale. Lepoint avec Laurent Deschoema-ker, acheteur motoculture, ter-reaux, traitements & engrais etoutillage à main chez Auchan Re-tail France.

Le jardin est-ilstratégique chez AuchanRetail France ?Oui, parce que cela colle complè-tement au projet d'entreprised'Auchan Retail France, à savoirla volonté de développer “du bon,du sain et du local”. Avec l'offrejardin par exemple, le client peutcultiver ses fruits et légumes pourmanger sain et c'est on ne peutplus local, donc, le rayon prendtoute sa légitimité dans nos ma-gasins. En phase avec cette dé-

marche, nous développons l'of-fre bio, notamment végétale. Jerappelle aussi que nous avons étéparmi les premiers à arrêter lesproduits de synthèse, le 15 no-vembre 2017, plus d'un an avantl'entrée en vigueur de la loi Labbé.

Quelles performancescette saison ?Cette année, il a fait beau au bonmoment, et le végétal, notam-ment, réalise d'excellents scores,la motoculture et l'outillage sontaussi en pleine progression. La-marque propre GardenStar re-

présentent une grande partie denotre assortiment. Nous avonsaffiné nos gammes en termes delargeur mais aussi de qualité etavons mis les moyens pour quel’approvisionnement soit optimalen magasin.

Où en est le développe-ment des jardineries ? Nous en avons 13, accolées à noshypers mais avec des entrées,des sorties et des caisses spéci-fiques. L'avantage d'une offre ac-colée à l'hyper est de profiter duflux de la GSA et de ses infra-structures. Sur des surfaces d'en-viron 3 000 m², ce sont des jar-dineries à part entière avec desgammes qui vont beaucoup plusloin que celles de nos hypers. Celase traduit par plus de marques,plus de profondeur de gammetoute l'année, des végétaux dif-férents, des montées en gammemais aussi une offre déco plusimportante. . l

Pascale Benhaïem-Komlos

« Oui, le jardin est stratégique pourAuchan Retail France »

FOCUS L’EXPÉRIENCE AUCHAN

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 20180%

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n PPJ   n TONDEUSES   n MOTOCULTURE   n ARROSAGE (HORS PULVÉRISATEUR)n JARDIN-BARBECUE-BARBECUES EXTÉRIEUR   n OUTIL À MAIN DE JARDIN

Évolution des parts de marché des GSA sur 6 familles de produits jardin depuis 10 ans

Le plus beau gadin en CA : la Motoculture et les tondeuses

L’univers du jardin est encore un marché bataillé par les GSA. Cette puissance relative donne envie à certains de développer des GSS ce qui rend logique un massification desachats. C’est le cas d’Auchan... peut-^tre de carrefour qui préfère rester dicret. Système U s’est posé la question avant de renoncer ( lire plus haut).

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n TONDEUSESn MOTOCULTURE

La plus belle progression en CA

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BARBECUES EXTÉRIEUR

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2018

Sytème U jardine maisne cultive la GSS

FOCUS LES SAISONS DE U

Avec 60 hypers et 800 su-permarchés, Système U

pourrait être candidat à une GSSparallèle à ses magasins. On ditd’ailleurs que dans le passé l’en-seigne y a songé pour une jardi-nerie avant de renoncer. C’est vraique c’est compliqué de gérer desconventions différentes, une ty-pologie de salariés inconnue pources grandes surfaces, sans comp-ter que les jours d’ouverture dif-fèrent. A y regarder de plus prèsles adhérents U ont bien des ex-périences locales mais rien dedécidé sur la centrale. Selon Be-

noît Auret, responsable de lamarque U en non alimentaire(hors textile) , l’important est quela centrale aide les magasins à bé-néficier « d’une surface bien struc-turée et attractive » . Nous tra-vaillons donc des conceptssaisonniers dans lequel s’inscrit«le jardin plusieurs fois dans l’an-née avec l’offre la plus large pos-sible » . Un art difficile car il fautsavoir retirer le concept de saisonau bon moment et poser le sui-vant à temps. Mais visiblementcela reste moins compliqué qued’ouvrir une GSS à côté ! l

68 & 69PEOPLE

70UNE STAR DANSVOTRE MAGASIN

71SUCCESS STORY

72 à 75INCOGNITO

Ces pages s’appellent people par clind’œil aux personnes connues qui s’ytrouvent mais ne nous y tromponspas, people certes mais passuperficiels. Tenez ! Stéphane Mariequi anime Silence ça pousse est unmoteur pour de nombreux jardinierset augmente le CA des jardineries. Ducoup, ça lui donne une certainelégitimité à parler. Et il sait le faireavec une sincérité, des accentspassionnés. Patrick Jacobs, patron deBrico Pro est plus réservé mais onsent qu’il partage avec StéphaneMarie ce goût de vérité. Du coup, onles a qualifié dans ce mini mag peopleoù on retrouve aussi tous ceux qu’ona croisés pendant quelques semaines.Le mini-mag se termine avecIncognito qui aime aussi la véritémais la dit d’une drôle de façon… Ce n’est que de l’humour.

