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MMM BUSINESS MEDIA - Périodique bimestriel d’information - FÉVRIER-MARS 2011 - Edition française - Bureau de dépôt : Eupen 1 - P205028 I 183 I FÉVRIER-MARS 2011 I I www.fleet-business.com I Le magazine automobiLe des gestionnaires International Fleet Guide – Car Taxation in Belgium Update disponible sur http://shop.mmm.be CARGLASS & MOBISTAR LES PLUS VERTS NOUVEAUTÉ RENAULT LATITUDE FISCALITÉ AUTO EN 2011 QU’EST CE QUI CHANGE ? Network Member of BELGIQUE-BELGIE P.P - P.B. 4700 EUPEN 1 BC 30805 OPTIMALISEZ VOTRE FLEET MANAGEMENT Faites les bons choix

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Fleet & Business

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MMM BUSINESS M

EDIA - Périodique bimestriel d’information- FÉVRIER-M

ARS 2011- Edition française - Bureau de dépôt : Eupen 1 - P205028

I N°183 I FÉVRIER-MARS 2011 I

I www.fleet-business.com I

Le magazine automobiLe des gestionnaires

International Fleet Guide – Car Taxation in BelgiumUpdate disponible sur http://shop.mmm.be

CARGLASS & MOBISTARLES PLUS VERTS

NOUVEAUTÉRENAULT LATITUDE

FISCALITÉ AUTO EN 2011QU’EST CE QUI CHANGE ?

Network

Member of

BELGIQUE-BELGIE

P.P - P.B.

4700 EUPEN 1

BC 30805

OPTIMALISEZ VOTRE FLEET MANAGEMENT

Faites les bons choix

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L’optimisation mérite réflexion

EDITOSOMMAIRE

Steven SCHOEFSRédacteur en chef

FOCUS

05 Dossier : Optimalisez votre Fleet Management - Les contours du Fleet Management p.6- Balance en trois points p.8- Les tendances du Fleet Management p.10- Outsourcing ou insourcing p.14- Pour ou Contre : l’outsourcing p.16- En pratique : JAGA et Sara Lee p.18- L’importance de la car policy p.20- Le chemin vers la car policy p.22- Les tendances en matière de car policy p.24- Fleet Management, une histoire en ligne p.26

ACTUA30 Fleet Echos30 3 Questions à

- Christian Menna (Infiniti) p.3031 Législation :

- Une fiscalité modifiée en 2011 p.3134 Fleet-owner :

- Ronny Van den Driesch (Carglass) et Karel Boussu (Mobistar) p.34

38 Fleet Partner :- Westlease et Kia s’unissent p.38

AUTO40 Nouveauté : Renault Latitude, VW Passat et

Hyundai ix20 p. 4042 Ecotechnologie: Mercedes-Benz p. 42

En qualité de responsable de parc, vous coordonnez et contrôlez lapolitique de flotte au sein de votre société. En tant que fournisseurde flotte, vous accompagnez votre client(e) vers une gestion de parcplus efficace.

Fleet & Business considère comme sa mission de vous fournir uneinformation et des outils permettant de vous y retrouver dans ledédale fleet en mutation constante. Conservez-vous la gestion eninterne ou la sous-traitez-vous ? Pourquoi une car policy est-elle labase d’une politique structurée et quels éléments ne peuventmanquer ? Quelles sont les tendances à venir ? Sur ce dernier point,il est manifeste que le souci écologique et le paramètre CO2 ontdéfinitivement investi la politique de flotte actuelle. Le DriverManagement pourrait aussi devenir une tendance lourde avec unebelle marge de progression en termes d’accompagnement duconducteur et de style de conduite. Mais avant de suivre etd’implémenter les nouvelles tendances, il est raisonnable d’examinervotre situation actuelle et d’esquisser pas à pas, avec les autresparties prenantes dans votre société, la direction à suivre pour votregestion de flotte. Car dans le fleet management aussi, il est essentield’apprendre d’abord à marcher avant que de commencer à rouler.

“Le souci écologique et le CO2ont définitivement investi la politique

de flotte actuelle. ”

MMM BUSINESS MEDIA sa/nv

Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)

Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 [email protected] www.mmm-businessmedia.com

EDITORIAL TEAMEditor in chief: Steven Schoefs ([email protected]) Team: Stijn Phlix (Final Editor), Ferre Beyens, Frédéric De Backer, Charles Demoulin,

Olivier Maloteaux, Koen Mortelmans, Jos Sterk, Michaël Vandamme, Julie Widart

Experts: Daniel Debrouwer (EuroFleet Consult), Bart Vanham (Fleet&DriverCare), Frank Vancamp (KPMG), Michel Willems (Mobilitas), Benny Gers (Progressio), Paul Gestels (Experts4Fleet), Professor Joeri Van Mierlo (Vrije Universiteit Brussel), Professor Peter Cooke (University of Buckingham)

SALES & MARKETING TEAMSales Director:Marleen Neukermans ([email protected])Sales Manager: David Baudeweyns ([email protected])Sales assistants: Patricia Lavergne ([email protected]), Romina De Gregorio ([email protected])

Marketing: Kathleen Hubert ([email protected])

PRODUCTIONHead: Sonia Counet

EDITORDevelopment Director: Caroline ThonnonManaging Director: Thierry DegivesEditor/CEO: Jean-Marie Becker

SUBSCRIPTIONSwww.fleet-business.com/shop

Price: 65 EUR - 1 yearParc Artisanal 11-13 - 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 88 18Sophie Demeny ([email protected])

© Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for allcountries. Received documents will not be returned. By submitting them,the author implicitly authorizes their publication.

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L’optimisation des coûts fait plus que jamais partiedes priorités du gestionnaire de parc. La périodeéconomique difficile n’y est évidemment pasétrangère. C’est pourquoi les responsables de flotte,quelle que soit la taille de cette dernière, sontconstamment à la recherche de mesures visant àrespecter les contraintes budgétaires de la politiquede parc sans pour autant mettre à mal la motivationdes conducteurs. A travers ce dossier, nousentendons vous aider à réussir cet exerciced’équilibriste.

Stijn PHLIX

Optimalisez votre Fleet Management

SOMMAIRE

Les contours du Fleet Management 06

Le lien entre Fleet Management et stratégie d’entreprise 08

Les tendances du Fleet Management 10

Fleet Management pour les Véhicules Utilitaires 13

Outsourcing ou insourcing? 14

L’outsourcing du Fleet Management : pour & contre 16

Fleet Management en pratique : JAGA et Sara Lee 18

L’importance d’une car policy 20

Le chemin vers la car policy idéale 22

Les tendances en matière de car policy 24

Fleet Management, une histoire en ligne 26

Un Fleet Management efficacepermet de trouver le justeéquilibre entre l’optimalisationdes coûts, la motivation dupersonnel et la garantie demobilité.

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Privilégier l’acquisition directe d’un véhicule peut être intéressant lorsqu'une entreprise dispose de liquidités financières suffisantesou lorsqu’elle souhaite conserver le contrôle de ses véhicules. Le véhicule achété fait partie des actifs fixes de l’entreprise. Dans cecas, les services liés à l’utilisation du véhicule ressortent de la responsabilité de l’acheteur. Toutefois, avec l’extension des parcsautomobiles, la gestion des flottes est devenue une véritable spécialité professionnelle. La location autorise l’externalisation d’unservice et le transfert d’une charge qu’une PME ne sera peut-être pas en mesure d’assurer seule. Cependant, confier la gestionquotidienne de sa flotte automobile à une entreprise externe ne dispense pas de prendre certaines précautions lors du choix duprestataire.

ACHETER OU LOUER?

S’assurer ‘avec justesse’ constitue un des aspects essentiels d’une stratégie de gestion efficace. Pourtant, dans leur quête vers larentabilité, certains gestionnaires restent particulièrement attentifs à ne réaliser aucune dépense superflue en matière d’assurances;avec une certaine propension à se limiter aux assurances légales. Ce poste ne doit en aucun cas être négligé! Car si elle constitueune dépense importante, une bonne couverture d’assurance permet dans de nombreux cas de sauver des situations lourdes deconséquences, tant matérielles qu’humaines. Mais au-delà de la police d’assurance proprement dite, une politique de préventionaura une incidence positive sur la gestion de votre parc automobile, avec comme corollaire une diminution du nombre d’accidents etde la prime d’assurances.

L’ASSURANCE, UNE HISTOIRE DE COUVERTURES

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Les contours du Fleet Managem Chaque jour sur notre territoire, ce sont des milliers de véhicules qui sillonnent nos routesdans le cadre stricte d’une activité professionnelle. C’est dire l’importance que recouvre unegestion de flotte efficace, qu’elle soit prise en charge en interne ou confiée à uncollaborateur externe. Quelques informations pratiques pour vous aider en tant que fleet-owner à assurer la gestion de votre flotte. Julie WIDART

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A travers la gestion du parc automobile, vous êtes en mesure de garantir la mobilité de vos conducteurs. Parmi les critères à prendreen compte, nous citerons le rapatriement du véhicule et de ses occupants, le remboursement des frais de location d'un autrevéhicule suite à une immobilisation, le remboursement des frais d'hôtel, la mise à disposition d'une voiture de remplacement, ledépannage 24h/24, une assurance passagers, une assurance médicale, etc. Notons que le marché de l’Assistance ne se caractérisepas par une situation de monopole. A côté des organismes spécialisés (VAB, Touring, Europe Assistance, …), les différentsconstructeurs et les sociétés de leasing (multimarques ou captives) proposent des services d'assistance. Pensez toutefois à étudierattentivement les garanties de mobilité qu'offrent les différentes marques, voire à conclure éventuellement une assurancecomplémentaire. Examinez également les possibilités de carpooling, les espaces de stationnement autour de l'entreprise,éventuellement l'organisation d'un service navette autour des bâtiments... Ce faisant, vous allez dans la direction d'un plan demobilité. Pensez par exemple à remplacer le budget "voiture" par un budget "mobilité" ? En fonction des tâches, des responsabilitéset des objectifs de chaque profil, vous attribuez des outils et définissez les besoins de mobilité de chaque collaborateur.

GARANTIE LA MOBILITÉ DE VOS CONDUCTEURS

On ne badine pas avec l’entretien. Et pourtant, tout concourt à reléguer les opérations de maintenance au fond de l’esprit des fleet-owners. Les voitures modernes nécessitent de moins en moins d’entretien, pour la plus grande satisfaction du gestionnaire, quiréalise ainsi de substantielles économies. Mais attention, car un allongement des intervalles ne signifie pas pour autant unediminution de l’attention qu’il faut porter à la mécanique (vérification du niveau d’huile, pression des pneus, etc.). De l’attention, il enfaudra également au moment de conclure un contrat d’entretien, car si la plupart couvrent tous les frais d’entretien, certains contratsse contentent d'une couverture partielle, portant soit sur les entretiens proprement dits (à l'exclusion des réparations), soit sur lesréparations électriques et mécaniques (et donc pas les entretiens). Notez que des entretiens réalisés dans le respect des intervallesinfluenceront positivement la durée de vie du véhicule.

L’ENTRETIEN, PENSEZ-Y !

Mesurer, c’est savoir. Une entreprise à même d’analyser les coûts relatifs à l’usage de tel ou tel véhicule, est une entreprise qui sedonne les moyens d’influencer le comportement de ses conducteurs. Suivi des intervalles d’entretiens, consommation de carburantet de pneumatiques, amendes, sinistralité, etc. Les renseignements fournis par les prestataires de services de l’entreprise sont sanscesse plus nombreux. Ce qui fait d’ailleurs dire à certains que le défi du gestionnaire de parc réside désormais davantage dans le triet le décryptage de cette information que dans son obtention. Faites-en usage.

REPORTING & CONTROL : NE PERDEZ PAS LE CONTRÔLE

La préparation et le traitement d’une voiture en fin de contrat – appelés remarketing – constituent un point sensible de la gestiond’une flotte. La vérification ou la mise en état de la voiture sont ici d’une importance cruciale. Il va de soi que plus l’état de la voitureà la fin du contrat est bon, moins d’argent vous perdez. Encouragez vos chauffeurs à utiliser correctement leur voiture en bon pèrede famille. En outre, il est primordial de respecter les directives des compagnies de leasing et du constructeur pour les entretiens etle changement de pneus. En sensibilisant les conducteurs sur les normes d’endommagement et leurs conséquences, ils veillerontdavantage à l’état du véhicule.

LE REMARKETING, UN ÉLEMENT ESSENTIEL

gement

Retrouvez sur www.fleet-business.comnotre lexique complet

du Fleet management.

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L’impact de la ‘vague écologique’ est un facteur supplémentaire non négligeable dont le gestionnaire de flotte moderne doit tenir compte.

IMPACT DE L’ECOLOGISATION SUR LA GESTION DE FLOTTE

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Faut-il le rappeler : l’écologisation de la flotte et le développement de la ‘Corporate SocialResponsibility’ constituent ces dernières années des facteurs incontournables dans lapolitique d’une entreprise. Ceci influence également le bon fonctionnement de la gestion de flotte…

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Equilibre au sein du triangle

Lors de nos contactsavec des responsablesde flotte, c’est une

remarque que nous entendonssouvent : « la gestion de parcse trouve coincée entre 2 domaines de l’entreprise auxintérêts contradictoires. D’unepart, il y a le département desRessources Humaines (RH)dont l’objectif est la motivationdu collaborateur (et duconducteur). Et d’autre part, ily a le département financierqui recherche l’optimalisationdes coûts. » C’est au respon-sable de flotte de louvoyerentre les deux et d’atteindreun bon équilibre qui satisfasseles 2 parties. Et comme si celane suffisait pas, à cela s’estajoutée l’attention croissante

portée à la Corporate SocialResponsibility (CSR). Tout celaa pour conséquence que lagestion de flotte est devenueune quête d’équilibre au seindu triangle RH (motivation duconducteur), Finances (TCO)et CSR (développementdurable). Eurofleet Consult enest arrivé à la même conclu-sion au moyen des chiffressuivants. A la suite d’uneenquête propre menée au seinde grandes flottes, il apparaîtque lors de l’attribution desvéhicules de société, l’impor-tance de la CSR est passéede 23 % à 34 % en 3 ans. Ce phénomène se produitpresque complètement audétriment de la motivation duconducteur qui ne représentait

plus en 2010 que 24 %. Lefacteur TCO est quasiinchangé et reste d’ailleurstoujours le plus important (de39 % à 42 %). L’attention grandissante por-tée à la CSR n’est pas unhasard. Elle est la consé-quence de 3 facteurs : la fisca-lité automobile qui dépend deplus en plus de l’émission deCO2, le fait que de plus enplus d’entreprises perçoiventl’importance de l’entreprena-riat social et l’intensificationdu contrôle des coûts liée à lapériode de crise.

