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MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DES EAUX ET FORETS

---------------- DIRECTION DE L’INFORMATIQUE, DES STATISTIQUES ET DES ARCHIVES

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ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX (O.I.B.T.)

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Avant-projet PPD 61/02 Rév.2 (M)

DIAGNOSTIC DE LA SITUATION ACTUELLE ET ELABORATION D’UNE STRATEGIE ET D’UN PROJET POUR L’AMELIORATION DU SYSTEME

NATIONAL DE GESTION DES STATISTIQUES FORESTIERES

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DOCUMENT DE STRATEGIE NATIONALE POUR L’AMELIORATION DU SYSTEME DE GESTION

DES STATISTIQUES FORESTIERES

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AOUT 2007

ORGANISME D’EXECUTION : Direction de l’Information des Statistiques et des Archives (DISA) du Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts

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TABLE DES MATIERES RESUME EXECUTIF ............................................................................................................. 4

1GENERALITES ............................................................................................................. 6

1.1 CONTEXTE GENERAL DE LA GESTION DES RESSOURCES FORESTIERES .................................... 6 1.1.1 DEGRADATION DES RESSOURCES FORESTIERES .......................................................................... 6 1.1.2 CONSEQUENCES DE LA DEGRADATION DE LA FORET .................................................................. 7 1.1.3 LES GRANDES ORIENTATIONS DE LA POLITIQUE FORESTIERE DE LA COTE D’IVOIRE ................. 7 1.2 IMPORTANCE DES STATISTIQUES FORESTIERES DANS LA GESTION FORESTIERE .................... 8 1.3 CONTEXTE GENERAL DE LA GESTION DES STATISTIQUES FORESTIERES ................................ 10 1.4 LES ENJEUX MAJEURS ................................................................................................................ 11

2ELABORATION DE LA STRATEGIE NATIONALE ................................................................ 12

2.1 PROCESSUS D’ELABORATION ..................................................................................................... 12 2.1.1 DEROULEMENT DE LA MISSION ................................................................................................. 12 2.1.2 METHODOLOGIE DE CONDUITE DE L’ETUDE ............................................................................. 12 2.1.3 VALIDATION INTERNE ............................................................................................................... 12 2.3 MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE POUR UNE AMELIORATION DU SYSTEME ACTUEL DE

GESTION ................................................................................................................................................ 13 2.3.1 AMELIORATION DU DISPOSITIF DE GESTION DES DONNEES COURANTES RELATIVES AUX

PRODUITS LIGNEUX DANS LE SECTEUR FORMEL ; .................................................................................. 13 2.3.2 MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE GESTION DES DONNEES DE BASE POUR LES PRINCIPAUX

PRODUITS FORESTIERS IDENTIFIES DANS LE SECTEUR INFORMEL. ........................................................ 14 2.3.3 EVALUATION DU PATRIMOINE FORESTIER NATIONAL ............................................................... 16 2.3.4 MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE TRAÇABILITE DES PRODUITS LIGNEUX............................... 16 2.4 PRESENTATION DU CADRE LOGIQUE ......................................................................................... 17 2.4.1 VISION ET OBJECTIFS ................................................................................................................ 17 2.4.2 PLAN D'ACTION OPERATIONNEL ............................................................................................... 18 2.4.2.1 Les indicateurs d’objectifs et de résultats .............................................................................. 18 2.4.2.2 Présentation du programme 2008-2016 ................................................................................. 21 2.4.2.3 Chronogramme de réalisation ................................................................................................ 22

3EVALUATION DE LA STRATEGIE ............................................................................................ 29

3.1 LES IDEES DE PROJETS ISSUS DE LA STRATEGIE ....................................................................... 29 3.2 COUT DES PROJETS ..................................................................................................................... 30 3.3 COUT DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE PAR OBJECTIFS ET PAR RESULTAT ............. 31

4CADRE ORGANISATIONNEL DE MISE EN ŒUVRE ET SUIVI ET EVALUATION DE LA STRATEGIE ........................................................................................................... 34

5BENEFICES ISSUS DE LA VALEUR AJOUTEE GENEREE EN INFORMATION .............. 34

5.1 AU NIVEAU DES OPERATEURS ECONOMIQUES .......................................................................... 34 5.2 AU NIVEAU DE L’ADMINISTRATION FORESTIERE ..................................................................... 34 5.3 AU NIVEAU DE L’ETAT DE COTE D’IVOIRE ............................................................................... 35 5.4 FACILITATION DE L'INTEGRATION SOUS REGIONALE .............................................................. 35

7BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... 36

ANNEXE : FICHES - PROJETS ....................................................................................................... 38

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Abréviations, acronymes et sigles ANADER : Agence Nationale d’Appui au Développement Rural BNETD (ex DCGTX) : Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement CCT : Centre de Cartographie et de Télédétection CNF : Centre National de Floristique CNRA : Centre National de Recherche Agronomique CNTIG : Comité National de Télédétection et d’Information Géographique CRE : Centre de Recherche en Ecologie DISA : Direction de l’Information des Statistiques et des Archives DPF : Direction de la Police Forestière DPN : Direction de la Protection de la Nature FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation FEM : Fonds pour l’Environnement Mondial GEPRENAF : Gestion Participative des Ressources Naturelles et de la Faune GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eau GTZ : Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit INS : Institut National de la Statistique OIBT : Organisation Internationale des Bois Tropicaux ONG : Organisation non gouvernementale PCGAP : Programme Cadre de Gestion des Aires Protégées PEF : Périmètre d’Exploitation Forestière PNAE : Plan National d’Action pour l’Environnement SODEFOR : Société de Développement des Forêts WWF : World Wildlife Fund (Fonds Mondial pour la Nature)

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RESUME EXECUTIF

L’élaboration de la stratégie nationale visant à améliorer le système national de gestion des statistiques forestières, s’appuie sur le document de diagnostic qui relève les différents problèmes et enjeux auxquels est confrontée la Côte d’Ivoire en matière de gestion des informations forestières.

La situation globale est caractérisée par des données non disponibles en temps réel, des incohérences d’une année à l’autre, une absence de statistiques forestières nationales, et, une absence de stratégie de gestion à moyen et long terme.

Une longue liste de problèmes a été dressée dont notamment :

- les ressources humaines en nombre insuffisant face aux tâches à accomplir - l’insuffisance de moyens techniques fiables pour la gestion des informations - les supports de collecte inappropriés - la collecte des données qui se fait sans procédure normalisée - l’insuffisance, voire l’absence de données relatives aux PFNL - le peu de collaboration entre services gestionnaires d’informations forestières - l’insuffisance de coordination de l'ensemble des données - le manque de rigueur dans l'application de la réglementation forestière - les données peu fiables - les difficultés d'accès aux informations statistiques - la sous-utilisation des services déconcentrés de l’administration

- etc.

Les enjeux majeurs identifiés dans le cadre de ce diagnostic se présentent comme suit :

Enjeu 1 : Mettre en place dans le secteur formel, le dispositif de coordination de l'ensemble des données collectées.

Enjeu 2 : Mettre en place un mécanisme efficace de vérification des données et de contrôle de la fiabilité des informations.

Enjeu 3 : Mettre en place un dispositif de collecte des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel.

Enjeu 4 : Doter les différents services concernés des moyens adéquats, notamment les outils informatiques et le personnel compétent pour accomplir les tâches.

enjeu 5 : Diffuser sous supports accessibles à tous les utilisateurs potentiels, un produit final rendant compte des informations statistiques dans leur globalité dans le secteur des forêts.

enjeu 6 : Connaître la contenance du patrimoine forestier national et suivre son évolution.

L’enjeu 7 : Mettre en place un mécanisme permettant d'assurer la traçabilité du bois depuis son prélèvement jusqu'à sa destination finale.

Partant de ces constats, la stratégie proposée vise à contribuer à la gestion durable des ressources forestières nationales par l'amélioration du dispositif de gestion de l’ensemble des données courantes relatives aux produits ligneux dans le secteur formel et la mise en place du dispositif de gestion des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel.

A cet effet, il est envisagé d'adapter le cadre juridique, réglementaire et institutionnel aux exigences du futur système de gestion et de rationaliser la collecte des 'informations relatives

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non seulement aux produits ligneux du secteur formel, mais également aux produits forestiers secondaires du secteur informel et aux produits forestiers non ligneux.

Par ailleurs, les structures chargées de la production et de la gestion de l'information forestière seront renforcées au niveau des capacités de leur personnel et par l'acquisition des équipements adéquats et modernes pour une meilleure qualité de l'information. Un mécanisme de financement pérenne est également envisagé pour soutenir le fonctionnement du système.

La stratégie proposée, prend aussi en compte, l'évaluation régulière du patrimoine forestier national par la réalisation périodique des inventaires et la mise en place d'un SIG national. En outre, la traçabilité des produits ligneux de la récolte à l'entrée de l'usine sera améliorée et le suivi de ces produits à l'intérieur de l'usine jusqu'au consommateur final est prévu.

Pour faciliter la mise en œuvre de la stratégie, un plan d'action opérationnel est élaboré. Ce plan identifie 63 activités qui seront menées en vue d'obtenir 15 résultats permettant d'atteindre les quatre objectifs définis.

D'une durée de 8 ans, le plan d'action opérationnel est structuré selon les 3 phases suivants : (i) démarrage (1 an), (ii) mise en œuvre (5 ans) et (iii) consolidation (2 ans).

Le coût de la mise en œuvre de la stratégie est estimé à 1 845 000 000 FCFA, soit environ $US 3,690,000.

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1 GENERALITES

1.1 Contexte général de la gestion des ressources forestières

1.1.1 Dégradation des ressources forestières

Les ressources forestières ont été l’objet de diverses pressions s’intensifiant au fil des années. Outre les effets des crises socio-politiques, ces pressions proviennent de :

- l’agriculture qui a fortement contribué au développement économique du pays au prix d’un déboisement rapide, lié à la pratique des cultures itinérantes sur brûlis, couplée à une forte pression démographique. En effet, les superficies cultivées sont passées de 6% à 23% du territoire national entre 1965 et 1989. Cette pression foncière a eu des conséquences négatives dans les domaines rural et permanent de l’Etat. Des enquêtes socio-économiques réalisées de 1992 à 1997 ont révélé des taux d’infiltration paysanne de 26% et de 6% respectivement des forêts classées et des parcs et réserves. Les forêts classées renfermaient environ 80.000 chefs d’exploitation qui réalisaient près de 30% de la production nationale de café/cacao1.

- l’exploitation forestière de type minier conduite dans une logique de profit à court terme, sans les règles minimales de gestion durable qui a facilité l’infiltration des forêts par les paysans. Les prélèvements effectués par les exploitants forestiers surpassaient largement les capacités de régénération des massifs forestiers.

- l’exploitation du charbon de bois et du bois de chauffe qui connaît un accroissement linéaire2 de 10 à 12% par an du fait de l’augmentation des besoins de la population urbaine.

- les feux de brousse et les incendies de forêts qui ont dévasté environ 67.000 ha de forêt et 5.000 ha de reboisement de 1983 à 2001.

