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des instances Revenu de solidarité active (RSA) Guide

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des instances Revenu de solidarité active (RSA)Guide

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Préambule

1ère PARTIE LES INSTANCES EN LIEN AVEC L’ALLOCATION 1 – La Commission de recours gracieux 2 – L’Équipe pluridisciplinaire départementale

2ème PARTIE – LES INSTANCES EN LIEN AVEC L’ORIENTATION ET L’ACCOmPAgNEmENT 1 – L’orientation et l’Équipe pluridisciplinaire locale 2 – L’accompagnement : - Les Commissions internes de validation des contrats - La Commission départementale des aides financières

3ème PARTIE – LES INSTANCES EN LIEN AVEC LES ACTIONS D’INSERTION 1 – L’Assemblée départementale (PDI – PTI) 2 – La Commission permanente 3 – Le Comité de validation départemental 4 – Les réseaux locaux d’appui (RLA) 5 – Les instances externes partenariales

4ème PARTIE – LES INSTANCES DE RECOURS CONTENTIEUX 1 – Le Tribunal administratif : le contentieux du RSA 2 – La Commission départementale d’aide sociale : le contentieux du RMI

Annexes

SOMMAIRE

P 3

P 4

P 11

P 17

P 22

P 26

2

3

Préambule

Ce guide retrace les diverses instances liées au

RSA, quelles soient d’origine légale ou liées à des

pratiques départementales.

Ces informations permettent de compléter le

guide sur l’allocation RSA, celui sur l’instruction

et l’accompagnement, et le guide des actions

d’insertion.

Il propose une lecture à la fois pratique de

l’application du RSA en Maine-et-Loire tout en

rappelant les articles du code de l’action sociale et

des familles pour constituer une base juridique de

référence.

Il se compose de 4 parties :

- les instances en lien avec l’allocation,

- les instances en lien avec l’orientation et

l’accompagnement,

- les instances en lien avec les actions

d’insertion,

- les instances de recours contentieux.

Ce guide sera actualisé sur internet et intranet.

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Instances liées au RSA

Allocation RSA

Commission de recours gracieux

Équipe pluridisciplinairedépartementale

OrientationRéorientation

Accompagnement Comité des aides financières

individuelles

Équipe pluridisciplinaire

locale

TribunalAdministratif

Actionsd’insertion

Comité de validation

départemental

Assembléedépartementale

Commissionpermanente

Comité de suivi

Demande de RSA

Parcours d’insertion

Sortie

Instances internes du Département (pilotage Conseil général)

Instances légales

Instances partenariales

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1ère PARTIE - Les instances en lien

avec l’allocation RSA

Comme toute allocation, son attribution et/ou son versement peut être sujet à contestation de la part du bénéficiaire ou de la part de l’organisme gérant le RSA (en cas d’indu ou de fraudes).

La loi sur le RSA instaure le principe du recours administratif préalable de la part du bénéficiaire auprès du Président du Conseil général avant tout recours contentieux. Ce recours doit être adressé dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision contestée. Le bénéficiaire doit motiver sa réclamation. De même, il ne peut être formulé que par le bénéficiaire, le référent en charge de son suivi n’étant pas habilité à le faire. Les dispositions législatives et réglementaires prévoient cependant une possibilité, pour certaines associations régulièrement constituées depuis 5 ans au moins pour œuvrer dans les domaines de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion et la pauvreté, d’exercer les recours au nom et pour le compte d’un allocataire, sous réserve de l’accord écrit de ce dernier.

Tout recours administratif ou contentieux, toute réclamation dirigée contre une décision de récupération d’indu, de dépôt d’une demande de remise de dette ou de réduction de créance (y compris en appel, contre les décisions prises sur ces réclamations et demandes), a un caractère suspensif. La récupération ou le recouvrement d’une dette notamment est donc interrompu.

Le Président du Conseil général statue, dans un délai de deux mois, sur le recours administratif qui lui a été adressé. Cette décision est également motivée.

En cas d’indu, la créance peut être remise ou réduite par le Président du Conseil général ou l’organisme chargé du service du RSA pour le compte de l’Etat, en cas de bonne foi ou de précarité de la situation du débiteur, sauf si cette créance résulte d’une manœuvre frauduleuse ou d’une fausse déclaration.

1 La Commission de recours gracieux

- Le contexteLes recours administratifs préalables relatifs aux ouvertures de droit sont traités directement par le service allocation et notifiés par le Département aux bénéficiaires. A l’inverse, pour les demandes de remise ou de réduction de dettes le Président du Conseil général a instauré une commission interne d’examen des requêtes permettant d’éclairer sa décision finale.

- La compositionCette instance est composée d’un Conseiller général (le Vice-Président délégué à l’insertion), de représentants des organismes payeurs (CAF, MSA), du Payeur départemental, du technicien du Département en charge de l’allocation.

- La compétenceCette Commission est chargée d’examiner chaque demande de remise ou de réduction de dette relative au RSA socle et une partie du RSA mixte (quand le montant du RSA socle est plus important que le RSA d’activité) vérifiant dans ce cas la bonne foi du bénéficiaire et appréhendant sa situation de précarité qui peut justifier la remise partielle ou totale de la dette ou la non remise.

Les demandes de remise de dette relatives au RSA d’activité ou au RSA mixte majoritairement constitué d’activité sont traitées directement par les organismes payeurs (CAF et MSA).

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- La pratiqueLa Commission de recours gracieux interne au Département se réunit une fois par mois en présence des organismes payeurs qui exposent la situation des demandeurs. L’examen porte essentiellement sur le motif et le montant de l’indu, la situation familiale et sociale des allocataires. Au vu des éléments du dossier et notamment de la situation de précarité dans laquelle peut se trouver le débiteur, la Commission peut décider de remettre ou de réduire la créance. Un seuil de remise automatique de la dette est fixé à 200 e pour les demandes formulées auprès du Président du Conseil général.

Elle peut également décider de rejeter la demande de l’allocataire estimant notamment qu’il n’a pas communiqué les informations nécessaires à l’instruction de son dossier entraînant ainsi un calcul erroné de ses droits. Il s’agit le plus souvent de fausses déclarations ou d’absence de déclaration de ressources ou de changements de situation personnelle ou professionnelle influant sur ses ressources.

La décision finale prise par le Président du Conseil général (déléguée par arrêté au Vice-Président délégué à l’insertion) à la suite de la Commission est notifiée au bénéficiaire par lettre recommandée avec accusé de réception, en cas de rejet ou de remise partielle, et par courrier simple en cas de remise totale de la dette.

Les décisions prises par le Président du Conseil général ainsi que celles prises par les organismes payeurs peuvent faire l’objet d’un recours contentieux auprès du tribunal administratif dans un délai de 2 mois à compter de leur notification.

2 L’Equipe pluridisciplinaire départementale (EPD)

- Le contexteLa loi sur le RSA a prévu la constitution par le Président du Conseil général d’équipes pluridisciplinaires composées notamment de professionnels de l’insertion sociale et professionnelle, en particulier des agents de Pôle emploi, de représentants du Département et des maisons de l’emploi ou, à défaut, des personnes morales gestionnaires des plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi et de représentants des bénéficiaires du RSA. Ces équipes sont consultées préalablement aux décisions de réorientation vers les organismes d’insertion sociale ou professionnelle et de réduction ou de suspension de l’allocation du revenu de solidarité active qui affectent le bénéficiaire.

Le Département de Maine-et-Loire a fait le choix de constituer :

- d’une part, une Equipe pluridisciplinaire départementale statuant sur les décisions de réduction, suspension et suppression du RSA relatives à l’ensemble des bénéficiaires du RSA,

- d’autre part, de 7 Equipes pluridisciplinaires locales statuant sur les décisions de réorientation des bénéficiaires vers les organismes d’insertion sociale ou professionnelle.

- La compositionL’EPD est composée exclusivement des professionnels suivants :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant,

• 1 représentant de la CAF et un suppléant,

• 1 représentant de la MSA et un suppléant,

• 1 représentant de la Direction de l’action sociale territoriale (DAST) du Département et un suppléant.

La présidence de l’EPD est assurée par le Vice-Président du Conseil général délégué à l’insertion.

- La compétenceL’Equipe pluridisciplinaire départementale a pour mission de donner un avis sur les suspensions ou réductions du versement de l’allocation RSA dans les cas prévus par l’article L 262-37 du code de l’action sociale et des familles énumérés ci-après :

1) Lorsque, du fait du bénéficiaire et sans motif légitime, le Projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) ou le contrat d’accompagnement social ou d’insertion professionnelle n’est pas établi dans les délais prévus ou n’est pas renouvelé,

2) Lorsque, sans motif légitime, les dispositions du Projet personnalisé d’accès à l’emploi ou les stipulations de l’un des contrats social ou insertion professionnelle ne sont pas respectées par les bénéficiaires,

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3) Lorsque le bénéficiaire du RSA, accompagné par Pôle emploi a été radié de la liste des demandeurs d’emploi,

4) Lorsque le bénéficiaire refuse de se soumettre aux contrôles prévus dans le cadre du RSA.

Elle a également pour mission de donner un avis :

1) Sur les amendes administratives pouvant être prononcées par le Président du Conseil général en cas de fausse déclaration ou omission délibérée de déclaration ayant abouti au versement indu du RSA (article L 262-52 du CASF),

2) Sur les suppressions de versement du RSA pour une durée maximale d’un an en cas de fausse déclaration, omission délibérée de déclaration ou de travail dissimulé ayant conduit à un indu supérieur à 2 fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale, ou en cas de récidive (article L 262-53 du CASF).

– Le fonctionnementLe détail de son fonctionnement est prévu dans un arrêté départemental (Cf. annexe 1).

Les principales dispositions sont détaillées ci-après :

- L’EPD se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel,

- Peuvent assister aux séances de l’EPD, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers,

- La fonction d’animation est assurée par le Responsable de l’Unité allocation du service insertion du Département,

- Le Responsable est assisté par une secrétaire de l’unité allocation du service insertion du Département,

- Le secrétariat est assuré par l’unité allocation du service insertion du Département,

- L’EPD ne peut se réunir que si la moitié de ses membres sont présents. En cas d’empêchement du Président, la réunion de l’EPD ne peut avoir lieu,

- Le bénéficiaire du RSA est invité à présenter ses observations à l’EPD dans un délai d’un mois à compter de la date de notification du courrier. Il a la possibilité d’être entendu par l’EPD et à l’occasion de cette audition d’être assisté de la personne de son choix.