OpportunitéC’est donc la responsabilitédu gestionnaire de flotte degarder à l’esprit cette ‘vague

écologique’ et de la considé-rer comme une opportunitéde rapprochement des inté-rêts des départements RH etFinances au sein de l’entre-prise. En effet, une gestion deflotte écologique peut êtreconçue de façon à optimaliserles coûts tout en maintenantintacte la motivation duconducteur. Pour ne citerqu’un exemple : les jeunesconducteurs, principalement,demandent à utiliser des voi-tures à faible émission deCO2. La boucle – ou dans cecas-ci plutôt le triangle – estainsi bouclée.

Stijn PHLIX

Source : Eurofleet Consult

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Nous passons en revueplusieurs tendancesrécentes que nous

avons pu détecter, associéesà des témoignages de fleet-owners expérimentés et quiont réellement tenu comptede ces tendances.

Focus sur le TCOA cause de la crise écono-mique passée, l’attention por-tée au coût d’utilisation totalde la voiture, autrement dit leTotal Cost of Ownership, n’acertainement pas diminué. Unenotion TCO sensée et biendécrite constitue le cœur d’unegestion de flotte optimale. Cen’est pas pour rien que le Fleet

Owner of the Year EtienneVerhelst de Belgacom place le TCO au centre de sa poli-tique. « Il s’agit avant toutd’identifier séparément, pourchaque entreprise, les élé-ments de coût par type et uti-lisation du véhicule et deconnaître leur coût respectif.On évite ainsi de se focalisersur des facteurs de coût relativement modestes et donc moins importants et, àl’inverse, de ne pas tenircompte de coûts essentielsmais moins visibles. » E. Verhelst estime importantque chaque entreprise déter-mine pour elle-même quelssont les postes de coûts dont

il faut tenir compte ou pasdans le calcul du TCO.Quelques exemples: le carwash, l’administration interne,la TVA ou les coûts de par-king. Juste pour montrerqu’une identification des élé-ments de coût est cruciale eta un impact permanent sur lecontrôle du budget de la flotte.Crucial aussi selon E. Verhelst,le fait que les budgets automo-biles couvrent bien tous leséléments de coût identifiés etla détermination de celui quiporte, pour ces coûts, la res-ponsabilité du budget. E. Verhelst donne l’exemple dela contribution CO2. « Dansla mesure où cette contribution

va de pair avec l’administra-tion des salaires, elle ne relè-vera pas, dans de nombreuxcas, de la responsabilité de ladivision fleet, mais de celle dela division RH. » E. Verhelstindique à ce niveau que lesdécisions prises pour d’autresdomaines de l’entreprise quecelui de la gestion de flotte,peuvent influencer le TCO duparc ou en donner une imageincorrecte.

Gestion de flotteécologiqueInutile de dire que le respectde l’environnement est plusque jamais au centre de la ges-tion de flotte actuelle.

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L’anticipation des tendances fleet est payanteUne gestion de flotte efficace et optimale n’est pas seulement une question de suiviopérationnel rigoureux des affaires. Il s’agit aussi pour le responsable de flotte d’anticiper lesdéveloppements sociaux ainsi que les tendances qui se dessinent dans le fleet managementet qui peuvent avoir et auront un impact direct sur la gestion.

Ronny Van den Driesch (Carglass): « La gestion de flotteécologique ne s’arrête pas au choix de véhicules verts. »

Etienne Verhelst (Belgacom) : « Il est important d’identifiertous les éléments de coûts séparément et de connaître leurcoût respectif. »

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Notamment sous l’influenced’une fiscalité automobile quiencourage les véhicules émet-tant peu de CO2, le choix pourdes modèles de ce type estquasiment devenu la règledans toute gestion de flotte.Mais une gestion de parc éco-logique implique davantageque cette option, témoigneRonny Van den Driesch, vain-queur du Fleet Green Award2010. « Chez Carglass, nousavons développé une policede mobilité par laquelle nouspromouvons les voituresvertes en allouant un budgetsupplémentaire pour uneoption ou un vélo pliant. »D’autre part, Carglass offre lapossibilité de suivre des forma-tions économique et d’apti-tude à la conduite. « Descours qui, moyennant le suivinécessaire, débouchent surune économie de carburantjusqu’à 7 % », explique RonnyVan den Driesch qui ajouteque « là où c’est possible, desscooters écologiques sontmobilisés pour effectuer desréparations chez le client.Nous mettons aussi des vélosà disposition, tant pour nospropres collaborateurs quepour nos clients. » R. Van denDriesch signale enfin qu’il suitde près le développement devéhicules utilisant des carbu-rants alternatifs. A ce propos,il est également important debien surveiller l’évolution desvéhicules électriques. Certes,les questions sont aujourd’huisans doute plus nombreusesque les réponses dans cedomaine mais le fait que diffé-rentes sociétés de leasing etgrandes entreprises effectuentdepuis peu des tests de telsvéhicules, indique quandmême que leur intégrationdans le fleet business serapeut-être plus rapide que ceque l’on pense généralement.

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Sur le marché des utilitaires jusqu’à 3,5 t aussi, un certain nombre de tendances se dégagent. Il ya évidemment le ‘réflexe vert’ des gestionnaires de flotte, mais ce n’est pas tout. Nous avonsexaminé les nouvelles tendances dans ce segment de marché avec Oriane De Coninck,Marketing Supervisor ALD Automotive, Vincent Beckers, Administrateur Délégué DexiaAutolease et Frank Deroy, LCV Manager LeasePlan Belgium, sur base de 4 questions.

Est-il question, parmi les gestionnaires de flotte d’utilitaires légers, d’une tendance à lagestion ‘verte’ du parc ?Oriane De Coninck affirme que les clients posent des questions en ce sens, mais que l’offre enmatière de gaz et d’électricité est (actuellement) insuffisante. Vincent Beckers confirme aussi quel’aspect ‘vert’ est de plus en plus important chez les gestionnaires de flotte. La tendance acommencé un peu plus tard que pour les voitures. Frank Deroy donne un exemple concret. 19 camionnettes électriques de la flotte LeasePlan roulent déjà pour le client Centerparcs.

Pouvez-vous parler d’une demande croissante de véhicules transformés ? Pour Vincent Beckers, la réponse à cette question est négative. Il n’en remarque rien pourl’instant. Frank Deroy constate que les clients attachent plus d’attention à une transformation dequalité et ergonomique et à l’aménagement des utilitaires légers. La division « ALD Van Lease »,spécialisée dans les véhicules utilitaires, conseille les clients dans le choix du bon véhicule encombinaison avec les recommandations pour une transformation optimale, déclare enfin OrianeDe Coninck.

En matière de formules de financement (leasing financier ou opérationnel), perçoit-on uneévolution ? Si oui, dans quel sens ?Pour de nombreuses entreprises, la formule du leasing opérationnel reste intéressante, selonFrank Deroy. C’est d’autant plus vrai en cette période de crise post-financière parce que lesentreprises ont besoin des moyens financiers pour leur core business. Oriane De Coninckconstate que les groupes internationaux imposent le leasing opérationnel à leurs filiales afind’harmoniser et d’optimaliser la politique et les achats. Vincent Beckers ajoute que le leasingopérationnel est utilisé pour les véhicules dont l’utilisation est moins lourde.

Avez-vous remarqué d’autres tendances dans vos contacts avec les gestionnaires deflotte d’utilitaires légers ?Pour Oriane De Coninck, il est frappant que la complexité accrue augmente la demande pour unGlobal Fleet Management & Reporting. Vincent Beckers trouve surtout remarquable l’intérêt pourles nouvelles solutions durables comme les carburants alternatifs. Pour Frank Deroy, les grandesflottes intègrent maintenant presque automatiquement les systèmes track & trace.

Jos STERK

ET POUR LES UTILITAIRES LÉGERS ?

s

La tendance à une gestion de flotte verte s’impose désormais aussi pourles utilitaires légers, comme le prouve la récente commande à LeasePlande 19 camionnettes électriques par le parc de vacances Centerparcs.

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Management de la mobilitéL’intégration d’un managementde la mobilité au sein d’uneentreprise est un des défis à lafois les plus importants et lesplus compliqués auxquels lesresponsables de flotte d’au-jourd’hui sont confrontés.Actuellement, ce sont surtoutles grandes entreprises quis’activent pour introduire unepolitique visant à offrir desmoyens de transport alternatifsà leurs employés. Une régula-tion du comportement dedéplacement du personnel aavant tout des conséquencespositives pour l’employé lui-même (télétravail, moins destress dû aux files, une pro-ductivité accrue, …). C’estpourquoi Karel Boussu deMobistar a lancé au sein deson entreprise le projet‘Nouveau Travail’ qui permetde ne pas forcément devoirse rendre au bureau et quioffre au personnel la possibi-lité de travailler à distance.L’introduction d’un manage-ment de la mobilité peut évi-demment avoir un impactdirect sur les coûts de mobilitéglobaux de l’entreprise. Unbudget mobilité tel qu’il a été

implémenté par EtienneVerhelst, fleet-owner deBelgacom, constitue unexemple concret. Ce systèmecalcule le montant épargnépar les employés qui optentpour le transport public. « Vous avez les coûts de lasociété tels que le parking et laconsommation de carburant.Pour tous ces coûts, nousavons fixé un montant ou unelimite, par ex. 900 euros/anpour une place de parking etune limite de consommationjusqu’à 13.000 km/an. Avecces moyens libérés, il est pos-sible de payer le transportpublic », explique E. Verhelst.

Chez Mobistar aussi, on tra-vaille à un budget mobilité. « Nous voulons inciter nosemployés à dépenser leurargent pour des solutions demobilité qui soient les plusoptimales pour eux. L’objectifest de présenter, cette annéeencore, un plan de ce typepour approbation à toutes lesparties concernées comme lesRH, la direction et les parte-naires sociaux. »

Le management de la mobi-lité peut aussi être un moyen

pour aider à réaliser les objec-tifs CO2 au sein d’une entre-prise. « Chez Mobistar, unaccord est en préparationvisant à réduire l’empreinteécologique de 10 % par an.Puisque l’aspect Mobilitéreprésente 60 % de l’em-preinte écologique totale,toute l’attention nécessaire ysera consacrée », déclareKarel Boussu.

Driver ManagementL’attention portée au conduc-teur est une des tendances lesplus marquantes de la gestionde flotte. Les chiffres du fisca-liste et expert fleet BartVanham de Fleet&DriverCaremontrent que le comporte-ment du conducteur a uneinfluence d’au moins 35 % surle Total Cost of Ownership.Toujours selon Bart Vanham,la différence de coût entre unconducteur ‘optimal’ et un‘mauvais’ peut atteindre 15 %.Cela se traduit par un mon-tant mensuel de 125 euros. Lefait que 80 % des accidentssoient causés par le conduc-teur lui-même constitue unemotivation supplémentairepour influencer son compor-tement. C’est au responsable

de flotte à définir sa proprepolitique sur ce plan, et quipeut être répressive ou non,en fonction de la culture d’en-treprise dominante et de l’im-portance de la prise encompte par la société duniveau de difficulté à conserverles employés en son sein. LucPissens d’ING Belgique, quiest principalement confronté àdu personnel qualifié, a choiside motiver ses conducteurspour qu’ils adoptent un com-portement plus sûr sur la route.« Toutes nos voitures de lea-sing sont de toute façon équi-pées de pneus hiver. Parailleurs, nos conducteurs ontaccès, en fonction d’un bud-get préétabli, à des optionstelles que le GPS, des rails detoit ou un crochet deremorque. » En matière de tra-fic domicile – lieu de travail,Luc Pissens essaie d’accroîtrele bien-être (et donc indirecte-ment la sécurité) en permet-tant aux collaborateurs decombiner la voiture de leasingavec un abonnement annuelau transport public.

Stijn PHLIX

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Luc Pissens d’ING Belgique : « Un bien-être plus important du conducteur signifie un sécurité accrue ».

Karel Boussu va intégrer, cette année encore, un budgetmobilité chez Mobistar.

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Des prix fixes chez LeasePlan Nederland

Avec Fleetplan, LeasePlan lance aux Pays-Basun nouveau produit. Fleetplan propose un tariffixe par catégorie de leasing, quelle que soit lamarque, le modèle, le type ou le kilométrage duvéhicule choisi. Le calcul des prix par catégo-rie a été effectué en collaboration avec lasociété de consultance PwC, sur base des"comportements de véhicule" au sein de sapropre flotte. LeasePlan n'a pas travaillé surbase d'un recalcul, mais bien d'une prime derisque. Celle-ci dépend de ce que LeasePlan

appelle les "comportements de véhicule".Concrètement, cela signifie que si les voituressont surtout utilisées pour des trajets fixes,une tarification plus avantageuse est possibleque si les voitures effectuent des trajets de dis-tance variable selon les circonstances.