- le braconnage commercial, portant spécialement sur les grands mammifères inscrits parmi les espèces menacées (chimpanzés, éléphants, buffles, hippopotames, hippotragues, etc.) prend pour cible privilégié les aires protégées, refuges de la grande faune. Ce phénomène s’est aggravé avec les traditions cynégétiques des populations riveraines de certains parcs nationaux, comme celui de la Comoé.

A ces facteurs de pression anthropique, s’ajoutent également :

- l’orpaillage, qui a causé des dégâts importants dans le parc national de Taï (perturbations des lits des cours d’eau, éboulement des berges, destruction des arbres) ;

- l’exploitation minière qui constitue toujours une menace potentielle pour la diversité biologique ;

- l’afflux des réfugiés dont la lutte pour la survie et leur installation dans les forêts constituent une menace pesante sur le patrimoine forestier ;

- l’expansion d’une pharmacopée traditionnelle non réglementée ;

- l’extension des villes sous l’effet incontrôlé de l’immigration et de la croissance démographique (cas de la ville d’Abidjan avec les menaces sur le parc national du Banco, le parc zoologique, la forêt classée d’Anguédédou) ;

1, 2 Bilan Energie, BNETD, 1992

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- la pollution des cours d’eau par les déchets d’usine et autres pesticides nuisant aux écosystèmes aquatiques et aux sols ;

1.1.2 Conséquences de la dégradation de la forêt

Outre le problème moral que pose la destruction du patrimoine naturel, à préserver pour les générations futures, les agressions subies par les écosystèmes forestiers ont des répercussions importantes sur l’équilibre écologique de la Côte-d’Ivoire et de la sous région.

Les conséquences de la déforestation jouent négativement sur les revenus agricoles et sur le développement de la recherche scientifique, du tourisme et la conservation du patrimoine culturel.

Corrélativement à la déforestation, la pluviométrie3 a diminué d’année en année. La baisse a été en moyenne de 0,5% par an entre 1965 et 1980 et de 4,6% par an au cours des années 80.

En zone de forêt, au processus d’évolution progressive des jeunes jachères vers des forêts climaciques, se substitue une évolution régressive aboutissant à des peuplements de plus en plus dégradés, dont le stade ultime est la savanisation.

Par ailleurs, la dégradation des habitats naturels qui conduit à une raréfaction de certaines espèces animales et végétales puis à leur extinction définitive du fait de leur lente adaptation aux nouvelles niches écologiques.

Selon l’UICN, 89 espèces de plantes dont 59 menacées de disparition de Côte d’Ivoire sont endémiques. Et sur 232 espèces de mammifères recensées, plus d’une sur dix sont classées comme rares ou menacées par l’UICN. Dans ce lot, se trouve l’éléphant, emblème de la Côte d’Ivoire.

La forte réduction des superficies des forêts denses humides exploitables s’est accompagnée d’une raréfaction des espèces de bois d’œuvre dont l’avenir à moyen terme est menacé, compromettant par voie de conséquence le développement de l’industrie forestière.

Conscient de ce péril sur le développement du pays et le gouvernement a entrepris des actions de redressement, notamment les nouvelles orientations de la politique forestière les grands programmes de reboisement dans les années 80 et surtout la mise en place d’un cadre juridique qui prenne en compte les réalités du moment. (Volonté de décentralisation de la part des Autorités, nouvelle loi foncière)

1.1.3 Les grandes orientations de la politique forestière de la Côte d’Ivoire

Pour permettre aux forêts de remplir leurs multiples rôles, le gouvernement a toujours défini de grandes orientations pour le secteur forestier ivoirien.

Ainsi en 1988, un Plan Directeur Forestier (PDF) pour la période 1988-2015 pour la sauvegarde et la reconstitution du patrimoine forestier parallèlement au développement de l’agriculture a été adopté.

Objectifs majeurs du PDF 1988 - 2015

Le PDF fixe les objectifs à atteindre pour redresser effectivement la situation préoccupante du secteur forestier en vue de sauvegarder l’équilibre écologique du pays et de gérer rationnellement les ressources que sont la forêt et les espaces protégés. Il stipule que :

- soit mise en œuvre, une politique visant à rétablir à terme un potentiel exploitable à un niveau pour le moins voisin de celui des années 1980 (soit une production d’environ 4 millions de m3 de bois en grumes) ;

3 Côte d’Ivoire Agriculture sector Adjustement Opération, Banque Mondiale, Document de travail 11, Evolution d’impact, 1988

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- soient engagées, des actions nouvelles qui permettent d’aménager sur grande échelle les forêts classées, tout en poursuivant les efforts de reboisement industriel ;

- soit réalisé, un programme d’extension des boisements dans les zones préforestières et de savane ;

- soit rationalisée, l’exploitation forestière en respectant les possibilités d’une production soutenue de la forêt ;

- soient menées, des actions visant à promouvoir une industrie forestière efficiente, soutenue par une stratégie qui favorise le développement de la filière bois ;

- soient engagées, d’importantes actions de conservation des parcs nationaux et réserves.

Le projet sectoriel forestier (PSF1), première phase de ce programme, a été exécuté de 1991 à 1998 avec des concours financiers extérieurs d’un montant de 84,66 milliards4 FCFA.

A la suite du bilan diagnostic réalisé en 1998, le gouvernement a adopté une nouvelle orientation de la politique forestière.

La nouvelle politique forestière

Au plan général, la nouvelle politique forestière demeure axée sur la poursuite de la conservation du patrimoine de biodiversité de la forêt ivoirienne et de la restauration de son potentiel de production.

Les nouvelles orientations de la politique forestière visent, en somme, à contribuer au développement durable du pays en apportant des solutions appropriées aux problèmes liés au secteur forestier.

La nouvelle politique forestière est basée sur cinq axes prioritaires, à savoir :

- la gestion de la ressource ligneuse dans le domaine rural avec, comme principale innovation, le transfert de la propriété de l’arbre naturel aux populations paysannes pour leur permettre de devenir de véritables opérateurs économiques ;

- l’implication du secteur privé dans l’approvisionnement des filières de transformation du bois;

- la gestion des peuplements forestiers et des occupations agricoles dans les forêts classées ;

- la valorisation des potentialités environnementales ;

- l’organisation du secteur.

Pour atteindre les objectifs définis dans ces orientations, l’Etat a retenu une démarche stratégique contenue dans un Programme Cadre de Gestion des Forêts, d’une durée de 14 ans et dont la responsabilité est confiée au Ministère chargé des Eaux et Forêts.

Le Programme Cadre de Gestion des Forêts

Ce programme s’articule autour de 7 résultats attendus dont l’amélioration de la filière bois d’œuvre et la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel favorable à la gestion durable des ressources naturelles.

1.2 Importance des statistiques forestières dans la gestion forestière

a) Bonne gouvernance environnementale et forestière

4 Bilan des Actions de Financement dans le secteur forestier, SODEFOR, juillet 2002

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La bonne gouvernance implique que la gestion de ce patrimoine national soit conduite avec la participation de tous, au bénéfice de tous, en particulier, des riverains. Cela suppose une transparence dans la gestion, garantie par l’accès équitable à l’information, et dans le cas spécifique de la forêt, à une utilisation durable des ressources. Cela ne peut se faire sans l’existence d’informations fiables, disponibles et accessibles pour chaque unité forestière.

b) Préservation des équilibres des écosystèmes

Réduire le déséquilibre prononcé des écosystèmes forestiers en Côte d’Ivoire, représente l’une des plus grandes équations à résoudre pour les aménagistes forestiers ivoiriens. Sans statistiques fiables, cette tâche s’avère très difficile voir impossible. Tout aménagement doit viser à atteindre cet objectif.

c) Développement des fonctions forestières de séquestration de carbone

La séquestration du carbone est un enjeu environnemental majeur. Le plan national de reboisement (PNReb) a été élaboré dans cette optique. Les statistiques forestières doivent permettre d’affiner les approches.

d) Développement du domaine rural et participation des populations à la gestion forestière

Le domaine rural a pour vocation principale, le développement de l’agriculture. Cependant, la foresterie rurale demeure une activité importante au travers des PEF, impliquant des bénéfices non négligeables pour les populations. Cette foresterie rurale doit promouvoir une large participation des populations. Les statistiques agricoles et forestières doivent aider, dans le cadre du programme national de gestion des terroirs, à des prises de décisions délicates relatives au couple agriculture – foresterie rurale.

e) Promotion du développement industriel et appui aux moyennes entreprises

L’un des objectifs poursuivis à travers le Plan National d’Industrialisation du Bois, est la promotion du développement de l’industrie forestière ainsi que des PME. Plusieurs activités doivent être menées dans ce sens en se basant sur les statistiques relatives à la production forestière, au commerce du bois et à l’économie forestière en général.

f) Lutte contre la pauvreté

L’économie forestière contribue par ses diverses ressources à la réduction de la pauvreté. La gestion de ce secteur de l’économie nationale et les outils à mettre en place, notamment les statistiques forestières, doivent contribuer à améliorer l’impact positif sur la réduction de la pauvreté, par un partage équitable des bénéfices tirés des ressources forestières. Les statistiques forestières doivent permettre d’évaluer cette contribution

g) Développement des parcs nationaux et fonctions écotouristiques

En vue de la valorisation des parcs nationaux et réserves à des fins touristiques, des infrastructures (réceptifs hôteliers, miradors, aires de pique-niques, circuits touristiques, sentiers pédestres) ont été aménagées dans certains parcs, notamment le Parc National de la Marahoué, le Parc National de Taï et la Réserve de faune d’Abokouamékro.

Pour le développement de cette activité, génératrice de revenus pour les parcs, il est envisagé, à court terme, de réhabiliter et valoriser les infrastructures existantes et d’identifier des zones

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à fort potentiel pour y réaliser des infrastructures d’accueil des visiteurs, dans le respect des impératifs écologiques.

Les statistiques forestières doivent permettre de mieux cerner ces impératifs écologiques, dans les divers aménagements à proposer.

h) Gestion durable des ressources forestières à partir de l’information produite

Les statistiques forestières sont indispensables pour prendre des décisions valables dans le secteur forestier et pour contrôler la réalisation des objectifs. L'analyse des renseignements statistiques constitue une étape importante dans l'élaboration des décisions, car elle permet de mieux comprendre les variations de l'offre et de la demande de produits et de services forestiers dans le temps, les variations dans l'espace ainsi que les rapports qui existent entre les multiples dimensions de la forêt, ses produits, l'économie et la société qui les utilise.

Dans la mesure où ces composantes font l'objet de statistiques, il est possible de procéder à une analyse quantitative objective, et cela joue un rôle important dans l'établissement d'études sur les tendances et les perspectives dans le secteur forestier.

i) Gestion du changement et évaluation du changement

Les informations sur les changements forestiers dérivées des données obtenues par télédétection seront d'autant plus utiles qu'elles seront intégrées dans un SIG spatialement explicite. Cela permettrait de les harmoniser avec les données relatives à d'autres caractéristiques géographiques (sols, climat, réseau de cours d'eau, mesures de terrain de la biomasse et des volumes de bois d'œuvre) ou sociales (routes, densité démographique, modèles de migration) qui jouent un rôle important dans le processus de déboisement. Un tel système ouvrirait également la voie à la prédiction des tendances spatio-temporelles.

j) Directives liées à la dynamique du contexte international

Les données statistiques ont trait à la surface du couvert forestier (à différentes dates, si possible), au matériel sur pied, à l'utilisation de la forêt, à son aménagement, et au statut des zones protégées. La collecte de ce type de données est relativement économique, mais comporte un certain nombre de limites, notamment les différences entre les pays en ce qui concerne les classifications, le degré d'exactitude et les dates auxquelles sont conduites les enquêtes. Afin de permettre la comparaison des données dans un cadre commun, il est nécessaire de faire référence aux directives régionales ou internationales relatives à l'évaluation.

