Situé au sud de la Bretagne, ledépartement du Morbihan estparfois identifié par sa petite merintérieure, Mor Bihan en Breton.Il représente, avec 6 823 km², lequart de la superficie régionale.Bordé par 905 km de côtes etqua t r e dépa r t emen t s ( l eFinistère, les Côtes-d'Armor,l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique), le Morbihan répartitson espace entre l'Argoat
PRÉFECTURE DU MORBIHAN
Les six aires urbaines morbihannaises en 1999
Aire urbaine Nombrede communes
Population dont couronnepériurbaine
Lorient 24 186 144 69 970Vannes 30 118 029 57 967Redon* 9 26 523 6 917
Pontivy 7 22 427 8 919
Auray 3 19 125 0Ploërmel 4 10 090 2 565Total 77 382 338 146 338Source : Insee - Recensement de la population* : partie bretonne et ligérienne.
Le Morbihan
Premier département breton pour la part des résidences secondaires
La part des résidences secondairesdans le Morbihan (18 % du parc delogements) est la plus élevée desdépartements bretons : les résidencessecondaires sont essentiellementconcentrées dans les communesbordant le Golfe du Morbihan et laBaie de Quiberon. A Arzon,Damgan, Saint-Gildas de Rhuys etCarnac, le taux de résidencessecondaires dépasse 70 %. Dans lesîles du Golfe, plus de six logementssur dix sont des résidencessecondaires. Dans les îles du large,elles sont relativement moinsnombreuses : Groix (44 %), Houat(40 %), Belle-Île (52 %), Hoëdicfaisant exception (64 %).
Un territoire contrasté, entre terre et mer
département, rural et peu dense(61 h/km²). Cette concentrationaugmente encore dans lescommunes littorales en pleinesaison touristique.
Les principales vil les duMorbihan sont situées sur lacôte. La progression de l'habitat
Le littoral très urbaniséde Vannes à Lorient
(l'intérieur) et l'Armor (lelittoral). Le relief est peuaccidenté excepté au nord ouestoù il est bordé par les MontagnesNoires.
En 1999, la densité moyenne dud é p a r t e m e n t a v o i s i n a i t94 habitants au km² (contre 107pour l'ensemble de la Bretagne).Le Morbihan se situe ainsi au 37rang national pour sa densité.Mais cette moyenne masque unfort contraste entre les 56 com-munes littorales (riveraines del'Océan Atlantique et dese s t ua i r e s ) t r è s peup l ée s(280 h/km²), et l'intérieur du
e
De l'Armor à l'Argoat,la densité diminue
périurbain et touristique aprogressivement constitué unespace urbanisé tout le long dulittoral, de Vannes à Quimperlé enpassant par Lorient. En 1999,57 % des Morbihannais habitaientl'espace «à dominante urbaine»,en ville ou en périurbain.
Le Morbihan compte six airesurbaines, dont deux de plus de100 000 habitants : Lorient etVannes. La plus importante,l'aire urbaine de Lorient, se placeau 3 rang des aires urbainesbretonnes et occupe le 44 rangnational.
e
e
Source : Insee - Recensement de la population
Densité de population en 1999
Habitant au km²
moins de 79de 79 à 243de 243 à 1 0301 030 ou plus
GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
Pontivy
Ploërmel
VannesAuray
Lorient
Part et nombre de résidences secondaires en 1999
Source : Insee - Recensement de la population
)
Pontivy
Ploërmel
VannesAurayLorient
Part des résidences secondaires38,8 ou plus
de 17,1 à 38,8de 8,9 à 17,1moins de 8,9
Nombre de résidences secondaires
1 8505 540
GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
l'est par le pôle de Questembert.L'aire d'influence la plusétendue est celle de Pontivy. Elleregroupe un grand nombre decommunes peu équipées.
Le territoire morbihannais eststructuré en 22 établissementspublics de coopération inter-communale (EPCI) à fiscalitépropre : deux communautésd 'agg loméra t ion (Lor ien t180 920 habitants et Vannes107 820) et 20 communautés decommunes.Les EPCI rassemblent 84 % de lapopulation du département et205 des 261 communes. LeMorb ihan n 'a donc pasaujourd'hui achevé sa démarchede regroupement. En Ille-et-Vilaine ou dans le Finistère,respectivement 97 % et 99 % decommunes sont regroupées.Le Morbihan compte sept pays.Cinq sont entièrement comprisdans le périmètre du départe-
L'intercommunalitése développe
ment. Le pays du Centre-Ouest-Bretagne est interdépartemental,comme celui de Redon-et-Vilaine. Trois communes situéesau sud du département (Camoël,Férel et Pénestin) ont souhaitéintégrer une structure ligérienne.
En 1999, 144 000 morbihannaisquittent chaque matin leurcommune de résidence pour serendre à leur travail dans uneautre commune. Ils représentent60 % des actifs occupés, contre48 % en 1990. Les pays, conçuscomme des bassins de vie et desterritoires de projet, sont prochesdes bassins d'emplois. Dans leMorbihan, la part des habitantsqui résident et travaillent dans lemême pays est proche de 80 %,hormis dans le pays d'Auray.Le pays d'Auray connaît le soldenégatif le plus important avecenviron 7 300 sorties contre4 800 entrées. Les navettes ont
80 % des habitantsvivent et travaillentdans le même pays
2 Octobre 2002
Source : Insee - Recensements de la population
Population en 1999 et évolution depuis 1982Morbihan Bretagne
VariationPopulation 1999Type d’espace
Nombre %%
(%)90-99
Communes de l'espace à dominante urbaine 402 051 62,4 71,5 5,9Communes appartenant à un pôle urbain 223 700 34,7 43,3 4,2Communes appartenant à une couronne périurbaine 141 558 22,0 22,8 9,6Communes multipolarisées 36 793 5,7 5,4 4,7Communes de l'espace à dominante rurale 241 822 37,6 28,5 - 0,5Total 643 873 100,0
Variation
(%)82-90
8,45,8
12,97,6
- 0,24,9
Variation
(%)90-99
5,55,16,83,21,23,9 100,0 4,0
Le rural regagnedes habitants
Des communesplutôt bien équipées
en commerces et services
En 1999, 38 % de la populationmorbihannaise habitent l'espaceà dominante rurale, soi t10 points de plus qu'au planrégional et 20 points de plusqu'au niveau national. L'espacerural a gagné près de 3 000habitants dans le Morbihan alorsqu'il a perdu des habitants dansle reste de la Bretagne.
Les Morbihannais trouvent lesprincipaux et
à 1,6 km en moyennede leur commune de résidence.Cet indicateur moyen permetau Morbihan de se placer au31 rang des départementsfrançais, au même niveau quele Maine -e t - Lo i re ou laMoselle. Mieux classé que lesCôtes-d'Armor, mais moinsbien que l'Ille-et-Vilaine et leFinistère, le Morbihan est, auniveau régional, dans unesituation intermédiaire. Ildispose d'un bon niveaud'équipement en commerces etservices. 13 % seulement descommunes sont sous-équipées(moins de 6 équipements),regroupant 2 % de la popula-tion du département.
commercesservices
e
L'exploitation de l'inventairecommunal de 1998, portant surune gamme de 36 équipements,a permis de dégager 39 airesd'influence dans le Morbihan.Tre ize dépassent 10 000habitants. Les plus peuplées sesituent le long de la bordurelittorale. Cependant, les villespôles se répartissent sur tout ledépartement, assurant ainsi unéquilibre sur la totalité duterritoire.En termes de commerces etservices, l'aire d'influence deLorient est largement plus petiteque son bassin d’emploi. Elle estlimitée par les pôles deQuimperlé côté finistérien etceux d'Hennebont, Riantec ouPlouay côté morbihannais. Parcontre l'aire d'influence du pôlede services de Vannes couvre àpeu près l'aire urbaine, limitée à
Aires d’influence des pôles de services intermédiaires
Source : Inventaire communal 1998
© Insee - SCEES / IGN 2002
Océan Atlantique
Ille-et-Vilaine
Loire-Atlantique
Côtes-d'Armor
Finistère
MonopolariséeMultipolarisée
Espace rural
Espace à dominante urbaine
Espace à dominante rurale
PôleUn trait relie chaque communeau pôle de services intermédiairesfréquenté habituellement
Baud : commune pôle d’une aire d’influencede plus de 10 000 habitants
La Roche-Bernard
Guémené-sur-Scorff
Pontivy
Josselin Ploërmel
Malestroit
QuestembertVannes
AurayRiantec
LocminéBaudHennebont
Lorient
Les structures intercommunales à fiscalité propreau 1 janvier 2002er
Source : Conseil Général du Morbihan
CC du Paysdu Roi Morvan
CC de la Régionde Plouay,
Scorff, Blavet
CA de Lorient
CC du Paysde Baud
CC du Pays de Pontivy
CC deBelle-Ile-en-Mer
CC de la Côtedes Mégalithes
CC dela Ria d'Étel
CC de BlavetBellevue Océan
CA de Vannes
CC du Paysde Muzillac
CC du Pays dela Roche-Bernard
CC duPays de Redon
CC du Paysde Questembert
CC du Loch
CC du Val d'Oustet de Lanvaux
CC du Paysde Locminé
CC du Paysde Josselin
CC duPorhoët
CC de Mauronen Brocéliande
CC dePloermel
CC duPays de Guer
GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
Nombred’emplois offerts
dans le pays
Nombre d'actifsayant un emploi
dans le pays
Nombre d'actifsqui viennent
travailler dansle pays (entrants)
Nombre d'actifsqui travaillenthors du pays
(sortants)
Solde(entrants-sortants)
Auray 23 893 26 465 4 765 7 337 - 2 572Vannes 67 937 68 671 9 773 10 507 - 734Lorient 74 519 75 198 8 618 9 297 - 679Ploërmel 22 824 23 457 4 353 4 986 - 633Pontivy 30 988 31 193 5 514 5 719 - 205
Les navettes domicile-travail par pays
Source : Insee - Recensement de la population 1999
Taux de variation annuel moyen de la population (en %)Morbihan Bretagne
75-82 82-90 90-99 75-82 82-90 90-99
Variation totale 0,68 0,60 0,42 0,61 0,40 0,43Variation due au solde naturel 0,29 0,23 0,12 0,28 0,22 0,15Variation due au solde migratoire 0,39 0,37 0,30 0,33 0,18 0,29Source : Insee - Recensements de la population
3Octobre 2002
principalement lieu avec lesdeux pays limitrophes de Vanneset de Lorient. Dans les autrespays, les soldes sont aussinégatifs, notamment en raisondes échanges avec Rennes.Les échanges du pays de Lorientsont nombreux avec Brest et lesolde est négatif.
La population du Morbihan
Le Morbihan compte près de644 000 habitants, 22 % du totalde la Bretagne. La population aaugmenté de 24 000 habitantsdepuis 1990, soit un gain moyende près de 2 700 habitants par an.
Le taux de croissance démogra-phique des dix dernières annéess'établit à 0,42 % par an : s'il seralentit depuis 1975, il reste dansla moyenne régionale. Le soldemigratoire est le principalmoteur de la croissancedémographique depuis 25 ansdans le département (0,30 %).Le pays de Vannes a été le plusattractif au cours de la dernièredécennie (+ 13 600 personnes) :c'est le deuxième plus fort soldemigratoire de Bretagne, derrièrele pays de Rennes. En revanche,le déficit le plus élevé de larégion atteint près de 2 700 per-sonnes dans le pays de Lorient.Le solde naturel reste positif surla dernière décennie, avecenviron 7 000 naissances de plusque de décès.
Le contraste entre les communeslittorales et le reste du départe-ment est marqué : au cours de ladernière décennie, le taux decroissance démographiques'élève à 0,68 % par an sur lelittoral. Il est seulement de 0,22 %dans les communes de l'intérieur,qui connaissent un solde naturelproche de zéro.Au cours des dix dernièresannées, les communes littorales
Les migrationscomposante principale
de l'accroissementdémographique
Progressionde la populationplus forte dans
les communes littorales
(45 % de la population dudépartement) ont gagné plus de17 200 habitants (70 % del'augmentation globale). Lesprogressions les plus rapidesconcernent les communes situéesautour du Golfe du Morbihan.Vannes a connu le plus fortaccroissement absolu depopulation : + 6 100 habitants.A l'inverse, la baisse observée aucours des décennies précédentesse poursuit dans les communesintérieures éloignées des grandsaxes routiers. La population de laplupart des communes del'extrémité occidentale (le long duScorff et de la Laïta) et en amont del'Oust (excepté quelquescommunes autour de Ploërmel) adiminué entre 1990 et 1999.
L’évolution de la population parâge et sexe, au cours de la
Le nombre de jeunesdiminue
dernière décennie, est proche dela moyenne régionale aveccependant une diminution plusimportante du nombre de jeunesentre 1990 et 1999.Depuis la fin des années 90, lenombre des personnes âgées deplus de 60 ans dépasse celui des
jeunes de moins de 20 ans.Comme pour les autres départe-ments, les causes du vieillisse-ment sont dues à la chute desnaissances, au vieillissement des«baby-boomers» et à l'allon-gement de la durée de vie.
Population selon l'âge et le sexe en 1999 et évolutionPopulation Variation 90-99
Morbihan Bretagne France Morbihan Bretagne
%Nombre % % Variationabsolue
Variationrelative
(%)
Variationrelative
(%)de 0 à 19 ans 155 800 24,2 24,1 24,6 - 13 793 - 8,1 - 6,3
de 20 à 39 ans 165 471 25,7 26,9 28,1 - 10 992 - 6,2 - 2,9
de 40 à 59 ans 164 238 25,5 25,2 26,0 24 843 17,8 16,3
de 60 à 74 ans 103 698 16,1 15,3 13,6 13 857 15,4 10,2
75 ans et plus 54 888 8,5 8,5 7,7 10 235 22,9 18,2
Population total 644 095 100,0 100,0 100,0 24 150 3,9 4,0Hommes 313 570 48,7 48,6 48,6 10 672 3,5 4,0Femmes 330 525 51,3 51,4 51,4 13 478 4,3 4,0Source : Insee - Recensements de la population
Source : Insee - Recensements de la population
Évolution de la population des communes entre 1990 et 1999
Pontivy
Lorient
Auray Vannes
Ploërmel
Variationpositivenégative GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
Migrations entre 1990 et 1999 par âge
Nombre % Nombre %moins de 20 ans 29 340 27,7 21 742 26,320-24 ans 6 789 6,4 12 395 15,025-59 ans 52 969 50,0 44 212 53,460 ans et plus 16 876 15,9 4 426 5,3
Total 105 974 100,0 82 775 100,0Source : Insee - Recensement de la population 1999
Arrivées Départs
4 Octobre 2002
Source : Insee - Recensement de la population 1999
Diplôme le plus élevé (personnes de 15 ans et plus ayant terminé leurs études)
% sédentaires
0,0
10,0
20,0
aucun diplôme
CEP
BEPC, brevet élémentaire,brevet des collèges
CAP
BEPBac général
Bac technologiqueou professionnel
DUT, BTS, DEUG
diplôme universitairede 2 ou 3 cyclee e
% nouveaux arrivants
Nombre de migrants arrivés dans le Morbihan depuis 1990par département d’origine
Source : Insee - Recensement de la population 1999 GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
10 717 nouveaux arrivantshabitaient l’Ille-et-Vilaineen 1990
Nombre de Morbihannais ayant quitté le départemententre 1990 et 1999
Source : Insee - Recensement de la population 1999 GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
14 117 Morbihannais se sontinstallés en Ille-et-Vilaineentre 1990 et 1999
Le bilan migratoire du Morbihan
Plus de 105 000 arrivéesau cours de la dernière
décennie
Le Morbihan a attiré environ105 900 personnes entre 1990 et1999. Ces arrivants représententun habitant sur six en 1999. Untiers d’entre eux habitait l'un desquatre départements limitrophesen 1990 et un quart l'Ile-de-France.Ce sont essentiellement desraisons liées à l'activité profes-sionnelle qui ont conduit lesnouveaux arrivants à choisir leMorbihan. Au cours de ladernière décennie, 47 500 actifss’y sont installés dont 17 % sontà la recherche d’un emploi.Comme pour l’ensemble de laBretagne, cette proportionélevée s’explique par le fait queles actifs arrivants sont souventaccompagnés d’un conjoint quine trouve pas tout de suite unemploi. 28 % des nouveauxarrivants ont moins de 20 ans(autant qu’au niveau régional).Le département a aussi accueilliune part non négligeable deretraités entre 1990 et 1999.16 % des nouveaux arrivants ontplus de 60 ans (8 % en Ille-et-Vi la ine , 11 ,5 % dans leFinistère). Près de la moitié desnouveaux arrivants de plus de 60ans viennent de la régionparisienne.
Les nouveaux arrivantsplus diplômés
que les sédentaires
Près de 83 000 départsau cours de la décennie
Les nouveaux arrivants sont plusdiplômés que ceux qui habi-taient déjà le département en1990 : plus d'un sur quatre a undiplôme supérieur au bac contreun sur dix parmi les sédentaires.
Près de 83 000 personnes ontquitté le Morbihan (entre 1990 et1999) pour s'installer dans unautre département. Près de38 400 ont choisi l'un des quatre
départements limitrophes et13 600 l'Ile-de-France.Environ 65 000 départs sont liésà l'activité professionnelle :43 000 actifs ont quitté leMorbihan pour occuper ourechercher un emploi, accompa-
gnés de près de 22 000 enfantsde moins de 15 ans.Chez les jeunes de 20 à 24 ans, lesdéparts ont plutôt lieu vers l'Ille-et-Vilaine (34 %) pour poursuivre desétudes ou rechercher un emploi.
Variation annuelle de la population active*
Source : Insee Modèle Omphale - scénario spécifique
-2 000
-1 000
0
1 000
2 000
3 000
2000 2010 2020 2030Années
* : sous condition d’un strict maintien des taux d’activité par âge et sexe aux niveauxobservés au recensement de 1999
Les projections démographiques, réalisées par l'Insee à partir dumodèle OMPHALE, reposent sur des hypothèses relatives àl'évolution des naissances, des décès et des soldes migratoiresannuels. Les résultats régionaux ont été publiés dans la revueOctant n° 87 d'octobre 2001 et dans un ouvrage paru en juillet2002 «Projections démographiques : trois scénarios pour laBretagne et ses pays». Le scénario de projection retenu dans laprésente étude diffère quelque peu du scénario central de cedossier.Il s'appuie sur les hypothèses suivantes :
- l'indice conjoncturel de fécondité monte à deux enfants parfemme en 2005, puis se stabilise
- les quotients de mortalité baissent parallèlement à la tendancecentrale calculée pour la France entière
- les quotients de migration nette se maintiennent au niveauobservé sur la période 1982-1999. Le choix d'une période plusétendue que les scénarios publiés (1982-1999 au lieu de 1990-1999) permet d'atténuer le poids du déficit migratoire du pays deLorient sur la dernière décennie.
5Octobre 2002
Projection de la population par tranche d'âge
Variationentre
2000 et 20302000 2010 2020 2030
moins de 19 ans 161 692 147 178 139 841 130 214 - 31 478de 20 à 39 ans 165 312 155 765 146 709 131 916 - 33 396
de 40 à 59 ans 165 159 191 607 180 366 170 667 5 508de 60 à 79 ans 130 348 139 119 174 661 204 675 7432780 ans et plus 24 806 42 937 55 302 68 668 43 862
Ensemble 647 317 676 606 696 879 706 140 58 823
Source : Insee Modèle Omphale- scénario spécifique
Les perspectives démographiques des prochaines décennies
En 2030,706 000 habitantsdans le Morbihan
Dans le scénario retenu, lapopula t ion du Morbihanpourrait augmenter de près de59 000 habitants entre 2000 et2030. Sa croissance se réduiraitpetit à petit : 29 000 au cours dela première décennie, 20 000dans la seconde, 9 000 dans latroisième. Le départementperdrait plus de 30 000 jeunesde moins de 20 ans. La popula-tion des plus de 60 ans progres-serait de près de 120 000personnes, et son poids dans la
population morbihannaisepourrait frôler 39 % en 2030.
La réduction de la croissance dela population au cours des trenteprochaines années pose laquestion du renouvellement dela population active dans ledépartement : à taux d'activitéconstant, le nombre de person-nes d'âge actif pourrait diminuerde plus de 34 000 personnesentre 2007 et 2030.
A taux d'activité constant,la population active
diminuerait
Taux d'activité par âge et par sexe (en %)
0
10
60-6
4an
s
20
55-5
9an
s
30
50-5
4an
s
40
45-4
9an
s
50
40-4
4an
s
60
35-3
9an
s
70
30-3
4an
s
80
25-2
9an
s
90
20-2
4an
s
100
15-1
9an
s
Source : Insee - Recensements de la population 1990 et 1999Hommes 1999Hommes 1990
Femmes 1999Femmes 1990
L'économie du Morbihan
Le taux d'activitéa augmenté de deux points
entre 1990 et 1999
De plus en plus d'emploisd'ouvriers qualifiés
Au cours de la dernièredécennie, le taux d'activité aprogressé de deux points ets'établit à 67,7 % en 1999 (0,2point de plus que celui observéen Bretagne).Le taux d'activité des hommesest resté stable à 72,8 % sur ladécennie.Celui des femmes a augmentéglobalement de 4,6 points pouratteindre 62,5 % en 1999. Leshausses les plus fortes concer-nent les femmes de 40 à 55 ans.
Pour les hommes comme pourles femmes, le taux d'activité desplus de 50 ans est moins élevéque celui des Bretons. En 1999, ilatteignait 50,6 % (contre 52,1 %en Bretagne).
Le Morbihan se caractérise parune part plus importanted'ouvriers qu’en Bretagne et unemoindre présence de cadres.Les 71 300 ouvriers représentent30 % de l'emploi dans ledépartement contre 28 % pourl'ensemble de la Bretagne et
6 Octobre 2002
Évolution de l’emploi au lieu de travail
Variation de l’emploi 90-9950 00020 00010 000
Source : Insee - Recensements de la population GéoFLA ® © IGN - Insee 2002
25,5 % au niveau national. Aucours de la dernière décennie,4 000 emplois supplémentairesd'ouvriers ont été créés, soit uneprogression de 5,8 % (+ 4,6 %pour la région). Il s'agit principale-ment d'emplois d'ouvriersqualifiés, en particulier dans lesindustries agroalimentaires qui ontoffert 2 100 emplois supplémen-taires entre 1990 et 1999.
La légère sous-représentation decadres et professions intellec-tuelles supérieures concerneaussi bien les entreprises privéesque le secteur public. Les 16 600cadres représentent 7 % desemplois dans le départementcontre respectivement 8,6 % et11,7 % aux niveaux régional etnational. Le nombre de cadres ya augmenté moins rapidement
qu'en Bretagne entre 1990 et1999 (+ 22 % contre + 29 %).
En 1999, le département offraitun peu plus de 237 500 emplois,soit 21,3 % de l'emploi del'ensemble de la Bretagne. Aucours de la dernière décennie,près de 15 000 emploissupplémentaires ont été créés.Dans un contexte régionalorienté à la hausse (+ 7,4 %), levolume d'emplois offerts dans leMorbihan a progressé de 6,7 %.
Comme dans les autres départe-ments, le secteur tertiaire a été leprincipal secteur créateurd ' emp lo i s , a vec 21 500créations. En 1999, il offrait157 000 emplois, 66 % del'emploi total du département.Le secteur de la santé et del'action sociale propose le plusd'emplois (31 500) ; ce n'est pasune particularité du département.Il est également le premier secteuremployeur de la région et de lamétropole. L'administration
Le Morbihanau 15 rang national
en termes de croissanced'emplois
Le secteur tertiaire,principal créateur
d'emplois
e
publique, avec 22 500 emplois,représente 9,4 % de l'emploi dudépartement, un peu moins quela moyenne régionale ounationale (9,9 %).
Entre 1990 et 1999, le nombred'emplois dans l'industrie dudépartement a progressé de9,1 %, davantage que dansl'ensemble de la région (4,2%).Près de 4 000 emplois ont étécréés dans ce secteur. En 1999, leMorbihan offrait 46 500 emploisindustriels, 19,5 % de l'emploitotal du département.
En 1999,offraient 8,3 % des
emplois totaux (6,4 % enBretagne, 2,7 % en métropole) et42 ,7 % des emp lo i s del'industrie morbihannaise. Prèsde 20 000 personnes occupaientun emploi dans ce secteur, 3 500de plus qu'en 1990, soit 90 % dela hausse de l'emploi industriel.L'industrie de la viande domine :six établissements emploientplus de 500 salariés. Les deuxplus importants sont spécialisésdans la production de viande deboucherie : Bernard SA à Moréacet Olympig à Josselin. Les autres
les industries agroali-mentaires
L'emploi industrieltiré à la hausse
par l'agroalimentaire
Source : Insee - Recensements de la population
Morbihan BretagneCatégorie socioprofessionnelle
des actifs ayant un emploi
AgriculteursArtisansCommerçantsChefs d'entreprise de 10 salariés ou plusProfessions libéralesCadres fonction publique, professions intellectuelles et artistiquesCadres d'entreprisesProfession intermédiaire enseignement, santé, fonction publiqueProfession intermédiaire administrative et commerciale des entreprisesTechniciensContremaîtres, agents de maîtriseEmployés de la fonction publiqueEmployés administratifs d'entrepriseEmployés de commercePersonnels des services directs aux particuliersOuvriers qualifiés
Ouvriers agricolesOuvriers non qualifiés
Ensemble
Effectifs1999
Effectifs1999
13 7488 8108 4141 5433 209
10 1616 501
24 036
12 4647 2584 925
27 592
14 2869 216
15 049
40 24427 376
3 716238 548
Variation90-99(%)
- 40,1- 20,4- 10,5
32,118,727,115,216,3
37,341,523,216,0
3,223,348,8
11,4- 0,4- 1,6
7,3
%
5,83,73,50,61,34,32,7
10,1
5,23,02,1
11,6
6,03,86,3
16,911,51,6
100,0
Variation90-99(%)
- 42,5- 16,0- 15,0
22,411,033,223,518,7
41,937,917,015,3
3,024,844,8
8,5- 3,316,97,6
%
5,53,43,10,71,35,13,6
10,3
5,63,52,1
11,7
6,33,76,1
16,59,71,8
100,0
Emploi selon la catégorie socioprofessionnelle en 1999 et évolution depuis 1990
60 98938 01534 8617 317
14 61956 29840 434
114 802
62 78638 49122 869
130 742
70 34541 33368 118
184 408108 524
20 3011 115 252
7Octobre 2002
Évolution de l'emploi par secteur d'activité entre 1990 et 1999
Source : Insee - Recensements de la population
- 40
- 60
- 20
0
20
40
Mor
biha
nBr
etag
ne
Cons
truct
ion
Terti
aire
Indu
strie
Agric
ultu
re
Ense
mbl
e
dont
com
mer
ce
Répartition de l'emploi par secteur en 1999
AgricultureIndustrieConstructionTertiairedont commerceEnsembleSource : Insee - Recensement de la population
Effectif %
18 273 7,746 556 19,516 755 7,0
156 964 65,830 770 12,9
238 548 100,0
Morbihan
Effectif %
85 999 7,7200 358 18,072 277 6,5
756 618 67,8145 015 13,0
1 115 252 100,0
BretagneSecteur d'activité
Indice de spécificité sectorielle des 20 principaux secteurs économiques par rapport à la région
Source : Insee - Recensement de la population 1999Lecture : l’indice de spécificité représente la part des effectifs du secteur dans le Morbihan rapportée à la même part dans la région. S’il est supérieur à 1,cela signifie que le secteur est surreprésenté dans le département.
0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8
Construction navale, aéronautique ,ferroviaire
Métallurgie, transformation des métauxChimie, caoutchouc, plastiques
Industries agricoles et alimentairesHôtels et restaurantsConstruction
Commerce de détail, réparations
Agriculture, sylviculture, pêcheTransportsServices personnels et domestiquesCommerce et réparation automobileIndustrie des équipements
Santé, action socialeServices opérationnels
Administration publiqueÉducationConseils et assistance
Commerce gros, intermédiairesActivités financières
Postes et télécommunications
grands établissements des IAAsont souvent spécialisés dans laproduction de viande de volaille.
regroupentl ' h a b i l l e m e n t , l ' é d i t i o n -l'imprimerie, la pharmacie-parfumerie et la fabricationd'équipements du foyer. En1999, elles offraient 6 700emplois.
Le bondynamisme de la pharmacie-p a r f u m e r i e ( a v e cl'implantation du groupe YvesRocher à La Gacilly, Rieux etPloërmel) et de la fabricationd ' équ ipemen t s du foye r( jouets , naut isme) a t i rél'emploi des biens de consom-mation à la hausse.
L'agriculture, représentant 7,7 %des emplois contre 4,2 % auniveau national, est toujours unecomposante importante del'économie morbihannaise, enapprovisionnant une industrieagroalimentaire importante.Tout comme ailleurs, entre 1990et 1999, l'agriculture a connuune diminution importanted'ef fecti f (près de 9 000emplois). Les emplois dans laconstruction sont restés stables.
En mars 1999, la constructionnavale rassemblait plus de 3 500emplois, soit 7,6 % des emploisindustriels du département.Actuellement, elle est présentesur trois types de marché :militaire, civil et nautisme.La Direction des ConstructionsNavales de Lorient (DCN)constitue le pôle de constructionet de réparation navale militaire(navires de surface de typefrégates). En janvier 2001, elleemployai t environ 2 000
Les industries des biens deconsommation
Au cours de la dernièredécennie, elles ont enregistrédes gains d'emplois (+ 4,6 %)alors que, pour les mêmessecteurs, la région en a globale-ment perdu (- 4,4 %).
La réduc-t i o n d e s e m p l o i s d a n sl'habillement a moins affecté leMorbihan que la Bretagne ou lamétropole.
Le poids de l'agriculturereste important
Une spécialisationdans la construction navale,
la métallurgie etles industries plastiques
salariés. La construction navalecivile et l'industrie du nautismese partageaient les autresemplois du secteur.Ce pôle industriel a récemmentété enrichi par la délocalisationde la DCN Ingénierie à Lorient,pôle d'ingénierie navale civile etmilitaire, service d'études de laDCN.Le département comptait près de3 700 emplois dans le secteur dela métallurgie et de la transfor-mation des métaux. Entre 1990et 1999, l'emploi y a augmentéde 10 %, contre 2 % dans larégion. La fonderie est particuliè-rement bien implantée dans ledépartement avec la SociétéBretonne Fonderie Mécanique àCaudan qui emploie près de 900personnes. Dans la transforma-tion des métaux, la manufacturefrançaise pneumatique Michelinà Vannes occupe 800 salariésenviron dans la fabricationd'ossatures métalliques despneus.3 200 personnes travaillaientdans le secteur de l'industrie ducaoutchouc et des plastiques.L'emploi a augmenté de 8,5 %entre 1990 et 1999 dans cesecteur alors qu'il a reculé dansla région. Sept établissementsemploient plus de 100 salariés,dont deux sont spécialisés dansla fabrication d'articles encaoutchouc. Les autres fabri-quent des d'emballages ou despièces techniques en plastique.
8 Octobre 2002
Le Morbihan est «statistiquement» très proche des Côtes-d'Armor et du Finistère
On a souvent l'habitude, lorsque l'on étudie un départementdonné, de le comparer aux départements qui lui sont prochesgéographiquement, ou qui, intuitivement, lui «ressemblent». C'estainsi par exemple que le Morbihan pourrait être comparé à laVendée, département littoral à vocation touristique, géographi-quement proche (bien que situé dans la région voisine des Pays dela Loire).Afin de rechercher une base plus objective de comparaison, on acalculé des «distances statistiques euclidiennes» entre chacun des96 départements français métropolitains, à partir de 33 variablesillustrant un ensemble assez large de thèmes socio-économiques.Au regard de cet indicateur synthétique de «proximité statistique»entre chaque département, les départements les plus "semblables"au Morbihan sont, dans l'ordre, les (distanceeuclidienne égale à 2), le (distance = 3,4) et le départe-ment du , en région Centre (distance = 3,6).