Dragintra lance l'UPI

Nous l’écrivions déjà précédemment, le comportement auvolant influence dans une large mesure les coûts d'utili-sation d'une voiture de société. Pour évaluer ce compor-tement et le comparer avec celui des autres conduc-teurs au sein d'une même entreprise, Dragintra adéveloppé l'UPI (Users Performance Indicator). L'UPI vaplus loin que le TCO et le RCU. Sur base de 7 tableauxde bord différents, chaque conducteur va se voir attribuerun score, qui va pouvoir être comparé au score moyende l'entreprise. Ce score ne renseigne pas seulement lescoûts réellement connus et mesurables, mais va plusloin dans l'analyse du comportement du conducteur. Iltient en effet compte, durant une période de tempsdéterminée au préalable, du nombre d'amendes (ainsi quede leur genre et de leur montant), du nombre d'entréesde kilométrages fautifs, du nombre d'accidents (en faute,pas en faute, inconnu), ainsi que du nombre de kilo-mètres parcouru dans le cadre d'un usage privé par rap-port à ceux parcourus à titre professionnel. Les émissionsde CO2 réelles sont également comparées avec lesémissions théoriques. Les écarts en matière de consom-mation de carburant sont aussi enregistrées dans l'UPI,qui tient également compte du prix du leasing, de ladéductibilité et de la contribution environnementale surbase des émissions de CO2, ainsi que de la TVA non récu-pérable. ■

FLEET ECHOS

A travers FleetPlan, LeasePlan évite un recalcul des prix de leasing.

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Dans le cas de l’outsour-cing, il est fait appel àune société de leasing

spécialisée ou à une entreprisede consulting fleet qui prend,totalement ou partiellement,la gestion à sa charge.L’outsourcing au sens propredu terme revient, selonFernand Daemers d’EuroFleetConsult, à sous-traiter l’en-semble de la gestion du parc,y compris le contact avec lesconducteurs. L’outsourcingpeut donc aller très loin.C’est pourquoi il est néces-saire qu’entre les deux parties,des accords clairs et oppo-sables soient conclus, selonF. Daemers. Il faut, au préa-lable, déterminer précisémentce qui relève, ou pas, de l’out-sourcing, et comment il fautréagir, d’un point de vue hiérar-chique, en cas d’écarts et decalamités. En cas d’outsour-cing total, l’attribution desvéhicules selon le benchmarkprévu par la car policy, le res-pect des règles de comporte-ment telles que définies danscette même car policy, lesréparations, la mobilisation devéhicules de remplacement, lagestion des sinistres jusqu’aucontrôle du paiement desamendes notamment s’effec-tuent en externe.La société de leasing ou l’en-treprise de consulting fleet rap-porte au client quant à la ges-tion quotidienne de la flotte etorganisera une ou deux foispar an une réunion au cours delaquelle une évaluation et uneadaptation stratégique sontprésentées.D’autres formes d’outsourcingse rapprochent davantage de

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Outsourcing ou insourcing ?La gestion d’une flotte peut s’effectuer aussi bien en interne qu’en externe, avec unemultitude de formes intermédiaires possibles. L’insourcing suppose généralement qu’unresponsable de flotte assure la gestion totale en interne. Dans ce cas, les véhicules sontachetés ou leasés, mais le contrôle final du parc s’effectue au sein même de la société.

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Dans le cas de l’outsourcing, il est nécessaire d’établir des accords clairset opposables entre les deux parties.

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l’insourcing, dans le sens où lasociété est quand même plusou moins impliquée dans lagestion de la flotte. C’est ainsiqu’une personne de la sociétépeut prendre en charge destâches spécifiques, parexemple le contact avec lesconducteurs. Dans ce cas, descontacts plus fréquents aurontlieu avec la société de leasingou de consulting sous forme,par exemple, de réunions men-suelles.

L’outsourcing n’estpas une baguettemagiqueChoisir, ou pas, l’outsourcingde la gestion de flotte est sou-vent une décision difficile quidoit être prise au sein de lasociété. Il y a un certainnombre de facteurs qui jouentun rôle dans le processus dedécision final. Lorsque ces fac-teurs plaident en défaveur del’outsourcing, la société a inté-rêt à opter pour l’insourcinget à conserver en interne lagestion du parc.Fernand Daemers d’EuroFleetConsult affirme que c’est évi-demment avant tout la tailledu parc qui joue un rôle. Leplus souvent, à partir de 50 véhicules, on opte pourl’outsourcing. Jusqu’au seuildes 50 véhicules, il y a tou-jours bien quelqu’un qui veut etpeut s’occuper de la gestionde flotte, mais à partir d’uncertain niveau, cette tâchepeut vite submerger celui quien a la charge.La question de savoir s’il y adans l’entreprise des gensdont les connaissances enmatière de gestion de flotte

sont suffisantes est au moinsaussi importante. Le paramètreRH doit donc aussi être prisen compte.Par ailleurs, le coût compteégalement selon F. Daemers.Lorsque le prix de revient pourl’insourcing est trop élevé, lechoix pour l’outsourcing peutêtre vite fait. Atteindre une ren-tabilité plus élevée est aussiun élément qui peut faire pen-cher la balance du côté de lagestion externe du parc. Idempour la qualité du reporting,qui est souvent meilleure avecl’outsourcing.

Qui ?Que ce soit clair, la sous-trai-tance est rarement une bonneoption pour les petites entre-prises, bien qu’il faille examinerles choses au cas par cas. Lanature des activités est toutaussi importante. Certainesgrandes sociétés ont relative-ment peu de voitures sur laroute. Le choix, ou pas, del’outsourcing doit dès lors êtrebien évalué.L’outsourcing n’est en effetpas une baguette magique.Une entreprise qui a malmanagé la gestion de sonparc, ne devra pas attendrede miracles de l’outsourcing.Une base de gestion profes-sionnelle de la flotte doit déjàêtre présente au sein de lasociété avant de penser àl’outsourcing.Evidemment, l’élément de coûtdoit aussi être pris en comptedans le cas de l’outsourcing.Plus précisément le coût parvoiture et par mois. Il doit êtrecomparé au coût interne totalpar collaborateur. Ce coût

total dépasse le seul salaire.L’espace, le PC, le téléphone,l’utilisation de l’éclairage, etc.doivent être pris en compte.L’outsourcing doit au final res-ter abordable.Enfin, Fernand Daemersconstate que l’outsourcing

peut aussi être intéressantpour les autorités, à conditionqu’il s’appuie sur une baseéconomique claire.

Jos STERK

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Par insourcing, on peut également comprendre, selon FernandDaemers, qu’une entreprise conclut un accord avec une société deleasing ou de fleet management sur une implantation inhouse ausein de l’entreprise elle-même. Cela signifie que la société deleasing ou de fleet management gère le parc à partir d’un bureaufixe installé dans l’entreprise. Cette gestion concerne alors tout cequi touche au parc, y compris le contact avec les conducteurs.Fernand Daemers parle à ce niveau d’un ‘bureau transposé duspécialiste de l’outsourcing’. Le reporting se fait dans ce cas àcelui de qui la société a reçu mandat.

INSOURCING AVEC BUREAUTRANSPOSÉ DE LA SOCIÉTÉ DE LEASING

« L’outsourcing n’estpas intéressant pourtoutes les entreprises :confrontez les ’pour’ etles ’contre’ », tel est lemessage de FernandDaemers d’EuroFleetConsult.

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Ghislain Vanfraechem, res-ponsable de flotte dubureau de consulting Ernst

& Young, en est un partisan. Sonentreprise avait déjà opté pour l’out-sourcing en 2001. La gestion deflotte n’est pas le core businessd’Ernst & Young et les avantages del’outsourcing sont évidents : « Nousavons choisi un gestionnaire indé-pendant, en l’occurrence Fleet Logistics. De cette manière,nous ne sommes pas dépendants d’une société de leasing,ce qui est un choix intentionnel », déclare GhislainVanfraechem.« Nous ne disposons pas nous mêmes des outils néces-saires pour gérer notre flotte. C’est pourquoi nous laissonscette tâche à Fleet Logistics. Ils disposent d’outils quigénèrent des rapports sur le TCO, la consommation, lesémissions de CO2, etc. Notre expérience nous apprend qu’ilvaut mieux laisser la gestion d’un parc à des spécialistes.Autre avantage de l’outsourcing : vous pouvez faire dubenchmarking. Fleet Logistics gère environ 10.000 véhi-cules, dont 1.100 pour Ernst & Young. Plus la société gèrede véhicules, plus il est facile de procéder à une comparai-son valable. En outre, nous ne devons pas nous soucier del’occupation. Des gens de Fleet Logistics qui connaissentnotre dossier et notre culture d’entreprise sont constammentdans nos bureaux. »

Freddy Cruyl, responsable dela société média Concentra,n’est pas catégoriquement

contre l’outsourcing. « Il est crucialque vous tiriez les ficelles vous-même. C’est pourquoi j’affirme qu’ilest très important de comprendre laproblématique de l’outsourcing. Uneapproche aussi correcte que pos-sible de l’Estimated Cost of Use

(ECU) et son suivi sont vitaux. »Les consultants ont des arguments mais Freddy Cruyl émetquand même quelques observations. « Dans le cas del’outsourcing, vous allez forcément sous-traiter une partiede votre intelligence et de votre savoir, savoir que vous per-dez donc. L’outsourcing d’une flotte peut générer des éco-nomies, mais la question est de savoir qui empoche lebénéfice. Mon petit doigt me dit que ce bénéfice va au sous-traitant et pas à la société elle-même. » Freddy Cruyl pro-pose une voie intermédiaire. « Aujourd’hui, les respon-sables de flotte peuvent faire appel à des outils de reportingdes sous-traitants qui sont efficaces, conviviaux et abor-dables. C’est mieux que de sous-traiter l’ensemble de la ges-tion de flotte. »

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La gestion de flotte demande du temps, du savoir et de l’énergie. Il peut dès lors êtreopportun de la sous-traiter. Deux fleet-owners expérimentés en pèsent les pours et lescontres.

CONTRE

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POUR

Outsourcing de la gestion de flotte

Quel est votre point de vue sur la sous-traitance, ou non, de la gestion de flotte ? Discutez avec nous de ses avantages et inconvénients sur la page Fleet & Business de LinkedIn (www.linkedin.com)

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«En 2007, nous avonsrédigé une car policyqui a fait l’objet d’une

réflexion approfondie »,déclare Nele Grieten,Manager RH chez Jaga, pro-ducteur de radiateurs àDiepenbeek. « Où j’ai puiséles informations ? J’ai notam-ment appris au sein d’un cer-tain nombre d’entreprises

dont on sait qu’elles mènentune politique de flotte effi-cace. Le premier ‘draft’ qui ena découlé a été mis au pointgrâce à l’input de quelquessociétés de leasing. Mais letravail ne s’arrêtait pas là. Toutfleet-owner confirmera qu’unecar policy est évolutive.Régulièrement, elle doit êtreadaptée en fonction des déve-

loppements et tendancesdans le monde du fleet. »

Conserver en interne« Jusqu’à présent, nous avonschoisi de ne pas sous-traiternotre gestion de flotte », pour-suit Niele Grieten. « C’est unchoix totalement délibéré. Lefait que notre flotte, avec ses65 véhicules, reste maîtrisable,n’est pas étranger à cette

décision. Que nous com-binions le leasingopérationnel etl’achat n’y changefondamentalementrien. En outre, faire

tout soi-même présente ungrand avantage : je prendsconstamment le pouls. Jereste mieux au courant des‘do’s et don’ts’, ce qui a uneffet favorable sur les autrestâches dont je suis respon-sable en tant que responsableRH. »

Outils en ligne« La gestion de flotte en ligneest aujourd’hui présentée partoutes les sociétés de leasingcomme étant l’outil de ges-tion immanquable permettantun reporting simple », déclarela responsable RH. « Ceci estévidemment vrai, et je l’utilise

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Fleet Girl PowerTout comme il n’existe pas de monde idéal, il n’existe pas non plus quelque chose commeune gestion de flotte idéale. Mais on peut évidemment tendre vers la perfection. Nous avonsdemandé aux responsables de flotte Nele Grieten de Jaga et Ann Troch de Sara Lee quellesvoies elles suivent pour optimaliser leur politique de flotte. Deux dames qui partagent leursmeilleures pratiques : de l’établissement d’une car policy claire à la gestion des fins decontrat en passant par l’utilisation d’outils en ligne. Bref, la Fleet Girl Power.

Nele Grieten (JAGA) : « Notre car policy est établie

avec l’aide d’autresentreprises et sociétés de

leasing. »

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moi aussi. A l’avenir, j’aime-rais étendre cette possibilité ànos propres chauffeurs. Je neveux pas mettre la charrueavant les bœufs, mais j’étu-die actuellement les possibili-tés d’un car configurator quisoit suffisamment flexible pourvenir en soutien de toutes lesrègles de notre car policy etde notre méthode de travail.L’utilisateur doit ainsi pouvoirdéfinir lui-même la configura-tion, mais aussi suivre le statutde sa commande ET assurer la communication avec lasociété de leasing. Dans untel scénario, mon rôle peutrester limité à la coordinationet aux corrections si néces-saire. »

Environnement« Le souci de l’environnementn’est pas une exclusivité denotre gestion de flotte », pré-cise Nele Grieten. « L’écologieest en effet expressémentreprise dans nos valeurs d’en-treprise. Quant à la flotte, lefait de disposer d’un parc plus‘vert’ constitue un principeimportant. Nos collaborateursne peuvent choisir que parmides véhicules qui se trouventdans la catégorie concernéepar une déductibilité fiscalede 75 %. Dans la mesure du possible, j’essaie aussi deles sensibiliser à l’importancedes mesures écologiques.