1.3 Contexte général de la gestion des statistiques forestières

Il est important de noter que le système actuel de gestion des statistiques forestières, quoi que défaillant, repose sur un secteur bien connu. En effet, le secteur forestier ivoirien bénéficie d'abondantes informations concernant la filière bois-forêt. D'autres informations utiles relatives à l'environnement, au contexte socio-économique sont également disponibles.

Cependant, un vide existe en terme d’information relative à la contenance du patrimoine forestier national car un inventaire forestier national n’a pas été réalisé depuis près de trente ans.

Le système actuel ne permet pas d'assurer la traçabilité des bois depuis le prélèvement jusqu'à la destination finale. Or la traçabilité est de plus en plus exigée dans le cadre de gestion durable des ressources forestières.

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Par ailleurs, quelques dysfonctionnements sont à relever au niveau des différents maillons de la filière :

1. au niveau de la collecte des informations de base

La collecte de l’information forestière se fait régulièrement dans le secteur formel de la filière, si bien qu'il y a abondance des données. Mais ces données sont disparates et ne sont pas nécessairement fiables.

D’autres structures nationales (BNETD, SODEFOR, OIPR, CRE, CNF, ONGs, etc.) disposent de base de données forestières, pour lesquels la collecte de l’information de base se fait selon des critères et modalités différents.

Quant au secteur informel, il souffre d'une insuffisance notoire des données de base pouvant donner lieu à des statistiques.

Un dispositif de coordination de l'ensemble des données collectées, fait défaut.

2. Au niveau de la compilation des données

La compilation est faite systématiquement par la plupart des services centraux du Ministère chargé de la gestion des forêts (MINEEF). Ces services disposent d'un minimum de matériel informatique leur permettant de stocker les données de façon acceptable. Par contre, au niveau des services déconcentrés du MINEEF, il y a un manque criard des moyens adéquats pour le stockage des données Cette situation entraîne une perte de certaines données, compromet le contrôle de la fiabilité des données et fragilise ainsi le système d’information en place.

3. Au niveau de la diffusion des statistiques forestières

La diffusion des statistiques résultant des données collectées se fait timidement. En effet, en dehors de certains documents qui donnent des informations partielles, il n'existe pas un produit final organisé rendant compte du traitement des données statistiques dans leur globalité. Par ailleurs, les informations traitées ne sont pas systématiquement mises sous une forme accessible et lisible par les utilisateurs potentiels et leur diffusion n'est pas systématiquement organisée. En fonction des sources, les informations forestières sont contradictoires et révèlent le manque d’harmonisation relative aux données de base.

1.4 Les enjeux majeurs

L’analyse diagnostique de la gestion de l’information dans la filière bois permet de dégager 7 enjeux :

Enjeu 1 : Mettre en place dans le secteur formel, le dispositif de coordination de l'ensemble des données collectées.

Enjeu 2 : Mettre en place un mécanisme efficace de vérification des données et de la fiabilité des informations.

Enjeu 3 : Mettre en place un dispositif de collecte des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel.

Enjeu 4 : Doter les différents services concernés des moyens adéquats, notamment les outils informatiques et le personnel compétent pour accomplir les tâches.

L'enjeu 5 : Diffuser sous supports accessibles à tous les utilisateurs potentiels, un produit final rendant compte des informations statistiques dans leur globalité dans le secteur des forêts.

L'enjeu 6 : Connaître la contenance du patrimoine forestier national et suivre son évolution.

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L’enjeu 7 : Mettre en place un mécanisme permettant d'assurer la traçabilité du bois depuis son prélèvement jusqu'à sa destination finale.

2 ELABORATION DE LA STRATEGIE NATIONALE

2.1 Processus d’élaboration

2.1.1 Déroulement de la mission

La réalisation de l’analyse diagnostique ainsi que l’élaboration de la stratégie, ont été assurées par une équipe technique placée sous la supervision d’un comité de pilotage.

L’équipe technique comprend un ingénieur informaticien, spécialisé en SIG, un ingénieur expert en foresterie et un ingénieur expert en industrialisation du bois et planification.

Le coordonnateur national a assuré un rôle de supervision globale et de facilitateur auprès des autorités politiques centrales et régionales.

Le comité de pilotage avait pour rôle de s’assurer du suivi technique des activités conformément au chronogramme prévisionnel, de valider les produits de l’avant projet ainsi que la gestion du projet. Il effectue un suivi et une évaluation interne de l’avant projet.

La mission a pu rencontrer les personnes et institutions nécessaires à l’appréhension de l’environnement forestier ivoirien.

2.1.2 Méthodologie de conduite de l’étude

La méthodologie de conduite de l’élaboration de la stratégie s’appuie sur trois modes d’analyse qui sont ;

- l’exploitation des informations recueillies dans le document de diagnostic et des conclusions tirées de son analyse ;

- la synthèse documentaire

- la conduite d’un atelier de planification

Ces trois modes ont permis d’identifier les problèmes à la base du dysfonctionnement du système actuel et les enjeux majeurs auxquels le nouveau système doit faire face.

L’exploitation des informations fournies dans le document d’analyse diagnostique a permis d’appréhender le contexte actuel des statistiques forestière en Côte d’Ivoire, les structures de production et de gestion de l’information forestière et enfin, les lacunes nées des dysfonctionnements aux niveaux de la collecte et du traitement de l’information

La synthèse documentaire a permis de rassembler les informations au niveau des stratégies et/ou plans sectoriels, relatives aux statistiques forestières

L’atelier de planification qui a rassemblé une trentaine de personnes, a permis de compléter l’identification des problèmes et de d’initier la formulation de la stratégie proprement dite.

2.1.3 Validation interne

Le rapport provisoire de stratégie a subi trois niveaux de validation :

La validation au niveau de l’équipe technique qui a nécessité l’unanimité de l’accord des experts

La validation au niveau du comité de pilotage, et,

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La validation au travers d’un atelier de restitution comprenant une bonne partie des structures impliquées dans la gestion de l’information forestière en Côte d’Ivoire.

2.3 Mise en œuvre de la stratégie pour une amélioration du système actuel de gestion

L’objectif principal de cette stratégie demeure l’amélioration du système en place, de telle sorte qu’elle puisse prendre en compte, les préoccupations relevées par le diagnostic, notamment : (a) créer une interface avec les base de données déjà existantes dans les autres structures, (b) intégrer les informations relatives à toutes les autres ressources forestières, ligneuses ou non, jusque-là considérées comme marginales, (c) améliorer la qualité de l’information produite en l’ajustant aux normes internationales,

Pour atteindre cet objectif, la stratégie va s’organiser autour des quatre objectifs spécifiques suivants :

- Améliorer le dispositif de gestion des données courantes relatives aux produits ligneux dans le secteur formel ;

- Mettre en place un dispositif de gestion des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel ;

- Evaluer régulièrement le patrimoine forestier national ;

- Mettre en place un système de traçabilité des produits ligneux.

2.3.1 Amélioration du dispositif de gestion des données courantes relatives aux produits ligneux dans le secteur formel ;

Il s’agit ici des produits ligneux commercialisés couramment et désignés sous la dénomination de bois d’œuvre. Un système de gestion des informations relatives à ces produits existe certes, mais demeure incomplet et peu fiable. Son amélioration s’avère donc être une nécessité nationale.

L’amélioration proposée porte sur le cadre institutionnel, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.

Le cadre institutionnel

La structure au sein du MINEEF, en l’occurrence la DISA, sera renforcée pour créer des interfaces avec les autres structures, administratives ou non, détentrices d’informations forestières. Une plate-forme de collaboration sera créée pour lui permettre de coordonner les actions au niveau de ces structures, particulièrement dans le cadre de la définition des unités statistiques de base.

La collecte des données

La collecte des données de base se ferait toujours avec des bordereaux comme actuellement. Cependant ces bordereaux seront normés et reformatés pour faciliter la saisie informatique.

Compte tenu du caractère déclaratif des données, leur saisie informatique pourrait être effectuée dans un premier temps par les Directions Régionales du MINEEF (DREF), et ensuite progressivement, par les opérateurs eux-mêmes, qui auront bénéficiés d’une formation et d’un équipement appropriés.

Pour cela, un guide opératoire de collecte sera élaboré pour aider dans leurs tâches, les opérateurs ainsi que les services déconcentrés.

L’intérêt ici est de gagner du temps entre la production de la donnée et son intégration dans le système d’information.

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Les autres données provenant des services de la douane, services d’inspection et de contrôle de bois, ou d’autres structures telles que la SODEFOR, les directions centrales du MINEEF, le BNETD, le CNF, le CRE, l’OIPR, le CNRA, le CNTIG, etc., seront communiquées directement à la DISA selon une plate-forme de collaboration établie.

L’organisation des traitements des données collectées

Quel que soit l’opérateur ou la structure ayant fait la saisie, et quel que soit la zone d’émission, les données seront communiquées automatiquement au niveau central à la DISA où elles sont systématiquement traitées avec les applications appropriées. L’information traitée est immédiatement disponible aussi bien au niveau de chaque producteur, qu’au niveau de chaque gestionnaire, dans le respect de ses droits d’accès.

Cela rendrait le contrôle plus efficace pour les services déconcentrés dans la mesure où ils pourront disposer des informations nécessaires sur les activités dans leur zone, peu de temps après la transmission des données de base.

La distribution de l’information

L’information sera disponible et accessible sur un site Internet qui sera créé spécialement pour les statistiques forestières et géré par la DISA. Ce site pourra recevoir des demandes particulières de certains opérateurs ou utilisateurs et y répondre selon des protocoles qui seront établis.

L’accès à ce site sera discriminatoire en fonction de la spécificité de l’information demandée. Certains accès seront libres tandis que d’autres le seront à titre onéreux.

La production et la mise sur le marché d’annuaires des statistiques forestières, seront la 2ème forme de diffusion des informations forestières. Des bulletins trimestriels ou semestriels pourront cependant être édités selon les besoins des utilisateurs.

Le renforcement des capacités opérationnelles

Il a été constaté, une carence en équipements et matériels modernes, de tous les services impliqués dans la collecte et la gestion de l’information forestière. Quand bien même ces services seraient équipés, la ressource humaine pour l’exploiter rationnellement n’existerait pas. Aussi est-il nécessaire non seulement, de procéder à l’acquisition de l’équipement et du matériel nécessaires pour ces structures, mais aussi, de former les agents de ces structures à une utilisation rationnelle de ces outils, et aux techniques statistiques. Tous cela passe d’abord par des actions de sensibilisation.

La sensibilisation des opérateurs et services concernés permettra aux uns et aux autres de s’approprier les objectifs de la stratégie pour comprendre le bien fondé des actions à mener.

