Culture de l’assurance en Algérie,Les vrais défis
Présentation du marché des Assurances ...
Entretien avec le Président de la CSA, M.Hadji Babaammi
Expofinances, Un rendez-vous pour les professionnels des assurances
Entretien avec le Secrétaire du CNA, M. Abdelhakim BenbouabdellahEntretien avec le Directeur des Assurances, M. Kamel MaramiEntretien avec le Président de l’UAR, M. Amara Latrous
N°1 / 1er Semestre 2012 - Revue éditée par le Conseil National des Assurances
L ASSURANCE
LES ACTEURS DU MARCHÉ EN PARLENT ...
Le ministre des Finances, Président du CNA, M. Karim Djoudi :
«Le recours à l’assurance est largementtributaire de la qualité des services offerte aux assurés»
Séparation de l’assurance des personnes de l’assurance dommages, Doucement mais sûrement
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 3
Editorial
Le secteur de l’assurance et de la réassurance se d te en n d’un ér d ue la auteur de la aleur et de la lace straté ues u’ ccu ent les assurances dans la s re
éc n ue nat nale La u l cat n u se eut un a ll n rt dans le r cessus de dé el e ent et de dern sat n du secteur en l ér e ent enr c r une sc ne us ue l eu r l ue
n e et l’éd t n et la u l cat n de re ues s éc al sées dans le d a ne r s uel ues
ullet ns nst tut nnels u ceu a artenant des s c étés e er ant sur le arc é s nt restées en de du r le u’ ls eu ent uer tant sur le lan
uant tat ue sur le lan ual tat ’est le cas du ullet n des assurances u l é
tr estr elle ent du ns de u s deu ans éd té ar le nse l at nal des ssurances a s d nt la rtée de eure rédu te e e la res en dé t du
a t u’ l s t é ale ent s en l ne tra ers le rta l e www.cna.dz n ce u n us c ncerne seuls les e rts d’ L le rta l nternet sus ent nné c n u ués ceu des s c étés dé e stantes sur la t le et de leur ass c at n
tentent un tant s t eu d’ tre la tr ne d’un secteur u tr s certa ne ent eut a re eauc u eu nscr te dans le cadre du lan en ter e du nse l at nal des ssurances la re ue ue us tene entre s a ns c te de ar sa arut n uer le r le de l c t e dans ce d a ne car l est t ut a t cla r u’a ec le te s n us ass ster ns la na ssance de n u eau t tres sect r els re ues d’entre r ses s c étés n ta ent
Le c de l’a ellat n Revue de l’ASSURANCE n’est as rtu t e ar s n c ntenu n tre a t n est de a re un assa e en re ue de l’e stant et des réal tés du arc é L’assurance en a uscule se eut le c ncentré du secteur des assurances a ec ses lets assurance et réassurance l est é dent ue cela n’en er era u re la re ue str cte ent dans les assurances d rectes u s ue le tra a l urnal st ue et rédact nnel tra tera de t us les su ets u s’ ra rtent d recte ent u nd recte ent c urta e ancassurance assurance en l ne
ar et n et c un cat n etc éan ns le lance ent d’une n u elle u l cat n sect r elle c nst tue en lu
e une sat s act n sur la uelle l ne audra nt s’a esant r Le sat s ec t est rec erc er a lleurs sa r l l’attente c t enne est c ncentrée u c ent a re erce r les assurances de e lleure an re ar le rand u l c ela
nécess te des e rts c l ssau urn r ar l’ense le des acteurs du secteur en art cul er et ar la s re sect r elle et éd at ue en énéral ’est ar ce canal
entre autres es nda entales ue sera c ns l dé l’ancra e es éré de la culture de l’assurance dans n tre a s
us r ett ns d’essa er de ré ndre c acune des attentes de n s lecteurs en tra tant r ndé ent des uest ns d’actual té en ettant t ute n tre l nté en ter es d’ n r at n et de ul ar sat n de t ut ce u a tra t au assurances
t ut n tre lect rat actuel et tent el n us a r ns u le ent tre Revue de l’ASSURANCE est née !
nne lecture t utes et t us * Secrétaire du CNA
La Revue de L’ASSURANCE est une publication du Conseil National des Assurances (CNA), éditée par son
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CNA : 01, Rue Aïssa Azzi Dély-Ibrahim,
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Ont collaboré à ce numéroMohand Ouali Massi Badis
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Dépôt légal : ISSN : 2253-0096
Votre «Revue de l’ASSURANCE»Par Abdelhakim Benbouabdellah *
4 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
SO
MM
AIR
E e ard résentat n et st r ue du arc é des assurances
cteurs n ar un les re ers res nsa les des c a n es d’assurance al ér ennes nt la
résentat n de leurs s c étés et a rdent d’autres su ets d’actual té
ntret en a ec del a en ua della ecréta re du nse l at nal des ssurances
ctual té Le al n nances un rende us ur les r ess nnels des assurances é na re nternat nal sur les assurances des catastr es naturelles
un se ent rteur ren rcer nts de ue d’e erts é na re sur la a tr se et la réduct n des r s ues dans les assurances
le sens l se sur l’ rtance de ré en r les r s ues é at ues et rec andat ns du sé na re r an sé ar le
La ulture de l’assurance en l ér e Les ra s dé s ar les d’un s éc al ste d’un e ert et d’un retra té
Focus
é le entat on F l al sat on et assurance de ersonnes un arc é orteur et d’a en r
arc é des assurances en ll ards de c re d’a a res
on oncture
Zoom
ntret en a ec ad a a mm rés dent de la omm ss on de u er s on des ssurances au m n st re des F nances
ntret en a ec mara Latrous rés dent de l’ n on al ér enne des assureurs et réassureurs
ntret en a ec amel aram recteur des ssurances au n eau du m n st re des F nances
réneau relat ement nou eau dans le a s l’ass stance automo le rend de l’am leur ro s uest ons Lam ne el at l ér e our n ss stance et Lam ne ena ssa
nter artena re ss stance
cla ra e e ment nanc er en dé elo ement en l ér e la ancassurance se met au d a ason
Le m n stre des F nances rés dent du ar m oud Le recours à l’assurance est largement tributaire de la qualité des services offerte aux assurés
L’ nter e
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 5
Regard
LES DATES PHARES DE L’ASSURANCE EN ALGÉRIE
1963 : réat on de la om a n e l ér enne d’ ssurance et de éassurance 1966 : ono ole de l’ tat sur
toutes les com a n es d’assurance dont les ran a ses
1973: réat on de la om a n e entrale de éassurance 1985 : réat on de la om a n e l ér enne des ssurances
et s éc al sat on 1989 : F n de la s éc al sat on1995 : F n du mono ole de l’ tat
et créat on de com a n es d’assurance r ées
2006 : romul at on de la lo ré ssant le secteur ortant notamment o l at on de l al sat on 2011 : l cat on de la
l al sat on sé arat on des assurances de ersonnes des assurances de domma es
En et en sus de la do enne des soc étés nat onales d’assurance seule la oc été al ér enne d’assurances la
alors soc été al éro é t enne a cont nué d’e ercer ses act tés a ec la com a n e tun s enne au c tés de deu
utuelles d’assurances l’une our les r s ues a r coles et l’autre our l’ense nement
n l’ l ér e ndé endante nst tue le mono ole de l’ tat sur les o érat ons d’assurances rdonnance du
ma Les entre r ses u l ues nat onal sées éta ent la s éc al sée dans les r s ues trans orts et ndustr els et la a r s rac at des arts é t ennes dans les r s ues automo les assurances de ersonnes et r s ues s m les durant la ér ode allant de
Les en a ements contractés ar les com a n es étran res de l’é o ue au r s des assurés al ér ens ont été en n de com te onorés ar les soc étés
al ér ennes nat onal sées art r de un nou eau t e de
com a n es d’assurance o t le our a ec la créat on de la om a n e
centrale de réassurance s la créat on de la om a n e
l ér enne des ssurances a ndu t une nou elle donne en se concentrant sur les r s ues de la ranc e trans orts renant a ns une art de marc é de la u détena t le mono ole sur les r s ues ndustr els
art r de l’ tat met n la s éc al sat on outes les com a n es e stantes ont désorma s la oss l té de cou r r tous les r s ues u’elles sou a tent
années lus tard en un nou eau as est ranc les r és eu ent doréna ant créer leurs ro res
com a n es d’assurances La Lo de mod ée en a e l c té
da anta e la o e su re ar les assurances lle ermet notamment de d st n uer l’assurance de domma es de l’assurance de ersonnes a elée assurance e
n no em re le marc é est com osé de soc étés d’assurance de domma es et de ersonnes a ns ue les mutuelles et de réassurance
dont la mo t é rel e du secteur u l c
N. A.
La branche est née avec l’indépendanceUn demi-siècle d’assurance en Algérie
ar essma les
Comme pour beaucoup de secteurs d’activité, l’assurance a commencé, en Algérie, dès les premières années de l’indépendance. Le législateur algérien a reconduit - par la loi 62-157 du 21 décembre 1962- tous les textes déjà existants, en attendant la mise en place d’une
sauvegarder les intérêts du pays. Dès l’indépendance, obligation est faite aux compagnies d’assurances étrangères de céder 10% de leur portefeuille au
6 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
Secteur public 4 sociétés publiques d’assurance de dommages :
om a n e l ér enne d’ ssurance et de éassurance oc été at onale
d’ ssurance om a n e l ér enne
des ssurances om a n e d’ ssurance
des drocar ures 3 sociétés d’assurance de personnes :
assurances oc été d’assurance
de ré o ance et de santé L aam ne L e l ér e
2 sociétés publiques spécialisées : om a n e l ér enne
d’ ssurance et de arant e des ortat ons oc été de arant e de
réd t mmo l er 1 société publique de réassurance :
om a n e centrale de réassurance
Secteur privé 7 sociétés privées d’assurance de dommages :
om a n e nternat onale d’assurance et de réassurance a l’ l ér enne des assurances l er a énérale d’assurance
méd terranéenne L ssurances l ér e LL ssurances l ér e omma es
4 sociétés privées d’assurance de personnes : F l a a r e l ér e e Le utual ste
2 sociétés à forme mutuelle : a sse at onale de
utual té r cole utuelle ssurance
l ér enne des ra a lleurs de l’ ducat on et de la ulture
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 7
l’InterviewInterview du ministre des Finances, Président du CNA,M. Karim Djoudi«Le recours à l’assurance est largement tributaire de la qualité des services offerte aux assurés»
Lprofondes réformes s’inscrivant plus globalement
ce que rappelle le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. Cette réforme se caractérise depuis peu par le repositionnement des sociétés publiques et l’apparition dans le marché de nombreuses compagnies privées, créant ainsi une concurrence redoutable et de nouvelles offres. Mais la séparation de l’assurance dommages de celle des personnes est incontestablement la nouveauté-phare de ces derniers mois. Dans cette interview, le ministre des Finances passe en revue les transformations que continue de connaître le secteur des assurances, tout en soulignant la nécessaire «synergie» entre les banques et les compagnies
8 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
l’Interview
Revue de l’ASSURANCE : Monsieur le ministre, en votre qualité de Président du Conseil National des Assurances, quelle est votre appréciation de l’état d’avancement de la réforme des assurances ? M. Karim Djoudi : L’act té des assurances est l’o et de u s d’un rocessus de ré orme dont les r nc au
a es ont été dé n s ar la lo de (1) u a mod é et com lété
l’ordonnance n relat e au assurances l me ara t essent el de ra eler ue la ré orme des assurances s’ nscr t dans le cadre lus énéral de la ré orme nanc re la uelle se en termes
s m les souten r la cro ssance économ ue ar la d nam sat on d’une o re de ser ces nanc ers e c ente et sécur sée ela condu t é dement en a er de nom reu c ant ers de dé elo ement du marc é de m se n eau et de m se en com ét t on des nst tut ons nanc res u le com osent ans cet o ect énéral la ré orme des
assurances a dans une rem re ase en a ancé sur tro s a es m ortantsn mat re de dé elo ement des
résultats sont attendus de l’élar ssement du réseau de ente des assurances ue re résente la ancassurance et de la st mulat on de l’assurance de ersonnes résultant de sa sé arat on de l’assurance domma e et des a anta es scau su stant els u lu ont été accordés a attement d’ sur les re enus des ersonnes a ant souscr ts des contrats
d’assurances de ersonnes dont la durée dé asse u t ans c lo de nances de La sécur té nanc re du marc é et des soc étés d’assurance a été ren orcée ar le rel ement du n eau de ca tal m n mum e é ar l’o l at on de le l érer en total té d s la const tut on de la soc été ar la créat on d’un onds de arant e des assurés et ar des mesures sant la réduct on des r s ues
s stém ues e l m tat on de la art c at on anca re dans le ca tal des
soc étés d’assurancesré urant l’autor té autonome de
ré ulat on des assurances l a été créé une comm ss on de su er s on au se n de la uelle s ent des ma strats et
d s osant de ou o rs de contr le lus étendus notamment en mat re de c an ement d’act onnar at et d’é aluat on des act s de la soc été
u del des déc s ons r ses centralement la ré orme des assurances rel e auss de la rat ue des acteurs u’ ls so ent assureurs nterméd a res
e erts est onna res des r s ues ou su er seurs
ns les acteurs du marc é art e renante de la ré orme ont r s des
en a ements lors d’un atel er s éc al sé ue nous a ons or an sé en u n our mener en une rem re sér e de
mesures sant d nam ser le marc é
n mat re de réact té du marc é nous a ons noté a ec sat s act on les résultats a réc a les su ants
les com a n es ont toutes réuss t réal ser leurs au mentat ons de ca tal et ce des n eau dé assant sou ent le m n mum e é
l ales d’assurances de ersonnes ont été créées et sont en onct onnement
lus eurs con ent ons de d str ut on des rodu ts d’assurance ont été conclues a ec les d érentes an ues de la lace mettant a ns en rat ue la ancassurance
l’école des autes études d’assurance est entrée en act té et une rem re romot on de auts d l més ac era ent t son cursus
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 9
l’Interview
’autres mesures rele ant de l’ n t at e nd duelle et collect e sont attendues de la art des com a n es our doter le marc é d’out ls de normal sat on con ent ons nterentre r ses conne ons
des s st mes d’ n ormat ons c ers n ormat ues communs etc et our lu nsu er lus de d nam sme de ro ess onnal sme et de r ueur
déontolo ue
les siennes, ce marché va-t-il connaître un nouvel élan avec la séparation entre les assurances dommages et les assurances de personnes ?
La sé arat on ermet l’assurance de ersonnes de s’émanc er du cadre
contra nant de l’assurance domma e et de constru re ses ro res mécan smes m eu ada tés au r s ues et au en a ements lon terme u’elle rend
ul doute ue l’act on des l ales s éc al sées u ont été créées con u uée a ec les a els en ro enance de la cl ent le des an ues our des rodu ts de lacement lon s termes dans le cadre de la ancassurance ndu ront mo en terme une cro ssance soutenue de l’assurance de ersonnes comme cela a été o ser é dans d’autres a s
our les com a n es d’assurance domma e la tendance au ralent ssement de la demande de couverture des c ant ers u l cs const tue un acteur de conte te u’elles devront a solument nté rer dans leur straté e mo en terme s elles sou a tent réserver leur cro ssance ’es re ue ce nouveau conte te les nter ellera our accélérer leurs e orts de con u te de nouveau marc és notamment de la et de l’ a tat on
Le renforcement du réassureur national, la CCR en l’occurrence, appellera-t-il d’autres mesures à même de consolider le marché
La réassurance oue un r le essent el dans le dévelo ement et la sécur sat on du marc é nat onal de l’assurance et ar vo e de consé uence de l’économ e en énéral lle contr ue au dévelo ement de
l’assurance au lan uant tat et ual tat u lan uant tat elle ermet au
com a n es u en ont recours d’au menter leurs ca ac tés tout en rédu sant leurs ro res r s ues nanc ers
u lan ual tat la réassurance u est sensée accumuler de l’e ert se sur les r s ues est souvent l’ n t at ve de nom reuses nnovat ons ue ce so t en mat re nanc re nancement alternat ar la réassurance nanc re ar
e em le ou en mat re d’o res de couverture ada tées au s éc c tés des r s ues et des se ments de marc é
u lan macroéconom ue la réassurance de ar son m act sur la alance des a ements oue un r le
déterm nant dans la réservat on des é u l res e ternes du a s et ce en cons dérat on non seulement de sa ro re alance dev se entre les
acce tat ons et les rétrocess ons ma s auss et surtout de la alance dev se lo al du a s s l’on nt re la ro lémat ue du nancement en dev se
des é u ements renouveler en cas de s n stre
la aveur des mesures u ont été r ses dans le doma ne de la réassurance l’ ntervent on du réassureur nat onal s’est amél orée tro s n veau
rem rement un a ort e ce t onnel du résor u l c a erm s de relever
ortement le n veau de ca tal sat on de la a sant asser son ca tal de
m ll ards de d nars m ll ards ans le s lla e de cette ca tal sat on la a u réal ser avec succ s une o érat on de notat on avec un ca net de renommée nternat onale L’o érat on lu a valu d’o ten r la note et une ers ect ve sta le la la ant au ran de réassureur ré onal ela va sans nul doute ermettre la de ren orcer sa résence sur le
marc é nternat onal notamment en mat re d’acce tat on
eu mement a n d’ut l ser les ca ac tés nat onales nouvelles de réassurance a ns const tuées et au menter la rétent on du marc é le tau m n mal de la cess on o l ato re en mat re de réassurance a été relevéro s mement l’ ntervent on sur le
marc é nat onal des court ers de réassurance étran ers a été soum se une autor sat on réala le de l’autor té de contr le des assurances our rédu re les r s ues l és la méconna ssance ar nos com a n es de la s tuat on des court ers avec les uels ls euvent tre amenés tra ter notamment en mat re de arant es nanc res et de com étences ro ess onnelles
L’e cac té de ces mesures est dé évaluer our réal ser les me lleurs a ustements oss les e endant comme en mat re d’assurance cet ensem le de mesures centrales concernant la réassurance ne saura t su re sans les e orts du réassureur lum me our sser son ro ess onnal sme au n veau des dé s u’ l do t relever tant sur le marc é nat onal u’ l’ nternat onal
10 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
l’Interview
Lors du processus de séparation susmentionné, des acteurs du secteur avaient évoqué un risque de
(immobilisation d’un capital social important, absence d’opportunités de placements, forte concurrence sur un marché encore restreint...). Bien que plusieurs sociétés d’assurance de personnes aient été
mises en place, ces contraintes peuvent-elles être levées ?Le marc é des assurances de ersonnes est otent ellement tr s m ortant eu é ard au énormes ca ac tés d’é ar ne des al ér ens et l’ nsu sance des rodu ts de lacement ro osés au
é ar nants Les e ets n at onn stes sur l’ mmo l er const tuent un e cellent nd cateur e endant cette demande otent elle n’est as ac u se naturellement l’assurance lle e e l’ ntervent on des
com a n es et de leurs d str uteurs notamment anca re our tre trans ormée en demande e ect ve our des rodu ts réc s ré ondant des attentes ens dent ées et o rant des rémunérat ons attract ves soutena les lon s termes
n vue de avor ser l’é ar ne lon terme des avanta es scau su stant els ont été accordés au contrats d’assurance v e dé assant les ans ertes l’e stence d’un marc é nanc er d nam ue const tue une cond t on m ortante our le dévelo ement des assurances de ersonnes ans ce sens des ro r s nota les sont en cours our avor ser l’émer ence de ce marc é nanc er et donner la ourse d’ l er
une nouvelle d nam ue au se n de la uelle les com a n es d’assurance sont ortement conv ées non seulement en tant u’ut l sateur du marc é nanc er ma s auss en tant u’acteurs de ce marc é
otons auss ue dans le secteur r vé l e ste d’une art des eso ns de nancement tr s rémunérateurs ma s
r s ues élevés et d’autre art des nstruments ur d ues ermettant de s nd uer ces eso ns et de rédu re les r s ues assoc és l ne t ent u’au com a n es de art c er au mouvement condu sant l’émer ence du marc é nanc er sécur sant dont elles ont eso n
Vous êtes président du CNA mais aussi et surtout ministre des Finances. Une meilleure synergie entre banques et assurances est-elle possible, selon vous, en vue de
mon sens cette s ner e est non
seulement oss le ma s elle est en tra n de se réal ser travers la ancassurance les r ses de art c at on de certa nes an ues dans le ca tal des nouvelles
com a n es créées dans le res ect des l m tes rudent elles et travers l’o érat on d’entrée en ourse d’une rem re entre r se r vée La s ner e entre les an ues et les com a n es d’assurance eut et do t aller au del ’a évo ué tout l’ eure la oss l té ue les com a n es euvent
sa s r de contr uer l’émer ence du marc é nanc er dont elles ont eso n our a re ruct er de a on sécur sé leurs
avo rs l s’a t l d’une ste u eut tre em runtée our susc ter une s ner e ro ta le non seulement au an ues et
au com a n es ma s auss l’économ e nat onale tout ent re
La souscription de polices d’assurances n’est pas encore ancrée au sein de la société algérienne aussi bien chez le particulier que chez nombre d’entrepreneurs. Comment expliquez-vous cette situation et quelles actions entreprendre pour ouvrir de plus grandes perspectives au secteur, notamment via des instances existantes à commencer par le CNA que vous présidez ?
mon sens le recours l’assurance est lar ement tr uta re de la ual té des rodu ts m s sur le marc é ma s surtout
de la ual té des serv ces o erte au assurés et éné c a res de contrats d’assurance l a art ent au com a n es d’assurances d’ tre en mesure de ca ter les o ortun tés du marc é n e ort est ar consé uent attendu des d érents
ntervenants our amél orer d’une man re consé uente le n veau et les déla s d’ ndemn sat on our ntrodu re de l’ nnovat on dans des o res et our commun uer avec le u l cLe en tant ue cadre de concertat on et l’ en tant u’assoc at on ro ess onnelle devra ent assumer leur
r le de orce de ro os t on our or enter les acteurs du marc é en leur o rant ar e em le une me lleure conna ssance des com ortements des a ents du marc é ace l’assurance
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 11
Regard
Entretien avec le Président de la Commission de Supervision des Assurances (CSA),M. Hadji Babaammi
ntret en réal sé ar o and ual
«Nous avons auditionné 90% des compagnies d’assurances»
La Commission de Supervision des Assurances (CSA) contrôle régulièrement aussi bien les compagnies d’assurance, les courtiers que les agents généraux. Tout un programme. La Commissionqui relève de la Direction générale du trésor travaille de concert avec la direction des assurances.Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le Président de la CSA, M. Hadji Babaammi nous explique comment fonctionne cet organe et dans quels domaines il intervient.
Revue de l’ASSURANCE : Vous êtes, Monsieur le Directeur général du Trésor, le président de la Commission de supervision des assurances. Dites-nous à quelle nécessité répond cette Commission et comment est-elle organisée ?M. Hadji Babaammi : u dé art la suerv s on éta t assurée ar la rect on
des assurances l a la d rect on des assurances u dé end de la d rect on énérale du résor la sous d rect on des
anal ses u a t le contr le sur ces et la sous d rect on du contr le u elle est c ar ée d’envo er des r ades d’ ns ecteurs sur lace et l a la sousd rect on de la ré ulat on ’est elle u trava lle sur les te tes u tra te les doss ers ar e em le de demandes d’a rément et u s’occu e des as ects lé slat s et r lementa res ela c’est avant la lo de
onc la su erv s on éta t assurée ar cette d rect on vec la ré orme u a été ntrodu te avec la mod cat on de la lo sur les assurances on a sort la su ervs on de la structure La omm ss on de su erv s on est comosée du recteur énéral du résor u en est le rés dent du d recteur des
assurances et de deu ma strats lus un e ert en assurances ndé endant
lle trava lle sur tous les doss ers de la su erv s on e n’est as la omm ss on de su erv s on des assurances u a t la r lementat on c’est l’ tat avec ses structures u a t la lé slat on et la rélementat on a s la omm ss on de
su erv s on est l our s’assurer de la m se en uvre des te tes et du res ect de la lé slat on et de la r lementat on ar les com a n es d’assurances arce u’ l a des r les rudent elles comme our les an ues u’ l aut res ecter
onc sa d s os t on c a ue année un ro ramme de contr le est ré aré u
nd ue le nom re de contr les e ectuer avec un éc éanc er s’ l s’a t de contr ler des com a n es des court ers ou des a ents énérau a s en a t le ro ramme est un mélan e des tro s arce u’ l aut contr ler ér od uement
l’ensem le de ces tro s caté or es ne o s ue ce ro ramme est ado té ar la omm ss on l’e écut on est a te ar la
d rect on des assurances ’est elle avec les mo ens dont elle d s ose avec les r ades de contr leurs les contr les sur ces u se ont c au n veau du m n st re le ro ramme est e écuté tel u’ l a été arr té ar la omm ss on de
su erv s on o la un eu comment le trava l est or an sé Le secrétar at de la omm ss on est assuré ar la d rect on des assurances
12 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
Est-ce qu’on peut la considérer comme une autorité de régulation ?
solument as L’autor té de ré ulat on eut a re de la ré lementat on alors ue
la omm ss on a t de la su erv s on a s c’est une autor té s vous voule u est une structure u n’est as comosée un uement des ens de l’adm
n strat on u s u’ l a deu ma strats et un e ert ndé endant lle est au r s de la d rect on énérale du trésor au r s du m n st re des F nances
Quel genre de décision prend la Commission et comment ces décisions sont-elles appliquées ?’a d s tout l’ eure u’ l a des r les rudent elles ar e em le une com an e d’assurance do t ouvo r couvr r ses
en a ements ar des act s l a les act s en valeur d’ tat u do vent tre de
du montant de ses en a ements et l a les act s mmo l ers et mol ers ne com a n e eut avo r des act ons des o l at ons des ens et u s les autres sont souscr ts en valeur d’ tat en valeur du résor ela ermet en cas de ro l me d’avo r su samment d’act s our couvr r ses en a ements tout moment nous contr lons cela et nous vér ons auss s les com a
n es res ectent en cette ré art t on de
ama s elles ne res ectent as cette ré art t on et ces r les l a une décs on u est r se ar la omm ss on ’éta l s un t tre de erce t on u est énéralement d’un m ll on de d nars
c a ue o s u’on constate une n ract on et ce montant est er u ar le udet de l’ tat
Cela ne concerne-t-il que les règles prudentielles ? Qu’en est-il, par exemple, de la concurrence déloyale ? Est-ce que vous intervenez à ce niveau également ?
a c’est au n veau du contr le our c a ue contr le u’elle a t lors u’elle se dé lace la r ade e am ne l’ensem le de la documentat on u est m se sa d s os t on des documents com ta les les tar s es dern ers sont a rouvés
ar la d rect on des assurances les ol ces d’assurances sont a rouvées arce ue uand une soc été d’assu
rance met un rodu t sur le marc é elle do t d’a ord avo r l’aval de la d rect on des assurances e u est r lementé c’est la res onsa l té c v le L l a des tar s u sont en a t és ar la r lementat on ma s ar contre our les autres rodu ts les tar s sont l res l aut é alement réc ser u’ l a un autre or ane u est le onse l nat onal des assurances u a un r le consultat et l’ n on des assureurs et des réassureurs al ér ens essa ent de coordonner ces act v tés our e am ner ces ro l mes u sont eaucou lus des ro l mes de déontolo e et de ra
t ues lo ales u’autres c oses
Qui exécute les décisions de la Commission ?out dé end du n veau ela va us u’au
retra t de l’a rément ’a ord les raorts sont a ts ar la d rect on des assu
rances ensu te la omm ss on de su erv s on des assurances se réun t et une o s ue la déc s on de retra t d’un a ré
ment total ou art el est r se un arr té est éta l et s né ar le m n stre des F nances
De quels moyens cette Commission dispose-t-elle ?
lle a sa d s os t on la d rect on des assurances ’est elle u éta l t u lu rend com te et u e écute le roramme de contr le éta l ar la om
m ss on
Quel bilan et quels enseignements tirez-vous de la réforme appliquée ?l a eu deu randes ré ormes ’a ord c’est la sé arat on entre les assurances domma es et les assurances de ersonnes La lo a donné un déla de c n ans our s’ con ormer Le déla v ent d’e rer et toutes les com a n es d’assurances celles u ont voulu a re de l’assurance v e ont été o l ées de con er une l ale assurance v e toute la art e assurance des ersonnes
L’assurance dommages est gardée au niveau de la compagnie. Pourquoi ?
arce ue l’assurance v e ne const tue ue du total du marc é ur m l
l ards vous ave e ne m ll ards d’assurance v e L’o ect éta t de ooster les assurances de ersonnes arce ue vous ave des structures déd ées l’assurance v e vous ave m me le ro l du ersonnel u est d érent our les assu
rances domma es et les assurances de ersonnes l a une s éc al sat on e ense ue c’est un mo en de ooster
cette ranc e arce ue le otent el de dévelo ement est énorme et c’est en a t les assurances de ersonnes u ermettent de collecter le ma mum
d’é ar ne lleurs les assurances v e sont tr s dévelo ées m me en r ue du ud u a en commun une com osante euro éenne tr s m ortante l’actv té d’assurance v e est tr s dévelo ée La deu me ré orme c’est au n veau de la ancassurance ’est la oss l té our les com a n es d’assurances de
commerc al ser de d s oser tr s ra dement d’un réseau tr s m ortant ’autant u’ l a a ences anca res
uand ar e em le une com a n e d’assurance contracte avec la elle a mméd atement a ences o elle eut commerc al ser ses rodu ts
o c en résumé les deu randes réormes u ont été ntrodu tesoncernant le lan l est un eu tro t t t rer e n’est as une us ne o l su t
de resser un outon our ue cela démarre c’est tout un rocessus l a é alement autre c ose ma s ce n’est as d la lo e u’on a a t d’autre
c’est ren orcer le n veau du ca tal m nmum des an ues et des com a n es d’assurances our les com a n es d’assurances nous sommes assés de
m ll ons de d nars un m n mum de deu m ll ards de d nars our les assurances domma es our les assurances v e de m ll ons un m ll ard de dnars Le n veau m n mal a été relevé auss our les mutuelles
ans le monde ent er on essa e de renorcer les onds ro res des nst tut ons nanc res l’ nstar de ce u se asse
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 13
Regard
en uro e au n veau des com a n es d’assurances en ue nous n’avons as le m me conte te ous avons voulu ren orcer la sol d té
nanc re de ce secteur arce ue m me les an ues ont vu le n veau de ca tal m n mum ren orcé nota lement surtout lors u’on est assé m ll ards de dnars m n mum onc c’est une autre réorme u nous a erm s de ren orcer la
sol d té nanc re de la lace Lors u’on d t les act v tés nanc res l s’a t des com a n es d’assurances et des an ues l a auss une autre ré orme ue nous avons entre r s u concerne
la sess on o l ato re ’est uo la sess on o l ato re uand une com a n e d’assurances a un orte eu lle d’assurance elle se réassure elle m me aur s d’une com a n e de réassurance vant les com a n es d’assurance
éta ent o l ées de céder selon le secteur la la om a n e centrale de réassurance, le seul réassureur nat onal a ntenant ce tau est assé
ette au mentat on de ce u’on a elle la sess on o l ato re au réassureur nat onal ermet de a re des économ es de dev ses, arce u’avant, une o s ue la com a n e a cédé ou , le reste est réassuré l’étran er
Le a t ue nous avons ren orcé nota lement le n veau du ca tal de la , u est assé de m ll ards m ll ards de d nars, ermet la d’acce ter lus, arce u’elle se réassure auss Le a t u’elle a un ca tal lus m ortant lu er
met de arder son n veau, ce u’on a elle la rétent on, un montant lus mortant de la réassurance out cela est dé e écuté, dé en uvre ’est dé une art e du lan n ne eut as d re u’on a un lan dé
n t , ma s l a uand m me eaucou de ro r s en mat re de ren orcement de la sol d té nanc re des com a n es d’assurances
Certains dirigeants disent que le niveau de capital est trop élevé, que c’est une immobilisation trop importante pour l’entreprise. Est-ce votre avis ?
on, as du tout Le a t u’une com an e a un n veau de ca tal adé uat, e
ne d s as élevé, lu ermet d’aller lus lo n au n veau des en a ements
’est une sécur té u’elle a, lut t u’autre c ose en entendu, l a des
com a n es modestes u n’ont as les mo ens ar e em le, ll ance assurances voula t a re entrer un artena re
étran er et nous lu avons conse llé d’aller vers le marc é lle est allée vers le marc é, elle a réuss , elle a ren orcé ses onds ro re ar le a s de la ourse e ne ense as ue ce so t un and ca ma s, de toutes man res, l a des e
ences m n males our e ercer une actv té anca re ou une act v té d’assurances l aut avo r la sur ace nanc re s non, dema n, elles auront des d cultés our couvr r leurs en a ements
Y a-t-il un intérêt des entreprises étrangères au marché des assurances depuis la réforme, notamment après l’instauration de la règle des 51-49% ?l a eaucou d’entre r ses u sont ntéressées Le rem er e em le, c’est
ous avons conclu, au mo s de u llet, l’accord avec Les deu coma n es d’assurances domma es et v e,
l ér e v e et l ér e domma es, v ennent d’o ten r, au mo s d’octo re et novem re, l’a rément lles sont act ves sur la ase de cette r le de
Les com a n es étran res u s’ ntéressent au marc é al ér en do vent res ecter la r lementat on lles se ont é alement contr ler de la m me man re Les com a n es, u’elles so ent nat onales, r vées ou u l ues, ou étran res sont soum ses au m mes r les l n’ a as de d érenc at on
Que se passe-t-il en cas de faillite d’une compagnie ?l ne eut as avo r de a ll te s le contr le se a t d’une man re cont nue, arce u’on ne la sse as une com an e aller us u’ la a ll te ’est our
cela u’ l a des r les rudent elles, l a des contr les ér od ues, so t sur
ce so t sur lace ormalement, lors u’on est en contr
lé, lors ue le ro ramme de contr le est en e écuté, on n’arr ve as us u’ ces
e tr mes
La Commission peut-elle faire des propositions et en a-t-elle fait ?
lle eut le a re, ma s on a un ra ort annuel ue nous éta l ssons et dans ce
14 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
ra ort on eut a re des ro os t ons, on eut avo r l’av s des autres mem res
a s, u s ue le d recteur énéral du résor, le d recteur des assurances sont
mem res de la omm ss on, e ense ue les c oses ne osent as de rol mes
La Commission est-elle opérationnelle ?
u , de u s deu ans dé lle se réun t ré ul rement l n’ a as de calendr er réc s, ma s c a ue o s u’ l a su
samment de mat re our se réun r, on le a t
Quels sont les problèmes qui se sont déjà posés, qui ont été traités ?La rem re des c oses, c’est ue nous avons, ar e em le, aud t onné ratuement des com a n es d’assu
rances ud t onné c’est uo ’est surtout our ue la com a n e d’assurances u sse e oser son or an sat on, le tour
de ta le du ca tal, son us ness lan, ses rév s ons en mat re de dévelo ement, les d cultés éventuellement u’elle a, les su est ons u’elle eut
avo r ela ermet au mem res, surtout au ma strats, e ne arle as de l’e
ert arce u’ l est du doma ne, de en s’ m ré ner, de en conna tre, les coma n es et éventuellement leurs d cul
tés ’est une act v té a ue réun on, nous nv tons une ou deu com a n es
our les écouter ar e em le, nous avons re u et écouté
les deu com a n es d’assurances v e et domma es d’ ’est la rem re o s u’elles commencent our nous, ce n’est as une découverte arce ue nous su vons le doss er, en tant ue ror éta re, d sons, re résentants de l’ tat our le Fonds nat onal d’ nvest ssement
et la de u s le dé art, our le acte d’act onna res, our le statut, etc ’est surtout our les autres mem res, notamment les ma strats u n’éta ent as s éc al sés ma s u commencent ma ntenant en conna tre la lé slat on, le secteur des assurances eureusement, ces ma strats n’ont as été c an és, ce sont tou ours les m mes re résentants
’est une onne c ose n lus de cela, e vous ava s d s u’ l
ava t le ro ramme de contr le r s, la n de l’année, nous avons un ra ort annuel sur l’act v té de la omm ss on dans le doma ne de la su erv s on
alement, nous a rouvons les canddatures des cadres d r eants r ncau , nous su vons les résultats des raorts de contr le éta l s ar la d rect on
des assurances, etc l a eaucou de trava l a re
Il n’y a pas de magistrats spécialisés dans le domaine des assurances ?
on, l n’ a as de ma strats s éc alsés dans les assurances ette art c
at on est une onne c ose Lors des rem res réun ons de la omm ss on
nous n’avons as tra tés de doss ers, nous avons commencé ar le a a our e l uer en uo cons stent les
act v tés d’assurance, les te tes u réssent les assurances, comment est
or an sé le secteur des assurances, l’act v té du secteur, a re conna tre les coma n es, les normes u ré ssent le sec
teur, le trava l ue a t la d rect on des assurances, comment elle est or ansée, comment se a t le contr le, tout cela avec des , des datas s o s, des te tes u ont été m s la d s os t on des ma strats ’éta t une onne démarc e arce ue le trava l, a r s cela, a été a
c l té
Comment sont-t-ils désignés ?’est du ressort du m n st re de la us
t ce
Est-ce juste pour donner un avis sur la conformité de telle ou telle chose ou bien ont-ils un rôle particulier à remplir ?ous les mem res de la omm ss on ont
le m me statut, ma s les ma strats ont eaucou lus la conna ssance du dro t,
surtout du dro t commerc al, arce u’ ls euvent écla rer la omm ss on en d
sant ue telle déc s on ou telle démarc e est lé ale ou as ’est m ortant d’avo r l’av s des ma strats
Ingénieur économiste de formation, M.Hadji Babaâmmi a fait ses études à l’école polytechnique d’Alger, études qu’il a terminé en 1969. Depuis, il est en activité. Le début de sa carrière professionnelle, il l’a entamée à l’ex.Sonacom où il y restera 14 années, en occupant les fonctions d’ingénieur d’études, de directeur central de développement et
M. Babaâmi a également été P-DG d’ALMO qui est une société de machines outils, sise à Constantine. Ensuite, il a occupé des postes imporatants à la BAD, au ministère des Finances, à la Banque centrale, puis une fois encore il revient au ministère des Finances où il occupe actuellement le poste de Directeur général du Trésor et Président de la Commission de supervision des assurances (CSA), également membre du Conseil d’administration de la Banque d’Algérie, membre du Conseil de la monnaie et du crédit, membre du Conseil d’administration de la Sonatrach et d’Air Algérie et Président du Conseil d’administration de la CGMP, les assemblées générales de la SGCI, la SRH, etc.
BIO EXPRESS... Un CV impressionnant...
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 15
Regard
Entretien avec le Secrétaire du Conseil national des assurances, M. Abdelhakim Benbouabdellah
ntret en réal sé ar ass ad s
Revue de l’ASSURANCE : Le secteur des assurances a clôturé l’exercice 2010 avec 80,7 milliards de dinars de chiffre d’affaires.
pas le potentiel réel du marché Comment expliquer cette situation ? M. Abdelhakim Benbouabdellah : Le c re d’a a res ors acce tat ons nternat onales est de lus de m ll ards de d nars n , so t une cro ssance de lus de ar ra ort
ce té l’année , le secteur des assurances est arm les secteurs a ant enre strés une cro ssance deu c res La cro ssance de la roduct on du secteur des assurances au cours de ces dern res années avec des évolut ons deu c res con rme son élan n a
solue, la roduct on est assée de ll ards de d nars en lus de ll ards en ela con rme la ca a
c té du secteur assumer le nement l’accom a nement en mat re de couverture des r s ues oute o s, des eorts sont ourn r davanta e dans le
doma ne des assurances de ersonnes, a r coles et la couverture des r s ues de catastro es naturelles l a l eu de ra eler ue la constance
du dévelo ement du marc é, durant ces dern res années avec un tau de cro ssance deu c res ou s’en a
roc ant , dénote des e orts ourn s ar toutes et tous, au se n de ce secteur, our ue le marc é nat onal u sse ar
ven r de me lleures er ormances ’un autre c té, vous ave ra son de d re
ue les réal sat ons ne re tent as le otent el réel du marc é u eut se dé
velo er et atte ndre des seu ls m ortants Le volume actuel demeure a le com arat vement d’autres a s o le secteur des assurances contr ue avec
au nancement de l’économ e
ette s tuat on découle de la con u ason de lus eurs acteurs notamment ce ue l’on a elle communément la
culture d’assurance u reste ancrer au se n de la soc été al ér enne ar le
a s d’une me lleure r se en c ar e d érents al ers
uss et our donner un nouvel élan ce secteur, les d s os t ons de la lo de ré ssant le secteur a réor an sé ce marc é dont l’amorce a été lancée m ,
«Il est impératif de faire dans l’innovation»
Cadre de concertation, entre les différents acteurs du marché des assurances, le Conseil national des assurances (CNA) est au cœur de la dynamique de transformation, juridique et organisationnelle du secteur. Son Secrétaire, M. Abdelhakim Benbouabdellah, explique la démarche suivie, par les pouvoirs publics, pour développer l’activité.
16 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
cons stant sé arer la ranc e assurance de domma es et assurance de ersonnes ’est a ns , n , u’une
v n ta ne de soc étés, entre celles s éc al sées en assurances de domma es et celles en assurances de ersonnes et les mutuelles et onds de arant es, com osent le marc é nat onal cela s’a outent les mult les ré ormes menées et u rel vent de ol t ues straté
ues savo r, la d str ut on des rodu ts d’assu
rance u a été ren orcée ar l’entrée en vueur du d s os
t de ancassurance décret e écut du ma , la reca tal sat on
Pourquoi l’Algérien n’est pas très porté sur les produits d’assurances ?
’est une réal té la uelle la concur
rence lo ale sur le marc é n ra ar réondre omment en cette
concurrence era ue la soc été d’assurance ne se contentera lus d’attendre ce ue le cl ent souscr teur v enne ses u c ets commerc au ma s elle sera contra nte d’aller c erc er ce cl ent dans le otent el assura le ar le mo en de l’attract v té commerc ale, le mar et n , la commun cat on, etc ’est sur ce
terra n ue se déc dera, en art e, le deven r d’une soc été d’assurances, et, ar e tens on, celu du marc é nat onal
ar a lleurs l aut d re u’ l a d vers acteurs contr uant ce man ue d’en ouement des l ér ens
ous ouvons c ter, entre autres et de l’av s des ro ess onnels eu m mes, le man ue de commun cat on des assureurs l a é alement le n veau de la
restat on r se en c ar e de l’assuré et surtout en ce u concerne la ranc e automo le, u a en endré une a sse de con ance ar r coc et, les autres ranc es en t ssent
Qu’en est-il du facteur religieux que certains considèrent comme un frein au développement du marché des assurances ?
ontra rement ce ue euvent enser certa ns, le acteur rel eu ne const tue as vra ment un re n au dévelo ement
du marc é des assurances ela a été démontré ar une en u te écoute cl ent réal sée, dé , en , ar le
onse l nat onal des assurances ans les acteurs d ts conv ct ons o osées , le acteur rel eu arr ve en dern er l eu, a r s d’autres acteurs, tels ue l’asence de ens roté er, la né l ence, les revenus nsu sants, le man ue de con ance dans les assurances, la déense nut le, etc onc, l a d’a ord
cette restat on de serv ce amél orer et, u ourra t, e ect vement, amener l’ l ér en recons dérer sa os t on et re a re con ance son assureur ’est la
rem re act on vér ta le mettre en uvre lle sera su v e, normalement,
ar une straté e de commun cat on et un lan de commun cat on s m le, ecace et en constru t, our a re asser le messa e au c to en al ér en
Les assureurs ont également besoin, d’avoir en face, des gens avec un certain pouvoir d’achat. Voyez-vous à ce niveau-là d’éventuelles limites ?
l m tes l a, e ense ue c’est du en art e la ca ac té nanc re des assu
ra les ersonnes s ues ce nveau l cela veut d re ue l’o re n’est as attra ante au n veau r ce u do t
o l er les assureurs revo r leur tar s et les a re corres ondre au eso ns et s tuat ons du c to en
’autre art, l’assureur ourra t l réellement rocéder ces a ustements sans mettre en ér l ses é u l res erta nement as
on u uer les ntér ts du c to en assu
Après une période d’exercice des sociétés d’assurance de
personnes, il y aura de la matière qui nous permettra de
faire un point de situation
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 17
Regard
ra le ceu de l’assureur n’est as c ose a sée ma s as m oss le
u n veau du , nous avons nscr t l’étude un volet m ortant u est celu de la m cro assurance u o re lus eurs ers ect ves et dont l’o ect étant uste
ment de ermettre la lus lar e ran e de cette o ulat on, u est dans l’ nca ac té de se couvr r car aute de mo ens, d’accéder au rodu ts d’assurance l a auss la révent on, u de r me a ord, la sse enser au rands assura les ou er
sonnes morales un uement r, nous savons ue le volet révent concerne tout le monde c acun un n veau en dé n La révent on reste l’un des me lleurs mo ens our ma tr ser et rédu re les r s ues et ar la m me ermettre l’assureur de ouer sur la tar cat on condt on en s r ue l’assuré oue le oue
ette att tude ermettra l’un et l’autre de t rer ro t l’assureur éné c ant d’une réduct on du r s ue donc l’am leur d’un s n stre et l’assuré d’un tar étud é et ortée
ar a lleurs, l’assureur devra nnover et ro oser des rodu ts eu co teu u ourra ent ntéresser eaucou de ens
Donc, il appartient aux sociétés d’assurances d’adapter leur offreaux conditions salariales ?
omme susment onné, l’ nnovat on est une arme a solue s nous voulons aller de l’avant ans toute act v té, l’avanta e a art ent ceu u savent a re
reuve de créat v té et d’ ma nat on os assureurs ont toute la com étence our cela oute o s, l ne aut as ou l er ue la soc été d’assurance a son env
ronnement et ses contra ntes l audra une sér e de mesures our er
mettre l’assureur de t sser des l ens avec son assuré
e toute év dence, celle u a t dé aut,
rande éc elle, étant l’ n ormat on nécessa re u ermet de cerner le comortement du consommateur d’assu
rance elle c est r mord ale s nous voulons cerner les éléments u ermettent de conna tre le n veau de la caac té nanc re de l’assuré, ses cond
t ons de v e, ses contra ntes et ses eso ns ec d’une
man re énérale a dera l’assureur mettre en uvre une ol t ue de r a s l va é ale
ment de la volonté de l’assuré u dét ent les mo ens de se couvr r, car ce ne sont as tous les cto ens u se trouvent dans la m me stuat on, de commencer enser sér eusement se roté er et trans érer a ns le r s ue vers l’assureur u sa t le rendre en c ar e u r s ue de me ré éter, cette ro léma
t ue est de toute év dence une réal té la uelle la concurrence lo ale sur le marc é n ra ar ré ondre
Pour rapprocher davantage les sociétés d’assurance de leurs clients, la voie a été ouverte avec l’installation des Courtiers et des Agents généraux. Cela a-t-il aidé à l’élargissement du marché ?
ect vement, l’ordonnance mod ée et com létée a ouvert le c am et a réc sé v a le décret e écut
du octo re ortant statuts de l’a ent énéral d’assurance a ns ue le décret e écut du
ant les cond t ons d’octro et de retra t d’a rément, de ca ac tés
ro ess onnelles, de rétr ut ons et de contr le des nterméd a res , ont ouvert la vo e au court ers et autres a ents énérau
uo ue our le courta e, l aut relever ue celu c e sta t au aravant ma s l a
été sus endu La m se en lace de ces nterméd a res a
erm s au soc étés d’assurance d’élarr leur c am d’ ntervent on et de a re
conna tre é alement l’assurance d’une man re énérale ela a erm s au soc étés d’assurance d’a erm r leur emr se sur le marc é n mat re de courta e, l est a aru,
a r s des années d’e erc ce, nécessa re de a re le o nt ce n veau et d’en t rer les le ons en vue de le sser au normes un verselles Le court er ne do t
lus demeurer et se con ner dans un r le de c asseur d’a a res un uement ma s aller en au del en a ortant ass stance et conse l sa cl ent le Un problème de formation ?l a un ro l me de ormat on, e ectvement es dern ers tem s, nous en avons énormément d scuté, our essa er de t rer le mét er vers le aut, et élever, un et t eu, le n veau ar des e ences un vers ta res ctuellement, our o ten r un a rément, un court er
do t tre un vers ta re et ust er d’un mn mum de tro s ans d’e ér ence, dans le secteur des assurances
n outre, une ré e on est en a ée, deu s uel ues mo s, a n d’évaluer les oss l tés d’amél orer cette cor ora
t on, de lu donner les out ls nécessa res, our se dévelo er et, en sur, mettre
des ardes ous our év ter les dé assements ou le man ue de ro ess onnal sme
Dans le monde, c’est la branche des assurances de personnes qui domine le chiffre d’affaires du secteur.
En Algérie, c’est plutôt la branche des assurances dommages qui domine le mar-ché. Quelles ex-plications don-nez-vous à ce contraste ?
«Contrairement à ce que peuvent penser certains, le
facteur religieux ne constitue pas vraiment un frein au
développement du marché des assurances»
«Le courtier ne doit pas se limiter, uniquement, à être un
chasseur de primes. Il doit avoir un rôle beaucoup plus
important, un rôle de conseiller et de suivi»
18 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
l est vra ue la ranc e des assurances de ersonnes a un tr s a le tau de énétrat on et sa roduct on, dans le vo
lume annuel lo al, du secteur des assurances reste, uand m me, tr s a le au alentours de a s, l aut sa
vo r auss ue les assurances de ersonnes est une ranc e tr s lourde du secteur, et u s’a u e, en rem er l eu, sur l’é ar ne
r, dans notre a s, l a mat re d scuss on, au su et de l’é ar ne, étant donné l’ nsu sance des éléments nécessa res, et des out ls nanc ers, nd sensa les our encoura er cette
é ar ne lors, ma ne un eu la ost on d’un assureur, devant une telle alesse de l’o re de lacements, sur le
marc é nanc er, s l’on cons d re le a t u’ l a dé eaucou de mal rocéder des lacements
Vous voulez parler de l’absence d’un marché boursier ?
as seulement, e veu arler de tous les éléments nanc ers, nécessa res our ooster l’é ar ne, en énéral t, our ooster l’é ar ne, l audra t ue les
assureurs a ent, entre les ma ns, la caac té, la oss l té d’o r r, leurs uturs
assurés, une rémunérat on, asse ntéressante, our les mot ver ven r
al eureusement, actuellement, m s art les ons du trésor u sont a le
ment rémunérés, l’assureur n’a as eaucou de oss l tés entre ses
ma ns onc, vous vo e our uo l n’ a as eu de dévelo ement
Les assureurs peuvent-ils procéder à des placements à l’étranger ?
on ! ous ne ouvons as e ectuer des lacements l’étran er, a c’est cla r
utre acteur a ant a t ue, ustement, cette act v té économ ue n’a u se dévelo er convena lement, c’est l’asence de s éc al sat on La m me soc été rat ue toutes les ranc es d’assurances ’o , ustement, la décs on des ouvo rs u l cs d’ ntrodu re une sé arat on entre les assurances de
domma es et les assurances de ersonnes ’est l’o et de la Lo , u a o l é les com a n es d’assurances l al ser, art r de , la ranc e des
assurances de ersonnes n a ssant a ns , les ouvo rs u l cs
ont voulu encoura er les soc étés d’assurances, mettre en uvre tous les mo ens nécessa res, our dévelo er l’act v té des assurances de ersonnes, et au del de cette ranc e, ooster
tout le secteur des assurances
Donc, vous êtes optimiste et
l’aboutissement de ce projet ?
en entendu, e cro s ue nous ourrons es érer ue les assurances de ersonnes u ssent conna tre, l’aven r, un essor lus m ortant l aut savo r ue uatre soc étés d’assurances de ersonnes ont dé vu le our, en lus de ard l ér e, u e ste de u s uel ues
années es soc étés v ennent uste d’o ten r
leur a rément, elles sont en ase,
donc, d’or an sat on l va allo r leur la sser le tem s nécessa re our s’ nstaller convena lement sur le marc é et en a
er leur act v té e n’est u’a r s, u’on ourra d re s
c’est la onne démarc e ou non l’ eure actuelle, nous ne ouvons émettre aucun lan, n aucune anal se
onc, nous ré érons la sser encore du tem s ces soc étés et celles u les
re o ndront l’aven r
u c té du onse l nat onal des assurances, nous com tons la sser du tem s au nouvelles soc étés our u’elles u ssent s’or an
ser et cerner le marc é ce moment l , l aura, certa nement, mat re d scuss on onc, nous ourrons anal ser la s tuat on, avec les acteurs eu m mes, our ouvo r, ustement, dé a er des
solut ons, a re des ro os t ons au ouvo rs u l cs et, s’ l a l eu, rect er
le t r
«Les assurances de personnes s’appuient sur l’épargne, nous
devons, donc, donner aux sociétés plus de possibilités
de placements pour intéresser les Algériens»
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 19
Focus
C’est une c ose ac u se, l’ l ér en n’est as tr s orté sur les assurances ! a s cette d stanc at on ne do t as
mas uer une autre réal té le marc é al ér en des assurances, u , en termes de c re d’a a res, enre stre, de u s le dé ut des années , une cro ssance c res l’e ce t on de l’année , mar uée ar un re u
de ro ress on , la cro ssance mo enne, du c re d’a a res du secteur, est su ér eure , durant la m me ér ode La déc s on des ouvo rs u l cs d’ouvr r le marc é des assurances l’ordonnance du anv er au nvest sseurs r vés, nat onau et nternat onau , est our eaucou dans cette d nam ue de cro ssance outeo s, l’arr vée sur le marc é de nouveau
assureurs mult ranc es n’a as erm s d’élar r, de man re s n cat ve, le marc é
Un volume d’affaires qui ne
marchén , le secteur nat onal des assu
rances, toutes soc étés et toutes ranc es con ondues, a réal sé un
c re d’a a res de m ll ards de d
nars, so t l’é u valent d’un eu lus de m ll ards de dollars ela re résente un tau de énétrat on de l’assurance art des r mes d’assurance dans le de l’ordre de , , c’est d re, lo n du tau mo en mond al, u est de , ous les acteurs du secteur des assu
rances, sans e ce t on, est ment ue le volume actuel des a a res ne re te as le vra otent el du marc é our del
a m en oua della , le ecréta re du onse l nat onal des assurances , le marc é eut atte ndre, sans tro
e a érer, le al er de m ll ards de dollars de c re d’a a res
utre son a le volume d’a a res, le marc é nat onal des assurances sou re d’une orte dé endance, v s v s de l’assurance automo le, u const tue
rat uement la mo t é , du c re d’a a res du secteur, et des assurances
ncend e, acc dents, r s ues dvers u re résentent , du marc é éun es, ces deu ranc es, d’assurances o l ato res, concentrent lus de du c re d’a a res du secteur Le eu, u reste des arts de marc é, est arta é entre les assurances de ersonnes , du c re d’a a res , l’assurance trans ort , , les assurances a r coles et en n le créd t caut on ,
Un marché à contresens des tendances du marché mondialFa le en volume d’a a res, et tr s eu d vers é, le secteur al ér en des assurances résente les caractér st ues d’un marc é contresens des tendances o serva les du marc é mond al des assurances ans l’étude ma de ss e , le marc é mond al des assurances m ll ards en
est const tué , des assurances de ersonnes a elées é alement assurances v e , avec un volume d’a a res de m ll ards L’autre
art de marc é , rev ent au assurances domma es a elées é alement assurances non v e , avec un volume d’a a res de m ll ards
om nantes, les assurances de ersonnes ro ressent , , lus radement, ue les assurances dom
ma es , es tendances lo ales, nous les retrouvons artout dans le monde au mér ues, en uro e, en
s e, en r ue, au tats n s, en ne, ou encore, c e notre vo s n ma
roca n !’est, sans doute, cette réal té, du mar
c é mond al des assurances, u a oussé les ouvo rs u l cs, en l ér e, corr er le t r, en décrétant une sé a
Culture de l’assurance en Algérie
es vrais dé s...ar ass ad s
Selon l’étude Sigma de Swiss Re, « l’assurance dans le monde en 2010 », l’Algérien a dépensé, en 2010, une
habitant) des pays industrialisés, alors qu’en Afrique, cette densité d’assurance est de 64.7 dollars. Plus proche
scores que nous. Ce bref comparatif est révélateur de notre retard en matière de culture d’assurance.Explications.
20 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Focus
rat on des assurances de ersonnes de celles de domma es lo du évr er n oussant la l al sat on des assurances de er
sonnes, le lé slateur nd ue, au acteurs du marc é, la d rect on rendre
our t rer ro t d’un marc é rometteur, celu des assurances de ersonnes, le
uel demeure lar ement sous e lo té ne démarc e volontar ste u v se, en
a t, d vers er le secteur, mar ué ar une orte dé endance v s v s des assurances domma es et , our en
a re, terme, l’un des secteurs u contr uent le m eu la cro ssance économ ue lo ale du a s Un ac-croissement de l’activité va entraîner une augmentation de l’emploi, de nou-
-blic. Il ne faut pas oublier que nous sommes l’un des premiers collecteurs
, ra elle, uste t tre, mara Latrous, rés dent de l’ n on des assureurs et réassureurs al ér ens
L’enjeu de la qualité de serviceLe ro et ne man ue as d’am t ons, ma s sa réal sat on, sur le terra n, s’annonce e tr mement ardue, our lus eurs ra sons L’a sence d’une culture d’assurance, c e les l ér ens, est souvent dé lorée ar les acteurs du marc é
’autres cra nent une oss le désaect on du u l c, u ourra t cons dérer
les assurances de ersonnes comme allant l’encontre des r nc es de la rel on
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 21
Focus
’est le ameu acteur rel eu !our Fran o s av er ussenot, de ard l a a r la rem re soc été
d’assurances de ersonnes nvest r le marc é, en se tem re , l’ar ument de la conv ct on rel euse, souvent avancé, n’est as ro re au a s musulmans ’est un dé at tranc é, a lleurs comme en l ér e Quand je suis arrivé, en Algérie en 2008, on a com-mencé à me dire que c’est Haram (in-terdit), etc. Bon, qui a trouvé la réponse ? Ce n’est pas nous, c’est les gens de la CNEP Banque eux-mêmes. Quand un client se présente au guichet, pour ou-vrir un compte d’épargne, on lui propose deux (2) formules : un compte avec inté-rêts et un autre sans intérêts. Qui prend sans intérêts ? Personne ! Donc, ce su-jet là, ne fait plus débat aujourd’hui , d ra t l
arole de rat c en, ma s arole de s éc al ste é alement Le ro esseur derra a uessoum, ense nant un vers ta re et c erc eur en loso e slam ue, est me ue là où il y a l’inté-rêt du croyant, il y a aussi l’intérêt de la religion ar consé uent, ce s éc al ste en loso e slam ue ne vo t
as de re n rel eu la vente de rodu ts d’assurances, du moment u’elles servent roté er les ersonnes et leurs ens l re encadré
ec est démontré, d’a lleurs, dans une en u te coute cl ent réal sée, dé en , ar le onse l nat onal des assurances ans les acteurs, d ts
conv ct ons o osées , le acteur releu arr ve, en dern er l eu a r s
d’autres acteurs, tels ue l’a sence de ens roté er, la né l ence, les re
venus nsu sants, le man ue de con ance dans les assurances, la dé
ense nut le, etc ’est ce u a t d re, au ecréta re du , del a m en
oua della , u’ il y a d’abord cette
d’amener, effectivement, l’Algérien à re-considérer sa position et à refaire
œuvre. Elle doit être suivie par une stra-
tégie de communication et un plan de
construit, pour faire passer le message au citoyen
La culture d’assurance, une création en communncul uer au l ér ens la culture de
l’assurance, « ça ne se fera pas en 5 minutes ! C’est un travail d’ensemble, une création en commun, qui va se faire en douceur. Nous allons approcher, en-semble, le marché, situer les besoins des gens et voir, ensuite, ce que nous pourrions mettre à leur disposition. Et, au fur et à mesure que les Algériens découvriront les produits d’assurances, leur utilité, ils apprendront à les utiliser, dans tout les domaines , a t remar uer
erre l v er dre , d recteur énéral de la oc été al ér enne de révo ance et de santé , une soc été d’assurance de ersonnes, née d’un artenar at entre la oc été al ér enne des assurances et le rou e ran a s des assurances ac Les res onsa les de la om a n e nat onale d’assurance et de réassurance
a ondent dans le m me sens « il va falloir mettre en place de nou-veaux produits, des produits attractifs. Il va falloir pénétrer jusque dans les foyers à revenus intermédiaires. Le marché est d’autant plus important que le potentiel est là
Développer une force de vente
le otent el du marc é nat onal des assurances de ersonnes rodu ts dest nés couvr r des ersonnes s ues contre les acc dents cor orels, l’ nval dté, la malad e, le déc s, l’ass stance vo a e demeure encore sous e loté e ne de art de marc é , ce n’est as aute d’ac eteurs La reuve nous est donnée ar la soc été ard l
a a r u a réuss , a r s seulement années d’e stence, réal ser un c re d’a a res de m ll ons d’euros, en vendant un uement des assurances de
ersonnes utre e em le, la soc été alama ssu
rances l ér e a réuss , en l’es ace de années, mult l er ar la art des assurances de ersonnes, dans son c re d’a a res savo r, elle est assée de m ll ons de d nars, en ,
m ll ons de d nars, en , « avec seulement une petite équipe de com-merciaux collaborateurs, composée d’universitaires formés et payés à la commission , assure son d recteur énéral, med ad o ammed
n eut, é alement, c ter l’e em le de la oc été al ér enne des assurances
, u réal se le c re d’a a res m ll ard de d nars, so t m ll ons
d’euros , le lus m ortant du marc é nat onal, dans le doma ne des assurances de ersonnes
es e em les, arm tant d’autres, aortent la reuve ue l’ l ér en eut
ac eter des rodu ts d’assurance de ersonnes, ourvu u’on asse l’e ort
d’aller sa rencontre, lu e l uer et de le conva ncre a s, our es érer t rer
le nement ro t du otent el de ce marc é, la mo l sat on de lus de mo ens,
uma ns et matér els s’av re nécessa re ’est l , l’o ect rec erc é ar la l al sat on de la ranc e, our dé lo er
sur le terra n une orce de vente, la mesure du sement u’on veut e loter our cela, « il faut légiférer pour donner aux assureurs la possibilité de mettre en place un large réseau d’agents indépendants qui puissent vendre l’as-surance vie , cond t onne le d recteur
énéral de alama ssurances l ér e lus e l c te encore, le d’ ll ance ssurances, assen el at , dé lore
certa nes lourdeurs statuta res u nent l’act on des assureurs « au-jourd’hui, un agent général, même licen-
dans une compagnie d’assurance, pour prétendre devenir un agent général in-dépendant, ce qui n’est pas le cas ail-
de 180 heures ou de 3 mois, pour exer-cer. Ce qui constitue un lourd handicap, du fait qu’aujourd’hui, nous sommes
22 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Focus
PAROLE DE SPECIALISTE«Là où il y a l’intérêt du croyant, il y a aussi l’intérêt de la religion»
Le Professeur Abderrazak Guessoum,Enseignant universitaire et chercheur en philosophie islamiqueLa uest on des assurances reste tou ours un su et de d scuss on ouvert a ntenant, e ense u’ l aut vo r les c oses, art r de l’ ntér t al man a ue eut t rer un nd v du de cette assurance l’assurance résente un ntér t our l’ nd v du, e ne vo s as d’o stacle cela, arce ue l o l a l’ ntér t du cro ant, l a auss l’ ntér t de la rel on ur le r nc e, donc, e ne vo s as de d érence entre l’assurance automo le, l’assurance de ersonnes ou l’assurance malad e, du moment
ue ces assurances rot ent les ersonnes et leurs ens e ne vo s as de re n rel eu au assurances, s elles ne résentent as un r s ue de eurter la o et de trans resser certa nes l m tes a s, s le ut est de serv r l’ ntér t de l’ nd v du et de la soc été, l’ slam est our l’ ntér t commun et non le contra re
obligé de les recruter en tant que ‘‘salar és’’, alourdissant, ainsi, la gestion du réseau commercial. Nous aurions sou-haité ouvrir ce marché aux universi-
-mum de commerciaux, dans cet important marché
Vivement un marché
a s le ro l me, u réoccu e le lus les soc étés d’assurances de ersonnes, c’est l’a sence d’un marc é nanc er d nam ue, u r s ue de com romettre, sér eusement, la oss l té de dévelo
er et de vendre des rodu ts d’é ar ne «Il est indéniable que le développement des assurances de personnes est inti-mement lié au développement du mar-
tournent au niveau de la Bourse, et quelques autres valeurs du trésor, qui sont sur le marché primaire et secon-daire. A part cela, il n y a pas d’offres, intéressantes et attrayantes, pour l’in-
vestissement des compagnies d’assu-rance de personnes , la de le résdent de l’ n on des assureurs et réassureurs al ér ens , mara Latrous, u ense, toute o s, ue « les compagnies d’assurances de personnes ont des possibilités d’investir dans des créneaux rentables. A défaut, donc, de
compagnies d’assurances, notamment de personnes, peuvent investir dans l’immobilier, un secteur attractif par les temps qui courent. C’est un secteur ren-table et, si les compagnies d’assurance s’investissent, là-dedans, je pense qu’elles pourront offrir, à leurs assurés, une rémunération largement équitable, par rapport à ce qu’offrent les concur-rents bancaires
Les assurances de personnes ne s’achètent pas, elles se vendent out le reste demeure une a a re de
mar et n et de commun cat on « de conférence en conférence, de discus-
sions en discussions, de supports pa-pier en supports papier, de support web en support web, grâce à la radio, la télé-vision et à la publicité, nous arriverons, un jour, à convaincre les gens que le sujet assurance, est un sujet qui peut être intéressant, qui va fonctionner, et
ça, aussi , sout ent erre l v er dre , d recteur énéral de la oc été al ér enne de révo ance et de santé
en s r, en amont, l audra a re reuve
de eaucou d’ ma nat on et d’ n én os té, car les assurances de ersonnes const tuent un marc é tr s e eant, notamment, en termes d’ nnovat on, d’ n én er e nanc re et de mar et n
uss , les assureurs ne do vent as erdre de vue ue ce u a t la onne
ré utat on d’une soc été sur le marc é, c’est d’a ord le r lement ra de des s n stres n n, ls ne do vent as ou
l er ue les assurances de ersonnes, contra rement au assurances o l ato res, ne s’ac tent as, elles se vendent !
M.B.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 23
Focus
PAROLE DE RETRAITE«Les sociétés d’assurances peuvent intéresser les gens qui ne
Abdelmadjid Azzi, Ancien S.G de la Fédération nationale des travailleurs retraités (UGTA) et membre de la Commission besoins sociaux du CNES Les soc étés d’assurances euvent, eut tre, d str uer l’assurance v e, arce u’ l ne aut as ou l er ue la médec ne est ratu te en l ér e, c’est d re ue tout le monde eut se so ner, en allant dans les tau t u s, nous avons un s st me de sécur té soc ale er ormant, l su t s m lement de le ren orcer et de a re, en sorte, u’ l u sse rem l r sa m ss on, u est celle de roté er les a l és, ceu u cot sent la sécur té soc ale et leurs am lles Le reste, u sont ls eu u ne sont as a l és soc au et u ourra ent, eut tre, souscr re une assurance v e n cas de déc s, ls la sseront, tout de m me, un ca tal our leurs am lles et leurs
en ants
PAROLE D’EXPERT
opportunités d’investissement pour les sociétés d’assurances»Abdelkader Djamal,General Manager de Training Development, Cabinet d’études, de conseil et de formation
Le dévelo ement des assurances de ersonnes o , e su s de ceu u cro ent u’on devra t arr ver, du a t de la carence du s st me u l c de sécur té soc ale u sou re de eaucou de lacunes Lors ue vous vous résente une a ence
de sécur té soc ale, our le rem oursement de vos ra s des so ns de santé méd caments, consultat ons méd cales, anal ses olo ues, les so ns et rot ses denta res, etc , vous vous rende v te com te ue ce u vous est ro osé n’est, en r en, com ara le avec ce ue vous ave dé ensé n a t, la sécur té soc ale rat ue des r de ré érences u ne t ennent as com te des co ts réels des actes méd cau t tre d’e em le, our une v s te méd cale c e un s éc al ste, on vous rem ourse
la mod ue somme de d nars, calculée sur la ase d’un r de ré érence de d nars, alors u’en réal té, une v s te c e un médec n s éc al ste ne co te as mo ns de d nars, vo re, us u’ d nars ue d re, donc, des rem oursements des ra s d’ os tal sat on, dans une cl n ue r vée, ou d’une rot se denta re, avec les tar s de ré érence, rat ués ar la sécur té soc ale ! ous alle tre désa réa lement sur r s Le a , l’écart entre ce ue vous dé ense et ce ue la sécur té soc ale vous rem ourse, est tellement m ortant e ense u’ l a l un c am nvest r, ar les soc étés d’assurances
24 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
Entretien avec le Directeur des Assurances au niveau du ministère des Finances,M. Kamel Marami
ntret en réal sé ar o and ual
«On compte beaucoup sur les nouvelles sociétés»
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous nous dire, M. Marami, qu’elle est la mission de la Direction des Assurances, au sein du Ministère des Finances ?M. Kamel Marami : La d rect on des assurances assure tro s m ss ons essent elles une m ss on de ré lementat on, une m ss on de ré ulat on et une m ss on de contr le des assurances n mat re de contr le, la d rect on des assurances a t our le com te de la omm ss on de su erv s on des assurances lle e ectue des o érat ons de contr le sur lace et sur ces
n mat re de ré lementat on, l’act v té des assurances a connu en une ré orme u s’art cule autour de tro s a es Le rem er a e, c’est la réor ansat on de la su erv s on et du contr le des assurances ans ce cadre l a eu la créat on de la omm ss on de su ervs on des assurances ’est une autor té u est en act v té de u s anv er e u s cette date, la omm ss on se
réun t d’une a on ré ul re our tra ter les doss ers relat s au assurances La d rect on des assurances e ectue les o érat ons de contr le et ré are les
doss ers soumettre la omm ss on de su erv s on, our déc s on
Quels sont les problèmes traités au niveau de cette Commission ?
n tant u’autor té de contr le des assu n tant u’autor té de contr le des assurances, la omm ss on de su ervs on a des m ss ons tr s lar es lle ve lle notamment au res ect et l’a lcat on de la ré lementat on des assurances ’ l a un non res ect, ar certa nes soc étés, des d s os t ons ré lementa res, l a des mesures et des déc s ons u sont r ses onc, la r se de déc s on rel ve de la omm ss on de su erv s on et non de la d rect on des assurances u est une structure o érat onnelle dont les m ss ons, comme ndué lus aut, est de soumettre la omm ss on de su erv s on les conclu
s ons des o érat ons de contr le ’est le rem er o nt Le second o nt orte sur la nom nat on des mem res des conse ls d’adm n strat on et des cadres d r eants des soc étés d’assurance on ormément la rélementat on, cette nom nat on est
soum se une autor sat on de la om
La réforme du secteur des assurances, intervenue en 2006, s’est faite sur la base du constat
que les assurances de personnes ne représentent que 6 à 7% du portefeuille des sociétés, alors
était réalisée dans les assurances de dommages.
La création d’un segment de marché propre aux assurances de personnes avec ses propres règles de fonctionnement, son
de commercialisation, devrait booster le marché.
Dans ce cadre, a été mise en place la bancassurance comme
mesure d’accompagnement. Dans le même temps, l’activité
contrôle a été réorganisée avec la création de la Commission de
supervision des assurances, pour veiller à la régularité des opérations d’assurances
effectuées par les différentes compagnies.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 25
Regard
m ss on de su erv s on ette autor sat on est e ée, é alement, our tout ce u concerne les convent ons entre les
soc étés d’assurances n e et, la conclus on de convent ons notamment de d str ut on ou de trans ert de orteeu lle est soum se l’autor sat on de la omm ss on de su erv s on o s ent
d’a lleurs deu ma strats
Est-ce qu’elle traite des problèmesde concurrence, par exemple du
se plaignent certaines compagnies ?La sous tar cat on eut rev t r deu ormes ’est, so t, le non res ect, ar des a sses, des tar s ado tés, so t, les tar s éla orés et m s en lace ne corresondent as au co ts du r s ue on
constate u’ l a non res ect des tar s commun ués ar la soc été, un ra ort est soum s la omm ss on de su ervs on u déc de des su tes donner
a s e ense u’ l aut d st n uer entre deu t es de tar s le rem er concerne les assurances o l ato res et le second orte sur les assurances non o l a
to res ou acultat ves ns , le rem er t e de tar s est é ar l’adm n strat on et ne eut a re l’o et de mod cat on ar les soc étés d’assurances ’a s
sant des assurances non o l ato res, les soc étés d’assurances euvent er leurs ro res tar s sous réserve d’ n ormer, réala lement leur m se en a lcat on, l’adm n strat on de contr le Le non res ect des tar s commun ués const tue, en cas de a sse, une sous tar cat on Le deu me a e de la ré orme est le ren orcement de la solva l té et de la sécur té nanc re des soc étés d’assurance ans ce cadre, on eut c ter tro s act ons La rem re, c’est ue de u s , uand l a const tut on d’une nouvelle
soc été d’assurance, le ca tal soc al do t tre l éré sa créat on Le code du
commerce révo t un déla de c n ans , so t un uart du ca tal, sont l é
rés la créat on et le reste en c n ans ’est le dro t commun a s en mat re
d’assurance, our sécur ser davanta e la soc été, on e e de u s , la l é
rat on du ca tal la créat on de cette soc été
’autre art et c’est la deu me act on, le n veau du ca tal m n mum e é our l’a rément d’une soc été d’assurance a été revu la ausse l éta t de m ll ons de d nars l a été orté en deu m ll ards de d nars our les assurances domma es
our les assurances de ersonnes, l éta t de m ll ons de d nars, on l’a au menté un m ll ard de d nars
u ourd’ u , l n’ a as de soc été en de de ces m n mumsLa tro s me act on concerne la créat on d’un onds de arant e des assurés ou F l a été nst tué en ar la lo sur les assurances et m s en lace en
l est al menté ar une contr ut on annuelle de toutes les soc étés d’assurances ec our ren orcer la solva l té de ces soc étés dema n, une soc été est en l u dat on et rencontre des dcultés our ndemn ser ses assurés, c’est d re, ses act s ne su sent as, le onds nterv ent our ndemn ser les as
surés ’est, donc, un lus our la sécur té nanc re des com a n es d’assurance Le tro s me a e de la ré orme, c’est le dévelo ement de l’act v té des assurances our le uel on eut c ter deu act ons essent elles rem rement, on a m s en lace la ancassurance ctuellement, les an ues euvent vendre les rodu ts d’assurances our le com te
des com a n es d’assurances ’est our étendre davanta e le réseau de
d str ut on des rodu ts d’assurance ous les u c ets anca res, toutes les
a ences anca res, euvent vendre les rodu ts d’assurance, sur la ase de
convent ons entre la an ue et la coma n e d’assurance
Le deu me o nt, c’est la sé arat on des assurances domma es des assurances de ersonnes vant , les com a n es ouva ent rat uer toutes les ranc es d’assurance art r de cette date, on ne eut lus a réer une soc été our rat uer, en m me tem s, les deu act v tés lle do t c o s r un doma ne our les soc étés u e sta ent avant , un déla de ans leur a été
accordé, u a e ré le u n , our se con ormer cette d s os t on e u s u llet , le marc é des assu
rances d s ose de soc étés s éc al sées en d’assurances de domma es et de soc étés s éc al sées en assurances de ersonnes
Donc, toutes les anciennes compagnies d’assurance se sont conformées à la nouvelle législation?
u , et leurs arr tés d’a rément ont a t l’o et de mod cat on our tre en con orm té avec la lo sur les assurances l a été su r mé tout ce u a sa t ré érence au assurances de ersonnes
nt été la ssées, un uement, les arant es relevant des assurances domma es n mat re d’assurance de ersonnes, c n soc étés s éc al sées ont été a réées de u s le dé ut de l’année l s’a t, énéralement, de l ales des anc ennes soc étés lles v ennent s’a outer la rem re soc été a réée en et s éc al sée en assurance de ersonnes o l ra dement la ré orme en a ée en mat re d’assurances
Financièrement, comment le marché a-t-il évolué ?
n mat re de roduct on, le marc é des assurances a réal sé, en , un c re d’a a res de m ll ards de d nars, contre m ll ards en , so t un tau d’évolut on de ar ra ort
Les soc étés u l ues réal sent de ce c re d’a a res, les soc étés
r vées ont une art de marc é de , et le reste ar les deu mutuelles u réal sent n mat re d’ ndemn sat ons, les com a n es d’assurances ont versé, en , au t tre des r lements des s n stres , m ll ards de d nars, contre env ron le m me montant en
, so t eu r s m ll ards ans la ranc e automo le, le n veau d’ ndemn sat on est de m ll ards e montant re résente du total des ndemn sat ons versées our le moment, la ranc e automo le est celle u conna t le lus de s n stres, donc d’ ndemn sat on
26 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
n mat re de résultats, les com a n es d’assurance ont réal sé , m ll ards de d nars, so t une ausse de ar raort o le résultat réal sé lo ale
ment, c’est d re tout le marc é, éta t de , m ll ards de d nars onc, on constate ue c’est un marc é u reste renta le
au n veau nanc er
Il y a un certain déséquilibre entre les assurances dommages et les assurances de personnes. Quelle analyse en faites vous ?
e u e l ue la ré orme de et a donné l eu cette sé arat on, c’est le constat ue les assurances de ersonnes ne re résenta ent u’env ron
du orte eu lle des soc étés, c’est d re ue de la roduct on est réalsée dans les assurances domma es
our uo arce ue le dévelo ement des assurances s’est a t au détr ment des rodu ts d’assurances de ersonnes u sont lus d c les vendre, com a
rat vement au rodu ts d’assurance domma es u sont, ar o s, adossés une o l at on lé ale telle ue l’assu
rance automo le n outre, l’assurance de ersonnes a t a el des r les de com
merc al sat on lus nes ue l‘assurance
domma es ’est our cela u’ l a été
déc dé, en , de sé arer les deu actv tés et créer un secteur ro re au assurances de ersonnes avec ses ro res r les de onct onnement, son ersonnel ual é et ses r les
de commerc al sat on omme mesure d’accom a nement, la lo a élar le réseau de d str ut on au u c ets anca res en nst tuant le d s os t de la ancassurance Les assurances de ersonnes, dans d’autres
a s, se sont énéralement déveloées r ce au u c ets anca res en
ra son du l en tr s étro t entre les rodu ts des assurances de ersonnes et l’act v té anca re, notamment en mat re de créd t uand l un créd t, l est énéralement arant , so t, ar une as
surance déc s, so t une assurance solva l té ou les deu en m me tem s
Tous les éléments de réussite d’un développement du marché, en matière d’assurances de personnes sont-ils mis en place, réunis ?
on veut dévelo er le secteur des assurances de ersonnes, l a des condt ons et un env ronnement ré arer
rem rement, l a les nc tat ons d’ordre scal, our ue le rodu t assurance v e so t renta le et com ét t ar ra ort d’autres rodu ts anca res notamment, sac ant ue les rodu ts d’assurances de ersonnes sont énéralement des rodu ts de ca tal sat on et d’é ar ne ’est our cela ue les rodu ts des assurances de ersonnes
sont e onérés de la n m me tem s, en , l a eu une mesure u
révo t un a attement de de l’ our les ersonnes u souscr vent un
contrat d’assurance de lus de ans l a eu un trava l u a été a t avec l’admn strat on des m ts et une c rcula re d’a l cat on a été ém se dans ce sens
onc, l a cette nc tat on scale u a été r se en our accom a ner le dévelo ement des assurances de ersonnes econd o nt, l aut avo r un marc é nanc er u ermette de renta
l ser les rodu ts u sont, our la luart, des rodu ts d’é ar ne et des ro
du ts lon terme a ntenant, les o ortun tés en mat re de lacement ne sont as tr s dévelo ées Le marc é nanc er, l’ eure actuelle, n’o re as des o ortun tés d vers ées ce u
n’encoura e as le recours ce t e d’assurances Le tro s me o nt est relat la commun cat on L’assurance de ersonnes se vend et ne s’ac te as l
aut avo r une ol t ue de commerc alsat on asée sur une ol t ue mar et n tr s o ntue our cela, les nouvelles soc étés ont un e ort tr s m ortant a re our dévelo er ce enre d’o érat on de mar et n et de commun cat on et surtout de vul ar sat on des rodu ts d’assurances de ersonnes a ntenant, ces o érateurs sont s éc al sés
Les banques jouent-elles le jeu ? Offrent-t-elle des débouchées ?
on arle de marc é nanc er, l n’ a as un uement les an ues et les coma n es d’assurances ’est une ues
t on d’o re et de demande en mat re de ca tau our le moment et en mat re de lacement, l a deu t es de déouc és l a les ons du résor et les
dé ts terme ’est vra ue les lacements osent ro l me our les com an es d’assurances arce u’ l a deu
é u l res surve ller au n veau d’une com a n e d’assurances et m me au n veau d’un rodu t d’assurance l a l’é u l re tec n ue, ma s celu c do t tre corr é ar des revenus nanc ers on, ’es re ue d’ c l le marc é
nanc er va se dévelo er et o r r eaucou lus d’o ortun tés de lacement
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 27
Regard
Le marché des assurances est ouvert aux compagnies étrangères. Comment cela se passe-t-il avec ces nouveaux acteurs ?
our les com a n es étran res, l a la r lementat on en mat re d’ nvest ssement et celle relat ve au assurances
elles ré ondent ces deu ré lementat ons, le marc é leur est ouvert n mat re d’ nvest ssement, une entre r se étran re do t avo r un artena re nat onal su vant la r le des ’est la rem re cond t on et cela rel ve du
conse l nat onal de l’ nvest ssement u donne l’autor sat on ne o s cet accord o tenu, l a la ré lementat on de l’assurance u révo t un ca tal m n mum
ne o s créée, la soc été dev ent de dro t al ér en l aut ue l’encadrement ré onde des cond t ons ré lementa res en mat re de ual cat on et de moralté La soc été do t résenter, é alement, un lan rév s onnel de dévelo ement de tro s ans l a une omm ss on d’a rément u e am ne le doss er et donne un av s ’est une omm ss on u e ste au n veau du onse l nat onal
des assurances ne o s l’av s avora le accordé, un arr té du m n stre des Fnances lu accorde l’a rément
A quelles garanties sont soumises les compagnies d’assurances et que se passera-t-il dans le cas où une compagnie n’arrivera pas à indemniser ses clients ?
our les com a n es étran res, l a la r lementat on en mat re d’ nvest ssement et celle relat ve au assurances
elles ré ondent ces deu ré lementat ons, le marc é leur est ouvert n mat re d’ nvest ssement, une entre r se étran re do t avo r un artena re nat onal su vant la r le des ’est la rem re cond t on et cela rel ve du
conse l nat onal de l’ nvest ssement u donne l’autor sat on ne o s cet accord o tenu, l a la ré lementat on de l’assurance u révo t un ca tal m n mum
ne o s créée, la soc été dev ent de dro t al ér en l aut ue l’encadrement ré onde des cond t ons ré lementa res en mat re de ual cat on et de moralté La soc été do t résenter, é alement,
un lan rév s onnel de dévelo ement de tro s ans l a une omm ss on d’a rément u e am ne le doss er et donne un av s ’est une omm ss on u e ste au n veau du onse l nat onal
des assurances ne o s l’av s avora le accordé, un arr té du m n stre des Fnances lu accorde l’a rément
A part les Français, y a-t-il d’autres investisseurs sur le marché ? l a deu soc étés de ca tau ara es u e stent de u s l’ouverture du mar
c é n a la rust assurance l er a u e ste de u s , et alama, assurance anc ennement ara a ua l
mane l a la , u a été rac etée ar un onds d’ nvest ssement amér
ca n ard l a a r, l ale de ar as, a réée en l a é ale
ment, deu soc étés créées, en artenar at, avec des o érateurs ran a s ne l ale a été créée ar la et la ac e son c té, l’assureur v ent de
créer deu soc étés, l’une en assurance domma es et l’autre en assurances de ersonnes, en artenar at avec la et
le F
Y a-t-il de nouveaux candidats en lice?our le moment non
Comment est traité le cas des mutuelles ?
n a deu mutuelles, la , la a sse nat onale de mutual té a r cole u couvre tout le doma ne a r cole, et la
, dest née au ersonnels de l’ense nement, de l’éducat on et de la culture La a t un uement de l’automo le et les r s ues s m les, ce u’on a elle la mult r s ue a tat on onc elle n’a as une rande act v té lle ne couvre as les r s ues ndus
tr els uss , elle n’a as l’o l at on de sé arer ses act v tés u s u’elle ne a t
as d’assurances de ersonnes a s la a t auss en les assurances
domma es ue les assurances de ersonnes onc l’o l at on de sé arat on s’a l ue elle ans ce cadre, la
a créé une l ale dénommée «Le utual ste tta d oud u a o tenu
son a rément
lle sera s éc al sée en assurances de ersonnes our les trava lleurs de l’a r
culture lle est créée ar la a sse nat onale en artenar at avec de ses ca sses ré onales
Avec les mêmes conditions que les autres compagnies d’assurances ?Les mutuelles sont soum ses au m mes cond t ons en termes de ual cat on ro ess onnelle, ma s en termes de
cond t ons nanc res, celles c sont mo ndres n n’e e as le m me nveau de ca tal a elé, our les mutuelles, un onds d’éta l ssement on n veau est n ér eur celu des soc étés ar act ons, l se s tue m ll ons de
d nars our les assurances de ersonnes et de un m ll ard our les assurances de domma es
Des assureurs ont posé le problème de la disponibilité des ressources
us u’ ma ntenant la ormat on s’est dévelo ée en entre r se a ue entre r se a sa ro re ol t ue de ormat on, so t en nterne so t au r s d’ nst tuts nat onau s éc al sés, ma s on n’ava t as une école ou un nst tut nat onal u orme our le secteur des assurances
ose u a été a te en , année durant la uelle les soc étés d’assurances ont créé une école des autes études en assurances, u a lancé sa rem re romot on en se tem re dest nat on des auts cadres des assu
rances ela s’est a t en artenar at avec des
o érateurs ran a s l a une v n ta ne de cadres en ormat on ’es re ue cela va évoluer our ourn r le ma mum de cadres our le secteur our nous, ce ro et const tue un des a es de la réorme et du dévelo ement du marc é nt tulé rel vement du n veau énéral du secteur des assurancesus u’ ma ntenant, l’ F u est un ns
t tut al éro tun s en s éc al sé dans la ormat on de cadres de an ues et d’assurances a const tué le r nc al ourvo eur des cadres, surtout les cadres su ér eurs, our le secteur des assurances
28 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard
Entretien avec le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR),
M. Amara Latrous
ntret en réal sé ar ass ad s
Revue de l’ASSURANCE : Le marché algérien des assurances représente un peu plus d’un milliard de dollars. Que pensez-vous de ce volume d’affaires ? Est-il conforme au potentiel réel du marché ? M. Amara Latrous ’est eu ou as eaucou ous, en tous cas, on es
t me ue c’est un volume d’a a res u est consé uent ’est un marc é u est en cro ssance ar le assé, l a connu des tau de cro ssance c res n
, mal eureusement, ce n veau de cro ssance s’est ralent arce ue les m ortants nvest ssements u éta ent en cours dans les e erc ces antér eurs sont arr vés en ase nale a s, d’autres ro ets de dévelo ement sont en cours et le secteur va, naturellement, en ro ter our re rendre de la cro ssance l ne aut as ou l er ue l’act v té d’assurance en énéral est l ée étro te
ment au dévelo ement de l’act v té économ ue c’est vous d re ue toutes les com a n es d’assurances de renommée mond ale ont su , elles auss , les contrecou s du ralent ssement de l’économ e mond ale n ralent ssement rovo ué ar la cr se nanc re u s’est
muée en cr se économ ue, avec son lot de ro l mes soc au u sont a arus dans un certa n nom re de a s, notamment occ dentau lors, vous me d tes, est ce ue le volume d’a a res du secteur nat onal des assurances c’est eu ou as eaucou e vous réonds tout est relat et l est oss le de
a re m eu
Le secteur national des assurances compte, à ce jour, une vingtaine de compagnies, toutes activités confondues, dont quatre nouvellement créées.
Ce n’est pas pléthorique pour un marché encore étroit ?
as du tout, au contra re nous sommes tr s contents u’ l a t autant de nouvelles com a n es, nat onales ou étran
res, u nvest ssent le marc é nat onal utant de com a n es, c’est lus de com ét t on et cec est une onne c ose, car la com ét t on va créer une nouvelle d nam ue dans le secteur
’a lleurs, les ouvo rs u l cs u ne cessent de nous le ra eler m sent eaucou sur le dévelo ement du sec
teur des assurances, car un accro ssement de l’act v té va entra ner une aumentat on de l’em lo , de nouvelles ressources nanc res, donc, de nouvelles ta es au ro t du trésor u l c l ne aut as ou l er ue nous sommes l’un des rands collecteurs d’ m ts au ro t de l’ tat
«La compétition va favoriser une nouvelle dynamique dans le secteur»
L’Union Algérienne des Sociétés d’Assurance et de Réassurance (UAR) est une association regroupant toutes les compagnies d’assurance publiques et privées exerçant en Algérie. Elle a pour missions, notamment, de coordonner les actions de ses membres, d’améliorer la qualité des prestations et de représenter les intérêts de la corporation, aux niveaux national et international. Son président, Amara Latrous, PDG de la SAA, se prononce sur le projet de développement du secteur.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 29
Regard
ndé endamment des ressources et des ro ts u’ l dé a e, le secteur de l’assurance et de la réassurance oue un r le soc al m ortant travers les ndemn sat ons u’ l verse et travers la rotect on du atr mo ne nat onal u’ l
couvre
Concernant les résultats, on re-marque que le marché algérien des assurances est quelque peu en retrait par rapport à nos voisins marocains et tunisiens. Quelle est votre appréciation ?
’est vra , on nous a, souvent, re roc é le a le tau de énétrat on de l’assurance et l’ nsu sante de la dé ense en assurances ar a tant, com arat vement ce u se asse au n veau des deu autres a s du a re ce roos, e c tera s une récente étude arue
dans la revue ma u d t u’en termes de volume d’a a res e r mé en monna e locale, le marc é al ér en éta t le lus m ortant dans la ré on onvert
en dollars, év demment com te tenu de la ar té de notre monna e, la art de l’assurance al ér enne dans le est n ér eure celle a c ée ar nos vos ns
ar a lleurs, une art m ortante du c re d’a a res des com a n es d’assurances de l’un de nos a s vo s ns rov ent de l’acc dent de trava l, alors u’en l ér e, les com a n es d’assu
rances ne sont as autor sées couvr r ce enre de r s ues l aut savo r, é alement, ue s la art des assurances alér ennes dans le a ara t a le,
c’est arce ue notre est lus élevé ue ceu des maroca ns et tun s ens ec d t, l a encore de la mar e a re
et les com a n es et mutuelles d’assurance et de réassurance, résentes sur le marc é, sont déterm nées elo ter lus ro ondément le marc é
Les marges de progression du secteur national des assurances sont-elles importantes ?
u , le marc é est orteur, c’est un marc é attract u a des otent al tés énormes, notamment dans certa ns
r s ues e arle notamment des assurances de ersonnes u re résentent eu r s du c re d’a a res lo ale
du secteur, alors u’en réal té, ce sont des arts de marc é u aura ent u tre lus élevées ans les a s émerents, on constate de lus en lus ue
mo ns l’ tat nterv ent dans les a des soc ales, lus l’assurance économ ue se dévelo e ’est un eu, ce u’on d sa t, ma ntes re r ses, ro os des catastro es naturelles s l’ tat n’a da t as, c a ue o s, mass vement les oulat ons s n strées, e ne arle as des rem ers secours u sont un devo r our l’ tat, ma s de la reconstruct on de
lo ements au ro t de ceu u ont erdu le leur l’ tat d sa t au c to ens, écoute mo e vous arant les rem ers secours, ma s our vous rem lacer votre ma son, e ne ourra s lus le a re, rene vos d s os t ons our vous assu
rer L’act v té d’assurance, our ce enre de r s ue, ourra alors se dévelo er L’ l ér e est l’un des a s en déveloement u consacre une a de soc ale
mass ve au ro t des c to ens lors, mo ns l aura d’ ntervent on nanc re de l’ tat, lus l’act v té d’assurance our ce enre de r s ue va se dévelo er
ec d t, les acteurs du marc é do vent, eu auss , a re un e ort de commun cat on, de sens l sat on et de ersuas on en d rect on des c to ens our les conva ncre de l’ ntér t u’ ls ont d’assurer leurs ens et leurs ersonnes
Pensez-vous que toutes les conditions sont réunies pour booster le marché des assurances, notamment sa branche assurances de personnes ? e ense ue l’ tat a a t ce u’ l a a re ensu te, nous, au n veau de l’ , nous sommes en tra n de a re des roos t ons es ro os t ons u tendent
non seulement amél orer les te tes e stant, sur la ase du vécu, ma s, é alement, encoura er les com a n es nouvelles d’assurances de concevo r et de lancer de nouveau rodu ts ré ondant au attentes des c to ens, d’ ntrodu re de nouvelles tec n ues de es
t on, de onne ouvernance, etc n tous cas, le m n st re des F nances, u est l’autor té de ré ulat on du mar
c é, a montré sa volonté d’a der ortement notre secteur se dévelo er et se modern ser, arall lement au réormes u’ l a dé n t ées, c ar e our les assureurs d’assurer e cace
ment leur r le de collecteur d’é ar ne et de rotecteur du atr mo ne
développer le secteur des assurances, notamment sa branche assurances de personnes, sur laquelle on fonde de grands espoirs. Comment surmonter ces obstacles ? l est ndén a le ue le dévelo ement des assurances de ersonnes est ntmement l é au dévelo ement du marc é nanc er omme vous le save , l n a as encore de marc é nanc er d
nam ue l a uel ues valeurs u tournent au n veau de la ourse et des valeurs du trésor u sont sur le marc é r ma re et seconda re art a, l n a as d’o res oss les attra antes sus
ce t les d’att rer les nvest ssements des com a n es d’assurance de ersonnes oute o s, les com a n es d’assurances de ersonnes ont des oss l tés d’ nvest r dans des créneau
renta les, dans l’ mmo l er ar e em le ma s les rodu ts d’é ar ne ont eso n d’ tre adossés des act s renta les
lors, s les ens v ennent nous con er leur ar ent, c’est u’ ls ont con ance et u’en éc an e, nous u ss ons les nté
resser au rendement de leur é ar ne dé aut de rodu ts nanc ers attra ants, les com a n es d’assurances, notamment de ersonnes, ourra ent nvest r dans l’ mmo l er, un secteur attract et renta le et, s les com a n es d’assurance nvest ssent, e ense u’elles ourront o r r leurs cl ents une rému
nérat on attra ante de leur é ar ne
30 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le PDG de la CCR,M. Hadj Mohamed Seba
ntret en réal sé ar ac ne era et
«La CCR entend gagner une dimension régionale
internationale»
Une des plus anciennes compagnies d’assurance en
Algérie, la CCR demeure un acteur majeur dans le secteur. Et pour
cause ! Non seulement elle garantit, en interne, la réassurance de tous
les produits commercialisés par les autres compagnies d’assurance, sur le plan externe elle entretient des relations commerciales avec
une centaine de clients situés principalement sur les continents
africains et asiatiques. A l’horizon 2014, la CCR ambitionne de gagner une dimension régionale
internationale sur des marchés ciblés.
Elle entend également consolider sa position de premier réassureur du marché algérien, mais aussi de
continuer à développer ses produits et à améliorer sa qualité de
sa clientèle nationale. Son P-DG, M.Seba nous en dit davantage.
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur le PDG, nous faire une brève présentation de la CCR ? M. Hadj Mohamed Seba : La om an e entrale de éassurance ,
est une soc été ar act ons au ca tal soc al de ll ards de nars, ent rement l érés lle a été créée en et est ro r été de l’ tat al ér en on s e soc al est s s l er lle rat ue e clus vement la réassurance dans les ranc es domma es et assurances de ersonnes
La re sous la arant e de l’ tat, la ranc e atastro es aturelles
u a été créée en o t , uste a r s le sé sme de a La , occu e une lace ré ondérante dans l’act v té de la réassurance en
l ér e, avec une art de marc é de en ette art est en évolut on
os t ve cont nue de u s La est noté ood , une note octro ée
ar l’a ence amér ca ne de notat on ‘‘ ’’
ar a lleurs, la est mem re des oran sat ons ré onales ara es n on énérale ra e des ssureurs , a r
ca nes r an sat on r ca ne des ssu
reurs et ro as at ues Fédérat on ro s at ue des ssureurs et éassu
reurs Quels sont les produits qu’offre la CCR ? La o re sa cl ent le nat onale et nternat onale des rodu ts u couvrent une lar e amme de r s ues v e et non v e a s, su vant la demande en réassurance, ce sont r nc alement les rodu ts domma es et ceu couvrant les r s ues de trans ort u réal sent les me lleurs scores de vente
ar a lleurs, la contr ue ar des act ons de sout en la créat on de nouveau rodu ts ar les soc étés d’assurance al ér ennes et o r r des su orts de réassurance automat ues, l’e em le des ranc es d’assurance de ersonnes et a r coles
Quels sont principalement vos clients sur le plan national et international ? Les cl ents de la , sur le lan nat onal sont toutes les com a n es d’assurance domma es et de ersonnes u ac tent des rodu ts de réassurance
’est le cas de toutes les soc étés d’as
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 31
Acteurs
32 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
surance act vant actuellement sur le marc é nat onal des assurances l’ece t on de la soc étés d’assurance du créd t mmo l er et de la aatec utuelle d’assurance des trava lleurs de l’éducat on et de la culture
ur le lan nternat onal, la entret ent des relat ons commerc ales avec une centa ne de cl ents s tués r nc alement sur les cont nents a r ca ns et as at ues La trava lle our ren orcer davanta e sa résence sur ces deu cont nents o les o ortun tés d’a a res sont m ortantes
Quel rôle peut jouer une compagnie comme la votre dans le secteur du commerce extérieur ? La réassure les r s ues d’ nsolval té des ac eteurs étran ers couverts ar la com a n e nat onale de arant e des e ortat ons d’assurance , u a été créée en vue d’accorder des arant es au ro t des e ortateurs nat onau en cas de dé a llance de leurs cl ents
ns , la met une ca ac té la d sos t on de cette entre r se our ouvo r
couvr r les r s ues l és au e ortat ons et avor ser le dévelo ement des éc an es e tér eurs La commerc al se auss des rodu ts u ermettent de couvr r les r s ues r s ar les com a n es d’assurance sur les marc and ses m ortées ar vo e mar t me ou aér enne
Comment vous percevez le marché des assurances à la lumière des dernières dispositions juridiques ?
L’année a été mar uée ar la sé arat on des soc étés d’assurance de ersonnes de celles de l’assurance domma es et le rel vement du n veau du ca tal m n mum des soc étés d’assurance u asse m ll ards our les com a n es domma es et m ll ard
our les com a n es assurances de ersonnes
vec la ancassurance, lancée l a deu années, ces mutat ons sont de na
ture nsu er au marc é des assurances une nouvelle d nam ue commerc ale n ce sens u’elles vont avorser une me lleure aroc e de la cl ent le otent elle des assu
rances u restent our sa ma or té en de ors du c rcu t des assurances
ar a lleurs, la com étt on entre les acteurs notamment en assurance de ersonnes, lacée dans les nou
velles cond t ons de marc é, eut a out r des conce ts de rodu ts lus évolués et lus nté rés avec les arant es anca res ar e em le a s la commun cat on et le mar et n
demeurent des atouts ma tres de la roess on u’ l conv endra t de mettre ro t our constru re une ma e u l ue
rénovée de l’assurance et de sa vocat on L’assurance automo le est, mon sens, le o nt de dé art de cet e ort de rénovat on de l’ ma e de l’assurance La ual té de serv ce sur ce rodu t de masse cond t onne, tr s lar ement, l’ dée ue se a t le rand u l c sur l’assurance
La mise en place de produits nouveaux est-elle de nature à stimuler le marché des assurances ?
n r nc e, lors u’un rodu t nouveau est lancé, l a t l’o et, d’un lan de commun cat on u st mulera les ventes
ans la mesure o l ré ond un eso n et rencontre une cl ent le ntéressée, le résultat est orcément os t
e endant, l’assurance est une restat on de serv ce dont la ual té est un acteur déterm nant de succ s n e et, au del du contenu ntr ns ue du rodu t
arant es, r , l m tes d’assurance , c’est surtout les éléments de m se en
uvre l’ n ormat on ré et ost souscr t on, écoute, déla s de tra tement des
réclamat ons et de a ement des ndemn tés, u ont la réuss te ou l’éc ec de ce dern er e ense ue c’est dans ces acteurs ual tat s ue rés de le otent el de
cro ssance du secteur des assurances en l ér e
Quelles sont les perspectives de la CCR à terme ?
ans les deu ans ven r, la amt onne de cont nuer dévelo er ses rodu ts et amél orer sa ual té de ser
v ce au ro t r nc alement de sa cl ent le nat onale ur ce lan, l’o ect de la
est, en art cul er, d’a der les coma n es d’assurance relever le dé de
la cro ssance des assurances des artcul ers dont le otent el ne lo té reste m ortant e a sant, la entend consol der sa os t on de rem er réassureur du mar
c é al ér en ma s auss de a ner une d mens on ré onale en ntens ant son act v té nternat onale sur des marc és c lés La v s on de la our l’aven r est
t e sur le r nc e de la ré ondérance de la ressource uma ne comme acteur essent el de la onne ouvernance et de succ s
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 33
Acteurs
ar ass ad s
de dinars en 2009.
Créée en , la oc été al ér enne des assurances est la deu me lus anc enne coma n e du marc é ntre r se
u l ue économ ue, la a our seul act onna re l’ tat on ca tal soc al est de m ll ards de on réseau de d str ut on, ré art travers tout le terrto re nat onal, est le lus dense du marc é l est com osé de o nts de vente, soutenus ar d rect ons ré onales La em lo salar és La d s ose, ar a lleurs, d’une l ale d’e ert se com osée de centres o érat onnels au n veau nat onal La rat ue toutes les ranc es d’assurances, com r s la réassurance
lle d s ose d’une r c e amme de rodu ts d’assurances dest nés auss en au art cul ers ue our les entre r ses ndustr elles et commerc ales a amme de rodu ts couvre un lar e s ectre de r s ues r s ues ndustr els, trans orts, catastro es naturelles, a r coles, resonsa l té c v le, etc
Le premier chiffre d’affaires du marché en assurances de personnes La est l’une des rares com a n es du marc é dévelo er une act v té sn cat ve dans la ranc e des assu
rances de ersonnes, avec un volume d’a a res de l’ordre de , m ll ard de dnars so t l’é u valent de m ll ons d’euros ’est le rem er c re d’aa res du marc é on rodu t are est l’assurance ra a
tr ement de cor s l s’a t d’une ormule de ra atr ement des dé ou lles d’ l ér ens décédés l’étran er, sans condt onnal té d’ e et r un ue euros ar an ette restat on, lancée en u l
let en l ér e et en France, couvre l’or an sat on et la r se en c ar e du trans ert de cor s de l’assuré vers le l eu d’ n umat on en l ér e et la m se la d s os t on d’un roc e arent, d’un llet d’av on aller retour our accom a ner le cor s
our ouvo r commerc al ser son rodu t en France, la a s né un accord avec le rou e nter mutuelles ass stance , l ale de lus eurs assureurs ran a s, dont la ac
Le choix du partenariat arc é d’aven r, sur le uel re ose les
es o rs de dévelo ement du secteur des assurances en l ér e, les assurances de ersonnes const tuent un oect ma eur de la ol t ue de déveloement de la L’e lo tat on et le
dévelo ement de ce sement, u é
tr s rometteur, est con é con ormément la déc s on des ouvo rs u l cs de sé arer les assurances de ersonnes de celles de domma es la oc été d’assurance, de révo ance et de santé
, la l ale assurance de ersonnes, créée en artenar at avec le rou e ran a s des assurances F
et la art c at on des an ues u l ues L la an ue de dévelo ement local
et la an ue de l’a r culture du dévelo ement rural
n artenar at a nant a nant u com ne la conna ssance du marc é de la , la orce de vente des an ues u l ues L et , et le savo r
a re de la ac ans cet ordre d’ dées, les act onna res
de la soc été ont convenu de con er la rés dence du onse l d’adm n strat on
la et le mana ement au rou e ran a s
La bancassurance pour démultiplier la force de vente Le c o a t ar la d’assoc er, dans son artenar at avec la ac , les an ues u l ues n’est as ortu t La
L et la sont des artena res rv lé és avec les uels la a dé sné, en avr l , des accords de an
cassurance our la commerc al sat on
La Société Algérienne des Assurances (SAA)Un acteur majeur du marché national des assurances
34 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
de ses rodu ts La u d s ose du
rem er réseau d’a ences du marc é nat onal des assurances, démult l e a ns sa orce de vente, en d s osant des réseau de vente des an ues artena res
R e s t r u c t u r e r l’offre en fonction des besoins des clients
cteur ma eur du marc é nat onal des assurances, la est au rem er ran des soc étés u
uvrent la modern sat on du secteur nat onal des assurances, avec our am t on commune d’en a re l’une des act v tés les lus créatr ce de r c esses et d’em lo s
n en a ement soul né avec orce ar son , mara Latrous «la SAA nour-rit l’ambition d’articu-ler tous les instruments de sa stratégie de dévelop-pement et de la com-munication pour res-tructurer et orienter l’offre en relation avec les besoins de sa
, a t l, notamment, écr t dans une lettre d usée sur le s te e de la soc été (www.saa.dz out un ro ramme !
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Acteurs
36 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le PDG de la CAAT, M. Abdelkrim Djafri
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Pouvez-vous, Monsieur le PDG, nous faire une brève présentation de la CAAT ?M. Abdelkrim Djafri : La om a n e lér enne des ssurances est une ntre r se u l ue conom ue , oc été ar act ons au ca tal soc al de
, détenu ar l’ tatlle a été créée en avr l our ratuer un uement les assurances l ées
au trans orts du a t de la s éc al sat on des com a n es d’assurance et du mono ole de l’ tat sur l’act v té d’assurance Les ré ormes économ ues, en a ées vers la n des années , ont erm s le
assa e l’autonom e de est on a ns ue la levée de la s éc al sat on uss , la
est assée du statut de soc été nat onale celu d’ ntre r se u l ue
conom ue , oc été ar act ons a réée our rat uer l’ensem le des ranc es d’assurance u cours de l’e erc ce , la com an e a o éré sa reconvers on d’«entrer se énéral ste en entre r se s éc al
sée en assurances de domma es et ce con ormément au nouvelles d s ost ons lé slat ves, du , ce u a erm s la de créer sa l ale our les assurances de ersonnes,
en artenar at avec la et le F
l s’a t de aam ne L e l ér eL
La est l’un des acteurs r nc au du marc é al ér en des assurances e
u s sa créat on, le n veau de cro ssance de sa roduct on a tou ours été os t
lle a u s’ m lanter sur rat uement tout le terr to re nat onal et a ner, en m me tem s, de nouvelles arts de marc é e u s ar e em le, son réseau s’est étendu de lus de o nts de vente our atte ndre en le nom re de a ences d rectes et out en ma ntenant sa os t on de leader dans le doma ne de l’assurance trans ort, r ce l’e ér ence u’elle a ca tal sé,
la a réuss d vers er son orteeu lle en nvest ssant les r s ues ndus
tr els et les r s ues de o nte assurance du satell te L
n de souten r son dévelo ement, le ca tal soc al de la a connu lus eurs au mentat ons otée sa créat on d’un ca tal soc al de m ll ons , l est de u s de l’ordre de m ll ons de
urant l’e erc ce , le c re d’aa res lo al s’est élevé m ll ons de d nars, so t une ro ress on de
ar ra ort l’e erc ce
La CAAT fait partie du paysage des assurances depuis plus de deux
décennies déjà. Elle a pu s’implanter sur pratiquement tout le
même temps, son portefeuille par la souscription de l’ensemble des
branches d’assurance. Elle a en outre amélioré la compétence de sa
ressource humaine, ce qui lui a permis de s’imposer comme acteur principal sur le marché national des
assurances.Désormais spécialisée dans les
assurances de dommages, la CAAT se présente face à ses concurrents
équilibré, et une marge de solvabilité confortable.
La compagnie compte saisir toutes les opportunités d’un marché à fort
potentiel grâce à une stratégie commerciale rénovée, orientée vers le développement de la production,
améliorant la prestation de service et en ciblant de nouveaux créneaux.
«Consolider notre position à travers une nouvelle stratégie»
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 37
Acteurs
Le n veau d’encadrement est a réc a le, d’ m ortantes act ons de ormat on et de m se n veau sont ré ul rement menées our assurer une onne
ual té de serv ce L’ ntroduct on des nouvelles tec nolo es de l’ n ormat on et de la commun cat on const tue une réoccu at on constante de la La a entamé une act on de modern sat on de son s st me or an sat onnel et n ormat onnel, notamment travers l’ac u s t on d’un nouveau ro c el d’assurance au standard nternat onal et ce en vu d’atte ndre les uts su vants
n me lleur su v et une me lleure matr se de ses act v tés
L’amél orat on du rocessus de est on, en vue de s’al ner sur les standards de est on un versellement adm s
ccro tre la roduct v té a ns ue la sat s act on de la cl ent le La conne on des nterméd a res, l’ nter connect v té au réseau des entre r ses d’assurance, des an ues et autres or
an smes nanc ers, const tuent auss des o ect s our la La dévelo e des act ons de artenar at, notamment avec les nst tut ons anca res au t tre de la ancassurance
n d’asseo r dura lement son lan de dévelo ement, la s’est doté d’un lan d’ac u s t on et de réal sat on de
structures la d mens on de ses amt ons La est actuellement détentr ce d’un atr mo ne mmo l er de ual té et de valeur, en aveur du ren orcement de sa solva l té
om te tenu de sa ca ac té tec n ue et nanc re et de l’ ntér t accordé la ormat on de sa ressource uma ne, e eu a rmer ue la saura s’ada
ter toutes les mutat ons de son envronnement
Comment percevez-vous le marché des assurances à la lumière des nou-velles dispositions juridiques ? Com-ment évolue ce marché et quelles sont ses perspectives ?
vant de se rononcer sur les ers ect ves du marc é nat onal des assurances, l me ara t ut le d’éta l r, au ré
ala le, un état des l eu de l’évolut on de ce marc é de u s son ouverture L’ordonnance du u const tue le te te de ré érence du
dro t al ér en des assurances, a m s n au mono ole de l’ tat en mat re d’assurance et a erm s la créat on de soc étés r vées al ér ennes et la ré ntroduct on
des nterméd a res d’assurance La lo du , uant a elle, a erm s le ren orcement de l’act v té des assurances de ersonnes et a m osé au com a n es, un déla de c n ans our rocéder la sé arat on de la es
t on de cette ranc e de celle des assurances de domma es n outre, elle a avor sé le lancement de la ancassu
rance, a ns ue l’ouverture du marc é au succursales des soc étés d’assurance et ou de réassurance étran res Les assurances de ersonnes n’ont enre stré ce our ue de a les résultats alors ue le a s rec le un m ortant
otent el assura le Les nouvelles d s o
s t ons lé slat ves et r lementa res ont our o ect de st muler cette ranc e,
notamment n ermettant dans les contrats nd vduels en assurance v e, la souscr t on sur la t te d’une t erce ersonne n autor sant l’ nscr t on du énéc a re dés né ar le souscr teur dans un contrat d’assurance déc s n dotant l’assuré d’un ouvo r de renonc at on son contrat d’assurance v e La ancassurance ou la d str ut on des rodu ts d’assurance ar les u c ets
des an ues ou d’éta l ssements nanc ers, est elle auss un acteur a elé st muler l’act v té des assurances n eet, le recours des canau su lémen
ta res de d str ut on, ermet une me lleure cro ssance et ce ar l’add t on des a orts de c a ue canal
n ce u concerne l’évolut on du marc é, de u s la levée du mono ole de l’ tat en mat re d’assurance, une roress on de l’act v té a été enre strée
38 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
ette évolut on s’est tradu te ar un nveau de roduct on de , m ll ards en e n veau d’act v té en ue
s n cat , n’a tou ours as erm s d’amél orer le tau de énétrat on
r mes d’assurance en ourcenta e du sur le marc é u re résente ue du , tro a le ar ra ort au
o ds du marc é, en terme de otent el soc al et économ ue Le n veau d’actv té atte nt ara t en de des o ortuntés énérées ar le lan de relance économ ue et les ro ets d’ nvest ssement lan és
La dens té d’assurance r mes nom re d’ a tants uant elle, est de
ar a tant, so t l’é u valent de dollars a tant
es c res mettent l’ l ér e un n veau tr s n ér eur ar ra ort au autres a s
me ran mond al et ses vo s ns mméd ats, our les ra sons su vantes
L’a sence de culture assurant elle ne mauva se ma e de l’assurance La dé radat on du ouvo r d’ac at areté des o ortun tés de lacement
sur le marc é nanc er n dé c t en mat re de commun ca
t on de la art des com a n es d’assurance Le marc é reste tr s eu d vers é, l est dom né ar la ranc e automo le, certa nes ranc es sont a les, en art cul er les assurances de ersonnes, u re résentent mo ns de du marc é contre lus de dans les a s dévelo és
ne autre caractér st ue du secteur de l’assurance en l ér e rés de é alement dans la orte re résentat on des assurances o l ato res u const tuent la r nc ale ressource du secteur
Le déla m osé au com a n es d’assurance de rocéder la sé arat on urd ue des act v tés v e et non v e a ant e ré, s soc étés d’assurance de ersonnes ont été a réées, us u’ ma ntenant aam ne L e l ér e, l ale de la
, ssurance , l ale de la , la oc été de révo ance et de anté , l ale ssue d’un artenar at entre la et F,
, l ale de la , ssurance l ér e e, l ale de et en n Le
utual ste, l ale de la ces s soc étés s’a oute une l ale de la soc été ran a se, ar as ssurance l
s’a t de ard l a a r vec la recon urat on du marc é nat o
nal des assurances, ar l’a rément de nouvelles com a n es d’assurance de ersonnes, les résultats de la ranc e
vont s’amél orer, ce u ermettra une cro ssance a réc a le du c re d’aa re du marc éans le cadre de la ancassurance, les
com a n es d’assurance ont dé s né d verses convent ons de d str ut on avec les an ues ns , lus eurs a ences anca res sont dé o érat onnelles Les cond t ons d’un marc é orté sur la cro ssance sont résent réun es l reste, ue les com a n es d’assurance do vent e ercer leur act v té avec lus de ro ess onnal sme, en étant lus attent la ual té du serv ce u m l ue une recons dérat on de la est on de la ressource uma ne et de sa ormat on Les com a n es do vent a re l’e ort d’ada ter le contenu de leurs o res au nouveau eso ns d ctés ar leurs envronnements La conc l at on du r le soc al de l’assurance avec son ntér t économ ue et son ro t nanc er, const tue un des dé s ma eurs u s’ m ose au d érents acteurs du marc é nat onal des assurances
La mise en place de produits nouveaux est-elle de nature à stimuler le marché des assurances ?
ans le doma ne de l’assurance, ce n’est as le caract re de nouveauté u est
déterm nant dans la déc s on de souscr t on un rodu t donné Les rodu ts d’assurance ont, l’ nstar des autres serv ces, la caractér st ue d’ tre mmatér elle et ntan le uand un rodu t d’assurance est m s sur le marc é our la rem re o s, le cl ent ne eut as l’essa er, le vo r ou le o ter,
comme cela est oss le uand l ac te une vo ture ou une t sser e
e u est r mord al et essent el our le cl ent, c’est le de ré de con ance u’ l accorde sa com a n e d’assurance
ette con ance est nt mement l ée la ual té de l’accue l au moment de la
souscr t on et surtout la ual té de la restat on en cas de réal sat on du r s ue
couvert n e et, un cl ent do t a solument tre ndemn sé et ce dans les me lleurs déla s, s le s n stre est déclaré receva le Le serv ce a r s vente, ne do t lus tre cons déré ar les entre r ses
comme une contra nte ma s lut t comme un rela s de cro ssance
ela ne d s ense nullement les com an es d’assurance de l’o l at on d’ tre
l’écoute des eso ns nouveau l és au évolut ons économ ues, soc ales, tecnolo ues, r lementa res ou autres et de a re l’e ort d’ada ter le contenu de leurs o res ces évolut ons
ans le conte te actuel et ace la anal sat on des rodu ts d’assurance car ac lement m ta les, des e orts
constants d’ nnovat on sont ourn r ar les com a n es, notamment, en nvest ssant dans les serv ces ér ér ues au contrat d’assurance de ase
’est cette ste u devra t tre r v léée ar les com a n es comme a e de
d érenc at on et non lus la sous tarcat on u a v te démontré ses l m tes
es e orts d’ nnovat on devra ent concerner auss en les rodu ts d’assurance d ts de domma es ue les rodu ts d’assurances de ersonnes
uss , l est nécessa re our les com an es d’assurance, de mettre en lace
de nouveau rodu ts, m me de réondre certa ns eso ns nsu sam
ment r s en c ar e n art cul er, s elles sou a tent atte ndre des c les de marc é non encore e lo tés La détect on des eso ns sat s a re, nécess te ar o s des nvest ssements su lémenta res, car de ro ondes nvest at ons sont nécessa res dans le cadre d’études de marc é et ce en recourant au en u tes et ou au tecn ues de sonda e
ar contre, certa ns eso ns euvent tre décelés ar une s m le ve lle n or
mat onnelle t tre d’e em le, les dern res mesures r ses ar les ouvo rs
u l cs, dans le cadre des d s os t s our l’encoura ement la créat on de
m cro entre r ses, o rent au com a
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Acteurs
40 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
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n es d’assurance des sements m ortants e lo ter, travers la m se en lace de rodu ts ada tés tel ue la m
cro ssurance n e et, la m cro ssurance ermet de c ler cette caté or e d’entre r ses u est e clut de l’assurance trad t onnelle ette assurance nterv ent souvent comme rodu t nanc er com lémenta re l’é ar ne ou au créd t l’e em le de «l’assurance du solde
restant d ou «l’assurance des unéra lles u sont ro osées dans certa ns a s auvres
La m cro assurance eut orter sur les d érents t es d’assurance v e, malad e, nval d té, assurance sur les ens, les act v tés a r coles, etc
ans ce cadre, une o re e ste sur le marc é al ér en, nommée « m cro assurance a r cole u ermet au a r culteurs et éleveurs démun s d’assurer leurs ens éta l ou récoltes et de les rendre lus solva les v s v s des an ues es contrats mult ér ls contre la r le, le el, etc s éc ues
certa ns rodu ts a r coles ont été lancés, tels ue la «mult ér ls omme de terre , «mult ér ls tomate ndustr elle , «mult ér ls v ne et «mult ér ls olv ers Le conte te économ ue actuel se d st n ue ar la volonté de l’ tat de créer
, dans le cadre du lan u n uennal ette ers ec
t ve ren orce le otent el de couverture en assurance our cette caté or e d’entre r ses ce t tre, l s’av re o ortun our les assureurs d’ nscr re cette catéor e d’entre r ses comme a e ma eur
dans leurs straté e commerc ale et mettre en lace des rodu ts «mult r s ues s éc ues c a ue doma ne d’act v té méd cale, a r cole, ndustr elle, etc ar e em le La m se en lace de rodu ts ada tés eut ooster la cro ssance et st muler le marc é
oncernant les assurances de ersonnes, des d s os t ons r lementa res, d ctées ar la lo du évr er
, sont ntrodu tes en vue de st muler art cul rement cette caté or e d’assurance lles ont erm s la levée d’un certa n nom re de re ns la souscrt on, notamment en autor sant l’ nscr
t on du éné c a re dés né ar le souscr teur et en dotant l’assuré d’un ouvo r de renonc at on son contrat d’assurance v e L’ nnovat on et la m se en lace de rodu ts nouveau sont ndén a lement un a e de érenn té et un mo en de cro s
sance oute o s, la créat on de rodu ts ne do t as const tuer une n en so car ce sont
les rodu ts con ormes au attentes et au eso ns réels du consommateur u st muleront le marc é de a on dura le
Quelles sont les perspectives de la compagnie CAAT à terme ?
la su te de la s éc al sat on de l’entrer se dans les assurances de dom
ma es, en a l cat on des d s os t ons de la lo du , la a été amenée red mens onner son or an sat on et ado ter un lan de déveloement et de modern sat on e lan,
s’art cule autour d’act ons l ées la ormat on et l’ ntroduct on de nouvelles tec n ues de est on et notamment la m se en lace d’un nouveau s st me d’ n ormat on our m eu serv r sa cl ent le
u lan o érat onnel, l’entre r se v se la oursu te de la cro ssance du orte eu lle
et la sélect on des r s ues, la réservat on de la me lace sur le marc é nat onal des assurances, le ma nt en de la cadence de r lements des s n stres et le res ect des en a ements envers les assurés et n ne la consol dat on des résultats tec n ues et nanc ers de l’entre r se La sa s ra auss les o ortun tés o ertes ar les d érents ro rammes d’ nvest ssements u l cs et r vés et u const tuent un otent el assura le a réc a le La d nam ue en endrée ar le lan de relance économ ue va ndu re une demande accrue de couverture des r s ues uss les rodu ts d’assurances o erts ar l’entre r se do vent tre adatés au eso ns e r més ar le marc é
ans ce cadre l’entre r se ro ette de commerc al ser des ac s d’assurances com nés l’attent on de son a ma le cl ent le
La ado tera une démarc e a ée sur la rec erc e de nouveau marc és tout en ma ntenant les rands com tes et les en orte eu lle
ur le lan ual tat , la env sa e d’amél orer sa renta l té ar La réduct on des co ts o érato res Les lacements rendements élevés L’ada tat on de son or an sat on La oursu te de la modern sat on de la est on
L’entre r se cont nuera de ve ller l’amél orat on du contr le nterne, com te tenu de l’évolut on de son c re d’a a res et de l’e tens on de son réseau
es act ons sont env sa ées mo en terme our ren orcer la créd l té de l’entre r se, con orter sa sol d té nanc re et mettre en uvre les r les de onne ouvernance
L’entre r se devra a r sur des lev ers déterm nants tels ue l’ nté rat on de nouveau conce ts de « ve lle straté
ue our un me lleur tra tement de l’ n ormat on dans un souc de trans arence et d’e cac té dans la est on
u lan uant tat , les ers ect ves de cro ssance de l’ ntre r se sont sens lement ren orcées r ce la oursu te du lan de relance économ ue u const tue une manne our le secteur
des assurances e otent el assura le, ermettra la d’accro tre son
c re d’a a res ar le dévelo ement des se ments en neer n tous r s ues c ant ers et tous r s ues monta es , automo le et trans orts es act ons, en mat re de mar et n et de créat on de nouveau rodu ts, seront é alement en a ées
ar a lleurs, la d s osera d’un réseau de d str ut on var é et dense r ce l’ouverture de nouvelles a ences d
rectes, l’a rément de nouveau a ents énérau et au dé lo ement de la an
cassurance uss , la orte cro ssance attendue sera ortée ar le nom re de o nts de ventes
com né un dévelo ement des ranc es domma es avec une attent on art cul re au rat os de renta l té et
au r les de onne est on
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 41
Acteurs
Entretien avec le P-DG de la CAAR, M. Brahim-Djamel Kassali
ntret en réal sé ar essma les
«Nous ambitionnons de prendre 17 à 18% des parts de marché»
Pour nous donner plus de détails et de précisions, nous avons sollicité le recours du président-directeur général de la CAAR, M. Brahim-Djamel Kessali. Très aimable et surtout passionné par la compagnie qu’il gère depuis 2005, il nous a reçu au siège de l’entreprise situé en plein cœur de la capitale. Il a bien voulu répondre à nos questions.
Créée en 1963, la Compagnie algérienne d’Assurance et de réassurance (CAAR) fait
assurances en Algérie. Malgré une concurrence de plus en plus féroce, la compagnie publique, qui
réussi à se maintenir dans des positions confortables. Par exemple, les chiffres, fournis par les responsables de la compagnie, pour l’année 2010, sont éloquents à ce
un taux de réalisation de 16% du marché national (dans tous les segments de l’assurance), par rapport à 11%, en 2004. Cette comparaison indique l’énorme progression effectuée par la CAAR. En plus de cette place élogieuse, la CAAR a eu l’avantage
un chiffre d’affaires de 12,8 milliards de dinars, avec à la
clef, un résultat net de 1,1 milliards de dinars. Sur le plan ressources, la CAAR dispose de 134 agences, réparties sur 5 succursales, qui couvrent l’essentiel du territoire national, le tout, géré par un effectif de 1780 personnes. Pour mieux aller de l’avant, la compagnie, que gère M. Brahim-Djamel Kassali, ambitionne de mettre les bouchées doubles. Elle a, non seulement, créée une
100% sur fonds propres, mais, veut augmenter ses parts de marché, pour atteindre, dans les deux ans à venir, 17 à 18%. Un vrai pari pour une compagnie, qui relève du secteur public. Un secteur de plus en plus bousculé par la concurrence des compagnies privées, algériennes et étrangères.
N. A.
Elle est la doyenne des compagnies d’assurance de l’Algérie indépendanteLa CAAR dans une position confortable
ar essma les
42 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Revue de l’ASSURANCE : Monsieur le P-DG, pouvez-vous nous donner un aperçu succinct de la Compagnie algérienne d’Assurance et de réassurance ?
M. Brahim-Djamel Kassali : La Coma n e al ér enne d’assurance et de
réassurance est une com a n e ul ue d’assurance mult ranc es lle
a été créée en , ce u en a t la do enne des soc étés d’assurance encore en act v té La C a un ca tal soc al, n , évalué m ll ards de d nars ous avons réal sé un c re d’a a res de
, m ll ards de d nars, dont un résultat net de , m ll ards de d nars Ce résultat n’est ourtant as le a t du
asard C’est le ru t de l’e ort de ersonnes u’em lo e la soc été dans
succursales nna a, Constant ne, ran, C éra a et ou aréa La
C c’est auss a ences et a ents énérau , travers le terr to re nat onal
ous avons m s en lace, de u s au mo ns ans, une ol t ue de modernsat on ous avons commencé ar l’ uma n, travers la ormat on de nos ersonnels ous avons ormé tous nos a ents d’accue l au tec n ues de mar et n et de est on de cl ent le
ous e ectuons des sess ons de ormat ons ér od ues our l’ensem le de notre ersonnel
cet e ort, l aut a outer la modern sat on de nos nstallat ons ous avons m s en lace de u s ans une nouvelle c arte ra ue, avec un des n lus attract ous avons é alement tout a t
our o r r au cl ents des a ences lus s ac euses, lus con orta les La C a auss m s en lace une olt ue d’ n ormat sat on de son réseau
ous sommes arvenus créer un réseau de conne on entre les d érentes a ences de la com a n e otre souc est en s r d’o r r une me lleure restat on au souscr teurs
‘a lleurs, c’est our cela ue nous asons d’autres e orts our rédu re les déla s de a ement des s n stres et, a ns , amél orer notre ual té de serv ce
La loi sur les assurances a créé une nouvelle donne à travers la séparation des assurances de personnes des assurances dommages. Comment appréhendez-vous cette situation ? La Lo m ose e ect vement au com a n es d’assurances d’e ternalser les act v tés d’assurance de ersonnes u n veau de la C , nous avons mméd atement m s en lace un
ro et r s une ér ode de ré arat on u a duré de u s , une ér ode durant la uelle nous avons ré aré notre us ness lan et tous les documents n érents la créat on d’une soc été, nous avons a out la créat on de C ssurance en mars
otée d’un ca tal soc al de m ll ard de d nars, cette l ale, est nancée
ar la C on s e est s tué C éra a ous avons nommé les resonsa les de la soc été, dont le Conse l
d’adm n strat on et le d recteur énéral lle a commencé son act v té de ma
n re e ect ve art r du er u llet La C , u em lo e le ersonnel
ssurance de ersonnes de la com an e m re, e lo te désorma s le orteeu lle de la C et ut l se ses
a ences ous es érons un vra démarra e de la l re d s l’an
ous devons, our cela, trava ller d’avanta e our a ronter la concur
rence des com a n es étran res u ont un savo r a re connu dans le doma ne our ac uér r un ma mum d’e
ér ence, dans ce doma ne, nous allons nous ra roc er de a s am s, a ant les m mes caractér st ues, ue l’ l ér e
Quelles sont les projections de la CAAR pour les années à venir ?
ous avons l’am t on d’au menter nos arts du marc é ou dans
les deu années ven r Cela nécess te, en s r, des e orts su lémenta res
ous allons cont nuer nous dé lo er avec l’ouverture de nouvelles a ences
ous allons é alement oursu vre la straté e de ormat on de nos ersonnels et la modern sat on de nos nstallat ons ar a lleurs, nous allons ado ter une nouvelle a roc e mar et n avec nos cl ents ous allons é alement trava ller d’avanta e our rédu re les déla s de a ement des s n stres des cl ents
our C , l est attendu une roress on de son c re d’a a res des
l’année u est our mo l’année du vér ta le démarra e de cette l ale, avec en art cul er la m se en lace de nouveau rodu ts dans le cadre d’une a roc e mar et n d érenc ée
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Acteurs
44 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le DG de la CNMA,M. Kamel Arba
ntret en réal sé ar ac ne era et
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur le DG, nous faire une brève présentation de la CNMA M. Kamel Arba : La C est la ca sse nat onale de mutual té a r cole C’est la do enne des ca sses d’assurance u s u’elle a lus d’un s cle d’e s
tence a r nc ale s éc c té c’est u’elle est sous tutelle du m n st re de
l’ r culture et du évelo ement ural, tout en étant la ro r été des a r culteurs C’est ce u a t la orce de la C out en a ant une tutelle olt ue et adm n strat ve, la ro r été est ré e ar le dro t c v l Les a r culteurs sont ad érents au n veau de la C avec une art soc ale de deu m lles
d nars, un montant u n’a d’a lleurs ama s été c an é ous avons travers le terr to re nat onal ca sses et
r s de ureau locau , u s ue c a ue Ca sse ré onale d s ose de lus eurs ureau locau
eule notre com a n e est résente ord ad o tar, n aouat ne ou n ue am ous avons une couver
ture nat onale tr s éto ée, dans les co ns du a s, surtout au n veau du monde a r cole et rural La C onct onne avec trava lleurs dont la ma or té sont des cadres nanc ers et ur d ues, et, surtout, des cadres a ronomes et vétér na res ous sommes s éc al sés et leaders dans l’assurance a r cole éanmo ns, avec l’ouverture du monde des assurances la concurrence nous avons revu notre
straté e et redé lo é nos e orts our nvest r dans de nouveau créneau uss , nous o rons des c cles de orma
t ons, toutes caté or es con ondues, dans les assurances, les nances, le ur d ue et les ressources uma nes
Essentiellement, quelle est votre clientèle ?
otre cl ent le est, essent ellement, ssue du monde a r cole, c’est l , notre s éc al té Le reste, nous le cons dérons comme un com lément, un a o nt
’ou l ons as ue, nous sommes une mutuelle, la seule avo r une m ortance nanc re et économ ue ans la me
sure o , la C n’a as un ut lucrat , et donc, n’étant as soum se l’enre strement au re stre de commerce, elle ne oue as un uement un r le nanc er L’ ntér t de la mutuelle est de sécur ser ses ad érents, sécur ser l’a r culteur et le monde rural l ne aut as ou l er ue, sur les communes du a s, lus de sont rurales La C
a un c am v er e, et e ense ue nous devons rester essent ellement dans ce c am , arce ue nous devons accoma ner le renouveau, a r cole et rural, u est entra n de se a re L’accoma nent do t se a re, en mat re d’assu
rance v e, d’assurance domma es et en mat re de conse ls d’e ert se, étant donné les eso ns e r més, en la mat re, dans le monde rural Lors ue nous arlons de conse ls et d’e ert se, nous
évo uons la révent on et l’amél orat on
«Nous sommes ancrés dans le monde agricole et rural»
La Caisse nationale de mutualité agricole est, sans doute, l’une des
d’assurance. Son secret, si secret il y a, réside, tout simplement, dans
son mode de fonctionnement. Cette mutualité est la propriété de ses
sociétaires, qui ne sont autres, que les agriculteurs.
Doyenne des caisses d’assurance - créée il y a plus d’un siècle -
spécialiste et leader, dans l’assurance agricole, la CNMA est, incontestablement aujourd’hui, un
acteur majeur, dans l’accompagnement de toute politique de développement
agricole et rural. Et comme le dit si bien son
Directeur général, M. Kamel Arba, qui a réussi le pari de remettre sur
rail la Caisse depuis son
« l’avenir de l’Algérie c’est le monde rural, ce n’est pas la ville ! ». Il nous explique comment la CNMA
est promue à un radieux avenir.
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de la roduct on La révent on se tradu t ar l’accom a nement des soc éta res,
avec des conse ls ur d ues et nanc ers, avec des tec n ues d’a ronomes et vétér na res, a n de sauve arder leurs ntér ts, d’amél orer leur roduct v té, en uant té et en ual té et, du cou , de ré
du re le r s ue Lors u’on d m nue le r s ue, cela se tradu t ar des e ets éné ues sur l’a r culteur, la ca sse et l’économ e al ér enne C’est ce u nous d érenc e, donc, des autres com an es d’assurance
Quels sont les produits qu’offre la CNMA ?
e u s mon nstallat on la t te de cette com a n e, n , nous av ons un c re d’a a res de , m ll ards de dnars, dont , concerna t l’assurance automo le n , nous avons atte nt un c re d’a a res de, rat uement, m ll ards de d nars, en réc sant ue
de nos recettes rov ennent du
monde rural ous sommes, donc, entra n de renverser la tendance et de nous redé lo er, au n veau du monde a r cole et rural, et d’occu er ce terra n, ar la modern sat on des assurances ctuellement, toutes les e lo tat ons
a r coles, e stantes en l ér e, ont leur rodu t d’assurance t tre d’e em le,
nous ouvons c ter la tomate, la omme de terre, le lé, la v ne, l’ol v er le c etel, etc l nous man ue, seulement, deu rodu ts l’o non et l’a l, ue nous allons
amél orer, ar le a s de l’assurancerendement Concernant la couverture san ta re an male, l’assurance va tre ré onal sée e m’e l ue la culture de la omme
de terre n e a, n’est as la m me ue celle d’ l ued l aut ten r com te
du cl mat, de l’env ronnement, du rel e , des mental tés et des ér odes ! ar e em le, lors de sa m se en lace, la ol ce d’assurance « omme de terre ,
ne ouva t s’a l uer n e a, de la
m me a on u’ l ued n mat re de céréal culture, la C ro ose, our les ré ons du nord, une ol ce
d’assurance contre la r le ctuellement, la céréal culture est déve
lo ée, au sud, o l n’ a as de r le ous com rene ue la ol ce d’assu
rance «céréal culture , au nord, n’est as la m me ue celle du sud lle est,
m me, d érente en onct on des ones du nord du a s ous étud ons, en ce moment, les s éc c tés ré onales, et nous ada tons les ol ces d’assurance, en onct on des d érentes ré ons du a s
Mais est-ce que les agriculteurs viennent spontanément se faire assurer ?C’éta t tr s d c le, au dé ut, car la C c erc a t la solut on de ac l té, travers l’assurance automo le, et ne s’occu a t as, comme l se deva t, du monde a r cole
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L’assurance automo le, a en endré un ros dé c t, u a a ll mener la C ,
la a ll te l aut savo r ue l’a r culteur est aller
ue la ureaucrat e, et dés u’ l est v ct me d’un s n stre, l c erc e tre rem oursé mméd atement ! vous le rem ourse dans les déla s, et la auteur de la erte, le ouc e ore lle era le reste u n veau de la C , nous ns stons, énormément, sur la r se en c ar e et le rem oursement, dans les déla s, des s n stres ous avons n ormé les a r culteurs et les éleveurs, ue nos e erts sont a réés ar l’
n on des soc étés d’assurance et réassurance, L Ces e erts se dé lacent, évaluent les s n stres et ro
osent l’a r culteur le rem oursement ce dern er n’est as sat s a t, l a la
lat tude de dés ner un autre e ert a réé l aut d re ue la con ance commence s’ nstaller, entre la ca sse et ses ro r éta res, ue sont les a r culteurs t c’est our cela ue, notre c re d’a a res est en constante évolut on n , nous com tons, nc alla , dé asser les m ll ards de d nars
travers le monde, les assurances ont une m ortance telle ue, ar e em le, au tats n s, l’économ e re ose sur les mutuelles des assurances, en mat re de nancement, au sens lar el ne aut as ou l er le r le de mutuelle,
de la C u est celu de créer des serv ces, travers tout le terr to re nat onal, su vant toutes les e lo tat ons a rcoles ’a lleurs, la rem re mutuelle de serv ces a été créée, le octo re
, ou ourt éc al sée dans la datte, elle va s’occu er de toute la vallée d’ ued e lus, une coo érat ve de serv ces sera créée, a n de soula er l’a r culteur et, du cou , ooster l’assurance C’est un serv ce dest né l’entret en de la almera e, du o nt de vue de l’entret en san ta re, de l’ rr at on, de la ormat on, et de la commerc al sat on du rodu t, et ar ce a s, ncul uer, cet
a r culteur, la culture de l’assurance, me lleure couverture, arant ssant ses
ens, en cas de s n stre
Où en est le processus de séparer l’assurance-vie de l’assurance dommage, au niveau de la CNMA ? La C , avec le concours de tous ses cadres, a créé sa l ale «assurancev e , nommée Le Mutualiste Le conse l d’ dm n strat on de cette l ale a été m s en lace, et son , dés né Le Mutua-liste est, , ro r été de la C
Vu le nombre important de compagnies d’assurance existantes, ne redoutez-vous pas la forte
-zon ?La C va deven r l’une des lus
randes com a n es d’assurances, d’ l ér e lle va ouer un r le tr s m
ortant, au n veau du monde rural et a r cole Cela ne nous em c era as d’aller vers l’ ndustr el, m me s ce dern er ne const tuera, our nous, u’un com lément ous allons modern ser notre réseau, et l’un orm ser, r ce nos trava lleurs et nos ressources nanc res nous allons dé asser le ca des m ll ards de d nars de c re d’a a resLe terra n est v er e, et nous ne cra
nons as d’ tre concurrencés ous r v lé ons le trava l de ro m té, avec
l’a r culteur ans toutes les ré ons d’ l ér e, les a r culteurs me conna ssent, ersonnellement e su s l’écoute de leurs ro l mes, et ’essa e de leur trouver des solut ons, avec le concours des cadres de la C C a ue our, les cadres de la C s llonnent l’ l ér e ’a lleurs, our ce
octo re , L , nous allons e ectuer une tournée, dans lus eurs
la as du sud est, en com a n e d’une d a ne de cadres ne autre é u e era le tour de uel ues la as de
l’ouest, et a ns de su te ous assons notre tem s sur le terra n L’aven r de l’ l ér e, c’est le monde rural, et non, la v lle normément de c oses sont a re, ne sera t ce ue our les rodu ts du terro r La C va ouvr r le rem er ma as n, e osant les rodu ts du terro r, en l é
r e l ouvr ra, ses ortes, lace ud n, l er ous nv terons la v e lle a le,
la v e lle c aou e ou la v e lle orana se u rodu sent leur ta ne , résenter
leurs rodu ts et les a re conna tre, a n de les encoura er, et ousser les c tad ns, les consommer
Pouvez-vous nous donner une date ?
ous allons entamer les travau d’aména ement, de uel ues m , dans nos ro res locau ous allons sa s r l’o ortun té de ce ma as n, our ooster la m cro assurance ous allons nous occu er de l’éleveuse ou de l’éleveur, u a deu et tes c vres ou deu vac es, erdues dans un ameau, et dont ersonne ne s’en réoccu e ar le a s de la m cro assurance, nous allons leur ac l ter la t c e, our accéder au m crocréd t, et nous allons les accom a ner, our dévelo er leurs rodu ts
Un mot, pour conclure, Monsieur le Directeur général…
ous sommes ancrés dans le monde a r cole et rural Le c re d’a a res annuel, énéré ar l’a r culture, est de l’ordre de m ll ards de d nars , avec tous les e orts dé lo és, la C arr ve rendre ce , cela se tradu ra,
our elle, ar un a ort de lus de m ll ards de d nars ! Cela sera erm s
r ce au e orts, consent s et a re, des cam a nes de sens l sat on et de vul ar sat on, une ormat on a ro
r ée des cadres e ce a t, la C , dé assera lar ement ses concurrents, en étant, donc, la seule com a n e ouvant atte ndre ce c re d’a a res, alors
u’actuellement, l’assurance a r cole ne re résente, ue , , au n veau nat onal
our conclure, e t ens saluer la venue d’un nouveau né dans le a sa e méd at ue, en l’occurrence la Revue de l’ASSURANCE, u va vul ar ser nos
rodu ts et asser nos messa es ous lu sou a tons lon ue v e !
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Entretien avec le PDG de la CASH, M. Nacer Sais«Développer un portefeuille
les risques»
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur le P-DG, nous faire une brève présentation de la compagnie CASH ? M. Nacer Sais : e do s résenter la C , e d ra s ue c’est la rem re com a n e u l ue u a été créée la aveur de l’ordonnance , a ant léral sé le marc é des assurances en l ér e La C a été créée en , our démarrer ses act v tés en ous sommes notre on me année
d’act v té n t alement, la C a été créée our tre une soc été d’assurance s éc al sée dans la est on des assurances et r s ues l és au act v tés drocar ures on statut a v te évolué our deven r une soc été comme n’ morte uelle autre soc été d’assurance onc, nous ne touc ons as un uement
au doma ne des drocar ures ma s assurons tout ce u est ndustr e ous sommes a réés our rat uer toutes les o érat ons d’assurances domma e et de réassurance Le c re d’a a res de la C n’a as cessé d’évoluer, d’au menter donc, deu s sa créat on ce our, ce u lu a
erm s de vo r sa art de marc é roresser d’année en année n termes de
c res, nous ne sommes as lo n des soc étés d’assurances trad t onnelles on rend le c re d’a a res du marc é en rut, nous avons entre et de art de marc é stract on a te des
assurances automo le, ue la C ne rat ue ue de man re mar nale,
cette art de marc é se s tue entre et ous sommes arm les leaders
du marc é en mat re d’assurance r s ues ndustr els La C com te un e ect n de ersonnes, un e ect eune, avec un tau d’encadrement tr s m ortant
ous érons un orte eu lle de rands r s ues, donc nous sommes tenus de a re attent on la ressource uma ne,
sa ormat on, sa ual té ous m sons eaucou sur la ual té ous avons de ros cl ents dans notre orte eu lle et
sommes, ne sera t ce ue ar ra ort a, tenus d’ado ter des standards de est on rré roc a les
volume de votre chiffre d’affaires ?
e va s vous donner uel ues nd cateurs l és notre est on n termes de c re d’a a res, nous a sons entre et
m ll ards de d nars ous sommes arm les uatre rem res soc étés du
marc é
Comment a-t-il évolué ? Le c re d’a a res de la C a évolué de man re su stant elle entre et
Le c a été enre stré en o nous av ons dé assé les m ll ards de d nars, la aveur de l’assurance de rands ro ets notamment d’ n rastruc
tures La C est l’assureur d’une onne art e des ro ets n t és ces der
n res années ar les ouvo rs u l cs ue ce so t en mat re de travau ul cs, comme l’autoroute est ouest ou les
un tés de dessalement d’eau de mer ntre et , l a eu un et t
recul en termes de c re d’a a res Cette lé re ré ress on ne nous a as déran és car nos résultats n’ont as cessé d’au menter
al ré une a sse du n veau de r mes ém ses rutes our se s tuer au alentours de , m ll ards de d nars en ,
Le secteur des hydrocarbures est certes le domaine de prédilection de la CASH, mais pour cette compagnie la réussite passe par un portefeuille
de se positionner parmi les leaders du marché des entreprises et mise beaucoup sur l’attractivité de ses produits. Dans cet entretien, le PDG de cette compagnie nous en donne de plus amples détails.
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50 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
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nos résultats nets se sont amél orés Cela est le ru t de notre démarc e en mat re de sélect on et de rudence dans le cadre des souscr t ons, con u
uée une est on r oureuse des r s ues en orte eu lle
uss , r ce notre ma tr se des ra s énérau , nous occu ons les rem res laces du marc é en termes de roduc
t v té ous sommes ar a lleurs arm les com a n es les lus er ormantes en termes de renta l té et de retour sur ca tal
s naler ue com te tenu de la roress on s n cat ve de l’act v té de la
C de , la com a n e a eu eso n de a re accom a ner cette évolut on ar une reca tal sat on Le ut est de ren orcer les onds ro res de la C et de consol der sa solva l té et sa ca ac té onorer ses en a ements
ous avons m s en uvre, de u s le mo s de ma dern er, une o érat on d’au mentat on de ca tal Ce dern er a res ue été tr lé en assant de , , m ll ards de d nars Cette au menta
t on s’est a te ar un a ort en numéra res de nos act onna res a tal et onatrac
Quels sont vos principaux actionnaires ?
n lus de onatrac et a tal u dé
t ennent désorma s de arts, l a deu autres soc étés ue sont la C et la CC u total sent La C est donc l ale du rou e onatrac
Ce qui explique que la CASH soit si
ous avons o tenu nos er ormances r ce au trava l et au sacr ces de nos
cadres La résence de onatrac dans notre ca tal a certes donné lus de orce et de créd l té la C et c’est un des atouts ue nous mettons en avant, ma s sac e ue notre soc été n’a ama s éné c é d’un avanta e concurrent el uelcon ue et ce, de u s sa créat on ous art c ons au a els d’o res de onatrac au m me t tre ue les autres com a n es d’assurance et sur la ase des m mes e ences
résent, et su te la rév s on du rocessus d’ac at des couvertures d’assurance de onatrac , nous a sons art e d’un consort um com osé de tro s entrer ses d’assurance au cotés du réassu
reur nat onal la CCCela e l ue d’a lleurs le a t ue toute notre démarc e de dévelo ement reose sur l’a e straté e de d vers cat on
de nos souscr t ons our aller vers mo ns de dé endance v s v s des rands r s ues u ourd’ u , nous réal sons lus de
de notre c re d’a a res ors rou e onatrac
Vous développez donc de nouveaux produits hors hydrocarbures ?
en s r ! ous sommes dans tous les doma nes de l’assurance domma e et o rons des solut ons assurant elles au eso ns d vers de nos cl ents our les , la C v ent de
mettre en lace un nouveau rodu t d’assurance ada té u ac l te eaucou la t c e au entre r ses en re rou ant toutes les arant es en un seul ac a e
ous sommes en tra n de le vul ar ser travers des rencontres et sém na res ue nous or an sons au ro t de nos cl ents en orte eu lle et cl ents otent els
Un mot justement sur cette stratégie
L’act v té d’assurance, comme l’act v té anca re, re ose sur la lo des rands
nom res ucune an ue ou com a n e d’assurance ne eut dé endre d’un seul cl ent L’é u l re des assureurs et leur renta l té dé endent en rande art e du de ré de d vers cat on de leur orteeu lle d’a a res lus le nom re de
cl ents ue vous ave en orte eu lle est rand lus vous ave des c ances
d’é u l rer vos com tes, d’ tre solva le et de dé a er des résultats os t s
onc, ne sera t ce ue ar ra ort cette e ence du mét er, nous avons l’o l at on d’élar r notre amme de rodu ts et nos or ons en termes de
cl ent le t c’est ce uo nous nous attelons otre or an sat on est con ue de sorte rendre en c ar e cette réoccu at on coté de la d rect on des rands r s ues u re les rands
com tes, nous avons révu une structure centrale dont la m ss on est de dévelo er un orte eu lle de r s ues de ta lle mo enne ssus des et tes et mo ennes entre r ses otre o ect est d’arr ver, terme, a re contr uer les deu orte eu lles de man re é ale notre roduct on lo ale
Quelles sont les perspectives de la CASH ? La mar e de ro ress on de la C est tr s m ortante otre o ect est de a re de notre com a n e un des acteurs
ma eurs du marc é nat onal des assurances, une com a n e énéral ste ma s lus ortée sur les assurances des en
tre r ses Le c alen e n’est ce endant as évdent ous devons redou ler d’e ort our arr ver eter les ondements et les ases d’une soc été érenne l s’a ra
d’a r sur lus eurs ronts our amél orer notre or an sat on, nos rocédures de est on, le n veau et l’e ert se de notre
ressource uma ne et en n amél orer sans cesse notre s st me d’ n ormat on our le rendre er ormant ous nos e orts do vent conver er vers
l’o ect su r me u est celu de sat sa re en ermanence les eso ns de nos cl ents et d’ tre la auteur de leurs attentes
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Entretien avec le PDG de la CAGEX, M. Djilali Tariket«Instaurer une véritable culture d’assurance chez les opérateurs économiques»
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Si vous le voulez bien M. le PDG, présentez-nous brièvement votre compagnie ? M. Djilali Tariket : La C est la Com a n e al ér enne d’assurance et de arant e des e ortat ons lle a été créée en et, est o érat onnelle, de u s lle a our o et de arant r les e ortat ons al ér ennes, en d rect on du monde ent er Les act onna res de la com a n e sont c n an ues, toutes u l ues l s’a t de la ,
, , C et de la L a ns ue c n randes com a n es d’assurances u l ues, ue sont la C , la C , la
, la C et la CC lle e erce, our son com te et sous le contr le de
l’ tat, les assurances créd t l’e ortat on, uand l s’a t d’ac eteurs r vés nous a elons cela, le r s ue commer
c al ous a ssons our le com te de l’ tat, et sous son contr le, uand l s’a t de arant r les r s ues, sur des a s ou sur des entre r ses u l ues
étran res on ca tal soc al est, résentement, de m ll ards de d nars lle
em lo e, en mo enne, ersonnes et, est structurée en d rect ons centrales avec tro s délé at ons ré onales
L’une l er, l’autre ran et la tros me nna a
Comment percevez vous le marché des assurances, à la lumière des nouvelles dispositions prises par la dernière tripartite, pour dynamiser les exportations ?
ect vement, les ouvo rs u l cs, en accord avec les artena res soc au et les or an sat ons atronales, ont convenu de ac l ter, au ma mum, le trava l des e ortateurs en leur accordant des ac l tat ons Ces dern res ourra ent
concerner les déla s de ra atr ement des onds, ou de la art en dev ses u rev ent au e ortateurs, ou la créat on, ar e em le, des coulo rs verts, our a
c l ter le trans t des marc and ses, destnées l’e ortat on
n ce u concerne l’as ect assurances, en art cul er, l a été déc dé ue les eortateurs, de concert avec les an ues,
devra ent recour r, en lus, l’assurance créd t, our sécur ser les o érat ons, l’e ort ur certa ns marc és, o l n’ a as eaucou de v s l té, les e orta
teurs ourra ent rencontrer des ac eteurs, ré utés nsolva les onc, le recours l’assurance créd t, de la Ca e , ermet de les sécur ser, un tant so t eu,
de leur év ter le ma mum d’ m a és, sur les créances et sur les trocs
Dans cette optique, considérez-vous que le marché de la Cagex va évoluer positivement ?
our ma art, l me ara t eu ro a le u’ court terme le marc é de la Ca e
va tre ouleversé Ce sont des d s ost ons u , de mon o nt de vue, auront des e ets os t s mo en et lon termes u del de l’a de ue ourra ent leur accorder les ouvo rs u l cs, l aut a solument nstaurer une vér ta le culture d’assurance c e les o érateurs économ ues, en énéral, et les e ortateurs en art cul er
Même si le marché de la Cagex ne risque pas, sur le court terme, de
dans son potentiel. En attendant, la Cagex est en train d’initier un certain nombre de polices d’assurances nouvelles qu’elle propose au fur et à mesure aux exportateurs, tout en développant l’assurance crédit domestique qui trouve un écho certain sur le marché national. Mais son challenge, c’est d’investir avec le concours des banques l’activité de rating.A ces questions et à d’autres, son PDG, M. Tariket a bien voulu nous détailler la stratégie de la Cagex.
52 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Avez-vous avez de nouveaux produits à mettre sur le marché, et sont-ils de nature à le stimuler ?
u , nous en avons de nouveau l a dé un rodu t, u est sur le o nt d’ tre lancé, c’est l’assurance Credoc l’eortat on Cela concerne une caté or e
de soc étés e ortatr ces, notamment celles u ont recours au Credoc, comme
onatrac , Cev tal et autres ous es érons ue ce rodu t ntrodu ra une dose de sécur té, au n veau de nos an u ers, u auront lus de ac l té con rmer les
Credoc, en rovenance de an ues étran res, surtout dans le cas de an ues de mo ndre m ortance e u s ma ntenant ans, la Ca e s’est
nvest e dans l’assurance créd t domest ue, c’est d re, tout ce u concerne les transact ons, l’éc elle nat onale Cela re résente, our nous, un créneau tr s orteur et, nous enre strons, d’année en année, de lus en lus de cl ents u nous soll c tent, our se roté er
contre les r s ues d’ m a és, dans le cadre de leurs transact ons commerc ales, sur le marc é nat onal
ous sommes en tra n de ré éc r d’autres rodu ts, comme le créd t a l, les assurances l ales l’ nvest ssement ous allons n t er un certa n nom re de ol ces d’assurances nouvelles n de ors des act v tés d’assurances en s r, la Ca e s’est é comme o ect , e d ra s l’am t on et le
c allen e d’ nvest r l’act v té de rat n vec, en entendu, le concours de nos an ues, nous allons essa er d’o r r un
serv ce de ual té, ermettant, ustement, d’au menter les ca ac tés de nancement, ou du mo ns, ac l ter le tratement des doss ers de nancement, au ro t de leurs cl ents an ues et de
ceu , des com a n es d’assurances
Vous travaillez essentiellement avec les entreprises exportatrices et nous savons qu’elles ne sont pas nom-breuses. Ne trouvez-vous pas ce mar-ché, assez restreint ?
ous ave ra son de d re ue nous trava llons sur un marc é tr s restre nt, vo re tr s l m té rosso modo, nous recensons uel ues e ortateurs, sur le terr to re nat onal, ce u est tr s eu,
our un auss rand a s ur ce nom re, nous en ca tons entre et
e ortateurs, ce u re résente, env ron, , du otent el e stant Cela reste nsu sant
Pour rester dans le domaine du commerce extérieur, pourquoi lesentreprises nationales ont-elles du mal à se couvrir contre les risques ? e ne cro s as u’elles ont du mal se
couvr r ous save , dans la o ulat on de cl ents otent els, nous avons deu caté or es l a ceu u ont une aroc e ud éta re, et ceu u ont une
a roc e r s ues mana ement, u veulent d’a ord se couvr r, contre les r s ues d’ m a és Ceu u ont une aroc e r s ues mana ement sont d s o
sés rendre une assurance Ceu u ont une a roc e ud éta re, calculent les co ts et, en onct on de ces m mes co ts, ls rennent ou non l’assurance Cec , d’une man re énérale ctuellement, dans la l ste des e ortateurs, l a un nom re m ortant, notamment les lus ros, d’e ortateurs u trava llent
avec des soc étés m res, comme c el n, rcelor ttal, Fert al, Coca Cola ls e ortent, ma s, de ar leur statut, n’encourent as de r s ues u mo ns, ces r s ues sont ann lés, u s ue ce sont des act onna res a sant art e d’un m me rou e
e u s la cr se de , et la a ll te de randes an ues dans le monde, nous avons volonta rement, uste t tre, n t é notre ol ce Credoc, our mettre en sécur té nos an ues onc, ar ce
a s, nous com tons, en s r, multl er, le nom re de cl ents, dans notre orte eu lle
Dans quels secteurs d’activité se situent essentiellement vos clients ?
our tre onn te, les lus m ortants sont dans le secteur des nes et de la
étroc m e ous ouvons c ter eros ou l’e n onatrac , l nc,
etc our c ter d’autres créneau , nous avons le lus de cl ents dans la datte, ma s auss dans les e ortat ons de cu rs
Vous avez également noué des partenariats avec la Coface et d’autres organismes. Comment cela se passe-t-il ?
u nous avons des artenar ats s écues avec la Co ace, u s ue cette
dern re nous a ass sté, en , our le lancement de l’assurance créd t domest ue, avec, comme su ort, la m se la d s os t on de la Ca e , de mo ens our la est on des r s ues et
our la réassurance ous cont nuons trava ller ensem le l a, au ur et mesure, un trans ert de savo r a re, vers la Ca e , ue nous com tons ca
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 53
Acteurs
tal ser, c ose ue nous a sons, raduellement ous avons, auss , d’autres artena res, dans le
doma ne de la réassurance, ue ce so t en uro e, dans le onde ara e ou arm les assureurs a rca ns en s r, les assureurs ne euvent as se
asser de cette coo érat on
Quel est votre chiffre d’affaires pour l’exercice précédent et quelle est son évolution ?
our a ns d re sur les c n dern res années nous ouvons est mer un tau mo en d’évolut on et de
cro ssance de Cela veut d re ue nous avons un tau de cro ssance lar ement su ér eur au tau d’évolut on du marc é u ourd’ u , notre c re d’aa res tourne autour de m ll ons de d nars
nous ma ntenons le tau de cro ssance , vous ouve ac lement a re le calcul !
Pourquoi pas les 50% ? ous n’avons as l’am t on d’aller au del ous
voulons avo r une cro ssance normale arce u’ l aut avancer selon une cro ssance mo enne, acceta le ans la lo ue de la est on d’entre r se, s vous ave une rosse cro ssance l aut savo r l’asor er l aut u’elle so t uste su ér eure, la mo enne du marc é, our avo r les ca ac tés de la conten r, com te tenu de nos mo ens
54 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le P-DG de la SGCI, M. Ali Sadmi
ntret en réal sé ar ouce ou a a
Revue de l’ASSURANCE : La SGCI existe depuis plus d’une douzaine d’années, mais reste méconnue du grand public. Voulez-vous nous faire, Monsieur le P-DG, une présentation de la société et les raisons de sa création ?M. Ali Sadmi : la n des années , l n’ ava t u’un seul acteur dans l’act v té de créd t mmo l er et du nancement du lo ement la C Com te tenu du désé u l re énorme u e sta t entre la demande de créd ts et l’o re de créd ts, les ouvo rs u l cs ont déc dé d’élar r l’e erc ce de l’act v té de créd t mmol er toutes les an ues u l ues C’est au re ard, donc, de l’am leur des eso ns nancer, ue cette o érat on a été déc dée Le nancement du lo ement et le créd t mmo l er, const tuent une act v té nouvelle our ces an ues, ce u a condu t naturellement la créat on d’autres acteurs our les accom a
ner dans le cadre d’un d s os t dest né d’une art les rassurer, et d’autre art les re nancer le cas éc éant
La C a été créée dans ce cadre a n d’accorder sa arant e contre l’ nsolval té des em runteurs
ar a lleurs, uand on nance, on eut
se retrouver dans une s tuat on d’ ll ud té, d’o la créat on du second acteur du d s os t d’accom a nement des an ues dans leur act v té de créd t m
mo l er la soc été de re nancement ot éca re
C’est ar arr té du m n stre des F nances ue la C a été créée et a réée en
lle a démarré son act v té en , en accordant les rem res aran
t es au an ues Qu’est ce qui distingue la SGCI de la SRH ? La C est une com a n e d’assurance créd t u assure les an ues contre l’ nsolva l té dé n t ve des emrunteurs un em runteur our un cer
ta n nom re de ra sons réc ses se retrouve sans ressources et, ar consé uent, dans l’ nca ac té de remourser son créd t, la C nterv ent en
ndemn sant son cl ent la an ue ar contre, la nterv ent our a or
ter des mo ens de nancement au an ues dans le cadre du dévelo e
ment du créd t mmo l er La nterv ent donc our le re nancement des an ues u lu c dent en contre art e
leur orte eu lle de créd ts mmo l ers
«L’assurance, c’est la mutualisation des risques»
La Société de garantie du crédit immobilier (SGCI) est une entreprise
publique économique, société par actions, créée le 05 octobre 1997 et
dotée d’un capital social de 2 milliards de dinars. Ses principaux actionnaires sont le Trésor public,
les banques publiques et les compagnies d’assurance publiques. La SGCI garantit les banques et les
contre le risque d’insolvabilité des
immobiliers pour l’achat, la construction et l’aménagement de
biens immobiliers à usage d’habitation.
Cette garantie se matérialise par la protection des prêteurs, quand le
propriétaire qui occupe le bien hypothéqué manque à ses
obligations. De ce fait, la SGCI offre aux banques et établissements
gestion du risque en matière de crédit hypothécaire.
Pour en savoir plus sur la SGCI, nous nous sommes rapprochés de
son président directeur général, M. Ali Sadmi, qui a bien voulu nous
accorder cet entretien.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 55
Acteurs
Quels sont vos principaux clients ? vant de arler des cl ents, arlons
d’a ord des act onna res de la C nt alement, c’éta ent les an ues et les com a n es d’assurance u l ues, ensu te le résor u l c est ntervenu dans le cadre de l’au mentat on du ca tal de la C , o érat on u a a t de lu l’act onna re ma or ta re de la soc été
our ce u est des an ues r vées telles ue oc été énérale l ér e et
ar as, elles sont des artena res u assurent leurs créd ts mmo l ers
au r s de la CLes cl ents de la C sont les an ues uel ue so t leur statut, u l c ou r vé u e ercent l’act v té de créd t mmo
l er et u veulent se rémun r contre le r s ue d’ nsolva l té des em runteurs
Comment fonctionne le mécanisme de garantie des crédits ? Comment intervient la SGCI ? l a deu t es de arant es, savo r la arant e nd v duelle ous assurons
c a ue créd t art, avec des condt ons nsu te, l a l’assurance orteeu lle, c’est d re u’une an ue eut assurer au r s de la C , un orteeu lle de créd ts mmo l ers mo ns r sués, c’est d re ue l’a ort de l’emrunteur do t tre su ér eur de la
valeur du en ac uér r our l’assurance orte eu lle, on a l ue un tau eaucou lus a le
Comment vous percevez le marché de l’assurance en Algérie à la lumière de ce qui a été introduit comme nouvelles dispositions ?
ans notre doma ne, nous sommes seuls, et nous avons le mono ole de l’assurance créd t mmo l er Cec d t, dans le assé, la C a eu commerc al ser un rodu t r de, l s’a t de l’assurance nsolva l té umelée avec l’assurance déc s ro osée ar la
n a sa t en uel ue sorte un ac a e la demande des an ues Cette s tuat on a osé ro l me, arce ue ce n’est
as notre mét er de ase, ma s s m lement une straté e dest née ré ondre la soll c tat on de nos cl ents u
ourd’ u et su te au or entat ons de
l’assem lée énérale de la C , l a eu recentra e de l’act v té de cette dern re sur son c ur de mét er Concernant ces nouvelles d s os t ons, nous ouvons d re u’elles ont eu un m act os t sur l’act v té de la C , u s u’au notre soc été a
enre stré une ausse de son c re d‘a a res avo s nant les
Peut-on parler de potentiel du marché et quelles sont vos perspectives ?
ctuellement, nous ne com tons as l’ensem le des an ues u l ues, u const tuent les rands acteurs dans le doma ne du créd t mmo l er, dans notre
orte eu lle cl ents our oc été énérale l ér e et ar as l a a r, le créd t mmo l er re résente un créneau accesso re, en u’elles commencent le dévelo er, ma s elles sont encore lo n des an ues u l ues, u ont dé occu é le terra n ous sommes en tra n de né oc er les cond t ons du retour de l’ensem le des an ues u l ues
Votre société joue un rôle social dans la mesure où elle est garante de la
réussite des grands chantiers lancés par l’Etat. Qu’en dites- vous ?
vra d re, nous sommes r ts couvr r l’ensem le des r s ues au uels sont e osées les an ues dans leur act v té créd t mmo l er a s our le moment nous n’assurons ue le créd t ac uéreur l aut savo r ue nous sommes r ts
auss assurer le créd t romoteur our ce a re nous devr ons d s oser d’un ca
tal soc al su sant vec m ll ards de d nars de Ca tal soc al, e ne cro s as ue nous u ss ons e ect vement assu
rer tous les r s ues de la romot on mmo l re, u sont eaucou lus m ortants ue les r s ues ac uéreurs otre structure trava lle dé la er le terra n C’est un doma ne nouveau et c’est un autre n veau de r s ue, donc l aut a solument en cerner les c oses et réun r les cond t ons de sa réuss te l aut trava ller ce ue les an ues rev ennent toutes et évaluer leurs eso ns et encore une o s nous sommes r ts les accom a ner dans tous les doma nes u touc ent l’ mmo l er La C
an ue, ar e em le, accorde des créd ts our a er des avances sur lo ers
56 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
d’ a tat ons, nous sommes r ts nterven r l auss our arant r ces créd ts C’est oss le ourvu u’ l a t un nom re m ortant de créd ts assurer, car l’assurance c’est la mutual sat on des r s ues
Y a-t-il un lien avec le dispositif CAT-NAT ?
n cla r, l n’ a as de l en dans la mesure o nous arant ssons les an ues contre la dé a llance dé n t ve des emrunteurs our des ra sons o ect ves
Un dernier mot, Monsieur le PDG ? e cro s ue nous avons de ros e orts a re our la romot on de l’assurance,
certa ns rodu ts restent mal eureusement mal connus, et en ce u nous concerne, nous or an sons des rencontres avec les an ues lors des rerou ements u’elles or an sent au rot de leurs cadres et ce, a n de les dél ser et d’amél orer la ual té de notre
relat on commerc ale
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 57
Acteurs
Entretien avec le DG par intérim de la MAATEC, M. Abderrahmane Khoukhi
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Si vousle voulez bien Monsieur le Directeur général, commençons, par une petite présentation de la mutuelle MAATEC ?M. Abderrahmane Khoukhi : La utuelle d’assurance al ér enne des trava lleurs de l’éducat on et de la culture
C a été créée en C’est l’e F, mutuelle ran a se, u a été convert e en C lle a un a rément our e ercer l’assurance dans deu ranc es ue sont l’assurance automo le et l’assurance mult r s ue atat on, tou ours our le com te des secteurs de l’éducat on, de l’ense nement et de la culture Cette mutuelle a connu des c an ements su te au décret de
u st ule ue la est on de la mutuelle do t tre o érée ar des ro ess onnels
vant le décret de , la mutuelle éta t cons dérée comme une assoc at on, érée donc ar un rés dent de conse l, u
éta t en a t un s m le soc éta re lle a été érée ar des ense nants, des retra tés de l’ense nement, avec un réseau de d str ut on v rtuelle, arce u’ l n’ ava t as d’a ences, ma s des déléués résents dans les écoles u ont
de la souscr t on manuellement et envo ent les contrats ar vo e ostale
art r de , la C a été soum se la m me ré lementat on u’une com a n e d’assurances, avec un du secteur des assurances, un d recteur de ranc e, un d recteur des nances, etc Cela veut d re u’au ourd’ u , l n’ a
as de d érence, en terme d’or an sat on, entre une com a n e d’assurance et une mutuelle Les cond t ons u s’al uent au com a n es d’assurances
s’a l ue é alement la mutuelleour cette m se en con orm té avec la
ré lementat on, on a tracé un lan de dévelo ement, un us ness lan
, u ourra assurer un certa n dévelo ement la mutuelle n a com
mencé l’e écut on de ce us ness lan avec l’ouverture, us u’ ma ntenant, d’un réseau de a ences con ormes, avec un c e d’a ence de ro ess on, avec l’ n ormat sat on de la roduct on et l’ac u s t on d’un lo c el du mét er des assurances ur le lan des résultats, on a dou lé le c re d’a a res n est arrvé, cette année, m ll ons de d nars et l’o ect our est d’arr ver , vo re m ll ons de d nars n terme de réseau notre o ect d’ c est d’atte ndre a ences sur tout le terrto re nat onal l est révu ue l’on n sse l’année avec a ences sur les randes la as n lan de ormat on a
é alement été m s au o nt, arce u’on a l’o ect de ra eun r la C eu s sa créat on us u’ , la
C a tourné avec un e ect d’une da ne d’em lo és, u n’ont as eu un
cursus oussé art r de cette date, on a commencé le lan de ra eun ssement travers le re
«Nous voulons promouvoir une nouvelle image de la mutuelle »
D’abord gérée comme une association, la MAATEC l’est désormais par des professionnels et est soumise depuis 2009 aux mêmes règles de fonctionnement que les autres compagnies d’assurances. Pour réussir sa mue, la MAATEC s’est tracé un plan de développement, dont elle récolte déjà les premiers fruits, et qui doit lui ouvrir de prometteuses perspectives à l’horizon 2015, sur un segment où elle ne manque pas d’atouts.
58 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
crutement de eunes d l més ar le a s de l’ et le recrutement des ens de la ro ess on our assurer l’en
cadrement tec n ue Cette année, on a lancé une ormat on s éc al sée sur les assurances l a un ersonnel de cand dats u éné
c ent de cette ormat on utre c ose, d’ c la n du mo s de novem re , on va a re un re rou ement du réseau Ce sera le rem er re rou ement de u s la créat on de la C, u va ermettre au c e s d’a ences de tout le terr to re nat onal de su vre une ormat on sur le lo c el u va tre o érat onnel d’ c décem re nsu te, on va assurer une ormat on commerc ale our ue les c e s d’a ences u ssent enta
mer les act ons commerc ales ne autre act on entre r se u’ l aut c ter, c’est la art c at on, la rem re dans l’ sto re
de la C, au alon des assurances u s’est déroulé en octo re dern er et u a été éné ue la C et ses soc éta res
’a lleurs, la ma or té des soc éta res ont été sur r s de découvr r la mutuelle lors de cette art c at on a s auss certa ns or an smes u n’ava ent ama s entendu arler de la C ous avons d’a lleurs ro té de cette art cat on our lancer et romouvo r une
nouvelle ma e de la mutuelle n a a n
s c an é le lo o our re éter le r nc e de la mutual té et ado té un nouveau slo an «l’assurance aut ent ue u re te l’anc enneté et le r nc e de mutual té La nouveauté cette année c’est u’on va lancer l’ ssurance ss stance eu rodu ts d’ass stance l’ass stance
automo le et l’ass stance dom c l a re avec deu artena res ous n’avons as encore tranc é sur le c o de l’as
s steur, entre F ss stance, rerésenté ar sa l ale l ér e ss stance,
et a, re résenté ar sa l ale nter artner ass stance ous tranc erons cette uest on d’ c la n de l’année
Quelle est l’importance de votre population cible et quelle est la part captée de ce potentiel ?Le otent el e ste arce u’on a a t une étude de marc é et l’on a découvert ue l’on ne couvra t ue du marc é ous avons un otent el de soc éta res Cette année, on arr ve , ma s dans le us ness lan u’on a élaoré, nous avons l’o ect de ca ter
du marc é l’ or on
Quels sont les produits que vous proposez à votre clientèle ?
our l’ nstant nous ro osons deu rodu ts l’assurance automo le, avec des tar s ré érent els, et la seconde ormule
c’est la mult r s ues a tat on roc anement, nous allons lancer l’assurance catastro es naturelles, u est un rodu t o l ato re su te une ordonnance du m n st re des F nances ém se en
n va le lancer, m me s’ l n’est as tr s renta le sur le lan commerc al
La nouveauté cette année, c’est u’on va au menter le la ond de couverture us u’ , m ll on de d nars, c’est our cela u’ l aura une ausse lé re des tar s eu me des c oses, l a le rodu t ass stance u’on va lancer d’ c la n de l’année ou au lus tard en anv er
L’ass stance auto dé anna e va tre normalement o erte ratu tement,
on va la donner comme arant e com lémenta re ratu te nos soc éta res
Etes-vous concernés par l’obligation de séparation des assurances dom-mages des assurances des per-
our le ro et de la l al sat on, our l’ nstant, nous ne sommes as vra ment ntéressés our l’a rément assurances domma es, cela e e un m ll ard de dnars, en ue nous ne so ons as concernés d rectement ar cette mesure, arce ue le m n st re des Fnances a e ce t onnellement acce té de cons dérer le cas de la C
our l’a rément assurances v e, e ense ue d’ c deu tro s ans nous al
lons o ter our C nc alla our créer cette l ale v e, l aut un ca
tal de m ll ons de d nars our l’ nstant ce n’est donc as une r or té our la C n a le tem s de vo r ven r
Qu’est-ce qui distingue une mutuelle d’une compagnie d’assurance classique ?La mutuelle m l ue un ut non lucrat
ous, on ne c erc e as le ro t, le éné ce n termes tec n ues, c’est une assurance sur mesure Le soc éta re a e ro ort onnellement l’ m ortance
des dé ts ’ l a t des dé ts, l a e en consé uence, et s’ l n’en occas onne as, l éné c e d’une r stourne C’est
cela le r nc e de la mutual té n év te ue le on soc éta re, a e our le mau
va s Le soc éta re a e selon la r le du
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 59
Acteurs
uste r , l n’ a as de ra son u’ l a e alors u’ l n’a été l’or ne d’aucun sn stre
Comment appréhendez vous l’avenir de la MAATEC à la lumière de la mise à niveau que vous êtes en train
dans le marché ?u , nous avons con ance dans le mar
c é, arce ue le otent el e stant est m ortant et ue le tau de énétrat on actuel n’est ue de on arr ve réal ser nos o ect s d’ c , avec une art de marc é de et un nom re de soc éta res, cela va vra ment tre tr s m ortant our nous n ourra m me concrét ser la l ale v e, d’ c tro s ans, avec le c re d’a a res u’on ourra dé a er r ce cette au mentat on des ad és ons
La MAATEC n’est pas très connue. Avez-vous un plan de communication pour
ous avons tracé un lan de communcat on ous avons commencé uel ues act ons, comme la conce t on de dél ants, d’a c es, la art c at on au
salons et e os t ons o F nances du au octo re roc a nement, on va lancer des ortes ouvertes au se n des éta l ssements scola res, u vont nous ermettre de contacter,
commun uer, et se a re conna tre de nos soc éta res n va é alement a re des nsert ons u l c ta res
ans ce cadre, on a lancé le octo re dern er le s te e o c el de la C www.maatec.dz u résente au v s
teurs des n ormat ons ut les ro os de nos act v tés
60 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
La Com a n e nternat onale d’assurance et de réassurance C a vu le our le ao t
utor sée, de u s sa na ssance, rat uer toutes les o érat ons d’assurance et de réassurance, la C est la rem re soc été r vée du marc é nat onal des assurances, en termes de c re d’a a res La C est, ar a lleurs, la seule, our l’ nstant, soc été rvée de la lace réuss r se doter d’une l ale s éc al sée dans les assurances
de ersonnes, con ormément la décs on des ouvo rs u l cs de sé arer les assurances de ersonnes de celles de domma es
énommée ac r e, la l ale assurances de ersonnes de la C , u a o tenu son a rément le ao t , n’a as été une créat on ac le, en ra son
ar ass ad s
Parmi les sociétés privées du marché national des assurances, la Compagnie internationale d’assurance et de réassurance (CIAR) est la première à satisfaire à l’exigence de séparation des assurances de personnes de celle de dommages, devenue effective depuis le 1er juillet 2011.
Compagnie Internationale d’Assurance et de Réassurance (CIAR)
L’atout de la connaissance du marché
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 61
Acteurs
du n veau du ca tal soc al m n mum eé m ll ard de d nars, contre m l
l ons de d nars récédemment
Un ambitieux business-plane ouvant rester l’écart d’un marc é rometteur les assurances de er
sonnes au r s ue de mar uer le as ar ra ort ses concurrents, la C a n ar s’ en a er, encoura ée en cela ar
ses ro res résultats n , la C a vendu our r s de m ll ons de dnars de rodu ts d’assurances de ersonnes, so t de son c re d’aa res n résultat au dessus de la
mo enne nat onale n se asant sur son e ér ence et sa
conna ssance du marc é nat onal des assurances de ersonnes, la C am
t onne de réal ser une cro ssance de , en mo enne annuelle, de son vo
lume d’a a res en mat re d’assurances de ersonnes n o ect u ure en
onne lace dans le us ness lan de sa l ale ac r e n o ect ust é et ue la soc été
cons d re dans ses cordes, de art l’ mortance du sement u demeure larement sous e lo té n av s arta é, ar a lleurs, ar tous les acteurs du mar
c é, en rem er l eu ar les ouvo rs ul cs u m sent eaucou sur cette ranc e des assurances our ooster
les résultats du secteur dans son ensem le
Un budget dédié à la communication
ac r e, la l ale assurances de ersonnes de la C , trava lle actuellement la m se en lace de son lan maret n , u sera ent rement déd é la
commun cat on et la romot on de la culture des assurances, nsu samment ancrée dans la soc été al ér enne
our consol der et accro tre son orte
eu lle cl ents, ér té de sa soc été m re, ac r e com te ro oser des rodu ts
nnovants, des solut ons or nales u ré ondent au eso ns de rotect on des ersonnes et de leurs am lles contre les aléas et les acc dents de la v e ne lar e amme de rodu ts sera ro osée, en r or té, au collect s de trava lleurs, au entre r ses étran res de dro t al ér en et au
ans sa u te de dévelo ement, ac r e, la l ale assurances de ersonnes de la C est déc dée a re a el au ros mo ens de commun cat on de masse rad o et télév s on on é u e d r eante se déclare, é alement, r te aller us ue dans les entre r ses,
les écoles et m me les o ers our romouvo r et e l uer l’ ntér t de ses rodu ts et rencontrer ses otent els uturs cl ents
62 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 63
Acteurs
juillet 2005, Alliance Assurances, une société par actions, a débuté son activité en 2006. En à peine 6 ans d’exercice, elle a réussi à se hisser à la 2ème place des compagnies privées du marché national des assurances, en termes de chiffre d’affaires.
ar ass ad s
L’act v té d’ ll ance ssurances est en ro ress on constante de u s sa na ssance on c re d’a a res ro resse de en
mo enne annuelle, une cro ssance suér eure celle du marc é tro s mo s
de la cl ture de l’e erc ce , elle ac e dé m ll ards de d nars de c re
d’a a res lle s’attend cl turer l’e erc ce en cours avec un volume d’a a res de m ll ards de d nars, contre , m ll ards de d nars en
A peine 6 ans d’activités et déjà 300.000 clients
u ourd’ u , le orte eu lle d’a a res de la soc été est com osé des assurances automo les , des assurances ncend e, acc dent et r s ues d vers
Alliance AssurancesUn chiffre d’affaires qui progresse plus vite que le marché
Revue dde l’’AAAASSSSSSSSSSUURRRAANNNNCE NNNNN°°°°°°°°°NNNNNNNNNN°°°°°°NNNNN°°N°°°°NNNNN°°°°°°°NNNNNNNNN°°°°°NNN°°°°°NNNNNNNNN°°°°NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN 11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 -------- JuJuJuuJuJuJuJuJuuJuJuJJJuJJuuuuJJuuuuuJJJuuuuJuJJJuuuuuuuuuJJuuJJJJuuuJuuuuuuJuJJuuuuuuJJuuJuuuuuuuJJJJuuuuJuJuJuJJJuuuJuJuJuJuuJuuuuuuJuJuinininininninininininnniiinnnnnnnnnnnnnnnnninnnn 222222222222222222222222222222222010101010010100000000001010000000100 222222222222222222222222222222222222222222
64 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le PDG de Alliance Assurances,M. Hassen Khelifati
ntret en réal sé ar ass ad s
«Nous sommes intéressés par des prises de participations dans des projets agricoles et industriels»
Revue de l’ASSURANCE : Outre la faiblesse de la culture d’assurance, voyez-vous d’autres freins au développement du marché ? M. Hassen Khelifati : u , en termes de renta l té, ll ance ssurances, en tant
u’entre r se cotée en ourse, nous sommes o l és d’ tre renta le our nos act onna res et nos nvest sseurs t de l’autre coté, les r les rudent elles nous o l ent lacer de nos réserves en
ons du trésor u nous ra ortent ue , alors ue l’ n at on tourne autour de ou C’est d re ue nous erdons eaucou d’ar ent ous sou a tons un
assou l ssement de cette r le et ue la art e du ca tal lacer en ons du tré
sor u l c so t a a ssée mo ns de ,
entre et de ré érence, et u’on nous la sse la ca ac té d’aller vers des
ro ets u nous ermettent d’au menter le tau de renta l té de nos nvest ssements, m me s on do t arder une art e des en a ements ré lementés
Quels sont les secteurs dans lesquels vous voulez investir, en dehors de l’immobilier qui intéresse tout le monde ?
n lus de l’ mmo l er, nous sommes ntéressés ar des r ses de art c at ons dans des ro ets a r coles et ndustr els
ous avons des dées our l’aven r
appréhensions particulières ?
our les souscr teurs des rodu ts d’assurances de ersonnes, l a certa ns avanta es u sont révus dans les lo s de nances, ma s a reste une scal té class ue et ord na re ous save , mo e
ense ue l’entre r se, et l e m’a u e sur mon e ér ence ersonnelle, n’a as
eso n ue des ac l tés scales, l’entrer se a eso n d’un env ronnement sou le
et u la ousse trava ller L’entre r se al ér enne eut su orter la scal té s l’env ronnement est val de et la ousse trava ller et créer des r c esses et de l’em lo u d t créat on d’em lo s, d t dvers cat on de l’économ e et sta l té soc ale et donc a soc ale
et trans ort et en n des assurances de ersonnes es cl ents sont au nom re de La soc été v se les se ments trad t onnels des assurances r s ues ndustr els, automo le, trans orts a ns ue les se ments non e lo tés ou eu déveloés sur le marc é tels ue les assu
rances de art cul ers et de ména es, les assurances de ersonnes caract re de révo ance, d’é ar ne, d’ass stance et de santé, les assurances des
, ro ess ons l érales, commer ants et nst tut onnels, les ammes de rodu ts dans le doma ne des rands c ant ers, du lo ement et de l’ ndustr e, et en n les r s ues d’ a tat on et des r s ues d vers
Un large réseau de distributionll ance ssurances em lo er
sonnes et d s ose d’un réseau de d strut on de a ences d rectes et de
o nts de vente lle est résente dans la as ne couverture u’elle es re étendre, dans les me lleurs déla s, l’ensem le du a s
ll ance ssurances dét ent l ales l ér e our n ss stance s éc al sée
dans l’ass stance au ersonnes créée en en artenar at avec our n Clu l ér e, et ra na s éc al sée dans le dévelo ement des lo c els normat ues créée en
La seule entreprise privée nationale cotée en bourse
ll ance ssurances est la seule entrer se r vée nat onale, tous secteurs
d’act v tés con ondus, a re son entrée en ourse L’o érat on d’au mentat on de ca tal ar a el u l c l’é ar ne,
réal sée entre le novem re et le décem re , a erm s la soc été de lever lus de , m ll ard de d nars al ér ens en émettant nouvelles act ons au r de d nars l’act on Le succ s de son ntroduct on en ourse, lu a erm s d’au menter son ca tal soc al m n mum, au del des m ll ards de d nars e és ar la ré lementat on en v ueur L’ ntroduct on d’ ll ance ssurances au n veau de la ourse d’ l er nterv ent a r s lus de d années de la dern re o érat on d’ouverture de ca tal réal sée ar l’ l urass lle ortera a ns le nom re des t tres de
ca tal l stés la cote de la ourse d’ ler tro s et accro tra le n veau de la
ca tal sat on ours re de lus de , assant de , , m ll ards de d nars n e em le su vre
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 65
Acteurs
Entretien avec le Directeur général de l’Algérienne des Assurances, M. Tahar Bala
ntret en réal sé ar essma les
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur le Directeur général, nous présenter brièvement la 2a ? M. Tahar Bala : L’ l ér enne des ssurances a t art e du rou e C F
lle a été créée en r s la m se en lace des structures nécessa res son or an sat on, elle entama ses act vtés en anv er Le ca tal soc al de dé art éta t de m ll ons de d nars, con ormément l’ordonnance du
anv er otre com a n e a ro ressé convenalement vec un c re d’a a re de
m ll ons de d nars, en , elle a atte nt , m ll ards de d nars en Le
ca tal soc al de l’entre r se a dou lé en our s’éta l r , m ll ards de
d nars l a été orté m ll ards de dnars en
urant l’e erc ce , notre com a n e a réal sé un résultat net de m ll ons de d nars
ans sa straté e de dévelo ement, la a a nscr t tr s v te la restat on de ser
v ce la cl ent le arm ses r nc ales réoccu at ons ns , d s , elle
s’en a ea dans la cert cat on de son mana ement de la ual té et ut cert ée en , en o tenant le cert cat
ers on renouvelé en ,
sous la vers on actual sée ers on
Comment évaluez-vous le marché des assurances, aujourd’hui, à la lumière des changements dans la réglementation ?
vant de ré ondre votre uest on, e do s a re un et t ra el stor ue n e et, de u s la créat on de la rem re com a n e d’assurance a r s l’ ndé endance, en l’occurrence la C , le secteur des assurances t l’o et d’ m ortantes trans ormat ons savo r le mono ole et la nat onal sat on , la su ress on des a ents énérau
, la s éc al sat on et la créat on de la CC , la restructurat on des entre r ses et la créat on de la C
, l’autonom e des entre r ses et la dés éc al sat on et, en n l’ouverture du marc é , la aveur de l’ordonnance du anv er Ces c an ements nom reu ont eu des nc dences sur nos entre r ses u ont vu souvent leur or an sat on et leur onct onnement rem s en cause, a ravés ar la dé erd t on des com étences our ue le secteur des assurances u sse atte ndre des er ormances la
mesure des otent al tés de notre a s, l
«Nécessité de booster le secteur des assurances»
L’Algérienne des assurances (2a) est l’une des premières
compagnies d’assurance privées agréées, suite à l’ouverture du
secteur des assurances au privé, en 1995. Depuis, la compagnie ne
cesse d’évoluer. Son Directeur général, M. Tahar Bala, est un des
pionniers du secteur. Après un long parcours dans le
secteur public, il fait actuellement carrière dans le privé national. Il est vice-président de l’Union algérienne
des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) et membre du Conseil national des assurances
(CNA).C’est avec amabilité qu’il a bien
accepté de répondre à nos questions.
