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Centre de Formation n° 91 34 0385734 - Siret 42087384600026

Centre C ial le Bénédictin - 53, route de Lodève - Celleneuve 34080 Montpellier - Tel. 04. 99. 77. 13. 01

RÉSUMÉ DU COURS DE BIOLOGIE

IMMUNITÉ Ce qui perturbe l’état de santé ⇒ la maladie

Facteurs Origine Endogènes Héréditaire = transmis à nos parents ⇒ génétique Congénitale = présents dès la naissance ⇒ embryologie Exogènes chimique Les poisons = Les produits alimentaires Autres substances

physique Forces excessives Température Électricité Rayons solaires Altitude

socio-économique Nuisance liée à l’habitat (surpeuplement, promiscuité, bruit, Nuisance liée à la vie professionnelle (risque, fatigue, etc.) Pollution

Les grands types de maladies Somatiques Organiques = lésion d’un organe qui a des conséquences sur son fonctionnement

Fonctionnelle = altération du fonctionnement d’un organe Psychiques Fatigue nerveuse et dépression exogène

Névroses = trouble de la personnalité sans perte de contact avec la réalité Psychose = trouble de la personnalité avec perte de contact avec la réalité

Psychosomatiques Interaction entre des facteurs somatiques et psychiques Symptôme = trouble somatique objectif lié à une maladie Thérapeutique = méthode de soin pour combattre la maladie Traitement préventif = destiné à éviter une maladie Traitement curatif = destiné à guérir un malade Traitement palliatif = destiné à améliorer l’état d’un malade qu’on ne peut guérir Prophylaxie = hygiène Endémie = affection plus ou moins répandue limitée à un secteur géographique mais présente en permanence Epidémie = affection très répandue à diffusion brutale mais temporaire, dans un secteur géographique précis Pronostic = jugement porté à l’avance sur l’évolution possible d’une maladie Diagnostic = identification de la maladie Evolution = succession des phases de transformation d’une affection Sémiologie = études des signes et symptômes de la maladie

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Epidémiologie = étude des facteurs intervenant dans l’apparition ou le développement d’une affection, sa fréquence et son mode de répartition dans une population. Observation microbienne : Microscope traditionnel = grossissement de 3000 fois Microscope électronique = 1 million de fois Les MICROBES : forme maladies

cellule simple sans noyau visible et pauvre en organites

coques (petite sphère)

coques isolées = fièvre de malte diplocoque = pneumonie, méningite, blennorragie streptocoque = phlegmon, érysipèle staphylocoques = furoncle, orgelet, anthrax

Reproduction rapide par scission

bacilles (bâtonnets)

diphtérie, tétanos, coqueluche, typhoïde, tuberculose (bacille de Koch), lèpre (bacille de Hansen), choléra, peste (bacille de Yersin),

règne végétal spirochètes Tréponème pâle de la syphilis, leptospire

bactéries

bactéries utiles levures champignons Reproduction

par scission règne végétal

moisissures mycoses : aspergillose et ≠ teignes du cuir chevelu muqueuse :bouche, vagin, voies respiratoires et digestives. le muguet ( candida albicans)

trypanosome (avec flagelle)

maladie du sommeil protozoaires amibes

Reproduction par mitose règne animal endocellulaire paludisme, dysenterie amibienne, toxoplasmose

virus Parasites endocellulaires obligataires

régulière, parfois géométrique, taille infime

poliomyélite, rougeole, rubéole, oreillons, zona, grippe, SIDA, hépatites, varicelle, oreillons, mononucléose, rhumes, herpès, rage, fièvre aphteuse, fièvre jaune, encéphalites, etc.

Culture des microbes :

mode d’action culture Bactéries Prolifération par division cellulaire En gélatine Virus parasite endocellulaire qui pénètre la cellule et détourne

son fonctionnement à son profit Sur tissu vivant

Mode de transmission des microbes : Contagion indirecte : l’air, les selles, le matériel des soins, les aliments, les insectes Contagion directe : la salive, le sang, les rapports sexuels, etc.

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Moyens de défense de l’organisme : 1. Étape locale = À l’endroit de pénétration des microbes, la première défense immunitaire est

conduite par les polynucléaires (granulocytes et macrophages) qui franchissent la paroi des capillaires sanguin vers le milieu extra-cellulaire (diapédèse) et incorporent les microbes par phagocytose ou par les lymphocytes qui sécrètent des anticorps pour neutraliser les substances chimiques libérées par les microbes (antigènes repérés). ⇒ Réaction inflammatoire locale, foyer = rougeur, douleur, chaleur (température), gonflement (œdème) ⇒ pus (microbes, cellules détruites, leucocytes morts)

2. Étape lymphatique = Ensuite les microbes passent dans les vaisseaux lymphatiques et sont arrêtés au niveau des ganglions (aine, aisselle, etc.) par les lymphocytes qui sécrètent des anticorps. ⇒ Réaction ganglionnaire = ganglions durs et douloureux

3. Étape sanguine = Enfin les microbes se déversent dans le sang et sont arrêtés par le foie, dernier bastion de défense de l’organisme. ⇒ Infection généralisée = fièvre

4. En cas d’échec c’est la septicémie (sang pourri). L’immunité est la résistance (naturelle ou acquise) de l’organisme à un agent pathogène La peau et les muqueuses constituent une barrière naturelle que les microbes sont généralement incapables de franchir. Antigène = molécule libre, étrangère, qui déclenche une réponse immunitaire. L’immunité est la résistance (naturelle ou acquise) de l’organisme à un agent pathogène La peau et les muqueuses constituent une barrière naturelle que les microbes sont généralement incapables de franchir. Antigène = molécule libre, étrangère, qui déclenche une réponse immunitaire. L’allergie constitue un déclenchement inapproprié des défenses de l‘organisme (fabrication d’anticorps) contre un agent extérieur inoffensif (l’allergène). L’allergie n’est donc pas une maladie, mais une collection de réactions désagréables (inflammatoires = urticaires, rhume des foins, toux, vomissements, etc.). ⇒ choc anaphylactique = manifestation brutale et violente de l’allergie (hypotension, pôterie, sensation de froid, angoisse ⇒ perte de conscience). Les maladies auto-immunes = immunité dirigée contre soi-même en fabriquant des anticorps contre ses propres constituants (ex. : antispermatozoïdes ⇒ stérilité masculine) Greffe d’organes ou de tissus = un organisme vivant cherche toujours à détruire ce qui ne lui appartient pas. Ce rejet à lieu grâce aux lymphocytes. Pour réduire le rejet de la greffe, on arrête la multiplication des lymphocytes, ce qui réduit la résistance de l’organisme aux infections (traitement immunodépresseur).

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Organes de l’immunité Toutes les cellules immunitaires naissent dans la moelle rouge des os (hématopoïése). Le système lymphoïde comprend : 1. Les organes lymphoïdes primaires, qui sont les lieux de maturation (immunocompétence) et

différenciation des lymphocytes 2. Les organes lymphoïdes secondaires, qui sont les organes effecteurs de l’immunité (passage,

accumulation)

organes fonction primaires Moelle osseuse Lymphocytes B + les autres leucocytes Thymus Lymphocytes T secondaires Ganglions lymphatiques Stockage et prolifération des lymphocytes Rate Activation des lymphocytes Amygdales Appendice Ensemble des tissus lymphoïdes

associés aux muqueuses

Les cellules de l’immunité sont réparties en deux grands groupes : 1. Immunité non spécifique : les défenses sont dirigées contre tous les éléments étrangers à

l’organisme, quels qu’ils soient⇒ phagocytes = polynucléaires, macrophages, monocytes, mastocytes, lymphocytes NK

2. Immunité spécifique : les défenses sont dirigées contre les éléments étrangers que le système immunitaire reconnaît avant de les éliminer, et dont il garde la mémoire. Ceci grâce aux anticorps ou immoglubulines (qui sont des protéines) Cette défense est assurée par les lymphocytes B (défense humorale) et T(défense dite à médiation chimique. Certains lymphocytes T sont cytotoxiques d’autres cytolytiques = cellules tueuses ⇒ par choc osmotique).

3. Certaines cellules phagocytaires, les macrophages, participent à l’identification des antigènes en les présentant aux lymphocytes T.(CPA cellules présentatrice de l’antigène).

Chez le malade du SIDA se sont les lymphocytes T qui sont envahis et détruits par le virus VIH (virus de l’immunodéfience humaine), ce qui prive le patient de ses propres défenses spécifiques humorales et cellulaire, et l’expose à un grand nombre de maladies opportunistes.

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Moyens de lutte contre les microbes pathogènes : A) L’entretien du terrain organique

Dès 3-4 mois le bébé fabrique ses propres anticorps

Alimentation, respiration, mouvement physique, etc.

