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Automne 2006 GE15 : BUSINESS PLAN Présente : GUYON Vincent HENRI Loïc KLIENSCHIMT Fabian

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  • Automne 2006 GE15 : BUSINESS PLAN

    Présente :

    GUYON Vincent HENRI Loïc KLIENSCHIMT Fabian

  • GE15 – Initiation à la création d’entreprise 2/58

    GUYON Vincent HENRI Loïc KLEINSCHMIT Fabian

    SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE 3

    DOSSIER MARKETING 4

    DOSSIER PRODUCTION 24

    DOSSIER FINANCES 50

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    GUYON Vincent HENRI Loïc KLEINSCHMIT Fabian

    INTRODUCTION GENERALE

    Dans le cadre de l’UV GE15, nous avons formé un groupe de travail en vue de monter une entreprise à l’origine d’un produit innovant : un ordinateur portable destiné aux aveugles.

    Afin de connaître les besoins des clients potentiels et de déterminer la stratégie à développer pour lancer notre produit, nous avons effectué une étude de marché (marketing).

    La connaissance du marché potentiel et des attentes du client nous ont orientés vers un certain nombre de choix concernant la conception de notre produit et l’organisation du processus de production, de la matière première jusqu’à la sortie d’usine.

    Enfin, une création d’entreprise ne va pas sans contraintes budgétaires. Les entrées et sorties de capital ont été recensées à chaque étape de l’élaboration de notre projet pour témoigner de sa crédibilité et donner un aperçu des coûts à échelle réelle.

    Le cheminement de notre projet est retracé dans ce plan d’affaire. Celui-ci s’articule en trois dossiers intitulés respectivement, Marketing, Production, Finances.

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    GUYON Vincent HENRI Loïc KLEINSCHMIT Fabian

    DDOOSSSSIIEERR MMAARRKKEETTIINNGG

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    GUYON Vincent HENRI Loïc KLEINSCHMIT Fabian

    SOMMAIRE MARKETING

    Introduction 6

    1. Présentation générale 7

    1.1. L’entreprise 7 1.2. Le projet 7 1.3. Objectifs et perspectives 8

    2. Présentation de produit 8

    2.1 Identification du besoin 8 2.1.1 Caractéristiques techniques d’e-novo 2.1.2 Principe de fonctionnement 10

    3. Le marché 12

    3.1. Le marché concurrentiel 12 3.1.1. Description des dispositifs 12 3.1.2. Les concurrents 15

    3.2. La protection juridique 16 3.3. Le marché potentiel global 16

    4. Démarche marketing 17

    4.1. Enquête qualitative 17 4.1.1. Questionnaire 17 4.1.2. Analyse du questionnaire 19 4.1.3. Dépouillement de questionnaire 21 4.1.4. Conclusion de l’étude 25

    4.2. Marketing mix 25

    Conclusion 27

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    INTRODUCTION

    La connaissance du client et la prise en compte de ses attentes sont primordiaux avant de concevoir et de développer notre produit.

    De plus, il est nécessaire avant de nous lancer dans la production de définir le marché dans lequel nous souhaitons nous insérer afin d’être compétitifs et réactifs face aux concurrents existants ou futurs, directs et indirects.

    L’étude de marché permet donc d’une part, de cibler notre clientèle dans le marché ainsi déterminé et d’autre part de préparer le tissu et les processus productifs adéquats.

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    1. Présentation générale

    1.1. L’entreprise

    � Statut juridique

    La volonté de trouver une idée novatrice nécessitant un travail approfondi pour la construction d’un projet nous a poussé à nous constituer en entité juridique. Nous avons choisi de donner à notre entreprise le statut de société par actions simplifiées (SAS). En effet, la loi laisse une grande liberté d'imagination pour les fondateurs de la société quant à la mise en place des règles de fonctionnement de celle-ci.

    � Membres associés

    Trois associés fondateurs, étudiants en branche à l’Université de Technologie de Compiègne, sont à l’origine de ce projet. L’équipe est constituée de :

    • Vincent GUYON, GM05 • Loïc HENRI, GM01 • Fabian KLEINSCHMIT GM03

    Pour mener ce projet, des règles fondamentales régissent le fonctionnement de l’équipe :

    • Le respect d’un planning de réunions en fonction de la phase d’avancement du projet ;

    • Le partage des tâches ; • Une communication régulière pour la mise en commun des données ; • La concertation selon le problème posé.

    1.2. Le projet

    Notre produit est né d’un constat : l’accès à l’information pour les aveugles et malvoyants est très limitée.

    L’information et son accès se faisant de plus en plus par voie numérique, nous proposons ici un produit informatique destiné aux malvoyants qui possède une zone de lecture braille. Les malvoyants peuvent ainsi accéder non seulement à Internet mais aussi à d’autres applications que permet ce système notamment le traitement de texte, la messagerie instantanée, le commerce en ligne, etc.

    1.3. Objectifs et perspectives

    Le but de notre projet est de créer une entreprise et de faire en sorte que celle-ci puisse fournir en quantité suffisante et rentable, un produit de qualité et qui répond à un besoin d’utilisation clairement identifié.

    De surcroît, nous souhaitons que ce projet puisse nous donner une approche de la gestion et du management d’entreprise, aspect maintenant indispensable pour la formation d’ingénieur. Construire un business plan crédible sera donc l’outil principal de cette initiation et pourra éventuellement nous conduire à la mise en place de ce projet en pratique.

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    2. Présentation du produit

    2.1. Identification du besoin

    De nos jours, les avancées des technologies de l’information et de la communication tendent à investir de nombreux domaines. En effet, l’informatique en général et Internet en particulier sont des supports de plus en plus utilisés pour l’accès à l’information, la lecture de documents ou la communication. Seulement les ordinateurs aujourd’hui font appel uniquement à la vision et la lecture de l’écran pour la visualisation. Bien qu’il existe quelques aménagements destinés aux non voyants pour faciliter l’utilisation d’un ordinateur, il n’existe pas de réels produits uniquement dédiés aux aveugles ou malvoyants. C’est pourquoi notre produit innovant, e-Novo, a pour vocation d’optimiser l’utilisation d’un ordinateur et l’accès au Web via la lecture braille, tout en supprimant les inconvénients majeurs que présentent les produits actuels.

    2.2 . Caractéristiques techniques d’e-Novo

    E-Novo comporte trois parties distinctes : • L’ordinateur de base DELL Inspiron 1300 • L’écran à lecture braille • Les logiciels pour la reconnaissance de caractère et de synthèse vocale

    2.2.1. L’ordinateur de base

    � Partenariat DELL

    Pour nous fournir en ordinateur portable, nous avons fait appel à DELL qui présente des portable avec un très bon rapport qualité/prix. Pour la livraison et la fourniture, nous avons conclut un partenariat entreprise avec DELL pour ce projet.

    � Caractéristiques principales de l’ordinateur portable

    Les performances de l’ordinateur choisi ne sont pas exceptionnelles mais permettent de garantir les fonctions nécessaires avec un outil convenable et robuste.

    Nous avons négocié la livraison des ordinateurs sans l’installation de Windows, par conséquent nous n’avons pas à payer la licence.

    Principales caractéristiques :

    - Processeur Intel® Celeron® M 380 - Mémoire vive 512 Mo - Disque dur 60 Go - Poids : 3,1 kg

    Nous utiliserons le système d’exploitation gratuit Linux, pour économiser en achat composant et puisqu’il existe de nombreux logiciels performants sous cet OS, pour la plupart gratuit, eux aussi.

    Très important, le PC dispose des éléments permettant l’accès à Internet et un navigateur sous Linux.

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    2.2.2. L’écran à lecture braille

    L’écran à lecture braille constitue le cœur de l’innovation de notre produit. Nous allons utiliser les différentes technologies de reconnaissance de caractères sur une page Web pour en reconstituer une plage de caractères braille.

    Nous remplaçons l’écran du PC acheté à DELL par un moniteur que nous construirons au sein de notre entreprise. La coque sera moulée dans laquelle nous insérons un dispositif électronique sous-traité de 190*360 qui totalise 1620 « picots ». Les picots sont de petites pièces en plastique (en forme d’aiguille) qui en montant ou descendant constitueront les caractères brailles. Le logiciel de reconnaissance de caractères commandera un signal électrique qui fera se lever ou non les picots.

    2.2.3. Les logiciels pour la reconnaissance de caractère et de synthèse vocale

    2.2.3.1. Logiciel de reconnaissance de caractères

    Gratuit sous Linux, nous utiliserons le logiciel Gnopernicus développé par GnomeTM qui est utilisé pour la reconnaissance vocale et reconnu pour sa fiabilité et sa facilité de programmation. L’application que nous allons en faire est légèrement différente des usages habituels et c’est pourquoi nous avons choisit ce logiciel flexible et largement paramétrable, pour le programmer facilement et le rendre compatible avec notre interface.

    2.2.3.2. Logiciel de synthèse vocale

    Notre produit se veut l’optimisation des technologies existantes pour l’utilisation d’un PC pour les aveugles. Nous allons donc associer la lecture braille à une synthèse vocale qui, via également un logiciel spécial, traduit le texte d’une page en voix numérique, dictée selon la volonté de l’utilisateur.

    Les deux logiciels sont compatibles et utilisent les mêmes ressources d’analyse d’une page Web.

