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CENTRE HOSPITALIER DE GUISE 858 rue des Docteurs Devillers- 02120 GUISE
Téléphone : 03 23 51 55 55 – Télécopie : 03 23 51 55 35
Email : [email protected]
Rédaction V1- Mai 2016 Vérification Approbation Date : Mai 2016
Nom : CLEMENT Pascale
Visa :
Fonction : Cadre de Santé
Date Mai 2016
Nom SAF Mariam/GROST Anne marie
Visa :
Fonction : DSI
Date : Juin 2016
Nom :
Visa :
Fonction :
j
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Bien accueillir en stage, c’est déjà contribuer à la réussite du stage.
Le petit Larousse définit l’accueil comme :
« Une action, une manière d’accueillir, c’est-à-dire la manière ou la façon que nous avons de
recevoir quelqu’un ».
Pour le centre hospitalier de Guise, l’accueil s’inscrit dans une réelle démarche tutorale en accompagnant
l’étudiant ou élève durant son stage grâce à :
• Un accueil institutionnel
• Un accueil pédagogique
• Un bilan de mi-stage
• Un bilan de fin de stage
• Un questionnaire de satisfaction.
Ce livret d’accueil est destiné aux étudiants afin de donner des repères, des clés, des informations, mais il
ne saurait suffire à lui seul. Ainsi en complément, dans chaque unité de soins un flyer présentant les
spécificités du service, son organisation, et les modalités pratiques du suivi de stage est mis à la disposition
des stagiaires.
En espérant que ces documents vous seront utiles, nous vous souhaitons la bienvenue dans
l’établissement.
Le Directeur
L’équipe d’encadrement
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PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT ............................................................................................................................. 6
L’HISTORIQUE ............................................................................................................................................................... 6
L’ORGANISATION DE L’ETABLISSEMENT ..................................................................................................................... 6
LES SERVICES DE L’HOPITAL .......................................................................................................................................... 6
1. Les soins non programmés ............................................................................................................................... 6
2. Le service de médecine ..................................................................................................................................... 6
3. Les soins de suite et de réadaptation ............................................................................................................... 7
LES SERVICES A DOMICILE ............................................................................................................................................. 7
1. L’Hospitalisation à Domicile (HAD) ................................................................................................................... 7
2. Le Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) ............................................................................................. 8
LES SERVICES D’HEBERGEMENT .................................................................................................................................... 8
1. L’Unité de Soins de Longue Durée (USLD) ........................................................................................................ 8
2. Les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) ........................................ 8
LES SERVICES MEDICO-TECHNIQUES ............................................................................................................................ 9
1. L’imagerie médicale ..................................................................................................................................... 9
2. La pharmacie ..................................................................................................................................................... 9
3. L’équipe de rééducation ................................................................................................................................. 10
1. Le centre périnatal de proximité..................................................................................................................... 10
2. La Permanence d’Accès aux Soins de Santé (P.A.S.S) ..................................................................................... 11
3. Le service social ............................................................................................................................................... 11
4. La prévention et l’éducation à la santé ........................................................................................................... 11
5. Les consultations spécialisées ........................................................................................................................ 11
ORGANIGRAMME DES SOINS ........................................................................................................................................ 12
CHARTE D’ENCADREMENT ............................................................................................................................................. 13
LE SECRET PROFESSIONNEL ............................................................................................................................................ 16
LA CHARTE DU PATIENT HOSPITALISE ........................................................................................................................... 20
LA CHARTE DES DROITS ET LIBERTES DE LA PERSONNE AGEE DEPENDANTE .............................................................. 21
LA PHILOSOPHIE DE L’HUMANITUDE ............................................................................................................................ 22
LES COMPETENCES A VALIDER ....................................................................................................................................... 24
COMPETENCE 1 : Evaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier.................. 24
COMPETENCE 2 : Concevoir et conduire un projet de soins infirmier ..................................................................... 24
COMPETENCE 3 : Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens .................................. 25
COMPETENCE 4 : Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique ....................................... 26
COMPETENCE 5 : Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs ...................................................... 27
COMPETENCE 6 : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins .......................................... 27
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COMPETENCE 7 : Analyser la qualité et améliorer sa pratique professionnelle ...................................................... 28
COMPETENCE 8 : Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques.......................................... 29
COMPETENCE 9 : Organiser et coordonner les interventions soignantes ................................................................ 29
COMPETENCE 10 : Informer, former des professionnels et des personnes en formation ..................................... 30
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L’HISTORIQUE
GUISE, chef-lieu de canton de l’Aisne sur l’Oise avec ses 6 000 habitants reste une ville historique par ses
remparts, son château-fort et le Familistère GODIN
L’Hôpital et la maison de retraite sont une donation de Marie de Lorraine. L’Hôpital était appelé : « HOTEL-DIEU ».
L’Hôtel Dieu a dû subir plusieurs déménagements à cause des dégâts entraînés par la dernière guerre mondiale.
Un nouvel hôpital fut bâti, rue des Docteurs Devillers, route de La Capelle en 1963.
La maison de retraite fut construite en deux étapes, l’une en 1969 et l’autre en 1970. Quant à l’annexe de l’EHPAD
située rue Saint-Médard, le bâtiment a été entièrement reconstruit en 1991 pour être achevé en 1992. Un Plan
Directeur de restructuration architecturale a entraîné la modernisation et l’extension de l’établissement sur la
période 2005-2007.
L’ORGANISATION DE L’ETABLISSEMENT
Etablissement public de santé, le Centre Hospitalier de Guise dispose d’une capacité totale de 287 lits et
places répartis comme suit :
� 28 lits de médecine dont 4 lits d’Alcoologie,
� 42 lits de soins de suite et de réadaptation dont 4 lits de soins palliatifs et 5 lits de soins de
suite AVC
� 30 lits de soins de longue durée,
� 115 lits d’hébergement dont 15 Alzheimer,
� 15 places d’hospitalisation à domicile,
� 57 places de soins infirmiers à domicile.
Le Centre Hospitalier de Guise adhère au Groupement Hospitalier de Territoire Aisne NORD-Haut de Somme(GHT) et
entreprend de nombreuses actions de coopération et de partenariat avec d’autres établissements, notamment le
Centre Hospitalier de Saint-Quentin, hôpital de référence.
La partie hébergement est scindée en deux entités géographiquement distinctes, l’une se situant sur le site de
l’hôpital et l’autre se situant près du Centre-Ville, rue Saint-Médard.
LES SERVICES DE L’HOPITAL
1. Les soins non programmés
Le centre Hospitalier (CH) de GUISE organise l’accueil des soins non programmés. Cet accueil est assuré par des
praticiens urgentistes du Centre Hospitalier de Saint-Quentin du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30.
Le CH de Guise participe au fonctionnement de l'Antenne Mobile SMUR de Saint Quentin
et met à disposition de cette antenne, une infirmière pour chaque sortie, et ce 24h/24 et 7j/7.
2. Le service de médecine
ECINE
Située au niveau 3 du bâtiment sanitaire, l'unité d'hospitalisation comprend 28 lits à vocation essentiellement
gériatrique sous la responsabilité d'un praticien .
Ce service assure la prise en charge des multi pathologies relevant de cette discipline.
Elle assure également la prise en charge des sevrages simples. Dans ce cadre un partenariat s’est établi avec le
CENTRE HORIZON DE L’AISNE de Saint-Quentin et un réseau de prise en charge en post cure est formalisé.
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3. Les Soins de Suite et de Réadaptation
ET DE READAPTATION L'unité de S.S.R comporte 42 lits dont 4 lits identifiés Soins Palliatifs et 5 lits AVC
Les 42 lits sont répartis sur deux niveaux (niveau 1 et niveau 2 du bâtiment sanitaire).
Cette unité assure un accueil polyvalent de patients soit à la suite d'une intervention chirurgicale, soit à la suite
d'une hospitalisation en médecine ou en attente d’un placement en EHPAD, en soins de longue durée ou un
retour à domicile.
La prise en charge médicale est assurée par deux praticiens.
L'Etablissement adhère au réseau de Soins Palliatifs et de Lutte contre la Douleur.
