diversions aire urbaine mars 2011

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Aire Urbaine #32 Site dédié à la lecture dans le Pays de Montbéliard Nouvelles luges hockey à la patinoire de la CAB ÉCONOMIE/ L’arrivée de Technoland II - Audits d’entre- prises par des étudiants de l’ECM CULTURE/ Nouvel espace Bartholdi au Musée d’Histoire de Belfort Le Turak Théâtre à l’Allan - Suppression de la maturité théâtre à Porrentruy - L’association Eurocuivres - Double Release Party Monsieur Z/Pih Poh à La Poudrière - Les Insolites au Musée de l’Aventure Peugeot - TOURISME/ Fondremand + l’agenda du mois /Sorties Cinéma... Culture, tourisme et actualité mars Mensuel d’information de l’Aire urbaine 2011

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Page 1: Diversions Aire Urbaine mars 2011

Aire Urbaine

Aire Urbaine#32

Site dédié à la lecture dans le Pays de Montbéliard Nouvelles luges hockey à la patinoire de la CAB ÉCONOMIE/ L’arrivée de Technoland II - Audits d’entre-prises par des étudiants de l’ECM CULTURE/ Nouvel espace Bartholdi au Musée d’Histoire de Belfort Le Turak Théâtre à l’Allan - Suppression de la maturité théâtre à Porrentruy - L’association Eurocuivres - Double Release Party Monsieur Z/Pih Poh à La Poudrière - Les Insolites au Musée de l’Aventure Peugeot - TOURISME/ Fondremand + l’agenda du mois /Sorties Cinéma...

Culture, tourisme et actualité

mars

Mensuel d’information de l’Aire urbaine

2011

Page 2: Diversions Aire Urbaine mars 2011

2Le Bulletin

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION BELFORTAINE

Bibliothèque municipale de BelfortLe mois de mars s’annonce chargé à la bi-bliothèque municipale de la ville de Belfort. Parallèlement aux traditionnelles Bobines Sandwich et Causeries du samedi, les biblio-thèques de Belfort accueilleront des exposi-tions en hommage à Lorand Gaspard du 7 au 21 mars. La 5e Fête Mondiale du Conte se tiendra quant à elle du 17 au 20 mars aux bibliothèques de la Clé des Champs et des Glacis du Château. La Compagnie Gako-koé de Montbéliard a convié une vingtaine de conteurs qui transmettront leurs récits dans des lieux très divers : médiathèques, restaurants, écoles et collèges, salles des fêtes, foyers d’hébergement, etc.

PAYS DE MONTBÉLIARDTravaux de protection contre les inondations des lieux habités en Basse Vallée de l’Allan Afin de lutter contre les inondations subies depuis plusieurs dizaines d’années par les habitants de la Basse Vallée de l’Allan, des travaux sont actuellement en cours sur les communes de Sainte Suzanne, Bart et Courcelles-les-Montbéliard. Ils débuteront à Voujeaucourt en avril prochain. Ce projet engagé depuis plusieurs années est entré dans sa phase de réalisation en septembre 2009 après avoir été déclaré d’intérêt gé-néral, d’utilité publique et autorisé au titre de la loi sur l’eau en décembre 2008 et mars 2009. Pays de Montbéliard Agglomé-ration est maître d’ouvrage de l’opération.

Plan d’action en faveur de l’automobileChristian Decharrière, préfet du Doubs, or-ganisait le 4 février dernier une réunion sur le plan d’action en faveur de l’automobile. Par un courrier officiel, Pierre Moscovici, pré-sident de PMA, faisait part au préfet de son regret de ne pas voir les collectivités incluses dans ce plan. Pour ce dernier, les collectivi-tés locales jouent pourtant un rôle de premier plan en matière de soutien à l’activité éco-nomique, et en particulier au secteur auto-mobile dans le Pays de Montbéliard. Pierre Moscovici évoque notamment la garantie d’emprunt faite par PMA à l’entreprise Peu-geot Japy de Beaucourt ou le financement du Pôle véhicule du futur. PMA fait également partie de l’Association des Collectivités Sites d’Industrie Automobile qui réunit au niveau national les collectivité jouant un rôle dans la filière automobile. Pour Pierre Moscovici, le plan proposé favorise les fournisseurs de rang 1, et non pas les PME. Le président propose le regroupement des entreprises, l’accès à l’innovation et la performance commerciale, des thématiques qu’il souhaite aborder lors d’une table ronde dans les prochains mois.

Référents de quartier à ValentigneyDes référents de quartier ont été créés à Valentigney afin de faire remonter les problèmes à la mairie. « Par exemple il y a le problème des automobilistes qui roulent trop vite à proximité des écoles, ce qui représente vraiment un danger pour les élèves », note Thibaud Ecarot, qui fait partie des commissions jeunesse, urbanisme et commerce à la Ville de Valentigney. « On a travaillé dessus et toute une rue a notam-ment changé. En fin d’année, vers le lycée, des stops ont été rajoutés, des intersections ont été coupées pour que ce soit beau-coup moins dangereux pour les élèves ». D’autres problèmes sont remontés, notam-ment au niveau du quartier des Buis. « Il y a des problèmes d’insalubrité dans certains immeubles. Lorsqu’on en est avertis, on en informe les organismes concernés. Avec ce dispositif des référents, l’information remonte beaucoup plus vite qu’avant ».

Des bornes magnétiques à l’entrée des déchetteries du Pays de MontbéliardUn contrôle des accès aux déchetteries étant nécessaire - filtrage, statistiques, régulation -, un nouveau système de bornes magnétiques plus simple d’utilisation, tant pour les usagers que pour les agents, a été repensé. Un premier système avait été mis en place en 2003 puis abandonné pour des raisons techniques. Ces nouvelles bornes sont pourvues d’un écran tactile avec les neuf principaux types de dé-chets et d’une fonction d’appel des agents en service auprès des usagers. Un mode d’emploi sera apposé à côté des bornes. Après avoir inséré sa carte dans le lecteur, l’usager sélectionne un ou plusieurs déchets, valide et retire sa carte pour ouvrir la barrière. Le dispositif est opérationnel de-puis le 21 février dans les quatre dé-chetteries du Pays de Montbéliard.

PAYS D’HÉRICOURTInscription en maternelles à HéricourtLes écoles maternelles Jules Ferry - rue Jules Ferry et Louise Michel des Chene-vières - rue Léon Blum, étant menacées de fermeture d’une classe, la Ville d’Héri-court invite tous les parents d’enfants nés en 2008 ou durant le premier semestre 2009 relevant de ces deux secteurs scolaires, à venir en Mairie le plus rapidement pos-sible, demander une autorisation d’inscrip-tion préalable à toute inscription à l’école.Il conviendra de venir muni du livret de fa-mille, d’un papier d’identité et d’un justi-ficatif de domicile de moins de trois mois. Une autorisation d’inscription vous sera dé-livrée à remettre à la Directrice d’école.Le service des affaires scolaires est ouvert du lundi au vendredi, de 8H00 à 12H00 et de 13H30 à 17H30 - Hôtel de Ville.

Hommage au poète-photographeLorand Gaspar dans les biblio-thèques de Belfort

L’actualité du mois sur l’Aire urbaine

Page 3: Diversions Aire Urbaine mars 2011

LE BULLETIN - 2L’actualité dans l’Aire urbaine

L’AGENDA - 4

DANS L’ACTU - 6Un site dédié à la lecture dans le Pays de MontbéliardNouvelle luges hockey pour les per-sonnes à mobilité réduite à la patinoire de la CAB

ÉCONOMIE - 7L’arrivée de Technoland IIAudits d’entreprises par des étudiants de l’ECM

SORTIES/CULTURES - 8Nouvel espace Bartholdi au Musée d’Histoire de BelfortNouveau CD ‘‘Gröningen 1596’’, célèbre rencontre d’organistesLes Fenêtres éclairées à l’Allan

Suppression de la maturité théâtre à PorrentruyL’association EurocuivresDouble Release Party Monsieur Z/Pih Poh à La Poudrière

OUVREZ LES YEUX - 11Les Insolites au Musée de l’Aventure Peugeot

TOURISME - 12Fondremand

SALON - 13Salon Bois Energie à Micropolis Besançon

CHRONIQUES CD - 14

CINÉMA - 15

Diversions - Edition Aire urbaineJournal d’information gratuit 12, rue des Vieilles Perrières25000 Besançon03 81 57 58 92 - 06 34 12 01 [email protected] : SARL DiversionsRCS : 508 184 934Directeur de la publication : Boban Stanojevic03 81 57 58 92 / 06 34 12 01 [email protected]

Rédacteur en chef : Dominique [email protected]

Rédaction : Gilles Bloin, Frédéric Dassonville, Dominique Demangeot, Manu GillesSébastien Marais, Paul Sobrin, Marc Vincent, Caroline Vo Minh

Comité de relecture : Dominique Demangeot, Caroline Vo Minh

Régie publicitaire : Boban Stanojevic - 03 81 57 58 92 / 06 34 12 01 91- [email protected]

Dépôt légal : mars 2011© Diversions 2011Imprimé en Espagne - RotimpresISSN : en cours

valeur : 1,15 euros offertDiversions est diffusé à 35.000 exemplaires sur l’Aire urbainedans près de 50 communesProchaine parution : 25 mars 2011

Nous avons rencontré Loïc, alias Lox qui nous a parlé de son parcours et de ce qui l’a amené au graffiti et à la peinture en général. Il nous rappelle que le des-sin est notre premier mode d’expression, avant même de savoir parler. « Suivant les personnes, il y en a qui passent à un autre mode d’expression, d’autres qui restent bloqués sur celui-là… Et ça a été mon cas ! J’ai toujours dessiné. Ce n’est pas un don, c’est surtout une passion ». Au lycée Rimbaud en face de Sainte-Marie – aujourd’hui l’IUT -, Lox découvre la culture hip hop vers 12-13 ans avec Nove, graffeur/MC originaire de Belfort également. « Nove est plus lettrage, moi inversement j’aime plus les décors. Je me rapproche d’un peintre traditionnel, au niveau des proportions, etc.» ex-plique Lox qui apprécie les ombres et

les lumières, leur contraste, le volume également. « A l’époque c’est Mode II qui nous a influencés, un des précur-seurs du graf en France. C’est toujours une référence ». Lox aime aussi beau-coup la BD, analyser les dessins. Si cela lui fournit l’inspiration de départ, il fait ensuite les choses à sa manière.

Lox regrette que les professeurs n’aient pas su repérer son potentiel. « On au-rait pu nous diriger vers des écoles d’art par exemple. J’avais la moyenne mais on n’avait pas envie... Si on nous avait orientés vers quelque chose qui nous motivait, on aurait tout cassé ! ». Il nous confie pourtant que le hip hop l’a ou-vert à de nombreuses cultures. « On m’a toujours dit quand j’étais jeune que la curiosité est un vilain défaut. Alors qu’au

contraire c’est la plus grande des qua-lités. Si on était un peu plus curieux, il y aurait moins de racisme. C’est la peur de l’autre qui donne ça ».