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    3. Le marché 3.1 Le marché concurrentiel : les produits multimédias pour aveugles

    3.1.1 Les technologies utilisées

    Trois technologies sont actuellement sur le marché du multimédia pour les aveugles :

    • la plage braille

    • l’imprimante braille

    • la synthèse vocale

    � La plage braille

    Cette technologie est la plus proche d’e-novo, puis que la plage braille fonctionne à partir d’un ordinateur normal, en supplément d’un clavier ordinaire. Le texte représenté à l’écran est reconstitué en braille sur la plage, à l’aide d’un logiciel de reconnaissance de caractère, de même fonctionnement que celui que nous utilisons.

    Il existe de nombreuses tailles de plage braille, les plus petites peuvent reconstituer 15 caractères tandis que les plus grandes peuvent aller jusqu’à 80 caractères brailles.

    Ci contre, l’exemple d’utilisation d’une plage braille : celle-ci, située sous un clavier est ordinaire, reconstitue le texte qui apparaît sur l’écran.

    Le texte en braille se régénère dès que l’utilisateur a terminé sa lecture et commande l’apparition de la suite du document, celle-ci étant au préalable traitée par le logiciel et donc prêt à être retranscrit.

    On estime à 150 € le caractère pour ce genre d’appareil.

    � L’imprimante braille

    L’imprimante braille peut s’utiliser a la fois avec un ordinateur ordinaire comme en combinaison des autres technologies telle que la plage braille ou même e-novo. Le texte dont on lance l’impression est reconstitué en braille sur la feuille de papier spécial qui sort de l’imprimante.

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    � La synthèse vocale

    Très utilisée par les non voyants, la synthèse vocale créé artificiellement des paroles qui déchiffrent le contenu de la page consultée. Le paramétrage est facilité pour les aveugles mais nécessite tout de même quelques manipulations ainsi que de la patience puisque la lecture orale d’une page Internet est relativement longue (et la page lue pas toujours intéressante pour l’utilisateur).

    3.1.2 Les concurrents

    Il existe trois principaux fabricants d’outils d’aide à l’accès à l’informatique pour les malvoyants sur le marché européen :

    Après étude, les principaux concurrents de notre entreprise sont des concurrents indirects qui n’offrent pas de produit autonome pour l’utilisation d’un ordinateur. Ce ne sont que des outils supplémentaires à ajouter à un PC. On peut dire que la technologie que nous employons est déjà commune (transformation d’un texte affiché numériquement sur une page en caractères braille) seulement le produit que nous proposons autour de cette technologie est très innovant.

    Néanmoins, la réussite de notre projet implique que notre entreprise soit réactive face à ces concurrents indirects.

    3.2. La protection juridique

    Notre produit est positionné dans le domaine de l’informatique, domaine où il est en général très difficile et peu commun de déposer des brevets sur un produit. Ce sont généralement les très grandes sociétés d’informatiques qui déposent des brevets. Avec la taille et le budget réduit de notre entreprise, nous avons décidé de ne pas protéger e-novo par un brevet. Cependant, la marque et le nom du produit sont protégés. Il a fallut choisir des dénominations dont la protection et l’utilisation sont inexistantes. La marque et le nom de notre produit seront déposés à l’Institut National de la Propriété Industrielle (I.N.P.I.). Ce dépôt nous offre une protection pour une durée de 10 ans, indéfiniment renouvelable moyennant 150€.

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    3.3. Le marché potentiel global

    L’informatique devient largement utilisée et la société actuelle est de plus en plus tributaire de cet outil qu’est l’ordinateur. C’est pourquoi nous pensons que notre produit a un beau potentiel de vente devant les taux de malvoyants en France et en Europe.

    Pour confirmer le potentiel de vente, nous avons déterminé par deux moyens l’intérêt latent et le nombre de personnes intéressées par le produit.

    Dans un premier temps, nous avons soumis un questionnaire à des associations d’aide

    aux malvoyants (on en compte une centaine en France). Nous avons eu cependant quelques difficultés pour obtenir des réponses et impliquer les associations dans notre démarche mais au final nous avons recueilli 4 réponses d’associations, tout en travaillant principalement avec celle du fil d’Ariane, située à Compiègne.

    Ensuite, à partir des réponses obtenues des associations qui nous ont renseignés sur les

    mœurs et les habitudes principales du marché des non voyants, nous avons essayé d’établir un groupe cible et le mesure en terme d’unité afin de cibler les quantités a produire. Les estimations sont calculés sur des bases de l’INSEE et intègre plusieurs facteurs dans le comportement du futur acheteur pour finalement arrivé à notre chiffre cible de production.

    Cette enquête menée nous a été très utile pour déterminée très précisément ce que le

    client attend de notre produit et les principales erreurs à éviter. L’offre étant résolue, nous allons répondre à la demande en ciblant le profil et les attentes du client.

    4. Démarche marketing

    4.1. Enquête qualitative

    4.1.1. Questionnaire

    Afin d’étudier la rentabilité du produit et dans le but de mieux connaître notre futur

    marché, nous avons réalisé un questionnaire assez général qui nous renseigne et nous donne beaucoup d’informations pour cibler au mieux les attentes des clients.

    Il est à noter que notre questionnaire est particulier puisqu’il ne s’adresse pas

    directement aux futurs utilisateurs mais à leurs prescripteurs. En effet, ce ne seront pas les aveugles qui achèteront directement e-novo (ou dans une très faible proportion) mais ce seront plutôt les familles des malvoyants ou surtout, et c’est sur ce point que nous nous sommes concentré, sur les associations d’aveugles.

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    e-novo, ordinateur braille pour malvoyants Présentation du produit : Notre produit est sensé offrir aux aveugles un accès facilité à Internet : c’est un ordinateur portable dont l’écran a été remplacé par une zone de lecture braille. Les textes d’une page Web seront extraits et restitués simultanément à la lecture en braille. Le reste de l’ordinateur présente un fonctionnement normal via le système s’exploitation Linux. L’ordinateur est entièrement autonome et peut se connecter à Internet et fonctionner sans l’achat de composants supplémentaires. L’enjeu pour nous est d’analyser le marché potentiel et de mieux comprendre comment ce boîtier serait utilisé par un aveugle ou malvoyant. Voici donc le questionnaire :

    1) Actuellement, comment font les personnes aveugles ou mal voyantes pour s’informer ou tout simplement utiliser Internet ?

    a. Aide d’une personne b. Utilisation de technologies spéciales c. Autre : d. Très peu de moyens de s’informer

    2) En général, les aveugles possèdent ils des ordinateurs ?

    a. dans le même ordre de grandeur que les voyant b. bien moins c. très rarement

    3) Quel est le pourcentage d’aveugles qui maîtrise le braille ?

    a. plus de 75 % b. entre 50 et 75 % c. entre 30 et 50 % d. moins de 30 %

    4) Quelles sont les sociétés qui se chargent de la distribution des appareils

    et des nouvelles technologies destinés aux aveugles ?

    5) Y a-t-il des points de rencontre ou des systèmes d’information (émissions TV, quotidiens, radios) spécialement destinés aux aveugles ?

    6) Quelles sont actuellement les aides de l’état envers les aveugles ?

    7) Quelles sont les activités (salariales ou non) que pratiquent fréquemment

    les aveugles ?

    8) Seriez vous prêt ou connaissez vous des associations qui seraient prêt à financer tout ou partit d’un module sachant que son prix sera sensiblement celui d’un ordinateur portable ?

    9) Pensez vous que cela réponde à une réelle demande ?

    a. de façon clair b. pourquoi pas c. pas vraiment d. pas du tout

    10) Quelques mots pour exprimer votre opinion sur le produit et son intérêt devant les besoins actuels

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    4.1.2 Analyse du questionnaire Actuellement, comment font les personnes aveugles ou mal voyantes pour s’informer ou tout simplement utiliser Internet ?

    e. Aide d’une personne f. Utilisation de technologies spéciales g. Autre : h. Très peu de moyens de s’informer

    Nous nous intéressons, via une question très vaste, au « marché des non voyants ». Cette question cible des renseignements et informations personnelles cachés, assez difficile à obtenir. Les résultats escomptés sont des détails sur nos concurrents et les problèmes à aborder pour la mise au point et la conception du produit. Cela intègre et en parlant des solutions techniques de la communication entre technologie et personnes défavorisées, en particulier handicapées visuelles. En général, les aveugles possèdent ils des ordinateurs ?

    i. dans le même ordre de grandeur que les voyant j. bien moins k. très rarement

    Est-ce que les aveugles sont autonomes ou possèdent-ils des systèmes intégrés? Est-ce qu’il faut développer un système indépendant ou est ce que les fondements sont déjà installé dans les maison des nos futures clients ? Cette décision de principe est fondamentale puisque nos concurrents proposent des produits qui s’adaptent à un ordinateur tandis que e-Novo est autonome (pas besoin de machine supplémentaire). Et d’une manière générale, si un mal voyant possède déjà un ordinateur, il aura peut être plus de réticence à s’en payer un second bien que mieux adapté. Cette question est donc très importante.

    Quel est le pourcentage d’aveugles qui maîtrise le braille ? l. plus de 75 % m. entre 50 et 75 % n. entre 30 et 50 % o. moins de 30 %

    Les informations recueillies sont utilisées pour faire des estimations de taille de notre futur marché. Notre produit propose une zone de lecture braille, il ne concerne donc que les aveugles sachant lire le braille.

    Quelles sont les sociétés qui se chargent de la distribution des appareils et des nouvelles technologies destinés aux aveugles ?

    Cette question est utilisée pour déterminer tous les endroits de contacts individuels que nous pourrions employer, dans le cas d’une vente dans un réseau commercial, comme station de vente ou plateforme de publicité.

