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TRAITEMENT D'URGENCE DE LATRAITEMENT D'URGENCE DE LA POUSSÉE HYPERTENSIVE EN
MÉDECINE DE VILLE:
Samedi 1er Décembre 14H30DR JEMMALI MONIA AMEL
SPÉCIALISTE EN CARDIOLOGIE CABINET PRIVÉSPÉCIALISTE EN CARDIOLOGIE. CABINET PRIVÉ ENNASR 1.
Recommandations actuelles
European Society of Hypertension – European Society of Cardiology guidelinesEuropean Society of Hypertension European Society of Cardiology guidelines for the management of arterial hypertension (European Heart Journal (2007) 28, 1462–1536). Reappraisal of European guidelines on hypertension management: a European e pp s o u ope gu de es o ype e s o ge e : u opeSociety of Hypertension TaskForce document. Journal of Hypertension 2009, 27:2121–2158Seventh report of the joint national committee on prevention detectionSeventh report of the joint national committee on prevention, detection, evaluation, and treatment of high blood pressure (Hypertension. 2003;42:1206–1252.) mise à jour attendue pour cette année
Poussées hypertensives de l’adulte : élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate et urgences hypertensives. Recommandations et argumentaire. (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2002)2002).
Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle " A li i 2005 R d i H A i é d S é T dActualisation 2005, Recommandations. Haute Autorité de Santé.. Texte des recommandations, Argumentaire et Fiche de Synthèse téléchargeables sur le site www.has-sante.fr
INTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTION
La poussée hypertensive: La poussée hypertensive: constitueconstitue uneune cause cause fréquente fréquente d’appeld’appel en en cliniqueclinique((urgenceurgence,, médecinmédecin généralistegénéraliste,, cardiologuecardiologue).).((urgenceurgence, , médecinmédecin généralistegénéraliste, , cardiologuecardiologue).).
TroisTrois caractéristiquescaractéristiques de de l’urgencel’urgence hypertensive:hypertensive:
BrutalitéBrutalité de de l’élévationl’élévation de la de la PA ,PA ,DuréeDurée prolongéeprolongéeT léT lé ffff i é li é l ??ToléranceTolérance: : souffrancesouffrance viscéraleviscérale ? ?
VraiesVraies urgencesurgences hypertensiveshypertensives: : raresrares
SouffranceSouffrance viscéraleviscérale aiguëaiguë; ; coeurcoeur, , cerveaucerveau, reins, , reins, vaisseauxvaisseauxAtteinteAtteinte organiqueorganique aiguëaiguë ouou chroniquechronique aggravéeaggravée par HTA: OAP, IDM par HTA: OAP, IDM
TTT systématique TTT systématique injustifiéinjustifié voirvoir délétèredélétère: IC en S/L : IC en S/L CI. CI.
LA POUSSÉE HYPERTENSIVEODEFINITION
Définition: élévation tensionnelle ≥ 180 mm Hg pour la PAS et/ou 110 pour la PAD.
NB: Une élévation tensionnelle rapide en deçà de ces valeurs peut constituer uneNB: Une élévation tensionnelle rapide en deçà de ces valeurs peut constituer une urgence hypertensive s’il existe une souffrance viscérale en particulier chez la femme enceinte.
La poussée hypertensive regroupe deux situations:- l’élévation tensionnelle avec souffrance viscérale immédiatel élévation tensionnelle avec souffrance viscérale immédiate.
- l’élévation tensionnelle sans souffrance viscérale immédiate.
CAT DEVANT CAT DEVANT UNE URGENCEUNE URGENCEHYPERTENSIVEHYPERTENSIVEHYPERTENSIVEHYPERTENSIVE
En l'absence de complications évidentes qui mettent en jeu le PC vitalEn l'absence de complications évidentes qui mettent en jeu le PC vital
confirmer DC HTA:confirmer DC HTA:
1.1. -- Mesure Mesure PA/15 PA/15 mn au repos mn au repos ++ sédatif ou antalgique sédatif ou antalgique
2.2. -- Eviter pièges classiques à l'origine d'une surestimation PAEviter pièges classiques à l'origine d'une surestimation PA
soitsoit normalisationnormalisation de la PAde la PA après contrôle desaprès contrôle des facteursfacteurs déclenchantsdéclenchantssoit soit normalisation normalisation de la PA de la PA après contrôle des après contrôle des facteurs facteurs déclenchantsdéclenchants..