L’EPD fonctionne selon une charte de déontologie (Cf. annexe 9) reprenant les 3 grands principes suivants :

• le respect des personnes,

• la transparence des informations,

• la prise en compte équitable des points de vue.

– La pratique4 réunions ont eu lieu depuis la mise en œuvre du RSA (mars, avril, juillet, octobre 2010).

27 dossiers relatifs à des refus de contrôle (25) ou défaut de contrat (2) ont été examinés et ont donné lieu à 17 réductions de 100 e chacune de l’allocation, 2 suspensions, 6 régularisations effectuées avant la Commission et 2 ajournements pour complément d’information. Les dossiers relatifs aux défauts des contrats commencent à être présentés.

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CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

Code de l’action sociale et des famillesArticle L262-37Sauf décision prise au regard de la situation particulière du bénéficiaire, le versement du revenu de solidarité active est suspendu, en tout ou partie, par le président du conseil général : 1° Lorsque, du fait du bénéficiaire et sans motif légitime, le projet personnalisé d’accès à l’emploi ou l’un des contrats mentionnés aux articles L. 262-35 et L. 262-36 ne sont pas établis dans les délais prévus ou ne sont pas renouvelés ; 2° Lorsque, sans motif légitime, les dispositions du projet personnalisé d’accès à l’emploi ou les stipulations de l’un des contrats mentionnés aux articles L. 262-35 et L. 262-36 ne sont pas respectées par le bénéficiaire ; 3° Lorsque le bénéficiaire du revenu de solidarité active, accompagné par l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail, a été radié de la liste mentionnée à l’article L. 5411-1 du même code ; 4° Ou lorsque le bénéficiaire refuse de se soumettre aux contrôles prévus par le présent chapitre. Cette suspension ne peut intervenir sans que le bénéficiaire, assisté à sa demande par une personne de son choix, ait été mis en mesure de faire connaître ses observations aux équipes pluridisciplinaires mentionnées à l’article L. 262-39 dans un délai qui ne peut excéder un mois. Lorsque, à la suite d’une suspension de l’allocation, l’organisme payeur procède à une reprise de son versement et, le cas échéant, à des régularisations relatives à la période de suspension, il en informe le président du conseil général en précisant le nom de l’allocataire concerné et en explicitant le motif de la reprise du versement de l’allocation. Lorsqu’il y a eu suspension de l’allocation au titre du présent article, son versement est repris par l’organisme payeur sur décision du président du conseil général à compter de la date de conclusion de l’un des contrats mentionnés aux articles L. 262-35 et L. 262-36 ou du projet personnalisé d’accès à l’emploi.

Article L262-38

Le président du conseil général procède à la radiation de la liste des bénéficiaires du revenu de solidarité active au terme d’une durée de suspension de son versement définie par voie réglementaire.

Après une radiation de la liste des bénéficiaires du revenu de solidarité active à la suite d’une décision de suspension prise au titre de l’article L. 262-37, le bénéfice du revenu de solidarité active dans l’année qui suit la décision de suspension est subordonné à la signature préalable du projet personnalisé d’accès à l’emploi mentionné à l’article L. 5411-6-1 du code du travail ou de l’un des contrats prévus par les articles L. 262-35 et L. 262-36 du présent code.

Article L262-39

Le Président du Conseil général constitue des équipes pluridisciplinaires composées notamment de professionnels de l’insertion sociale et professionnelle, en particulier des agents de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail dans des conditions précisées par la convention mentionnée à l’article L. 262-32 du présent code, de représentants du département et des maisons de l’emploi ou, à défaut, des personnes morales gestionnaires des plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi et de représentants des bénéficiaires du revenu de solidarité active.

Les équipes pluridisciplinaires sont consultées préalablement aux décisions de réorientation vers les organismes d’insertion sociale ou professionnelle et de réduction ou de suspension, prises au titre de l’article L. 262-37, du revenu de solidarité active qui affectent le bénéficiaire.

Article L262-45

L’action en vue du paiement du revenu de solidarité active se prescrit par deux ans. Cette prescription est également applicable, sauf en cas de fraude ou de fausse déclaration, à l’action intentée par l’organisme chargé du service du revenu de solidarité active, le département ou l’Etat en recouvrement des sommes indûment payées.

La prescription est interrompue par une des causes prévues par le code civil. L’interruption de la prescription peut, en outre, résulter de l’envoi d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception, quels qu’en aient été les modes de délivrance.

La prescription est interrompue tant que l’organisme débiteur des prestations familiales se trouve dans l’impossibilité de recouvrer l’indu concerné en raison de la mise en œuvre d’une procédure de recouvrement d’indus relevant des articles L. 553-2, L. 821-5-1 ou L. 835-3 du code de la sécurité sociale, L. 262-46 du code de l’action sociale et des familles ou L. 351-11 du code de la construction et de l’habitation.

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Article L 262-46 extrait

Tout paiement indu de revenu de solidarité active est récupéré par l’organisme chargé du service de celui-ci ainsi que, dans les conditions définies au présent article, par les collectivités débitrices du revenu de solidarité active.

Toute réclamation dirigée contre une décision de récupération de l’indu, le dépôt d’une demande de remise ou de réduction de créance ainsi que les recours administratifs et contentieux, y compris en appel, contre les décisions prises sur ces réclamations et demandes ont un caractère suspensif.

La créance peut être remise ou réduite par le président du conseil général ou l’organisme chargé du service du revenu de solidarité active pour le compte de l’Etat, en cas de bonne foi ou de précarité de la situation du débiteur, sauf si cette créance résulte d’une manœuvre frauduleuse ou d’une fausse déclaration.

Article L 262-47

Toute réclamation dirigée contre une décision relative au revenu de solidarité active fait l’objet, préalablement à l’exercice d’un recours contentieux, d’un recours administratif auprès du Président du Conseil général. Ce recours est, dans les conditions et limites prévues par la convention mentionnée à l’article L. 262-25, soumis pour avis à la commission de recours amiable qui connaît des réclamations relevant de l’article L. 142-1 du code de la sécurité sociale. Les modalités d’examen du recours sont définies par décret en Conseil d’Etat.

Ce décret détermine également les conditions dans lesquelles les associations régulièrement constituées depuis cinq ans au moins pour œuvrer dans les domaines de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion et la pauvreté peuvent exercer les recours prévus au premier alinéa du présent article en faveur du foyer, sous réserve de l’accord écrit du bénéficiaire.

Article L262-52 Extrait

La fausse déclaration ou l’omission délibérée de déclaration ayant abouti au versement indu du revenu de solidarité active est passible d’une amende administrative prononcée et recouvrée dans les conditions et les limites définies pour la pénalité prévue à l’article L. 114-17 du code de la sécurité sociale. La décision est prise par le président du conseil général après avis de l’équipe pluridisciplinaire mentionnée à l’article L. 262-39 du présent code. La juridiction compétente pour connaître des recours à l’encontre des contraintes délivrées par le président du conseil général est la juridiction administrative.

Article L262-53 Extrait

En cas de fausse déclaration, d’omission délibérée de déclaration ou de travail dissimulé constaté dans les conditions mentionnées à l’article L. 262-43 ayant conduit au versement du revenu de solidarité active pour un montant indu supérieur à deux fois le plafond mensuel de la sécurité sociale, ou en cas de récidive, le président du conseil général peut, après avis de l’équipe pluridisciplinaire mentionnée à l’article L. 262-39, supprimer pour une durée maximale d’un an le versement du revenu de solidarité active, à l’exclusion des sommes correspondant à la différence entre le montant forfaitaire applicable mentionné au 2° de l’article L. 262-2 et les ressources du foyer définies à l’article L. 262-3. Cette sanction est étendue aux membres du foyer lorsque ceux-ci se sont rendus complices de la fraude.

Article R262-68

La suspension du revenu de solidarité active mentionnée à l’article L. 262-37 peut être prononcée, en tout ou partie, dans les conditions suivantes :

1° Lorsque le bénéficiaire n’a jamais fait l’objet d’une décision de suspension, en tout ou partie, le président du conseil général peut décider de réduire l’allocation d’un montant maximal de 100 e, pour une durée qui peut aller jusqu’à un mois ;

2° Lorsque le bénéficiaire a déjà fait l’objet d’une telle décision, le président du conseil général peut réduire l’allocation pour un montant qu’il détermine et une durée d’au plus quatre mois. Toutefois, lorsque le foyer est composé de plus d’une personne, la réduction ne peut excéder 50 % du montant forfaitaire mentionné au 2° de l’article L. 262-2.

Lorsque la décision a été fondée sur un motif erroné, il est procédé à une régularisation des sommes non versées.

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Article R262-69

Lorsque le président du conseil général envisage de réduire ou suspendre en tout ou partie le revenu de solidarité active en application de l’article L. 262-37, il en informe l’intéressé par courrier en lui indiquant les motifs pour lesquels il engage cette procédure et les conséquences qu’elle peut avoir pour lui.

L’intéressé est invité à présenter ses observations à l’équipe pluridisciplinaire compétente dans un délai maximum d’un mois à compter de la date de notification de ce courrier. Il est informé de la possibilité d’être entendu par l’équipe pluridisciplinaire et, à l’occasion de cette audition, d’être assisté de la personne de son choix.

Article R262-70

Le président du conseil général arrête le nombre, le ressort, la composition et le règlement de fonctionnement des équipes pluridisciplinaires mentionnées à l’article L. 262-39.

Article R262-71

Lorsqu’elle est saisie, en application des articles L. 262-39 ou L. 262-53, d’une demande d’avis, l’équipe pluridisciplinaire compétente se prononce dans le délai d’un mois à compter de sa saisine, s’il y a lieu au vu des observations écrites ou orales présentées par le bénéficiaire. Si elle ne s’est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Le président du conseil général peut prendre la décision ayant motivé la consultation de l’équipe pluridisciplinaire dès réception de l’avis ou, à défaut, dès l’expiration du délai mentionné à l’alinéa précédent.