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    Y a-t-il des points de rencontre ou des systèmes d’information (émissions TV, quotidiens, radios) spécialement destinés aux aveugles ?

    Cette question se pose aussi pour découvrir la communication spécialisée pour les gens avec des problèmes oculaires. Un système d’information dédié aux aveugles serait idéal pour réaliser de la publicité pour e-Novo. Quelles sont actuellement les aides de l’état envers les aveugles ?

    Ce point nous aidera à établir le prix de notre produit. Nous ne devons pas proposer aux aveugles un produit certes innovant mais qui serait hors de leur budget. Cette question se focalise aussi sur le sujet du prix et de vente (notion de « pricing » et « billing »). Quelles sont les activités (salariales ou non) que pratiquent fréquemment les aveugles ?

    Comme la question précédente, le but est d’obtenir une image et une description la plus complète possible sur les conditions pécuniaires des clients visés et de leurs rentrées et dépenses mensuelles.

    Seriez vous prêt ou connaissez vous des associations qui seraient prêt à financer tout ou partie d’un module sachant que son prix sera sensiblement celui d’un ordinateur portable ? Nous souhaitons ici recueillir des stratégies de financement qui permettraient un marketing particulier et orienté intelligemment et conçu vers des circonstances privés (par exemple loyer, leasing etc.). Pensez vous que cela réponde à une réelle demande ?

    p. de façon clair q. pourquoi pas r. pas vraiment s. pas du tout

    Ce point nous permet de connaître directement la légitimité du projet (voir concrètement si oui ou non le projet intéresse les associations). Si nous avons uniquement des réponses défavorables, cela mettra en avant soit un problème essentiel dans la conception et réponse aux besoins des utilisateurs soit un défaut de présentation du produit. De plus, cette question permet d’effectuer un contrôle intégré des réponses que nous avons eu précédemment au questionnaire et voir la cohérence des réponses. Quelques mots pour exprimer votre opinion sur le produit et son intérêt devant les besoins actuels :

    En donnant la possibilité de s’exprimer sur l’intérêt qu’ils portent à notre projet ou produit, la question nous permet d’établir des notices explicatives qui peuvent nous assister pour créer une performance qui corresponde bien aux demandes de marché et aux désirs de nos clients.

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    4.1.3. Dépouillement du questionnaire Actuellement, comment font les personnes aveugles ou mal voyantes pour s’informer ou tout simplement utiliser Internet ? Actuellement, l’information par Internet est permise par utilisation de techniques spécialisées, comme la plage braille ou la synthèse vocale. Cependant, à cause des prix très élevés (entre 6000 et 12000 €), la diffusion de ces technologies est très compliquée. Les fabricants établis s´appellent « Eurobraille », « Technibraille », « Alphabraille » et « United Vision ». En général, les aveugles possèdent ils des ordinateurs ? Comme les aides techniques pour les malvoyants coûtent chères, la plupart ne possèdent pas d’ordinateurs. Donc, une solution indépendante et autonome est à priorisée. Quel est le pourcentage d’aveugles qui maîtrise le braille ? Cela dépend du groupe d’âge mais le pourcentage des malvoyants sachant lire le braille arrive jusqu’à cent pour les aveugles de naissance. En ce qui concerne les aveugles par accident ou maladie, plus l’âge est élevé et plus le taux de personnes qui maîtrisent le braille est forcément faible (on considère en général que 85% des informations sont captées par les yeux, il est donc très difficile de s’adapter au braille pour un non voyant accidentel). Parmi les malvoyants profonds, seuls 11% savent lire le braille. Quelles sont les sociétés qui se chargent de la distribution des appareils et des nouvelles technologies destinés aux aveugles ? Les associations pour malvoyants les plus importantes en France sont l’association « Valentin Haüy » et la « CECIAA » qui se trouvent toutes les deux à Paris. C’est à partir de ces deux principaux centres que s’effectue des ventes directes pour les institutions publiques comme pour les écoles et universités. La vente via les fabricants est aussi répandue mais moins fréquente. Y a-t-il des points de rencontre ou des systèmes d’information (émissions TV, quotidiens, radios) spécialement destinés aux aveugles ? Il n’existe pas de systèmes d’information médiatiques dédiés aux aveugles. Quoi qu’il en soit le média le plus utilisé par les malvoyants est la radio puisqu’ils se considèrent à juste titre à « l’égal » des personnes sans handicap lors de l’écoute d’une émission radio. Ce moyen de communication est donc à privilégier pour des campagnes de publicité. Quelles sont actuellement les aides de l’état envers les aveugles ? Quelques non voyants travaillent de manière quotidienne et tout à fait normale dans des métiers très variés. Les professions liées à la rééducation fonctionnelle et à la kinésithérapie sont bien adaptées tout comme les activités de standardiste, de bureautique… Mais que l’aveugle travaille ou non, il touche une allocation d’état (versée par les Caisses d’Allocations Familiales) qui varie et s’établit pratiquement au cas par cas. D’une certaine manière, on peut discerner plusieurs cas :

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    - S’il s’agit d’un aveugle de naissance, qui n’a jamais travaillé, il touche à partir de 20 ans la somme de 700 € par mois

    - Si un aveugle à besoin d’une tierce personne avec lui, l’état verse la somme de 1800 € mais à une association qui fournira l’aide à l’aveugle.

    - Dans le cas d’une perte de vision accidentelle et que la personne travaille, elle est d’abord en congé maladie puis en invalidité et touche ensuite une pension équivalente à la moitié de son salaire.

    Quelles sont les activités (salariales ou non) que pratiquent fréquemment les aveugles ? Comparé avec des situations professionnelles des voyants, les aveugles se spécialisent plutôt dans les champs de la communication et des formations sociales. Le travail classique en industrie comme ouvrier est exercé par un cinquième des malvoyants. Un huitième se trouve dans les professions académiques, administratives et/ou de la technologie informatique.

    Secteur professionnel

    musicien2%

    accordeur de piano1%

    profession académique

    4%IT… programmeur

    2%employé en

    administration6%

    profession en écriture

    13%

    Masseur/ maître nageur

    21%ouvrir11%

    travailleur en industrie

    11%

    télécommunication29%

    Seriez vous prêt ou connaissez vous des associations qui seraient prêt à financer tout ou partie d’un module sachant que son prix sera sensiblement celui d’un ordinateur portable ?

    En général, il existe plusieurs petites associations locales qui s’occupent de l’aide et du soutien des aveugles sur une plaine régionale. Celles-ci sont prêtes à participer au financement du produit mais tout dépend de la politique monétaire de l’association en général et leur situation pécuniaire (qui n’est jamais la même d’une association à l’autre). Pensez vous que cela réponde à une réelle demande ?

    Oui, de façon clair. Les aveugles sont réceptifs de tous les moyens leur permettant d’obtenir toujours plus d’autonomie et ce produit cible bien certaines des attentes de nombreux malvoyants. A voir ensuite avec les prix proposés et les modes de distribution.

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    Ciblage consommateur

    Nous avons pu recueillir des informations de l’INSEE pour être en mesure de faire des estimations et cibler le marché de nos clients. Nos estimations concernent la répartition des âges et le développement de la population cible dans les années à venir, qui couvrent nos années d’exploitation du produit e-novo. Pour les dix années à venir, il est prévu que la population française croisse d’environ 0,5%, avec 61.040.812 habitants en 2006. En environ 0,10% (61.041) sont considérés aveugle et 3% (1.831.224) sont dits malvoyants. Sur ces 3%, on estime à 10% (183.122) le pourcentage de malvoyants ayant des lacunes nécessitant le braille, les autres pouvant encore lire avec des grossissements. Au final, le marché des malvoyants profonds a une taille totale de 244.163 personnes. Nous nous intéressons uniquement aux personnes qui savent lire le braille ou qui sauront lire le braille et selon les associations, il faut une certaine expérience et une formation relativement longue pour être autonome avec le braille. Selon les associations, notre groupe cible est donc l’ensemble des malvoyants dont l’âge est compris entre 18 et 60 ans. Voici la répartition d’âge des malvoyants en France :

    Découpage

    1,66%

    4,37%

    9,63%

    13,40%

    5,35%

    24,51%

    41,08%

    0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00%

    01 jusqu'a 06 ans

    06 jusqu'a 18 ans

    18 jusqu'a 40 ans

    40 jusqu'a 60 ans

    60 jusqu'a 65 ans

    65 jusqu'au 80 ans

    80 ans plus âgé

    Notre groupe cible représente donc environ 25% de la population soit au total 61.041 personnes. Sur nos 5 années prévues d’exploitation, nous nous sommes fixé d’atteindre 20% du marché total calculé. Ce chiffre intègre les faibles revenus des malvoyants, l’hostilité au changement et à l’informatique et les refus d’achat de peur de la difficulté d’utilisation. Nous avons donc choisi de produire 12.000 pièces pour atteindre la cible de marché que nous nous sommes fixé.

    Groupe cible

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    Avec une fréquence de 1 sur 100.000 pour le taux d’aveugles en Europe, il y a environ 6.000 aveugles en plus chaque année. En considérant que 50% de ceux cas concernent les plus de 60 ans, la croissance de notre marché se trouve entre 4,5 et 3,5% pendant la période 2007- 2016. En supposant que les ventes augmentent uniformément avec le marché à partir de 2008, la part de marché peut augmenter jusqu’à 27% de marché entier.

