DOCUMENT RESUME

ED 068 322 SE 014 819

TITLE Zone Nationale D'Etude de LIEnvironnment: Un Guide(National Environmental Study Area: A Guide).

INSTITUTION Department of The Interior, Washington, D.C. NationalPark Service.

PUB DATE 72NOTE 52p.

EDRS PRICE MF-$0.65 HC-$3.29DESCRIPTORS *Environmental Education; *French; *Guides; Natural

Resources; *Program Descriptions; *ProgramDevelopment; Site Development; Study Centers;Supplementary Educational Centers

IDENTIFIERS National Environmental Study Area

ABSTRACTThis booklet, the French version of SE 014 817, is a

guide for teachers and resource managers who are interested inestablishing National Environmental Study Areas (NESA) or interestedin receiving NESA recognition for their on-going environmental studyarea programs. It outlines the characteristics and procedures of theprogram; the nature, philosophy and purpose of environmentaleducation; and techniques and a methodology for environmental studiesin NESAs. Program requirements, program materials, and sitecharacteristics of NEShs are reviewed, together with the processesinvolved in environmental education and in using MESA programs.Environmental strands, developed by the National Park Service as aframework for open-ended, process-oriented environmental education,relate to the techniques and methods advocated in MESA programing.These are universal ideas for viewing the total environment: varietyand similarity, patterns, interrelation and interdependence,continuity and change, and evolution and adaptation. The finalsection deals with establishing a NESA. The progressive stepsoutlined involve community assistance, creating a steering committeeand responsibilities, presenting the program to a community councilfor environmental education, holding on-site workshops, and programmaintenance. Listings of resource personnel, publications, and a NESAapplication are appended. This booklet is also available in English(SE 014 817) and Spanish (SE 014 818). (BL)

zone °anomie d'etude ile I'eovironneinent:on guide

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U S DEPARTMENT OF HEALTHEDUCATION & WELFAREOFFICE OF EDUCATION

THIS DOCUMENT HAS SEEN REPRODUCE!) EXACTLY AS RECEIVED FROMTHE PERSON OR ORGANIZATION ORIGINATING IT POINTS OF VIEW OR OPINIONS STATED DO NOT NECESSARILYREPRESENT OFFICIAL OFFICE OF EDUCATION POSITION OR POLICY

U.S. DEPARTMENT OF THE INTERIOR NATIONAL PARK SERVICE

I

CHOMME ET SON MILIEU:Symbole de !a prise de con-science croissante par I'hommede sa participation totaleI'environnement. de la sensi-bilite et de la responsabilite

eprouve a regard dumonde qui I'entoure.

" zone nationale d'etude de Venvhonnement:reNCD on guide

U.S. DEPARTMENT OF THE INTERIOR NATIONAL PARK SERVICEOFFICE OF ENVIRONMENTAL INTERPRETATION

3

prologue II y a dix ans, le terme "en-vironnement" ne voulait direguere plus que le monde phy-sique et ses ressources natu-relles. Aujourd'hui, au con-traire, it signifie non seulementl'air, l'eau, la terre et le soleil,mais aussi les hommes, leursociete et leur culture.

En ce jour of l'environne-ment fait l'objet de preoccupations croissantes, les zones duService des parcs nationaux setrouvent etre le lieu de rencon-tre inevitable des maitres et desdirecteurs de ressources, le lieuou les talents de chacun fu-sionnent pour jeter les basesd'une prise de conscience del'environnement.

Le Programme de zones nationales d'etude de l'environ-nement a ete mis au point pourcommencer a satisfaire les be-soins en ethique de l'environne-ment manifestos par ('ensembledu pays. Grace a ce programme,les enfants d'aujourd'hui ont lapossibilite de grandir avec uneconscience active des conditionsnecessaires a la survie de leurenvironnement futur. Non seu-lement peut-on etudier les res-sources naturelles, mais aussileurs interactions avec les pro-cessus culturels. C'est la uneconditon sine qua non d'un en-seignement total en matiered'environnement.

Si l'on etudie l'avenir, it de-vient evident qu'iI est extremement important de fournir au-jourd'hui un tel enseignement.

Faute d'une prise de conscienceet d'une sensibilite croissantedu public, on risque de mettreen danger le systeme des paresnationaux lui-meme, ce sys-teme qui a ete constitue pourpreserver notre patrimoine na-turel et culturel. A mesure queles parcs nationaux et autresregions similaires auront deplus en plus tendance a devenirle point critique d'accumulationdes inquietudes et idees de lasociete, ils constituteront lesmeilleurs avocats en faveurd'un debut immediat en matiered'environnement, ne seraitceque pour leur propre protection.

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Rogers C. B. Morton,Secretary of the Interior

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avertissement Ce programme d'etude del'environnement est capable defonctionner car it repose surune prise de conscience de labase locale et qu'il fait appel aun &at d'esprit plus ouvert etplus adaptable que celuj qui estsouvent considers comme suffi-sant. Cependant, it ne fonction-nera pas de son propre chef,pas comme si les valeurs, lesidees et les techniques neces-saires a sa reussite existaientdéjà dans ('ensemble du pays.S'il en etait ainsi, it n'y auraittout simplement pas de pro-gramme faute de besoins.

Bien au contraire, it est evi-dent que personne ne disposea'ijourd'hui de toutes les re-ponses aux problemes de l'en-vironnement, et que personnen'est susceptible de les trouverdans un avenir previsible. Ceuxqui s'inquietent de la quakede la vie devront prendre desrisques et travailler dur pourl'ameliorer. II ne faut surtoutpas s'y tromper.

Bien sari la valeur de cetravail et les satisfactions qu'ildonne seront tout aussi evi-dentes pour les personnes en-gagees. Chacun d'entre nous ases priorites personnelles. Peut-etre seraitil utile a ce stade quele lecteur evalue les siennesavant de poursuivre.

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tables desmatieres

Prologue 3

Avertissement 5

Introduction 8

Qu'est-ce qu'une Zone Na-tionale d'Etude de l'En-vironnement? 10

Programme 10Documentation 11Site 14

La Zone nationale d'Etudede l'environnement etl'Enseignment en ma-here d'environnement 18

Genera I Res 18Definition 23La zone nationale, en tant

que processus 24

Lignes de force de l'envi-ronnement 28

Comme philosophie 31Comme interrogation ou.

verte 35De la simple classification 37

Principes d'action 38Creation d'une Zone na-

tionale d'Etude de l'en-vironnement 39

Comment encourager la

participation de la col-lect ivite 40

Le Comae de direction 41Conseil communautaire

pour l'etude de la dis.cipline de l'environre-ment 43

Groupe d'etudes sur leterrain 46

Maintien du programme enactivite 47

Responsables et organisa-tions a l'echelon localou de l'Etat dont lecontours sera precieux 48

Bibliographie 50

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introduction Une zone d'etude de l'en-vironnement est un site dontles caracteristiques se pretenta ('etude du processus et de ladynamiquc de l'environnementde l'homme dans son ensemble.Le Service des parcs nationauxestime pour sa part que l'etudede l'environnementet merneplus l'enseignement en matiered'environnementest un be.soin national de premiere urgence. C'est pourquoi it a misen place le programme desZones nationales d'etude del'environnement cornme etantune premiere etape de son de-voir visant a promouvoir l'en-seignement de cette discipline.

Une zone nationale d'etudede l'environnement n'est passimplement un bon site pourl'enseignement de l'environne-ment. Une zone nationale sedistingue d'une simple zoned'etude de l'environnement ence sens qu'elle comporte aussiun programme d'enseignementactif et particulier en matiered'environnement.

Le service des parcs nation-aux met aujourd'hui ses terrainset ses installations a la dispo-sition des ecolesqui ellesaussi reconnaissent la necessited'un enseignement de l'envi-ronnementafin qu'ils puis-sent servir de zones nationalesd'etude de l'environnement.

Mais it les encourage aussia utiliser comme zone nationaledes terrains qui n'appartien-nent pas au service. Si un siteet son programme d'enseignement sont de suffisammentboilrie qualite, ils peuvent etre

retenus comme zone nationaleet figurer dans le catalogue deces zones que tient ('Office de-('Education du Ministere americain de la Sante, de l'Education et de ('Assistance publiqueavec l'aide du service des parcsnationaux.

Ce guide offre une aide, oumerne une incitation, aux enseignants et directeurs des res-sources qui sont interesses parla creation d'une zone nationaled'etude de l'environnement ouqui voudraient que leurs pro-grammes de zones locales soi-ent reconnus comme zones nationales. Bien stir, it serait encore mieux que d'autres lec-teurs que les enseignants etdirecteurs des ressources trouvent un interet dans ce qui suit.Mais en fait, le programme deszones nationales d'etude del'environnement repose sur l'in-teret, le devouement et l'imagi-nation de ces derniers.

Le programme repose sur lesenseignants car ce sont eux quifacilitent ('acquisition de con.naissances. Un bon maitre sti-mule la curiosite de ses slaveset leur fournit des outils qu'ilspcurront utiliser pour satisfaireleur curiosite pendant le restantde leurs jours. II apporte unecontinuite au processus de l'en-seignement, permettant a l'elevede saisir les liens entre les diverses matieres qu'il apprend;et lui permettant aussi de pren-dre conscience de son role danscet ensemble. Dans le pro-gramme des zones nationales,la continuite est essentielle carles sorties sur le terrain pour

examiner une zone d'etude del'environnement ne seraientguere que des piqueniques sielles ne trouvaient leur pro-longement en classe dans dessessions precedant et suivantIa sortie.

Le Directeur des ressourcesmet Ia zone d'etude a Ia dispo-sition des Cleves et des profes-seurs enseignant cette matiere.C'est lui qui Ore ou qui pos-sede les terrains, les installa-tions, ou qui detient les pro-cessus qui ont un potentieleducatif, et les caracteristiquesqui rendent la dynamique del'environnement a Ia fois appa-rente et observable.

Bien que nombre d'entreeux se fassent rinterprete deleurs ressources envers le pu-blic, les directeurs des res-sources ne sont pas, a propre-ment parler, des enseignants.D'ailleurs le programme deszones nationales ne leur de-mande pas de retre. Mais ilspeuvent y contribuer sous formed'assistance technique. Ils met-tent a la disposition des enseignants leur propre connais-sance'de cette ressource, de sesprocessus et de ses problemes.Les directeurs de ressourcesparticipant actuellement au pro-gramme des zones d'etudes sa-vent fort bien que la survielong terme de leurs ressourcesdepend de ('existence d'ungroupe de citoyens conscients,capables de reagir sainementdans notre époque de change-ment exceptionnel. Ils n'igno-rent pas que la cle de ce pro-bleme se trouve dans I'ensei-

gnement de l'environnement.

Ainsi, ce guide viendra enaide aux enseignants et direc-teurs de resources qui veulentcreer et entretenir une zone na-tionale d'etude de l'environne-ment. II esquissera les caracte-ristiques et les methodes de ceprogramme. II abordera brieve-ment I'enseignement de l'en-vironnement, sa nature, sa phi-losophie et son objet. II examinera les techniques et la me-thodologie qui peuvent etre ap-pliques. Enfin, it comporteraune bibliegraphie des docu-ments et films utiles ou memestimulants que le lecteur peutconsulter.