Lox explique aussi que le tag n’est plus considéré comme un art mineur. Il y a eu une grosse évolution, dans les mé-dias notamment. Il explique que lorsque Valérie Damideau a fait venir un graffeur pour décorer une chambre dans son émission, le lendemain il a vu les coups de fil lui tomber dessus... Aujourd’hui Lox est déterminé à continuer dans le graf, un chantier en amenant un autre. Actuellement il fait un gros chantier au Neolaser. Il a déjà eu d’autres travaux à réaliser en un ou deux jours comme des chambres d’enfants. L’année dernière il a rencontré une équipe de décorateurs

qui ont travaillé à la Maison de l’Envi-ronnement. Un ami lui avait conseillé de venir voir l’équipe de Lyon qui travaillait là-bas. « J’ai rencontré ces personnes par ha-sard, qui vivent de leur travail, qui ont dix voire vingt ans de plus que moi. Alors tu partages, tu apprends des choses, c’est comme ça que tu évolues également ».

- Dominique Demangeot -

Lox exposera en avril au Rock Hatry à Belfort. Vous pouvez le contacter pour tous travaux : véhicules, meubles, fri-gos, pièces et objets [email protected]

culturessortiessociété

#26

© Reno Ruhlm

ann

Aire Urbaine

Aire Urbaine mars2011

diversions-magazine.com

BelfortL’art de Lox

Lox réalise souvent des décors, comme ici le nouvel environnement du Neolaser. Parti du graf, il se rapproche aujourd’hui de la peinture traditionnelle

#32

Page 4: Diversions Aire Urbaine mars 2011

4Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités L’agenda du mois

AUDINCOURT

Evénements divers 12 mars à 10h30 : Visite guidée du chantier du futur MolocoGratuit sur réservation au 03 81 31 87 80

Studio des Trois Oranges25 mars à 20h30 : Keep The Faith #2 : The Buttshakers + DJ Dynamic Julien - Soul

ANDELNANSAirexpo19 et 20 mars / 26 et 27 mars : Salon de l’Habitat

BEAUCOURTFoyer Georges Brassens 11 mars à 20h30 : Oldelaf - Chanson12 mars à 20h30 et 13 mars à 17h : Blouses blanches et humour noir - Théâtre18 mars à 20h30 : Gabriel Yacoub - Chanson / Traditionnel25 mars à 20h30 : Lucilla Galeazzi- Chansons populaires d’Italie (au Granit)

BETHONCOURTL’Arche7 et 8 mars à 20h : Une veillée singulière - Théâtre d’objets (Lieu à déterminer)11 mars à 19h : La Loba, gardienne des mé-moires - Théâtre d’ombres et de figuresDu 15 au 18 mars : Appris par corps - Cirque/AcrobatieDu 22 au 25 mars : Incongrue - Suite de tableaux poétiques et décalés29 mars à 20h : Là où tombe la neige - Conte musical30 mars à 10h et 16h30 : Un petit tour... et puis revient - Conte et musique31 mars à 19h30 : Questcequetudeviens ? - Danse flamenco (au Granit)

BELFORTEspace Louis Jouvet10 et 11 mars à 20h30 : Joystick - Théâtre18 et 19 mars à 20h30 : Le cabaret impossible - Théâtre

Le GranitDu 7 au 10 mars : Ranger (sa vieille maî-tresse) - Théâtre/PerformanceDu 12 mars au 24 avril : Blanca Casas Brullet / Pierre-Yves Freund - Installations - Vernissage le 11 mars à 18hDu 15 au 18 mars : L’instinct de l ‘instant - Théâtre / CréationSemaine des musiques italiennes23 mars à 20h30 : Tartini - Chansons popu-laires25 mars à 20h30 : Lucilla Galeazzi - Chan-sons populaires26 mars à 20h30 : Carlo Fava - Chansons30 et 31 mars : Questcequetudeviens ? - Danse flamenco15 mars à 12h20 : Le silence des abeilles - Concert/Lecture sandwich (entrée libre)

La Poudrière5 mars à 20h30 : Alf Brozzer + PMX Soundz... - Electro11 mars à 20h30 : Double Release Party : Pih Poh + Monsieur Z - Hip Hop/Metal Electro12 mars à 20h30 : Zion Train Soundsystem + Dub In VO - Reggae18 mars à 20h30 : We Don’t Care About Music Anyway / LIve - Autre noise asiatiques19 mars à 20h30 : Morpain + Syndrom 187... - Métal24 mars à 18h30 : Promise and the Monster - Pop

L’UsineJusqu’au 15 mars : Exposition «Femmes en résistance(s)

Musée d’Histoire11 mars : Inauguration de l’Espace Bartholdi

Roger’s Café9 mars à 19h : Florent Vintrigner - Chanson

Salle des Fêtes3 avril de 9h à 17h : 34ème Salon de la Carte Postale et Toutes CollectionsRenseignements : M. Jean-Marie LESIEUR 5 rue Edmond Miellet 90400 DANJOUTIN - 03 84.21.67.92

BOUROGNEEspace Gantner13 mars à 17h : KK Null : «Orient… extrême ! Expérience n° 2 : Hardcore illuminations» - Concert NoiseDu 26 mars au 25 juin : Exposition « We Can Be Heroes » - Vernissage le samedi 26 mars à 17h + performances

Foyer rural Léon Mougin12 mars : Carnaval : Thème : «un jour, je se-rai...» : défilé dans les rues du village, goûter et boum offerts aux enfants déguisés31 mars à 20h : Rue Valbert : Avec l’associa-tion Eco Nature, apprenez à décrypter les emballages de vos produits cosmétiques

DELLE

Evénements6 mars à 15h : Carnaval en centre-ville

Halle des 5 Fontaines19 mars à 20h30 : Halle des 5 Fontaines- Cabaret

Maison des Remparts Du 12 au 20 mars : Exposition de peinture : Peggy Kuster & Daliss Chine

EXINCOURTMédiathèqueJusqu’au 30 mars : Exposition de peinture de Myriam LorenzelliLes mardis et mercredis de 14h à 18h30

HÉRICOURTCatering Café Music12 mars : Nao Live Band + Casper Whirlin + Arure - Electro24 mars : L’Enfance Rouge + Joe Lally - Rock

LEPUIX-GYLes Moraines5 mars : 4 Gram’s - Rock blues11 mars : Govrache - Chanson française19 mars : Freya Star - Power Pop26 mars : Les Lokataires - Chanson - Roots - Ska

MONTBÉLIARD

Allan - Hôtel de SponeckDu 15 mars au 16 avril : Exposition « Des murs entre les hommes »

Allan - Palot29 mars à 20h30 : Fada rive droite - divertis-sement africain à 3 fins - Théâtre

Allan - Scène numérique (Pôle Nume-rica, bât. C, 11 cours Leprince-Ringuet à Montbéliard) 14 mars à 19h : Hermself - Sortie de chan-tier Arts numériques17 mars : 19h : Café numérique : Littérature et art numériqueDu 24 au 26 mars : Cinématique - Cirque Allan - Théâtre8 mars à 20h30 : DéBaTailles - Danse10 mars à 20h30 et 11 mars à 19h30 : Les fenêtres éclairées - Théâtre d’objets/Ma-rionnettes19 mars à 20h30 : /Anywhere out of / N’importe où hors du monde, librement inspiré de La Métamorphose de Franz Kafka - Théâtre22 mars à 20h30 : Sati(e)rik Excentrik - Jazz

Atelier des Môles5 mars : Adam Bomb + Bona Fide - Rock/Glam/Métal19 mars à 19h : Urgehal - Métal24 mars à 20h30 : Karpatt - Chanson26 mars à 20h30 : Taste - Pop Rock

Pavillon des SciencesJusqu’au 4 septembre : Exposition « Au temps des mammouths »

Route 662 mars à partir de 18h30 : El Boy Die - Apéro concert Psyché Noisy22h : Zombie Zombie Plays John Carpenter + DJ Gige - Electro

DéBaTailles, le 8 mars à l’Allan

L’Enfance Rouge au Catering CaféMusic le 24 mars

Lucilla Galeazzi le 25 mars au Granit

Page 5: Diversions Aire Urbaine mars 2011

5 Diversions L’agenda du mois Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

SEVENANSUTBMDu 26 mars au 24 juin - Vernissage le 25 mars à 12h30 : Exposition Olivier Gourbière, «Petite récolte picturale» - Peinture

SOCHAUXLa Mals8 mars à 20h30 : Nebbia - Cirque11 mars à 20h30 : Les grognards de la Répu-blique - Théâtre15 mars à 20h30 : Désiré - Théâtre16 mars à 19h : Appris par corps - Cirque/Acrobaties (à l’Arche de Bethoncourt)18 mars à 20h30 : La Constellation des So-nates Opus 4 - Piano classique22 mars à 20h30 : Roméo et Juliette - Danse27 mars à 17h : Les nouvelles brèves de comptoir - Théâtre29 mars à 20h30 : Les 39 marches - Théâtre

VALDOIEAVO 3 avril : Vide greniers autour du Centre Jean Moulin - Inscriptions au secrétariat de l’AVO les : Mardis 2, 8, 15 et 22, 28 mars de 18 h à 19 h - Jeudis 3, 10, 17 et 24, 31 mars de 18 h à 19 h - Samedis 5, 12, 19 et 26 mars et 2 avril de 10 h à 12 h : Rensei-gnements : 03 63 41 04 71

VALENTIGNEYMJCEn mars : Fête mondiale du conteDu 28 février au 4 mars : Masques et jeu mas-qués avec Corinne Bardot

VIEUX-CHARMONTHalle des Sports18 et 19 mars : Bourse aux vélosDépôt du matériel 18 mars 2011 de 14h à 20h - Vente 19 mars de 9h à 17hRetrait des invendus 18 mars de 17h à 19h

CALOGERO

J.L. AUBERT

Les Chevaliers du Fiel17 mars L’Axone - Montbéliard

Irish Legends22 mars Espace Pourny - Pontarlier

Show Dance2 avril La Maison du Peuple - Belfort

Jamel Debbouze10 mai L’Axone - Montbéliard

Patrick Fiori28 mai Le Zénith - Dijon

Calogero Symphonique11 juin Le Zénith - Dijon

Jean-Louis Aubert14 octobre L’Axone - Montbéliard

Julien Clerc Symphonique03 février 2012 Le Zénith de Dijon

Infos au 03 80 410 333, www.oxoproduction.com ou sur notre page Facebook . Réservations dans les points de vente habituels.

Appris par corps, du 15 au 18 mars à L’Arche de Bethoncourt

Page 6: Diversions Aire Urbaine mars 2011

6Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Dans l’actu

Le 4 février dernier, la patinoire de la Com-munauté de l’Agglomération Belfortaine ac-cueillait de nouvelles luges dédiées aux per-sonnes à mobilité réduite. Cet équipement, permettant l'accessibilité à la patinoire pour les élèves en situation de handicap moteur, a été acquis grâce à une convention tripartite entre la Ville de Belfort, l’association SINAPS et ERDF.

Quatre luges ont été acquises par la pa-tinoire de la Communauté de l’Agglomé-ration Belfortaine, financées grâce à ERDF à hauteur de 4000 € et la Ville de Belfort à hauteur de 600 €. Ces équipements, conçus dans des matériels légers et performants, sont les mêmes que ceux utilisés lors des compétitions handisport. « Dans le cadre de la politique de la Ville de Belfort, ERDF finance chaque année depuis six ans des équipements de ce type », explique Daniel Grosjean d’ERDF. La Ville de Belfort et ERDF peuvent compter sur les conseils avisés du SINAPS, et en particulier de Yannick Calley, référence sport à la Maison Départementale des Personnes Handicapées. Les années pré-cédentes, il avait ainsi préconisé l’acquisition de goélettes pour le sport en moyenne mon-tagne, des fauteuils de basket ou encore des handbikes (vélos actionnés par les bras). Dans un objectif d’insertion des personnes à mobilité réduite, le sport reste en effet un moyen très efficace, permettant notamment cette année aux élèves handicapés moteur de profiter des plaisirs de la glisse.

« Dès l’instant où l’on veut pratiquer une acti-vité, le frein c’est le matériel », explique Yan-nick Calley. Les nouvelles luges peuvent être utilisées de différentes façons, selon l’autono-mie de la personne, de manière à rentabiliser au maximum le matériel. « Je travaille sur un outil sportif qui est génial puisqu’on voit les utilisateurs dans le plaisir. Ils s’éclatent, ils sont acteurs », souligne Yannick Calley. « Mon travail ici était de coordonner les financeurs (ERDF et Ville de Belfort), l’utilisateur qui est la CAB et le propriétaire du matériel, à sa-voir l’association SINAPS ». L’association est experte dans la connaissance du sport et du handicap. La patinoire est quant à elle ex-perte dans la gestion des plannings et du

matériel ». La SINAPS est contactée par des centres culturels, des collectivités comme le service jeunesse de la Ville de Belfort qui a par exemple demandé à l’association de coordonner le 2 mars un petit raid de ski de fond et ski alpin au Ballon d’Alsace, course d’orientation, randonnée raquette…

Une politique à l’échelle de la CAB« Il y a un partenariat entre l’association SI-NAPS et la Ville de Belfort, qui met à dispo-sition des gymnases. Cela s’est étendu à la Communauté de l’agglomération belfor-taine », explique Azeddine Goutas, vice-pré-sident à la CAB chargé des grands équipe-ments sportifs. « Nous nous occupons

également de l’accès des personnes handi-capées aux piscines. Notre politique est de favoriser d’une part l’accès au plus grand nombre et de réduire les inégalités entre les différents groupes sociaux. La stigmatisation n’est pas sur les individus mais plus dans le re-gard que l’on pose sur eux. Permettre l’accès aux grands équipements, c’est aussi transfor-mer ce regard ». En matière d’associations sportives dans la CAB, on trouve Handicap Espoir qui compte plusieurs sections sur toute la ville, Les Joyeux Batraciens autour de l’ac-cès à la piscine. Les instituts médico-édu-catifs et médico-pédagogiques viennent sur des créneaux scolaires dédiés ou lors de séances publiques comme l’IMP de Bavilliers, de l’hôpital de jour, qui vient beaucoup à la piscine. Une manière, là encore, de favori-ser l’intégration des personnes handicapées parmi la population valide, en leur permet-tant de fréquenter les mêmes lieux.

- Dominique Demangeot -

www.agglo-belfort.frwww.mairie-belfort.com

En novembre dernier, Pays de Montbéliard Agglomération lançait un site internet dédié à son programme de lecture. Au sein du pro-jet d’agglomération du Pays de Montbéliard, la lecture tient en effet une place importante, envisagée comme l’une des bases de l’inser-tion sociale et professionnelle. Bien em-ployées, les nouvelles technologies peuvent constituer un outil précieux pour la promo-tion de la lecture et de la langue en général.

Le site internet joue notamment un rôle de ressource, à partir duquel les habitants du Pays de Montbéliard trouvent à leur dispo-sition toutes informations utiles en matière d’animations et de services dans les 25 bi-bliothèques de l’agglomération. Un portail commun qui présenterait les catalogues de toutes les bibliothèques du Pays de Montbé-liard est en outre à l’étude.Le nom du site est simple et sonne comme une invitation : « Lire dans le Pays de Montbé-liard ». Sur la page d’accueil les dernières ac-tualités sont présentées. Le site possède une dimension véritablement communautaire à travers les 25 bibliothèques que compte l’ag-glomération. Un simple clic permet d’ailleurs d’afficher la carte du Pays de Montbéliard et de se rendre compte que l’on trouve des bibliothèques sur l’ensemble du territoire, de Dambenois au nord à Mathay dans le sud. En page d’accueil toujours, les coups de cœur sont affichés. « Les livres présentés en coup de cœur ont eu l’adhésion d’au moins cinq personnes exerçant dans différentes activi-tés (animateurs, bibliothécaires...) », explique Claire Bazin, chargée du programme lecture à Pays de Montbéliard Agglomération.

Les bibliothèques participent à des manifes-tations communes comme la Quinzaine des littératures étrangères, organisent leurs évé-nements spécifiques à l’image des ateliers marionnettes à Bethoncourt (proximité de l’Arche oblige...) ou des contes pour enfants le premier mercredi de chaque mois à Dam-pierre-les-Bois. L’occasion également de faire connaissance avec les associations qui contribuent à diffuser la culture, l’écriture et la lecture auprès de publics divers.

Un programme consacré à la lecture« Le site n’est pas consacré aux seules biblio-thèques », précise Claire Bazin, « il présente la politique de lecture de l’agglomération qui veille à sensibiliser, accompagner et former l’ensemble des acteurs concernés, intéressés par la lecture, l’écriture et l’oralité qu’ils

soient bibliothécaires, animateurs, personnels de l’Education nationale, travailleurs sociaux notamment de la petite enfance, formateurs d’adultes, parents, stagiaires... qu’ils soient bénévoles ou salariés, dans des associations, dans des collectivités etc. Ils peuvent habiter ou travailler dans l’une des 29 communes de l’agglomération voire au-delà ! ».

Quelques associations ADeCL’Association du Développement Culturel du Pays de Montbéliard organise notam-ment des actions autour de la littérature de jeunesse : « Livres complices » à travers des rencontres entre auteurs, illustrateurs en litté-rature jeunesse et les publics jeunes dans des structures scolaires, périscolaires et culturelles du Pays de Montbéliard.

MJC ValentigneyLa MJC organise « Lis avec moi », action de sensibilisation au livre et à la lecture des jeunes enfants et de leur famille dans plus de quinze communes de l’agglomération. Des lectrices-animatrices forment les profes-sionnels de la petite enfance, bibliothécaires mais aussi les parents à la lecture à voix haute.

FrancasLes Francas du Doubs organisent le « Mix lecture écriture », projet de sensibilisation à destination des enfants, adolescents et ani-mateurs. Le principe de transmission du sa-voir-faire de la lecture par une animatrice/conteuse aux différents acteurs est le même que celui de « Lis avec moi » cité plus haut.

Les Comités de lectureDans le but de faire découvrir la littérature jeunesse, en partenariat avec la Ville de Montbéliard et le Conseil général du Doubs, Pays de Montbéliard Agglomération a mis en place un comité de lecture à l’échelle de son territoire. Ce comité s’adresse aux profes-sionnels de l’enfance et de la jeunesse dans le domaine du livre et de la lecture, et prend place huit fois par an à la médiathèque mu-nicipale de Montbéliard au centre des Alliés. Des comptes-rendus d’ouvrages de fiction ou documentaires sont proposés.

- Paul Sobrin -

www.lire.agglo-montbeliard.fr

© Eléonore H - Fololia.com

‘‘ Notre politique est de favoriser d’une part l’accès au plus grand nombre et de réduire les inégalités entre les différents groupes sociaux. La stigmatisation n’est pas sur les individus mais plus dans le re-gard que l’on pose sur eux ’’Azeddine Goutas, vice-président à la CAB chargé des grands équipements sportifs

Communauté de l’Agglomération BelfortaineNouvelles luges hockey à la patinoire

Pays de MontbéliardUn site internet dédié à la lecture

Page 7: Diversions Aire Urbaine mars 2011

7 Diversions Economie

Implantée à Étupes sur 200 hectares au bord de l’A36, la ZAC du Technoland affiche dé-sormais complet avec près de 200 entreprises composant le parc d’activités - environ 3800 emplois -. En 2011 Technoland II accueillera les premières entreprises, s’étendant sur les communes d’Allenjoie, Brognard et Dam-benois. La première phase d’aménagement et de commercialisation s’étend entre 2009 et 2015, pour ce parc d’activités phare du Pays de Montbéliard qui s’inscrit dans l’optique d’une nouvelle économie locale.

Le bassin de population conséquent de l’Aire urbaine – 300.000 habitants – et son important tissu industriel – PSA, General Electric, Alstom et les PME-PMI – sont propices à l’installation d’un second parc d’activités d’importance sur le Pays de Montbéliard. L’arrivé de la LGV fin 2011 devrait apporter de nouvelles oppor-tunités en terme de relations commerciales en rapprochant le Pays de Montbéliard des grandes métropoles que sont Paris (à 2h25) ou Zurich (1h40). Technoland I et II doivent constituer des lieux d’attractivité pour les en-treprises de la région mais aussi au-delà.

Importance de l’économie localeDiverses filières sont représentées au sein de Technoland : équipementiers automobiles, services aux entreprises ou logistique… On peut noter cependant une place importante accordée au secteur automobile, naturelle sur le Pays de Montbéliard avec la proximité des usines Peugeot-Citroën. L’extension de Technoland II devrait intensifier ce rappro-chement, dans un contexte de mutation de la filière vers les nouvelles mobilités. Techno-land II accueillera ainsi des activités liées à l’environnement et l’énergie, en particulier énergies renouvelables et nouvelles techno-logies industrielles.L’industrie locale est une dimension impor-tante puisque l’on constate qu’un tiers des entreprises présentes sur le Technoland sont

des relocalisations issues du Pays de Montbé-liard. En 2011, Technoland I accueillera une nouvelle caserne du Service départemental d’incendie et de secours, l’hôtel artisanal des Terreaux et le fameux CEMBA (Centre d’es-sais et de modélisation de la boucle d’air).