ZONE VIPZONE VIP

PEOPLE | SPÉCIAL Zepros 2 | Octobre 201968HABITAT

Ces trois derniers mois sentaient bon le jardin et sacohorte de salons : le Gafa de Cologne, le Salon duvégétal pour sa dernière à Nantes et le passage detémoin chez Promojardin. Nous avons laissé traîneroreilles et appareil photos

BIEN ACCUEILLIDix ans après, tout a changé pour Christophe Clergeau! Le créa-teur de Jardindeco.com (avec sa mère) est aujourd’hui bien reçudans les allées du salon Gafa, fort d’un site à 100000 visiteurs parmois, 15 salariés et 4 millions d’euros de CA. Il se souvient de sespremiers salons il y a un peu plus de 10 ans où l’accueil était… trèscompliqué. Comme quoi faut s’accrocher !

DRÔLES DE DAMESVoici Isabelle Descamps et Hanan Abdesselem, les drôles dedames de l’association Promojardin, « pleurant » le départ de leur“Charlie”, à savoir Patrick Mioulane en fin d’exercice.

HOMMAGE PIQUANTDe Stéphane d’Halluin (Botanic) à Jean-Philippe Darnault(Animalis) en passant par Karine Lagier (In Vivo) , CatherineJousse (Truffaut),Nicolas Toran ( Hozelock), Julie Hoang (Husq-varna), Thierry Courant (nouveau président promojardin) ou FredFouilhoux (Agaris), tous écoutent religieusement le célèbre FrançoisLangendorff rendre l’hommage au départ de Patrick Mioulanede Pomojardin. Un hommage… piquant !

VITAKRAFT DÉJÀ AU COURANTJérome Tixier, président de Vitakraft (à droite), et Éric Leroux,directeur de la Stratégie, avec le nouveau président de Promojar-din, Thierry Courant

LES REINES DE LA RUCHE!Du haut de Catherine Jousse (Truffaut) etKarine Lagier (In VivoRetail), la grande majorité de la distribution jardin vous comtemple.Il y a quelques milliards de CA!

LA VRAIE PATRONNECatherine Jousse et Gaël Baptiste, toutes deux Truffauïstes, en-tourent Madame la Présidente, Nicole Mioulane

DESTINS CONTRAIRESJulie Hoang (Husqvarna) et Valérie Brault (Compo). La se-conde fait pousser l’herbe et l’autre la coupe. Elles sont faitespour s’entendre.

LES PROS DES ANIMAUXDe gauche à droite : Romain Gernigon (Green Market Partners),Nathalie Mancuso,DG de Wanimo, Carine Celibert, journaliste ani-malier, Adrien Ducousset, cofondateur de Wamiz, le célèbre Jean-Philippe Darnault, patron d’Animalis et Olivier Kaparis, DG deSpectrum; bref que du top niveau, des bêtes dans leur domaines !

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8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – e-mail : [email protected] – internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected]• Conseiller spécial :Bruno Lacroze • Directrice des rédactions :Marie-Laure Barriera – Tél. : 06 66 64 61 03 – [email protected]• RÉDACTIONRédacteur en chef :Pierre Dieuzeide– Tél. : 01 49 98 58 45 – [email protected] • Ont participé à ce numéro : Pascale Benhaïem-Komlos, Charles Bonneville, Patrick Cherruau, Incognito,Ivan Rubinstein, Samia Ouledcheikh, Brigitte Valotto • Secrétaire de

rédaction :Anne Vella – [email protected]• Maquette :Premiers maquettistes : Marc Le Texier, Isabel Goncalves – [email protected], Isabelle Cerf, Thierry Pouillieute • Crédit photos et illustrations :Droits réservés sauf mention contraire - Laeticia Jacquesson, ‘Sombre Nouille’, – Photo couverture : Adobe Stock • MARKETING-DIFFUSION Catherine Paulic – [email protected] • PUBLICITÉ • Directrice commerciale :Nathalie Richard- Mathieu – Tél. : 06 69 65 93 83 – [email protected] • Directrice adjointe de la publicité :Emmanuelle Tayot –Tél. :06 60 77 49 71 – [email protected] • Responsable de la publicité :Vianney de la Perrière –Tél. : 06 29 27 66 63 – [email protected] • ADMINISTRATIONResponsable : Moufid Barkallah – [email protected] Assistante :Marie Beaumelou– [email protected] • IMPRESSIONL’imprimerie – 79, route de Roissy –93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ZEPROS est une publication de la société « Groupe Gratuit Pros », SARL au capital de 8 000 € • RCS Bo-bigny B 483 806 717.