Les opérateurs privés pourront ainsi se donner les moyens d’action (acquisition des outils modernes recommandés, et formation de leurs agents, etc.), nécessaires au fonctionnement du système.

Quant aux services déconcentrés (en particulier les Directions Générales des Eaux et Forêts) et les autres services administratifs, leur fonctionnement implique la mise à leur disposition d’outils modernes tels des micro-ordinateurs avec les périphériques indispensables, les moyens informatiques de communication des données (connexion Internet par exemple).

2.3.2 Mise en place d’un dispositif de gestion des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel.

Ces produits sont représentés par les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) et les Produits Forestiers Ligneux Secondaires (PFLS), c'est-à-dire les produits ligneux hors bois d’oeuvre. La production, la valorisation et la commercialisation des uns comme

15

des autres, se font dans le secteur informel, d’où les difficultés liées à la récolte et à la gestion des informations relatives.

Les PFNL (lianes, plantes herbacées, écorces, feuilles, fruits sauvages, faune sauvage, etc.), existent partout sur le territoire et leur utilisation est très diversifiée, aussi bien sur le marché local qu’à l’extérieur du pays. Un premier travail consistera à établir un listing de tous ces produits, ensuite déterminer leurs caractéristiques, leur utilisation, les circuits de commercialisation, etc.

Il faudra également concevoir des supports adaptés pour la collecte des informations spécifiques, et compiler ces informations de manière à créer une base de données exploitable par le système à mettre en place.

Collecte des informations

La collecte des PFNL et PFLS passera d’abord par l’identification des circuits de production et d’utilisation (cela implique la commercialisation). Cela va nécessiter l’élaboration de protocoles d’enquêtes. Ces protocoles vont être adaptés en fonction des produits.

L’évaluation de la qualité et/ou de la quantité de ces produits doit faire l’objet d’une concertation avec les services administratifs compétents (MINEEF, SODEFOR, CNRA, ANADER, OIPR, CNF, CRE, BNETD, INS, etc.), et les Institutions et structures spécialisées (OIBT, FAO, WWF, ONG, etc.). Cette concertation permettra également d’établir des indicateurs pour chaque type de produit.

Une fois les circuits établis et les protocoles élaborés, la mise œuvre des inventaires se fera de deux manières :

Enquêtes périodiques par sondage sur la consommation des PFNL et PFLS

Ces enquêtes pourront se faire selon une périodicité de 3 à 5 ans

Enquêtes systématiques par l’intermédiaire des services et structures proches de la population :

Domaines rurales : DREF, ANADER, SODEFOR, OIPR, etc.

Zones urbaines : Mairie, ONG, etc.

La périodicité de ces enquêtes reste à définir et à affiner selon les produits concernés. Néanmoins les données collectées se font de manière systématique par jour ou par semaine, sur les marchés, auprès des commerçants, des tradithérapeutes ou auprès des exploitants de produits forestiers et/ou agricoles.

Pour les PFLS, en particulier pour le bois de service, le bois énergie et le charbon, l’enquête, pour être plus exhaustives, devrait prendre en compte les aspects suivants :

o récolte de bois énergie pour l’autoconsommation villageoise ;

o récolte de bois pour la production de charbon de bois ;

o utilisation du bois pour la construction rurale ;

o commerce informel du bois dans les centres de consommation ;

o etc.

Le support de données ne sera plus seulement les carnets actuellement utilisés, mais, des supports spécialement conçus et validés.

Traitement de l’information

16

Les données recueillies et prétraitées au niveau des structures identifiées, seront acheminées au niveau des DREF, d’où, elles seront intégrées dans une base de données régionale puis nationale par le biais des réseaux Internet établis.

Diffusion des données

Les informations relatives aux PFNL et PFLS seront également disponibles sur le site de l’organe centrale du MINEEF, mais aussi dans des annuaires qui paraîtront annuellement.

2.3.3 Evaluation du patrimoine forestier national

Inventaires périodiques

Les inventaires habituellement réalisés au niveau des forêts classées se poursuivront en prenant en compte certains produits forestiers non ligneux identifiés comme importants.

Ces inventaires (floristiques) seront donc plus exhaustifs, et concerneront toutes les forêts du domaine permanent de l’Etat (forêts classées, parcs nationaux et réserves).

Ces inventaires permettront de collecter des informations précises sur la richesse, en terme de qualité et de quantité, de la biodiversité des forêts ivoiriennes.

Les reboisements aussi bien dans les forêts de l’état que dans le domaine rural, seront inventoriés chaque cinq ans pour permettre le suivi de leur développement.

En ce qui concerne le domaine rural, l’inventaire du potentiel ligneux se fera dans les Périmètres d’Exploitation Forestière. Cependant pour une estimation de toute la biomasse ligneuse, la recherche de méthodologies conséquentes fera l’objet d’étude.

Mise en place d’un SIG national dans le domaine forestier

Ce SIG sera mis en place et intégrera les données relatives aux produits forestiers ligneux et non ligneux et prendra en compte la dimension spatio-temporelle.

Les facteurs influençant directement ou indirectement la gestion forestière tels que les feux de brousse, la chasse, les invasions d’insectes phytophages, les changements climatiques, la démographie, l’agriculture, le développement d’activités socioéconomiques, etc., seront ainsi pris en compte.

Sa mise en œuvre nécessitera la formation des gestionnaires ainsi que l’acquisition des applications et de l’équipement indispensables.

2.3.4 Mise en place d’un système de traçabilité des produits ligneux

La traçabilité de la récolte à l’usine

Une étude sera conduite pour l’amélioration de cette traçabilité qui va s’étendre aux autres produits non ligneux provenant des forêts.

Le produit final sera un guide qui sera mis à la disposition de tous les gestionnaires et exploitants de la forêt.

La traçabilité de l’entrée à la sortie de l’usine de transformation

La réalisation d’une étude technique sera-t-elle nécessaire pour faire des propositions à même de rassurer les opérateurs en leur proposant des solutions techniques et organisationnelles économiquement rentables.

La traçabilité de la sortie de l’usine au consommateur final

17

Des actions d’Information d’Education et de Communication sont nécessaires pour assurer la traçabilité depuis la 1ère transformation jusqu’au consommateur final.

Renforcement des capacités des acteurs dans la mise en œuvre de la traçabilité

Des moyens conséquents seront donc mis à la disposition des structures devant réaliser les études préliminaires, produire les guides sectoriels, former et sensibiliser les concernés

2.4 Présentation du cadre logique

2.4.1 Vision et Objectifs

Vision

A l’horizon 2015, des informations forestières fiables et pertinentes, fruits d’un système d’information moderne, sont disponibles pour tous les usages, en particulier, pour la gestion durable de la forêt ivoirienne.

Objectif Global

Le système de gestion des statistiques forestières contribue à la gestion durable des ressources forestières nationales.

18

2.4.2 Plan d'Action Opérationnel

2.4.2.1 Les indicateurs d’objectifs et de résultats

Objectifs spécifiques

Résultats Indicateurs Sources de vérification

Hypothèse fatale

1 Le dispositif de gestion de l’ensemble des données courantes relatives aux produits ligneux dans le secteur formel est amélioré

Dès la 3ème année de la mise en œuvre de la stratégie, des informations fiables relatives aux produits ligneux courant, sont accessibles à tous les utilisateurs sur un site web

Le site web du MINEEF

Non adhésion des opérateurs

1.1 Le cadre juridique, réglementaire et institutionnel est adapté

Dès la 1ère année de mise en œuvre des décrets et arrêtés de création et d’organisation de plate forme de gestion de l’information sont prises

Journal officiel

1.2 La collecte de l’information relative aux produits ligneux est réalisée de manière rationnelle

La fraude en matière de collecte des données baisse de 20% chaque année dès la 2ème année de mise en oeuvre

Procès verbaux

1.3 Les structures chargées de la production et de la gestion de l’information sur les produits ligneux sont opérationnelles

A la fin de la 2ème année de mise en œuvre 50% des agents dans les services gestionnaires ont bénéficié d’une formation en informatique et statistique.

Rapport d’activité des services

1.4 L’information produite est traitée et diffusée de manière régulière

Le site Web est créé et des annuaires paraissent

A la fin de la 2ème année

L’adresse du site, les annuaires

1.5 Un mécanisme de financement pérenne est mis en place

Dès la 4ème année de mise en œuvre, le système fonctionne régulièrement sur ses fonds propres

Rapport d’activité annuel

2 Un dispositif de gestion des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur

Dès la 6ème année de la mise en œuvre de la stratégie, des informations fiables relatives aux

Site web du

Refus de collaboration

19



Hypothèse fatale

informel est mis en place PFNL et PFL du secteur informel sont accessibles sur le site web

MINEEF des acteurs

2.1 La gestion de l’information relative aux produits non ligneux (PFNL) est réalisée de manière rationnelle

En 2015, un annuaire des produits forestiers non ligneux est édité

2.2 La collecte de l’information relative aux Produits Forestiers Ligneux (PFL) dits secondaires est réalisée de manière rationnelle

3 ans après la mise en œuvre de la stratégie ; les informations sur les PFL secondaires paraissent à côté de celles relatives aux bois d’oeuvre

- Annuaire, - site Web,

2.3 Les structures chargées de la production et de la gestion de l’information sur les produits non ligneux sont opérationnelles

En 2015, chaque structure affectées à la collecte et à la gestion de l’information sur les PFNL dispose d’au moins un micro-ordinateur et d’un personnel qualifié

Le bureau

2.4 Un mécanisme de financement de la gestion des PFNL est mis en place

Dès la 6ème année de mise en œuvre, le système fonctionne régulièrement sur ses fonds propres

Rapport d’activités

3 Le patrimoine forestier national est régulièrement évalué A la fin de la 8ème année de la mise en œuvre de la stratégie, toutes les composantes du patrimoine forestier ivoirien sont répertoriées et évaluées au moins une fois

Annuaires des statistiques forestières

Manque de collaboration des structures gestionnaires 3.1 Des inventaires périodiques sont réalisés En 2015, un inventaire floristique national est

réalisé Rapport d’inventaire

3.2- Un SIG national dans le domaine forestier est opérationnel

En 2015, les informations sur la totalité des produits forestiers ligneux et non ligneux est disponible, accessible et exploitable.

Les SIG

4- Un système de traçabilité des produits ligneux est mis en place

En 2009, les produits forestiers commercialisés sur le marché extérieur et sous régional sont

Codes bar sur les produits

20



Hypothèse fatale

traçables

4.1 La traçabilité de la récolte à l’usine est assurée Dès la deuxième année de mise en œuvre, la zone d’exploitation de chaque produit forestier est connue manière certaine

Rapport d’activité

4.2 La traçabilité de l’entrée à la sortie de l’usine de transformation est établie

Dès la deuxième année de mise en œuvre, au moins 50% des entreprises de transformation du bois sont certifiées, en partie pour la traçabilité de leurs produits finis

Attestation de certification

4.3 La traçabilité de la sortie de l’usine au consommateur final est assurée

Dès la deuxième année de mise en œuvre, au moins 90% des produits forestiers exportés sont traçables et proviennent de forêts et d’entreprises forestières certifiées

Rapport d’évaluation

4.4 Les capacités des acteurs dans la mise en œuvre de la traçabilité, sont renforcées

Des guides relatifs à la démarche à suivre pour l’obtention de la certification, sont mis à la disposition des opérateurs dès la 2ème année de mise en oeuvre

Les guides élaborés

21

2.4.2.2 Présentation du programme 2008-2016

La stratégie nationale se réalisera sur une période de huit ans, selon un plan d’opération structuré en trois phases :

1 Phase de démarrage : 1 an

- Réalisation des études techniques

- Démarrage des activités de sensibilisation (acquisition des outils, mise en place des équipes, formation, etc.)