Technoland IITechnoland II est en train de voir le jour sur le plateau de Brognard, doublant quasiment la surface de Technoland I puisqu’il s’étendra à terme sur 177 hectares dont 85 hectares ces-sibles. La zone est stratégique, située dans l’espace médian de l’Aire urbaine, là où sera construit également le futur hôpital de Bel-fort-Montbéliard. L’investissement important de Pays de

Montbéliard Agglomération, à hauteur de 46 millions d’euros, couvre près de 80 % des dépenses de l’opération. L’enjeu est en effet de taille puisque 3000 emplois sont annoncés à terme. La proximité de la nouvelle gare TGV (à moins de dix minutes) est présentée comme un atout par la collectivité qui in-tensifie notamment ses offres foncière et im-mobilière. Elle propose ainsi, conjointement avec la Région Franche-Comté, des subven-tions à l’immobilier d’entreprise mais aussi à l’innovation, à l’embauche du personnel et l’investissement matériel.Technoland II sera composé de passerelles plateformées et pré-verdies, proposant éga-lement une cellule d’appui et d’accompa-gnement à l’implantation aux entreprises. Des accompagnements seront proposés en

termes d’immobilier, de formation et de res-sources humaines. L’Agence de Développe-ment et d’Urbanisme du Pays de Montbéliard mènera notamment ces accompagne-ments, en particulier pour les PME/PMI (12 hectares leur sont consacrés) et les petites in-dustries (19 hectares). Des bureaux sont éga-lement disponibles sur une surface cessible de 2 hectares. Technoland II accueillera en-fin des grands comptes dans des halles plus étendues (50 hectares).

- Gilles Bloin -

Plus d’informations : www.adu-montbeliard.fr

En février à Besançon, une dizaine de chefs d’entreprises rencontraient les élèves de l’École de Commerce et de Management. L’ECM propose en effet aux entreprises de faire réaliser leur audit par des groupes d’étudiants dans le cadre de leur cursus. Un échange donnant donnant pour les deux parties, les étudiants étant mis en situation concrète, et les entreprises profitant d’un au-dit gratuit qui peut les aider dans leurs déve-loppements futurs.

L’ECM, qui forme à la préparation de trois diplômes - Marketing et Management, Res-sources humaines et Gestion d’entreprise -, possède une école sur Besançon et une autre sur Belfort. Sur les deux zones, les étudiants, salariés en alternance, préparent la licence et le titre de niveau 2 (équivalent Master I). Ils sont à l’école environ six jours par mois. Des cours classiques en marketing, droit, mana-gement, économie, stratégie d’entreprise sont dispensés parallèlement à leur présence en entreprises.

Réalisation d’un audit Dans le cadre de la préparation de leurs di-plômes, des groupes de six étudiants, toutes filières confondues, réalisent un audit d’en-

treprise dans la région. L’ECM et le CNAM privilégient les PME, plus abordables et qui ont généralement de réels besoins en ma-tière d’audit et de conseil. Sur 18 mois, une analyse de l’environnement de l’entreprise est effectuée – concurrence, environne-ments économique, politique et législatif… -. « Il s’agit de comprendre dans quel univers se situe l’entreprise », explique Christophe Burel, responsable du pôle management général d’entreprise à l’ECM. « Une analyse interne de l’entreprise est également effectuée. Quelle est sa stratégie, sa vocation, la vision du dirigeant par rapport à l’entreprise et ce qui l’entoure, ses différents services, etc. ». Le travail est donc large, s’effectuant la pre-mière année.

Ces audits interne et externe se clôturent généralement aux mois de juin et juillet de la première année. Le groupe présente plu-sieurs préconisations à l’entreprise. Doit-elle recentrer ou diversifier son activité ? Conti-nuer sur le même chemin ? « On va étudier les concurrents, faire une étude de marché ou en tous cas une analyse du marché par le biais des clients ou des prospects ». Le diri-geant de l’entreprise choisit une ou deux de ces préconisations. Charge alors au groupe de deuxième année de travailler sur la faisa-bilité de ces choix. En fin de seconde année,

le dirigeant se voit présenter un cahier des charges concernant la possibilité de mettre en place la préconisation choisie. C’est donc un outil d’une réelle utilité qui est pro-posé aux entreprises. « Généralement, le di-rigeant est accaparé par son travail et a du mal à prendre du recul, ce qui est normal », explique Christophe Burel. « Avoir un œil exté-rieur n’est jamais inutile ».

Les jeunes apprennent quant à eux à tra-vailler collectivement tout en se confrontant à un milieu professionnel qui n’est pas le leur. L’ECM compose les groupes, essayant de retrouver un maximum de corps de métier dans chacune des équipes. « Chez nous des personnes font des ressources humaines ou du marketing. Dans le marketing, certains

sont plus spécialisés dans la communication ou chargés d’affaire, ou dans le commerce et la distribution. On souhaite qu’il y ait au moins dans chaque groupe une personne d’une spécialité qui soit représentée », sou-ligne Christophe Burel.

Un tel dispositif peut également séduire les futurs entrepreneurs. À Belfort, un groupe d’étudiants sera ainsi en charge de l’audit d’une future activité de création de sites in-ternet. Un plus pour ceux qui souhaitent étu-dier en détail un marché avant de se lancer.

- Dominique Demangeot -

www.ecm-besancon.fr

Audits d’entreprises par les étudiants de l’ECM

Dans le cadre de la préparation de leurs diplômes, des groupes de six étudiants, toutes filières confondues, réalisent un audit d’entreprise dans la région. L’ECM et le CNAM privilégient les PME, plus abordables et qui ont généralement de réels besoins en matière d’audit et de conseil.

© sed

DL’investissement important de Pays de Montbéliard Agglomé-ration, à hauteur de 46 mil-lions d’euros, couvre près de 80 % des dépenses de l’opération. L’enjeu est de taille puisque 3000 emplois sont annoncés à terme.

Le futur Technoland II s’implantera sur les communes d’Allenjoie, Brognard et Dambenois

Pays de MontbéliardL’arrivée de Technoland II

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8Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Sorties/Culture

Le Lion de Bartholdi s’apprête à être fêté à Belfort. Son inauguration officielle, qui n’avait jamais eu lieu, se déroulera les 17 et 18 septembre prochains. Avant cette date, un regard différent sur le félin emblématique, ainsi que sur son créateur Frédéric Auguste Bartholdi, sera porté au Musée d’Histoire dès le 12 mars, à l’occasion de l’inauguration de six nouvelles salles consacrées au sculpteur.

Le Lion est une commande de la municipa-lité de Belfort qui souhaitait célébrer la résis-tance de la ville face aux Prussiens, même si la France perd en 1871 l’Alsace et une partie de la Lorraine. Le projet, initié en 1872, sera achevé en 1879.

Six salles consacrées à BartholdiLes musées de Belfort ont réuni un fonds d’œuvres diverses : sculptures, peintures, es-quisses, nombreux documents tels que pho-tographies et correspondances qui nous en apprendront plus sur Bartholdi. Un important programme de restauration a notamment été mené. Ce nouvel espace d’une superfi-cie de 240 m2 nous présentera Bartholdi sous un angle bien sûr historique, replacé dans son époque. Mais un Bartholdi plus intime sera également abordé.Un fonds permanent présentera les influences de l’artiste et ses premières commandes (salles 1 et 2). Deux autres salles permettront de suivre les différentes étapes qui ont mené au Lion tel qu’on peut l’admirer aujourd’hui, montrant notamment la maquette du pre-mier projet en plâtre. On est frappé par l’atti-tude plus agressive de ce prototype, « en fait un réemploi d’un monument que Bartholdi destinait à honorer les défenseurs de Paris en 1814 » explique Robert Belot, Adjoint au Maire délégué à la culture à Belfort.

Les salles 5 et 6 feront notamment état de la relation particulière qui a uni Bartholdi et Belfort. Aide de camp durant la guerre de 1870, Bartholdi a vécu ce conflit de l’intérieur et la perte de l’Alsace par la France restera un échec cuisant pour lui. Ses relations avec la ville de Belfort seront pourtant houleuses, d’abord en raison de considérations poli-tiques qui mèneront finalement au refus de Belfort d’inaugurer officiellement le Lion en 1881, de peur de provoquer l’Allemagne.On s’intéressera également au monument posthume de Bartholdi, Les trois sièges, re-présentant les généraux Legrand, Lecourbe et Denfert-Rochereau. Le sculpteur a choisi de rendre ici hommage aux trois héros des trois sièges que la ville a subis sans jamais céder. Le monument inachevé à la mort de Bartholdi en 1904, sera inauguré de manière posthume en 1913, dernier symbole de l’at-tachement du sculpteur à la ville de Belfort.

Le Lion dans la villeOn verra également que le félin de pierre a fait des petits. On dénombre en effet de nombreuses reproductions du lion dans la ville de Belfort. C’est la raison pour laquelle le musée fait aussi appel aux particuliers qui possèdent peut-être, cachés dans leurs tiroirs ou un vieux grenier, des objets faisant réfé-rence au célèbre lion : en-têtes de lettres, af-fiches, cartes postales... Cette intime histoire

de Bartholdi avec Belfort s’explique aussi par la place que le sculpteur a souhaité donner à son œuvre dans la ville, bien en vue sous la Citadelle. « Ce monument doit vivre avec la vie publique, devenir un besoin dans l’aspect de la ville et s’identifier à elle », écrit Bartholdi au maire de Belfort en 1872.

Le Lion à travers l’histoireSi le Lion de Belfort est fermement accroché à son rocher, son image a évolué au fil de l’histoire et le félin s’est souvent trouvé ins-trumentalisé. Le Lion devient un argument politique et au fil de l’évolution des relations entre la France et l’Allemagne, il sera réguliè-rement pris comme symbole d’un regain de patriotisme, voire de nationalisme. Pour les Alsaciens au contraire, la statue de Bartholdi est le symbole de l’amour pour leur pays, eux qui ont été ralliés de force à l’Allemagne en 1871. Il est temps de redécouvrir le Lion de Belfort sous ses divers aspects.

- Dominique Demangeot -

Pour la 1ère fois, Bartholdi s’expose, Musée d’Histoire de la Citadelle de Belfort, dès le 12 mars - www.mairie-belfort.com

En 2009 un soir de juillet au temple Saint-Jean de Belfort, le festival Musique et Mé-moire nous transportait en 1596 à Grönin-gen au Danemark. Jean-Charles Ablitzer, accompagné au récit par Robin Renucci, nous contait en musique l’histoire de l’orgue de Gröningen, reprenant les œuvres de Hans Leo Hassler, Hieronymus Praetorius et Mi-chael Praetorius. Le musicien vient de publier un enregistrement présentant des oeuvres de ces trois compositeurs, dont certaines ont été interprétés en juillet 2009, sur un CD édité par Musique et Mémoire Productions.

L’organiste s’est basé sur plusieurs sources de l'époque pour interpréter les œuvres comme au temps de la création de l’orgue, en respectant ses sonorités. Il joue pour cela sur l’orgue historique Fritzsche (1622) / Treut-mann (1728) de l’église St. Levin à Harbke en Allemagne. Après avoir enregistré en 2007 et 2009 deux albums sur Michael Praetorius, Jean-Charles Ablitzer retrouve donc le com-positeur, accompagné cette fois de deux autres grands noms : Hieronymus Praetorius et Hans Leo Hassler.

Des organistes du monde entierLe duc de Braunschweig-Lüneburg fit construire au facteur David Beck – édifier se-rait un terme plus juste - un orgue hors norme

de 59 jeux dans la chapelle du château de Gröningen. Lorsque l’orgue fut achevé, le duc convia 53 des meilleurs organistes d’Allemagne dont Hans Leo Hassler, Hiero-nymus Praetorius et Michael Praetorius - qui n’avaient pas de lien de parenté - pour ve-nir tester l’instrument. Durant quatre mois, les musiciens vont affluer. Parmi eux, Hieronymus Praetorius va préfigurer le grand style d’écri-ture pour orgue nordique, tandis que Hassler, qui a étudié la musique à Venise, rendra un jeu polyphonique convenant parfaitement à l’orgue d’Allemagne du Sud. Michael Prae-torius va quant à lui s’illustrer dans un style propre à l’Allemagne centrale qui annonce, dans son ampleur, les pièces de bravoure de Buxtehude. Ce nouvel album propose un éclairage en profondeur sur l'orgue en Allemagne à l'aube de l’époque baroque, avec son livret de 92 pages très documenté qui est l’occasion notamment de découvrir les tables de regis-tration dont une écrite en 1587 par Heinrich Cumpenius pour l’orgue de Harbke. L’enre-gistrement a été réalisé avec le soutien du Conseil régional de Franche-Comté et de l’Adami.

- Marc Vincent -

1 CD digibox / livret de 92 pages en quadri-chromie - total time : 71:24 - textes en français, allemand et anglaiswww.musetmemoire-prod.com

© Régis A

ntoine

Le Lion de Belfort

‘‘ Ce monument doit vivre avec la vie publique, devenir un besoin dans l’aspect de la ville et s’identifier à elle ’’(Lettre de Bartholdi au maire de Belfort) - 16 mars 1872

BelfortLe nouvel Espace Bartholdi

Musique et Mémoire ProductionsNouveau CD ‘‘ Gröningen 1596, célèbre rencontre d’organistes ’’

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9 Diversions Sorties/Culture Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

La filière spécialisée en théâtre du Lycée can-tonal de Porrentruy pourrait bien disparaître dans les prochains mois suite à une décision en octobre dernier de la Commission Suisse de Maturité. L’annonce a provoqué un cer-tain émoi dans le monde de l’enseignement et de la culture.

Depuis quinze ans, la maturité théâtre aide les collégiens à améliorer leur scolarité à tra-vers la pratique de l’art dramatique. Dans un courrier adressé au Département de la formation du Jura, la Commission suisse de maturité (CSM) faisait part de sa décision de supprimer la maturité théâtre d’ici à cinq ans. La réduction du nombre d'options afin d’harmoniser les certificats de maturité est invoquée. Un comité de soutien (per-sonnalités suisses des milieux artistiques et académiques) et la ministre de l’Education, Elisabeth Baume-Schneider, défendent ce-pendant le maintien de cette maturité, un soutien trouvant écho au niveau internatio-nal (France, Québec, Belgique). La ministre était d’ailleurs reçue par la commission suisse de maturité en février.

La filière théâtre ne se limite pas, loin s’en faut, au domaine artistique. Si d’anciens élèves sont aujourd’hui comédiens ou met-teurs en scène, d’autres sont psychologues, designers ou travaillent dans l’économie. L’option théâtre est enseignée à proportion égale avec d’autres disciplines comme le français ou les mathématiques. Elle a été

obtenue avec succès par une cinquantaine de bacheliers en 16 ans et continue d’être demandée par les élèves.

Une pétition est en cours afin d’empêcher la suppression d’une option qui a fait ses preuves selon le comité de soutien à la ma-turité théâtre. Ce dernier reproche notam-ment à la Commission de ne pas avoir effec-tué d’études prospective et qualitative. « L’OS Théâtre allie aspects théoriques (his-toire du théâtre, analyse des textes et de la représentation, questions actuelles) et pratiques (approche du jeu, de la mise en scène et de la création). Cette formation développe en outre des compétences in-dispensables dans la société actuelle : ri-gueur, culture générale, travail en équipe, gestion de projets, esprit critique, aisance en public, estime de soi, etc. » fait remarquer la commission dans sa pétition. Outre le re-noncement à la suppression et l’évaluation de l’option théâtre, le comité de soutien demande « que l’option spécifique théâtre soit inscrite officiellement dans le catalogue fédéral des options spécifiques ». Le Conseil municipal de Porrentruy s’engage quant à lui pour le maintien des options Théâtre au Lycée cantonal, d’autant que l’option a des effets positifs sur la vie culturelle du canton et de la ville. Le Conseil municipal parle même d’« exception jurassienne » à l’encontre de cette option théâtre. Affaire à suivre…

- Paul Sobrin -

Le Turak Théâtre, que les habitués de la scène nationale connaissent bien à présent, fera à nouveau escale à l’Allan en mars. Michel Laubu présentera sa nouvelle création Les fenêtres éclairées qui nous transportera une nouvelle fois sur les terres imaginaires de Tu-rakie.

La Turakie est un pays monté de toutes pièces par Michel Laubu. L’expression ici n’est pas exagérée, puisque le Turak Théâtre a en effet recours aux objets du quotidien pour créer ses personnages et ses décors. Tout un monde de bric et de broc, un peu d’astuce, un peu de récupération et beau-coup de poésie pour arriver au final aux spectacles du Turak Théâtre. Dans cette nouvelle création, un appartement tout ce qu’il y a de plus ordinaire se transforme en archipel, chaque meuble devenant une île avec ses propres histoires. Le Turak Théâtre nous invite à découvrir le quotidien d’un per-sonnage qui tente de dépasser l’archipel de solitude qui l’enserre.

La Turakie est un théâtre artisanal, où Mi-chel Laubu instaure des mécanismes d’ap-parence rudimentaire propres cependant à faire naître des scènes étonnamment vivantes, concevant d’improbables ma-chineries qui actionnent des instruments de musique. Une fois encore, c’est Rodolphe Burger qui a composé la bande son de ce spectacle-voyage, une BO interprétée en di-rect pendant le spectacle. Si nous avons pu apprécier ses talents de conteur dans le Pays de Montbéliard en novembre dernier avec sa petite forme Deux pierres, Michel Laubu adopte ici une autre échelle en investissant un appartement entier. Entre le théâtre

d’objet, de marionnettes et le conte, le Turak Théâtre nous ramène surtout au temps de l’enfance où notre imaginaire n’avait pas encore été atrophié par les nécessités de l’existence.

- Dominique Demangeot -

Les fenêtres éclairées, 10 mars à 20h30 et 11 mars à 19h30, Théâtre de l’Allan, Montbéliard – www.lallan.fr

Suisse - PorrentruySuppression de la maturité théâtre

Montbéliard - AllanLes fenêtres éclairées

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10Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Sorties/Culture

Le 11 mars le public de la Poudrière risque d’être mélangé puisqu’une double release party conviera le métal électro de Monsieur Z qui font leur grand retour, et le rap lucide et tenace de Pih Poh qui sera sur ses terres à Belfort. Dans les deux cas, des textes engagés et percutants à déguster sans modération.

Pih Poh Que les pihpohcondriaks se rassurent. Le nou-vel album du distillateur de hip hop belfortain sort en mars. Pih Poh l’affirme, sa prédilection va aux années 90 en matière de hip hop, avant que la plupart des grosses pontes du rap aient vendu leur âme au diable. Le stylo agile, Pierre épelle son alphabet, place ses rimes et ses beats dans un premier morceau pour se confier « à cœur ouvert ». Pour éviter que les braves gens ne dorment trop tran-quilles, Pih Poh manie la langue avec agilité, sur des paysages musicaux variés, alternant grosses machines rythmiques et instrus plus lé-gères, un rap qui va se frotter à des influences orientales, rock, classiques ou latino distillées avec parcimonie, entre beats synthétiques et percus traditionnelles.

À 24 ans on a déjà des souvenirs, un premier bilan à tracer, une nostalgie à exprimer – J’aimerais revoir -, du premier Mondial 98 aux heures de cours, les notes et les senteurs du Brésil où est parti jouer Pih Poh... Un périple qui a bien sûr laissé des traces colorées sur sa musique – Musica, Frances carioca où le fea-turing de Paporeto nous offre un joli moment

franco-brésilien, les vocables des deux pays se mêlant avec délectation -. Quelques em-brunts rafraichissants avant d’entrer dans des univers plus abrasifs – Autodidacte « à l’an-cienne » entre Vitry et Belfort - .

À l’instar d’autres sains rappeurs de Franche-Comté – Germinal, TDO… -, Pih Poh prouve qu’un rap acide et engagé est possible sans tomber dans les clichés gangsta à la Booba -. Le jeune belfortain s’amuse même réelle-

ment sur certains morceaux décalés avec Soirée Chic – attentat en règle sur la jet set qui nous rappelle l’énorme Attentat II d’IAM en 1994 – les années 90 disions-nous ! -. Pour les connaisseurs, Pih Poh s’offre même la col-laboration de Nikkfurie (La Caution) et Saphir le Joaillier (Les Cautionneurs). Retour ga-gnant que l’on pourra apprécier le 11 mars prochain à La Poudrière pour la sortie de l’al-bum Pihpohcondriak.

- Dominique Demangeot -

Double Release Party Pih Poh/Monsieur Z, La Poudrière, Belfort, 11 mars à 20h30 www.pmabelfort.comA ne pas manquer également la prestation de Monsieur Z dont vous pourrez retrouver la chronique en ligne sur le site du journal : www.diversions-magazine.com ou directement ci-dessous par flashcode si vous possédez un smartphone.

Du 15 au 25 juillet, le festival Eurocuivres proposera sa 13ème édition, organisant une fois encore sur le Pays de Montbéliard une se-maine de stages, de rencontres et de concerts autour des cuivres et des percussions. Nous avons rencontré Agathe, présidente du fes-tival, qui nous parle de l’évolution d’Euro-cuivres depuis sa création il y a 13 ans.

On trouve peu de festivals de cuivres en France. Comment est née l’idée d’un festival consacré à ce type de musique ? Jean-Philippe Chavey, corniste et profes-seur originaire de la région et l’ensemble de cuivres Hexagone, ont eu l’idée de créer une académie des cuivres sur le Pays de Montbé-liard. Ensuite ils ont pensé qu’il était dom-mage d’avoir des professeurs de cette quali-té et que le public n’en profite pas. L’idée du festival est venue comme cela. La première année, il n’y avait que deux ou trois concerts.

Le festival a connu une évolution régulière ? On a aujourd’hui une académie qui dure onze jours et un concert tous les soirs, ex-cepté un soir de relâche. Les professeurs viennent essentiellement du Grand est. Tous les ans, nous avons à peu près la moitié des personnes qui reviennent et l’autre moitié est composée de nouveaux. On commence en-fin à avoir des gens de la région, car nul n’est prophète en son pays et pendant longtemps nous avons eu des personnes qui venaient d’ailleurs en France ! Cette année nous avons eu beaucoup plus de stagiaires que d’habitude. Il y a eu environ une centaine de stagiaires pour une quinzaine de profes-seurs. Le matin ont lieu des cours par classe d’instruments. L’après-midi c’est la musique

d’ensemble et le soir les concerts, qui pour nous font partie intégrante de la formation.

