diagnostic microbiologique au cabinet médical et au ... · • urine slide, négatif ou positif...
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2013 - Diagnostic Microbiologique - page 1
Diagnostic microbiologiqueau cabinet médical et au laboratoire
Nadia Liassine
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TDR
TROD
PST
POL
POCT
Tests de Diagnostic Rapide.
Tests Rapides à Orientation Diagnostique.
« Patient Self Testing » (autotests) ou « home testing » (tests à domicile) : tests réalisés par le patient lui-même.
« Physician Office Labs » ou « doctor’s tests » : tests réalisés par le médecin.
« Point Of Care Testing » : tests prescrits au sein d’une institution médicale (hôpital, dispensaire, ambulance,…) mais pouvant être réalisés hors de l’enceinte du laboratoire.
Nombreuses dénominations anglo-saxonnes : bedside testing, near-patient testing, physician’s office testing, extra-laboratories testing, decentralized testing, off-site tes-ting …
Tests rapides - définitions
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Conditions• Réalisation rapide (souvent ≤ 30 mn)• Utilisation aisée sans interférence sur
la qualité• Obtention précoce de résultat
Rapidité• Réduction des phase pré-analytique,
analytique et post-analytique
Simplicité• Réalisation par du personnel non spé-
cialisé
Tests de diagnostic rapide
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Equipes de secours
• Dans l’espace.• Hélicoptères et autres véhi-
cules pour transport de pa-tients.
• Bateaux, sous-marins.• Ambulances et autres véhi-
cules d’urgence.• Lieu de l’accident.• Camps militaires et champs
de bataille.
Hors hôpital
• Cliniques et centres spécia-lisés.
• Centres de soins urgents.• Cabinets de médecins et
praticiens.• Domicile• Médecine préventive.• Dispensaires.
A l’hôpital
• Unités de soins intensifs.• Laboratoires satellites.• Urgences, salles d’opéra-
tion, salles d’accouchement.
Lieux d’utilisation des tests rapides
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Test de référence
positifs négatifs
Nouveau test
positifs VP FP
négatifs FN VN
VP + FN FP + VN
Caractéristiques intrinsèques d’un test
• Sensibilité : probabilité que le test soit posi-tif chez les malades (VP/VP + FN).
• Spécificité : probabilité que le test soit né-gatif chez les non-malades (VN / VN + FP).
• Malades et non malades sont préalablement définis par un test de référence («gold stan-dard»).
Performances d’un test en situation de ter-rain (prévalences variables de la maladie)
• Valeur prédictive positive (VPP)• Valeur prédictive négative (VPN)
Un peu de calcul
Echelle de performance (sensibilité ou spé-cificité)
• Très élevée: > 95%• Élevée: 90-95%• Bonne: 80-90%• Modérée: 70-80%• Faible: < 70%
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VPP : probabilité d’avoir la maladie quand le test est positif.
VPN : probabilité de ne pas avoir la maladie quand le test est négatif.
VPP et VPN sont calculées en tenant compte de la sensibilité, de la spécificité et de la prévalence de la maladie (thèorème de Bayse).
Pour un test de même sensibilité, VPP et VPN varieront en fonction de la prévalence :• Plus la prévalence est élevée, plus la VPP augmente.• Plus la prévalence est faible, plus la VPN augmente.
Traduit la transformation d’une probabilité pré-test (prévalence) en une probabilité post-test (va-leur prédictive).