B) L’hygiène Propreté corporelle, habitat sain, environnement

C) Les antiseptiques ⇒ désinfection des plaies Eau de Javel, teinture d’iode, mercurochrome, eau oxygénée, alcool, éther

D) La stérilisation désinfection des objets Chaleur, rayons ultraviolets, antiseptiques E) Les antibiotiques (anti-vie) Destruction internes des

bactéries seules Mais affaiblissement de l’organisme

Pénicilline, streptomycine, tétracycline, auréomycine, etc.

F) Les vaccinations Mise en contact avec des microbes rendus inoffensifs

Administré à un sujet en bonne santé pour l’empêcher d’attraper une maladie déterminée Le vaccin est préventif

G) La sérothérapie = le sérum Injections des anticorps (étrangers - immunoglobulines) des antigènes incriminés

Administré à un sujet malade, pour lui fournir une défense immunitaire toute prête et immédiate - curative Ex : tétanos

Vaccinations obligatoires en France : BCG (bacille de Calmet et Guérin -tuberculose) ; diphtérie, poliomyélite, tétanos (DT polio). Liste des maladies pour lesquelles il existe un vaccin. choléra, coqueluche, diphtérie, fièvre jaune, grippe, hépatite B, oreillon, peste, poliomyélite, rage, rougeole, tétanos, tuberculose, typhus,

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LES PRINCIPALES MALADIES

SQUELETTE Accidents osseux Fracture Rupture de la continuité de l’os ⇒ Formation d’un cal osseux ⇒ Réduction - attelle -

plâtre Sans déplacement Avec déplacement Ouverte

Entorse, foulure Étirement violent avec déchirement ou distorsion des ligaments ⇒ enflure ⇒ repos de l’articulation

Luxation Déboîtement de l’articulation avec lésions des ligaments

Maladies du squelette : Rhumatisme Arthrite (inflammatoire) = microbes ou irritation locale

Arthrose (dégénératif) = vieillissement prématuré des articulations (colonne vertébrale, genoux, mains, pieds, etc.)

Déformations Scoliose (latérale) Lordose (cambrure exagérée) Cyphose (dos rond, bosse)

Décalcification Chute de calcium = déminéralisation par manque de vitamine D (rachitisme), femmes enceintes, diabétiques, etc.

LES PRINCIPALES MALADIES MUSCLES

Tétanos Toxine tétanique ⇒ qui provoque une contraction involontaire très douloureuse de

certains muscles . extension à tous les muscles ⇒ asphyxie ou syncope cardiaque Myopathies Mauvais fonctionnement des fibres nerveuses qui ne connectent plus les muscles :

surtout ceux du visage et des ceintures Claquage Élongation qui disparaissent dans les 2 à 3 jours

Claquage = Rupture des fibres musculaires à la suite d’un effort violent ⇒ douleur intense et le muscle ne peut plus fonctionner ⇒ repos, massage Déchirure musculaire = claquage grave

Crampes Contractions musculaires douloureuses et involontaires ⇒ dues à un manque d’oxygénation

Prophylaxie = sport

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SYSTEME NERVEUX Psychiques Fatigue nerveuse et dépression exogène

Névroses = trouble de la personnalité sans perte de contact avec la réalité Psychose = trouble de la personnalité avec perte de contact avec la réalité

Psychosomatiques Interaction entre des facteurs somatiques et psychiques ⇒ troubles fonctionnels ⇒ eczémas, allergies, dermatoses, etc.

Sclérose en plaques Lésions des fibres nerveuses ⇒ paralysie. Touche des sujets entre 20 et 40 ans (origine inconnue)

Poliomyélite Atteinte de la moelle épinière ⇒ déformations du squelette et paralysie partielle. Cause virale

Maladie d’Alzheimer dégénérescence du tissus nerveux Maladie de Parkinson altération motrice par carence en monomédiateurs, la dopamine Sciatique inflammation du nerf sciatique pare compression Migraine algie hémicranienne

SYSTEME SENSORIEL Maladie de l’œil et troubles de la vision :

trouble symptômes particularités Astigmatisme image superposées défaut de courbure du cristallin qui déforme Conjonctivite inflammation de la conjonctive Daltonisme défaut de la vision des couleurs confusion rouge/vert Décollement de la rétine

perte de contact de la rétine et de la choroïde

Diplopie vision double Exophtalmie saillie du globe oculaire Hypermétropie image en arrière de la rétine globe trop court ou cristallin trop allongé Kératite inflammation de la cornée Myopie image en avant de la rétine globe trop allongé ou cristallin trop bombé Ophtalmie inflammation de l’œil Presbytie Défaut de la vision rapprochée vieillissement du cristallin Maladie de l’oreille, troubles de l’audition :

trouble symptômes particularités Acouphène Perception inexacte de sons Hypoacusie Diminution de l’audition ⇒ Audioprothèse = remplacement des

fonctions auditives par un appareillage Otite Inflammation de l’oreille

moyenne ou interne Bactéries ou champignons ⇒ parfois paracentèse = Incision du tympan et ponction éventuelle du liquide dans l’oreille moyenne

Surdité Absence de capacité auditive Lésions de l’oreille moyenne ou interne

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Altérations et maladies de la peau : Acné dermatose des glandes sébacées avec hyperséborrhée et surinfection Anthrax collection massive de furoncles Brûlures

1er degré 2ème degré 3ème degré

thermiques, chimiques, électriques : érythème, chaleur, douleur phlyctène (ampoule) carbonisation, os

Cellulite altération de l'hypoderme avec épaississement et formation de « peau d'orange ». Couperose dilatation des petits vaisseaux au niveau de la peau Eczéma dermatose prurigineuse avec plaques érythémateuses suintantes ⇒ souvent allergique Érysipèle dermatose infectieuse à streptocoques Erythème aspect rouge de zones de la peau par dilatation des vaisseaux sous cutanés. Escarre croûte noirâtre formée par du tissu cutané nécrosé. Causes : alitement, âge, état

nutritionnel, état général Furoncle nodule d'infection des bulbes pilo-sébacées Gale parasitose (sarcopte) cutanée contagieuse prurigineuse Impétigo Infection staphylocoque, streptocoque Leucoplasie tache cutanée de dépigmentation. Lichen dermatose avec papules et épaississement granuleux de la peau Lupus dermatose immunologique (plaque rouges formant sur le visage un masque de « loup ») Macule tache cutanée rouge disparaissant à la pression du doigt. Muguet candidose cutanée ou muqueuse formant des grains blancs. Infection de la muqueuse

par levure Papule tache cutanée rouge avec un relief au toucher par épaississement local. Pédiculose maladie du aux poux Phlyctène bulle à sérosité claire, située dans ou sur l'épiderme. Psoriasis dermatose avec des plaques rouge violacées squameuses (coude, genou, bas du dos) Pustule petite bulle cutanée à contenu liquide purulent. Ulcère plaie avec une perte de tissu plus ou moins profonde (perte de substance). Urticaire éruption en macules prurigineuse avec sensation de brûlures Vésicule petite bulle cutanée à contenu liquide clair. Prophylaxie = hygiène

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SYSTEME CIRCULATOIRE maladie cardio-vasculaires Anévrisme dilatation localisée de la paroi d’une artère Angine de poitrine ou angor maladie par sténose partielle des artères coronaires Angiopathie maladie des vaisseaux Artériosclérose durcissement par fibrose de la paroi artérielle ⇒ hémorragie par rupture Arythmie irrégularité du rythme cardiaque Athérosclérose maladie par dépôt de lipides et durcissement de la paroi artérielle Cardiomégalie gros cœur Collapsus cardio-vasculaire chute brutale et intense de la tension artérielle avec souffrance des tissus mal

irrigués et trouble de la fonction cardiaque Coronarite inflammation des coronaires Embolie obstruction brusque d’un vaisseau sanguin (ou lymphatique) par un corps étranger

(caillot, parasite, etc.) Entraîné par la circulation. Quand l’obstruction a lieu dans les poumons, c’est une embolie pulmonaire.