La proximité forte du Morbihan avec ses deux voisins du nord et del'ouest breton confirme l'intuition d'une identité bretonne
ancienne, qui se traduit aujourd'hui dans son mode de développe-ment : importance maintenue du rural (intérieur et maritime), entant que lieu de vie et en tant que modèle de développementéconomique (filière agro-alimentaire, taux d'activité féminineélevée), absence de très grande métropole de taille européenne,vieillissement de la population, attractivité migratoire. Ledynamisme de certains pôles de décisions régionaux et l'absenced'industrie ancienne en crise entretiennent une croissancefavorable des emplois.La proximité avec le Cher est plus inattendue, mais si l'on faitabstraction du caractère maritime, ce département affiche descritères semblables à ceux que l'on vient de mentionner.La Vendée que l'on avait intuitivement jugé proche du Morbihansur plusieurs aspects n'apparaît qu'au 39 rang en terme deproximité pour les 33 indicateurs retenus dans l'étude, à unedistance de 5,5. C'est en effet un département beaucoup plus ruralque le Morbihan dont la ville principale, La Roche-sur-Yon,compte moins de 50 000 habitants.
Côtes-d'ArmorFinistère
CherLa distance de 2 est la plus faible de l’ensemble des couples des 96départements pris deux à deux.
e
Référence : article complet sur ce thème à paraître dans Octant
Les établissements de plus de 500 salariés dans le départementRaisonsociale
Activitééconomique
Communed’implantation
Plus de 1 000 salariésDirection des constructions navales Construction de bâtiments de guerre LorientCentre hospitalier Chubert Activités hospitalières VannesCentre hospitalier de Bretagne sud Activités hospitalières LorientCentre hospitalier spécialisé de Saint-Avé Activités hospitalières Saint-Avé
De 500 à 999 salariésSociété bretonne fonderie mécanique Fonderie CaudanBernard sa Production de viandes de boucherie MoréacOlympig Production de viandes de boucherie JosselinManufacture française pneumatique Michelin Fabrication d'articles en fils métalliques VannesLaboratoires de biologie végétale Yves Rocher
Laboratoires de biologie végétale Yves Rocher
Fabrication de parfums et produits pour la toilette La GacillyHill rom sas Fabrication d'appareils médicochirurgicaux PluvignerRonsard Production de viandes de volaille BignanLes volailles de Keranna Production de viandes de volaille GuiscriffCentre hospitalier du docteur Jegournel Activités hospitalières PontivyCentre hospitalier spécialisé Charcot Activités hospitalières CaudanGalina industrie Pleucadeuc Production de viandes de volaille PleucadeucCentre mutualiste de Kerpape Activités hospitalières Ploemeur
Fabrication de parfums et produits pour la toilette La GacillyGalina industrie Locminé Production de viandes de volaille LocminéFrance télécom ateliers centraux Télécommunications nationales LanesterSource : Insee - Bridge au 01.01.2001
Structure productivedans la moyenne régionale
Fréquentation touristique :4 millions de nuitées
dans les campings et hôtels
En janvier 2001, le départementcompte près de 28 000 établisse-ments des secteurs marchands del'industrie, de la construction, ducommerce et des services. Lastructure de l'appareil productifpar taille d'établissement estproche de celle de la région :90 % ont moins de 10 salariés,une soixantaine d'établissementsen compte plus de 200.
La façade maritime exception-nelle, Baie de Quiberon, Golfedu Morbihan…, attire de trèsnombreux touristes, contribuantau développement économiquedu département.
En 2001, les255 campings homologués ontcomptabilisé plus de troismillions de nuitées sur les28 800 emplacements proposés.La durée moyenne de séjour
Le Morbihan représente le tiersde la capacité d'accueil descampings bretons.
dans les campings est de 7 jours,comme dans le Finistère. Elleatteint 6,2 jours pour la région.246 hôtels homologués offrentune capacité de 6 300 cham-bres, un quart de la capacitéd'accueil bretonne. Le départe-
ment a enregistré près d'unmi l l ion de nui tées dansl'hôtellerie.Parmi les sites touristiques lesplus fréquentés, le parczoologique de Pont-Scorff aaccueilli 185 000 visiteurs en
2000. 370 000 personnes ontvisité l'aquarium océanogra-phique et tropical de Vannes, levillage de Poul Fétan à Quistinicou le parc de la préhistoire deMalansac.
INSEE Bretagne
Préfecture du Morbihan
36, place du ColombierCS 94439 35044 RENNES CedexTél. : 02 99 29 33 33 Fax : 02 99 29 33 90
Place du Général de GaulleBP 501 56019 VANNES CedexTél. : 02 97 54 84 00 Fax : 02 97 42 59 45
ISBN : 2-11 059948-0
© Insee 2002
Dépôt légal : 4 trimestre 2002
Imprimerie : Média Graphic - Rennes
e
Directeur de la Publication :
Rédactrice en chef :
Composition :
Cette note a été rédigée par :
Jean-Jacques MALPOT
Micheline TESSIER
Gérard LECOMTE
Georges RIÉZOUet Agnès PALARIC