Eléments de décision pour le clinicien
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Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins, OPAS, liste des analyses :http://www.bag.admin.ch/themen/krankenversicherung/00263/00264/04185/index.ht-ml?lang=fr
En Suisse
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Liste élargie pour les médecins avec certains titres post-grades
Dermatologie et vénérologie• Microscopie spéciale• Culture de champignons• Parasite, recherche au microscope, dans une ponction• Filaires et microfilaires par microscopie• Flagellés dans le sédiment
Gastroentérologie• Helicobacter pylori par test de l’uréase (biopsie)
Gynécologie et obstétrique• Microscopie spéciale• Champignons sur milieux commerciaux
Médecine tropical et médecine des voyages• Microscopie spéciale• Parasitologie
Analyses dans le cadre des soins de base
Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins, OPAS, liste des analyses http://www.bag.admin.ch/the-men/krankenversicherung/00263/00264/04185/index.html?lang=fr
Microbiologie liste partielle 1• Urine slide, négatif ou positif• Microscopie traditionnelle, coloration comprise (Gram,
Giemsa, bleu de méthylène, etc.)• Streptococcus beta-hémolytique du groupe A par
méthode rapide
Microbiologie liste partielle 2• Microscopie spéciale, préparation native (sur fond
noir, polarisation, contraste de phase)• HIV-1 et HIV-2, anticorps, screening, par test rapide,
ql
Chimie liste partielle 1• Sédiment, examen microscopique• Bilan urinaire, partiel, 5-10 paramètres
En Suisse
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• CQE• Site CSCQ (Centre Suisse du Contrôle de
Qualité) http://www.cscq.ch/SiteCSCQ/SiteCSCQ_FR/EnqueteFR.html
• http://www.cscq.ch/SiteCSCQ/Si-teCSCQ_FR/PageAccueilFR.html
• Information spécifique
Bandelettes urinaires: leucocytes (activité leuco-cyte estérase), production de nitrites, sang• Utilisation et interprétation faciles• Rapidité: lecture en 30 secondes• Paramètres sang, leucocytes, nitrite pour le
dépistage d’une infection urinaire :• Sensible 95%• Peu spécifique 47%• VPP médiocre 24%• VPN élevée 98%
• Remarque : délais de péremption; conditions de conservation et d’utilisation; délai de lec-ture
• Tarification 1 pt• CQE : oui
Diagnostic présomptif des infections urinaires
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Limites• Urotubes: dates d’expiration; conditions de
conservation; état des géloses• Mode opératoire
• Ensemencement incorrect• Urine au fond du tube
• Lecture attentive
Dispositif avec géloses sur lames• Gélose non sélective: CLED• Gélose(s) sélective(s)
• Mac Conkey (bacilles Gram négatif)• Autre
Mode opératoire• Prélèvement: urine avec ≥ 2 heures de ré-
tention• Immerger complètement les 2 faces de la
lame• Absorber le surplus d’urine• IncuberLecture• Au cabinet: négatif ou positif• Au laboratoire: identification + antibio-
gramme
Urotubes (lame immergée)
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Rhumatisme articulaire aigu
• Maladie inflammatoire immunologique• Se développe chez 2-3% des patients lorsque l’activité
infectieuse se prolonge au moins 10 jours• Atteinte des sujets jeunes (5-22 ans)• Différents facteurs prédisposants (génétique, âge, en-
vironnement)• Incidence variable selon les pays
• Suisse (données du Swiss Paediatric Surveillance Unit depuis 2000): incidence inférieure à 0.1 cas / 100 000 habitants /an
• Pays en voie de développement: 240 cas / 100 000 habitants /an
• Pronostic: gravité de l’atteinte cardiaque (atteintes valvulaires)
Conduite à tenir?
• Traiter toutes les angines de l’enfant par antibio-tique?
• Sur-prescription antibiotique?
Angines
Etiologies
• Enfants:• virales: 60 à 75%• Strepto A: 25 à 40%
• Adultes• Virales: 75 à 90%• Strepto A: 10 à 25%
• La clinique ne permet pas de différencier une angine virale d’une angine streptococcique
• Complications des angines à Streptocoques• Complications infectieuses• Syndrome inflammatoire post-streptococcique
(Erythème noueux, Chorée, Glomérulonéphrite, RAA)
• Prévention des complications post-streptocciques: délai de 10 jours pour démarrer le traitement
Test rapide Streptocoque A
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Attitude pratique lors de l’utilisation des TDR
Angine aigue
TDR
Positif
Antibiotique
Négatif
Facteurs de risque RAA
Culture
Pas de Facteur de risque RAA **
Traitement symptomatique *
Positive Négative
Antibiotique Traitement symptomatique *
Facteurs de risque RAA
• ATCD perso RAA• 5-25 ans +
• Environnement• Ou• Épisodes multiples• Ou• Région Endémie
* antalgique, antipyrétique
** stt si évocateur de virose, +/- revue à 3jours
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Test de diagnostic dans la prise en charge des angines à streptocoques bêta-hémolytiques du groupe AAnnales de Biologie Clinique. Volume 62. Numéro 5. 573-7, Septembre-Octobre 2004, pratique quotidienne.
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Test de diagnostic dans la prise en charge des angines à streptocoques bêta-hémolytiques du groupe AAnnales de Biologie Clinique. Volume 62. Numéro 5. 573-7, Septembre-Octobre 2004, pratique quotidienne.