Fibrillation contraction anarchique et inefficace du myocarde désorganisant le rythme cardiaque

Gangrène nécrose d’un tissu ou d’une portion d’organe Hémophilie absence de coagulation du sang ⇒ génétique héréditaire ⇒ apport de coagulants Hypertension/hypotension augmentation ou baisse anormale de la tension ⇒ excès alimentaires, stress, alcool,

tabac Infarctus du myocarde nécrose du muscle cardiaque Ischémie souffrance tissulaire par manque d‘apport sanguin (oxygène) Leucémie cancer du sang, prolifération de globules blancs ⇒ greffe de moelle osseuse,

productrice de globules blancs Phlébite inflammation de la veine Syncope perte de connaissance d’origine cardiaque Thrombophlébite inflammation veineuse liée à la présence d’un caillot dans la veine Varices dilatations des veines à cause d’un mauvais fonctionnement des valvules

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SYSTEME DIGESTIF Anorexie perte du besoin de se nourrir Appendicite inflammation de l’appendice ⇒ appendicectomie Boulimie besoin anormal d’ingérer des grandes quantités de nourriture Cachexie état de dénutrition et de maigreur extrême Cholecystite inflammation de la vésicule biliaire Cholédocite inflammation du canal qui conduit la bile dans l’intestin (cholédoque) Chyle liquide blanchâtre provenant des aliments digérés et absorbés dans l’intestin Chyme contenu gastrique d’aliments en partie digérés Colique douleur du colon Colite inflammation du colon Entérite inflammation de l’intestin Gengivite inflammation des gencives Glossite inflammation de la langue Hémorroïdes hémorragie à l’anus Hépatite A (contagieuse) ⇒ par la salive

B (plus grave) ⇒ par la salive et par voie sanguine (mère ⇒ fœtus / seringues) Ictère coloration jaune de la peau Lithiase biliaire calcul dans la bile Occlusion Intestinale ⇒ ballonnement, constipation Pancréatite inflammation du pancréas Parasite « Ténia » ou ver solitaire / ascaris / douve du foie Péristaltisme ensembles des mouvements qui font progresser le contenu digestif Péritonite inflammation du péritoine Prandial qui concerne un repas ou une prise alimentaire (pré-postprandial) Stomatite inflammation de la bouche Transit intestinal temps de passage du contenu alimentaire dans l’intestin

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SYSTEME RESPIRATOIRE

affection nature origine Angine Inflammation des amygdales Virus, bactérie Asthme Réduction du diamètre des bronchioles due à la contraction

des fibres musculaires de leur paroi Allergie, irritation

Bronchite Inflammation de la muqueuse des bronches Virus, bactérie Cancer Métastase Emphysème Dégénérescence du tissu pulmonaire Laryngite Inflammation du larynx Mucoviscidose Anomalie de sécrétion du mucus pulmonaire génétique Œdème aigu Inondation alvéolaire d’un liquide d’exsudation plasmatique Stase sanguine Pleurésie Inflammation de la plèvre Pneumonie Infection du parenchyme pulmonaire Streptocoque Pneumothorax Air dans les espaces pleuraux - affaissement du poumon traumatique Rhinite Inflammation de la muqueuse nasale Virus, bactérie, pollens… Tuberculose Destruction du parenchyme pulmonaire (cavernes) Bacille de Koch Prophylaxie = sport, aération (éviter le tabac, la pollution)

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SYSTEME EXCRÉTOIRE Maladies de l’appareil urinaire Acétonurie Présence d’acétone dans l’urine Albuminurie Présence d’albumine dans l’urine Anurie, dysurie, polyurie, oligurie, pollakiurie

absence, perturbation, abondance, rareté, fréquence de mictions

Coliques néphrétiques Calculs Cystite inflammation de la vessie Diabète Présence de glucose dans l’urine Diurèse sécrétion de l’urine Énurésie émission d’urine incontrôlée chez l’enfant après l’âge de la propreté Hématurie Présence d’hématies dans l’urine Ictère, jaunisse Pigments biliaires Incontinence incapacité à maintenir fermer le sphincter urinaire Insuffisance rénale Défaut de fonctionnement du reins ⇒ réduire la production d’urée (déchets des

protéines) régime pauvre en protides Lithiase rénale Calculs dans les bassinets des reins ou lithiase urinaire dans les urétères ou la

vessie ⇒ accumulation de sels minéraux Miction émission d’urine Urémie Présence d’urée dans le sang Néphrite Pyélonéphrite, inflammation des reins Prophylaxie = exercice physique, hydratation, alimentation équilibrée (éviter la boisson, les excès alimentaires)

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RÉSUMÉ DU COURS DE BIOLOGIE SYSTÈME MUSCULAIRE

Les muscles

avant arrière La tête Temporal

Orbiculaire des paupières Orbiculaire des lèvres

Le tronc Deltoïde Pectoral Dentelé Grand oblique Grand droit

Trapèze Dorsal

Les membres supérieurs Biceps Fléchisseurs des doigts

Triceps Extenseur des doigts

Les membres inférieurs Couturier Quadriceps Extenseur des orteils

Biceps de la cuisse Tendons d’Achille

Trois types de muscles : Muscle strié (biceps) Volontaire, rapide, cérébro-spinal, antagonistes

Muscles squelettique

Muscle lisse (péristaltisme intestinal)

Involontaire, lente, rythmée, autonome, neurovégétatif

Muscles viscéraux

Muscle cardiaque Involontaire, rapide, rythmé, autonome

Anatomie - Coupe transversale d’un muscle strié

Zones externes Localisation Aponévrose Gaine qui enveloppe le muscle Tissus conjonctif Qui divise et cloisonne en compartiments Faisceaux Qui regroupe les cellules musculaires Fibres musculaires Les cellules musculaires striées :

(la contraction est du au glissement des filaments fins entre les filaments épais)

• Fibre longues • À plusieurs noyaux • À cytoplasme strié riche en

myoglobine (stocke l’O2) • Nombreuses mitochondries • Avec myofibrille :

Filaments épais (myosine) Filament fins (actine)

Nerfs Transmettant l’excitation en provenance des centres nerveux

Vaisseaux sanguins Apportant nourriture au muscle Et le débarrassant de ses déchets

Tendons

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Détails d’un muscle

tendon

Fibres musculaires regroupées en faisceaux

Tissu conjonctif

Cellules nerveuses striées

Vaisseaux, nerfs

Myofibrille : qui donnent l’apparence striée au muscle, par la juxtaposition de disques clairs et disques sombres Principe de la contraction : REPOS CONTRACTION

Filaments fins Filaments épais

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Anatomie de la fibre musculaire (viscérale, lisse ou muscle blanc) :

Fibres musculaires lisse : • À un seul noyau • À fibres élastiques

Propriétés du muscle :

Excitants du muscle Qui le met en action

Propriété du muscle Ses qualités

Nourriture du muscle Énergie et déchets

Thermique (température) Contractilité (se raccourcit, s’épaissit) Sucres Mécanique (choc, pincement) Élasticité (retrouver sa forme originale) Graisses Électrique (courant) Tonicité (sous tension légère constante) Oxygène Chimique (produit corrosif) Déchets (acide lactique) Commande d’un mouvement :

Décision Transmission Action Aire motrice cérébrale ⇒ Nerf moteur ⇒ Fibre musculaire Cerveau Cellule nerveuse Muscle

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Mouvement par la contraction des muscles : Le principe d’antagonisme produit la plus grande partie des mouvements musculaires qui nous font nous mouvoir. Exemple de l’articulation du coude : Contraction du biceps

⇒ soulèvement du bras par action sur le radius

⇒ relâchement du triceps

⇒ rapprochement de l’avant bras

⇒ Flexion

Contraction du triceps

⇒ rabaissement du bras par action sur le cubitus

⇒ relâchement du biceps

⇒ éloignement de l’avant bras

⇒ Extension

humérus

radius

omoplate

Triceps Et ses trois

tendons

Biceps Et ses deux tendons qui le rattachent à

l’omoplate

cubitus

Terminologie musculaire à connaître My(o) muscle My(opathie, myologie, myalgie, myome, tonie, asthénie)

amyotrophie, myorelaxant Ten(o) Tendon Tén(ologie, algie, opathie) tendinite Dynam(o) Mouvement, énergie Dynamique

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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Identifiez les principaux muscles du corps humain Dessinez la coupe d’un muscle Identifiez les éléments du fonctionnement de l’articulation du coude : flexion / extension - tendons - antagonisme Dessinez le mouvement du coude : flexion / extension - antagonisme

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Légendez le fonctionnement de l’articulation Schématisez le fonctionnement de cette articulation

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SYSTÈME NERVEUX Le Système Nerveux (SN) : anatomie SN cérébro-spinal organes

Encéphale Cerveau (hémisphères) Circonvolutions - lobes Cortex Substance blanche Aires : sensorielles ou motrices

Cervelet Tronc cérébral ou bulbe rachidien Moelle épinière Canal rachidien Méninges Interne : pie-mère

Moyenne : arachnoïde Externe : dure-mère

Liquide Céphalo-Rachidien Nerfs Nerfs crâniens (12 paires)

Moteurs(5) ou sensitifs(3) ou mixtes(4)

Innervation : Tête et cou Ex : optique(sensitif), oculaire(moteur), olfactif, auditif, pneumogastrique

Nerfs rachidiens (31 paires) Moteurs et sensitifs

Innervation : Tout le corps (cou, bras, tronc, jambe) Ex : cubital, radial, sciatique)

SN végétatif Centre nerveux (cerveau, moelle) Ganglions (chaîne) Nerfs sympathiques Le Système nerveux est double :

SN cérébro-spinal SN végétatif Vie de relation

(perception sensorielle, motricité, etc.) Dépendant de la volonté

Maintien des fonctions vitales (respiration, circulation, digestion, etc.)

