e-commerce : un enjeu de taille pour la boucherie de demain

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E-commerce : un enjeu de taille pour la boucherie de demain Une vitrine accessible 24h/24 Dans la boucherie comme ailleurs, l’artisanat est, par définition, synonyme de savoir-faire ancestral et de tradition. Ces notions sont d’ailleurs l’essence même de la profession. Mais son devenir ne passerait-il pas par l’innovation et une modernisation des modes de communication et de vente ? Il suffit de regarder autour de soi pour avoir la réponse à cette question : smartphone à la main, tablette numérique dans le sac, nos actes d’achat sont dorénavant guidés par nos recherches et comparaisons préalables sur la toile. C’est pourquoi se donner une visibilité sur internet est aujourd’hui primordial, afin de s’inscrire dans cette nouvelle façon de consommer. Le client modifie ses habitudes et exprime de nouvelles attentes, il faut le suivre ! Et pourquoi pas même, le devancer ? Car ce n’est pas renier le concept de commerce de proximité que de se lancer dans le digital, au contraire, il s’agit de l’entretenir en captant le client là où il est. À savoir, le nez rivé à son écran. Il existe plusieurs façons d’être présent sur la toile : site « vitrine », vente en ligne, réseaux sociaux... Le choix se détermine en fonction de l’objectif fixé et des moyens disponibles. L’incontestable avantage de disposer d’une visibilité sur internet est que les informations sont disponibles et consultables à tout moment. Parmi toutes les options envisageables, le site vitrine est la solution présentant le meilleur rapport « efficacité/ investissement ». Il vous permet de présenter votre boutique, de raconter son histoire, de mettre en valeur vos produits, plats du jour, menus, et promotions. Il est à votre image et doit inciter le client à se déplacer jusqu’à votre boutique pour acheter les produits présentés. Il est donc important de l’illustrer avec des photos voire des vidéos qui allécheront et pousseront à l’acte d’achat. Nombre de bouchers se félicitent de publier la veille pour le lendemain la recette choisie pour le plat traiteur du jour. En effet, le client souhaitant organiser sa pause déjeuner peut choisir à l’avance son menu en consultant les informations présentes sur le site de son boucher habituel, situé près de son lieu de travail. Le constat est clair : le nombre de « clics » le plus important est enregistré à l’heure d’embauche des bureaux du coin. Et la fréquentation à l’heure du déjeuner augmente sensiblement. Un autre avantage non négligeable est de pouvoir communiquer des informations exactes et vérifiées quant aux horaires d’ouverture, dates de congés, produits proposés, etc. Le boucher ne disposant pas de son propre moyen de communication sur la toile est néanmoins souvent répertorié sur les moteurs de recherche sous forme de « fiches d’information » sur lesquelles il n’est pas rare de trouver des informations erronées. Il arrive ainsi qu’un client trouve porte close devant son magasin habituel, s’étant fié à ces données non officielles. Pensons également aux artisans installés en zones touristiques qui peuvent ainsi attirer le client de passage dont le premier réflexe sera de faire une recherche sur internet pour trouver le boucher le plus proche de son lieu de villégiature. Les réseaux sociaux peuvent donner un certain dynamisme à votre communication de par la simplicité et la rapidité avec laquelle une publication peut être postée et diffusée. Leur utilisation peut constituer un complément intéressant à un site vitrine, notamment pour les clients fidèles qui seront ainsi informés en temps réel des promotions par exemple. À l’heure où les drives poussent comme des champignons, l’e-commerce n’est plus réservé qu’à la grande distribution. L’artisanat aussi y trouve sa place et son compte. Pour preuve, l’e-commerce pèse pour 8 % du commerce de détail aujourd’hui. Ainsi, au-delà du simple site vitrine, certains bouchers ont déjà sauté le pas de la vente en ligne soit sur leur propre site, soit sur des sites marchands proposant des places de marchés. Il ne faut pas voir là un changement radical du mode de vente, mais une activité complémentaire et une offre de service en accord avec les attentes du consommateur d’aujourd’hui. Pouvoir passer sa commande sur internet et la récupérer en boutique permet d’éviter l’attente et également d’avoir la garantie de la disponibilité des produits. C’est un argument qui fait mouche auprès d’une clientèle pressée en quête de praticité. Les premiers drives bouchers voient le jour et leur succès est en marche. Certains ont fait le choix de proposer la livraison à domicile, option facilitée par l’arrivée sur le marché de solutions fiables de livraison réfrigérées en 24 à 48 heures via des prestataires tels que Chronofresh de Chronopost. Avant de viser une portée nationale, ce service pourrait bénéficier à des personnes à mobilité réduite par exemple. Sans pour autant constituer l’essentiel de l’activité, il s’agit à nouveau d’une nouvelle façon de fidéliser voire d’élargir sa clientèle. Quelle qu’en soit la forme, le tournant pris par les « e-bouchers » est unanimement une réussite : la modernisation de l’image du métier accroît la compétitivité et participe à la fidélisation et à la captation de nouveaux clients. Même convaincu de cette nécessaire évolution, vous vous trouvez peut-être démuni face à diverses et légitimes questions : après tout, mon métier c‘est la viande, pas internet ! C’est pourquoi votre Confédération, sa commission prospective et son pôle d’innovation travaillent actuellement sur différents projets ayant pour objectifs de vous faciliter l’accès à ces outils. Dans les mois à venir, vous serez informés des possibilités qui s’offrent à vous, en fonction de vos besoins et de vos ambitions. L’équipe de l’ARDATmv est d’ores et déjà à votre écoute pour répondre à vos interrogations. La lettre du Pôle d’Innovation Facebook, Instagram et Cie. Pour aller plus loin : la vente en ligne La CFBCT et l’ARDATmv vous appuient dans cette transition 24 - Mai 2017