Les 4 lits identifiés Soins Palliatifs accueillent des patients en phase d'aggravation ou terminale d'une maladie
évolutive.
L'équipe Mobile de Soins Palliatifs appartenant au CH de Saint-Quentin intervient à la demande du corps médical
et a pour but de:
• Accompagner les patients en soins palliatifs en leur dispensant des soins coordonnés, adaptés et globaux,
• Conseiller, soutenir, coordonner les professionnels dans leurs actions et leur proposer des protocoles et des
formations,
• Accompagner les familles.
Les 5 lits identifiés « AVC » concourent à la continuité des soins du patient victime d’un accident
vasculaire cérébral pris en charge en Unité Neuro Vasculaire du centre hospitalier de Saint Quentin
Le service SSR du CH de GUISE a pour missions de :
� Assurer la continuité thérapeutique des AVC en phase de récupération,
� Poursuivre la stratégie rééducative pour optimiser les chances de récupération des déficiences et
limiter les séquelles,
� Organiser l’orientation et la sortie,
� Prévoir la consultation neurologique de suivi .
LES SERVICES A DOMICILE L’équipe se compose de
- Une cadre de santé et une infirmière coordinatrice salariées qui ont pour mission notamment :
o D’accueillir les personnes et leur entourage,
o D’évaluer les besoins de soins des personnes au cours des visites à domicile,
o De coordonner les activités des salariés du service et des intervenants libéraux
- Des aides-soignantes salariées de l’hôpital qui réalisent des soins d’hygiène et de confort et concourent à
l’accomplissement des actes essentiels de la vie.
- Des infirmières libérales qui restent au choix du patient mais qui sont rémunérées par l’hôpital.
1. L’Hospitalisation à Domicile (HAD)
Le Centre Hospitalier de Guise dispose d'un agrément de 15 places d'HAD pour les secteurs de Guise, Bohain, Le
Catelet, Sains-Richaumont et Vervins.
Cette structure a pour mission de prodiguer des soins médicaux et paramédicaux au domicile du patient.
L'admission en HAD est prescrite par le médecin traitant ou par un médecin hospitalier.
Les soins sont assurés par coordination entre :
• Une équipe d'aide-soignant(es) hospitaliers,
• Des auxiliaires médicaux libéraux (infirmiers, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes,
pédicures...),
• Le médecin généraliste qui assure le suivi du patient.
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La coordination est assurée par un médecin coordinateur hospitalier, un cadre de santé et une infirmière
coordinatrice hospitalière.
Les équipes soignantes interviennent à domicile de 6 h30 à 20 h30
La continuité des soins est assurée la nuit au travers d'une convention du personnel infirmier libéral
Le matériel nécessaire aux soins, les médicaments, les transports, les examens complémentaires sont pris en
charge par le CH de Guise.
2. Le Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD)
Le CH de Guise dispose d'un agrément de 57 places dont 54 pour personnes âgées et 3 pour handicapées, et
intervient sur les 23 communes du canton de Guise.
Cette prise en charge s’adresse :
• Aux personnes âgées de 60 ans et plus, malades ou dépendantes,
• Aux personnes adultes de moins de 60 ans présentant un handicap.,
La prise en charge est assurée à 100% par les caisses d’assurance maladie des patients.
Le SSIAD assure à domicile, sur prescription médicale, des prestations de soins infirmiers sous la forme de soins
de base et relationnels.
Il concourt au maintien à domicile en :
• Prévenant et retardant la dégradation progressive de l'état des personnes,
• Facilitant le retour à domicile à la suite d'une hospitalisation,
• Evitant ou retardant l'admission en institution,
• Soulageant l'entourage, partie prenante du maintien à domicile.
LES SERVICES D’HEBERGEMENT
1. L’Unité de Soins de Longue Durée (USLD)
L’USLD a une capacité de 30 lits et se situe sur le bâtiment gériatrique au niveau 2.
L’USLD accueille et prend en charge des personnes présentant une pathologie organique chronique ou une poly
pathologie, soit active au long cours, soit susceptible d’épisodes répétées de décompensation et pouvant
entraîner ou aggraver une perte d’autonomie durable. Les situations susmentionnées requièrent un suivi
médico-psycho-social rapproché, des actes médicaux itératifs, une permanence infirmière continue et l’accès à
un plateau technique maximum.
L’USLD est donc un lieu :
� De vie
� De soins et de prévention
� De prise en charge de la dépendance
Les admissions en USLD répondent en grande partie à la demande des services de SSR, médecine et de l’EHPAD
de l’établissement mais aussi d’autres établissements hospitaliers ou envoyées par leur médecin traitant.
2. Les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD)
L’EHPAD comprend 115 lits répartis sur deux sites :
• La résidence Devillers située sur le site hospitalier comprenant 75 lits dont 15 lits dédiés aux personnes
atteintes de la maladie d'Alzheimer.
• La résidence Saint Médard située à proximité du centre-ville comprenant 40 lits.
L'Etablissement adhère à la Fédération Médicale Inter-hospitalière de Gériatrie, de Soins Palliatifs et
d'Alternatives à l'hospitalisation de Haute-Picardie.
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Lieu de vie et de soins l’EHPAD a plusieurs missions :
Mission de qualité de vie quotidienne
L’établissement doit offrir aux résidents, dans un cadre d’hébergement adapté et sécurisant et d’un projet
individualisé, tous les éléments d’accompagnement permettant de leur assurer une vie quotidienne agréable
dans le respect de leurs droits, de leurs rythmes de vie, de leur intimité ainsi que la possibilité, en fonction de
leurs goûts et de leurs désirs, de participer à une palette d’activités maintenant le lien social, leur dignité et leur
citoyenneté.
Mission d’aide à la vie quotidienne
Préserver l’autonomie à travers les activités de la vie quotidienne et offrir à chaque résident les aides
nécessaires et adaptées pour tous les situations de la vie personnelle, domestique et sociale.
Mission de soins :
• Sous le contrôle du médecin coordonnateur, l’établissement a pour mission d’assurer certains soins
médicaux et techniques dans les limites de ses possibilités,
• Organiser en particulier la prévention des chutes, des escarres, de la dénutrition et des infections,
• Organiser et gérer le circuit des médicaments et lutter contre la iatrogénie médicamenteuse.
LES SERVICES MEDICO-TECHNIQUES
1. L’imagerie médicale
Une convention de télé radiologie avec le Centre Hospitalier de ST QUENTIN et le GCS e-santé (groupement de
coopération sanitaire) permet de maintenir le service de radiologie opérationnel.
L'équipe est composée de 2 manipulatrices d'électroradiologie.
Le plateau technique est doté d'un matériel performant avec développement numérisé, d'un échographe et
d'une station permettant le transfert d'images vers d'autres établissements.
Le service répond aux prescriptions médicales émanant du Centre Hospitalier, des médecins traitants et surtout
aux besoins des consultations spécialisées.
2. La pharmacie
Le service de Pharmacie est situé en rez de jardin du bâtiment sanitaire.
Il réalise les opérations d’achats, d'approvisionnement, de préparation, de dispensation, de délivrance
nominative des médicaments, de délivrance des dispositifs médicaux stériles et non stériles pour les
différents services du Centre hospitalier. La pharmacie à usage intérieur (PUI) est placée sous la
responsabilité d’un pharmacien
Les préparatrices en pharmacie sont seules autorisées à seconder le pharmacien qu’elles assistent dans la
préparation et la délivrance des médicaments et des dispositifs médicaux.
Elles assument leurs tâches sous sa responsabilité et son contrôle effectif.
Le circuit du médicament est informatisé et fait l’objet d’un référentiel qualité.
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3. L’équipe de rééducation
Un espace de rééducation de 85m², doté de matériel récent, comprend une salle de kinésithérapie au
rez de chaussée et une salle d’ergothérapie au premier étage. L’équipe de rééducation prend en
charge tout type de suivi rééducatif dédié à la gériatrie (traumatologie, rhumatologie ; respiratoire,
neurologie, post opératoire ..).Elle est encadrée par un kinésithérapeute à temps plein .