Procédé d’impression sans eau waterless - Origine du papier : France (Chapelle Darblay) - Taux de fibres recyclées : 100 % - Eutrophisation : PTot = 0,009 kg/tonne.

Zepros 2 | Octobre 2019 SPÉCIAL | PEOPLE 69HABITAT

LOIN DES YEUX…Loin des yeux, loin du cœur. Isabelle Descamps, secrétaire géné-rale de Promojardin aurait-elle déjà oublié Patrick Mioulane dansles allées du Salon du végétal auprès de son nouveau présidentThierry Courant?

ILS ONT GAGNÉ! Voici les vainqueurs des prix Innovert® 2019 remis au Salon duvégétal lors d’une soirée animée par Carole Tolila (« Silence çapousse »). Les vainqueurs sont l’Hydrangea “French Bolero” ducollectif HW 2, l’Amethyst Lips d’André Briant Jeunes Plants,le Bar à fraises de Cerdys, le pack en PET vert de Modiform, les ipo-mées “Kaukura” de Graines Voltz et le Teucrium fruticans Curaçao®

des Pépinières La Forêt. Que des belles plantes !

LE JARDIN ANIMÉCarole Tolila, ancienne animatrice des « Maternelles » coprésente« Silence ça pousse » avec Stéphane Marie. Elle animera bientôtles Graines d’Or. Elle faisait partie du jury Innovert®.

LE PRIX DE LA LIBERTÉFrédéric Delattre, directeur de la centrale JDEA qui fédère 47 jar-dineries. Elles payent 3840 euros/an pour bénéficier de la centrale,des outils de gestion ou de com. C’est le prix aussi de la liberté carle système est flexible et les jardineries peuvent garder leur nom.

LES COPINES! En tout cas vaudrait mieux car Carole Fischel, directrice du végé-tal chez Gamm Vert, et Mai Lan Beugnot, chef de produit chezJardiland, travailleront bientôt à la même adresse. Le siège de Jar-diland près de la Marne ferme et les équipes rejoignent La Défenseet les locaux d’In Vivo. Conséquences? Qui va partir? Carole Fischelélude d’un sourire : « Il y a du travail pour tout le monde ». Quid dela massification d’achats? Bien sûr on rationalise. L’engrais géra-nium d’un litre peut être le même pour toutes les enseignes… maischacune peut garder sa spécificité en bord de gamme.

RÉUNION DE BENOÎT. Celui de gauche c’est Ganem, celui de droite Auret. Ils ne se connais-saient pas! Benoît Ganem, vice-président de Promojardin, ancienprésident de Valhor et ex-DG de Villaverde, s’est tout de suite bien en-tendu avec Benoît Auret, responsable de la marque U et de la qua-lité chez Systeme U pour les produits non alimentaire et non textile.

LE RAYON UNourdine Akrim, chef de produits Jardin chez Système U, entouréde Benoît Auret et d’Olivier Hervieu, responsable de la filière Bazarde Système U. Vous noterez qu’ils ont tous un U dans leur nom et pré-nom… sinon aucUne chance. Non, c’est pas vrai mais ce serait drôle…

SOLAR EST DANS LA PLACEXavier Faure est bien entouré. Le dirigeant de Smart Garden Pro-ducts accueille Christine Deloux (à gauche), que l’on connaissaitsous les cieux de Forest Styles comme directrice des ventes France,tandis que Sabine Schett Roussel est chargée du Benelux et del’Allemagne. Le stand est moins solaire pur. Il ya des vêtements dejardin et autre déco. « On a racheté Briers », glisse un Xavier Faurequi compte faire passer le taux de ventes du solaire de 80% à 50%de son CA comme Smart Garden Products outre-manche.

LA TENDANCE , C’EST L’INFLUENCEManuel Rucar, le génial tendanceur du jardin qui préside aux des-tinées de ChloroSphère, intervient lors d’une table ronde qui a faitdécouvrir à tous le fonctionnement des influenceurs, ces particu-liers si particuliers qu’ils sont suivis par une large population dansdifférents secteurs.

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STÉPHANE MARIE • anImaTEur Tv

« Il faut de la magie dans les jardineries! »

UNE STAR DANS VOTRE MAGASIN Zepros 2 | Octobre 201970HABITAT

Il est la figure du jardin à la télé avec « Silence çapousse » et le module « Pas de Panique ». StéphaneMarie fréquente les jardineriesqui l’inspirent ou l’énervent…c’est selon. Comme d’habitude,c’est sans filtre.