Lorsqu’elle est saisie, en application de l’article L. 262-39, de demandes d’avis concernant des propositions de réorientation vers les organismes d’insertion sociale et professionnelle, l’équipe pluridisciplinaire compétente se prononce dans le délai d’un mois à compter de sa saisine. Si elle ne s’est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Le président du conseil général prend les décisions de réorientation dès réception de l’avis de l’équipe pluridisciplinaire ou, à défaut, dès l’expiration du délai mentionné à l’alinéa précédent.

Article R262-72

Pour l’application de l’article L. 262-37, le bénéficiaire du revenu de solidarité active qui, en application du 1° de l’article R. 5411-17 du code du travail, cesse d’être inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi est, à défaut de réinscription sous un délai d’un mois, considéré comme ne satisfaisant plus aux obligations mentionnées à l’article L. 262-37 du présent code.

Article R262-88

Le recours administratif préalable mentionné à l’article L. 262-47 est adressé par le bénéficiaire au président du conseil général dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision contestée. Il motive sa réclamation.

Le recours présenté par une association en application de l’article L. 262-47 n’est recevable que s’il est accompagné d’une lettre de l’intéressé donnant mandat à l’association d’agir en son nom.

Article R262-89 Extrait

Le président du conseil général statue, dans un délai de deux mois, sur le recours administratif qui lui a été adressé. Cette décision est motivée.

Article R262-91

Les décisions relatives au revenu de solidarité active mentionnent les voies de recours ouvertes aux bénéficiaires et précisent les modalités du recours administratif préalable institué par l’article L. 262-47.

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1 L’orientation et les Equipes pluridisciplinaires locales (EPL) :

- Le contexteComme pour le RMI, la loi sur le RSA réaffirme le principe de droits et devoirs du bénéficiaire du RSA.

Le bénéficiaire du revenu de solidarité active a droit à un accompagnement social et professionnel adapté à ses besoins et organisé par un référent unique. En échange, il est tenu, lorsque, d’une part, les ressources du foyer sont inférieures au niveau d’un montant forfaitaire défini par la loi et, d’autre part, qu’il est sans emploi ou ne tire de l’exercice d’une activité professionnelle que des revenus inférieurs à une limite fixée par décret (500 e moyenne mensuelle calculée sur un trimestre), de rechercher un emploi, d’entreprendre les démarches nécessaires à la création de sa propre activité ou d’entreprendre les actions nécessaires à une meilleure insertion sociale ou professionnelle.

La loi sur le RSA met l’accent sur l’insertion professionnelle, l’insertion sociale n’étant qu’une étape dans le parcours du bénéficiaire. Elle instaure par ailleurs une nouvelle procédure qui consiste dans l’orientation du bénéficiaire RSA par le Président du Conseil général prioritairement vers Pôle emploi ou les organismes de placement.

L’orientation vers les organismes compétents en matière d’insertion sociale n’intervient que lorsqu’il apparaît que des difficultés tenant notamment aux conditions de logement, à l’absence de logement ou à son état de santé font temporairement obstacle à son engagement dans une démarche de recherche d’emploi. Cette orientation n’est que provisoire (12 mois maximun) et doit être revue par une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels de l’insertion de façon à réviser le contrat établit avec le bénéficiaire concerné et à l’adapter pour atteindre une plus grande efficacité dans son insertion. La constitution des équipes pluridisciplinaires revient au Président du Conseil général qui doit réunir en particulier des agents de pôle emploi, des représentants du Département, des Maisons de l’emploi ou gestionnaires de PLIE et également des représentants des bénéficiaires du RSA.

- leur composition7 équipes pluridisciplinaires locales statuant sur les décisions de maintien dans l’accompagnement social ou de réorientation des bénéficiaires vers les organismes d’insertion sociale ou professionnelle ont été constituées par arrêtés du Président du Conseil général (Angers nord, Angers sud, Angers couronne, Baugé, Segré, Saumur, Cholet) (Cf. annexes 2 à 8 et 11).

Leur composition comporte un socle commun et des spécificités en fonction du territoire.

La composition commune :

L’EPL est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant,

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant,

• 1 chargé de mission insertion du Département et un suppléant,

• et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

La présidence de l’EPL est assurée par un responsable de MDS (Maison départementale des solidarités). En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de MDS) le remplace.

2ème PARTIE - Les instances en lien

avec l’orientation et

l’accompagnement

12

- Les spécificités :En fonction du territoire urbain ou rural (présence de certains organismes) ou en fonction de conventionnement particulier (CCAS), la composition des EPL est étendue.

Pour les territoires urbains, l’EPL s’enrichit d’un représentant d’un CCAS conventionné avec le Département pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et d’un représentant du PLIE situé sur le territoire.

Pour les territoires ruraux, L’EPL s’enrichit d’un représentant de la MSA.

- Leur compétence :Leurs missions sont similaires :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l’emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement,

2. de l’emploi vers l’insertion professionnelle,

3. de l’insertion professionnelle vers le social.

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

- Leur fonctionnement :- L’EPL se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

- La fonction d’animation de l’EPL est assurée par son Président.

- La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire. Peuvent assister aux séances de l’EPL, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

- Le secrétariat de l’EPL est assuré par le service insertion du territoire de l’EPL.

- L’EPL ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EPL ne peut avoir lieu.

- Les avis de l’EPL doivent être rendus dans le délai d’un mois à compter de sa saisine. Si l’EPL, ne s’est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

- Les avis de l’EPL sont pris à la majorité des membres présents.

- En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’EPL fonctionne en fonction d’une charte de déontologie (Cf. annexe 9).

- Leur pratiqueLeur fonctionnement récent ne permet pas de dégager des lignes directrices. Actuellement, on peut constater une proportion importante de demandes de maintien dans l’accompagnement social et également une participation active du bénéficiaire du RSA au fonctionnement de cette Commission.

2 L’accompagnement

a) les Commissions de validation des contratsLa loi sur le RSA formalise l’accompagnement du bénéficiaire du RSA par la conclusion d’un contrat :

- Entre Pôle emploi et le bénéficiaire pour l’accompagnement emploi,

- Entre le Président du Conseil général et le bénéficiaire pour un accompagnement social ou insertion professionnelle. Elle prévoit dans ce cas la possibilité pour le Département de déléguer conventionnellement la conclusion du contrat à d’autres organismes notamment les organismes payeurs et les collectivités territoriales ou leur groupement.

13

Le Département s’est organisé (Cf. schéma annexe 12) de la manière suivante :

- L’accompagnement social a été délégué pour des publics spécifiques aux CCAS, CAF, MSA, associations,

- L’accompagnement insertion professionnelle est assuré par des Conseillers emploi formation du Département et en cas de réorientation uniquement aux PLIE sur leur territoire,

- En principe, le contrat est conclu directement entre un professionnel et le bénéficiaire,

- Dans la pratique et surtout pour l’accompagnement social, le contrat est débattu par un professionnel et le bénéficiaire et validé par une commission interne comprenant plusieurs professionnels dont le responsable hiérarchique.

b) La Commission départementale des aides financières individuelles

- Le contexteAfin d’aider les personnes bénéficiaires du RSA dans leur parcours d’insertion, le Département a mis en place un dispositif d’aides financières facultatives destinées à lever un obstacle matériel à la réalisation d’une démarche d’insertion en cohérence avec le contrat d’engagement ou le PPAE. L’octroi de ces aides est accordée par le Président du Conseil général après l’examen et l’avis d’une commission interne départementale. Le choix d’une Commission départementale a été fait de manière à harmoniser les décisions relatives aux aides.

- La composition Cette commission est composée du Président du Conseil général, du Vice-Président délégué à l’insertion, de 7 conseillers généraux (ex-Présidents des Commissions locales d’insertion) et d’un représentant de la DAST.

- Le fonctionnementLa demande d’aide individuelle est faite par le bénéficiaire avec l’appui de son référent (imprimé CASU avec avis motivé du référent). Elle est transmise au service insertion, instruite par le coordonnateur chargé de l’animation de cette Commission et présentée devant la Commission départementale. La Commission se réunit une fois par mois.

- La pratique départementaleL’aide financière individuelle présente un caractère subsidiaire. Elle intervient dans 8 volets différents (voir annexe 13). Elle ne peut être consacrée à couvrir des dettes personnelles ou professionnelles.

14

Code de l’action sociale et des familles

Article L 262-2

Toute personne résidant en France de manière stable et effective, dont le foyer dispose de ressources inférieures à un revenu garanti, a droit au revenu de solidarité active dans les conditions définies au présent chapitre.

Le revenu garanti est calculé, pour chaque foyer, en faisant la somme :

1° D’une fraction des revenus professionnels des membres du foyer ;

2° D’un montant forfaitaire, dont le niveau varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d’enfants à charge.

Le revenu de solidarité active est une allocation qui porte les ressources du foyer au niveau du revenu garanti. Il est complété, le cas échéant, par l’aide personnalisée de retour à l’emploi mentionnée à l’article L. 5133-8 du code du travail.

Article L 262-3

La fraction des revenus professionnels des membres du foyer et le montant forfaitaire mentionné au 2° de l’article L. 262-2 sont fixés par décret. Le montant est révisé une fois par an en fonction de l’évolution des prix à la consommation hors tabac.

L’ensemble des ressources du foyer, y compris celles qui sont mentionnées à l’article L. 132-1, est pris en compte pour le calcul du revenu de solidarité active, dans des conditions fixées par un décret en Conseil d’Etat qui détermine notamment :

1° Les ressources ayant le caractère de revenus professionnels ou qui en tiennent lieu ;

2° Les modalités d’évaluation des ressources, y compris les avantages en nature. L’avantage en nature lié à la disposition d’un logement à titre gratuit est déterminé de manière forfaitaire ;

3° Les prestations et aides sociales qui sont évaluées de manière forfaitaire, notamment celles affectées au logement mentionnées aux articles L. 542-1 et L. 831-1 du code de la sécurité sociale ainsi qu’à l’article L. 351-1 du code de la construction et de l’habitation ;

4° Les prestations et aides sociales qui ne sont pas incluses dans le calcul des ressources à raison de leur finalité sociale particulière ;

5° La durée pendant laquelle les ressources tirées d’activités professionnelles ou de stages de formation perçues suivant la reprise d’activité ne sont pas prises en compte.

La part des allocations familiales dont le versement fait l’objet d’une mesure de suspension ou de suppression en application de l’article L. 131-8 du code de l’éducation demeure prise en compte pour le calcul du revenu de solidarité active.