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E-commerce : un enjeu de taille pour la boucherie de demain

Une vitrine accessible 24h/24

Dans la boucherie comme ailleurs, l’artisanat est, par dé� nition, synonyme de savoir-faire ancestral et de tradition. Ces notions sont d’ailleurs l’essence même de la profession. Mais son devenir ne passerait-il pas par l’innovation et une modernisation des modes de communication et de vente ? Il su� t de regarder autour de soi pour avoir la réponse à cette question : smartphone à la main, tablette numérique dans le sac, nos actes d’achat sont dorénavant guidés par nos recherches et comparaisons préalables sur la toile. C’est pourquoi se donner une visibilité sur internet est aujourd’hui primordial, a� n de s’inscrire dans cette nouvelle façon de consommer. Le client modi� e ses habitudes et exprime de nouvelles attentes, il faut le suivre ! Et pourquoi pas même, le devancer ? Car ce n’est pas renier le concept de commerce de proximité que de se lancer dans le digital, au contraire, il s’agit de l’entretenir en captant le client là où il est. À savoir, le nez rivé à son écran.Il existe plusieurs façons d’être présent sur la toile : site « vitrine », vente en ligne, réseaux sociaux... Le choix se détermine en fonction de l’objectif � xé et des moyens disponibles.

L’incontestable avantage de disposer d’une visibilité sur internet est que les informations sont disponibles et consultables à tout moment. Parmi toutes les options envisageables, le site vitrine est la solution présentant le meilleur rapport « e� cacité/investissement ». Il vous permet de présenter votre boutique, de raconter son histoire, de mettre en valeur vos produits, plats du jour, menus, et promotions. Il est à votre image et doit inciter le client à se déplacer jusqu’à votre boutique pour acheter les produits présentés. Il est donc important de l’illustrer avec des photos voire des vidéos qui allécheront et pousseront à l’acte d’achat.Nombre de bouchers se félicitent de publier la veille pour le lendemain la recette choisie pour le plat traiteur du jour. En e� et, le client souhaitant organiser sa pause déjeuner peut choisir à l’avance son menu en consultant les informations présentes sur le site de son boucher habituel, situé près de son lieu de travail. Le constat est clair : le nombre de « clics » le plus important est enregistré à l’heure d’embauche des bureaux du coin. Et la fréquentation à l’heure du déjeuner augmente sensiblement.Un autre avantage non négligeable est de pouvoir communiquer des informations exactes et véri� ées quant aux horaires d’ouverture, dates de congés, produits proposés, etc. Le boucher ne disposant pas de son propre moyen de communication sur la toile est néanmoins souvent répertorié sur les moteurs de recherche sous forme de « � ches d’information » sur lesquelles il n’est pas rare de trouver des informations erronées. Il arrive ainsi qu’un client trouve porte close devant son magasin habituel, s’étant � é à ces données non o� cielles.Pensons également aux artisans installés en zones touristiques qui peuvent ainsi attirer le client de passage dont le premier ré� exe sera de faire une recherche sur internet pour trouver le boucher le plus proche de son lieu de villégiature.