Indépendant de la relation

Système nerveux Centre Fonctions SN cérébro-spinal Cerveau 2 hémisphères

Centre de commandement conscient Contrôle nerveux Sensibilité consciente Motricité volontaire Facultés intellectuelles et morales

Cervelet Centre coordinateur Des activités réflexes Des mouvements volontaires

Moelle épinière Centre réflexe Arc réflexe SN végétatif Centre vitaux Fonctions vitales

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Nerf sciatique

Nerfs rachidiens

cerveau

Bulbe rachidien

cervelet

Nerfs crâniens

Encéphale Constitutions des différents aspects du tissu nerveux :

Substance grise Corps cellulaire Dendrites

Substance blanche Les prolongements Axones, arborisation terminales

Le nerf Axone ou cylindraxe Gaine de myéline Gaine de Schwann

Prolongements des neurones (axones, dendrites) Fibres nerveuses en faisceaux Gaine conjonctives entre les fibres et autour des nerfs Vaisseaux

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Structure du tissu nerveux : Le neurone Un corps cellulaire Gros noyau + cytoplasme Des prolongements Dendrites

Axone ou cylindraxe Arborisation terminale La cellule nerveuse Arborisation terminale

de la dendrite

Arborisation terminale

axone

Corps cellulaire

dendrite

La cellule nerveuse ou neurone, reçoit des informations par ses dendrites et transmet par son long axone, l’influx nerveux jusqu’à ses ramifications terminales. Celles-ci rentrent en contact avec d’autres neurones (plusieurs) par leur embout ou synapses en établissant une connexion chimique par libération d’un neurotransmetteur chimique (acétylcholine) L’influx nerveux : Le neurone est donc excitable au niveau des dendrites et du corps cellulaire et conducteur le long de l’axone et des terminaisons nerveuses.

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Commande d’un mouvement :

Décision consciente Transmission Action Aire de la motrice cérébrale ⇒ Nerf moteur ⇒ Fibre musculaire

Cerveau Cellule nerveuse Muscle

Perception consciente Transmission Réception Aire de la sensibilité cérébrale ⇐ Nerf sensitif ⇐ Organe des sens

Cerveau Cellule nerveuse œil Aires sensitives et motrices

Aire sensitive Aire motrice

Aire auditive

Aire olfactive

Aire visuelle

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Arc réflexe Un réflexe est la réponse involontaire, immédiate et constante d’un organe effecteur à une stimulation venue de la sensibilité consciente ou inconsciente, suivant l’ordre suivant : Stimulus ⇒ récepteurs ⇒ fibre sensitive ⇒ centre nerveux ⇒ fibres motrice ⇒ organe effecteur ⇒ réponse.

muscle

Neurone sensitif Racine postérieure

Neurone moteur Racine antérieure

Substance grise

Substance blanche

Neurone d’association peau

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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Identifiez les organes du Système Nerveux humain, et leur rôle, leurs aspects : encéphale, tronc cérébral, nerfs, etc. Identifiez les aires du cerveau Identifier les éléments de la structure du neurone et le sens de l’influx nerveux Dessinez une coupe de la moelle épinière et schématisez l’arc réflexe

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Indiquez sur le schéma suivant, représentant un neurone, :

les différentes parties du neurone le sens de l’influx nerveux

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Indiquez sur le schéma suivant, les organes du Système Nerveux humain, et leur rôle :

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Identifiez les aires du cerveau et leurs fonctions :

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RÉSUMÉ DU COURS DE BIOLOGIE SYSTÈME DIGESTIF

L’appareil digestif : anatomie Suc digestif= substance liquide sécrétée par une glandes à sécrétion externe La digestion a pour rôle de rendre les aliments utilisables par l’organisme et donc les réduire (réduction) à leurs composants essentiels. ⎨ Ingestion = entrée des aliments ⎨ Digestion = transformation des aliments en nutriments ⎨ Absorption = passage des nutriments dans le milieu intérieur

Organes Rôle mécanique Rôle chimique - quatre étapes Bouche Palais

Langue

La dent Couronne Émail Ivoire Collet Racine Nerf + capillaires

Mastication Incisives (2x4) coupe Canines (1x4) déchire Prémolaires (2x4) Molaires (3x4) broye

ENZYME = catalyseur (réducteur) + hydrolyse

Protides = protéines ⇒ acides aminés

Lipides = graisses ⇒ acides gras + glycérol Glucides = amidon ⇒ oses

Glandes salivaires (1 litre/jour)

Parotides Sous-maxillaire Sublinguale Canaux salivaires

Brassage et formation du bol alimentaire

1er étape) salive - amylase (am don ⇒ maltose) i- protège de la carie dentaire en neutralisant les

acides de la nourriture - nettoie les dents - reminéralise l’émail grâce à ses ions minéraux

Pharynx Luette Épiglotte Glotte

Déglutition Carrefour aéro-digestif

Œsophage Péristaltisme qui fait descendre le bol alimentaire

Estomac (3 couches muscul.)

Cardia (entrée) Pylore (sphincter)

Malaxage Chyme

2ème étape) Suc gastrique + mucus (protection) pepsine = protéase (protides ⇒ polypeptides) présure (caséine du lait, labfermant ⇒ coagule)

Foie (2 kg) Vésicule biliaire Canal cystique Canal cholédoque

Contraction de la vésicule biliaire au cours des repas

Bile versée ⇒ duodénum bile (sels biliaires ⇒ émulsions des lipides)

Pancréas Canal de Wirsung Canal de Santorini

3ème étape) Suc pancréatique ⇒ duodénum + mucus (lubrifiant) lipase (lipides ⇒ glycérol + acides gras) protéases = trypsine, chymotripsine, peptidase (polypeptides ⇒ tri/tetrapeptides⇒ acides aminés) amylase (amidon ⇒ maltose) maltase (maltose ⇒ glucose)

Intestin grêle (8 mètres)

Duodénum Jéjunum Iléon (Anses intestinales)

Segmentation et progression du contenu Chyle

4ème étape) Suc intestinal lipase (lipides ⇒ glycérol +acides gras) lactase (lactose ⇒ glucose + galactose) saccharase (saccharose ⇒ glucose + lévulose) Récupération sels minéraux + vitamines + eau

Gros intestin Cæcum + appendice Colon ascendant Colon transverse Colon descendant Rectum anus (2 sphincter)

Ralentissement des matières Distension ⇒ défécation

Réabsorption de l’eau Fermentation (flore microbienne intestinale) Lubrification Élimination des déchets

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Centre de Formation n° 91 34 028, rue Paul Brousse 34000 Mo

L’absorption digestive : les villosités intestinales

VILLOSITÉS INTESTINALES = moins d’1 mm

VALVULES CONNIVENTES = 6-7 mm

Coupe du jéjunum glande

Tissu conjonctif

Can

artère veine

Cellule de l’épithélium absorbant

Cellule à mucus

Chylifère al lymphatique

385734 - Siret 42087384600ntpellier - Tel. 04. 67. 34. 04

MICROVILLOSITÉ= 1 µm

026 . 98

INTER-ACTION


Les DEUX VOIES de l’ABSORPTION DIGESTIVE

Voie SANGUINE Voie LYMPHATIQUE

Veine cave-supérieure

Ganglions lymphatiques

Veine sus-hépatique

Cœur

Foie

Veine cave-inférieure

Intestin grêle

Veine porte hépatique

Chylifères

Citerne de Pecquet

Canal thoracique

Veine sous-clavière gauche

INTER-ACTION


Les constituants alimentaires, leur utilité et leur voie d’absorption

Aliments Utilité Voie d’absorption Hydrosoluble

Voie sanguine Liposoluble

Voie lymphatique Sels minéraux X Eau Hydratation X Glucides Production d’énergie :

Énergie musculaire Énergie nerveuse

X

Protides Croissance (l’enfant) Entretien (remplacement des cellules usées)

X

Lipides Production de chaleur (37°) X Vitamines B1, B2, B6, B12, PP, C X A, D, E. K X

INTER-ACTION


CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Identifiez les organes de l’appareil digestif humain sur un schéma Légendez, dans le schéma de l’usine digestive, les phénomènes chimiques et mécaniques de la digestion Identifiez le phénomène de l’absorption par la villosité intestinale Décrivez les constituants alimentaires, leur utilité et leur voie d’absorption SMS Énumérez les différentes couches rencontrées dans une coupe transversale de tube digestif Énumérez les différents types de cellules constituant l'épithélium de la muqueuse du tube digestif. Vous préciserez le rôle des différentes sécrétions de certaines de ces cellules. La progression et le brassage des aliments dans le tube digestif sont dus au péristaltisme. Expliquez. Vous critiquerez l'affirmation selon laquelle le duodénum n'aurait qu'un rôle digestif. Vous préciserez quelles sont les structures grâce auxquelles la surface d'absorption de l'intestin grêle arrive à dépasser les 200 m2, ce qui est considérable. Vous referez de mémoire le schéma légendé présentant les deux voies de l'absorption intestinale.