CONFIRMER LE DGC
1-La mesure de la pression artérielle (PA) doit se faire dans de bonne conditions :dans de bonne conditions :
Le patient doit être assis ou couché depuis au moins cinq minutes auLe patient doit être assis ou couché depuis au moins cinq minutes au calme, le brassard doit être positionné correctement sur le bras dévêtu et il doit être de taille adaptée à celle du bras (risque de surestimation si le b d t t tit) l PA d it êt é d b t lbrassard est trop petit), la PA doit être mesurée aux deux bras, et les mesures de PA doivent être concordantes : il faut pratiquer au moins deux mesures, à 1 ou 2 minutes d’intervalle, et savoir répéter les mesures si les deux premières sont très différentes.
CONFIRMER LE DGC
ô
CONFIRMER LE DGC
Savoir bien interpréter des symptômes non spécifiques:Céphalées.
Epistaxis, des acouphènes, sont très fréquents, même en dehorsde tout contexte d’HTA.Il n’y a aucun parallélisme entre la sévérité d’une HTA et son caractère symptomatique ou non.
Le traitement symptomatique améliore rapidement le niveau depression artérielle.p
CONFIRMER LE DGCCONFIRMER LE DGC
22 R h h d f t dé l h tR h h d f t dé l h tSituation de stress durableSituation de stress durable: Syndrome fébrile ou douloureux, anxiété, : Syndrome fébrile ou douloureux, anxiété, conflitconflit
22--Recherche de facteur déclenchantRecherche de facteur déclenchant
Hypercapnie, acidose, hypoglycémieHypercapnie, acidose, hypoglycémieInteractions médicamenteusesInteractions médicamenteuses: :
Pansement gastrique diminuant l’absorption du traitement antihypertenseurPansement gastrique diminuant l’absorption du traitement antihypertenseur..Drogues ou toxiques entraînant ou aggravant HTADrogues ou toxiques entraînant ou aggravant HTA-- Intoxication alcoolique aiguë, cocaïne ...Intoxication alcoolique aiguë, cocaïne ...Intoxication alcoolique aiguë, cocaïne ...Intoxication alcoolique aiguë, cocaïne ...-- Anorexigènes.Anorexigènes.-- Antidépresseurs: IMAO.Antidépresseurs: IMAO.
AINSAINS-- AINS.AINS.-- Contraceptifs oraux.Contraceptifs oraux.-- Décongestionnants nasaux.Décongestionnants nasaux.
Gl hi iGl hi i-- GlycyrrhizzineGlycyrrhizzine..-- Erythropoietine,corticoïdes,cyclosporineErythropoietine,corticoïdes,cyclosporine..
Arrêt TTT:Arrêt TTT: rebond si arrêt brutal de la rebond si arrêt brutal de la ClonidineClonidine ou des B bloqueurs.ou des B bloqueurs.
CONFIRMER LE DGCCONFIRMER LE DGC22 Recherche de facteur déclenchantRecherche de facteur déclenchant
Rétention aiguë d’urines,22--Recherche de facteur déclenchantRecherche de facteur déclenchant
Douleur aiguë intense,
Crise d’anxiété ou d’angoisse, attaque de panique, seule circonstanceoù l’administration d’un anxiolytique s’accompagnera d’une baisse, voire d’ li i d hiff i ld’une normalisation des chiffres tensionnels,
Arrêt ou modification récente d’un traitement anti-hypertenseur en coursArrêt ou modification récente d un traitement anti hypertenseur en cours,Prise de toxiques sympathomimétiques (vasoconstricteurs nasaux, cocaïne, LSD, amphétamines),Prise de médicaments limitant l’efficacité d’un traitement antihypertenseuren cours (AINS, pansements gastriques).