Les réseaux sociaux peuvent donner un certain dynamisme à votre communication de par la simplicité et la rapidité avec laquelle une publication peut être postée et di� usée. Leur utilisation peut constituer un complément intéressant à un site vitrine, notamment pour les clients � dèles qui seront ainsi informés en temps réel des promotions par exemple.

À l’heure où les drives poussent comme des champignons, l’e-commerce n’est plus réservé qu’à la grande distribution. L’artisanat aussi y trouve sa place et son compte. Pour preuve, l’e-commerce pèse pour 8 % du commerce de détail aujourd’hui. Ainsi, au-delà du simple site vitrine, certains bouchers ont déjà sauté le pas de la vente en ligne soit sur leur propre site, soit sur des sites marchands proposant des places de marchés. Il ne faut pas voir là un changement radical du mode de vente, mais une activité complémentaire et une o� re de service en accord avec les attentes du consommateur d’aujourd’hui.Pouvoir passer sa commande sur internet et la récupérer en boutique permet d’éviter l’attente et également d’avoir la garantie de la disponibilité des produits. C’est un argument qui fait mouche auprès d’une clientèle pressée en quête de praticité. Les premiers drives bouchers voient le jour et leur succès est en marche.Certains ont fait le choix de proposer la livraison à domicile, option facilitée par l’arrivée sur le marché de solutions � ables de livraison réfrigérées en 24 à 48 heures via des prestataires tels que Chronofresh de Chronopost. Avant de viser une portée nationale, ce service pourrait béné� cier à des personnes à mobilité réduite par exemple. Sans pour autant constituer l’essentiel de l’activité, il s’agit à nouveau d’une nouvelle façon de � déliser voire d’élargir sa clientèle. Quelle qu’en soit la forme, le tournant pris par les « e-bouchers » est unanimement une réussite : la modernisation de l’image du métier accroît la compétitivité et participe à la � délisation et à la captation de nouveaux clients.

Même convaincu de cette nécessaire évolution, vous vous trouvez peut-être démuni face à diverses et légitimes questions : après tout, mon métier c‘est la viande, pas internet !C’est pourquoi votre Confédération, sa commission prospective et son pôle d’innovation travaillent actuellement sur di� érents projets ayant pour objectifs de vous faciliter l’accès à ces outils. Dans les mois à venir, vous serez informés des possibilités qui s’o� rent à vous, en fonction de vos besoins et de vos ambitions. L’équipe de l’ARDATmv est d’ores et déjà à votre écoute pour répondre à vos interrogations.

La lettre du Pôle d’Innovation

Facebook, Instagram et Cie.

Pour aller plus loin : la vente en ligne

La CFBCT et l’ARDATmv vous appuient dans cette transition

24 - Mai 2017

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Caisses enregistreuses et logiciels de comptabilité : y voir plus clair

Formation hygiène : dites STOP aux arnaques

Rappel : affi chage de l’origine viande bovine

La Direction générale des � nances prévoit la mise en application, au 1er janvier 2018, d’un texte relatif à « l’obligation d’utiliser un logiciel de comptabilité ou de gestion, ou un système de caisse satisfaisant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration � scale » pour les commerçants assujettis à la TVA.

L’étiquetage des viandes bovines doit comporter obligatoirement, depuis le 1er septembre 2000 :- un numéro de lot : il s’agit d’un numéro assurant le lien entre le produit et

l’animal ou le groupe d’animaux dont il est issu ;- le pays de naissance ;- le pays d’élevage ;- le pays d’abattage.

Toutes ces informations � gurent sur les tickets de pesée, les � ches d’information apposées sur les carcasses ou sur les étiquettes, les factures ou les bons de livraison remis par les fournisseurs.