S'il est correctement ame-nage, un programme de zonesnationales d'etude de l'environ-nement peut stimuler dans unelocalite Ia prise de conscienceet les attitudes des Cleves aregard de l'environnement; itpeut etre adapte aux conditionset aux exigences des pro-grammes existants, servirrev6ler la nature universelle deprogrammes interdisciplinaires;it peut aider a la protection desressources et a la gestion del'environnement; enf in, it peutagir comme point de rassemble-ment ou comme catalyseurd'une action valable en matiered'environnement dans la corn-munaute qui ('applique.

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u'est-ce qu'unezone nationale

d'etude del'envirounement

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Une Zone Nationale d'Etudede l'Environnement est un sitephysique ou une ressource fon-ciere qui est utilisee dans lecadre d'un programme actifd'enseignement de l'environne-ment. Toutefois, le site ideal nedoit pas rester a ('usage exclu-sif de cet enseignement. Dansla plupart des cas, it continuea remplir Ia meme fonctionqu'avant d'avoir ete choisicomme zone nationale. En fait,la multiplicite des usages enri-chit la valeur educative d'unezone nationale, car la multipli-cite des interactions qu'ellesuscite rend les processusplus evidents et mieux observa-bles, plus directement applica-bles a la vie quotidienne del'etudiant.

PROGRAMME

Bien clue le choix de sitespossibles se soit revele infini,variant de la &charge publiqueaux terres vierges, le pro-gramme lui-meme dolt sans au-cune equivoque interesser l'en-

seignement de la discipline del'environnement. Ce facteur doitetre souligne car ('expressionelle merne a, ces dernierstemps, fait ('objet d'abus fautede definition suffisamment pre-cise. (Par exemple, la modeveut maintenant que l'on ap-pelle enseignement de la disci-pline de l'environnement lesprogrammes d'Etude de Ia na-ture ou merne parfois de sportsen plein air).

Pour qu'un programme bend-ficie de la designation de zonenationale, it dolt au moins etreconforme a la definition de('enseignement de l'environne-ment qui figure dans la loi de1970 sur cet cnseignement.Cette definition est la suivante:

L'expression "enseignement deIa discipline de l'environnement"designe le processus educatif trai-tant des rapports entre l'homme etson voisinage naturel et artificiel,et couvre aussi les liens qui unis-sent Ia population, Ia pollution, Pal-fectation et ('utilisation des res-sources, Ia conservation, les trans-ports. la technologie, et Ia plani-

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fication urbaine et rurale a l'environnement global de l'homme.

(Loi publique 91.516,Section 3(a)(2)).

Cette definition montre clairement que l'enseignement enmatiere d'environnement estsensiblement plus vaste qued'autres formes d'enseignementtelles que la conservation (c'est-a-dire comment utiliser sage-ment nos ressources natu-relies), ou ('etude de la nature(une technique qui utilise lemonde exterieur comme sallede classe pour enseigner la na-ture ou les activites en pleinair).

Les connaissances techniquesacquises grace a ces formeseducatives constituent unegrande partie des bases de I'enseignement en matiere d'environnement. Cependant, commeson orientation est si differente,celleci n'a en realite que trespeu de points communs avec

les deux autres formes d'ensei-gnement, avec lesquelles elleest parfois confondue.

DOCUMENTATION

Cheque zone nationaled'etude de ('environnement dis-pose d'une documentation etde techniques mises au pointtout specialement pour mettreen valeur le potentiel uniquede cheque site. Ils comprennentles elements suivants:

Un guide du maitre, destinea attirer ('attention du profes-sour sur le potentiel educatif dusite. Certaines des caracteris-tiques d'un guide typiqueseraient les suivantes:

aussi bien que le programme detours existent;Des echantillons d'aides pedago-gigues, de textes, ou de techniques concur pour aider I'enseignant a se sentir a raise dansun environnement educatif inhabituel et non delimit& a satin-faire ses besoins et ses exigencesprofessionnels, et pour reveler('existence des lignes de forcecomme element facilitant tousles aspects de ('interrogation etde la communication;Une etude des "lignes de forcede ('environnement," c'esthdiredes cinq outils conceptuels/per-ceptifs utilises par le Service desparts nationaux pour obtenir unecomprehension interdisciplinairede Ia dynamique de I'environnement, et une application de ceslignes de force a la zone natio-nale en question;Une description, sous forme narrative, des processus a ('oeuvredans le site, de ses systemesnaturels et culturels, et des rap-ports qui unissent ce systerneceux qui sont hors des limites de

Une etude du processus et de laphilosophie de I'enseignement enmatiere d'environnement en cequi concerne tout particulierement le site en question, en sou-lignant notamment les rapportscritiques entre les activites sur lesite et les activites en salle declasse (avant et apres Ia visite)

Ia zone, en mettant particuliere-ment ('accent sur reffet quel'homme a ou a eu sur ce sys-teme et vice versa;Une liste des caracteristiques etdes ressources du site;Une liste de personnes suscepti-bles de fournir Line assistancetechnique ou une aide supple-inentaire dans Ia comprehensionde ces ressources;Un résumé des reglements, etmesures de securite, et des conseils d'habillement et d'equipe-ment;

Enfin, une bibliographie.

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Une brochure gratuite indi-quant que la zone nationale enquestion fait partie d'un pro-gramme d'enseignement inter-disciplinaire en matiere d'envi-

-ronnement a ('echelon national,..- '.:.

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Un livre d'etude pour les die-ns contenant des lecons, desjeux et activites diverses avecnotamment la place pour noterdes impressions ou des sentiments ou pour rediger les po-ments ou pour rediger lespoemes, observations ou des-sins que le site peut inspirer.II faut preciser que dans cer-taines zones, cette techniquesemble fonctionner correcte-ment, alors que dans d'autreselle est deconseillre car ellerappelle trop le principe dulivre de classe qui, estime-t-on,est mieux 6 sa place en classe.

Outre les documents etablisparticulierement a ('intentiond'une zone nationale donnee, le

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Service des parcs nationauxpublie maintenant divers textescouvrant d'autres aspects dudeveloppement des zones na-tionales d'etude de renvironne-ment. Ce sont:

Un guide pour Ia planifica-tion et Ia conduite de stagesdans des zones d'etude de l'en-vironnement, finance par leService des parcs nationaux etredige sous regide de ('Asso-ciation nationale de renseignement. Ce guide a pour objet defournir aux directeurs des res-sources et aux enseignants lesbases dont ils ont besoin pourmener a bonne fin un staged'etudes de l'environnement(voir bibliographie).

Ressources en matiere d'en-vironnement et moyens disponi-bles. Etabli par le Laboratoirepeclagogique, en collaborationavec le Service des parcs na-tionaux et ('Association nationale de l'Enseignement, ceguide identifie dans ('ensembledu pays les installations quisoni actuellement utilisees dansla discipline de l'environne-ment. En outre, it decrit unestrategie permettant d'identi-fier et d'utiliser les sites ayantun bon potentiel pour l'en-seignement de cette matiere.

Le projet-pilote. Ce projet quis'inscrit dans le cadre du pro-gramme des zones nationalesd'etude de l'environnement visea analyser et a fournir auxdiverses zones des dispositifset techniques peu couteux per-mettant d'enregistrer revol utionet de Ia rendre comprehensible.Ces dispositifs et techniques

sont avant tout des outils edu-catifs, mais ils peuvent aussietre utilises pour mesurer deschangements de qualite d'unenvironnement. Le changementest le principe a la fois le plusimportant et le plus difficile acerner pour prendre consciencede l'environnement.

Un recueil des meilleurs rap-ports concernant les zones. Ceprojet vise a etablir un centrede tri et de diffusion des rensei-gnements. II permettra de colla-tionner et de diffuser a rechellenationale et de fawn reguliereles meilleures idees et tech-niques et les meilleurs materi-aux envoyes a Washington parles diverses zones nationales,afin que tous puissent en bene-ficier. En outre, le personnel aWashington diffusera des nou-velles sur le programme desautres groupes, sur les nou-velles publications importantes.sur les films recemment sortis,etc. Les premiers rapports corn-prendront une description d'ac-tivites types illustrant des lignesde force, des techniques deva-luation, de choix et de lance-ment d'un site, des principesde gestion de l'environnement,et un choix des guides dumaitre.

SITE

Les sites envisages commezones nationales d'etude del'environnement sont evaluespar les enseignants et direc-teurs de ressources afin dedeterminer:

S'ils sont suffisamment presdes ecoles pour pouvoir etre

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...-

couramment utilises soit pardes classes soit par des stagesd'enseignants.

S'ils disposent d'installationssuffisantes pour le stationne-ment, de toilettes et d'eaupotable.

S'ils font apparaitre l'effetde l'homme sur le site.

S'ils peuvent supporter leseffets considerables d'une utili-sation reguliere par des groupesd'eleves. (II est evident qu'au-cune zone ne peut etre geleeen l'etat, et que des changements se produiront necessaire-ment. La chose est d'autantmeilleure que les changementsobservables constituent une ex-cellente experience educative. IIfaudra cependant eviter d'utili-ser comme zone nationale dessites particulierement fragiles.)

S'ils possedent un veritablepotentiel educatif.

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Le lecteur se rapellera quecette derniere condition a déjàete poser dans ('introduction:le site d'une zone nationaledoit avoir un potentiel educatif.Mais que faut-il entendre exac-tement par un potentiel edu-catif en matiere d'environne-ment? La loi sur l'enseignementen matiere d'environnementcitee cidessus mentionne unprocessus d'etude des rapportsau sein de l'environnement del'homme pris dans son ensem-ble. En consequence, un site

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-03

ayant un potentiel educatif estun site qui accelere ce proces-sus; dans ce site on trouverasous une forme particuliere-ment accentude des exemplesdes rapports que existent dans('ensemble de l'environnementhumain.

Les rapports y sont si evi-dents que Ia dyne m iq ue de I 'en-vironnement devient apparenteet observable. En d'autres mots,un site est educatif car Ia con-naissance de ces rapports peuty etre acquise, et transmise et

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se revele utile dans tous lesaspects de Ia vie.

Lequei d'entre nous n'a ja-mais ressenti cette impression.Certains sites surprennent l'ob-servateur et le forcent a seposer des questions:

"Que s'est-il passé?," OU,"Pourquoi donc?," OU (parfois)"Pourquoi ce site me faiti:reagir comme ca?"

Lorsque l'observateur com-mence a se poser des ques-tions, qu'iI commence a perdresa reserve, le site l'a déjà at-

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tire, a commence a l'instruire.Pourtant, cela ne suffit pas

toujours. L'individu peut reniercette experience comme resultant d'un phenomene isole.(La majorite des evenementsqui ne s'inscrivent pas dansnotre theorie du monde sontrejetes comme etant des pile-nomenes isoles.) II lui faut unoutil d'observation, un cadredans lequel inscrire ce qu'ilvient d'observer.