INTER-ACTION


Identifiez les organes de l’appareil digestif humain sur ce schéma

INTER-ACTION


Légendez l’« usine digestive » :

INTER-ACTION


Complétez le schéma suivant en dessinant le pancréas ainsi que les autres organes digestifs situés entre l’œsophage et le jéjunum

INTER-ACTION




ALIMENTATION Les besoins nutritionnels doivent remplir trois rôles : Plastique Matériaux de construction Protides, eau, calcium (minéraux), lipides Energétique Combustible qui alimente la machine Glucides, protides, lipides Fonctionnel Participe au fonctionnement indispensable à la vie Protides, eau, minéraux, vitamines, enzymes,

hormones, anticorps Répartition des rôles parmi les substances organiques et minérales :

Substances Source Rôle Protides (20 acides aminés ⇒ 8 ne peuvent être synthétisés par l’organisme = indispensables)

♦ Protéines animales = viandes, poissons, œuf, produits laitiers ♦ Protéines végétales = céréales, légumineuses

Plastique (fabrication, renouvellement des tissus, croissance, réparation) Fonctionnel (enzymes, anticorps, hormones) Énergétique

Glucides

♦ Glucides complexes = amidon ⇒ céréales ⇒ ♦ Glucides simples = lactose, fructose, saccharose (sucre ordinaire) ⇒

Énergétique : musculaire cérébrale

Lipides (2 acides gras ne peuvent être synthétisés par l’organisme = essentiels (acides linoléique, linolénique))

♦ Lipides animaux = viandes, poissons, œuf, produits laitiers ♦ Lipides végétaux = huiles végétales (olive, tournesol, arachides)

Acides gras ♦ saturés ⇒ beurre saindoux crème

origine animale + cholestérol ♦ mono-insaturés ⇒ huile d'olive

origine végétale ♦ polyinsaturés ⇒ huile de tournesol

huile de pépin de raisin origine végétale

Énergétique Fonctionnel Chaleur, Absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K), Croissance cérébrale (acides essentiels)

Eau Eau de boisson Eau des aliments

Plastique Fonctionnel Transport des aliments et évacuation des déchets

Minéraux : phosphore, potassium, sodium, chlore, soufre, etc. Oligoéléments Fluor, zinc, cuivre, silicone, étain, nickel, cobalt, sélénium, manganèse, iode, chrome, or, argent

Plastique Fonctionnel (Pas d’apport de calories mais indispensables à la croissance)

Calcium Lait, produits laitiers, légumes Minéralisation ⇒ rachitisme Contraction musculaire Coagulation du sang Ossification ⇒ ostéoporose

Fer Foie, viandes, légumes verts Constituant de l’hémoglobine Anti-anémique ⇒ anémie

Magnésium Céréales complètes, légumes verts Constituant de nombreuses enzymes ⇒ contractures, spasmes Iode Poisson de mer et coquillages Constituant des hormones thyroïdiennes ⇒ goitre, retard mental

chez l’enfant Vitamines Fonctionnel

Métabolisme des protéines des lipides, des glucides A liposoluble Produits laitiers, carottes et légumes Maintien en bon état des muqueuses, vision ⇒ sécheresse de la

peau, baisse de la vision crépusculaire D liposoluble Poisson (huile de foie de morue),

produits laitiers Fixation du calcium sur l’os ⇒ rachitisme

E liposoluble céréales, huiles végétales Antioxydant, anti-infectieux K liposoluble Légumes verts, œuf Coagulation du sang ⇒ hémorragies C hydrosoluble ⇓ Fruits acides, crudités Formation de tissu conjonctif ⇒ scorbut, déchaussement des dents B (B1, B2, B6, B12) Céréales, lait, poisson, foie, œuf Synthèse des protéines, lipides et glucides

Fibres végétales Légumes et fruits Transit intestinal

INTER-ACTION



Les aliments sont classés en six grands groupes :

Groupe d’aliment Principaux éléments organiques

Principaux éléments autres Références

1. Lait et produits laitiers fromages, yaourts,

Protéines animales Lipides animaux

Vitamines A, B, D Calcium

¼ de litre de lait = 80 g de protéines 300 mg de calcium

2. Viande poisson et œuf

Protéines animales Lipides animaux

Vitamines A, D, B12 100 g de viande = 20 g de protéines

Féculents pommes de terre, ou produits céréaliers, riz, blé légumineuses, légumes secs…

Protéines végétales Glucides complexes

Vitamines B, Fibres Minéraux

75 g de pain = 1/3 de baguette 800 kj

3. Végétaux frais Légumes et fruits…

Protéines végétales Glucides complexes Lipides végétaux

Vitamines C, A Fibres Minéraux Eau

4. Corps gras crème, beurre, margarine, huiles…

Lipides animaux Lipides végétaux

Vitamines A, D ,E 10 gr d’huile = cuillère à soupe 3 cuillère à café

5. Produits sucrés Confiseries, chocolats, miel…

Glucides simples Minéraux

6. Eau

Les besoins nutritionnels assurent Facteurs de variation Le métabolisme de base (respiration, circulation, tonus musculaire …)

Age, sexe, poids, condition physique

Le travail musculaire Activité réduite, moyenne, modérée, importante, très importante

Le maintien de la température corporelle Conditions climatiques L’entretien Pertes ou dépenses dues au renouvellement ou réparation La croissance Croissance, grossesse, lactation Les équivalences Équivalences protidiques : 10 g de protéines =

50 g de viande 50 g de poisson 40 g de jambon 1 œuf

Équivalences énergétiques : 1 g de protides = 4 kcal (env. 17 kj) 1 g de glucides = 4 kcal (env. 17 kj) 1 g de lipides = 9 kcal (env. 38 kj)

1kj = 4,18 kcal (Kj = kilojoule - Kcal = kilocalories)

Équivalences calciques : 150 mg de calcium =

125 ml de lait 100 g de fromage frais 1 yaourt

Répartition des besoins et apports énergétiques journaliers, conseillés, en protides, lipides et glucides rapport Femmes Hommes

12% 1 Protides 60 g 80 g 30/35 % 2 Lipides 66/77 g 90/104 g 50/58 % 4 Glucides 246/286 g

Pour 8400 kj 332/385 g

Pour 11300 kj 2400 kcal

INTER-ACTION



Besoins en eau Facteurs de variation Perte = 2,5 l par jour pour un adulte 3 pour la femme allaitante

Activité physique Climat Fièvre Pertes par voie digestive Capacité de concentration urinaire (qui augmente puis

diminue avec l’âge Pertes cutanées importantes chez le nourrisson

Besoins en fibres = 25 à 30 g par jour Alcool éthanol = 1 g d’alcool fournit 29 kj ou 7 kcal. Changements d’état physique de la matière utilisés en technique culinaire : Fusion Fondre la glace, le beurre Solidification Congélation, surgélation Vaporisation Cuisson à la vapeur, déshydratation Liquéfaction Cuisson avec couvercle, cocotte minute Solution Sucre + eau (sirop), sel + eau (saumure), huile + alcool Suspension Farine + eau Émulsion Huile + eau Diffusion Marinade, salage Calculez le poids idéal : P = (T - 100) - (T - 150) A* T = Taille A* = 4/homme ou 2/femme

⇒Exemple : un homme de 1,70 m P = (1,70 - 100) - (1,70 - 150) 4 P = 70 - 20 4 P = 70 - 5 = 65 kg

INTER-ACTION



RÉSUMÉ DU COURS DE BIOLOGIE SYSTÈME RESPIRATOIRE

L’appareil respiratoire : anatomie

Organes Rôles Fosses nasales Turbulence de l’air Olfaction Pharynx Carrefour aéro-digestif Larynx Pomme d’Adam (cartilage)

Cordes vocales Déglutition Voix (phonation)

Trachée Anneaux cartilagineux (20) (cartilage) Maintient le conduit ouvert Bronches Une bronche pour chaques poumons

Arbre bronchique (cartilage)

Bronchioles cartilage ⇓ élastique ⇑

Cils vibratiles

Sécrétions de mucus

Air purifié, humidifié, réchauffé

1. Lobules ou sacs pulmonaires

2. Vésicules (grappe d’alvéoles)

Compartiments Irrigation sanguine 1. Artériole

Bronchiole 2. Veinule

3. Alvéoles Sac remplis d’air Échanges gazeux entre parois avec réseaux de capillaires sanguins

Poumons (tissus spongieux, le parenchyme pulmonaire)

Poumon droit = 3 lobes Poumon gauche = 2 lobes Hiles (2) = orifices pour les bronches, les artères pulm., les veines pulm.

