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La déclaration unique P. 4 Pas de pitié pour la poussière de quartz P. 9 Panneaux solaires P. 11 Travailler par temps froid P. 12 cnac info 4 e trimestre 2011 Numéro d’agréation : P 404005 - Bureau de dépôt : Charleroi - Valeur : € 5,00 JOURNAL D’INFORMATION TRIMESTRIEL POUR LE BIENÊTRE ET L’ENVIRONNEMENT DANS LA CONSTRUCTION 2011/4

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La déclarationuniqueP. 4

Pas de pitié pour la poussière de quartz P. 9

Panneaux solaires P. 11

Travailler par temps froid P. 12

cnac info4e tri

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2011

Numéro d’agréation : P 404005 - Bureau de dépôt : Charleroi - Valeur : € 5,00 JOURNAL D’INFORMATION TRIMESTRIEL POUR LE BIENÊTRE ET L’ENVIRONNEMENT DANS LA CONSTRUCTION 2011/4

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P. 4 La déclaration unique de chantier

P. 5 Il vient de paraître : le rapport annuel du cnac

P. 6 Statistiques des accidents du travail de 2010

P. 7 Moins d’accidents grâce à la formation spécifi que pour les entrants dans le secteur

P. 8 Évitez la poussièrede quartz

P.9 Pas de pitié pour la poussière de quartz !

P.9 Ne fermez pas les yeux devant la poussière de quartz !

P. 10 Moins de découpegrâce à des linteaux rehaussés

P. 11 Réparations et entretien de toitures avec des panneaux solaires

P. 12 Travailler par temps froid

P. 14 Sécurité lors de l’exécution de travaux de bétonnage

Sommaire

12

Cnac info est une publication trimestrielle du navb-

cnac Constructiv. Elle est également disponible en

néerlandais : “navb info”.

RÉDACTIONLuc Christiaens, Christian Depue, Veerle De Saedeleer, Thierry Frere, Carl Heyrman, Nancy Lambrecht, Véronique le Paige, Isabelle Lootens, Emmy Streuve, Isabelle Urbain, Nicolaas Van Leeuwen, Evy Vinck

ÉDITEUR RESPONSABLECarl HeyrmanRue Royale 132/4 - 1000 Bruxelles

L’éditeur n’est pas responsable du contenu des annonces.

Le comité de rédaction de “cnac info” veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne pourraient toutefois pas engager sa responsabilité.

La reproduction des textes et des illustrations est autorisée moyennant l’autorisation expresse de l’éditeur et la mention explicite de leur provenance.

INFORMATION ET ABONNEMENTnavb-cnac Constructiv Rue Royale 132/4 1000 BruxellesTél. : +32 2 552 05 00 Fax : +32 2 552 05 05E-mail : [email protected] : constructiv. be

MISE EN PAGES ET IMPRESSIONMWP Communicationwww.mwp.be

© navb-cnac Constructiv 2011

cnacinfo 4e t

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4e TRIMESTRE 2011 I CNAC INFO I 3

LE MOTdu président

Depuis son lancement fin 2010, la campagne ‘Poussière de quartz’ a déjà fait couler beaucoup d’encre. La prise de conscience du danger lié à la nocivité de la poussière de quartz pour la santé s’est accentuée : plus personne ne met en question la nécessité de prendre les mesures de protection nécessaires.

Ces mesures de protection sont également connues : elles sont reprises sur le site web de navb-cnac Constructiv et sont également décrites de manière détaillée dans les publications. Différents partenaires qui collaborent à la campagne ont également contribué à promouvoir l’utilisation des bons moyens de prévention. Toutefois, les mesures nécessaires sont-elles réellement prises sur les chantiers ?

Lors de leurs visites de chantiers, nos conseillers constatent qu’il reste encore beaucoup à faire. Des ouvriers de la construction sont encore trop souvent exposés à des doses de poussière de quartz inacceptables sans être protégés. D’ici la fin de l’année, il est encore temps de prendre les dispositions nécessaires dans le cadre de la vague de prévention de la campagne et d’observer toutes les obligations.

Dès le printemps 2012, le CBE (la Direction générale Contrôle du bien-

être au travail du SPF ETCS) interviendra en cas de constat de mesures

insuffisantes pour protéger les travailleurs sur le chantier de l’inhala-

tion de poussière de quartz.

N’hésitez pas à demander des informations complémentaires à nos conseil-lers pour vous aider lors de l’achat et de l’utilisation des bons moyens de prévention. Vous trouverez leurs coordonnées sur cnac.constructiv.be dans la rubrique ‘Votre conseiller’.

Justin DAERDEN

Président navb-cnac Constructiv

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4 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

Depuis le mois de mai 2002, les entreprises peuvent introduire une déclaration unique de chantier par voie électronique via www.socialsecurity.be, le portail de

l’ONSS, pour différents services adminis-tratifs, notamment pour la déclaration au cnac. Cette collaboration a été mise sur pied parce que les entrepreneurs du secteur de la construction étaient tenus par la loi de décla-rer séparément certains travaux à différentes instances (selon la nature et l’ampleur des travaux). Or, ces déclarations contiennent en partie des données identiques.

De juin 2009 à octobre 2011Une application modernisée avait été mise en service le 25 mai 2009 ; elle comprenait plusieurs nouvelles fonctionnalités visant à simplifier considérablement la gestion des déclarations. Cette modernisation était notamment liée à l’obligation de signaler par voie électronique le volet « Travaux 30 bis » destiné à l’ONSS à partir du 1er juin 2009. Elle a offert plusieurs options supplémen-

taires aux entreprises qui disposent d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe :• adapter les informations de la partie com-

mune ou du volet « Travaux 30 bis », même si la déclaration a déjà été envoyée ;

• consulter une déclaration envoyée (pour les contrats introduits par l’entreprise même) ;

• afficher l’historique complet des déclara-tions par déclarant ;

• afficher une liste des dix derniers sous-trai-tants introduits. Cette option est intéres-sante s’il a été fait appel au même sous-traitant pour un autre chantier ;

• obtenir un récapitulatif de la déclaration sous forme de document pdf ;

• conserver un brouillon d’une déclaration. Cela peut être utile si l’utilisateur ne peut pas remplir immédiatement toute la déclaration et souhaite donc la compléter plus tard.

Ces options complémentaires n’étaient pas

disponibles pour le volet “Sécurité et

hygiène” destiné au cnac, ce qui occasion-nait un supplément de travail lors du signale-ment des sous-traitants au cnac. Cette initia-tive qui devait simplifier le travail administratif de l’entrepreneur a eu l’effet inverse : certaines données identiques devaient être introduites plusieurs fois.