- Prise des textes réglementaires et autres dispositions juridiques permettant la mise en œuvre des activités identifiées

- Montage des dossiers financiers relatifs aux projets

2 Phase de mise en œuvre : 5 ans

- Renforcement des capacités des structures d’encadrement

- Mise en œuvre des projets

- Evaluation à mi-parcours

3 Phase de consolidation ; 2 ans

- Poursuite de la mise en œuvre des projets, tenant compte des recommandations faite suite à l’évaluation

- Evaluation finale de la stratégie

22

2.4.2.3 Chronogramme de réalisation

Logique d’intervention Délai de mise en œuvre de l’activité

(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

Objectif Sp1 : Le dispositif de gestion de l’ensemble des données courantes relatives aux produits ligneux dans le secteur formel est amélioré

Résultat 1.1 Le cadre juridique, réglementaire et institutionnel est adapté

1.1.1 Etendre la mission de la structure de coordination à tous les systèmes d’informations existantes au niveau national

1.1.2 Actualiser la réglementation forestière

1.1.3 Structurer le commerce local de bois usinés

1.1.4 Réglementer la circulation de l’information

1.1.5 Coordonner les actions de contrôle sur le terrain

1.1.6 Mettre en place un cadre de collaboration entre les producteurs, les gestionnaires, les utilisateurs et l’administration forestière

1.1.7 Mettre en place un cadre de collaboration au niveau sous-régional, régional et international

1.1.8 Créer un réseau de communication entre les producteurs de l’information

1.1.9 Standardiser (homologuer) les définitions des unités statistiques

R1.2 La collecte de l’information relative aux produits ligneux est réalisée de

23


(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

manière rationnelle

1.2.1 Mener des campagnes de formation et d’information auprès des acteurs

1.2.2 Améliorer les supports de collecte des informations de base.

1.2.3 Renforcer le contrôle

R1.3 Les structures chargées de la production et de la gestion de l’information sur les produits ligneux sont opérationnelles

1.3.1 Acquérir les applications appropriées

1.3.2 Acquérir les équipements nécessaires

1.3.3 Mettre en réseau, les postes des différents services producteurs et gestionnaires de l’information

1.3.4 Mettre en place un système pour contrôler la fiabilité de l’information produite

1.3.5 Former le personnel administratif impliqué dans les statistiques forestières ;

1.3.6 Assurer une formation continue des exploitants forestiers

1.3.7 Former les agents des services déconcentrés, à l’exploitation du matériel informatique

1.3.8 Promouvoir l’équipement de tous les acteurs en matériel informatique adéquat

R1.4 L’information produite est traitée et diffusée de manière régulière

24


(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

1.4.1 Editer des annuaires, recueils et publications des statistiques forestières nationales

Diffuser les données forestières à travers les technologies modernes d'information et de communication;

R1.5 Un mécanisme de financement pérenne est mis en place

1.5.1 Concevoir et mettre en place un mécanisme de financement propre aux statistiques forestières

1.5.2 Affecter une partie des taxes forestières au fonctionnement des services statistiques

1.5.3 Définir le cadre de gestion des fonds affectés

1.5.4 Mobiliser les produits de la vente des annuaires et autres productions statistiques

Objectif Sp 2 : Un dispositif de gestion des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel est mis en place

R2.1 - La gestion de l’information relative aux produits non ligneux (PFNL) est réalisée de manière rationnelle

2.1.1 Etablir de manière exhaustive un listing des produits et ressources forestières concernés

2.1.2 Concevoir des supports de collecte simplifiés

2.1.3 Mener des campagnes d’information auprès des acteurs

2.1.4 Réaliser des inventaires périodiques

2.1.5 Mettre en place un système pour contrôler la fiabilité de l’information produite

25


(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

2.1.6 Gérer la collecte de manière participative

2.1.7 Impliquer les structures de développement rural

2.1.8 Identifier les différents circuits de la circulation des produits

2.1.9 Concevoir une méthodologie de collecte des données relatives aux PFNL

2.1.10 Créer une base de données sur les PFNL

2.1.11 Prendre en compte de manière systématique, des produits forestiers non-ligneux (PFNL) dans les statistiques forestières nationales

R2.2 La collecte de l’information relative aux Produits Forestiers Ligneux (PFL) dits secondaires est réalisée de manière rationnelle

2.2.1 Définir et mettre en place des mécanismes de collecte des données relatives au bois d’autres destinations

2.2.2 Définir et mettre en place des mécanismes de collectes des données relatives aux sous-produits du bois exploité

R2.3 Les structures chargées de la production et de la gestion de l’information sur les produits non ligneux sont opérationnelles

2.3.1 Former le personnel administratif impliqué dans la collecte de données

2.3.2 Former les agents des structures impliquées, à l’identification et caractérisation des produits forestiers non ligneux

26


(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

2.3.3 Acquérir le matériel et l’équipement complémentaires nécessaires au fonctionnement des agents affectés à cette activité

R2.4 Un mécanisme de financement de la gestion des PFNL est mis en place

2.4.1 Réaliser une étude de faisabilité financière et technique du mécanisme

2.4.2 Mettre en place le cadre juridique et institutionnel du mécanisme

Objectif Sp3 : Le patrimoine forestier national est régulièrement évalué

R3.1 : Des inventaires périodiques sont réalisés

3.1.1 Réaliser des inventaires forestiers d’aménagement au niveau du Domaine Forestier Permanent de l’Etat

3.1.2 Réaliser des inventaires de la biomasse ligneuse au niveau du Domaine Rural

3.1.3 Réaliser des inventaires des autres produits non ligneux de manière périodique

3.1.4 Acquérir des photographies satellitaires

3.1.5 Réaliser des prises de vue aériennes

R3.2 Un SIG national dans le domaine forestier est opérationnel

3.2.1 Acquérir des applications appropriées

3.2.2 Acquérir des équipements adéquats

3.2.3 former les gestionnaires du SIG

27


(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

Objectif Sp 4 : Un système de traçabilité et de certification des produits ligneux est mis en place

R4.1 La traçabilité et la certification de la récolte à l’usine sont assurées

4.1.1 Harmoniser la codification des zones de production forestière

4.1.2 Utiliser des équipements appropriés pour l’identification des produits

4.1.3 Améliorer le système de suivi du produit depuis l’exploitation jusqu’à l’usine

4.1.4 Certifier les unités de production forestière

R4.2 La traçabilité de l’entrée à la sortie de l’usine de transformation est établie et les entreprises transformatrices sont certifiées

2.4.1 Réaliser une étude de faisabilité sur la traçabilité au sein des différents types d’unités de transformation du bois

2.4.2 Prendre des dispositions techniques et réglementaires pour la mise en application des mesures recommandées par l’étude

2.4.3 Susciter la certification des entreprises forestières

R4.3 La traçabilité de la sortie de l’usine au consommateur final est assurée

4.3.1 Améliorer la traçabilité des produits destines aux marchés internationaux

4.3.2 Concevoir la traçabilité au niveau du marché intérieur

4.3.3 Concevoir la traçabilité au niveau du marché sous-régional

R4.4 Les capacités des acteurs dans la mise en œuvre de la traçabilité, sont renforcées

28


(années)

Ph1 Phase 2 Phase 3

ACTIVITES 1 2 3 4 5 6 7 8

4.4.1 Former les acteurs en matière de traçabilité

4.4.2 Sensibiliser les opérateurs aux enjeux liés à la traçabilité

4.4.3 Fournir un appui technique aux opérateurs, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations proposées par l’étude de faisabilité

3 EVALUATION DE LA STRATEGIE

3.1 Les idées de projets issus de la stratégie

1. P1.1.a Projet de restructuration du commerce local du bois

2. P1.1.b Projet de mise en réseau informatique des producteurs et gestionnaires des informations forestières

3. P1.1.c Etude pour l’homologation des unités statistiques de base

4. P1.2.a Campagne d’information auprès des producteurs d’informations forestière pour l’adaptation au nouveau système de collecte

5. P1.2.b Projet d’étude pour l’amélioration des supports d’information

6. P1.3.a Renforcement des capacités des structures chargées de la production et de la gestion des informations forestières

7. P1.4.a Projet de production et de gestion d’annuaires des statistiques forestières

8. P1.5.a Projet de mise en place d’un mécanisme de financement durable de la gestion des statistiques forestières

9. P2.1.a Projet de création d’un répertoire des PFNL

10. P2.1.b projet d’inventaire des PFNL sur toute l’étendue du territoire

11. P2.1.c Projet d’élaboration de méthodologies adaptées pour la collecte d’informations sur les PFNL

12. P2.1.d Projet de mise en place d’une base de données sur les PFNL

13. P2.2.a Mise en place d’un mécanisme de collecte des PFL secondaires

14. P2.3.a Projet de renforcement des capacités des structures chargées de la gestion des PFNL

15. P2.4.a Etude pour la mise en place d’un mécanisme de financement durable pour la gestion des PFNL

16. P3.1.a Projet d’inventaires forestiers d’aménagement au niveau de toutes les forêts du Domaine Forestier Permanent de l’Etat

17. P3.1.b Projet d’inventaires forestiers réguliers d’exploitation au niveau des PEF du Domaine Rural

18. P3.1.c Projet de réalisation de prises de vue aériennes de la couverture forestière ivoirienne

19. P3.2.a Projet de mise en place d’un SIG de la filière bois ivoirienne

20. P4.1.a Projet de codification des zones de production forestière

21. P4.2.a Etude de faisabilité de la traçabilité au sein des différentes unités de transformation du bois

22. P4.3.a Etude de faisabilité de la traçabilité sur les marchés intérieur et sous régional du bois ivoirien

23. P4.4.a Sensibiliser des opérateurs en vue de promouvoir la traçabilité des produits forestiers et la certification des entreprises forestières

30

3.2 Coût des projets

REF FICHE PROJETS COUT DU PROJET

(en millions F.CFA)

P1.1.a Projet de restructuration du commerce local du bois 10

P1.2.b Projet d’étude pour l’amélioration des supports d’information

forestière pour l’adaptation au nouveau système de collecte 5

P1.3.a Projet de mise en place d'un système national de gestion des

statistiques forestières - Phase I 350

P1.3.b Projet de mise en place d'un système national de gestion des

statistiques forestières - Phase 2 212

P1.5.a Projet de mise en place d’un mécanisme de financement durable pour

la gestion des statistiques forestières 6 P2.1.a Projet de création d’un répertoire des PFNL 18 P2.1.c projet d’inventaire des PFNL sur toute l’étendue du territoire 534

P3.1.a Projet d’inventaires forestiers d’aménagement au niveau de toutes les

forêts du Domaine Forestier Permanent de l’Etat pm

P3.1.b Projet d’inventaires forestiers réguliers d’exploitation au niveau des

PEF du Domaine Rural pm P3.1.c Projet d'évaluation de la couverture forestière ivoirienne 700