URGENCE HYPERTENSIVE SANS SOUFFRANCE VISCÉRALESOUFFRANCE VISCÉRALE
IMMÉDIATE.
Aucun traitement intraveineux ou per os ne doit être administré en urgence : la conduite à tenir immédiate repose sur la correction des facteurspdéclenchants si elle est possible, et sur le repos pendant15 à 30 minutes tout en rassurant le patient puis sur la réévaluationdes chiffres tensionnels. En cas d’HTA persistante, ou si les objectifs tensionnels ne sont pas atteints le traitement doit être ambulatoire progressif et par voie orale Leatteints, le traitement doit être ambulatoire, progressif et par voie orale. Le patient doit donc être revu quelques jours plus tard, ou, s’il est déjà souspolythérapie et difficile à équilibrer, adressé au cardiologue ou à l’h i l d i hé i é lll’hypertensiologue pour adaptation thérapeutique et éventuellement
recherche d’une HTA secondaire.
CAT DEVANTCAT DEVANT UNE URGENCE HYPERTENSIVEUNE URGENCE HYPERTENSIVECAT DEVANT CAT DEVANT UNE URGENCE HYPERTENSIVEUNE URGENCE HYPERTENSIVE
DEVANT DES COMPLICATIONS ÉVIDENTES QUI METTENT EN JEU LE PC VITALDEVANT DES COMPLICATIONS ÉVIDENTES QUI METTENT EN JEU LE PC VITALQQ
Interrogatoire:Interrogatoire:-- ATCD HTA TTT complications connues valeurs maximalesATCD HTA TTT complications connues valeurs maximalesATCD HTA, TTT, complications connues, valeurs maximalesATCD HTA, TTT, complications connues, valeurs maximales-- Signes fonctionnels Signes fonctionnels Examen Examen clinique méthodiqueclinique méthodique: :
neurologiqueneurologique-- neurologiqueneurologique-- rénalrénal-- cardiovasculaire: auscultation et palpation des pouls souffle carotidien ++++cardiovasculaire: auscultation et palpation des pouls souffle carotidien ++++
ét t d’h d t tiét t d’h d t ti-- état d’hydratationétat d’hydratationBilan Bilan en urgence comportant au minimum: en urgence comportant au minimum: -- glycémieglycémie-- Créatinémie, ionogrammeCréatinémie, ionogramme-- Bandelettes Bandelettes urinaire:hématurieurinaire:hématurie protéinurie.protéinurie.-- NFS, Uricémie: hydratationNFS, Uricémie: hydratationyy-- ECGECG-- Fond d’œilFond d’œil-- Cliché du thorax non systématiqueCliché du thorax non systématique
Urgence HypertensiveUrgence HypertensiveClassification
Urgences hypertensives vraies
• L'encéphalopathie hypertensive• L’œdème aigu du poumonL œdème aigu du poumon• L'angor instable• L'infarctus du myocarde ( IDM )L infarctus du myocarde ( IDM )• La dissection aortique• L'éclampsieL éclampsie• L' HCM• L' A.V.C.H.L A.V.C.H.
Urgence HypertensiveUrgence Hypertensiveclassification
Urgences hypertensives relatives
• H.T.A. maligne (HTAM)• A.V.C. ischémiques (AVCI)A.V.C. ischémiques (AVCI)• Insuf. rénale aiguë évolutive• Accès hypertensifs IIaires (arrêtAccès hypertensifs IIaires (arrêttrt)• H.T.A. péri-opératoire.H.T.A. péri opératoire.
SITUATIONS CLINIQUES NEUROLOGIQUESNEUROLOGIQUES
– signes généraux : céphaléestrouble conscience
signes focalisés : monoplégie– signes focalisés : monoplégiehémiplégieparalysie facialeparalysie facialetroubles phasiques
– signes de gravité : coma réactif ou nonconvulsions
SIGNES NEUROLOGIQUES FOCALISÉSFOCALISÉS
Déficit moteur ou sensitif d’installation brutale doivent faire évoquer un AVC (cause d’HTA).