À partir de novembre 2011Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer qu’à partir du 1er novembre

2011, les entrepreneurs pourront déclarer leurs chantiers au cnac via le volet “Travaux 30 bis”. La déclaration d’un chantier au

cnac se fera donc obligatoirement par

voie électronique, mais l’entrepreneur dis-posera d’options supplémentaires pour optimiser la gestion de ses déclarations.Le volet “Sécurité et hygiène” sera supprimé et les travaux qui ne relèvent pas du champ d’application du volet “Travaux 30 bis”, mais qui doivent quand même être déclarés au cnac, pourront l’être via le volet “Chantiers tempo-

raires ou mobiles”. Étant donné que les décla-rations doivent se faire par internet, l’obligation d’introduire la déclaration au plus tard 15 jours avant le début des travaux est supprimée. Il suffira d’introduire la déclaration avant le début des travaux. Les données relatives au chantier, à/aux entrepreneur(s) et au maître d’ouvrage seront communiquées au cnac par voie élec-tronique le jour même de la déclaration.Toutefois, l’entrepreneur reste tenu de mettre une copie de la déclaration à disposition à un endroit aisément accessible pour le

personnel et les autres intéressés. L’entrepre-neur peut utiliser à cet effet le document

pdf de la déclaration qu’il peut imprimer après avoir complété tous les volets et tous les contrats. Des affiches pour coller la décla-ration seront mises à disposition.Pour parvenir à cette vaste simplification, il a fallu remanier la CCT ‘Obligation d’infor-mation en matière de sécurité et d’hygiène’

À partir du 1er novembre 2011, tous les chantiers doivent obligatoirement être déclarés via le portail de l’ONSS (www.socialsecurity.be).

La déclaration unique de une importante simplification administrative

Dans le cadre de la simplification administrative, les déclarations de

chantier au cnac seront introduites, à dater du 1er novembre 2011, via le

volet “Travaux 30 bis”, en collaboration avec l’Office National de Sécurité

Sociale (ONSS). De ce fait, les données partiellement identiques ne devront

plus être introduites qu’une seule fois et des options complémentaires

seront offertes aux entrepreneurs pour gérer leurs déclarations.

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4e TRIMESTRE 2011 I CNAC INFO I 5

(AR du 29 mai 1984, MB du 14 juillet 1984). La CCT modifiée ‘Obligation d’in-formation au navb-cnac Constructiv’ a été approuvée par le Conseil d’Admi-nistration du cnac et sera bientôt sou-mise à la Commission paritaire de la Construction (CP 124). Nous espérons pouvoir vous présenter la nouvelle CCT dans la prochaine édition du cnac info et nous ne manquerons pas de vous fournir toutes les informations utiles sur les nouvelles instructions concernant la déclaration simplifiée de vos chantiers au cnac.Si, d’ici là, vous avez des questions à pro-pos de la déclaration de vos chantiers, vous pouvez prendre contact avec le département Entreprises du cnac ou jeter un coup d’œil sur cnac.constructiv.be.

Chiffres des accidents du travail au niveau le plus bas jamais enregistréLes chiffres sur les accidents du travail dans la construction se situaient en 2010 au niveau le

plus bas jamais enregistré et nous estimons qu’il s’agit là d’une excellente nouvelle. Non pas en premier lieu parce que cela démontre l’effet des actions du cnac mais bien parce que moins de travailleurs de la construction ont été victimes d’un accident du travail. Cela est sans aucun doute aussi grâce au fait que de plus en plus d’entreprises et de travailleurs de la construction prennent conscience de l’importance de la prévention. La vigilance et l’intervention proactive restent cependant néces-saires, également en 2011 : la lutte contre les acci-dents du travail et les maladies professionnelles est une histoire sans fin.

ConstructivLe 16 octobre 2010, le cnac s’est engagé dans l’accord de partenariat « Constructiv » avec ses organisations apparentées ffc, fse, fse p et pensio b, qui assurent la formation profession-nelle, les avantages sociaux et pensions complémentaires. Ensemble, nous œuvrons pour un secteur passionnant et stable dans lequel il fait bon travailler. Entre-temps, nous continuons à faire du cnac un centre de connaissances et d’avis sur le bien-être dans la construction.

Campagne ‘Poussière de quartz’L’année 2010 a aussi marqué le début de la campagne du cnac sur la poussière de quartz

à propos de laquelle vous trouverez davantage d’informations dans ce numéro et dans les numéros précédents du cnac info.Vous trouverez le rapport annuel complet sur cnac.constructiv.be avec le module « Cherchez une publication » > Rapport annuel d’activités cnac. Cette année encore, nous publierons également un rapport d’étude sur la campagne ‘Travaux de toitures’.

Faits marquants de 2010

Il vient de paraître : le rapport annuel du cnac

Le cnac vient de publier son rapport annuel d’activités

pour l’année 2010. Une vingtaine de pages vous donnent

un aperçu de nos activités principales de l’année

dernière, qu’il s’agisse de recherche et d’avis, d’examens

ou encore de campagnes. Le rapport complet se trouve

sur le site web du cnac, mais nous tenons à parcourir déjà

ici avec vous quelques faits marquants de l’année 2010.

chantier :

NAVBCNAC CONSTRUCTIV EN CHIFFRES 2010

• 24.505 déclarations de chantier• 8.016 visites de chantier• 66.419 avis sur chantier

• 1.338 questions d’étude sur le bien-être dans la construction

• 7.935 examens « Sécurité de base VCA/BeSaCC»

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6 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

Les tableaux présentés sont classés suivant 26 thèmes répartis selon que les accidents ont eu lieu sur le lieu de travail ou sur le chemin du travail. Le thème n° 12 attire particulièrement

notre attention : les accidents du travail en 2010 selon le secteur d’activité économique (NACE), à deux positions (deux chiffres). Pour la construction, il s’agit des codes suivants :41 Construction de bâtiments ; promotion

immobilière ;

42 Génie civil (routes, autoroutes, voies fer-rées, ponts, tunnels, réseaux et lignes…) ;

43 Travaux de construction spécialisés (démolition, préparation des sites, forages d’essai et sondages, installation élec-trique, plomberie, finition, couverture…)

Nombre d’accidents du travailLa distribution des accidents du travail dans le secteur de la construction de 2008 à 2010 est la suivante :

2008 2009 2010Variation de 2009 à 2010 en %

41 6722 5884 5424 - 7,8 %

42 2689 2566 2638 + 2,8 %

43 12532 11509 11322 - 1,6 %

On peut conclure de ces chiffres que le nombre d’accidents du travail diminue glo-balement, même si on constate une aug-mentation de 2,8 % pour le code NACE 42, il y a une diminution par rapport à 2008.