Le masseur kinésithérapeute
Il prend en charge les patients hospitalisés et les personnes âgées accueillies en EHPAD et en USLD.
Il réalise, des soins de réadaptation ou de rééducation, dans le but de prévenir l’altération des
capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir ou
d’y suppléer.
Il effectue des actes sur prescription médicale.
Après un examen clinique et un bilan kinésithérapique, il établit un programme de soins adapté à
chaque personne
Il encadre et forme les étudiants en masso-kinésithérapie.
L’ergothérapeute
Evaluer, rééduquer, inventer tout ce qui peut permettre à une personne âgée de retrouver un
maximum d'autonomie, c'est le rôle de l'ergothérapeute affecté à temps plein sur les 42 lits du service
de soins de suite et de réadaptation.
Cependant, il peut intervenir ponctuellement sur les différentes unités de l'établissement, sur
prescription médicale.
L’éducateur en motricité
En étroite collaboration avec le kinésithérapeute et l’ergothérapeute, il évalue, détecte, corrige et
éduque le patient ou le résident à risque de chute par la mise en place d’ateliers de prévention
individuels ou collectifs orientés vers l’activité physique et le renforcement musculaire.
LES AUTRES SERVICES
1. Le centre périnatal de proximité
Le centre hospitalier de Guise dispose par convention de sages-femmes venant du centre hospitalier de
Saint-Quentin. Elles exercent une surveillance des grossesses en étroite collaboration avec les
gynécologues-obstétriciens du CH de Saint-Quentin.
Les sages-femmes sont un relais permanent entre la patiente et le médecin, elles assurent les
différentes consultations de périnatalité suivantes :
• Consultations ante et post-partum,
• Surveillance des grossesses à haut risque,
• Echographie,
• Cours de préparation à l’accouchement,
• Rééducation périnéale.
Un suivi des femmes enceintes diabétiques est également mis en place en partenariat avec un
diabétologue, praticien du CH de Saint Quentin.
Une consultation hebdomadaire de pédiatrie est assurée par un pédiatre du Centre Hospitalier de
saint Quentin .
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2. La Permanence d’Accès aux Soins de Santé (P.A.S.S)
L'activité de P.A.S.S. est principalement fondée sur l'accès aux droits et aux soins des personnes en
situation de précarité ainsi que sur les missions de prévention qui sont les siennes.
La P.A.S.S. intervient également dans la constitution des dossiers de placement en institution.
Constituée d'une assistante sociale et d'une psychologue, l'équipe est étoffée par les sages-femmes de
l'établissement en ce qui concerne la P.A.S.S. périnatalité dont les objectifs sont les suivants :
• Faciliter l'accès aux soins, y compris dans la gradation des soins pour le recours à des
consultations ou à la réalisation d'examens complémentaires vers des structures spécialisées
(CH Saint Quentin, CHU Amiens, CHU Lille...),
• Développer l'accompagnement psychologique des femmes enceintes en situation de précarité,
notamment auprès de la population 16-20 ans,
• Prévenir les conduites à risque lors de la grossesse,
• Mettre à disposition du matériel de puériculture et de lait maternisé à la naissance de l’enfant,
3. Le service social
Il est possible de rencontrer une assistante sociale qui pourra :
• Accueillir, informer, orienter et soutenir les patients accueillis et leurs familles et les accompagner
dans leurs démarches,
• Participer à la prise en charge globale du patient, il peut mettre en place un accompagnement social
en lien avec le projet thérapeutique du patient,
• Déterminer les prestations auxquelles les patients peuvent prétendre, voire établir les dossiers,
• Préparer la sortie soit en structure (EHPAD, USLD) soit à domicile (mise en place des aides…),
• Informer les patients et les familles sur les mesures de protection des incapables majeurs (tutelle,
curatelle).
4. La prévention et l’éducation à la santé
Le centre hospitalier de Guise adhère au réseau de prévention et d'éducation à la santé, du diabète et
des facteurs de risques cardiovasculaires.
• Une consultation de diabéto-endocrinologie à raison de 2 vacations hebdomadaires est
dispensée par un spécialiste du CH de Saint Quentin,
• Une consultation de diététique est assurée par la mise à disposition de la diététicienne de
l'Hôpital du Nouvion en Thiérache,
• Un pédicure podologue prend en charge les patients diabétiques,
• Une infirmière formée à l'éducation à la santé dispense des consultations d'éducation en
diabétologie et est également à la disposition des services selon les besoins.
5. Les consultations spécialisées
23 spécialités sont proposées, les locaux sont équipés de matériels récents permettant certaines investigations :
une salle d’endoscopie, un échographe pluridisciplinaire, des explorations ophtalmologiques, etc ..
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Téléphone du standard : 03 23 51 55 55
SERVICES CADRES DE SANTE ET RESPONSABLES DE
SERVICE
TELEPHONE ET MAIL
Coordination des soins/Qualité et
sécurité des soins
Madame GROST Anne-Marie, présidente
de la CSIRMT
Madame SAF Mariam
�03 23 51 55 34
�03 23 51 55 72
Médecine/accueil des soins non
programmés/SMUR
Madame CLEMENT Pascale
�03 23 51 55 28
SSR/Consultations spécialisées
Madame DOUAI Lydie
�03 23 51 55 04
USLD
Madame LEPETZ Charline
�03 23 51 63 60
HAD et SSIAD
Madame VANDEVOORDE Géraldine
�03 23 51 55 11
EHPAD
Madame MACAIGNE Françoise
�03 23 51 55 22
Radiologie
Madame HAULIN Virginie
�03 23 51 55 16
Rééducation
Monsieur NICODEME Jean-Pierre
�03 23 51 50 43
Pharmacie
Madame GROST Anne-Marie �03 23 51 55 34
Bio-nettoyage et intendance
Madame TURMEL Claudia
�03 23 51 63 62
CSIRMT = Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico – Techniques
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La charte formalise les engagements entre les structures d’accueil et les I.F.S.I. à l’égard de la formation clinique des
étudiants en soins infirmiers.
Elle constitue un support fondateur obligatoire pour les stages qualifiants.
Elle se décline au sein de chaque service.
Elle s’inscrit dans la politique :
• D’encadrement des étudiants,
• Des structures d’accueil,
• Du référentiel de formation.
I - 0bjectifs de la charte d’encadrement
� Permettre au service d’accueil et à l’institut de garantir la qualité de la prestation d’encadrement des
étudiants infirmiers en stage,
� Constituer un engagement partagé afin de répondre à tous les critères qualité attendus pour l’acquisition
des compétences par les étudiants.
II - Responsabilités des acteurs
La charte est portée à la connaissance et appliquée par l’ensemble des acteurs. Les partenaires de cette charte
garantissent le respect et la sécurité de la personne soignée à toutes les étapes de l’encadrement des étudiants.
� La structure d’accueil
La Direction des soins :
Elle est responsable de l’encadrement des étudiants en stage et est garante de l’application de cette charte
d’encadrement. Elle est tenue informée des difficultés ou conflits. Chaque étudiant :
- Est placé sous la responsabilité d’un maître de stage,
- Bénéficie d’un tuteur et de professionnels de proximité qui l’encadrent.
Chacune des fonctions est définie et occupée par un professionnel identifié au sein de chaque établissement.
Le maître de stage : le cadre de santé ou responsable du service
- Représente la fonction organisationnelle et institutionnelle du stage,
- Exerce des fonctions de management et de responsabilité sur l’ensemble du stage,
- Est le garant de la qualité de l’encadrement,
- Met en place les moyens nécessaires à ce dernier et veille à l’établissement d’un livret d’accueil
spécifique ainsi qu’à la diffusion et à l’application de la charte d’encadrement,
- Assure le suivi des relations avec l’institut de formation pour l’ensemble des étudiants placés sur le
territoire dont il a la responsabilité, et règle les questions en cas de litige ou de conflit,
- Accueille l’ensemble des étudiants affectés à sa zone d’exercice,
- Intègre la démarche tutorale, notamment de l’accueil institutionnel et du processus d’évaluation de
l’étudiant.
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Le tuteur de stage : l’infirmier (e) et/ou le cadre de santé (ou responsable de service) selon les étapes de la
démarche tutorale :
- Représente la fonction pédagogique du stage.
- Est volontaire et désigné par le maitre de stage,
- Est un professionnel expérimenté par le développement de capacités ou de compétences
spécifiques et d’intérêt pour l’encadrement d’étudiants,
- Connaît bien les référentiels d’activités, de compétences et de formation des futurs professionnels
qu’il encadre,
- Assure un accompagnement des étudiants,
- Peut accompagner plusieurs étudiants et les recevoir ensemble lors de leur accueil ou de séquences
de travail,
- Peut proposer aux étudiants des échanges autour des situations ou des questions rencontrées,
- Facilite l’accès des étudiants aux divers moyens de formation proposés sur les lieux de stage, les met
en relation avec des personnes ressources et favorise, en liaison avec le maître de stage, l’accès aux
services collaborant avec le lieu de stage en vue de comprendre l’ensemble du processus de soin,
- A des relations régulières avec le formateur de l’institut de formation, référent du stage,
- Propose des solutions en cas de difficultés ou de conflits,
- Evalue la progression des étudiants lors d’entretiens réguliers dans l’acquisition des compétences
après avoir demandé l’avis des professionnels qui ont travaillé en proximité avec l’étudiant,
- Formalise cette progression sur le portfolio lors des entretiens avec l’étudiant en cours et à la fin du
stage,
- Est personne ressource pour ses collègues, professionnels de proximité.
Chaque étudiant connaît son tuteur de stage et ses missions.
Les professionnels de proximité :
- Représentent la fonction d’encadrement pédagogique au quotidien,
- Sont présents avec l’étudiant lors des séquences de travail de celui-ci, le guident de façon proximale,
lui expliquent les actions, nomment les savoirs utilisés, rendent explicites leurs actes, etc. …
- Accompagnent l’étudiant dans sa réflexion et facilitent l’explicitation des situations et du vécu du
stage, ils l’encouragent dans ses recherches et sa progression,
- Consultent le port folio de l’étudiant afin de cibler les situations, activités ou soins devant lesquels
l’étudiant pourra être placé,
- Ont des contacts avec le tuteur afin de faire le point sur l’encadrement de l’étudiant de manière
régulière.
� L’étudiant
Il est acteur et responsable de sa formation. Pour préparer son arrivée, il s’informe des spécificités du service dans le
livret d’accueil disponible au sein de son institut de formation et :
- S’engage à respecter les modalités d’organisation du stage,
- Formule les objectifs en cohérence avec le livret d’accueil et son niveau d’acquisition figurant dans le
portfolio qu’il présente, complète et fait valider par le maitre de stage et/ou le tuteur,
- S’auto évalue dans sa progression au contact des professionnels,
- Intègre une démarche constructive d’apprentissage : il se donne les moyens d’acquérir des
compétences à partir des ressources mises à disposition dans le service,
- Adopte un comportement responsable, attentif aux personnes et aux biens,
- Est respectueux de la réglementation, des règles professionnelles, ainsi que des règles en vigueur
dans la structure d’accueil,
- Il sollicite les professionnels de proximité pour son évaluation quotidienne,
- Il a recourt au tuteur et/ou maitre de stage en cas de difficultés, litiges ou autres demandes.
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III - Les outils
� Le livret d’accueil
Il est spécifique à chaque lieu de stage, il comporte :
- Les éléments d’information nécessaires à la compréhension du fonctionnement du lieu de stage
(type de services ou d’unités, population soignée, pathologies traitées, orientation médicale du
service, ….),
- Les situations les plus fréquentes devant lesquelles l’étudiant pourra se trouver,
- Les actes et activités qui lui seront proposés,
- Les éléments de compétences plus spécifiques qu’il pourra acquérir,
- Les supports de mutualisation des différentes unités,
- Les modalités d’encadrement : conditions de l’accueil individualisé de l’étudiant, établissement d’un
tutorat nominatif, prévision d’entretien à mi-parcours, prévision des entretiens d’évaluation,
- Les règles d’organisation en stage : horaires, tenue vestimentaire, présence, obligations diverses.
� Le portfolio
- Il sert à mesurer la progression de l’étudiant en stage durant l’ensemble de la formation,
- Il est centré sur l’acquisition des compétences, des activités et des actes infirmiers,
- Il est rempli par l’étudiant, le tuteur
- Il est consultable par tous professionnels de proximité.
- Il est utilisé par le tuteur pour réaliser l’évaluation de la progression de l’étudiant lors de chacun des
stages.
IV – Conclusion
La charte fait l’objet d’une évaluation institutionnelle permettant ainsi une réactualisation en fonction de l’évolution
des missions du service d’accueil et/ou des objectifs de formation clinique des étudiants.
Le centre hospitalier de Guise fait le choix de l’organisation suivante :
• Le maître de stage est le cadre de santé ou responsable de l’encadrement du
service
• Le tuteur de stage est un professionnel infirmier volontaire, qui peut être secondé
par le maître de stage selon les besoins et les étapes de la démarche tutorale
• Les professionnels de proximité sont tous les membres de l’équipe pluri-
professionnelle.
P a g e 16 | 36 CH GUISE/DSI
Tout stagiaire est tenu d’observer le secret professionnel qui comprend notamment le secret médical ainsi
que l’obligation de discrétion.
Par secret on entend « ce qui doit être tenu caché des autres » (Dictionnaire Robert). Le fondement du secret
professionnel repose sur la nécessité du respect de la liberté et de la personne humaine.
Le secret médical Le secret médical est une composante du secret professionnel, les médecins n’étant pas les seuls
professionnels de santé tenus au secret professionnel dans les établissements de soins. Tous les autres
professionnels de santé sont également liés au secret. Par ailleurs, le statut de la fonction publique hospitalière
stipule que les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel et par extension toute personne en situation de
stage.
Textes de référence :
- Article 226-13 du Code Pénal
- Article 4,72 et 73 du décret n°95-100 du 6 septembre portant sur le Code de déontologie médicale
- Article 4 du décret n°93-221 du 16 février 1993 relatif aux règles professionnelles des infirmières
- Article L.481 du Code de la santé publique : « les infirmières ou infirmiers et les élèves se préparant à
l’exercice de la profession sont tenus au secret professionnel dans les conditions et sous les réserves
énoncées à l’article 226-13 du Code Pénal ». Par analogie, tout stagiaire est tenu au secret professionnel quel
que soit la profession à laquelle il se destine.
- Article 9 du Code Civil
Sanction en cas de violation :
Article 226-13 du Code Pénal :
« La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire, soit par état ou
profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de
15 000 euros d’amende ».
L’obligation de discrétion
L’obligation de discrétion professionnelle, autre composante du secret professionnel est une obligation
statutaire ou contractuelle.
- Statutaire pour les professionnels de santé de la fonction publique hospitalière qui « doivent faire preuve de
discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont eu connaissance dans
l’exercice de leurs fonctions » (Loi n°83-634 du 13 juillet 1983, article 26)
- Contractuelle pour les salariés d’un établissement de santé privé puisque cette obligation figure
généralement parmi les clauses du contrat de travail.
Textes de référence :
- Loi n°83-634 du 13 juillet 1983, article 26, portant sur les droits et les obligations des fonctionnaires
- Loi n°86-33 du 9 janvier 1986, article 81 et suivants, portant sur les dispositions statutaires relatives à la
fonction publique hospitalière.
P a g e 17 | 36 CH GUISE/DSI
Le domaine
L’obligation de discrétion concerne tout ce qui touche à la vie de l’hôpital : l’identité du patient, l’organisation de
l’établissement, les conditions de fonctionnement du service, la qualité des soins, les qualités professionnelles des
agents, etc. …
La sanction
Le manquement à l’obligation de discrétion, contrairement à la violation du secret professionnel, n’est pas un délit
passible de sanctions pénales mais une faute disciplinaire susceptible d’entrainer des sanctions telles que la
révocation ou le licenciement.