Pas de traitement avant confirmation par imagerie.
Recherche de signes de localisation
Céphalées, nausées, vomissements, photophobie…..doivent i t AVC hé iorienter vers un AVC hémorragique
(imagerie+++)….Transfert vers l’Urgence la plus proche.
SIGNES NEUROLOGIQUES NON É ÉSYSTÉMATISÉS
L’examen du fond d’oeil s’il est possible montre un oedèmeL examen du fond d oeil, s il est possible, montre un oedèmepapillaire avec hémorragies et exsudats.Ce tableau peut s’accompagner d’une insuffisance rénale oligo-p p g ganurique avec protéinurie, ou de signes d’insuffisance cardiaque aiguë. Il faudra hospitaliser le patient pour imagerie cérébrale (scanner et/ou IRM), poursuite du traitement et surveillance, et débuter un t it t h t ili édi li étraitement hypotenseur en urgence en milieu médicalisé.
Situations cliniques neurologiquesDistinguer
– encéphalopathie hypertensive : rare ++ FOjustifie un traitement en urgencejustifie un traitement en urgence
– AVC : distinguer hémorragie - ischémiqueimagerie : scanner IRMimagerie : scanner, IRM
– Respecter l'HTA de l'AVC ischémique f i TA > 250/130 Hsauf si TA > 250/130 mmHg
retentissement cardiovasculaire
T it dé é t l'HTA d l'hé i– Traiter modérément l'HTA de l'hémorragie– Dépassement de l’autorégulation → dommages endothéliaux → augmentation
perméabilité capillaire → œdème cérébral,N li ti id d l PAM 20% h i di i /l b t l l– Normalisation rapide de la PAM, - 20% en une heure : nicardipine/labetalol.
Situations cliniques cardiovasculaires
1 IVG aiguë
- sub OAP
- OAP vrai
OEDEME AIGU DU POUMONUne dyspnée aiguë avec polypnée, orthopnée, râles crépitants diffus évoquent d’emblée un œdème aigu du poumon (OAP), surtout s’il existe une cardiopathie connue, le patient doit alors être adressé en USIC ou, à défaut, au service d’urgences le plus proche, en administrant au préalable des diurétiques de l’anse et des dérivés nitrés.
– Diurétiques de l’anse + dérivés nitrés,q– Si insuffisant : ± uradipil/nicardipine,
Situations cliniques cardiovasculairesq
2 S d i i2 Syndrome coronarien aigu
- douleur thoracique
- signes ischémiques sur l'ECG
troponine CPK- troponine - CPK
SCAUne douleur thoracique angineuse typique et des signes ischémiques
à l’ECG font redouter un syndrome coronaire aigu (SCA).Là aussi le patient doit être adressé en USIC ou à défaut au serviceLà aussi, le patient doit être adressé en USIC ou, à défaut, au service
d’urgences le plus proche et le traitement anti-hypertenseur reposesur les dérivés nitrés, associé aux autres prescriptions pré-hospitalièresdu SCA à mettre en route avant le transfert (Tableau I).
– Association ß-bloquant + dérivé nitré,– Association d’un traitement antalgique par morphiniquesAssociation d un traitement antalgique par morphiniques,– Pas d’indication des vasodilatateurs purs,– Esmolol/labetalol + isosorbide dinitrate,
Situations cliniques cardiovasculairesq
3 Dissection aortique
d l th i i t- douleur thoracique intense
- asymétrie tensionnelleasymétrie tensionnelle
- insuffisance aortique
- imagerie : ETT - ETO - scanner
DISSECTION AORTIQUELa dissection aortique est souvent de diagnostic difficile car
l’association douleur thoracique migratrice, souffle diastoliqued’insuffisance aortique anisotension et anomalies électriquesd insuffisance aortique, anisotension, et anomalies électriquesn’est pas la présentation clinique la plus fréquente.
Le diagnostic est peu probable en l’absence de douleur thoracique brutale, il est fortement probable en présence d’asymétrie du pouls et de signe ischémique (coronaire, neurologique, périphérique). Une telle suspicion doit conduire à adresser le patient en unité de soinsUne telle suspicion doit conduire à adresser le patient en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC) ou mieux, directement en chirurgie cardiovasculaire où auront lieu la confirmation du diagnostic par un angioIRM ou ETO ChirurgieangioIRM ou ETO...Chirurgie
– Objectif tensionnel : PAS < 100-110 mmHg, contrôle rapide,– Association ß-bloquant + vasodilatateur,
E l l i di i /f ld ( i i d N )– Esmolol +++ et nicardipine/fenoldopam (± nitroprussiate de Na),
ECLAMPSIEUn contexte de grossesse (3e trimestre) et l’association hypertension
sévère – protéinurie évoquent une pré-éclampsie et fontredouter l’évolution vers l’éclampsie (convulsions 2e cause deredouter l évolution vers l éclampsie (convulsions, 2e cause demortalité gravidique) justifiant d’orienter la patiente en urgenceen maternité niveau 3 et de débuter un traitement pré-hospitalierpar labétalol ou, en cas de contre-indication, clonidine
– MgSO4,– Nicardipine/labetalol,p ,– Extraction fœtale +++,
Poussée Poussée HypertensiveHypertensiveypyp
PAS ≥180 et /ouPAS ≥180 et /ouPAD ≥ 110 mmhgPAD ≥ 110 mmhg
HTA persistante après Repos et
HTA LabileΝΟΝVérification tensiomètre
OUI
Rechercher défaillance viscérale :
Neurologique, cardiaque ou
URGENCE HYPERTENSIVE :
Traitement Urgent IVObj tif 25% PAM
OUINeurologique, cardiaque ou
rénaleObjectif : 25% PAM
ΝΟΝ
Fond D’œil :Rétinopathie stade III
ou IV
Crise Hypertensive :Continuer le ttt habituel
Adresser au médecin traitant
ΝΟΝ OUIOUI
CAT devant une urgence hypertensive
HTA é è ≥ 180/110 li ti i é lHTA sévère ≥ 180/110 + complication viscérale
Défaillance cardiovasculaire FO : stade 3 ou 4
Défaillance Neurologique
Encéphalopathie AVC
TDM cérébrale en urgence
oedème cérébral AVC hémorragique AVC ischémique
Abstention TTT URG
TTT
Voie IVL (pas bolus)Loxen PSE vitesse 8 ◊ 15
USIC NEURO CHIR NEURO
mg/h sur 30 mn.Relais:2 ◊ 4mg/h palier:0,5
CAT devant une urgence hypertensivehypertensive
HTA sévère ≥ 180/110 + complication viscérale
Défaillance Neurologique FO : stade 3 ou 4g q
Défaillance cardiovasculaire Loxen ou Trandate
OAP I coron Aiguë Dissection Aortique
Risordan 2 mg/hO2 ou CPAPRisordan 3mg bolus puisrelais: PSE 3~ 4mg/h+ Lasilix 1 mg/kg IVD
Risordan 2 mg/h( à adapter toutes les 20 mn )+ SurveillanceReste du TTT anti-ischémique
ETO en urgenceLoxen ou Trandate1mg/kg en bolus IVDÀ Renouveler après 10 mn+ Lasilix 1 mg/kg IVD
±Loxen
USIC CCVT
Entretien0,1à 0,3 mg/kg/h
Urgences hypertensivesUrgences hypertensivesCe qu’il faut faire
Traiter la détresse vitale
Sédation analgésiePuis si persistance HTA antihypertenseurPuis si persistance HTA, antihypertenseur
• Proscrire l’Adalate• Voie parentérale• Voie parentérale• Doses progressives
Urgences hypertensivesUrgences hypertensivesL’antihypertenseur
Le meilleur celui toujours
Le mieux connu
Ni di i• Nicardipine• Dérivés nitrés
F é id ( i i fl ti )• Furosémide ( si inflation)
Urgences hypertensivesUrgences hypertensivesLa conduite du traitement
Paliers
surveillancesurveillance
Bas débit Bas débit
CONCLUSIONCONCLUSION
C’ t l ff i é l t l hiff d PA ’il ’ it dC’est la souffrance viscérale, et non les chiffres de PA, qu’il s’agit de traiter: urgence hypertensive : PA > 180/110 mmHg + souffrance viscérale,
é éUrgence fréquemment rencontrée en pratique,Affirmer le diagnostic et rechercher les complications viscérales,Mise en route rapide du traitement antihypertenseur :p yp– Intraveineux,– Adapté à la situation,
D’ ti id t d i i t– D’action rapide et avec une demi-vie courte,Une grande prudence s’impose en cas de signes neurologiques scanner cérébral.