Article L 262-27

Le bénéficiaire du revenu de solidarité active a droit à un accompagnement social et professionnel adapté à ses besoins et organisé par un référent unique. Pour l’application de la présente section, les mêmes droits et devoirs s’appliquent au bénéficiaire et à son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, qui signent chacun le projet ou l’un des contrats mentionnés aux articles L. 262-34 à L. 262-36.

Le bénéficiaire, lorsqu’il n’est pas tenu aux obligations définies à l’article L. 262-28, peut solliciter chaque année un rendez-vous auprès des organismes mentionnés à l’article L. 262-29 pour évoquer les conditions permettant l’amélioration de sa situation professionnelle.

Article L 262-28

Le bénéficiaire du revenu de solidarité active est tenu, lorsque, d’une part, les ressources du foyer sont inférieures au niveau du montant forfaitaire mentionné au 2° de l’article L. 262-2 et, d’autre part, qu’il est sans emploi ou ne tire de l’exercice d’une activité professionnelle que des revenus inférieurs à une limite fixée par décret, de rechercher un emploi, d’entreprendre les démarches nécessaires à la création de sa propre activité ou d’entreprendre les actions nécessaires à une meilleure insertion sociale ou professionnelle.

CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

15

Pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active titulaires d’un des revenus de remplacement prévus à l’article L. 5421-2 du code du travail, le respect des obligations mentionnées à l’article L. 5421-3 du même code vaut respect des règles prévues par la présente section.

Les obligations auxquelles est tenu, au titre du présent article, le bénéficiaire ayant droit à la majoration mentionnée à l’article L. 262-9 du présent code tiennent compte des sujétions particulières, notamment en matière de garde d’enfants, auxquelles celui-ci est astreint.

Article D 262-65

Le montant des revenus tirés de l’exercice d’une activité professionnelle en deçà duquel le bénéficiaire du revenu de solidarité active est tenu, en application de l’article L. 262-28, de rechercher un emploi, d’entreprendre les démarches nécessaires à la création de sa propre activité ou les actions nécessaires à une meilleure insertion sociale ou professionnelle est égal, en moyenne mensuelle calculée sur le trimestre de référence, à 500 e.

Article L 262-29

Le président du conseil général oriente le bénéficiaire du revenu de solidarité active tenu aux obligations définies à l’article L. 262-28 :

1° De façon prioritaire, lorsqu’il est disponible pour occuper un emploi au sens des articles L. 5411-6 et L. 5411-7 du code du travail ou pour créer sa propre activité, soit vers l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du même code, soit, si le département décide d’y recourir, vers l’un des organismes de placement mentionnés au 1° de l’article L. 5311-4 du même code, notamment une maison de l’emploi ou, à défaut, une personne morale gestionnaire d’un plan local pluriannuel pour l’insertion et l’emploi, ou vers un autre organisme participant au service public de l’emploi mentionné aux 3° et 4° du même article ou encore vers un des réseaux d’appui à la création et au développement des entreprises mentionnés à l’article 200 octies du code général des impôts ;

2° Lorsqu’il apparaît que des difficultés tenant notamment aux conditions de logement, à l’absence de logement ou à son état de santé font temporairement obstacle à son engagement dans une démarche de recherche d’emploi, vers les autorités ou organismes compétents en matière d’insertion sociale ;

3° Lorsque le bénéficiaire est âgé de moins de vingt-cinq ans et que sa situation le justifie, vers les missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes mentionnées à l’article L. 5314-1 du code du travail.

Article L 262-30

L’organisme vers lequel le bénéficiaire du revenu de solidarité active est orienté désigne le référent prévu à l’article L. 262-27.

Lorsque le bénéficiaire est orienté vers l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail, le référent est désigné soit en son sein, soit au sein d’un organisme participant au service public de l’emploi.

Si l’examen de la situation du bénéficiaire fait apparaître que, compte tenu de ses difficultés, un autre organisme serait mieux à même de conduire les actions d’accompagnement nécessaires, ou si le bénéficiaire a été radié de la liste mentionnée à l’article L. 5411-1 du code du travail pour une durée supérieure à un seuil fixé par décret, le référent propose au président du conseil général de procéder à une nouvelle orientation.

Le président du conseil général désigne un correspondant chargé de suivre les évolutions de la situation des bénéficiaires et d’appuyer les actions des référents.

Article L 262-31

Si, à l’issue d’un délai de six mois, pouvant aller jusqu’à douze mois, selon les cas, le bénéficiaire du revenu de solidarité active ayant fait l’objet de l’orientation mentionnée au 2° de l’article L. 262-29 n’a pas pu être réorienté vers l’institution ou un organisme mentionnés au 1° du même article, sa situation est examinée par l’équipe pluridisciplinaire prévue à l’article L. 262-39. Au vu des conclusions de cet examen, le président du conseil général peut procéder à la révision du contrat prévu à l’article L. 262-36.

Article L262-34

Le bénéficiaire du revenu de solidarité active orienté vers l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail élabore conjointement avec le référent désigné au sein de cette institution ou d’un autre organisme participant au service public de l’emploi le projet personnalisé d’accès à l’emploi mentionné à l’article L. 5411-6-1 du même code.

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Article L262-35

Le bénéficiaire du revenu de solidarité active orienté vers un organisme participant au service public de l’emploi autre que l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail conclut avec le département, représenté par le président du conseil général, sous un délai d’un mois après cette orientation, un contrat librement débattu énumérant leurs engagements réciproques en matière d’insertion professionnelle.

Ce contrat précise les actes positifs et répétés de recherche d’emploi que le bénéficiaire s’engage à accomplir.

Il précise également, en tenant compte de la formation du bénéficiaire, de ses qualifications, de ses connaissances et compétences acquises au cours de ses expériences professionnelles, de sa situation personnelle et familiale ainsi que de la situation du marché du travail local, la nature et les caractéristiques de l’emploi ou des emplois recherchés, la zone géographique privilégiée et le niveau de salaire attendu. Le bénéficiaire ne peut refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ainsi définies.

Le contrat retrace les actions que l’organisme vers lequel il a été orienté s’engage à mettre en œuvre dans le cadre du service public, notamment en matière d’accompagnement personnalisé et, le cas échéant, de formation et d’aide à la mobilité.

Lorsque le bénéficiaire ne respecte pas une stipulation de ce contrat, l’organisme vers lequel il a été orienté le signale au président du conseil général.

Article L262-36

Le bénéficiaire du revenu de solidarité active ayant fait l’objet de l’orientation mentionnée au 2° de l’article L. 262-29 conclut avec le département, représenté par le président du conseil général, sous un délai de deux mois après cette orientation, un contrat librement débattu énumérant leurs engagements réciproques en matière d’insertion sociale ou professionnelle.

Le département peut, par convention, confier la conclusion du contrat prévu au présent article ainsi que les missions d’insertion qui en découlent à une autre collectivité territoriale, à un groupement de collectivités territoriales ou à l’un des organismes mentionnés à l’article L. 262-15.

Article D262-73

La durée de radiation mentionnée au troisième alinéa de l’article L. 262-30, au-delà de laquelle le référent doit proposer au président du conseil général une nouvelle orientation, est fixée à deux mois.

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1 L’Assemblée départementale

- Le contexteLa politique départementale d’accompagnement social et professionnel des bénéficiaires du RSA a été confiée par la loi au Département qui la définit chaque année à travers l’adoption ou l’adaptation de son Programme départemental d’insertion (PDI). Ce PDI recense les besoins d’insertion, l’offre locale d’insertion et planifie les actions d’insertion correspondantes.

Pour la mise en œuvre de ce PDI, le Département doit conclure avec les parties intéressées un Pacte territorial pour l’insertion (PTI) permettant la coordination des actions entreprises. Ce pacte prévoit en particulier au titre de la formation professionnelle le concours de la Région aux politiques territoriales d’insertion.

- La compositionL’Assemblée départementale est composée de 41 conseillers généraux correspondant aux découpages en 41 cantons du territoire départemental.

- La compétenceC’est à l’Assemblée départementale que revient la validation officielle du PDI et PTI et l’inscription des crédits d’insertion nécessaires.

- La pratique départementaleLe Conseil général a voté le PDI et le PTI pour une durée de 3 ans (2010-2012) lors de sa session du 29 mars 2010.

L’élaboration du PTI a donné lieu à un échange important entre tous les partenaires intéressés par l’insertion (groupes de travail) avec l’aide notamment de l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA).

Les moyens financiers liés à l’exécution de ces programmes sont inscrits chaque année par le Département à son budget primitif dont le vote a lieu courant décembre de chaque année. Il tient compte de l’inscription des crédits de l’année précédente et de leur consommation.

2 La Commission permanente du Conseil général

- Le contexteLe Conseil général qui approuve le PDI et le PTI a donné délégation à sa Commission permanente pour valider les actions d’insertion qui en découlent.

3ème PARTIE - Les instances en lien

avec les actions

d’insertion

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- La compositionLa Commission permanente est composée de 17 Conseillers généraux dont les 10 Vice-Présidents, désignés par l’Assemblée départementale.

- La compétence La Commission permanente dispose de compétences déléguées par l’Assemblée départementale dans le cadre d’une délibération.

- La pratique La Commission permanente se réunit mensuellement et valide les actions d’insertion qui ont été préalablement examinées de manière approfondie par le Comité de validation départemental (CVD). C’est le Vice-Président délégué à l’insertion qui rapporte ces dossiers aux autres membres de la Commission.

3 Le Comité de validation départemental (CVD)

- Le contexteEn amont de cette validation officielle par la Commission permanente, le Président du Conseil général a choisi de créer un comité technique et politique départemental chargé d’émettre un avis sur les projets d’actions d’insertion.

- La composition Ce Comité est constitué du Vice-Président chargé du développement social et des solidarités, du Vice-Président délégué à l’insertion, du Directeur général adjoint de la Direction générale adjointe du Développement social et solidarité, du Directeur insertion et habitat, du Chef du service insertion et d’une partie de ses techniciens.

- La compétenceCe Comité est chargé d’examiner tous les projets d’action d’insertion, de vérifier leur adéquation avec le PDI, leur calibrage au regard du nombre de bénéficiaires RSA potentiellement intéressés, d’exercer un contrôle financier sur le coût des prestations proposées. S’agissant des projets de renouvellement des actions d’insertion, le Comité tient compte en sus du bilan qualitatif et quantitatif de la structure pour son conventionnement futur.