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Evaluation
La sensibilité varie en fonction du personnel et du type de test (Allemagne, Toepfner, 2013, Eur J Clin Microbiol Infect Dis)
• Comparaison technicien de laboratoire et médecins
• Durée étude: 3 ans• Test latex, médecins: les plus mauvais résul-
tats (S: 44.4%; SP: 8.3%; VPP: 26.7%; VPN: 16.7%)
• Immunoessai: C’est mieux! (incl. médecins) (S: 100%; SP: 92.6%; VPP: 84.6%; VPN: 100%)
Evaluation
• Caractéristiques intrinsèques des tests• La sensibilité varie en fonction du person-
nel
Personnel de laboratoire > personnel non la-boratoire entrainé > personnel non labora-toire. Importance de l’expérience cumulée. (USA, Fox, 2006, JCM).
Pas de différences pour les tests négatifs; dif-férences pour les tests positifs; personnel de laboratoire > personnel non laboratoire(Finlande, Nissinen, 2009, Eur J Clin Microbiol Infect Dis).
Tests rapides Streptocoque A
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• Caractéristiques des tests: excellentes
• Remarque: lecture attentive pour les positifs faibles
• 1 cas positif doit toujours être confirmé
• Détection des anticorps anti-VIH1 et 2 (+ Ag p24 pour les tests de 4ème génération)
• TROD: test rapide d’orientation diagnostique
• Cave: délai de positivité de 2 à 3 mois après primo-infection
• Indications• Accident sécurité biologique• Femmes enceintes avec status sérolo-
gique VIH inconnu avant accouchement• «test rapide» centres de dépistage (p.ex.
Checkpoint)
Test VIH
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Caractéristique des tests :• très sensibles: 0.99• très spécifiques: 0.999Prévalence du VIH :• Population générale: 1/300• Population à risque: 5% à 35%
Si le test est positif en population générale :VPP = 0.99*0.003 / (0.99*0.003 + 0.0001*0.997) = 96.75%3 personnes sur 100 seraient inquiétées à tort
Si le test est positif en population à risque (prévalence = 0,3) :VPP = 0.99*0. 3 / (0.99*0. 3 + 0.0001*0. 7) = 99.97%3 personnes sur 10 000 seraient inquiétées à tort
Test de dépistage VIH et valeurs prédictives
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• Fiabilité: sensibilité, spécificité
• Réalisation pratique: qualité du prélèvement (p.ex. frottis de gorge), compétence de l’opé-rateur, formation des personnels
• Risque d’erreur post-analytique
• Mettre en place des programmes d’assurance qualité
• Chaque TDR a ses caractéristiques propres qui doivent être connues pour une utilisation rationnelle
Limites des TDR
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Ecouvillons tige en bois embout coton
Ecouvillons
1
Ecouvillons tige en plastic embout dacron avec milieu de transportgélosé
3
Ecouvillons tige en plastic embout dacron2
Ecouvillons eSwab avec milieu de transportliquide
4
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Diagnostic phénotypique
Prélèvements
Ensemencement Examenmicroscopique
J0
≥J2
≥J1
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Ce sont des tests rapides!
Coloration de Gram (bactéries)• Sensibilité: 10E3 à 10E4 bactéries /ml• Germes
• Présence ou non• Type de germes: Gram plus/Gram
neg• liquides de ponction; prélèvements per-
op; hémocultures positives
Autres colorations en microbiologie• Ziehl ou auramine: BAAR (tuberculose)• MGG: Plasmodium
Examens microscopiques
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Diagnostic phénotypique
Prélèvements
Ensemencement Examenmicroscopique
Cultures
J0
≥J2
≥J1
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Prélèvements
Ensemencement Examenmicroscopique
Identification Antibiogramme
Cultures
J0
≥J2
≥J1
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Prélèvements
Ensemencement Examenmicroscopique
Identification Antibiogramme
Cultures
J0
≥J2
≥J1
Tests rapides
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Détection Méthode
Antigène ou anticorps Aglutination; immunocap-ture ou immunochromato-
graphie sur membrane
Séquence génomique (acide nucléique)
PCR en temps réel
Tests rapides au laboratoire
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Valérie D’Acremont, Blaise Genton, Gilbert Greub - Rev Med Suisse 2011;7:984-990
Tests diagnostiques rapides (TDR) : la panacée pour le praticien ?
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Diagnostic classique• Culture: difficile et longue; laboratoires spécialisés• IFD (immunofluorescence directe) sur prélèvements:
difficile• Sérologie: diagnostic tardif• PCR
Test rapide• Durée du test: 15 minutes• Sensibilité: bonne 80-90%• Spécificité: très élevée > 95%
Limites :• Absence de culture: pas d’antibiogramme; pas de ty-
pisation des souches• Uniquement Legionella pneumophilia type 1 (80 à
90% des cas)
Impact : majeur sur l’épidémiologie de la légionellose en Suisse (le nombre de cas documentés a doublé; la majorité des cas diagnostiqués est basée sur l’anti-gène urinaire)
LégionelloseSuisse: 250 à 300 cas /anMortalité: 5 à 10%Maladie à déclaration obligatoire
Ag urinaire Legionella
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Ag urinaire Pneumocoque
Diagnostic classique• Culture: expectorations (peu sensibles); hé-
mocultures
Test rapide• Durée du test: 15 minutes• Sensibilité: faible 60- 70%• Spécificité: élevée 90-95% mais moindre
chez l’enfant (portage pharyngé)
Impact : limitéLe diagnostic microbiologique classique reste indiqué: plus sensible; antibiogramme.