66 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
est nécessa re ue l’ensem le des acteurs de la ro ess on anal se les causes u cont nuent d’em c er l’évolut on
tant rec erc ée et ro oser des solut ons
our le moment, le secteur enre stre un tau de énétrat on de , , tand s ue la un s e atte nt , et le aroc ,
ous conv endre ue le tau de énétrat on est eu relu sant alors ue les oss l tés de notre a s ermettent de sser le secteur des assurances arm
les lus er ormants d’ r ue
Pensez-vous que la multiplication des produits stimule le marché des assurances ?La st mulat on du marc é se réal se ar l’ nnovat on Les assureurs devra ent ouvo r ro oser des rodu ts lus ro
tecteurs et attract s our cela, l aut tre ma nat et rassurant dans la ma
n re de ercevo r l’assurance L’assureur do t ant c er les eso ns du cl ent, sens l ser ce dern er sur la not on de
r s ue, rassurer au moment de la souscr t on et res ecter les en a ements lors de l’ ndemn sat on des s n stres
v demment, l’ nnovat on a t art e de la straté e de dévelo ement de la « a Quelles sont les perspectives de votre compagnie pour les années à venir ?
evant la erte du orte eu lle de l’assurance des ersonnes, nous devons dent er de nouveau se ments d’act v té
ar a lleurs, nous allons nvest r dans des act ons de commun cat on et d’aroc e cl ent our ren orcer l’ ma e de
l’entre r se et con orter notre art de marc é
ous révo ons une cro ssance de de notre c re d’a a res our
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 67
Acteurs
Filiale du Groupe international d’assurance et de réassurance Salama – Islamic Arab Insurance Company (IAIC), spécialisé dans les assurances Takaful et Re-Takaful et coté à la Bourse de Dubaï, Salama Assurances Algérie est la seule société de la place à pratiquer les opérations d’assurance sous la forme Takaful qui s’apparente aux assurances sous forme coopérative.
De art son caract re de coma n e a a ul, alama ssu
rances l ér e do t sat s a re certa nes o l at ons d ctées
ar la ur s rudence usulmane lle do t, notamment, a re la sé arat on entre les onds des act onna res et ceu des assurés, ne as assurer les act v tés ro ées ar la C ar a, lacer les onds
dans des nvest ssements nanc ers u ne én rent as d’ ntér t ma s des artc at ons au résultats, d str uer une art des éné ces tec n ues au assu
rés, et en n, mettre en lace un C ar a oard
C’est cette dern re structure, une ent té s éc ue au nst tut ons nanc res slam ues, u a la c ar e de ve ller la con orm té au r nc es de la C ar a des rodu ts ro osés au cl ents, ma s auss des mécan smes de onct onnement de la soc été elle m me « de chaque année, un membre du Haut conseil islamique (HCI) algérien vient assister à nos assemblées générales
principes de la Charia des produits et du fonctionnement de la société , e l ue
med ad a ammed, recteur énéral de la soc été
Des résultats en nette progressionCec our le onct onnement, coté résultat, alama ssurances l ér e, u a re u son a rément le mars ar le m n st re des F nances our rat uer toutes les o érat ons d’assurance, a réuss , en l’es ace de on e années d’act v tés, se a re une lace sur un marc é de lus en lus concurrent el n
, elle a réal sé un c re d’a a res de , m ll ards de d nars , m ll ons de dollars , en ro ress on de , ce u orte sa art de marc é ,
on éné ce net durant le m me e erc ce, s’él ve m ll ons de d nars
m ll ons de dollars , avec un retour sur ca tal de , Ces résultats os t s, alama les do t au d nam sme de son ersonnel, son réseau de d str ut on const tué de o nts de ventes a ences d rectes et
a ents énérau a ences comm ss onnées , et surtout, sa ol t ue de sélect on de r s ues de la ranc e auto
mo le, entamée de u s deu ans
Une croissance soutenue de son chiffre d’affaires
ans son lan d’act on mo en et lon termes, alama ssurances l ér e com te oursu vre sa straté e de dévelo ement travers un ren orcement de son os t onnement sur les marc és des r s ues des art cul ers, des et des randes entre r ses, la ormat on ntens ve de ses ressources uma nes, une straté e mar et n d nam ue et en n, la m se en lace d’un réseau d vers é, dense et er ormant
court terme, et a r s la sé arat on nst tut onnelle entre les assurances de domma es et de ersonnes de u s le u n , alama es re t rer davan
ta e ro t de son otent el de cro ssance our d vers er son orte eu lle et déve
lo er son c re d’a a res es d s os t ons sont actuellement étu
d ées ar ses act onna res our créer une l ale en assurances de ersonnes en artenar at avec des nvest sseurs nat onau
Salama Assurances Algérie Le pionnier des assurances Takaful en Algérie
ar ass ad s
68 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le Directeur général de Salama Assurances Algérie, M. Ahmed Hadj Mahammed
Revue de l’ASSURANCE : En matière d’assurance auto, Salama s’est dotée de centres de services. A quoi servent-ils ?
M. Ahmed Hadj Mahammed : Ces centres de serv ces, actuellement au nom re de c n ou a, l ar, nna a,
ét , l da, etc et rel és ar un serveur central, sont l’une des art cular tés u d st n uent notre soc été ls tradu sent sa ol t ue de restat on asée sur la ual té et la ra d té dans le r lement
des s n stres Lors ue l’un de nos assurés a t un acc dent, l re o t, dans la ournée, son ndemn sat on, a r s s’ tre rendu dans l’un de nos centres our eert ser son vé cule r ce sa ol
t ue de a ement ra de, alama a une onne ré utat on sur le marc é our
nous, l’assurance, c’est d’a ord le r lement ra de des s n stres oursu vant sa ol t ue de ual té de la restat on en d rect on de la cl ent le, alama envsa e la créat on d’autres centres de serv ces dans certa nes randes local tés
Tous les sinistres sont réglés le même jour quelque soit le montant ? Les doss ers s n stres sont ndemn ses au n veau de ces centres us u’ concurrence de leurs ouvo rs tec n ues our les acc dents lus m ortants, l’e ert se est e ectuée sur lace ma s le r lement du s n stre est r s en c ar e ar d’autres structures devant ré ler les sn stres dans des déla s ra sonna les Car, l a tou ours des doss ers l t eu , des arta es de res onsa l tés, des assures u ne déclarent as leurs accdents, etc a s en énéral, nos structures ont tout leur oss le a n ue les assurés so ent ré lés le lus v te oss le
L’assurance automobile représente 71% du chiffre d’affaires de Salama, cette dépendance vous inquiète-t-elle ?
u , la art de l’assurance automo le dans notre act v té re résente , cec reste notre av s, tr s élevé ar ra ort au otent al tés réelles du marc é en assurance non automo le
ans les roc a nes années, nous com tons la rédu re davanta e r ce notre ol t ue de souscr t on asée sur une me lleure sélect on des r s ues automo les et une démarc e mar et n lus ntense en d rect on des autres ranc es d’assurances, notamment en
r s ues d vers, r s ues en neer n et assurances de trans ort
’un autre cote, l est ut le de a eler uand m me ue le orte eu lle automole de alama est const tue de ar
la arant e res onsa l té c v le o l ato re et de ar les assurances domma es au vé cules
u nal, nous ouvons a rmer sans nu étude ue l’assurance automo le
est un rodu t d’a el sur le uel alama constru t son ma e et sa créd l té travers une onne restat on la cl ent le, a n de ouvo r con uér r ro ress vement les autres créneau de arant es des art cul ers et des entre r ses, travers le lancement de nouveau rodu ts déd és et ada tés au eso ns de sa cl ent le
«L’assurance, c’est d’abord le règlement rapide des sinistres»
ntret en réal sé ar ass ad s
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 69
Acteurs
70 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le DG de Trust Algeria, M. Ahmed Choudar
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur le DG, nous présenter Trust Assurances ? M. Ahmed Choudar : rust l ér e e ste de u s ans, c’est une com an e u a démarré en colla orat on avec
une art c at on entre la CC , la C a ns ue la rust art r de n , les act onna res u l cs u ttent le ca tal de
rust, et des ca tau étran ers en rennent ossess on r nc alement,
vous ave atar énéral u est l’une des lus rosses com a n es d’assurances au atar, u réal se un c re d’a a res tr s m ress onnant au n veau du marc é atar et du marc é mo en or ental rust est résente dans a s et rat ue l’act v té d’assurance de u s trente ans lle oss de auss , en tant ue rou e, une com a n e de réassu
rance a ant un rat n est dénommée rust é u , our des ra sons tecn ues, ne trava lle as un uement avec nous our reven r rust l ér e, c’est une entre r se u rat ue toutes les ranc es d’assurances non v e avec eaucou de cl ents l’ nternat onal u ourd’ u ue la lé slat on nous o l e nous l al ser, nous avons dé osé au
mo s d’ao t un doss er en vue d’o ten r un a rément our la créat on d’une com
a n e v e ous assurons auss en dans la
construct on, le monta e, l’ ncend e, l’au
tomo le, en mult r s ues ue dans les r s ues de art cul ers Le réseau est actuellement const tué de o nts de vente, et nous com tons atte ndre, avant la n de l’année , entre et
o nts de vente our ue nous u ss ons couvr r les r nc ales v lles orte eans on économ ue
Quels sont principalement vos clients ?
ous avons des cl ents locau , mons eur tout le monde, ma s auss de ros cl ents nternat onau u sont en c ar e de réal ser de tr s ros ro ets en l ér e,
ue ce so t dans le doma ne de l’éner e, de l’électr c té, de la réal sat on d’ouvra es d’art, etc u del de ceu l , nous avons eaucou de cl ents dans les ranc es class ues ncend e, resonsa l té, etc et en s r des art cu
l ers, arce ue la rust a ac u s une notor été en terme de est on, de sér eu dans la r se en c ar e des doléances de ses cl ents
Comment percevez-vous le marché des assurances à la lumière des dernières dispositions juridiques ? e sa s s l’occas on our remerc er le
m n st re des F nances, et notamment la d rect on des assurances our les e orts ourn s, ue ce so t travers le C ou
l’ u sont entra n de se enc er sur
Trust Algeria Assurances, selon les
général, ne veut pas moins qu’être Major et parmi les meilleures
compagnies en matière de prise en charge des besoins de leurs
clients. Pour cela, exit les schémas anciens. La nouvelle approche de
Trust vise à sortir de la stratégie de niche, se constituer un portefeuille
capitalisable, avec comme cible principale la PME-PMI, et réunir
toutes les conditions pour un plein engagement de la compagnie en
matière de qualité de prestations. Mais surtout, la Trust veut sortir de
la conception «artisanale» qui prévaut jusqu’à présent dans le
marché pour aller vers une «industrie des assurances».
Il s’agit, comme l’explique Ahmed Choudar, d’«aller vers le système du supermarché, où chacun prend
ce qu’il veut, comme il veut et la quantité qu’il veut», avec un
portefeuille clients qui se dénombre non plus en dizaines mais en
centaines de milliers, voire plus...
«Aller vers une industrie des assurances »
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 71
Acteurs
une sér e de mesures nc tat ves, a n de ermettre réellement au com a n es
d’assurance d’évoluer sa nement dans un env ronnement o la com ét t on est ouverte tout en étant r lementée
ans ce sens, e d ra ue le marc é des assurances, dans son a roc e ré lementa re, est en tra n de se or er, de s’or an ser, de s’ ns rer des me lleures rat ues u e stent dans le monde l
a des e ences de ual té, de mana ement, de durée, de déla s de restat on de serv ces, etc Cela ne eut u’assan r le marc é des assurances tout en sauve ardant les ntér ts de l’assuré lum me
Quels sont les produits qu’offre Trust ?
ous save , l’a roc e ar rodu t est un eu aussée ar les com a n es d’assurances, arce u’ l n’ as réellement un seul rodu t L’assurance, telle u’elle est rat uée au n veau du mar
c é des assurances al ér en, est ce u’on a elle « ér ls dénommés C’estd re u’on a une somme de arant es,
une somme de ér ls, our les uels on rot e nos assurés C’est la dénom na
t on commerc ale u c an e ans ce sens, nous sommes entra n de trava ller ustement our re ormuler les rodu ts et les mettre sous orme de ac a e u euvent s’ada ter au cou le rodu t
marc é Ce seront des rodu ts u vont tre dest nés des ro ess onnels, our
certa ns t es d’act v tés, avec leurs caract res ro res et s éc ues
otre o ect structurel c’est d’aller vers le marc é du art cul er et du « mall and m ddle e , la , ma s en ré arant les rodu ts ada tés c a ue structure Ce sont des rodu ts ersonnal sés ar caté or e ro ess onnelle et u s’adressent art cul rement la , arce ue nous avons vu ue le marc é
us ue l s’est tou ours dévelo é de man re class ue n a des rodu ts et, l’ ntér eur de ces rodu ts, on essa e
d’ nsérer des caté or es soc o ro ess onnelles C ose u est ausse, arce ue les eso ns des uns et des autres
d rent C’est dans ce sens ue les réérent els sont en tra n d’ tre ré arés
art r de l , nous ourrons m me nsérer ces rodu ts dans les sc émas
de ancassurance Ce sont les deu not ons u’ l ne aut as d ssoc er l aut le on rodu t et l aut le on serv ce C’est le souc mo en terme de la soc é
té u com te le déveloer avant , éc éance
o l’on ourra rendre rat uement toutes les doléances de nos cl ents dans des déla s tr s courts et o l eut avo r un ena ement de ual té de la art de notre com a n e
Quelles relations lient Trust Algeria Assurances aux autres sociétés du groupe ? C a ue soc été a sa ro re or an sat on Ce
sont des u sont autonomes, ré es ar les d s os t ons de c a ue mét er Cec d t, le rou e est en tra n de se déveloer et l eut avo r en
tra de, ma s as de concomtance dans la est on
Que pensez-vous du segment Bancassurance en Algérie ? Que lui manque-t-il pour bien se développer ?
u a t dé de la l al sat on, eaucou d’act v tés v e ne sont lus touc ées ar les com a n es domma es our les com a n es domma es, orm s tro s ou
uatre rodu ts, le reste n’est as d rectement l é au sc éma de d str ut on anca re n arle eaucou lus de
r s ues de art cul ers, c’est d re de la mult r s ues a tat on, de la multr s ues ro ess onnelle et de la rotect on des mo ens de a ement Ce sont les seuls rodu ts u’on eut d str uer travers le réseau anca re
ous avons dé m s en lace une convent on dans ce sens avec la rust
an ous sommes en tra n de tester les mécan smes, l’éla orat on du ro
cessus n s’attend u’ l a t au mo ns une art c at on s n cat ve dans la d str ut on de ce t e de rodu ts este ar a re les sc émas, la rémunérat on,
l’ ntéressement des vendeurs, etc n ce u concerne le marc é, l n’ a as eu une étude a te our d re uel a
été l’ m act de la d str ut on des rodu ts d’assurance travers les réseau anca res l aut savo r auss u’ l a
d’autres t es de ancassurances u ne sont as encore rat ués en l ér e, o la an ue se su st tue comme un ross ste d str uteur des rodu ts, u rend sa c ar e tout une art e du ac a n , du reloo n , de la u l c té
Comment a évolué votre chiffre d’affaires et quelles sont les prévisions de Trust Algeria Assurance ? Le c re d’a a res n’est as du tout un nd cateur our une com a n e d’assu
72 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
rance ous ouve avo r une a a re u a t d m ll ards de d nars et m lle a a res u ont un m ll ard de d nars La uest on
est sur uelle structure l aut trava ller otre structure our l’e erc ce éta t eaucou lus a ée les ol ces c an
t ers, les ol ces monta es Ce u’ l aut savo r, c’est u’on a nversé cette tendance our rédu re notre dé endance onct onnelle v s v s de cette ranc e en neer n u n’est as une ranc e o l eut avo r un revolv n C’est d re ue, uand vous ave un marc é de
réal sat on, c’est our un e erc ce, vous n’alle as l’avo r our c n uante ans
ous, on veut avo r une o ulat on sta le sur la uelle on eut ca tal ser, o r r des arant es et u u ssent nous ermettre réellement de a re de la cro s
sance L’un de nos o ect s, c’est de rédu re la corrélat on entre le orte eu lle d’assurances et les cl ents ous cons dérons u’un cl ent ne do t as dé asser
du orte eu lle vous rene l’ sto re de rust, un moment elle éta t l’assu
reur de onatrac et a r s le dé art de onatrac , c’est le o a s le sc éma actuel n’est as or enté
vers cette straté e de n c e ous avons ustement trava llé cette année sur le d mens onnement du orte eu lle our u’ l so t ca tal sa le et art r de
, on trava llera, en arall le, sur la est on de ce orte eu lle et asser vers un c cle de d str ut on ndustr el
n es re tre la rem re com a n e le a re avant
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 73
Acteurs
Entretien avec le Directeur Marketing et Communication de la GAM,M. Nazim Haggag
ntret en réal sé ar o and ual
«On est la seule compagnie qui a 200 agences interconnectées en temps réel»
«Innovation et qualité de la prestation» sont les maîtres mots, dans la stratégie de la Générale Assurance Méditerranéenne (GAM), qui n’a pas lésiné sur les moyens, pour conquérir et satisfaire une clientèle, désormais au cœur de toutes les préoccupations. Son directeur de Marketing et de Communication, M. Nazim Haggag, nous en dit plus.
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur Haggag, présenter à nos lecteurs, la compagnie GAM ? M. Nazim Haggag : La énérale ssurance éd terranéenne est une com a
n e de dro t al ér en lle a été ondée en C’éta t une com a n e a ée sur les rodu ts rands u l cs u ava t m s en lace des romot ons tr s a ress ves sur l’automo le, avec de rosses réduct ons ur une ér ode de uatre ans, l’act v té a eu eaucou d’e ans on, u s un certa n moment elle a commencé sou r r d’une mauva se ma e su te au non a ement des s n stres n , C , u est un onds d’ nvest ssement tr s u ssant u uvre surtout sur la one o en or ent,
r ue du ord avec r s de , m ll ard de dollars d’act s, s’est ntéressé au marc é al ér en et ava t sou a té se orter ac uéreur d’une com a n e d’as
surance es act onna res ava ent détecté le otent el du secteur des assurances en l ér e, au vue du tr s a le tau de art c at on au nat onal ls ava ent
est mé u’au ourd’ u , l ava t tout a re dans le secteur des assurances lors, lut t ue de créer une nouvelle
com a n e et surtout de mettre en lace une demande d’un nouvel a rément, ls ont ré éré rac eter la , car ls ont auss décelé un tr s ort otent el dans cette entre r se
Quel est ce potentiel ? es ressources uma nes ual ées, un orte eu lle cl ent r c e et d vers é, et un
réseau d’a ences er orment et en m lanté, ma s le lus ntéressant été de relever le c allen e de c an er l’ ma e de la et de se re os t onner comme leader de l’ nnovat on dans le secteur des assurances Cette année l , l a eu un ros renouvellement du sta de d rect on, et auss un ra eun ssement cons déra le de la orce de vente n a r s des ersonnes u ava ent une e ér ence
des mult nat onales our relever le c allen e et énétrer un marc é tr s orte concurrence art r de , nous avons m s en lace eaucou de nou
veautés en termes de arant es, de rodu ts et de rocess de onct onnement, ren or ant a ns notre os t on de leader de l’ nnovat onCe u’ l aut savo r auss , c’est ue l’on ava t m s tous les mo ens nécessa res our la m se n veau tec nolo ue de
la com a n e, u s u’on a dévelo é un u nous ermet la central sat on et
l’ nterconne on en tem s réel de toutes les a ences n est la seule com a n e avo r lus de a ences toutes nter
connectées en tem s réel Cela veut d re ue tout ce u se a t en a ence, se a t
en réal té au n veau de la d rect on énérale uand vous souscr ve un contrat en a ence, le contrat n’est as souscr t sur le C au n veau local, ma s sur le serveur de la d rect on énérale dem our le tra tement des s n stres uand
vous déclare un s n stre, au moment ou le commerc al l’enre stre sur le s st me, le doss er commence dé tre tra té, avant m me ue le doss er s ue n’arr ve la d rect on
74 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 75
Acteurs
L’o ect éta t d’arr ver des déla s d’ ndemn sat on tr s a les e a t, on est arr vé des s n stres ndemnsés dans les d ours, déla sur le uel est en a é la
Quelle a été votre approche en direction des clients ?
n a t, on s’est ocal sé sur le cl ent e uo a eso n le cl ent, uelles sont ses
attentes r ce un réseau u a été ra eun o on a r v lé é lus l’a roc e cl ent, l’écoute et l’anal se des eso ns cl ent, lut t ue la tec n c té, car la tec n c té a été m se en ac o ce et tout a été central sé ous avons commencé récolter des n ormat ons du terra n our m eu com rendre ce ue le cl ent attend de son assureur n ava t constaté dé u’ l ava t une erte de con ance du cl ent our uo arce ue énéralement les assureurs ont des rocédures tr s d c les et surtout des
lenteurs au n veau de l’ ndemn sat on uand le cl ent a t un acc dent, l a e
so n u’on l’ ndemn se mméd atement arce u’ l a eso n de son vé cule l
aut u’ l le ré are tout de su te n a constaté auss le a t ue les cl ents souscr vent des ac s d’assurances de ase, car uand on vo t le r d’un
contrat en tous r s ues et, surtout, u’on demande au cl ent de a er la total té de son contrat annuel la souscr t on, énéralement le cl ent u n’a as asse de l u d té ou u va se retrouver avec un trou dans son ud et, l va naturellement aller vers des couvertures mo ndres t
énéralement, la sous couverture est le rem er o nt u eut énérer l’ nsat sact on du cl ent, u ne sava t as u’ l éta t sous couvert Le ro l me, c’est ue le our o l a un acc dent, son assu
reur va lu d re désolé vous n’ave as cette arant e, on ne eut as vous ndemn ser Ce u créé l’ ncom ré ens on des cl ents et surtout u én re la erte de con ance du consommateur n a déc dé d’ nterven r dé sur ce o nt n a commencé dé ar mettre en lace le a ement éc elonné C’est d re ue
lors ue le cl ent souscr t un contrat d’assurances en tous r s ues, l ne a e lus
un an la o s, l a e tous les tro s mo s t on envo e au cl ents un de rael de n d’éc éance Cela ermet nos
cl ents d’ tre sere n, et de savo r ue leurs attestat ons d’assurance do vent tres renouvelées u cou , les ens se
sont m s m eu s’assurer, rendre lus de arant es arce u’ ls n’ont lus dé ourser une rosse somme d’un
cou n s’éta t auss rendu com te ue le
cl ent a énéralement eur de s’en a er sur un an Car l ne sa t as s’ l va arder sa vo ture un an, ou mo ns L’avanta e de a er tous les tro s mo s c’est ue le our o l veut vendre sa vo ture, l rés l e son contrat et souscr t un autre contrat our une autre vo ture a c’est our les
cl ents u veulent aller sur du tous r s ues r s, l a les cl ents u ont un a le ud et ou u ont des vé cules a le valeur, our ces cl ents la, nous
avons m s en lace la arant e « vance sur recours , u ermet au cl ents a ant souscr t des ac s de ase d’ tre ndemn sés avant m me l’a out ssement des recours, en leur avan ant des montants de ré arat ons dans les d ours e lus, on s’est auss rendu com te u’ l ava t des vé cules u ava t c n , s ou se t ans d’ e et u ont encore de la valeur our cela, nous avons donné la oss l té a nos cl ents d’assurer en tous r s ues des vé cules a ant us u’ se t ans d’ e
Avez-vous mis de nouveaux produits sur le marché ?
n s’est donc d vers é, sur la art e automo le, ma s auss sur as mal d’autres rodu ts L’automo le n’est ue la v tr ne
d’une entre r se d’assurances, ma s ue tout ce u est m ortant se s tue au nveau de tout ce u est et tous ce u est r s ues entre r ses L , on a a t uand m me eaucou d’évolut on en
a ortant de nouvelles arant es, de nouvelles rocédures de tra tement, de
est on u nous ont uand m me erm s de a ner la con ance de nos cl ents u s u’on ava t s né de ros com tes u ava ent asculé la et u sont
tou ours nos cl ents, r nc alement du
r vé a s on a auss eaucou d’entrer ses état ues ls ont eu ra son de
nous a re con ance u s ue au ourd’ u ls sont sat s a ts et ls recondu sent c a ue o s leurs contrats car ls se sont rendus com te u’on ne vend as le r on vend de la ual té
otre o ect n’est as de vendre le contrat le mo ns c er ma s la arant e, la couverture la lus o t male arce u’auourd’ u les cl ents commencent comrendre ue cela ne serva t r en c er
c er le r arce ue énéralement u d t as r , d t mauva se r se en c ar e ou m me une ndemn sat on ne stante, donc on art lus sur de la ual té de restat on de serv ce
croissance du marché… n n’a a t u’un tout et t c em n dans
le marc é des assurances n va d re ue la n’a a t ue les deu re
m ers as l reste encore tout un tra et a re arce u’on est encore lo n de la
culture d’assurance ue les cl ents devra t avo r et surtout des a orts en terme de arant es, de r ses en c ar e, etc onc au ourd’ u tout est encore a re, eaucou de rodu ts, de se
ments dévelo er, a r s l a auss les o ulat ons n c es, tout ce u est déve
lo ement de rodu ts dest nés uste une et te c le, u ermettent auss de énérer du c re n ne com rend as u’avec autant d’act v té, autant de o
tent el, on a une art c at on auss a le au du secteur des assurances
our ue tout a se dévelo e l aut u’ l a t des com a n es u se os t onnent
comme locomot ve de l’ nnovat on, avec eaucou de nouveautés our le cl ent,
et u’on se ocal se eaucou lus sur l’as ect eso ns et attentes du cl ent arce ue c’est la clé de la réuss te, car our conna tre les eso ns uturs de nos
cl ents, l aut dé com rendre ce dont ls ont eso n au ourd’ u C’est cela l’aroc e ual té de restat on de serv ce,
d vers té des rodu ts, nnovat on et réondre au eso ns réels et concrets du
cl ent
76 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
ar ass ad s
Cela s’est passé le 20 décembre dernier lors d’une conférence de presse organisée à l’hôtel El Djazaïr (anciennement Saint-Georges) à Alger.
Le rou e est résent dans a s, l em lo col
la orateurs travers le monde, au serv ce de m ll ons de
cl ents urant l’e erc ce , a réal sé un c re d’a a res de m ll ards d’euros et un résultat net énéce de , m ll ards d’euros
com te act onna res, son act on est cotée la ourse de ar s
urone t ar s et a t art e du C C , un nd ce ours er u re rou e les uarante lus rosses soc étés ran a ses
en termes de ca tal sat on ours re soul ner auss ue est la re
m re mar ue mond ale en assurance our la me année consécut ve et me
mar ue ran a se, tous secteurs con ondus
Un partenariat privilégiéour son m lantat on en l ér e, u sou a te constru re une résence de
lon terme, a o té our un artenar at r v lé é et un ancra e sol de en s’asso
c ant avec la an ue tér eure d’ l é
r e et le Fonds at onal d’ nvest ssement F , deu artena res u l cs essent els de l’économ e al ér enne u
arta ent le m me o ect de cro ssance économ ue
ans le cadre de ce artenar at, et con ormément la lo de nances , le rou e dét ent du ca tal,
ar le Fonds nat onal d’ nvest ssement et ar la an ue tér eure d’ l ér e La an ue tér eure d’ l ér e est la rem re an ue en l ér e, l’une des lus randes an ue en r ue, acteur
ma eur du dévelo ement et du nancement de l’économ e al ér enne de u s sa créat on, le er octo re oc été ar act ons détenue ar l’ tat
al ér en, la a our act v té la roduct on anca re et le nancement de tous les secteurs d’act v té notamment des drocar ures, de la s dérur e, des trans orts, des matér au de construct on et des serv ces on réseau de d str ut on est const tué d’une centa ne d’a ences ré art es sur le terr to re nat onal Le Fonds at onal d’ nvest ssement est l’ nst tut on nanc re de l’ tat c ar ée du nancement des ro ets économ ues v sant le dévelo ement de l’économ e nat onale
Il vient de lancer ses activités en AlgérieAXA, un acteur de premier plan pour le marché national des assurances
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 77
Acteurs
Historique du Groupe AXAAXA est un Groupe issu de la fusion de plusieurs sociétés d’assurance, dont la plus ancienne date de 1816. A ses origines, AXA était l’Ancienne Mutuelle de Rouen, une petite société d’assurance française créée au cours du XIXe siècle, dont la fonction principale était de couvrir les risques agricoles en Normandie. C’est sur cette mutuelle que s’est développé le Groupe AXA. En 1978, l’Ancienne Mutuelle prend le contrôle de la «Compagnie parisienne de garantie», renommée «Mutuelle parisienne de garantie». Le groupe «Ancienne mutuelle» est alors rebaptisé «Mutuelles Unies». En 1982, Mutuelles Unies achète le Groupe Drouot. L’ensemble devient le groupe numéro 1 de l’assurance privée en France.
En juillet 1985, AXA devient la dénomination Corporate de l’ensemble Mutuelles Unies /Drouot. En novembre 1996, AXA acquiert l’Union des Assurances de Paris (UAP), faisant ainsi d’AXA la première compagnie française et la deuxième compagnie mondiale en assurance et gestion d’actifs. L’entreprise internationale française s’est ensuite spécialisée dans l’assurance vie, l’assurance dommages et la gestion d’actifs. Dès lors, AXA n’a cessé de s’agrandir, pour aujourd’hui couvrir 61 pays. AXA est le premier assureur vie au monde de par le montant des primes, avec pas moins de 40 millions de clients et quatrième assureur dommages au monde, avec 55 millions de clients.
é de la restructurat on de la an ue l ér enne de évelo ement en
et doté d’un ca tal de m ll ards de d nars, le F a our r le d’a orter un nancement lon terme C’est a ns u’ l eut accom a ner des ro ets d’ n
vest ssement auss en avec des o érateurs locau u’avec des nvest sseurs étran ers
Un projet ambitieux se os t onne sur le marc é al é
r en comme un assureur énéral ste, résent tant sur le marc é de l’assu
rance domma es ue sur celu de l’assurance de ersonnes Con ormément la nouvelle ré lementat on, est assoc é dans la créat on de deu coma n es d’assurances, dont l a ér té le
mana ement ssurances l ér e omma e avec un ca tal de m ll ards
de d nars et ssurances l ér e e avec un ca tal d’un m ll ard de dnars
a ouvert le décem re sa rem re a ence C éra a, une com
mune s tuée l’ouest d’ l er e u s cette date, l’assureur ro ose au automo l stes l’assurance automo le et ro osera tr s roc a nement une amme de rodu ts d’assurance lus
éto ée travers son réseau de d str u
t on, a elé s’élar r ro ressvement et dans un rem er tem s v a
l’ouverture de tro s nouvelles a ences dans d érents uart ers d’ l er oulevard o a
med , ou a et a a assen a ns ue l’ouverture au u l c du rem er es ace au se n de
l’a ence du oulevard douc e ourad l er centre
L’o ect d’ en est d’atte ndre une trenta ne d’a ences et une u na ne d’es aces au se n du réseau de la
, a ns ue la créat on de em lo s adm n strat s et commerc au
or on , révo t la créat on de em lo s adm n strat s et commerc au et l’ouverture d’une centa ne d’a ences Coté rodu ts et serv ces, com te ro oser tr s ra dement, au cl ents art cul ers et ro ess onnels du marc é
al ér en, une lar e amme de rodu ts d’assurance avec d érentes ormules, tant dans la ranc e domma e avec l’assurance automo le, la mult r s ue ro ess onnelle et la mult r s ue a ta
t on a ns ue la couverture des r s ues
l és l’act v té des entre r ses, ue dans la ranc e assurance de ersonnes avec les assurances vo a e, révo ance collect ve santé, arant e des acc dents de la v e, assurance scola re et assurance em runteur
révo t de mettre d s os t on de ses cl ents des solut ons mult ccess leur ermettant de déclarer leur s n stre dans les me lleures cond t ons et d’avo r une v s l té ermanente sur l’évolut on du tra tement de leur demande de remoursement l révo t é alement de
mettre en lace des solut ons ermettant de rédu re les déla s de rem oursement, u és tro lon s sur le marc é r ce cet nvest ssement, am
t onne de deven r, mo en terme d’ c , un acteur ma eur du marc é al é
r en de l’assurance domma e et de con uér rn du marc é nat onal de l’assurance de ersonnes
78 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Réglementation
Jus u’ n octo re , uatre soc étés se sont con or
mées, au nouvelles d s os t ons lé ales, en a sant le c o de
créer leur l ale assurances de ersonnes l s’a t de « aam ne L e l ér e , l ale de la Com a n e al ér enne des assurances C , «C
ssurance , l ale de la Com a n e alér enne d’assurance et de réassurance C , la « oc été d’ ssurance, de révo ance et de anté , l ale
ssue du artenar at entre, notamment, la oc été al ér enne d’assurance et le rou e ran a s des assurances
C F, et, en n, de « ac r e , l ale de la Com a n e nternat onale d’assurance et de réassurance C
ces uatre soc étés, nouvellement créées, l aut a outer Card l a a r, la rem re soc été, s éc al sée en assu
rances de ersonnes, vo r le our, en l ér e lle a été créée, le e
tem re , uel ue tem s a r s la romul at on, en , de la lo ,
relat ve au assurances économ ues Card l a a r est une l ale de ar as lle est la l ale ssurance v e et domma es de ce rou e anca re Ce u a t d’elle, la seule so
c été, ca tau r vés étran ers, du secteur des assurances, en l ér e, ne as tre concernée, ar la r le du
, our la s m le ra son ue sa const tut on est antér eure cette e
ence, datant de onc, seules les c n soc étés ar
act ons , c tées lus aut, sont autor sées commerc al ser des rodu ts d’assurance de ersonnes l’assurance
v e, l’assurance déc s, les assurances relat ves au acc dents cor orels, la malad e, la erte d’em lo , etc et, rat uer, les o érat ons de réassu
rance oute o s, le marc é al ér en des assu
rances de ersonnes ne tardera as enre strer, dans les roc a ns mo s, vo re, les roc a nes sema nes, l’arr vée de nouveau acteurs Les soc étés ll ance ssurances, la Ca sse nat onale de mutual té a r cole C et le rou e ran a s d’assurance , lan
c a ent auss sur la créat on de leurs ro res l ales, assurances de er
sonnes Les com a n es u n’ont as encore const tué, our une ra son ou une autre, leurs l ales assurances de ersonnes, ne euvent lus souscr re de nouveau contrats, our ce t e d’assurances
uand leur anc en orte eu lle, en assurances de ersonnes, elles ont le c o entre, oursu vre la est on des contrats, non éc us, us u’ e t nct on de leurs e ets, et ou, trans érer, en total té ou en art e, leur orte eu lle de contrats avec ses dro ts et o l at ons , une ou lus eurs soc étés d’assu
rances de ersonnes, a réées, a r s a ro at on, en s r, de la Comm ss on de su erv s on des assurances
a s, s le marc é nat onal des assurances de ersonnes ne com te, our l’ nstant, ue c n soc étés, a réées et r tes assumer leur act v té, sur le terra n, ce n’est, certa nement, as aute de tem s t our cause, la déc s on des ouvo rs u l cs de sé arer, les assu
rances de ersonnes de celles de dom
ma es, ne date as de cette année lle est nscr te, dans la lo , du évr er , u mod e l’ordonnance
, du anv er , relat ve au assurances u a m s n au mono ole de l’ tat, sur le secteur n t alement, cette m se en con orm té deva t nterven r, au lus tard, le mars
Cette date uto r a été, nalement, roro ée au u n , de cette m me
année, a n de ermettre au soc étés d’assurance, u ont entamé les dé
Depuis 1er juillet 2011, les sociétés d’assurances existantes ne sont plus autorisées à pratiquer les assurances de personnes. Transformées, par la force de la loi, en sociétés d’assurances dommages, les compagnies de la
Assurance de personnes Un marché porteur et d’avenir
ar ass ad s
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 79
Réglementation
marc es, en vue de la const tut on de leurs l ales d’assurances de ersonnes, de nal ser leurs ro ets L’ tat a, ar a lleurs, m s en lace une autre arr re sélect ve, nanc re cette o s c , devant les soc étés, dés reuses
de s’en a er dans le marc é des assurances de ersonnes C’est a ns ue le ca tal soc al e é, our se const tuer en soc été d’assurances de ersonnes, a été relevé art cle du décret e écut
, de m ll ons de d nars l asse donc un m ll ard de d nars
ne mesure ust ée, ar les ouvo rs u l cs, ar le souc de sécur ser la lace, et d’assurer la solva l té des en
tre r ses Le ecréta re du Conse l nat onal des assurances C , del a m enoua della , era remar uer, ce roos, ue «le capital social ou le fonds
la nature des branches d’assurance, pour lesquelles, il est demandé un agré-
ment. Or, les branches de l’assurance vie et capitalisation, engendrent de gros engagements, sur les moyens et longs
Cela d t, le ren orcement du dro t d’entrée, sur le marc é des assurances de ersonnes a m s, uel ue eu, dans
l’em arras certa ns acteurs de la lace C’est le cas, notamment, de la soc été
ll ance ssurances on , assan el at , est me ue «le marché al-gérien, n’est pas encore mûr pour sup-porter, tant de compagnies, ni autant de capitaux mobilisés, inutilement Le atron d’ ll ance ssurances, u aura t sou a té «d’autres schémas d’organisa-tion du marché , dé lore, surtout, la smultané té de la déc s on d’au mentat on du ca tal soc al, des soc étés d’assurance de ersonnes, avec l’autre «aug-mentation conséquente , u a touc é les soc étés d’assurance domma es, dont le ca tal soc al a été é, ar le m me décret e écut , deu m ll ards de d nars, au l eu de m ll ons de d nars, récédemment ’a lleurs, cette dern re au mentat on de ca tal, est l’or ne de la déc s on de la soc été d’aller en ourse
al ré la d culté de la t c e, ll ance ssurances, u com te en ro oser,
sa cl ent le, «une offre globale de ser-vices et de produits , a déc dé d’ aller, uand m me «Nous y avons été (en
bourse), et nous croyons en ce marché, parce que c’est un marché d’avenir. Bien
nous croyons que ce marché peut être un bon stimulateur, à l’avenir , e l ue
el at l annonce, ar a lleurs, u’ l est en d scuss ons tr s avancées, avec la soc été d’assurance tun s enne, a
are a, our la const tut on d’une l ale d’assurance de ersonnes «La réparti-tion du capital de la future société, qui s’appellera Amel Assurance, sera consti-tuée de 66%, de capitaux locaux et 34%, en ce qui concerne, le partenaire tuni-sien. Dans les 66%, il y a d’autres parties algériennes, dont nous ne voulons pas divulguer l’identité, pour l’instant, parce
dossier. Mais, Alliance sera majoritaire,
avec 51% de parts , réc se encore, assan el at utre cas, autre s tuat on, la soc été a
lama ssurances l ér e, ro r été du rou e nternat onal, d’assurance et de
réassurance, alama slam c ra nsurance Com an C , coté la
ourse de u a , seule com a n e de la lace, rat uer le a a ul les assu
rances slam ues , est, tou ours, la rec erc e de artena res, en mesure de s’assoc er elle, our onder une soc été d’assurance de ersonnes «Vu notre statut, nous sommes obligés, pour créer
-naires nationaux. Mais, en raison du ni-veau de capital exigé, et de l’absence de la culture d’assurance, au niveau de nos investisseurs privés, notamment en ma-
-tains proposent des terrains, d’autres, des biens immobiliers, or, pour créer une compagnie d’assurance, il faut du numé-raire à verser, au moment de la créa-tion , e l ue med ad a ammed, recteur énéral de alama
ssurances l ér e ne s tuat on u ne découra e, nullement, le seul assureur slam ue du marc é nat onal, comme l’atteste son recteur énéral «nous continuons à chercher, nous n’avons pas abandonné l’idée. Nous essayons, même, de faire adhérer nos agents gé-néraux, qui sont des intermédiaires pri-vés, à adhérer à ce projet La volonté des assureurs, u accusent encore un retard, d’ nvest r, tout r , le marc é des assurances de ersonnes, v ent con rmer le c o straté ue, a t ar l’ tat, de ousser la créat on de
l ales déd ées, cette ranc e des assurances uss , elle con orte la os t on, des ouvo rs u l cs, de ne as transresser les e ences de sécur té n n de com te, le marc é des assu
rances de ersonnes, sur le uel les ouvo rs u l cs ondent eaucou d’eso rs, our dévelo er le secteur des
assurances, dans son ensem le, est u é, tellement orteur et d’aven r, u’ l ne la sse aucun assureur de la lace, nsens le, m me les lus t morés d’entre eu
M.B.
80 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Cardif El Djazaïr est la première société d’assurances de personnes à se lancer à l’assaut du marché national.
F l ale du rou e anca re ar as, la soc été Card l a a r se d st n ue ar son
mod le de dévelo ement asé sur la ancassurance lle con o t des rodu ts d’assurance, ma s leur commer
c al sat on est con ée des an ues utrement d t, Card l a a r ne d sose as de son ro re réseau de vente n mod le u’elle t ent de sa ma son
m re u t re, a ns , le nement ro t de la dou le culture de son ersonnel d reant, un tra t de culture ue Frano s av er ussenot, de Card l a a r con rme «J’ai commencé ma
banquier qu’assureur. Quand je suis avec des banquiers, je me sens assu-reur et quand je suis avec des assureurs je me sens banquier. Donc, c’est quelque
uss art cul re u’elle u sse ara tre,
sur le terra n, la démarc e su v e ar Card l a a r conna t un certa n succ s, nd ue Fran o s av er ussenot «aujourd’hui, il est vrai que c’est la SAA qui réalise le plus gros chiffre d’affaires
mais dans les privés, nous sommes les premiers.
Par ailleurs, en nombre de clients, je pense qu’on doit être bien placés Card l a a r u ro ose des «petits produits unitaires revend ue «plus de 150.000 clients dans le domaine de la prévoyance
our ce u est des rodu ts d’é ar ne, Card l a a r reste dans l’e ectat ve «Sur l’épargne, on est pour l’instant en stand by, car pour faire de la retraite complémentaire, par exemple, il faut un
rapidement, mais il n’y a pas de marché , re rette le atron de
la soc été n attendant, Card l a a r concentre
toute son attent on sur les rodu ts de révo ance «Aujourd’hui, nous faisons
--
rance emprunteur. On a également, un produit pour le rapatriement de corps, destiné aux Algériens qui résident à l’étranger, et nous travaillons sur la santé et les produits d’assistance , réc se
ussenot, u re use toute o s d’en a er sa soc été sur la vo e d’une act v té commerc ale tous a muts au r s ue de se trom er de straté e «
besoin de pénétrer le marché que d’avoir
Aujourd’hui, le taux d’assurance est tel-lement faible que la question n’est pas tellement de savoir si une personne a 5 ou 7 produits. La question, c’est de sa-voir combien de personnes ont, au moins, un produit. Il ne faut pas se trom-per de stratégie en proposant 10 pro-
duits à la fois, c’est une erreur. Il faut proposer un produit et bien le vendre , conclut l
Cardif El Djazaïr 4 ans d’activités et, déjà, 9 millions d’euros de chiffre d’affaires
ar ass ad s
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 81
Acteurs
Revue de l’ASSURANCE : Pourquoi
banques la commercialisation de ses produits d’assurance ?
M. François-Xavier Hussenot : arce ue nous sommes s éc al sés dans la ancassurance C’est notre mod le de
dévelo ement n ne recrute as d’a ents, on n’a as de réseau de d str
ut on ro re, on ut l se les réseau des autres, r nc alement des an ues C’est a ns ue Card l a a r a s né des accords de artenar ats en avec Cetelem our le créd t auto et conso, u s avec ar as l aa r, la C an ue, et encore l ér e oste, en ue our celle c , la m se en uvre du artenar at va rendre du
tem s Ce sont, donc, de rands réseau de d str ut on u euvent, en arall le de leurs act v tés anca res, vendre et commerc al ser des rodu ts d’assurances
Est-ce que c’est le seul trait qui vous distingue des assureurs classiques ? Contra rement au assureurs trad t onnels, Card l a a r ne ro ose as
des rodu ts tr s so st ués n rat ue, lut t, l’assurance de masse, c’est d re u’on vend un rand nom re de cl ents des rodu ts standard sés l reste donc un doma ne our les assurances trad t onnelles u ont, elles, des a roc es nd v duelles ar a ent et en d rect n ne v ent as a oc ter le marc é, on v ent occu er une lace u n’e sta t as
Ce modèle de développement est-il propre à Cardif El Djazaïr ?
on, toutes les l ales de ar as Card , travers le monde, a ssent de la sorte lles s nent des accords de artenar at
avec des d str uteurs u sont so t des an ues, des éta l ssements nanc ers,
vo r m me avec de rands ma as ns comme c’est le cas en mér ue du sud
ntret en réal sé ar ass ad s
Entretien avec le DG de Cardif El Djazaïr, M. François-Xavier Hussenot«La bancassurance, c’est notre modèle de développement»
82 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
De toutes les compagnies d’assurance de personnes qui ont investi dernièrement le marché, la Société d’assurance, de prévoyance et de santé (SAPS) est la seule à faire l’objet d’un partenariat.
A réée ar arr té du mars ournal o c el du
avr l , la oc été d’assurance, de révo ance et de
santé est une l ale ssue d’un artenar at entre la oc été al ér enne des assurances , une com a n e u l ue leader du marc é nat onal des assurances, et le rou e ran a s d’assurances C F, un acteur ma eur de l’assurance en France eu an ues u l ues sont assoc ées ce artena
r at la an ue de dévelo ement local L et la an ue de l’a r culture et du
dévelo ement rural
Un partage des rôles très à proposoc été ar act ons, la est dotée,
comme l’e e la lo , d’un ca tal soc al de m ll ard de d nars totalement l éré, ré art entre la , le rou e
ac , la L , et en n la Les act onna res de la so
c été ont convenu de con er la résdence du Conse l d’adm n strat on la
et le mana ement au rou e rana s n arta e des r les tr s ro os
est me erre l v er dre , le d recteur énéral de cette l ale «la Macif apporte
son savoir faire, sa connaissance et son expérience des produits d’assurances, la SAA a une expérimentation du marché algérien et un grand réseau de distribu-tion. Donc, je pense que nous pouvons être tout à fait complémentairesLa concrét sat on de ce artenar at, anant a nant de l’av s de ses act on
na res, n’a as été une t c e ac le Les
rem ers contacts entre la et le artena re ran a s remontent Les deu art es ont d’a ord commencé ar s ner, en avr l , un accord sur la ormat on em lo des C dans les assurances et l’ass stance const tut on de ases de données et de onds documenta res Ce dé ut de coo érat on a, ar la su te, été su v de ré e ons d’ac
cords straté ues u ont condu t la créat on en de la
Le marché algérien, un potentiel totalm lantée dans lus eurs a s d’ uro e
ortu al, olo ne, el ue etc , la ac est é alement résente sur le mar
c é ma ré n r ce des accords de artenar at avec la mutuelle assurance
des ense nants de un s e et la mutuelle a r cole maroca ne d’assurances oute o s, elle m se davanta e sur le
marc é al ér en, u é le lus m ortant et le lus rometteur de la ré on«C’est clair que l’assurance de per-sonnes sur le marché algérien est un potentiel total avec une grande marge de croissance, puisque les affaires actuelles
pays, je ne parle pas de la France, mais par rapport au Maroc, par exemple, où l’assurance de personnes est beaucoup plus développée , soul ne erre lv er dre , le d recteur énéral de la
, u a dé sa ro re dée sur le otent el du marc é «on sait, donc, au-
jourd’hui que les consommateurs algé-riens, les citoyens algériens sont des
beaucoup moins de 30 ans et, donc, ils auront besoin dans les prochaines an-nées d’assurances santé, d’assurances prévoyance, d’assurances emprunteur,
à faire et les assureurs seront là pour leur proposer les produits dont ils auront besoin
Dommage que le marché
Conva ncu du otent el du marc é al ér en, le artena re de la re rette, ce endant, de ne ouvo r dévelo er l’assurance é ar ne en ra son de la alesse du marc é nanc er «On est
-core les instruments pour pouvoir déve-lopper ce marché , a rme erre lv er dre , u ne déses re as de vo r les c oses évoluer os t vement l’aven r «si l’Etat, les banques publiques, les banques privées, et les investisseurs institutionnels se mettent à créer des produits et que, par exemple, la bourse
de nombreuses actions et obligations, bien sur que cela va nous donner les
des approches d’épargne et de pré-voyance. Sinon, ça ne va pas être pos-sible
Un objectif de croissance moyenne de 5% par an
n attendant le dévelo ement d’un
ar ass ad s
La Société d’assurance, de prévoyance et de santé (SAPS)
Un partenariat de leaders
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 83
Acteurs
Entretien avec le DG de la SAPS,M. Pierre Olivier Adrey
ntret en réal sé ass ad s
«Nous créerons autant de gammes de produits qu’on aura de besoins à satisfaire»
marc é nanc er ort et d vers é, la l ale assurance de ersonnes de la , de la ac et des an ues u l ues va concentrer toute son attent on sur le dévelo ement des com lémenta res santés et de rotect ons acc dents ou encore de l’assurance em runteur, toute une sér e de rodu ts u eront l’o et
d’a roc es s éc ues déclare son drecteur énéral, certa nement content de d s oser, dé , au démarra e de la soc été du rem er c re d’a a res en assurances de ersonnes du secteur n orte eu lle de m ll ard de d nars,
l’é u valent de m ll ons d’euros, ue la , la soc été m re, lu l ue en é
r ta e n ca tal ue le nouveau d recteur énéral de la s’en a e a re ruct er « Si on réalise une progression de 5% en moyenne par an du chiffre
-nable, 5% La vo e est toute tracée !
Revue de l’ASSURANCE : Avec quels produits comptez-vous
de son potentiel ?M. Pierre Olivier Adrey : vant de dén r des rodu ts u’on veut vendre, e
ense u’ l aut, d’a ord, s’ ntéresser au eso ns des ens onc, réal ser des
études de marc é, as seulement économ ues, ma s auss des études de marc é u so ent soc olo ues our a roc er au m eu les eso ns et les ca ac tés réels des consommateurs n commerant, un art san, ou une ro ess on l é
rale n’ont as du tout les m mes eso ns u’un salar é d’une entre r se u l ue
ou r vée n arle donc, de la construct on d’une amme de rodu ts, on créera autant de ammes de rodu ts u’on aura de eso ns sat s a re
Sinon, vous n’allez pas attendre de faire des études pour commencer à travailler ?Certa nement as, u s ue nous ér
tons de notre artena re la d’une sér e de rodu ts u’elle d usa t l a des assurances nd v duelles, des assurances collect ves onc, on va démarrer avec cette amme de rodu ts dé commerc al sée, u’on va enr c r au ur et mesure uss , nous avons la c ance d’avo r lus eurs réseau de d str ut on des a ences d rectes, des a ents énérau , des court ers, et des réseau de ancassurances, a nous a t eaucou de d str uteurs otent els
Est-ce que vous avez l’intention de créer vos propres points de vente ?C’est une am t on ue nous avons a sera une onne o ortun té s on arr ve nstaller des o nts de vente s éc ues notre soc été, d’ c tro s c n ans, sur
l’ensem le du terr to re al ér en
La concurrence s’annonce rude, comment comptez-vous vous distinguer par rapport à vos concurrents ?
o e trouve ue c’est en u’ l a t lus eurs com a n es sur le marc é Car,
lus l a de com a n es, lus l a de d nam sme et de volonté, ustement, de se caler, de se com arer les uns ar ra
ort au autres, de ro oser au cl ents de nouvelles solut ons uand nous, on avancera avec nos solut ons et notre d nam ue ue e résumera s en tro s mots d’a ord la com étence, a c’est la ase, ensu te une onne réact v té, et la orce de l’ nnovat on
Vous avez choisi votre devise ? en vo l , a eut tre a, l’ana
ramme d’un C com étence, réactv té, nnovat on a s non, our l’ nstant on n’a as vra ment c o s de dev se et m me le nom de la soc été, on ne sa t as s on le conservera comme l est eut tre u’on trouvera un nom u so t lus s n cat our le consommateur
al ér en et u lu arle lus onc, vous vo e ue nous sommes vra ment au dé ut d’une aventure
84 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le DG de Taamine Life Algérie (TALA), M. Nacer Aberhouche
Revue de l’ASSURANCE : Voudriez-vous, Monsieur le Directeur général, nous présenter, succinctement, votre compagnie ?
M. Nacer Aberhouche : aam ne L e l ér e L ssurances est une
s éc al sée dans l’assurance de ersonnes lle est dotée d’un ca tal de m ll ards de d nars ré art , entre la C , la et le F
ous avons entamé notre act v té, deu s le u llet dern er, ar la s nature
d’une convent on avec la C a n d’utl ser son réseau de o nts de vente et re résentat ons ue com te la com
a n e sur le terr to re nat onal
Est-ce que les conditions du marché sont réunies pour ce genre de produits ?
ous ro oserons, au l ér ens, de nouveau rodu ts non commerc al sés ar les com a n es class ues
Malgré une méconnaissance du public concernant ces produits…l aut se mé er des a arences e su s conva ncu ue le marc é est com l tement v er e dans ce doma ne La s éc al sat on est une tr s onne c ose Cela ermet au com a n es de s’ ntéresser un marc é évalué m ll ards de dollars Ce n’est as né l ea le e su s certa n ue l’assurance de er
sonnes a non seulement de l’aven r, ma s u’elle va ermettre la créat on de lus eurs soc étés dans le doma ne
Quels sont les objectifs de votre compagnie à court et long termes ?l est év dent u’en créant cette com an e, nous avons a t montre de notre
am t on otre r nc al o ect est de ca ter du marc é de l’ ssurance de ersonnes, d’ c Le dé est m ortant ! a s e su s conva ncu u’avec lus de ro m té et de éda oe, nous arr verons vul ar ser davan
ta e tout ce u concerne les rodu ts assurances de ersonnes
«Capter 40% du marché de l’assurance de personnes d’ici 2015»
L’assurance de personnes est à ses débuts en Algérie. Depuis l’avènement de la Loi obligeant les compagnies d’assurance à séparer l’activité Assurance de personnes des autres produits d’assurance de dommages, les entreprises se sont mises vite au travail. Ainsi, les compagnies publiques sont les premières à mettre la main à la
«Taamine Life Algérie» (TALA) est parmi les premières entreprises du secteur à être créées. Fruit d’une collaboration, entre la CAAT (Compagnie algérienne d’assurances), la Banque extérieure d’Algérie et le Fonds national d’Investissement, elle est devenue opérationnelle, dés juillet 2011. La compagnie, que dirige le jeune et serein Directeur général, M. Nacer Aberhouche, ambitionne de se placer dans un secteur encore inexploité jusque-là. Pour ce faire, et dans l’objectif de mieux rentabiliser son activité, TALA a déjà
géant public à l’échelle nationale. L’objectif étant de mieux se rapprocher d’éventuels clients.
TALA qui a bien voulu répondre à nos questions.
ntret en réal sé ar essma les
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 85
Acteurs
Entretien avec le DG de CAARAMA, M. Mokhtar Naouri
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Une petite carte de visite de CAARAMA Assurance ?
M. Mokhtar Naouri : C ssurance est une soc été d’assurances
l ale de la C , sans autre artena re lle est dotée d’un ca tal d’un m ll ard de d nars lle a son s e actuellement C éra a, au centre commerc al l ods lle ro te du trans ert du orte eu lle de la C Les cl ents de la C asseront C ssurance au ur et mesure de l’éc éance de leurs contrats e u s le er u llet
on a commencé act ver et les aa res u arr vent éc éances sont re
nouvelées au r s de C ssurance lle éné c e auss des e ect s de la C u éta ent s éc al sés dans les assurances de ersonnes onc nous avons un ersonnel ual é et ormé, u a lon tem s trava llé dans les assurances de ersonnes
ous avons é alement des actua res u man ulent les mat émat ues a lués au assurances et u act vent au
se n de notre eune com a n e C ssurance n’a as auourd’ u un réseau ro re, elle vend ses rodu ts a travers des réseau de d strut on a réés ous nous a u ons sur
un réseau com osé du réseau des a ences d rectes de la C , des
a ences d rectes de la C et des a ents énérau d’assurances u act vent la o s our la C et la C
ous nous a u ons auss sur les uc ets anca res u s ue la C a assé, de u s deu ou tro s ans, des convent ons avec le C , la et la out cela nous ermet d’avo r, d s le dé art, un réseau relat vement éto é u avos ne les a ences
Quel est son domaine d’activité et quels sont ses produits-phare ?
n assurance de ersonnes, nous avons deu randes caté or es d’assurances l a l’assurance v e et ce u’on a elle
l’assurance ‘‘non v e’’ ans l’assurance v e nous avons tous les rodu ts u ont tra t la révo ance, l’é ar ne et la ca tal sat on n entend ar révo ance le a t our une ersonne d’ tre révo ante et de roté er sa am lle en cas de d s ar t on ou de cou dur énéralement, ce sont les assurances en cas de déc s ous avons des contrats d’é ar ne, et l’e em le le lus llustrat en l ér e est celu du contrat de la retra te com lémenta re C’est une é ar ne u va tre o erte l’assuré s’ l surv t
un e donné, énéralement lors u’ l art en retra te ’o son a ellat on re
tra te com lémenta re Les ol ces de ca tal sat on sont des rodu ts d’é ar ne ure ous n’
«Nous voulons être innovants et imaginatifs»
A CAARAMA Assurance, société spécialisée dans les assurances de
personnes, l’on est conscient de s’attaquer à un domaine réputé
marché est alléchant, celui-ci ne va pas se développer comme par
enchantement, souligne le Directeur général de CAARAMA
Assurance, M. Mokhtar Naouri, qui estime qu’il y a beaucoup de travail
à faire, des produits à améliorer, une écoute à déployer en direction de la clientèle, une évolution sur le
plan culturel pour que les gens puissent comprendre que
l’assurance relève d’une utilité économique et sociale.
En se distinguant par une organisation managériale moderne et dynamique, et en s’appuyant sur
un réseau de distribution non intégré qui la libère des lourdeurs
classiques de la gestion des moyens et des investissements liée
à ces réseaux, CAARAMA Assurance compte affronter la
concurrence et s’imposer pleinement dans son segment de
marché, grâce à des produits adaptés et des prestations
irréprochables.
86 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
sommes as encore en l ér e, aute de s st me nanc er er ormant et de rodu ts nanc ers u nous ermettent de ruct er nos lacements Le second doma ne d’assurance de ersonnes, c’est celu u’on dés ne ar l’assurance ‘‘non v e’’ l est com osé r nc alement de deu ranc es d’assurances, l’acc dent et la santé Ce sont l les deu rands doma nes dans les uels C ssurance entend trava ller, act ver our le moment, nous ut l sons les rodu ts a réés ar la C et u const tuent des ro
du ts class ues vendus ar l’ensem le du marc é ous avons, dans la caté or e « non v e , les contrats
d’assurances acc dents ue nous o rons tr s souvent au c au eurs de ta s, au entre r ses u ut l sent des c au eurs ro ess onnels, u do vent avo r une couverture s éc ale, et auss au entre r ses our leurs m ss onna res
uand des colla orateurs de l’entre r se artent en m ss on, ls euvent donc avo r cette couverture u , dans ce cas, s’a elle « assurance vo a e , u couvre leur dé lacement ous avons é alement l’assurance vo a e l’étran er ue nous commerc al sons avec une arant e d’ass stance au ro t des c to ens our les eso ns de l’o tent on du v sa et auss our u’elle u sse les couvr r l’étran er lle couvre les
ra s méd cau , l’ os tal sat on et, en cas de déc s, le ra atr ement ous avons auss dans l’assurance non v e les assurances scola res La C a de u s lon tem s m s sur le marc é une assurance scola re u couvre les en ants de u s la sort e us u’au retour au dom c le, donc durant le tra et et durant la résence l’école C’est une assurance as c re du tout our d nars vous couvre un en ant toute l’année Ce u est orm da le t c’est un rodu t u e ste de u s tr s lon tem s
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 87
Acteurs
ans l’assurance v e, nous avons r ncalement les assurances rou e, ou u’on ourra t auss a eler assurances
« révo ance collect ve L , ce sont les entre r ses u ac tent une couverture our leurs salar és, u couvre r nc alement le déc s n cas de déc s, une somme d’ar ent est rem se au a ants dro ts, so t selon la Freda s r en n’a été ment onné dans le contrat, so t au éné c a re dés né ar le salar é dans sa c e d’ad és on Le me lleur e em le u’on a au ourd’ u , c’est l’assurance de onatrac u couvre les trava lleurs de cette entrer se et leurs am lles travers un ca tal
déc s de s m ll ons de d nars ans la révo ance collect ve nous mettons
auss , tr s souvent, une arant e comlémenta re de santé collect ve u
couvre les ra s méd cau en com lément au ré me de sécur té soc ale
ous avons en n en é ar ne une assurance é ar ne retra te com lémenta re C’est un rodu t u marc e tr s eu arce u’ l se trouve ue le marc é
nanc er en l ér e n’est as su samment dévelo é
CAARAMA Assurance fonctionne-t-elle selon le modèle de la CAAR ou a-t-elle son modèle propre ?
n mat re de est on, C ssurance nous voulons tre nnovants et ma nat s ’a lleurs, nous n’avons as a t une or an sat on ar ranc e,
comme cela se a t a tuellement dans le marc é de u s lon tem s, n ar onct on ous avons une or an sat on u d st n ue le « tec n ue du « commerc al ous avons une rect on « elat on cl ent , arce ue nous cons dérons ue, dans notre act v té, nous devons
a solument tre c té de notre cl ent, ré ondre ses eso ns et tre attent s ce u’ l ense, ses réoccu at ons, etc ous nous d st n uons auss ar le a t ue nous n’avons as de réseau n
té ré et ue nous onct onnons avec un réseau de d str ut on a réé Cela nous ermet d’avo r une certa ne l erté our érer ces réseau nd rects lut t ue
d’aller s’occu er de l’ac u s t on de ens, de est on des ressources u
ma nes, etc Ce sont les artena res u le ont ous, nous trava llons un uement sur les as ects de sout en commerc al, de la ormat on de la orce de vente, de conce t on de nouveau rodu ts, de est on des restat ons, de contr le, etc
Toutes les compagnies font ce constat que la branche assurances
vous pas des appréhensions ? u , ous sommes consc ents ue c’est
un doma ne asse d c le u va demander eaucou d’e orts Ce n’est as arce u’ l a des com a n es d’assu
rances de ersonnes, un réseau anca re, ue l’assurance de ersonnes va
onct onner, va se dévelo er mécanuement, comme ar enc antement l
a un trava l a re derr re, l a des rodu ts amél orer, une écoute donner notre cl ent le l a un trava l auss sur le lan culturel our ue les ens u ssent com rendre ue l’assurance
rel ve d’une ut l té économ ue et soc ale les ens s’assurent, c’est arce u’ l a un ntér t cela et la me lleure u l c té a re en assurance, c’est de a er le s n stre L’avanta e auss our
nous, assureurs de ersonnes, c’est ue nous ne arlons as de s n stre, nous d sons « restat on Ce n’est as de l’ ndemn sat on, c’est de la restat on La restat on nous ne la a ons as unuement uand la ersonne a eu un
év nement mal eureu , l’assurance de ersonnes couvre auss les év nements eureu ous ouvons couvr r un ma
r a e ous ave un en ant u a auourd’ u c n ans ous a tes le constat u’au ourd’ u les eunes n’arr vent as se mar er ac lement et u’arr vé
l’ e de ou ans votre en ant n’aura eut tre as les mo ens de le a re u’est ce u vous em c era t, vous arents, de lu a re un contrat d’é ar ne, u’on a ellera t contrat nu t al té uand l aura atte nt l’ e nscr t au
contrat, nous lu verserons un ca tal u’on aura déc dé au ourd’ u en ant cant sur l’aven r, en tenant com te de
l’ n at on u ourd’ u , our ue uel u’un se ma
r e, l aut u’ l dé lo ue au mo ns un m ll on de d nars ans , ou dans ans, l lu audra eut tre d m ll ons de d nars t en, e lu a s un contrat de d m ll ons de d nars, ue e lu monte au ourd’ u , our u’ l u sse se mar er arr vé cet e l Ce sont des contrats tr s ntéressants me c ose our le nancement des études u me d t ue
mon ls, uand l atte ndra , ou ans, l ourra su vre des études un versta res ou ost un vers ta res t en, e déc de au ourd’ uL’assurance de ersonnes ermet d’avo r de l’o t m sme v s v s de l’aven r n a t, elle ermet d’avo r une atttude os t ve et act ve v s v s de l’aven r ous assons du c to en ass un c to en act u re ses a a res et u vo t l’aven r d éremment, avec o tm sme
88 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
Entretien avec le DG du FGA, M. Mohamed Fatmi
ntret en réal sé ar o and ual
Revue de l’ASSURANCE : Quelles sont, Monsieur le DG, les missions du FGA ?M. Mohamed Fatmi : Le Fonds de arant e utomo le F , est un éta l ssement u l c sous tutelle du n st re des F nances u a ér té du Fonds éc al d’ ndemn sat on F le uel a été créé dans le cadre de la lo de nances de our ra el, le F ava t n t alement our o et d’ ndemn ser les v ct mes d’acc dents cor orels de la c rculat on rout re, causés ar des vé cules automo les dans le cas o l’auteur res
onsa le est nconnu ou non assuré ar la su te, a r s les événements u’a
connu notre a s en et, com ter de , les ouvo rs u l cs ont étendu l’ ntervent on du F res ect vement au domma es résultants des man estat ons trou lants l’ordre u l c et ortant atte nte la sécur té et ensu te des actes de terror sme n , les
ouvo rs u l cs, com te tenu du nom re cro ssant des v ct mes de la c rculat on rout re, ont déc dé de a re
rendre en c ar e ces v ct mes ar un
or an sme art ent re, savo r le F , et de con er la r se en c ar e des domma es résultants des man estat ons trou lants l’ordre u l c et des actes de terror sme un autre or an sme u lu rel ve du m n st re de l’ ntér eur
ns , la créat on du F a été consacrée ar le décret e écut du vr l
, our rendre en c ar e e clusvement les ndemn sat ons des v ct mes ou leurs a ants dro t d’acc dents cor orels de la c rculat on u ne sont as r s en c ar e ar les com a n es d’assurances Le F est donc un or an sme du secteur des assurances doté de la ersonnal té morale et de l’autonom e nanc re Le décret susv sé révo t é alement u’ l est adm n stré ar un Conse l d’ dm n strat on et d r é ar un
recteur énéral en vue de m eu encadrer la est on et ar l , lu donner une stature d’un or an sme a elé ouer un r le m ortant et la auteur de sa m ss on u est ém nemment soc ale et d’ ntér t énéral
De quel bilan peut se prévaloir le FGA ?
e u s , le F a m s en lace une or an sat on our en accom a ner les v ct mes ou leurs a ants dro t él
les son ntervent on Cette or ansat on cons ste notamment en ce u su t
La m se en lace de structures onct onnelles devant rendre en
c ar e ces v ct mes ou leurs a ants dro t
La m se en lace des rocédures de est on sou les a n de ac l ter au ma mum les ormal tés adm n strat ves our accélérer les r lements de doss ers d’ ndemn sat on
La ro os t on, au v ct mes concernées, de r lement l’am a le des ndemn tés asées sur le ar me d’ ndemn sat on révu ar la lé slat on des assurances a n de rédu re les déla s et év ter les rocédures ud c a res
u sont ar o s contra nantes et coteuses our les v ct mes
Le convent onnement des médec ns e erts au n veau des d érentes
«Le FGA a besoin d’une révision de son environnement juridico-administratif»
Le Fonds de Garantie Automobile est un organisme appelé à jouer un rôle important, à la hauteur de sa mission qui est éminemment sociale et d’intérêt général. Il gagnerait, d’une part, à être débarrassé de quelques entraves juridico-administratives et, d’autre part, à étendre son champ d’intervention. Nonobstant l’importance d’une telle institution, il y a peu d’Algériens qui en connaissent son existence.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 89
Acteurs
ré ons du a s our rocéder au eert ses méd cales des lessés des
acc dents de la c rculat on rout re, rocédure nécessa re our le calcul de
leurs ndemn tés Le convent onnement des avocats
conse ls au n veau de toutes les ur d ct ons our re résenter et dé endre les ntér ts du F , uand l est m s en causeCette or an sat on a erm s au F de réal ser de u s , date de sa créat on , un r lement de doss ers, our un montant d’ ndemntés de lus de m ll ons de d narsLe reste des doss ers est en nstance de tra tement eu é ard au rocédures ud c a res et de est on
En moyenne, combien de dossiers recevez-vous annuellement ?
nnuellement, nous recevons entre et doss ers
D’où proviennent vos ressources ?Le F d s ose de c n ressources La
r nc ale, c’est la contr ut on des assurés n e et, lors u’un assuré souscr t une assurance automo le, l verse
de la r me d’assurance o l ato re son a ence d’assurance, u sont re
versés au F l a auss les rodu ts nanc ers des lacements et le recou
vrement sur les dé teurs d’ ndemn tés ur ce dern er o nt, uand le F n
demn se les v ct mes et ue l’auteur des domma es est connu et solva le, le F e erce une act on récurso re our recouvrer ce u’ l a versé au v ct mes l a é alement la ma orat on d’amende
des contravent ons our dé aut d’assurance automo le n e et, lors ue
uel u’un commet une n ract on de dé aut d’assurance o l ato re et u’ l est nterce té ar les serv ces de ol ce, l a e une contravent on avec une maorat on de u est reversée annuellement au F La dern re ressource, u est nouvelle, c’est la Comm ss on de est on du onds de arant e des assurés n lus de son act v té ue nous venons
de décr re, le F a été c ar é ar le m n st re des F nances de érer our son com te le Fonds de arant e des
ssurés F u est une nst tut on créée en our nterven r en cas de a ll te ou d’ nsolva l té d’une com an e d’assurances our ndemn ser les
assurés dans la l m te de ses ca ac tés nanc res our cela l est révu, dans
le te te u a créé ce Fonds, une cot sat on annuelle de , du c re d’aa res ue do vent verser toutes les
com a n es Le F ne eut nterven r u’a r s la sa s ne ar la Comm ss on de su erv s on des assurances u rel ve du m n st re des F nances ne o s sa s , ce Fonds étud e les doss ers
et nterv ent our ndemn ser en onct on des d s on l tés
Vous est-il arrivé de dépasser en indemnisations, les ressources dont vous disposez ? us u’ ma ntenant les ndemn tés ue
nous versons n’ont as atte nt toutes nos d s on l tés onc nous avons un e cédant, le uel est lacé en ons du
résor ou en dé ts terme, our a re ruct er ces ca tau de telle sorte ue
s le F est a elé a re des ndemn sat ons eaucou lus m ortantes, l
ourra t en a re usa e de ces onds
Comment une victime, qui aurait be-soin de votre intervention, pourrait avoir connaissance de l’existence du FGA ? La v ct me él le l’ ntervent on du Fonds a lus eurs vo es our a re valo r ses dro ts o t elle sa s t d rectement le F , so t elle le a t ar le a s de son avocat conse l lle eut le a re é alement ar le a s d’une com a n e d’assurances Les a ences d’assurances or entent ces v ct mes sur le Fonds our
tre ndemn sées ’a lleurs, nous com tons eaucou sur le réseau commerc al des com a n es d’assurances
Vous n’avez donc pas besoin d’avoir une présence physique dans toutes les wilayas ?
our le moment, nous com tons sur le concours des réseau des com a n es d’assurances u const tuent le tra t d’un on entre les v ct mes et le F
’a lleurs, le F a une seule re résentat on, u est local sée au n veau de la ca tale
90 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Acteurs
mo en terme, on ourra t env sa er de créer des re résentat ons ré onales
our se ra roc er au ma mum des v ct mes des la as de l’ ntér eur
Quelles sont les perspectives d’évolution du FGA ?
court terme, le F est a elé ndemn ser davanta e, com te tenu d’un certa n nom re de acteurs tat st uement, la tendance des acc dents et donc du nom re de v ct mes est énéralement la ausse et les ndemn tés calculées sur la ase du vont donc au menter en onct on de l’évolut on de celu c
’autre art, la m se en lace d’un lan de commun cat on et de vul ar sat on du F en endrera une au mentat on des ouvertures de doss ers de v ct mes, et l’encoura ement du r lement l’am a le va n uer sur le nom re de
doss ers ré ler a ns ue sur les montants des ndemn tés t cela nécesstera l’ada tat on et le ren orcement des structures centrales du F et la créat on terme de re résentat ons ré onales, a n de ra roc er le Fonds des v ct mes de l’ ntér eur du a s dans le
ut de leur é ar ner les lon s dé lacements u’ ls auront a re souvent au s e du F l er
Que pensez-vous des dispositions législatives séparant les assurances de personnes des assurances dommages ?Le F n’est nullement concerné ar la nouvelle lé slat on sé arant les assurances domma es ar ra ort au assurances des ersonnes oute o s, en tant u’o servateur dans le secteur des assurances, e ense ue cette sé arat on u , du reste e ste dans on
nom re de a s, éta t nécessa re car c acune de ces assurances a sa artcular té n outre, sur le lan de l’or an sat on du marc é de l’assurance, cette sé arat on ne eut u’ tre ost ve Concernant le dévelo ement des assurances de ersonnes, e ense u’ l ne sera as une t c e a sée arce ue nous avons un env ronnement soc oéconom ue u est un eu contra
nant, commencer ar l’as ect culturel et rel eu , le marc é nanc er n’o re as des rodu ts asse rémunérateurs et, en n l’as ect scal u n’est
as tr s mot vant e ense ue s ces o stacles vena ent tre levés ou atténués et, avec la
con u a son du d nam sme commerc al des o érateurs d’assurance, la ranc e
ourra t se dévelo er ro ress vement
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 91
Zoom
Créneau relativement nouveau dans le paysL’assistance automobile prend de l’ampleur
ar essma les
De u s les années , le secteur conna t un vér ta le oom l rend son envol vers ar le a s d’une com a n e
r vée, ll ance ssurances elle a démarré avec uel ues cl ents et seulement uel ues d a nes de cam ons, l
ér e our n ass stance crée con o ntement ar our n Clu d’ l ér e et ll ance ssurances rends de l’amleur d’année en année elon Lam ne el at , d recteur e é
cut de , la soc été re au ourd’ u un orte eu lle de r s de cl ents act s Car, en lus des cl ents d’ ll ance assurances, la soc été trava lle é alement avec la Com a n e al ér enne d’ ssurance et de réassurance C
trava lle é alement avec un autre o érateur u l c, la Ca sse nat onale de
utual té a r cole C
Deux privés sous-traitent pour tous
d s ose au ourd’ u , selon son drecteur e écut , de r s de cam onsremor ueurs et de lus eurs d a nes de ta s Couvrant les la as du a s, cette o re v se tran u ll ser l’automol ste sur les r nc au réseau rout ers du a s «Nous avons même des conventions avec des taxis pour le trans-port des familles dans le cas où la répa-ration prend du temps , nd ue el at «Le client doit être mis dans de
meilleurs conditions , mart le t lour m eu aller de l’avant, ro ose lus eurs ormules d’ass stance automole e la s m le souscr t on au r de
an u donne dro t un uement au remor ua e, la soc été ro ose l’ore u donne dro t, en lus du
remor ua e artout dans le a s, une restat on ta en cas o la ersonne en anne ou acc dentée est accom a née
de mem res de sa am llerem re soc été s éc al sée dans l’as
s stance automo le résente en l ér e, nter artner ss stance, l ale du rou e
, o re davanta e
L’assistance automobile est un nouveau produit « large public » sur le marché algérien. Pourtant, l’offre n’est pas si nouvelle que cela. Le premier établissement à faire dans l’assistance automobile n’est paradoxalement pas une compagnie d’assurance. C’était plutôt un tour-operator, le Touring club d’Algérie.
L’offre était limitée dans l’espace et dans le temps, puisque les secours, déjà rares, ne pouvaient être possibles au-delà de 22 heures.
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La soc été, u trava lle en colla orat on avec lus eurs com a n es d’assurance
et notamment , ro ose m me l’ é er ement our toute une am lle dont le vé cule est acc denté ou en s tuat on de anne «Nous avons des conventions avec des hôtels un peu par-tout dans le pays, de sorte à offrir un hébergement gratuit à la personne en
véhicule est en réparation , atteste Lam ne ena ssa, d recteur énéral de nter artner ss stance
La guerre des propositions
nstallée en l ér e d s , l’entrer se a s né des convent ons avec lu
s eurs concess onna res automo les u elle assure l’ass stance endant la ér ode de arant e des vé cules l
s’a t essent ellement de amal C evrolet, et el , eu eot et enault vec ses artena res, nter artena re ass stance re, selon
ena ssa, «de clients Le c re et les tar s ne sont
as r des, arce u’ ls sont és ar les
com a n es d’assurance
les deu com an es veulent aller en
core lo n, les c em ns restent la o s lon s et d érents l ér e our n ss stance
com te, ar e em le, élar r son ass stance au o ds lourds, m me s ena ssa cons d re ue le lourd est «un métier à part Ce u ne l’em c e as de ro eter cela
dans le utur e son c té, el
at veut aller lo n dans l’ass stance automo
le n lus du lourd, veut nvest r un
créneau rarement ut lsé us ue l le r s ue v tres l s’a t de ré arer ratu tement les
v tres et autres are r ses ssurés et ou r sés, dans des ara es convent onnés
avec la soc été eu , am t onne de asser des convent ons avec des ara stes our ouvo r ro oser des ara es de ré érence au automo l stes
réc ser ue les deu o érateurs nd uent avo r éta l m nutes la durée entre le moment de l’a el du cl ent et l’arr vée du cam on de dé anna e Les remor ueurs et dé anneurs sont recrutés, selon nos nterlocuteurs, dans les réseau dé e stants sur le marc é, dans le res ect des normes et de la rélementat on ar e em le, ne sont ac
ce tés ue les cam ons ré ondants au normes contr le tec n ue Ces données ont de l’ass stance automo le un créneau en le ne e ans on, surtout avec l’arr vée sur le marc é de nouveau o érateurs nternat onau connus dans le doma ne
N. A.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 93
Zoom
Propos recueillis par essma les
Revue de l’ASSURANCE : Quels sont les services que vous proposez aux clients ?Lamine Khelifati : ous avons un réseau de r s de cam ons remorueurs r ts nterven r sur tout le terr
to re nat onal en une dem eure env ron, l’e ce t on des ones sa ar ennes o
les d stances sont tr s lon ues ous avons s né, é alement, des convent ons avec des ta s un eu artout our accom a ner, en cas de eso n, la ersonne dont le vé cule est mmo l sé ou sa am lle out cela, sans ue le cl ent ne a e, aucun cent me de lus sur sa souscr t on
Lamine Benaïssa : ous avons r s de cam ons r ts secour r nos cl ents
au ro t du uel, nous mettons é alement, sa d s os t on, un serv ce ta
n lus de cela, durant l’attente de la ré arat on du vé cule ou en cas d’élo
nement, nous ro osons l’ é er ement dans un tel Cela est vala le auss our la am lle de l’automo l ste
our cela, nous avons des convent ons avec des tels dans lus eurs v lles du a s
Quels sont vos partenaires dans le domaine des assurances ?Lamine Khelifati : otre rem er artena re est le our n Clu d’ l ér e avec u nous avons créé l’entre r se ous
sous tra tons, our l’ nstant, avec l
l ance ssurances l’act onna re ma orta re , la C et la C ous amt onnons de s ner d’autres contrats
Lamine Benaïssa : ous trava llons, de u s lus eurs années, avec la oc été al ér enne des ssurances ous a sons auss de la restat on de serv ce our la énérale ssurance éd terra
néenne n lus de ces com an es, nous avons des convent ons avec
des concess onna res automo les, notamment amal , C evrolet,
el , eu eot et enault
Quels sont les services que vous comptez proposer à l’avenir ?Lamine Khelifati : ous com tons
d’a ord élar r notre réseau our réondre au m eu la demande ous
allons ensu te s ner des convent ons avec des ara stes our e ectuer les ré arat ons sur nos ro res s tes n lus de cela, nous com tons trava ller
sur les o ds lourds et, roc a nement, sur les r s ues v tres
Lamine Benaïssa : ous allons en s r élar r notre réseau our les o ds lourds, c’est un ro et d’aven r l ne aut as ou l er ue c’est un mét er art, u nécess te une e ert se art ar
contre, nous allons nterven r, tr s roc a nement, dans l’ass stance a tat on C’est un nouveau créneau u n’est as encore e loré dans le a s
ro s uest ons Lamine Khelifati (Algérie Touring Assistance) et Lamine Benaïssa (InterPartenaire Assistance)
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La bancassurance se met
Les banques sont désormais autorisées à vendre les pro-duits d’assurance pour le compte des sociétés d’assu-
rances. Certes, son développement demeure limité mais, les opportunités de son développement sont multiples. La bancassurance demeure une ex-cellente formule de distribution pour augmenter le taux de couverture des
fait ses preuves dans de nombreux pays où l’assurance a été générali-sée. Toujours est-il, cette nouvelle activité semble être une innovation dans le
-térêt vital dans le développement des assurances ainsi que son apport pour les banques. Ainsi, l’arrêté du 6 août 2006 signé par le ministre des Fi-nances, M. Karim Djoudi, et publié
-vant être distribués par les banques
assimilés ainsi que les niveaux maxi-mums de la commission de distribu-tion. Selon l’article 1 du décret, les pro-duits d’assurance à commercialiser par les banques sont nombreux. Il s’agit notamment de ceux relatifs aux
ar ouce ou a apeine à se développer. Depuis sa réglementation par les textes régissant les assurances, un premier pas vient d’être franchi dans la promotion de la bancassurance en Algérie.
Le c an ement v ent, o nt nommé, our consol der la ré orme du secteur des assurances l a our o ect , de m eu renta l ser le réseau d’a ences et de stmuler, l’act v té et la sécur té nanc res, des soc étés
La art de marc é, des nouvelles com a n es d’assurances, dev ent de lus en lus m ortante, dans un secteur en constante cro ssance n secteur u com ta t, avant l’arr vée sur le marc é, des nouvelles l ales, dest nées au assurances de ersonnes, soc étés d’assurances toutes ranc es, dont r vées éanmo ns, le tau de couverture reste amél orer L’ l ér e
d s ose de, seulement, une a ence our a tants a s, l’au mentat on, du c re d’a a res annuel, reste m or
tante en u’en , le c re d’a a res a au menté de m ll ards de d nars, atte nant les m ll ards de d nars, contre
, en , so t une au mentat on de r s de Le lé slateur al ér en, consc ent de l’ rrévoca l té de la ro ress on de la ancassurance, dans le monde, a ant c é en l’ nté rant dans la lo , du évr er art , mod ant et com létant l’ rdonnance art n vertu de cette lo , l’assurance et la an ue vont, désorma s, de a r L’o ect r nc al, u cons ste vendre des rodu ts d’assurance, travers le réseau des a ences anca res est, de la sorte, arta é, ar les deu nterméd a res nanc ers en ue les deu act v tés so ent soum ses, un ré me ur d ue
ro re, u leur accorde une e clus v té de r nc e, la ancassurance do t se mettre en uvre, dans le res ect des r les du dro t anca re, et sans trans resser les rescr t ons, du dro t des assurances n o tant our ce nouveau mode de d str ut on, l’ l ér e com te réal ser l’envol e ect de sa ancassurance, et rattra er, a ns , le retard accumulé Cette volonté de réuss te se man este, travers l’annonce d’ m ortants accords de artenar ats, entre an ues et soc étés d’assurances
en ue le secteur en l ér e, demeure eu dévelo é, le conce t de ancassurance, de ce a t, a été ntrodu t, dans un ut de ooster ce marc é, en d vers ant le réseau de d str u
t on, surtout ue les an ues éné c ent d’une onne ma e de mar ue, d’une ré uence de contact des cl ents, lus élevée, et d’une me lleure conna ssance de la s tuat on atr mon ale, de leurs cl ents our les an ues, auss , la vente des
rodu ts de ancassurance ne eut u’élar r, davanta e, leur amme de rodu ts, dél ser leurs cl ents et, surtout, assurer la
cro ssance des mar es anca res, ar des rentrées ré ul res, de onds
ar a lleurs, le secteur est caractér sé ar l’ ntér t rand ssant, ue toutes les an ues de la lace, lu accordent vec des rodu ts s m les, des rocédures ra des et l’a u des ré
seau anca res, le dévelo ement de ce secteur est, désorma s, ac u s
Eclairage
Un secteur en constante croissance
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 95
La ancassurance o re eaucou d’avanta es n a t, l a l eu de reten r ue la ancassurance ermet, au cl ents de la an ue, de souscr re des
rodu ts on marc é, arce u’ l s’a t d’une d strut on lar e, u ousse les com a n es consent r une tarcat on, tr s com ét t ve La an ue né oc e avec sa coma n e, ce ue l’on a elle « la vente de masse , u lu ermet de rédu re les r , au ma mum, contra rement la
vente nd v duelle Le court er, uant lu , devra nclure tous ses ra s de démarc a e envers la cl ent le, our calculer ses a ns, au moment o la an ue trava lle la mar e, emlo e ses a ences et sa orce de vente, our ro oser des rodu ts d’assurance, u’elle commerc al se en masse,
c té d’autres serv ces anca res class ues, notamment Le réseau trad t onnel ne s’ ntéresse as la vente nd v duelle, de ce t e de rodu ts, alors ue les com a n es d’assurance s’ ntéressent, elles, la vente t tre collect , des entre r ses, u com tent lus eurs d a nes de salar és La vente nd v duelle se concentre, donc, sur la ancassurance, tand s ue les nterméd a res en assurances s’or entent, eaucou lus, vers la vente de rodu ts, la et la rande entre r se ar a lleurs, la ancassurance résente
un caract re de ro m té, alors ue les com a n es d’assurances recourent des court ers, les uels sont o l és de se dé lacer, our recruter de la cl ent le n cl ent, u réuente couramment son a ence anca re est, a ns , m s en
s tuat on d’o ten r des rense nements et des o res, sur des rodu ts d’assurance, en ro tant des conse llers d’a ence, u le conna ssent de u s lon tem s, et u se trouve, donc,
dans un cl mat de con ance e lus, les an ues ont dévelo é des rodu ts s m les,
avec des contrats ac lement com ré ens les, et des ro os t ons de ac a e, souvent l ées au créd ts vra d re, ar le dévelo ement de cette act v té, le secteur ette les ases des lans d’act on, u seront m s en uvre, de man re coordonnée, ar les an ues et les assurances, en vue de avor ser la renta l té, la com ét t v té et l’es r t d’ nnovat on, dans le secteur assurances et des an ues Ce u est entre r s, us u’ résent, est ondé sur une v s on, ue arta ent tous les res onsa les du secteur, et u v se rassem ler toutes les n t at ves La ancassurance const tue un nouvel en a ement, our o r r des ro rammes lus s m les et e caces, et ada tés au eso ns locau
Y. B.
Eclairage
Les atouts de la bancassurance
au diapason
branches d’assurances de personnes, accidents, maladies, assistance vie décès, capitalisation et assurance crédits. Il s’agit aussi de l’assurance des risques simples d’habitation, des multirisques habitations, de l’as-surance obligatoire contre les risques de catas-trophes, des risques agricoles. L’article 2 précise les détails de la rémunération servie sous forme de commission de distribution de produits d’assu-
-caisser pour chaque produit.
96 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Actualité
Le av llon Cas a du ala s des e os t ons a a r té, du au octo re dern ers le salon ro ess onnel des an ues, nst tu
t ons, assurances et rodu ts nanc ers o nances
econd du enre a r s celu u s’éta t tenu l’année dern re, le salon de cette année a re rou é art c ants, so t deu de lus u’en La durée du alon a été rédu te de deu ours «Nous avons limité la durée de cette année, à 5 jours, pour nous per-mettre de consacrer, d’autres tranches horaires, à des activités autres, que
l’exposition elle-même , a déclaré oc ne d r, res onsa le de l’entre r se
ra u a or an sé le salon, our le com te de la oc été al ér enne des o res et e ortat ons F Les or an sateurs du alon es éra ent a re m eu , ue l’année assée ls
ava ent l’am t on d’att rer le lus de monde oss le a s, comme le salon n’a as encore atte nt une d mens on nternat onale, les or an sateurs r vent de a re ven r lus d’e osants et d’att rer
des soc étés mond ales «Notre objectif est, bien sûr, d’aller vers l’International, d’autant plus que, le marché local est
encore limité. La preuve est, que l’es-sentiel des entreprises du secteur, sont représentées , a encore nd ué le rés dent du com té d‘or an sat on
ans les allées du av llon Cas a , l’am ance est l’ nstallat on, en ce our d’ouverture du salon l’e ce t on d’ , u v ent uste de s’ nstaller en
l ér e, toutes les com a n es d’assurances résentes sur le marc é nat onal, ont r s leurs uart ers «C’est une bonne occasion, pour nous, de faire connaître notre compagnie, au grand public. Le salon est, également, une opportunité pour nous, de faire
Le salon s’est tenu en octobre 2011E po nances, Un rendez-vous pour les professionnels des assurances
ar essma les
Le pavillon Casbah du Palais des expositions a abrité, du 17 au 21 octobre dernier le salon
Second du genre après celui qui s’est tenu l’année dernière, le salon de cette année a regroupé 40 participants, soit deux de plus qu’en 2010.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 97
Actualité
connaître nos produits, mais, également, d’essayer de contracter de nouveaux contrats , a déclaré un cadre de la oc été nat onale des assurances , rencontré sur le stand, de sa soc été
otre te n’a as u d re lus as lus, d’a lleurs, ue Loun c , recteur commerc al de la C Com a n e al ér enne d’assurance et de réassurance ,
u a c e un sour re courto s, en ace de ses v s teurs
as lo n des deu com a n es ul ues, une des l ales du ran a s ,
s éc al sée dans l’ass stance, est résente, our la rem re o s nter artner ass stance a c e des am t ons lét mes our laner lus de cl ents, et m eu vendre ses rodu ts, la soc été a dé lo é des mo ens m ortants «Nous sommes dans un marché extrê-mement concurrentiel. Nous essayons de gagner plus de place. C’est ce que nous allons tenter de faire, durant ce salon , a a c é Lam ne ena ssa, le
recteur énéral de la com a n e, u a a t le dé lacement, en ersonne ne
o ortun té, our lu , d’a c er ses ntent ons
’autres e osants, u l cs ou r vés, n’en ensent as mo ns C acun est allé de sa ro re anal se, déclarant ses am t ons, et se donnant rende vous, our le roc a n salon coté des e os t ons, des salons t é
mat ues, se sont tenus ls ont orté sur des su ets d vers, l és au mét ers des an ues et des assurances
N.A.
Nous informons notre aimable lectorat, et plus précisément les acteurs du secteur des assurances, que les colonnes de la Revue de L’ASSURANCE leurs sont ouvertes pour apporter leurs éventuelles contributions sur les sujets et thématiques qui les intéresseraient. Une rubrique intitulée «Contributions» sera ouverte dès le prochain numéro.
Pour toute participation, veuillez adresser vos textes, accompagnés d’une copie de votre pièce d’identité, à l’adresse suivante : Conseil national des Assurances (CNA) 01, Rue Chahid Aïssa Azzi, Dély-Ibrahim. 16302 Alger.Fax : 021 91 91 51Email : [email protected]
Appel à Contribution
98 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Actualité
Séminaire international sur les assurances des catastrophes naturellesUn segment porteur à renforcer
en cas de sinistre, c’est encore mieux. Cette idée résume un peu l’importance de l’assurance CAT-NAT, produit de surcroît obligatoire, mais tout de même en retard, chez nous, en termes de volume des souscriptions et d’un taux de pénétration faible. C’est autour de cette problématique que la Compagnie centrale de réassurance (CCR) a organisé le 10 novembre
techniques et commerciaux, association des assurés, etc.). Une rencontre, perçue comme une opportunité d’engager un débat varié sur un sujet qui demeure incontournable pour réussir une meilleure gestion du coût de protection du patrimoine immobilier et industriel du pays, est-il souligné, à cette occasion.
ar ouce ou a a
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 99
Actualité
«Les compagnies d’assurance ont l’intention de booster le segment de l’assurance CAT-NAT. Le che-min à parcourir, pour atteindre
dispositif CAT-NAT, reste long. Le produit est testé, les canaux de distributions
de garanties, acceptables, et les condi-,
a relevé ad o amed e a, de la CC L’e ort dé lo er cons ste, notamment, dévelo er ce se ment our touc er, le ma mum, de art cu
l ers et d’ nstallat ons ndustr elles Certes, le marc é de l’assurance C
, en l ér e, a connu une ro ress on lente, ces dern res années, en ue le d s os t so t o l ato re n termes de tau , le nom re de sous
cr teurs des a tat ons reste, en de , des ca ac tés réelles de ce marc é, et les nstallat ons ndustr elles et commerc ales, assurées contre les catastro es naturelles, ne dé assent as les Le d s os t des assurances, contre les C , couvre un atrmo ne mmo l er et ndustr el, évalué r s de tr ll ons de m ll ards
de C’est au re ard de cela, ue les com an es se devront d’ tre, ém nemment ra mat ues, dans la m se en uvre de
leur ol t ue de dévelo ement dans ce doma ne, en art cul er C’est ce u ressort du sém na re nternat onal, or an sé ar la CC , our l’évaluat on du trava l
dé accom l , et au uel ont r s art, des e erts nat onau et nternat onau
r s les nondat ons de a l ued, le sé sme de oumerd s, les nondat ons de arda a et l a ad , la nécess té de l’assurance, contre les catastro es naturelles s’est m osée, avec ns stance, com te tenu de l’am leur des dé
ts causés ma s, arado alement, la souscr t on cette assurance, demeure tr s a le, en ue les r mes C a ent connu une au mentat on, assant d’un m ll ard de d nars, en , , m ll ards de d nars, en Le sém na re or an sé, sur le t me de l’assurance C , en l ér e, en termes de ol t ue u l ue, d’or an sa
t on de marc é, de mar et n et de cond t ons contractuelles, deva t, ustement, ocal ser sur le dé c t, en la mat re, et sens l ser, ar la m me occas on, sur la nécess té de vul ar ser le d s os t , au r s des nst tut ons, ma s, auss , au r s des t ers La rencontre deva t, a ns , s tuer avec le concours des e erts étran ers, les eneu ass nés, au s st me nat onal d’assurance C , et «
-passer ses limites actuelles , a réc sé le de la CC La art c at on des acteurs, du marc é nat onal des assurances ré ulateurs, sc ent ues, eerts tec n ues et commerc au , asso
c at ons des assurés, etc, , deva t é alement const tuer l’o ortun té d’ena er le dé at, sur un su et d’actual téctuellement en o servat on, les com an es s’e orcent de cerner la ro léma
t ue et com rendre, our uo le seul rodu t o l ato re, n’a en onct onné l
s’a t, éventuellement, d’a orter des correct s, au n veau ré lementa re La CC , or ane est onna re du d s ost , éné c e de la arant e de l’ tat, et toutes les com a n es versent, une art e des r mes, la CC , our re rou er tous les onds a s, l aut savo r, é alement, ue l’ tat n’est as le seul arant La com a n e, en vertu du contrat u arant , d’a ord, son cl ent et, l’ tat, n’ n
terv ennent, u’en cas de désé u l re nanc er, de tout le s st me d’assu
rance, en nan ant le dé c t, sous orme d’avance, rem oursa le ar les com an es d’assurance ns , l’ tat a orte
sa arant e, dans l’a solu Le s st me est con u de man re ce ue l’ tat nterv enne, en cas de nécess té, et en dern er ressort, en aut de l’éc elle, el ue e a, réc sant ue les coma n es d’assurance et la CC tra
va llent, tou ours, de man re autonome et au ma mum, de man re a re l’économ e d’un a el arant e, de l’ tat
uss , artant du a t ue les marc és étant roc es, dans ce doma ne s éc
ue, l’e ér ence des uns eut ro ter au autres, ont soul né, les art c ants cette rencontre l aut savo r ue les
catastro es naturelles, survenues ces
Les Thématiques abordées
Les catastrophes naturelles en 2010 et leurs effets sur le marché des assurances. M. Thomas Dubeq - Area Manager Europe & MENA
Aléa et vulnérabilité sismique en Algérie. M. Abdelkrim Yeless, Directeur Général CRAAG - Alger.
Les assurances contre les catastrophes naturelles en Algérie : bilan et perspectives Mme Widad Belhouchet - Directrice Rétrocession. CCR - Alger.
Les montages d’assurance catastrophes naturelles : expériences étrangères. M. Ahmed Rajab - Regional Director Willis Re-MENA. M. Henri Cattan - Willis Re-MENA. Willis Re - Londres.
La modélisation des risques de catastrophes naturelles. M. Belhassen Tonat - Senior Underwriter ME & Africa Munich Re - Munich.
La titrisation du risque sismique: organisation et pratiques. M. Vincent Foucart - Secrétaire Général du Groupe SCOR & Directeur des Solutions de titrisation des Risques. Groupe SCOR - Paris.
100 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Actualité
me dad el ouc et, rectr ce de la rétrocess on
la CC
«L’évolution du dispositif CAT-NAT ne cadre pas avec nos espérances, bien que cela progresse. Il y a un effort à faire pour encourager les assurés à contracter davantage la police d’assurance. Il faut noter aussi qu’en termes de garantie, de couverture et de dispositif, l’Algérie est à la page. La seule ombre au tableau, demeure la faiblesse des souscriptions. Ce n’est
industriel et du patrimoine immobilier. En perspective, les compagnies d’assurance et d’autres acteurs
les moyens à mettre en œuvre pour encourager cette branche, en particulier et s’assurer une meilleure couverture
el assan onat, ert de la Com a n e
un c
«En fait, au niveau mondial on voit qu’il y a une multitude de catastrophes
engendrant des dégâts énormes, mais cela reste tout de même supportable, dans la mesure où les capacités d’intervenir existent. Sur le plan
décennies, la branche CAT-NAT s’est avérée rentable pour les assureurs,
importantes sont survenues comme les ouragans Katrina, Wilma et Rita, les inondations en Allemagne et aux USA ainsi qu’en Asie. Les événements en Thaïlande, au Japon, au Chili et en Nouvelle Zélande sont les plus coûteux. En Afrique du Nord, il y a une exposition majeure, mais si la branche n’a pas atteint un
de base, qui n’est pas à mon avis adéquate à l’exposition du risque.
basse par rapport au parc immobilier
ILS ONT DIT Propos recueillis par Youcef Bouyahia
dern res années, const tuent autant de dé s u demandent des act ons, urentes et ada tées e lus, sous l’e et
con u ué de la cro ssance démo raue, l’e ans on ncontr lée des
v lles, dans le monde, rend des allures de catastro e L’année a été, art cul rement douloureuse, en mat re de ertes, consécut ves au catastro es naturelles, a ant ra é lus eurs endro ts de la lan te us u’au dé ut des années
, m s art des ro ets en construct on ou en monta e, assurés en C
, les autres contrats e clua ent, ormellement, les domma es ndu ts ar les catastro es naturelles La rem re lo al ér enne sur les assurances lo a, ar consé uent, ntrodu t la couverture des C , dans le cadre du contrat « ncend e , et crée un onds d’ ndemn sat ons des v ct mes, des calamtés naturelles FC L’ordonnance
a étendu la oss l té de couvr r les r s ues de catastro es naturelles l’ensem le des contrats d’assurance «domma es
ar a lleurs, les ér ls naturels, survenus en , notamment les sé smes de
a t v ct mes , du C l m ll ards de ertes , de C ne centrale et de la ouvelle Zélande, a ns ue les nondat ons du a stan, et d’ ustral e et la can cule en uss e, ont entra né la mort de ersonnes et la ssé des m ll ons d’autres, sans a r s Les domma es matér els, causés ar ces catastro es, s’él vent m ll ards , ma s, le volume des domma es d re, su vant la nature et l’endro t de survenance, de la catastro e
ns , en termes de ertes uma nes, les a s en dévelo ement sont lus vulné
ra les, en ra son de l’ nsu sance des mo ens de secours, ma s, auss et surtout, de l’ ne stence ou du non res ect des r les, concernant les normes de construct on, nature des sols, etc Les co ts de ces catastro es sont, souvent, lus m ortants dans les a s déveloés, en relat on avec une accumulat on
des valeurs et des revenus, lus élevés
Y.B.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 101
Actualité
Séminaire sur la maîtrise et la réduction des risques dans les assurancesLe CNA sensibilise sur l’importance de prévenir les risques
ar essma les
Cette rencontre, o se sont mlés commun cat ons et travau d’atel ers, se veut our les oran sateurs un mo en de sen
s l ser sur les dé ts ue euvent rovo uer les r s ues ma eurs et la nécess té de contracter des assurances our en a re ace uvrant les travau ,
le secréta re du Conse l nat onal des assurances, del a m en oua della , a e l ué ue le sém na re s’est m osé «compte tenu du lien qui existe entre les risques majeurs et l’assu-rance l a outera ue son or an sme es re ue cette rencontre ro tera tout le monde
elon lu , «
essentielle pour la culture du risque et sa réduction dans le marché algérien. Elle permet, d’une part, la réduction des si-nistres, ce qui renforcera les capacités des assureurs et permettrait une révision
leur portefeuille; et d’autre part le déve-loppement de la culture du risque, en plus de son impact direct sur la sinistra-lité, oriente les comportements vers les bonnes pratiques des assurables, no-tamment le recours à l’assurance comme outil de transfert de risque vers les assu-reurs Lu succédant, mara Latrous, résdent de l’ n on al ér enne des soc étés des assurances et de réassurance
a ro osé, uant lu , la m se en lace d’une l re «risque management
dans les entreprises Le rem er con érenc er nterven r a été del r m C el oum vec orces déta ls et des démonstrat ons élouentes, ce ro esseur de l’ n vers té de a ouar a e l ué ue la seule
assurance u va lle est «la prévention l a démontré ue ace au catastro es
naturelles l a r s l’e em le du sé sme de oumerd s l’ omme n’ eut aro s r en du tout me s , a t l encore rouvé, l’a l cat on str cte des normes
de construct ons ada tées euvent évter eaucou de dé ts l a la dé en m me tem s our ue l’on assure
Soucieux d’aider à l’encrage d’une culture d’assurances contre les risques majeurs, le Conseil national des assurances (CNA) a organisé, le 19 décembre 2011, à l’hôtel El Riyadh de Sidi Fredj, à Alger, un séminaire placé sous le thème : «Assurances, maîtrise et réduction du risque».
102 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Actualité
«la responsabilité du fait naturel et non la responsabilité humaine our le ro esseur C el oum, «une évaluation quan-
futurs grands projets inscrits par les pou-voirs publics ainsi qu’une mise à jour constante du dispositif en vigueur en
risques Cet un vers ta re rév le é alement ue «et Alger avait, au-delà de ses effets dé-vastateurs, permis d’attirer l’attention aussi bien des pouvoirs publics que des professionnels de la construction et du génie civil sur l’urgence de la mise en
risques majeurs touchant les habitations et les installations industrielles
La prévention, meilleure solution
ans une commun cat on nt tulée «une a roc e our une dent cat on des crt res d’a l cat on du r s ue encouru ar le t , l’e ert et ro esseur o amed
enouar a e l ué ue son anal se «comprendra un rappel sous forme lis-
-
d’être paramétrés dans le cadre d’une mission d’envergure se basant sur l’ap-
pondérés multiples, tâche gigantesque qui nécessiter de plancher en bureau d’études l a énuméré les cas durant les uels une t sse eut tre m se en dan er lors de énom nes naturels, tels les nondat ons et les sé smes s, l’e ert en sols et ondat ons est me ue mal eureusement, «à ce jour, nous n’avons pas cette culture de couverture préventive du risque par les compagnies d’assurance. Cependant, autant les As-surances que les assurés ont besoin de
des risques pour adhérer à sa préven-
convaincre les uns et les autres, assu-reurs et assurés. Leur connaissance se
devra d’être facilement accessible au ci-
devront être simples à cerner, pour mul-tiples qu’ils soient. À chaque type de ca-
-mités se fera sur la base de leur nature, de leur ampleur, de la région ou même le lieu précis où leur survenue est la plus probable, la plus fréquente et la plus in-tense
Sensibiliser, il en restera toujours quelque chose
ans la tro s me commun cat on, le drecteur du la orato re C La orato re de contr le et d’e ert se des construct ons , ed ne end a, a a é son ro os sur les «as ects r lementa res et normat s our l’a réc at on des r s ues L’auteur a a t étala e des te tes ré lementa res u ré ssent le doma ne de u s l’ ndé endance us u’ au ourd’ u Le con érenc er a c té ce mana er amér ca n u a rononcé cette rase élo uente «cette ville (New-York) n’est pas la création des hommes mais des assureurs. Sans les assureurs, il n’y aurait pas le gratte-ciel, car aucun ouvrier n’essaierait de travail-ler à une pareille hauteur en risquant de
faire une chute mortelle et de laisser sa -
rances, personne ne circulerait en voi-ture à travers les rues. Et un chauffeur est conscient du risque de renverser un piéton qu’il encourt à chaque instant
n lus d’un dé at énéral entre les commun cants et les résents, les artc ants ont or an sé, dans l’a r s m d , des atel ers de trava l u ont orté sur les t mes du sém na re
ra eler ue ce sém na re, u a été sanct onné ar des recommandat ons, a vu la art c at on de re résentants des com a n es d’assurances résentes en
l ér e Ce sém na re atel ers a «permis de pas-ser en revue tout ce qui a trait à la maî-trise et gestion du risque en assurances. Ses principaux objectifs consistent en le
connaissance du risque et des outils et instruments modernes de sa gestion, l’incitation à l’amélioration des pratiques techniques concourant à la protection du
-priation d’une démarche de concertation assurés-assureurs dans le domaine de la prévention et initier un véritable parte-nariat , résume un commun ué du C
N. A.
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 103
Actualité
Thématiques abordées et RecommandationsAtelier N°1 Assurance, maîtrise et réduction du risque
A n mé con o ntement ar e al a oud et ar at ed l m ne, cet atel er a rerou é lus d’une trenta ne de
art c ants, re résentants des soc étés d’assurances a ns ue ceu des autortés u l ues notamment la ol ce et la endarmer e
L’an mat on de l’atel er s’est a ée sur l’ dent cat on des vo es et mo ens susce t les d’a der les assureurs dans leur m ss on de révent on et de ma tr se du r s ue L’an mateur de l’atel er a ra elé
ue le C , avec l’a u des ro ess onnels et re résentants du secteur, ont éla
oré un document nt tulé «d’un programme d’actions de soutien à la prévention et à la gestion des risques L’un des o ect s de ce ro ramme est le dévelo ement de la ré e on sur la conna ssance du r s ue et les out ls et nstruments modernes de sa est on
r s dé at et éc an e d’ dées, les art c ants ont arr té les recommandat ons c a r s
1- Multiplication de rencontres simi-laires sur la promotion de la préven-tion et la réduction des risques dans les différentes branches d’activités ;2- Mise en place d’un organisme spé-cialisé émanant du secteur des assu-
-plinaires pour assurer la réalisation d’actions communes dans la préven-tion des risques, ouvert aux autres secteurs, notamment universitaire et industriel ;3- Réhabiliter la fonction de la visite des risques en tant que pratique de bon usage ;4- Cartographier les zones à risques en vue de minimiser les risques et de
Atelier N°2 Concertation et partenariat assureurs - PME/PMI
Cet atel er, an mé con o ntement ar elle el essam et amer , a re rou é des art c ants re résentants des soc étés
d’assurances et cadres des m n st res de l’ draul ue et du trans ort L’an mat on de l’atel er s’est a ée sur un tour de ta le u a erm s c a ue artc ant de résenter son av s sur le t me de l’atel er et de ro oser des act ons entre rendre our romouvo r la culture d’assurance et la sens l sat on des c e s d’entre r ses m eu a ré ender la révent on des r s ues Les ntervent ons ont r nc alement conver é autour des o nts su vants La vul ar sat on de la not on d’assu
rance com r s ar l’or an sat on de ournées « ortes ouvertes en d rect on des L’e cac té du su v de la valeur assu
rée la orat on d’un d a nost c sur le sec
teur de la en vue d’ dent er les r s ues encourus m l uant la m se en
lace d’une ase de données La ca ac té nanc re l m tée des
La nécess té de concevo r des aca es ar ranc e d’act v té dent cat on des ra sons de la erte de
con ance des assurés en vue du rétal ssement de la relat on assureur assu
ré La s stémat sat on de la v s te du r s ue, a e de con ance, d’évaluat on o ec
t ve et d’accom a nement dans la est on du r s ue Le ren orcement de la commun cat on
en d rect on des assurés et l’or an sat on de rencontres de ormat on L’o l at on d’assurance ou la rescr
t on ar les or an smes r teurs Le retour au onnes rat ues de tarcat on, réala le ncontourna le toute
act on en d rect on des assurés et la nécess té de ren orcer le contr le de ces
rat ues ar l’autor té de su erv s on art r des d érentes su est ons
ém ses, tro s a es sont dent és nal se des eso ns en assurances
des et ada tat on des couvertures au s éc c tés de leurs act v tés
ccom a nement des our la est on de leurs r s ues
ul ar sat on des assurances au r s des Les recommandat ons arr tées sont a ns résentées
1- En vue d’analyser les besoins en assurances des PME-PMI et d’adapter
leurs activités :a) ettre en lace une ase de données v sant dent er les r s ues b) la orat on d’un ré érent el des o res d’assurances c) esurer le de ré de énétrat on de l’assurance des
2- En vue d’accompagner les PME-PMI dans la gestion de leurs risques :a) romouvo r la onct on d’assureur conse l notamment ar la s stémat sat on de la v s te de r s ueb) r an ser des sess ons de ormat on sur la ma tr se des r s ues et la l m tat on de leurs tau de trans ert c) romouvo r le recours au onnes
rat ues tar a res d) en orcer la onct on de contr le de l’autor té de su erv s on
3- En vue de vulgariser les assurances auprès des gestionnaires de PME-PMI:a) r an ser des ournées « ortes ouvertes et des sém na res ar secteur d’act v té b) la orer un u de rat ue sur la est on des r s ues des et leurs assurances
104 Revue de l’ASSURANCE N°1 -Juin 2012
Conjoncture
Durant l’année , les soc étés d’assurance al ér ennes ont réal sé, selon les c res éta l s ar le Conse l at onal
des ssurances C , un c re d’aa res de , m ll ards de d nars contre
, m ll ards de d nars lors de l’e erc ce
récédent, so t une ausse de ,Les assurances d rectes, avec une roduct on de , m ll ards de d nars, ont réal sé une évolut on de , ’autre art, les acce tat ons nternat onales de
la CC ont a c é une ro ress on de
Concernant les assurances d rectes u re résentent du marc é total, sont consacré au assurances de domma es et au assurances de ersonnes
com r s la retra te et la rou e
L’évolution du secteur des assurances entre 2010 et 2011n té m ll ers de d nars
Branches Production au 31 décembre Structure Evolution2010 / 2011
en ssurance utomo le , ,ssurance
« ncend eet s ues vers
, ,
dont ncend e
n neer n C
ssurance rans ort
,,,,
,,,,
ssurances r coles , ,dont
é étaln mal
ssurance Créd t Caut on
,,
,
,,
,
ssurance de ersonnes , ,
e éc s , ,cc dents alad ess stance , ,
otal assurances d rectes ,
cce tat ons nternat onales CC ,
otal marc é al ér en ,
Marché des assurances en 2011 :
Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 105
Conjoncture
vec un c re d’a a res de , m ll ards de d nars, les assurances de domma es ont mar ué une évolut on de
ans sa lo al té, cette cro ssance est t rée essent ellement ar la ranc e automo le u a mar ué en , une ausse de , et ar la ranc e « ncend e et s ues vers avec un
tau de cro ssance de Ces deu ranc es re résentent res ect vement
et du total des assurances de domma es Le ralent ssement dans la réal sat on des rands ro ets d’ nvest ssement a m ac
té les assurances de trans ort et enneer n u ont mar ué des a sses resect ves de et ar a lleurs, les assurances de er
sonnes, avec un montant de , m ll ards de d nars, ont mar ué une évolut on néat ve de l a l eu de ra eler ue l’année a été caractér sée ar la sé arat on o érat onnelle de u s u llet des assurances de domma es de celles des ersonnes
Le c re d’a a res des soc étés d’assurance ca tau r vés a atte nt , m ll ards de d nars, so t du marc é
al ér en ors acce tat ons nternat onales de la CC
87,3 milliards de dinars de chiffre d’affaires
Production des assurances au 31/12/2011 par branche et selon l’origine des capitauxn té ll ons de d nars
Branches d’assurances
Entreprises Publiques Entreprises Privées Total marché Part de marché des Sociétés
à capitaux privés
Ass. Automobile ,
Ass. IRD ,
Ass. Transport ,
Ass. Agricoles ,
Ass. Crédit- Caution ,
Ass. Personne ,
Total marché ,
106 Revue de l’ASSURANCE N°1 -Juin 2012
Conjoncture