Taux de fréquence et de gravité

Pour rappel, le taux de fréquence (Tf ) est un indicateur de la survenue d’accidents du travail. Il mesure le nombre d’accidents du travail par million d’heures prestées. Le taux de gravité global (TGg) et le taux de gravité réel (TGr) sont des indicateurs pour la gravité des accidents du travail. Ils sont basés sur la

durée d’incapacité de travail suite à un acci-dent. Contrairement au TGr, le TGg tient éga-lement compte de l’incapacité permanente de travail et des accidents mortels du travail en y attribuant une durée d’incapacité de travail forfaitaire.Nous pouvons conclure de ces chiffres que la situation s’est globalement améliorée entre 2008 et 2010. Certains taux ont légèrement augmenté mais restent stables.

Diminution globaleLes statistiques montrent que les efforts de sensibilisation portent leurs fruits et ils doivent encourager les organismes de prévention tels que le cnac, les conseillers en prévention des entreprises de construction, les coordinateurs de sécurité et de santé et les autres interve-nants à continuer sur cette voie.

Informations complémentairesLes statistiques citées dans cet article et bien d’autres sont téléchargeables sur le site du Fonds des Accidents du Travail : www.fat.fgov.be > Statistiques & études > Tableaux statistiques > Tableaux statistiques annuels 2010.Les statistiques spécifiques du secteur de la construction qui paraîtront à la fin de l’année se-ront plus précises et seront rapportées suivant le code NACE à 5 positions : www.fat.fgov.be >Statistiques & études > Etudes > Secteurs d’ac-tivité > La construction.

Chaque année, le Fonds des Accidents du Travail publie des statistiques des

accidents du travail très complètes et riches d’informations, qui permettent de

cibler les points faibles en matière de sécurité sur les lieux de travail et de prendre

des mesures pour diminuer le nombre et la gravité des accidents. Cet été sont

parues les statistiques de tous les secteurs confondus. En fin d’année, paraîtra une

analyse des statistiques spécifique pour le secteur de la construction. En attendant

cette analyse, voici les premières constatations pour le secteur de la construction.

Statistiques des accidents du travail de 2010

Tf TGr TGg

2008 2009 2010 2008 2009 2010 2008 2009 2010

41 65,24 60,96 56,45 1,98 1,87 1,68 8,16 7,12 7,23

42 47,45 44,52 44,97 1,49 1,35 1,38 5,96 5,89 5,87

43 53,34 50,27 48,02 1,49 1,35 1,33 6,84 6,10 5,86Situation à haut risque d’accident

Page 7: Cnac%20info%202011 4

4e TRIMESTRE 2011 I CNAC INFO I 7

Dans un cas sur trois, la victime d’un accident du travail dans le secteur de la construction n’a pas encore 30 ans. Heureusement, les jeunes sont beaucoup moins souvent atteints

d’une incapacité permanente suite à un acci-dent du travail que les travailleurs plus âgés. Un manque de connaissances solides des

risques spécifiques sur les lieux de tra-

vail constitue une des principales causes du nombre élevé d’accidents du travail chez les jeunes travailleurs de la construction. Une formation adaptée sur la gestion des risques spécifiques sur le lieu de travail n’est donc pas un luxe superflu pour les travailleurs de la construction débutants.En collaboration avec le Fonds de Formation professionnelle de la Construction - fvb-ffc Constructiv (en abrégé : ffc), le cnac a déve-loppé une formation spécifique pour les

entrants dans le secteur. Cette forma-tion dure toute une journée (8 heures) et se

compose de deux parties : un module géné-ral axé sur les risques présents dans la quasi-totalité des métiers de la construction et un module spécifique adapté à chaque métier séparément. A l’heure actuelle, tant le module de base que le module spécifique pour les tra-vaux de gros œuvre sont prêts. Les modules spécifiques pour les métiers concernés par le parachèvement de bâtiments, le module spé-cifique ‘Travaux de toitures’ et enfin le module spécifique ‘Construction routière’ seront réali-sés dans le courant de cette année.L’accord sectoriel conclu plus tôt dans l’an-née mentionne comme objectif à atteindre qu’au moins 15 % des entrants dans le sec-teur devraient suivre cette formation. Ces formations seront reprises à partir de janvier 2012 dans l’offre de formations sectorielles, soutenue par le ffc.Plus d’informations : contactez votre ffc-bureau régional (voir ffc.constructiv.be> Votre ffc-région).

Moins d’accidents grâce à la formation

spécifique pour les entrants dans le secteur

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8 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 20118 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

Comme vous avez déjà pu le lire dans un numéro précédent de cnac info, les fournisseurs de matériaux de construction proposent des carre-

lages, pavés et pierres dans bien

d’autres formats que le format habituel, réduisant de la sorte le travail de découpe sur chantier. Il existe toutefois encore une meilleure solution : sur la base d’un plan de

pose bien élaboré, il est possible de calculer exactement combien de carrelages, pavés, demi-carrelages et demi-pavés seront uti-lisés. Des carrelages avec des réservations pour l’éclairage ainsi que des bordures sciées sur mesure sont en outre disponibles dans le commerce. A l’aide du plan de pose et des bons matériaux, les travailleurs de la

construction peuvent alors effectuer le tra-vail sans devoir scier ou découper et avec moins de déchets résiduels. Cette approche permet évidemment une réduction consi-dérable de la poussière de quartz sur le chantier.Le choix des produits utilisés sur le chantier constitue également un élément qui peut aider à réduire considérablement la quan-tité de poussière de quartz sur le chantier. Ainsi, l’utilisation d’un mortier-colle pré-mélangé évite par exemple que le travail-leur doive vider des sacs sur le chantier en les secouant.Lors de projets de rénovation où les ‘tech-niques spéciales’ sont habituellement com-plètement renouvelées et où des saignées

avec conduites doivent être rebouchées, un plâtre prêt à l’emploi (produits d’endui-

sage) constitue une bonne solution pour réduire le développement de poussière pendant les travaux.

Évitez la poussièrede quartz

Les travailleurs de la construction se voient confrontés à la problématique

de la poussière de quartz sur tous les chantiers. Une bonne organisation

du travail et un choix judicieux de matériaux de construction et

d’outils peuvent réduire radicalement la quantité de poussière de

quartz présente sur un chantier. Vous trouverez ci-dessous quelques

matériaux de construction et produits qui peuvent vous y aider.