La section suivante decrit untel cadre, ainsi que sa raisond'être et la philosophie qui endecoule,

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GENERALITES

Reflechissons un instant a('expression "effet secondaire."La maniere dont nous l'utili-sons en dit long sur le type demonde dans lequel nous croy-ons vivre et sur la necessited'un enseignement en matiered'environnement. Ce n'est pasla signification meme de "effetsecondaire" qui importe, maisplutOt ce que cette expressionpresuppose.

En effet, l'effet secondairen'existe pas en tant que tel.Tout effet est un effet direct.Quelque action qu'on fasse,aussi mineure soitelle, ondeclenche toute une serie dereactions dont les effets, sou-vent opposes, rayonnent danstoutes les directions. Chequeeffet decoule directement del'acte initial, mais la grandemajorite des effets sont ignoresou appeles des effets secondaires car ils n'etaient pasprevus a I'origine. Au con-traire, les effets qui avaient eteprevus par l'auteur sont ap-peles son objectif.

Lorsque nous nous permet-tons d'etablir des plans etd'agir de facon reflechie, ennous fondant uniquement surl'objectif que nous voulons at-teindre, nous ne voyons pas lemonde tel qu'il existe en re-elite. En effect, ce monde n'estpas tout simplement une ma-chine bien huilde dont la fonc-tion premiere est de satisfairetous nos &sirs. II est a la foiscomplexe et dynamique, et re-presente la rksultante de forcesen permanenle interreaction.

Le monde est un processusevolutif que I'homme en tantque facteur affecte de faconcomplexe et contradictoire; c'estegalement un processus dontles facteurs affectent I'hommede facon tout aussi complexeet contradictoire. Au sein de ceprocessus, tous ces facteurs etleurs effets innombrables cre-ent un systeme dont les inter-actions sont multiples et qui estperpetuellement en cours devo-lution.

Le fait de voir de monde,c'est-b-dire le processus, seule-ment en fonction de nos objectifs immediats, c'est-adire lebut, constitue une pratique ala fois dangereuse et erronee.Nous passons a cote de ('imaged'ensemble et nous ne voyonsque des facteurs 'soles a tortdans un monde geld. Qu'il aitraison ou tort, qu'il voie la re-elite ou un mythe, l'homme per-coit son monde d'une manierequi determine dans une largemesure ses sentiments et sesactions envers ce monde etenvers son prochain. Si sa per-ception est trop deformee, lesactions de l'homme peuventmenacer son bienetre et finale.ment sa survie.

Le fait de penser hors ducadre de ce processus peutetre aussi malaise que difficilea eviter. Lequel d'entre nousn'a jamais vu quelques conse-quences imprevueseffets se-condaires"apparaitre" sowdain et detruire un plan etabliavec le plus grand soin? Com-bien de fois n'avons-nous pasentendu parler de l'echec d'un

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vaste projet tout simplementcause de quelque "caprice deIa nature," comme quelqu'unne manquera pas de le dire? LeService des parcs nationaux,comme Ia plupart des autresinstitutions, a ('experience de cegenre de choses. II a construitdes routes dans des parcs afinde soulager les embouteillagesalors que le resultat reel a

ate un encombrement encorepire; en effet, des conditions"ameliorees" attirent bien plusde visiteurs que ce que lesnouvelles routes peuvent ab-sorber et entrainent egalementune baisse de qualite du part.

A mesure que notre comprehension du processus se de-veloppe, nous commenconsvoir que le monde constitue unsysteme global. Dans ce sys-teme, nous decouvrons qu'unepoussee dans un sens se re-percute sur la totalite des systames. On constate par exem-ple que si l'on utilise l'automobile comme moyen de transport, cette decision se reper-cute sur notre politque, nos re-lations avec l'etranger, notremode de vie, notre art, notresysteme de valeurs, notre con-cept de l'amitie, notre econo-mie nationale et individuelle, etainsi de suite. Nul ne peut direque tous ces effets sont bonsou que tous sont mauvais; lesmeilleures oeuvres et valeurs

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de l'homme sont lives de faconinextricable a une conditon dumonde dont nous avons honte.Tout ce que nous faisons im-plique des compromis. Le mal-heur c'est que nous n'avonsjamais pris en consideration lemonde que nous construisionsau moment de prendre la de-cision de construire.

II est temps de commencera y reflechir.

Nos institutions humaines,notre systerne de valeurs, nospratiques et nos techniques ontdu mal a se tenir au courant de('interaction et de la modification rapide de la technologie,des moyens de communication,de la medecine et de la science.A mesure qu'iI nous devientplus difficile de suivre lerythme, les effets inquietantsde notre condition deviennent

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de plus en plus evidents: deca-dence urbaine, air, sol et eauempoisonnes, criminalite, sur-peuplement, surspecialisation,haine, fatalisme et apathie. po-larisation et le gouffre entregenerations, enfin la disparitecroissante entre pays riches etpays pauvres. Alors que la con-naissance et la richesse ont at-teint des niveaux sans prece-dent, ('ignorance et la pauvrete

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sont tout aussi exceptionnelles.Qu'on le veuille ou non,

toutes ces conditions vows af-fectent tous d'une maniere oud'une autre.

Cette situation s'est traduitepar deux attitudes differentes.La premiere suppose queI'homme ne survivra pas, ouqu'il ne peut pas maintenirune certaine qualite de vie, amoins que la societe n'imposedes controles puissants. Ellepretend donc que les libertesfondamentales vont a rencon-tre d'une politique et de methodes efficaces en matiered'environnement, qu'elles con-duisent inevitablement a desexces a rechelle mondiale etpeutetre m8me au suicide.

La deuxieme suppose queI'homme peut agir de fawn responsable envers son environ-nement sans qu'il soit tikes-saire de recourir a des con-trOles ideologiques, medicauxou psychologiques. En fait,cette theorie maintient que leslibertes fondamentales sont in-dispensables. Sans elles, it nesera pas possible d'utiliser latotalite de Ia creativite et destalents de I'homme, alors qu'au-jourd'hui nous avons besoinde toutes nos ressources. II

faut donc mettre au point dessystemes et des institutions quic-ncouragent la libre diffusionoe nouvelles irides et de nou-velles attitudes qui nous inci-tent a developper une percep-tion plus profonde de nousmemes, et qui nous donne laforce individuelle d'eviter cequi peut paraitre inevitable:

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vivre en suivant Ia mode dutemps.

Le programme de zones na-tionales d'etude de renvironne-ment est fonde sur cette deuxierne theorie. Pour vivre unevie reelle dans un monde reel,

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on ne peut pas refuser revolu-tion et ('interaction; on dolt lesaccepter. II nous faut mettreau point un nouveau cadre dereference af in de voir, de con-naitre et de faire, qui nous per.mette de vivre une vie de chan

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gements dans un monde enchangement. II nous faut creerdes institutionsnotammenten matiere d'educationqui nesont pas rigides, mais dont lastructure est concue de sortea evoluer et a s'adapter a ladynamique de notre temps.

DEFINITIONL'enseignement de la disci

pline de I'environnement est('ensemble des experiences etobservations qui permettentune personne de prendre cons-cience de ses rapports avecI'environnement global et deses responsabilites envers cetenvironnement. C'est un pro-cessus educatif de tous lesjours qui influe sur les attitudesafin de promouvoir la qualitede la vie aussi bien que lasurvie de I'homme. Ce n'estpas un sujet que I'on doit enseigner; c'est une maniere devoir le monde qui nous permetde rnieux saisir oC, nous sommeset 06 nous a lions.

L'enseignement de la discipline de I'environnement estcentre sur l'homme, non pasparce que l'homme est le centre du monde, mais parce qu'ilforme une partie indivisible dela dynamique mondiale (ce qu'ilt'..)mmence seulement a recon-naitre), et parce que lui seul ala possibilite consciente de mo-difier les equilibres du monde.

II est centre sur l'horrane carit a pour objet de changer('attitude de I'homme et ses

valeurs.Finalement, cet enseignement

est centre sur l'homme carc'est I'enseignement de la vie.

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II n'enseigne pas la science, nila philosophie, ni les vocations,ni I'art, ni la maniere de faireface aux crises. L'environne-ment ne nous sert pas a ensei-gner I'histoire. Mais au con-traire nous utilisons I'histoirepour enseigner l'environne-ment. II n'y a rien de choquanta cela.

Ce qui est vraiment choquantc'est de voir "I'enseignementen matiere d'environnement"utilise comme excuse pour pro-pager des cours dans un toutautre domaine: par exemple,lorsqu'un arbre est utilise pourencourager l'eleve a faire uneserie de problemes mathema-tiques sur les circonferences etles rayons. Cedes, it est vraique la motivation de nombreuxslaves est sensiblement arne-Horde par l'emploi de cettetechnique. Or on peut supposerque des sujets tels que lesmathematiques et I'histoire sontenseignes parce qu'ils ont uneutilisation, un objet dans lemonde ou vivra l'eleve. II fautdonc utiliser les mathematiquesdans un but; par exemple,comme outil de la decouverteou de ('analyse. Car apres tout,elles font appel aux memesqualifications. Si on leur donneune utilisation reelle, la motiva-tion de l'eleve est encore plusgrande. Apres tout, l'enseigne-ment de la discipline de I'en-vironnement n'est pas une aidevisuelle. II apprend a vivre.

LA ZONE NATIONALE, EN TANTQUE PROCESSUS

Le programme de zones na-tionales d'etude de I'environ-

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nement doit etre un programmea la fois souple et non delimitsqui s'adapte au processus evo-lutif. Ces zones sont des en-droits Oil l'eleve est exposé auprocessus mondial dans un mi-crocosme. L'interrogation estouverte: les methodologies ri-gides n'existent plus. Dans unezone nationale, les limites en-tre disciplines commencents'estomper: tout ce que l'on ap-prend renforce tout le reste ets'y imbrique.

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La zone nationale d'etude deI'environement n'existe pas invacuo. De meme que tous leselements du site sont reliesentre eux, de merne le site estrelie a tous les elements dumonde exterieur. Les processusqui sont reveles par la suiteet qui sont utilises dans la zonesont relies entre eux et utilisesdans toutes les activifes sco-laires. Les preoccupations etles interets de l'eleve sont liesa cette zone nationale, la zone

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a l'ecole, l'ecole a la commu-naute et la communaute aumonde.

On pulse dans les ressourceslocales. Les pratiques et lesmethodes en usage dans lacommunaute peuvent servir demodeles d'etude et de partici-pation. C'est ainsi qu'il est pos-sible d'etudier le comment etle pourquoi des actions de cha-cun, notamment ce qu'ils n'ontpas fait et ce qu'ils n'ont pasenvisage et pourquoi. Enfin,chacun doit s'interroger sur sespropres methodes.

Par exemple, it est possibled'etudier la reaction de la corn-munaute a Ia creation d'unezone nationale d'etude de l'en-vironnement.

Qu'atil fallu faire pour yparvenir?Qui l'a soutenue et qui s'yest oppose?Comment estce que les pro-cessus politiques de Ia corn-munaute facilitent ou entra-vent de nouveaux pro-grammes ou de nouvellesidees?

Ne pas oublier surtout d'examiner le regime foncier.Pratiquement tout ce qui se

produit dans Ia communautepeut etre utilise comme modeleOducatif. De meme, it ne faudrapas negliger les pratiques surle site de la zone nationale enquestion.