«Quand je vais dans une jardi-nerie je veux les basiques ! »C’est le message de l’ani-

mateur de 59 ans, client fréquent de cesmagasins pour le compte de son émis-sion « Silence ça pousse » et son module« Pas de panique » où il aide un particu-lier à récrire le paysage de son jardin. Lesbasiques, chez Stéphane Marie, c’est unconcept un peu plus compliqué qu’il n’y

paraît… Mais pour comprendre son rai-sonnement et aider les jardineries à séduirel’animateur, revenons sur le fonctionne-ment de « Silence ça pousse ». Un parti-culier désireux de refaire son jardin posesa candidature en ligne, si elle est rete-nue, l’animateur se déplace et dégaineses crayons pour redessiner le jardin. « Àl’origine je ne suis pas jardinier », nous rap-pelle ce diplômé des Beaux-Arts d’Orléans.Son arme première reste pourtant le vé-gétal pour décorer le jardin, le rythmer.Stéphane Marie reste fidèle à ce qui estpresque devenu sa devise, souvent re-prise d’ailleurs par l’imitateur LaurentGerra : « Il faut végétaliser ». « À mesyeux, la jardinerie idéale c’est celle quimet en avant le végétal. Pas la peinede faire les Floralies de Nantes, maistout de même on peut éviter les caddiesdans le sas d’entrée et déjà réaliser unejolie mise en place de ses plantes. Il fautde la magie ! Il faut que le commercesoit une fête. Je pense aussi aux cor-ners de Noël, aux petites mises enscène, c’est joli à condition que ce soitautour du végétal. »

LES POTS DE TOUTES LES

COULEURS, C’EST «AU SECOURS»Vous l’avez compris, le reste de l’aména-gement de jardin doit être au service duvégétal et pas le contraire. « Les enseignesqui en font trop sur la déco commettent àmon avis une erreur. Si c’est pour vendredes parasols, il ne faut pas s’étonner quele chiffre d’affaires chute», s’emporte avecpassion l’animateur qui rappelle que, sur leterrain de la pure déco ou du mobilier dejardin, la concurrence est rude. Alors jus-tement, revenons aux basiques. « Moi,

j’aime quand la jardinerie me propose unevraie gamme de pots noirs. Je suis aussigros consommateur d’accessoires, de claus-tra, etc. Mais je ne suis pas pour trop d’éclec-tisme. Il faut un suivi dans la gamme. » Ensomme, ce n’est pas à la jardinerie d’im-poser la déco mais au jardinier de trouverdans la jardinerie les outils pour dessinerle jardin. Avoir en rayon deux pots rougesvernis, deux verts et trois noirs risqued’agacer notre tempétueux jardinier. Lesbasiques, c’est proposer 80 pots noirsavec deux ou trois tailles différentes. Àpartir de là, le décorateur peut commen-cer sa composition. Il n’est pas contre unecouleur ici ou là mais avec cohérence etsans faire un arbre de Noël : « Dans les jar-dins de certains particulier, c’est au secours!Il y a un mélange de pots verts, framboise,vernissé… ça finit par faire bidonville! »Une fois les basiques traités avec lesplantes qui vont bien, Stéphane Marie re-connaît qu’il aime prendre le risque de choi-sir des produits originaux. Et là, il comptesur les jardineries pour lui donner desidées. « Souvent chez des indépendants», remarque-t-il. On a compris qu’il étaitinquiet de voir les grandes chaines du-pliquer leur modèle semi-déco sans lais-ser plus de champ à un peu de directionartistique locale. Le métier de la jardi-nerie l’aurait-il tenté ? « Non, ce n’estpas un métier que j’aurais pu faire, re-connaît-il. Je les plains souvent quand ilfaut batailler en plein mois de juillet pourarroser ses plantes deux fois par jour. Jesais à quel point il est difficile de se four-nir quand la saison est longue… » Maisau final, grâce à son émission, plus de 500000 personnes ont envie dejardiner et de pousser la porte d’une jar-dinerie. l

« Silence ça pousse », une marque qui se vend!Depuis 2016, Hortival Diffusion exploite la marque« Silence ça pousse » qui appartient à France Télévi-sions. Hortival a présenté cette année au Salon duvégétal tous les autres fournisseurs que l’entreprise afédérés autour de cette licence « Silence ça pousse »pour proposer une gamme complète de produits validéspar France Télévision. Il y a donc pour les arbres et arbustesHortival Diffusion, Ernest Turc pour les semences, ga-zon et bulbes, la Florentaise pour les terreaux, paillageset fertilisants, Poétic pour les pots et Floréac pour lesplantes d’intérieur.