    2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

    06 jusqu'a 18 ans 10 670 10 727 10 782 10 837 10 890 10 943 10 994 11 044 11 092 11 140 11 18618 jusqu'a 40 ans 23 513 23 638 23 761 23 881 23 999 24 114 24 227 24 337 24 444 24 548 24 65040 jusqu'a 60 ans 32 718 32 892 33 063 33 230 33 394 33 554 33 711 33 864 34 013 34 158 34 300

    Somme 66 901 67 257 67 606 67 948 68 283 68 611 68 932 69 245 69 550 69 846 70 135

    0%

    1%

    2%

    3%

    4%

    5%

    6%

    7%

    0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

    200 201200200 201201 201 201 201 201

    dogs cash cows

    question marks stars

    Après cette analyse quantitative, nous avons aussi essayé de tirer des informations qualitatives des nos donnés sur le marché des aveugles. Pour mieux comprendre nos idées et nos approches théoriques, nous avons choisi le model « five forces » (cinq forces de la concurrence) de Michael E. Porter. Cette méthode est une façon de décrire une branche dans l’optique stratégique. Cette théorie est basée sur l’idée d’un perpétuel développement toujours compétitif et menacé par d’autres concurrents.

    Les cinq domaines étudiés sont les suivants :

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    - La rivalité des entreprises existantes dans ce marché (« industry rivalty ») Notre marché, étant un marché de niche, est attaqué par plusieurs entreprises avec des

    produits bien diversifiés. Par contre, tous les produits ont la même approche de remplacement de la vue par un autre sens, soit l’écoute avec une synthèse vocale, soit la sensibilité tactile avec des caractères de braille.

    - La menace par des nouveaux concurrents (« threat of entry ») Les problèmes de nos compétiteurs sont les même que pour nous : les barrières à

    l’entrée. Avec un marché très petit et peu d’infrastructures de communication pour la publicité et la présentation de notre produit, il faut faire des efforts immenses et créatifs pour parvenir jusqu’aux clients. En plus, la technologie utilisée est très particulière, comme les picots et la synthèse vocale.

    - Le pouvoir des fournisseurs (« bargainig power of suppliers ») Le secteur de la technologie est dominé par quelques fournisseurs qui produisent

    notamment les picots de braille et des logiciels pour la synthèse vocale. Au-delà de ça, notre entreprise ne sera pas un client trop important pour nos fournisseurs, comme nos achats sont petits par rapport aux autres branches et clients dans le secteur de la télécommunication, d’automobile ou haute technologie.

    - Le pouvoir des clients (« bargaining power of byers ») Nos clients auront tous les informations du marché puisqu’ils sont bien informés par des

    organisations et associations qui s’occupe des aveugles et malvoyants. Ajoutez à cela que la majorité des nos clients sont dans une situation financière qui ne permet par des achats de luxe ou déraisonnable.

    - La menace par des produits de remplacement (« threat of substitutes ») Comme nous l’avons déjà mentionné, notre marché visé sera très petit et très spécial.

    Les produits existants depuis des années n’ont pas expérimentés de grandes innovations pendant des derniers cycles de développement. Par contre notre produit sera le produit le plus innovant, le plus intégral et aussi le plus orienté vers les consommateurs finaux.

    4.1.4. Conclusion de l’étude :

    Nous avons donc pu tirer un certain nombre d’informations de notre enquête en ayant pris en compte les réponses des associations que nous avons rencontrées. La première constatation est que les personnes sont très intéressée par le produit puisque nouveau et permettant un accès autonome à l’information pour les non voyants. En revanche, ils ont beaucoup d’appréhension quant au prix du produit, puisqu’il le compare avec les prix des produits existants sur le marché et qui sont très coûteux. Nous avons dans une grande majorité provoquer l’envie d’acheter notre produit, ce qui est assez rassurant pour élaborer notre stratégie de marketing et notre production.

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    4.2 Marketing mix

    Le Marketing-mix consiste en quatre aspects élémentaires et s’appelle aussi « 4 P » : Product, Promotion, Price et Place de Jérôme McCarthy. Cela décrit l’harmonisation et la coordination des instruments du marketing.

    4.2.1. Politique de produit Le produit, que nous fournissons, représente le noyau de notre activité d’entrepreneur et forme la base pour tous nos succès. C’est pourquoi nous choisissons de sous-traiter avec des noms connus et de marque établie. Mise en compte la confiance accordée par les clients nous travaillons avec des entreprises qui permettent une coopération fiable et durable. Cela compte aussi pour tous les services appliqués comme l’envoi et l’emballage avec la poste et pour la présentation de notre produit sur notre site Internet et nos activités et produits de marketing et de la communication. En espérant que toutes ces directives nous permettront de remplir les attentes de nos clients, la direction pour notre innovation sera vers un produit de haute gamme regardant tous les aspects de la production, la livraison et les services qui viennent avec. 4.2.2. Politique de prix En regard des salaires moyens et de la structure d’age de nos clients, on voit bien que tous les produits sur le marché jusqu’à présent coûtent environ deux à trois salaires mensuels. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi une stratégie d’attaque du marché avec un bas prix et avec une volume/hauteur d’un salaire mensuel en maximum. Cette approche du coût ciblé (« target costing ») permet de gagner des parts de marché sur nos concurrents et d’activer des envies chez les consommateurs qui n’ont pas encore pensé à acheter ces produits électroniques. Par contre pendant la première année des réductions et remboursements ne sont pas prévus, pour assurer des flux d’autofinancement qui permettent d’atteindre le seuil de rentabilité dans la première année, et en plus avoir la possibilité de renforcer nos efforts de recherche et développement. 4.2.3. Politique de promotion

    Sachant que la promotion en lançant une entreprise nouvelle joue beaucoup sur le succès économique, notamment pendant les premières années, nous faisons face aux restrictions du marché. Pourtant les actions obligatoires sont des visites aux activités et événements organisés par des association et organisations qui s’occupent des aveugles et malvoyants. En même temps, nous favorisons des coopérations avec ces institutions avec l’idée d’en faire l’un de nos chemins de distribution. 4.2.4. Politique de distribution Diminuant les coûts de distribution, nous choisissions la vente prolongée, soit par Internet, soit par des commandes postales. Nous distribuerons des dépliants avec toutes les informations nécessaires pour comprendre et décider, avec une carte de commande intégrée. Les associations sociales et les organisations et institutions de la santé sont les lieu où se trouve ces carnets et aussi éventuellement des posters d’information et de publicité. Nos recettes viennent avec un paiement comptant de nos produits directs et actuels. Grâce à cette croissance de liquidité, les réinvestissements permettront le développement des

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    futurs produits et aussi l’abordage de marchés hors France. Nous aurons aussi bientôt la possibilité d’installer des modes de paiement comme le leasing ou le crédit. Le budget publicité : Le produit étant nouveau et destiné à un certain public, il faudrait une campagne de publicité conséquente. De ce fait, le budget que nous avons décidé d’y consacrer est de l’ordre de 10 000 € annuels (financé à 75% par le ministère de la santé pendant la première année et 50% pendant la seconde année).

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    CONCLUSION

    Notre objectif est de réaliser les résultats espérés grâce à nos enquêtes de

    marché. Nous allons donc démarrer la production en limitant pour le moment la zone de vente aux régions Ile de France et Picardie. Ensuite, nous pourrons envisager d’étendre le marché à la France entière, voire à l’Europe.

    A partir des données récoltés, nous avons établi un marché cible qui est de

    l’ordre de 12000 personnes. Notre objectif est que chacune de ces personnes possède un e-novo. Nous avons également fait le choix d’une exploitation sur 5 ans, nous en déduisons donc notre production de première année.

    La TVA étant de 19,6%, notre produit coûtera donc 789 € TTC, le produit

    HT vaudra 634 €. Etant donné que nous n’avons pas la marge réalisée par les grands groupes de distribution, le prix de vente sera nettement supérieur à celui de sortie d’usine, ce qui, associé à un paiement comptant du produit, nous permettra d’obtenir de bons résultats dès la première année.

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    DDOOSSSSIIEERR PPRROODDUUCCTTIIOONN

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    SOMMAIRE PRODUCTION

    Introduction 31

    1. Présentation du Produit 32

    1.1. Description technique du produit 32 1.2. Dimension 32 1.3. Eléments constituants le système 33 1.4. Nos sous-traitants 34

    2. L’Organisation spatiale de l’entreprise 35

    2.1. Lieu d’implantation 35 2.2. Plan de l’entreprise 35 2.3. Les domaines de productions de l’entreprise 36 2.4. Processus de Fabrication 36 2.5. Liste des équipements 38

    2.5.1. L’atelier 38 2.5.2. Les bureaux 38

    3. L’Organisation temporelle de l’entreprise 39

    3.1. Organisation du Planning 2007 39 3.1.1. Phase de démarrage 39 3.1.2 Phase de production 39 3.1.3 Politique de stock 39

    3.2. Planning de l’année 2007 40 3.3. Cadence de production 41 3.4. Les Délais 42

    3.4.1. Les délais de livraisons 42 3.4.2. Les délais d’approvisionnements 42

    3.5. L’Organisation du travail 42 3.5.1. Les horaires d’ouverture 42 3.5.2. Les conditions de travail et de sécurité 42 3.5.3. La formation 42

    4. Les Ressources Humaines 43

    4.1. Les différentes tâches à accomplir 43 4.2. L’Organigramme 43 4.3. Statut Juridique 43 4.4. Répartition et description des tâches 44 4.5. Recrutement 45

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    5. Les Différentes Charges 47

    5.1. Les services externes 47 5.1.1. Le Transport 47 5.1.2. Le Nettoyage 47

    5.2. L’Energie 47 5.2.1. L’Electricité 47 5.2.2 L’Eau 48 5.2.3. Le Gaz 48

    5.3. Les communications 48 5.3.1. Téléphone / Fax / Internet 48 5.3.2. Frais Postaux 48

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    Introduction

    Ce dossier est destiné à mettre en place la production de l’e-Novo, commercialisé par

    la société Brailtech. Nous rappelons que les différents résultats de notre étude marketing nous ont permis de tabler sur une production de 2.200 unités par an. Nous allons donc pouvoir mettre en place notre production mensuelle en fonction de ce chiffre. Cette production cadencera une partie du fonctionnement de notre société ainsi que la capacité de production et les besoins en personnel pour cette activité. Dans la deuxième partie de ce dossier, nous présenterons les données financières nécessaires à la prévision du résultat de l’exercice et à l’évaluation du patrimoine de référence à la fin de la première année d’existence de notre entreprise.