Quelles sont les procedureset priorites d'entretien?Comment ontelles ate fixdeset determinees et pourquoi?Quelles sont les caracteris-tiques du site ou ses besoins

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qui ont pousse le directeurdes ressources a creer unezone nationale en cet en-droit?Le projet de "recueil des

meilleurs rapports sur les zonesnationales" represente un autreeffort pour tenir le programmedes zones nationales a jouravec un monde en evolution.Bien que la plupart des acti-vites d'un programme de zonesnationales interviennent a Ia

base (fournissant ainsi une ma-niere de les inserer dans leprocessus), ce programme de-viendra beaucoup plus efficacea mesure que les idees et in-spirations locales sont toutesdiffusees a l'echelle nationale.II sera en constante evolution.

C'est la bien sur courir unrisque administratif. Le controlegeneral d'un tel programme nepeut pas etre centralise. Cen'est qu'a cette condition qu'ilpeut rester realiste et honnete.

Une fois que le processusest reconnu, it n'est plus neces-saire d'exercer un controle rigide sur le contenu des lecons.II faut alors faire confiance aux

slaves. Qui plus est, les slaveseuxmemes doivent faire con-fiance au maitre. Le maitre doitavoir confiance en Iui. Dans uncadre educatif non delimit& lemaitre dolt accepter de dire"Je ne sais pas."

Tout n'est pas connu dans lazone nationale, et it en seratoujours ainsi. Pour un maitrequi a ('habitude d'exercer uncontrole total sur le contenu etles methodes du cours, ('aspectnon delimite d'une zone na-tionale peut etre tres intimi-dant: Tous les noms ne sontpas connus, tous les systemesne sont pas Minis, tous lesprocessus ne sont pas compris.S'iI y a la un risque, c'est unrisque qui dolt etre accept&Autrement, ('interrogation neportera que sur les questionsque le maitre connait déjà par-faitement, et l'eleve aura moinsde chances d'assumer la responsabilite individuelle de sonpropre enseignement. Dans unmonde de processusunmonde de changement et d'in-teraction rapidel'enseigne-ment dolt aller plus loin.

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Le maitre ne doit donc pass'inquieter de ne pas avoir lamaitrise complete de chaquenom ou etiquette de tout ce quel'on trouve sur le site. L'eco-logiste n'est pas suppose connaitre tout ce que connait rhistorien, ou vice versa. De toutefacon, comme le savent lesmaitres, connaitre un nom n'estpas le sine qua non de la com-prehension.

En fait, les noms peuventparfois etre un veritable obs-tacle: qui n'a jamais vu quel-qu'un demander le nom deque!que chose, l'obtenir, etrepartir heureux en ignorant leprocessus, en ignorant tout cequi se passe en realite? Lesnoms peuvent etre une barrierea l'enseignement lorsqu'un vo-cabulaire specialise ou unetaxonomie esoterique etablis

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sent un gouffre infranchissableentre le curieux et l'expert. Lasection suivante intitulee "lignesde force de l'environnement"esquisse une technique qui peutetre utilisee pour analyser lesprocessus avant merne quesoient acquis des vocabulairesou taxonomies complexes.

Cela ne veut pas dire queles noms sont inutiles. S'ils sontcorrectement utilises, ils consti-tuent un raccourci exception-nellement commode et utilepour la communication. Ils peu-vent egalement etre des dispo-sitifs merveilleusement descrip-tifs qui concretisent de faconeclatante la nature profonded'une chose en un mot ou deux.Mais it faut eviter d'utiliser lesnoms comme condition prealt,ble a la comprehension, commerideau cachant le processus, ou

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comme barriere a la curiosite.II reste a souligner deux

derniers pointsChacun dolt constamment se

rappeler que les gens apprennent en fonction de ce qu'ilsvoient ou font dans l'environ-nement ou ils baignent. En tantque maitre ou directeur deressources, nous faisons partiede l'environnement de l'eleve,partie du processus. II faudraitsouvent reflechir a la signifi-cation profonde de ce fait.

Enfin, la forme la plus eleveede prise de conscience de l'en-vironnement suppose ('aptitudea nous voir nous-mernes au seindu processus, a reconnoitrehonnetement notre perspective(c'est-a-dire nos prejuges) cul-turelle et a admettre qu'elleaussi est etroitement fide aureste du monde.

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ligne deforce de

renvironnmeot

28

II est tits bien de dire quel'environnement est un systemeglobal couvrant le naturel, leculture) et le perceptif; en outre,it ne fait pas de doute que cesysteme est un processus dynamique. II est evident quel'enseignement doit etre axe surl'eleve, couvrir un programmeintegre, etre pluridisciplinaireet engager directement l'eleve.Mais it ne faut pas compterqu'un systeme educatif puissecorresponde a tous ces criteresni plus encore qu'un enfantprenne conscience de son envi-ronnement globals'il ne dispose pas d'un cadre d'ensemblelui permettant de voir, de sentiret de connaitre.

La plupart de ces cadres sontdes methodologies ou systemesd'interrogation mis au pointpour des specialistes. II est rarequ'ils soient vraiment interdisciplinaires. lls necessitent sou-vent des aptitudes, un vocabulaire et des techniques de recherche specialisees. II est peuprobable qu'ils soient centressur l'eleve ou qu'ils revelen+facilement leurs premisses phi.losophiques. Plus important encore, ils ont habituellement trespeu de rapports avec le pro-cessus.

Les lignes de force de l'environnement sont utilisees parle Service des parts nationauxcomme cadre de reference pourl'enseignement non delimite etevolutif en matiere d'environ-nement. Aucune d'entre ellesn'est nouvelle; elles ont eteutilisees sous une forme ou uneautre pendant toute notre his-

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toire. La chose est d'autantmieux percue.

Ces lignes de force ne sontpas ideologiques. C'est-adirequ'elles n'etayent pas une the.orie monolithique de l'univers.El les ont pour objectif de faci-liter le procesus et non dedicter la forme qu'il adoptera.Bien que les lignes de forcen'etayent pas une ideologiestructuree, elles confirment quele monde est un processus.Dans la mesure ou un telmonde le permet, ces lignes deforce sont des constantes.

Neanmoins elles sont sou -

pies car ce sont des outils in-terdisciplinaires aussi bien per-ceptifs que conceptuels quipeuvent etre appliqués a tousles elements de l'environnementglobal.

Les lignes de force de l'en-vironnement sont:

Ia Variete et la Similarite:Differences et analogies quicaracterisent toutes les chosesvivantes et inertes, toutes lessituations et tous les etats.

Structures: Les systemes oula perception des systemes il-lustrant la structure, la fonc-tion, ('attitude et la conceptionde toute chose vivante et inerte,concrete et abstraite, cognitiveet affective.

Interrelations et interdepen-dance: Dynamique des rapportset de Ia relativite qui regissenttoute chose.

Continuite et changement: Ladynamique formelle qui carac-terise toute chose au fil dutemps.

Evolution et adaptation: Pro-

cessus de survie ou d'extinctionde toute chose en fonction dutemps (continuite et change-ment), de ('interaction et de Iarelativite (interrelation et in-

terdependance).Ces definitions des lignes de

force sont intellectuelles et

quelque peu abstraites car telleest la nature des concepts universels. L'experience a demon-tre qu'elles sont souples et

qu'elles peuvent titre adapteesa toute experience ou a toutbesoin educatif. El les peuventmeme servir de dispositifs deplanification. En fait, elles peu-vent etre utiles pour etudierdes systemes ou des processusglobaux, quel que soit le niveaude complexite de ('etude. C'estla une necessite dans la disci-pline de l'environnement car aucontraire d'un programme com-pose de sujets organises selonIa logique, I'environnement to-tal entoure l'eleve a tout mo-ment.

Les lignes de force peuventetre utilisees abusivement et defawn catastrophique. Le dan-ger inherent a toute methodo-logie provient du fait qu'ellepeut etre utilisee comme unechose en ellememe, comme

une fin en soi. On a trouve desexemples malheureux ou ceslignes de force etaient ensei-gnees comme sujet, au lieud'être utilisees pour integrerles diverses disciplines ou pourcomprendre un processus.D'autres fois, les slaves ontate forces de les apprendre parcoeur a des fins purement didactiques et non centrees surlui. Ces dangers doivent abso-lument etre evites. Le recueildes meilleurs rapports sur leszones nationales comprendrabien sill- des exemples de l'utili-sation de ces lignes de forceet de la philosophie a laquelleelles repondent.

Le plus grand avantage deces lignes de force est peut-etre que l'etudiant peut les utiliser comme point de referencepour relier entre elles les chosesqu'ils carman, qu'il voit et qu'ilressent dans sa propre vie, etles relier aussi a son experienceet a son enseignement futurs.II est assez evident que la seulemaniere de parvenir a un niveaude comprehension eleve est depasser par la metaphore: decomprendre le nouveau en fonc-tion de I'ancien. Autrement, onen est reduit a "apprendre"des renseignementsdes faitssans que cela s'accompagned'une nouvelle prise de con-science.

II est une caracteristique deslignes de force qu'il ne fautjamais perdre de vue: ellesexistent simultanement danstoutes les choses et a tout mo-ment. On constate en effet que('utilisation d'une ligne de

force entraine irresistiblementA en utiliser d'autres. Elles de-viennent souvent impossibles adistinguer l'une de l'autre. Leslignes de force se renforcenttoujours les unes les autres.Et c'est ainsi qu'il doit en etre.Dans un monde evolutif it estinevitable qu'un cadre de travail valable soit aussi dyna-mique que le monde qu'iletudie.

Les lignes de force peuventetre utilisees de nombreusesmanieres et l'on trouvera cidessous quelques exemples.

COMME PHILOSOPHIE

Du fait qu'elles caracterisent

la "verite" de I'environnementtotal, certains considerent leslignes de force comme une phi-losophie. Dans le monde evolu-tif et dynamique qu'elles de-crivent, elles ont des implica-tions tits nettes sur la manierede vivre, de voir et de faire.

C'est ainsi que la ligne deforce "variete et simi/arite" metl'accent sur la valeur de lavariete en tant que facteur desurvie. La variete est plus quele sel de la vie; elle est souventla vie ellememe. Les especesddpendent pour leur survied'une variete de possibilitesgenetiques. Un gouvernementpour sa part depend d'idees,

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d'intuitions, de techniques etde solutions nouvelles. Lachesse d'une culture provientde Ia variete de ses formesd'art et de ses modes de viequi dans certains cas se mani-festent par son caractere cos-mopolite et dans d'autres parla profondeur et Ia complexitedu developpement d'une formed'art donnO. Enfin, un systemeeducatif est pour sa part be-nefique s'il sert a promouvoirIa creativite de chaque individu,c'esth-dire s'il reconnait qu'au-cune methode pedagogiquedonnee ne permettra de mettreen valeur le potentiel de chaqueeleve.

Si la varlet& a une valeur desurvie, alors it est dangereuxde l'eliminer. C'est ainsi que sil'homme n'autorise ('existenceque des especes dont les carac-teristiques lui plaisent, it enresultera un animal surspeci-alise qui risque de ne pas pouvoir s'adapter a un changementbrutal de l'environnement.

Si un gouverriement ou unsysteme educaiif impose a sesmembres d'être conformes aune optique mondiale, sa so-ciete risque fort de stagner.Si le monde des arts decourageou reorime l'innovation. it s'en-

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suit souvent une decadence. Siune societe ne tolere pas lesautres religions, modes de vieou systemes de valeurs, cettesociete en souffrira.

La ligne de force des "struc-tures" revet une importancetoute particuliere dans le contexte philosophique. Plus quetoute autre, elle nous permet decomprendre la nature del'homme et ses perceptions.

Les structures nous disentquelque chose, non seulementsur ce que nous voyons, maissur la maniere dont nous voy-ons. Une analyse de nos per-ceptions nous permet de comprendre notre place dans l'en-vironnement total, la nature denos premisses culturelles et lesaspects du monde auxquelsnous sommes sensibles.

Nous pouvons alors corn-prendre quelles sont les basesde notre societe, comment elleressemble ou differe des autressocietes et comment nos va-leurs et notre attitude visa vis

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de l'environnement correspon-dent aux exigences des mo-deles naturels.

II est evident qu'une certaineoptique du monde se fait jour.Aujourd'hui, on trouve couram-ment des situations, des choseset des idees a l'appui de !In-terdependence de toutes cho-ses: analyse des systernes,sensibilite ecologique, cyber-netique et communication, the-orie de la relativite, psychologiegestalt, developpement de laphilosophie orientale a l'ouest,publication de livres tels queCornprenez votre milieu etChoc futur, evolution des fac-teurs qui rendent un emploisatisfaisantpour s'eloigner debuts tels que ('argent et lestanding vers des processustels que le plaisir et la satis-faction personnelle--sanscompter le programme dezones nationales d'etude del'environnement. Reconnaissantque tout s'inscrit dans unestructure et que d'autres struc-tures avaient pu convaincre lescivilisations eteintes de ('exis-tence de choses qui parfoisn'existaient pas, nous devonsanalyser la structure actuellepour determiner si elle estavant tout une simple carac-teristique de notre culture ousi elle est en fait le reflet de larealite. Le lecteur peut s'yessayer.

A mesure que rous prenonsconscience des structures quenous voyons, nous apprenonsaussi ce que nous ne voyonspas.

Nous decouvrons ce que nous

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prenions pour acquis; nous nousapercevons que ce que nousvoyions etait en fait ce quenous voulions voir; nous de-couvrons des solutions dontnous n'avions pas consciencea upa rave nt.

Les structures comprennent:les theories scientifiques, lamusique, la langue, le fonction-nement de notre societe, ('inter-pretation de l'histoire, les ye-leurs, les attitudes et la poli-tique. Normalement, it est dif-ficile de voir plus loin. Or, entant que ligne de force, lesstructures nous aident a y par-venir et a appliquer ce quenous voyons dans notre vie detous les lours.

Les lignes de force 'interre-lations et interdependence," et"continuite et changement"constituent la dynamique dumonde evolutif. Bien que dyna-mique, notre monde est aussicoherent car le changement et('interrelation ne sortent pasdu neant; ce sont les corol-laires de Ia continuite et de!Interdependence.

Ce n'est qu'h nos risques etperils que nous pouvons ignorerou contrecarrer le changementet ('interaction; de meme, nousne pouvons jamais agir commesi nous (ou les choses que nousaffectons) existions a l'etatisole. L'enseignement doit etrecongu pour faciliter le change-ment; it ne peut pas etre pu-rement didactique mais doitconstituer la base de I'ensei-gnement de toute une vie. Enmeme temps, it ne peut pasdefendre l'idee que le "pro-

3

gres" est bon en soi ni qu'au-cune legon ou valeur du passén'est applicable au present eta l'avenir. Nos propres actionsne peuvent pas elles non plusignorer !Interdependence; sinotre culture ou notre mode devie ne sant pas fondes sur desrealites biophysiquesla tramede la viese survie est endanger.

Dans l'enseignement, aucunequestion n'est hors de propos.II ne peut en etre ainsi quelorsque les choses sont exami-nees hors de leur contexte, invacuo. Si I'on "enseigne" unsujet sans tenir compte de Iacontinuite et de !Interdepen-dence, si cet enseignementn'est pas centre sur l'eleve,s'il ne met pas en valeur sesrapports avec la vie meme del'eleve, c 'est alors seulementqu'il est hors de propos. Alors,mieux vaut laisser ('enfant seul.Rien ne peut etre honnetementd6crit isolement, ni enseignede Ia sorte.

La ligne de force "evolutionet adaptation" decrit le proces-sus de survie. Elle est sansaucun doute applicable aussibien a la survie sociale et po-litique qu'h la survie biolo-gique. Grace a elle, nous per-cevons les exigences du tempset des circonstances. Et nouspouvons comprendre les con-sequences d'un ref us d'evolu-tion et d'adaptation. C'est icique se rejoignent les implica-tions des autres lignes de forceafin de nous guider dans notrerecherche d'une veritable qua-lite de vie.

COMME INTERROGATIONOUVERTE

Les lignes de force sont ega-lement utiles comme cadre 01.1

inscrire les objectifs educatifs,comme systerne nous permet-tant d'organiser nos pensees,nos plans et nos questions.El les peuvent meme etre uti-lisees pour nous aider a planifier nos zones nationalesd'etude de l'environnement oupour mettre au point le pro-gramme correspondant. Le recueil des meilleures rapportssur Ies zones nationales en don-nera des exemples.

Si l'on pense a la sequencedes lignes de force, en tacitque simple systerne d'enquete,nous constatons qu'elles com-portent une certaine logique;elles vont du particulier augeneral et ont un caracterecumulatif.

Du point de vue de ''investi-gation, elles presentent les ca-racteristiques suivantes:

Variete et similaritela re-connaissance de chaque choseorganique ou inorganique. Uneclasification est obtenue en notant les similitudes d'objets dis-tincts. Une telle classificationpermet d'identifier:

Les structures d'un objet.Quelle est la structure de saconfiguration? de sa fonction?(A quoi sert-il?) de son organi-sation?Cette structure fonctionnelle conduit directementa un phenomene:

D'interaction et d'interde-pendanceComment uneespece particuliere exercetelle

une action reciproque sur l'air,l'eau, la terre et d'autres peu-plements? Dans le cadre decette interaction, cette especeest soumise a:

La continuite et au change-ment. Tout ce qui existe evolue,sous reserve de la modificationconstante que subit chaquesubstance organique et inorga-niqueaussi minuscule ouaussi grande soitelleb lasuite de son interaction avecl'air, l'eau, la terre et d'autrespeuplements. Dans le cadre desa modification permanente,elle subit constamment les ef-fets de:

L'evolution et de ('adapta-tion, selon la maniere dont ellese conforme au mode de l'existence. Si une substance nes'adapte pas, elle evolue par lejeu de la continuite et duchangement et se transformeen une nouvelle variete ayantun nouveau mode d'existence(ou elle s'eteint completementet dispa ra it).

Appliquons ces criteres a uneZone nationale d'etude de l'en-vironnement:

Premiere etape: Variete etsimilarite. Ce stade est celui dela familiarisation des slavesavec les elements dans cecadre de vie restreint, a com-mencer par le soleil l'air, lesol et l'eau. Les slaves pour-raient merne proceder a uneexperimentation et a une dis-cussion de leurs propres per-ceptions, de leurs sympathieset de leurs phobies.

Deuxieme etape: Structures.Maintenant que les slaves ont

35-

une certaine notion des elements, it convient de leur montrer la maniere dont ils sontagences. Comment les slavespeuventils classifier ce qu'ilsvoient et ce qu'ils pensent?C'est ici que les concepts desaires et des zones, c'estadiredes concepts geographiques etmathernatiques, revetent de'Importance, de merne que lasuggestion de limites de terri-toire et de zones d'influenceplus complexes (A ce titre, lescartes, les graphiq ues, voire lesdiagrammes de Venn, pour-raient, dans ce contexte, s'ave-rer utiles).

Troisieme etape: Interactionet interdependance. Laissonsmaintenant au groupe le soinde discuter ce qu'il a déjà sansaucun doute observe, c'est-b-dire que nulle chose n'est isoleeet que tout domaine confine aun autre. En bref, que tout ceque nous avons decrit jusqu'icis'exerce dans le cadre d'uneaction reciproque. Commentchaque chose agit-t-elle sur uneautre? Depend-elle d'une autre?(A titre de suggestion, inviterIes slaves a regarder aux lisle-res; les champs, Ies forks, Iescours d'eau, Ies bascotes desroutes, Ies batiments ou Ies ter-ritoires ou deux animaux viventen commun (y compris le

cadre de vie de I'homme). C'estla que se produit ''action. Oubien renverser I'ordre deschoses: rechercher Ies limitesou l'on peut observer ce qui sepasse).

Quatrieme etape: Continuiteet changement. Les slaves de-

35

rraient maintenant rechercherla manifestation chronologiquedu processus evolutif. II peuts'agir de cycles de toutes na-tures: le jour et la nuit, les ma-rks, les saisons, les époquesde secheresse et d'humidite, lanaissance et la mod. Quellessont les chose qui persistent ennotre monde? Quelles sontcelles qui changent? Un recy-clage naturel existe-t-il? La ma-tiere ou l'energie sont-elles de-truites? Comment 'Importancede toute chose peut-elle chan-ger avec le temps? Ce sont-lales idees qui ont egalement fa-conne I'histoire. Par ailleurs,les acteurs, les elements, lestemps revolus ont beaucoup encommun avec la vie actuelle.Nous nous trouvons devant denouveaux problemes, maisnous continuons a nous heurteraux anciens. Apres avoir quittela Zone nationale d'etude del'environnement, les elevespeuvent se pencher sur desvies et des époques veritablesqui ont subi une metamorphoseet examiner quelles en sont lesraisons.

Cinquieme etape: Evolutionet adaptation. Pour la plupartdes gens, le mot "Evolution"evoque le darwinisme mais itsuscite egalement la questionsuivante 'OU allonsNous?' etpeutetre meme nous conduit anous demander "Pourquoi?"Sur le plan educationnel, cetteligne de force recapitule tout ceque nous avons decouvert ausujet de notre environnementlosque nous avons etudie lesquatre premieres lignes de

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force, Les eleves pourraient de-sormais envisager comment lepasse a-t-il jets les bases dupresent et comment aujourd'huipeut determiner ce que sera lelendemain. Laissonsles specu-ler sur ce que pourra etrel'avenir a l'endroit meme ou ilsse tiennent en ce moment.

Nous esperons, bien enten-du, que le maitre s'inspirerapendant tres longtemps de cetteexperience commune avec seseleves. Ce sera sans doute la''aspect le plus precieux decette experience, le fait d'avoirvecu "a l'unisson".

Ce cadre risque de vous Bon-ner a penser qu'une grandepartie de la trame que nousvenons d'exposer est etrangereau sujet ou trop difficile a uti-liser a votre niveau. Dans cecas, soyez selectif. II se peutegalement que la progressionque nous avons indiquee vousconduise a mesurer votre al-lure et celle de votre classe.Tout cela est tits bien, maissouvenez-vous qu'il est plus im-portant de cerner integrale-ment le cadre conceptuel dusujet, c'estb-dire de traiter('ensemble de la question, plu-tot que d'epuiser une catgorie particuliere.

Vous pouvez maintenant uti-liser la meme situation pourfixer des objectifs dans le cadrede chacune des nouvelles lignesde force. Vous vous rendrezcompte que chaque fois quevous modifiez radicalement lessujets ou les emplacementsvous repartez essentiellementde zero, Peutetre estimezvous

que vous n'avez pas le temps devous livrer a cet exercice, maisne fragmentez pas le site afind'en tirer des experiences iso-lees. Utilisez votre acquis pourechafauder votre programme.

Enfin, ce qui est plus impor-tant: chaque fois que vousfaites une remarque ou une ob-servation dans la Zone d'etudenationale de l'environnement,renforcez votre argument enetablissant une comparaisonavec le milieu quotidien danslequel evolue l'eleve. Recher-chez sans cesse des parallelesou des corollaires.

Les notions de l'environne-ment s'enseignent par analo-gie.

DE LA SIMPLE CLASSIFICATION

Les maitres comme les &e-ves ont constate que ('utilisa-tion des lignes de force auxfins de simplification ou declassificationessentiellementsous forme d'etiquette, est deloin la methode la plus facileet la moins compliquee. Unesituation et une caracteristiqueparticulieres pourraient etresignalees mettons "comme unbon exemple d'interaction etd'interdependance." Un lichenpourrait constituer un tel exem-ple, ou bien les rapports exis-tants entre les collectivitesagricoles et industrielles.Comme on peut le voir, il estpeu probable qu'un enfant

trouve une telle approche dif-ficile.

L'utilisation des lignes deforce a cette fin presente ce-pendant des inconvenients.Cette methode renforce parfoissimplement notre conceptionanterieure. Les lignes de forceles plus difficiles a saisirpar-ticulierement les changementsa caractere non cyclique,sontsouvent negligées.

A titre de precaution, il estbon d'appliquer les autreslignes de force a chacun desexemples entrant dans le cadrede la ligne de force a ('etude.Si le changement fait ('objetd'une discussion, voyez si l'ex-emple fourni est semblable au

changement intervenu par ail-leurs ou s'il en differe, ou biens'il se produit dans des condi-tions ou a des periodes dif-ferentes. Examiner ensuite sila structure quelconque duchangement est manifeste ousi ce qui change s'integre dansune structure plus vaste. Onpeut traiter de la continuite, dememe que de ('interaction etde l'interdependance, voire de('evolution et de ('adaptation.

Si cet emploi cumulatif deslignes de force est appliqué ala simple etiquette, nous obser-vons donc essentiellement la

meme chose, vue sous des angles differents; ce qui est ensoi un element precieux.

principesd'action

38

Voici venu le moment d'agir.Vous avez ete prevenu des

le debut qu'il s'agissait la d'unprogramme essentiellement po-pulaire. C'estb-dire qu'i! s'ap-plique a ('echelon local, auniveau communautaire, et quevous, et des personnes commevous, etes charges d'appliquerce programma dans votre sec-teur.

II vous iappartient de le de-velopper, de l'entretenir. Votreimagination, votre souplesse etvotre initiative conduiront auxinnovations qui modeleront leprogramme de Ia Zone natonaled'etude de I'environnement, demaniere a le conformer auxbesoins de votre collectivite.

Cela ne veut pas dire qu'au-cun concours ne vous sera ac-cord& Le Service des parcs na-tionaux est prat a vous aider,et vous serez tres vraisembla-blement en mesure d'obtenirune assistance complementairede la part des organismes offi-ciels a ('echelon federal, del'Etat et local. II n'en reste pasmoins que le programme estessentiellement entre vosmains.

Ceci est d'ailleurs normal.En effet aucun programme di-HO de loin, et qui revel uncaractere d'uniformite nationa-le, ne saurait repondre commeit se dolt aux besoins locaux.Et, bien entendu, aucun textene saurait remplacer les con-naissances et l'interet du mai-tre, du directeur des ressourceset du citoyen au profit deseleves, de la collectivitd et de"lnvironnement. De merne que

pour reducation, ('experienceacquise est, en ce qui concernece programme, le meilleuratout, suivi de pres par l'assi-stance mutuelle et la coopera-tion au sein du public.

Fort de son experience, leService des parcs nationaux estconvaincu que ce programmene saurait etre que ce que vousvoudrez bien en faire. En cer-tains endroits il a essuye unechec, ailleurs it a stimule leprogramme d'etudes existant,ailleurs encore, it a permis defocaliser Ia prise de consciencede I'environnement et de pren-dre des mesures eclairees dansce domaine au profit de ('en-semble de Ia collectivite.

De meme, les lignes de forcese sont revelees d'une remar-quable souplesse en permettantaux interesses d'utiliser au ma-ximum leur initiative et leurimaginaton. En revanche, ilsont ate employes avec unerigidite vraiment etonnante,dans le cadre notamment desnotions de "changement," "in-teraction," et "adaption." II

vous apartient d'eliminer untel abus.

Les maitres qui desirent seservir d'une Zone nationaled'etude de I'environnement

a des fins d'education dansle domaine de l'environne-menten tant qu'instrument inter-disciplinaire dote de sou-plessepour animer davantage leprogramme d'enseignementexistant

devraient tout d'abord se ren-

seigner pour savoir s'il existeun site proche appartenantune telle zone. (par "proche"it faut entendre un site se trou-vent ordinairement a une heurede route). Si vous en connais-sez un, mettezvous en rapportavec le Coordinateur de la Zoneen question. Ou bien, si la Zoneest situee sur des terrains rele-vant du Service des parcs na-tionaux, adressezvous au Di-recteur du parc et faitesluipart de votre interet. II vousmettra en rapport avec le Co-ordinateur competent.

Si vous n'avez pas connais-sance de ('existence d'une Zonenationale d'etude dans votreregion, ecrivez au Specialisteregional de ('education en ma-tiere d'environnement, du bureau regional du Services desparcs nationaux dont relevevotre Etat. Demandez le nom,l'adresse et le numero de te-lephone des Zones nationalesd'etude de l'environnement lesplus proches ainsi que le nomde leur Coordinateur.

Demandez au Coordinateurde vous adresser des exempaires des documents, et no-tamment du Guide a ('usage desmaitres, etablis par ses ser-vices. Dites-lui que vous sou-haiteriez participer a un grouped'etudes (le Specialiste regionalde ('education en matiere d'environnement est charge de s'as-surer que des stages d'etudessont tenus regulierement danscheque Zone). Les groupesd'etudes pratiques constituentune introduction au potentield'un site particulier aini qu'aux

methodes et aux documents duprogramme d'etude nationalede l'environnement. Vous voilasur la bonne voie.

CREATION D'UNE ZONE NA-TIONALE D'ETUDE DE L'EN-VIRONNEMENT

Si une pareille zone n'existepas dans votre region, it n'ap-partient qu'a vous d'en creerune. N'importe quiensei-gnant, directeur de ressources,citoyen interessepeut lancerune telle zone d'etude. Commenous l'avons indique plus tot,tout site offrant des possibiliteseducatives et possedant de solides qualites, des amenage-ments et un acces appropries,peut etre utilise a cette fin. LeService des parcs nationauxest, bien entendu, tout disposea mettre ses divers espaces deloisirs a la disposition du pu-blic a des fins educatives dansla discipline de l'environne-ment. Mais, s'il n'existe aucuneaire relevant de ce Service dansvotre localite, tout site appro.priepublic ou privepeutetre utilise pour elaborer unprogramme et beneficier de('appellation de Zone nationaled'etude de l'environnement.

La liste cidessous constitueun bref schema de ('evolutioncaracteristique d'un programmed'etude de l'environnement.Une Zone nationale d'etude del'environnement presentant desqualites hors pair, refletees parun excellent programme, dememe que par un site egale-ment excellent, et beneficiantde ('approbation du Secretaire

Jcl

a l'Interieur, peut etre qualifieede Point de repere national dansle cadre de la discipline de l'en-vironnement.

Etapes progressives de la crea-tion des Zones d'etude de l'environ-nement(de la Zone d'etude na-tionale au Point de repere national)

Zone d'etude de l'environnement:Idde erivisagee par les planifica-

teurs.Les planificateurs sollicitent le

concours du Service des parcsnationaux, de ('Office de ('Educa-tion, de ('Association nationale de['education et d'autres groupes.

I es planificateurs participent ades groupes d'etudes restreints(2.3 heures) avec le concours duService des parcs nationaux oud'autres personnes qualifides.Le plan est presente aux repre-sentants de la collectivite.Le plan est approuve et mis aupoint.

--Un stage d'etudes est organiseau profit des maitres.

Les textes sont etablis; l'applica-Sion en classe commence.Zone nationale d'etude de I'en-

vironnement:Demande presentee a ('Office de('Education:* la demande est eva-Wee et, le cas echeant, est ap-prouvde par le Conseil consultatifde ('Office.

La zone est inscrite dans le cata-logue publie par ('Office de ('Edu-cation comportant la liste deszones nationales d'etude de I'en-vironnement habilitees.

Le catalogue est soumis a ('exa-men du Service des parcs na-tionaux qui choisit les Points derepere nationaux dans le cadrede la discipline de l'environne-ment.

* Un dchantillon d'une formulede demande' accompagnee de I'a-dresse a laquelle cette formuledoit etre envoyde se trouvent enannexe.

39

Les zones qui se voient confererle titre de Points de repere nationaux sont evaluees par le Conseil consultatif federal compd.tent; les zones retenues sont designees par le Secretaire a l'Interieur et approuvees par celuici.Points de repere nationaux dans

le cadre de la discipline de l'envi-ronnement:Le site est designe a cette fin; la

nomination est acceptee.Le Service des parcs nationaux

en informe la Zone nationaled'etude de l'environnement etformule une offre d'inauguration;une reponse est donnee.

La zone est enumeree dans lapublication institulee "NationalParks and Landmarks," publieepar les services de l'Imprimeriedu Gouvernement federal; la zonefigure egalement dans la liste desPoints de repere du catalogue desZones nationales d'etude de l'environnement.

Une verification annuelle est faitepar le Coordinateur regional duService des parcs nationaux.

COMMENT ENCOURAGER LAPARTICIPATION DE LA COL-LECTIVITE

Lors du lancement d'uneZone national° d'etude de renvironnement, it convient d'evi-ter de se sentir indispensable.En effet, si le poids du pro.gramme repose exclusivementsur vos epaules, nombreux se-ront ceux qui, au lieu de pren-dre une part active a la crea-tion de la zone d'etude, prefe-reront observer dans la cou-lisse, en manifestant parfois uncertain cynisme.

