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BALLET FLAMENCO DE ANDALUCÍA En la memoria del cante :1922
DANIELA LAZARY www.artemovimiento.es
DIRECTION ARTISTIQUE RAFAELA CARRASCO
INSTITUTO ANDALUZ DEL FLAMENCO
BALLET FLAMENCO DE ANDALUCÍA En la memoria del cante : 1922
FICHE ARTISTIQUE Durée 1h15 DIRECTION ARTISTIQUE Rafaela Carrasco CHORÉGRAPHIE Rafaela Carrasco, David Coria REPETITEUR David Coria MUSIQUE Antonio Campos, Jesús Torres, Juan Antonio Suárez “Cano” COSTUMES Blanco y Belmonte REALISATION COSTUMES Agencia Andaluza de Instituciones Culturales SCÉNOGRAPHIE et LUMIÈRES Gloria Montesinos (A.A.I.) CHEF D’ATELIER Pepa Carrasco TRADUCTION MANIFIESTO DEL 22 Vicente Pradal PRODUCTION, TECHNIQUE ET GRAPHISME Agencia Andaluza de Instituciones Culturales SPECTACLE POUR 12 danseurs -‐ 2 guitares -‐ 2 chant (24 PERSONNES EN TOURNÉE)
SOLISTES Rafaela Carrasco David Coria – Ana Morales – Hugo López
CORPS DE BALLET Alejandra Gudí -‐ Florencia O’Ryan -‐ Laura Santamaría -‐ Paula Comitre –
Carmen Yanes -‐ Eduardo Leal -‐ Antonio López -‐ Alberto Sellés
GUITARE Jesús Torres -‐ Juan Antonio Suárez “Cano”
CHANT Antonio Campos -‐ Gabriel de la Tomasa
DISTRIBUTION ARTEMOVIMIENTO. Daniela Lazary www.artemovimiento.es
INSTITUTO ANDALUZ DEL FLAMENCO
BALLET FLAMENCO DE ANDALUCÍA En la memoria del cante : 1922
SYNOPSIS Le Concours de Cante Jondo célébré à Grenade en 1922 est sans nul doute un événement clé dans l’histoire du flamenco et qui marque un avant et un
après pour cet art. Ce fut le premier concours célébré au niveau national et il eut lieu sur la Place des Aljibes. Avec Manuel de Falla comme leader, suivi par Zuloaga, le concours était aussi soutenu par le jeune Fedérico Garcia Lorca et une longue liste d’intellectuels de l’époque. De nombreux intellectuels espagnols mais aussi des personnages influents de la scène culturelle européenne s’y donnèrent rendez-‐vous pour revendiquer et mettre en évidence la richesse du flamenco, lui octroyer une reconnaissance culturelle qui permettrait de le rendre digne d’une réelle préoccupation pour sa renaissance, sa conservation et sa diffusion, en le haussant au même rang que les autres arts considérés comme savants à cette époque. Le jury était présidé par Antonio Chacon et le prix fut accordé à Diego Bermudez « El Tenazas », ainsi qu’une mention spéciale du jury accordée à Manolo Caracol, alors adolescent.
En la memoria del cante : 1922 est un hommage aux figures qui se rencontrèrent ce jour là pour porter aux
nues le cante jondo et qui rendirent possible la continuité de cet art si andalou, échantillon authentique de notre identité. Le spectacle consiste en une réflexion sur ce moment clé du flamenco, 90 ans plus tard.
Pendant ce spectacle d’une heure et quart, un hommage est rendu aux artistes qui marquèrent ce moment
crucial pour le flamenco, et les pièces jouées ce jour là sur le Plaza de los Aljibes sont récupérées. Sont ainsi reprises la soléa de « El Tenazas », la seguiriya de Manuel de Torre, la tona de Caracol, la saeta de la Nina de los Peines ou la musique de Falla. Des enregistrements originaux de l’époque sont intégrés aux chorégraphies, mais en y ajoutant des éléments qui font de ce spectacle une vision personnelle et contemporaine d’un événement qui marca la destinée du flamenco.
VIDEO http://vimeo.com/87558381 https://vimeo.com/87575191
PROGRAMME Manifiesto del 22 Presentación del Jurado Fandango de Frasquito Yerbabuena Rondeña de Ramón Montoya Seguiriya de Manuel Torre Cuadro de la Zambra (Hommage à "la Gazpacha") Saeta de Pastora Pavón "La Niña de los Peines" Tonás de Manolo Caracol Malagueña de Antonio Chacón Soleá de Diego Bermúdez "El Tenazas" Soleá de Ramón Montoya Cantiñas de Juana Vargas "La Macarrona"
BALLET FLAMENCO DE ANDALUCÍA En la memoria del cante : 1922
RAFAELA CARRASCO, directrice artistique et chorégraphe. Elève, bailaora, répétitrice, soliste, chorégraphe et aujourd’hui directrice artistique du Ballet Flamenco d’Andalousie, ancienne Compagnie Andalouse de Danse : depuis 1994 Rafaela est passée par toutes ces étapes ; une activiste de la danse qui s’est investie dès les débuts dans ce projet public. Originaire de Séville, elle commence à étudier la danse dès l’âge de 8 ans avec Matilde Coral. A 18 ans, elle fait son entrée dans la compagnie de Mario Maya et devient première danseuse et répétitrice. Plus tard, elle fait partie de La Compagnie Andalouse de Danse, en qualité de soliste, participe aux productions De lo flamenco et Réquiem (1994) et Los Caminos de Lorca (2004). Elle se produit dans les tablaos de Los Gallos à Séville, au Café de Chinitas à Madrid et El Flamenco à Tokyo. En 1996, elle quitte Séville pour Madrid où elle danse, chorégraphie et commence à développer une importante activité en tant qu’enseignante. Elle donne des cours de flamenco de tous les niveaux, à travers le monde. En 2002, lors de la XIème édition du Concours de Chorégraphie de Danse Espagnole et de Flamenco, elle gagne tous les prix mis en jeux : Premier Prix à la Meilleure Chorégraphie, Prix à la Meilleure Composition Musicale et Prix Bailarín Sobresaliente (Danseur Mention Très Bien). La Compagnie de Rafaela Carrasco a réalisé depuis sa création neuf productions, parmi lesquelles les chorégraphies pour le Ballet National d’Espagne, le Flamenco Festival et la Biennale de Flamenco de Séville où elle a reçu d’importants prix comme Le Giraldillo à la meilleure Chorégraphie, le Prix de la Presse à la Meilleure Chorégraphie et le Prix de la Culture de la Région de Madrid, dans la catégorie Danse 2010. En 2012 elle reçoit la Giraldillo de la XVIIème Biennale de Flamenco, Prix Spécial du Jury pour sa chorégraphie La Punta y la Raiz. C’est avec cette trajectoire professionnelle et l’expérience d’avoir consolidé sa propre compagnie que Rafaela Carrasco est sélectionnée en septembre 2013 comme chorégraphe du Ballet Flamenco Andalou.
BALLET FLAMENCO DE ANDALUCÍA En la memoria del cante : 1922.
sOLISTES DAVID CORIA Bailaor soliste et répétiteur Né à Séville en 1983, Il étudie au Conservatoire Professionnel de Danse de Séville et poursuit sa formation auprés de maestros tels que José Granero, Aida Gomez, José Antonio, Ana Mari Bueno ou Eva Yerbabuena. A 15 ans, il a été sélectionné par la Compagnie Andalouse de Danse pour l’Atelier Flamenco. En 2001 il intègre le Ballet National. Il a fait parie des compagnies de Aida Gomez, Ruben Olmo, Fuensanta « La Moneta » et Rocio Molina. En 2008, il participe en tant que chorégrapne et danseur à Vamos al tiroteo de Rafaela carrasco. En 2010, il effectue une tournée aux Etats-‐Unis avec Flamenco Festival, il donne la première de son propre spectacle à Madrid et il est nommé Meilleur Danseur Par la revue allemande « Tanz ». En 2011, il présent un spectacle au Fringe Festival, Edimbourg. Il a complété sa carrière avec l’enseignement en tant que professeur invité au Conservatoire de Danse de Madrid. ANA MORALES Bailaora soliste Née à Barcelone en 1982, elle effectue ses études de danse au Conservatoire de Barcelone. Elle a obtenu une bourse de la Compagnie Andalouse de Danse, sous les ordres de José Antonio. Elle poursuit ensuite sa formation à Séville avec Rafael Campallo, Alejandro Granados, Juan Amaya, Eva Yerbabuena, Isabel Bayon ou encore Andrés Marin. Elle fait ses débuts en tant que professionnelle lors de la Biennale de Flamenco de 2000 au Théâtre de la Maestranza avec le spectacle Puntales dirigé par Antonio El Pipa. Elle fait partie de la Compagnie Andalouse de Danse pour les spectacles Encuentros, Picasso, Paisajes, La Leyenda (José Antonio Ruiz), Cosas de Payos (Javier Latorre) et Bodas de Sangre (Antonio Gades). Elle donne son premier spectacle en tant que soliste, De Sandalia a Tacon, au festival de Jerez de 2010 et son second spectacle en solitaire, Reciclarte, lors de la Biennale de Séville de 2012. HUGO LOPEZ Bailaor soliste Né à Cordoue en 1989, elle commence sa formation au conservatoire de cette ville et parallèlement dans l’académie de sa sœur et maestra, Encarna. Il poursuit sa formation pendant deux ans au Centre Andalou de Danse. Il a pris de cours auprès de maestros comme Javier Latorre, Antonio Canales, Rocio Molina, Ruben Olmo, Farruquito, Joaquin Grilo ou Concha Jereno. Il a travaillé dans les compagnies de Rafael Estevez et Nani Paños, Javier Latorre, Shoji Kojima ou de Manuel Liñan et la Moneta. Il a travailler en solo dans divers tablaos d’Espagne, dans des galas et des cycles de flamenco comme Flamenco Viene del Sur, la Biennale de Flamenco de Séville et le Festival de Jerez. Parmi les prix qu’il a reçu il faut noter le Premier prix au Concours National d’Art Flamenco de Mijas 2006 et le Premier Prix du Concours Andalou de Jeunes Flamenco 2010.
BALLET FLAMENCO DE ANDALUCÍA
INTENTION L’Andalousie s’engage pour la culture. Et pour le flamenco. C’est le fil conducteur de la culture andalouse qui
nous donne notre identité d’andalou. Un sentiment partagé qui, depuis 2010, est classé Patrimoine Immatériel de l’Humanité de l’Unesco.
Avec la déclaration du principal organisme international chargé de préserver la culture, le Ministère de
l’Education de la Culture et du Sport du Conseil Général de l’Andalousie a signé un engagement pour la conservation du Ballet Flamenco d’Andalousie. Et les différents fils de la culture andalouse se mêlent avec les pas de danse d’un programme dont l’ambition est de devenir un lieu de travail commun pour les créateurs de premier plan, d’encourager la participation et le développement professionnel d’artistes andalous.
Le flamenco a toujours été présent dans les institutions publiques andalouses. Et depuis 1994, il a même sa
propre compagnie, à l’origine Compagnie Andalouse de Danse qui, sous la férule des plus grands chorégraphes, a porté le cante jondo sur de nombreuses scènes nationales et internationales. En 2004, il prend le nom de Ballet Flamenco d’Andalousie.
Le flamenco, emblème de la culture andalouse, de l’art jondo, des valeurs et des sentiments d’un peuple,
constituera toujours la trame de notre art, partout où arrivent les pas de la danse flamenco.
HISTORIQUE
Le Ballet Flamenco d’Andalousie (Ballet Flamenco de Andalucía) est le représentant institutionnel le plus important de l’art jondo et l’ambassadeur du flamenco depuis sa création, il y a 19 ans. Pendant toutes ces années, le Ballet est devenu le meilleur agent pour ouvrir de nouveaux marchés au flamenco : il est
passé par toutes les scènes du monde et a fait partie des agendas culturels de pays comme les Etats-‐Unis, l’Argentine, Cuba, la France, l’Italie, la Hongrie, la Suisse, le Mexique, (75ème anniversaire du Théâtre Diana à Guadalajara entre autres) ; événements internationaux comme l’Exposition Aichi, au Japon et la participation aux festivals de New York et de Londres.
Les productions réalisées dans cette période de temps se sont rendues dans les pays les plus éloignés mais
ont aussi été présentes sur les scènes andalouses. Le Ballet Flamenco d’Andalousie a été présent sur six éditions du cycle Lorca et Grenade dans les jardins du Generalife avec plusieurs productions basées sur des œuvres du poète grenadin qui, plus tard, ont tourné sur les principales espaces scéniques nationaux et internationaux.
Les 20 années d’histoire du Ballet sont marquées par de nombreuses récompenses non seulement au travers
de la reconnaissance du public et de la critique mais aussi des spécialistes en arts de la scène. Ainsi, le Ballet Flamenco d’Andalousie a reçu le Prix National de Chorégraphie pour le montage dirigé par Maria Pagés Le Chien Andalou, et plusieurs chorégraphies de Cristina Hoyos, dans la période où elle dirigeait, ont été nominées aux prix Max de Théâtre. Parmi ces chorégraphies, il faut souligner celle de Yerma, qui a reçu le Prix Max de la Meilleure Interprète Féminine de Danse à Cristina Hoyos ; ou encore du Romancero Gitano, qui a pris la place du spectacle le plus vu en 2006.
La compagnie a été un vivier inépuisable de talents et en sont sorties des figures de la danse actuelle comme
Israel Galván, Isabel Bayon, Rafael Campallo, Belen Maya, Fernando Romero, Mercedes Ruiz, Maria José Franco, Juan José Jaen « El Junco », Patricia Guerrero, ou encore la chorégraphe, actuelle directrice, Rafaela Carrasco, entre autres.
Ainsi, le Ballet Flamenco d’Andalousie est aujourd’hui une compagnie de référence dont la production a
conquis le public tant national qu’étranger et a fait naître un intérêt croissant pour le jondo dans le monde entier.
LA COMPAGNIE
Ont été chorégraphes Manolo Marín Fernando Romero Javier Latorre Javier Barón Alejandro Granados Eva Yerbabuena Isabel Bayón Rafael Campallo Antonio Gades Rubén Olmo
Ont été directeurs Mario Maya María Pagés José Antonio Cristina Hoyos