En fonction des missions ci-dessus, il émet un avis favorable ou défavorable sur les projets proposés qui servira à la prise de la décision finale de conventionnement et de financement par la Commission permanente du Conseil Général.

Ce Comité se prononce également sur les questions d’actualité et sur les lignes directrices de la politique d’insertion.

- La pratiqueCe Comité se réunit une fois par mois. L’avis émis par le Comité est très souvent suivi par la Commission permanente du Conseil général.

4 Les Réseaux locaux d’appui (RLA)

- Le contexteCréée par le Département après la décentralisation, cette instance reprend dans son esprit et dans sa forme l’ancienne cellule d’appui, instance de concertation territoriale traitant des besoins des bénéficiaires du RSA et des actions d’insertion développées par le Département pour y répondre.

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- La compositionElle est constituée principalement du coordonnateur du service insertion, de Chargés de mission insertion et de Responsables de MDS, de partenaires extérieurs variables selon les territoires (CCAS, ANPE, PLIE, SPE, CAF, MSA). Le pilote est le coordonateur du service insertion.

- La compétenceC’est une instance technique qui permet de connaître les besoins des bénéficiaires du RSA en matière d’action d’insertion, d’élaborer des projets précis, ou de se prononcer sur des actions existantes, d’articuler et de coordonner les interventions des différents partenaires sur le plan local.

- La pratiqueIl existe 5 Réseaux locaux d’appui s’appuyant sur les territoires des Équipes pluridisciplinaires locales : agglomération angevine (Angers nord, Angers sud, Angers couronne), Baugé, Segré, Saumur, Cholet. Il se réunit une fois par mois et peut se décliner en groupe de travail thématique.

Réseau local d’appui (interne) Les groupes de travail du RLA (interne)

Pilote Service insertion Service insertion

Objectifs

- Informer les acteurs, - Leur Apporter un soutien technique,- Travailler sur des projets précis en lien avec les

besoins des bénéficiaires du RSA, - Analyser les besoins des publics…

Travailler sur un projet précis en lien avec les besoins des bénéficiaires du RSA dans une thématique de l’insertion

membres

Selon les territoires : MDS (RC, Chargé de mission insertion, ASP voire infirmières), les CEF, le coordonnateur santé, CCAS, autres organismes référents RSA, partenaires SPE (PLIE, Pôle emploi…), partenaires sociaux (CAF, MSA…)…

Des membres du RLA

Invités Autres partenaires selon les thèmes Autres partenaires selon la thématique développée

Rôle attendu des participants

Remontée des besoins des publics, apport d’informations, contribution aux travaux des RLAForce de proposition

Remontée des besoins des publics, apport d’informations, contribution aux travaux des RLAForce de proposition

Rôle attendu du service insertion

Le coordonnateur assure : - Animation - Apport d’information - Soutien technique aux partenaires - Analyse des besoins - Force de proposition- Conduite de projet

- Animation- Apport d’information- Soutien technique aux partenaires- Analyse des besoins- Force de proposition- Conduite de projet

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5 Les instances externes partenariales : les Comités de pilotage et les Comités de suivi

- Le contexteA côté des instances du Conseil général, il existe des instances ad’hoc composées de diverses personnes dont des techniciens du Département, des partenaires extérieurs dont des personnes œuvrant dans les associations conduisant les actions d’insertion, des financeurs externes.

- La composition • le service insertion,

• les référents RSA (MDS, CCAS, CAF, MSA, Pôle emploi, PLIE, autres organismes),

• autres partenaires associés à l’action (secteur social ou professionnel selon les actions) et financeurs institutionnels.

- La compétenceLes Comités de suivi sont prévus dans les cahiers des charges s’appliquant aux conventionnements des organismes ou dans les conventions finançant les actions d’insertion. Ils sont chargés d’évaluer les actions d’insertion de manière globale (accompagnement, support, parcours…), de faire évoluer l’action de manière concertée d’informer les partenaires sur l’action.

Les Comités de pilotage ont pour objectif d’assurer un suivi d’une action lorsqu’il y a des difficultés financières importantes. A ce titre, ils regroupent les partenaires financiers.

- La pratiqueLes Comités de suivi se réunissent au moins une fois par an (conventions annuelles) et plus si nécessaire. Les Comités de pilotage se réunissent de manière ponctuelle.

Comité de pilotage Comité de suivi

Pilote Le service insertion ou autre financeur Les organismes conventionnés

ObjectifsAssurer un suivi et un pilotage autour d’organismes conventionnés RSA en difficultés

- Évaluer l’action de manière globale (accompagnement, support, parcours…)

- Faire évoluer l’action de manière concertée- Informer les partenaires sur l’action

membresLes principaux financeurs et partenaires institutionnels

Le service insertionLes référents RSA (MDS, CCAS, CAF, MSA, Pôle emploi, PLIE, autres organismes)Autres partenaires associés à l’action (secteur social ou professionnel selon les actions)

Invités Partenaires de terrains selon les problématiquesAutres partenairesParfois des participants à l’action

Rôle attendu des mDSParticipation éventuelle selon les problématiques et représentation du travail social et du Conseil général

Représenter le Conseil général et le social (éthique, prise en charge, respect, analyse des problématiques, parcours…)

Rôle attendu du service insertion

Représentation du Conseil général et appui de l’organisme pour la mise en œuvre des préconisations, demandes, exigences…

Garant de la mise en œuvre de l’action dans le respect de la conventionGarant de la tenue et du contenu du comitéGarant du respect du cadre du dispositif RSA (référent, contrat d’insertion, parcours, étape d’insertion…)

Fréquences En cas de problème important. Ponctuel 1 à 4 fois par an selon les actions

Remarques Ces comités n’ont pas une vocation pérenne.

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CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

Article L263-1

Le conseil général délibère avant le 31 mars de chaque année sur l’adoption ou l’adaptation du programme départemental d’insertion. Celui-ci définit la politique départementale d’accompagnement social et professionnel, recense les besoins d’insertion et l’offre locale d’insertion et planifie les actions d’insertion correspondantes.

Article L263-2

Pour la mise en œuvre du programme départemental d’insertion, le département conclut avec les parties intéressées un pacte territorial pour l’insertion.

Le pacte peut associer au département, notamment, l’Etat, l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail, les organismes concourant au service public de l’emploi, les maisons de l’emploi ou, à défaut, les personnes morales gestionnaires des plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi, les organismes compétents en matière d’insertion sociale, les organismes mentionnés à l’article L. 262-16 du présent code, les organisations syndicales représentatives à l’échelon national, les organismes consulaires intéressés et les collectivités territoriales intéressées, en particulier la région, et leurs groupements, ainsi que les associations de lutte contre l’exclusion.

Il définit notamment les modalités de coordination des actions entreprises par les parties pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du revenu de solidarité active.

Le pacte prévoit, en particulier, au titre de la formation professionnelle, le concours de la région aux politiques territoriales d’insertion.

Le pacte pour l’insertion peut faire l’objet de déclinaisons locales dont le président du conseil général détermine le nombre et le ressort.

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La nouveauté en matière de RSA est le basculement du contentieux du RSA vers les juridictions administratives de droit commun alors que le contentieux du RMI relevait de juridictions spécialisées.

Malgré le passage du RMI au RSA en juin 2009, il existe encore en 2010 du contentieux relevant du RMI. En conséquence, le guide présente les deux types d’instance.

1 Le Tribunal administratif (TA) : le contentieux du RSA

- Le contexteLa loi sur le RSA a donné compétence aux juridictions administratives de droit commun (Tribunal administratif en première instance et Cour administrative d’appel en deuxième instance). Elle instaure par ailleurs le recours administratif préalable avant tout recours contentieux. Les deux recours doivent être motivés. La procédure devant le Tribunal administratif est écrite, ce qui permet un respect du contradictoire. Chaque partie aura donc communication de l’ensemble des écrits et des pièces produits par la partie adverse.

- La compositionLe Tribunal administratif est composé uniquement de magistrats.

- La compétenceLe Tribunal administratif examine l’ensemble du contentieux RSA suivant les deux possibilités de recours :

• Recours pour excès de pouvoir (examen de la légalité de la décision),

• Recours de plein contentieux (examen de la situation de précarité avec la possibilité de prendre une nouvelle décision).

- La pratiqueLe transfert récent de ce contentieux ne permet pas beaucoup de commentaires (peu de décisions rendues).

Quelques remarques ou observations peuvent d’ores et déjà être présentées :

Le Tribunal administratif étant géographiquement moins proche des usagers que la Commission départementale d’aide sociale (une par Département), la présence des usagers aux audiences va diminuer (le tribunal compétent pour le Maine-et-Loire est le TA de Nantes).

4ème PARTIE - Les instances

de recours contentieux

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4ème PARTIE - Les instances

de recours contentieux

Sur la forme :

La procédure écrite avec un formalisme beaucoup plus important va générer plus de rejets des recours, du côté du requérant. A l’inverse, le Département est obligé de recourir à son service juridique pour la rédaction de ses mémoires en défense.

Sur le fond :

Un avis récent du Conseil d’Etat (7 juillet 2010) précise un contrôle léger du juge administratif prévoyant une annulation de la décision du Président du Conseil général qu’en cas d’erreur manifeste d’appréciation (Le Président du Conseil général disposant d’un large pouvoir d’appréciation).

2 La Commission départementale d’aide sociale (CDAS) : le contentieux du RMI

- La compositionSa composition est particulière. En effet, bien qu’insérée dans l’ordre juridictionnel administratif, elle est néanmoins présidée par le Président d’une juridiction judiciaire et n’est composée que d’élus ou de fonctionnaires, ce qui accuse sa dimension technique.

- La compétenceComme le prévoit les articles du CASF, la CDAS est une juridiction spécialisée. Elle juge les recours contentieux exercés par les bénéficiaires de prestations sociales et notamment ceux liés au RMI. Elle apprécie la situation du bénéficiaire et prend en compte la précarité pour rendre ses jugements. Ces décisions sont elles même susceptibles de recours auprès d’une juridiction centrale : la Commission centrale d’aide sociale.

- La pratiqueDans le Département le secrétariat de la CDAS est assuré par la Direction de la cohésion sociale (ex DDAS) qui centralise les recours à partir d’un ordre du jour établit par le Conseil général. Le Commissaire du gouvernement est un inspecteur de la Direction de la cohésion sociale et la fonction rapporteur des dossiers est assurée par la secrétaire de la Direction de la cohésion sociale. Trois Conseillers généraux siègent dans cette juridiction.

Le Département (technicien du service insertion) présente ses dossiers en défense.

De manière générale, la moitié des personnes convoquées se présentent à l’audience. Ce qui permet une meilleure appréciation de la situation par la juridiction. Elles sont parfois accompagnées (référent social, avocat, membre de la famille).

Cette juridiction devrait se réunir mensuellement avec en moyenne 25 dossiers.

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CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE Code de l’action sociale et des familles

Article L134-2

Les décisions des commissions départementales sont susceptibles d’appel devant la commission centrale d’aide sociale.

La commission centrale d’aide sociale est composée de sections et de sous-sections dont le nombre est fixé par décret en Conseil d’Etat.

Le président de la commission centrale d’aide sociale est nommé par le ministre chargé de l’action sociale, sur proposition du Vice-Président du Conseil d’Etat, parmi les conseillers d’Etat en activité ou honoraires.

Chaque section ou sous-section comprend en nombre égal, d’une part, des membres du Conseil d’Etat, des magistrats de la Cour des comptes ou des magistrats de l’ordre judiciaire en activité ou honoraires désignés respectivement par le Vice-Président du Conseil d’Etat, le premier président de la Cour des comptes ou le garde des sceaux, ministre de la justice, d’autre part, des fonctionnaires ou personnes particulièrement qualifiées en matière d’aide ou d’action sociale désignées par le ministre chargé de l’action sociale.

Les membres de la Commission centrale sont nommés pour une durée de quatre ans renouvelable.

Les rapporteurs qui ont pour fonction d’instruire les dossiers sont nommés par le Ministre chargé de l’aide sociale soit parmi les membres du Conseil d’Etat et les magistrats de la Cour des comptes, soit parmi les fonctionnaires des administrations centrales des ministères, soit parmi les personnes particulièrement compétentes en matière d’aide ou d’action sociale. Ils ont voix délibérative dans les affaires où ils sont rapporteurs.

Des commissaires du Gouvernement, chargés de prononcer leurs conclusions sur les affaires que le président de la commission centrale, d’une section ou d’une sous-section leur confie, sont nommés par le ministre chargé de l’aide sociale parmi les membres du Conseil d’Etat, les magistrats de la Cour des comptes et les fonctionnaires du ministère chargé de l’aide sociale.

Article L134-6

La Commission départementale est présidée par le Président du Tribunal de grande instance du chef-lieu ou le magistrat désigné par lui pour le remplacer. Elle comprend, en outre :

- trois conseillers généraux élus par le conseil général,

- trois fonctionnaires de l’Etat en activité ou à la retraite, désignés par le représentant de l’Etat dans le département.

En cas d’égal partage des voix, le président a voix prépondérante.

Un commissaire du Gouvernement désigné par le Préfet prononce ses conclusions sur les affaires que lui confie le Président. Il n’a pas voix délibérative.

Les fonctions de rapporteur sont assurées par le secrétaire de la commission. Il peut lui être adjoint un ou plusieurs rapporteurs. Le secrétaire et les rapporteurs sont nommés par le Président de la commission parmi les personnes figurant sur une liste établie conjointement par le Président du Conseil général et le Préfet. Ils ont voix délibérative sur les affaires qu’ils rapportent.

Le secrétaire, les rapporteurs et les commissaires du Gouvernement sont choisis parmi les fonctionnaires ou magistrats en activité ou à la retraite.

Article L134-9

Le demandeur, accompagné de la personne ou de l’organisme de son choix, est entendu lorsqu’il le souhaite, devant la commission départementale et la commission centrale d’aide sociale.

Ancien article L262-39

Un recours contentieux contre les décisions relatives à l’allocation de revenu minimum et à la prime forfaitaire instituée par l’article L. 262-11 peut être formé par toute personne qui y a intérêt devant la Commission départementale d’aide sociale, mentionnée à l’article L. 134-6, dans le ressort de laquelle a été prise la décision.

La décision de la Commission départementale est susceptible d’appel devant la commission centrale d’aide sociale instituée

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par l’article L. 134-2.

Les dispositions de l’article L. 133-3 sont applicables.

Les associations régulièrement constituées depuis cinq ans au moins pour œuvrer dans le domaine de l’insertion et de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion peuvent exercer les recours et appels prévus au présent article en faveur d’un demandeur ou bénéficiaire de l’allocation de revenu minimum d’insertion ou de la prime forfaitaire, sous réserve de l’accord écrit de l’intéressé.

Code de justice administrativeArticle L211-1

Les tribunaux administratifs sont, en premier ressort et sous réserve des compétences attribuées au Conseil d’Etat, juges de droit commun du contentieux administratif.

Article L211-2

Les cours administratives d’appel connaissent des jugements rendus en premier ressort par les tribunaux administratifs, sous réserve des compétences attribuées au Conseil d’Etat en qualité de juge d’appel et de celles définies aux articles L. 552-1 et L. 552-2.

Article L221-1

Les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel se composent d’un président et de plusieurs membres du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel. Ils peuvent également comprendre d’autres membres détachés dans ce corps dans les conditions définies par les lois et règlements en vigueur.

Article L222-1

Les jugements des tribunaux administratifs et les arrêts des cours administratives d’appel sont rendus par des formations collégiales, sous réserve des exceptions tenant à l’objet du litige ou à la nature des questions à juger.

Les juges délibèrent en nombre impair.

Article R222-2

Le tribunal et la cour exercent les attributions administratives prévues à l’article R. 212-1 dans une formation collégiale comprenant le président de la juridiction ou le magistrat qu’il délègue à cet effet et au moins deux membres, désignés par le président de la juridiction.

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ANNEXESAnnexe 1 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire départementale

Annexe 2 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Couronne

Annexe 3 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Nord

Annexe 4 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Sud

Annexe 5 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Saumur

Annexe 6 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Cholet

Annexe 7 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Baugé

Annexe 8 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Segré

Annexe 9 : Charte de déontologie des Équipes pluridisciplinaires locales et départementale

Annexe 10 : Tableau récapitulatif des membres des Équipes pluridisciplinaires

Annexe 11 : Carte (territoires des EPL)

Annexe 12 : Schéma relatif à l’accompagnement

Annexe 13 : Liste relative aux aides financières individuelles

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Annexe 1 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire départementale

Annexe 2 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Couronne

Annexe 3 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Nord

Annexe 4 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Sud

Annexe 5 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Saumur

Annexe 6 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Cholet

Annexe 7 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Baugé

Annexe 8 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Segré

Annexe 9 : Charte de déontologie des Équipes pluridisciplinaires locales et départementale

Annexe 10 : Tableau récapitulatif des membres des Équipes pluridisciplinaires

Annexe 11 : Carte (territoires des EPL)

Annexe 12 : Schéma relatif à l’accompagnement

Annexe 13 : Liste relative aux aides financières individuelles

Annexe 1 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire départementale

ANNEXE 1 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0776

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DEPARTEMENTALE DANS LE DEPARTEMENT DU MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire (EP)

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une EP départementale dont le ressort géographique comprend l’ensemble des cantons du Département.

Son siège est fixé au Service insertion de la DGA DSS : 11 rue Jean Bodin 49000 ANGERS.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement des professionnels suivants :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant de la MSA et un suppléant

• 1 représentant de la DGA DSS (DAST) du Département et un suppléant

28

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par le vice-président du Conseil général en charge de l’insertion.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans.

* Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

L’équipe pluridisciplinaire Départementale a pour mission de donner un avis sur les suspensions ou réductions du versement de l’allocation RSA dans les cas prévus par l’article L 262-37 du code de l’action sociale et des familles énumérés ci-après :

1) Lorsque, du fait du bénéficiaire et sans motif légitime, le projet personnalisé d’accès à l’emploi ou le contrat d’accompagnement social ou d’insertion professionnelle ne sont pas établis dans les délais prévus ou ne sont pas renouvelés,

2) Lorsque, sans motif légitime, les dispositions du projet personnalisé d’accès à l’emploi ou les stipulations de l’un des contrats social ou insertion professionnelle ne sont pas respectées par les bénéficiaires,

3) Lorsque le bénéficiaire du RSA, accompagné par Pôle emploi a été radié de la liste des demandeurs d’emploi,

4) Ou lorsque le bénéficiaire refuse de se soumettre aux contrôles prévus dans le cadre du RSA.

Elle a également pour mission de donner un avis :

1) Sur les amendes administratives pouvant être prononcées par le Président du Conseil général en cas de fausses déclaration ou omission délibérée de déclaration ayant abouti au versement indu du RSA (article L 262-52 du CASF)

2) Sur les suppressions de versement du RSA pour une durée maximale d’un an en cas de fausse déclaration, omission délibérée de déclaration ou de travail dissimulé ayant conduit à un indu supérieur à 2 fois le plafond mensuel de la Sécurité Sociale, ou en cas de récidive (article L 262-53 du CASF).

29

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation est assurée par le responsable de l’unité allocation du service insertion du Département.

Le responsable est assisté par une secrétaire de l’unité allocation du service insertion du Département.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat est assuré par l’unité allocation du service insertion du Département.

ARTICLE 10 : Fonctionnement des auditions

L’unité allocation du service insertion informe l’intéressé par courrier de l’examen de son dossier pour avis sur une suspension ou réduction de son allocation RSA.

Il doit également être informé de la possibilité d'être entendu par l'EP et à l'occasion de cette audition d'être assisté de la personne de son choix.

L’intéressé doit être informé plus d’un mois à l’avance, de la date et du lieu de la séance de l’EP.

Il est invité à présenter ses observations à l’EP dans un délai d’un mois à compter de la date de notification du courrier (article L 262-37).

ARTICLE 11 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

En cas d’audition des personnes, cette procédure ne peut être appliquée.

ARTICLE 12 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel.

30

ARTICLE 13 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié de ses membres sont présents. En cas d’empêchement du Président, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 14 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s'abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 15 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'Équipe pluridisciplinaire.

ARTICLE 16 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

31

Annexe 2 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Couronne

ANNEXE 2 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0780

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE D'ANGERS COURONNE DANS LE DEPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les territoires des circonscriptions d’action sociale et de santé d’Angers couronne nord et d’Angers couronne sud.