Souvenezvous d'une chose:dans ce monde en evolution itexiste toujours davantage deraisons de ne pas agir que dese lancer dans ['action. Les

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gens qui se trouvent dans lescoulisses, auxquels vous devrezun jour vous adresser pour ob-tenir leur consentement, leurpermission ou leur appui n'au-ront aucune difficulte a attaquervotre travail s'ils n'ont prisaucune part active a la creationd'une Zone nationale d'etudede l'environnement.

En outre, ces gens pourrontfaire preuve d'une perspicaciteprecieuse a laquelle vous n'au-rez peutetre pas songe.

Par ailleurs, s'il vous arri-vait d'être indispensable et quevous quittiez un jour la col-lectivite, le programme de laZone nationale d'etude risqueraprobab!ement de s'effondrercar personne d'autre ne serasuffisamment au courant de sesdivers aspects pour le mainte-nir en place!

La raison primordiale pourlaquelle vous ne pouvez vouspermettre de devenir indispen-sable reside cependant dans lagravite de la situation. L'etudede l'environnement n'est paspmainee par le Service desparts nationaux en tant qu'al-ternative a un club de bridge.II s'agit d'une discipline d'eveilqui dolt etre diffusee parmi unemasse de gens aussi vaste quepossible car nos communauteset, a vrai dire, le monde en-tiersont gravement menaceespar la degeneration du cadrede vie.

II vous apartient donc desusciter ['adhesion de Ia col-/ectivite! Interessez autant degens que possible a la creation,a l'entretien et a revolution devotre programme de Zone na-

tionale d'etude de l'environne-ment.

LE COMITE DE DIRECTION

La constitution d'un Comitede direction represente le pre-mier pas vers la participationcommunautaire. D'ordinaire,ces comites sont assez res-treints et ne comportent pasplus de cinq membres. Lesmembres en sont souvent re-crutes parmi de proches amisou parmi les gens qui portentun interet notoire aux ques-tions de l'environnement ou dereducation.

importe que le comae corn-prenne au moins un enseignantet un directeur des ressources.Pour pourvoir aux autres po-stes, it convient de choisirparmi les personnes suivantes:

Un specialiste de I'environnement, un naturaliste, unecologiste ou un enseignantspecialise dans les activitesde plein air.Un professeur de sciencessociales, un professeur cesciences naturelles ou unprofesseur de sciences huemaines.

Un fonctionnaire de ('admini-stration scolaire.Une personne se consacrantaux activites de cercles debienfaisance sociale ou a uneassociation de parents etmaitres.Quiconque manifeste un in-teret veritable.Ce com Re de direction entre

prenda une enquete prelimi-naire des possibilites de crea-

tion d'une zone nationaled'etude de l'environnement ausein de la collectivite. Etantdonne qu'il s'agit d'un organeofficieux, it n'y a pas lieu des'encombrer, a ce stade, dequestions hierarchiques et deprotocole. Choisissez donc desgens desireux d'envisager l'ela-boration d'un programme pertinent dans ce domaine.

En outre, si la personne spe-cialisee dans la gestion desressources n'appartient pas auService des parcs nationaux,adressezvous au Specialisteregional de reducation en ma-tiere de l'environnement rele-vant dudit Service, pour obtenirson concours. Vous aurez pro-bablement besoin de ses con-seils ou de ceux d'un repre-sentant du Service des parcsnationaux lors de la premierereunion du comae de direction.(Son assistance se revelera sansaucun doute utile ulterieure-ment lorsque le programmesera presents aux autorites sco-laires et aux responsables del'amenagement des ressources.)

S'il vous est impossible dedistribuer les exemplaires dupresent guide a l'avance auxmembres du comite, faites unbref expose des points saillantsdu programme. Ou, le casecheant, envisagez de confiercette Oche a un representantdu Service des parcs nationaux.(A propos, vous pouvez photo-copier autant d'exemplaires duguide que necessaire).

Attachezvous mutuellementa saisir le sens de la disciplinede l'environnement et de con-

Li I

naitre les besoins et les res-sources de votre collectivite.

Parmi les sujets eventuelspouvant figurer a l'ordre du jourde la premiere reunion, it con-vient de citer les points sui-vants:

1. Determination du potentieldes programmes au sein de lacollectivite:

a. Les sites eventuels de laZone nationale d'etude de l'en-vironnement sontils d'accesfacile pour un nombre suffisantd'eleves? (D'une maniere ge-nerale, une heure de route danschaque sens est jugee accep-table; un trajet plus long risqued'être trop fatigant.)

b. Peut-on reunir suffisam-ment d'enseignants dans laregion pour constituer ungroupe d'etudes pratiques?

c. Peut-on faire appel a d'autres ressources et notammenta des cercles de bienfaisancesociale, des organisations s'in-teressant l'environnement,des groupes de jeunesse et desuniversitaires?

2. Definition des responsa-bilites des directeurs des ressources et des enseignants(chacun d'entre eux a des attributions precises a ce stadedu programme.)Directeur des ressources

a. Superviser ('etude du site.b. Etablir le calendrier des

visites.c. Organiser les stages

d'etudes a ('intention des enseignants.

d. Fournir des conseils techniques aux enseignants.

e. N'assumer aucune re-

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sponsabilite en matiere d'en-seignement.Maitres

a. Avoir la charge des slavespendant la visite du site.

b. Evaluer les perspectivesanterieurement et posterieure-ment a la visite du site.

c. Assumer la responsabilitede ('ensemble des principauxaspects educatifs du pro-gramme.

Le directeur des ressourceset le maitre doivent assumer encommun deux responsabilites:

1. Mettre au point les le-cons et le manuel du maitre.

2. Arreter une decision de-finitive sur les emplacementsde la Zone nationale d'etude deI'environnement.

A ('issue de la premiere re-union, proceder au résumé desdebats. II serait utile, a cestade, de decider que la pro-chaine reunion aura pour tachede dresser une liste de 5 a 10sites eventuels pour la Zonenationale d'etude au sein devotre collectivite.

Souvenezvous que les lignesde force dont it a ete questionplus haut peuvent etre retenuespour examiner ces sites au de-part afin de determiner leurpotentiel dans le cadre de('etude de la discipline de l'en-vironnement. Ulterieurement,mesure que le choix se feraplus restreint, ces criteres pour-ront etre rigoureusement ap-pliques. Les caracteristiques lesplus importantes a rechercherau cours de cette breve enquetesort les suivantes:

4.01.

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s AilEZ/E"

42

fry

Oil- .1 .. 0.

Varieteun cadre de vieaussi riche et divers que possible presentant de nombreusescaracteristiques.

Interaction ('evidence del'interaction est ('aspect le plusimportant a rechercher puisqueles lecons les plus manifestesdans le domaine de l'environ-nement ont lieu lorsque le pro-cessus de l'interaction est pre-sent.

InterdependenceII est peuprobable que vous puissiez de-couvrir un petit emplacementqui presente un systerne natu-rel ou culturel totalet pour-tant les chaines alimentaires, leprocessus culturel, etc., devraient pouvoir etre visibles.

Important: Assurezvous quel'eleve est a merne de voir com-ment il est luimerne relie a cequi se passe autour de lui. Lesite devrait presenter des ca-racteristiques applicables a lavie, au programme d'etude encours dans la salle de classe;it devrait reunir les conditionsnecessaires a un usage soupleet devrait permettre une par-ticipation active de la part deseleves.

ChangementLa preuve dechangementnotamment d'or-dre non cycliqueamelioreraconsiderablement les possibili-tes educatives.

Nous tenons a le repeter:tout emplacement peut etreutilise comme Zone nationaled'etude de l'environnement.Neanmoins, un site qui te-moigne d'une certaine influencede ('action de l'homme est ha-bituellement preferable a une

zone purement naturelle pu-isque son importance educa-tive est fortement accrue et queson dynarnisme est d'ordinaireplus man ifeste. Au titre des ex-ceptions possibles figurent leszones presentant un exemplespectaculaire d'evolution geolo-gigue.

Souvenezvous d'une chose,les Zones nationales d'etudede l'environnement ne sont pasnecessairement des sites char-mants ou pittoresques. Les de-potoires, les usines de traite-ment des eaux d'egout, les

routes avec leurs servitudes,les forets et les prairies, les

pres et les mares, les fermes,les ecoles et tous autres bati-ments ou lieux presentant descaracteristiques de ractivitegouvernementale, industrielleou autre, ou certains autresaspects culturels, sont autantd'endroits susceptibles de con-stituer d'excellentes zonesd'etude nationale de renviron-nement.

II en est de merne des lieuxet monuments historiques. Leurpotentiel en matiere de disci-pline de l'environnement estimmense puisque le site lui.meme a, d'ordinaire, joue ungrand role dans les evenementsqui s'y sont deroules. Par con-sequent ces zones sont a utiliser cornme sites historiques.Nous rencontrons souvent desgens bien intentionnes qui,etant sous ('impression erroneeque le terme "environnement"designe la nature ou recologie,essaient d'utiliser les sites hi-storiques principalement pour

ti3

enseigner les sciences sociales.En fait, l'environnement, esttout ce qui nous entoure. Ana ly-sez et utilisez chaque site pource qu'il represente et pour lesenseignements que l'on peut entirer.

CONSEIL COMMUNAUTAIREPOUR L'ETUDE DE LADISCIPLINE DE L'ENVI-RONNEMENT

Si, apres examen des conditions locales par le comae dedirection, il s'avere qu'une zonenationale d'etude de renviron-nement puisse contribuersusciter une prise de con-science au sein de votre col-lectivite a regard des questionsayant trait au cadre de vie, ilest temps de presenter cetteidee aux responsables comp&tents charges de prendre desdecisions. Pour peu que vousayez de la chance, certains deces responsables siegeront déjàau Comae de direction. Sinon,le comae de direction devraitpresenter le resultat de ses re-cherches ainsi que ses plansaux autorites competentes.

Dans certaines regions, il

s'est revele hes utile d'elargira ce stade le comite de direction afin d'y accueillir les responsables scolaires et les spe-cialistes en matiere de ressources ainsi que les principauxresponsables de la collectivite.Ce comite, qui souvent peutporter un nom du genre "Con-seil communautaire pour retudede la discipline de l'environ-nement," peut constituer unenorme atout. Ses membres

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peuvent comprendre une tellegamme de specialistes en lamatiere, que la structure reeket ('elaboration d'un programmede zones nationales d'etude deI'environnement peuvent etreaccomplies sans difficulte. Enoutre, le Conseil peut assumerles fonctions de comite perma-nent, supervisant et revisant leprogramme pendant de nom-breuses annees.

lnvitez un groupe bien equi-libre, incluez parmi les person-nes auxquelles vous envisagezde faire appel, les principauxresponsables locaux dont laliste figure dans la dernieresection du present document.Les comites dont la composi-tion est superieure a 15 ou 20membres peuvent devenir dif-ficiles a diriger.

Parmi les arguments qui ontseduit certains de ces respon-sables, figurent les elementssuivants:

Les enseignants sont heu-

reux de decouvrir que le pro.gramme n'est pas onereux; itest suffisamment flexible pourrepondre aux besoins des mai-tres, it est interdisciplinaire; itest axe sur l'eleve, it ne s'agitpas seulement d'un simplevoyage d'etude mais d'une par-tie veritable du programmed'enseignement existant; it of-fre des occasions stimulantesd'apprendre, ce que les slavesapprecieront et trouveront agre-ables; it projette la responsa-bilite educative vers I'avenir, envue de I'obtention d'un cadrede vie de qualite.

