émergence de probabilité

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  • 7/25/2019 mergence de probabilit

    1/5

    Population

    I. Hacking L'mergence de la probabilitJean-Marc Rohrbasser

    Citer ce document Cite this document :

    Rohrbasser Jean-Marc. I. Hacking L'mergence de la probabilit. In: Population, 58anne, n3, 2003. pp. 442-445.

    http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407

    Document gnr le 17/09/2015

    http://www.persee.fr/collection/pophttp://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407http://www.persee.fr/author/auteur_pop_124http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407http://www.persee.fr/author/auteur_pop_124http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_2003_num_58_3_7407http://www.persee.fr/collection/pophttp://www.persee.fr/
  • 7/25/2019 mergence de probabilit

    2/5

    442

    BIBLIOGRAPHIE CRITIQUE

    gieuses des

    Juifs

    de France, dont l auteur rend

    compte

    minutieusement, tout

    en

    vrifiant des faits dj connus,

    savoir

    les bouleversements

    induits

    dans la

    communaut juive

    franaise

    par l arrive

    des Juifs d Afrique

    du Nord, et

    la

    prfrence

    pour le

    mariage homogame, entre

    familles

    de mme rite

    et si possible

    de

    mme origine.

    Reste un grave

    problme,

    celui des femmes agunot, attaches , c est--

    dire

    des

    femmes divorces

    auxquelles leur mari, par

    ngligence ou

    malveillance,

    refuse de

    dlivrer son

    get ,

    son

    contrat de divorce. Celles-l

    ne

    peuvent se remarier

    religieusement et

    restent

    donc lies malgr elles

    leur mari dfaillant, risquant de

    faire

    d ventuels enfants, ns d une seconde union, des mamzerim, des sortes de

    btards,

    non

    admis

    par

    la

    communaut. L auteur examine

    la

    frquence du cas

    dans

    l chantillon parisien, puis dcrit les

    solutions partielles que

    des communauts

    marocaines, canadiennes, amricaines, israliennes... ont cherch

    donner

    cette

    question dlicate.

    Au

    total, un

    ouvrage

    modle de

    clart

    ditoriale et pdagogique, accessible

    tout

    profane,

    et

    ouvrant

    de

    pntrantes

    et

    universelles

    rflexions

    sur

    l union

    matrimoniale.

    Michel Louis

    Lvy

    HACKING Ian, L mergence de la probabilit, Paris, Seuil (collection Liber ),

    2002, 276

    p.

    [Traduction

    par Michel

    Dufour

    de

    The Emergence

    of

    Probability,

    Cambridge, Cambridge University

    Press,

    1975].

    Voici la traduction en

    franais

    d un ouvrage

    tout

    autant

    d histoire

    que de

    philosophie des

    sciences.

    En dcrivant avec

    prcision

    l mergence de la pense

    probabiliste, l auteur

    ne suit

    pas un

    droulement

    chronologique mais une architec-

    tonique

    thmatique

    rigoureuse dont l articulation

    est

    bien souligne par les

    titres

    des dix-neuf

    chapitres

    qui

    composent

    l ouvrage

    ils

    consistent

    pour

    l essentiel

    en

    concepts relatifs

    la

    thorie et

    au calcul des

    probabilits. Le lecteur reconnat

    une

    dmarche

    pistmologique

    classique,

    celle de Kant,

    que

    l auteur prte, ajuste

    titre

    Michel

    Foucault.

    L objectif de Hacking est

    en

    effet de retrouver les

    conditions de possibilit de la notion moderne de

    probabilit et

    d en dlimiter

    le

    socle

    conceptuel,

    savoir,

    aurait

    dit

    le philosophe

    franais, son

    archologie

    .

    J aimerais qu on lise

    ce livre comme une contribution

    la

    philosophie et

    l archologie

    ,

    dclare l auteur dans sa prface

    l dition

    franaise. Ce but

    nous

    parat atteint. En

    outre,

    non

    content

    de

    tracer

    ces lignes de

    force, l auteur, trs

    au

    fait

    de la

    littrature sur

    la

    question,

    ne manque

    jamais,

    propos

    des notions

    tudies,

    d voquer

    les

    discussions

    contemporaines qui

    ont prolong, enrichi

    ou

    derechef

    problmatis,

    les dbats classiques.

    Hacking commence sa

    rflexion

    avec

    la

    question suivante pourquoi

    n y

    a-t-

    il

    pas

    eu de problme de

    l induction

    avant Hume? Pour pouvoir tre formul,

    propose

    l auteur,

    ce problme

    demande une conception

    du

    monde

    trs

    spcifique dans

    l histoire des systmes de pense,

    savoir

    une

    conception

    des

    faits particuliers

    comme

    tant

    nus et

    dpouills,

    atomiques,

    isols

    des vnements passs

    ou

    futurs

    mais pouvant servir de preuves pour d autres choses

    particulires.

    Faits

    particuliers

    qui

    peuvent nanmoins servir de

    preuves

    positives des

    faits particuliers dans

    le

    futur. C est

    donc

    cette

    conception du

    fait

    ce

    que l auteur appellera vidence

    factuelle , dont

    il

    convient

    d abord

    de prciser l mergence.

  • 7/25/2019 mergence de probabilit

    3/5

    BIBLIOGRAPHIE CRITIQUE 443

    Ds

    les annes

    1650-1670,

    la dualit

    de

    la

    probabilit est

    clairement conue

    et dcrite. L un de ses aspects a trait au degr de croyance garanti par des lments

    d vidence,

    l autre

    la tendance de certains dispositifs alatoires

    produire

    des

    rsultats rapparaissant

    des

    frquences

    relatives stables. Hacking rappelle

    plusieurs

    tentatives

    d explication

    de ce

    que,

    avant

    Pascal,

    aucun ensemble

    significatif

    de

    penseurs

    n avait consciemment et dlibrment

    envisag

    l un

    ou

    l autre de

    ces

    aspects. Aucune de ces tentatives

    n est,

    selon lui, pleinement satisfaisante, que ce

    soit

    l obsession

    du

    dterminisme

    excluant

    toute pense

    sur le

    hasard, l ide qu il

    est impie de

    chercher

    percer un futur rgi par les dieux, que la probabilit se

    serait

    dveloppe

    exclusivement

    pour rpondre

    des besoins conomiques, enfin

    que

    les mathmatiques de l poque n taient

    pas

    assez puissantes pour

    produire

    le

    calcul probabiliste.

    Toutes

    ces explications conjecturales sont insuffisantes ds lors

    qu elles

    s efforcent

    de localiser quelque chose

    qui fait dfaut dans la

    phase pr-

    pascalienne.

    Afin de remonter

    la source de ce problme, l auteur tudie alors certaines

    des significations

    anciennes du

    terme

    probabilit

    et rappelle

    que

    Probabilis

    signifie

    d abord

    digne

    d approbation.

    Cette

    connotation

    rgit

    un

    rseau

    de

    concepts

    -

    crdibilit, frquence, possibilit

    -

    et engendre

    la

    distinction

    - fondamentale

    dans la pense mdivale - entre connaissance et opinion.

    Avoir

    la connaissance,

    c est connatre

    les vrits

    ternelles, des

    vrits ncessairement vraies, ce qui

    s obtient par dmonstration. Uopinio, elle, porte

    sur

    des

    croyances ou

    des

    doctrines

    qui ne

    sont pas obtenues par

    dmonstration

    mais rsultent d un

    argumentaire

    ou d un dbat. C est alors

    l opinion

    qui vhicule la

    probabilit.

    La limite d une

    opinion dont la

    probabilit s accrot pourrait

    tre une

    croyance

    certaine,

    et non

    une

    connaissance,

    qui

    n est

    pas de la

    mme espce.

    La

    probabilit exige

    probit

    et

    approbation alors

    que

    la dmonstration demande

    d tre

    capable

    de voir et de montrer

    ce qu il en est pour de

    bon.