Ceci notamment en leur déli-vrant des informations sur le cadre légal dans lequel la voi-ture de société doit s’inscrire.Ce n’est que lorsque l’on apu en prendre véritablementconnaissance que l’on peutsaisir efficacement la valeurajoutée d’une gestion de flotteécologique. Comme je l’aidéjà dit, une car policy évolueconstamment. A l’avenir, lescours d’e-driving et les actionsde sensibilisation concernantl’utilisation du carburant s’im-posent. »

Suivre la loi« Nous avons sorti les assu-rances de nos contrats de lea-sing opérationnel », affirmeNele Grieten. « En tant quesociété et employeur, nousnous engageons à prendre encharge une première fran-chise. Pour autant – et nousrespectons ici les règleslégales concernant laResponsabilité Civile (RC) –qu’il ne soit pas questiond’une ‘faute lourde, délibéréeou légère mais répétée’. Un2e incident et la franchise estirrémédiablement à charge del’employé. Quelles que soientles circonstances atténuantesque celui-ci pensent pouvoiravancer. »

Michaël VANDAMME

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« Utilisez le bureau d’expertise pour les sinistres en finde contrat »« Allez parler avec des collègues », confie Ann Troch, FacilityManager de Sara Lee Belgium. « L’expérience nous apprendque les fleet-owners sont souvent très ouverts et collégiaux.Leurs histoires peuvent fournir un trésor d’information pourcelui qui veut gérer sa flotte en interne. Cette décision esttombée ? Prenez alors le temps d’écrire un cahier descharges complet. Investissez dans une description détailléedes besoins précis de l’entreprise. » Souvent, la gestion desfins de contrat constitue un moment délicat pour un fleet-owner. Ann Troch applique ainsi sa propre approche. « Utilisez un bureau d’expertise indépendant », dit-elle. « Il faitoffice de contrepoids à la société de leasing. Un coût y estattaché, c’est vrai. Mais si l’on pèse les pertes et profits, celaen vaut certainement la peine. D’ailleurs, impliquer cepartenaire supplémentaire n’est pas nécessaire pour chaquevéhicule. Mais bien sur base régulière. »

ANN TROCH (SARA LEE)

Nele GrietenHR ManagerJAGA (producteur de radiateurs)Taille de la flotte : 72 voitures (VW, Audi, BMW, Volvo et Ford)

Ann TrochFacility ManagerSARA LEE BELGIUM (société de référence dans le domainedes biens de consommation de marque comme DouweEgberts, Pickwick et Sanex)Taille de la flotte : 192 voitures (Audi, BMW, Ford, Mercedes-Benz, Opel, Peugeot, Renault, Skoda, Toyota, VW et Volvo)

EN BREF

Ann Troch de Sara Lee est convaincue qu’une gestion de flotte efficace dépendd’une maîtrise correcte des processus. Pas étonnant que la société ait établi unprocessus rigoureux lié aux sinistres et au remarketing.

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Il est bien révolu le tempsoù le véhicule d’entrepriseétait - au même titre que

d’autres fournitures debureau - considéré commeun simple élément des‘Services et Biens divers’d’une société. Un véhiculed’entreprise bénéficie d’uneplace de choix dans le classement des avantages extralégaux. Et pas unique-ment pour des raisonsd’ordre pratique. Pour de mul-tiples de travailleurs, leur voi-ture reflète leur identité et leurplace dans l’entreprise; desaspects psychologiques dontl’employeur doit tenir comptes’il veut attirer les meilleurséléments.

Face à l’extension des parcsautomobiles, l’emploi desvéhicules d’entreprise répondde plus en plus à des règlements, des politiques degestion de flottes ou carpolicy. Une car policy ne se limite pas à établir une listede véhicules qui sont autori-sés ou non pour différentescatégories de personnel. Elle définit les règles, les obli-gations et les interdictionsfixées par une entreprise pour un usage correct de la voiture de société.Judicieusement rédigée, ellesimplifie les rapports avec lesconducteurs; gage d’unecommunication claire etstructurée autour de la poli-

tique d’attribution des véhi-cules de société.

Un règlement auxcontours précisLa car policy doit surtout être“bien pensée” car si le faitde définir de manière préciseles règles du jeu permettra aposteriori d’éviter de mau-vaises surprises, les orienta-tions qui auront été préala-blement définies serontdifficilement modifiables parla suite. Toutefois, établir unrèglement simple, complet etéquilibré n’est pas une siné-cure. Aspects financiers etjuridiques, fiscalité, assu-rances, problèmes tech-niques, communication et

marketing, écologie, tous ceséléments conservent leurimportance. Lorsque l’on meten place une nouvelle carpolicy dans l’entreprise, ilconvient de le faire en dispo-sant de toutes les informa-tions nécessaires, tout en res-pectant les règlements detravail et les conventions col-lectives en vigueur. Il est éga-lement essentiel d’anticiperles changements d’ordre fis-cal et juridique, propres ausecteur fleet. Sans omettrede définir des règles parfaite-ment adaptées à la stratégiede l’entreprise.

Julie WIDART

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L’importance de la car policy L’utilisation d’un véhicule dit «de société» représente un sujet particulièrement sensible pourla plupart des entreprises. A la nécessité de rationaliser sa gestion de flotte, doit se joindredes éléments à caractère psychologique. La nécessité de se prémunir d’une «car policy»performante ne fait désormais plus aucun doute.

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La car policy, un document indisEtablir une car policy n’est pas une chose aisée pour un gestionnaire de flotte. Chaque casprésente en effet ses spécificités. Pourtant, un certain nombre de principes de base doiventfaire d'une car policy ce qu'elle est censée être : une charte automobile solide, juridiquementexhaustive, mais également structurée et obligatoire à la fois pour le travailleur etl'employeur. Quelques règles à suivre.

Des rubriquesindispensablesAussi détaillée soit-elle, la carpolicy doit comprendre certaines rubriques essen-tielles; à l’instar de la politiqued’attribution des véhicules, de la responsabilité et de laligne de conduite du conduc-teur.

Force juridiqueLa car policy regroupe unensemble d'engagementsconcernant l'utilisation de lavoiture de société, qui ontforce obligatoire tant pourl'employeur que pour le tra-vailleur. Rédigez un documentunique mentionnant explicite-ment les parties et le véhicule.Comme il s'agit d'un docu-ment juridique, les parties doi-vent effectivement le signer.Il conviendra également derespecter l’utilisation deslangues nationales.

Le choix duvéhiculeTout en optant pour des véhi-cules respectant la stratégie etla philosophie de l’entreprise,considérez la motivation desusagers comme fil conduc-teur. N’oubliez cependant pasde tenir compte de la consom-mation, du taux de CO2 etdes frais d’entretien; les éco-nomies d’échelle sont souventintéressantes et il peut a pos-teriori s’avérer judicieux d’op-ter pour un fournisseur privi-légié, une concession parmarque ou un point de livrai-son centralisé.

L’avantage en natureUn article qui mérite une atten-tion particulière, étant entenduque tout ce qui touche à larémunération peut avoir desconséquences sur la motiva-tion des collaborateurs.

Total Cost ofOwnershipCouvrant toute la structure de coûts de votre flotte, il est recommandé d’alignervotre car policy sur vos aspirations TCO. Le mieux estde les intégrer à votre carpolicy sous forme de prioritéliée au contrôle des conduc-teurs et au choix des véhi-cules.

Les personnes à contacter N’oubliez pas de mentionnerle nom et les coordonnées

des responsables concernéset des personnes de contactau sein et en dehors de l'en-treprise : responsable fleet,contacts chez les sociétés delocation, l'assureur, le four-nisseur de carburant, leconcessionnaire, etc.

Les limitesd'utilisation de lavoiture de société Pour éviter tout usageinadapté de la voiture desociété par les conducteurs, ilconvient de donner des

consignes claires et uni-voques. Pour quels types de déplacements la voiturepeut-elle être utilisée ? Peut-elle être exploitée à desfins privées ? Un autreconducteur peut-il prendreplace au volant ? Les chosespeuvent également se com-pliquer pour les cas excep-tionnels d’interruption de car-rière ou de longue maladie.Gardez à l’esprit qu’un véhi-cule de fonction est considérécomme un élément du salaire;rayer simplement l’usage de

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ndispensable

la voiture pourrait être assi-milé une réduction unilatéraledu salaire.

Fin de contratLes dispositions à prendre enfin du contrat constituent tra-ditionnellement une pierred'achoppement, en tous casavec les sociétés de leasing.Celles-ci peuvent aller dudépart précipité d'un tra-vailleur à une discussion rela-tive aux dommages du véhi-cule en fin de contrat. Réglertoutes ces questions dans le

moindre détail peut vous évi-ter bien des tracas.

Le contrat de locationIl peut dans certains cas s’avé-rer utile de résumer le contratde location ainsi que ses par-ticularités.

Entretien etmaintenance du véhicule Deux éléments essentiels, sur-tout dans le cadre d’uncontrat avec une société de

leasing qui pourra éventuelle-ment se retourner contre l’en-treprise si certains typesd’obligation ne sont pas res-pectés. Il est donc conseilléde préciser certains points :Où et par qui les entretiensdoivent être réalisés ? Quellesopérations doivent être effec-tuées lors des entretiens ?Comment régler la facture ?Quelles dispositions s'appli-quent en cas d'attributiond'une voiture de remplace-ment ? Il est également inté-ressant de mentionner la pro-cédure à suivre dans un paysétranger.

AssurancesTous les aspects liés au volet‘Assurances’ doivent impéra-tivement être mentionnés dansune car policy ‘digne de cenom’. Qu'est-ce qui est cou-vert ou non par la police? Et

surtout : quels sont les coûtsdirectement facturés au tra-vailleur? Que faire en casd'accident ou de vol ? Existe-t-il une franchise? L'assuranceest-elle valable à l'étranger ?Comme ce point donne sou-vent lieu à contestation, il estpréférable de n'y oublieraucun détail.

Procédure en casd'accidents, dégâtset contraventions En plus des coordonnées despersonnes à avertir au sein del'entreprise et à l'extérieur decelle-ci, il est vivementconseillé de mentionner cer-tains numéros de téléphoneutiles (police, pompiers, hôpi-taux, etc.). Il est égalementrecommandé d'informer leconducteur de la procédureà suivre en cas d’accident etde lui expliquer les implica-tions pour lui-même et l'en-treprise.

Evolution de la Car PolicyIl est essentiel de savoir que lecadre fiscal autour du secteurfleet est en constante évolu-tion : modification de l’avan-tage en nature, adaptation dela taxe CO2, introduction des véhicules hybrides, etc.Prévoir une évolution de la carpolicy permettra au gestion-naire de flotte de répercuterles surcoûts éventuels sur lesemployés.

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Donnée CO2La prise en compte de la don-née CO2 dans la détermina-tion des catégories automo-biles et les possibilités dechoix des voitures de sociétépour les employés constituentaujourd’hui la tendance la plusfrappante. Les modificationsfiscales avec l’introduction dela taxe CO2, la quête desconstructeurs pour des véhi-cules à la fois performants etémettant peu de CO2 ainsi

que le lien entre la déductibi-lité fiscale des voitures desociété et les émissions deCO2 font du CO2 une don-née toujours plus importantedans l’établissement de la carpolicy. Résultat : des entre-prises adoptent des critèresde sélection qui dépassent leprix d’achat ou de location dela voiture. Le concept ECU(Estimated Cost of Use) – quiest une dénomination pluscorrecte que le très utilisé

TCO (Total Cost ofOwnership) – et qui peut aussireprendre la consommationde carburant, la taxe CO2, lesfranchises et d’autres para-mètres de coûts variables, esttoujours plus appliqué commecritère de base dans l’attribu-tion et la sélection de voituresde société. Concrètement :une limite CO2 globale peutêtre introduite, par laquelleseules les voitures sous cettelimite peuvent être choisies.

Mais vous pouvez aussi impo-ser des plafonds de CO2clairs par niveau de fonctionafin de réduire les émissionsde CO2 moyennes de la flotte.Si vous travaillez avec desbudgets, vous pouvez alorsintégrer la taxe CO2 etd’autres éléments de coûts enplus du budget d’achat ou delocation, de manière à obtenirun reflet réel du coût totald’utilisation. La mention del’avantage de toute nature lié

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Du CO2 aux pneus hiverLa car policy ou règlement de flotte constitue un instantané de la politique de flotte baséesur la stratégie de l’entreprise et ses choix relatifs à l’utilisation de la voiture de société. A l’instar de la politique de flotte, la car policy peut aussi être modifiée lorsque de nouvellesmesures de gestion s’imposent ou que des tendances sociales, économiques et fiscalespersistent. Nous en avons retenu quelques-unes. Certaines sont d’ores et déjà intégrées,d’autres devraient l’être dans un avenir proche.

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aux émissions de CO2 de lavoiture peut être reprise dansla car policy afin d’incentiverles conducteurs.

Gestion des fins de contratLa gestion des fins de contratest un des éléments ayant unegrande influence sur, d’unepart, le coût de la voiture desociété et d’autre part, la moti-vation du conducteur. Lesdégâts constatés en fin decontrat peuvent coûter chers’ils n’ont pas été correcte-ment suivis et réparés aucours de la durée du contrat.Il s’agit d’un point qui, jusqu’àaujourd’hui, est généralementconsidéré comme un élémentde l’aspect Assurances alorsque la sensibilité du sujetmérite une approche distincte,sous le dénominateur - ou pas - ‘Coûts cachés dusinistre’. Déterminez claire-ment comment il faut tenircompte des sinistres, notezce qui doit être immédiate-ment réparé, indiquez la pro-cédure à suivre lors de la res-titution de la voiture desociété, prévoyez éventuelle-ment un expert indépendantafin de limiter l’aspect émo-tionnel et les discussions lorsde la constatation du sinistreen fin de contrat, communi-quez sur la politique de fran-chises et appliquez-la defaçon conséquente. La ten-dance selon laquelle les fran-chises sont de plus en plusrépercutées sur les conduc-teurs constitue une bonnechose. Ils sont responsablesdes dégâts et de leur non-déclaration.