Organes mous gorgés d’air et de sang

Plèvre Recouvre les poumons Séreuse à 2 feuillets avec liquide visqueux (pleural) entre les deux

Rend les poumons solidaire de la cage thoracique - les aspire contre la cage thoracique.

Diaphragme Muscle Aspire les poumons vers le bas et fait sortir le ventre

Muscles intercostaux Relèvent le sternum et entraîne une augmentation de la cage thoracique

INTER-ACTION



Sang sortantriche en O2

pauvre en CO2

Vésicules

Air

Sang entrant riche en CO2 pauvre en O2

Capillaire sanguin

alvéole

INTER-ACTION



Échanges gazeux entre parois :

Alvéole pulmonaire avec réseaux de capillaires sanguins Diffusion de gaz à l’état dissous par pression (Kpa) :

Gaz Air alvéolaire Artère pulmonaire Sang arrivant au poumon

Veine pulmonaire Sang quittant le poumon

O2 13,8 Kpa 5,3 Kpa 13,8 Kpa CO2 5,3 Kpa 6 Kpa 5,3 Kpa

Les différences de pression partielles en O2 et en CO2 qui existent entre l’air et le sang sont entretenues par la ventilation et la circulation sanguine. Lorsqu’elles cessent, les pressions s’équilibrent et les gaz ne se diffusent plus.

Quand la pression de l’O2 est élevée, l’hémoglobine a une grande affinité pour l’O2 ⇒ oxyhémoglobine. Quand la pression de l’O2 est faible, l’hémoglobine libère du dioxyde (O2 ), ainsi les tissus sont oxygénés. Quand la pression de CO2 est élevée, l’hémoglobine libère du dioxyde (O2 ), ainsi les tissus sont oxygénés. Quand la température augmente, l’hémoglobine libère du dioxyde (O2 ) Quand l’acidité augmente, l’hémoglobine libère du dioxyde (O2 )

Alvéole pulmonaire

Capillaire sanguin

O2 CO2

Effort physique ⇒ Les muscles produisent du CO2 , de la chaleur et des ions H+ qui acidifient le milieu.

Air ambiant

Fonctionnement de l’appareil respiratoire Un mouvement respiratoire = alternance d’une inspiration et d’une expiration 16 à 18 mouvements respiratoires par minute (adulte au repos) Capacité pulmonaire (spiromètre) Air courant = 0,5 litre d’air qui circule Air complémentaire ou inspiration forcée = 1,5 litre Air de réserve ou expiration forcée = 1,5 litre Air résiduel = 1,5 litre Total de la capacité vitale 5,0 litres

INTER-ACTION



Inspiration (entrée de l’air)

Expiration (sortie de l’air)

Le diaphragme s’abaisse apnée Le diaphragme remonte apnée Les côtes se soulèvent Les côtes s’abaissent

Phénomène actif Phénomène passif Relâchement musculaire

6 5 4 4 3 2 2 1 1 0

VRI = Volume de Réserve Inspiratoire VC = Volume Courant VRE = Volume de Réserve Expiratoire VR = Volume Résiduel

3

Les échanges gazeux : entre l‘air et le sang Hémoglobine = molécule de protéine riche en fer L’air est inspiré Composition de l’air inspiré :

79% d’azote 21% d’oxygéne O2 traces de dioxyde de carbone (0,03) CO2

L’air est expiré Composition de l’air expiré : 79% d’azote 16% d’oxygène O2

5% de dioxyde de carbone CO2

Vapeurs d’eau Le sang capte au niveau pulmonaire l’oxygène

L’hémoglobine fixe l’oxygène Oxyhémoglobine = hémoglobine + O2

(98% du transport de O2 )

L’artère pulmonaire ramène

Le sang est rouge sombre

La veine pulmonaire ramène au cœur et de là au corps

Le sang est rouge clair Le sang capte l’oxyde de carbone

L’hémoglobine fixe le gaz carbonique au niveau des cellules du corps Carbhémoglobine = hémoglobine + CO2

Cœur ⇒ organes ⇒ cellules Au niveau cellulaire, l’énergie des muscles provient du glucose et de l’oxygène

INTER-ACTION



CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Identifiez les principaux organes de l’appareil respiratoire et leurs rôles. Établissez et décrivez l’analogie entre la respiration et le moteur à combustion Schématisez et décrivez les échanges gazeux entre l’air inspiré et le sang Cause et nature des principales affections pulmonaires

INTER-ACTION



Identifiez les principaux organes de l’appareil respiratoire et leurs rôles.

INTER-ACTION



Volumes et capacités respiratoires. Le graphique ci-dessous représente l'évolution du volume pulmonaire au cours de la respiration normale et de la respiration forcée. Nommez les différents volumes en leur attribuant le n° correspondant sur le graphique et déterminez la valeur de la capacité vitale du sujet : 6 5 4 4 3 2 2 1 1 0

3

INTER-ACTION



RÉSUMÉ DU COURS DE BIOLOGIE SYSTÈME CIRCULATOIRE

L’appareil circulatoire : anatomie

Organes Comprenant Fonctions Le cœur Péricarde Enveloppe extérieure Glissements Myocarde Muscle strié creux

Système nerveux autonome Contractions Cellules nerveuses autoexcitables

Artères coronaires à l’entrée de l’aorte

Alimentation du cœur

Endocarde 2 valvules auriculo-ventriculaires 1 valvule mitrale 1 valvule tricuspide

entre ventricules et oreillettes 2 valvules sigmoïdes

à l’entrée des vaisseaux Cordages tendineux

Orientent la circulation Valvules en nids-de-pigeon

4 cavités séparées de cloisons 2 oreillettes 2 ventricules

Propulsion dans la grande et petite circulation

Artères Aorte, artère pulmonaire, etc. Artériole, capillaire

Draine le sang vers les organes (distribution) Paroi épaisse, musculaire, élastique

Veines Veines cave inf. sup. (2) Veines pulmonaires (4) Veinules, capillaire

Ramène le sang au cœur Paroi mince, molle, déformable, avec valvules, plus nombreuses

Sang Globules Globules rouges - hématies :

Cellule anuclée, sans organites cytoplasmiques ⇒ hémoglobine

Globules blancs (leucocytes) Granulocytes, lymphocytes et monocytes

Défense de l’organisme - immunologie Diapédèse (à travers la paroi), phagocytose et sécrétion d’anticorps

Plaquettes (trombocytes) Coagulation du sang ⇒ formation du caillot hémostase

Plasma Tissu conjonctif Transport des substances nutritives, vitamines, hormones et des déchets

INTER-ACTION



Coupe longitudinale du cœur montrant son irrigation et son fonctionnement :

Artère pulmonaire

Crosse aortique

Artère pulmonaire

Et ses trois artères : sous-clavière gauche carotide tronc brachio-cépahalique

Oreillette droite

Veine cave inférieure et

supérieure

Veines pulmonaires

Oreillette gauche

Ventricule gauche Ventricule droit

INTER-ACTION



Petite et grande circulation :

Grande circulation Générale

Petite circulation Pulmonaire

Organes et capillaires généraux

Artère pulmonaire

2 veines pulmonaires

Aorte (crosse)

Oreillette gauche

Ventricule gauche

Oreillette droite

Ventricule droit

Poumons et capillaires

INTER-ACTION



Les temps du rythme cardiaque : la révolution cardiaque

Systoles auriculaires Les valvules auriculo-ventriculaires s’ouvrent

Diastole Ouverture des

valvules auriculo-ventriculaires

Fermeture des sigmoïdes

Remplissage des oreillettes

Remplissage des ventricules

Systoles ventriculaires Les valvules auriculo-ventriculaires se ferment Les valvules sigmoïdes s’ouvrent

Systole = contraction Diastole = relâchement F A B C D E Oreillettes

Systole Éjection

Diastole Relâchement - Remplissage des oreillettes

Ventricules

Diastole Relâchement

Systoles Éjection du sang

Remplissage des ventricules

Électrocardiogramme

P Q

R S

T

Tension puis déclenchement de la systole ventriculaire. P ventriculaire supérieure à la P A

Repolarisation ventriculaire. P A supérieure à la P ventriculaire

Déclenchement de la systole auriculaire

1er bruit du cœur fermeture de valvules auriculo-ventriculaire

Ouverture des valvules sigmoïdes

2ème bruit du cœur fermeture de valvules sigmoïdes

Électrocardiogramme = enregistrement de l’activité électrique

INTER-ACTION



Pre

ssio

n

FVS 2ème bruit

OVS

FVAV 1er bruit

Aorte Ventricule Oreillette Révolution cardiaque Systole auriculaire Systole ventriculaire Diastole générale VS = Valvule sigmoïdes VAV = Valvules auriculo-ventriculaires O = Ouverture F = Fermeture