L’obligation de réserve L'obligation de réserve est une obligation à laquelle sont tenus les fonctionnaires sur l’expression de leurs opinions à
l'égard de leur administration, ou de leurs collègues.
Elle prend en compte le comportement général des agents fonctionnaires à l'intérieur et à l'extérieur de leur
établissement.
Toute atteinte à l'image de marque de l'institution à travers le comportement personnel de ses agents dans la vie
civile comme dans la vie professionnelle est susceptible d'être considérée comme un manquement à l'obligation de
réserve.
P a g e 18 | 36 CH GUISE/DSI
LA DECLARATION DES EVENEMENTS INDESIRABLES ASSOCIES AUX SOINS
1. Définitions
Evènement indésirable :
Changement non souhaité affectant le déroulement normal d’un processus, produisant un résultat
différent de celui escompté dans une situation habituelle et qui est, ou qui serait, potentiellement source
de dommages
Evènement indésirable grave lié aux soins :
Tout évènement qui perturbe ou retarde le processus de soin ou qui a un impact direct sur la santé d’un
patient soit :
• Une hospitalisation ou une prolongation de l’hospitalisation,
• Une incapacité ou une invalidité permanente,
• La mise en jeu du pronostic vital,
• Le décès.
2. Préambule
Le signalement d’un évènement indésirable est une obligation pour chaque professionnel (ainsi que pour
les stagiaires) car il permet de pouvoir agir sur l’amélioration de la qualité de la prise en charge des
patients.
L’établissement valorise ce principe de signalement par le bénéfice potentiel ou acquis des actions
d’amélioration qui vont en découler et qui n’auraient pas pu s’initier si les faits n’avaient pas été connus.
A ce titre et dans ce cadre, le déclarant ayant signifié avoir commis une erreur bénéficie d’une gestion
bienveillante et hors mesure disciplinaire par la charte d’incitation à la déclaration formalisée par la
Direction.
Cet engagement de la direction :
· Ne s’applique pas en cas de situations individuelles mettant en jeu la sécurité des usagers ou des
professionnels par manquements délibérés aux règles de façon grave ou répétée ou par défaut de
compétences de base.
· Ne dégage pas d’une éventuelle responsabilité sur le plan juridique en cas de poursuites ; néanmoins, le
signalant bénéficie en qualité de fonctionnaire et/ou d’agent public du régime de protection accordée au
titre de l’article 11 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 IV portant droits et obligations des fonctionnaires
qui dispose que : «La collectivité publique est tenue d’accorder sa protection au fonctionnaire ou à l’ancien
fonctionnaire dans le cas où il fait l’objet de poursuites pénales à l’occasion de faits qui n’ont pas le
caractère d’une faute personnelle.»
3. Le dispositif de signalement des Evènements indésirables
Le signalement d’un Evènement Indésirable se fait à l’aide du logiciel KALITEK.
Le déclarant doit s’identifier car la déclaration ne peut être anonyme.
Le système de déclaration des évènements indésirables est un dispositif de remontée d’informations sur
des risques potentiels ou avérés, il est ouvert à tous les professionnels.
La déclaration d’un événement indésirable ne nécessite pas de validation de l’encadrement médical et/ou
paramédical toutefois l’encadrement doit être tenu informé des Evènements Indésirables survenus dans
son secteur d’activité.
La description des faits est réalisée sous la responsabilité du déclarant qui doit veiller à une description la
plus fidèle possible des éléments constatés. Dans ce cadre, les déclarations anonymes ou volontairement
conflictuelles sont susceptibles de ne pas être traitées
P a g e 19 | 36 CH GUISE/DSI
4. Que déclarer ?
Tout incident grave ou porteur de risque lié à
� Prise en soins
� Conséquences d’un acte invasif (pose de cathéter, injection, perfusion, sonde urinaire, sonde
gastrique……),
� Chute avec une notion de gravité (fracture, plaie, hématome important, perte de
connaissance),
� Escarre,
� Erreur de patient.
� Produits de santé
� Médicament,
� Acte transfusionnel,
� Dispositifs médicaux.
� Infection associée aux soins :
Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours d’une prise en charge
(diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle n’était
ni présente, ni en incubation au début de ces soins.
P a g e 20 | 36 CH GUISE/DSI
Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque
établissement.
Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes
sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.
Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins.
Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une
attention particulière à la fin de vie.
L’information donnée au patient doit être accessible et loyale.
La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent.
Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement.
Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient.
Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans
des directives anticipées.
Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don
et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage.
Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices
attendus et les risques prévisibles.
Son accord est donné par écrit. Son refus n’aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu’elle recevra.
La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir été
informée des risques éventuels auxquels elle s’expose.
La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées.
Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité.
Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles,
administratives, médicales et sociales qui la concernent.
La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès direct aux informations de santé la concernant.
Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit.
La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque
établissement, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge veille, notamment, au
respect des droits des usagers. Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement pour
exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu’elle estimerait avoir subis, dans le cadre d’une procédure de
règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux.
P a g e 21 | 36 CH GUISE/DSI
1. Choix de vie : Toute personne âgée devenue handicapée ou dépendante est libre d’exercer ses choix dans la vie
quotidienne et de déterminer son mode de vie.
2. Cadre de vie : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit pouvoir choisir un lieu de vie
- domicile personnel ou collectif - adapté à ses attentes et à ses besoins.
3. Une vie sociale et culturelle : Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance conserve la
liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie en société.
4. Présence et rôle des proches : Le maintien des relations familiales, des réseaux amicaux et sociaux est
indispensable à la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance.
5. Patrimoine et revenus : Toute personne âgée en situation de dépendance doit pouvoir garder la maîtrise de son
patrimoine.
6. Valorisation de l'activité : Toute personne en situation de handicap ou de dépendance doit être encouragée à
conserver des activités.
7. Liberté de conscience et liberté de conscience : Toute personne doit pouvoir participer aux activités associatives
ou politiques ainsi qu’aux activités religieuses et philosophiques de son choix.
8. Préservation de l’autonomie : La prévention des handicaps et de la dépendance est une nécessité pour la
personne qui vieillit.
9. Droits aux soins et à la compensation du handicap : Toute personne âgée en situation de handicap ou de
dépendance doit avoir accès aux conseils, aux compétences et aux soins qui lui sont utiles.
10. Qualification des intervenants : Les soins et les aides de compensation des handicaps que requièrent les
personnes malades chroniques doivent être dispensés par des intervenants formés, en nombre suffisant, à domicile
comme en institution.
11. Respect de la fin de vie : Soins, assistance et accompagnement doivent être procurés à la personne âgée en fin
de vie et à sa famille.
12. La recherche : une priorité et un devoir : La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement, les maladies
handicapantes liées à l’âge et les handicaps est une priorité. C’est aussi un devoir.
13. Exercice des droits et protection juridique de la personne vulnérable : Toute personne en situation de
vulnérabilité doit voir protégés ses biens et sa personne.
14. L'information : L’information est le meilleur moyen de lutter contre l’exclusion.
P a g e 22 | 36 CH GUISE/DSI
L’établissement forme les soignants depuis 2012 à cette méthode de prise en soins
• Un soignant est un professionnel qui prend soin d’une personne ayant des préoccupations ou des problèmes
de santé, pour l’aider à améliorer sa santé, à la maintenir, ou pour accompagner cette personne jusqu’à la
mort. Pour cela il existe des notions importantes :
� Une relation particulière : un professionnel est une personne qui exerce une profession dans laquelle se
développe une relation de service avec une personne qui, directement ou indirectement, le rémunère.
� Des droits : comme tout citoyen, comme tout travailleur, le professionnel possède des droits qu’il doit
connaître pour pouvoir les faire respecter.
� Des devoirs : le professionnel possède des devoirs qu’il doit connaître pour pouvoir les assumer. En tant
que professionnel travaillant auprès de personnes fragiles, il possède un devoir particulier de vigilance,
car la fragilité de ces personnes les rend particulièrement vulnérables.
� Un devoir particulier : le professionnel soignant prend soin de personnes ne pouvant parfois plus
connaître et faire respecter leurs droits. Il doit donc impérativement connaître les droits des personnes
dont il prend soin.