Infections invasives à Pneumocoque1er agent des pneumonies communautaires Agent majeur des méningites bactériennes Suisse: 9000 à 950 cas /an Maladie à déclara-tion obligatoire
Ag urinaire Pneumocoque
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• Automates de biologie moléculaire (extraction ADN, amplifi-cation, détection)
• Kits de détection spécifiques
• Avantages :• Diminution des manipulations manuelles (diminution du
risque de contamination, gain de temps)• Travail possible par prélèvement• Contrôles internes
• Limites• Pas d’adaptation possible des «cibles» au laboratoire
• Indications• Laboratoires• Automates délocalisés (POCTs)
Tests moléculaires rapides au laboratoire
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Prélèvements : nez, plis cutanés, autre (gorge, périnée)
• MRSA : Methicillin-resistant Staphylococcus aureus
• Bactérie multi-résistante, suivi et contrôle par hy-giène hospitalière (infections nosocomailes)
• Amplification moléculaire
• Automates pour diagnostic rapide (ex Ge-neOhm, GenXpert, Genoquick)
• La rapidité du diagnostic permet la diminu-tion du nombre de journées d’isolement inap-proprié (diminution des coûts associés)
• Dépistage rapide et « universel » dans les hôpi-taux: pas de gain sur le nombre d’infections
MRSA sites de portage
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Diagnostic génotypique
• Faux- positifs : cassette SCCmec délétée du gène mec ou gène mec non fonctionnel
• Faux-négatifs : nouvelle cassette SCCmec non détectée; variant du gène mec
Diagnostic
• Le diagnostic rapide par PCR est complété par le diagnostic clas-sique (culture et antibiogramme)
Difficultés du diagnostic
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• Une révolution diagnostique• Un élargissement du spectre des agents infectieux diagnostiqués
• Tests de diagnostic rapides• Tests de diagnostic «classique» (≤ 24 heures)• 1 ou plusieurs cibles (PCR multiplex)• Bactéries non ou difficilement cultivables
• Chlamydiae• Mycobactéries (tuberculose)• Coqueluche
• Virologie• Outil diagnostique majeur• Découverte de nouveaux virus (p. ex. virus hépatite C, SRAS, MERS-CoV)
• Epidémiologie• (métagénomique)
Diagnostic moléculaire en microbiologie
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Prélèvements
Ensemencement Examenmicroscopique
Identification Antibiogramme
Cultures
J0
≥J2
≥J1
Diagnostic phénotypiqueLaboratoire de bactériologie
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Identifications bactériennes
Miniaturisation
Automatisation
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Identification par spectrométrie de masse maldi-tof
Principe: analyse d’un spectre de masse d’ions libres spécifique d’un germe (comparaison avec les spectres d’une base de données)
Spectrométrie de masse Maldi-TOF
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Microbiologie Médicale – CHU de Liège Cécile Meex
Spectrométrie de masse Maldi-TOF
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Prélèvements
Identification Antibiogramme
Cultures
J0
≥J2
≥J1Identification par spec-
trométrie de masse
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• Développements
• Mise en évidence des gènes de résistance• Uniquement pour certains mécanismes
(p.ex. MRSA)
• Utilisation de la technique Malditof• En évaluation• Uniquement pour certains mécanismes
• Différentes méthodes• Disque-diffusion, microdilution (systèmes
automatisés), CMI• Durée: 6-18 heures
• La résistance aux antibiotiques est un phé-nomène adaptatif et évolutif (émergence de nouvelles résistances)
• Certains phénomènes de résistance sont dif-ficiles à mettre en évidence
Antibiogramme
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• Développements majeurs du diagnostic microbiologique• Tests de diagnostic rapide• Diagnostic moléculaire• Spectrométrie de masse
• Développements majeurs dans l’organisation• Informatique• Automatisation
• Le monde microbien est un monde vivant et évolutif
• Pour un diagnostic de qualité, la collaboration du monde médical (cliniciens, labora-toires, chercheurs) est indispensable
Conclusions