Son siège est fixé au Service insertion d’Angers couronne de la DGA DSS : 39, rue Abel Boutin Desvignes 49130 Les Ponts de Cé.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant du PLIE de l’agglomération angevine (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) et un suppléant

• 1 représentant du CCAS de TRELAZE et un suppléant (CCAS d'Avrillé)

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

32

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par le responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

33

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

34

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

35

Annexe 3 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Nord

ANNEXE 3 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0782

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE D'ANGERS NORD DANS LE DEPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les territoires des circonscriptions d’action sociale et de santé d’Angers est et d’Angers ouest.

Son siège est fixé au Service insertion d’Angers nord de la DGA DSS : 4, place de l’Europe BP 30 426

49104 ANGERS.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant du PLIE de l’agglomération angevine (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) et un suppléant

• 1 représentant du CCAS de la ville d’Angers et un suppléant

36

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par un responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

37

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et de confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

38

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

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Annexe 4 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale d’Angers Sud

ANNEXE 4 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0781

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE D'ANGERS SUD DANS LE DEPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les territoires des circonscriptions d’action sociale et de santé d’Angers centre et d’Angers sud.

Son siège est fixé au Service insertion d’Angers sud de la DGA DSS : 79, avenue Pasteur 49100 ANGERS.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant du PLIE de l’agglomération angevine (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) et un suppléant

• 1 représentant du CCAS de la ville d’Angers et un suppléant

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

40

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par un responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

41

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

42

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

43

Annexe 5 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Saumur

ANNEXE 5 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0777

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DE SAUMUR DANS LE DEPARTEMENT DU MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les cantons d’Allonnes, Doué-la-Fontaine, Gennes, Montreuil-Bellay, Saumur nord, Saumur sud, Thouarcé et Vihiers.

Son siège est fixé au Service insertion de Saumur de la DGA DSS : 25 bis, rue Seigneur 49400 SAUMUR.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant de la MSA et un suppléant

• 1 représentant du CCAS de Saumur et un suppléant

44

• 1 représentant du PLIE de Saumur (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) et un suppléant

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par le responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

45

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

46

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

47

Annexe 6 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Cholet

ANNEXE 6 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0778

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DE CHOLET DANS LE DEPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les cantons de Beaupréau, Champtoceaux, Chemillé, Cholet I, Cholet II, Cholet III, Montfaucon-Montigné, Montrevault et Saint-Florent-le-Vieil.

Son siège est fixé au Service insertion de Cholet de la DGA DSS : 28, rue Paul Bouyx 49300 CHOLET.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de Cholet et un suppléant

• 1 représentant de la MSA et un suppléant

48

• 1 représentant du CCAS de Cholet et un suppléant

• 1 représentant du PLIE de Cholet (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) et un suppléant

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par le responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

49

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

50

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

51

Annexe 7 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Baugé

ANNEXE 7 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0779

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DE BAUGE DANS LE DEPARTEMENT DU MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les cantons de Baugé, Beaufort-en-Vallée, Durtal (à l’exclusion de la commune d’Étriché relevant du territoire de la circonscription d’action sociale et de santé d’Angers couronne), Longué-Jumelles, Noyant et Seiches-sur-le-Loir.

Son siège est fixé au Service insertion de Baugé de la DGA DSS : Place du 8 mai 1945 49150 BAUGÉ

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée exclusivement de professionnels :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant de la MSA et un suppléant

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

52

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par le responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

53

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réputé rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

54

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

55

ANNEXE 8 Direction insertion et habitat Affaire suivie par : Mme HATIER KARINE Tel : 20 38 53 N° : 2009.R-0775

DIRECTION GENERALE ADJOINTE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

A R R E T E INSTITUANT DANS LE CADRE DU RSA L'EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DE SEGRE DANS LE DEPARTEMENT DU MAINE-ET-LOIRE

L E P R E S I D E N T D U C O N S E I L G E N E R A L D E M A I N E - E T - L O I R E

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment ses articles L 262-39 et R 262-70,

Sur proposition du Directeur général des services départementaux,

A R R E T E

ARTICLE 1 : Ressort de l’équipe pluridisciplinaire

Il est créé dans le Département de Maine-et-Loire une équipe pluridisciplinaire (EP) dont le ressort géographique comprend les cantons de Châteauneuf/Sarthe, Le Lion d’Angers, Pouancé, Le Louroux-Béconnais, Segré et Candé.

Son siège est fixé au Service insertion de Segré de la DGA DSS : 2 rue César 49500 SEGRÉ.

ARTICLE 2 : Composition

L’EP est composée des professionnels suivants :

• 1 représentant de Pôle emploi et un suppléant

• 1 représentant de la CAF de l’Anjou et un suppléant

• 1 représentant de la MSA et un suppléant

• 1 assistant social spécialisé insertion du Département et un suppléant

et un représentant des bénéficiaires du RSA et un suppléant.

Annexe 8 : Arrêté constituant l’Équipe pluridisciplinaire locale de Segré

56

ARTICLE 3 : Présidence

La présidence de l’EP est assurée par le responsable de circonscription du territoire de l’EP. En son absence, un représentant de la DGA DSS (DAST) (conseiller technique ou responsable de circonscription) le remplace.

ARTICLE 4 : Durée du mandat des membres de l’EP

La durée du mandat des membres de l’EP est de 3 ans, excepté pour le bénéficiaire du RSA et son suppléant qui sont désignés pour une période de six mois, renouvelable une fois.

Le mandat cesse également lorsque le membre perd la qualité en raison de laquelle il a été nommé et en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Il est procédé à son remplacement dans un délai de 2 mois.

ARTICLE 5 : Rétribution

Les fonctions des membres de l’EP sont exercées à titre gratuit : les institutions représentées dans la composition de l’EP ne sont pas rétribuées par le Département.

Concernant le bénéficiaire du RSA et son suppléant, une indemnité couvrant leur frais de déplacement leur est accordée sur présentation de justificatifs. Cette indemnité est calculée sur le barème de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Missions de l’EP

Les missions de l’EP sont les suivantes :

- Examiner et donner un avis sur les réorientations :

1. de l'emploi vers le social des bénéficiaires du RSA entrant dans le champ de l’accompagnement

2. de l'emploi vers l'insertion professionnelle

3. de l'insertion professionnelle vers le social

- Examiner et donner un avis lorsqu’il n’y a pas eu de réorientation d’un parcours social vers un parcours professionnel dans le délai maximum de 12 mois après l’entrée dans le parcours d’accompagnement social (date de signature du contrat).

ARTICLE 7 : Réunion de l’EP

L’EP se réunit une fois par mois selon un calendrier annuel.

Seuls les titulaires participent au débat et au vote. Le suppléant du bénéficiaire du RSA est quant à lui, toujours invité. Il assiste en tant qu’observateur, afin d’assurer la cohérence de l’instance en l’absence du titulaire.

57

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réparti rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

Peuvent assister aux séances de l’EP, sur invitation, toutes personnes susceptibles d’apporter leur concours à celle-ci pour l’examen de dossiers particuliers.

ARTICLE 8 : Fonctionnement de l’EP

La fonction d’animation de l’EP est assurée par son Président.

La fonction de rapporteur est assurée par le coordonnateur du service insertion du territoire de l’EP. Il apporte un éclairage technique et juridique sur les dossiers pour permettre leur traitement équitable. Il est assisté durant la séance par une secrétaire du service d’insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 9 : Secrétariat de l’EP

Le secrétariat de l’EP est assuré par le service insertion du territoire de l’EP.

ARTICLE 10 : Procédure simplifiée

L’EP pourra définir des modalités d’examen simplifié pour certains types de dossiers.

ARTICLE 11 : Secret professionnel et confidentialité

Conformément à l’article L262-44 du code de l’action sociale et des familles, tous les membres de l’EP sont soumis au secret professionnel et à la confidentialité.

ARTICLE 12 : Quorum

L’EP ne peut se réunir que si la moitié des membres sont présents. En cas d’empêchement du Président ou de son suppléant, la réunion de l’EP ne peut avoir lieu.

ARTICLE 13 : Prise de décisions

Les avis de l'EP doivent être rendus dans le délai d'un mois à compter de sa saisine. Si l'EP, ne s'est pas prononcée au terme de ce délai, son avis est réparti rendu.

Les avis de l’EP sont pris à la majorité des membres présents.

En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante.

L’avis est recueilli sous forme de vote pour chaque situation présentée. La possibilité est donnée d’exprimer un oui, un non ou de s’abstenir.

L’abstention est distincte d’une décision de se retirer du vote du fait d’une connaissance personnelle de la situation.

Les avis sont transmis au Président du Conseil général qui rend sa décision, conformément au code de l’action sociale et des familles.

58

Le recueil des avis est consigné dans un procès-verbal.

ARTICLE 14 : Déontologie

Les membres de l'EP s'engagent à respecter la charte de déontologie de la fonction de membre de l'EP.

ARTICLE 15 : Exécution de l’arrêté

Monsieur le Directeur général des services départementaux et Monsieur le Directeur général adjoint du développement social et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs du Département.

Angers, le 25 Août 2009

Christophe BÉCHU

59

ANNEXE 9

CHARTE DE DEONTOLOGIE DE LA FONCTION DE MEMBRE DES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES LOCALES

ET DEPARTEMENTALE

1) LES PRINCIPES ÉTHIQUES :

Il est retenu des principes éthiques qui fondent et garantissent les valeurs partagées par l'ensemble des membres des Equipes pluridisciplinaires (EP).

Trois grands principes guident l'exercice de la fonction de membre des EP. Il s'agit :

! Principe n°1 : le respect des personnes, ! Principe n°2 : la transparence des informations,

! Principe n°3 : la prise en compte équitable des points de vue,

Ces valeurs se déclinent en règles déontologiques qui doivent être respectées par les membres dans l'accomplissement de leurs rôles.

2) LES REGLES DEONTOLOGIQUES :

Art 1 – De la transparence des informations

Pour l'étude de chaque situation, le rapporteur lit l'exposé des informations écrites par le référent unique. Il s'agit d'informations techniques qui doivent guider les échanges et le débat. Les membres de l'EP ne doivent pas, au sein de cette instance, évoquer des éléments dont ils ont eu connaissance par ailleurs.

Si un membre de l'EP estime utile de communiquer des informations qu'il détient, il se doit de se rapprocher du bénéficiaire RSA afin d'obtenir son accord.