Les carcasses, ou découpes de viande, doivent ensuite être regroupées en lot homogène, c’est-à-dire qu’il doit contenir des viandes de même origine. Les carcasses et découpes de viande sont également identi� ées en chambre froide, soit par leur numéro de lot ou soit par un autre identi� ant, créé par l’entreprise.Au niveau du magasin, une � che d’information visible et lisible pour le consommateur doit être mise en place, a� n de communiquer sur le(s) origine(s) des viandes commercialisées : il doit donc y avoir autant de � ches d’information qu’il y a de viandes d’origines di� érentes. A� n de répondre à cette réglementation, n’hésitez pas à utiliser les � ches d’informations de votre fournisseur en les a� chant à la vue des clients de manière à ce qu’elles soient visibles et lisibles.

Vous êtes fréquemment sollicités par téléphone, courrier, mail ou via les réseaux sociaux concernant la réalisation de formations à l’hygiène. Les pratiques de ces démarcheurs sont souvent malhonnêtes et parfois insistantes, voire agressives.

A� n que vous soyez mieux armés pour répondre à ces sociétés peu scrupuleuses, voici quelques rappels :

- la formation à l’hygiène est certes obligatoire, mais ne doit être renouvelée que tous les 3 à 5 ans ;

- aucune société n’est agréée ou mandatée par les autorités sanitaires (DDPP), cet argument, parfois avancé par les prospecteurs, n’est donc pas valable. Il ne faut pas se � er non plus aux logos soi-disant o� ciels utilisés sur certains courriers (type logo ministériel) ;

- la formation à l’hygiène ne donne lieu à aucun enregistrement o� ciel, on ne peut donc pas vous avancer l’argument selon lequel la validité de votre formation aurait expiré. Seuls vous et l’organisme ayant assuré votre dernière formation connaissez cette information.

Par ailleurs, les formations les plus adaptées à notre profession sont celles délivrées par l’ENSMV, qui propose des stages délocalisés en région. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos syndicats si vous souhaitez participer à une session proche de chez vous.

Nous attirons également votre attention sur le fait que les démarchages abusifs se multiplient dans d’autres domaines : accessibilité aux personnes atteintes d’un handicap, matériel professionnel, caisses enregistreuses et balances, etc. En cas de doute quant au sérieux de ces démarches, vous pouvez contacter l’ARDATmv a� n d’obtenir de plus amples informations. Dans tous les cas, il faut rester vigilant et ne jamais transmettre vos coordonnées bancaires.

Contacts :

ARDATmv : 01 40 53 47 58 ou par mail [email protected]

ENSMV : 01 53 17 15 06 ou par mail [email protected]

Vous êtes nombreux à nous questionner quant à ce qui est attendu et quels sont les investissements nécessaires en terme de matériel. L’idée générale de ce texte est de rendre obligatoire un système d’enregistrement des transactions (via une caisse enregistreuse et un logiciel associé) qui ne puisse rendre possible aucune falsi� cation et permette de rendre compte de toute correction/suppression apportée au registre des règlements.

À ce jour et malgré nos demandes, nous n’avons pas obtenu d’informations su� samment claires pour pouvoir vous informer plus précisément. Nous vous demandons de n’entamer aucune démarche d’achat ou d’actualisation de matériel

pour le moment et d’attendre que nous puissions vous fournir de plus amples précisions.

Par ailleurs, de nombreuses sociétés spécialisées dans la fourniture d’équipements d’encaissement ou de balances pro� tent de la mise en application prochaine de ces exigences pour pratiquer des démarchages insistants. Ces sociétés n’en savent pas plus quant à ce qu’il est réellement nécessaire de mettre en place dans les établissements, il ne faut donc pas hésiter à couper court à leurs démarches commerciales.

Caisses enregistreuses et logiciels de

Vous êtes fréquemment sollicités par téléphone, courrier, mail ou via les réseaux sociaux concernant la réalisation de formations à l’hygiène.

Nous attirons également votre attention sur le fait que les démarchages abusifs se multiplient dans d’autres domaines : accessibilité aux personnes atteintes d’un handicap, matériel professionnel, caisses enregistreuses et balances, etc. En cas de doute quant au sérieux de ces démarches, vous pouvez contacter l’ARDATmv a� n d’obtenir de plus amples informations. Dans tous les cas, il faut rester vigilant et ne jamais transmettre vos

ARDATmv : 01 40 53 47 58 ou par mail ardatmv@boucherie-

ENSMV : 01 53 17 15 06 ou par mail formation@boucherie-

Si la viande provient d’un animal né, élevé et abattu dans le même pays, l’information peut apparaître sous la mention :

ORIGINE : nom du pays

24 - Mai 2017

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Transparence des contrôles : les résultats des contrôles sanitaires accessibles à tous

PREVENTICA : le salon de la santé / sécurité au travail

L’article 45 de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAAF) de 2014 ainsi que son décret d’application sont entrés en vigueur. Depuis le 3 avril, les résultats des contrôles o� ciels mis en œuvre au titre de la sécurité sanitaire des aliments dans les établissements agroalimentaires, commerces de détail compris, sont rendus publics. Seuls les résultats des contrôles réalisés à partir du 1er mars 2017 sont publiés.

Ces résultats de contrôles sont disponibles sur le site internet du ministère chargé de l’agriculture www.alim-con� ance.gouv.fr et peuvent aussi être consultés via l’application pour smartphone « Alim’con� ance ».

Quatre niveaux de notes sont attribués sur des étiquettes bleues avec un smiley blanc : « Très satisfaisant », « Satisfaisant », « À améliorer », « À corriger de manière urgente ». Le niveau de note dépend de l’évaluation globale de conformité suite à l’inspection de votre établissement (note de A à D).

La prochaine édition de Préventica, salon dédié depuis 1997 à la thématique de la Santé / Sécurité au travail, se tiendra les 20, 21 et 22 juin 2017 à Paris, au Parc des expositions de la Porte de Versailles.Préventica est le rendez-vous incontournable en matière de prévention des risques professionnels.Sa 32e édition réunira plus de 400 exposants (fournisseurs de matériels, préventeurs…) et proposera 140 conférences présentant conseils, solutions, nouveautés et expertises (réglementation, prévention des TMS, amélioration de la qualité de vie au travail, médecine du travail, comportements addictifs…).votre pôle d’innovation sera présent sur ce salon dans l’objectif d’y repérer des innovations.par ailleurs, votre pôle d’innovation accompagnera le RSI, en tant que partenaire, lors d’une conférence sur le programme RSI Prévention Pro des métiers de l’alimentation.Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet du salon pour commander et imprimer votre badge d’accès gratuit : www.preventica.com.

Site internet : www.alim-con� ance.gouv.fr

Application smartphone : « Alim’con� ance »

Pour contacter l’ARDATmv :ARDATmv

98 boulevard Pereire - 75850 Paris Cedex 17Tél : 01 40 53 47 58 - Fax : 01 43 80 23 85E-mail : [email protected]

www.ardat.boucherie-france.org

Sur le site internet et sur l’application Alim’con� ance, l’évaluation de l’établissement reste publiée pendant une durée d’un an après le contrôle.

Les données rendues publiques à l’issue des contrôles seront les suivantes :

• le nom de l’établissement ;• l’adresse de l’établissement ;• la date du dernier contrôle offi ciel ;• la mention relative au niveau d’hygiène évalué lors du dernier contrôle offi ciel.

Suite aux di� érentes réunions de travail sur la transparence des contrôles, nous avons obtenu auprès des autorités que l’a� chage ne soit pas obligatoire sur les points de vente.

Les établissements de remise directe et de restauration collective peuvent utiliser, de façon volontaire, l’a� che d’information du niveau d’hygiène de l’établissement. Cette a� chette sera transmise par les services départementaux de l’État et sera également téléchargeable sur le site internet.

Elle peut être conservée sur la devanture aussi longtemps que le professionnel le souhaite, car la date du contrôle est précisée, ainsi que sa durée de validité d’un an.

L’ARDATmv peut vous aider à rédiger le courrier réponse avec les actions correctives à mettre en place suite à un contrôle. À réception, ne tardez pas à faire suivre à votre syndicat ou directement au pôle a� n de répondre dans les délais réglementaires.

26 - Mai 2017