� Les droits des uns et les devoirs des autres : les personnes qui vivent dans des institutions conservent
tous leurs droits. Ces droits impliquent des devoirs pour les professionnels.
� La fin des soins de force : les soins de force sont une atteinte à l’intégrité physique et psychique de la
personne. Les soins de force provoquent des comportements d’agitation et sont totalement
incompatibles avec l’amélioration ou le maintien du bien-être et de la qualité de vie.
� Le respect du domicile : la personne qui vit dans un établissement a sa chambre pour domicile. Elle y est
chez elle. Il est donc obligatoire de frapper à la porte de la chambre de la personne pour lui demander
l’autorisation d’entrer si elle peut répondre ; sinon, au moins pour la prévenir de l’arrivée d’un
professionnel.
� Jamais d’approche « surprise » : une personne ne doit jamais se sentir surprise par notre arrivée. Il est
donc impératif de se faire entendre par la personne et d’établir le contact visuel avec elle avant d’entrer
en contact avec son corps ou avec son fauteuil/lit.
� Le respect du sommeil : à priori, on ne réveille pas la personne, le respect du sommeil est en effet
essentiel et prime bien souvent sur d’autres considérations. L’organisation des soins doit donc s’y
adapter.
� Des contentions justifiées : une contention physique non justifiée constitue une atteinte à l’intégrité et
à la liberté de la personne. Les contentions sont de surcroît des pratiques à risque. Elles ne doivent être
posées qu’avec prescription médicale motivée et doivent donner lieu à un programme de compensation
et à une réévaluation fréquente.
� Prendre soin, c’est agir sur le pathologique avec un traitement, une action directement centrée sur la
maladie ou la déficience, mais c’est aussi agir sur le potentiel de vie, sur ce qui va bien en aidant la
personne à lutter, à restaurer sa santé, à prendre soin de son désir de vivre, de guérir…
� Aider la personne, c’est l’aider à prendre soin d’elle, c’est aussi ne pas la priver de son pouvoir sur elle-
même, c’est donc favoriser en permanence son autonomie, tout mettre en œuvre pour qu’elle puisse le
plus possible agir et choisir elle-même.
� La responsabilité : un même soin peut aider une personne à améliorer sa santé ou ne pas permettre à la
personne de maintenir sa santé. Le professionnel ne maîtrise pas directement cette amélioration ou
cette détérioration. Il peut et doit en revanche maîtriser les règles de l’art de sa profession et agir en les
respectant.
• Une personne c’est un être humain particulier, qui se distingue de tous les autres parce qu’il possède ses
propres manières d’être et d’agir, et de nombreux éléments qui n’appartiennent qu’à lui. Prendre soin d’une
personne, veiller à ne pas dépersonnaliser une personne, c’est prendre soin, être attentif, à toutes ces
manières, à tous ces éléments. Quelques exemples :
P a g e 23 | 36 CH GUISE/DSI
� Des goûts, des désirs, des besoins… : chaque personne possède des goûts, des désirs, des envies, des
besoins, différents de ceux des autres, et qui font partie de son identité. Il est essentiel de tenir compte
de ces éléments pour respecter la personne, pour ne pas l’uniformiser… Chaque personne possède des
habitudes, souvent nécessaires, depuis de nombreuses années, à son équilibre. Il faut toujours être
attentif à respecter ces habitudes et savoir que leur arrêt brutal peut être facteur de troubles psychiques
graves.
� Des relations : chaque personne possède des relations, uniques, avec d’autres personnes ; relations plus
ou moins sereines mais qu’il ne nous appartient pas de juger. Il faut au contraire veiller à ce que la
personne puisse continuer à vivre à sa manière ses relations, et puisse librement en créer de nouvelles.
� Des rythmes et un « chez soi » : chaque personne possède sa manière propre de vivre dans l’espace et
dans le temps, manière qui fait partie de son identité et de son équilibre. Un prendre soin qui ne
respecterait pas le « chez soi » et le rythme de la personne serait dépersonnalisant et uniformisant.
� Une histoire : chaque personne possède une histoire, qu’elle peut ou non nous dévoiler. Connaître cette
histoire permet de mieux comprendre la personne, d’être plus sensible à ce qui peut lui plaire ou lui
déplaire.
• La santé, ce n’est pas, comme on le pensait autrefois, une simple affaire de maladie ou d’absence de
maladie. C’est aussi :
� Le bien-être : c’est un état qui comprend non seulement des aspects physiologiques, amis également
sociaux, psychologiques, culturels. Que l’un de ces aspects soit sacrifié et le bien-être de la personne est
gravement menacé.
� La qualité de vie : c’est l’état de bien-être et de santé de la personne, considéré selon son point de vue.
Chaque personne possède son propre sentiment de sa qualité de vie. Nous devons donc être attentifs à
ce que chaque personne nous dit de la manière dont elle ressent son environnement, dont elle perçoit
nos actions.
� Le plaisir : nous ne sommes pas que des êtres de besoins ! L’un des moteurs de nos actions, l’un des
critères de notre bien-être, c’est le plaisir. D’où l’importance d’agir pour que les personnes aient un
maximum de plaisirs et de motivations.
� La confiance : il est toujours délicat, parfois même difficile, de confier sa santé, son prendre-soin, à une
autre personne ! Il est essentiel de pouvoir le faire sans douter des professionnels, en ayant confiance en
eux. Pouvoir avoir confiance dans un soignant, il faut pouvoir :
• Sentir qu’il est attentif et bienveillant ;
• Sentir qu’il tient compte de nos peurs et de nos désirs ;
• Savoir qu’il connaît et respecte les règles de l’art de sa profession ;
• Etre sûr qu’il nous informe et nous explique ce qu’il fait ;
• Etre sûr qu’il est toujours sincère.
P a g e 24 | 36 CH GUISE/DSI
COMPETENCE 1 : Evaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier
ELEMENTS DE LA COMPETENCE
Cocher si
réalisable dans
l’établissement EXEMPLE
1. Evaluer les besoins de santé et les attentes
d’une personne ou d’un groupe de
personnes en utilisant un raisonnement
clinique
�
Accueil physique des patients arrivant dans le
service
2. Rechercher et sélectionner les informations
utiles à la prise en charge de la personne
dans le respect des droits du patient
(dossier, outils de soins,…)
�
Accueil administratif des patients arrivant dans
le service
3. Identifier les signes et symptômes liés à la
pathologie, à l’état de santé de la personne
et à leur évolution
� Interrogatoire d’admission des patients arrivant
dans le service
4. Conduire un entretien de recueil de
données � Entretien d’accueil des patients arrivant dans le
service
5. Repérer les ressources et les potentialités
d’une personne ou d’un groupe, notamment
dans la prise en charge de sa santé
� Evaluation du degré de compréhension du
patient face à sa pathologie
6. Analyser une situation de santé et de soins
et poser des hypothèses interprétatives � Rendre compte de l’analyse de la situation au
médecin après avoir installé le patient dans sa
chambre en hiérarchisant les données
7. Elaborer un diagnostic de situation clinique
et/ou un diagnostic infirmier à partir des
réactions aux problèmes de santé d’une
personne, d’un groupe ou d’une collectivité
et identifier les interventions infirmières
nécessaires
� Prioriser ses soins
8. Evaluer les risques dans une situation
d’urgence, de violence, de maltraitance ou
d’aggravation et déterminer les mesures
prioritaires
� Savoir réagir en cas de situation d’urgence
(hypoglycémie, chute, hypotension….)