Bio express• Stéphane Marie est né

le 28 septembre 1960 àBarneville-Carteret (Manche).

• Après des études aux Beaux-Arts d'Orléans, il obtient undiplôme national supérieurd'éducation plastique, mais sedirige vers une carrière autourdu théâtre, de la scénographie,des décors et autres costumes.Sa passion de la jardinerie naît à l’aube des années 1990 quandil hérite de la Maubrairie, la maison de son oncle à Saint-Pierre-d'Arthéglise (Manche).Quelques années plus tard, illance l’idée d’une émission dejardinage qui voit réellement le jour en 1998. En 2002,il en devient le co-animateuravec Noëlle Breham, puis avecCaroline Munoz et aujourd’huiCarole Tolila.

Zepros 2 | Octobre 2019 SUCCESS STORY 71HABITAT

Rien ne prédestine PatrickJacobs à ce parcours. Ilquitte l'école à 16 ans et

travaille dans les assurances,tout en prenant des cours dusoir. Sentant qu'il n'est pas faitpour rester derrière un bureau,en 1979 il entre chez Castoramacomme employé de libre-service.« Ne pas avoir pu poursuivre mesétudes restait pour moi un pointde frustration, raconte-t-il, j'avais20 ans, je venais de me marier etn'avais qu'une envie : réussir macarrière professionnelle. » Séduitpar l'univers de la distribution, ilest vite “repéré” par les direc-tions régionales du groupe. Pen-dant 12 ans, il ne cessera d'évo-luer, passant de chef de rayon àchef de produit au siège, et de for-mateur des nouveaux collabora-teurs à directeur de magasin.

Le déclic des “indépendants”En 1991, à la suite du départ enretraite de Christian Dubois, fon-dateur de Castorama, les “an-ciens” collaborateurs sont sur lasellette. Il rejoint alors le groupebelge Orga à la tête d'une cen-taine de magasins indépendants,comme directeur commercial,

pour installer leur format de pe-tit magasin dans les Hauts-de-France. Il découvre alors, pour neplus jamais le quitter, l'universdes indépendants. « L'aventurem'a transmis le “virus” du travailavec des indépendants. Avant deparler de commerce, c'est d'abordune histoire d'hommes entre le di-recteur du réseau et l'adhérent.»En charge du développement etde l'animation mais aussi de lacommunication et des négocia-tions avec les fournisseurs, il yapprend l'art du sur mesure poursatisfaire les adhérents.

Que des histoiresd'hommes!Contacté en 1996 par le groupe

Tabur, il ajoute ensuite une cordeà son arc en gérant les achats lo-gistiques des enseignes Catena,Bricogîte et B3 Bricolage. Etquand au bout de six ans, il a soifde nouvelles responsabilités, l'unde ses amis le met en contactavec une coopérative agricole quicherche un directeur d'enseigne.Après avoir créé un concept etune enseigne (Proland) qui mixeactivité agricole et bricolage, ilmet fin à cette aventure enri-chissante mais chronophage en2005 lorsque l'un de ses amis,encore une fois, le sollicite. Ber-nard Seiliez, directeur de Catena(rachetée par le groupe Mr. Bri-colage depuis 2002, NDLR), en-tend recruter son bras droit. Tour

à tour directeur régional puis di-recteur logistique du groupeMr.Bricolage, il manage alors prèsde 200 personnes de façon exi-geante mais souple. Lorsqu'unefois de plus une histoire d'hommesle rattrape. Thierry Anselin, direc-teur général du groupe Cofaq, aentendu parler de son parcourset désire le rencontrer. Mais, sa-tisfait de son poste, il ne donnepas suite! Quelques jours après,Thierry Anselin le rappelle et in-siste car « il a des choses à lui pro-poser». « J'ai bien fait d'accepter cerendez-vous car, j'ose le dire, j'ai euun vrai coup de foudre profession-nel pour Thierry Anselin, quelqu'und'exceptionnel qui a su me pré-senter le groupe Cofaq. » Réor-ganiser la filière Grand Public, lastructurer, apporter des services,recruter... Tout reste à faire pour lenouveau directeur de l'enseigneBrico Pro. Neuf ans après, le chal-lenge est relevé. Le réseau estpassé de 60 à 140 magasins sousenseigne et Patrick Jacobs a créédeux nouvelles enseignes, BricoPro Relais et le Carré du Bricolage.