OVAV

FVAV

a b c d e f Temps en seconde

INTER-ACTION



Système nerveux autonome du cœur Le cœur est doué d’automatisme Cette propriété est due à des cellules cardiaque capables d’autoexcitabilité. Ce sont les cellules nodales Le tissu nodal, formé du nœud sinusal, du nœud septal et du faisceau de His, est localisé en des points spécifiques du cœur. Fréquence cardiaque : 70 - 80 pulsations/minute pour un adulte ; 120 - 130 pour un enfant d’un an Pouls = Artère radiale (radius) Stétoscope = auscultation cardiaque = bruit correspondant aux fermetures des valvules Tension artérielle : moyenne 12/7 12 / Maxima ⇒ systole ventriculaire = pression maximale 7 / Minima ⇒ diastole = pression minimale Hémorragie artérielle ⇒ le sang gicle par saccades hémorragie veineuse ⇒ le sang coule de manière continue Groupe sanguin : Les hématies portant un agglutinogène produisent des anticorps appelés agglutinines. Les hématies peuvent porter deux type d’agglutinogènes : les A ou les B ou les deux A+B ou aucun 0 (zéro) L’agglutinine anti-A par exemple, agglutine, fait éclater, fait mourir les hématies A

A (42-44%) B (8-9%) AB (3%) O (45-46%) Hématies Agglutinogène A

Agglutinogène B Agglutinogène A et B Pas d’agglutinogènes

Plasma Agglutinines anti-B

Agglutinines anti-A Pas agglutinines Agglutinines anti-AB

Pour qu’une transfusion soit possible, les hématies du donneur ne doivent pas être agglutinées par le plasma du receveur. (par suite de la dilution des agglutinines, le risque inverse n’est pas à craindre) Rêgle : A O AB B Le facteur rhésus : Autre agglutinogène à la surface des hématies produisant des anticorps appelés agglutinines.

Rhésus + (85%) Rhésus - (15%) Hématies Agglutinogène Rhésus +

Pas d’agglutinogène

Plasma Pas d’agglutinines anti-R+

Pas d’agglutinines anti-R+

Ne peut recevoir que du sang R- mais peut donner à R+ et à R-

INTER-ACTION



CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Identifiez les principaux organes de l’appareil circulatoire. Figurer la petite et grande circulation Décrire les différents vaisseaux sanguins Décrire les principaux éléments du sang, groupes sanguins et facteurs rhésus Décrire le fonctionnement cardiaque Notions de fréquence cardiaque et tension artérielle

INTER-ACTION



Identifiez les principaux organes de l’appareil circulatoire et figurez la petite et la grande circulation

INTER-ACTION



Légendez le schéma en décrivant le fonctionnement cardiaque et indiquez le sens de circulation du sang :

INTER-ACTION


Centre C ial le Bénédictin - 53, route de Lodève - Celleneuve 34080 Mont


MILIEU INTÉRIEUR

REPARTITION DES LIQUIDES ET DES SOLIDES DANS LE CORPS HUMAIN (en pourcentage de la masse corporelle)

intracellulaires extracellulaires Intracellulaires extracellulaires

ang 8,5%

40% SOLIDES 60% LIQUIDES

14% 18% 12% 24,5% 3,5 5% 15%

8% 32% 40% 20%

Os, éléments du conjonctif éléments adipeux tissus divers muscles cellules sanguines plasma liquide Intersticiel

S

026 - APE 804C pellier - Tel. 04. 99. 77. 13. 01

INTER-ACTION

Centre de Formation n° 91 34 0385734 - Siret 42087384600026 - APE 804C


La cellule est entourée d’un liquide interstitiel :

Le milieu intérieur comprend : 1. Le liquide intracellulaire = 40 à 50% du poids du corps 2. Le liquide interstitiel = 15% du poids du corps 3. Le liquide circulant : plasma et lymphe = 5% du poids du corps

INTER-ACTION



La lymphe est formée à partir du plasma. Elle contient :

1. De l’eau 2. Des substances dissoutes du plasma (nutriment hormones, O2 , etc.) 3. Des lymphocytes, leucocytes 4. Pas d’hématies ni de grosse molécules de protéines

La lymphe est un milieu intermédiaire entre les cellules et le sang ⇒ rôle immunitaire

Cellule de la paroi d’un capillaire lymphatique

Globules rouges

Cellule de la paroi d’un capillaire

sanguin

Fibroplaste Cellule conjonctive

lymphocytes

PLASMA

MILIEU INTERSTITIEL

Granulocyte basophile

polynucléaire

LYMPHE CANALISÉE

INTER-ACTION



La lymphe a une composition proche du plasma La circulation lymphatique ⎨ est parallèle à la circulation sanguine ⎨ va dans le sens du retour au cœur ⎨ est une circulation lente ⎨ circule le long de canaux lymphatiques : La lymphe Capillaires lymphatiques

Chylifères = intestinaux Plus gros que les capillaires sanguins

Vaisseaux lymphatiques Chaînes ganglionnaires

Avec valvules intérieures Ganglions (renflements - formation de lymphocytes)

cervicaux, axillaires, inguinaux, abdominaux Troncs collecteurs Le canal thoracique ⇒ veine sous-clavière gauche

La grande veine lymphatique ⇒ veine sous-clavière droite

ganglions cervicaux

ganglions axillaires

ganglions inguinaux

Troncs collecteurs

ganglions

Veine sous-clavière gauche

Citerne de

Pecquets

INTER-ACTION



Composition du sang

Sang Globules Globules rouges - hématies : 4,5/5,5 millions /mm3

Cellule anuclée, sans organites cytoplasmiques ⇒ hémoglobine = 12/18 g/100ml

Globules blancs (leucocytes) Granulocytes (polynucléaires) =

Neutro/eosino/basophiles = 55/1/1 Lymphocytes = 37

Monocytes = 6 6/8 000 / mm3

Défense de l’organisme immunologie Diapédèse (à travers la paroi) et phagocytose Sécrétion d’anticorps Phagocytose

Plaquettes (trombocytes) 150/300 000 / mm3

Coagulation du sang ⇒ formation du caillot hémostatique

Plasma Tissu conjonctif Transport des substances nutritives, vitamines, hormones et des déchets (urée, etc.)

Le sang - hématies et leucocytes (éléments figurés) = plasma = sédimentation Plasma - fibrinogène (qui forme le caillot) = sérum = coagulation Liquide interstitielle = lymphe interstitielle Lymphe interstitielle = plasma presque sans protéines Lymphe canalisée = lymphe interstitielle + lipides, anticorps, protéines de la coagulation dans le foie L’hémostase Ensemble des phénomènes responsables de l’arrêt de l’écoulement du sang hors des vaisseaux. On peut y distinguer : 1. Temps vasculaire ⇒ restriction ou constriction vasculaire 2. Temps plaquettaire⇒ formation du trombus blanc (clou constitué de plaquettes) 3. Temps plasmatique ou coagulation ⇒ formation du trombus rouge (caillot de sang constitué d’un

réseau de fibrine emprisonnant hématies, leucocytes, et plaquettes sanguines)

Hemocytoblaste

Proérythrablaste

⇓

Myéloblaste

⇓

Monoblaste

⇓

Lymphoblaste

⇓

Mégacaryoblaste

⇓

Érythroblaste basophile

⇓

Promyélocyte

⇓

Promonocyle

Prolymphocyle

Promégacaryocyte

⇓

Érythroblaste polychromatophile

⇓

Myélocyte éosinophile

⇓

Myélocyte neutrophile

⇓

Myélocyte basophile

⇓

⇓ Mégacaryocyte

Érythroblaste acidophile

⇓

Métamyélocyte éosinophile

⇓

Métamyélocyte neutrophile

⇓

Métamyélocyte basophile

⇓

Grand

lymphocyte

Méta

Mégacaryocyte

⇓

Réticulocyte

⇓

Granulocyte éosinophile

⇓

Granulocyte neutrophile

⇓

Granulocyte basophile

⇓

⇓

HEMATIES

ÉOSINOPHILES

NEUTROPHILES

BASOPHILES

MONOCYTES

LYMPHOCYTES PLAQUETTES

Granulocytes ⇓ Agranulocyles ⇓

Macrophage libre Plasmocyte

INTER-ACTION



sang hématocrite répartition des cellules sanguines et du plasma en % hématopoïèse fabrication des cellules sanguines hémogramme analyse de la composition cellulaire du sang volémie mesure du volume sanguin natrémie taus sanguin de sodium hémolyse destruction des globules rouges globules érythropoïèse