Pas d’urgence de traitement dans les formes asymptomatiques.
CONCLUSIONEn l’absence de signes viscéraux soigneusement éliminés parl’interrogatoire et l’examen clinique, il n’y a pas d’indication à
t it t té l i l l il f d ttun traitement parentéral mais, selon les cas, il faudra mettre rapidement en place ou renforcer un traitement oral, au besoin en adressant le patient au spécialisteen adressant le patient au spécialiste.Les urgences hypertensives, elles, sont des HTA sévères avec complication viscérale menaçant le pronostic vital qui p ç p qjustifient d’hospitaliser le patient dans un centre adapté. La décision peut être prise avec l’aide du régulateur du SAMU qui assurera à la fois l’orientation, l’organisation du transport après mise en condition et la stratégie thérapeutique pré-hospitalièrehospitalière.
Jeune femme de 24 ans
Amenée pour attaque de panique palpitationsAmenée pour attaque de panique, palpitationsExamen
Tachycardie sinusaleTA : 240/150 mmHgECG : discrète HVGECG : discrète HVGRx pulmonaire : normaleBi l i K+ 3 2Biologie : K+ = 3,2 meg
créatinine = 80 µmolTSH normale
Jeune femme de 24 ans
Amenée pour attaque de panique palpitationsAmenée pour attaque de panique, palpitationsPrise en charge
traitement initial : ATARAX 50 et loxen.
recherche de signe de souffrance viscérale :
pas de symptôme neurologique
pas d'insuffisance cardiaquepas d insuffisance cardiaque
pas d'angor
non enceinte
Jeune femme de 24 ans
Amenée pour attaque de panique palpitationsAmenée pour attaque de panique, palpitationsPrise en charge
recherche de facteurs déclenchant
stress familial et social (chômage)
consommation excessive : tabac, coca-cola, réglisse
contraceptioncontraception
Il ne s'agit pas d'une urgence hyper-tensive : paroxysme tensionnele s g p s d u e u ge ce ype e s ve : p o ys e e s o esur HTA franche avec hyperaldostéronisme possible
Hospitalisation en cardiologie conven-tionnelle : bilan d'HTA,
adénome de Conn
CASCAS CLINIQUECLINIQUE
Madame D …, 49 ans, hypertendue, est transférée par SMUR aux urgences d’un hôpital universitaire, à la demande de son médecin traitant, pour douleur épigastrique intense .
HISTOIRE DE LA MALADIE
Installation brutale de douleur épigastrique transfixante et eninter-scapulaire à type de brûlurede durée continue et d’intensité variable incitant la patiente à
lt d’ hô it lconsulter aux urgences d’un hôpital universitaire où un ECG et un test à la troponine ont été réalisés et sont revenus normaux; la patiente estrevenus normaux; la patiente est rentrée chez elle avec un traitement symptomatique!!!!!!!!!!!!!!.
HISTOIRE DE LA MALADIE
Deux jours plus tard et devant la persistance de sa symptomatologie, elle a reconsultéaux urgences d’un hôpital régional où un ASP a montré une distension
ll d 2gazeuse; elle a donc reçue 2 injections de spasfon et elle est rentrée chez elle!!!!!!!!!.Devant la persistance de la douleurDevant la persistance de la douleur elle a appelé son médecin traitant qui l’a adressée par SMUR au service des urgences d’un hôpitaldes urgences d un hôpital universitaire.