P3.1.d Etude pour la mise en place du protocole d’inventaire dans le domaine rural 10

P4.2.a P4.1.a- Projet de mise en place d'un système de traçabilité des produits

ligneux 95 TOTAL COUT PROJETS 1 845

3.3 Coût de la mise en œuvre de la stratégie par objectifs et par résultat

Logique d’intervention

Fiches projets correspondantes Coût projet

Coût par année de mise en œuvre (en millions F.CFA)

(en millions (F.CFA)

1 2 3 4 5 6 7 8

Objectif Sp1 : Le dispositif de gestion de l’ensemble des données courantes relatives aux produits ligneux dans le secteur informel est amélioré

583 16 239 116 0 100 75 37 0

R1.1 Le cadre juridique, réglementaire et institutionnel est adapté 10 10

P1.1.a- Projet de restructuration du commerce local du bois 10 10 0

R1.2 La collecte de l’information relative aux produits ligneux est réalisée de manière rationnelle

5 0 5 0 0 0 0 0 0

P1.2.b- Projet d’étude pour l’amélioration des supports d’information

5 5

R1.3 Les structures chargées de la production et de la gestion de l’information sur les produits ligneux sont opérationnelles

562 0 234 116 0 100 75 37 0

P1.3.a - Projet de mise en place d'un système national de gestion des statistiques forestières - Phase I

350 0 234 116

P1.3.b - Projet de mise en place d'un système national de gestion des statistiques forestières - Phase 2

212 0 0 0 0 100 75 37

R1.5 Un mécanisme de financement pérenne est mis en place 6 6 0 0 0 0 0 0 0

P1.5.a- Projet de mise en place d’un mécanisme de financement durable de la gestion des statistiques forestières

6 6

32





1 2 3 4 5 6 7 8

Objectif Sp 2 : Un dispositif de gestion des données de base pour les principaux produits forestiers identifiés dans le secteur informel est mis en place

552 18 0 0 534 0 0 0 0

R2.1 - La gestion de l’information relative aux produits non ligneux (PFNL) est réalisée de manière rationnelle

552 18 0 0 534 0 0 0 0

P2.1.a- Projet de création d’un répertoire des PFNL 18 18

P2.1.b- projet d’inventaire national des PFNL 534 534

Objectif Sp3 : Le patrimoine forestier national est régulièrement évalué 710 0 0 0 0 700 0 0 0

R3.1 : Des inventaires périodiques sont réalisés 710 0 0 0 0 700 0 0 0

P3.1.a- Projet d’inventaires forestiers d’aménagement au niveau de toutes les forêts du Domaine Forestier Permanent de l’Etat

PM 0

P3.1.b- Projet d’inventaires de la biomasse ligneuse du Domaine Rural

PM 0

P3.1.c- Projet d'évaluation de la couverture forestière ivoirienne

700 700

P3.1.c- Etude pour la mise en place du protocole d’inventaire dans le domaine rural

10 10

33





1 2 3 4 5 6 7 8

Objectif Sp 4 : Un système de traçabilité et de certification des produits ligneux est mis en place

95 95 0 0 0 0 0 0 0

R4.1 La traçabilité et la certification de la récolte à l’usine sont assurées

95 95 0 0 0 0 0 0 0

P4.1.a- Projet de mise en place d'un système de traçabilité des produits ligneux

95 95

TOTAL GERNERAL STRATEGIE 1 845 139 239 116 534 800 75 37 0

4 CADRE ORGANISATIONNEL DE MISE EN ŒUVRE ET SUIVI ET EVALUATION DE LA STRATEGIE

4.1 Cadre organisationnel

Sans la collaboration des uns et des autres, de grandes difficultés pourraient compromettre la réalisation des projets. La mise en œuvre de cette stratégie impliquera donc l’adhésion de tous les acteurs de la filière.

Aussi, toutes les structures concernées, administration forestière, opérateurs économiques, commerçants, structures décentralisées et déconcentrées, etc., devront désormais coordonner leurs actions. Chaque structure gérera certes ses données spécifiques, mais la structure de coordination, au sein du Ministère en charge des forêts, aura pour responsabilité de mettre en place une plate-forme de collaboration pour un meilleur résultat au niveau national.

4.2 Suivie et évaluation de la stratégie

La mise en œuvre de la stratégie sera suivie et évaluée régulièrement (chaque 2 ans) par une structure spécifiquement mise en place au sein du MINEEF. Les résultats de ces évaluations pourront permettre de corriger les méthodologies retenues.

5 BENEFICES ISSUS DE LA VALEUR AJOUTEE GENEREE EN INFORMATION

Les bénéfices liés à la mise œuvre de la stratégie d’amélioration du système de gestion de l’information forestière, sont importants autant pour les opérateurs économiques, pour l’administration forestière, pour l’Etat de Côte d’Ivoire que pour les partenaires internationaux et ceux de la sous région.

5.1 Au niveau des opérateurs économiques

Tous les opérateurs économiques de la filière bénéficieront d’informations fiables aux niveaux de la ressource disponible, de son évolution, de l’évolution du marché local et international du bois. Cela leur permettra de profiter des opportunités qui s’offrent à leur profession.

Avec le règlement de la traçabilité, couplé avec la certification forestière, l’accès des marchés internationaux leur sera désormais garanti.

Enfin l’amélioration du circuit de l’information réduira les tracasseries et retards liés aux contrôles intempestifs.

5.2 Au niveau de l’administration forestière

L’administration forestière disposera d’un outil pour une meilleure gestion des ressources forestières dont elle a la charge. L’évaluation périodique du patrimoine et surtout la mise en place du SIG-forêt permettront à l’administration de disposer d’informations fiables pour les décisions de politique forestière.

Les contrôles à effectuer seront plus « chirurgicale », dès lors que la traçabilité de chaque produit est établie et que le produit est spatialement identifiable.

35

5.3 Au niveau de l’Etat de Côte d’Ivoire

Jusqu’à ce jour, les références en matière d’informations forestières proviennent souvent de sources extérieures (OIBT, FAO, WWF, FEM, etc.). La conséquence est que dans les rapports nationaux, les chiffres diffèrent d’un document à l’autre, ce qui ne manque pas de créer des confusions et disputes entre techniciens ou décideurs.

Avec la mise œuvre de la stratégie, l’information de référence sera nationale, ce qui conférera à la Côte d’Ivoire une souveraineté nationale en matière d’informations forestières. Un gain financier sera obtenu au niveau de l’Etat par la réduction de la fraude.

5.4 Facilitation de l'intégration sous régionale

L’intégration sous régionale au niveau de la gestion forestière, implique de respecter des directives et des normes entre les partenaires. Cela permet d’apprécier les efforts réels déployés par les uns et les autres, et facilite les prises de décision communes. La mise en œuvre de la stratégie va donc faciliter cette intégration sous régionale.

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7 BIBLIOGRAPHIE

Cabinet du Premier Ministre, Ministère de la Planification du développement, Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté.

Centre de Recherche en Ecologie (1998), ‘’Rapport d’activités du CRE’’.

Comité National MAB Côte d’Ivoire (2002), ‘’Renforcement des capacités scientifiques et techniques pour une conservation efficace et une utilisation durable de la diversité biologique dans la Réserve de Biosphère de la Comoé en Côte d’Ivoire.

Convention de la CCD (1999), ‘’Programme d’action sous-régional de la lutte contre la désertification- en Afrique de l’Ouest (PASR)’’.

Direction de l’Environnement (1996), ‘’Notes de synthèse sur le suivi de Rio’’.

FAO / Banque Mondiale (1994), Gestion participative des ressources naturelles et de la faune (GEPRENAF), Rapport de préparation, Volume 1, Côte d’Ivoire.

Haut Commissariat à l’Hydraulique (1999), ‘’Programme National Hydraulique 2000-2010. Politique, Stratégie et Contenu du Programme’’.

KOUAME K. F. (1999), ‘’Hydrogéologie des régions de montagne : apports de la télédétection et des méthodes statistique et fractale à l’élaboration d’un système d’information hydrogéologique à référence spatiale des aquifères discontinus du secteur Man-Danané (ouest de la Côte d’Ivoire)’’, 198 p.

LAUGINIE F. (1995), ‘’Problématique de la conservation des milieux naturels et de la Faune’’, Projet WWF- C1008 Revue Générale des parcs nationaux et Réserves de Côte d’Ivoire.

Ministère de l’Environnement et de la Forêt/ Direction de l’Environnement (1999), ‘’Diversité biologique de la Côte d’Ivoire ; Projet de Rapport de synthèse.

Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts / BNETD (1985) Programme National de Reboisement 2006 – 2015.

Ministère du Logement, du Cadre de Vie et de l’Environnement (1995), ‘’Plan d’Action Environnementale 1996-2000’’.

Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales (1993), ‘’Plan directeur Agricole 1992-2015’’.

Ministère des Eaux et Forêts (1988), ‘’Plan directeur Forestier 1988-2015’’.

Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts (2003), ‘’Programme Cadre de Gestion des Forêts 2004 – 2016 .

Ministère de l’Industrie des Mines et de l’Energie (1991), Ministère délégué auprès du Premier Ministre, Chargé de l’économie, des Finances, du commerce et du plan, ‘’Plan national de l’Energie’’.

37

Ministère de l’Environnement et de la Forêt / Direction de l’Environnement (1998), ‘’Rapport national sur la diversité biologique de Côte d’Ivoire’’.

Ministère de l’Environnement et de la Forêt (2003), ‘’Stratégie Nationale pour la Conservation de la Diversité Biologique de la Côte d’Ivoire’’.

Ministère de la Planification et du développement (2003), Rapport national sur les objectifs du millénaire.

ONG Croix Verte (1998), ‘’Bulletin d’Information et de Sensibilisation Environnementale’’ (BISE),.

ONG Côte d’Ivoire – Ecologie (1998), ‘’Rapports d’activités 1997-1998’’.

REDDA (2001) : ‘’Rapport d’évaluation de la mise en œuvre de l’Agenda 21 en Côte d’Ivoire dans le cadre de la préparation du Sommet mondial sur le développement durable 2002’’, Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie.

TAHOUX TOUAO, M. (1995), ‘’Effets des systèmes énergétiques sur l’environnement’’ : cas de la Côte d’Ivoire, BAD (PAE), 203p.

TAHOUX TOUAO, M. (1991), ‘’Dynamiques des systèmes d’exploitation agricole et blocage foncier dans le Sud-Ouest ivoirien. Quelles solutions vivrières ?’’, UNESCO-CNRS. ACCT, Paris 1991, 27p. multig.

TAHOUX TOUAO, M. (1989), ‘’Rôle de la femme dans la lutte contre la déforestation en zone tropicale humide d’Afrique : l’exemple de la Côte d’Ivoire’’. Public. UNESCO, Dakar, 18p. multig.

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ANNEXE : FICHES - PROJETS

39

FICHE-PROJET

P1.1.a 1- Intitulé du Projet Projet d’étude pour la restructuration du commerce local du bois

d’oeuvre

2- Justification Une bonne partie de la production ivoirienne de bois est consommée sur place pour divers usages : Bois énergie, charbon, construction équipements, etc. Cependant, ce commerce est demeuré jusqu’à ce jour dans l’informel, d’où les difficultés rencontrées dans la collecte de données fiables pour l’établissement de statistiques sur ces produits.