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    1. Présentation du Produit

    1.1 Description Technique du Produit

    L’e-Novo est constitué de la base du PC DELL Inspiron 1300, avec un nouvel écran qui présente une interface braille.

    Les constituants de l’écran de notre produit (Connectique, système électronique,LCD,

    Connectique, Interface) sont définis dans les différents dossiers (CDCF, DC, DD, DF) transmis au fournisseur de ce dernier pour que les éléments suivants soient présents:

    1 L’écran du PC est démonté puis remplacé par les picots dans leur cache obtenut par

    moulage 2 Le texte est traduit sous forme braille grâce aux picots, permettant d’utiliser des

    traitements de texte, des navigateurs Internet, etc… 3 Les picots sont mécaniques type imprimante braille. 4 Notre produit possède l’autonomie d’un ordinateur portable. 5 Un nombre conséquent de logiciel gratuit seront pré installé, comme les logiciel gnom

    et cstr de reconnaissance de caractère braille et de reconnaissance vocale. Ces logiciels fonctionnent sous linux qui sera aussi installé. Pour la navigation Internet on utilisera Modzila Firefox

    6 Toutes les capacités habituelles d’un PC seront conservées sans Windows qui sera enlevé pour économiser sur les coûts des PC.

    7 Notre produit sera compatible avec l’ajout de nouveau périphérique.

    1.2 Dimensions L’e-Novo a pour avantage principal d’être à la fois fonctionnel, simple d’utilisation, et

    esthétique. L’écran picot fait une dimension de 15’.Il possèdera les mêmes dimensions qu’un pc portable donc.

    1.3 Eléments constituants le système

    Avant de réaliser notre système, nous devons au préalable évaluer le coût de notre produit. C’est pourquoi, nous réalisons le tableau suivant récapitulant tous les composants nécessaires au fonctionnement de notre produit ainsi que leur prix et la quantité nécessaire. Nous obtiendrons ainsi le prix total d’un L’e-Novo d’un point de vue matériel.

    Evidemment, cette somme ne sera pas définitive puisqu’il faudra encore y ajouter le prix

    de revient pour la réalisation des différents moulages ainsi que les frais inhérents à la réalisation de ce produit. En effet, nous devrons créer une entreprise et donc investir énormément dans un premier temps.

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    Nature des composants Caractéristique et origine Prix (€) et unité Quantité nécessaire et prix

    Pièces nécessaires PC portable Dell

    Inspiron 1300 Sous-traitée 210.8 Unité 1 210.8

    Plaque électronique Imprimée et percée sur place

    Fabriquée sur place

    15 Unité 1 15

    picots Très bonne qualité Sous-traitée 1,3 Unité 270 351 Plastique Très bonne qualité Sous-traitée 1,39 Kg 1,6 Kg 2,25

    Compléments Packs logiciels Sous-traitée 0 Unité 1 0

    Notice utilisateur Sous-traitée 0,6 Unité 1 0,6 Total pour un produit 579.65 euros

    Calcul de prix du PC DELL Inspiron 1300 : Prix de base en magasin : 499€ TTC TVA 19.6% -97.8€ 401.2€ HT Windows XP Pro -100€ 301.2€ HT Marge Dell 30% -90.4€ 210.8€ HT La Marge Dell est obtenu à partir d’un partenariat et les négociations sur le volume commandé.

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    1.4 Nos sous-traitants

    Nom du fournisseur Produit Contact

    Fabrication picot et système électronique

    165, rue Edouard Branly Technoparc du Pays de Gex F-01637, Cedex FRANCE Tel: +33 4 50 40 25 00 Fax: +33 4 50 40 29 40

    Logiciel de synthèse vocale

    The Centre for Speech Technology Research University of Edinburgh 2 Buccleuch Place EH8 9LW EDINBURGH United Kingdom Tel: +44 (0) 131 650 4434 Fax: +44 (0) 131 650 6626

    Logiciel de reconnaissance de caractères

    Str. Aries 20, sc.E, ap. 21, Timisoara, ROMANIA Telephone: +40 (0) 256 293 376 FAX: +40 (0) 256 293 376

    Vente de matière première : pvc, caoutchouc, etc.…

    55, rue Léo Lagrange 93130 Noisy le Sec - FRANCE Tel: +33 141 83 07 07 - Fax: +33 148 40 40 39

    PC portable

    Dell Computer Corporation One Dell Way Round Rock, TX 78682 Etats-Unis 0825 823 833

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    2. L’organisation spatiale de l’entreprise

    2.1. Lieu d’implantation Dans la mesure où nous faisons d’abord l’essai de notre produit dans une zone test, nous

    n’aurons, les premières années, qu’un seul site de production, c’est-à-dire une seule usine. Cette usine se situera en Ile-de-France à Neuilly sur Marne (93) qui se situe en zone franche urbaine. C’est un lieu stratégique pour l’export vers la France entière, le Benelux et l’Allemagne, mais il y a aussi d’autres avantages :

    - Notre Clientèle a été évaluée sur toute la région de Picardie et Ile-de-France. - Le coût de la surface au m2 est raisonnable.

    2.2. Plan de l’entreprise Notre entreprise fera 560m², parking et parvis inclus La répartition de la surface de notre entreprise sera effectuée de la manière suivante:

    1 Un bureau pour la direction (3 associés) 2 Un secrétariat 3 Une salle de réunion 4 Un vestiaire 5 Des toilettes 6 Une salle de repos/ de repas 7 Un espace de stockage (matières premières + produits finis) 8 Une zone de maintenance, réparations, construction d’outils 9 Une zone de production d’environ 200 m² qui comprend plusieurs îlots nécessaire à la fabrication : moulage, réalisation des circuits imprimés et assemblage final.

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    Voici les caractéristiques de l’entrepôt loué :

    Description

    Etat Général : en état d'usage

    Date de disponibilité : immédiate

    ACTIVITE

    Type de construction : ossature métallique

    Hauteur : 6 m

    Couverture : bac acier isolé étanchéité multicouche

    Isolation de la toiture : oui

    Isolation des murs : maçonnerie traditionnelle

    Accès plein pied : oui

    Source de chauffage : gaz

    Type de chauffage : aérothermes

    Type d'éclairage : rampes tubes fluorescents

    BUREAUX

    Bureaux cloisonnés : oui

    Chauffage : gaz

    Nombre de parkings : 7

    Superficie

    Entrepôt / activité : 460 m²

    Bureaux : 100 m²

    Surface totale : 560 m²

    Situation / Dessertes

    Zone : ZI DES CHANOUX

    Desserte routière : A 4 et N 370

    Conditions Financières

    Location hors taxes/hors charges

    Loyer annuel activité/entrepôt : 79.27 €/m²

    Loyer annuel bureaux : 79.27 €/m²

    Loyer annuel global : 44 391 €

    Régime fiscal location : TVA

    Bail commercial : bail 3.6.9

    Dépôt de garantie : 3 mois de loyer HT

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    2.3. Les domaines de production de l’entreprise

    L’entreprise se chargera de la fabrication de la coque de l’écran et de la production des circuits imprimés pour le eee---nnnooovvvooo. Il nous faudra donc une presse à injecter, dans laquelle nous avons prévu un moule pour les coques puis le matériel nécessaire à la réalisation des circuits imprimés (perceuse, bains, solutions liquides).

    2.4. Processus de fabrication

    Le processus de fabrication de l’eee---nnnooovvvooo s’articulera autour du moulage de matières plastiques puisque le métier de l’entreprise est la plasturgie. En effet il s’agira de mouler la coque de notre produit puis d’assembler le eee---nnnooovvvooo. De plus l’entreprise réalisera donc le circuit imprimé et installera les différents logiciels.

    Dans un premier temps le PVC et les différents produits sous-traités seront livrés à

    notre entreprise puis seront ensuite entreposés dans une zone de stockage afin éviter d’abîmer les différents composants électroniques très sensibles aux conditions atmosphériques.