COMPETENCE 2 : Concevoir et conduire un projet de soins infirmier
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si
réalisable dans
l’établissement EXEMPLE
1. Elaborer un projet de soins dans un contexte de
pluri professionnalité �
Travailler en collaboration avec les différents
professionnels du service
2. Hiérarchiser et planifier les objectifs et les
activités de soins en fonction des paramètres du
contexte et de l’urgence des situations
�
Gestion des flux de patient (entrées-sorties)
3. Mettre en œuvre des soins en appliquant les
règles, les procédures et les outils de la qualité
de la sécurité (hygiène, asepsie, vigilances…) et
de la traçabilité
�
Réalisation de soins techniques selon les
prescriptions médicales
P a g e 25 | 36 CH GUISE/DSI
4. Adapter les soins et les protocoles de soins
infirmiers aux personnes, aux situations et aux
contextes, anticiper les modifications dans
l’organisation des soins et réagir avec efficacité
en prenant des mesures adaptées
�
Réaliser un projet de soins adapté, personnalisé
et réajusté
5. Organiser et répartir les activités avec et dans
l’équipe de soins en fonction des compétences
des collaborateurs et du contexte quotidien
�
Travail en collaboration et/ou délégation des
soins d’hygiène et de confort aux Aides-Soignants
6. Accompagner et guider la personne dans son
parcours de soins �
Accompagner un patient lors d’un examen
radiologique
7. Identifier les risques liés aux situations de soin et
déterminer les mesures préventives et/ou
correctives adaptées
�
Déterminer et réaliser une surveillance adaptée
au cours d’un traitement spécifique
8. Prévoir et mettre en œuvre les mesures
appropriées en situation d’urgence ou de crise
en référence aux protocoles existants
�
Identifier et maîtriser les modalités de
préparation et de pose d’une seringue électrique
de dobutamine
9. Argumenter le projet de soins et la démarche
clinique lors de réunions professionnelles et
interprofessionnelles (transmission, staff
professionnel…)
� Effectuer les transmissions lors des changements
d’équipe
10. Evaluer la mise en œuvre du projet de soins
avec la personne et son entourage et identifier
les réajustements nécessaires
�
Evaluation de la douleur après administration
d’un traitement antalgique
COMPETENCE 3 : Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si
réalisable dans
l’établissement EXEMPLE
1. Apprécier la capacité de la personne à réaliser
les activités de la vie quotidienne et
l’accompagner dans les soins en favorisant sa
participation et celle de son entourage
�
Les soins d’hygiène
2. Adapter les soins quotidiens aux besoins de la
personne, en tenant compte de ses ressources,
ses déficiences ou ses handicaps
�
Mise en place d’une potence au lit d’un patient
alité mais en capacité de l’utiliser
3. Evaluer, anticiper et prévenir les risques liés à la
diminution ou la perte de l’autonomie et à
l’altération de la mobilité
�
Prévenir les risques liés à l’alitement prolongé en
levant les patients le plus précocement possible
en fonction de la prescription médicale
4. Adapter et sécuriser l’environnement de la
personne
�
Maîtriser les modalités de mise en place des
contentions
5. Identifier des activités contribuant à mobiliser
les ressources de la personne en vue
d’améliorer ou de maintenir son état physique
et psychique
�
Aide à la prise de repas chez un patient
grabataire
6. Evaluer l’évolution de la personne dans sa
capacité à réaliser ses soins
�
Evolution d’une dyspnée au cours d’un soin
d’hygiène
P a g e 26 | 36 CH GUISE/DSI
COMPETENCE 4 : Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si
réalisable dans
l’établissement EXEMPLE
1. Analyser les éléments de la prescription
médicale en repérant les interactions et toute
anomalie manifeste
�
Vérifier la tension du patient avant
l’administration d’un traitement type
diurétique
2. Préparer et mettre en œuvre les thérapeutiques
médicamenteuses et les examens selon les
règles de sécurité, d’hygiène, et d’asepsie
�
Préparation d’une perfusion
3. Organiser l’administration des médicaments
selon la prescription médicale, en veillant à
l’observance et à la continuité des traitements
�
Régler le débit de la perfusion en fonction de la
prescription
4. Mettre en œuvre les protocoles thérapeutiques
adaptés à la situation clinique d’une personne
�
Adaptation d’une dose d’insuline en fonction
du protocole
5. Initier et adapter l’administration des
antalgiques dans le cadre des protocoles
médicaux
�
Adaptation de la vitesse d’une seringue
électrique d’antalgique
6. Conduire une relation d’aide thérapeutique �
Entretien avec un patient sujet aux addictions
7. Utiliser, dans le cadre d’une équipe
pluridisciplinaire, des techniques à visée
thérapeutique et psychothérapiques
�
Entretien avec un patient sujet aux addictions
8. Prévoir, installer et utiliser les appareils et
dispositifs médicaux opérationnels nécessaires
aux soins et au confort de la personne
�
Utilisation du lève-malade
9. Anticiper et accompagner les gestes médicaux
dans les situations d’aide technique
�
Assister le médecin lors de la pose d’un plâtre
10. Prescrire des dispositifs médicaux selon les
règles de bonne pratique
�
Préconiser un matelas anti-escarre chez un
patient à risque
11. Identifier les risques liés aux thérapeutiques et
aux examens et déterminer les mesures
préventives et/ou correctives adaptées
�
Préparer un patient en vue d’une fibroscopie
ou une coloscopie
P a g e 27 | 36 CH GUISE/DSI
12. Synthétiser les informations afin d’en assurer la
traçabilité sur les différents outils appropriés
(papier et /ou informatique) : dossier de soins,
résumé de soins, compte rendus infirmiers,
transmissions…
�
Gestion des informations dans le logiciel OSIRIS
COMPETENCE 5 : Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si
réalisable dans
l’établissement EXEMPLE
1. Repérer les besoins et les demandes des
personnes et des populations en lien avec les
problématiques de santé publique
�
Accueil et information des patients en situation
d’addiction
2. Accompagner une personne, ou un groupe de
personnes, dans un processus d’apprentissage
pour la prise en charge de sa santé et de son
traitement
�
Accompagner un patient lors de sa mise sous
anticoagulant
3. Accompagner une personne dans un processus
décisionnel concernant sa santé :
consentement aux soins, comportement vis-à-
vis de la santé...
�
Proposer une hospitalisation pour sevrage à un
patient présentant une consommation chronique
d’alcool.