2- Objectifs Identifier les différents circuits de commercialisation de tous ces produits, sur le marché local, et proposer une réorganisation de leurs circuits, en vue de permettre une collecte efficiente des données relatives

3- Description de l’état actuel - Aucune étude de cette nature n’a été conduite auparavant.

- La collecte des informations est essentiellement basée sur les déclarations des producteurs et l’information ne peut pas être recoupée

4- Contraintes liées au projet - Aucune contrainte particulière

5- Bénéficiaires MINEEF

6- Actions passées ou en cours - Aucune

7- Stratégies de mise en œuvre L’étude doit être faite par une structure extérieure qui doit procéder par des enquêtes auprès des producteurs, des intermédiaires, des commerçants, et des utilisateurs en fin de chaîne.

Activités proposées - Définition des termes de référence de l’étude

- Rédiger un protocole d’enquête

- Conduite l’enquête pour tous les produits ligneux issus de la première transformation

- Analyse de la situation et recommandations, pour une réorganisation si nécessaire des circuits de commercialisation

9- Durée d’exécution 6 mois

10- Maître d’ouvrage MINEF

11- Maître d’œuvre DISA

12- Partenaires BNETD, INS, ONG

13- Coût prévisionnel TOTAL COUT : 10 millions F.CFA

14- Contributions locales souhaitées

Facilitation des enquêtes auprès des industriels et des commerçants

15- Analyse de l’impact sur l’environnement

Aucun impact sur l’environnement

16- Sources de financement identifiées

MINEEF,

40

FICHE PROJET P1.2.b -

1- Intitulé du Projet Projet d’étude pour l’amélioration des supports d’informations

2- Justification Les supports actuellement utilisés dans le cadre de la collecte d’informations forestières ne sont pas formatés pour faciliter des saisies informatiques. Ils ne sont pas non plus conçus pour enregistrer des données autres que celles relatives aux bois d’œuvre. Or dans le sens de l’amélioration du système en place, il est prévu de prendre en compte, beaucoup de données relatives à la gestion forestière et surtout faire un traitement systématiques de toutes les données collectées. Il s’avère donc nécessaire d’améliorer les supports actuels de collecte en les adaptant au nouveau système à mettre en place..

2- Objectif Concevoir des supports adaptés aux nouveaux types de données à collecter et à une transcription informatique rapide.

3- Description de l’état actuel

Les bordereaux actuels de collecte ne sont pas adaptés

4- Contraintes liées au projet

Disponibilité d’un listing des nouveaux produits concernés

5- Bénéficiaires Tous les producteurs de la filière bois

6- Actions passées ou en cours

Aucune

7- Stratégies de mise en œuvre

Etude à réaliser de manière participative avec les acteurs clés que sont les producteurs et les gestionnaires (MINEEF, BNETD, SODEFOR, CRE, CNF, CNRA, la Douane, MINAGA, etc.). Un consultant sera recruté pour la coordination des travaux

8- Activités proposées - Rédaction d’une proposition technique

- Organisation de réunions de concertation avec différents acteurs

- Elaboration d’une méthodologie concertée et d’un plan de travail

- Production d’un rapport d’étude


10- Maître d’ouvrage Ministère des Eaux et Forêts

11- Maître d’œuvre DGEF

12- Partenaires SODEFOR / BNETD/ MINAGRA/ Industriels du bois/Douane / INS/ …

13- Coût prévisionnel Coût de l’étude : 5 millions F.CFA


Participation active aux réunions de travail


La réalisation de l’étude n’a aucun impact sur l’environnement.


MINEF

41

FICHE PROJET P1.3.a

1- Intitulé du Projet Projet de mise en place d’un système national de gestion des statistiques forestières – Phase I

2- Justification Le système de gestion des statistiques forestières actuel, permet certes de disposer d’un certains nombre d’informations précieuses, relatives aux ressources forestières, mais demeure peu fiable, et surtout lent et insuffisant face aux attentes des utilisateurs. Les structures mises en place ne sont pas opérationnelles faute de ressource humaine qualifiée et d’équipement adapté. La modernisation de ce système s’avère nécessaire.

2- Objectifs Renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des structures de gestion des statistiques forestières

3- Description de l’état actuel - Ressources humaines insuffisantes et non qualifiées

- Equipements informatiques insuffisants en quantité et qualité

- Ecoles forestières non qualifiées pour la formation spécifique relatives aux statistiques forestières

4- Contraintes liées au projet Accès au réseau Internet de tous les producteurs et gestionnaire mais plus particulièrement des opérateurs privés dans des zones rurales

5- Bénéficiaires Tous les producteurs, gestionnaires et utilisateurs de l’information forestière

6- Actions passées ou en cours - Equipement de quelques structures centrales en matériel informatique - acquisition d’un serveur.

- Tenue de quelques ateliers d’IEC

- Mise en place d’une base de données au niveau de la DISA

7- Stratégies de mise en œuvre - La formation se fera par des ateliers, des stages pratiques sur le terrain, sur des périodes de courte durée

- L’acquisition des équipements se fera sur appel d’offre

- La mise en œuvre sera progressive et supervisée par une commission créée à ce effet

8- Activités proposées - Sélection des programmes et centres de formation

- Organisation de la formation proprement dite ;

- Appel d’offre pour l’acquisition et l’installation des équipements

- Conduite de campagne IEC

9- Durée d’exécution 2 ans



12- Partenaires SODEFOR / Industriels du bois/ BNETD/ ANADER /INS/ …

13- Coût prévisionnel TOTAL : 350 millions F.CFA

14- Contributions des - Participation effective à la formation

42

Structures d’encadrement


Aucun


- Etat de Côte d’Ivoire

- Bailleurs de fonds

17- Charges récurrentes - Frais d’entretien du matériel acquis : 10 millions par an, renouvellement après 3 à 4 ans.

- Coût du personnel non fonctionnaire

43

DETAIL DU COUT DU PROJET

DESIGNATION COUT UNITAIRE

(en F.CFA)

1- Equipement et Formation * Mise en place d'un comité de pilotage 1 100 000 * Mettre en réseau les différents centres de collecte 2 200 000 * Installation d'intranet pour les différents centres de collecte 2 200 000 * Identifier et développer les applications informatiques 87 450 000 * Identifier et mettre en place les équipements informatiques 78 694 000 * Assurer la formation des producteurs et gestionnaires 30 800 000 * Mettre en service les applications 2 200 000 * Faire la promotion des applications développées 4 180 000 * Diffuser les résultats des données collectées 3 300 000 * Définir et harmoniser les procédures de collecte des données 2 200 000 * Valider les procédures de collecte 2 200 000 * Former les agents de collecte 16 500 000 * Superviser la collecte des données 3 300 0002- Charges diverses * Pièces de rechanges 2 200 000 * Carburant et lubrifiant 2 640 000 * Fournitures de bureau 1 100 000 * Petit matériel informatique 3 300 000 * Assurance 1 100 000 * Audit 2 200 000 * Edition et rapport 2 200 000 * Frais Bancaire 1 980 000 * Comité de suivi 1 100 000 * Traduction et documentation 825 000 * Imprévus 25 437 5003- Salaires * Salaire Coordonnateur 26 400 000 * Salaire Assistant informaticien 13 200 000 * Salaire Chauffeur 6 600 000 * Secrétaire 5 940 000 * Comptable 7 260 000 * Expert en statistiques forestières 3 300 000 4- Frais de gestion agence d'exécution 6 722 650

TOTAL 349 829 150

44

FICHE PROJET P1.3.b

1- Intitulé du Projet Projet de mise en place d’un système national de gestion des statistiques forestières – Phase II

2- Justification Le système de gestion des statistiques forestières actuel, permet certes de disposer d’un certains nombre d’informations précieuses, relatives aux ressources forestières, mais demeure peu fiable, et surtout lent et insuffisant face aux attentes des utilisateurs. Les structures mises en place ne sont pas opérationnelles faute de ressource humaine qualifiée et d’équipement adapté. La modernisation de ce système s’avère nécessaire.

Un premier projet a été rédigé pour les mêmes objectifs. Celui – ci en est la 2ème phase et doit permettre d’achever les activités entamées dans la première.

2- Objectifs Renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des structures de gestion des statistiques forestières

3- Description de l’état actuel - Ressources humaines insuffisantes et non qualifiées

- Equipements informatiques insuffisants en quantité et qualité

- Ecoles forestières non qualifiées pour la formation spécifique relatives aux statistiques forestières

4- Contraintes liées au projet Mise en œuvre de la phase 1ère


6- Actions passées ou en cours - Equipement de quelques structures centrales en matériel informatique - acquisition d’un serveur.

- Tenue de quelques ateliers d’IEC

- Mise en place d’une base de données au niveau de la DISA

7- Stratégies de mise en œuvre - La formation se fera par des ateliers, des stages pratiques sur le terrain, sur des périodes de courte durée

- L’acquisition des équipements se fera sur appel d’offre

- La mise en œuvre sera progressive et supervisée par une commission créée à ce effet

8- Activités proposées - Sélection des programmes et centres de formation

- Organisation de la formation proprement dite ;

- Appel d’offre pour l’acquisition et l’installation des équipements

- Conduite de campagne IEC




12- Partenaires SODEFOR / Industriels du bois/ BNETD/ ANADER /INS/ …

45

13- Coût prévisionnel TOTAL : 211 millions F.CFA

14- Contributions des Structures d’encadrement

- Participation effective à la formation


Aucun


- Etat de Côte d’Ivoire

- Bailleurs de fonds

17- Charges récurrentes - Frais d’entretien du matériel acquis : 10 millions par an, renouvellement après 3 à 4 ans.

- Coût du personnel non fonctionnaire

46

DETAILS DU COUT DU PROJET / PHASE II

DESIGNATION COUT UNITAIRE

(en F.CFA)

1- Equipement et Formation * Mettre en réseau les différents centres de collecte 2 200 000 * Mettre en place les équipements informatiques 80 694 000 * Assurer la formation des producteurs et gestionnaires 6 800 000 * Mettre en service les applications 2 200 000 * Faire la promotion des applications développées 4 180 000 * Diffuser les résultats des données collectées 3 300 000 * Former les agents de collecte 8 500 000 2- Charges diverses * Pièces de rechanges 2 200 000 * Carburant et lubrifiant 2 640 000 * Fournitures de bureau 1 100 000 * Petit matériel informatique 3 300 000 * Assurance 1 100 000 * Audit 2 200 000 * Edition et rapport 2 200 000 * Frais Bancaire 1 980 000 * Comité de suivi 1 100 000 * Traduction et documentation 825 000 * Imprévus 15 661 900 3- Salaires * Salaire Coordonnateur 26 400 000 * Salaire Assistant informaticien 13 200 000 * Salaire Chauffeur 6 600 000 * Secrétaire 5 940 000 * Comptable 7 260 000 * Expert en statistiques forestières 3 300 000 4- Frais de gestion agence d'exécution 6 722 650

TOTAL 211 603 550

47

FICHE – PROJET / P1.5..a 1- Intitulé du Projet Etude d’un mécanisme pour le financement durable de la gestion des

statistiques forestières

2- Justification Le financement des programmes et projets de développement forestiers, a toujours été un gros problème du secteur ; de sorte que les actions engagées avec une réelle volonté politique, se sont soldées par des réussites partielles, sinon par des échecs patents. La mise en place d’un mécanisme de financement durable pour la gestion des statistiques forestières devient à cet égard, une voie incontournable pour le succès de la stratégie élaborée.