Les directeurs des ressourcessont, bien entendu, tout autantconscients de la necessite d'evi-ter une deterioration de I'envi-ronnement sur le plan national;le programme protege les ressources dont ils ont la gardepuisqu'il stimule la prise de con-science du cadre de vie a l'eche-Ion local; le programme ne retirepas au site son emploi tradition-nel; it s'agit d'un programmepratique puisque les classes sontde plus en plus conduites au-

ti

I

A.*"110 '

ores des ressources dans le cadrede leurs deplacements. Toute.fois, ce programme ne lie pasleur personnel, ils n'ont pas aservir de guide puisque les enseignants, qui sont familiarisesavec le site, se chargent precise-ment de ce role educatif.Les groupes d'action civique, lescercles de bienfaisance socialeet les milieux d'affaires reconnais-sent que le programme offre unedducation pertinente necessairepour provoquer le changement&laird dont ils reconnaissentle role essentiel; le programmeoffre a ces groupes ('occasion decontribuer a des ameliorationscommunautaires; iI permet enoutre a leurs efforts d'être ap.precies sur le plan national gracea ('inclusion du programme dansle catalogue des Zones nationalesd'etude de I'environnement pu-bile par ('Office de l'Educationdes EtatsUnis.Les groupes qui s'interessentI'environnement se preoccupent,bien entendu, profondement dela qualite du cadre de vie et seront heureux que ('occasion leursoit donnee d'offrir leur con-co rS.Si vous n'etes pas en mesure

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de constituer un conseil a cestade, ou s'il est decide qu'untel conseil serait inutile, vousn'en devrez pas moins presen-ter le programme aux responsa-bles des ressources et de ('edu-cation a qui it incombe de pren-dre les decisions en la matiere.

of

4

Observez le protocole et le prin-cipe de la voie hierarchique.Faites en sorte que les ensei-gnants siegeant au comite dedirection presentent le pro-gramme aux milieux scolaireset a ce que les specialistes desressources en fassent autant

)r

vis-à-vis des directeurs des res-sources. N'oubliez pas de res-pecter les prerogatives propresa ces gens-la.

Soyez pr.& a discuter lessujets suivants:1. Histoire humaine de la

zone a ('etude.

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2. Histoire naturelle de cettememe zone.

3. Utilisation de la zone al'etude dans le cadre des pro-grammes d'enseignement ele-mentaires et secondaires.

4. Utilisation de la zone a('etude au profit de ('ensemblede Ia collectivite.

Souvenez-vous, en outre,d'indiquer que:1. Les Zones nationales

d'etude de I'environnement per-mettent la diffusion des con-naissances actuelles surl'homme et son cadre de vie.

2. Les Zones nationales per-mettent d'aborder sous diversangles les problemes de I'en-vironnement.

3. Les documents etablisdans le cadre des zones na-tionales encouragent une prisede conscience des rapports exi-stants au sein de I'environne-ment.

4. Les programmes desZones nationales stimulent lesfacultes intellectuelles et la per-ception.

5. Les Zones nationalesd'etudes de I'environnementservent enfin de centres de de-monstration et d'informationpour d'autres zones nationaleseventuelles.

En ce qui concerne le res-pect, il convenient de noter quenombreuses sont les localitesqui ont déjà des programmesde conservation ou d'educationen plein air, dont un bonnombre sont excellents. Le pro-gramme des Zones nationalesd'etude de I'environnement nedevrait pas concurrencer ces

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activites, mais au contraire lescompleter, comme it devraitd'ailleurs completer le pro-gramme d'enseignement sco-laire existant plutot que de sesubstituer a lui.

GROUPE D'ETUDES SUR LETERRAIN

Apres Ia formation du Con-seil, ou Ia presentation du pro-gramme aux fonctionnairescompetents, un stage d'etudessur le terrain devrait etre orga-nise sur les lieux prevus pourla Zone nationale, a ('intentiondu Conseil ou des fonction-naires.

Le guide redige a cette in-tention sera utilesurtout dupoint de vue de Ia logistiquepour organiser un tel stage,d'etudes. Ce stage devrait com-prendre une etude plus pousseedu site, en faisant pour celaappel h la perspicacitd de tousles participants. La encore lesdirectives devraient etre con-stitutes par les lignes de forcedont il a ete question plus tot.Le but de cette etude est deconvaincre les participants despossibilites offertes par le pro-gramme de Zone nationaled'etude de I'environnement etd'utiliser les diverses connais-sances expertes des membresen vue de preparer la redactiondu Guide du maitre. Assurez-vous donc que les idees quisont enoncees sont consigneespar ecrit (ou enregistrees surbande magnetique).

La technique visant a cap-turer les "idees de genie," dontil est question dans le Guide

des stages d'etudes, est uneexcellente methode qu'iI con-vient de suivre dans le cadrede l'etude du site.

L'analyse des possibilites of-fertes par le site par rapportau programme d'enseignementscolaire en cours constitue('aspect le plus important dece stage d'etudes. Les ensei-gnants et les specialistes desprogrammes d'enseignementdevraient, avec le concours dudirecteur des ressources dusite, concevoir les diverses fa-cons dont le site pourrait etreutilise au meilleur profit detoutes les classes et disciplines.

En s'inspirant de ces idees,le Comite de direction peutulterieurement dresser I'inven-taire des ressources, etablir Iaversion preliminaire du Guidedu maitre, et elaborer quelquesplans de legons a des fins d'ap-plication pratique. Dans ce but,it y aurait lieu de s'inspirer destextes figurant dans le Recueildes meilleurs rapports du pro-gramme des Zones nationalesd'dtude. A ce propos, il seraitpeut-etre fort utile d'interesser,a un moment quelconque del'etude du site, les eleves desecoles secondaires et des uni-versites locales a prendre partau programme.

Apres I'essai de demonstra-tion, il conviendrait d'obtenirdes fonctionnaires scolaires etdes specialistes des ressourcescompetents la permission d'uti-liser le site comme une zonenationale d'etude de I'environ-nement. A cet effet, les for-mules d'inventaire et de de-

mande dument remplies de-vront etre envoyees a ('Office ofEnvironmental Education, U.S.Office of Education, Depart-ment of Health Education andWelfare, a Washington, Districtde Columbia. (Des exemplairesde ces formules figurent a lafin du present guide).

En second lieu, un staged'etudes reunissant les enseignants interesses devrait etreorganise sur le site retenu, con-formement aux indications con-tenues dans le Guide des stagesd'etudes. Ne manquez pas d'in-clure une solide introductionsur les caracteristiques du site,sur son application aux activitespedagogiques, ainsi qu'une in-troduction sur l'emploi deslignes de force dans le cadredes activites entreprises sur leslieuxmeme, de meme que pre-alablement et posterieurementa la visite du site. Cette orien-tation devrait vous fournir ('oc-casion de faire connaitre auxcoordinateurs et aux enseignants les aspects logistiquesdu programme, a savoir:

L'etablissement du calen-drier des visites a l'intentiondes groupes l'eleves;

La fixation des dates, ('envoides notifications concernant lesactivites compldmentaires; l'ex-pedition des notices et du cour-rier et les reservations concer-nant le site; Le choix et la corn-mande des textes et documentsdestines a ('etude du site (an-terieurement, effectivement etposterieurement);

La recommandation portantsur le choix d'auxiliaires audio-

visuels en vue de leur utilisa-tion en classe.

MAINTIEN DU PROGRAMMEEN ACTIVITE

Le maintien en activite devotre programme ne devrait passoulever de difficultd si vousavez un Conseil communau-taire s'occupant de reducationdans le domaine de l'environ-nement. Des rapports trimes-triels (voir copie en Annexe)sont dtablis a l'intention desarchives du Service des paresnationaux. Des stages d'etudesreunissant de nouveaux ensei-gnants sont organises sous ladirection de maitres experi-mentes dans la mise en oeuvredu programme de Zone nation-ale d'etude de l'environnement.La revision du Guide du maitre,s'inspirant de nouvelles ideeset de ('experience acquise, estpreconisde. (Auquel cas, faitesen sorte que votre premierguide soit peu couteux et puissefacilement etre revise).

Enfin, le site peut constituerle point de departun modele

d'autres Zones nationalesd'etude de l'environnementdans votre region. Quelquessites comportant une diversitede caracteristiques enrichirontvotre programme en cours surI'environnement.

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RESPONSABLES ET ORGANISATIONS A L'ECHELON LOCAL OU DE L'ETAT DONT LE CON-COURS SERA PRECIEUX:

1. Personnel du Service des parcs nationaux (N.B. Les trois premiers postes indiques cidessoustombent sous ('appellation generale de garde forestier.)

a. Historien

b. Interprete

c. Naturaliste

d. Agent de police des parcs

2. Enseignants

a. Consultant en matiere de programme d'enseignement

b. Coordinateur des programmes

c. Directeur d'etablissement

d. Maitres

3. Groupes s'interessant a l'enseignement

a. Organisation locale de la National Education Association

b. Responsables d'Association de parents d'eleves de maitres

c. Commission scolaire

4. Groupes d'action dans le domaine de l'environnement

5. Organisations de conservation

6. Centres ecologiques

7. Association de campeurs

8. Service local ou regional des parcs

9. Service des activites recreatives

10. Service des ressources hydrauliques

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11. Conseils de zonage

12. Conseil municipal

13. Organisations et hommes politiques

14. Chambre de commerce

15. Associations historiques

16. Musees

17. Cercles de bienfaisance sociale (Rotary, Elks, Lions, etc.)

18. Groupements de jeunesse

19. Organismes de protection de la faune et de la flore sauvage et organismes de peche sportive

20. Personnel local du Service forestier des EtatsUnis

21. Personnel local du Bureau de l'amenagement des terres

22. Tous autres concours susceptibles d'être obtenus.

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bibliogniphie

50

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Photographies

National Park Servicepp. 9, 9, 10, 12, 13, 15, 17,17, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 27,27, 30, 30, 31, 32, 40, 42.

David Arnoldpp. 11, 16, 20, 32 bottom.

Jonathan Hadarypp. 5, 26, 32 side, 33, 33, 33.

Kim Herterp. 45.

CarolLynn Glassmanp. 23.

Robin Moyerpp. 9 top, 31 top, 37, 44.

Simon Sieglp. 29.

U.S. GOVERNMENT PRINTING OFFICE: 1972 0-470-875

S 1

As the Nation's principal con-servation agency, the Depart-ment of the Interior has basicresponsibilities for water, fish,wildlife, mineral, land, park, andrecreational resources. Indianand Territorial affairs are othermajor concerns of America's"Departmental of Natural Re-sources." The Departmentworks to assure the wisestchoice in managing all our re-sources so each will make its fullcontribution to a better UnitedStatesnow and in the future.

Rogers C. B. Morton, SecretaryU.S. Department of the Interior

George B. Hartzog, DirectorNational Park Service

U.S. DEPARTMENT OF THE INTERIOR NATIONAL PARK SERVICE