Le projet avec K a été une belle nouveauté en 2010… Oui K était une grande première pour nous. Il n’avait aucune section cuivre et notre projet a été de lui offrir la possibilité d’être accom-pagné par 6 instrumentistes « cuivres ». C’est un des plus beaux concerts qu’on ait fait car c’était une rencontre entre deux mondes qui était magique. C’est la raison pour laquelle cette année nous accueillerons Aldebert ! Comme tous les concerts sont gratuits, l’uni-vers d’Aldebert permettra peut-être de faire venir des publics qui pourront ainsi décou-vrir d’autres musiques en nous suivant sur les autres concerts du festival.

La programmation est désormais bouclée…On a la chance d’accueillir deux Victoires de la musique. Romain Leleu à la trompette et Fabrice Millischer, tromboniste qui a ga-gné cette année la Victoire de la révélation « Soliste instrumental ». Les concerts restent gratuits. C’est extrêmement périlleux pour nous, on est complètement tributaires des subventions et de nos partenaires. Mais nous avons de la chance d’avoir des partenaires privés et publics qui nous suivent depuis plu-sieurs années maintenant. Ce qui est intéres-sant également c’est que j’ai au moins cinq mails par mois d’artistes qui nous contactent pour participer à Eurocuivres, ce qui prouve l’importance qu’a maintenant ce festival dans le monde des cuivres... L’académie est payante, ce qui permet juste de couvrir nos frais en ce qui la concerne. Le tarif est de 600 euros complets en pension complète pour onze jours.

Un travail est également effectué en matière d’animations, de rencontres…Oui l’idée est d’aller au devant d’un public qui ne peut pas venir sur les concerts. On tra-vaille avec les structures qui accueillent des enfants handicapés, avec des centres so-ciaux, des maisons de retraite… Tout se fait durant le festival.

Eurocuivres peut à présent compter sur des partenaires fidèles, publics et privés.Oui heureusement car sinon, on ne pourrait pas continuer à exister. On choisit nos parte-naires locaux en fonction de leur philosophie, comme la biscuiterie Billiotte qui a commen-cé à faire des cannelés et a construit son entreprise petit à petit. Les glaces Erhard c’est une belle histoire également. Il est parti quasiment avec une petite sorbetière… Dans le choix des partenaires privés on essaie de solliciter les personnes qui ont un réel atta-chement au Pays de Montbéliard ou à la Franche-Comté en général, avec une belle histoire entrepreneuriale derrière.

Le festival contribue également à promou-voir l’Aire urbaine en matière de culture mais aussi en ce qui concerne la qualité de vie, le patrimoine…On a une richesse culturelle dans le Pays de Montbéliard et l’Aire urbaine qui est impres-sionnante. Quand les personnes arrivent sur l’Aire urbaine pour leur travail, ils sont très sa-tisfaits car ils se rendent compte qu’il y a ici une qualité de vie exceptionnelle...

- Propos recueillis par Dominique Demangeot -

13ème festival Eurocuivres, Pays de Montbé-liard, du 15 au 25 juillet - www.eurocuivres.com

Pays de MontbéliardL’association Eurocuivres prépare son festival...

Belfort - PoudrièreRelease Party Monsieur Z/ Pih Poh

Page 11: Diversions Aire Urbaine mars 2011

11 Diversions Sorties/Culture Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités

Du 12 mars au 3 avril, le Musée de l’Aventure Peugeot accueillera les « Insolites ». Sous ce terme, se cachent de nombreux modèles de véhicules Peugeot, venus de France et d’autres endroits du monde. Certains ont permis d’ex-périmenter toutes sortes d’idées en matière de design, de mécanique, d’autres ont même fait du cinéma… L’occasion d’explorer une facette peu connue de la marque au lion, lorsque les concepteurs et les designers sor-tent quelque peu des chemins balisés, pour ouvrir des routes de traverse... à l’Aventure Peugeot.

Ces Insolites seront notamment l’occasion d’un tour du monde, sur d’autres continents où l’on construit également les véhicules Peu-geot. On trouvera par exemple la 504 Pick Up Double cabine produite en Thaïlande, datant du milieu des années 80. L’assemblage est fait à partir d'éléments produits en France. Le continent asiatique est un marché porteur. La Chine est bien sûr au premier rang. Depuis les années 80, l’usage de véhicules motorisés a explosé en Chine, passant de 3,5 à près de 168 millions aujourd’hui... L’aventure automo-bile se poursuit en Chine notamment avec la 307 Sedan à partir de 2004. On pourra ap-précier d’autres modèles produits en Amé-rique du Sud et en Afrique comme la 504 Taxi Dakar et la 504 Taxi Argentine.On retrouvera bien sûr également l’incontournable 407 du Film "Taxi 4" datant de 2007, et bien d’autres surprises...

- Gilles Bloin -

Focus sur la 104 PeugetteAvec la 104 Peugette, restée à l’état de prototype, l’objectif était d’envisager une voiture sportive et peu coûteuse, avec capote ou toit rigide. Dessiné par Pininfa-rina, également auteur des versions ber-line et coupé, ce concept car s’inspirait du 104 Coupé ZS que le carrossier avait également dessiné. Il a été présenté par le carrossier italien au salon de Turin 1976.

Afin de limiter au maximum les coûts de production, le capot, le couvercle du coffre à bagages et les ailes sont iden-tiques à l’avant et à l’arrière, tout comme les portes et les longerons droit et gauche. La simplicité des traits comme celle de l’in-térieur participaient également à la baisse de coût qui était de 20 % inférieur au mo-dèle de grande série. Les feux et la ca-landre sont identiques au modèle de série.

Ce petit roadster deux places possède une ligne qui rappelle les véhicules de compétition de l’époque et donne un vé-ritable coup de jeune à la 104 de série. La Peugette était proposée dans une robe jaune et bleue, mais aussi rouge et grise, la baie de pare-brise et l’arceau de sécu-rité sont de couleur alu, ce dernier portant le «F» de Pininfarina. La planche de bord

a été modifiée. Si son soubassement est identique, sa partie supérieure comporte quatre blocs compteurs cubiques. Le vo-lant adopte quant à lui un aspect sport avec ses quatre branches. Le châssis-plateforme de Peugeot 104 Coupé étant utilisé, on peut y placer des moteurs de cylindrées et de puissances différentes.

SochauxLes Insolites au Musée de l’Aventure Peugeot

Page 12: Diversions Aire Urbaine mars 2011

12Diversions Le journal de l’Aire Urbaine, culture et actualités Tourisme

La Cité de Fondremand

Au loin, le donjon de Fondremanddatant du XIe siècle

www.fondremand.com

Les prochaines Journées artistiques et artisanales de Fondremand, l’événement annuel phare de la petite cité comtoise, auront lieu cet été du 14 au 17 juillet

Se promener dans Fondremand, petite cité patrimoniale de Haute-Saône, c’est un peu comme accomplir un voyage dans le temps, jusqu’au début du Moyen-Âge. D’antiques bâtisses de pierre, dans un écrin de verdure, nous accueillent. Les lieux sont des témoins de l’Histoire. Célèbre pour ses journées artistiques et artisanales d’été, la discrète bourgade comtoise bouillonne pourtant d’activités toute l’année. Celles-ci, mêlées au patrimoine si particulier, constituent l’iden-tité de Fondremand.

L’une des plus petites Cités comtoises dites « de Caractère » en Franche-Comté, avec Ray-sur-Saône et Château-Chalon, Fondre-mand abrite un château et une église du XIIe siècle. Tous deux sont classés aux Monuments Historiques. Le village est éga-lement doté d’un cimetière mérovingien ainsi que d’un joli bourg castral de maisons datant de l’époque de Charles Quint (ayant lui-même vécu à Fondremand vers la fin du XVème siècle). Le donjon, quant à lui, date du XIe siècle. On y trouve également des maisons construites aux XVIe et XVIIe siècles.

Passé préservéSes habitations valent à Fondremand d’être classée cité de patrimoine, ce qui éloigne la commune de certaines modernités. Ber-nard Jacquin, maire de Fondremand depuis 1995, évoque la suppression des fils élec-triques, la refonte en pierre des caniveaux ou

encore le remodelage des schémas d’amé-nagement urbain… « Vous ne verrez pas de volets roulants, ni de PVC blanc sur nos fe-nêtres de bois », explique-t-il. Même les crépis sont à l’ancienne...

La Romaine, colonne vertébrale du villageLa physionomie du village est inséparable de l’ancestrale source de la Romaine qui le traverse. Les premiers habitants ont su rapide-ment exploiter son puissant débit en construi-sant un moulin à aube, lui aussi classé aux Monuments Historiques. Celui-ci fait en partie la renommée de Fondremand pour son huile de noix et sa farine. On peut d’ailleurs appor-ter des noix à la meunière qui se chargera d’en extraire l’huile… Au Moyen-Âge, le fief de Fondremand comptait 36 communes.

Si aujourd’hui le site ne s’étend plus que sur quelques hectares, il est loin d’être réduit à néant.

Fondremand compte environ 180 habitants, appelés Romanifontains. La plupart sont ar-tistes ou artisans de famille. Les Journées ar-tistiques et artisanales, qui ont vu le jour en 1973, sont bien sûr l’événement phare, mais tout au long de l’année, on peut profiter à Fondremand de spectacles de théâtre, de concerts ou d’animations pédagogiques. La visite du moulin en est une. Le village est le pôle culturel du canton. À Fondremand, on rencontre aussi des choristes. Le chef de chœur dirige une soixantaine de chanteurs à Mézières, un village voisin. N’oublions pas les romanifontains d’adoption, comme ces lyonnais venus d’abord en vacances, qui se sont ensuite installés comme restaurateurs. Ils tiennent aujourd’hui l’Amphytrion.

Gabriel Masson, son gérant, a proposé à la commune de reprendre le bâtiment de l’an-cienne cure. C’est ainsi qu’est né en 2006 cet établissement multiservices. L’Amphytrion fait également office de bar, et propose aussi une épicerie ambulatoire. Des plats raffinés y sont proposés, le plus souvent à base de produits locaux. L’ardoise affiche une carte tournante appréciée des habitués. L’Amphy-trion n’est pas qu’un restaurant de passage. La majorité des clients viennent du secteur ou de Vesoul, de Pontarlier et de Suisse. Ga-briel confie pourtant accueillir les touristes avec plaisir. Des touristes du camping de Fondremand - des Hollandais en particulier - viennent notamment régulièrement. On peut même parfois croiser des pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle... Tous les chemins mènent à la petite cité médiévale...

- Frédéric Dassonville -

La Romaine est la rivière qui traverse Fondremand, actionnant la grande roue du moulin

© Photo : Fréd

éric Dassonville

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Du 24 au 27 mars se tiendra le salon Bois En-ergie à Micropolis Besançon, avec des jour-nées public les 26 et 27 mars. L’occasion d’en apprendre plus sur le chauffage au bois, à la fois respectueux de l’environnement et éco-nomique. Seul salon en France dédié à la fi-lière complète du bois énergie depuis 1998, il proposera durant quatre jours un panorama complet des solutions en chauffage bois.

Pour le grand public le weekend, et les profes-sionnels jeudi et vendredi, Bois Energie convie plus de 300 exposants européens d’appa-reils de chauffage au bois - poêles, chemi-nées, inserts et chaudières -. On apprendra notamment qu’il existe plusieurs types de combustibles bois : granulés, bûches, pellets, briquettes, plaquettes… Evitant les odeurs désagréables du fioul, faciles d’entretien, efficaces et de plus économiques, les chau-dières à bois seront montrées sous toutes leurs coutures lors du salon. Le design est impor-tant lui aussi et l’on verra qu’il existe différents types de chaudières pour tous les goûts et tous les intérieurs. À l’extérieur, on pourra voir des machines débiter du bois pour différents types de combustible bois.

Animations et conférencesTout un programme de démonstrations, ani-mations et activités diverses est proposé. Le dimanche sera la journée famille. Les enfants de 4 à 10 ans pourront être pris en charge par les professionnels des Francas du Doubs pour profiter de jeux en bois, piscine à balles, ateliers maquillage ainsi qu’un spectacle de contes musicaux (tarif préférentiel de 5 euros ou gratuitement sur pré-inscription en ligne). Les 26 et 27 mars, le public pourra as-sister à 11h et 15h à un spectacle sur bois à la tronçonneuse de Jacques Pissenam, perfor-mance artistique et musicale pour le moins inhabituelle.

A 14h30 et 16h30, une conférence animée par l’Espace Info Energie du CAUE du Doubs sera organisée sur le thème : « chauffer au

bois dans une maison basse consommation, bûche ou granulé, poêle ou chaudière, ma-tériels existants et retours d’expérience ». A suivre samedi et dimanche.

Un salon citoyenLe salon Bois Energie a aussi la particularité de proposer des visites techniques pour voir in situ ce qu’est un système de chauffage au bois en prenant l’exemple de deux chauf-feries communales à Gennes et Nancray. L’occasion de découvrir la chaudière à bois déchiqueté. Et puisque l’on parle de respect de l’environ-nement, le salon mettra en place l’Action carbone, invitant chaque visiteur à calculer son empreinte carbone, c’est-à-dire l’impact de ses comportements sur l’environnement. Le calculateur CO2 d’Action Carbone (pro-gramme d’expertise carbone de la fonda-tion GoodPlanet présidée par Yann Ar-thus-Bertrand) évalue les émissions liées à nos

activités quotidiennes. Un geste citoyen pour prendre conscience de l’impact de tout un chacun sur l’environnement. A noter qu’une compensation carbone est possible à hau-teur d’un don de 20 euros par tonne de CO2 émise, des dons qui permettent à Action Car-bone de développer des projets communau-taires et associatifs d’énergies renouvelables dans des pays en développement.

Le covoiturage est également encouragé pour se rendre au salon. Ainsi sur le site un outil est proposé pour trouver des solutions de co-voiturage, proposer une place ou en trouver une. C’est l’occasion de faire un geste pour l’environnement en réduisant l’utilisation de la voiture, dont les émissions de CO2 contri-buent à la pollution et au réchauffement de la planète.

- Gilles Bloin -

Inscriptions professionnels jusqu’au 21 mars

Inscriptions publicjusqu’au 21 mars

Allez au salon avec le Covoiturage !

Calculez votreempreinte carbone

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Chroniques CD 14

CHANSON BLUES ROCK

CharlElie CoutureFort Rêveur(Believe)

Fort Rêveur débute sur une tonalité blues et acoustique, hymne à la liberté « de travailler ou de voyager ». CharlElie revendique de-puis plus de trente ans sa liberté de créer, en musique ou en images, l’affirmant une nouvelle fois sur ce nouvel opus à la pro-duction au top de Sean Flora (Black Keys, Franz Ferdinand…), quinze titres inspirés par New York où le peintre-musicien possède un atelier, parcourus de la fureur, des sirènes et des interrogations de la Grosse Pomme. On retrouve le chanteur philosophe à la voix blues et à la belle langue pour un nou-veau bilan sur la planète (Les Ours blancs) et des récits de vie parfois difficiles comme Si légère sur l’anorexie. Le Phénix, pièce de choix, est une longue complainte cinéma-tographique et sombre, ballade au milieu des cendres de Ground Zero, tandis que le tableau qui lui fait suite, Les gestes gra-tuits, s’habille au contraire de couleurs pas-tels. CharlElie reste à l’écart des lumières du showbiz, gardant une distance salutaire face au monde. Nous proposant ses propres fables de la fontaine (La vie facile), il dépeint ses semblables dans cet opus imprégné de musique américaine, nous gratifiant même d’un petit folk rock servi dans la langue de Shakespeare. De la belle ouvrage. - Dominique Demangeot -

INDIE POP

My Little Cheap DictaphoneThe Tragic Tale Of A Genius(At(h)ome)

Dès l’intro alambiquée et cette Piano Waltz que l’on suit avec curiosité, indie rock pour fête foraine à la production classieuse - am-plitude des cordes, douce ritournelle au pia-no -, l’auditeur sait qu’il n’aura pas affaire à un album de traditionnelle pop rock. Une pop en apesanteur bien loin des climats in-timistes du néanmoins excellent Small Town Boy en 2006. Comme son titre l’indique, The Tragic Tale Of A Genius nous conte l’histoire d’un génie de la musique torturé. Toute allu-sion au surdoué Brian Wilson des Beach Boys est loin d’être fortuite… L’épopée restitue d’ailleurs un bel hommage à une tradition pop versant dans des harmonies fouillées, à la manière des grands opéra rock des an-nées 70 qui comme ses illustres prédéces-seurs, n’est pas avare en titres expression-nistes. Entre lyrisme et ambiances de bars enfumés, Tom Waits et Thom Yorke, MLCD parvient à préserver tout au long de l’album une certaine unité sonore imprégnée d’une classic pop à la Mercury Rev. Jonathan Donahue est d’ailleurs invité lui aussi à po-ser sa voix sur What Are Your Waiting For. Le groupe lève rarement le pied tout au long de ces treize titres, nous concoctant des morceaux hautement expressifs à l’image du sombre What The Devil Says ou du ca-ractériel No Self Esteem. - Sébastien Marais -

SOUL FUNK FOLK

Bruno MarsDoo-Wop & Hooligans(Atlantic)

Pas vraiment de doo-wop dans ce premier opus. Exit les références aux Temptations, l’album lorgnant plutôt vers une soul pop dans l’ère du temps. Pas de hooligans non plus, l’ensemble restant au demeurant plus que sage. Le début s’oriente vers la pop - Grenade, Just The Way You Are – titres les plus convaincants en plus du featuring de Cee-Lo Green -. La voix perchée bien haut de Bruno Mars imprime sa marque sur des couleurs pop aériennes, organe soyeux qui plaira assurément aux dames, à l’exemple de cette ballade folk à la Jason Mraz – Count On Me -. Certains morceaux en ra-joutent sur la dose de miel tel Our First Time que n’auraient pas renié George Michael et Prince dans leurs pires poussées d’hor-mones… Bruno Mars prouve néanmoins avec ce premier opus un certain éclec-tisme comme lorsqu’il nous présente contre toute attente Runaway Baby, morceau au-trement plus enlevé. Avec Damian Marley, il nous sert un Liquor Store Blues qui nous éloigne un peu des litanies reggae tradi-tionnelles en ajoutant une touche de soul bienvenue. The Other Side apporte encore d’autres couleurs, mélange de pop/funk façon Gnarls Barkley. On préfère largement cette référence - Bertrand Demornieux -

POST PUNK NEW WAVE

White LiesRitual(Polydor)

Le portrait de jumelles sur ce second album de White Lies résume assez finement leur musique. Les londoniens se sont imposés comme les dignes héritiers d’une double tradition toute britannique : beautés froides et équivoque de la pop et de sa petite sœur la new wave. On retrouve ce qui avait fait le succès du premier opus en 2008 : pop sombre et mélodique trempée dans la grisaille des banlieues anglaises. Ritual en-fonce le clou avec le sorcier de Depeche Mode : Alan Moulder qui saupoudre ces nouveaux morceaux de cristaux polaires. Sur Turn The Bells on a même parfois l’impres-sion d’écouter un Depeche Mode période Violator. Le résultat siéra sans doute égale-ment aux adeptes de Joy Division, même si la production fleure bon les technologies modernes. L’emphase est de mise, menée par la voix d’outre-tombe d’Harry McVeigh. Bad Love avec son couplet plombé, son refrain aux allures d’hymne, est d’une effi-cacité imparable. L’équilibre parfaitement ménagé entre une pop puissante et des couleurs synthétiques fait tout le sel de Ri-tual. La production fait claquer les riffs de guitare, parfois même envahissante comme sur l’intenable Holy Ghost et les effets sur la voix. Beau comme un diamant noir dans un écrin en soie. - Sébastien Marais -

ROCK GRUNGE

ExhaustedSurrender 1650(autoprod)

Exhausted publie régulièrement des démos qui sont l’occasion de mesurer l’évolution du groupe. Voici donc une nouvelle salve des bisontins que l’on suit avec intérêt de-puis 2009. La raison ? Tout d’abord cette volonté affichée de retourner aux racines du grunge, un rock qui fleure bon le dé-but des années 90, qui n’a jamais disparu même si l’attention des medias s’est portée sur d’autres types de rock. Exhausted conti-nue de surfer sur une énergie brute bien que l’arrivée d’un second guitariste élargisse la palette sonore. The Story démarre sur une rythmique répétitive aux réminiscences blu-esy, avant que la saturation ne reprenne le dessus. Si le mur du son d’Exhausted était déjà loin d’être mince, la guitare de Kel ap-porte un côté heavy – entendez par là un rock pétri de blues comme pouvait en pra-tiquer le Zeppelin dans les années 70. Auto-destructsong étonne avec son tempo mou-vant. Les guitares avalent plus de notes, les solos se font plus mélodiques mais l’énergie primale demeure, laissant augurer de mo-ments scéniques particulièrement bouillants car Antoine et ses compères ne sont jamais meilleurs qu’en roue libre. - Dominique Demangeot -

ELECTRO ROCK

The ShoesCrack My Bones(Green United Music/PIAS)Les deux français originaires de Reims sont parvenus à mixer de manière convaincante pop et électro, musique dansante émaillée de trouvailles et d’ornementations synthé-tiques fonctionnant particulièrement sur des morceaux comme Cover Your Eyes, rythmique puissante, refrain sommaire mais entêtant. Des compositions à l’architecture légère à l’image de Wastin’Time qui est la marque première de cet album où le duo opère une redirection vers la pop. The Shoes sont en effet plutôt des habitués des dance-floor, faisant leur entrée sur la scène musi-cale en 2008 avec leur deux-titres Stade de Reims 1978, remixant leurs potes Brodinski et Yuksek. Certes le duo sent la hype, le groupe dans le vent – Primary 1 bande son du der-nier défilé de Mr JC de Castelbajac, Bored synchronisé sur un épisode de la série Gos-sip Girl - , mais peu importe. Si le duo affirme qu’il est temps de danser – Time To Dance -, ce morceau prouve au contraire que The Shoes a décidé ici de ralentir le tempo au moyen d’une pop spatiale, légère, parfois contrebalancée il est vrai par des morceaux plus dancefloor pratiquant aussi une « Hea-vy electro » entre martellements primaires du rock et machines, qui peut s’avérer rapi-dement addictive. - Manu Gilles -