Pneus hiverPour la 2e année consécutive,nous avons connu un hiverfroid et rigoureux. Pour la 2e

année consécutive, nous

avons connu un problème delivraison, à temps, de pneushiver. De plus en plus desociétés autorisent cependantces pneus pour certainsconducteurs – ceux qui sontactifs dans le sud du pays ouqui doivent souvent se rendreà l’étranger comme enAllemagne où les pneus hiversont obligatoires. D’autressociétés prévoient même despneus hiver dans la car policy.Si vous optez pour des pneushiver, indiquez alors aussi oùces pneus doivent être mon-tés et déterminez la période.Les pneus hiver ont leur utilitédès que la température plongesous les 7°C, soit grossomodo de novembre à mars.Le surcoût ne peut être uncontre-argument car pendantleur utilisation, les pneus étésont économisés et parce quela sécurité ne peut jamais êtrela victime d’un euro de plus.

Travail à tempspartielCes dernières années, de plusen plus de gens travaillentselon des formules flexibles.Le travail à temps partiel, lespauses-carrières, les gros-sesses sont autant d’élémentsqui ont une répercussion surl’utilisation et la politique derétribution liée à la voiture desociété. Même si les disposi-tions concernant ce point sontrégulièrement reprises dans lacar policy, leur exécutionlaisse toujours à désirer, sur-tout en cas de grossesse. Encas de travail à temps partiel,l’employé peut souventconserver la voiture en per-manence, mais la contributionpropre du conducteur estalors augmentée pour com-penser la hausse des km pri-vés parcourus. Le mieux, c’estd’appliquer à ce propos lesrègles légales et de créer l’uni-

formité par rapport à tous lescollaborateurs, car la voiturede société fait partie ducontrat de travail, est mise àdisposition par l’entreprise etles employés comparentvolontiers les avantages entreeux.

Mobilité alternativeLe mélange de la prise deconscience écologique, dufléau croissant des embou-teillages et de la jeune généra-tion de travailleurs poussentde plus en plus de sociétés àtrouver des solutions de mobi-lité alternatives. Cela va del’utilisation et de l’intégrationdu transport public à l’exploi-tation d’un mix de véhicules– par exemple une citadine ensemaine et une voiture plusgrande pendant les périodesde vacances – en passant parle car pooling et le télétravail.Mais la véritable percée n’apas encore eu lieu, parce quela réduction tant des coûtsd’utilisation totaux pour l’en-treprise que de l’avantage detoute nature pour l’employéconstitue une condition impor-tante de succès. Et le 1er élé-ment est encore souvent tropvague. Pourtant, ceci peutdevenir un paramètre futur.Lorsque vous développez, entant que responsable de flotte,certaines initiatives, indiquezalors clairement qui y a droit,quand et où, et quelles impli-cations cela a sur l’utilisationnormale de la voiture desociété. Si vous donnez lapossibilité à votre employé decombiner la voiture de sociétéau transport public, vous pou-vez limiter l’utilisation de lacarte carburant.

Driver ManagementLe comportement du conduc-teur de la voiture de sociétépeut influencer considérable-

ment son coût, sachant que lepied lourd et imprudent coûtecher. L’introduction de coursd’écodriving et de sécuritéroutière s’impose dès lors deplus en plus. Ces derniersnécessitent un investissementdont vous ne pouvez prédire lerésultat. On peut comprendreque de nombreuses sociétésexaminent aujourd’hui cettepiste avec un certain scepti-cisme. Cependant, il y en ad’autres, surtout celles axéesRH, qui sont ouvertes à cela etqui peuvent d’ailleurs présen-ter de beaux résultats avecune économie de carburantde plus de 10 % en moyennejuste après le cours et envi-ron 8 % à plus long terme. Sivous souhaitez l’introduire, ilest crucial de bien communi-quer, de développer desincentives éventuelles, d’ef-fectuer par la suite un contrôleciblé et d’entreprendre desactions répressives si néces-saire. Le fleet managementconcerne avant tout deshommes. Vous pouvez don-ner à vos collaborateurs lesvoitures les plus belles et lesmeilleures, s’ils ne les utilisentpas bien, la société n’y gagnerien. Mais lorsque vous don-nez les moyens nécessaires àvotre personnel pour qu’iladopte un comportementmeilleur, plus écologique ousûr, vous pouvez aussi, en tantqu’entreprise et responsablede flotte, sanctionner si néces-saire. Autrement, l’investisse-ment ne servira à rien.

Steven SCHOEFS

Avec nos remerciements à Lieven

Beyl (Athlon Car Lease), Benny Gers

(Progressio), Philippe Bottequin

(Fleet Logistics).

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Du fait que la carrièred’une voiture desociété commence

par sa commande, c’est aussile point par lequel nous allonsdébuter. « Nous mettons le‘car configurator’ à disposi-tion », explique StéphaneVerwilghen, ManagingDirector d’Arval. « Il permetau conducteur d’effectuer latotalité de la procédure decommande d’une nouvelle voi-ture. Par le biais d’un ‘carconfigurator’, les conducteursont la possibilité de parcourirtoute la procédure de com-

mande. Ce ‘configurator’compose une liste de voituresdont le TCO correspond auxcritères repris dans la carpolicy du client. Le conduc-teur peut sélectionner des voi-tures, ajouter des options etdes accessoires et éventuelle-ment calculer sa propre contri-bution. Dès que nous avonsreçu cette information, nousétablissons les documentsnécessaires, tel qu’un accordd’utilisation et un bon de com-mande, et les envoyons auresponsable de parc. Celui-cin’a plus qu’à signer ce bon

pour confirmer la commande.Faut-il dire que ceci constitueune procédure de commandesimple faisant gagner pas malde temps au fleet-owner ? »« L’Internet est un moyen pratique pour scanner le mar-ché », remarque Lieven Beyl,Sales and Marcom Managerd’Athlon Car Lease. « Malheureusement, ceciprend souvent du temps.C’est précisément pour cetteraison que nous avons déve-loppé un système de sélec-tion transparent pour voituresbaptisé See-lection. Au moyen

de critères objectifs, notre sys-tème permet au client d’opé-rer le bon choix. See-lectionétablit un classement automa-tique des ‘best buys’ sur basedes besoins. Les possibilitéssont diverses, y compris l’ex-clusion de certaines marques.Chaque conducteur est asso-cié, lors de la création de sonmot de passe, à une catégo-rie spécifique de la car policy.Le conducteur ne peut alorsréaliser des offres que selonles règles de sa catégorie.Dans les 5 minutes, l’offrepeut être imprimée. »

FLEET MANAGEMENTDOSSIER

L’IT est une aide, pas un remèdIl n’est pas un secteur qui n’ait vu s’accroître le rôle de l’IT au cours de ces dernières années.Et le Fleet n’a pas fait exception à la règle. De plus ne plus souvent, le service est devenu‘online’. Quelles sont les questions qui suscitent notre intérêt dans ce domaine, comment etpar qui sont-elles portées ? Quels outils sont proposés par les partenaires du fleet ?Comment s’y prennent-ils ? Et de quels domaines parle-t-on ? Nous avons posé cesquestions à plusieurs acteurs représentatifs. Echantillon de ce qui est disponible.

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Le service des fournisseurs fleet a de plus en plus souventlieu par la voie digitale. Au fleet-owner d’en tenir compte.

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Qui a accès ?« Pour suivre le parc effica-cement, les paramètres sui-vants sont importants : l’ac-tualité des données, leurprécision et le niveau de détail », souligne StéphaneVerwilghen. « Ceci étant dit,nos clients ne peuvent pasnon plus crouler sous lesdétails. Pour cette raison,nous offrons une fois par anune ‘analyse de justification’.Celle-ci consiste en une ana-lyse globale de leur parc. Pourceux qui aiment malgré toutavoir accès à un aperçu detous les éléments pertinents,toute l’information est à dispo-sition. Si le gestionnaire deparc souhaite suivre le TCOde manière plus approfondie,il trouve pour chaque aspectrelevant de la flotte (gestion

des sinistres, carburant, etc.)un aperçu plus détaillé. Ilobtient ainsi un rapport entemps réel des différentssinistres, et peut toujours choi-sir lui-même quels paramètressont rendus (conducteur,récupérable ou non, etc.)Idem pour les amendes, le car-burant, le ravitaillement inter-national,… »Quels sont ces éléments per-tinents ? C’est le reporting quipermet d’en obtenir lameilleure idée. « Sur base denos rapports en ligne, un fleet-owner peut effectuer le suiviquotidien de sa flotte »,déclare Lieven Beyl. « Différents rapports sont àdisposition. Les rapports stra-tégiques qui se concentrentpar exemple sur le TCO ou leFleet Sourcing, les rapports

tactiques avec notamment,comme points prioritaires,l’évolution périodique de laflotte ou encore la consom-mation des pneus, mais aussiles rapports opérationnels quise concentrent sur les statis-tiques de sinistres ou laconsommation de carburant.La question de savoir qui aaccès à quoi constitue un élément important lorsqu’il est question de telles appli-cations. Il est évident qu’unfleet-owner y a accès. Maisun certain nombre de possibilités sont égalementouvertes pour les conduc-teurs. La sélection de sapropre voiture est une de cesoptions. Evidemment, l’acces-sibilité est totalement déter-minée par le fleet-owner lui-même. »

‘Document center’« Chez ING Car LeaseBelgium, Fleet Agent est l’ap-plication en ligne pour les cal-culs et les commandes d’une part, et pour la gestionet le reporting du parc del’autre », explique MarcVandenbergh, Director Saleschez ING Car Lease Belgium.« Récemment, Fleet Agent aété élargi avec le ‘DocumentCenter’, pour la consultationet le téléchargement de documents et de formulairesavec accès séparé pour leFleet Manager et le conduc-teur. Une enquête montre quesont souvent appréciés : lagrande convivialité, le confortpour le conducteur, mais aussile réglage sur mesure de lacar policy dans tous cesaspects pour le fleet-owner.

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mède

Stéphane Verwilghen (Arval) : « Nos clients ne peuvent se noyerdans les détails, mais ceux qui le veulent peuvent évidemmentprendre connaissance de toute l’information disponible. »

Lieven Beyl, Athlon Car Lease : "Grâce à See-lection nous avonsdéveloppé un système de sélection transparent et qui fait gagnerdu temps pour voitures."

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C’est ainsi notamment que lechoix de la marque, les bud-gets, la limitation du CO2, lacontribution propre et lesremises fleet selon les préfé-rences spécifiques de nosclients sont intégrées dans lemodule de calcul. »« Si nous examinons la lignede vie d’une voiture de lea-sing, on s’aperçoit qu’elledébute lors de la réalisationd’une offre », explique IsabelleVan Bellegem, BusinessDevelopment Manager chezLeasePlan. « En tant que fleet-owner, vous pouveztransmettre toutes vosdemandes d’offre à la sociétéde leasing, ou vous pouvezles faire vous-même à votre bureau via l’outil en lignede LeasePlan : InternetQuotations ou, en abrégé, IQ.IQ permet de comparer lestypes, de calculer les prix etde passer des commandes.Evidemment en respectant les accords qui sont d’applica-tion concernant la flotte. Et dès qu’une voiture est commandée, un aperçu actua-lisé de l’ensemble du parcpeut être donné viaFleetReporting. »

Diversité de partenairesBeaucoup de choses sontpossibles. Un scan du mar-ché fournit des outils qui seconcentrent sur à peu prèstous les aspects du phéno-mène fleet. Des assurancesau calcul du Total Cost ofOwnership (TCO). Quelquesexemples…« Nous proposons une variétéde services », expliquePhilippe Bottequin, BusinessDevelopment Director deFleet Logistics. « Ceci va ducontrôle et du traitement desfactures au reporting, à la réaf-fectation de véhicules en tropou au suivi des conducteurs.Pour tous ces aspects denotre service, des outils adap-tés sont proposés. »« Grâce au Fleet Pack, toutesles données des différentesparties prenantes (sociétés deleasing, assureurs, fournis-seurs de carburant,…) peu-vent être réunies », affirmePaul Verkinderen, BusinessDevelopment manager deDragintra. « Nous couvronsplusieurs domaines : gestionde contrat, de sinistres, decarburant ou suivi des

amendes. Pour la gestion dessinistres, il est également pos-sible d’importer des photos.Le comportement routier duconducteur est visualisé parle biais d’un UPI ou UsersPerformance Indicator. Ilobtient un score qui est com-paré à la moyenne de lasociété. Ce score ne reflètepas seulement les coûtsconnus et mesurables, maisva plus loin dans le comporte-ment du conducteur. On tientcompte, dans une périodeprédéterminée, du nombred’amendes (type et montant),du nombre de mauvais enco-dages du kilométrage, dunombre d’accidents (en tort,pas en tort, inconnus), des kmprivés par rapport aux km pro-fessionnels. Les comparaisonsentre l’émission de CO2 réelleet l’émission de CO2 théo-rique ainsi que les écarts auniveau de la consommationde carburant sont naturelle-ment repris dans l’UPI. »Le phénomène fleet engendrede nombreux partenariats. Ilest évident que le rôle précisconfié à un partenaire a uneffet direct sur les outils ITproposés. Par définition, cela

se limite chez Carmasters àla question des pneus. « Lemodule de reporting TarqITpropose un accès en ligne,par le biais d’un user ID etd’un mot de passe, à touteune série de données et ana-lyses concernant la flotte »,précise Guido Savi, ManagingDirector de Carmasters. « Celles-ci comprennent l’his-torique d’un véhicule, l’évolu-tion du chiffre d’affaires, lagestion des marques, lestailles de pneus montés, lalocalisation des pneus hiverstockés, le coût par véhicule,le coût par région, les km parmarque, … Le Fleet Report,donne une vue de l’emplace-ment précis des pneus été ethiver stockés. »

Les possibilités sont légion etl’offre est plus importante quejamais. Mais en tant que client,il faut bien examiner l’offre desfournisseurs. Jusqu’où va lacollaboration ? Etes-vous suf-fisamment informés ? Et cequi est offert bénéficie-t-ilaussi d’un support ? Un plai-doyer pour la clarté…

Michaël VANDAMME

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Marc Vandenbergh (ING Car Lease) : « Une enquête montre queles solutions en ligne doivent aussi tenir compte de la car policyspécifique de chaque client. »

« Par le biais de notre outil, on obtient une vue précise del’emplacement des pneus hiver et été stockés », explique GuidoSavi, Managing Director de Carmasters.

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Depuis le 1er septembre 2010, Christian Menna est le nouveauFleet Manager d’Infiniti BeLux. Bien qu’étant encore très jeune -35 ans -, C. Menna a déjà acquis une grande expérience dansle secteur automobile. Il a commencé sa carrière il y a 12 anschez Ford pour ensuite passer chez Infiniti. Christian Mennanous en dit plus.

3 questions à…

Christian Menna veut, à travers l’Infiniti M,atteindre le public fleet.

Christian Menna, Infiniti BeLux

1.

2.

3.

Quels sont les atouts dont dispose la marquede luxe Infiniti pour convaincre les clients fleet ? « L’introduction de moteurs diesel ainsi que l’arrivée de laprestigieuse berline - l’Infiniti M - vont nous permettre de fairenotre entrée sur le marché fleet. Nous avons déjà conclu desaccords avec 10 sociétés de leasing en Belgique. Nous misons en outre sur une prestation de service ‘VIP’comprenant un service Home & Delivery, ce qui signifie quepour chaque entretien, nous venons chercher le véhicule etamenons une voiture de remplacement Infiniti. Le lendemain,nous ramenons la voiture entretenue avec, en guise de ser-vice supplémentaire et gratuit, son nettoyage complet. »

Quelle est l’importance de l’écologie pour une marque qui aime dorloter ses conducteurs ?« Elle est très importante. C’est pourquoi nous lançons uneversion hybride de l’Infiniti M en avril. Elle disposera d’uneautonomie de conduite électrique de 80 km. »

Le Groupe Beerens est l’importateur d’Infiniti enBelgique. Quels sont ses plans fleet dans unavenir proche ? « Dans un premier temps, nous souhaitons renforcer notreéquipe de vente. Nous pensons également que la nouvelle Mdiesel peut jouer un rôle important sur le marché fleet. »

Stijn PHLIX

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FLEET ECHOS

FLEET PEOPLE

Opel Belgium a nommé Roeland Vriens auposte de manager Fleet & Remarketing UsedVehicles. Chez GM, R. Vriens occupait jusqu’àprésent la fonction de Sales District Manager.Un des fers de lance de sa stratégie fleet estde renforcer les liens avec les concessionnai-res. « Et grâce à l’Opel Astra Sports Tourer etaux motorisations plus écologiques au sein dela gamme, nous sommes très optimistes pourl’année fleet 2011 », déclare R. Vriens. Notezencore que Johan Bollen reprend le poste deKey Account Manager Leasing chez OpelBelgium. Il sera dorénavant la personne decontact pour les sociétés de leasing.

Marc Bienemann vient d’être nomméManaging Director Jaguar Land RoverBeNeLux. Il sera chargé des organisationsd'importation et de vente aux Pays-Bas, enBelgique et au Luxembourg pour les marquesJaguar, et Land Rover.

Depuis le 1er février 2011, Guy Crab assureses nouvelles fonctions de secrétaire généralde GDA (Groupement des Distributeurs etAgents de Marques automobiles), affilié àFEDERAUTO, qui représente les intérêts duCommerce et de la Réparation automobiledans notre pays. Guy Crab n’est pas uninconnu dans le secteur automobile puisqu’iloccupa par le passé des fonctions dans diver-ses marques comme Toyota et KIA.

Caroline Windels est la nouvelle CFO de lasociété d’assistance Inter Partner Assistance.Elle est active dans la société depuis 7 ansdéjà. « Inter Partner Assistance jouit d’unebonne réputation dans le secteur de l’assis -tance. En tant que CFO, je compte encorerenforcer cette réputation en optimisant larentabilité, la qualité et l’efficacité de nos ser-vices et processus. »

Saab Automobile a nommé Matthias Seidl auposte d'Executive Sales Director. Il succède àAdrian Hallmark qui quitte Saab pour rejoindreJaguar. Matthias Seidl, 47 ans, était jusque làprésident et CEO d’API, une agence de con-sulting de Detroit. Avant cela, il a exercé diffé-rentes fonctions de management dans lesorganisations de vente d'Audi et Volkswagen.

Retrouvez toute l’actualité fleet sur www.fleet-business.com

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LÉGISLATION

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Fiscalité modifiéeen 2011

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Pour rappel : depuis le 1er avril 2008, notre paysapplique une déductibi-

lité fiscale variable des voituresde société en fonction desémissions de CO2. Pour lesindépendants et les professionslibérales dont les revenus fontl’objet de l’imposition des per-sonnes physiques, la déducti-bilité fiscale des coûts auto-mobiles est et reste fixée à 75 %. Les différentes limites etpourcentages valables pourl’année 2011 sont résumésdans le tableau ci-après.

La déductibilité fiscale de l’uti-lisation de carburant et lesdépenses via les cartes carbu-rant sont, depuis le 1er janvier2010, limitées à 75 % pour touttype de motorisation, quelle quesoit le type de carburant. Cecine change pas en 2011 et estvalable aussi bien pour lessociétés que pour les indépen-dants et les professions libé-rales.

Avantage de toute natureUn employé ou chef d’entre-prise qui reçoit, de sonemployeur ou associé, un véhi-cule à titre gracieux pour sonusage privé est imposé sur cetavantage. La valeur de cetavantage est fixée de façon for-faitaire. L’avantage équivaut aunombre de kilomètres parcou-rus pour ‘usage personnel’ avecun minimum de 5.000 km, mul-tipliés par l’émission de CO2du véhicule et un coefficientdépendant du type de carbu-rant. ‘L’usage personnel’ d’unvéhicule comprend aussi bienles déplacements privés pen-dant les vacances et les tempslibres que les déplacementsdomicile – lieu de travail. Pour lecalcul de l’avantage de toutenature, le fisc tient compte de ladistance entre le domicile et lelieu de travail fixe. Si la distanceest inférieure à 25 km ou s’il n’ya pas de déplacement domi-cile – lieu de travail, c’est alors

le minimum de 5.000 km quis’applique. Cette méthode decalcul forfaitaire sur base de5.000/7.500 km reste inchan-gée en 2011.

Calcul de l’avantagevia les émissions de CO2Depuis le 1er janvier 2011, lesavantages de toute nature pourles voitures de société ne sontplus calculés sur base des chfiscaux, mais en multipliant lesémissions de CO2 du véhiculepar un coefficient dépendantdu type de carburant. Ces coef-ficients sont indexés annuelle-ment. Par rapport aux tarifs del’an passé, l’augmentationatteint, en 2011, 3,04 % pour lesvéhicules au diesel. On prévoitcependant un minimum non-indexé de 0,10 euro/km pourles véhicules électriques, avecdonc aussi zéro émission deCO2. Dans cette nouvelleméthode de calcul aussi, les ‘distances forfaitaires’ de

5.000 et 7.500 km pour l’usageprivé sont conservées.

Formule de calcul2011Pour l’année 2011, le coefficientpour l’essence et le LPG/gaznaturel atteint 0,00216 euro/gCO2 et pour le diesel 0,00237euro/g CO2.La formule pour le calcul del’avantage de toute nature surbase annuelle est, depuis le 1er janvier 2011, la suivante :• Pour les véhicules au diesel :avantage = émission de CO2x 5.000 ou 7.500 km x 0,00237

• Pour les véhicules àessence/LPG/gaz naturel :avantage = émission de CO2x 5.000 ou 7.500 km x 0,00216

• Pour les véhicules élec- triques : avantage : 5.000 ou7.500 km x 0,10.

La valeur exacte de l’émissionde CO2 est disponible, pourtout type de véhicule, sur le siteweb www.health.fgov.be ou surle formulaire d’inscription.

Le 1er janvier 2011, plusieurs adaptations sont entrées en vigueur relatives à la fiscalité des voitures de société. Il s’agit plus précisément de la limitation de la déductibilité fiscale,des règles concernant l’avantage de toute nature et des éléments fiscaux concernant lesvéhicules électriques et hybrides.

Diesel Essence/LPG/gaz naturel Electrique Déductibilité fiscale (1)

CO2 CO2 CO2

0 gramme 120%0 – 60 gr 0 – 60 gr 100 %61 – 105 61 – 105 90 %106 – 115 106 – 125 80 %116 – 145 126 – 155 75%146 – 170 156 – 180 70 %171 – 195 181 – 205 60 %> 195 > 205 50 %Limitation de la déductibilité fiscale 2011 pour les indépendants et les professions libéralesQuelle que soit l’émission de CO2 75%

LIMITATION DE LA DÉDUCTIBILITÉ FISCALE DES COÛTS AUTOMOBILES DANS L’IMPÔT DES SOCIÉTÉS – 2011

1) La déductibilité fiscale des intérêts de financement reste en 2011 de 100 %. Cette règle vaut aussi pour les indépendants et les professions libérales.

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Si aucune donnée sur les émis-sions de CO2 n’est disponible,c’est l’assimilation suivante quiest d’application :• Pour les voitures avec un moteur à essence, au LPG ougaz naturel : émission de CO2de 205 g/km :

• Pour les voitures au diesel :émission de CO2 de 195 g/km.

Remise directe sur factureDepuis le 1er juillet 2007, lesremises directes sur facturesont d’application lors del’achat de véhicules émettantpeu de CO2. Ces remises surfacture ne sont valables quepour les personnes physiques ycompris les indépendants et lesprofessions libérales et ceciindépendamment de la formuled’achat (cash, leasing financier,renting financier ou full servicelease). Les remises ne sont pasd’application pour les sociétés,asbl, organismes publics et pro-fessions libérales qui travaillenten sociétés.Que comprend, en 2011, laremise directe sur facture pourles voitures émettant peu deCO2 :• Moins de 105 g CO2/km : 15 % sur le montant de la facture avec un maximum de4.640 euros ;

• Entre 105 et maximum 115 g CO2/km : 3 % sur le

montant de la facture avec un maximum de 870 euros.

La remise directe pour les voi-tures au diesel équipées desérie d’un filtre à particules atteignait encore l’an passé 210 euros. Cette année, cetteréduction disparaît pour les voi-tures parce que la législationeuropéenne prévoit que tousles nouveaux véhicules au die-sel doivent désormais être équi-pés d’un filtre à particule.La réglementation flamandepour le post-équipement defiltres à particules sur des véhi-cules existants reste d’applica-tion.

Avantages fiscauxpour véhiculesélectriquesA partir de 2010, les voituresélectriques sont fortementencouragées du point de vuefiscal. Les particuliers préten-dent à une réduction d’impôtde 30 % du prix d’achat d’un véhicule électrique avecune réduction maximale de9.190 euros pour l’année 2011.Cette réglementation est éga-lement en vigueur pour lapériode 2010 à 2012, mais peutêtre prolongée. Vu qu’il s’agitd’une réduction d’impôt, lesindépendants et professionslibérales dont les revenus fontl’objet de l’impôt sur les per-sonnes physiques sont aussipris en considération.

SociétésLes véhicules électriques imma-triculés par une société bénéfi-cient d’une déductibilité fiscalede 120 %. Pour un hybrideplug-in émettant au maximum60 g CO2/km, la déductibilitéfiscale atteint 100 %. Les entre-prises soumises à l’impôt dessociétés qui installent une sta-tion de recharge pour véhiculesélectriques ou hybrides plug-in, peuvent bénéficier d’unedéduction pour investissementmajorée de 15,5 % en plus del’amortissement classique de100 %.

Par ailleurs, la taxe de circula-tion annuelle est calculée surle montant le plus faible : 71,28 euros (tarif valable jus-qu’au 30 juin 2011) et la Taxe deMise en circulation unique(TMC) atteint pour les véhiculesélectriques 61,50 euros quelleque soit leur puissance.

Contribution CO2patronaleDepuis le 1er janvier 2005, lesemployeurs paient une contri-bution de solidarité ONSS CO2sur les véhicules qui sont aussiutilisés à d’autres fins que pure-ment professionnelles et quisont mis à disposition desemployés. Depuis le 1er janvier2011, les montants sont calcu-lés sur base du coefficient d’in-dexation 1,1298.

Voici les formules de calcul desmontants mensuels pour l’an-née 2011 :• Essence : [(CO2 g/km x

euros 9) - 768]: 12 x 1,1298.• Diesel : [(CO2 g/km x euros

9) - 600]: 12 x 1,1298.• LPG : [(CO2 g/km x euros 9)- 990]: 12 x 1,1298.

Un minimum de 20,83 euros x1,1298 = 23,53 euros est cepen-dant d’application. Pour lesvéhicules électriques, le mini-mum de 23,53 euros par moisest de toute façon en vigueur.

Exemple : un véhicule au dieselavec une émission de CO2 de154 g/km :Tarif 2011 : ((154 x 9) - 600) /12 = 65,50 euros x 128,89 /114,08 = 74,00 euros par mois.

Michel WILLEMS

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Michel Willems est fiscalisteagréé et international fleet,ecology, mobility & employeebenefit [email protected],www.mobilitas.be.

LÉGISLATIONACTUA

Diesel: coefficiënt 0,00237 5 000 km 7 500 km90 gr CO2 1 067,00 euros 1 600,00 euros100 gr CO2 1 185,00 euros 1 778,00 euros110 gr CO2 1 304,00 euros 1 955,00 euros120 gr CO2 1 422,00 euros 2 133,00 euros130 gr CO2 1 541,00 euros 2 311,00 euros140 gr CO2 1 659,00 euros 2 489,00 euros150 gr CO2 1 778,00 euros 2 666,00 euros160 gr CO2 1 896,00 euros 2 844,00 euros170 gr CO2 2 015,00 euros 3 022,00 euros180 gr CO2 2 133,00 euros 3 200,00 euros190 gr CO2 2 252,00 euros 3 377,00 euros200 gr CO2 2 370,00 euros 3 555,00 euros

EXEMPLES DÉTAILLÉS AVANTAGE DE TOUTE NATURE – TARIFS SUR BASE ANNUELLE - 2011 – 2011 (1)

(1) Attention : le calcul doit se faire sur base de l’émission de CO2 exacte.

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FLEET-OWNERS CARGLASS ET MOBISTAR

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Quand l’écologie devient politiq Comparez les histoires des numéros 1 et 2 du Fleet Green Award 2010 et les parallèlessautent immédiatement aux yeux. Leur politique de flotte tourne autour des voitures bien sûrmais tout autant autour des alternatives. La prise en compte de ces dernières est essentiellepour tout fleet-owner qui souhaite l’écologisation de sa flotte. Mais ceci ne se fait pas toutseul. Les deux entreprises y ont impliqué leurs fournisseurs. Tout comme leurs proprescollaborateurs. Une bonne communication et le maintien de la motivation des employés sontindispensables. Une rencontre avec Ronny Van den Driesch et Karel Boussu, responsablesfleet chez, respectivement, Carglass et Mobistar, montre pourquoi nos deux interlocuteursont réussi à conquérir les deux plus belles places du podium.

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Ronny Van den Driesch(Carglass) et Karel Boussu

(Mobistar) sont depuisplusieurs années défenseursd'une politique de gestion

de la mobilité.

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Le fait que la remiseannuelle du Fleet GreenAward en octobre de l’an

passé en était déjà à sa 5e édition est révélateur.Parallèlement à l’intérêt crois-sant pour l’écologie – certainsparlent d’une mode -, le res-pect de l’environnement estdésormais aussi solidementancré dans le microcosme dufleet. Avec un peu de scepti-cisme, on pourrait qualifier lesmesures prises par de plus enplus d’entreprises comme unemarque de pragmatisme.Depuis que le CO2 joue unrôle plus important dans la fis-calité liée à la voiture desociété, la conduite verte est

de plus en plus synonyme de conduite économique.Mais il y a plus. Les effortsvont plus loin et nous amènentau cœur de la philosophied’entreprise.

Politiqued’entreprise« L’environnement constitueun élément stable de l’enga-gement plus large qui est lenôtre en tant qu’entreprise »,explique Karel Boussu,Facilities & Real EstateManager chez Mobistar. Il y aquelques mois, il a décroché la2e place du Fleet Green Award.« Green Fleet fait, en d’autrestermes, totalement partie de

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La critique selon laquelle l’écologie se limiterait aux émissions deCO2 est réelle. D’un point de vue légal, la situation est ce qu’elleest, comprenez : les CO2 jouent un rôle déterminant dans la viede tout gestionnaire de flotte soucieux de l’écologie. « Lesobjectifs que nous nous fixons, ne peuvent être dissociés de lanature de nos activités », précise Ronny Van den Driesch. « Aujourd’hui, nos véhicules de livraison affichent des émissionsmoyennes de 123 g/km. Pour les véhicules du staff, il s’agit de154 g/km. Nous souhaitons réduire ces valeurs à,respectivement, 104 et 130 g/km. » « Nous nous trouvons dansune moyenne de 142 g/km », intervient Karel Boussu. « En 2006,c’était encore 158 g/km. Il faut se tourner vers le futur à ceniveau. Car comment réduire cette moyenne ? En surveillant deprès les nouvelles commandes. Nous avons fixé un plafond à120 g/km. En 2008, cette limite était encore de 140 g/km.Maintenir les émissions de CO2 à un niveau aussi bas quepossible en fonction de l’offre lors des nouvelles commandes,telle est, selon moi, la clé du succès. »

CROISADE CONTRE LE CO2

olitique d’entreprise

« La motivation de nos employés est le fil rouge de notre police demobilité », déclare Ronny Van den Driesch de Carglass.

L’utilisation de véhicules écologiques et sûrs constitue chezCarglass un des principaux moteurs de sa politique écologique.

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notre Corporate SocialResponsibility, elle-même inté-grée dans la politique d’entre-prise de Mobistar. Nous nenous concentrons d’ailleurspas seulement sur la voiturede société en tant que telle. Ilfaut voir au-delà. Une flottes’inscrit dans une politiqueplus large de mobilité. Si vousréussissez à l’optimaliser, vousapportez alors une sérieuseplus-value pour l’environne-ment. »« Nous attachons égalementbeaucoup d’importance à uneresponsabilité sociale dontl’environnement fait partie »,confirme Ronny Van denDriesch, Audit & VehicleManager chez Carglass, etsurtout vainqueur du FleetGreen Award. « Même en tantqu’entreprise, vous ne maîtri-sez que partiellement l’ac-complissement de cette res-ponsabilité sociale. Si vousfaites partie d’un grandgroupe, les grandes lignessont souvent définies par letop. Faisant partie de Belron,nous sommes ‘vernis’.L’utilisation de véhicules éco-

logiques et sûrs est un desmoteurs de notre société.Notre groupe a aussi délibé-rément choisi de ne pas acheter d’arbres ou debois, mais de travailler effecti-vement au respect de l’envi-ronnement. »

Viser le partenariatIl faut d’abord balayer devantsa porte, n’est-ce pas ? Parailleurs : respecter l’environ-nement ne peut se faire toutseul. Il faut aussi y impliquer lespartenaires. Comment nosdeux fleet-owners voient-ilscette relation ?« Les normes que nous leurimposons sont inspirées parl’écologie », affirme Ronny Van den Driesch. « Lesconstructeurs savent queseules les voitures vertesentrent en considération. Ence qui concerne le côté finan-cier de l’affaire, nous collabo-rons avec un partenaire qui estégalement performant auniveau écologique. »Même son de cloche chezMobistar. « Tant en ce quiconcerne les constructeurs

que les sociétés le leasing,nous réclamons une attentionparticulière pour les projetsrespectueux de l’environne-ment. Et pour que les chosessoient bien claires : cela ne sefait pas seulement pour laforme. A quoi sont-ils concrè-tement occupés ? Quels programmes peuvent-ils pré-senter ? Nous exigeons devraies réponses à ces ques-tions. Plus ils tiennent comptede façon positive de ces élé-ments, plus la cote qu’ilsauront en interne sera élevée.Pour les partenaires financiers,nous travaillons avec desappels d’offre dans lesquelsnous demandons explicite-ment un engagement enfaveur de l’écologie. Ceci peutse manifester sur différentsplans. Pour n’en citer qu’un :l’offre d’incentives lors dufinancement de voitures éco-logiques », précise KarelBoussu.

Communiquer et motiverEt puis il y a les collaborateursen interne. Les conducteurs-

employés qu’il faut impliquerdans ce mouvement écolo-gique. A quel point cela fonc-tionne-t-il ? « Assez bien jedois dire », répond Ronny Van den Driesch. « La motiva-tion est un fil rouge qui passepar notre police de mobilité.L’avantage des voitures desociété réside dans le fait qu’ils’agit toujours de véhiculesrécents qui ont maximum 4 ans. Pour les employés, c’estdéjà une donnée agréable.Nous leur expliquons aussiquel est leur avantage dansl’accomplissement d’un choixécologique. L’offre de possi-bilités de transport alternativesa également un effet enga-geant. La communicationconstitue ici un aspect impor-tant. Elle n’est pas seulementfréquente, elle se déroule aussi via divers canaux dispo-nibles : mail, internet, intra-net,… »« La communication et la motivation sont chez nous aussi des mots d’ordre impor-tants », déclare Karel Boussu. « Nous disposonsd’un groupe de travail sur la

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Mobistar est un des principaux acteurs du marché de latélécommunication belge et luxembourgeois. Les activités couvrent tantla téléphonie fixe que mobile. Mobistar, qui fait partie du groupe FranceTelecom, est coté à la bourse de Bruxelles. Le siège principal se situe àEvere, à un jet de pierre du ring bruxellois, ce qui a un impact direct surles défis de mobilité auxquels l’entreprise est confrontée. La gestion deflotte relève des compétences de Karel Boussu, Facilities & Real EstateManager. Il a terminé 2e du Fleet Green Award l’an passé.

… ET LE MÉDAILLÉ D’ARGENT

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FLEET-OWNERS CARGLASS ET MOBISTAR ACTUA

Karel Boussu, Mobistar : « Auparavant, la gestion de flottepouvait se limiter à la gestion pure du parc. Aujourd’hui, ils’agit en fait d’une gestion de la mobilité. »

Avec plus de 40 service centers répartis dans toute la Belgique, Carglassest une des références dans le monde des réparations et remplacementsde pare-brise. Cela donne une flotte très variée composée de voitures,camionnettes, véhicules de livraison, mais aussi de scooters et de vélos.Le siège principal de l’entreprise, qui fait partie du groupe Belron, estétabli à Hasselt, mais dans la mesure où elle est active dans l’ensembledu pays, la politique de flotte et de mobilité est assez complexe. Leresponsable de flotte, Ronny Van den Driesch, Audit & Vehicle Manager,a remporté le Fleet Green Award, édition 2010.

LA MÉDAILLE D’OR…

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Karel Boussu a commandé une smart électrique chez Mercedes-Benz.

mobilité qui fait des proposi-tions concrètes. Vous pouvezaussi motiver les gens par unsystème de bonus/malus éco,système que nous avons intro-duit il y a environ 4 ans.Auparavant, la gestion de flotte pouvait se limiter à lagestion pure du parc.Aujourd’hui, il s’agit en faitd’une gestion de la mobilité.Qu’est-ce que cela signifieconcrètement pour nos colla-borateurs ? Un choix leur estproposé. Ils peuvent choisirentre des versions normales etécologiques. Il m’arrive dedécrire cela comme un pater-nalisme libertin. Nous n’avonspas l’habitude d’interdire les choix. Mais les collabora-teurs sont guidés vers unedirection verte. Cela dit, cesont eux qui font les choix etqui en supportent les consé-quences. »

Politiques ?Imaginez que les politiquesvous demandent demain d’es-quisser les grandes lignesd’une politique de mobilité.Quel est le bon conseil quevous allez prodiguer ? « A monhumble avis, un mélange desmesures suivantes pourraientdonner de beaux résultats »,explique Ronny Van denDriesch. « Pour commencer,les carburants alternatifs doi-vent être sponsorisés. Il fau-drait aussi accorder desremises sur les voitures éco-logiques. Et, enfin, il faudraitaménager des pistes cyclablesdignes de ce nom ET faire ensorte que les transportspublics répondent aux besoinsdes travailleurs. Avec cela, onaurait déjà accompli un sacréprogrès. »Nous posons la même ques-tion à Karel Boussu. Il

reprend à son compte la der-nière suggestion de Ronny Vanden Driesch. « Miser sur laqualité des transports publicsest essentiel pour moi. Je veuxdire par là tant la qualité phy-sique du matériel que la qualitédu service et de l’offre ainsique l’arrêt des différencesrégionales entre les diversfournisseurs. »

AvenirQuestion finale. Comment lesnuméros 1 et 2 du Fleet GreenAward voient-ils l’avenir ? « J’épinglerai deux choses »,répond Karel Boussu. « L’intégration de véhiculesélectriques dans notre parc etle lancement d’un programmeeco-driving. »Le vainqueur, Ronny Van den Driesch a lui aussi sa listed’aspirations. « La poursuitede l’optimalisation du parc.

En plaçant la limite à 144 gCO2/km pour les nouvellescommandes, une sérieuseimpulsion a été donnée. Nousallons continuer à travailler àl’éco-driving grâce à quoi nousavons pu économiser 5 % decarburant jusqu’à présent. Enoutre, nous allons continuer àutiliser le D-logger, une pucequi identifie le comportementde conduite. De cette manière,vous obtenez un aperçuexhaustif et pouvez, le caséchéant, apporter les correc-tions nécessaires. »

Michaël VANDAMME

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Karel Boussu souhaite intégrer à l’avenir desvéhicules électriques dans la flotte deMobistar. Les souhaits se sont d’ailleurs déjàtransformés en actes. Fin de l’an passé eneffet, Mercedes-Benz Belux a remis les clésd’une nouvelle smart fortwo electric drive.Mobistar va leaser la smart électrique viaAthlon Car Lease. La remise des clés a eulieu à Bruxelles à l’occasion de l’expo ‘smarturban stage’ autour de la mobilité urbainedurable. Mercedes-Benz a également remisles clés d’une smart fortwo electric auxentreprises Belgacom, Delhaize, Siemens etErnst & Young.

SMART ÉLECTRIQUE POUR MOBISTAR

Avec le soutien de :

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André Bonnel, DirecteurCommercial deWestlease, explique

comment la collaboration, àpremière vue non évidente, avu le jour. « Fin août de l’anpassé, nous avons reçu unedemande de Kia MotorsBelgium pour doter son réseaude quelque 120 véhicules d’at-tente. « Nous avons tout desuite pris cette demande ausérieux et répondu à cetteproposition avec l’expérienceet l’expertise nécessaires. Lesefforts fournis ont visiblementplu à Kia puisque peu detemps après, on nous ademandé d’opérer en tant que société captive », préciseAndré Bonnel.Une demande à laquelleWestlease, en qualité desociété de leasing ambitieuse,n’a pas dû réfléchir à 2 fois.De son côté, Michel Vergaert,Fleet Manager de Kia, motive son choix pourWestlease comme suit : « Toutcomme Kia Motors Belgium,Westlease est une entreprisequi a la ferme ambition decroître. Les deux sont prêtes àinvestir dans de nouveauxclients et de nouveaux mar-chés. » Avec 2 implantations àKuurne et à Namur, Westleasen’est pas à proprement parlerla plus grande société de lea-sing mais Michel Vergaert n’yvoit aucun inconvénient. Aucontraire. « Westlease disposed’une équipe de conseillersactive sur l’ensemble du mar-

ché belge et qui applique enmême temps une approchepersonnalisée. Westlease pro-pose de plus de plus un éven-tail de services complet : de lalocation financière pure à lalocation opérationnelle »,poursuit Michel Vergaert.Westlease va surtout proposerà Kia Motors Belgium desoffres sur mesure pour sesclients PME qui constituentaujourd’hui le groupe princi-pal. « Nous garantissons unsuivi personnalisé et les pros-pects et clients reçoivent uneoffre dans les 24 heures »,explique André Bonnel deWestlease.« Par ailleurs, nous assuronsune formation continue desconcessionnaires Kia et lesassistons quotidiennementdans leur quête de nouveauxclients fleet. Il est en outre évi-dent que nous proposerons,pour l’ensemble de la gammeKia, les prix de leasing les plusfavorables. La complémenta-rité de Westlease et de Kiadonne ainsi naissance à unevéritable situation win-win. »

Stijn PHLIX

Westlease a l’ambition d’opérer pour d’autres importateurs entant que société captive », déclare André Bonnel.