BILAN DU SAMUBILAN DU SAMU
Femme de 49 ansFemme de 49 ans.Conscience normale.Pouls bien frappé et régulier à 86/mnPouls bien frappé et régulier à 86/mn.Pâleur. Céphalée, vertige.p , gPA 200/95 mmHg.FR:14 c/min , Saturation en oxygène à l’AA: 97%. yg
ARRIVÉE AU SERVICE DES URGENCES:
ANTECEDENTS:Hypertendue depuis un 1 an, sous Adalate
2 cp/j2 cp/j.Etat migraineux.
TRAITEMENT HABITUEL
Diantalvic ®.Adalate.Traitement intermittent (pyzofène)Traitement intermittent (pyzofène).
EXAMEN CLINIQUEB ét t é é lBon état général.Céphalée.T 37 5°CT : 37,5°C.Abdomen souple et dépressible.PA :190/100 mmHgPA :190/100 mmHg .FC: 110 b/min.Le reste de l’examen est normal enLe reste de l’examen est normal en
particulier l’examen neurologique et cardiovasculairecardiovasculaire.La patiente est restée toujours algique.
BIOLOGIEN é ti l b l i t f l iNumération globulaire et formule sanguine
GB = 8100 EB/mm3Hb 12 3 H 37 2%Hb = 12,3 ; Hte = 37,2%
Plaquettes = 99000 /mm3Urée : 2 mmol/LCréat: 66 micromol/LGlycémie: 5,9 mmol/LCPK:40 UI/L ; LDH: 320UI/LKaliémie:4mmol/L ; Natrémie:138mmol/L
DIAGNOSTIC(S) ?( )CONDUITE A TENIR ?
La patiente a été adressée au service deLa patiente a été adressée au service de cardiologie à l’USIC pour complément d’explorationd exploration.
EXAMEN A L’ADMISSIONP l é t t ét iPouls présents et symétriques.FR = 18 c/mn ; FC = 110 b/mn.TA: 200/110 mmHg.Auscultation cardio-pulmonaire normale.Patiente reste toujours algique.L’ECG et la Rx du thorax ne montrent pas deL ECG et la Rx du thorax ne montrent pas de modification.
BIOLOGIE
Amylasémie: 53 UI/LAmylasémie: 53 UI/L.Amylasurie: 265 UI/L.yCPK: 59 UI/L ; LDH: 389UI/L.Troponine <0.01micromol/L.
TRAITEMENTAnalgan 2cp/J.Lopril 25:2cp/J.p pLoxen à la PSE:1mg/h.Tagamet : 3 ampoules/JTagamet : 3 ampoules/J.Lopressor 200:1cp/J.
Une procédure diagnostique est réalisée. p g qElle a permis d’aboutir au diagnostic
L’échographie abdominale :g pMontre une dissection de l’aorte abdominale étendue jusqu’à l’artère iliaque externeétendue jusqu à l artère iliaque externe.
ANGIOSCANNER
-Double dissection étendue de l’aorte descendante jusqu’à l’artère iliaque interne et externe avec thrombose du faux chenal.-Cette dissection touche l’ostium du tronc coeliaque, le bord gauche de l’ostium de l’artère mésentérique supérieure ainsi que l’ostium de l’artère rénale
ANGIOSCANNER
-Dissection de l'aorte descendante sur une coupe longitudinale
L’ECHOCARDIOGRAPHIE TRANS-OESOPHAGIENNE
Dissection de l'aorte descendante en échographique transoesophagienne, s’étendant de la fin de la crosse ve
l’aorte bd i l
EVOLUTIONRégression de la douleur.PA droite 160/100 mmHg .gIntroduction du Loxen LP50:2cp/J.Arrêt du Lopril et mise sous Tareg 160 à raison deArrêt du Lopril et mise sous Tareg 160 à raison de 2cp/j.St bili ti d l TA à 13/7Stabilisation de la TA à 13/7.La patiente est rentrée chez elle sous :Lopressor, Tareg et Loxen LP.
MERCIMERCI