    Ensuite, le PVC est utilisé par la presse à injecter. Une fois que la coque en PVC est

    moulée, elle est assemblée avec les autres composants de eee---nnnooovvvooo. Une fois que tous les éléments sont montés ensemble, ils sont conduits au conditionnement afin d’être emballés et rangés dans le stock de produits finis pour la vente. Schéma du processus de fabrication :

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    Processus de valeur ajouté

    Sous processus de la fabrication

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    2.5. Liste des équipements

    Departement Nom Quantité prix unitaire prix total

    Stockagechariot élévateur 2 12 000 € 24 000 €étagère 4 5 000 € 20 000 €ordinateur 2 1 000 € 2 000 €lecteur optique 2 300 € 600 €

    46 600 €Production

    Moule 1 8 000 € 8 000 €Presse à injecter 1 32 000 € 32 000 €chaine de prod. des circuits 1 135 000 € 135 000 €lectuer optique 3 300 € 900 €ordinateur 3 1 000 € 3 000 €table d'assamblage (avec outils) 3 2 500 € 7 500 €

    186 400 €Maitenance

    outils de maitenance 1 10 000 € 10 000 €ordinateur 2 2 000 € 4 000 €telephone 1 100 € 100 €table de travail 4 500 € 2 000 €table de bureau 1 300 € 300 €

    16 400 €Vestaire

    vestaire 1 3 000 € 3 000 €blouse 6 100 € 600 €chaussure de securité 6 75 € 450 €

    4 050 €Salle à manger

    grand table 1 2 500 € 2 500 €chaises 10 175 € 1 750 €armoire 4 250 € 1 000 €micro 1 150 € 150 €frigo 1 450 € 450 €percolateur 1 750 € 750 €

    6 600 €Salle de reunion

    grand table 1 1 500 € 1 500 €chaises 10 350 € 3 500 €projecteur 1 2 000 € 2 000 €

    7 000 €Sectretariat

    table 1 500 € 500 €chaise 1 250 € 250 €chaise d'attente 4 150 € 600 €ordinateur 1 1 800 € 1 800 €telephone 1 150 € 150 €photocopieuse 1 3 500 € 3 500 €imprimante 1 500 € 500 €

    7 300 €Direction

    table 3 750 € 2 250 €chaise 3 300 € 900 €chaise d'attente 9 250 € 2 250 €telephone 3 150 € 450 €imprimante 3 300 € 900 €ordinateur 3 2 000 € 6 000 €

    12 750 €Somme 287 100 €

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    3. L’organisation temporelle de l’entreprise

    3.1. Organisation du Planning 2007 3.1.1. Phase de démarrage

    Cette phase commence à partir du moment où l’entreprise est construite et équipée, et où

    la phase de recrutement est terminée. La première quinzaine du mois de janvier sera consacrée à la mise en route de

    l’entreprise, c’est-à-dire l’installation, l’adaptation et la formation du personnel. Les trois dirigeants se chargeront d’établir les premiers contacts avec les fournisseurs et les clients, passeront les premières commandes pour constituer le plan de charge. Ils mettront également en place la campagne publicitaire. Les employés se familiariseront avec les machines et le chef d’atelier (un des trois dirigeants) mettra en place avec eux les règles d’usage et de sécurité dans l’usine.

    La production commencera véritablement à partir de la deuxième quinzaine de janvier. On estimera le manque de production à environ deux tiers pour le premier mois et un tiers pour le deuxième mois. Nous considérons qu’à partir du troisième mois nous pourrons atteindre notre quota de produits mensuel.

    3.1.2. Phase de production

    Notre production totale, lors de la première année, sera de 2400 produits. Ce qui fait

    donc 200 pièces à produire en moyenne chaque mois pour répondre à ce besoin. Compte tenu des paramètres liés au démarrage d’une entreprise (voir ci-dessus), nous devrons augmenter la cadence de production mensuelle à partir du troisième mois pour atteindre l’objectif fixé.

    3.1.3. Politique de Stock

    On souhaite stocker 2 mois de vente répartie en 1 mois sous forme de matières premières et 1 mois sous forme de produits finis. Ces deux garanties, en amont et en aval de la production, permettent d’éviter d’une part, un chômage technique en cas de retard de l’approvisionnement et d’autre part, un retard de livraison des clients. Ce retard en production peut être occasionné par une augmentation du volume des ventes ou un problème technique (grève, panne,…). Nous devrons donc, dans le cas d’un stockage de produits finis, augmenter la production mensuelle pour atteindre l’objectif d’un mois de produits supplémentaires à la fin de l’année. Stockage des matières premières

    Il s’agit d’un stock de protection qui équivaut aux fournitures nécessaires pour environ 1

    mois de production, soit 200 pièces. Ce stock est constitué tout au long de l’année pour faire face aux imprévus (retard d’approvisionnement, grève des routiers, changement de fournisseur, etc…). Ce volume de stockage se compose de la manière suivante:

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    Stockage des produits finis

    • Stock de protection

    Il s’agit de l’équivalent de 1 mois de vente, soit 200 pièces, directement prêtes à la vente, pour se prémunir contre des événements imprévus tels que l’augmentation du volume des ventes, grèves du personnel, pannes de machines... Cependant, au mois de Décembre, nous diminuerons ce stock à 50 unités car le réapprovisionnement s’effectuant en Janvier, il y aura un risque de rupture très faible.

    • Stock de prévision

    La fermeture annuelle de l’usine dure 4 semaines, réparties sur les mois de juillet et d’août. Pendant cette période, nous vendons la même quantité de produits, un stock est donc progressivement constitué au cours des premiers mois de l’année pour être écoulé durant l’été. De même, en fin d’année, avec le phénomène de la publicité, nous prévoyons une augmentation des ventes.

    3.2. Planning de l’année 2007

    Pour réaliser ce planning, nous avons voulu prendre en compte certains facteurs comme l’évolution croissante de notre volume de vente. En effet, bien que notre produit n’ait pas de dépendance saisonnière si la répartition des ventes va autant vers le privée que le public, on estime que l’image du produit s’étendra au fil de l’année grâce à notre campagne de publicité, ce qui augmentera notre renommée et donc notre volume de ventes.

    Toutefois, comme nous ne devrions pas connaître une croissance exponentielle de notre volume de vente, nous n’aurons pas à gérer un volume de vente énorme, ce qui nous permet d’espérer réaliser des économies en termes de places allouées au stockage.

    Nous avons réparti le volume de vente de la manière suivante:

    Production Vente Stock Produits Finis

    Janvier 67 0 67Février 133 120 80Mars 250 200 130Avril 230 190 170Mai 220 200 190Juin 200 190 200Juillet 200 210 190Août 210 200 200Septembre 210 205 205Octobre 210 180 235Novembre 200 220 215Décembre 50 205 60Total 2180 2120 60

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    stock prévisionnel (n+1) = stock actuel (n) - conso prévu (n+1) + Production Nota : Nous essayerons de faire tendre la production au fil des années vers un flux tiré

    tendu mais cette technique nécessite des informations que nous ne disposons pas encore comme connaître le volume des ventes en fonction de l’année (bien que notre produit ne soit pas saisonnier).

    On peut voir que pendant les mois suivants, on comble ce retard en fabriquant des pièces supplémentaires et que l’on commence à constituer le stock pour atteindre notre stock maximal de 200 produits finis en Juin.

    3.3. Cadence de production Dans le tableau ci dessus, nous n’avons pas pris en compte les vacances car il est fort

    probable que nous ne pourrons pas nous le permettre la première année et que le personnel venant d’être juste embauché ne pourra bénéficier de congés avant un an. Cependant dans les années suivantes, il faudra prendre compte ce paramètre, et ainsi, soit produire plus pendant les autres mois, soit embaucher des intérimaires pendant les mois de juillet et d’août.

    De manière générale, nous aurons une productivité de 220 jours par an. Dans ces 220 jours

    sont pris en compte les jours fériés et les vacances. Or, on fabrique 2180 pièces par an, ce qui donne pour 220 jours de travail : 2180/220 = 10

    pièces par jour. Nos machines permettent de doubler cette capacité. En cas de commandes dépassant cette capacité, il y aura une alternative soit refuser la vente, soit il faut étudier la rentabilité d’un investissement dans des machines supplémentaire ou optimiser la production.

    3.4. Les délais

    3.4.1. Les délais de livraison

    Les délais de livraison sont définis au cas par cas, c’est-à-dire des contrats sont établis entre le responsable des achats et ventes et les clients.

    3.4.2. Les délais d’approvisionnement Nos fournisseurs nous garantissent un délai d’approvisionnement à 1 semaine à compter de la date de commande. Nous décidons alors de nous faire livrer une fois par mois pour les matières plastiques soit 350 kg, cependant notre fournisseur occupant une place stratégique sur le marché en ce qui concerne la plaque pour le circuit imprimé, nous devrons passer commande en deux fois, une au début d’année (1200) et une en milieu d’année (1000).

    3.5. L’organisation du travail

    3.5.1. Les horaires d’ouverture

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    Ouverture : 8 heures Fermeture : 18 heures Les employés cesseront le travail à 16 h 00. Ils auront deux temps de pause :

    • Un quart d’heure le matin à 10h15 • Un quart d’heure l’après-midi à 15h00

    Les employés auront une heure pour manger le midi entre 12h00 et 13h00. Soit un temps de présence total de 7h00 pour un travail effectif de 6h30/jour.

    3.5.2. Les conditions de travail et de sécurité 5 extincteurs seront disposés dans l’atelier et dans les bureaux. Un règlement intérieur est affiché dans l’atelier et dans les bureaux, ainsi que les consignes de sécurité et les numéros d’urgence.

    3.5.3. La formation On prévoit une semaine de formation par an pour le gérant et le chef d’atelier.

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    4. Les Ressources Humaines

    4.1. Les différentes tâches à accomplir

    Produire de l’e-novo Organiser et superviser la production Gérer le personnel Gérer la comptabilité Faire de la publicité autour de notre société

    Diriger l’entreprise dans son ensemble

    4.2. L’organigramme

    4.2. Statut Juridique Compte tenu du type d’activité et de notre effectif, notre entreprise prendra le statut d’une SAS. Les employés seront soumis à la convention collective de la plasturgie.

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    4.4. Répartition et description des tâches � Le gérant / Responsable de la stratégie et des ressources humaine Il a un rôle de supervision de l’entreprise et du personnel, il gère les ressources humaines, il

    s’occupe du recrutement et des salaires. Il agit pour obtenir de son personnel une motivation sincère pour une plus grande productivité et une meilleure compétitivité. Il définit les objectifs de l’entreprise et élabore les stratégies économiques, sociales et de production. Il représente l’entreprise hors de l’usine.

    Il gère également les approvisionnements en produits de sous-traitances et en articles de conditionnements. Enfin, il est en relation constante avec les clients et les fournisseurs. � Le responsable des achats et des ventes Il gère les approvisionnements en matières premières et en articles de conditionnement. Il est

    en relation constante avec les clients et fournisseurs. Il est aussi en relation permanente avec la production pour savoir si la capacité de production permet les ventes envisagées.

    Il négocie les contrats avec clients et fournisseurs, prend les commandes et recherche de nouveaux clients. Il est également en perpétuelle recherche des fournitures de meilleure qualité et au meilleur coût. Il veille en permanence sur les nouvelles tendances et orientations des marchés dont il a la charge.

    � Le chef d’atelier / Responsable de la production et R&D Il dirige la production, il supervise et contrôle le fonctionnement de l’atelier et il l’organise. Il

    conseille et aide les opérateurs. Il doit être capable de remplacer n’importe qui dans l’atelier. Il est responsable de la qualité de la production et il gère les stocks. Il a un rôle

    d’intermédiaire/médiateur entre la production et l’administration. En bref, il est garant du bon fonctionnement de l’atelier et doit s’assurer que les opérateurs travaillent dans des conditions conformes aux normes en vigueur.

    � Les opérateurs

    - 1 opérateur ou opératrice est chargé d’assembler les différentes pièces constituant l’ eee---nnnooovvvooo lors de l’étape d’assemblage, ainsi que de la production des circuits imprimés.

    - 1 opérateur s’occupe de la presse. Il devra avoir un niveau BTS Maintenance pour

    remplir cette fonction car il pourra répondre ainsi aux différents problèmes que peut poser une machine aussi complexe, il s’occupe aussi d’installer les logiciels nécessaires au fonctionnement d’e-novo.

    - Ces deux opérateurs s’occupent aussi des premiers stades de production, de la

    réception et alimentation en matière première. Ils alimentent aussi la ligne de

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    conditionnement lorsque le produit est terminé. Un des deux au mois doit posséder un permis cariste.

    4.5. Le recrutement

    Les postes de gérant, responsable achat/vente/formation/publicité et chef d’atelier seront occupés par nous trois. Il reste donc à recruter 2 opérateurs.

    Ils ne nécessiteront pas de formation particulière sauf un permis cariste pour l’un deux et un BTS Maintenance pour un autre ainsi qu’une connaissance minimum en informatique.

    Pour notre recrutement, nous informerons les différentes agences ANPE des postes à pourvoir. Nous mettrons également des petites annonces dans des journaux type LE PUB ou ATOUT. Nous obtiendrons ainsi des CV que nous pourrons étudier.

    Nous convoquerons les meilleurs candidats et recruterons en fonction de leur dynamisme et de leurs motivations.

    Les conditions du contrat de travail (rémunération, horaires…) des candidats recrutés seront négociées entre le gérant et le futur salarié de l’entreprise.

    L’entretien d’embauche devra satisfaire au gérant de la société pour tous les employés avec un avis émis par le Chef d’atelier en ce qui concerne les opérateurs. Calcul des rémunérations Détail du calcul des salaires Salaire brut + 23% = charges sociales Salaire brut - charges sociales = salaire net Salaire brut + 45% = charges patronales Salaire brut + charges patronales = charges salariales

    Montant annuel des charges salariales = 69 700 €

    Salaire brut annuel

    Salarire brut mensuel

    Salaire brut par heure

    Charges social annuel

    Charges patronales

    annuelOpérateur qualifé (BTS) 22.000 € 1.833 € 13 € 6.600 € 8.800 €Opérateur moins qualifé 19.000 € 1.583 € 11 € 5.700 € 7.600 €Somme 41.000 € 12.300 € 16.400 €Charges salaries annuel 69.700 €

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    5. Les Différentes Charges

    5.1. Les services externes

    5.1.1. Le Transport

    Le prix du transport pour nos livraison de matières premières est compris dans le prix de la commande (on estime les frais d’envoi à 15% du total de la commande et l’assurance à 5% du lot).

    En ce qui concerne la livraison de notre produit fini, les frais d’envoi s’élèvent à 15€ par produit (selon les tarifs pratiqués par La Poste). Ce coût d’envoi sera compris dans le prix de vente total de e-novo.

    5.1.2. Le Nettoyage

    L’entretien des locaux est assuré par une société de nettoyage: une personne viendra deux heures par soir, au tarif horaire de 15 €, soit un coût annuel de 6.700 €.

    5.2. L’énergie

    5.2.1. L’électricité La consommation de notre presse devrait avoisiner les 25 kW/h, la consommation de notre

    chaîne de production des circuits devrait avoisiner les 35 kW/h et ce, 8 h par jour. D’où une consommation de 105600 kW/an. Lampes et autres appareils électriques :

    100 néons 3 W/h par unité 10 ordinateurs 150 W/h par unité 5 lecteurs optiques 25 W/h par unité 1 photocopieuse 200 W/h par unité 1 Machines à café 15 W/h. par unité 1 Un four à micro-ondes 150 W/h. par unité 1 Réfrigérateur 200 W/h par unité

    Soit un total de 23.900 W/jour (avec coefficient de sécurité de 1,2), ègal 5.258 kW/an. Le prix pour un kW par heure sera 0,15€. Notre entreprise aura une consommation total de 110.858 kW/an. On obtient donc une consommation d’énergie coûtant environ 16.630€ par an soit 1.386€ par mois

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    5.2.2. L’eau

    On estime une consommation de 150 litres par jour et par personne (nettoyage, machines, jardins etc…), soit 165 m3 pour 5 personnes et pour une année. Le prix du mètre cube avoisine 1,5 €, donc notre consommation annuelle s’élève à 247,5 €.

    5.2.3. Le gaz

    Le chauffage des locaux par le gaz est estimé à 15.000 € par an.

    5.3. Les Communications

    5.3.1. Téléphone / Fax / Internet

    On évalue à environ 450 € par mois la consommation en télécommunications. 5 lignes fixe 17€ par unité 1 ligne d’internet (huit mega) 40€ par unité 3 forfait de portables (10h) 75€ par unité +100€ de communication

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    DDOOSSSSIIEERR FFIINNAANNCCEESS

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    SOMMAIRE FINANCES

    Introduction 48

    1. Rentabilité de l’activité 53

    Seuil de rentabilité 53

    2. Bilan d’ouverture et descriptif financement 54

    2.1 Nécessaire pour démarrer et investissements 54 2.2 Apports personnels et emprunts 55 2.3 Stocks 56

    3. Analyse et prévision de la trésorerie 56

    3.1. Solde intermédiaire de gestion 56 3.2. Capacité d’autofinancement 57 3.3. Trésorerie de l’année 58

    4. Bilan de l’activité de la première année 60

    4.1. Fond de roulement 60 4.2. Compte de résultats 61 4.3. Bilan de clôture 62

    Conclusion 66

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    Introduction

    Ce dossier est destiné à mettre en place le financement de l’e-novo, ordinateur destiné aux aveugles et malvoyants, développé, produit et commercialisé par la société Brailtech.

    Nous rappelons que les différents résultats de notre étude marketing nous ont permis de tabler sur une production de 200 unités par mois. De même notre étude de production nous a permis d’établir les bases du financement. Nous allons donc pouvoir mettre en place toute la démarche qui validera le projet. Celle-ci consiste à observer tout le coté gestion des finances de l’entreprise, et donc concerne les choix que nous devrons prendre concernant nos emprunts, nos accords avec nos clients et nos fournisseurs en vue d’établir notre trésorerie ; et tout ceci permettant le bon fonctionnement de notre entreprise. Nous allons aussi procéder à l’analyse de notre activité part les calculs de certains indicateurs significatifs et vérifier nos comptes de résultat et bilans.

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    1. Rentabilité de l’activité

    Seuil de rentabilité

    Pour obtenir le seuil de rentabilité, nous devons tout d’abord estimer la marge sur coût variable qui est la différence entre le chiffre d’affaires et les coûts variables. Pour connaître ces derniers, nous devons évaluer les charges annuelles à l’aide des données explicitées dans le dossier production.

    On utilise l’approche sur les coûts fixes. Pour appliquer cette méthode, nous devons séparer les coûts fixes des charges variables. Les coûts fixes seront calculés par année, tandis que les charges variables seront calculées par unité. Nous obtenons donc les tableaux suivants :

    Nous pouvons en déduire la marge de coût variable (M.C.V.) pour notre entreprise : M.C.V = Prix produit – coût variable = 789 – (1 262 277/2180) = 210 € Nous devons donc calculer maintenant le nombre de produits à écouler afin de couvrir les charges fixes avec la marge sur coûts variables

    Le seuil de rentabilité nous renseigne sur le nombre de pièces à fabriquer en supplément de celles qui couvre les frais mensuels afin d’atteindre le point mort. Ce dernier correspond au point où l’entreprise est en équilibre, elle ne fait ni bénéfices ni déficits à cette date.

    Seuil de rentabilité = Charges fixes / M.C.V= (412 845/210) = 1966 pièces

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    2. Bilan d’ouverture et descriptif financement

    2.1. Nécessaire pour démarrer, investissements Les immobilisations comprennent toutes les dépenses engagées pour la création, le maintient et le développement de l’outil social de l’entreprise. Ces biens sont considérés comme stables sur le plan financier : ils ne sont pas réalisables à court terme, c’est-à-dire que leur cession ne peut être envisagée sans mettre en cause l’équilibre de l’entreprise, à moins que cette cession soit effectuée dans le cadre de l’acquisition d’un matériel d’une machine plus moderne, plus efficace. Il faut distinguer deux types d’immobilisations : les immobilisations corporelles et incorporelles. Les biens immobilisés évoluent, ici, à la baisse car cela est dû à la dépréciation ou à l’usure des équipements. Les immobilisations incorporelles comprennent les brevets, les licences, les logiciels et design (exploitations et autres). Elles s’élèveront à environ 11 150 €. Leur durée d’utilisation étant fixée à 10 ans, l’amortissement annuel sera de 1115 € par an

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    Pour le calcul des immobilisations corporelles, nous devrons tenir compte des installations techniques, du mobilier, des machines. C’est pourquoi leur budget sera de 270 500 €.

    La somme de départ pour créer l’entreprise est prévue pour subvenir à 3 mois de charges (excepté les charges variables car comme nous l’avons précisé dans le rapport de production il nous faudra une somme nous permettant d’acheter la moitié des plaques interactives de par la position stratégique de notre fournisseur) et aux immobilisations corporelles comme incorporelles, nous verrons ensuite dans la trésorerie si cela semble correct. Donc cette somme s’élève à :

    3*(615 307/12) + (251 250) + 270 500 + 11 150= 686 727 €

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    2.2. Apports personnels et emprunts Les apports financiers de départ sont constitués d’apports personnels mais aussi d’emprunts faits à notre banque, en vue d’obtenir le montant élevé de la somme de départ nécessaire à la création de notre entreprise.

    Apports personnels:

    Chacun des 3 associés peut apporter la somme de 10 000 € soit un total d’apports personnels de 30 000 € on y ajoute 18 000 issus des amis et parents.

    Emprunts :

    Les négociations avec la banque ont abouti a un accord stipulant le déblocage de la somme de 20 000 € qui constitue avec les apports personnels le montant des investissements de départ. Le fait que la banque débloque une somme inférieure aux apports personnels a contribué à l’accord de ce financement. Avec un taux de 7,00 % sur 2 ans, le montant du remboursement s’élève à 21 414 €, soit 895 € par mois durant 2 ans.

    2.3. Stocks (rappels) Stockage des matières premières

    Il s’agit d’un stock de protection qui équivaut aux fournitures nécessaires pour un mois de production, soit 200 unités. Ce stock est constitué tout au long de l’année pour faire face aux imprévus (retard d’approvisionnements, grèves des routiers, changement de fournisseurs, etc…).

    Stockage de produits finis

    Stock de protection

    Il s’agit d’un stock de un mois de vente, soit 200 unités, directement prêts à la vente, pour se prémunir contre des évènements imprévus tels que l’augmentation du volume des ventes, grèves du personnel, pannes de machines…

    Stock de prévision

    La fermeture annuelle de l’usine dure 4 semaines, réparties sur les mois de juillet et d’août. Pendant cette période, nous vendons la même quantité de produits, un stock est donc progressivement constitué au cours des premiers mois de l’année pour être écoulé durant l’été. De même, en fin d’année, avec le phénomène de la publicité, nous prévoyons une augmentation des ventes.

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    3. Analyse et prévision de la trésorerie

    3.1. Solde intermédiaire de gestion Dans ce tableau on peut voir que la société bénéficie d’un régime particulier durant sa première année de fonctionnement, notamment en n’ayant aucun impôts ni taxes. Nous connaissons maintenant notre bénéfice annuel qui est de 247 793 €.

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    3.2. Capacité d’autofinancement (CAF)

    Une entreprise a besoin de ressources monétaires au cours de son existence pour développer sa capacité de production, pour maintenir en l’état le parc machines qu’elle possède, pour couvrir les pertes possibles sur ses stocks et ses créances, pour augmenter son fond de roulement. L’entreprise peut ainsi réaliser le financement, tout ou partie, par ses ressources internes, donc par ses propres moyens, cela correspond à l’autofinancement. La CAF dégagée par une entreprise correspond au produit qu’elle va effectivement encaisser diminué des charges qu’elle va effectivement décaisser à terme. En d’autres termes, la CAF est la différence entre : les produits encaissables, générateurs de recettes, et les charges décaissables, entraînant des dépenses. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT A PARTIR DU RESULTAT Résultat de l'exercice 247 793 € + Dotations aux amortissements et provisions 17 925 € - Reprises sur amortissements et provisions + Valeur comptable des actifs cédés - Produit de cession des éléments d'actifs = Capacité d'autofinancement 265 718 € Au vu du résultat de la CAF, notre entreprise disposera de 265 718 € pour se développer d’elle-même par la suite.

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    3.2. Trésorerie de l’année Nous payons nos fournisseurs 30 jours après la fin du mois de la commande, nos client nous payent au moment de la vente, soit notre premier règlement des matières premières s’effectuera dés le mois de Février.

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    4. Bilan de l’activité de la première année

    4.1. Fond de roulement

    Le fond de roulements est la différence entre le montant des ressources (fonds propres + dettes financières à long terme) et le montant des emplois stables (immobilisations). Ce montant représente les capitaux utilisables par l’entreprise pour exercer son activité. Le besoin en fond de roulement représente les actifs circulants moins les stocks, les avances fournisseurs d’exploitation, les créances clients, et les autres créances d’exploitation.

    Ces notions sont essentielles au sein d’une entreprise. Le BFR correspond au besoin de financement net tandis que le fond de roulement est l’excédent des ressources stables sur les actifs stables. De cette manière, on calcule la trésorerie nette.

    Détail des calculs :

    BFR = Stocks + Créances clients – Dettes fournisseurs

    FR = Capitaux propres + Emprunts – Immobilisation.

    Le tableau ci dessus nous donne le BFR s’élevant à 458 631 €.

    Notre trésorerie est positive à la fin de la première année comme nous l’avions vu précédemment. Donc l’entreprise peut réinvestir à la fin de sa première année d’activité. Le besoin en fonds de roulements représente les actifs circulants moins les stocks, moins les avances fournisseurs. Le fond de roulement de notre entreprise s’élève 583 265 €, ce qui est convenablement supérieur au besoin en fond de roulement qui est de 458 631 €. Voici la répartition de notre CA :

    - 14 % du chiffre d’affaires est en bénéfice - 86 % du chiffre d’affaires représente les charges

    Le compte de résultats reprend en parallèle les finances des produits et les finances des charges à subvenir pour créer ces produits, ainsi que les bénéfices créés par la société. Les SIG nous permis de déterminer le compte de résultat. Le fait que l’on trouve de chaque coté un total équivalent est rassurant quant aux calculs effectués mais aussi pour le bénéfices de la société.

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    4.3. Bilan de clôture Dans la partie « actif » du bilan de clôture, nous retrouvons les montants que nous devons amortir sur plusieurs années. Le total I regroupe les amortissements payés sur l’année, ainsi que ce qu’il reste à payer à la fin de l’année. Le total II est obtenu en ajoutant tous les capitaux de l’entreprise disponible immédiatement. Cela inclut, les deux types de stocks, les créances clients et l’argent présent sur son compte.

    Dans le « passif », nous retrouvons les capitaux dus par l’entreprise à ses créateurs, les emprunts effectués à des organismes bancaires, les dettes fournisseurs et les dettes sociales. A tout cela on ajoute les bénéfices de l’année passée.

    On obtient le même chiffre que pour l’actif, ce qui prouve que le bilan est équilibré.

    Il faut distinguer deux bilans : l’actif et le passif. Quatre grands résultats sont à

    retenir :

    - l’actif immobilisé constitué des immobilisations corporelles, incorporelles et financières

    - l’actif circulant (actif ne restant pas durablement dans l’entreprise) comprenant les stocks, les créances, les valeurs mobilières et les disponibilités

    - les capitaux propres - les dettes. Les deux premiers résultats représentent le bilan actif tandis que les deux derniers nous donnent le

    bilan passif.

    Dans la partie « actif » du bilan de clôture, nous retrouvons les montants que nous devons amortir sur plusieurs années. Le total I regroupe les amortissements payés sur l’année, ainsi que ce qu’il reste à payer à la fin de l’année. Le total II est obtenu en ajoutant tous les capitaux de l’entreprise disponible immédiatement. Cela inclut, les deux types de stocks, les créances clients et l’argent présent sur son compte.

    Dans le « passif », nous retrouvons les capitaux dus par l’entreprise à ses créateurs, les emprunts effectués à des organismes bancaires, les dettes fournisseurs et les dettes sociales. A tout cela on ajoute les bénéfices de l’année passée.

    On obtient le même chiffre que pour l’actif, ce qui prouve que le bilan est équilibré.

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    Conclusion: On remarque tout d’abord la présence d’un cap préalable à passer pour le lancement de notre activité.

    En effet, nous pouvons constater que notre trésorerie reste négative pendant une durée de huit mois, mais une fois ce seuil passé, la production établie et le seuil de rentabilité atteint, notre entreprise semble fournir une progression dans ses comptes tout à fait satisfaisante. Par ailleurs, la configur