Une terrasse où les carrelages ont déjà été pourvus de réservations pour l’éclairage en atelier

Pendant toute la durée de la campagne ‘Poussière de quartz’, le cnac est sans cesse à la recherche de méthodes de travail et de mesures de prévention pour limiter au maximum la poussière de quartz présente sur le chantier. Nous ne réussi-rons cependant jamais à éliminer tous les travaux de découpe et de sciage sur les chantiers. L’utilisation d’équipements de travail judicieux, un bon choix de maté-riaux de construction et l’utilisation de produits préparés à l’avance restent donc impératifs. Sur cnac.constructiv.be, vous trouverez sous la rubrique Campagne > Poussière de quartz > Solutions, un cata-

logue en ligne avec des informations sur les équipements de travail utilisés pour réduire ou éliminer la poussière.

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La campagne de sensibilisation et de prévention lancée en octobre 2010 par le cnac suit son cours auprès des travail-leurs des entreprises de construction,

trop souvent exposés au dégagement de poussière de quartz. Cette campagne, relayée par le site www.nonalapoussieredequartz.be,se prolongera jusqu’au printemps 2012, période à partir de laquelle les pouvoirs publics organi-seront une vague de maintien sur la poussière de quartz. (Voir l’article ci-contre.)

Remportez des coffrets Bongo grâce à vos bonnes pratiques !

Cette campagne vous permet de remporter de deux manières l’un des 100 coffrets Bongo d’une valeur de 25€ mis en jeu par le cnac.• Collez l’autocollant ‘Ne fermons pas les

yeux devant la poussière’ sur votre chan-tier ou votre véhicule d’entreprise, prenez une photo et envoyez-la par mail à [email protected] en mentionnant vos coordonnées.

• Faites-nous part d’un exemple de bonne pra-tique sur [email protected] pour limiter l’exposition à la poussière de quartz (avec photo et coordonnées).

Un tirage au sort parmi les photos ou bonnes pratiques considérées comme valables a lieu chaque semaine. Depuis le début de la cam-pagne, 40 personnes ont déjà remporté un coffret Bongo.

La campagne ‘Poussière de quartz’ à l’honneur durant Project Build

Durant le mois de septembre, le cnac participera à Project Build, un rendez-vous important pour le secteur de la construction. Ce salon pro-fessionnel pour la construction durable de pro-jets commerciaux, industriels, multi-résidentiels et publics se tiendra les 22 et 23 septembre sur le site de Brussels Expo. Le cnac (en collaboration avec FEDELEC et HILTI) vous invite à une session d’information sur les dangers de la poussière de quartz sur chantier et les solutions existantes pour s’en protéger. Ces sessions se dérouleront les 22 et 23 septembre dans le courant de l’après-midi, en français et en néerlandais. Entrée

gratuite : voir easyFairs.com/PROJECTBUILD-BE(CODE 703).

Le sujet a déjà été abordé amplement dans ces colonnes : le cnac mène cette année et l’année prochaine encore une campagne intensive contre l’exposition

à la poussière de quartz sur les chantiers. La vague de maintien de la campagne débu-tera dès le printemps 2012. Le CBE1 relayera alors le cnac et les inspecteurs accorderont au cours de leurs visites de chantiers davantage d’attention aux instruments de travail utilisés pour le traitement de matériaux contenant du quartz. Ils vérifieront plus particulièrement si ces équipements de travail sont pourvus d’un dispositif d’aspiration de la poussière adapté ou d’un système d’amenée d’eau qui limite l’émission de poussière.Comme de coutume, le CBE prévoit une for-mation intense de ses inspecteurs. Pour cette formation, le CBE utilisera les informations du matériel de campagne du cnac ainsi que l’expérience et les connaissances entre autres des conseillers du cnac sur les équipements de travail qui sont adaptés pour le traitement de matériaux contenant du quartz et sur les équi-pements de protection collective disponibles.

Quels points les inspecteurs du CBE vont-ils contrôler

en particulier ?Les inspecteurs du CBE se concentreront de façon plus spécifique sur des éléments qui peuvent être constatés visuellement et en par-ticulier sur les points d’attention suivants :• Scier dans des matériaux contenant du

quartz doit se faire avec des équipements de travail pourvus d’un dispositif d’aspiration de la poussière ou d’une amenée d’eau.

• Réaliser des saignées dans des matériaux contenant du quartz doit se faire avec des disqueuses pourvues d’un dispositif d’aspiration de la poussière.

• Les équipements de travail pour le polissage d’éléments en béton doivent être pourvus d’un dispositif d’aspiration de la poussière ou d’une amenée d’eau.

• Le polissage de matériaux contenant du quartz doit se faire avec des équipements de travail pourvus d’un dispositif d’aspiration de la poussière.

1 CBE : la Direction générale Contrôle du bien-être au

travail (DG CBE) du Service Public Fédéral Emploi, Travail

et Concertation sociale (SPF ETCS)

• Le lieu de travail doit être nettoyé avec un aspirateur muni d’un filtre HEPA ou en humidifiant d’abord la poussière.

Dans les cas où, malgré l’utilisation d’un aspi-rateur ou l’adjonction d’eau, il y a néanmoins une émission visible de poussière, tous les travailleurs exposés doivent porter un mas-que jetable FFP3 ou un demi-masque facial avec un filtre P3.

Quelle est la base légale pour l’intervention des

inspecteurs du CBE ?La réglementation belge impose une valeur limite pour l’exposition au dioxyde de silice (poussière de quartz). Cette valeur limite s’élève à 100 microgrammes par mètre cube d’air aspiré. Dans les numéros précédents de cnac info, nous avons déjà souligné à plusieurs reprises que cette valeur limite était très vite atteinte. Un ouvrier qui scie des dalles en béton sans dispositif d’aspiration de la poussière ou amenée d’eau a déjà dépassé la limite d’exposition journalière après douze minutes. L’article 3 de l’AR ‘Uti-lisation des équipements de travail’2 stipule par ailleurs que les équipements de travail les mieux adaptés doivent être utilisés pour l’exécution de travaux. En d’autres termes : scier ou fraiser dans des matériaux pier-

reux doit toujours se faire avec un dispo-

sitif d’aspiration de la poussière ou une

amenée d’eau.

2 Arrêté royal du 12 août 1993 concernant l’utilisation des

équipements de travail (MB du 28 septembre 1993)

Pas de pitié pour la poussière de quartz !Lancement de la vague de maintien

au printemps 2012

Ne fermez pas les yeux devant

la poussière de quartz !

Le CBE sera attentif à l’utilisation d’équipements de travail pourvus d’un dispositif d’aspiration de

la poussière ou d’une amenée d’eau.