WESTLEASE ET KIA

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FLEET PARTNER

Westlease et Kia collaborent

Avec un portefeuille client de plus de 4.000 véhicules répartis surtout le pays, Westlease a connu une solide progression au cours deces dernières années. L’accord avec Kia est considéré par AndréBonnel comme une excellente opportunité de poursuivre ledéveloppement et d’accroître la notoriété afin, ainsi, d’attirerl’attention d’autres importateurs. « Nous y sommes en tout casprêts », déclare un André Bonnel enthousiaste.

SANS DOUTE PAS LE DERNIER

Depuis le début de cette année, Westlease opère en qualité de société de leasing captive deKia Motors Belgium. Le fait que la marque coréenne opte pour une des sociétés de locationde taille modeste, peut être considéré comme une petite surprise. Quoique… Le choix esttombé après une première expérience positive relative à la livraison de véhicules d’attente.Ceci explique cela.

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2-uitstoot : 000000 g/kmCO2-bijdrage : 00000 EUR/jaar

A bord. Certes, par rapportau modèle qui se vend enCorée, cette Latitude a étérevue afin de mieux répondreaux exigences de l’acheteureuropéen. Outre un capotredessiné selon le style mai-son, la planche de bord aquant à elle été entièrementrevue tandis que le confort deroute a lui aussi bénéficié denombreuses améliorations.Notamment grâce à l’utilisa-tion du train avant de la

Laguna. Quant à l’espacedévolu aux passagers, etqu’importe qu’ils soient assisà l’avant ou à l’arrière, il n’y arien à redire. C’est généreux àsouhait. Seuls regrets : unmanque de qualité dans lechoix de certains matériauxmais également dans diversesfinitions. Quant à l’équipe-ment, s’il n’est pas ’high-tech’,il se veut extrêmement géné-reux. Surtout dans la finition‘Privilège’.

Sur la route. Proposée dansun premier temps avec troismotorisations diesels à filtre à particules, un 2.0 l dCi de150 et 175 ch ainsi qu’un 3.0 lV6 de 240 ch, des moteurs parailleurs fort silencieux mais quiincitent à une conduite ’cool’, laLatitude, vu son grand confortdû à la souplesse de ses suspensions, offre légèrementprise au roulis. Ce qui n’a rien d’insécurisant pour leconducteur et ses passagers.

D’autant que la direction pro-pose un excellent ressenti.

Ch.D.

Renault Latitude : née d’un mariage franco-coréen Grande berline du segment E, celui des Audi A6, BMW Série 5, Mercedes Classe E et autresSkoda Superb, Citroën C5, Opel Insignia ou Volvo S80 pour ne citer que celles-là, laLatitude, fabriquée en Corée sous le nom de Samsung SM5, ne remplace en rien la Vel Satisqui se voulait elle, la digne représentante du haut de gamme à la française. Juste vient-elle sepositionner comme une alternative plus grande à la Laguna.

BILAN FLEET

Prix (HTVA) : 26.860 EUR (2.0 dCi 150 ch Privilège)TMC : 867 EURConsommation : 5,3 l/100 km Entretien : 15.000 kmEmissions CO2 : 140g/kmContribution CO2 : 660 EUR/an

RENAULT LATITUDE

NOUVEAUTÉSAUTO

“Faite tout spécialement pour lesmanagers”, affirment les respon-sables du projet, “la Latitude visela clientèle de l’ancienne Safrane”.Statutaire, vu son gabarit, elledevrait plaire aux patrons peu dési-reux d’afficher en cette période decrise, des signes extérieurs derichesse. Reste qu’à choisir, nousnous tournerions plus volontiersvers la Laguna, un modèle qui noussemble mésestimé et qui vientd’être entièrement revisité.

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Avec la Latitude, le mot d’ordre était incontestablement de limiter les coûts de développement. Opération réussie.

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Hyundai ix20 : Le sens pratiqueVoici le remplaçant duMatrix. L’ix20 est un petitmonovolume du segment B,qui dépasse de peu la barredes 4 m de long et reprend labase technique de la KiaVenga. Il se pose donc enconcurrent des Citroën C3Picasso, Lancia Musa,Nissan Note et RenaultModus; les Opel Meriva etSkoda Roomster étant plusencombrants.

A bord. L’ix20 est agréable à regarder et son habitacle estjoliment présenté. L’ambianceest moderne et les matériauxsont bien assemblés, même sicertains plastiques manquentencore de raffinement. Cepetit monovolume est pratique(espaces de rangements volumi-neux et bien agencés) et habi-table : les places arrièreaccueillent confortablementtrois passagers et on apprécie

l’absence de tunnel central. Côté coffre, le volume est suffi-sant et un double plancher estprévu pour obtenir une aire dechargement plane lorsque l’onrabat la banquette.

Sur la route. Sous le capot, ontrouve quatre moteurs, touscouplés de série à un systèmeStop & Start. En Diesel, onretrouve le petit 1.4 CRDi,livrable en version 77 ou 90 ch,et affichant 220 Nm de coupledans les deux cas. Tant qu’à

faire, on choisit la variante 77 ch, à peine moins perfor-mante que la 90 ch. Mais onoptera plus volontiers pour lesmoteurs à essence, plus silen-cieux et doux. Le 1.4i 90 chsuffit déjà, même si les reprisessont assez molles sur lesgrands axes, où l’on déploreaussi des qualités routièreslimitées. L’amortissement filtreen effet assez mal les dégrada-tions du revêtement, tandisque les bruits de roulementsont nombreux. En ce qui

concerne la tenue de route,elle est saine mais peuenjouée, d’autant que la direc-tion est inconsistante. O.M.

Bien présenté, l’ix20 offre un excellentrapport encombrement/habitabilité.

BILAN FLEETL’ix20 est plus agréable à regarderqu’à conduire. En effet, le moteurdiesel et les qualités routières sonten retrait par rapport à la concur-rence européenne. Mais ce mono-volume urbain peut compter surson rapport encombrement/habita-bilité et sa présentation généralepour séduire. Il profite aussi d’unegarantie et d’une assistance quis’étalent sur 5 ans, kilométrage illi-mité. A ce niveau, la concurrenceeuropéenne peine à s’aligner…

Prix (HTVA) : n.c.TMC : 61,50 EUR Consommation : 4,3 l/100 km Entretien : 30.000 kmEmissions CO2 : 114 g/kmContribution CO2 : 469 EUR/an

HYUNDAI IX20

Volkswagen Passat 1.6 TDI : coup de pied aux fessesMême si personne ne seretournera au passage de lanouvelle Passat, l’évolutionstylistique est nettementperceptible. L’avant est claire-ment inspiré de la limousinePhaeton, avec une calandre àquatre lamelles horizon-tales. L’arrière présente unearrête nettement moins pro-noncée que sur la généra-tion précédente, et les feuxse prolongent désormaissur les ailes.

A bord. Volkswagen a particu-lièrement soigné l’insonorisa-tion. On a l’impression d’évoluerà bord d’une Phaeton.L’acoustique a été optimiséepar l’adjonction d’isolantsphoniques supplémentaires,mais le plus important se situeau niveau du pare-brise dotéd’un verre de sécurité feuilletéintégrant un film isolant. Même

si la nouvelle Passat peut êtrebardée de systèmes hi-tech entous genres, c’est l’ouverturedu coffre… avec le pied qui aretenu notre attention. Livréavec le système Keyless Entry,l’Easy Open est une vraiebonne idée, surtout lorsqu’ona les bras chargés de courses.

Sur la route. Silencieuse,confortable, la Passat 1.6 TDIBlueMotion Technology n’estcertes pas un foudre de

guerre, mais l’ensemble estparfaitement satisfaisant et neparaît jamais sous-motorisé,du moins avec deux per-sonnes à bord et sansbagages, ce qui fut le cas lorsdes tests. Côté comporte-ment routier, la nouvellePassat n’apporte rien par rap-port à sa devancière, à qui onne pouvait pas reprochergrand-chose, du moins enusage familial, ce qui est savocation première. F.D.B.

Sans révolutionner son genre, la nouvelle Passat se montre extrêmementsilencieuse et pratique à l’usage.

BILAN FLEETC’est devenu une habitude au seindu Groupe Volkswagen, le rapportagrément de conduite/consomma-tion est tout bonnement incroyable.Le système start/stop est livré desérie, et cette grosse voiture secontente de 4,3 l/100 km enmoyenne théorique, ce qui corres-pond à 114 g de CO2/km. Pas mal,non ? D’autant que la vitesse maxiatteint 195 km/h, et le 0 à 100 km/hest avalé en 12,2 secondes. Bref, un véritable maître-achat pour unvéhicule de flotte.

Prix (HTVA) : 21.198 EURTMC : 123 EURConsommation : 4,3 l/100 km Entretien : variableEmissions CO2 : 114 g/kmContribution CO2 : 472 EUR/an

VOLKSWAGEN PASSAT 1.6 TDI

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BILAN FLEET

Prix (HTVA) : 26.860 EUR (2.0 dCi 150 ch Privilège)TMC : 867 EURConsommation : 5,3 l/100 km Entretien : 15.000 kmEmissions CO2 : 140g/kmContribution CO2 : 660 EUR/an

RENAULT LATITUDE

“Faite tout spécialement pour lesmanagers”, affirment les respon-sables du projet, “la Latitude visela clientèle de l’ancienne Safrane”.Statutaire, vu son gabarit, elledevrait plaire aux patrons peu dési-reux d’afficher en cette période decrise, des signes extérieurs derichesse. Reste qu’à choisir, nousnous tournerions plus volontiersvers la Laguna, un modèle qui noussemble mésestimé et qui vientd’être entièrement revisité.

Retrouvez d’autres tests auto sur www.fleet-business.com,

sous la rubrique Fleet en Pratique

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Les voitures en partie ou totalement électriques avec batteries et même pile à combustible (photo) soulignent la stratégie délibérée d’électrification de Daimler.

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Mercedes-Benz : stratégiedélibérée d’électrification Daimler opte résolument pour l’électrification des véhicules. Comme le prouvent les voituresavec ‘support électrique’ ou totalement électriques dotées d’une batterie ou d’une pile àcombustible et qui prennent parfaitement le relais des moteurs diesels écologiques deMercedes-Benz.

ECOTECHNOLOGIEAUTO

Grâce à une technolo-gie hybride avancée,Daimler est leader

mondial dans le segment desbus hybrides et le groupe pro-duit une gamme significativede véhicules commerciaux quis’appuient sur l’électricité.Objectif principal : l’électrifi-cation partielle de la gammecomplète de voitures. Daimleret Evonik Industries ont pour lacause conclu une alliance stra-tégique dans le développe-ment et la production de bat-teries lithium-ion. Dans ledomaine de l’électronique decontrôle, de la recherche enmatière de batterie et d’affi-nement de la gestion de l’éner-gie électrique (comme par ex.dans la Mercedes-Benz S400Hybrid), Daimler partage son

expertise avec le spécialisteContinental.

2-ModeLa technologie hybride 2-Mode – telle qu’on la voitdans la ML 450 Hybrid déve-loppée pour le marché améri-cain – est le résultat d’une col-laboration entre Daimler, BMW,GM et Chrysler. Dans le casdes hybrides 2-Mode, le choixentre la propulsion électriqueou mécanique varie en fonc-tion de la charge. En cas devitesse élevée ou contrainteplus lourde, il est par ex. pos-sible d’opter pour une puis-sance de propulsion méca-nique supplémentaire. Lesmoteurs électriques étant ainsimoins contraints en cas depics de prestations, des

groupes de propulsion élec-triques plus compacts peu-vent être montés.La S400 BlueHybrid utilise unpetit générateur-moteur élec-trique de 15 kWatts coincéentre le V6 (ICE, InternalCombustion Engine) et la boîteautomatique à 7 rapports. Unealternative (compacte) propo-sée par Mercedes à l’applica-tion ML 450 Hybrid 2-Mode. Ilsemblerait aussi que la ClasseE Hybrid attendue pour bientôtsuive l’exemple technologiquede la S400. Signe queMercedes s’écarte toujoursplus de la pensée 2-Mode, sur-tout dans le cas des voitures.

F- et E-CellEntre-temps, Mercedes-Benza lancé, avec la Classe A

E-Cell et après la Classe B F-Cell (pile à combustible), une2e voiture purement électriqueconstruite en série. Toutcomme la Classe B F-Cell,cette Classe A E-Cell intègretoute l’infrastructure électriqueet électronique dans un doublefond unique. Y compris les 2 batteries li-ion refroidies parairco et qui accumulent suffi-samment d’énergie électriquepour donner à la Classe A E-Cell une autonomie de 200 km. Qu’on se le dise, ladémarche d’électrification de Mercedes-Benz va viteconnaître une suite intéres-sante.

Ferre BEYENS

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