Art 2 – De la rigueur méthodologique L'exposé des situations doit se faire avec rigueur et tendre vers la transmission d'informations objectives. En ce sens, il est proposé de s'appuyer sur l'exposé du référent.

Art 3 – Du respect du secret professionnel et de la confidentialité

La loi impose le respect du secret professionnel à chaque membre de l'EP : "la révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 ! d'amende" (article 226-13 du Code pénal).

Art 4 – De la prise en compte équitable de tous les points de vue

Annexe 9 : Charte de déontologie des Équipes pluridisciplinaires locales et départementale

60

Le respect de l'expression de chaque membre de l'EP doit être garanti. Chacun apporte sa contribution en fonction de ce "qu'il est".

Chaque personne représentée au sein de l'instance a une identité et un statut qui sont pleinement reconnus.

Ainsi le membre de l'instance peut porter le statut : ! de bénéficiaire RSA (équipe locale),

! d'élu (équipe départementale), ! de professionnel,

! de membre d'une association.

Pour l'EP locale : l'expression du bénéficiaire du RSA, fait référence à son propre vécu, à son rapport au dispositif, il a une compétence reconnue en qualité "d'expert du vécu".

Art 5 – D'un soutien proposé aux bénéficiaires du RSA présents au sein de l'EP

La loi institue et donne une nouvelle place à l'usager en le rendant acteur. Cette place et ce rôle nouveau attribués à 2 bénéficiaires du RSA (un titulaire et un suppléant) qui seront présents en EP locale nécessitent que l'ensemble des acteurs soit attentif à cette nouvelle mission dont l'exercice s'avère difficile. C'est pour cela qu'il est proposé, si nécessaire et si le bénéficiaire et son suppléant le souhaitent, un accompagnement dans ce rôle par l'assistant social spécialisé Insertion du Conseil général qui leur présentera le dispositif RSA, la charte de fonctionnement de l'EP et les soutiendront dans leur prise de fonctions.

Angers, le

Le Président de L'Équipe pluridisciplinaire

Le Représentant de Pôle emploi

Le Représentant de la CAF Le Représentant de la MSA

Le Représentant du PLIE Le Représentant du CCAS de

L'assistant social spécialisé insertion Le bénéficiaire du RSA et son suppléant

ANNEXE 9

CHARTE DE DEONTOLOGIE DE LA FONCTION DE MEMBRE DES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES LOCALES

ET DEPARTEMENTALE

1) LES PRINCIPES ÉTHIQUES :

Il est retenu des principes éthiques qui fondent et garantissent les valeurs partagées par l'ensemble des membres des Equipes pluridisciplinaires (EP).

Trois grands principes guident l'exercice de la fonction de membre des EP. Il s'agit :

! Principe n°1 : le respect des personnes, ! Principe n°2 : la transparence des informations,

! Principe n°3 : la prise en compte équitable des points de vue,

Ces valeurs se déclinent en règles déontologiques qui doivent être respectées par les membres dans l'accomplissement de leurs rôles.

2) LES REGLES DEONTOLOGIQUES :

Art 1 – De la transparence des informations

Pour l'étude de chaque situation, le rapporteur lit l'exposé des informations écrites par le référent unique. Il s'agit d'informations techniques qui doivent guider les échanges et le débat. Les membres de l'EP ne doivent pas, au sein de cette instance, évoquer des éléments dont ils ont eu connaissance par ailleurs.

Si un membre de l'EP estime utile de communiquer des informations qu'il détient, il se doit de se rapprocher du bénéficiaire RSA afin d'obtenir son accord.

Art 2 – De la rigueur méthodologique L'exposé des situations doit se faire avec rigueur et tendre vers la transmission d'informations objectives. En ce sens, il est proposé de s'appuyer sur l'exposé du référent.

Art 3 – Du respect du secret professionnel et de la confidentialité

La loi impose le respect du secret professionnel à chaque membre de l'EP : "la révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 ! d'amende" (article 226-13 du Code pénal).

Art 4 – De la prise en compte équitable de tous les points de vue

61

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Annexe 10 : Tableau récapitulatif des membres des Équipes pluridisciplinaires

62

NOYANT

LES PONTS-DE-CÉ

DURTAL

ST-GEORGES-SUR-LOIRE

CHATEAUNEUF-SUR-SARTHE

SEICHES-SUR-LE-LOIRLE LOUROUX-BÉCONNAIS

BEAUFORT-EN-VALLÉE

BEAUPRÉAU

CHOLET 2

CHOLET 3

CHOLET 1

MONTFAUCON

SAUMUR-NORDGENNES

LONGUÉ-JUMELLES

LE LION D'ANGERSCANDÉ

TIERCÉ

SEGRÉ

POUANCÉ

CHALONNES-SUR-LOIREST-FLORENT-LE-VIEIL

CHAMPTOCEAUX

MONTREVAULT

CHEMILLÉ

THOUARCÉ

DOUÉ-LA-FONTAINE

MONTREUIL-BELLAY

SAUMUR-SUD

ALLONNES

BAUGÉ

VIHIERS

ANGERSNORD OUEST

ANGERS TRÉLAZÉ

ANGERS EST

ANGERS NORD EST

ANGERSOUEST

ANGERS NORD

Équipe pluridisciplinaire locale

SEGRE

2 rue César49500 SEGRETél : 02 41 94 95 60

Équipe pluridisciplinaire locale

BAUGE

Place du 8 mai 49150 BAUGETél : 02 41 84 12 59

Équipe pluridisciplinaire

DÉPARTEMENTALE

11 rue Jean Bodin49000 ANGERSTél : 02 41 25 38 54

Équipe pluridisciplinaire locale

ANGERS COURONNE

39 rue Abel Boutin Desvignes 49130 LES PONTS DE CETél : 02 41 79 75 17

Équipe pluridisciplinaire locale

ANGERS SUD

79 avenue Pasteur49100 ANGERSTél : 02 41 31 31 22

Équipe pluridisciplinaire locale

ANGERS NORD

4 place de l’Europe BP 3042649104 ANGERS cedexTél : 02 41 27 55 55

Équipe pluridisciplinaire locale

SAUMUR

25bis rue Seigneur49400 SAUMURTél : 02 41 53 07 52

Équipe pluridisciplinaire locale

CHOLET

28 rue Paul Bouyx - BP 2198349319 CHOLET cedexTél : 02 41 49 88 40

Annexe 11 : Carte (territoires des EPL)

63

Équipe pluridisciplinaire locale

ANGERS NORD

4 place de l’Europe BP 3042649104 ANGERS cedexTél : 02 41 27 55 55

Annexe 12 : Schéma relatif à l’accompagnement

ACCOMPAGNEMENT SOCIALACCOMPAGNEMENT

INSERTION PROFESSIONNELLE

ACCOMPAGNEMENTEMPLOI

Département(Maison

départementale des solidarités)

CCASconventionnés

CAF MSAAssociations

conventionnées

Tout public non suivi par les autres organismes

Public isolé sans enfant

Famille monoparentale ayant au moins un enfant de moins de 3 ans

- Famillemonoparentaleayant au moins un enfant de moins de 3ansrelevant du régime des salariés agricoles

- Non salariés agricoles

Public spécifique(veille sociale)

Département(Conseiller

emploi formation)

PLIE Réorientation uniquement

Tout public Tout public

Pôle emploi

Tout public

Type d’accompagnement

Organismes

64

Annexe 13 : Liste relative aux aides financières individuelles

Codification des aides financières individuellesE - Soutien à l’emploi (salarié) et à l’activité indépendantePour les demandes d’aides financières liées à la reprise d’emploi, solliciter Pôle emploi en priorité. Pour la création d’entreprise, le dispositif d’aide à la création d’entreprise doit être sollicité en priorité (NACRE, ADIE).

E 1 - Emploi (soutien aux salariés) : Soutien à la reprise d’emploi, achat de vêtement, de matériel ......

E 2 - Soutien à l’activité indépendante : réalisation d’une plaquette publicitaire, d’un CD, d’un livret de présentation, d’un book de photos, d’une connexion à Internet, location ponctuelle (expo...),

E 3 - Primes ADIE : primes modulables octroyées en complément d’un prêt ADIE.

Pour les projets artistiques : aide destinée à une personne et non à un groupe. L’activité artistique doit être l’activité principale de la personne.

F - Formation

La Région détient la compétence en matière de formation. Elle doit donc être sollicitée en amont.

F1 - Frais de formation intervenant en complément de la Région (projet validé par un partenaire compétent),

F2 - Inscription et préparation formation par correspondance (CNED : tarification individuelle),

F3 - Frais annexes à la formation (hors frais de transport et de garde d’enfants) : matériel pour la formation, achat de livres, de vêtements, de loyer d’une chambre d’hôtel... (APRE à étudier).

Les formations doivent aboutir à un diplôme ou une qualification.

M - MobilitéM1 - Permis de conduire B (voir annexe 2) (remarque : le permis poids lourds relève de la formation),

M2 - Pour favoriser la formation (sélection et formation),

M3 - Pour favoriser l’emploi (entretien d’embauche, concours permettant l’accès à l’emploi...),

M4 - Pour accéder à une étape plus liée à l’insertion sociale : transport en commun, frais d’essence...

L’achat de voiture et les assurances ne peuvent plus être financés dans le cadre des aides financières individuelles (cf. PDI 2007).

S - Santé> Frais restant à charge après intervention de la CMU : prothèse dentaire, auditive, soins dentaires, lunettes...

L - LogementLe Fond solidarité logement doit être sollicité en amont.

> Réparations - remise en état - restauration : revêtement de sol, travaux de raccordement électrique, achat de matériel pour travaux....

> Déménagement : location de camion, frais d’essence...

G - Frais de garde> Garde d’enfants : garderie péri scolaire, CLSH, garde d’enfant en général...

I - Insertion sociale> Accès aux vacances : frais d’hébergement pour les vacances, gîtes...

> Loisirs Culture : adhésion à des associations culturelles, sportives, artistiques.

> Autres : sortie inter-CE...

D -Divers

65

66

Conseil général de maine-et-Loire

DGA Développement social et solidarité

Direction insertion et habitat

Service insertion

26 ter rue de Brissac

49047 ANGERS CEDEX 01

tel : 02 41 81 49 49

www.cg49.fr

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