Et maintenant?Un engagement total, des se-maines à rallonge ne font pas peur

à ce bourreau de travail, même sicela implique des sacrifices côtévie personnelle. Toujours envoyage ou au bureau, le tempslui manque, pour sa femme, sonfils ou ses loisirs. Ce grand spor-tif, fan de marathon et de vélo, de-vra d'ailleurs y renoncer en 2010après un accident qui aurait pu lelaisser paralysé. Depuis, pour fairele vide, il bricole et jardine sans re-lâche. Et devrait prendre une re-traite méritée en 2020 après46 ans de travail. « Je continue àdévelopper la filière Grand Public,entouré de collaborateurs enga-gés pour un même objectif deréussite. Nous avons tant de pro-jets que cela me motive à resterencore un peu », conclut PatrickJacobs en riant. l

Véritable self-made-man,Patrick Jacobs quitte l’école à 16 ans, mais la distributionbrico va construire sa vie auplus haut. Castorama, Catena,Bricogîte, B 3 Bricolage,Proland (qu’il crée) ou encoreMr. Bricolage… Portrait dupatron de Brico Pro (entreautres) et de ses (bonnes)fréquentations! Pascale Benhaiem-Komlos

“Avant deparler decommerce,travailler avec des indépendants,c'est d'abord unehistoire d'hommesentre le directeurdu réseau etl'adhérent

À gauche, Patrick Jacobs sur tous les terrains sportifs. Ici avec Catenaoù il n’a pas assuré que la course à la logistique !

Mes recettespros•Il faut aimer ce que l'on fait,ne pas compter son temps,s'engager à fond et être très motivé.

•Les relations humainesjouent aussi un rôle capital,j'ai eu la chance de rencon-trer des personnalités marquantes de la distribu-tion, de Christian Dubois àMichel Tabur en passant parBernard Seiliez et bien sûrThierry Anselin...

Patrick Jacobs, directeur de la filière Grand Public du groupe Cofaq

“42 ans de distribution. What else?”

INCOGNITO Zepros 2 | Octobre 201972HABITAT

JARDI LECLERC 3,7/5

Je me trouve interloqué, hésitant etdans les ténèbres. Où sont les prix des

pulvérisateurs? Ceux des croquettes pourchien? Je dois dire que ce magasin, mal-gré sa taille gigantesque et l’apparence deluxe, du moins de choix, qui s’en dégage,manque un peu d’organisation. Nous yreviendrons.Des vendeurs? Tu parles. Absorbés par destâches toutes plus passionnantes les unesque les autres, ils écrasent chacune de mesdemandes sous leur postérieur : « On s’as-soit dessus », ont-ils l’air de dire. Avec unpeu de chance, cette dame, là, une flammebleue dans les prunelles, la face, à moncontact, toute transfigurée par la passion,pourrait peut-être me renseigner : « Madame! Ma feuille de vigne est véro-lée! Mon Éden est menacé. — C’est trop tard, monsieur. Il fallait inter-venir avant qu’elle le soit... vérolée », dit-elle, avec cet air faussement navré queprennent les indifférents.

Ce n’est donc pas ici que j’achèterai mabouillie bordelaise. Je rôde comme une bête blessée à la re-cherche d’un pulvérisateur… Pas d’éti-quette! Tant pis! Au risque de déranger,je demande. On m’envoie à une borne.Manque de pot, celle-ci délire à plein tube :lorsque je tape « pulvérisateur 5 lit» (aprèsavoir essayé toutes les variantes ortho-graphiques possibles), la machine medonne les prix des… lits de piscine. En unmot, rien ni personne ne peut me veniren aide.l

EN PARTENARIAT AVEC

Incognito, contraint et forcé, se retrouve au chevet d’un jardin très mal en point ducôté de Mont-de-Marsan (40). Mais il décide d’innover. Il se rendra principalementen GSA (et un peu en GSB et Lisa, au cas où) pour faire ses achats. Budget limitéoblige. Les meilleures jardineries sont-elles celles qu’on croit?Avis au lecteur : ce test réalisé par RBJ est totalement injuste puisqu’il s’agit d’une photographie à un instant t. Incognito se comporte comme un client lambda, sans expertise ni connaissance préalable des sites. Cette expérience client ne saurait être considérée comme une expertise de l’offre.