Page 10: Cnac%20info%202011 4

10 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

Contexte• Travaux : Maçonnerie d’élévation et pose de linteaux• Entreprise : Brebuild• Personne de contact : Luc Verachtert• Conseiller du cnac : Ronald Plu

ProblématiqueLors de la maçonnerie d’élévation des murs intérieurs, des linteaux préfabriqués, également appelés prélinteaux, sont souvent posés à hauteur des portes et des fenêtres. Suite à la pose du linteau, des blocs de construction rapide ou autres matériaux de construction doivent souvent être découpés sur mesure et maçonnés sur le lin-teau. Une rangée complète horizontale de briques peut ensuite être maçonnée par-dessus. Découper des blocs de construction rapide sur mesure est toutefois synonyme d’un dégagement de poussière de quartz et c’est précisément ce que nous voulons éviter.

SolutionLors des actions de prévention dans le cadre de la campagne ‘Pous-sière de quartz’, les conseillers du cnac ont été particulièrement atten-tifs à la maçonnerie en élévation et surtout à la méthode de pose des linteaux. L’objectif consiste à limiter à un minimum la découpe de blocs de construction rapide ou autres matériaux de construc-tion. En coulant sur place des linteaux rehaussés, il devient superflu de découper sur mesure et de poser des matériaux et une rangée complète horizontale de briques peut immédiatement être maçon-née. Un gain de temps donc et une inhalation moins importante de poussière de quartz !

À la recherche d’exemples de bonnes pratiques à appliquer sur votre

chantier ? Les conseillers du clac racontent leur propre expérience ...

Moins de découpegrâce à des linteaux rehaussés

Linteau rehaussé : moins de découpe et donc moins de poussière de quartz

Proposer vous-même un exemple de bonne pratique ? Envoyez un mail à [email protected] !

Linteaux rehaussés coulés sur place avec des œillets de levage intégrés en acier crénelé

Exemple de

bonne pratique

Page 11: Cnac%20info%202011 4

4e TRIMESTRE 2011 I CNAC INFO I 11

De nombreux couvreurs sont de ce fait confrontés à des tra-

vaux d’entretien et de réparation de toitures sur lesquelles sont montés des panneaux solaires. Dans la majorité des cas, il s’agit de travaux sur une toiture en pente avec un risque important de chute. Il s’agit souvent par ailleurs de travaux de

courte durée.En premier lieu, il importe de savoir de quelles cellules solaires il s’agit et de quelle manière les panneaux solaires ont été installés sur la toiture.

Types de cellules solairesLes cellules solaires, également appelées cellules photovoltaïques, peuvent être réparties en trois grandes catégories :• cellules à base de silicium monocristallin : ces cellules possèdent le

rendement le plus élevé (environ 20 %) mais sont également les plus coûteuses ;

• cellules à base de silicium polycristallin : ces cellules sont meilleur marché mais leur rendement est limité entre 15 et 16 %;

• cellules à base de silicium amorphe. L’avantage de ce dernier type de cel-lule est leur grande souplesse ce qui permet de les installer sur presque chaque surface. Leur rendement est toutefois limité (de 5 à 7 %).

Mode de fixation sur la toitureIci aussi, nous pouvons distinguer trois possibilités :• Les panneaux sont posés sur un encadrement qui est fixé sur le toit. Il

s’agit du mode de placement le plus fréquent mais malheureusement aussi pour les couvreurs, de la méthode pour laquelle il faut le moins prêter attention au toit comme structure portante.

• Les panneaux sont intégrés dans la toiture. Avec cette méthode, les cellules forment elles-mêmes le revêtement de toiture.

• Les cellules sont apposées sur le matériau qui est utilisé comme cou-verture de toiture. (Dans la plupart des cas, il s’agit alors de cellules à base de silicium amorphe.)

Les risques et les mesures de prévention

Risque de chuteLe risque principal lors de la réalisation de ces travaux est et reste bien évidemment le risque de chute. Même s’il s’agit la plupart du temps de travaux de courte durée, la réglementation belge stipule clairement que pour la protection contre les chutes, la préférence doit être donnée aux équipements de protection collective. Un des équipements de protection les plus utilisés pour ces travaux sont des consoles mais dans ce cas, le bâtiment doit être équipé pour la fixation des consoles.Uniquement dans le cas où il est impossible d’utiliser des équipements de protection collective adaptés, l’utilisation d’une protection indivi-

duelle contre les chutes peut être envisagée. Dans ce cas, il est impor-tant que le point d’ancrage soit suffisamment solide. Il faut souligner que des points d’ancrage mobiles - points d’ancrage qui sont enlevés après l’exécution des travaux - sont considérés comme un équipement de protection individuelle et doivent être marqués CE.Un harnais antichute dont la longe est pourvue d’un absorbeur de choc permet de limiter les forces dynamiques exercées sur le corps au cours d’une chute. La charge du choc est amortie étant donné que les diffé-rentes couches de l’absorbeur de choc se déchirent. Cela signifie qu’une longe d’une longueur initiale de 2 mètres peut atteindre 5,7 mètres. Pour un harnais antichute avec amortisseur de chocs, un espace libre suffisant est par conséquent nécessaire sous la surface de travail.

Risques électriquesDes cellules solaires génèrent en effet une tension électrique. Cette tension est très basse (environ 0,5 volt par cellule). C’est la raison pour laquelle des cellules solaires sont la plupart du temps branchées en série afin d’obtenir une tension initiale d’environ 24 V. Ce courant continu est alors converti dans un transformateur en un courant alternatif de 220 Vqui est utilisé comme alimentation pour les appareils ménagers et autres appareils électriques.Un courant continu de 24 V ne représente pas en soi un danger mais un choc électrique peut donner lieu à une réaction de peur qui peut occasionner à son tour une chute. Il est certainement indiqué que des couvreurs qui ont affaire à des panneaux solaires suivent une forma-

tion BA4 afin d’être bien informé des risques électriques. Une telle formation est par ailleurs utile pour chaque couvreur étant donné que tôt ou tard, chaque couvreur est amené à se rendre à proximité de lignes électriques aériennes.

Au cours des dernières années, les panneaux solaires se sont révélés être un

véritable battage médiatique. Encouragés par des avantages fiscaux attrayants,

des maîtres d’ouvrage ont placé des panneaux solaires sans se poser au

préalable les questions utiles, entre autres sur l’orientation du pan de la toiture

et sur l’état de la toiture sur laquelle les panneaux solaires seront fixés.

Réparations et entretien de toitures avec des panneaux solaires

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12 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

Dans le secteur de la construction, il existe des intempéries. Lorsque les conditions climatiques devien-nent vraiment trop rigoureuses, les travaux sont arrêtés. Dans ce cas,

non seulement l’homme ne peut plus travailler mais les matériaux ne peuvent plus être trai-tés non plus. Toutefois, à côté de ces journées exceptionnelles d’intempéries, le travail conti-nue dans le bâtiment mais il faut alors veiller au port de vêtements chauds, à la distribution de boissons chaudes…Les efforts physiques à fournir durant l’exécution du travail et les vêtements de pro-tection mis à disposition sont déterminants. Le froid engendre un certain nombre de consé-quences qui peuvent avoir une influence sur l’exécution du travail :• frissons ;• perte d’aptitudes qui peuvent donner lieu à

des situations à risques comme la perte de contrôle d’un équipement de travail.