3- Objectifs - Assurer une continuité dans la gestion des informations forestières

- Disposer d’un mécanisme de financement autonome, compte tenu des exigences spécifiques

4- Description de l’état actuel Le financement actuel est entièrement supporté par l’Etat pour les salaires et le fonctionnement courant.

Ce financement ne permet pas de faire face aux exigences de gestion de statistiques modernes

5- Contraintes liées au projet Aucune

6- Bénéficiaires Structures centrales et déconcentrées du MINEEF


- La mise en place d’un Fonds Forestier National est en étude

- Le FIRCA déjà opérationnel, offre des opportunités pour la gestion du fonds


Le mécanisme doit privilégier les ressources financières internes générées par les statistiques forestières

9- Activités proposées - Etude prospective pour l’identification et l’analyse de toutes les potentialités de financement

- création, organisation et fonctionnement de la structure chargée de la gestion des fonds




13- Partenaires SODEFOR, BNETD, FIRCA, M.E.F., Bailleurs, etc.

14- Coût prévisionnel TOTAL COUT : 6 millions


Aucun impact


MINEEF

18- Charges récurrentes aucune

48

FICHE – PROJET

P2.1.a

1- Intitulé du Projet PROJET DE CREATION D’UN REPERTOIRE DES PRODUITS FORESTIERS NON

LIGNEUX (PFNL)

2- Justification Les forêts tropicales regorgent de produits PFNL. En effet, la biodiversité animale et végétale de ces pays compte parmi les plus riches du monde.

Cette richesse est aujourd’hui en péril suite aux différentes agressions subies depuis des années Pour une meilleure protection, l’activité première à mener consiste avant toute chose à les identifier.

3- Objectifs - Permettre une meilleure connaissance des PFNL au plan national afin de mieux sensibiliser la population pour leur protection, et établir des statistiques précises selon les espèces.

- Produire un document (guide), accessible à tous les acteurs concernés, fournissant des informations sur les caractéristiques de chaque PFNL

4- Description de l’état actuel

- grande diversité des PFNL en Côte d’Ivoire

- Existence dans certaines structures d’informations relatives aux PFNL (CNF, CRE, CNRA, …)

5- Contraintes liées au projet

Accès aux répertoires existants

6- Populations bénéficiaires

Exploitants forestiers, populations rurales, structures locales d’encadrement


- Des listings existent mais demeurent incomplets, sous un format inexploitable pour les utilisateurs.


- Mettre en place une équipe pluridisciplinaire comprenant des botanistes, des phytosociologues, des systématiciens, etc.

- rédiger le texte de manière à faciliter l’accès (coût et compréhension) à ces guides par les bénéficiaires

9- Activités proposées - inventaire des documents disponibles dans les structures spécialisées ;

- Rechercher les noms locaux, les caractéristiques et les diverses utilisations de ces PFNL

- production du répertoire

- vulgarisation du répertoire (Ateliers déconcentrés)

10- Durée d’exécution 1 an


12- Maître d’œuvre DGEF

13- Partenaires Exploitants et industriels forestiers, SODEFOR, Collectivités territoriales, populations

14- Coût prévisionnel - Production du répertoire : 10 millions

- Atelier de validation 3 millions

49

- Vulgarisation : 5 millions

- TOTAL COÛT PROJET : 18 millions

15 Contributions locales s

Participation aux réunions de travail

16- Impact environnemental

aucun


MINEEF, OIBT, autres bailleurs de fonds

18 Charges récurrentes aucune

50

FICHE – PROJET P2.1.b

1- Intitulé du Projet Projet d’inventaire national des PFNL

2- Justification La Côte d’Ivoire, pays forestier tropical, compte parmi les plus riches au plan de la diversité végétale. On dénombre plusieurs espèces forestières faisant l’objet de trafics et d’utilisation divers. Mais faute d’inventaire, on ne peut qu’estimer de manière très approximative, l’importance de ces spéculations. Il est nécessaire aujourd’hui pour l’Etat de Côte d’Ivoire, de disposer d’informations fiables sur ces produits pour engager des actions plus efficaces en vue de leurs protections

3- Objectifs Conduire une enquête nationale pour évaluer : o la production annuelle des divers PFNL o La contenance des forêts en PFNL

4- Description de l’état actuel Des informations qualitatives existent en partie dans quelques structures nationales, mais les informations quantitatives relatives au gisement et à l’exploitation de ces produits sont totalement inexistantes

5- Contraintes liées au projet L’enquête doit tenir compte des périodes de production qui varient d’un produit à l’autre

6- Populations bénéficiaires Communautés locales, Etat de Côte d’Ivoire, tradithérapeutes, chercheurs, etc.


Des prospections se font de temps à autre dans un but scientifique par des structures nationales et internationales de recherche.


Deux types d’enquête s’avèrent nécessaires :

- Une enquête pour l’évaluation de la production annuelle

- Une autre enquête pour l’évaluation du gisement

Les deux enquêtes se réaliseront selon des protocoles totalement différents par des consultants différents. Cependant l’identification des produits doit se faire sur la même base.

9- Activités proposées - Rédaction des TDR

- Lancement d’un appel d’offre pour le recrutement des consultants

- Conduite des enquêtes de terrain

- traitement et analyse des données

- Production des rapports d’inventaire

- Validation des rapports




13- Partenaires Industriels du bois, communautés et collectivités locales, SODEFOR, BNETD, ANADER, CNF, CRE, CNRA, ….

14- Coût prévisionnel Total : 534 millions F.CFA

51


Implication des populations rurales dans la collecte des informations


aucune


MINEF, collectivités locales, bailleurs de fonds

18 Charges récurrentes Aucune

DETAILS DU COUT DU PROJET

DESIGNATION UNITES QUANTITE COUT COUT UNITAIRE TOTAL

Préparation et lancement de l'Appel d'Offre Forfait 3 000 000Enquête Gisement PFNL - Préparation protocole H/mois 2 2 500 000 5 000 000 - Formation enquêteurs H/heure 50 10 000 500 000 - Rémunération enquêteurs H/jours 10 000 15 000 150 000 000 - Rémunération Chefs d'équipes H/jours 3 400 20 000 68 000 000 - Divers Experts H/mois 24 1 500 000 36 000 000Logistique - Acquisition Pick-up Bâché 4X4 12 places u 10 20 000 000 200 000 000 - Entretien véhicule Km 300 000 25 7 500 000 - Carburant Km 300 000 80 24 000 000Exloitation des données H/mois 4 2 500 000 10 000 000Mise en place d'une Base de données des PFNL Forfait 20 000 000Divers Forfaits 10 000 000

TOTAL 534 000 000

52

FICHE - PROJET

P3.1.c

1- Intitulé du Projet Projet d’Evaluation periodique de la couverture forestière ivoirienne

2- Justification De 1960 à 1980, La couverture forestière ivoirienne a régressé dit-on, au rythme de 300.000 hectares par an. Ces données sont-elles réelles ! Si cela était vrai, il n’y aurait plus un seul hectare de forêt à l’heure actuelle. De fait, la variation de la superficie des forêts est soumise à un certain nombre de paramètres complexes tels : l’aménagement de la forêt, son emplacement, l’évolution des spéculations agricoles dans son environnement, le niveau de sensibilisation des acteurs politiques et ruraux de la région, le niveau de pression foncière, etc. Ces paramètres étant très variables, il est nécessaire d’apprécier à intervalle régulier, leur impact sur la forêt. Cela peut se faire de plusieurs manières, dont la photographie satellitaire.

3- Objectifs Evaluer périodiquement l’évolution des superficies forestières

4- Description de l’état actuel Des photographies satellitaires des forêts sont réalisées, mais demeurent partielles, et très irrégulières

5- Contraintes liées au projet Les commandes de photographies doivent spécifier les périodes précises et concerner tout le territoire de la Côte d’Ivoire

6- Bénéficiaires Etat de Côte d’Ivoire,


L’exécution du projet doit être confiée à une structure spécialisée dans la gestion de l’imagerie satellitaire

9- Activités proposées - Rédaction des TDR

- Chois de la structure d’exécution

- Commande et acquisition des images

- Mission de terrain et validation des thèmes

- Production de cartes forestières numérisées

- Création d’un SIG Forêt

- Validation du SIG en Atelier




13- Partenaires SODEFOR, BNETD, CNTIG

14- Coût prévisionnel Total : 700 millions F.CFA


aucune

18 Charges récurrentes Gestion du SIG (Actualisation des informations, Ressources humaines,)

53

FICHE - PROJET

P4.1.a

1- Intitulé du Projet Projet de mise en place d’un système de traçabilité et de certification des produits ligneux

2- Justification La mondialisation du commerce internationale suppose le respect de certaines normes qui réglementent le marché international. La traçabilité et la certification font partie aujourd’hui des exigences de ce marché international. Le commerce du bois n’échappe pas à cette exigence mondiale.

En côte d’Ivoire, la mise en place de la traçabilté et de la certification des produits forestiers, est encore au stade premier. Si rien n’est entrepris d’ici 2008, le secteur bois peut être privé du marché international qui constitue son principal débouché à plus de 80%.

2- Objectifs Mettre en place un système de traçabilité des produits ligneux depuis leur origine jusqu’à leur destination finale, et inciter à la certification, tous les intervenants et institutions de la filière bois.

3- Description de l’état actuel - Les Principes et Critères Indicateurs sont élaborés

- Aucune structure de la filière n’est certifiée à ce jour

- Aucune traçabilité pour tous les produits forestiers en Côte d’Ivoire

4- Contraintes liées au projet La mise en œuvre doit être réalisé avant la fin de l’année 2008


6- Actions passées ou en cours Aucune

7- Stratégies de mise en œuvre La mise en œuvre doit faire appel à un Bureau d’étude spécialisé avec le concours de tous les acteurs de la filière

8- Activités proposées - Elaboration d’une étude de faisabilité

- Organisation d’un atelier de validation de l’étude

- IEC pour la mise en œuvre des recommandations de l’étude

- Prise de textes et Décrets pour la réorganisation de la filière

9- Durée d’exécution 1 an



12- Partenaires SODEFOR / Industriels du bois/ Exp Forestier /BNETD/ ANADER /INS/ …

13- Coût prévisionnel - Elaboration d’une étude de faisabilité : 50 millions F.CFA

- Atelier de validation de l’étude : 5 millions

- IEC pour la mise en œuvre des recommandations : 40 millions

TOTAL : 95 millions F.CFA 15- Analyse de l’impact sur l’environnement

Une étude d’impact environnementale et social des mesures adoptées doit être intégrée à l’étude de faisabilité


Etat de Côte d’Ivoire

document de strategie nationale pour l’amelioration du systeme de gestion des ... · 2014. 1....

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