flash sur la production rizicole a madagascar 1
TRANSCRIPT
1
FLASH SUR LA PRODUCTION RIZICOLE A MADAGASCAR
Raymond RABESON
Chercheur Agro-Pedologue
Chef du Département de la Recherche Rizicole- FOFIFA
Communication présentée à l’Atelier de Lancement du « Groupe d’Action Agronomie » ,tenu du 22 au 25 Novembre 2011,à Cotonou, Benin ,
1. Superficie, Production, et Rendement du Riz par EcologieSources : - Recensement de l’Agriculture 2004/2005
- Service de la Statistique Agricole/DSEC/MinAgri - Enquête Rizicole 2009
Ecologies
Superficies
(développées)Production
Rendement moyen
(T/ha)Nb
d’Hectares
% par
rapport à la
superficie
totale riz
Quantité
(Tonnes)
% par rapport à la production totale
Irrigué/Pluvial assisté
irrigation684 855 52,88 2 629 571 55,50 3,84
Pluvial strict
Riziculture de
colline,de
plateau,tanety 265 045 9,35 172 936 3,65
1,61
Riziculture sur
brûlis,tavy
1,14
Pluvial de nappe 193 749 14,96 822 511 17,36 4,25
Bas-fonds 295 415 22,81 1 111 948 23,49 3,76
Toutes les Ecologies 1 295 112 100 4 737 966 100 3,66 2
3
PRODUCTION RIZICOLE A MADAGASCAR
Données 2010
APERCU GLOBAL 2010
• Données de base:– Nombre estimatif d’habitants: 20 966 930– Production de paddy en 2010 : 5 900 225 tonnes– Sigle/abréviation: GC:Grande Campagne (saison normale) CS:Contre-saison
PLUV:Pluviale
4
Ministère de l’Agriculture
Production de paddy en 2010
5
GC PLUV CS Total GC PLUV CS TotalAnalamanga 3 214 605 77 159 3 479 16 437 97 075 369 947 6 247 75 740 451 934Vakinankaratra 1 731 047 102 380 20 140 7 040 129 560 437 240 48 420 24 890 510 550Itasy 703 469 62 284 3 850 6 698 72 832 311 138 8 725 23 600 343 463Bongolava 439 041 58 510 3 755 11 000 73 265 244 300 6 800 25 600 276 700Haute Matsiatra 1 151 131 82 100 117 22 120 104 337 373 382 334 71 300 445 016Amoron'i Mania 686 375 54 826 580 1 039 56 445 181 208 3 556 1 044 185 808Vatovavy Fitovinany 1 359 700 57 260 7 250 10 150 74 660 101 200 8 700 27 300 137 200Ihorombe 299 793 13 331 0 2 413 15 744 32 913 0 5 618 38 531Atsimo Atsinanana 862 690 17 606 12 500 9 411 39 517 31 609 12 500 14 117 58 226Atsinanana 1 219 763 64 740 91 486 11 913 168 139 191 020 172 450 31 110 394 580Analanjirofo 993 653 46 885 65 570 62 240 174 695 202 080 78 190 188 120 468 390Alaotra Mangoro 985 953 137 950 21 290 5 415 164 655 477 650 57 656 18 608 553 914Boeny 767 631 88 700 0 43 595 132 295 239 000 0 176 360 415 360Sofia 1 197 067 130 901 12 999 10 000 153 900 375 000 35 000 35 000 445 000Betsiboka 281 760 39 520 4 250 6 235 50 005 69 040 6 890 13 745 89 675Melaky 277 990 29 919 29 919 106 043 106 043Atsimo Andrefana 1 263 992 33 691 0 14 439 48 130 151 256 0 64 824 216 080Androy 704 524 700 100 150 950 2 100 50 375 2 525Anosy 644 885 18 810 15 3 800 22 625 51 800 12 8 700 60 512Menabe 568 386 37 380 0 27 680 65 060 73 930 0 80 510 154 440Sava 671 970 27 864 44 000 48 308 120 172 93 645 80 046 74 308 247 999Diana 941 505 14 720 106 983 20 222 141 925 33 862 199 048 65 369 298 279NATIONAL 20 966 930 1 197 236 398 364 340 305 1 935 905 4 149 363 724 624 1 026 238 5 900 225
Superficie 2010 Production 2010
Toliara
Antsiranana
Antananarivo
Fianarantsoa
Toamasina
Mahajanga
PopulationRégionFarintany
2. Contraintes Majeures à la Production de riz
Ecologies Contraintes biotiques Contraintes Abiotiques Contraintes Socio-économiques
Irrigué /Pluvial assisté irrigation Maladies dont principalement la
pyriculariose, la pourriture de
gaine (Sarocladium oryzae), le
flétrissement bactérien
(Pseudomonas fuscovaginea)
RYMV (panachure jaune) sur les
zones du Nord ,Nord-Ouest,Nord-
Est)
Froid en haute altitude,
sécheresse,
submersion des plants
Déficience en N,P et localement
en S et Zn
Toxicité ferreuse
Salinité sur les zones côtières.
Faible pouvoir d'achat, faible
accessibilité aux intrants et aux
matériels agricoles motorisés.
Faible accessibilité aux crédits
freinant l’intensification pour les
riziculteurs et la capacité de
stockage pour les collecteurs, les
décortiqueurs et les détaillants.
Coût élévé de ma main d’œuvre.
Insécurité foncière:découle de
plusieurs types de contraintes : la
rareté des terres, le coût élevé
d’acquisition des titres, la
complexité de la procédure
d’acquisition des terres,
l'éloignement du service des
Domaines et la longueur du
traitement des dossiers. Limitations d’utilisation de solutions techniques founies par la recherche
Pluvial strict Pyriculariose, flétrissement
bactérien (Pseudomonas
fuscovaginea) ,Insectes terricoles
(Heteronychus)
Sécheresse,
froid en altitude,
sols ferralitiques pauvres en azote
et phosphore
Pluvial de nappe Pyriculariose Sécheresse
Bas-fonds Pyriculariose,
la pourriture de gaine
(Sarocladium oryzae), le
flétrissement bactérien
(Pseudomonas fuscovaginea)
RYMV (panachure jaune) sur les
zones du Nord ,Nord-Ouest,Nord-
Est)
Froid en altitude,
inondation
Sécheresse,
Déficience en N,P et localement
en S et Zn
Toxicité ferreuse
Salinité sur les zones côtières.
6
3. Résultats récents sur le développement de la technologie en agronomie
Beaucoup de résultats prévulgarisables et vulgarisables:A. Riziculture inondée/aquatique
1.Recommendation de formule de fertilisation intégrée organico-minérale ,économiquement viable et rentable pour les producteurs et selon les situations morpho-pédologiques et le régime hydrique.
2.Techniques de mise en place appropriées selon le type de riziculture (écartement,densité de semis,semis direct…..)
3.Trempage des racines des jeunes plantules avec de la pâte boueuse contenant une très faible dose d’engrais phosphaté.
4.Techniques de valorisation des ressources fertilisantes locales (compost -fumure de parc améliorée etc….)
5.« Habillage » des variétés améliorées pour chaque type de riziculture et pour diverses contraintes biotiques et abiotiques
7
3. Résultats récents sur le développement de la technologie en agronomie (suite)
B. Riziculture pluviale1. Recommandation de formule de fertilisation intégrée organico-
minérale ,économiquement viable et rentable pour les producteurs.2.Mise au point de systèmes de culture à base de riz conservant la
fertilité du sol et respectant l'environnement. Innovations techniques constamment pilotées par l'analyse économique des systèmes de culture.3.Identification des meilleures rotations/associations/séquences
culturales sur le système à base de riz.4.Mise au point de méthode de lutte intégrée contre les insectes
terricoles et contre la pyriculariose.
8
4. Activités de recherche agronomique en cours
Capitalisation et Valorisation des acquis de la Recherche rizicole (FOFIFA,CIRAD,Projet PAPRIZ)
Promotion des facteurs essentiels de l’augmentation du rendement (variétés améliorées,agrotechnie,phytosanitaire, etc….).
Etude comparative de 3 sources de N (Urée,Supergranule d’urée,Sulfate d’ammoniaque).Dose et période d’apport.Intéraction avec les variétés.(FOFIFA)
Recherche adaptative sur le Placement Profond de l’Urée supergranulée :activités de recherche d’adaptation et d’accompagnement en vue d’accommoder la technologie aux systèmes et conditions de production des riziculteurs malagasy (FOFIFA,IFDC)
« Habillage » agronomique des nouvelles variétés de STRASA (FOFIFA,AfricaRice)
9
4. Activités de recherche agronomique en cours (suite)
Les activités de recherche thématique menées par l’URP/SCRiD, dans le cadre du projet d’appui à la diffusion des techniques agro écologiques à Madagascar, visent, à comprendre et à expliquer les mécanismes biologiques et physico-chimiques sous-tendant les performances des systèmes SCV à base de riz pluvial.Principaux thèmes de recherche :
Mise au point des systèmes SCV à forte production de biomasse. Sélection de variétés de riz pluvial sur SCV et lutte intégrée contre la pyriculariose Lutte biologique par utilisation de champignons entomopathogènes contre Heteronychus Sp., et l’effet de différents systèmes SCV sur la biodiversité et interaction avec les ravageurs du sol Veille et technique de protection phytosanitaire. Mise au point des SCV à minimum d’intrants et de la méthodologie de leur évaluation.
10
5. Ressources humaines (Agronomie)NO=Nord -Ouest; S/SO= Sud et Sud-Ouest;HPS=Hautes Terres Sud;ME=Moyen-Est;
E=Est;MHT= Mahitsy;ATB=Antsirabe;KJS=Kianjasoa (Moyen-Ouest)
Qualification Département Central
Centre Régional de Recherche
Station de Recherche
Total
NO S/SO
HPS ME E MHT ATB KJS
Chercheur 4 1 1 1 1 1 1 1 1 11
Technicien 2 1 0 1 1 1 1 1 1 9
11
6. Relation entre la Recherche et la Vulgarisation
Limitations d’utilisation de solutions techniques induites par la disparition des dispositifs publics de conseil agricole.
Manque de capitalisation et de diffusion des essais et résultats obtenus en termes de recherche .Insuffisance de la couverture de vulgarisation et de la cohérence des messages techniques à la base.
Structure actuelle:Deux niveaux de structures Etat intervenant dans le conseil agricole : les
Directions régionales de Développement Rural (DRDR) au niveau régional et les CIRAGRI au niveau des districts. FOFIFA est sous tutelle du MinAgri depuis trois ans: Meilleure
collaboration avec la vulgarisation sous forme de Recherche-Action et Recherche –Développement par approche participative
12
6. Relation entre la Recherche et la Vulgarisation(suite)
La mise au point et la diffusion des innovations techniques s’ appuie sur un diagnostic des contraintes à la production agricole et implique la participation des producteurs et de toutes les autres parties prenantes aux différentes phases du processus. Des ONGs et des Projets font appel à des chercheurs du FOFIFA, du CIRAD et autres ,en matière d’innovations technologiques ou de pratiques rizicoles durables (semences améliorées, couverture du sol pour une meilleure gestion de l' humidité, zéro labour ), pour valider ou modifier les messages techniques utilisés jusqu' à maintenant pour le SRA (Système de Riziculture Améliorée ) : Sert de base à la formation des animateurs du projet. Mis en place des essais et parcelles de démonstration en milieu paysan concernant des techniques et variétés améliorées .
13
14
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION