du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable
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Pétrole et agriculture, effet de serre Christian BRODHAG Délégué Interministériel au Développement Durable Limoges 9 février 2006. du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable. : chemin du développement "classique". : chemins du développement durable. /5. /3. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Pétrole et agriculture, effet de serreChristian BRODHAG
Délégué Interministériel au Développement DurableLimoges 9 février 2006
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
012345678910
Empreinte écologique (ha/hab)
Besoins des générations
futures
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
11Ind
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de
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ain
–ID
H)
Besoins des générations
actuelles
du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable
: chemin du développement "classique"
développement durable
: chemins du développement durable
les « chemins » souhaitables diffèrent mais tentent de susciter une convergence à long terme écologiquement viable et politiquement acceptable.
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Empreinte écologique européenne
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
18%
20%
200119961991198619811976197119771961
Utilisation par l’Europe de la capacité mondiale
Part de l’Europe de la population mondiale
0.0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
200119961991198619811976197119771961
Biocapacité domestique de l’Europe
Empreinte écologique globale
Nom
bre
d’h
a pa
r tê
te
http://www.footprintnetwork.org/
Les bénéfices tirés des écosystèmes et leurs liens avec le bien-être de l’homme
éléments du bien-être
bonnes relations sociales• cohésion sociale• respect mutuel• capacité à aider les autres
éléments d’une vie agréable• moyens d’existence adéquats• alimentation suffisante• logement• accès aux biens
santé• vigueur • bien être• accès à l’eau et l’air purs
sécurité• sécurité personnelle• sécurité d’accès aux ressources• sécurité vis à vis des catastrophes
libertés etpossibilité de
choisircapacité pour les individus
de se réaliser avec des
valeurs dans le faire et l’être
Source : Millenium ecosystem assessment
services des écosystèmes
vie sur terre et biodiversité
autoentretien
• cycle nutritionnel• constitution des sols• production primaire…
prélèvement• nourriture• eau douce• bois et fibres• combustibles…
régulation• régulation du climat• régulation de l’eau• régulation des maladies• épuration des eaux…
culturel• esthétique• spirituel• éducatif• agrément…
couleur des flèches : potentiel d’influence sur les facteurs socioéconomiques
largeur des flèches : intensité du lien entre les services écologiques et le bien être
faible moyen haut faible moyen haut
L’artificialisation des surfaces, une évolution non durable.
Indicateurs nationaux de développement durable : lesquels choisir ? Documentation française septembre 2004
90
100
110
120
130
140
150
1982 84 86 88 90 92 94 96 98 2000 02
surfaces artificielles population
+2%/an
France
variation des stocks de carbone atmosphérique entre 1850 et 1995
208 Gigatonnes de C absorbées
puits océaniques
puits terrestres
368 Gigatonnes de C rejetées
émissions industrielles,
énergies fossiles
changement usage des terres
246
122
total stock atmosphérique :
1850 : 609 Gigatonnes1995 : 769 Gigatonnes +160
Répartition des émissions de GES en France en 2001 par secteurs
26%
19%21%
12%
19%3%
transports
Résidentiel Tertiaire
commercial et Institutionnel
industrie manufacturière
industrie de l'énergie
agriculture/sylviculture
traitement des déchets
21%
-14%
- 17%
17%
-6%
- 4%
achats
bâtiments publics
transports publicsétalement urbain
déchets
Influence des collectivités locales
C. Brodhag, DIDD
Réduction par 4 à horizon de
2050 : - 3%/an
European carbon prices in the EU ETS, http://www.pointcarbon.com/ 2005
0
5
10
15
20
25
mars avril mai juin juillet
€/t CO2
août sept. oct.