4. Concevoir et mettre en œuvre des actions de
conseil, de promotion de la santé et de
prévention répondant aux besoins de
populations ciblées
�
Rôle d’éducateur en santé dès que possible
5. Conduire une démarche d’éducation pour la
santé et de prévention par des actions
pédagogiques individuelles et collectives
�
Participer de manière ponctuelle à l’éducation
thérapeutique du patient
6. Concevoir, formaliser et mettre en œuvre une
démarche et un projet d’éducation
thérapeutique pour une ou plusieurs personnes
�
Diabète
7. Choisir et utiliser des techniques et des outils
pédagogiques qui facilitent et soutiennent
l’acquisition des compétences en éducation et
prévention pour les patients
�
Fournir une plaquette informative à un patient
diabétique sur par ex le programme national de
nutrition santé
COMPETENCE 6 : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si réalisable
dans l’établissement EXEMPLE
1. Définir, établir et créer les conditions et les
modalités de la communication propices à
l’intervention soignante, en tenant compte du
niveau de la compréhension de la personne
�
Accueillir un enfant au niveau du service des
urgences
2. Accueillir et écouter une personne en
situation de demande de santé ou de soin en
prenant en compte son histoire de vie et son
contexte
�
Accueillir un patient adressé pour un maintien à
domicile difficile
P a g e 28 | 36 CH GUISE/DSI
3. Instaurer et maintenir une communication
verbale et non verbale avec les personnes en
tenant compte des altérations de
communication
�
Soins auprès d’un patient atteint de démence
sénile
4. Rechercher et instaurer un climat de
confiance avec la personne soignée et son
entourage en vue d’une alliance
thérapeutique
�
Préparer un enfant et son entourage en vue de
la pose de point de sutures
5. Informer une personne sur les soins en
recherchant son consentement
�
Participer à l’orientation d’un patient agité sur le
secteur psychiatrique
6. Identifier les besoins spécifiques de relation et
de communication en situation de détresse,
de fin de vie, de deuil, de déni, de refus,
conflit et agressivité
�
Communiquer avec un patient en état de choc
7. Conduire une démarche de communication
adaptée aux personnes et à leur entourage en
fonction des situations identifiées
�
Communiquer avec des patients étrangers
COMPETENCE 7 : Analyser la qualité et améliorer sa pratique professionnelle
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si réalisable
dans
l’établissement EXEMPLE
1. Observer, formaliser et expliciter les éléments
de sa pratique professionnelle
�
Réalisation d’analyse de pratiques
2. Confronter sa pratique à celle de ses pairs ou
d’autres professionnels
�
Débriefing réalisé avec le professionnel de
proximité après un soin
3. Evaluer les soins, les prestations et la mise en
œuvre des protocoles de soins infirmiers au
regard des valeurs professionnelles, des
principes de qualité, de sécurité, d’ergonomie,
et de satisfaction de la personne soignée
�
Solliciter un temps d’analyse réflexive sur ces
projets de soins avec le tuteur ou le maître de
stage
4. Analyser et adapter sa pratique
professionnelle au regard de la
réglementation, de la déontologie, de
l’éthique, et de l’évolution des sciences et des
techniques
�
Maintenir une veille scientifique
5. Evaluer l’application des règles de traçabilité
et des règles liées aux circuits d’entrée et de
sortie des matériels et dispositifs médicaux
(stérilisation, gestion des stocks, circuits des
déchets, circulation des personnes…) et
identifier toute non-conformité
�
Vérification des dates de péremption
6. Apprécier la fonctionnalité des dispositifs
médicaux utilisés dans les soins et dans
l’urgence
�
Surveiller le bon fonctionnement des systèmes
d’aspiration
P a g e 29 | 36 CH GUISE/DSI
7. Identifier les améliorations possibles et les
mesures de réajustement de sa pratique
�
Débriefing réalisé avec le professionnel de
proximité après un soin
COMPETENCE 8 : Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si réalisable
dans
l’établissement EXEMPLE
1. Questionner, traiter, analyser des données
scientifiques et/ou professionnelles
�
Etudier le dossier médical d’un patient
2. Identifier une problématique professionnelle
et formuler un questionnement
�
Prise en charge infirmière de la douleur
3. Identifier les ressources documentaires, les
travaux de recherche et utiliser des bases de
données actualisées
�
Utilisation de la gestion documentaire
informatisée
4. Utiliser les données contenues dans des
publications scientifiques et/ou
professionnelles
�
Veille scientifique
5. Choisir des méthodes et des outils
d’investigation adaptés au sujet étudié et les
mettre en œuvre
�
Analyse et mise à jour d’un dossier patient
6. Rédiger et présenter des documents
professionnels en vue de communication orale
ou écrite
�
Réalisation de projet de soins
COMPETENCE 9 : Organiser et coordonner les interventions soignantes
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si
réalisable dans
le service
EXEMPLE
1. Identifier les acteurs intervenant auprès des
personnes (santé, social, médico-social,
associatif…)
�
Intervention du kinésithérapeute, de la
diététicienne….
2. Organiser ses interventions en tenant compte
des limites de son champ professionnel et de
ses responsabilités, veiller à la continuité des
soins en faisant appel à d’autres compétences
�
Gestion d’un patient anémié qui devra subir une
transfusion sanguine
3. Choisir les outils de transmission de
l’information adaptés aux partenaires et aux
situations et en assurer la mise en place et
l’efficacité
�
Identifier les outils de transmission adaptés
P a g e 30 | 36 CH GUISE/DSI
4. Coordonner les actions et les soins auprès de
la personne soignée avec les différents acteurs
de la santé, du social et de l’aide à domicile
�
Prévoir le retour à domicile d’un patient avec une
mise en place d’aide en collaboration avec
l’assistante sociale
5. Coopérer au sein d’une équipe pluri
professionnelle dans un souci d’optimisation
de la prise en charge sanitaire et médico-
sociale
�
Alerter l’assistante sociale face à une situation de
précarité
6. Coordonner le traitement des informations
apportées par les différents acteurs afin
d’assurer la continuité et la sécurité des soins
�
Assurer des transmissions écrites dans OSIRIS
7. Instaurer et maintenir des liaisons avec les
acteurs, réseaux et structures intervenant
auprès des personnes
�
Contacter un EHPAD en vue d’un retour d’un
patient
COMPETENCE 10 : Informer, former des professionnels et des personnes en formation
ELEMENTS DE LA COMPETENCE Cocher si
réalisable dans
l’établissement
EXEMPLE
1. Organiser l’accueil et l’information d’un
stagiaire et d’un nouvel arrivant professionnel
dans le service, la structure ou le cabinet de
soins
�
Formation d’autres stagiaires dans le service
2. Organiser et superviser les activités
d’apprentissage des étudiants
�
Formation d’autres stagiaires dans le service
3. Evaluer les connaissances et les savoir-faire
mis en œuvre par les stagiaires en lien avec les
objectifs de stage
�
Formation d’autres stagiaires dans le service
4. Superviser et évaluer les actions des AS, AP, et
AMP en tenant compte de leur niveau de
compétence et des contextes d’intervention
dans le cadre de la collaboration
�
Evaluation de la délégation des soins
d’hygiène et de confort à un Aide-Soignante
5. Transférer son savoir-faire et ses
connaissances aux stagiaires et autres
professionnels de santé par des conseils, des
démonstrations, des explications, et de
l’analyse commentée de la pratique
�
Formation d’autres stagiaires dans le service
6. Animer des séances d’information et des
réflexions sur la santé, la prise en charge des
personnes et l’organisation des soins auprès
d’acteurs de la santé
P a g e 31 | 36 CH GUISE/DSI
DOCUMENTS DE REFERENCE
� Document de l’ARS Bourgogne de juin 2009 : « Guide pour les professionnels des terrains de
stage accueillant des étudiants en soins infirmiers »
� Document de l’ ARS Centre de mai 2009 : « Recommandations pour une offre de stages
qualifiants »
� Livret d’accueil des étudiants en soins infirmiers du Centre Hospitalier Douarnenez
� Livret d’accueil des étudiants infirmiers du Centre Hospitalier de l’Ouest Vosgien
� Livret d’accueil du stagiaire en service de soins du Centre Hospitalier Gérontologique de LA FERE
� Livret d'accueil du stagiaire du Centre hospitalier Henri Ey de Janvier 2012
P a g e 32 | 36 CH GUISE/DSI
NOTES PERSONNELLES
P a g e 33 | 36 CH GUISE/DSI
NOTES PERSONNELLES
P a g e 34 | 36 CH GUISE/DSI
NOTES PERSONNELLES
P a g e 35 | 36 CH GUISE/DSI
QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION DU STAGIAIRE
A détacher et à remettre au cadre du service
Stage du au
Service
Vous êtes : � EAS � autre :………………………………………………
� ESI L1
� ESI L2
� ESI L3
Avez-vous lu le livret d’accueil des étudiants avant votre stage ? � OUI �
NON
Ce que vous avez lu dans le livret d’accueil a-t ’il été respecté ? � OUI �
NON
Si NON, pourquoi ? Pouvez-vous nous donner des précisions ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………
Votre accueil a-t ’il été assuré par un professionnel disponible ? � OUI �
NON
Avez-vous bénéficié d’un encadrement par l’équipe soignante ? � OUI �
NON
Avez-vous eu un tuteur désigné ? � OUI �
NON
Avez-vous bénéficié d’une évaluation :
o Continue ? � OUI �
NON
o De vos acquisitions au cours du stage par les professionnels ? � OUI �
NON
o De votre progression (bilan de mi- stage) ? � OUI �
NON
Avez-vous rencontré des difficultés au cours du stage ? � OUI �
NON
Si oui, à quel niveau : � organisation du service
� Relationnel
� Avec le personnel
P a g e 36 | 36 CH GUISE/DSI
� Autres, lesquels ?
……………………………………………………….
Avez-vous eu la possibilité d’exprimer les bénéfices et/ou les difficultés du stage avec
l’équipe ou le cadre de santé ? � OUI � NON
Quels ont été les points forts durant votre stage ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………
Quels ont été les points faibles durant votre stage ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………
Avez-vous atteint vos objectifs :
o Personnels ? � OUI � NON
o Institutionnels ? � OUI � NON
Avez-vous des suggestions ou des remarques à apporter ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
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