érythroblaste fabrication des globules rouges jeune globule rouge

éosinophile polynucléaire à affinité pour les colorants acides basophile polynucléaire à affinité pour les colorants alcalin neutrophile polynucléaire à affinité pour les colorants leucoblaste jeune globule blanc agranulocytose absence de globules blancs polynucléaires plaquettes trombopénie

trombolytique diminution du nombres de plaquettes qui détruit les caillots

lymphe lymphoïde qui se rapporte aux ganglions lymphatiques rate splénocyte

splénogramme splénectomie

cellules de la rate analyse de la composition cellulaire de la rate ablation de la rate

thymus thymocyte cellules du thymus sérum sérique en rapport avec le sérum moelle myélocyte

myéloïde myélogramme

cellules de la moelle osseuse qui ressemble au tissus de la moelle osseuse analyse de la composition cellulaire de la moelle osseuse

INTER-ACTION



CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Décrivez la composition du milieu intérieur et la relation lymphe, plasma et liquide interstitiel Identifiez les différentes composantes du milieu intérieur sur le schéma Décrivez la circulation lymphatique et le rôle de la lymphe

INTER-ACTION




MILIEU INTÉRIEUR

REPARTITION DES LIQUIDES ET DES SOLIDES DANS LE CORPS HUMAIN (en pourcentage de la masse corporelle)

intracellulaires extracellulaires Intracellulaires extracellulaires

40% SOLIDES 60% LIQUIDES

Os, éléments du conjonctif éléments adipeux tissus divers muscles cellules sanguines plasma liquide Intersticiel

Sang 8,5%

14% 18% 12% 24,5% 3,5 5% 15%

8% 32% 40% 20%

INTER-ACTION




HOMÉOSTASIE L’homéostasie est le maintien de la constance du milieu intérieur et de ses paramètres : ♦ de nature physique : température, volume, pression osmotique, pH ♦ de nature chimique : concentration du glucose, de Na, K, Ca, etc. dans le sang Deux systèmes de régulation : le S. N. végétatif et le Système endocrinien permettent le contrôle de l’activité des cellules des tissus et de certains organes spécialisés (foie, reins, etc.) de manière à assurer l’homéostasie. Un exemple de régulation : la glycémie ou taux de glucose dans le sang. À jeun =1 g de sucre par litre de sang (entre 0,8 et 1,1g L). Après un repas, le taux de glucose dans le sang augmente, ce qui déclenche l’action de l’insuline. En cas de jeûne ou entre les repas, les réserves sont mobilisées, l’organisme économise le glucose. Lorsque ce taux est supérieur à 1,8 g L il y à glycosurie ou présence de glucose dans l’urine.

Hormone Glande sécrétrice Rôle Hypoglycémiante insuline Pancréas

cellules β des îlots de Langerhans

♦ Stimule l’utilisation de glucose par les cellules (sauf les neurones qui sont librement perméables)

♦ Stockage du glucose dans le foie et les muscles ⇒ glycogène

♦ Synthèse de lipides dans le tissu adipeux Hyperglycémiante glucagon Pancréas

cellules α des îlots de Langerhans

♦ Activation de la dégradation du glycogène (stocké) ♦ Activation de la synthèse de glucose à partir

d’acides aminés et lipides

cortisol Cortico-surrénales ♦ Activation de la synthèse de glucose par le foie en libérant des acides aminés

adrénaline Médullo-surrénales ♦ En cas de situation de stress

STH Hypophyse

Le diabète Diabète maigre Type I Juvénile

Manque d’insuline Insuline anormale

Insulinodépendant ⇒ injection d’insuline

Cellules cibles normales

Diabète gras Type II Plus de 40 ans

Insuline normale Non-insulinodépendant ⇒ régime alimentaire

Les cellules cibles (foie, muscles, tissu adipeux) disposent peu ou plus de récepteurs

INTER-ACTION



SYSTÈME URINAIRE L’appareil urinaire : anatomie organes comprenant subdivisions fonctions

Les reins (2) Membrane

Zone corticale glomérules Filtration du sang (zone très vascularisée)

Zone médullaire Pyramides de Malpighi (10 à 12)

Tube urinifères (2 millions)

Réabsorption des substances utiles

Hile Artère aorte et veine cave inférieure

Les voies urinaires

Bassinet Collecteur de l’urine

Uretères (2) Conduit contractile d’évacuation

Vessie Réservoir - Besoin d’uriner à partir de 1/2 litre d’urine

Urètre Évacuateur Miction ou relâchement du sphincter

Coupe longitudinale d’un rein

Artère rénale

Veine rénale

Uretère

Zone corticale

Zone médullaire

Le bassinet

INTER-ACTION


Le LIQUIDE INTERSTITIEL entoure la cellule

La totalité du milieu intérieur comprend : 1. Le liquide intracellulaire = 40 à 50% du poids du corps 2. Le liquide interstitiel (extra-cellulaire) = 15% du poids du corps 3. Le liquide circulant : plasma et lymphe = 5% du poids du corps

Circuit des liquides du milieu intérieur dans le corps Le liquide interstitiel apporte aux cellules tout ce dont elles ont besoins et en éliminant les déchets produits par elles. Composition du liquide interstitiel :

Substances nutritives

Déchets Destination

Oxygène libéré par les hématies Eau Substances minérales Glucides Lipides Protides Vitamines A B1 B2 B6 B12, C, D, E, K, PP

Dioxyde de carbone Urée issue de la dégradation des protéines par le foie

Poumons Reins

Liquide interstitiel Vaisseaux veineux Veine cave supérieure

Vaisseaux lymphatiques

Vaisseaux artériels

INTER-ACTION


Le rein a pour fonction de faire que le sang garde la même composition, en filtrant, éliminant et réabsorbant : La fonction du REIN

Arrivée du sang REINS Épuration du sang

Eau 95% +

déchets dissous

5% =

urine

Sang purifié

L’urine doit sa couleur jaune à un pigment issu du foie et son odeur à la présence d’ammoniaque 1,5 litre d’urine par jour l’urine contient l’excès d’eau, de glucose

Arrivée du sang

SYSTEME DE FILTRATION

REABSORPTION DES SUBSTANCES

UTILES

Urine primitive = plasma, sauf protéines, lipides et éléments figurés du sang

sortie du sang purifié

Urine définitive = + urée, acide urique, créatinine, Na+, K+, Cl-

- bilirubine, glucose urine

Du glucose, acides aminés, Na+, K+,

eau, urée

INTER-ACTION


Le néphron : unité anatomique du rein

canal collecteur de Bellini

veinule

2 - anse de Henlé

réseau capillaire péritubulaire

artériole efférente

artériole afférente

3 - tubule distal

1 - tubule proximal

capsule de Bowman

glomérule

bassinet

INTER-ACTION


CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR Identifiez les principaux organes de l’appareil urinaire. Identifiez les principales zones du rein Figurer l’emplacement des reins dans le corps. Décrire la fonction du rein

INTER-ACTION


Légendez le schéma suivant :

INTER-ACTION


emplacement des reins

L'Homme protégé par son système immunitaire

Peau ou muqueuses

Micro-organismes

CONTAMINATIONVirus

Bactéries Toxines

Antigènes INFECTION

Réa

ctio

ns d

e l'o

rgan

ism

e

Granulocytes et autres phagocytes PHAGOCYTOSE

rapi

des

lent

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Le s

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me

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prod

uctio

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ion

des

leuc

ocyt

es

Lymphocytes B

Lymphocytes T

PRODUCTION D'ANTICORPS Lymphocytes B mémoire Lymphocytes T mémoire

Aides à la défense de l'organisme

Asepsie Antisepsie

Antibiothérapie

Vaccinothérapie (injection d'antigènes) Greffe de

moelle osseuse

Sérothérapie (injection d'anticorps)

PRODUCTION DE CELLULES TUEUSES

Le système immunitaire

Peau ou muqueuses

Micro-organismes

CONTAMINATIONVirus

Bactéries Toxines

Antigènes INFECTION

Réa

ctio

ns d

e l'o

rgan

ism

e

Granulocytes et autres phagocytes PHAGOCYTOSE

rapi

des

lent

es e

t spé

cifiq

ues

Le s

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nita

ire :

me

imm

upr

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tion

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atio

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ucoc

ytes

Lymphocytes B Immunité humorale

Lymphocytes T Immunité à médiation cellulaire

mémoire des Lymphocytes

Aides à la défense de l'organisme

Asepsie Antisepsie

Antibiothérapie

Vaccinothérapie (injection d'antigènes) Greffe de

moelle osseuse

PRODUCTION D'ANTICORPS

Sérothérapie (injection d'anticorps)

PRODUCTION DE CELLULES TUEUSES

Le système immunitaire

Légendez les différentes zones ou symboles et leurs actions • Antibiothérapie

Peau ou muqu

Lésion

euses

• Anticorps • Antigènes • Antisepsie • Asepsie • Bactérie • Cellule tueuse • Contamination • Défense non-spécifique • Défense spécifique • Infection • Lymphocytes • Phagocytose • Sérothérapie • Toxines • Vaccinothérapie

Virus

cours biologie (fr).pdf

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