30
35
nov. déc. janvier février mars avril
Prix du carbone
3 février 2006 €27.93
Le marché d'échange du CO2 en Europe : prix du quota et volumes échangés
D’après point carbone, in Lettre trimestrielle de la Mission climat de la Caisse des Dépôts janvier 2006
Échanges sur le marché = 12% des allocations
Parcs Eoliens Français
0 kW
100 MW
200 MW
300 MW
400 MW
500 MW
600 MW
700 MW
800 MW
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
2003-2004 : 45%
2002-2003 : 24%
2004-2005 : 149%
395 MW
762 MW
Nombre de parcs : 129 - Nombre de machines : 954
http://www.suivi-eolien.com/
Mesures du plan climat
1. Prise de conscience des acteurs
2. Intégrer la problématique effet de serre dans les pratiques agricoles
3. Maîtriser les émissions de l’élevage et développer la méthanisation
4. Renforcer la recherche et l’expertise (aussi dans le domaine de l’adaptation)
5. Développer la valorisation énergétique de la biomasse
6. Développer la production des biocarburants• Objectif européen 5,75% en 2010 avancé en 2008 (contre 1,2%
aujourd'hui) mesure la plus importante du Plan climat qui représente à elle seule 12% de l’augmentation tendancielle
7. Développer l’utilisation de bois dans la construction
La pénurie d’énergie fossile ne résout pas les problèmes climatiques
PétroleGaz
Charbon
GazPétrole
Émissions historiques dues aux
combustibles fossiles
1860-1998
B1 A1TB2
A1B
A2
A1F1
Réserves traditionnelles
Ressources traditionnelles (estimation sup.)
Réserves et ressources non traditionnelles
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Gt C
Réserves et ressources Scénarios du RSSEÉmissions
Charbon
D’après D. Dron
Compenser ou intégrer ?
Émission en teq CO2
1850 1990
Émissions par tonne de céréale
Augmentation des émissions de N2O et CO2 par tonne
Surface pour compenser avec
une production de 4t de matière sèche par ha
0,137 0,56
0,426
0,1 ha
D’après Arthur Riedaker et Joseph Racapé
Logique 1 : pousser l’intensification et produire de
la biomasse énergétique
Logique 2 : intégrer dans une agriculture moins intensive
gérant l’ensemble des externalités (services
écologiques)
moteurs de l’évolution
agro-ressources à la croisée de 4 systèmes
agro-ressources
écosystèmes
énergie
effet de serre
usage des sols
revenus et marchésfinancements (PAC)
déterminants fortsCT
services des écosystèmes toxiques / santé
aménagement du territoireartificialisation des sols
déterminants faiblesLT
usages non alimentaires :
matériaux, chimie, énergie
peak oil, « peak gas », passage au charbon
N2O (42%) CH4 (32%) CO2 (26%)
marché du « carbone »mesures domestiques
biocarburantsbiomasse
déterminants moyensMT
Piloter le progrès collectif• Décloisonner les communautés
– 5 logiques lourdes non coordonnées : réforme PAC et mondialisation, régulations climatiques, marché de l’énergie, évolutions foncières, écosystèmes et ressources
– Cadre d’élaboration de compromis (gagnants/gagnants)
• Changer les paradigmes– Anticipation des raretés (ressources eau, terres, CO2 eq…)– Identification des services des écosystèmes– Innovation sur les organisations et pas seulement les techniques (modes
de production et de consommation, cycles de vie)– Verrouillages et impasses technologiques dûs au fonctionnement des
réseaux (sociologie des innovations)
• Disposer des outils de mesure et de représentation– Indicateurs de développement durable (empreinte écologique)– Bilans et cycles de vie : écologie agricole (=écologie industrielle) – Identifier les impasses anticiper les évolutions (analyses rétrospectives)– Place des diagnostics scientifiques dans les décisions publiques
(gouvernance éclairée)
Ce sont les considérants de la Charte de l’environnement intégrée dans la Constitution Française depuis le vote du Congrès réuni à Versailles le lundi 28 février 2005
Quelques principes fondamentaux• les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l’émergence de
l’humanité ;
• l’avenir et l’existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
• l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
• l’homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
• la diversité biologique, l’épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l’exploitation excessive des ressources naturelles ;
• la préservation de l’environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
• afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ;