extrait du magazine n°29 du pndo - escapardenne

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4 Planter autrement pour préserver notre biodiversité ! 5 Votre jardin … et c’est bien connu : vous l’affectionnez tout particulièrement ! Vous le trouvez beau, coloré, parfumé, reposant… Un beau cerisier met en valeur votre haie, le tapis de cotonéasters est des plus jolis en automne, les parterres irradient de couleurs avec les asters, balsamines et autres fleurs !... Mais saviez-vous que, dans votre jardin, vous possédiez peut être une de ces plantes faisant partie des espèces considérées aujourd’hui comme invasives en Belgique ? Les tristement célèbres balsamine de l’Himalaya, renouée du Japon et berce du Caucase ne sont plus à présenter… mais il y en a d’autres ! Actuellement une soixantaine chez nous, elles sont réperto- riées dans un système de liste noire pour les plus envahissantes et de liste de surveillance pour celles qu’on étudie encore. 80 % d’entre elles sont des plantes ornementales disponibles dans le commerce. Comment les reconnaître et que faut-il faire ? Vous en avez peut-être entendu parler, une vaste campagne d’information est en cours pour attirer votre attention sur la problématique des invasives dans les jardins. Si vous possédez l’une de ces plantes (liste disponible sur le site du projet LIFE AlterIAS : www.alterias.be), la première chose à faire n’est peut-être pas de commencer par l’arracher, la déterrer ou la suppri- mer mais bien de la tenir à l’œil, de veillez à ce qu’elle n’apparaisse pas ailleurs dans votre jardin ; auquel cas, il faudra éliminer directement les nouvelles pousses, les laisser sécher et les brûler dans votre cheminée. Ne les jetez pas avec les déchets verts, car les graines peuvent se disperser et les racines se régénérer. Et si vous souhaitez agrandir vos parterres, n’achetez plus celles-là ! En effet, le meilleur moyen de lutte reste la prévention : en évitant de planter des espèces invasives et en privilégiant l’utilisation de plantes alternatives - et bien sûr non invasives -, nous pouvons par de simples gestes, agir plus efficacement et contribuer à préserver notre biodiversité. Pour un jardin naturel, il est préférable de privilégier les plantes indigènes. Découvrez ci- dessous quelques alternatives qui peuvent vous offrir la même satisfaction ! Escapardenne – Eisleck Trail, un PRojet pour … vous faire marcher ! Subsides de la Région wallonne et de l’Europe aidant, un projet à vocation touristique voyait le jour il y a un peu plus de trois ans au Parc naturel des deux Ourthes. Le projet Interreg IVA "A la découverte du patrimoine de l’Ardenne belgo-luxembourgeoise" a été mené de front avec l’association natur&emwelt (Fondation Hëllef fir d’Na- tur) après une réflexion sur un développement économique compatible avec les composantes humaines et les richesses géographiques et naturelles dans lesquelles nous sommes amenés à évoluer. Après un patient travail de repérage, de collecte d’informations, d’inventaire de patrimoine historique, paysager, naturel, architectural ou culturel, le projet s’est concrétisé et ces quatre pages vous permettront de visualiser le travail accompli ensemble. La randonnée est fin prête et le week-end des paysages a été pour nous l’occasion de tester ces kilomètres de sentiers qui nous attendaient… Il s’est également avéré très intéressant de renforcer les coopérations entre les opérateurs touristiques de part et d’autre de la frontière et dès le départ, tous ont pu suivre l’évolution du travail jusqu’à la commercialisation du topo-guide qui est maintenant disponible dans les Syndicats d’Initiative, à l’Office Régional du Tourisme des Ardennes Luxembourgeoises, à la Maison de la Randonnée GTA et chez les deux opérateurs du projet. Cette première étape, le travail d’élaboration, s’est terminée par l’inauguration du sentier le 1 er octobre… Mais comme chaque fin peut aussi être un commence- ment, ce 1 er octobre représente surtout le début d’une belle aventure ; celle de l’Escapardenne qui ouvre ses chemins de traverse pour que tout un chacun puisse trouver le bonheur d’y user ses bottines… L’heure est au bilan… L’action-phare est sans conteste l’Escapardenne Eisleck Trail, itinéraire de randonnée pédestre de 104 km entre Kautenbach et La Roche-en-Ardenne et pour laquelle le label européen "Leading Quality Trails Best of Europe" nous a été décerné. Il s’agit d’un tracé de qualité à l’atten- tion des randonneurs, à effectuer en 5 étapes suivant les sentiers au long des rivières, à travers champs et forêts, tra- versant les villages et permettant de découvrir les paysages de l’Ardenne, son histoire ainsi que de nombreux éléments de notre patrimoine ardennais. Une carte IGN et un topo- guide de près de 200 pages permettent de s’imprégner du territoire tout au long du chemin. Outre ce tracé principal, six boucles de découverte, non balisées physiquement sillonnent l’Ardenne de part et d’autre de la frontière. Un gage de qualité : "Leading Quality Trails Best of Europe", entendez par là : "les meilleurs sentiers de qualité en Europe". Ce nouveau système de labellisation d’itinéraires de randonnées, applicable dans toute l’Europe, a été développé par la Fédération Européenne de la Randonnée Pédestre - FERP en coopération avec “Deutsche Wanderverband Service GmbH” ou Fédération allemande de Randonnée SARL. Après un premier sentier labellisé entre l’Allemagne et l’Autriche, l’Escapardenne Eisleck Trail est le deuxième tracé de randonnée à recevoir ce label. Les 104 kilomètres ont été élaborés et inventoriés selon un système de critères de qualité qui analyse les sen- tiers dans leur globalité, selon les étapes proposées et en tronçons successifs de 4 km. A chaque échelle, les sentiers empruntés doivent répondre à un certain nombre de critères en matière de revêtement, d’équipements, d’environnement et de découverte. Quelques critères-types pour l’itinéraire complet : • un minimum de 35% de chemins naturels, • un maximum de 3% de routes fréquentées, • au moins 2 changements de paysages par tronçon de 4 km, • au moins 4 attractions (bâties, naturelles, paysagères,…) tous les 4 km, • 2 liaisons quotidiennes, au minimum, de transports en commun au début et à la fin de l’itinéraire, • la possibilité de réservation d’un transport de bagages par un prestataire local. La biodiversité, pour quoi faire ? La biodiversité est la « diversité du vivant ». Les plantes invasives posent avant tout des problèmes écologiques. En prenant la place des plantes indigènes, leur développement dense et continu conduit, à long terme, à une diminution de la diversité végétale. Cette banalisation de la flore se répercute ensuite sur l’ensemble de la faune (insectes, oiseaux, …) qui vit dans ce milieu et conduit à une perte de biodiversité. Invasive Les spirées américaines de couleurs roses ou blanches (Spirea billardii, S. alba et S. douglasii) se multiplient essentiellement par rhizomes et rejets de souches. Emportés sur de longues distances via les cours d’eau et le transport de terre, les fragments de rhizomes se régénèrent facilement et colonisent ainsi berges, bois humides, clairières et lisières forestières. Invasive Le cerisier tardif (Prunus serotina), d’abord introduit au 17 e siècle pour des raisons ornementales, a intéressé les forestiers au 19 e siècle pour fournir, notamment, du bois d’œuvre. Chez nous, dans les forêts où il est présent (jusqu’à 50 000 ha des forêts dans le Nord de la Belgique), il repré- sente une menace pour la survie de certaines espèces forestières indigènes en empêchant leur régénération et en exerçant une compétition pour les nutriments et l’eau. Alternative Il est parfois difficile de proposer une plante alter- native indigène qui soit, en apparence, une copie conforme d’une invasive présentant la même fonction ornementale et disponible en pépinière. Ainsi, il est probablement plus judi- cieux de choisir ses plants pour leur fonction plutôt que pour leur morphologie. Bien de chez nous, le cerisier à grappes (Pru- nus padus), en élément de haie, bosquet ou placé en alignement, charme par sa belle florai- son blanche et les fruits qu’il offre aux oiseaux. Invasive Le cotonéaster horizontal (Cotoneaster hori- zontalis) très fréquent et pourtant indési- rable produit un grand nombre de fruits consommés par les oiseaux qui dispersent les graines sur de longues distances. Leur taux de germination est de 30 %. Les sto- lons s’enracinent facilement, même sur les sols caillouteux. En Belgique, il envahit les carrières et les pelouses calcaires. Alternative Les couvre-sols indigènes ne manquent pas : buggle rampant (Ajuga rep- tans), callune (Calluna vulgaris), fraisier des bois (Fragaria vesca), aspérule odorante (Galium odora- tum), lierre (Hedera helix), poten- tille printanière (Potentilla neuman- niana),… sont autant de feuillages et de fleurs aux tons variés. Lors de vos achats, soyez vigilants et aidez-vous du nom latin de l’espèce. Notez également leurs « synonymes » ! Nous avons établi un tableau avec différentes espèces arbustives indigènes adaptées à l’Ardenne. Pour l’obtenir, envoyez-nous un mail ou téléphonez-nous : danny.klaes- [email protected] ou 061 21 04 00, nous vous le transmettrons. Alternative Remplacer une spirée par une gour- mandise buissonnière est peut être une alternative à étudier ! Les arbustes indigènes mellifères et producteurs de baies sont nom- breux ! S’ils ne réveillent pas vos papilles, les oiseaux en feront leur affaire comme c’est le cas avec la viorne obier. Le Parc Naturel des Deux Ourthes a le plaisir de vous inviter à sa conférence « Aménager son jardin autrement ! » le 7 mars 2013, 20h00 au « Foyer nadrinois » à 6660 Nadrin. Intervenants : • Mathieu Halford, coordinateur du projet Life AlterIAS : «Des alternatives aux plantes invasives» • Pascal Colomb, ASBL Ecowal : «Les prairies fleuries, mode d’emploi» A p r è s le f f o rt … le réconfort !

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Tout ce qu'il faut savoir sur le projet Escapardenne

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Page 1: Extrait du magazine n°29 du PNDO - Escapardenne

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Planter autrement pour préserver notre biodiversité !

5

Votre jardin … et c’est bien connu : vous l’affectionnez tout particulièrement ! Vous le trouvez beau, coloré, parfumé, reposant… Un beau cerisier met en valeur votre haie, le tapis de cotonéasters est des plus jolis en automne, les parterres irradient de couleurs avec les asters, balsamines et autres fleurs !... Mais saviez-vous que, dans votre jardin, vous possédiez peut être une de ces plantes faisant partie des espèces considérées aujourd’hui comme invasives en Belgique ? Les tristement célèbres balsamine de l’Himalaya, renouée du Japon et berce du Caucase ne sont plus à présenter… mais il y en a d’autres ! Actuellement une soixantaine chez nous, elles sont réperto-riées dans un système de liste noire pour les plus envahissantes et de liste de surveillance pour celles qu’on étudie encore. 80 % d’entre elles sont des plantes ornementales disponibles dans le commerce.

Comment les reconnaître et que faut-il faire ?Vous en avez peut-être entendu parler, une vaste campagne d’information est en cours pour attirer votre attention sur la problématique des invasives dans les jardins. Si vous possédez l’une de ces plantes (liste disponible sur le site du projet LIFE AlterIAS : www.alterias.be), la première chose à faire n’est peut-être pas de commencer par l’arracher, la déterrer ou la suppri-mer mais bien de la tenir à l’œil, de veillez à ce qu’elle n’apparaisse pas ailleurs dans votre jardin ; auquel cas, il faudra éliminer directement les nouvelles pousses, les laisser sécher et les brûler dans votre cheminée. Ne les jetez pas avec les déchets verts, car les graines peuvent se disperser

et les racines se régénérer. Et si vous souhaitez agrandir vos parterres, n’achetez plus celles-là !

En effet, le meilleur moyen de lutte reste la prévention : en évitant de planter des espèces invasives et en privilégiant l’utilisation de plantes alternatives - et bien sûr non invasives -, nous pouvons par de simples gestes, agir plus efficacement et contribuer à préserver notre biodiversité. Pour un jardin naturel, il est préférable de privilégier les plantes indigènes. Découvrez ci-dessous quelques alternatives qui peuvent vous offrir la même satisfaction !

Escapardenne –Eisleck Trail,un PRojet pour …vous faire marcher !

Subsides de la Région wallonne et de l’Europe aidant, un projet à vocation touristique voyait le jour il y a un peu plus de trois ans au Parc naturel des deux Ourthes.Le projet Interreg IVA "A la découverte du patrimoine de l’Ardenne belgo-luxembourgeoise" a été mené de front avec l’association natur&emwelt (Fondation Hëllef fir d’Na-tur) après une réflexion sur un développement économique compatible avec les composantes humaines et les richesses géographiques et naturelles dans lesquelles nous sommes amenés à évoluer. Après un patient travail de repérage, de collecte d’informations, d’inventaire de patrimoine historique, paysager, naturel, architectural ou culturel, le projet s’est concrétisé et ces quatre pages vous permettront de visualiser le travail accompli ensemble. La randonnée est fin prête et le week-end des paysages a été pour nous l’occasion de tester ces kilomètres de sentiers qui nous attendaient…

Il s’est également avéré très intéressant de renforcer les coopérations entre les opérateurs touristiques de part et d’autre de la frontière et dès le départ, tous

ont pu suivre l’évolution du travail jusqu’à la commercialisation du topo-guide qui est maintenant disponible dans les Syndicats

d’Initiative, à l’Office Régional du Tourisme des Ardennes Luxembourgeoises, à la Maison de la Randonnée GTA

et chez les deux opérateurs du projet.

Cette première étape, le travail d’élaboration, s’est terminée par l’inauguration du sentier le 1er octobre… Mais comme chaque fin peut aussi être un commence-ment, ce 1er octobre représente surtout le début d’une

belle aventure ; celle de l’Escapardenne qui ouvre ses chemins de traverse pour que tout un chacun puisse

trouver le bonheur d’y user ses bottines…

L’heure est au bilan…L’action-phare est sans conteste l’Escapardenne Eisleck Trail, itinéraire de randonnée pédestre de 104 km entre Kautenbach et La Roche-en-Ardenne et pour laquelle le label européen "Leading Quality Trails Best of Europe" nous a été décerné. Il s’agit d’un tracé de qualité à l’atten-tion des randonneurs, à effectuer en 5 étapes suivant les sentiers au long des rivières, à travers champs et forêts, tra-versant les villages et permettant de découvrir les paysages

de l’Ardenne, son histoire ainsi que de nombreux éléments de notre patrimoine ardennais. Une carte IGN et un topo-guide de près de 200 pages permettent de s’imprégner du territoire tout au long du chemin.Outre ce tracé principal, six boucles de découverte, non balisées physiquement sillonnent l’Ardenne de part et d’autre de la frontière.

Un gage de qualité : "Leading Quality Trails Best of Europe", entendez par là : "les meilleurs sentiers de qualité en Europe".

Ce nouveau système de labellisation d’itinéraires de randonnées, applicable dans toute l’Europe, a été développé par la Fédération Européenne de la Randonnée Pédestre - FERP en coopération avec “Deutsche Wanderverband Service GmbH” ou Fédération allemande de Randonnée SARL.

Après un premier sentier labellisé entre l’Allemagne et l’Autriche, l’Escapardenne Eisleck Trail est le deuxième tracé de randonnée à recevoir ce label. Les 104 kilomètres ont été élaborés et inventoriés selon un système de critères de qualité qui analyse les sen-tiers dans leur globalité, selon les étapes proposées et en tronçons successifs de 4 km. A chaque échelle, les sentiers empruntés doivent répondre à un certain nombre de critères en matière de revêtement, d’équipements, d’environnement et de découverte.Quelques critères-types pour l’itinéraire complet :

• un minimum de 35% de chemins naturels, • un maximum de 3% de routes fréquentées,• au moins 2 changements de paysages par tronçon de 4 km, • au moins 4 attractions (bâties, naturelles, paysagères,…) tous les 4 km,• 2 liaisons quotidiennes, au minimum, de transports en commun au début et à la fin de l’itinéraire, • la possibilité de réservation d’un transport de bagages par un prestataire local.

La biodiversité, pour quoi faire ?La biodiversité est la « diversité du vivant ». Les plantes invasives posent avant tout des problèmes écologiques. En prenant la place des plantes indigènes, leur développement dense et continu conduit, à long terme, à une diminution de la diversité végétale. Cette banalisation de la flore se répercute ensuite sur l’ensemble de la faune (insectes, oiseaux, …) qui vit dans ce milieu et conduit à une perte de biodiversité.

InvasiveLes spirées américaines de couleurs roses ou blanches (Spirea billardii, S. alba et S. douglasii) se multiplient essentiellement par rhizomes et rejets de souches. Emportés sur de longues distances via les cours d’eau et le transport de terre, les fragments de rhizomes se régénèrent facilement et colonisent ainsi berges, bois humides, clairières et lisières forestières.

InvasiveLe cerisier tardif (Prunus serotina), d’abord introduit

au 17e siècle pour des raisons ornementales, a

intéressé les forestiers au 19e siècle pour fournir,

notamment, du bois d’œuvre. Chez nous, dans

les forêts où il est présent (jusqu’à 50 000 ha

des forêts dans le Nord de la Belgique), il repré-

sente une menace pour la survie de certaines

espèces forestières indigènes en empêchant leur

régénération et en exerçant une compétition pour

les nutriments et l’eau.

AlternativeIl est parfois difficile de proposer une plante alter-

native indigène qui soit, en apparence, une copie conforme d’une invasive présentant la même fonction ornementale et disponible en pépinière. Ainsi, il est probablement plus judi-cieux de choisir ses plants pour leur fonction plutôt que pour leur morphologie.

Bien de chez nous, le cerisier à grappes (Pru-nus padus), en élément de haie, bosquet ou

placé en alignement, charme par sa belle florai-son blanche et les fruits qu’il offre aux oiseaux.

InvasiveLe cotonéaster horizontal (Cotoneaster hori-

zontalis) très fréquent et pourtant indési-

rable produit un grand nombre de fruits

consommés par les oiseaux qui dispersent

les graines sur de longues distances. Leur

taux de germination est de 30 %. Les sto-

lons s’enracinent facilement, même sur les

sols caillouteux. En Belgique, il envahit les

carrières et les pelouses calcaires.

AlternativeLes couvre-sols indigènes ne manquent

pas : buggle rampant (Ajuga rep-tans), callune (Calluna vulgaris), fraisier des bois (Fragaria vesca), aspérule odorante (Galium odora-tum), lierre (Hedera helix), poten-tille printanière (Potentilla neuman-

niana),… sont autant de feuillages et de fleurs aux tons variés.

Lors de vos achats, soyez vigilants et aidez-vous du nom latin de l’espèce. Notez également leurs « synonymes » ! Nous avons établi un tableau avec différentes espèces arbustives indigènes adaptées à l’Ardenne. Pour l’obtenir, envoyez-nous un mail ou téléphonez-nous : [email protected] ou 061 21 04 00, nous vous le transmettrons.

AlternativeRemplacer une spirée par une gour-

mandise buissonnière est peut être

une alternative à étudier ! Les

arbustes indigènes mellifères et

producteurs de baies sont nom-

breux ! S’ils ne réveillent pas vos

papilles, les oiseaux en feront leur

affaire comme c’est le cas avec la

viorne obier.

Le Parc Naturel

des Deux Ourthes

a le plaisir de vous inviter à sa conférence

« Aménager son jardin

autrement ! »

le 7 mars 2013, 20h00

au « Foyer nadrinois » à 6660 Nadrin.

Intervenants :

• Mathieu Halford, coordinateur du projet Life

AlterIAS : «Des alternatives aux plantes invasives»

• Pascal Colomb, ASBL Ecowal :

«Les prairies fleuries, mode d’emploi»

Après l’effo

rt…

… le réconfort !

Page 2: Extrait du magazine n°29 du PNDO - Escapardenne

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Les cinq étapes de l’Escapardenne Eisleck Trail :

En rouge, les 104 km du tracé principal partent de Kautenbach jusqu’à La Roche-en-Ardenne. Ils sont balisés dans les deux sens et passent par quelques localités étapes dans lesquelles le logement est possible. En orange, les six boucles décrites à la page suivante.

Kautenbach – Munshausen : 21 km ou Clervaux : 25.5 kmA partir de Kautenbach, la randonnée débute par un ancien sentier très raide et autrefois des-tiné au bétail pour atteindre les hauteurs, redes-cendre vers la vallée, passer par le «chemin des écrevisses» afin de rejoindre la Schibberich. L’itinéraire continue en direction de Lellingen ; une montée encore et la vue se dégage vers le Kischpelt. Le chemin se poursuit en direction de la vallée de l’Irbach. Enfin, la randonnée passe par le pont « Nol », où il est possible, soit de rejoindre le village de Munshausen, soit d’atteindre la gare de Clervaux, arrivée de la première étape.

Clervaux – Asselborn : 18.8 kmVous laissez Clervaux en suivant le ruisseau vers l’amont ; le sentier part à la découverte d’une vaste zone de restauration écologique avant de pénétrer dans le mystérieux massif forestier de Beischend. La randonnée croise Cinqfontaines avant d’aborder Troisvierges et Sassel autour desquels s’ouvrent de nombreux points de vue. Le sentier rattrape la vallée du ruisseau de Troine, l’un des derniers ruisseaux luxembourgeois proche de son état naturel, et vous mène à Asselborn, but de la deuxième étape.

Asselborn – Houffalize : 21.7 kmQuittant le moulin d’Asselborn le chemin suit la vallée et traverse de riches zones naturelles jusqu’au site d’Emeschbaach. La randonnée rejoint ensuite le plateau agricole puis les étangs de Weiler et continue vers Hoffelt, non loin des vestiges du canal entre Meuse et Moselle. La frontière est toute proche et la borne 265 marque l’entrée en Belgique. Buret, Bernistap, Tavigny : trois villages pour évo-quer le canal et les travaux pharaoniques de Guillaume d’Orange… Le sentier se dirige vers Alhoumont et la vue se dégage. Pas pour bien longtemps car l’ensemble forestier des Blancs Bois conduit le randonneur vers la sympathique cité de Houffalize.

Houffalize – Nadrin : 21.4 kmLa randonnée quitte Houffalize par une grim-pette de mise en forme dans le vieux quartier pour rejoindre rapidement la forêt et voir se profiler la perspective du viaduc de l’autoroute E25. Le sentier s’enfonce dans la vallée, lieu de quiétude par excellence. Vous frôlez le village de Bonnerue, rejoignez le moulin de Rensiwez

pour atteindre le confluent par un sentier forestier. A travers la forêt de taillis le chemin longe la crête rocheuse, offrant de superbes perspectives jusqu’au bar-rage de Nisramont pour s’enfoncer rapi-

dement dans la nature du bord de l’eau et galoper vers les hauteurs. Ollomont puis Nadrin ne sont plus loin !

Nadrin – La Roche-en-Ardenne : 17.4 kmAu départ de Nadrin, le chemin vous emmène au site celtique du Cheslé par des versants escarpés ou en côtoyant la rivière avant d’at-teindre le village haut perché de Bérismenil. Des Crestelles, la vue plonge littéralement vers le petit hameau de Maboge où vous conduit le sentier. Puis vous cheminez vers Borzée, ser-pentant le long du ruisseau avant de reprendre un peu de hauteur pour gagner calmement La Roche-en-Ardenne. L’entrée dans la cité réserve de belles perspectives sur les versants opposés, sur l’Ourthe et sur le château.

Kautenbachdépart

Wilwerwiltz

munshausen

Troisvierges Asselborn Borne frontiere Bernistap Tavigny cowan

Houffalize

L’ourthe

Clervaux

De Kautenbach à La Roche-en-Ardenne… Le trail en photos. Merci à Luc Selleslagh qui l’a parcouru au mois d’octobre ! A voir : www.trekkings.be« La perfection du voyage est de voyager sans bagage »

(H.D. Thoreau - 1812-1862)

Un package (de 2 à 6 jours) avec « voyage sans bagages » est mis en place par

deux organismes partenaires : Europ’Aventure et Trek Aventure.

Celui-ci comprend : l’hébergement en demi-pension dans les hôtels et/ou chambres

d’hôtes partenaires et le transport des bagages entre les hébergements.

Pour plus d’infos : www.europaventure.be ou www.trekaventure.be

L’application web et mobile Les itinéraires sont disponibles via la plateforme Internet «Circuits de Bel-gique» (impression de randoguides, téléchargement des traces GPS, etc.) : www.circuits-de-belgique.be/escapardenne

Une application mobile pour Smart-phone est également téléchargeable gratuitement sur Google Play et Apple Store. En plus de vous locali-ser sur les parcours, celle-ci dispose de différentes fonctionnalités telles que la géocalisation des héberge-ments, des restaurants ou encore des attractions culturelles et de loisirs situées dans les environs.

Topo-guide et cartes IGNLe topo-guide et les cartes IGN sont en vente dans les Syndicats d’Initiative de la région, à l’Of-fice Régional du Tourisme des Ardennes Luxembourgeoises, à la Maison de la Randonnée GTA et à la Maison du Parc natu-rel des deux Ourthes.

Le trail en quelques chiffres :• 3000 mètres de dénivelé

positif • Plus de 50% de chemin en

état naturel• Moins de 20% de revête-

ment asphalté• 29 sites naturels traversés

ou longés• 44 points de vue remar-

quables• 3 villes et 19 villages ou

hameaux traversés.

ollomont

le confluentLa Roche-en-

Ardenne

Cofinanceurs : Opérateurs du projet : Partenaires :

arrivée

21 km

44 km

72 km

80 km104 km

0 km

Notre balisage

Une onde blanche sur fond

bleu ; ce signe correspond à

la marque «Ardenne-Eifel»,

déjà utilisée pour le sentier

transfrontalier reliant le Rhin

à la Meuse française. Le

sentier de 104 km est clai-

rement balisé dans les deux

sens.

Boucle 230 km

Boucle 198 km

Boucle 355 km

Boucle 453 km

Boucle 543 km

Boucle 680 km

Page 3: Extrait du magazine n°29 du PNDO - Escapardenne

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Au tracé principal de 104 km, s’adjoignent six boucles de découverte, non balisées physiquement sillonnant l’Ardenne de part et d’autre de la frontière. Traces GPS, application pour smartphones et cartes de rando au 30.000ème accompagnent le randonneur dans ses pérégrinations. Tout au long des parcours, bancs, tables de pique-nique, panneaux didac-tiques, tables d’orientation ont été posés permettant au randonneur d’y faire une halte.

Boucle 1 :« Des profonDeurs De la forêt arDennaise aux paysages De plateau »

98 km au départ de La Roche-en-Ardenne vers Laneuville-au-Bois, Hubermont, Gives puis Nadrin vous permettront de passer des profondeurs de la forêt ardennaise aux paysages de plateau.

Boucles 2 et 3 :« De la vallée De l’ourthe à la vallée Des fées » et « Du plateau Des tailles au canal De Bernistap »

La carte propose deux boucles, respectivement de 30 et 55 km. • Partant de Nadrin, la première s’en va à la découverte des bords de l’eau en passant par la vallée

de l’Ourthe et par la vallée des fées.• La seconde, à partir de Houffalize monte vers le plateau des Tailles pour redescendre par Cherain,

remonter à Steinbach, passer par le canal de Bernistap avant de rejoindre le point de départ.

Boucles 4 et 5 :« entre Meuse et rhin, la Boucle transfrontalière » et « entre Woltz et our »

Deux boucles encore pour la troisième carte qui, cette fois, nous fait changer de pays. • La boucle transfrontalière parcourt

53 km de Gouvy à Troisvierges, de Hoffelt à Steinbach entre le bassin de la Meuse et le bassin du Rhin avec un retour à Gouvy par les petits sentiers.

• Un rien plus courte, la randonnée de Troisvierges vers Weiswampach et Heinerscheid passe sur 43 km de che-mins entre la Woltz et l’Our, décou-vrant de superbes paysages.

Les 4 cartes reprennent les 6 boucles distribuées comme suit :

Boucle 6 :« les paysages cachés De l’eisleck De l’ouest »

Kautenbach, point de départ des 80 km de la 6ème boucle, vous enverra randonner vers Wiltz, Derenbach, et Clervaux pour reve-nir au point de départ via Munshausen en sillonnant les superbes paysages souvent méconnus de l’Eisleck de l’Ouest.

Un projet pour vous faire marcher ?Un total de 463 km s’offre à vos bottines !

Dans le même cadre que l’intérêt porté aux produits de terroir au sein du Parc naturel, Houtopia prépare pour cette année

une thématique qui s’intitule «Balade dans l’assiette».Et c’est bien vrai qu’en s’y promenant dans l’assiette… il y a moyen d’être surpris ! Uniformisation des goûts, déséquilibre des produits utilisés, aliments méconnus…

Houtopia souhaite mener une démarche pédagogique et ludique, interactive, à propos de l’alimentation ; par une approche sensorielle, il présente tout un programme de réappropriation des goûts liés aux aliments qui passent par l’assiette des enfants.Les activités proposées s’adressent tant au public familial qu’au public sco-laire. Il y aura à découvrir l’histoire de Tom et Babette, explorateurs du goût, les thématiques forcément liées de l’alimentation et de l’environnement, une sensibilisation aux produits locaux et aux circuits courts, etc.Outre ce volet destiné aux enfants, un parcours libre proposera des documents vidéo, une approche originale pour stimuler nos sens par rapport aux aliments, des dégustations de produits locaux, un coin lecture, une exposition « gourmande » et bien d’autres choses encore.

Il y a fort à parier que les bambins qui vous entourent iront s’informer «comme des grands» et revisiteront boîtes à tartines, collations et assiettes en votre compagnie ! Bon appétit à tous !

Baladons-nous dans… notre assiette !

2013, des haies pour Gouvy…Profitez -en !

Après nos distributions d’arbres fruitiers et les créations de vergers, ce sont les haies que nous mettons à l’honneur ! Cette année, c’est la commune de Gouvy qui bénéficiera de l’action. Si vous souhaitez isoler des regards un petit bout de jardin, cacher un hangar un peu trop visible dans le paysage, couper la force du vent ou simplement inviter les oiseaux et les écureuils, pourquoi ne pas participer ? Le Parc Naturel des Deux Ourthes distribue deux sortes de haies : • une haie fleurie au printemps, porteuse de baies et de fruits, aux jolis

coloris d’automne, que vous pouvez laisser libre (5 à 10m. de hauteur) ou que vous pouvez tailler.

Les espèces ? Noisetier, viorne, aubépine, pommier sauvage, bourdaine, prunellier, sureau…

• une haie champêtre et d’espèces plus hautes (15 à 30m. de hauteur) à laisser libre, à tailler haut ou à recéper et que vous pouvez planter en bordure de terrain, dans la campagne ou dans un but «bois-énergie».

Les espèces ? Charme, hêtre, cerisier à grappes, érable, sorbier…

Les plants sont gratuits et distribués dans la limite de nos possibilités. Le nombre de lots par foyer est limité à 2. Un lot représente un assortiment de différents plants pour une longueur d’environ 10m. Pour les recevoir, nous vous remercions de les réserver en nous contactant :

par mail : [email protected] par téléphone au 061.210.400

(avec votre nom, votre adresse complète et un n° de téléphone) pour le jeudi 7 mars 2013 au plus tard.

Une information à la plantation sera programmée en même temps que la distribution des arbres, prévue fin mars ou tout début avril. Nous vous aver-tirons de la date de distribution après la commande.Remarque importante : les agriculteurs qui souhaitent plus de deux lots pour mettre en bordure de pâture peuvent motiver leur demande (tél ou mail).

les responsables de cercles horticoles ou autres, les voisins (groupements villageois, lotissements…) qui souhaitent rentrer un projet un peu plus important peuvent également nous en faire part ; nous tenterons d’y répondre.

FETE DU PARC 2013DIMANCHE 15 SEPTEMBRE A ROUMONT (Bertogne)

Après une septième édition de la fête du Parc qui fut une réussite totale, il faut déjà penser à la suivante. Votre prochain rendez-vous annuel est fixé au dimanche 15 septembre 2013, dans le charmant village de Roumont, sur la commune de Bertogne.Après le thème de l’eau à Ourthe, c’est l’alimentation qui sera déclinée dans toutes ses acceptions : alimentation durable ou équitable, alimentation et empreinte écologique, alimentation et énergie, alimentation et culture…La palette est large. Et comme les années précédentes, les artisans et pro-ducteurs du PNDO seront présents et de nombreuses activités ou démons-trations, pour petits et grands, animeront la journée.L’appel est d’ores et déjà lancé. Si vous souhaitez participer à notre mani-festation à quelque titre que ce soit, n’hésitez pas à nous contacter par mail : [email protected] ou par téléphone : 061.210.400.

Mais revenons un instant à 2012. De mémoire d’habitant d’Ourthe, le village n’avait jamais vu une telle affluence. Le Parc naturel des deux Ourthes tient à remercier vivement toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont permis à cette très belle journée d’exister et, particulièrement à l’administration communale de Gouvy en la personne d’André Hubert et de toute son équipe avec une mention spéciale pour Dorina Muntean qui a chapeauté la partie culturelle et Daniel Lambert qui n’a pas compté ses heures pour assurer l’intendance technique. Un grand merci aussi au comité local composé des amis de Wathermal, du comité de parents d’élèves et d’habitants d’Ourthe, qui réunion après réunion, a permis le bon dérou-lement de la manifestation sans oublier Alain Georges qui, avec ses amis pêcheurs, a organisé les activités autour de l’étang.Voici un petit panel de photos mais si vous souhaitez en voir d’autres, nous vous invitons sur notre site Internet : www.pndo.be.

Ourthe - fête du parc 2012

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Pour des infos complètes, n’hésitez pas…Photos, randos, infos… Quelques clics de souris vous permettront d’accéder à notre site :

www.escapardenne.eu

Pour marcher virtuellement ou prévoir physiquement une prochaine randonnée… Vous trouverez les cinq étapes du trail et les six boucles décrites ci-dessus sur :www.circuits-de-belgique.be/escapardenne