Des vibrations qui sont produites par des machines portatives peuvent provoquer des picotements dans les doigts ou une perte de sensation. Le froid renforce encore cet effet.Ces différents éléments donnent lieu à des ris-ques supplémentaires sur le chantier et pour

vous aider à traverser les journées d’hiver les plus froides, les conseils suivants peuvent peut-être vous aider.

Organisation du chantier• Isolez les conduites d’eau, enterrez les con-

duites à une profondeur à l’abri du gel et isolez bien les conduites aériennes.

• Fermez la porte de la roulotte de chantier, des équipements sociaux et conteneurs et chauffez-les en suffisance.

• Rangez à l’abri du gel les matériaux qui y sont sensibles.

• Protégez les lieux de travail et mettez-les à l’abri des courants d’air.

• Veillez à une bonne évacuation des eaux du terrain de construction pour ne pas qu’il se transforme en une patinoire.

• Posez des planches ou répandez du gravier sur un sol boueux.

• En cas de températures froides, contrôlez régulièrement les fils d’acier : ils peuvent en effet vite s’abîmer, surtout en cas de forma-tion de givre.

• Dans les passages, accès, escaliers et aux postes de travail, une puissance d’éclairage minimale doit être garantie (50 lux pour des passages, accès et escaliers ; 100 lux pour

des postes de travail). Évitez l’utilisation de guirlandes dans des cages d’escaliers. Leur puissance d’éclairage est la plupart du temps insuffisante.

• Lorsque l’éclairage naturel aux postes de travail ainsi que dans les passages et accès est insuffisante, il faut veiller à installer un éclairage artificiel supplémentaire.

• Essayez de travailler les matériaux et construc-tions au préalable dans des espaces fermés et chauffés.

• Protégez les lieux et les équipements de tra-vail de manière préventive.

• Effectuez les travaux de démolition à l’abri des courants d’air.

• Les parties de la construction à l’abri du vent où l’on travaille doivent être chauffées.

• Protégez les travaux de terrassement de manière efficace si du gel est annoncé.

• Protégez les lieux de travail au moyen d’un brise-vent avec recouvrement.

• Une couverture temporaire doit être suf-fisamment solide pour pouvoir porter la charge de neige.

• Ancrez la clôture de chantier et tous les gril-lages avec des étais.

• Afin de limiter le risque de trébuchement à un minimum, il est conseillé de suspendre autant que possible les câbles et les conduites.

Protection contre le vent• Protégez les matériaux de construction pour

éviter qu’ils ne tombent, ne roulent ou ne soi-ent emportés par le vent.

• Prenez des mesures de sécurité adaptées en cas de travaux avec des équipements de tra-vail sensibles au vent.

• Recouvrez les réserves de sable.• Fixez les planches des planchers de travail

avec des étriers pour éviter qu’ils ne soient emportés avec le vent.

• Fermez autant que possible les ouvertures dans les façades, parois, planchers, etc. Veillez par ailleurs à un éclairage et une ventilation supplémentaires.

La chute des feuilles ravive le souvenir de l’hiver. Des paysages enneigés

réveillent peut-être le romantisme chez certaines personnes mais pour

les ouvriers de la construction, l’hiver est tout, sauf romantique !

Travaillerpar temps froid

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4e TRIMESTRE 2011 I CNAC INFO I 13

• N’oubliez pas que le vent augmente avec la hauteur et que de plus grandes ouvertu-res à des niveaux supérieurs favorisent non seulement la pression du vent mais aussi l’aspiration due au vent.

Protection contre le glissement• Veillez à ce que les passages et accès soient à

l’abri de la neige et du givre.• Gardez les planchers de travail, les bordures

de planchers, les échafaudages, échelles, cof-frages, paliers, escaliers, planchers, passerel-les… à l’abri de la neige et du givre.

• Fixez les contre-lattes ou bandes antidéra-pantes sur les passerelles.

• Gardez les passages facilement accessibles et en sécurité.

• Utilisez de préférence des planchers en acier avec un revêtement antidérapant.

• Au besoin, répandez du sable ou du sel.• Prenez des mesures de prévention adaptées

en matière de gel, de givre, de neige…• Un sol boueux et glissant (gel, neige,

givre…) au niveau du poste de travail, des passages et accès et autour de l’ouvrage de construction peut provoquer une chute. Des mesures adéquates doivent être prises pour éviter les glissades : répandre du sel, du sable, des cendres…

Appareils de chauffageLorsque la température descend sous les 5 °C ou lorsque les conditions de tra-vail le requièrent, les postes de travail en plein air, les locaux et installations sanitaires doivent être chauffés avec des appareils de chauffage en suffisance.Si cela est possible, il faut opter pour un chauffage électrique ou pour un chauffage avec air chaud. Des appareils qui chauffent par combustion et qui sont placés dans des locaux doivent être bien entretenus, être reliés à une cheminée avec un bon tirage et être conçus de manière telle que les gaz de combustion sont poussés réguliè-rement et complètement vers l’extérieur. S’ils répondent à certaines conditions, ces appareils doivent également être montés dans des locaux ou des constructions provisoires.Soyez par ailleurs toujours attentif aux points suivants :• Les gaz de combustion doivent être évacués

vers l’extérieur par une cheminée avec un bon tirage.

• Évacuez immédiatement la pièce dès les pre-miers signes de nausées chez un ou plusieurs ouvriers. Cela peut en effet indiquer une teneur trop élevée en monoxyde de carbone (CO) dans l’espace. Aérez ensuite la pièce et faites contrôler l’appareil de chauffage.

• Des braséros peuvent uniquement être utilisés en plein air et uniquement avec du bois non traité ou des braises (sinon, cela est

considéré comme du brûlage de déchets lequel est, dans la plupart des cas, interdit).

• L’utilisation de poêles à butane (p. ex. dans une roulotte de chantier) qui ne sont pas reliés à une cheminée avec un bon tirage est interdite en raison du risque d’intoxication au monoxyde de carbone.

• Ne placez pas des appareils avec une flamme nue dans des espaces où sont stockées et/ou traitées des substances inflammables.

• Veillez toujours à ce qu’un extincteur se trouve à proximité.

Installations sanitaires• Veillez à ce que l’eau de la chasse et des lava-

bos ne gèle pas.• Isolez les conduites et purgez-les avant le

week-end, des périodes de gel et avant les congés de fin d’année.

• Chauffez le réfectoire, les salles d’eau et les vestiaires avec une installation réglemen-taire (chauffage électrique, chauffage central, chauffage à air chaud…)

Les travailleurs doivent disposer d’équipements sociaux qui sont installés conformément aux prescriptions de la CCT du 10 février 2005 rela-tive à l’humanisation du travail (MB du 24 sep-tembre 2006). Ces équipements se composent d’un vestiaire, d’une salle d’eau et d’un W.-C. pourvu d’eau courante et raccordé à une con-duite d’évacuation. L’ensemble doit être chauffé avec un système de chauffage réglementaire.

Vêtements d’hiverOutre les appareils de chauffage qui constitu-ent certes une source de chaleur importante en hiver, des vêtements chauds et des boissons chaudes aident à maintenir la température corporelle. L’arrêté royal du 13 juin 2005 relatif à l’utilisation des équipements de protection individuelle stipule entre autres les moments où l’employeur doit mettre des vêtements de pro-tection à la disposition des travailleurs (p. ex. en cas de froid exceptionnel, de pluie, de vent…).En ce qui concerne les vêtements de protec-tion contre le froid, il faut non seulement tenir compte de la norme sur les exigences générales des vêtements de protection mais également des prénormes prEN 342 sur les vêtements qui protègent contre des températures inférieu-res à - 5 °C et prEN 343 sur les vêtements qui

protègent contre le mauvais temps, le vent et un environnement froid de plus de - 5 °C.L’employeur doit donc définir en premier lieu à quelles températures il veut encore faire effec-tuer certaines activités par ses travailleurs et acheter ensuite l’équipement le plus approprié. S’il opte pour des vêtements appropriés pour des températures supérieures à - 5 °C, il ne peut par conséquent pas faire effectuer des activités à des températures inférieures, même pas dans des circonstances exceptionnelles, à moins qu’il ne fournisse d’autres vêtements plus adaptés ou des sous-vêtements supplémentaires !Des vêtements chauds se composent de pré-férence de plusieurs couches et doivent rester secs. Protégez non seulement le corps mais également la tête, les mains et les pieds du froid. Les vêtements permettent une isola-tion thermique, sont coupe-vent et doivent absorber ou laisser passer la transpiration. Les vêtements humides de transpiration isolent moins bien et le travailleur prend froid plus rapidement. Il faut éventuellement changer de vêtements plusieurs fois par jour pour toujours porter des vêtements secs. Les équipements de protection individuelle doivent être pourvus en complément de matériaux calorifuges comme un bonnet sous le casque, une paire de chaus-settes supplémentaires (plusieurs couches), un chaud col roulé, des sous-gants…Nous pouvons par conséquent formuler les avis suivants :

• Portez des vêtements de travail adap-tés, chauds.

• Faites immédiatement sécher les vêtements humides. Ne les suspen-dez pas pour sécher ou ne les pla-cez pas trop près d’un appareil de chauffage.

• Portez des gants souples, bien ajus-tés, de préférence une combinaison d’une membrane intérieure en laine et d’un gant extérieur imperméable pour tenir les mains au chaud.

• Les chaussures doivent être imper-méables ; elles ne peuvent surtout pas être trop petites et doivent être pourvues de semelles antidérapantes.

• Portez également des chaussettes sèches, épaisses et en laine et changez de préférence chaque jour de chaussettes.

• Portez de préférence un bonnet sous le cas-que de sécurité.

Boissons chaudesLorsque les conditions climatologiques le requi-èrent et en tout cas lorsque la température extérieure descend sous les 5 °C, des boissons chaudes doivent être distribuées en suffisance aux ouvriers de la construction. Quel ouvrier de la construction n’a-t-il en effet pas immé-diatement un bon sentiment lorsque, après une matinée passée à travailler dans le froid, la pluie et le vent, il reçoit un bol de potage bien chaud ? Ça aussi c’est le bien-être au travail !

En période de gel, un chantier boueux se transforme en patinoire.

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14 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

Préparation des travauxAvant d’entamer les travaux, une analyse des risques doit être effectuée dans tous les cas et les mesures de prévention adéqua-tes doivent être définies. C’est également le cas pour l’exécution de travaux de bétonnage. Vous trouverez ci-dessous quelques points

d’attention importants :• Le béton présente une masse volumique élevée. Cela signifie que

la livraison de béton ou de produis à base de béton implique éga-lement le transport d’un poids considérable. C’est la raison pour laquelle il faut tenir compte du fait que les voies de circulation et

lieux de déchargement doivent être suffisamment résistants pour supporter le poids de ces camions lourdement chargés.

• Le béton peut être livré comme du béton prêt à l’emploi. Le temps de chargement et le temps de traitement du béton frais est limité, créant ainsi une certaine contrainte liée au temps. De ce fait, toutes les mesures de prévention ne sont pas toujours prises sur le chantier et des risques inacceptables sont parfois pris. Sous la

pression de la concurrence également, on concède plus facile-ment à faire quand même réaliser des travaux dans de moins bon-nes conditions de sécurité.

• Il importe d’utiliser du matériel approprié. Pour transporter le béton sur le chantier, une benne à béton et une grue peuvent être utilisées. Une méthode plus rapide consiste à amener le béton à hauteur du coffrage à l’aide d’une pompe à béton. L’utilisation de tels engins sur le chantier doit être préparée avec le soin nécessaire.

Fourniture de béton prêt à l’emploi avec des camions malaxeurs

Dans une centrale à béton, les matières premières sont mélangées pour former un mélange homogène qui est transporté avec un moyen de transport approprié sur le chantier. Pour éviter toute perte de qualité, le mélange ne doit pas perdre en homogénéité durant le transport. En d’autres termes, le béton doit continuer à être mélangé durant le transport.

Sécurité lors de l’exécution de

travaux de bétonnage

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4e TRIMESTRE 2011 I CNAC INFO I 15

Longueur Largeur Hauteur Poids

Malaxeur : 3 essieux 8,5 m à 9 m 2,5 m 4 m à 4,3 m 26 tonnes

4 essieux 9 m à 9,5 m 33 tonnes

Tracteur/remorque 12 m à 13,5 m 2,5 m 4 m à 4,3 44 tonnes

Pompes 9 m à 13 m 2,5 m 4,3 m à 4,5 m

supports compris 5 m à 9 m

déploiement de la flèche 8 m à 10 m

Le moyen de transport le plus indiqué et utilisé est par conséquent le camion malaxeur. Il s’agit du bien connu camion avec une cuve ovoïde dans laquelle le béton est maintenu constamment en mouve-ment durant le transport pour conserver l’homogénéité du mélange.Lors de la planification de l’exécution de travaux de bétonnage, il est préférable de tenir compte des mesures et des poids. Vous les trou-verez dans le tableau ci-dessus.Une combinaison malaxeur-pompe permet de transporter une quantité limitée de béton avec la même machine avec laquelle le béton peut également être pompé.