    De la

    doctrine

    casuistique

    du

    probabilisme, qui

    dcoule

    de cette distinction, rsulte une thorie

    des

    signes ces derniers

    ont

    de la

    probabilit

    en

    tant

    qu manation

    de la

    plus

    haute autorit

    et

    informent

    la

    matire

    premire de

    l mergence

    du

    concept d vidence

    factuelle.

    Cette

    notion

    est expose ds

    1662

    dans

    la

    Logique de Port-Royal

    qui

    distingue

    deux

    modes

    de

    mise

    en vidence le tmoignage des

    personnes

    - la voie

    intrieure - et

    la

    contribution des choses.

    Il

    s agit d utiliser

    une

    chose pour

    pointer

    dans une

    autre direction qu elle-mme. Lorsque les signes se transforment

    en

    vidence factuelle,

    cette mise en vidence

    inductive

    dsigne

    deux

    dmarches d une part,

    le

    processus aboutissant

    une

    gnralisation

    voire

    une

    loi de

    la

    nature

    la suite

    d observations et d expriences particulires; d autre

    part,

    l induction allant d un

    cas

    particulier

    un

    autre.

    Ce

    concept

    d vidence

    factuelle

    est avant tout, montre Hacking, un

    hritage

    des

    basses

    sciences, pourvoyeuses

    d opinions,

    alchimie,

    gologie,

    astrologie

    et

    tout

    particulirement mdecine.

    Le signe est affaire

    de

    lecture du

    Vrai Livre,

    celui

    de la Nature

    informe par Dieu. On accepte

    ainsi

    un

    nouveau

    genre

    de

    tmoignage,

    celui d une Nature qui,

    comme

    toute autorit, doit tre dchiffre. La probabilit

    est alors assigne par ce que nous appellerions aujourd hui des rgularits et des

    frquences

    le concept de signe est ainsi entendu comme lment d vidence

    factuelle Le nouveau mode

    de mise en

    vidence par

    voie

    intrieure et

    la

    connaissance

    raisonne de

    la frquence

    peuvent

    alors tre

    mis

    en relation.

    Ces fondements

    explicits,

    Hacking

    retrace

    les premiers pas vers une

    arithmtique europenne des jeux de hasard,

    portant

    aussi

    bien

    sur des questions de

  • 7/25/2019 mergence de probabilit

    4/5

    444

    BIBLIOGRAPHIE CRITIQUE

    combinatoire que sur

    l enchanement

    des parties d un jeu.

    Il

    rappelle la gense et

    le

    sens

    du

    Problme des partis et

    effectue

    une

    analyse

    logique

    du

    pari de

    Pascal

    comme premire

    contribution

    ce

    qui

    est

    aujourd hui la

    thorie

    de la

    dcision.

    Si

    cette

    probabilit

    alatoire

    repose

    essentiellement

    sur

    des

    mthodes

    quantitatives,

    la

    probabilit pistmique

    ne

    ncessite

    pas

    de faire appel aux

    nombres pour comparer jusqu quel

    point

    des lments d vidence garantissent

    diverses propositions. Hacking

    insiste

    sur la contribution pionnire de la Logique

    de Port-Royal ainsi que sur l uvre, peu connue en France, de

    John

    Wilkins,

    premier

    reprsentant,

    selon lui, de l argument

    physico-thologique et

    de la probabilit

    de l existence de Dieu.

    Quant

    Leibniz

    - dont

    Hacking

    souligne

    ajuste

    titre la place fondamentale

    dans

    tous

    les

    aspects de cette

    mergence -, il

    est

    la

    recherche

    d une

    mesure de

    la

    probabilit pistmique

    partir

    d une combinatoire des lois.

    Si le

    philosophe de

    Hanovre conoit la thorie de la probabilit

    comme

    une logique des

    vnements

    contingents,

    c est

    Christiaan

    Huygens

    qu il

    revient de

    clarifier

    la notion

    d esprance quel

    est le

    juste

    prix

    payer dans une prise

    de risque particulire?

    Ce cot est gal l esprance mathmatique du

    pari.

    Hacking analyse l application

    de cette notion au calcul de l ge mdian et de l ge espr ainsi qu celui

    du

    taux

    des

    rentes

    viagres. C est l occasion de retracer les dbuts de la statistique avec

    l arithmtique

    politique, tude systmatique des

    faits quantitatifs

    concernant

    l Etat. Lorsque Graunt et Petty considrent

    les

    donnes

    seulement

    comme

    telles,

    et

    non

    comme

    une signature

    de

    la

    peste, il leur

    devient

    possible d en tirer

    l tude

    de la population et de la mortalit. Les statistiques alors disponibles de mortalit

    confortent le modle

    probabiliste

    o l ensemble fondamental prsente des chances

    gales.

    Introduire la

    probabilit

    en

    termes d quipossibilit permet

    alors

    aux

    savants

    continentaux

    de

    travailler

    avec

    des

    concepts probabilistes

    la fois

    pistmiques

    et

    alatoires. Aprs

    que

    Leibniz

    eut anticip

    une logique inductive, YArs

    conjectandi

    de Jacques Bernoulli, publi

    en 1713,

    constitue une innovation conceptuelle

    dcisive avec une contribution mathmatique trs

    nette

    le premier

    thorme

    probabiliste sur les valeurs limites. L originalit de Bernoulli

    est

    de comprendre

    ce

    que

    la

    notion

    de certitude

    implique concernant

    la

    probabilit.

    Il

    importe

    le

    mot

    subjectif

    dans

    la thorie. Hacking tudie la postrit de cette conception et des

    interprtations

    du

    thorme sur la limite - le germe de la

    thorie

    de

    l estimation

    -

    jusqu

    nos jours.

    L ouvrage

    de Bernoulli marquant, selon lui, le terme de

    l histoire

    de

    l mergence

    de la probabilit, Hacking consacre les derniers chapitres de son livre

    l tude

    de

    deux positions

    philosophiques la question du hasard dans

    un

    univers

    dterministe

    et

    le

    problme

    sceptique

    sur

    l induction, pos

    par

    David

    Hume

    en

    1739.

    En

    ce

    qui

    concerne

    la

    premire

    question, qui

    touche davantage

    la

    probabilit alatoire,

    l auteur examine

    l argument de John Arbuthnot plaant l action de

    la

    providence dans le

    rapport

    de

    masculinit

    la naissance. La constance d une

    stabilit statistique peut-elle tre l effet

    du hasard?

    Et

    quelle est

    la nature de

    ce hasard?

    Tout le XVIIIe

    sicle approfondit ces

    questions

    la

    suite

    des interrogations issues

    de

    la

    croyance newtonienne

    en une

    divinit omniprsente

    maintenant

    les valeurs

    statistiques moyennes.

    Le problme de

    l induction

    peut

    tre explicit

    comme une

    interrogation

    sceptique portant sur le futur.

    Il

    consiste

    douter que l on puisse

    trouver,

    parmi les

  • 7/25/2019 mergence de probabilit

    5/5

    BIBLIOGRAPHIE CRITIQUE 445

    faits

    connus relatifs

    des

    objets

    ou

    des vnements passs, la moindre raison de

    croire quoi

    que

    ce soit

    sur

    des objets

    ou

    vnements

    futurs. Est-il

    alors jamais

    raisonnable

    d accepter une

    gnralisation

    sur la

    base du

    constat

    d un nombre limit

    de cas? Ces questions

    demandent

    une mutation de Yopinio, sans laquelle on

    ne

    disposerait

    pas

    du

    concept

    d vidence

    factuelle

    susceptible

    de

    faire

    l objet

    d un

    doute. Ainsi,

    l argument de

    Hume ne

    peut commencer

    oprer que lorsque

    cause

    et

    effet -

    le

    parangon de

    l ancienne

    connaissance de type dmonstratif -

    et

    les

    signes,

    pourvoyeurs

    d opinion,

    finissent

    par fusionner

    les

    causes sont des signes,

    mais les signes suggrent les choses signifies seulement

    par

    une

    connexion

    habituelle

    .

    Le problme de

    l induction,

    et c est

    la raison

    de

    la

    place d honneur

    que lui attribue Hacking en

    tte

    et

    la

    fin de

    son

    ouvrage,

    permet

    ainsi une

    synthse

    du

    parcours conceptuel que suit l mergence de la probabilit.

    Les lecteurs non anglophones dcouvriront avec intrt et admiration

    ce

    livre fondamental et passionnant, toujours explicite et dtaill, crit

    clairement

    et

    parfois non sans une touche d humour

    trs

    bienvenue. La

    solidit

    des analyses et la

    rigueur conceptuelle

    en feront le

    livre

    de chevet des personnes que

    l histoire

    de la

    notion

    de

    probabilit

    ne

    laisse pas

    indiffrentes.

    Une

    bibliographie

    trs

    complte,

    dont l auteur

    fait

    un pertinent

    usage

    critique dans le corps

    du texte,

    et un index

    o

    se confondent principaux noms et

    notions

    essentielles, viennent heureusement

    complter cette stimulante

    rflexion.

    Jean-Marc Rohrbasser

    Haigh John Taking Chances. Winning with

    Probability,

    Oxford,

    Oxford

    University

    Press,

    2003 [lre

    dition,

    1999], 373 p.

    Cet ouvrage constitue un vade-mecum

    pour

    le lecteur souhaitant tre

    renseign

    sur

    l application du

    calcul des probabilits

    certaines formes de

    dcisions

    prendre

    en

    situation d incertitude,

    en

    l occurrence une

    vaste gamme

    de

    jeux

    de

    hasard.

    Soulignant

    que

    tout

    un

    chacun

    applique

    des

    considrations probabilistes

    toute espce d vnements de sa vie

    quotidienne,

    dans la mesure o

    cette

    conduite

    se

    fonde

    sur la prise en compte d un risque, l auteur dnonce deux formes d erreur

    se glissant dans

    cette

    application.

    La premire, effectivement frquente

    dans

    la

    pratique des

    jeux

    de hasard, consiste

    mal apprcier des

    diffrences

    relles de

    grandeur dans la probabilit des vnements

    qualifis

    de rares. La seconde, qui

    peut

    justifier

    l existence

    du prsent

    ouvrage,

    est d utiliser

    une information qui ne

    soit que partielle. L auteur

    se propose

    d enseigner au

    lecteur

    la correction de ces

    erreurs dans la pratique

    du

    jeu, avec une extension dans le domaine de

    l apprciation

    en

    justice. L intuition et l exprience, insiste-t-il, qui nous

    disent

    ce qui est

    possible ou

    appropri en

    la matire, gagnent tre renforces par une

    approche

    informe

    permettant

    de

    combiner

    et

    d interprter

    les

    probabilits.

    L auteur

    a

    clairement pour objectif de joindre l utilit de

    l enseignement

    l agrable du divertissement

    son propos

    fourmille d anecdotes et d exemples,

    replaant

    toujours

    les considrations scientifiques

    dans

    le

    concret le plus

    immdiat. L ouvrage est

    divis en quatorze

    chapitres, chacun

    visant

    augmenter

    pour

    le

    lecteur les

    probabilits

    qu il

    a d obtenir un

    gain dans

    les

    activits proposes.

    Les

    mathmatiques y

    sont videmment

    rduites

    au

    strict

    ncessaire on

    l aura

    devin

    par ce qui prcde, on

    a

    affaire

    ici

    de la vulgarisation utilisant, pour sa plus

    grande part,

    le

    langage naturel, hormis

    dans

    cinq

    appendices o

    s bauche

    une

    formalisation. Quelques problmes sont proposs

    la fin

    de

    chaque

    chapitre, dont les