Voyez ce jeune homme, là-bas, avec ses yeux liquoreux et sa pâleur bouffie, suant tous les venins, les virus, la sanie, la pourriture, la puanteur?C’est moi, après 20 nuits de débauche. La grande dame qui me fait face, appuyée en cariatide au chambranle de la cheminée, tout engoncée,malgré la chaleur, de pelleteries magnifiques et plus diamantée qu’une vitrine de chez Cartier… c’est ma mère. Et elle est furax ma mère. Parceque j’ai ruiné sa maison d’architecte (simple de ligne comme un dessin d’enfant) pendant sa villégiature en Waëtegtmeux-en-Thiérache. Ellem’a giflé : sa pâle main, que paraient ses bagues comme une rosée multicolore, s’est écrasée sur mon visage à quatre reprises (environ)! Aprèsquoi, elle m’a sommé de tout remettre en ordre dans la journée sous peine de me déshériter. Mort à toute ambition d’émancipation, une seuleidée, mais immuable, survit en moi : rester couché sur le testament de la vioque.Bonjour le chantier : il me faut désherber la terrasse de 150 m2; traiter la vigne et ses taches jaunes; récurer la piscine; recommencer à nour-rir les deux gros chiens... et puis, remplacer le barbecue qui, à l’heure où j’écris ces lignes (17 h 09), sert de canoë aux bûcherons bisexués (plusconnu sous le nom de hipsters) qui me servent d’amis.Problème : je n’ai qu’un budget de 400 euros! Les GSA et leurs prix défiant toute concurrence (supposément) peuvent-elles me sauver?Les GSB sont-elles efficaces quand il s’agit de jardin? Et les jardineries alors, hein? Allons voir ça. Ah! Et j’oubliais, nous sommes à Mont-de-Marsan (40) pendant les ferias. (Ndlr . Certaines images ont été prises à quelques semaines d’intervalle . La vachette est un image d’illustration)

1 – Depuis quand on nourrit desplantes avec du Roundup? Mdr!

2– Incroyable le nombre debarbecues… du tournebroche projusqu’au mini BBQ de table!

3 – Chez Jardi Leclerc c’est unarsenal… d’ armes à billes maisquand même!

DISPONIBLITÉ PRODUITS

PRIX

CONSEIL

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Zepros 2 | Octobre 2019 INCOGNITO 73HABITAT

GAMM VERT 3,2/5

LECLERC 2,8/5

DISPONIBLITÉ PRODUITS

PRIX

CONSEILIncroyable GSA! Regardez ce rayon jardin c’est nickel...pas complet mais nickel.

L ’œuvre, vraisemblablement, d’un obsédéde la folie de la bâtisse, ce Leclerc modèle

géant (je veux dire : vraiment géant) offre, àl’inverse des autres GSA de la ville, un choixassez honorable de produits jardin. Malheu-reusement, il manque la bouillie bordelaise etun barbecue Weber... « On en a eu, mais là jen’en vois plus», m’explique un employé chargéd’entretenir le feu sacré du souvenir.Mais attendez ! C’est que Leclerc feraitpresque concurrence à Jardi Leclerc. Un casd’autophagie? l

Des articles funéraires nonloin du jardin : pas de doute

on est en Gascogne avecl’image de la pétanque oucelle d’un ballon de rugby

Je m’obstine à découvrir un vendeur,et ce vendeur, le sort s’obstine à ne

pas le mettre sur mes pas. Depuis unquart d’heure, je rôde, inquisiteur, enarrêt devant tous les rayons, invento-riant les traitements choc de piscine,les filtres A, les croquettes pour chien.Mon manège finit par intriguer… per-sonne. Je me décide à faire la queuepour parler à un employé du magasin.Après de longues minutes d’attente,

c’est enfin mon tour. Indifférent à tousles appels d’un client en détresse, lemonsieur se dégageant prestement,glisse comme une anguille entre mesmains fureteuses : « Bonjour cher monsieur, je voudrais undésherbant qui bombarde.– Ça n’existe plus, un désherbant quibombarde. Utilisez du vinaigre, de l’eauchaude, du sel… C’est tout aussi bien,vous avez la formule sur Internet. Sinon,

achetez nos traitements trop chers qu’ilfaut renouveler tous les dix jours. Voilà! »Il aurait pu tout aussi bien ajouter : « Ausuivant! ». Quelques minutes plus tard, je reviensà la charge pour mon barbecue. Sonboniment consiste à m’indiquer le pre-mier prix en un temps record. Rien deplus. Quant à savoir quel produit ache-ter selon mes besoins, oublie ça à toutjamais… l

DISPONIBLITÉ PRODUITS

PRIX

CONSEIL

Ici c’est le pays du BBQ mais enmode sud-ouestavec le tablierpour chichons de canard!

Il y a les conseils sur la feuille et

les conseils pour les durs de la feuille... ceux qu’on te glisse à

l’oreille. Et c’est pastoujours les mêmes!

INCOGNITO Zepros 2 | Octobre 201974HABITAT

BRICOMARCHÉ 4,2/5

Bon, le merch... et Bricomarchéça fait 12. T’as qu’à voir lesgaules dans le pot de fleurs!

DISPONIBLITÉ PRODUITS

PRIX

CONSEIL

Le Bricomarché de Mont-de-Marsan, selon moi, pulvérise aussibien les GSA (ce n’est pas très difficile) que les jardineries elles-mêmes. D’abord, on y trouve de tout. Et à des prix très avantageux.Notre panier nous revient à environ 400 euros. Contre 467 chez Gamm Vert!Ensuite, si comme partout ailleurs à Mont-de-Marsan, les vendeursse font rares chez Bricomarché, le peu d’employés disponiblesprennent le temps de s’occuper des clients. Et longuement.

C e type de conseiller, que j’ai vainementcherché chez les Gamm Vert, Jardi

Leclerc, Lidl, etc., il m’apparaît enfin chezBricomarché. Me trouvant démuni devantle décor médité, mais incompréhensibleaux ignares dans mon genre, des barbe-cues Weber, ce fameux vendeur prendvingt minutes de son temps pour m’ex-pliquer comment m’y retrouver. Sansdoute affriolé par ma tête de tâcheron jar-dinier, il se démène pour me convaincred’acheter des accessoires; compare ha-bilement les prix de manière à ce que jeconsidère que le barbecue à 329 euros (le

plus cher) est le barbecue qu’il me faut;que le charbon en briquettes, c’est mieux!« Mais c’est plus dur à allumer. Alors, évi-demment, il faut acheter une cheminéed’allumage. » Bref, un vendeur… qu’onpourrait presque qualifier de “vendeur debagnoles”. Les yeux allumés dans son visage poilu,il met autant d’ardeur à me refiler un sim-ple désherbant. Nous passons en revueles ingrédients, et les pièges packaging àéviter. Ô le flirt de clins d’yeux de ce mon-sieur quand il me propose les premiersprix... l

LA RÉDACPierre [email protected]

LA PUBNathalie [email protected] 69 65 93 83

LA DIFFCatherine [email protected] 49 98 58 45

CONTACTEZ…

Zepros 2 | Octobre 2019 INCOGNITO 75HABITAT

GAMM VERT JARDI LECLERC INTERMARCHÉ BRICOLECLERC LIDL LECLERC CARREFOUR BRICOMARCHÉ

Désherbant 21,96 € 17,30 € Indisponible Indisponible Indisponible 8,70 € 19,90 € 17,90 €

Bouillie bordelaise 14,61 € Prix manquant Indisponible Indisponible Indisponible Indisponible Indisponible 6,90 €

Filtre A Indisponible 2,90 € Indisponible Indisponible Indisponible Indisponible Indisponible 1,99 €

Chlore choc 1 kg 9,95 € 14,14 € Indisponible Indisponible Indisponible 8,95 € 7,90 € Indisponible

Croquettes viande 39,90 € (14 kg)

15,90 € (20 kg) 14,30 € (15 kg)

Indisponible 8,39 € (10 kg)

19,40 € (15 kg)

5,95 € (10 kg)

31,49 € (14 kg)

Barbecue gaz plancha 229 € 169 € Indisponible Indisponible Indisponible 99 € 29,90 € 219 €

Barbecue charbonde bois Weber 146,30 € 199 € Indisponible Indisponible Indisponible Indisponible Indisponible 99,99 €

Charbon de bois 10 kg 5,95 € 5,90 € Indisponible Indisponible Indisponible 9,95 € 6,90 €

(5 kg)NC

Pulvérisateur 39,95 € Prix manquant Indisponible Indisponible 16,99 € Indisponible Indisponible 9,95 €

ToTal 467,66 € 424,14 € - - - - - 387,22 €

INTERMARCHÉ 0/5

Tout l’orgueil de la race gasconne se retrouve là, cettefierté du splendide isolement, dont l’Intermarché de

Mont-de-Marsan s’enivre… En effet, pendant les fe-rias, il est défendu de se garer sur le parking du ma-gasin, en un mot de faire ses courses autrement qu’àpied… de faire ses courses, quoi. Je brave malgré toutl’interdit. Pour trouver… un gros que dalle et des em-ployés qui ne connaissaient pas trop leurs rayons (ré-cemment réorganisés il faut le dire). l

Avis au lecteur : les prix relevés ici sont ceux de produits premier prix comparables à l’instant t.

Que dire sur Lidl? Eh bien, ils ont des paddleboards(Mont-de-Marsan est une station balnéaire réputée),

des tables de ping-pong. Mais pas de planchas. l

Même constat que dans la plupart des GSA visi-tées : je ne trouve pas grand-chose. Ils ont des

barbecues, mais pas de Weber. En revanche, une em-ployée du magasin a eu la gentillesse de me guider (àtâtons) dans les rayons pour m’aider à trouver moncher désherbant. Ou plutôt mon désherbant cher. l

CARREFOUR 2/5

LIDL 0/5

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PRIX

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DISPONIBLITÉ PRODUITS

PRIX

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PRIX

pas assez de produits disponibles

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