Pose de béton avec une pompe à bétonDeux systèmes sont possibles pour le pompage du béton :• le système de pompes à pistons où deux pistons travaillent en alter-

nance et où le béton est poussé par le biais de conduites vers le coffrage ;

• des pompes péristaltiques (tuyaux souples) ou système squeeze où une conduite doublée de caoutchouc est aplatie de manière telle que le béton avance dans cette conduite doublée et peut être amené vers le coffrage.

Limitation de la pression de la pompeSuite au poids élevé du béton et au frottement dans les conduites, une pression très importante doit être exercée lors du pompage sur le béton et par conséquent sur la conduite de la pompe. Avant de commencer à pomper, un certain nombre de points critiques doi-vent être contrôlés :• Les conduites doivent être propres et en bon état. Des conduites

sales sont à l’origine d’un nombre plus élevé de frottements et donc d’une pression plus élevée dans la pompe.

• Les raccords ne peuvent présenter aucune fuite et doivent être en bon état. Un raccord qui se détache durant le pompage du béton peut provoquer de très graves accidents.

• La composition du béton doit être adaptée et liquide. Si le béton n’est pas approprié, la pression dans la pompe va être nettement plus élevée.

• La pompe à béton doit être montée de manière judicieuse afin de pouvoir limiter la longueur de la conduite de la pompe.

Choix d’une pompe à béton et portée de la flècheLa taille de la pompe doit être choisie en fonction de la quantité de béton qui doit être posée par heure (en m³/h) et de la longueur de la flèche nécessaire. Comme des pompes à béton toujours de plus en plus grandes sont disponibles, une pompe démesurément grande

est souvent demandée. Des pompes avec une longueur de flèche

comprise entre 42 m, voire 56 m, ne constituent plus une exception.Il faut par ailleurs prêter une attention suffisante à des risques plus

importants :

• Une pompe plus grande signifie également une pompe plus lourde. Cela signifie qu’il faudra absolument contrôler si la portée du sol est suffisante.

• Une flèche plus longue signifie également un levier plus grand de sorte que la pression exercée par les stabilisateurs est beaucoup plus élevée. Il est par conséquent absolument nécessaire de déployer entièrement les béquilles et de poser correctement les plaques de répartition.

• Un levier plus grand signifie également que l’extrémité de la flèche peut effectuer un plus grand déplacement en raison d’un tassement ou d’un affaissement limité d’une béquille.

• Un rayon d’action plus important signifie également une zone de risques plus grande. Lors de la manœuvre de la flèche, personne ne peut se trouver dans la zone de danger autour de la flèche et l’opérateur doit avoir une bonne visibilité sur les travaux à effectuer.

• La pompe doit être montée à une distance suffisamment impor-tante de toutes les conduites électriques aériennes afin de pouvoir maintenir pendant les travaux une distance de sécurité suffisam-ment grande par rapport à ces conduites aériennes.

• Une visibilité limitée suite à un éclairage insuffisant ou de mauvai-ses conditions climatiques représente un risque supplémentaire. Au besoin, le pompiste doit être assisté d’un signaleur ou des moyens de communication adaptés doivent être utilisés pour pouvoir effec-tuer en toute sécurité le montage de la pompe et l’exécution des travaux de pompage.

Causes des accidents mortels ou graves récents

1. Lors de l’utilisation de la flèche, la distance de sécurité

jusqu’à une ligne à haute tension n’est pas respectée.

Résultat : un accident mortel en 2005, deux blessés graves en 2006

et un accident mortel en 2011.

2. La portée du sol était affectée par des travaux antérieurs et

la distance jusqu’au bord de la tranchée était insuffisante.

Résultat : 2 accidents mortels en 2006, un en 2007 et un en 2011.

Tenez compte des mesures et poids suivants lors de la planification des travaux :

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16 I CNAC INFO I 4e TRIMESTRE 2011

PROCHAINEMENT GRATUIT

SUR NOTRE SITE :

le nouveau cnac dossier

Equipements de protection individuelle

dans la construction

N° 131

AGENDA DES FORMATIONS ET DES EXAMENS

SESSIONS MENSUELLES D’EXAMEN

VCA ‘SÉCURITÉ DE BASE’ ET VCA

‘CADRES OPÉRATIONNELS’

26/09/2011 à 9h

17/10/2011 à 9h

21/11/2011 à 9h

12/12/2011 à 9h

23/01/2012 à 9h

13/02/2012 à 9h

19/03/2012 à 9h

23/04/2012 à 9h

21/05/2012 à 9h

18/06/2012 à 9h

27/08/2012 à 9h

17/09/2012 à 9h

22/10/2012 à 9h

19/11/2012 à 9h

17/12/2012 à 9h

SESSIONS OUVERTES

DE FORMATION VCA

SÉCURITÉ DE BASE

Français :

18-19/10/2011 (complet)15-16/12/2011

Néerlandais :

25-26/10/2011

16-17/01/2012

SESSIONS OUVERTES DE

FORMATION VCA CADRES

OPÉRATIONNELS

Français :

14-15/09/2011 -examen 15/09/2011 à 13h13-20-27/10/2011 - examen 27/10/2011 à 13h

Néerlandais :

15-22-29/11/2011 -examen 29/11/2011 à 13h

SESSIONS POUR COORDINATEURS

NIVEAU B

Français :

du 09/11/2011 au 25/01/2012

Néerlandais :

du 08/11/2011 au 24/04/2012

Toutes les sessions VCA (formations et examens) sont organisées dans les bureaux de Constructiv, situés 45, Rue Royale, 1000 Bruxelles.

Cette session sera organisée chez Syntra, Kerkstraat 1 à 3600 Genk

Cette session sera organisée à l’IFAPME, Créalys, rue Saucin 66 à

5032 Les Isnes – Gembloux

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Derniers numéros :

• fasc. 127 : Conception en sécurité

d’une maison unifamiliale

• fasc. 128 : La construction et ses structures

de prévention internes et externes

• fasc. 129 : Mesures de prévention à prendre

lors de travaux de démolition

• fasc. 130 : Les risques et les mesures de

prévention lors de la manutention de matériaux

de construction chez le négociant

CNAC EXPERT

Quelques exemples :

• Le peintre

• Le couvreur

• L’ouvrier polyvalent

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• Guide pour le conseiller en prévention dans une PME

de la construction

• La coordination de la sécurité et de la santé des projets de

construction temporaires ou mobiles - Réglementation et

commentaires

• Signalisation des chantiers