PUNK ROCK/GARAGE

The Rebel Assholes/DumbellSplit LP(Productions Impossible/No Solution)

Coproduction franco-allemande pour ce split mêlant punk rock des Rebels et garage de leurs cousins teutons. Nos deux forma-tions ne font pas dans la fioriture, dépassant rarement les trois minutes. Place d’abord aux voix et guitares à l’unisson de The Re-bel Assholes, rage et mélodie mêlées dans un même magma sonique. Murder In My Little Town et Crossroads mettent de suite les pendules à l’heure avec du riff en ciment dans la grande tradition punk rock, grosse énergie positive que l’on encaisse direct. Les fans de Burning Heads et d’Unco ne se-ront pas déçus avec les Montbéliardais. A peine lèvent-ils le pied dans l’intro de Ma-terial World, pour mieux assécher ensuite les dernières gouttes de sueur sur nos fronts luisants… Place ensuite au garage de Dum-bell. Les Allemands fourbissent un rock’n’roll au son un peu plus sale, cette formation née en 1996 ayant tiré ses premières cartouches à l’ombre de grands aînés tels The Stooges. Comme leurs jeunes frérots des Assholes, Dumbell ne perdent pas leur temps en ba-vardage. Leur garage/power pop envoie sévère et dans l’instant. Un split huit titres qui illustre deux courants majeurs et complé-mentaires du rock aujourd’hui. - Seb Marais -

FOLK

Julia StoneThe Memory Machine(Discograph)

Julia Stone est de retour, sans son frère An-gus cette fois, pour un album solo d’une lumineuse concision. Cheminant aux côtés d’orchestrations minimalistes, la voix de Ju-lia Stone est toute à son aise dans ces petits formats d’essence folk, fragiles machineries sonores s’habillant de quelques arpèges à la guitare ou au piano, chansons hors du temps susurrées de belle manière. A peine trouvera-t-on dans Catastrophe ! quelque raison de frapper du pied. The Memory Machine reste un album intimiste et mé-lancolique, où les ambiances nocturnes sont éclairées d’une trompette inquiétante – Lights Inside This Dream -. Sur la chanson titre la voix de Julia adopterait presque la nonchalance de Leonard Cohen lorsqu’il célébrait Suzanne. Multi instrumentiste – la belle pratique aussi bien la guitare que le ukulélé, la basse que le piano -, Julia Stone nous offre pourtant ici un album aux arran-gements discrets. Et lorsqu’elle murmure à n’en plus finir You’ll always be my baby, on en connaît plus d’un qui rêvent que cette amoureuse adresse leur soit destinée. - Dominique Demangeot -

L’album du mois

Le 26 mars à La Rodiade Besançon

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15Cinéma

02 marsPaul De Greg Mottola Comédieavec Seth Rogen, Simon PeggDeux fans de science-fiction britanniques se ren-dent aux Etats-Unis pour visiter la « Zone » où ils pourront rencontrer un véritable alien.

Take Me Home Tonight De Michael Dowse Comédieavec Teresa Palmer, Anna FarisUn jeune diplômé courtise la fille de ses rêves. Avec sa soeur jumelle et son meilleur ami, ils vont faire le dur apprentissage de la vie d’adulte .

Never Let Me Go De Mark Romanek Drame/Fantastiqueavec Carey Mulligan, Keira KnightleyTrois adultes découvrent que leur ancienne école n’est pas le lieu idyllique qu’ils croyaient...

Ironclad De Jonathan English Actionavec Jason Flemyng, Kate MaraUne plongée dans le 13ème siècle, au temps des Chevaliers des Templiers qui défendent le château de Rochester contre un roi tyrannique.

Faster De George Tillman Jr. Actionavec Dwayne Johnson, Mauricio LopezLe Conducteur veut venger le meurtre de son frère à sa sortie de prison, tué lors du braquage qui l’a envoyé derrière les barreaux.

Sans identitéDe Jaume Collet-Serra Thrilleravec Liam Neeson, Diane KrugerUn homme tombe dans le coma après un acci-dent de voiture. Pendant ce temps, un autre vole son identité et cherche à le tuer...

Winter’s BoneDe Debra Granik Drameavec Jennifer Lawrence, John HawkesRee Dolly est une adolescente qui vit seule dans la forêt des plateaux de l’Ozark avec son frère et sa soeur. Lorsque son père sort de prison, elle part à sa recherche car ce dernier a utilisé leur maison comme caution...

La Permission de minuit De Delphine Gleize Drameavec Vincent Lindon, Emmanuelle DevosUn professeur en dermatologie soigne un enfant atteint d’une déficience génétique qui l’oblige à vivre à l’écart de la lumière du jour. Une mutation inespérée met cette amitié atypique en danger.

Avant l’aubeDe Raphaël Jacoulot Drameavec Jean-Pierre Bacri, Vincent RottiersFrédéric est un jeune en réinsertion qui travaille dans un grand hôtel à la montagne. Lorsqu’un client disparaît, les soupçons de Frédéric se por-tent sur la famille qui l’emploie.

Le Roman de ma femmeDe Djamshed Usmonov Drameavec Léa Seydoux, Olivier GourmetMichel disparait et laisse sa femme Eve avec d’énormes dettes. Cette dernière est aidée par Chollet, ami et avocat comme son mari. Des soupçons commencent à peser sur l’avocat : s’il avait tout manigancé pour séduire Eve ?

09 marsFighterDe David O. Russell Drameavec Mark Wahlberg, Christian BaleUn boxeur Irlandais, Micky Ward, gravit les échelons jusqu’au titre de champion poids léger, assisté par son frère qui devient son entraîneur.

Le RiteDe Mikael Håfström Thrilleravec Anthony Hopkins, Colin O’DonoghueUn séminariste sceptique assiste à des cours d’exorcisme au Vatican. Le père Lucas lui fait découvrir la face cachée de la religion. We want sexDe Nigel Cole Comédie dramatiqueavec Sally Hawkins, Andrea RiseboroughL’histoire des grèves de 1968 à l’usine Ford de Dagenham. 850 travailleuses ont dénoncé la discrimination sexuelle dans leur travail. Une date clé dans l’histoire du mouvement pour les droits des femmes en Angleterre.

Jimmy RivièreDe Teddy Lussi-Modeste Drameavec Guillaume Gouix, Béatrice DalleJimmy Rivière est un jeune Gitan qui s’emporte parfois trop facilement. Il se convertit au pen-tecôtisme et renonce à ses deux passions que sont la boxe thaï et la belle Sonia...

Poursuite De Marina Deak Drameavec Marina Deak, Aurélien RecoingUn petit garçon vit chez sa grand-mère car ses parents, séparés, ne peuvent pas assumer leur rôle.

La Ligne droiteDe Régis Wargnier Drameavec Rachida Brakni, Clémentine CélariéAprès cinq années de prison, Leïla rencontre un jeune sportif qui vient de perdre la vue. An-cienne athlète, elle devient son guide lorsqu’il commence à pratiquer la course.

L’AssautDe Julien Leclercq Action/Drameavec Vincent Elbaz, Gregori DerangèreL’histoire vraie de la prise d’otage d’un Airbus par quatre terroristes du GIA le 24 décembre 1994.

Le MarquisDe Dominique Farrugia Comédie drama-tiqueavec Franck Dubosc, Richard BerryThomas Gardesse est VRP. Envoyé en prison pour six mois, il prétend être Le Marquis, un as du cambriolage. Quinze jours avant sa sortie, un braqueur le fait évader pour l’emmener à Manille faire le casse du siècle...

16 marsRevenge De Susanne Bier Drameavec Mikael Persbrandt, Trine DyrholmAnton, médecin vivant au Danemark, travaille au sein d’un camp de réfugiés en Afrique. Son fil Elias se lie d’amitié avec Christian, marqué par le récent décès de sa mère. Christian va impli-quer Elias dans un acte de vengeance...

ConvictionDe Tony Goldwyn Drameavec Hilary Swank, Sam RockwellUne mère célibataire s’inscrit à l’université pour étudier le droit. Elle souhaite libérer son frère qui a été accusé à tort d’un meurtre.

World invasion : Battle for Los Angeles De Jonathan Liebesman Actionavec Aaron Eckhart, Ramon RodriguezLes rues de Los Angeles sont prises d’assaut par des aliens. Les Marines sont appelés à la rescousse.

Route Irish De Ken Loach Drameavec Mark Womack, Andrea LoweDeux agents de sécurité en Irak sont également amis. Lorsque l’un d’entre eux perd la vie d’une façon mystérieuse, l’autre mène l’enquête.

PollenDe Louie Schwartzberg Documentaireavec Fiona PerryLes rapports entre les «pollinisateurs», insectes et animaux qui assurent la reproduction des fleurs aux quatre coins de la planète.

Ma part du gâteauDe Cédric Klapisch Comédie dramatiqueavec Karin Viard, Gilles LelloucheFrance est ouvrière à Dunkerque et se retrouve au chômage après la fermeture de son usine. Pour trouver un nouveau travail elle part à Paris et devient femme de ménage chez un riche tra-der à mille lieues de son univers, et qui n’est pas sans rapport avec la faillite de son usine...

L’Etrange affaire Angelica De Manoel de Oliveira Drameavec Pilar López de Ayala, Filipe VargasIsaac, jeune photographe, doit faire le dernier portrait de la fille d’une riche famille, morte juste après son mariage. Il tombe immédiatement amoureux d’elle, et la jeune femme va le hanter jour et nuit...

The Silent HouseDe Gustavo Hernandez Horreuravec Gustavo Alonso, Florencia ColucciLaura et son père s’installent dans une maison pour la retaper sur demande de son propriétaire. Ils ne se doutent pas de la nuit de cauchemar qu’ils s’apprêtent à vivre...

Au bistrot du coinDe Charles Nemes Comédie avec Fred Testot, Eddy MitchellManu souhaite monter un spectacle caritatif dans son bar. Pour la bonne cause, plusieurs habitants du quartier vont apprendre à vivre ensemble durant une journée malgré leurs dif-férences.

Légitime défenseDe Pierre Lacan Policieravec Jean-Paul Rouve, Claude BrasseurLe père de Benoît, ancien flic devenu détec-tive privé, disparaît mystérieusement. Benoît découvre alors des faits sur ce dernier qu’il ne soupçonnait pas. Lui-même va risquer sa vie dans cette enquête.

Les Moomins et la chasse à la comèteDe Maria Lindberg AnimationUne poussière grise recouvre soudain toute la vallée. Monsieur le Rat Musqué explique à Moo-min que cela annonce des jours sombres pour la terre. Moomin et ses amis construisent un ra-deau pour aller demander de l’aide aux Savants Professeurs...

Ma part du gâteau, le 16 mars

Conviction, le 16 mars

Le Marquis, le 9 mars

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